Agrégation externe de grammaire, agrégation externe de lettres modernes, agrégation interne de lettres classiques, obtenue par équivalence( bi-admissibilité) Address: France
Ἐριθάκος, le rougegorge, dérive du mot ἒριθος, dont le sens original semble être moissonneur d'o... more Ἐριθάκος, le rougegorge, dérive du mot ἒριθος, dont le sens original semble être moissonneur d'orge ( donc pauvre) . Mais cette dérivation n'est pas directe. Il faut ajouter un intermédiaire, le pain d'abeille, l'ἐριθάκη. Cette substance souvent confondue avec la propolis, mais que certains naturalistes de l'antiquité avaient déjà identifiée, a la même apparence que l'orge grillé. C'est sa couleur rouge brun caractéristique qui a donné son nom au rougegorge en définitive. Cette analyse est confortée par un parallélisme avec la famille de δάνδαλος, rougegorge, et en latin, par l'emploi appliqué à un oiseau en tant que couleur d'un synonyme d' ἐριθάκη, la sandaraque.
En nous fondant sur des régularités sémantiques, nous avons rapproché le nom ἀρανίς, cerf, tiré d... more En nous fondant sur des régularités sémantiques, nous avons rapproché le nom ἀρανίς, cerf, tiré d'une glose d'Hésychios, d'ἀρήν, agneau. La longueur de l' »a » pouvait poser problème, mais elle se retrouve dans d'autres termes du paradigme. Puis, en nous aidant principalement de deux gloses de Varron, nous en avons déduit que renes, les reins, d'origine inconnue, pouvait se raccrocher à cette famille lui aussi.
Ἀρήν, agneau, cf ἀρανίς, cerf et lat. renes( reins) < *wrenes < *wṛeh2n-
Le mot ζημία a une forme crétoise mal assurée en δᾱμια. Quoi qu'il en soit, il reste possible de ... more Le mot ζημία a une forme crétoise mal assurée en δᾱμια. Quoi qu'il en soit, il reste possible de passer de δᾱμια à ζημία phonétiquement. Un sens peu fréquent de ζημία que l'on retrouve chez Hésychios est celui de sacrifice aux Thesmophories. Cette définition est équivalente à celle qu'on trouve chez Festus pour damium. Plusieurs animaux sacrificiels ont une forme qui se superpose au latin damnum, la traduction de ζημία. Même si phonétiquement, le passage semble plus hasardeux ( on ne possède qu'un exemple douteux) l'identité de sens permet d'émettre avec prudence une évolution d'origine étymologique. La présence d'un ensemble de mots autour de la ville de Tarente en Grande-Grèce italienne montre une circulation du mythe de Déméter dans cette région, sous son nom local de Damia. Enfin, l'une des épiclèses de Déméter, Erinye, en lien avec un épisode important de son mythe , montre que la notion de vengeance était présente dans son culte. Par conséquent nous retraçons l'évolution sémantique suivante : ζημία, sacrifice ( cf damium latin et peut-être damnum) fait aux Thesmophories pour Déméter ( cf latin Damia), constitué d'un animal sacrificiel ( cf δάμνος) puis sacrifice purificateur imposé en réparation d'une faute, enfin amende, punition, châtiment.
Nous proposons dans cet article une nouvelle approche pour l'étymologie du mot prouincia : il s'a... more Nous proposons dans cet article une nouvelle approche pour l'étymologie du mot prouincia : il s'agit des « charges du matin », en rapport avec le grec πρωϊνός. Le suffixe -icius est un suffixe politique. La chute du « i » post-tonique est habituelle dans des mots polysyllabiques comme *prouinicius que nous supposons. Quant à la Provence, elle signifie soit la région de l'est, par rapport au reste de la Gaule, soit la 1ère « province » romaine attribuée à un magistrat.
Pour nous, le nom grec de la sauterelle πάρνοψ est lié étymologiquement à celui du talon πτέρνα.... more Pour nous, le nom grec de la sauterelle πάρνοψ est lié étymologiquement à celui du talon πτέρνα. A partir de cette base, nous tentons d'établir un lien entre le mot παρθένος, jeune fille et le nom πτόρθος, rejeton. Le reste de notre raisonnement repose sur des bases trop fragiles pour ne pas avoir besoin d'être étayé par des éléments plus solides.
Certains auteurs ont déjà remis en doute l'étymon *twerk pour le nom σάρξ pour des raisons de se... more Certains auteurs ont déjà remis en doute l'étymon *twerk pour le nom σάρξ pour des raisons de sens. En nous appuyant sur un pont sémantique courant en indo-européen entre les mots désignant les souris et ceux désignant les parties molles et rebondies du corps, nous apparentons le mot σάρξ, éolien σύρξ à l'ionien ὓραξ, musaraigne, et au latin sorex, souris. Phonétiquement, plusieurs solutions s'offrent à nous, mais aucun argument ne permet de trancher entre elles. Le détail semble délicat à retracer. En tout cas, le « s » si l'on suit notre hypothèse est original.
En nous fondant sur le « h » qui apparaît sur certains manuscrits, nous rapprochons l'expression ... more En nous fondant sur le « h » qui apparaît sur certains manuscrits, nous rapprochons l'expression juridique (h)ercto non cito du nom du gâteau sacré ferctum et de l'adjectif fertilis. Le sens de divisé, partagé, reçu en héritage nous permet dans un 2ème temps de rapprocher ces deux mots des mots fortuna, fortune , hasard, selon un processus sémantique que l'on retrouve dans plusieurs langues. En regardant ensuite les premières occurrences de fortis, riche. nous ne voyons pas d'obstacle à l'insérer dans cette famille qui s'élargit, d'autant plus que Festus répertorie une forme en « horctus ». Enfin, le dieu Orcus, orthographié Horcus dans une glose de Verrius Flaccus, nous autorise à donner au dieu des enfers le surnom du Riche, équivalent latin de Dis et de Πλούτων, Pluton.
La translittération du mont Esquilin chez la plupart des auteurs grecs par Αἰσκυλῖνον, quelques ... more La translittération du mont Esquilin chez la plupart des auteurs grecs par Αἰσκυλῖνον, quelques passages réinterprétés à la lumière de cette orthographe empêchent toute autre étymologie que celle d'aesculus pour le mot Esquilin. Le mont Esquilin est donc le mont des chênes aesculus. L'analyse du mot aesculus est envisageable. On croit reconnaître dans la 1ère partie du mot le mot chèvre et dans la 2nde le verbe colo, originaire de l'indo-européen kwelō. L'aesculus serait donc « celui qui prend soin des chèvres, le chevrier » . Nous ne sommes pas en mesure d'expliquer cette métaphore si elle s'avère juste. On ne peut que noter l'importance des chênes dans le pastoralisme.
Dans cette brève note, nous proposons une autre hypothèse pour la racine indo-européenne de furnu... more Dans cette brève note, nous proposons une autre hypothèse pour la racine indo-européenne de furnus< fornus, four. Pour nous, il serait à rapprocher de θρόνος, trône. Phonétiquement, notre proposition est légèrement supérieure à celle de la racine de gwhṛno, mais sémantiquement, elle est plus lointaine, même si le passage de la notion de voûte à celle de trône est fréquente dans de nombreuses civilisations.
Furnus < *dhor-no-s. hypothèse alternative Furnus < gwhṛno, hypothèse actuelle.
