Location via proxy:   [ UP ]  
[Report a bug]   [Manage cookies]                
Aller au contenu

Soninkés

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
(Redirigé depuis Sarakolés)
Soninkés
Description de cette image, également commentée ci-après
Vieil homme soninké au marché de Sélibabi (Guidimakha, Mauritanie).

Populations importantes par région
Drapeau du Mali Mali 1 787 000[1]
Drapeau du Sénégal Sénégal 382 000[2]
Drapeau de la Mauritanie Mauritanie 237 000[3]
Drapeau de la Gambie Gambie 138 000[4]
Drapeau du Burkina Faso Burkina Faso 25 000
Drapeau de la France France 19 132
Population totale 2 420 000 (estim. 2015)
Autres
Régions d’origine région de Kayes, région de Nioros, région de Nara, Wangara, Kaarta, Kingui, Kagorota, Bakel, Khaniaga, Garawol, Guidimakan, Guidimé, Gadiaga, Diombokoh, Diafounou, Bahkonou, Banamba, Soroma, Diangounté, Diongaga, Koussané, Marena, Yélimané, Asowana, Barouéli, Trougoumbé, Sélibabi.
Langues soninké
Religions Islam sunnite
Ethnies liées (WAGUE)
Description de cette image, également commentée ci-après
Carte de répartition

Les Soninkés encore appelés Maraka sont un peuple présent en Afrique de l'Ouest sahélienne, établi principalement au Mali, Sénégal, en Mauritanie, en Gambie, en Guinée et en Guinée-Bissau. Ils font culturellement partie du groupe mandé de par leur langue, le soninké, mais forment un groupe ethnique à part entière.

Selon les sources, on observe de très nombreuses variantes : Aswanik, Dafing, Dafi, Dyakanke, Gadyaga, Maraka, Maraxa, Marka, Marka Soninké, Saracole, Sarakolé, Sarakollé, Sarakule, Sarawule, Saraxole, Seraculeh, Serahuli, Serakhulle, Silabe, Soniake, Soninkés, Sonninké, Toubakai, Wakore[5].

Ils se désignent eux-mêmes par le mot soninké qui est en réalité le singulier du mot soninko[6], mais sont également appelés « Sarakholés » par les Wolofs, « Marakas » par les Bambaras, « Wangara » par les Malinkés, « Wakoré » par les Songhaïs, ou encore « Toubakaï ». « Marka » est le nom sous lequel ils sont connus au Mali dans la région de Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou, Mopti et au Burkina Faso dans celle de Dafina[7].

Leur langue est le soninké, une langue mandée, dont le nombre total de locuteurs a été estimé à plus de 3 000 000 dans le monde. 1 800 000 ont été dénombrés au Mali, 1 200 000 au Sénégal, 156 000 en Gambie, 237 000 en Mauritanie, 5 000 en Guinée-Bissau et quelques milliers en Côte d'Ivoire, en Guinée-Conakry (Manda Saran, Linsan Saran et Badougoula) et au Burkina Faso et bien encore d’autres Pays d’Afrique de l’Ouest. Ces chiffres restent des estimations.

Guerriers sarakholés (gravure de 1890).

L'historien Abdoulaye Bathily évoque une origine saharienne des Soninkés, qui auraient migré vers le Sahel au fur et à mesure de l'assèchement du climat au IIIe millénaire av. J.-C.[8].

