L'apport de l'inconscient dans la créativité Architecturale - Etude du contenu Psycho-analytique dans l’Architecture de Antoni Gaudi (1852-1926) ,, 2017
Notre recherche s’inscrit dans la continuité de celles entreprises en vue d’éclaircir la question... more Notre recherche s’inscrit dans la continuité de celles entreprises en vue d’éclaircir la question du processus de créativité architecturale, depuis l’angle de la psychanalyse. Elle vient rallonger les initiatives amenées des recherches sur les épistémologies du design ou concept architectural, en s’intéressant à un volet peu exploré : le revers inconscient dans la conception architecturale.
Elle pose alors comme problématique, la question des origines inconscientes du travail créatif chez le concepteur en architecture, qui est en général l’architecte. Le croisement du monde abstrait qu’est l’Inconscient avec le monde concret qu’est l’Architecture, nous permet d’élucider le processus de transition et transcription, dans la genèse de la créativité conceptuelle.
La créativité étant un des sujets importants et révélateurs de la psychanalyse, plusieurs théories psychanalytiques l’abordent et tentent de l’expliquer ; comme le fantasme et la sublimation libidinale freudienne, l’inconscient collectif et les archétypes Jungiens, l’espace réel-symbolique-imaginaire et le signifié-signifiant dans le langage Lacanien, ainsi que l’illusion-désillusion, l’espace transférentiel, les objets et phénomènes transitionnels, dans la créativité Winnicottienne…
L’architecture comporte en effet, un investissement émotionnel personnel de la part de son concepteur, offrant un terrain où plusieurs des notions psychanalytiques peuvent être observées et appliquées. Étant donné que la Créativité Architecturale s’organise instinctivement autour de la structure de l’Inconscient de l’Architecte, nous serions en mesure de présenter, au terme de cette analyse, une modélisation du processus inconscient du design architectural, qui précède, génère et accompagne l’ouvrage créatif de l’architecte.
Ce travail sera mis à l’épreuve concrète à travers la technique de la psycho-analyse, nouée entre les œuvres tangibles de l’architecture et les sources subjectives de la psychanalyse, illustrées par la trajectoire créatrice du célèbre architecte Catalan : Antoni Gaudi (1852-1926).
Suite à cette analyse, nous visons l’exploration de l’impact inconscient de l’angoisse de castration et du complexe de culpabilité, dans la dimension créative. Nous entamons dévoiler derrière l’Architecture de Gaudi, la valeur sublimatoire du complexe œdipien, et l’émancipation de la créativité rebelle en écho à l’angoisse de persécution... Cette nature engendrée par les pulsions de vie et de mort, se qualifie par un caractère obsessionnel dissociatif de morcellement psychique, dont nous chercherons à interpréter dans la fragmentation organique de la volumétrie architecturale, et l’effet de la sublimation libidinale.
Ainsi, notre approche nous permet de confirmer, comment ce processus artistique sublimatoire se nourrit des expériences de l’architecte, qui remontent jusqu’aux premières années de son enfance, et de déterminer la valeur de l’inconscient dans l’architecture nantie d’une psychè, d’une mémoire et de corporéité... Ceci consentirait de rendre compte de la possibilité d’appliquer les majeurs concepts psychanalytiques sur le concept architectural favorisant notre réflexion dans le rapport à la créativité, et en conséquence, déterminer les éventuelles façons de concevoir l’apport de la psychanalyse à la pratique de cette discipline qu’est l’Architecture.
L'apport de l'inconscient dans la créativité Architecturale - Etude du contenu Psycho-analytique dans l’Architecture de Antoni Gaudi (1852-1926) ,, 2017
Notre recherche s’inscrit dans la continuité de celles entreprises en vue d’éclaircir la question... more Notre recherche s’inscrit dans la continuité de celles entreprises en vue d’éclaircir la question du processus de créativité architecturale, depuis l’angle de la psychanalyse. Elle vient rallonger les initiatives amenées des recherches sur les épistémologies du design ou concept architectural, en s’intéressant à un volet peu exploré : le revers inconscient dans la conception architecturale.