Les langues antiques ne font pas vraiment de différence entre la notion de tache et celle de boss... more Les langues antiques ne font pas vraiment de différence entre la notion de tache et celle de bosse, cal. Cela nous donne une nouvelle piste pour l'étymologie de plusieurs mots : calllum, cal est à rattacher à κήλη, tumeur, κηλίς, tache. Il n'y a pas de raison de séparer ces deux derniers mots grecs. Cela oblige à revoir les rapprochements germaniques de κήλη. La forme attique κάλη reste inexpliquée. Calidus, tacheté sur le front, avec un « l » et callidus, calleux avec deux, sont un seul et même adjectif. Le redoublement de callum peut être un redoublement expressif. Κήλων, étalon est à rattacher d'après nous à κήλη : la métaphore de la« bosse » pour le sexe se retrouve dans τύλος.
En étudiant en parallèle le champ lexical des caprins et celui de la neige, on s'aperçoit que le ... more En étudiant en parallèle le champ lexical des caprins et celui de la neige, on s'aperçoit que le mot neige est presque toujours associé à un concept plus large de mauvais temps, d'obscurité, ou de voile. Dès lors, il devient possible d'associer le mot neige<nix au mot noir< niger, aussi paradoxal que cela puisse paraître dans un premier temps. Phonétiquement, la grande variation des formes de la racine en latin ( nivit, ninguit, ningit, nix/nivis, voire noegum) autorise ce rapprochement.
On a longtemps cru que le mot δημός, dêmós, avait disparu corps et biens avec la civilisation qui... more On a longtemps cru que le mot δημός, dêmós, avait disparu corps et biens avec la civilisation qui lui avait donné le jour et qui attachait une grande importance sacrificielle, voire matricielle, à cette membrane qui entoure les intestins. Mais à la faveur d'une légère mutation phonétique, il a bel et bien survécu à bas bruit sous le couvert de son homonyme δῆμος, dêmos contrée. Son variant a lui aussi muté sémantiquement, et prenant le sens de peuple, il a conquis le monde sous la bannière de la démocratie. Cependant, le substantif δημός est arrivé jusqu'à nous d'une autre manière. Son dérivé, ἐπιδήμιος, qu'on avait attribué à son frère jumeau, a donné le mot épidémie, et a pour sa part fait florès dans la médecine. Cependant, après un examen approfondi des textes, nous pensons qu'il faut rendre à l'humble membrane graisseuse ce qui revenait au peuple glorieux. L'adjectif ne signifie pas « qui se jette sur le peuple, public », mais « qui se jette sur les entrailles ». L'épidémie agit donc pour nous comme un rapace « collé aux entrailles » selon l'expression homérique.
Ἀμολγός, mot d'origine indo-européenne, veut dire « lait », et a été supplanté par γάλα en gre... more Ἀμολγός, mot d'origine indo-européenne, veut dire « lait », et a été supplanté par γάλα en grec, mot apparenté au latin lac. Cependant, il a résisté sous la forme d'une expression presque figée « νυκτὸς ἀμολγῷ », au lait de la nuit, qui désigne la voie lactée, comme son substitut. Cette expression est devenue au fil du temps inanalysable. C'est donc à l'obscure clarté de la voie lactée que les fauves attaquent les troupeaux sans bergers, que les astres brillants se remarquent encore plus, comme un guerrier courageux. Et c'est probablement grâce à la Voie lactée que les songes viennent aux femmes en manque de leur époux.
Aux yeux de Virgile, l'oiseau nommé χλωρεύς est clairement identifiable avec le pivert, picus ui... more Aux yeux de Virgile, l'oiseau nommé χλωρεύς est clairement identifiable avec le pivert, picus uiridis. La description du prêtre de Cybèle Chloreus est fortement inspirée de la description de cet oiseau. Son code vestimentaire, le fait qu'il monte à cheval, et qu'il exerce des fonctions religieuses font de Chloreus un personnage qui porte la trabée. On ne peut pas trancher pour l'instant si l'on a nommé « piverts » les prêtres qui portaient cet habit, ou si l'on a confectionné la trabée pour pouvoir ressembler à un pivert. Enfin, Camille, l'héroïne du chant XI ressemble par plusieurs aspects à la magicienne Circé.
Dans ce bref article, l'auteur propose une nouvelle approche pour l'étymologie de Θρῆνος, fondée ... more Dans ce bref article, l'auteur propose une nouvelle approche pour l'étymologie de Θρῆνος, fondée sur la sémantique.
Grâce à une remarque orthographique donnée par Denys d'Halicarnasse sur la ville d'Elée, nous ret... more Grâce à une remarque orthographique donnée par Denys d'Halicarnasse sur la ville d'Elée, nous retrouvons l'étymon d' ἕλος, marais, à rapprocher de la racine wel- tourner, et de well, puits, fontaine, en anglais, ainsi que l'étymon du nom ἀήρ, air, qui vient d'un plus ancien FαFήρ
Le mot "histrio" n'a pas d'étymologie établie. Toutefois, nous émettons une hypothèse : en nous r... more Le mot "histrio" n'a pas d'étymologie établie. Toutefois, nous émettons une hypothèse : en nous référant à la glose de Festus, qui dérive ce mot d'Histria, une péninsule à cheval sur l'Italie, la Croatie et l'actuelle Slovénie, nous rattachons le mot à la racine du mot « chèvre », qui est l'emblème de cette province. Cette hypothèse pour nous est compatible avec l'origine étrusque habituellement attribuée à ce mot, si l'on admet qu'il s'agissait d'un mot partagé par les langues italiques. Dès lors, nous recherchons tout ce qui peut rapprocher les caprins de l'institution de la comédie telle qu'elle nous a été transmise par les textes antiques. Nous en trouvons la trace dans des rites ruraux de protection de la vigne décrits par Martial et Virgile, dans les jeux relatés par Denys d'Halicarnasse, dans les κῶμοι, dans une idylle de Théocrite, dans les lupercales, et dans les nones caprotines. L'hypothèse paraît donc cohérente avec les données mythologiques. C'est éventuellement par un progrès dans la connaissance des anciennes langues étrusque et de la péninsule de l'Histrie qu'elle pourrait être infirmée ou confirmée.
Le Tibre, latin Tiberis, grec Θύμβρις vient d'une racine indo-européenne dhu(m)bh signifiant « ... more Le Tibre, latin Tiberis, grec Θύμβρις vient d'une racine indo-européenne dhu(m)bh signifiant « eau ». En latin, cette racine , sous l'influence de ses propres lois phonétiques, est devenu lympha, comme nom commun. La trace de cette racine se retrouve dans l'osque Diumpaís
La rica est donc l'habit grenat, couleur de grenade, ou attaché à une baguette de grenadier. On ... more La rica est donc l'habit grenat, couleur de grenade, ou attaché à une baguette de grenadier. On le rapprochera du substantif grec ῥόα, grenade, avec l'adjonction d'un suffixe -ikos. Cette étape intermédiaire a laissé une trace dans les anthroponymes Runcus/ Rhoitus. La (uestis) *rhoica donne par évolution phonétique la rica, ce qui correspond à la forme qui nous est parvenue.