La fondation du royaume du Ouagadou, à l'origine de l'empire du Ghana, d'après la tradition orale des griots soninké, est attribuée à un personnage légendaire, Dinga Cissé, l'ancêtre des Soninkés. Lorsque Dinga arriva en Afrique de l'Ouest, dans la région où se trouvent aujourd'hui le Mali, la Mauritanie et le Sénégal, il trouva sur place une nation d'agriculteurs, les Karos, qu'il réussit, lui et sa suite, à dominer. Les troupes de Dinga étaient d'excellents cavaliers et ils étaient armés de lances, épées, boucliers, armures de fer. La légende raconte que dans la région, un serpent à sept têtes nommé Bida régnait en maître. Pour pouvoir installer le royaume du Ouagadou, Manga Diabé Cissé fils de Dinga dut négocier avec le serpent Bida de le laisser installer son empire à condition de lui donner tous les sept ans la fille la plus belle et la plus propre (vierge) du Wagadou. En contrepartie, le serpent accorderait au Ouagadou la richesse, l'or et la pluie pour les récoltes. Dinga Cissé est l'ancêtre des Soninkés portant les patronymes : Soukhouna, Cissé, Touré, Diané, Dramé, Khouma, Sakho.

Les Soninkés se sont convertis à l'islam au XIe siècle. Après la chute de l'empire du Ghana, les Soninkés se sont dispersés dans toute l'Afrique de l'Ouest à partir du XIIe siècle, donnant ainsi naissance à plusieurs ethnies dont les Bozo, Soninkés devenus pêcheurs sur le fleuve Niger et en propageant l'islam[9].

Ils ont créé également le royaume du Galam au Sénégal, sur la vallée du fleuve Sénégal, ancien royaume qui se trouvait au sud du Fouta-Toro et à l'est du royaume du Djolof. Le roi portait le titre de Tounka. Le royaume a été plusieurs fois vassalisé par le Djolof à l'époque où celui-ci était un empire, par le Fouta-Toro et par le royaume bambara du Kaarta. Il vivait de l'agriculture, du commerce de la gomme arabique et de l'or[10]. Toutefois, le Galam fournissait rarement ses propres esclaves aux négriers français et leur remettait principalement ceux capturés dans les pays voisins[10]. Le Galam a subi des razzias des Maures à la recherche d'esclaves pour la culture de la gomme[11]. Mais surtout du commerce avec les traitants européens initiateurs de la Traite Atlantique et avec les Maures par les voies commerciales transsahariennes. La ville de Bakel se trouve sur l'ancien royaume du Galam.

Au XIXe siècle, Mamadou Lamine Dramé, un marabout soninké du Galam, fut l'un des plus grands résistants contre la colonisation au Sénégal[12].

Le territoire qu'ils occupent s'étend sur 800 kilomètres, d'est en ouest, de la moyenne vallée du Sénégal jusqu'au delta intérieur du Niger[13]. La majorité des Soninkés vivent dans l'ouest du Mali.

Au Sénégal, selon le recensement de 1988, les Soninkés étaient 113 184 sur une population totale estimée à 6 773 417 habitants, soit 1,7 %[14].

Il existe une importante diaspora, notamment en région parisienne depuis la fin des années 1950[15]. Dans les années 1970, les Soninkés représentaient près de 70 % de la population subsaharienne émigrée en France[16].

Ils sont généralement musulmans sunnites.

Organisation sociale

[modifier | modifier le code]

Dès l'époque précoloniale, la société soninké pratique le commerce d'esclaves pour progressivement se transformer en société esclavagiste[17]. Ainsi, jusqu'à la fin du XIXe siècle, dans les régions qu'elle occupe, la population peut être constituée d'un tiers ou de la moitié d'esclaves[17]. Face à de si grandes proportions, les Soninkés, pour maintenir le contrôle, se montrent brutaux à leur encontre[17]. Les esclaves habitaient dans un quartier spécifique des villages, une pratique qui s'est maintenue jusqu'à nos jours[17].

Les Soninkés vivent sur la vallée du fleuve, plus particulièrement dans la région de Guidimakha et la région du Gorgol. Ils sont sans nul doute les plus grands cultivateurs de la Mauritanie.

