Introduction Le syndrome de Gougerot-Sjogren (SGS) est une maladie auto-immune caracterisee par u... more Introduction Le syndrome de Gougerot-Sjogren (SGS) est une maladie auto-immune caracterisee par une infiltration lymphoide des glandes exocrines notamment salivaires, responsable d’une secheresse buccale : xerostomie. L’objectif de notre etude est de determiner l’existence d’une relation entre le SGS et l’augmentation de la frequence des maladies parodontales. Patients et methodes Il s’agit d’une etude prospective portant sur 24 patients dont 9 ayant un SGS primitif, 12 ayant un SGS secondaire a une polyarthrite rhumatoide, 2 ayant un SGS secondaire a un lupus systemique et un ayant un SGS secondaire a une sclerodermie. Notre etude s’etale sur 2 ans, de 2010 a 2011. Un examen parodontal est effectue pour chaque patient. Un indice de plaque et un indice de saignement sont releves, et nous avons utilise communement l’indice communautaire pour l’elevation des besoins en soins parodontaux (CPITN) et l’indice de perte d’attache pour determiner avec plus de precision l’importance de l’atteinte parodontale. Resultats L’âge moyen de notre population etait de 51 ans, avec un sex-ratio (H/F) de 0,043. La moyenne de l’anciennete de la maladie est de 6 ans (extremes allant de 1 a 18 ans). Les symptomes oculaires etaient presents chez tous les patients avec un test de Schirmer positif pour 5 patients, Break-up time diminue pour 20 patients et test de rose Bengale positif pour 2 patients. Les symptomes buccaux etaient presents pour 17 patients. Une preuve histologique etait portee pour 21 patients (18 cas grade III et 3 cas grade IV de Chisholm et Massons). Concernant le bilan immunologique, les anticorps anti-ADN, anticorps anti-SSA, anticorps anti-SSB et facteur rhumatoide etaient positifs dans 7 cas, 6 cas, 2 cas et 7 cas, respectivement. L’indice de saignement etait superieur a 2 dans 93 % des cas. L’indice de plaque etait inferieur a 1 pour 72 % des cas. L’indice de perte d’attache etait de 3 et 4 pour 53 % des cas. L’indice CPITN trouvait un code 3 et 4 pour 78 % des cas. L’etude analytique ne trouvait pas de difference significative entre ces indices et l’anciennete de la maladie ni la forme primitive ou secondaire du SGS. L’indice de saignement et l’indice de CPITN etaient plus importants pour le groupe avec un stade histologique a IV avec une difference significativement significative. Discussion La xerostomie qui resulte du SGS se manifeste par des sensations de bouche seche et pâteuse, une augmentation de la frequence des caries, des infections fongiques et des parodontopathies refletant probablement les changements qualitatifs et quantitatifs de la salive. Conclusion L’importance des lesions parodontales, de la xerostomie et les anomalies des defenses immunitaires au cours du SGS necessite d’une prise en charge bucco-dentaire specifique et precoce de ces patients.
Background Spinal infections can be described etiologically as pyogenic, granulomatous (tuberculo... more Background Spinal infections can be described etiologically as pyogenic, granulomatous (tuberculous, brucellar, fungal) and parasitic. Objectives Our aim was to analyze clinical, laboratory and radiological features of spontaneous spondylodiscitis secondary to tuberculosis and brucellosis. Methods A retrospective study which included 21 patients diagnosed as spondylodiscitis, between 1991 and 2013. Of these patients, 17 (81%) have tuberculosis spondylodiscitis (TS) and 4 (19%) have brucellar spondylodiscitis (BS). Results Six patients (28.5%) were male and 15 (71.5%) were female (sex ratio F/M: 2.5). The mean age of the patients was 45 years. History of tuberculosis was found in three cases, a high fever was present in only nine cases, six patients have diabetes and history of previous surgery was found in one case. The locations observed: lumbar in 14 cases, dorsal in 4 cases, cervical in two cases and sacred in one case. Elevated ESR was present in 11 cases. According to the radiological imaging studies, paravertebral abscess, psoas and epidural abscesses were found respectively in nine, four and nine cases as complication of spondylodiscitis. A percutaneous biopsy computed tomography-guided was practiced in 17 cases, was successful in six cases. The diagnosis was based on microbiological results in 7 cases and on histological results in only five cases. All patients received appropriate antibiotic treatment. Conclusions Tuberculosis remains the commonest cause of spinal infection in Tunisia. A high index of suspicion is needed for prompt diagnosis to ensure improved long-term outcomes. An early diagnosis is essential to enable appropriate choice of therapeutic agents, even in the absence of microbiologic confirmation. References Yasar K, Pehlivanoglu F, Cicek G, Sengoz G. The evaluation of the clinical, laboratory and the radiological findings of the fifty-five cases diagnosed with tuberculous, Brucellar and pyogenic spondylodiscitis. J Neurosci Rural Pract. 2012;3:17-20. Celik AK, Aypak A, Aypak C. Comparative analysis of tuberculous and brucellar spondylodiscitis. Trop Doct. 2011;41:172-4 Disclosure of Interest None declared
