Psychiatre libéral et médico-social à l'affut de la dimension trans-subjective inconsciente de maux croisés en résonance ou sympathie avec les provinces paradoxales de l’hégémonie culturelle... Address: Angers, Pays de la Loire, France
Tandis que l’époque s’enfonce un peu plus profondément chaque jour dans le dérèglement climatique... more Tandis que l’époque s’enfonce un peu plus profondément chaque jour dans le dérèglement climatique, les tensions entre communautés religieuses, le virage autoritaire et la disqualification des élites intellectuelles scientifiques, littéraires ou artistiques, tandis qu’une psychiatrie sacrifiée et exsangue se retrouve un peu plus saturée chaque jour par l’ampleur inédite des souffrances qui lui sont adressées, les crispations continuent de s’étendre, compromettant la venue au monde tant attendue de cette "transition" culturelle vers un "croire" partagé qui seule pourtant pourrait permettre de refonder nos sociétés.
Comment pourrions-nous continuer d’avancer dans la lecture, l’histoire et l’interprétation des affres de l’époque, et espérer contribuer ainsi à une maïeutique "transitionnelle" des impasses dualistes qu’elle se doit aujourd’hui de surmonter ?...
Nous avions déjà évoqué dans un précédant chapitre le lien que nous faisons entre la parution de ... more Nous avions déjà évoqué dans un précédant chapitre le lien que nous faisons entre la parution de la Querelle des Diagnostics, consécutive en psychiatrie à celle du DSMIII et au discrédit médiatique de la psychanalyse qui depuis lors continue d'être orchestré, et la Querelle des Universaux qui, au Moyen-Âge, a durablement déchiré aussi le monde des théologiens. (cf. Malaise dans la "transition" culturelle, 10. Querelle des "universaux", lutte des "classes", conflit de "genre", et "querelle des diagnostics") Sans rien céder aux dogmes religieux schismatiques qui se sont employés jadis à maltraiter la liberté de pensée, il est temps maintenant d’explorer plus avant avec Alain de Libera l’importance historique de cette antique et savante Querelle théologique quant à l'élaboration progressive des concepts contemporains de "subjectivité" ou de "structure psychique".
Malaise dans la "transition" culturelle, 11. "Souffrance éthique" et "sublimation" du psychiatre ... more Malaise dans la "transition" culturelle, 11. "Souffrance éthique" et "sublimation" du psychiatre "bipolaire", avec le psychiatre et psychanalyste du "travail" Christophe Dejours, les psychiatres de la "souffrance éthique" Mathieu Bellahsen, Jamal Abdel-Kader et Reine Cohen, la rabbine des "ponts diplomatiques culturels" Delphine Horvilleur et le sceptique & catholique Michel de Montaigne:
Malaise dans la "transition" culturelle, 10. Querelle des "universaux", lutte des "classes", conf... more Malaise dans la "transition" culturelle, 10. Querelle des "universaux", lutte des "classes", conflit de "genre", et "querelle des diagnostics", avec le médiéviste Alain de Libera, la psychanalyste de l'écoanxiété Cynthia Fleury, et les professeurs en psychiatrie Théophile Kammerer, Roger Wartel, Georges Lantéri-Laura et Édouard Zarifian …
"Espace-temps transitionnel" du paradoxe et "Middle Group" de l'indépendance "relative" de la pen... more "Espace-temps transitionnel" du paradoxe et "Middle Group" de l'indépendance "relative" de la pensée, avec l'activiste "trans" Paul B. Preciado et les diplomates de la "transition" Donald Winnicott et Wilfred Bion
Malaise dans la "transition" culturelle, 8. Humble "transcendance" humaniste de l'esprit thérapeu... more Malaise dans la "transition" culturelle, 8. Humble "transcendance" humaniste de l'esprit thérapeutique "numineux" & réduction à la lettre de "mots d'ordre" culturels humiliants ; avec Martin Heidegger et les philosophes anti-heideggériens de père en fils Jean-Pierre & Emmanuel Faye, la philosophe du "multiple dans l'âme" Frédérique Ildefonse, le psychiatrepsychanalyste du "numineux" Carl Gustav Jung, le moraliste de l'éthique "universelle" Emmanuel Kant, l'alchimiste de la "sublimation" Sigmund Freud, la psychanalyste philo-soufie de l'"indignité ressentimiste" Cynthia Fleury, le philosophe ricoeurien de l'"humiliation" Olivier Abel et le penseur heideggérien de la "déconstruction" Jacques Derrida:
Malaise dans la "transition" culturelle, 7. Détournement du concept d'"autisme" par des "novlangu... more Malaise dans la "transition" culturelle, 7. Détournement du concept d'"autisme" par des "novlangues managériales totalitaires" et transition culturelle progressive de la parole "subtile" vers la communication "utile", avec les psychanalystes Yann Diener et Cynthia Fleury, les libre-penseurs des novlangues totalitaires Victor Klemperer et Georges Orwell, l'anthropologue David Graeber, et l'historien du nazisme Johann Chapoutot:
Malaise dans la "transition" culturelle ; 6. "Décontenanciation psychiatrique" des conflits de "t... more Malaise dans la "transition" culturelle ; 6. "Décontenanciation psychiatrique" des conflits de "thêmata" & "contenance psychique" d'une prise de parole "transitionnelle", avec le physicien-philosophe Gerald Holton, le psychanalyste Guy Le Gaufey, le psychiatre Mathieu Bellahsen, le neuro-philosophe Lionel Naccache et "Le règne animal" du cinéaste Thomas Cailley:
"Transition numérique" vers une prétendue simplification des démarches administratives et cette i... more "Transition numérique" vers une prétendue simplification des démarches administratives et cette illusion martelée d'un accès immédiat et illimité à la culture, "transition écologique" en vue de sauver la planète des redoutables prédations humaines qui la surexploite, "transition de genre" afin d'échapper aux diktats supposés du sacro-saint patriarcat, "transition de classe" comme exception méritoire transclasse au réel régulier de la reproduction des inégalités sociales, "transition linguistique, religieuse ou culturelle" pour ces pèlerins migrateurs renvoyés à l'inquiétante étrangeté de leurs habitudes culturelles, je ne peux m’empêcher de penser que ce vocabulaire du changement et de la "transition" désirable convoqué par l’urgence traduit avant tout un profond "malaise", écho au célèbre "Malaise dans la culture" décrit par Freud dans ces années de "transition" de l'entre-deux guerres que notre époque - étrangement - s'emploie à rappeler…