Pour nous, l'étymologie de consulo, d'où par ricochet de consul< consol, et de consilium se tro... more Pour nous, l'étymologie de consulo, d'où par ricochet de consul< consol, et de consilium se trouvait déjà chez Festus , mais elle était dissimulée par une apparente incohérence. Consulo< anciennement consolo, est bien le composé du verbe soleo, anciennement solino. En nous appuyant sur les dernières avancées phonétiques qui rattachent soleo à sodalis, le sens de consolo apparaît comme « faire partie d'un même collège », d'où par extension, délibérer. Le consul est donc le membre de ce collège. On peut même se poser la question du rattachement de suadeo à cette racine que nous avons tenté de reconstituer.
Ἐριθάκος, le rougegorge, dérive du mot ἒριθος, dont le sens original semble être moissonneur d'o... more Ἐριθάκος, le rougegorge, dérive du mot ἒριθος, dont le sens original semble être moissonneur d'orge ( donc pauvre) . Mais cette dérivation n'est pas directe. Il faut ajouter un intermédiaire, le pain d'abeille, l'ἐριθάκη. Cette substance souvent confondue avec la propolis, mais que certains naturalistes de l'antiquité avaient déjà identifiée, a la même apparence que l'orge grillé. C'est sa couleur rouge brun caractéristique qui a donné son nom au rougegorge en définitive. Cette analyse est confortée par un parallélisme avec la famille de δάνδαλος, rougegorge, et en latin, par l'emploi appliqué à un oiseau en tant que couleur d'un synonyme d' ἐριθάκη, la sandaraque.
En nous fondant sur des régularités sémantiques, nous avons rapproché le nom ἀρανίς, cerf, tiré d... more En nous fondant sur des régularités sémantiques, nous avons rapproché le nom ἀρανίς, cerf, tiré d'une glose d'Hésychios, d'ἀρήν, agneau. La longueur de l' »a » pouvait poser problème, mais elle se retrouve dans d'autres termes du paradigme. Puis, en nous aidant principalement de deux gloses de Varron, nous en avons déduit que renes, les reins, d'origine inconnue, pouvait se raccrocher à cette famille lui aussi.
Ἀρήν, agneau, cf ἀρανίς, cerf et lat. renes( reins) < *wrenes < *wṛeh2n-
Le mot ζημία a une forme crétoise mal assurée en δᾱμια. Quoi qu'il en soit, il reste possible de ... more Le mot ζημία a une forme crétoise mal assurée en δᾱμια. Quoi qu'il en soit, il reste possible de passer de δᾱμια à ζημία phonétiquement. Un sens peu fréquent de ζημία que l'on retrouve chez Hésychios est celui de sacrifice aux Thesmophories. Cette définition est équivalente à celle qu'on trouve chez Festus pour damium. Plusieurs animaux sacrificiels ont une forme qui se superpose au latin damnum, la traduction de ζημία. Même si phonétiquement, le passage semble plus hasardeux ( on ne possède qu'un exemple douteux) l'identité de sens permet d'émettre avec prudence une évolution d'origine étymologique. La présence d'un ensemble de mots autour de la ville de Tarente en Grande-Grèce italienne montre une circulation du mythe de Déméter dans cette région, sous son nom local de Damia. Enfin, l'une des épiclèses de Déméter, Erinye, en lien avec un épisode important de son mythe , montre que la notion de vengeance était présente dans son culte. Par conséquent nous retraçons l'évolution sémantique suivante : ζημία, sacrifice ( cf damium latin et peut-être damnum) fait aux Thesmophories pour Déméter ( cf latin Damia), constitué d'un animal sacrificiel ( cf δάμνος) puis sacrifice purificateur imposé en réparation d'une faute, enfin amende, punition, châtiment.
Nous proposons dans cet article une nouvelle approche pour l'étymologie du mot prouincia : il s'a... more Nous proposons dans cet article une nouvelle approche pour l'étymologie du mot prouincia : il s'agit des « charges du matin », en rapport avec le grec πρωϊνός. Le suffixe -icius est un suffixe politique. La chute du « i » post-tonique est habituelle dans des mots polysyllabiques comme *prouinicius que nous supposons. Quant à la Provence, elle signifie soit la région de l'est, par rapport au reste de la Gaule, soit la 1ère « province » romaine attribuée à un magistrat.
Pour nous, le nom grec de la sauterelle πάρνοψ est lié étymologiquement à celui du talon πτέρνα.... more Pour nous, le nom grec de la sauterelle πάρνοψ est lié étymologiquement à celui du talon πτέρνα. A partir de cette base, nous tentons d'établir un lien entre le mot παρθένος, jeune fille et le nom πτόρθος, rejeton. Le reste de notre raisonnement repose sur des bases trop fragiles pour ne pas avoir besoin d'être étayé par des éléments plus solides.
Certains auteurs ont déjà remis en doute l'étymon *twerk pour le nom σάρξ pour des raisons de se... more Certains auteurs ont déjà remis en doute l'étymon *twerk pour le nom σάρξ pour des raisons de sens. En nous appuyant sur un pont sémantique courant en indo-européen entre les mots désignant les souris et ceux désignant les parties molles et rebondies du corps, nous apparentons le mot σάρξ, éolien σύρξ à l'ionien ὓραξ, musaraigne, et au latin sorex, souris. Phonétiquement, plusieurs solutions s'offrent à nous, mais aucun argument ne permet de trancher entre elles. Le détail semble délicat à retracer. En tout cas, le « s » si l'on suit notre hypothèse est original.
En nous fondant sur le « h » qui apparaît sur certains manuscrits, nous rapprochons l'expression ... more En nous fondant sur le « h » qui apparaît sur certains manuscrits, nous rapprochons l'expression juridique (h)ercto non cito du nom du gâteau sacré ferctum et de l'adjectif fertilis. Le sens de divisé, partagé, reçu en héritage nous permet dans un 2ème temps de rapprocher ces deux mots des mots fortuna, fortune , hasard, selon un processus sémantique que l'on retrouve dans plusieurs langues. En regardant ensuite les premières occurrences de fortis, riche. nous ne voyons pas d'obstacle à l'insérer dans cette famille qui s'élargit, d'autant plus que Festus répertorie une forme en « horctus ». Enfin, le dieu Orcus, orthographié Horcus dans une glose de Verrius Flaccus, nous autorise à donner au dieu des enfers le surnom du Riche, équivalent latin de Dis et de Πλούτων, Pluton.
La translittération du mont Esquilin chez la plupart des auteurs grecs par Αἰσκυλῖνον, quelques ... more La translittération du mont Esquilin chez la plupart des auteurs grecs par Αἰσκυλῖνον, quelques passages réinterprétés à la lumière de cette orthographe empêchent toute autre étymologie que celle d'aesculus pour le mot Esquilin. Le mont Esquilin est donc le mont des chênes aesculus. L'analyse du mot aesculus est envisageable. On croit reconnaître dans la 1ère partie du mot le mot chèvre et dans la 2nde le verbe colo, originaire de l'indo-européen kwelō. L'aesculus serait donc « celui qui prend soin des chèvres, le chevrier » . Nous ne sommes pas en mesure d'expliquer cette métaphore si elle s'avère juste. On ne peut que noter l'importance des chênes dans le pastoralisme.
Dans cette brève note, nous proposons une autre hypothèse pour la racine indo-européenne de furnu... more Dans cette brève note, nous proposons une autre hypothèse pour la racine indo-européenne de furnus< fornus, four. Pour nous, il serait à rapprocher de θρόνος, trône. Phonétiquement, notre proposition est légèrement supérieure à celle de la racine de gwhṛno, mais sémantiquement, elle est plus lointaine, même si le passage de la notion de voûte à celle de trône est fréquente dans de nombreuses civilisations.