Introduction La goutte est la plus frequente des arthropathies microcristallines. Le diagnostic e... more Introduction La goutte est la plus frequente des arthropathies microcristallines. Le diagnostic est generalement facile et le traitement est instaure en ambulatoire. Cependant, il faut souligner dans certains cas des difficultes diagnostiques et therapeutiques vue que les patients goutteux ont frequemment des comorbidites. Patients et methodes C’est une etude descriptive, retrospective, monocentrique, s’etalant de 1997 au 2014, portant sur 100 hospitalisations dont le diagnostic retenu etait une goutte. Les caracteristiques des atteintes articulaires et les modalites de prise en charge ont ete analysees, ainsi que les comorbidite associees. Resultats La moyenne d’âge etait de 65 ans (extremes allant de 16 a 93 ans) et 61 % des patients etaient des hommes. Les principaux motifs d’hospitalisation etaient exploration d’une arthrite inflammatoire dans 53 % des cas, une crise de goutte deja connue dans 19 % des cas, une suspicion d’arthrite septique dans 19 % des cas et enfin discussion therapeutique d’une goutte refractaire ou une allergie au purinol dans 8 % des cas. On a note 3 cas de goutte familiale. Quarante-neuf pour cent des patients ont etaient identifie comme porteurs de goutte secondaire : dans 30 cas on a trouve une insuffisance renale dont 28 cas sont deja connus et 4 cas au stade d’hemodialyse, 25 cas sous diuretiques, 2 patients sont atteints d’hemopathie et 2 patients sous ciclosporine. Une proportion importante de patients presentaient des risques cardiovasculaire : 32 % etaient diabetiques, 56 % hypertendus, 34 % avec dyslipidemie, 10 % insuffisants coronarien, 11 % insuffisants cardiaque, 36 % sont obeses et 17 % en surpoids. Trente-trois pour cent des patients sont deja connu porteurs de goutte. Un facteur declenchant a ete trouve dans 28 cas : post-traumatique (8 cas), infection evolutive (9 cas), arret d’un traitement de fond (10 cas), post-operatoire (1 cas). Parmi nos patients 49 % ont presente une monoarthrite, 28 % une oligoarthrite et 22 % une polyarthrite. On a note la presence de tophus goutteux et deformations articulaires chez 17 % et 34 %des cas respectivement. Une ponction articulaire realisee dans 40 % des cas a permis de confirme la presence des microcristaux d’urate de sodium dans 70 % des cas. La moyenne de la VS et de la CRP etait respectivement de 78 et de 72 mg/L. La moyenne de l’uricemie etait de 445 μmol/L pour ceux deja sous purinol par rapport a 590 μmol/L pour ceux qui ne le sont pas. La prise en charge therapeutique etait classique : 99 % des patient ont ete mis sous colchicine selon un schema d’attaque pour ceux avec une fonction renale normale, sinon a la dose de 1 mg/j voir ½ mg/j pour ceux avec fonction renale alteree, 27 % ont eu des anti-inflammatoires non steroidiens, 10 % ont eu des corticoides orale a la dose de 5 a 10 mg/j, 76 % ont recu des antalgiques palie I ou II et enfin 20 % ont beneficie au moins d’une infiltration cortisonique. L’introduction du purinol etait prevue a titre externe. Parmi nos patients 5 ont presente deja une intolerance au purinol dont 2 etaient mis sous Adenuric. Discussion L’hyperuricemie est fortement associee aux manifestations cliniques du syndrome metabolique et a ete consideree comme faisant partie de ce syndrome par certains auteurs. Les patients goutteux ont une plus forte prevalence de diabete, de maladie cardiovasculaire et d’alteration de la fonction renale. Conclusion Devant une goutte, il faut traquer les comorbidites : HTA, diabete, maladie renale, hyperlipidemie. En effet, la goutte est consideree comme un facteur de risque cardiovasculaire independant ou l’inflammation joue un role majeur dans le developpement de l’atherosclerose. Par ailleurs, plusieurs etudes ont suggere a l’hyperuricemie un role de marqueur pronostique dans l’insuffisance cardiaque chronique.