À l'ère des "co-ordinateurs" communiquant il n'y a plus personne à qui "parler"…
Le médecin est ... more À l'ère des "co-ordinateurs" communiquant il n'y a plus personne à qui "parler"…
Le médecin est moins aujourd'hui cet interlocuteur professionnel durablement engagé par la confiance que son patient lui accorde personnellement qu'un "coordonnateur" ou "coordinateur" interchangeable déroulant machinalement le menu standardisé des Protocoles de Soins et autres Recommandations de Bonnes Pratiques. Tandis que les partenaires sociaux qui représentaient les assurés sociaux auprès de la Sécurité Sociale se voient peu à peu remplacés par des agents de l'administration managériale d'Etat, la tutelle administrative qui Rémunère aujourd'hui le médecin sur des Objectifs de Santé Publique (ROSP) se mue peu à peu en néo-mandarin de la médecine, déshonorant chaque jour davantage cette profession jadis vouée au contraire à prendre soin de patients s'acquittant d'honorables honoraires le plus souvent remboursés ensuite par la Sécurité Sociale et les Mutuelles…
La parole échangée en personne "honore" quand les plateformes impersonnelles de communication "déshonorent"…
Troisième partie de notre série intitulée "Malaise dans la transition culturelle" initiée dans Ma... more Troisième partie de notre série intitulée "Malaise dans la transition culturelle" initiée dans Malaise dans la "transition" culturelle, 1. "Qui suis-je", tandis que je "transite" ?,
avec l'essayiste Michel de Montaigne, l'historien des affects et des imaginaires Hervé Mazurel et l'écrivain-chercheur Marcel Proust... et dans Malaise dans la "transition" culturelle, 2. "Servitude volontaire", "emprise sectaire" et "gourou" raisonnablement "modéré", avec Etienne de La Boétie, Michel de Montaigne, Catherine Clément, Martin Luther, Gilbert Keith Chesterton et André Comte-Sponville...
Suite de notre réflexion sur le concept de "transition" conçu comme "fait social total d’époque" ... more Suite de notre réflexion sur le concept de "transition" conçu comme "fait social total d’époque" et ses rapports avec l’évolution des pratiques psychiatriques ou psychanalytiques initiée dans Malaise dans la "transition" culturelle, 1. "Qui suis-je", tandis que je "transite" ?, avec l'essayiste Michel de Montaigne, l'historien des affects et des imaginaires Hervé Mazurel et l'écrivain-chercheur Marcel Proust...
Psychiatre & blogueur surfant depuis plus de 10 ans sur des vagues linguistiques médiatico-cultur... more Psychiatre & blogueur surfant depuis plus de 10 ans sur des vagues linguistiques médiatico-culturelles constituées des "maux" qui parlent l'époque et des "mots" qui la hantent, pèlerin "en transit" en quête d'une orientation plus éthique de la perplexité ambiante, moraliste des paradoxes de la sympathie menant sainte "croisade" contre des discours ultralibéraux à prétention hégémonique, je ne pouvais me soustraire à une médiation médicale méditative des "transitions" en cours. L'actualité m'y pousse, celle de la place de la psychiatrie dans les dits "parcours de transition", et celle plus générale d'une "transition climatique", affectant autant les climats météorologiques planétaires que les climats sociopolitiques mondialisés, et plus localement autant les climats professionnels que les climats plus personnels...
Petite musique de chambre d'un "psychiatre à l'isolement" suffisamment "fou" pour conjoindre à la... more Petite musique de chambre d'un "psychiatre à l'isolement" suffisamment "fou" pour conjoindre à la critique d'une prétendue "modernité" managériale l'aspiration au concert de la refondation culturelle du "climat de soin" & du "soin du climat"...
À l’ère de la "normalisation des soins" et des "plateformes de prestations", la politique adminis... more À l’ère de la "normalisation des soins" et des "plateformes de prestations", la politique administrativo-managériale de sécurisation en bétaillère des parcours de soin exacerbe la "maltraitance institutionnelle" et compromet l’"art" subtil de l’exercice médical psychiatrique.
Le récit singulier d’une mesure de "licenciement pour faute grave" à l’encontre d’un psychiatre exerçant depuis près d’un quart de siècle au sein d’équipes pluridisciplinaires d’ITEP (Institut Thérapeutique, Educative et Pédagogique) soucieuses d’éthique de leur pratique se redouble ici d’une réflexion plus générale sur l’évolution de la psychiatrie et de la médecine à l’heure du "complotisme antivax" et de ce sentiment général de perte de "confiance" qui l’accompagne habituellement. N’en déplaise aux administratifs et autres professionnels de l’ingénierie médico-sociale, la scientificité revendiquée des politiques de soin ne saurait faire l’économie de la dimension relationnelle "sympathique" de la pratique médicale.
Cet éloge d’une psychiatrie suffisamment "folle", entre charitable complotisme & vile sympathie, croise le philosophe du "handicap" Joseph Schovanec et la secrétaire d’État à l’extrémisme "inclusif" Sophie Cluzel, le "Contre Sainte-Beuve" de Marcel Proust, l’"Éclipse du symptôme" du philosophe de l’épistémologie psychiatrique Steeves Demazeux, le malin "génie" du professeur de psychiatrie Raphaël Gaillard, les "mangeurs de vents" du psychiatre et psychanalyste Boris Cyrulnik, la vague de "décompensations psychopathologique de psychiatres et psychanalystes" constatée par le psychiatre du travail Christophe Dejours, le philosophe de la "modernité" et des "modes d’existences" Bruno Latour, la "clinique institutionnelle" en ITEP de l’éducateur, psychologue et anthropologue Claude Wacjman, l’"Époque sans esprit" dénoncée par le psychanalyste et professeur de psychologie Roland Gori, le sociologue du "travail social" Saül Karsz, le politiste Pierre Lascoumes, la tweetologue Marion Coville, et notre cher Frédéric Pierrot, alias Philippe Dayan, psychiatre & psychanalyste à l'écran de la divine série "en thérapie"...
