Vincent Belloy

Université Paris-Sorbonne (Paris IV), Histoire, Graduate Student

Université Paris 1 - Panthéon-Sorbonne, Cultural Heritage, Graduate Student

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Je consacre mes recherches aux manuscrits enluminés, aux hérauts d'armes et aux armoiries médiévales. Je travaille au département Livres et Manuscrits de Christie's (Paris), comme spécialiste.

Mémoire de Master 1 consacré aux "Hérauts d'Armes à la fin du Moyen Âge. Formes et fonctions des officiers d'armes aux travers des Chroniques de Jean Froissart" (Université Paris IV - Sorbonne, 2014).

Mémoire de Master 2 consacré aux "Armoriaux Français Médiévaux: réalisation, buts, et enjeux des registres armoriés" au travers de l'exemple de l'armorial de Gilles Le Bouvier (Université Paris IV - Sorbonne, 2015).

Mémoire de Master 2 Professionnel: "Témoins et musées d’Histoire-
La place de la mémoire, du témoin et du témoignage dans un musée d’Histoire de la Seconde Guerre mondiale" (Unviersité Paris I - Panthéon Sorbonne, 2016).
Supervisors: Jean Marie Moeglin and Florence Descamps

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Papers by Vincent Belloy

Le héraut d'armes médiéval comme personnage de cinéma // The medieval herald as a movie character

Une généalogie royale anglo-normande en rouleau inédite.

Un somptueux psautier du nord de la France datant du milieu du XVème siècle

Les armoriaux médiévaux. Réalisation, objectifs et enjeux des registres d'armes médéivaux au travers de l'armorial de Gilles Le Bouvier, héraut d'armes Berry

moire de recherche de deuxième année préparé sous la direction de Monsieur le Professeur Jean-Mar... more moire de recherche de deuxième année préparé sous la direction de Monsieur le Professeur Jean-Marie Moeglin. Ce mémoire a obtenu la mention Très Bien à l'issue de la soutenance le mardi 21 juillet 2015 à l'université Paris Sorbonne. J'avais à cœur de consacrer mes recherches de deuxième année à un sujet plus en rapport avec les pratiques héraldiques médiévales, tout en m'appuyant sur mon travail de première année consacré aux hérauts d'armes médiévaux. Rapidement s'est imposé le désir de travailler sur les armoriaux médiévaux, registres d'armoriaux de formes variées, et poursuivant des objectifs différents. Par conséquent, après une première phase de recherche consacrée aux armoriaux en général, j'ai décidé de me consacrer à un exemple particulier. Puisque chacun de ses recueils doit être étudié au cas par cas, l'étude d'une source principale enrichie de recours ponctuels à des fins de comparaison avec d'autres armoriaux devait me permettre d'aborder l'essentiel des aspects de mon sujet. Mon choix s'est arrêté sur l'armorial universel de Gilles Le Bouvier, héraut d'armes Berry du roi Charles VII. Le manuscrit original est conservé à la BNF et sa numérisation intégrale en couleur est facilement accessible. Ce document est relativement bien connu, comparé aux autres armoriaux. il a notamment bénéficié de deux éditions, à la fin du XIXème siècle par Auguste Vallet de Viriville et en 1997 par Emmanuel de Boos. Il s'agissait en quelque sorte d'un choix à double tranchant : cela me fournissait des bases solides, avantageusement complétées par plusieurs articles. Cependant, cela impliquait aussi que certains éléments importants de l'étude de ce manuscrit avaient déjà été abordés., comme la question de la datation du document, ou l'étude approfondie de Gilles Le Bouvier lui-même. Il me semble cependant nécessaire que quelqu'un réalise une troisième édition exhaustive de l'armorial. En effet, heureusement pour moi, beaucoup d'aspects de mon sujet qui m'apparaissaient essentiels n'avaient été traités que très rapidement par cette bibliographie, au premier plan desquels la réalisation matérielle de l'objet armorial. Il s'agit essentiellement d'un compilation de sources, réalisée vers la fin de la vie du héraut, par une équipe. Le document qui nous est parvenu est avant tout un outil de travail, probablement destiné à une remise au propre. En cours d'année, de nouvelles perspectives se sont par ailleurs ouvertes. Jean Christophe Blanchard a eu la gentillesse de m'indiquer un armorial encore inédit, conservé au Kupferstichkabinett de Berlin. La transcription que j'ai réalisé en me rendant sur place a confirmé qu'il s'agit pour l'essentiel d'une copie de l'armorial du héraut Berry. . Ce précieux document m'a permis d'aborder la question essentielle de la recopie comme source d'information principale des compilateurs d'armoriaux, plutôt que la collecte de renseignements sur place. Cette pratique habituelle de la recopie contribue à la mise en mémoire perpétuelle des informations qu'ils contiennent et s'intègre dans la vision de l'office d'armes comme une sorte de communauté de savoirs. Dans un second temps de mon argumentation, il s'agissait pour moi de comprendre qui était représenté dans ces armoriaux et de quelle façon, ce qui en fait des outils mémoriels d'un enjeu important. Cette idée de la représentation dans l'armorial comme enjeu, et ainsi, objet de convoitises est particulièrement prononcée dans le cas de la noblesse, qui occupe la plus large part des armoriaux connus. Cependant, rappelons que, de la même manière que les armoiries ne sont pas, loin s'en faut, l'apanage de la noblesse au Moyen-Âge, d'autres que les aristocrates sont représentés dans de tels registres. C'est en particulier le cas des bourgeois, qui reprennent sciemment ce mode de représentation qui véhicule une image et une identité honorables. L'armorial devient pour tous une manière de transmettre et de légitimer des prétentions lignagères et ou territoriales. parmi plusieurs exemples que j'ai analysés, le manuscrit de Berlin s'est avéré précieux sur cette question puisqu'il contient trois ajouts postérieurs assez évidents, qui sont tous liés, et que j'ai analysés comme ayant p-e permis de soutenir de telles prétentions au début du XVIème siècle. Enfin, la troisième partie de mon travail était plus précisément consacrée à l'héraldique imaginaire, c'est-à-dire aux armoiries attribuées à des personnages ayant vécu à des temps antérieurs à l'apparition des armoiries, ou issus de l'imaginaire médiéval. Les armoriaux consacrent une large place à ces armoiries imaginaires, et s'en servent pour représenter le monde connu ou imaginé de la manière la plus complète possible. Avec l'inclusion du motif des Neuf Preux, personnages exemplaires, l'héraldique imaginaire s'inclut dans la mission de mise en mémoire de glorieux ancêtres qui est au cœur de l'élaboration de tout armorial.