Cervical spine (CS) involvement is common during rheumatoid arthritis (RA) and it is distinguishe... more Cervical spine (CS) involvement is common during rheumatoid arthritis (RA) and it is distinguished by its potential gravity. To determinate the occurrence of atlantoaxial subluxation (AAS) by dynamic incidences X-Ray and to assess its predictive factors. Our study included a cohort of 40 patients carrying RA, who fulfilled the American College of Rheumatology criteria, for more than 2 years. All patients had a complete physical and laboratory evaluation. Radiological evaluation included CS radiographs in anteroposterior, lateral, and lateral in full flexion and extension views. The occurrence of CS involvement was about 47.5% by XRay dominated by AAS which found in 42,5% of the cases. Among AAS, anterior AAS was the most frequent with a prevalence of 22,5% followed by lateral AAS in 12,5% then vertical and rotatory AAS in 10% of cases each one and posterior AAS in 2,5% of the cases. Comparison between patients with and without CS involvement indicated the presence of two predictive ...
Outcome in multiple myeloma (MM) is very heterogeneous in survival and therapeutic response, cons... more Outcome in multiple myeloma (MM) is very heterogeneous in survival and therapeutic response, constantly fatale despite her therapy progress. To determine the prognostic factors and survival in MM. We carried out a transversal study of 100 patients in the rheumatology department of hospital Monastir between 1991 and 2010. In each case we determinate the survival delay and also the clinical, laboratory, radiological data at diagnosis and therapeutic response. The mean age was 64.4 years and sex ratio H/F=1.27. MM is IgG type in 57%, IgA in 28% and light chain in 11% of cases. The survival mean is 34 months and the survival median is 26 months. Univariate analysis showed five prognostic factors: age (p = 0.016), anaemia (p=0.033), β2 microglobulin ( p < 0.0001) , CRP (p = 0.0001), albumin (p = 0.002), LDH (p=0.001), plasmocyte proliferation rate (p=0.003) and rapidly therapeutic response (p <0.001). β2 microgrobulin-CRP classification and the international staging system (ISS) pr...
Tuberculous dactylitis (TD) is a rare disorder. It is the source of a diagnostic hardship as it i... more Tuberculous dactylitis (TD) is a rare disorder. It is the source of a diagnostic hardship as it is difficult to distinguish from other lesions. We report an unusual case with multiple affected sites both in hands and the right big toe. A 42-year-old female initially presented with two painful tumefactions affecting the left third finger and the right middle finger. These tumefactions had been present for two months. Conventional radiography and computed tomography of the hand revealed soft tissue swelling with bone expansion and cortical destruction in the proximal, middle and distal phalanx of the third finger, the proximal phalanx of the middle finger in the left hand, the proximal and middle phalanx of the middle finger of the right hand. Bone scintigraphy showed additionally infraradiologic localisation in the proximal phalanx of the first right toe. Pathology examination of a biopsy specimen revealed granulomatous osteitis with caseous necrosis. Antituberculosis treatment led t...