Exploration des paradoxes inhérents à la question du désir et de ses liens avec la sympathie, dep... more Exploration des paradoxes inhérents à la question du désir et de ses liens avec la sympathie, depuis les travaux de Spinoza, Hume et Smith, jusqu'à des considérations plus contemporaines sur la notion de complotisme et ce qu'elle nous enseigne plus généralement sur le nouage inconscient du commun et du singulier ou du religieux et du psychique dans la pratique psychanalytique ou psychiatrique...
Cette expérience mondialisée inouïe de confinement m’ayant laissé un petit peu plus de temps pour... more Cette expérience mondialisée inouïe de confinement m’ayant laissé un petit peu plus de temps pour penser et écrire qu’à l’accoutumée, je viens de publier et/ou déconfiner en télétravail un nouvel article consacré aux apports de la phénoménologie allemande du début du XXe siècle et leur reprise par Levinas & Ricœur sur les questions de temps et de sympathie.
Un sujet est-il confiné dans un cerveau, dans un individu, ressort-il d’un collectif de pensée, voire d’un peuple, une communauté ou un réseau social ?
Comment penser le rapport d’un sujet à ce qui lui est étranger ?
Pourquoi, malgré la révolution humienne et les perspectives éthiques ouvertes par Ricœur, le contemporain n’a-t-il de cesse de préférer le confinement dans une empathie cognitive cartésienne à l’ouverture à autrui que peut permettre une sympathie humienne bien élevée ?
Est-ce le virus étranger qui tue l’homme ou la réponse immunitaire disproportionnée indique-t-elle que la question du rapport à autrui demeure mal posée ?
Pourquoi la sympathie a-t-elle si mauvaise presse ?
Telle sont les questions qui n'ont de cesse de m'obséder…
Dans cet article s’entrevoit une sympathie conçue comme déconfinement spatio-temporel, voyage transdisciplinaire ou odyssée dans le temps et l’histoire à la recherche des coordonnées de l’ipséité, entre subjectivité psychique, intersubjectivité sociale et mystique de l’altérité personnelle…
Les paradoxes de la psychiatrie, entre cogitations complotisme et connerie sympathique, entre nor... more Les paradoxes de la psychiatrie, entre cogitations complotisme et connerie sympathique, entre normal et pathologique, entre folie de la raison et raison de la folie, entre corps et esprit, avec le psychiatre & antipsychiatre Jacques Hochmann, le neurologue & psychiatre Erwin Straus, les penseurs de midi Raymond Aron et Albert Camus, et, toujours en arrière-plan, notre analyste préféré du désir et de l'intelligence collective spinoziste, Maxime Rovère...
Dans ce nouvel article je continue de creuser ma question des paradoxes de la "sympathie" en psyc... more Dans ce nouvel article je continue de creuser ma question des paradoxes de la "sympathie" en psychiatrie, par la lecture croisée du "Clan Spinoza" et de "Que faire des cons?" du cher Maxime Rovere. Chemin faisant, j'y creuse aussi plus attentivement cette curieuse opposition entre Duns Scot, penseur au Moyen-Âge de l'individuation et la singularité, et Rabelais, qui deux siècles plus tard s'appliqua au nom de l'humanisme naissant à lui torcher sévèrement le cul... Psychiatrie et psychanalyse s'y voient revisitées depuis leurs lointaines et complexes origines, en compagnie de la divine surprise de la série "en thérapie", du duo Nakache-Toledano et de mes amis lointains Maïmonide et Averroès, et même du Tarzan de ma tendre enfance, descendant du célèbre "philosophe autodidacte" du clan Spinoza...
Après une année 2020 particulièrement éprouvante, l'année 2021 ne s'annonce pas beaucoup plus fac... more Après une année 2020 particulièrement éprouvante, l'année 2021 ne s'annonce pas beaucoup plus facile. Véritable fait socio-sanitaire total, le covid masqué est sur toutes les lèvres, préoccupe tous les esprits, et justifie toutes les urgences. Pour ne pas trop céder au catastrophisme ambiant, peut-être convient-il d'en revenir à cette recommandation plotinienne datée du IVe siècle de notre ère: « rentre en toi-même et examine-toi. » Non pour se confiner plus encore, les yeux braqués sur l'écran total et les multiples fenêtres fermées qu'il prétend ouvrir sur la cour du data roi et ce qu'il conviendrait désormais d'appeler les réseaux asociaux de désinformation autopublicitaire, mais plutôt pour tenter de situer au plus près de soi, son corps & son environnement proche les incidences ou contingences de cette double épidémie virale, à la fois microbiologique et médiatique. Tel Descartes et Spinoza jetant les bases de la psychanalyse et de la phénoménologie, il s'agirait de repartir de l'expérience propre pour tenter de remédier à la perplexité ambiante et de procéder autant que faire se peut au tri délicat des affects imaginaires complotistes et des intelligences collectives sympathiques.
Tandis que l’époque s’enfonce un peu plus profondément chaque jour dans le dérèglement climatique... more Tandis que l’époque s’enfonce un peu plus profondément chaque jour dans le dérèglement climatique, les tensions entre communautés religieuses, le virage autoritaire et la disqualification des élites intellectuelles scientifiques, littéraires ou artistiques, tandis qu’une psychiatrie sacrifiée et exsangue se retrouve un peu plus saturée chaque jour par l’ampleur inédite des souffrances qui lui sont adressées, les crispations continuent de s’étendre, compromettant la venue au monde tant attendue de cette "transition" culturelle vers un "croire" partagé qui seule pourtant pourrait permettre de refonder nos sociétés.
Comment pourrions-nous continuer d’avancer dans la lecture, l’histoire et l’interprétation des affres de l’époque, et espérer contribuer ainsi à une maïeutique "transitionnelle" des impasses dualistes qu’elle se doit aujourd’hui de surmonter ?...