Masters 2 thesis. Paris Sorbonne University (2015), under the supervision of Pr. Jean-Marie Moeglin. The purpose of this thesis was to try to understand, mainly through the example of the armorial compiled in the first half of the 15th century by Gilles Le Bouvier, herald Berry: 1- How were general/universal roll of arms made in the Middle Ages? 2- Who were they including and how did these roll of arms represent and classify individuals, and therefore how were they perceived and sometimes used by these individuals as a means to strenghten their pretentions? 3- In what purpose were imaginary and attributed arms included in these roll of arms?

Témoins et musées d’Histoire - La place de la mémoire, le rôle du témoin et la valorisation du témoignage dans les musées d’Histoire de la Seconde Guerre mondiale

L'objectif de ce travail de recherche était d'analyser la place qu'occupent les témoins et les de... more L'objectif de ce travail de recherche était d'analyser la place qu'occupent les témoins et les descendants de témoins dans les musées de la Seconde Guerre Mondiale, aussi bien l'influence qu'ils peuvent avoir sur leurs activités culturelles et leur discours, que la manière dont la parole du témoin y est mise en valeur. Cette analyse se double d'une étude des attentes du public de ces établissements, notamment à propos du positionnement de l'institution: un lieu à vocation pédagogique, certes, mais aussi et surtout des lieux sensés rendre hommage et entretenir le souvenir de ces engagements.
Il s'agit ainsi de s'interroger sur l'influence possible de la place occupée par le témoin et le témoignage sur le positionnement du musée: est-il possible de laisser une place importante au témoignage dans un musée souhaitant produire un discours et transmettre des connaissances historiques? Par quels moyens muséographiques et scénographiques peut on mettre en valeur le témoignage, sous toutes ses formes?

French, English and Burgundian officers of arms in Jean Froissart's Chronicles (Münster, The History Of Heralds in Europe, March 26th 2015)

Les armoriaux entre imaginaire et réalité. L'adoption d'armoiries issues de la littérature.

Ce texte étudie deux cas bien documentés où des individus et leurs familles adoptent les armoirie... more Ce texte étudie deux cas bien documentés où des individus et leurs familles adoptent les armoiries de personnages de fiction, ici issus du cycle arthurien. Les Albret adoptent les armes de Perceval dès le XIIème siècle, sous l'impulsion d'Amanieu d'Albret, familier de la cour du roi Edouard Ier qui a fréquemment recours à l'emblématique et la symbolique arthuriennes pour soutenir ses projets politiques. Régnier Pot adopte lui les armoiries à l'échiqueté du chevalier Palamède à la cour de Bourgogne où naissent au XVème siècle les emprises et les pas d'armes qui poussent à leur paroxysme le goût des nobles pour l'imitation des personnages arthuriens.
Ce texte fait notamment usage d'un armorial inédit conservé au kuperstichkabinett de Berlin (HS 77A10) dont je prépare actuellement l'édition.

This paper aims studies two well-know cases of adoption of fictional coat of arms by individuals and families, the Albret and the Pot. It's also a way to witness the importance of the Arthurian fiction in the minds and the behaviour of any medieval individual, wether a prince or a heraldic painter.

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