Introduction L’hyperparathyroidie (HPT) est une osteopathie frequente dont le diagnostic doit etr... more Introduction L’hyperparathyroidie (HPT) est une osteopathie frequente dont le diagnostic doit etre precoce par la demande du bilan phosphocalcique devant le moindre doute car les signes osseux essentiellement les fractures sont frequents et severes pouvant compromettre le pronostic fonctionnel. L’objectif de notre etude etait d’evaluer la prevalence des fractures au cours des hyperparathyroidies. Patients et methodes Il s’agit d’une etude retrospective portant sur la prise en charge de 52 patients atteints d’hyperparathyroidie entre les annees 2007 et 2013. Notre serie contient 14 patients (1er groupe) atteint d’hyperparathyroidie primaire (HPTP) et 38 patients (2e groupe) atteint d’hyperparathyroidie secondaire (HPTS). Resultats L’âge moyen des patients atteint de HPTP etait de 54 ans [39 a 68 ans] avec un sex-ratio de 0,27. Pour les patients atteints d’HPTS, l’âge moyen etait de 46 ans [17 a 72 ans] avec un sexe ratio de 1,23. Parmi nos patients, 19 % etaient diabetiques, 42 % etaient hypertendus, 73 % etaient suivis pour insuffisance renale chronique. Les signes osteo-articulaires pour les patients du groupe 1 etait des douleurs osseuses dans 100 % des cas, des arthralgies, des fractures et des deformations osseuses dans respectivement 35,7 %, 42,8 % et 7,1 % des cas. Pour le groupe 2, les plaintes etaient des douleurs osseuses dans 71 % des cas, des arthralgies, des fractures et des deformations osseuses dans respectivement 23,7 %, 7,9 % et 7,8 % des cas. Les episodes de fractures ont ete notes chez 6 patients du groupe 1 et 3 patients du groupe 2. Dans le groupe 1, il s’agissait de fractures bilaterales au niveau des 2 branches ilio-pubiennes chez 2 patients et une fracture au niveau d’une branche ischio-pubienne gauche chez un patient, une fracture au niveau du pied droit, une fracture de Pouteau-Colles et une fracture au niveau du coude droit. Dans le groupe 2, il s’agissait d’une fracture au niveau du pied gauche, une fracture du calcaneum, une fracture du col du femur et une fracture medio-diaphysaire. Tous les patients de notre etude ont eu un traitement chirurgical de leur HPT. Aucune fracture incidente n’a ete notee. Discussion L’hypersecretion de parathormone, qu’elle soit primitive ou secondaire, entraine une augmentation de la resorption osseuse, principalement visible au niveau de l’os cortical. La resorption sous-periostee est la plus classique. Il existe egalement une resorption sous-chondrale, intracorticale et endostale responsable de l’aspect vermoulu de l’os avec irregularite du bord interne des corticales. Conclusion Les donnees de la litterature montrent l’augmentation de la prevalence des fractures au cours des HPT. La densitometrie osseuse trouve ici son indication pour faire le diagnostic de l’osteoporose secondaire a l’HPT et pour estimer le risque fracturaire.
Introduction Le syndrome de Gougerot-Sjogren (SGS) est une maladie auto-immune caracterisee par u... more Introduction Le syndrome de Gougerot-Sjogren (SGS) est une maladie auto-immune caracterisee par une infiltration lymphoide des glandes exocrines notamment salivaires, responsable d’une secheresse buccale : xerostomie. L’objectif de notre etude est de determiner l’existence d’une relation entre le SGS et l’augmentation de la frequence des maladies parodontales. Patients et methodes Il s’agit d’une etude prospective portant sur 24 patients dont 9 ayant un SGS primitif, 12 ayant un SGS secondaire a une polyarthrite rhumatoide, 2 ayant un SGS secondaire a un lupus systemique et un ayant un SGS secondaire a une sclerodermie. Notre etude s’etale sur 2 ans, de 2010 a 2011. Un examen parodontal est effectue pour chaque patient. Un indice de plaque et un indice de saignement sont releves, et nous avons utilise communement l’indice communautaire pour l’elevation des besoins en soins parodontaux (CPITN) et l’indice de perte d’attache pour determiner avec plus de precision l’importance de l’atteinte parodontale. Resultats L’âge moyen de notre population etait de 51 ans, avec un sex-ratio (H/F) de 0,043. La moyenne de l’anciennete de la maladie est de 6 ans (extremes allant de 1 a 18 ans). Les symptomes oculaires etaient presents chez tous les patients avec un test de Schirmer positif pour 5 patients, Break-up time diminue pour 20 patients et test de rose Bengale positif pour 2 patients. Les symptomes buccaux etaient presents pour 17 patients. Une preuve histologique etait portee pour 21 patients (18 cas grade III et 3 cas grade IV de Chisholm et Massons). Concernant le bilan immunologique, les anticorps anti-ADN, anticorps anti-SSA, anticorps anti-SSB et facteur rhumatoide etaient positifs dans 7 cas, 6 cas, 2 cas et 7 cas, respectivement. L’indice de saignement etait superieur a 2 dans 93 % des cas. L’indice de plaque etait inferieur a 1 pour 72 % des cas. L’indice de perte d’attache etait de 3 et 4 pour 53 % des cas. L’indice CPITN trouvait un code 3 et 4 pour 78 % des cas. L’etude analytique ne trouvait pas de difference significative entre ces indices et l’anciennete de la maladie ni la forme primitive ou secondaire du SGS. L’indice de saignement et l’indice de CPITN etaient plus importants pour le groupe avec un stade histologique a IV avec une difference significativement significative. Discussion La xerostomie qui resulte du SGS se manifeste par des sensations de bouche seche et pâteuse, une augmentation de la frequence des caries, des infections fongiques et des parodontopathies refletant probablement les changements qualitatifs et quantitatifs de la salive. Conclusion L’importance des lesions parodontales, de la xerostomie et les anomalies des defenses immunitaires au cours du SGS necessite d’une prise en charge bucco-dentaire specifique et precoce de ces patients.