Elle pose alors comme problématique, la question des origines inconscientes du travail créatif chez le concepteur en architecture, qui est en général l’architecte. Le croisement du monde abstrait qu’est l’Inconscient avec le monde concret qu’est l’Architecture, nous permet d’élucider le processus de transition et transcription, dans la genèse de la créativité conceptuelle.
La créativité étant un des sujets importants et révélateurs de la psychanalyse, plusieurs théories psychanalytiques l’abordent et tentent de l’expliquer ; comme le fantasme et la sublimation libidinale freudienne, l’inconscient collectif et les archétypes Jungiens, l’espace réel-symbolique-imaginaire et le signifié-signifiant dans le langage Lacanien, ainsi que l’illusion-désillusion, l’espace transférentiel, les objets et phénomènes transitionnels, dans la créativité Winnicottienne…
L’architecture comporte en effet, un investissement émotionnel personnel de la part de son concepteur, offrant un terrain où plusieurs des notions psychanalytiques peuvent être observées et appliquées. Étant donné que la Créativité Architecturale s’organise instinctivement autour de la structure de l’Inconscient de l’Architecte, nous serions en mesure de présenter, au terme de cette analyse, une modélisation du processus inconscient du design architectural, qui précède, génère et accompagne l’ouvrage créatif de l’architecte.
Ce travail sera mis à l’épreuve concrète à travers la technique de la psycho-analyse, nouée entre les œuvres tangibles de l’architecture et les sources subjectives de la psychanalyse, illustrées par la trajectoire créatrice du célèbre architecte Catalan : Antoni Gaudi (1852-1926).
Suite à cette analyse, nous visons l’exploration de l’impact inconscient de l’angoisse de castration et du complexe de culpabilité, dans la dimension créative. Nous entamons dévoiler derrière l’Architecture de Gaudi, la valeur sublimatoire du complexe œdipien, et l’émancipation de la créativité rebelle en écho à l’angoisse de persécution... Cette nature engendrée par les pulsions de vie et de mort, se qualifie par un caractère obsessionnel dissociatif de morcellement psychique, dont nous chercherons à interpréter dans la fragmentation organique de la volumétrie architecturale, et l’effet de la sublimation libidinale.
Ainsi, notre approche nous permet de confirmer, comment ce processus artistique sublimatoire se nourrit des expériences de l’architecte, qui remontent jusqu’aux premières années de son enfance, et de déterminer la valeur de l’inconscient dans l’architecture nantie d’une psychè, d’une mémoire et de corporéité... Ceci consentirait de rendre compte de la possibilité d’appliquer les majeurs concepts psychanalytiques sur le concept architectural favorisant notre réflexion dans le rapport à la créativité, et en conséquence, déterminer les éventuelles façons de concevoir l’apport de la psychanalyse à la pratique de cette discipline qu’est l’Architecture.
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Thesis Chapters by Naamat Bejjani
Elle pose alors comme problématique, la question des origines inconscientes du travail créatif chez le concepteur en architecture, qui est en général l’architecte. Le croisement du monde abstrait qu’est l’Inconscient avec le monde concret qu’est l’Architecture, nous permet d’élucider le processus de transition et transcription, dans la genèse de la créativité conceptuelle.
La créativité étant un des sujets importants et révélateurs de la psychanalyse, plusieurs théories psychanalytiques l’abordent et tentent de l’expliquer ; comme le fantasme et la sublimation libidinale freudienne, l’inconscient collectif et les archétypes Jungiens, l’espace réel-symbolique-imaginaire et le signifié-signifiant dans le langage Lacanien, ainsi que l’illusion-désillusion, l’espace transférentiel, les objets et phénomènes transitionnels, dans la créativité Winnicottienne…
L’architecture comporte en effet, un investissement émotionnel personnel de la part de son concepteur, offrant un terrain où plusieurs des notions psychanalytiques peuvent être observées et appliquées. Étant donné que la Créativité Architecturale s’organise instinctivement autour de la structure de l’Inconscient de l’Architecte, nous serions en mesure de présenter, au terme de cette analyse, une modélisation du processus inconscient du design architectural, qui précède, génère et accompagne l’ouvrage créatif de l’architecte.
Ce travail sera mis à l’épreuve concrète à travers la technique de la psycho-analyse, nouée entre les œuvres tangibles de l’architecture et les sources subjectives de la psychanalyse, illustrées par la trajectoire créatrice du célèbre architecte Catalan : Antoni Gaudi (1852-1926).
