Thesis Chapters by Christiane Sfeir
This thesis aims to analyze the various strategies of religious and secular actors in their proce... more This thesis aims to analyze the various strategies of religious and secular actors in their process of production of sacred spaces in Beirut, Lebanon. The eighteen Lebanese religious communities present in the country each mark Beirut’s urban landscape with religious symbols and signs that are also very often politically charged.
Our assumption is that religious space cannot be limited to just religious buildings; in Beirut, it is expressed by taking over public spaces, transforming easily accessible secular loci into sacred space that imposes rules and specific codes of behaviour.
In the city, religious events are expressed through spiritual, cultural, social and architectural venues. Beirut is a marked space with ideological symbols merging politics and religion with both leading to the sacred. The use of religion by the media working for political parties is a common practice for each and every community; thus, each quarter of the city is marked by a particular political ideology that reflects the religious identity of its inhabitants through specific codes and signs. They vary according to their position and time-frame. The religious affiliations of the majority of the inhabitants of a particular region impose religious codes that mark particular public spaces. This geography is rendered more complex by the particular religious calendars observed by each religion. Sacredness begins and ends on specific dates for each religion, producing specific spaces produced, recognized and used differently by the various segments of the city’s population. These would lead to confirm that the city is a cleaved space observable at all scales.
Papers by Christiane Sfeir
Arts and Architecture Journal
International audienceLa violence sociale, politique et militaire est créatrice de paysages. Dans... more International audienceLa violence sociale, politique et militaire est créatrice de paysages. Dans les territoires en crise, le paysage peut être un repère familier, un élément rassurant de stabilité dans un contexte perturbé. Mais il peut aussi être le symptôme de la crise, marqué par les blessures et les cicatrices de toutes les détresses sociales. Bref, le paysage en crise est à la fois objet de consolation, de réconfort, de refuge, et facteur de perturbation sociale et psychologique. Il est aussi le creuset de l’inspiration et des expressions artistiques. Ce livre nous fait voyager au cœur des paysages en crise, montrant comment les images (dessin, peinture, photographie, film, représentations mentales…) débouchent soit sur une accentuation, soit sur un dépassement des tensions. Une bonne partie de l’ouvrage se concentre sur le ProcheOrient en crise, particulièrement sur la ville de Beyrouth. Décomposé au fil de crises nombreuses et complexes, au bord de la faillite, le Liban propose un terrain d’investigation particulièrement riche. On trouvera aussi des analyses dans des contextes géographiques différents comme l’océan Indien, l’Irlande du Nord, le Viêt Nam, l’Algérie ou la Grèce
La recherche porte sur les rapports entretenus par le sacre, par le sentiment religieux, et son i... more La recherche porte sur les rapports entretenus par le sacre, par le sentiment religieux, et son instrumentalisation pour en faire des outils de territorialisation a Beyrouth. Elle etudie l’emergence des espaces sacres dans la ville ou dix-huit communautes confessionnelles libanaises sont chacune marquee par des ideologies politiques differentes. Nous partons de l’hypothese qu’un espace religieux ne peut etre limite aux seuls edifices religieux. Son impact sur l’espace se traduit par une appropriation de l’espace public, soit momentane soit permanent, transformant l’espace profane, ouvert a tout le monde, en un espace sacre qui impose des regles de jeu specifiques, avec des codes a dechiffrer. Le Liban comprend dix huit communautes confessionnelles reparties sur tout le territoire dont chaque partie est marquee par une ideologie qui differe de l’autre. Beyrouth en particulier, est un espace marque de symboles ideologiques qui oscillent entre politique et religion pour toucher au sacre.
La recherche porte sur les rapports entretenus par le sacre, par le sentiment religieux, et son i... more La recherche porte sur les rapports entretenus par le sacre, par le sentiment religieux, et son instrumentalisation pour en faire des outils de territorialisation a Beyrouth. Elle etudie l’emergence des espaces sacres dans la ville ou dix-huit communautes confessionnelles libanaises sont chacune marquee par des ideologies politiques differentes. Nous partons de l’hypothese qu’un espace religieux ne peut etre limite aux seuls edifices religieux. Son impact sur l’espace se traduit par une appropriation de l’espace public, soit momentane soit permanent, transformant l’espace profane, ouvert a tout le monde, en un espace sacre qui impose des regles de jeu specifiques, avec des codes a dechiffrer. Le Liban comprend dix huit communautes confessionnelles reparties sur tout le territoire dont chaque partie est marquee par une ideologie qui differe de l’autre. Beyrouth en particulier, est un espace marque de symboles ideologiques qui oscillent entre politique et religion pour toucher au sacr...