Background Spinal infections can be described etiologically as pyogenic, granulomatous (tuberculo... more Background Spinal infections can be described etiologically as pyogenic, granulomatous (tuberculous, brucellar, fungal) and parasitic. Objectives Our aim was to analyze clinical, laboratory and radiological features of spontaneous spondylodiscitis secondary to tuberculosis and brucellosis. Methods A retrospective study which included 21 patients diagnosed as spondylodiscitis, between 1991 and 2013. Of these patients, 17 (81%) have tuberculosis spondylodiscitis (TS) and 4 (19%) have brucellar spondylodiscitis (BS). Results Six patients (28.5%) were male and 15 (71.5%) were female (sex ratio F/M: 2.5). The mean age of the patients was 45 years. History of tuberculosis was found in three cases, a high fever was present in only nine cases, six patients have diabetes and history of previous surgery was found in one case. The locations observed: lumbar in 14 cases, dorsal in 4 cases, cervical in two cases and sacred in one case. Elevated ESR was present in 11 cases. According to the radiological imaging studies, paravertebral abscess, psoas and epidural abscesses were found respectively in nine, four and nine cases as complication of spondylodiscitis. A percutaneous biopsy computed tomography-guided was practiced in 17 cases, was successful in six cases. The diagnosis was based on microbiological results in 7 cases and on histological results in only five cases. All patients received appropriate antibiotic treatment. Conclusions Tuberculosis remains the commonest cause of spinal infection in Tunisia. A high index of suspicion is needed for prompt diagnosis to ensure improved long-term outcomes. An early diagnosis is essential to enable appropriate choice of therapeutic agents, even in the absence of microbiologic confirmation. References Yasar K, Pehlivanoglu F, Cicek G, Sengoz G. The evaluation of the clinical, laboratory and the radiological findings of the fifty-five cases diagnosed with tuberculous, Brucellar and pyogenic spondylodiscitis. J Neurosci Rural Pract. 2012;3:17-20. Celik AK, Aypak A, Aypak C. Comparative analysis of tuberculous and brucellar spondylodiscitis. Trop Doct. 2011;41:172-4 Disclosure of Interest None declared
Introduction La goutte est la plus frequente des arthropathies microcristallines. Le diagnostic e... more Introduction La goutte est la plus frequente des arthropathies microcristallines. Le diagnostic est generalement facile et le traitement est instaure en ambulatoire. Cependant, il faut souligner dans certains cas des difficultes diagnostiques et therapeutiques vue que les patients goutteux ont frequemment des comorbidites. Patients et methodes C’est une etude descriptive, retrospective, monocentrique, s’etalant de 1997 au 2014, portant sur 100 hospitalisations dont le diagnostic retenu etait une goutte. Les caracteristiques des atteintes articulaires et les modalites de prise en charge ont ete analysees, ainsi que les comorbidite associees. Resultats La moyenne d’âge etait de 65 ans (extremes allant de 16 a 93 ans) et 61 % des patients etaient des hommes. Les principaux motifs d’hospitalisation etaient exploration d’une arthrite inflammatoire dans 53 % des cas, une crise de goutte deja connue dans 19 % des cas, une suspicion d’arthrite septique dans 19 % des cas et enfin discussion therapeutique d’une goutte refractaire ou une allergie au purinol dans 8 % des cas. On a note 3 cas de goutte familiale. Quarante-neuf pour cent des patients ont etaient identifie comme porteurs de goutte secondaire : dans 30 cas on a trouve une insuffisance renale dont 28 cas sont deja connus et 4 cas au stade d’hemodialyse, 25 cas sous diuretiques, 2 patients sont atteints d’hemopathie et 2 patients sous ciclosporine. Une proportion importante de patients presentaient des risques cardiovasculaire : 32 % etaient diabetiques, 56 % hypertendus, 34 % avec dyslipidemie, 10 % insuffisants coronarien, 11 % insuffisants cardiaque, 36 % sont obeses et 17 % en surpoids. Trente-trois pour cent des patients sont deja connu porteurs de goutte. Un facteur declenchant a ete trouve dans 28 cas : post-traumatique (8 cas), infection