Nous avions déjà évoqué dans un précédant chapitre le lien que nous faisons entre la parution de ... more Nous avions déjà évoqué dans un précédant chapitre le lien que nous faisons entre la parution de la Querelle des Diagnostics, consécutive en psychiatrie à celle du DSMIII et au discrédit médiatique de la psychanalyse qui depuis lors continue d'être orchestré, et la Querelle des Universaux qui, au Moyen-Âge, a durablement déchiré aussi le monde des théologiens. (cf. Malaise dans la "transition" culturelle, 10. Querelle des "universaux", lutte des "classes", conflit de "genre", et "querelle des diagnostics") Sans rien céder aux dogmes religieux schismatiques qui se sont employés jadis à maltraiter la liberté de pensée, il est temps maintenant d’explorer plus avant avec Alain de Libera l’importance historique de cette antique et savante Querelle théologique quant à l'élaboration progressive des concepts contemporains de "subjectivité" ou de "structure psychique".
Malaise dans la "transition" culturelle, 11. "Souffrance éthique" et "sublimation" du psychiatre ... more Malaise dans la "transition" culturelle, 11. "Souffrance éthique" et "sublimation" du psychiatre "bipolaire", avec le psychiatre et psychanalyste du "travail" Christophe Dejours, les psychiatres de la "souffrance éthique" Mathieu Bellahsen, Jamal Abdel-Kader et Reine Cohen, la rabbine des "ponts diplomatiques culturels" Delphine Horvilleur et le sceptique & catholique Michel de Montaigne:
Malaise dans la "transition" culturelle, 10. Querelle des "universaux", lutte des "classes", conf... more Malaise dans la "transition" culturelle, 10. Querelle des "universaux", lutte des "classes", conflit de "genre", et "querelle des diagnostics", avec le médiéviste Alain de Libera, la psychanalyste de l'écoanxiété Cynthia Fleury, et les professeurs en psychiatrie Théophile Kammerer, Roger Wartel, Georges Lantéri-Laura et Édouard Zarifian …
"Espace-temps transitionnel" du paradoxe et "Middle Group" de l'indépendance "relative" de la pen... more "Espace-temps transitionnel" du paradoxe et "Middle Group" de l'indépendance "relative" de la pensée, avec l'activiste "trans" Paul B. Preciado et les diplomates de la "transition" Donald Winnicott et Wilfred Bion
Malaise dans la "transition" culturelle, 8. Humble "transcendance" humaniste de l'esprit thérapeu... more Malaise dans la "transition" culturelle, 8. Humble "transcendance" humaniste de l'esprit thérapeutique "numineux" & réduction à la lettre de "mots d'ordre" culturels humiliants ; avec Martin Heidegger et les philosophes anti-heideggériens de père en fils Jean-Pierre & Emmanuel Faye, la philosophe du "multiple dans l'âme" Frédérique Ildefonse, le psychiatrepsychanalyste du "numineux" Carl Gustav Jung, le moraliste de l'éthique "universelle" Emmanuel Kant, l'alchimiste de la "sublimation" Sigmund Freud, la psychanalyste philo-soufie de l'"indignité ressentimiste" Cynthia Fleury, le philosophe ricoeurien de l'"humiliation" Olivier Abel et le penseur heideggérien de la "déconstruction" Jacques Derrida:
Malaise dans la "transition" culturelle, 7. Détournement du concept d'"autisme" par des "novlangu... more Malaise dans la "transition" culturelle, 7. Détournement du concept d'"autisme" par des "novlangues managériales totalitaires" et transition culturelle progressive de la parole "subtile" vers la communication "utile", avec les psychanalystes Yann Diener et Cynthia Fleury, les libre-penseurs des novlangues totalitaires Victor Klemperer et Georges Orwell, l'anthropologue David Graeber, et l'historien du nazisme Johann Chapoutot:
Malaise dans la "transition" culturelle ; 6. "Décontenanciation psychiatrique" des conflits de "t... more Malaise dans la "transition" culturelle ; 6. "Décontenanciation psychiatrique" des conflits de "thêmata" & "contenance psychique" d'une prise de parole "transitionnelle", avec le physicien-philosophe Gerald Holton, le psychanalyste Guy Le Gaufey, le psychiatre Mathieu Bellahsen, le neuro-philosophe Lionel Naccache et "Le règne animal" du cinéaste Thomas Cailley:
"Transition numérique" vers une prétendue simplification des démarches administratives et cette i... more "Transition numérique" vers une prétendue simplification des démarches administratives et cette illusion martelée d'un accès immédiat et illimité à la culture, "transition écologique" en vue de sauver la planète des redoutables prédations humaines qui la surexploite, "transition de genre" afin d'échapper aux diktats supposés du sacro-saint patriarcat, "transition de classe" comme exception méritoire transclasse au réel régulier de la reproduction des inégalités sociales, "transition linguistique, religieuse ou culturelle" pour ces pèlerins migrateurs renvoyés à l'inquiétante étrangeté de leurs habitudes culturelles, je ne peux m’empêcher de penser que ce vocabulaire du changement et de la "transition" désirable convoqué par l’urgence traduit avant tout un profond "malaise", écho au célèbre "Malaise dans la culture" décrit par Freud dans ces années de "transition" de l'entre-deux guerres que notre époque - étrangement - s'emploie à rappeler…
À l'ère des "co-ordinateurs" communiquant il n'y a plus personne à qui "parler"…
Le médecin est ... more À l'ère des "co-ordinateurs" communiquant il n'y a plus personne à qui "parler"…
Le médecin est moins aujourd'hui cet interlocuteur professionnel durablement engagé par la confiance que son patient lui accorde personnellement qu'un "coordonnateur" ou "coordinateur" interchangeable déroulant machinalement le menu standardisé des Protocoles de Soins et autres Recommandations de Bonnes Pratiques. Tandis que les partenaires sociaux qui représentaient les assurés sociaux auprès de la Sécurité Sociale se voient peu à peu remplacés par des agents de l'administration managériale d'Etat, la tutelle administrative qui Rémunère aujourd'hui le médecin sur des Objectifs de Santé Publique (ROSP) se mue peu à peu en néo-mandarin de la médecine, déshonorant chaque jour davantage cette profession jadis vouée au contraire à prendre soin de patients s'acquittant d'honorables honoraires le plus souvent remboursés ensuite par la Sécurité Sociale et les Mutuelles…
La parole échangée en personne "honore" quand les plateformes impersonnelles de communication "déshonorent"…
Troisième partie de notre série intitulée "Malaise dans la transition culturelle" initiée dans Ma... more Troisième partie de notre série intitulée "Malaise dans la transition culturelle" initiée dans Malaise dans la "transition" culturelle, 1. "Qui suis-je", tandis que je "transite" ?,
avec l'essayiste Michel de Montaigne, l'historien des affects et des imaginaires Hervé Mazurel et l'écrivain-chercheur Marcel Proust... et dans Malaise dans la "transition" culturelle, 2. "Servitude volontaire", "emprise sectaire" et "gourou" raisonnablement "modéré", avec Etienne de La Boétie, Michel de Montaigne, Catherine Clément, Martin Luther, Gilbert Keith Chesterton et André Comte-Sponville...
