Fashion Theory-the Journal of Dress Body & Culture, 2007
This article presents ethnographic material from contemporary Kerala, where recent shifts in Musl... more This article presents ethnographic material from contemporary Kerala, where recent shifts in Muslim women's dress styles (shift from sari towards salwaar kameez; adoption of pardah; use of Arabic abaya) have come under critique. We show that commentators fail to take into ...
Journal of The Royal Anthropological Institute, 2009
Muslim entrepreneurs from Kerala, South India, are at the forefront of India's liberalizing econo... more Muslim entrepreneurs from Kerala, South India, are at the forefront of India's liberalizing economy, keen innovators who have adopted the business and labour practices of global capitalism in both Kerala and the Gulf. They are also heavily involved in both charity and politics through activity in Kerala's Muslim public life. They talk about their ‘social mindedness’ as a combination of piety and economic calculation, the two seen not as excluding but reinforcing each other. By promoting modern education among Muslims, entrepreneurs seek to promote economic development while also embedding economic practices within a framework of ethics and moral responsibilities deemed to be ‘Islamic’. Inscribing business into the rhetoric of the ‘common good’ also legitimizes claims to leadership and political influence. Orientations towards self-transformation through education, adoption of a ‘systematic’ lifestyle, and a generalized rationalization of practices have acquired wider currency amongst Muslims following the rise of reformist influence and are now mobilized to sustain novel forms of capital accumulation. At the same time, Islam is called upon to set moral and ethical boundaries for engagement with the neoliberal economy. Instrumentalist analyses cannot adequately explain the vast amounts of time and money which Muslim entrepreneurs put into innumerable ‘social’ projects, and neither ‘political Islam’ nor public pietism adequately captures the possibilities or motivations for engagement among contemporary reformist-orientated Muslims.Muslim entrepreneurs from Kerala, South India, are at the forefront of India's liberalizing economy, keen innovators who have adopted the business and labour practices of global capitalism in both Kerala and the Gulf. They are also heavily involved in both charity and politics through activity in Kerala's Muslim public life. They talk about their ‘social mindedness’ as a combination of piety and economic calculation, the two seen not as excluding but reinforcing each other. By promoting modern education among Muslims, entrepreneurs seek to promote economic development while also embedding economic practices within a framework of ethics and moral responsibilities deemed to be ‘Islamic’. Inscribing business into the rhetoric of the ‘common good’ also legitimizes claims to leadership and political influence. Orientations towards self-transformation through education, adoption of a ‘systematic’ lifestyle, and a generalized rationalization of practices have acquired wider currency amongst Muslims following the rise of reformist influence and are now mobilized to sustain novel forms of capital accumulation. At the same time, Islam is called upon to set moral and ethical boundaries for engagement with the neoliberal economy. Instrumentalist analyses cannot adequately explain the vast amounts of time and money which Muslim entrepreneurs put into innumerable ‘social’ projects, and neither ‘political Islam’ nor public pietism adequately captures the possibilities or motivations for engagement among contemporary reformist-orientated Muslims.RésuméLes entrepreneurs musulmans de l’état indien du Kerala sont en première ligne dans l’économie indienne en voie de libéralisation. Ces innovateurs ont adopté les pratiques d’entreprise et de gestion de la main-d’œuvre du capitalisme global, aussi bien dans le Kerala que dans le Golfe Persique. Ils sont également très engagés dans la bienfaisance et la politique, par leur activité dans la vie publique des musulmans du Kerala. Ils parlent de leur « esprit social » comme d’une combinaison de piété et de calcul économique, lesquelles sont perçues non pas comme mutuellement exclusives mais comme se renforçant mutuellement. En promouvant une éducation moderne des musulmans, ils tentent de favoriser le développement économique tout en plaçant leurs pratiques économiques dans un cadre d’éthique et de responsabilités morales considéré comme « islamique ». En inscrivant les affaires dans la rhétorique du « bien commun », ils légitiment du même coup leurs revendications de leadership et d’influence politique. L’orientation vers la transformation de soi par le biais de l’éducation, l’adoption d’un mode de vie « systématique » et une rationalisation généralisée des pratiques ont été largement adoptées parmi les musulmans sous l’effet de l’influence croissante des réformistes, et elles sont à présent mobilisées à l’appui de nouvelles formes d’accumulation de capital. Dans le même temps, on invoque l’islam pour fixer des limites morales et éthiques à l’engagement dans l’économie néolibérale. Les analyses instrumentalistes ne suffissent pas à expliquer la masse de temps et d’argent que les entrepreneurs musulmans consacrent à d’innombrables projets « sociaux ». Ni l’islam « politique » ni le piétisme public ne peuvent non plus rendre compte de façon