evolutive (9 cas), arret d’un traitement de fond (10 cas), post-operatoire (1 cas). Parmi nos patients 49 % ont presente une monoarthrite, 28 % une oligoarthrite et 22 % une polyarthrite. On a note la presence de tophus goutteux et deformations articulaires chez 17 % et 34 %des cas respectivement. Une ponction articulaire realisee dans 40 % des cas a permis de confirme la presence des microcristaux d’urate de sodium dans 70 % des cas. La moyenne de la VS et de la CRP etait respectivement de 78 et de 72 mg/L. La moyenne de l’uricemie etait de 445 μmol/L pour ceux deja sous purinol par rapport a 590 μmol/L pour ceux qui ne le sont pas. La prise en charge therapeutique etait classique : 99 % des patient ont ete mis sous colchicine selon un schema d’attaque pour ceux avec une fonction renale normale, sinon a la dose de 1 mg/j voir ½ mg/j pour ceux avec fonction renale alteree, 27 % ont eu des anti-inflammatoires non steroidiens, 10 % ont eu des corticoides orale a la dose de 5 a 10 mg/j, 76 % ont recu des antalgiques palie I ou II et enfin 20 % ont beneficie au moins d’une infiltration cortisonique. L’introduction du purinol etait prevue a titre externe. Parmi nos patients 5 ont presente deja une intolerance au purinol dont 2 etaient mis sous Adenuric. Discussion L’hyperuricemie est fortement associee aux manifestations cliniques du syndrome metabolique et a ete consideree comme faisant partie de ce syndrome par certains auteurs. Les patients goutteux ont une plus forte prevalence de diabete, de maladie cardiovasculaire et d’alteration de la fonction renale. Conclusion Devant une goutte, il faut traquer les comorbidites : HTA, diabete, maladie renale, hyperlipidemie. En effet, la goutte est consideree comme un facteur de risque cardiovasculaire independant ou l’inflammation joue un role majeur dans le developpement de l’atherosclerose. Par ailleurs, plusieurs etudes ont suggere a l’hyperuricemie un role de marqueur pronostique dans l’insuffisance cardiaque chronique.
Cervical spine (CS) involvement is common during rheumatoid arthritis (RA) and it is distinguishe... more Cervical spine (CS) involvement is common during rheumatoid arthritis (RA) and it is distinguished by its potential gravity. To determinate the occurrence of atlantoaxial subluxation (AAS) by dynamic incidences X-Ray and to assess its predictive factors. Our study included a cohort of 40 patients carrying RA, who fulfilled the American College of Rheumatology criteria, for more than 2 years. All patients had a complete physical and laboratory evaluation. Radiological evaluation included CS radiographs in anteroposterior, lateral, and lateral in full flexion and extension views. The occurrence of CS involvement was about 47.5% by XRay dominated by AAS which found in 42,5% of the cases. Among AAS, anterior AAS was the most frequent with a prevalence of 22,5% followed by lateral AAS in 12,5% then vertical and rotatory AAS in 10% of cases each one and posterior AAS in 2,5% of the cases. Comparison between patients with and without CS involvement indicated the presence of two predictive ...
Outcome in multiple myeloma (MM) is very heterogeneous in survival and therapeutic response, cons... more Outcome in multiple myeloma (MM) is very heterogeneous in survival and therapeutic response, constantly fatale despite her therapy progress. To determine the prognostic factors and survival in MM. We carried out a transversal study of 100 patients in the rheumatology department of hospital Monastir between 1991 and 2010. In each case we determinate the survival delay and also the clinical, laboratory, radiological data at diagnosis and therapeutic response. The mean age was 64.4 years and sex ratio H/F=1.27. MM is IgG type in 57%, IgA in 28% and light chain in 11% of cases. The survival mean is 34 months and the survival median is 26 months. Univariate analysis showed five prognostic factors: age (p = 0.016), anaemia (p=0.033), β2 microglobulin ( p < 0.0001) , CRP (p = 0.0001), albumin (p = 0.002), LDH (p=0.001), plasmocyte proliferation rate (p=0.003) and rapidly therapeutic response (p <0.001). β2 microgrobulin-CRP classification and the international staging system (ISS) pr...