Suite de notre réflexion sur le concept de "transition" conçu comme "fait social total d’époque" ... more Suite de notre réflexion sur le concept de "transition" conçu comme "fait social total d’époque" et ses rapports avec l’évolution des pratiques psychiatriques ou psychanalytiques initiée dans Malaise dans la "transition" culturelle, 1. "Qui suis-je", tandis que je "transite" ?, avec l'essayiste Michel de Montaigne, l'historien des affects et des imaginaires Hervé Mazurel et l'écrivain-chercheur Marcel Proust...
Psychiatre & blogueur surfant depuis plus de 10 ans sur des vagues linguistiques médiatico-cultur... more Psychiatre & blogueur surfant depuis plus de 10 ans sur des vagues linguistiques médiatico-culturelles constituées des "maux" qui parlent l'époque et des "mots" qui la hantent, pèlerin "en transit" en quête d'une orientation plus éthique de la perplexité ambiante, moraliste des paradoxes de la sympathie menant sainte "croisade" contre des discours ultralibéraux à prétention hégémonique, je ne pouvais me soustraire à une médiation médicale méditative des "transitions" en cours. L'actualité m'y pousse, celle de la place de la psychiatrie dans les dits "parcours de transition", et celle plus générale d'une "transition climatique", affectant autant les climats météorologiques planétaires que les climats sociopolitiques mondialisés, et plus localement autant les climats professionnels que les climats plus personnels...
Petite musique de chambre d'un "psychiatre à l'isolement" suffisamment "fou" pour conjoindre à la... more Petite musique de chambre d'un "psychiatre à l'isolement" suffisamment "fou" pour conjoindre à la critique d'une prétendue "modernité" managériale l'aspiration au concert de la refondation culturelle du "climat de soin" & du "soin du climat"...
À l’ère de la "normalisation des soins" et des "plateformes de prestations", la politique adminis... more À l’ère de la "normalisation des soins" et des "plateformes de prestations", la politique administrativo-managériale de sécurisation en bétaillère des parcours de soin exacerbe la "maltraitance institutionnelle" et compromet l’"art" subtil de l’exercice médical psychiatrique.
Le récit singulier d’une mesure de "licenciement pour faute grave" à l’encontre d’un psychiatre exerçant depuis près d’un quart de siècle au sein d’équipes pluridisciplinaires d’ITEP (Institut Thérapeutique, Educative et Pédagogique) soucieuses d’éthique de leur pratique se redouble ici d’une réflexion plus générale sur l’évolution de la psychiatrie et de la médecine à l’heure du "complotisme antivax" et de ce sentiment général de perte de "confiance" qui l’accompagne habituellement. N’en déplaise aux administratifs et autres professionnels de l’ingénierie médico-sociale, la scientificité revendiquée des politiques de soin ne saurait faire l’économie de la dimension relationnelle "sympathique" de la pratique médicale.
Cet éloge d’une psychiatrie suffisamment "folle", entre charitable complotisme & vile sympathie, croise le philosophe du "handicap" Joseph Schovanec et la secrétaire d’État à l’extrémisme "inclusif" Sophie Cluzel, le "Contre Sainte-Beuve" de Marcel Proust, l’"Éclipse du symptôme" du philosophe de l’épistémologie psychiatrique Steeves Demazeux, le malin "génie" du professeur de psychiatrie Raphaël Gaillard, les "mangeurs de vents" du psychiatre et psychanalyste Boris Cyrulnik, la vague de "décompensations psychopathologique de psychiatres et psychanalystes" constatée par le psychiatre du travail Christophe Dejours, le philosophe de la "modernité" et des "modes d’existences" Bruno Latour, la "clinique institutionnelle" en ITEP de l’éducateur, psychologue et anthropologue Claude Wacjman, l’"Époque sans esprit" dénoncée par le psychanalyste et professeur de psychologie Roland Gori, le sociologue du "travail social" Saül Karsz, le politiste Pierre Lascoumes, la tweetologue Marion Coville, et notre cher Frédéric Pierrot, alias Philippe Dayan, psychiatre & psychanalyste à l'écran de la divine série "en thérapie"...
Exploration des paradoxes inhérents à la question du désir et de ses liens avec la sympathie, dep... more Exploration des paradoxes inhérents à la question du désir et de ses liens avec la sympathie, depuis les travaux de Spinoza, Hume et Smith, jusqu'à des considérations plus contemporaines sur la notion de complotisme et ce qu'elle nous enseigne plus généralement sur le nouage inconscient du commun et du singulier ou du religieux et du psychique dans la pratique psychanalytique ou psychiatrique...
Cette expérience mondialisée inouïe de confinement m’ayant laissé un petit peu plus de temps pour... more Cette expérience mondialisée inouïe de confinement m’ayant laissé un petit peu plus de temps pour penser et écrire qu’à l’accoutumée, je viens de publier et/ou déconfiner en télétravail un nouvel article consacré aux apports de la phénoménologie allemande du début du XXe siècle et leur reprise par Levinas & Ricœur sur les questions de temps et de sympathie.