L’organisation sociale des Soninkés est très hiérarchisée. Elle comprend trois niveaux[18] :

  • les hommes libres appelés Hooro (nobles) auxquels appartiennent les tunkalemmu (princes qui ont vocation au règne) les mangu (courtisans, guerriers, confidents des tunkalemmu) et les modylemmu (imams, marabouts, guides religieux) ;
  • les hommes de caste ou Ñaxamala (Niakhamala) auxquels appartiennent les forgerons, les travailleurs du bois, les griots (jaaro) et les cordonniers ;
  • les captifs, esclaves ou Komo, qui ont été affranchis au début du XXe siècle sous l'effet de la colonisation[réf. nécessaire].

Ce système est héréditaire. Les mariages se font au sein de chaque catégorie. La société soninké est patrilinéaire.

Le tunka, le roi, est le chef politique. Il est propriétaire des terres de son pays et de ce qui y pousse. Il est issu des tunkalemmu (princes et héritiers de la royauté) auxquels il se réfère avant de prendre une décision. Les chefs de village doivent obtenir la bénédiction du tunka pour exercer.

Femme soninké et sa petite fille à Sélibabi (Mauritanie).

Dans le passé, les hommes avaient les cheveux tressés ou des coiffures en locks, qu'ils enduisaient de karité. Les femmes avaient le plus souvent le crâne rasé, mais il y avait aussi des coiffures tressées, très difficiles à réaliser. Elles tatouaient leurs lèvres et leurs gencives pour faire ressortir la blancheur de leurs dents et rehausser la beauté de leur visage. Les femmes portaient toujours un léger voile sur la tête.

Les Sarakholés ne pratiquent pas la scarification du visage autant que les Bambaras. Hommes comme femmes se font deux ou trois scarifications sur les tempes, et les femmes en font trois de plus sur les joues. L'excision des jeunes filles était très pratiquée dans le passé. Les oreilles de la femme sont percées de plusieurs trous dans lesquels sont placés plusieurs anneaux en or pour les plus fortunées, en argent ou en bronze pour les plus modestes. Les bijoux tels que les colliers, les bracelets au poignet et aux chevilles sont très utilisés. Traditionnellement, les hommes soninkés portent le boubou, une grande robe qui arrivait en bas des genoux et un pantalon, souvent de couleur blanche, beige ou bleu indigo. Dans le passé, une ceinture de cuir était attachée à la taille. Il y a aussi les babouches brodées appelées moukhou, ou les sandales de cuir, le tepou. Les femmes portaient le pagne qui s'arrêtaient en bas des genoux, le fendeli, et pour le haut la camisole, par-dessus laquelle elles mettent un boubou le plus souvent de couleur indigo, appelé doroké khoré (grand vêtement). Avec l'islamisation, le pagne arrive désormais jusqu'aux chevilles. Le bazin (bassa) est le tissu utilisé pour les fêtes, noble et de grande qualité. Sous leurs vêtements, les femmes ont plusieurs colliers de perles qu'elles portent sur la taille. Ils sont portés comme des sous-vêtements de séduction, ils ne peuvent être montrés que dans l'intimité. Sur la tête elles attachent artistiquement un foulard, le tikka ou kala.

Abdoulaye Bathily, spécialiste de la langue et de l'histoire soninké.
Ibrahima Kébé, un artiste plasticien d'origine soninké.

Selon Makhtar Diouf, chercheur à l'IFAN[19], certains patronymes sont caractéristiques d'une origine soninké – parfois lointaine – comme : Baradji, Bathily, Barro, Berthé, Bidanessy, Camara, Cissé, Dabo, Diaby, Diabira, Diagana, Diagouraga (tambacoly), Diarisso, Diané, Dianessi, Dioumassy, Diawara (Maréga), Doukouré ou Doucouré, Dounkassi, Doukara, Dramé, Fadiga, Fadé, Fofana, Gassama, Gandega, Goumané ou Gumaneh, Maguiraga, Makadji, Niakaté, Samassa, Koïta, Kouma, Sakho ou Sacko, Samoura, Sissako, Semega, Sylla, Soumaré, Soukouna, Magassa, Simaga, Simpara, Talla, Tandia, Tandjougora Tigana, Tounkara, Touré, Yattabari, Wagué.

