Dans le monde entier, des groupes de femmes se sont approprié le musée pour en faire un instrumen... more Dans le monde entier, des groupes de femmes se sont approprié le musée pour en faire un instrument de valorisation, d’expression et de sensibilisation. En se présentant sous cet angle, les musées de femmes poursuivent un double objectif : d’une part, celui d’interpeller le « genre » du musée, en soulignant que ce dernier ne valorise le plus souvent qu’une partie du patrimoine de l’humanité et en préservant plus particulièrement le patrimoine des femmes, d’autre part, celui d’œuvrer pour les droits des femmes et le développement de la société. Les musées de femmes s’inscrivent-ils dans une tendance commune et constituent-ils une catégorie muséale singulière plaçant les femmes au cœur de leurs préoccupations ? Des dissemblances existent-elles entre leurs actions ? Cette enquête tente d’esquisser une typologie des musées de femmes afin d’appréhender le phénomène de manière nuancée tout en cherchant à comprendre comment ils mettent en œuvre leurs convictions.
Les musées de femmes sont des tentatives pour mettre en pratique des critiques théoriques féminis... more Les musées de femmes sont des tentatives pour mettre en pratique des critiques théoriques féministes concernant l’institution muséale et rendre une visibilité aux femmes dans cet espace : un thème qui s’inscrit dans les nouvelles pratiques muséales et dans les recherches en muséologie, en études de genre et en histoire de l’art et qui plus généralement vise à une redéfinition de la structure du musée et de son discours.
Les limites du champ muséal sont mouvantes, certains établisse-ments considérés comme des musées ... more Les limites du champ muséal sont mouvantes, certains établisse-ments considérés comme des musées ne s’intitulent pas comme tels, et vice-versa. De nouvelles formes muséales émergent au fil des années, avec des rapports différents à la recherche, aux activités de médiation ou aux collections, mais aussi à l’économie. Par ailleurs, le phénomène muséal se propageant à travers le monde, certaines régions du globe ont développé des visions parfois très différentes de ce qu’est un musée ou de la manière d’identifier le patrimoine. Comment dès lors définir le musée dans un tel contexte en perpé-tuelle mutation ? Faut-il changer la définition qui en est donnée par l’ICOM et dont les derniers changements remontent à 2007 ? Cet ouvrage présente un vaste panorama des définitions actuelles du musée dans le monde, ainsi que de leur place, notamment celle de l’ICOM, dans les législations nationales, mais aussi une quarantaine de brefs essais sur les principaux enjeux liés au questionnement sur cette défination.
Peut--on, comme d’autres ont défini des lieux de mémoire, ou des lieux de savoirs, envisager cert... more Peut--on, comme d’autres ont défini des lieux de mémoire, ou des lieux de savoirs, envisager certains lieux aujourd’hui comme des espaces (publics) plus propices que d’autres à la pratique de la pensée, comme des lieux de pensée ? Dans quelle mesure, comment, et à quelles fins, des lieux – le musée, le théâtre, la bibliothèque... – peuvent-ils impulser, élaborer ou modeler de la pensée ? Quels sont les dispositifs (institutionnels, architecturaux, scénographiques) que mobilise et construit une telle volonté des pratiques professionnelles et artis- tiques de s’inscrire dans des enjeux de pensée ? Quels sont les enjeux, les bornes, les moyens, les e ets de ces dispositifs ? Les études de cas réunies dans cet ouvrage permettent de mettre à l’épreuve une hypothèse : que ces lieux déterminent des modes d’exercice de la pensée qui leur sont propres, tant du côté de ceux qui y « œuvrent » que du côté des publics – visiteurs, spectateurs ou usagers ; qu’ils peuvent, conjointement, être conçus – c’est à dire fabriqués, pensés, analysés, interprétés – comme des espaces de pra- tique de la pensée, voire de l’exercice philosophique, en son sens le plus ouvert de pratique d’une pensée contemplative, réflexive ou critique.
Dans le monde entier, des groupes de femmes se sont approprié le musée pour en faire un instrumen... more Dans le monde entier, des groupes de femmes se sont approprié le musée pour en faire un instrument de valorisation, d’expression et de sensibilisation. En se présentant sous cet angle, les musées de femmes poursuivent un double objectif : d’une part, celui d’interpeller le « genre » du musée, en soulignant que ce dernier ne valorise le plus souvent qu’une partie du patrimoine de l’humanité et en préservant plus particulièrement le patrimoine des femmes, d’autre part, celui d’œuvrer pour les droits des femmes et le développement de la société. Les musées de femmes s’inscrivent-ils dans une tendance commune et constituent-ils une catégorie muséale singulière plaçant les femmes au cœur de leurs préoccupations ? Des dissemblances existent-elles entre leurs actions ? Cette enquête tente d’esquisser une typologie des musées de femmes afin d’appréhender le phénomène de manière nuancée tout en cherchant à comprendre comment ils mettent en œuvre leurs convictions.