Un sujet est-il confiné dans un cerveau, dans un individu, ressort-il d’un collectif de pensée, voire d’un peuple, une communauté ou un réseau social ?
Comment penser le rapport d’un sujet à ce qui lui est étranger ?
Pourquoi, malgré la révolution humienne et les perspectives éthiques ouvertes par Ricœur, le contemporain n’a-t-il de cesse de préférer le confinement dans une empathie cognitive cartésienne à l’ouverture à autrui que peut permettre une sympathie humienne bien élevée ?
Est-ce le virus étranger qui tue l’homme ou la réponse immunitaire disproportionnée indique-t-elle que la question du rapport à autrui demeure mal posée ?
Pourquoi la sympathie a-t-elle si mauvaise presse ?
Telle sont les questions qui n'ont de cesse de m'obséder…
Dans cet article s’entrevoit une sympathie conçue comme déconfinement spatio-temporel, voyage transdisciplinaire ou odyssée dans le temps et l’histoire à la recherche des coordonnées de l’ipséité, entre subjectivité psychique, intersubjectivité sociale et mystique de l’altérité personnelle…
Les paradoxes de la psychiatrie, entre cogitations complotisme et connerie sympathique, entre nor... more Les paradoxes de la psychiatrie, entre cogitations complotisme et connerie sympathique, entre normal et pathologique, entre folie de la raison et raison de la folie, entre corps et esprit, avec le psychiatre & antipsychiatre Jacques Hochmann, le neurologue & psychiatre Erwin Straus, les penseurs de midi Raymond Aron et Albert Camus, et, toujours en arrière-plan, notre analyste préféré du désir et de l'intelligence collective spinoziste, Maxime Rovère...
Dans ce nouvel article je continue de creuser ma question des paradoxes de la "sympathie" en psyc... more Dans ce nouvel article je continue de creuser ma question des paradoxes de la "sympathie" en psychiatrie, par la lecture croisée du "Clan Spinoza" et de "Que faire des cons?" du cher Maxime Rovere. Chemin faisant, j'y creuse aussi plus attentivement cette curieuse opposition entre Duns Scot, penseur au Moyen-Âge de l'individuation et la singularité, et Rabelais, qui deux siècles plus tard s'appliqua au nom de l'humanisme naissant à lui torcher sévèrement le cul... Psychiatrie et psychanalyse s'y voient revisitées depuis leurs lointaines et complexes origines, en compagnie de la divine surprise de la série "en thérapie", du duo Nakache-Toledano et de mes amis lointains Maïmonide et Averroès, et même du Tarzan de ma tendre enfance, descendant du célèbre "philosophe autodidacte" du clan Spinoza...
Après une année 2020 particulièrement éprouvante, l'année 2021 ne s'annonce pas beaucoup plus fac... more Après une année 2020 particulièrement éprouvante, l'année 2021 ne s'annonce pas beaucoup plus facile. Véritable fait socio-sanitaire total, le covid masqué est sur toutes les lèvres, préoccupe tous les esprits, et justifie toutes les urgences. Pour ne pas trop céder au catastrophisme ambiant, peut-être convient-il d'en revenir à cette recommandation plotinienne datée du IVe siècle de notre ère: « rentre en toi-même et examine-toi. » Non pour se confiner plus encore, les yeux braqués sur l'écran total et les multiples fenêtres fermées qu'il prétend ouvrir sur la cour du data roi et ce qu'il conviendrait désormais d'appeler les réseaux asociaux de désinformation autopublicitaire, mais plutôt pour tenter de situer au plus près de soi, son corps & son environnement proche les incidences ou contingences de cette double épidémie virale, à la fois microbiologique et médiatique. Tel Descartes et Spinoza jetant les bases de la psychanalyse et de la phénoménologie, il s'agirait de repartir de l'expérience propre pour tenter de remédier à la perplexité ambiante et de procéder autant que faire se peut au tri délicat des affects imaginaires complotistes et des intelligences collectives sympathiques.
Eloge d'une psychiatrie suffisamment "folle", 2022
À l’heure de cette curieuse "syndémie" caractérisée par l’émergence concomitante d’épidémies et v... more À l’heure de cette curieuse "syndémie" caractérisée par l’émergence concomitante d’épidémies et virales et complotistes, comment appréhender la militance des "cabinets de conseils" en faveur d'une "gouvernance" managériale par des "plateformes" ? Après plus de vingt ans d’exercice de la psychiatrie en institution thérapeutique, éducative et pédagogique imprégnée d’une culture psychanalytique de la "psychothérapie institutionnelle", comment en suis-je venu à faire l’objet d’un licenciement pour "faute grave" ? Cet ouvrage se propose d'esquisser quelques pistes de réponse…
Depuis Montaigne et Freud jusqu'à Husserl et Scheler, en passant par Érasme, Hume, Bergson, Prous... more Depuis Montaigne et Freud jusqu'à Husserl et Scheler, en passant par Érasme, Hume, Bergson, Proust, Levinas ou Ricœur, ce "blook" décrit une odyssée dans l'histoire des discours de la "sympathie" à la recherche de ce qui fait symptôme tant personnel que sociétal dans le vertige "antipathique"… L’intuition d’une "énigme œdipienne du temps" œuvrant comme "encre sympathique" au sein de la métaphore de la bile noire de la mélancolie croise cette réflexion sur la "sympathie" avec les questions ouvertes par la révolution quantique quant à la question du "temps"… Pendant à l’"énigme œdipienne du temps", un "ordre narcissique clair-obscur de la sympathie" se dessine peu à peu, œuvrant à la ringardisation du vocabulaire altruiste condescendant de l’"empathie" en faveur de la promotion ô combien désirable d’une "sympathie alterégoïste"…
Les philosophes Mark Alizart et Yves Citton, auteurs respectivement d’ « Informatique céleste » e... more Les philosophes Mark Alizart et Yves Citton, auteurs respectivement d’ « Informatique céleste » et de « Médiarchie », explorent l'impact artistique, religieux, médiatique et politique de l’esprit de ce temps récursif du développement numérique et informatique. À leur suite, nous allons tenter ici d’explorer les retombées subjectives de l’époque, ou comment la notion même de subjectivité se retrouve chahutée par la postmodernité.