Furnus < *dhor-no-s. hypothèse alternative Furnus < gwhṛno, hypothèse actuelle.
Les langues antiques ne font pas vraiment de différence entre la notion de tache et celle de boss... more Les langues antiques ne font pas vraiment de différence entre la notion de tache et celle de bosse, cal. Cela nous donne une nouvelle piste pour l'étymologie de plusieurs mots : calllum, cal est à rattacher à κήλη, tumeur, κηλίς, tache. Il n'y a pas de raison de séparer ces deux derniers mots grecs. Cela oblige à revoir les rapprochements germaniques de κήλη. La forme attique κάλη reste inexpliquée. Calidus, tacheté sur le front, avec un « l » et callidus, calleux avec deux, sont un seul et même adjectif. Le redoublement de callum peut être un redoublement expressif. Κήλων, étalon est à rattacher d'après nous à κήλη : la métaphore de la« bosse » pour le sexe se retrouve dans τύλος.
En étudiant en parallèle le champ lexical des caprins et celui de la neige, on s'aperçoit que le ... more En étudiant en parallèle le champ lexical des caprins et celui de la neige, on s'aperçoit que le mot neige est presque toujours associé à un concept plus large de mauvais temps, d'obscurité, ou de voile. Dès lors, il devient possible d'associer le mot neige<nix au mot noir< niger, aussi paradoxal que cela puisse paraître dans un premier temps. Phonétiquement, la grande variation des formes de la racine en latin ( nivit, ninguit, ningit, nix/nivis, voire noegum) autorise ce rapprochement.
On a longtemps cru que le mot δημός, dêmós, avait disparu corps et biens avec la civilisation qui... more On a longtemps cru que le mot δημός, dêmós, avait disparu corps et biens avec la civilisation qui lui avait donné le jour et qui attachait une grande importance sacrificielle, voire matricielle, à cette membrane qui entoure les intestins. Mais à la faveur d'une légère mutation phonétique, il a bel et bien survécu à bas bruit sous le couvert de son homonyme δῆμος, dêmos contrée. Son variant a lui aussi muté sémantiquement, et prenant le sens de peuple, il a conquis le monde sous la bannière de la démocratie. Cependant, le substantif δημός est arrivé jusqu'à nous d'une autre manière. Son dérivé, ἐπιδήμιος, qu'on avait attribué à son frère jumeau, a donné le mot épidémie, et a pour sa part fait florès dans la médecine. Cependant, après un examen approfondi des textes, nous pensons qu'il faut rendre à l'humble membrane graisseuse ce qui revenait au peuple glorieux. L'adjectif ne signifie pas « qui se jette sur le peuple, public », mais « qui se jette sur les entrailles ». L'épidémie agit donc pour nous comme un rapace « collé aux entrailles » selon l'expression homérique.
Ἀμολγός, mot d'origine indo-européenne, veut dire « lait », et a été supplanté par γάλα en gre... more Ἀμολγός, mot d'origine indo-européenne, veut dire « lait », et a été supplanté par γάλα en grec, mot apparenté au latin lac. Cependant, il a résisté sous la forme d'une expression presque figée « νυκτὸς ἀμολγῷ », au lait de la nuit, qui désigne la voie lactée, comme son substitut. Cette expression est devenue au fil du temps inanalysable. C'est donc à l'obscure clarté de la voie lactée que les fauves attaquent les troupeaux sans bergers, que les astres brillants se remarquent encore plus, comme un guerrier courageux. Et c'est probablement grâce à la Voie lactée que les songes viennent aux femmes en manque de leur époux.
Aux yeux de Virgile, l'oiseau nommé χλωρεύς est clairement identifiable avec le pivert, picus ui... more Aux yeux de Virgile, l'oiseau nommé χλωρεύς est clairement identifiable avec le pivert, picus uiridis. La description du prêtre de Cybèle Chloreus est fortement inspirée de la description de cet oiseau. Son code vestimentaire, le fait qu'il monte à cheval, et qu'il exerce des fonctions religieuses font de Chloreus un personnage qui porte la trabée. On ne peut pas trancher pour l'instant si l'on a nommé « piverts » les prêtres qui portaient cet habit, ou si l'on a confectionné la trabée pour pouvoir ressembler à un pivert. Enfin, Camille, l'héroïne du chant XI ressemble par plusieurs aspects à la magicienne Circé.
Dans ce bref article, l'auteur propose une nouvelle approche pour l'étymologie de Θρῆνος, fondée ... more Dans ce bref article, l'auteur propose une nouvelle approche pour l'étymologie de Θρῆνος, fondée sur la sémantique.
Grâce à une remarque orthographique donnée par Denys d'Halicarnasse sur la ville d'Elée, nous ret... more Grâce à une remarque orthographique donnée par Denys d'Halicarnasse sur la ville d'Elée, nous retrouvons l'étymon d' ἕλος, marais, à rapprocher de la racine wel- tourner, et de well, puits, fontaine, en anglais, ainsi que l'étymon du nom ἀήρ, air, qui vient d'un plus ancien FαFήρ
Le mot "histrio" n'a pas d'étymologie établie. Toutefois, nous émettons une hypothèse : en nous r... more Le mot "histrio" n'a pas d'étymologie établie. Toutefois, nous émettons une hypothèse : en nous référant à la glose de Festus, qui dérive ce mot d'Histria, une péninsule à cheval sur l'Italie, la Croatie et l'actuelle Slovénie, nous rattachons le mot à la racine du mot « chèvre », qui est l'emblème de cette province. Cette hypothèse pour nous est compatible avec l'origine étrusque habituellement attribuée à ce mot, si l'on admet qu'il s'agissait d'un mot partagé par les langues italiques. Dès lors, nous recherchons tout ce qui peut rapprocher les caprins de l'institution de la comédie telle qu'elle nous a été transmise par les textes antiques. Nous en trouvons la trace dans des rites ruraux de protection de la vigne décrits par Martial et Virgile, dans les jeux relatés par Denys d'Halicarnasse, dans les κῶμοι, dans une idylle de Théocrite, dans les lupercales, et dans les nones caprotines. L'hypothèse paraît donc cohérente avec les données mythologiques. C'est éventuellement par un progrès dans la connaissance des anciennes langues étrusque et de la péninsule de l'Histrie qu'elle pourrait être infirmée ou confirmée.
Le Tibre, latin Tiberis, grec Θύμβρις vient d'une racine indo-européenne dhu(m)bh signifiant « ... more Le Tibre, latin Tiberis, grec Θύμβρις vient d'une racine indo-européenne dhu(m)bh signifiant « eau ». En latin, cette racine , sous l'influence de ses propres lois phonétiques, est devenu lympha, comme nom commun. La trace de cette racine se retrouve dans l'osque Diumpaís
La rica est donc l'habit grenat, couleur de grenade, ou attaché à une baguette de grenadier. On ... more La rica est donc l'habit grenat, couleur de grenade, ou attaché à une baguette de grenadier. On le rapprochera du substantif grec ῥόα, grenade, avec l'adjonction d'un suffixe -ikos. Cette étape intermédiaire a laissé une trace dans les anthroponymes Runcus/ Rhoitus. La (uestis) *rhoica donne par évolution phonétique la rica, ce qui correspond à la forme qui nous est parvenue.