Http Www Theses Fr, Dec 13, 2013
This thesis aims to analyze the various strategies of religious and secular actors in their proce... more This thesis aims to analyze the various strategies of religious and secular actors in their process of production of sacred spaces in Beirut, Lebanon. The eighteen Lebanese religious communities present in the country each mark Beirut’s urban landscape with religious symbols and signs that are also very often politically charged. Our assumption is that religious space cannot be limited to just religious buildings; in Beirut, it is expressed by taking over public spaces, transforming easily accessible secular loci into sacred space that imposes rules and specific codes of behaviour. In the city, religious events are expressed through spiritual, cultural, social and architectural venues. Beirut is a marked space with ideological symbols merging politics and religion with both leading to the sacred. The use of religion by the media working for political parties is a common practice for each and every community; thus, each quarter of the city is marked by a particular political ideology that reflects the religious identity of its inhabitants through specific codes and signs. They vary according to their position and time-frame. The religious affiliations of the majority of the inhabitants of a particular region impose religious codes that mark particular public spaces. This geography is rendered more complex by the particular religious calendars observed by each religion. Sacredness begins and ends on specific dates for each religion, producing specific spaces produced, recognized and used differently by the various segments of the city’s population. These would lead to confirm that the city is a cleaved space observable at all scales.
Chronos
Au début du printemps 2008, la béatification d'un nouveau saint, le frère Jacques Haddad, est... more Au début du printemps 2008, la béatification d'un nouveau saint, le frère Jacques Haddad, est célébrée au centre-ville de Beyrouth. C'est le quatrième saint maronite qui s'ajoute à la liste des bienheureux libanais canonisés : Charbel Makhlouf, Rafqa ar-Rayes et Nimatullah Kassab al-Hardini. Deux ans plus tard, en juin 2010, le frère Stéphane Nehmeh est béatifié à son tour. Ainsi, en moins d'un siècle, cinq religieux issus de la communauté maronite sont sanctifiés par Rome. Ces béatifications et canonisations de maronites issus du Mont-Liban induisent des pèlerinages organisés par des associations ecclésiastiques et de bienfaisance, d'écoles, ou de groupes sociaux. Messes et processions spectaculaires attirent des foules, et l'espace s 'en trouve souvent profondément affecté. Ainsi, tout phénomène surnaturel serait suivi d'une action humaine qui affecte le lieu de cette manifestation ; les lieux de pèlerinage en seraient l'exemple heuristique. Le ...
Notre article porte sur le patrimoine religieux tel qu’il est à présent mis en scène à Beyrouth, ... more Notre article porte sur le patrimoine religieux tel qu’il est à présent mis en scène à Beyrouth, lorsque cette représentation dépasse les lieux de culte et les édifices sacrés pour atteindre une dimension plus large, qui touche à l'intangible. Dix-sept communautés confessionnelles, en débat géographique sur le territoire de la cité, et marquées par des idéologies politiques différentes, cherchent à confirmer leur ancrage sur le terrain urbain, chacune par des expressions qui varient, allant de l’émergence de nouveaux espaces sacrés aux pratiques sociales, aux comportements et coutumes, et même aux tenues vestimentaires.
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Thesis Chapters by Christiane Sfeir
Our assumption is that religious space cannot be limited to just religious buildings; in Beirut, it is expressed by taking over public spaces, transforming easily accessible secular loci into sacred space that imposes rules and specific codes of behaviour.
In the city, religious events are expressed through spiritual, cultural, social and architectural venues. Beirut is a marked space with ideological symbols merging politics and religion with both leading to the sacred. The use of religion by the media working for political parties is a common practice for each and every community; thus, each quarter of the city is marked by a particular political ideology that reflects the religious identity of its inhabitants through specific codes and signs. They vary according to their position and time-frame. The religious affiliations of the majority of the inhabitants of a particular region impose religious codes that mark particular public spaces. This geography is rendered more complex by the particular religious calendars observed by each religion. Sacredness begins and ends on specific dates for each religion, producing specific spaces produced, recognized and used differently by the various segments of the city’s population. These would lead to confirm that the city is a cleaved space observable at all scales.
Papers by Christiane Sfeir
Our assumption is that religious space cannot be limited to just religious buildings; in Beirut, it is expressed by taking over public spaces, transforming easily accessible secular loci into sacred space that imposes rules and specific codes of behaviour.
In the city, religious events are expressed through spiritual, cultural, social and architectural venues. Beirut is a marked space with ideological symbols merging politics and religion with both leading to the sacred. The use of religion by the media working for political parties is a common practice for each and every community; thus, each quarter of the city is marked by a particular political ideology that reflects the religious identity of its inhabitants through specific codes and signs. They vary according to their position and time-frame. The religious affiliations of the majority of the inhabitants of a particular region impose religious codes that mark particular public spaces. This geography is rendered more complex by the particular religious calendars observed by each religion. Sacredness begins and ends on specific dates for each religion, producing specific spaces produced, recognized and used differently by the various segments of the city’s population. These would lead to confirm that the city is a cleaved space observable at all scales.