Cogitations sur des mutations culturelles affectant le psychisme et modifiant le métier de psychi... more Cogitations sur des mutations culturelles affectant le psychisme et modifiant le métier de psychiatre, ce livre propose de cheminer "à l'impromptu" à la découverte d'un lien articulant la "sécurisation des parcours de l'usager", la crise de la "protection de l'enfance", le réveil démocratiquement démoniaque des "populismes", et l'étrange popularité du concept de "spectre autistique"...
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Papers by serge aron
Comment pourrions-nous continuer d’avancer dans la lecture, l’histoire et l’interprétation des affres de l’époque, et espérer contribuer ainsi à une maïeutique "transitionnelle" des impasses dualistes qu’elle se doit aujourd’hui de surmonter ?...
Le médecin est moins aujourd'hui cet interlocuteur professionnel durablement engagé par la confiance que son patient lui accorde personnellement qu'un "coordonnateur" ou "coordinateur" interchangeable déroulant machinalement le menu standardisé des Protocoles de Soins et autres Recommandations de Bonnes Pratiques. Tandis que les partenaires sociaux qui représentaient les assurés sociaux auprès de la Sécurité Sociale se voient peu à peu remplacés par des agents de l'administration managériale d'Etat, la tutelle administrative qui Rémunère aujourd'hui le médecin sur des Objectifs de Santé Publique (ROSP) se mue peu à peu en néo-mandarin de la médecine, déshonorant chaque jour davantage cette profession jadis vouée au contraire à prendre soin de patients s'acquittant d'honorables honoraires le plus souvent remboursés ensuite par la Sécurité Sociale et les Mutuelles…
La parole échangée en personne "honore" quand les plateformes impersonnelles de communication "déshonorent"…
avec l'essayiste Michel de Montaigne, l'historien des affects et des imaginaires Hervé Mazurel et l'écrivain-chercheur Marcel Proust... et dans Malaise dans la "transition" culturelle, 2. "Servitude volontaire", "emprise sectaire" et "gourou" raisonnablement "modéré", avec Etienne de La Boétie, Michel de Montaigne, Catherine Clément, Martin Luther, Gilbert Keith Chesterton et André Comte-Sponville...
Le récit singulier d’une mesure de "licenciement pour faute grave" à l’encontre d’un psychiatre exerçant depuis près d’un quart de siècle au sein d’équipes pluridisciplinaires d’ITEP (Institut Thérapeutique, Educative et Pédagogique) soucieuses d’éthique de leur pratique se redouble ici d’une réflexion plus générale sur l’évolution de la psychiatrie et de la médecine à l’heure du "complotisme antivax" et de ce sentiment général de perte de "confiance" qui l’accompagne habituellement. N’en déplaise aux administratifs et autres professionnels de l’ingénierie médico-sociale, la scientificité revendiquée des politiques de soin ne saurait faire l’économie de la dimension relationnelle "sympathique" de la pratique médicale.
Cet éloge d’une psychiatrie suffisamment "folle", entre charitable complotisme & vile sympathie, croise le philosophe du "handicap" Joseph Schovanec et la secrétaire d’État à l’extrémisme "inclusif" Sophie Cluzel, le "Contre Sainte-Beuve" de Marcel Proust, l’"Éclipse du symptôme" du philosophe de l’épistémologie psychiatrique Steeves Demazeux, le malin "génie" du professeur de psychiatrie Raphaël Gaillard, les "mangeurs de vents" du psychiatre et psychanalyste Boris Cyrulnik, la vague de "décompensations psychopathologique de psychiatres et psychanalystes" constatée par le psychiatre du travail Christophe Dejours, le philosophe de la "modernité" et des "modes d’existences" Bruno Latour, la "clinique institutionnelle" en ITEP de l’éducateur, psychologue et anthropologue Claude Wacjman, l’"Époque sans esprit" dénoncée par le psychanalyste et professeur de psychologie Roland Gori, le sociologue du "travail social" Saül Karsz, le politiste Pierre Lascoumes, la tweetologue Marion Coville, et notre cher Frédéric Pierrot, alias Philippe Dayan, psychiatre & psychanalyste à l'écran de la divine série "en thérapie"...
Un sujet est-il confiné dans un cerveau, dans un individu, ressort-il d’un collectif de pensée, voire d’un peuple, une communauté ou un réseau social ?
Comment penser le rapport d’un sujet à ce qui lui est étranger ?
Pourquoi, malgré la révolution humienne et les perspectives éthiques ouvertes par Ricœur, le contemporain n’a-t-il de cesse de préférer le confinement dans une empathie cognitive cartésienne à l’ouverture à autrui que peut permettre une sympathie humienne bien élevée ?
Est-ce le virus étranger qui tue l’homme ou la réponse immunitaire disproportionnée indique-t-elle que la question du rapport à autrui demeure mal posée ?
Pourquoi la sympathie a-t-elle si mauvaise presse ?
Telle sont les questions qui n'ont de cesse de m'obséder…
Dans cet article s’entrevoit une sympathie conçue comme déconfinement spatio-temporel, voyage transdisciplinaire ou odyssée dans le temps et l’histoire à la recherche des coordonnées de l’ipséité, entre subjectivité psychique, intersubjectivité sociale et mystique de l’altérité personnelle…
Chemin faisant, j'y creuse aussi plus attentivement cette curieuse opposition entre Duns Scot, penseur au Moyen-Âge de l'individuation et la singularité, et Rabelais, qui deux siècles plus tard s'appliqua au nom de l'humanisme naissant à lui torcher sévèrement le cul...
Psychiatrie et psychanalyse s'y voient revisitées depuis leurs lointaines et complexes origines, en compagnie de la divine surprise de la série "en thérapie", du duo Nakache-Toledano et de mes amis lointains Maïmonide et Averroès, et même du Tarzan de ma tendre enfance, descendant du célèbre "philosophe autodidacte" du clan Spinoza...