D'autres comme Kébé, Séméga, Gallédou, Timéra, Tandia ou Tandian notamment.

Cissé (et ses variantes Cisé, Sise ou Siise) occupe une place de choix, puisque c'était le patronyme des six premiers clans soninké issus des six fils de Dingka[20]. Ci signifiant « cheval », cisé serait « le cavalier ».

Mais on pourrait en ajouter bien d'autres, tels que Diakité d'origine Peuls, Ira ou Yra, Sanogo d'origine Sénoufo, Nder, Kaïré, Loum, Khoulé, Diaouné. Les Soninkés connus aussi pour de grand voyageurs ils portent les noms de famille des autres ethnies tel que les Bambaras.

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. https://joshuaproject.net/people_groups/14996/ML
  2. https://joshuaproject.net/people_groups/14996/SG
  3. https://joshuaproject.net/people_groups/14996/M
  4. https://joshuaproject.net/people_groups/14996/GA
  5. Source RAMEAU, BnF [1]
  6. Mamadou Dramé, « Cérémonies et rites chez les Soninké », dans Peuples du Sénégal, Sépia, Saint-Maur, 1996, p. 65
  7. (en) James Stuart Olson, « Marka » in The Peoples of Africa: An Ethnohistorical Dictionary, Greenwood Publishing Group, 1996, p. 373 (ISBN 9780313279188)
  8. Agnès Gelbert, Ceramic traditions and technical borrowings in the Senegal Valley, Les Éditions de la MSH, , 104 p. (ISBN 978-2-7351-0959-3, présentation en ligne)
  9. Guy, p. 359.
  10. a et b Abdoulaye Bathily, Les portes de l'or : le royaume de Galam, Sénégal, de l'ère musulmane au temps des négriers, VIIIe – XVIIIe siècle, Paris, L'Harmattan, , 379 p. (ISBN 2-7384-0276-3, lire en ligne), p. 264
  11. Les portes de l'or, op. cit., p. 270-271
  12. Roche, p. 241.
  13. Mamadou Dramé, op. cit., p. 69.
  14. Chiffres de la Division de la Statistique de Dakar cités dans Peuples du Sénégal, op. cit., p. 182.
  15. Jean-Philippe Dedieu, La parole immigrée. Les migrants africains dans l'espace public en France (1960-1995), Paris, Klincksieck, 2012, pp.100-110 ; François Manchuelle, Les diasporas des travailleurs soninké (1848-1960): Migrants volontaires, Paris, Karthala, 2004, pp. 263-310.
  16. Bernard Nantet, Dictionnaire de l’Afrique. Histoire, civilisation, actualité, Larousse, Paris, 2006, p. 275 (ISBN 2-03-582658-6).
  17. a b c et d François Manchuelle (trad. de l'anglais), Les Diasporas des travailleurs soninké (1848-1960). Migrants volontaires, Paris, Karthala, , 350 p. (ISBN 2-84586-535-X, lire en ligne), p. 48-51.
  18. Monique Chastanet, « De la traite à la conquête coloniale dans le Haut Sénégal : l'état Soninke du Gajaaga de 1818 à 1858 », Cahiers du C.R.A, no 5,‎ , p. 87-108 (ISSN 0291-2848, lire en ligne)
  19. Patronymes identifiés comme soninké par Makhtar Diouf, dans Sénégal, les ethnies et la nation, Dakar, NEAS, 1998, p. 70-71
  20. Alikaou Diarra, Du Wagadou au Mali démocratique, 2002, p. 33-34

