Paper écrit en 2014
La crise européenne actuelle, qui est au centre des tensions entre les Etats... more Paper écrit en 2014
La crise européenne actuelle, qui est au centre des tensions entre les Etats-Unis et la Russie, est en grande partie le résultat du rapport de force entre ces deux pays. Plusieurs pays de l'Union Européenne, ou en voie d'y accéder, font ou ont tenté de faire front à Bruxelles et Washington sur le dossier russe. S'en sont suivies des pressions afin de faire plier les gouvernements en question pour s'aligner contre Moscou. La situation en Europe, notamment à travers l'abandon du projet South Stream, apparaît a priori comme largement défavorable à la Russie. Opposés sur nombre d'affaires internationales et ayant des zones géographiques d'intérêts communs, la Turquie et la Russie nourrissent autant de divergences que de convergences. L'évolution des relations entre les deux pays peut donner l'impression d'une alliance de circonstance. En effet, Moscou et Ankara ont tout à gagner à court et moyen terme par un rapprochement stratégique. Mais ces intérêts communs peuvent-ils tenir sur le long terme, étant donné certaines dissonances ? Il s'agira de voir quels sont leurs points faibles et leurs points forts au regard des rapports de force actuels sur le continent européen. Quels intérêts ont-ils en commun, ou encore quels intérêts propres peuvent être servis par un tel rapprochement ? Quelles peuvent être les conséquences pour l'UE et les Etats-Unis ? La récente rencontre entre le Président Poutine et le Président Erdogan à Ankara permettra de remettre en perspective les relations russo-turques, le caractère économique semblant avoir pris le pas sur le politique. Les choix de la Turquie seront donc prépondérants dans notre analyse, puisque ce qui s'apparente à un détachement relatif constitue la principale variante pouvant impacter les rapports de force géopolitiques en Europe actuellement.
Ecrit en 2014, ce paper revient sur l'influence américaine dans la construction européenne et pos... more Ecrit en 2014, ce paper revient sur l'influence américaine dans la construction européenne et pose la question de la possibilité ou non pour l'UE de s'émanciper en tant que pôle de puissance autonome.
La crise ukrainienne post-Maïdan est-elle l'expression d'une lutte d'influence sur l'Europe entre... more La crise ukrainienne post-Maïdan est-elle l'expression d'une lutte d'influence sur l'Europe entre les Etats-Unis et la Russie?
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La crise européenne actuelle, qui est au centre des tensions entre les Etats... more Paper écrit en 2014
La crise européenne actuelle, qui est au centre des tensions entre les Etats-Unis et la Russie, est en grande partie le résultat du rapport de force entre ces deux pays. Plusieurs pays de l'Union Européenne, ou en voie d'y accéder, font ou ont tenté de faire front à Bruxelles et Washington sur le dossier russe. S'en sont suivies des pressions afin de faire plier les gouvernements en question pour s'aligner contre Moscou. La situation en Europe, notamment à travers l'abandon du projet South Stream, apparaît a priori comme largement défavorable à la Russie. Opposés sur nombre d'affaires internationales et ayant des zones géographiques d'intérêts communs, la Turquie et la Russie nourrissent autant de divergences que de convergences. L'évolution des relations entre les deux pays peut donner l'impression d'une alliance de circonstance. En effet, Moscou et Ankara ont tout à gagner à court et moyen terme par un rapprochement stratégique. Mais ces intérêts communs peuvent-ils tenir sur le long terme, étant donné certaines dissonances ? Il s'agira de voir quels sont leurs points faibles et leurs points forts au regard des rapports de force actuels sur le continent européen. Quels intérêts ont-ils en commun, ou encore quels intérêts propres peuvent être servis par un tel rapprochement ? Quelles peuvent être les conséquences pour l'UE et les Etats-Unis ? La récente rencontre entre le Président Poutine et le Président Erdogan à Ankara permettra de remettre en perspective les relations russo-turques, le caractère économique semblant avoir pris le pas sur le politique. Les choix de la Turquie seront donc prépondérants dans notre analyse, puisque ce qui s'apparente à un détachement relatif constitue la principale variante pouvant impacter les rapports de force géopolitiques en Europe actuellement.