Les musées de femmes sont des tentatives pour mettre en pratique des critiques théoriques féminis... more Les musées de femmes sont des tentatives pour mettre en pratique des critiques théoriques féministes concernant l’institution muséale et rendre une visibilité aux femmes dans cet espace : un thème qui s’inscrit dans les nouvelles pratiques muséales et dans les recherches en muséologie, en études de genre et en histoire de l’art et qui plus généralement vise à une redéfinition de la structure du musée et de son discours.
Les limites du champ muséal sont mouvantes, certains établisse-ments considérés comme des musées ... more Les limites du champ muséal sont mouvantes, certains établisse-ments considérés comme des musées ne s’intitulent pas comme tels, et vice-versa. De nouvelles formes muséales émergent au fil des années, avec des rapports différents à la recherche, aux activités de médiation ou aux collections, mais aussi à l’économie. Par ailleurs, le phénomène muséal se propageant à travers le monde, certaines régions du globe ont développé des visions parfois très différentes de ce qu’est un musée ou de la manière d’identifier le patrimoine. Comment dès lors définir le musée dans un tel contexte en perpé-tuelle mutation ? Faut-il changer la définition qui en est donnée par l’ICOM et dont les derniers changements remontent à 2007 ? Cet ouvrage présente un vaste panorama des définitions actuelles du musée dans le monde, ainsi que de leur place, notamment celle de l’ICOM, dans les législations nationales, mais aussi une quarantaine de brefs essais sur les principaux enjeux liés au questionnement sur cette défination.
Peut--on, comme d’autres ont défini des lieux de mémoire, ou des lieux de savoirs, envisager cert... more Peut--on, comme d’autres ont défini des lieux de mémoire, ou des lieux de savoirs, envisager certains lieux aujourd’hui comme des espaces (publics) plus propices que d’autres à la pratique de la pensée, comme des lieux de pensée ? Dans quelle mesure, comment, et à quelles fins, des lieux – le musée, le théâtre, la bibliothèque... – peuvent-ils impulser, élaborer ou modeler de la pensée ? Quels sont les dispositifs (institutionnels, architecturaux, scénographiques) que mobilise et construit une telle volonté des pratiques professionnelles et artis- tiques de s’inscrire dans des enjeux de pensée ? Quels sont les enjeux, les bornes, les moyens, les e ets de ces dispositifs ? Les études de cas réunies dans cet ouvrage permettent de mettre à l’épreuve une hypothèse : que ces lieux déterminent des modes d’exercice de la pensée qui leur sont propres, tant du côté de ceux qui y « œuvrent » que du côté des publics – visiteurs, spectateurs ou usagers ; qu’ils peuvent, conjointement, être conçus – c’est à dire fabriqués, pensés, analysés, interprétés – comme des espaces de pra- tique de la pensée, voire de l’exercice philosophique, en son sens le plus ouvert de pratique d’une pensée contemplative, réflexive ou critique.
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Les études de cas réunies dans cet ouvrage permettent de mettre à l’épreuve une hypothèse : que ces lieux déterminent des modes d’exercice de la pensée qui leur sont propres, tant du côté de ceux qui y « œuvrent » que du côté des publics – visiteurs, spectateurs ou usagers ; qu’ils peuvent, conjointement, être conçus – c’est à dire fabriqués, pensés, analysés, interprétés – comme des espaces de pra- tique de la pensée, voire de l’exercice philosophique, en son sens le plus ouvert de pratique d’une pensée contemplative, réflexive ou critique.
Les études de cas réunies dans cet ouvrage permettent de mettre à l’épreuve une hypothèse : que ces lieux déterminent des modes d’exercice de la pensée qui leur sont propres, tant du côté de ceux qui y « œuvrent » que du côté des publics – visiteurs, spectateurs ou usagers ; qu’ils peuvent, conjointement, être conçus – c’est à dire fabriqués, pensés, analysés, interprétés – comme des espaces de pra- tique de la pensée, voire de l’exercice philosophique, en son sens le plus ouvert de pratique d’une pensée contemplative, réflexive ou critique.