Comment pourrions-nous continuer d’avancer dans la lecture, l’histoire et l’interprétation des affres de l’époque, et espérer contribuer ainsi à une maïeutique "transitionnelle" des impasses dualistes qu’elle se doit aujourd’hui de surmonter ?...
Le médecin est moins aujourd'hui cet interlocuteur professionnel durablement engagé par la confiance que son patient lui accorde personnellement qu'un "coordonnateur" ou "coordinateur" interchangeable déroulant machinalement le menu standardisé des Protocoles de Soins et autres Recommandations de Bonnes Pratiques. Tandis que les partenaires sociaux qui représentaient les assurés sociaux auprès de la Sécurité Sociale se voient peu à peu remplacés par des agents de l'administration managériale d'Etat, la tutelle administrative qui Rémunère aujourd'hui le médecin sur des Objectifs de Santé Publique (ROSP) se mue peu à peu en néo-mandarin de la médecine, déshonorant chaque jour davantage cette profession jadis vouée au contraire à prendre soin de patients s'acquittant d'honorables honoraires le plus souvent remboursés ensuite par la Sécurité Sociale et les Mutuelles…
La parole échangée en personne "honore" quand les plateformes impersonnelles de communication "déshonorent"…
avec l'essayiste Michel de Montaigne, l'historien des affects et des imaginaires Hervé Mazurel et l'écrivain-chercheur Marcel Proust... et dans Malaise dans la "transition" culturelle, 2. "Servitude volontaire", "emprise sectaire" et "gourou" raisonnablement "modéré", avec Etienne de La Boétie, Michel de Montaigne, Catherine Clément, Martin Luther, Gilbert Keith Chesterton et André Comte-Sponville...
Le récit singulier d’une mesure de "licenciement pour faute grave" à l’encontre d’un psychiatre exerçant depuis près d’un quart de siècle au sein d’équipes pluridisciplinaires d’ITEP (Institut Thérapeutique, Educative et Pédagogique) soucieuses d’éthique de leur pratique se redouble ici d’une réflexion plus générale sur l’évolution de la psychiatrie et de la médecine à l’heure du "complotisme antivax" et de ce sentiment général de perte de "confiance" qui l’accompagne habituellement. N’en déplaise aux administratifs et autres professionnels de l’ingénierie médico-sociale, la scientificité revendiquée des politiques de soin ne saurait faire l’économie de la dimension relationnelle "sympathique" de la pratique médicale.
Cet éloge d’une psychiatrie suffisamment "folle", entre charitable complotisme & vile sympathie, croise le philosophe du "handicap" Joseph Schovanec et la secrétaire d’État à l’extrémisme "inclusif" Sophie Cluzel, le "Contre Sainte-Beuve" de Marcel Proust, l’"Éclipse du symptôme" du philosophe de l’épistémologie psychiatrique Steeves Demazeux, le malin "génie" du professeur de psychiatrie Raphaël Gaillard, les "mangeurs de vents" du psychiatre et psychanalyste Boris Cyrulnik, la vague de "décompensations psychopathologique de psychiatres et psychanalystes" constatée par le psychiatre du travail Christophe Dejours, le philosophe de la "modernité" et des "modes d’existences" Bruno Latour, la "clinique institutionnelle" en ITEP de l’éducateur, psychologue et anthropologue Claude Wacjman, l’"Époque sans esprit" dénoncée par le psychanalyste et professeur de psychologie Roland Gori, le sociologue du "travail social" Saül Karsz, le politiste Pierre Lascoumes, la tweetologue Marion Coville, et notre cher Frédéric Pierrot, alias Philippe Dayan, psychiatre & psychanalyste à l'écran de la divine série "en thérapie"...
Un sujet est-il confiné dans un cerveau, dans un individu, ressort-il d’un collectif de pensée, voire d’un peuple, une communauté ou un réseau social ?
Comment penser le rapport d’un sujet à ce qui lui est étranger ?
Pourquoi, malgré la révolution humienne et les perspectives éthiques ouvertes par Ricœur, le contemporain n’a-t-il de cesse de préférer le confinement dans une empathie cognitive cartésienne à l’ouverture à autrui que peut permettre une sympathie humienne bien élevée ?
Est-ce le virus étranger qui tue l’homme ou la réponse immunitaire disproportionnée indique-t-elle que la question du rapport à autrui demeure mal posée ?
Pourquoi la sympathie a-t-elle si mauvaise presse ?
Telle sont les questions qui n'ont de cesse de m'obséder…
Dans cet article s’entrevoit une sympathie conçue comme déconfinement spatio-temporel, voyage transdisciplinaire ou odyssée dans le temps et l’histoire à la recherche des coordonnées de l’ipséité, entre subjectivité psychique, intersubjectivité sociale et mystique de l’altérité personnelle…
Chemin faisant, j'y creuse aussi plus attentivement cette curieuse opposition entre Duns Scot, penseur au Moyen-Âge de l'individuation et la singularité, et Rabelais, qui deux siècles plus tard s'appliqua au nom de l'humanisme naissant à lui torcher sévèrement le cul...
Psychiatrie et psychanalyse s'y voient revisitées depuis leurs lointaines et complexes origines, en compagnie de la divine surprise de la série "en thérapie", du duo Nakache-Toledano et de mes amis lointains Maïmonide et Averroès, et même du Tarzan de ma tendre enfance, descendant du célèbre "philosophe autodidacte" du clan Spinoza...
Cet ouvrage se propose d'esquisser quelques pistes de réponse…
L’intuition d’une "énigme œdipienne du temps" œuvrant comme "encre sympathique" au sein de la métaphore de la bile noire de la mélancolie croise cette réflexion sur la "sympathie" avec les questions ouvertes par la révolution quantique quant à la question du "temps"…
Pendant à l’"énigme œdipienne du temps", un "ordre narcissique clair-obscur de la sympathie" se dessine peu à peu, œuvrant à la ringardisation du vocabulaire altruiste condescendant de l’"empathie" en faveur de la promotion ô combien désirable d’une "sympathie alterégoïste"…
À leur suite, nous allons tenter ici d’explorer les retombées subjectives de l’époque, ou comment la notion même de subjectivité se retrouve chahutée par la postmodernité.