Ecrit en 2014, ce paper revient sur l'influence américaine dans la construction européenne et pos... more Ecrit en 2014, ce paper revient sur l'influence américaine dans la construction européenne et pose la question de la possibilité ou non pour l'UE de s'émanciper en tant que pôle de puissance autonome.
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La crise européenne actuelle, qui est au centre des tensions entre les Etats-Unis et la Russie, est en grande partie le résultat du rapport de force entre ces deux pays. Plusieurs pays de l'Union Européenne, ou en voie d'y accéder, font ou ont tenté de faire front à Bruxelles et Washington sur le dossier russe. S'en sont suivies des pressions afin de faire plier les gouvernements en question pour s'aligner contre Moscou. La situation en Europe, notamment à travers l'abandon du projet South Stream, apparaît a priori comme largement défavorable à la Russie. Opposés sur nombre d'affaires internationales et ayant des zones géographiques d'intérêts communs, la Turquie et la Russie nourrissent autant de divergences que de convergences. L'évolution des relations entre les deux pays peut donner l'impression d'une alliance de circonstance. En effet, Moscou et Ankara ont tout à gagner à court et moyen terme par un rapprochement stratégique. Mais ces intérêts communs peuvent-ils tenir sur le long terme, étant donné certaines dissonances ? Il s'agira de voir quels sont leurs points faibles et leurs points forts au regard des rapports de force actuels sur le continent européen. Quels intérêts ont-ils en commun, ou encore quels intérêts propres peuvent être servis par un tel rapprochement ? Quelles peuvent être les conséquences pour l'UE et les Etats-Unis ? La récente rencontre entre le Président Poutine et le Président Erdogan à Ankara permettra de remettre en perspective les relations russo-turques, le caractère économique semblant avoir pris le pas sur le politique. Les choix de la Turquie seront donc prépondérants dans notre analyse, puisque ce qui s'apparente à un détachement relatif constitue la principale variante pouvant impacter les rapports de force géopolitiques en Europe actuellement.
La crise européenne actuelle, qui est au centre des tensions entre les Etats-Unis et la Russie, est en grande partie le résultat du rapport de force entre ces deux pays. Plusieurs pays de l'Union Européenne, ou en voie d'y accéder, font ou ont tenté de faire front à Bruxelles et Washington sur le dossier russe. S'en sont suivies des pressions afin de faire plier les gouvernements en question pour s'aligner contre Moscou. La situation en Europe, notamment à travers l'abandon du projet South Stream, apparaît a priori comme largement défavorable à la Russie. Opposés sur nombre d'affaires internationales et ayant des zones géographiques d'intérêts communs, la Turquie et la Russie nourrissent autant de divergences que de convergences. L'évolution des relations entre les deux pays peut donner l'impression d'une alliance de circonstance. En effet, Moscou et Ankara ont tout à gagner à court et moyen terme par un rapprochement stratégique. Mais ces intérêts communs peuvent-ils tenir sur le long terme, étant donné certaines dissonances ? Il s'agira de voir quels sont leurs points faibles et leurs points forts au regard des rapports de force actuels sur le continent européen. Quels intérêts ont-ils en commun, ou encore quels intérêts propres peuvent être servis par un tel rapprochement ? Quelles peuvent être les conséquences pour l'UE et les Etats-Unis ? La récente rencontre entre le Président Poutine et le Président Erdogan à Ankara permettra de remettre en perspective les relations russo-turques, le caractère économique semblant avoir pris le pas sur le politique. Les choix de la Turquie seront donc prépondérants dans notre analyse, puisque ce qui s'apparente à un détachement relatif constitue la principale variante pouvant impacter les rapports de force géopolitiques en Europe actuellement.