Suite à cette analyse, nous visons l’exploration de l’impact inconscient de l’angoisse de castration et du complexe de culpabilité, dans la dimension créative. Nous entamons dévoiler derrière l’Architecture de Gaudi, la valeur sublimatoire du complexe œdipien, et l’émancipation de la créativité rebelle en écho à l’angoisse de persécution... Cette nature engendrée par les pulsions de vie et de mort, se qualifie par un caractère obsessionnel dissociatif de morcellement psychique, dont nous chercherons à interpréter dans la fragmentation organique de la volumétrie architecturale, et l’effet de la sublimation libidinale.
Ainsi, notre approche nous permet de confirmer, comment ce processus artistique sublimatoire se nourrit des expériences de l’architecte, qui remontent jusqu’aux premières années de son enfance, et de déterminer la valeur de l’inconscient dans l’architecture nantie d’une psychè, d’une mémoire et de corporéité... Ceci consentirait de rendre compte de la possibilité d’appliquer les majeurs concepts psychanalytiques sur le concept architectural favorisant notre réflexion dans le rapport à la créativité, et en conséquence, déterminer les éventuelles façons de concevoir l’apport de la psychanalyse à la pratique de cette discipline qu’est l’Architecture.
Elle pose alors comme problématique, la question des origines inconscientes du travail créatif chez le concepteur en architecture, qui est en général l’architecte. Le croisement du monde abstrait qu’est l’Inconscient avec le monde concret qu’est l’Architecture, nous permet d’élucider le processus de transition et transcription, dans la genèse de la créativité conceptuelle.
La créativité étant un des sujets importants et révélateurs de la psychanalyse, plusieurs théories psychanalytiques l’abordent et tentent de l’expliquer ; comme le fantasme et la sublimation libidinale freudienne, l’inconscient collectif et les archétypes Jungiens, l’espace réel-symbolique-imaginaire et le signifié-signifiant dans le langage Lacanien, ainsi que l’illusion-désillusion, l’espace transférentiel, les objets et phénomènes transitionnels, dans la créativité Winnicottienne…
L’architecture comporte en effet, un investissement émotionnel personnel de la part de son concepteur, offrant un terrain où plusieurs des notions psychanalytiques peuvent être observées et appliquées. Étant donné que la Créativité Architecturale s’organise instinctivement autour de la structure de l’Inconscient de l’Architecte, nous serions en mesure de présenter, au terme de cette analyse, une modélisation du processus inconscient du design architectural, qui précède, génère et accompagne l’ouvrage créatif de l’architecte.
Ce travail sera mis à l’épreuve concrète à travers la technique de la psycho-analyse, nouée entre les œuvres tangibles de l’architecture et les sources subjectives de la psychanalyse, illustrées par la trajectoire créatrice du célèbre architecte Catalan : Antoni Gaudi (1852-1926).
Suite à cette analyse, nous visons l’exploration de l’impact inconscient de l’angoisse de castration et du complexe de culpabilité, dans la dimension créative. Nous entamons dévoiler derrière l’Architecture de Gaudi, la valeur sublimatoire du complexe œdipien, et l’émancipation de la créativité rebelle en écho à l’angoisse de persécution... Cette nature engendrée par les pulsions de vie et de mort, se qualifie par un caractère obsessionnel dissociatif de morcellement psychique, dont nous chercherons à interpréter dans la fragmentation organique de la volumétrie architecturale, et l’effet de la sublimation libidinale.
Ainsi, notre approche nous permet de confirmer, comment ce processus artistique sublimatoire se nourrit des expériences de l’architecte, qui remontent jusqu’aux premières années de son enfance, et de déterminer la valeur de l’inconscient dans l’architecture nantie d’une psychè, d’une mémoire et de corporéité... Ceci consentirait de rendre compte de la possibilité d’appliquer les majeurs concepts psychanalytiques sur le concept architectural favorisant notre réflexion dans le rapport à la créativité, et en conséquence, déterminer les éventuelles façons de concevoir l’apport de la psychanalyse à la pratique de cette discipline qu’est l’Architecture.