Pour nous, l'étymologie de consulo, d'où par ricochet de consul< consol, et de consilium se tro... more Pour nous, l'étymologie de consulo, d'où par ricochet de consul< consol, et de consilium se trouvait déjà chez Festus , mais elle était dissimulée par une apparente incohérence. Consulo< anciennement consolo, est bien le composé du verbe soleo, anciennement solino. En nous appuyant sur les dernières avancées phonétiques qui rattachent soleo à sodalis, le sens de consolo apparaît comme « faire partie d'un même collège », d'où par extension, délibérer. Le consul est donc le membre de ce collège. On peut même se poser la question du rattachement de suadeo à cette racine que nous avons tenté de reconstituer.
Contrairement à ce que pensaient les anciens, l'épiclèse Elicius de Jupiter ne vient pas du verbe... more Contrairement à ce que pensaient les anciens, l'épiclèse Elicius de Jupiter ne vient pas du verbe elicio, attirer, faire sortir, mais d'une dérivation du nom de l'arbre ilex, antérieurement ēlex. Jupiter Elicius est Jupiter de l'Yeuse. Cette forme reconstituée nous permet de trouver un paradigme indo-européen que l'on aperçoit dans le nom grec de l'ambre, ἤλεκτρον.
Quant au nom de la nymphe Egérie, Ēgeria, il vient d'une forme *Aegeria, disparue, qui renvoie au nom du peuplier noir et à l'adjectif aeger, plaintif, pleureur, puis malade
Ēlicius < Ilex= Elex cf ἤλεκτρον, electrum, d'où électricité.
Ēgeria< *Aegeria, cf aeger, plaintif , pleureur, puis malade et αἴγε(ι)ρος, peuplier noir.
L' étymologie d'Egeria, (Aegeria) semble indissociable du nom de l'arbre αἴγειρος, aigerios, peu... more L' étymologie d'Egeria, (Aegeria) semble indissociable du nom de l'arbre αἴγειρος, aigerios, peuplier noir. Dès lors, on peut penser que le nom de ses compagnes, les Camènes, les Ca(s)menae étaient une forme de la racine de chêne qu'on retrouve dans le gaulois reconstitué *cassanus et peut être dans le grec κάστανον, châtaigne. Égérie ressemble par bien des traits à la nymphe Druopé et à Hylas, l'écuyer d'Hercule dont les deux noms font référence également aux arbres. Le mot camillus est dès lors pour nous le diminutif de Camena. En poussant un peu l'analyse, on trouvera également des points communs entre Égérie et la figure de la « Bona Dea », ce qui pourrait permettre d'éclairer sous un jour nouveau certains points obscurs de son culte.
A travers une analyse du sens du nom κηκίς, fluide corporel, émanation, et du verbe *κηκίω, lai... more A travers une analyse du sens du nom κηκίς, fluide corporel, émanation, et du verbe *κηκίω, laisser échapper un fluide corporel, répandre ( de la fumée), la passerelle sémantique avec Cacus, le monstre cracheur de fumée est très forte. Comme originellement, la lettre « éta » recouvre une « a » longue indo-européenne ainsi que le montre le dialecte laconien, aucun obstacle phonétique ne s'oppose non plus à cette étymologie : Cacus et peut-être sa forme *Cacius est donc le cracheur ( de fumée) , le « vomisseur » (de flammes). Cāc(i)us< Indo-européen keh2ki- cf κηκίς,*κηκίω
Le nom ἁμαζανίδες (Hamazanides), arbres fruitiers, permet d'extraire une racine -zan-. Cette raci... more Le nom ἁμαζανίδες (Hamazanides), arbres fruitiers, permet d'extraire une racine -zan-. Cette racine se rattache pour nous à la forme dialectale dorienne de Zeus, Zan. Le composé est donc comparable au latin juglans, noyer. Dès lors, on peut se demander si le nom de Zeus ne serait pas à l'origine le nom d'un grand arbre comme le chêne ou le châtaigner. Cette hypothèse n'est pas incompatible avec celle qui rattache le nom de Zeus à la racine de briller.
Le nom du chien des Enfers, Cerbère, Κέρϐερος, a bien le sens de tacheté, bigarré, couleur de c... more Le nom du chien des Enfers, Cerbère, Κέρϐερος, a bien le sens de tacheté, bigarré, couleur de crépuscule, malgré l'opinion contraire de certains étymologistes. Deux rapprochements mythologiques nous y aident : celui de Orthros, Ὄρθρος, « Point du jour », pendant de « Crépusculaire », et non d'Orthos, droit. L'autre indice nous est donné par Antoninus *Liberalis, où l'oiseau Cerbère voisine l'oiseau λαΐος. En fin d'analyse, on mentionnera le latin crepusculum ; crépuscule. Cerbère est donc un nom d'origine indo-européenne, dont on retrouve la trace dans d'autres langues du même groupe.
Dans cet article, à partir de comparaisons entre des noms d'oiseaux et des objets pointus, nous a... more Dans cet article, à partir de comparaisons entre des noms d'oiseaux et des objets pointus, nous avons voulu montrer que γλαυκῶπις était lié à la racine de γλῶχες, épis ( de millet) . En nous aidant de cette épiclèse de la déesse, nous pensons que le nom d 'Ἀθήνη, mycénien Atana est dérivé du nom racine ἀθηρ pointe, barbe de l'épi.
L'étymologie d'Apollon peut se rattacher au grec apellai, enclos, car contrairement à ce qu'on o... more L'étymologie d'Apollon peut se rattacher au grec apellai, enclos, car contrairement à ce qu'on opposait à cette option, Apollon est bien un dieu berger. Mais une autre piste est beaucoup plus prometteuse et riche en connexions, et c'est pour cela que nous la préférons. Apollon est le peuplier, ἀπελλόν apellon, l'arbre aux racines profondes qui se déploient dans la terre et dont la cime touche le ciel. Il produit l'ambre en provenance d'Abalus. Il est le pommier de la famille d'Apple. Il est le soleil de Crète, abelion. Son fils Ἀσκληπιός, latin Aesculapius, renvoie au chêne aesculus, à Αἰγλάηρ dans une glose d'Hésychios, et par conséquent à Αἴγλη, éclat. Et aux confins de l'Univers, toujours plus vers le Couchant, là où le soleil plonge dans l'Hadès, aux colonnes d'Hercule, il est le Coing jaune doré du jardin des Filles du Soir, désirable, digne seulement d'un demi-dieu, chaque jour renouvelé.
Guidé en premier lieu par une proximité phonétique évidente, nous avons rapproché les fêtes d'Apo... more Guidé en premier lieu par une proximité phonétique évidente, nous avons rapproché les fêtes d'Apollon Carnéien et la déesse Carna. Le mythe de cette divinité des gonds , qu'on trouve principalement dans un récit avec le dieu Janus, recoupe par bien des aspects celui d'Apollon et des Heures ; ces dernières sont également les déesses qui gardent les portes du ciel. On offrait à Carna des fèves, et Apollon était fêté lors des Pyanepsies, où l'on faisait également griller des fèves. Le rite de l'accrochage d'un rameau sur une porte ( l'eiresionê ou l'aubépine) dans un but apotropaïque se retrouve également dans les deux cas. Pour nous, Janus joue le rôle d'Apollon dans le récit de Carna. Ce mythe est probablement le syncrétisme de deux traditions différentes.