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Abdoulaye Bathily, Les portes de l'or, Le royaume de Galam, de l'ère musulmane au temps des négriers (VIIIe – XVIIIe siècle), L'Harmattan.
  • Amadou Diallo, L’éducation en milieu soninké dans le cercle de Bakel : 1850-1914, Dakar, Université Cheikh Anta Diop, 1994, 36 p. (mémoire de DEA)
  • Mamadou Dramé, « Cérémonies et rites chez les Soninké », in Peuples du Sénégal, Sépia, Saint-Maur, 1996, p. 63-96 (ISBN 2-907888-97-8)
  • Alain Gallay, « La poterie en pays Sarakolé (Mali, Afrique Occidentale) », Journal de la Société des Africanistes, Paris, CNRS, 1970, tome XL, n° 1, p. 7-84 [lire en ligne]
  • Joseph Kerharo, « La pharmacopée sénégalaise : note sur quelques traitements médicaux pratiqués par les Sarakolé du Cercle de Bakel », Bulletin et mémoires de la Faculté mixte de médecine et de pharmacie de Dakar, t. XII, 1964, p. 226-229
  • François Manchuelle, Les diasporas des travailleurs soninké (1848-1960): Migrants volontaires, Paris, Karthala, 2004.
  • Charles Monteil, La légende du Ouagadou et l'origine des Soninké, IFAN, Dakar, Mémoire n° 23, 1953
  • Éric Pollet et Grace Winter, La société soninké (Dyahunu, Mali), Université libre de Bruxelles, 1971
  • Badoua Siguine, La tradition épique des forgerons soninké, Dakar, Université de Dakar, 198?, (mémoire de maîtrise)
  • Badoua Siguine, Le surnaturel dans les contes soninké, Dakar, Université de Dakar, 1983, 215 p. (mémoire de maîtrise)
  • Mahamet Timera, Les Soninké en France : d'un histoire à l'autre, Karthala, 1996, 244 p. (ISBN 2-86537-701-6)
  • Samba Traoré, Corpus soninké. Parenté et mariage, Laboratoire d'anthropologie juridique de Paris, Université de Paris 1, 1985
  • Cheikhna Wagué, « Quand les identités sociales s’affrontent, la coexistence devient difficile au Fouta Toro. Les Soninkés face aux mutations du XXe siècle », Hypothèses 2006, Travaux de l’École doctorale d’Histoire de l’Université de Paris I Panthéon-Sorbonne, Paris, Publications de la Sorbonne, 2007, p. 215-226.
  • Cheikhna Wagué et Sandra Nossik, « Les 'konpo xooro' des migrants soninkés de Dakar : histoire, pratiques et mises en discours », in La migration prise aux mots. Mises en récits et en images des migrations transafricaines, Cécile Canut et Catherine Mazauric (dir.), Paris, Le Cavalier bleu, 2014, p. 113-127.
  • Cheikhna Wagué, « Récits ou miroirs déformants des réalités socio-historiques. L’hétérogénéité des migrations soninkées au Fouta Toro (Mauritanie, Sénégal) depuis la fin du XVIIIe siècle », in Figures et discours de migrants en Afrique. Mémoires de routes et de corps, Abdourahmane Seck, Cécile Canut et Mouhamed Abdallah Ly (dir.), Paris, Riveneuve, 2015, p. 131–154.
  • Cheikhna Wagué, «L’hétérogénéité des réalités historiques et sociologiques de l’esclavage (komaaxu) et de ses séquelles en pays soninké (Mauritanie, Mali, Sénégal, Gambie…) », in Zakariya Soumaré, Cheikhna Wagué, Sidi N’diaye (dir.), Penser et écrire la société soninké aujourd’hui, Paris, L’Hamattan, 2020, pp. 211-243.
  • Nicolas Guy, « L'enracinement ethnique de l'islam au sud du Sahara. Étude comparée », Cahiers d'études africaines, vol. 18, no 71,‎ , p. 347-377 (lire en ligne, consulté le )
  • Christian Roche, « La capture et la mort de Mamadu Lamine, marabout du Buundu (9 décembre 1887) », dans Histoire de la Casamance : conquête et résistance, 1850-1920, Karthala, (ISBN 2-86537-125-5, lire en ligne)

Liens externes

[modifier | modifier le code]