adéquate des possibilités ou motivations d’engagement des musulmans réformistes contemporains.Les entrepreneurs musulmans de l’état indien du Kerala sont en première ligne dans l’économie indienne en voie de libéralisation. Ces innovateurs ont adopté les pratiques d’entreprise et de gestion de la main-d’œuvre du capitalisme global, aussi bien dans le Kerala que dans le Golfe Persique. Ils sont également très engagés dans la bienfaisance et la politique, par leur activité dans la vie publique des musulmans du Kerala. Ils parlent de leur « esprit social » comme d’une combinaison de piété et de calcul économique, lesquelles sont perçues non pas comme mutuellement exclusives mais comme se renforçant mutuellement. En promouvant une éducation moderne des musulmans, ils tentent de favoriser le développement économique tout en plaçant leurs pratiques économiques dans un cadre d’éthique et de responsabilités morales considéré comme « islamique ». En inscrivant les affaires dans la rhétorique du « bien commun », ils légitiment du même coup leurs revendications de leadership et d’influence politique. L’orientation vers la transformation de soi par le biais de l’éducation, l’adoption d’un mode de vie « systématique » et une rationalisation généralisée des pratiques ont été largement adoptées parmi les musulmans sous l’effet de l’influence croissante des réformistes, et elles sont à présent mobilisées à l’appui de nouvelles formes d’accumulation de capital. Dans le même temps, on invoque l’islam pour fixer des limites morales et éthiques à l’engagement dans l’économie néolibérale. Les analyses instrumentalistes ne suffissent pas à expliquer la masse de temps et d’argent que les entrepreneurs musulmans consacrent à d’innombrables projets « sociaux ». Ni l’islam « politique » ni le piétisme public ne peuvent non plus rendre compte de façon adéquate des possibilités ou motivations d’engagement des musulmans réformistes contemporains.
Journal of The Royal Anthropological Institute, 2009
In this paper, we consider anthropology's long and, at times, problematic engagement with the stu... more In this paper, we consider anthropology's long and, at times, problematic engagement with the study of Islam and Muslim societies. Specifically, we reflect critically on ongoing anthropological debates about the relationship between Islam and politics and suggest new terms of analysis. Although we pay attention to the state and formal politics, involving various social actors and organizations, we are also interested in everyday politics and micropolitics, arenas where anthropology proves especially adept. It is at the intersection of these multiple levels and where the field of politics is constituted in practice that we situate the analytical focus of the anthropology of Islam and politics in this Special Issue of the Journal of the Royal Anthropological Institute.In this paper, we consider anthropology's long and, at times, problematic engagement with the study of Islam and Muslim societies. Specifically, we reflect critically on ongoing anthropological debates about the relationship between Islam and politics and suggest new terms of analysis. Although we pay attention to the state and formal politics, involving various social actors and organizations, we are also interested in everyday politics and micropolitics, arenas where anthropology proves especially adept. It is at the intersection of these multiple levels and where the field of politics is constituted in practice that we situate the analytical focus of the anthropology of Islam and politics in this Special Issue of the Journal of the Royal Anthropological Institute.RésuméLes auteurs s’intéressent ici à la longue, et parfois problématique histoire, de l’étude de l’islam et des sociétés musulmanes par l’anthropologie. L’accent est mis plus précisément sur une réflexion critique relative aux débats anthropologiques actuels sur les liens entre islam et politique, et sur l’exploration de nouveaux termes d’analyse. Tout en prêtant de l’attention à l’État et aux institutions politiques, impliquant différents acteurs sociaux et organisations, nous nous intéressons également à la politique au quotidien et à la micropolitique, domaines dans lesquels l’anthropologie s’avère particulièrement compétente. C’est à l’intersection de ces multiples niveaux, et là où le champ du politique est constitué dans la pratique, que nous situons le point focal de l’analyse anthropologique de l’islam et du politique dans ce numéro spécial du Journal of the Royal Anthropological Institute.Les auteurs s’intéressent ici à la longue, et parfois problématique histoire, de l’étude de l’islam et des sociétés musulmanes par l’anthropologie. L’accent est mis plus précisément sur une réflexion critique relative aux débats anthropologiques actuels sur les liens entre islam et politique, et sur l’exploration de nouveaux termes d’analyse. Tout en prêtant de l’attention à l’État et aux institutions politiques, impliquant différents acteurs sociaux et organisations, nous nous intéressons également à la politique au quotidien et à la micropolitique, domaines dans lesquels l’anthropologie s’avère particulièrement compétente. C’est à l’intersection de ces multiples niveaux, et là où le champ du politique est constitué dans la pratique, que nous situons le point focal de l’analyse anthropologique de l’islam et du politique dans ce numéro spécial du Journal of the Royal Anthropological Institute.