Tuberculous dactylitis (TD) is a rare disorder. It is the source of a diagnostic hardship as it i... more Tuberculous dactylitis (TD) is a rare disorder. It is the source of a diagnostic hardship as it is difficult to distinguish from other lesions. We report an unusual case with multiple affected sites both in hands and the right big toe. A 42-year-old female initially presented with two painful tumefactions affecting the left third finger and the right middle finger. These tumefactions had been present for two months. Conventional radiography and computed tomography of the hand revealed soft tissue swelling with bone expansion and cortical destruction in the proximal, middle and distal phalanx of the third finger, the proximal phalanx of the middle finger in the left hand, the proximal and middle phalanx of the middle finger of the right hand. Bone scintigraphy showed additionally infraradiologic localisation in the proximal phalanx of the first right toe. Pathology examination of a biopsy specimen revealed granulomatous osteitis with caseous necrosis. Antituberculosis treatment led t...
Introduction L’hyperparathyroidie (HPT) est une osteopathie frequente dont le diagnostic doit etr... more Introduction L’hyperparathyroidie (HPT) est une osteopathie frequente dont le diagnostic doit etre precoce par la demande du bilan phosphocalcique devant le moindre doute car les signes osseux essentiellement les fractures sont frequents et severes pouvant compromettre le pronostic fonctionnel. L’objectif de notre etude etait d’evaluer la prevalence des fractures au cours des hyperparathyroidies. Patients et methodes Il s’agit d’une etude retrospective portant sur la prise en charge de 52 patients atteints d’hyperparathyroidie entre les annees 2007 et 2013. Notre serie contient 14 patients (1er groupe) atteint d’hyperparathyroidie primaire (HPTP) et 38 patients (2e groupe) atteint d’hyperparathyroidie secondaire (HPTS). Resultats L’âge moyen des patients atteint de HPTP etait de 54 ans [39 a 68 ans] avec un sex-ratio de 0,27. Pour les patients atteints d’HPTS, l’âge moyen etait de 46 ans [17 a 72 ans] avec un sexe ratio de 1,23. Parmi nos patients, 19 % etaient diabetiques, 42 % etaient hypertendus, 73 % etaient suivis pour insuffisance renale chronique. Les signes osteo-articulaires pour les patients du groupe 1 etait des douleurs osseuses dans 100 % des cas, des arthralgies, des fractures et des deformations osseuses dans respectivement 35,7 %, 42,8 % et 7,1 % des cas. Pour le groupe 2, les plaintes etaient des douleurs osseuses dans 71 % des cas, des arthralgies, des fractures et des deformations osseuses dans respectivement 23,7 %, 7,9 % et 7,8 % des cas. Les episodes de fractures ont ete notes chez 6 patients du groupe 1 et 3 patients du groupe 2. Dans le groupe 1, il s’agissait de fractures bilaterales au niveau des 2 branches ilio-pubiennes chez 2 patients et une fracture au niveau d’une branche ischio-pubienne gauche chez un patient, une fracture au niveau du pied droit, une fracture de Pouteau-Colles et une fracture au niveau du coude droit. Dans le groupe 2, il s’agissait d’une fracture au niveau du pied gauche, une fracture du calcaneum, une fracture du col du femur et une fracture medio-diaphysaire. Tous les patients de notre etude ont eu un traitement chirurgical de leur HPT. Aucune fracture incidente n’a ete notee. Discussion L’hypersecretion de parathormone, qu’elle soit primitive ou secondaire, entraine une augmentation de la resorption osseuse, principalement visible au niveau de l’os cortical. La resorption sous-periostee est la plus classique. Il existe egalement une resorption sous-chondrale, intracorticale et endostale responsable de l’aspect vermoulu de l’os avec irregularite du bord interne des corticales. Conclusion Les donnees de la litterature montrent l’augmentation de la prevalence des fractures au cours des HPT. La densitometrie osseuse trouve ici son indication pour faire le diagnostic de l’osteoporose secondaire a l’HPT et pour estimer le risque fracturaire.
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