Par l'analyse du théonyme Déméter, Δημήτηρ, nous extrayons la racine dām-, qui a le même sens qu... more Par l'analyse du théonyme Déméter, Δημήτηρ, nous extrayons la racine dām-, qui a le même sens qu'augeo. Damia et Auxésia sont donc deux déesses dont le nom a le même sens, avec deux racines différentes. Le « damium » dont parle Festus est le δημός, l'épiploon, l'omentum, ou une métonymie pour une truie pleine. La damiatrix est l'équivalente féminine de l'augure. Quant au nom de Déméter, il signifie donc « celle qui fait pousser, qui accroît », comme Cérés, Maia, et Auxésia.
Le nom de la déesse Λαφρία n'a pas d'étymologie satisfaisante. L'auteur propose de le rapprocher ... more Le nom de la déesse Λαφρία n'a pas d'étymologie satisfaisante. L'auteur propose de le rapprocher du mot laurus, laurier
En croisant les sources latines et grecques concernant l'épithète de Jupiter, Feretrius, l'auteur... more En croisant les sources latines et grecques concernant l'épithète de Jupiter, Feretrius, l'auteur élargit le sens du latin « feretrum », désigné ordinairement par brancard, lit funèbre. Le feretrum, synonyme de ferculum, est avant tout n'importe quel objet transportant des dépouilles ou des choses consacrées. Par conséquent, il désigne aussi l'objet en forme d'épouvantail où l'on suspend les dépouilles dites opimes porté par le général vainqueur sur son épaule lors de la cérémonie du triomphe. Ce sens est compatible avec l'iconographie, et les sources textuelles les plus nombreuses. Parmi les nombreuses étymologies proposées pour cette épiclèse, l'auteur donne son aval à celle qui lie " Feretrius" à "feretrum". Jupiter Feretrius est Jupiter « porteur de trophée», « qui porte les dépouilles ».
L'étymologie de Πληϊάδες est à chercher du côté du verbe pluo, dont le composé latin per-plouere ... more L'étymologie de Πληϊάδες est à chercher du côté du verbe pluo, dont le composé latin per-plouere nous donne l'ancien état. Ce verbe est apparenté à πλεῖν, naviguer , mais il est plus simple de lier directement le nom des nymphes au sens latin de la racine. Les Pléiades sont donc " les Pluvieuses", soeurs des Hyades, même sens, qu'on peut aussi nommer "les petites truies". On traduira également les Pléiades par "les Poussinières", car le grec ne différencie pas vraiment la notion de rosée et de pluie de celle de jeunes animaux.
En supposant que le nom de la déesse Aphrodite vient du même dialecte que δάφνη, ou a en tout ca... more En supposant que le nom de la déesse Aphrodite vient du même dialecte que δάφνη, ou a en tout cas subi les mêmes influences phonétiques, nous obtenons une forme *Ἀυροδίτη. Il devient dès lors difficile de ne pas sauter par dessus les légères difficultés phonétiques due à la seconde partie du théonyme pour donner à l'ensemble le sens de « Couverte d'or, Couchée à l'aube « , qui correspondent parfaitement à la vision mythologique et astronomique que les Anciens avaient de cette déesse.
Les Sirènes, si l'on s'en réfère au texte lui-même d'Homère , peuvent à la fois être des créatur... more Les Sirènes, si l'on s'en réfère au texte lui-même d'Homère , peuvent à la fois être des créatures attirantes, des oiseaux de proie, voire des chiennes. Les mots qui se réfèrent à leur chant sont interchangeables pour ces trois catégories sauf 'ἀοιδή, réservé aux déesses et aux mortelles. Mais dans son sens magique, il peut probablement s'appliquer aux chiens eux-mêmes, d'autant plus que les Harpyes, des créatures représentées comme des oiseaux de proie ainsi que certaines femmes faciles sont traitées en ces termes. Dès lors, une étymologie devient privilégiée. L'adjectif σείριος, brillant, qui désigne l'étoile du Chien, peut désigner ces créatures, ailées et/ ou humaines qui ont un comportement de "chiennes". Pour aller dans ce sens, on retrouve de nombreux noms de chiens qui sont en rapport avec le champ lexical de la brillance.
( Après réflexion personnelle , je suis contraint de me rendre à l'évidence que les hypothèses ... more ( Après réflexion personnelle , je suis contraint de me rendre à l'évidence que les hypothèses traditionnelles sont meilleures que la mienne ; je laisse malgré tout l'article en témoignage de cette erreur mais j'aurais pu aussi bien l'effacer. ) Mousai, ou en thessalien, langue de la région du mont Olympe, Moisai, est le correspondant phonétique de mūtuus, réciproque, mutuel, dont on peut ainsi retrouver l'étymon indo-européen h2me/oitϜ-os. Mutuus est apparenté au grec ameibô, dont le moyen, échanger en paroles, est employé comme une épithète directe de Mousai dans un passage d'Homère. Les Muses sont donc "celles qui se répondent", "qui s'échangent (des chants)", l'équivalent d'un choeur..
Il n'y a pas moyen de trancher sur le sens de la racine de Πολυ-δεύκης entre doux et lumineux si... more Il n'y a pas moyen de trancher sur le sens de la racine de Πολυ-δεύκης entre doux et lumineux si l'on ne regarde que la forme grecque. En revanche, la forme latine Pollux, qui lui est parallèle, se rattache bien plus facilement à lux, qu'à dulcis. En s'appuyant sur des gloses d''Hesychius, on retrouve le sens de δεύκης: lampron, homoion. Nous en tirons la conclusion que la racine que l'on retrouve dans l'adjectif leukos a connu un flottement ancien entre le « d » et le « l », que l'on retrouve sous la forme Podlouquei en latin, et sous sa forme en -deukês en grec, finale que l'on tire du nom propre Πολυδεύκης.
Dans cet article, nous voulons montrer que le nom de Perséphone est étroitement lié aux deux dieu... more Dans cet article, nous voulons montrer que le nom de Perséphone est étroitement lié aux deux dieux latins Faunus et Fatua, et à l'aide d'arguments phonétiques, mythologiques, et archéologiques, nous établissons que la première partie du mot correspond au mot phersu, visage, masque, la seconde aux noms des deux dieux cités ci-dessus
Pour nous, tessera ne peut être dérivé de *τεσσαράγωνος puisque ce mot n'existe pas sous cette ... more Pour nous, tessera ne peut être dérivé de *τεσσαράγωνος puisque ce mot n'existe pas sous cette forme en grec. De plus, le diminutif tessella indique une formation plutôt d'origine populaire. Il faut dès lors chercher du côté de testa, tesson de bouteille. Le mot tessera, dont les premières occurrences sont des équivalents du grec ὅστρακον, se situe dans le même champ lexical que testa. Phonétiquement, l'assimilation régressive du groupe "rs" se retrouve dans quelques participes à partir du radical. Quant au suffixe -era, il se retrouve dans le latin hedera, lierre, ou de manière moins sûre, dans patera.
Par une analyse d'une note de Pompeius Festus, nous retrouvons d'abord le sens commun de calx 1 e... more Par une analyse d'une note de Pompeius Festus, nous retrouvons d'abord le sens commun de calx 1 et calx 2 : c'est la traduction latine du mot grec ταρσός, claie, plat du pied. D'autre part, talus veut dire à la fois talon , astragale et osselet à jouer, ce qui recoupe les sens de calx 1 et calx 2. On se rend compte que πεσσός , qui traduit en général calx 2 ( jeton à jouer, pierre ovale) sert aussi à traduire calx 1 ( base d'escalier, pilier) . Enfin, le jeu grec des osselets pouvait se nommer πεντέλιθα,, littéralement "cinq-pierres". Il n'y a donc plus aucune raison de différencier les deux vocables calx, chaux, pierre, et calx, talon.
L'auteur réexamine l'étymologie de πεσσός, jeton de jeu, à la lumière de ses équivalents latins e... more L'auteur réexamine l'étymologie de πεσσός, jeton de jeu, à la lumière de ses équivalents latins et de βάλανος,gland, synonyme grec de πεσσός pour certains de ses emplois.
Kύνδαλος est d'abord un jeu à base de clous. D'autres grammairiens lui donnent le sens de massue... more Kύνδαλος est d'abord un jeu à base de clous. D'autres grammairiens lui donnent le sens de massue. Le 3ème sens de « figures géométriques » peut se rapprocher d'un jeu nommé ostomachion, qui renvoie à κόνδοι. Dans un registre phonétique proche de κύνδαλος, on retrouve le mot κόνδυλος, jointure ( des doigts) , dont on sait la proximité sémantique avec les mots désignant des fixations. Le nom σκάνδαλον se rapproche lui aussi de κύνδαλος phonétiquement et sémantiquement. Comme κόνδυλος a pour racine un nom désignant un jeu enfantin ( < κόνδοι : les osselets) , nous rapprochons définitivement kύνδαλος, σκάνδαλον et κόνδυλος, en admettant une variation de suffixes et une alternance vocalique d'origine populaire dans la racine, que l'on retrouve dans d'autres mots du vocabulaire de la vie quotidienne.
In this item, we connect celer to color ( colour) through the meaning of adjectives such as greek... more In this item, we connect celer to color ( colour) through the meaning of adjectives such as greek aiolos. Then, from this new hypothsesis, we try to give a new etymolgy to latin colubra.
En adoptant un nouveau point de vue sur la glose de Festus concernant le mot nefrendes, nous reme... more En adoptant un nouveau point de vue sur la glose de Festus concernant le mot nefrendes, nous remettons en cause l'étymologie du grammairien par frendere au profit des rapprochements étymologiques qu'il propose. Dès lors, nous insérons dans la famille le mot grec νεбρός, à rapprocher de l'autre mot grec νεφροί, reins testicules.
Il existe plusieurs liens sémantiques entre d'une part le grec ἀσκάλαβος, lézard moucheté, gecko... more Il existe plusieurs liens sémantiques entre d'une part le grec ἀσκάλαβος, lézard moucheté, gecko, stellion, et d'autre part l'oiseau ἀσκάλαφος, hibou, et une sorte de bécasse, dont les variantes sont σκολόπαξ et ἀσκαλώπας. Le premier point commun est la couleur variable , la peau mouchetée. Le 2nd point commun est le nom σκόλοψ, pieu, car les geckos s'enfouissent sous terre et les bécasses fouissent la terre pour se nourrir. Le dernier rapprochement possible est le côté maléfique du lézard et du hibou. Phonétiquement, la variation labiale sourde/labiale sonore/ labiale aspirée nous paraît négligeable dans ce cadre-là. Ce rapprochement, inattendu au premier abord se retrouve dans plusieurs racines comme bubo/bufo, et saurex/ saurix.
A travers l'étude du champ lexical du bouc en latin et en grec, nous arrivons à la conclusion que... more A travers l'étude du champ lexical du bouc en latin et en grec, nous arrivons à la conclusion que le verbe τράγαω signifie à proprement parler « faire des vrilles », en parlant d'une vigne. L'épiclèse d'Aphrodite Ἐπιτραγίαν prend dès lors un double sens : Aphrodite « changée en bouc », et Aphrodite « des vrilles de vigne ». En comparant ensuite le récit où se situe cette épithète avec d'autres récits où apparaissent des oracles de bouc , on se rend compte que le bouc est assimilé au figuier, et la vigne à la chèvre, et que les deux sont liés dans une étreinte sexuelle si étroite qu'elle donne un être hybride. Par cette méthode de littérature comparée, nous tentons de donner une étymologie à l'écueil Charybde : il s'agirait du « bouc » , et serait lié à la racine latine d'haruspex. La tragédie, τραγῳδία, chant du "bouc", aurait été à l'origine le chant de la "vigne". Enfin, l'égide aurait désigné un bouclier en bois de vigne, éventuellement recouvert de cuir de chèvre.
Jusqu'à maintenant, on cherchait un cognat de porcus du côté d'un πόρκος (?), sous l'influence d... more Jusqu'à maintenant, on cherchait un cognat de porcus du côté d'un πόρκος (?), sous l'influence d'une glose de Varron. Nous établissons un autre rapport entre le latin porcus et la langue grecque, que nous voyons sous le nom de πρόξ, un cervidé mal déterminé. Ces deux noms, sur le modèle de κάπρος et caper, ont un point commun que nous pensons être leur pelage. En effet, ils sont tous les deux des animaux tachetés de noir , en référence à l'adjectif περκνός.
Porcus cognat de πρόξ/περκνός, l'animal tacheté de noir cf κάπρος et caper
En admettant une perte d'aspiration précoce dans le mot νεбρός, faon, daguet, nous rattachons le ... more En admettant une perte d'aspiration précoce dans le mot νεбρός, faon, daguet, nous rattachons le mot à la famille de νεφροί reins, testicules. Nous nous appuyons pour ce faire sur la glose de Festus, qui relie nefrendes, béliers, à la racine de νεφροί et à divers mots italiques signifiant les reins, les testicules. Il faut dès lors renoncer à l'étymologie de nefrendes par le verbe frendere
Le soin des petits cigogneaux passé en proverbe dans l'antiquité nous engage à donner une nouvell... more Le soin des petits cigogneaux passé en proverbe dans l'antiquité nous engage à donner une nouvelle étymologie pour le mot cigogne : En effet, en latin, le mot pour désigner le berceau se dit cūnae. On supposera donc la formation suivante : un redoublement hypocoristique à partir d'une base qui signifierait "berceau". La variation u/o n'est pas significative dans un mot familier
Après une étude phonétique de la suite wau-voyelle-consonne liquide-wau ( wV r/lw) nous en conclu... more Après une étude phonétique de la suite wau-voyelle-consonne liquide-wau ( wV r/lw) nous en concluons que le nom du glossaire d'Hésychios βείριξ remonte à *werwix. Cet étymon est identique à celui de ueruix, variante de berbix. mouton, en latin. Comme plusieurs racines identifient le cerf et l'ovin, nous en concluons que le mot βείριξ est bien identifiable à son homologue latin.
Βείριξ, cerf< *werwix, cf lat. Veruix, mouton La racine inclut donc les sens de cerf et de mouton.
En plus du mot uetus, il faut relier le nom du jaune d'oeuf, uitellus, et le nom du veau, uitellu... more En plus du mot uetus, il faut relier le nom du jaune d'oeuf, uitellus, et le nom du veau, uitellus, au grec ἴτυς, jante d'une roue, bord d'un bouclier. Les anthroponymes Ἴτυς et Ἴτυλος font également partie de cette famille.
τῆλις, fenugrec, est pour nous un nom de plante d'origine indo-européenne, dont la racine est Tāl... more τῆλις, fenugrec, est pour nous un nom de plante d'origine indo-européenne, dont la racine est Tāl-. Ce nom fait référence à la forme cubique de la graine, garnie d'apophyses, qui lui donne l'apparence d'un osselet, ce qui se dit talus en latin. Ce même processus étymologique se retrouve tel quel dans le nom grec ἀστράγαλος.
La plante vertipedium, qui se trouve dans une liste de synonymes de la verveine, doit être ratt... more La plante vertipedium, qui se trouve dans une liste de synonymes de la verveine, doit être rattachée au mot pou et non au mot pied.
In this item, an etymoloy is proposed for the word siligo, winter wheat, in relation with the wor... more In this item, an etymoloy is proposed for the word siligo, winter wheat, in relation with the word silex, flint. Actually, many millstones were made of hard and rough stones, as flint is.
Throug the study of latin suffix -ista, we propose an etymology of lat. arista, awn or beard of g... more Throug the study of latin suffix -ista, we propose an etymology of lat. arista, awn or beard of grain.
Parmi les hypothèses évoquées pour l'étymologie de μύραινα, murène, l'une d'entre elles n'a pas é... more Parmi les hypothèses évoquées pour l'étymologie de μύραινα, murène, l'une d'entre elles n'a pas été exploitée. Il s'agit du rapprochement, justifié par le grec moderne σμερνα , même sens , entre le nom du poisson proche de l'anguille et un adjectif homérique σμερδνόν, effrayant, redoutable. Cet adjectif, au groupe consonantique médian instable, aurait pu se simplifier en σμερνόν, féminin σμερνα,. Dans notre hypothèse, la murène serait « le [poisson] effrayant » ce qui est compatible avec la réputation de cet animal aquatique dans l'antiquité. Un parallélisme ou une contamination étymologique entre μύραινα et σμερνα paraît très probable. Quant au suffixe, - αινα, il s'adjoint à des racines d'animaux masculins pour décrire des femelles considérées comme rebutantes. Dans notre hypothèse, il faudrait supposer une dissimilation du « n » de la racine
In this item, we propose a new approach to the etymology of peristera, dove, pigeon, based on th... more In this item, we propose a new approach to the etymology of peristera, dove, pigeon, based on the adjective perissos, eminent, outstanding.
In this item, the author endeavours to give an etymology to the name of the herb called κουρῖτις,... more In this item, the author endeavours to give an etymology to the name of the herb called κουρῖτις, verbena officinalis. Instead of making a connexion with κουρa, shearing, it is proposed to link κουρῖτις with the name kourê, maiden, a euphemism for the goddess, Persephone.
A l'origine, le mot fraga, les fraises veut dire les provins,les boutures, les marcottes, de par ... more A l'origine, le mot fraga, les fraises veut dire les provins,les boutures, les marcottes, de par son mode de reproduction assez caractéristique. Le mot suffrago, provin, calque de suboles, est un composé de fraga. Le nom suffragium ( vote, suffrage) et le verbe suffragor se comprennent dès lors de la manière suivante : il signifient faire des rejetons( électoraux) , faire campagne, faire de la propagande, se propager, d'où "voter pour", les deux sens étant contemporains. Quant au verbe fragro, exhaler une odeur, que le Gaffiot relie à fraga, il nous permet de relier suboles, le rejeton, et le verbe suboleo, exhaler une odeur.
Σαύρα, le lézard, a servi a désigner le mollet, comme lacertus, lézard, a servi à désigner le bi... more Σαύρα, le lézard, a servi a désigner le mollet, comme lacertus, lézard, a servi à désigner le biceps et musculus, la petite souris, le muscle. Le mot a donné hôrê en ionien et sūra en latin par évolution phonétique normale. Il a un correspondant latin dans le latin sorex, la souris, lié au latin saurix, hibou. On retrouve cette notion de mollet, jarret dans le terme de boucherie « souris d'agneau ». Le « s » initial conservé de saura s'explique de notre point de vue par le caractère commun de l'animal : de même que lacertus n'a pas eu des descendants romans phonétiquement réguliers, on peut supposer que saura a gardé une forme archaïque, sur le modèle des doublets sus et hus, cochon, et pieuvre et poulpe
En analysant les synonymes antiques de σμῆνος dans leur contexte, on repère que les racines dont... more En analysant les synonymes antiques de σμῆνος dans leur contexte, on repère que les racines dont ils viennent contiennent souvent l'idée d'écoulement. Dès lors, nous proposons une étymologie fondée sur ce rapprochement : σμῆνος , l'essaim la ruche, aurait dans un premier temps voulu dire l'écoulement, la nuée, et s'apparente au verbe latin mānare, couler.
In this item, we want to develop a link between the greek sphêx and latin spica. From the suffix ... more In this item, we want to develop a link between the greek sphêx and latin spica. From the suffix of spica and sphêx, which is common with other small animals , we show an etymological identity in PIE.
Uploads
Etymologie : Partage d'articles à publier by Marquus Magus
Ἀρήν, agneau, cf ἀρανίς, cerf et lat. renes( reins) < *wrenes < *wṛeh2n-
Furnus < *dhor-no-s. hypothèse alternative
Furnus < gwhṛno, hypothèse actuelle.
Niger< (s)n(o/e)ĭghw Cf ninguit, nix.
Θύμβρις< *dhru(m)bh = eau cf Tiberis, lympha, osque Diumpaís.
Rīca < prélatin : *rhoica (uestis) cf grec ῥόα( grenade) , Lat. Runcus/ Rhoitos
Ἀρήν, agneau, cf ἀρανίς, cerf et lat. renes( reins) < *wrenes < *wṛeh2n-
Furnus < *dhor-no-s. hypothèse alternative
Furnus < gwhṛno, hypothèse actuelle.
Niger< (s)n(o/e)ĭghw Cf ninguit, nix.
Θύμβρις< *dhru(m)bh = eau cf Tiberis, lympha, osque Diumpaís.
Rīca < prélatin : *rhoica (uestis) cf grec ῥόα( grenade) , Lat. Runcus/ Rhoitos
Quant au nom de la nymphe Egérie, Ēgeria, il vient d'une forme *Aegeria, disparue, qui renvoie au nom du peuplier noir et à l'adjectif aeger, plaintif, pleureur, puis malade
Ēlicius < Ilex= Elex cf ἤλεκτρον, electrum, d'où électricité.
Ēgeria< *Aegeria, cf aeger, plaintif , pleureur, puis malade et αἴγε(ι)ρος, peuplier noir.
Cāc(i)us< Indo-européen keh2ki- cf κηκίς,*κηκίω
Mousai, ou en thessalien, langue de la région du mont Olympe, Moisai, est le correspondant phonétique de mūtuus, réciproque, mutuel, dont on peut ainsi retrouver l'étymon indo-européen h2me/oitϜ-os. Mutuus est apparenté au grec ameibô, dont le moyen, échanger en paroles, est employé comme une épithète directe de Mousai dans un passage d'Homère. Les Muses sont donc "celles qui se répondent", "qui s'échangent (des chants)", l'équivalent d'un choeur..
Porcus cognat de πρόξ/περκνός, l'animal tacheté de noir cf κάπρος et caper
ciconia< ci+ cun+ia
Βείριξ, cerf< *werwix, cf lat. Veruix, mouton
La racine inclut donc les sens de cerf et de mouton.