... heightens its mysterious attraction' (1984: 143). Deferment, denial and ... more ... heightens its mysterious attraction' (1984: 143). Deferment, denial and destiny are then what make this game possible; all three factors are certainly present in the Kerala case, where flirting partners are highly unlikely to be or to become legitimate sexual partners. ...
In this paper, we explore some ways through which the adoption of specific consumption practices ... more In this paper, we explore some ways through which the adoption of specific consumption practices enables members of a South-Indian ex-untouchable community, Izhavas within Kerala, to objectify and redefine their self-perceived and other-perceived social position, and to concretize ...
... Contributions to Indian Sociology DOI: 10.1177/006996679603000102 1996; 30; 37 Contributions ... more ... Contributions to Indian Sociology DOI: 10.1177/006996679603000102 1996; 30; 37 Contributions to Indian Sociology Filippo Osella and Caroline Osella Articulation of physical and social bodies in Kerala ... bodies in Kerala Filippo Osella and Caroline Osella ...
This article discusses relationships between ritual change and out-migration in rural Kerala, sou... more This article discusses relationships between ritual change and out-migration in rural Kerala, south India, via ethnography of kuthiyottam, a sacrifice of human blood standing metonymically for full human sacrifice. Migration-in particular to the Gulf-has accelerated ongoing ...
Journal of The Royal Anthropological Institute, 2006
This article explores how members of an ex-untouchable, ‘backward’ community of South India – the... more This article explores how members of an ex-untouchable, ‘backward’ community of South India – the Izhavas of Kerala – represent and make sense of their entanglements within ‘modernity’. Izhava narratives suggest ambivalence: while failure stories remain individualized, narrated in terms of bad luck or others' cheating, success stories are presented as exemplars of a twentieth-century global master narrative of progress. We note many correspondences between this ex-untouchable community's optimistic master narrative and another powerful and pervasive meta-narrative – the global story of modernity as development, promoted by state government, reform movements, and development theorists alike. Life-history narratives forcibly bring us – European interlocutors – into the same space as the tale-tellers, speak of encounters between Indians and Europeans, and urge us to recognize that we live in ‘one world’. Malayalis stake claims for equal participation in modernity's projects even as they point out ways in which coevalness is denied. This prompts us to suggest that narratives of modernity in India and the UK should occupy the same analytical space, contrary to moves to theorize multiple modernities. With our Malayali respondents, we are participating in a confabulation/confabrication of a shared story which appears to be one about the nature of global capitalism. Modernity produces dream and disillusionment, promising progress to all while delivering to a few. In its seemingly endless capacity for self-regeneration and reinvention it is, as a phenomenon in global history, far from over. Even as theorists try to write it off as a moment past or a project failed, it still holds out its promises and provides a structuring framework for contemporary life-stories.
Fashion Theory-the Journal of Dress Body & Culture, 2007
This article presents ethnographic material from contemporary Kerala, where recent shifts in Musl... more This article presents ethnographic material from contemporary Kerala, where recent shifts in Muslim women's dress styles (shift from sari towards salwaar kameez; adoption of pardah; use of Arabic abaya) have come under critique. We show that commentators fail to take into ...
Journal of The Royal Anthropological Institute, 2009
Muslim entrepreneurs from Kerala, South India, are at the forefront of India's liberalizing econo... more Muslim entrepreneurs from Kerala, South India, are at the forefront of India's liberalizing economy, keen innovators who have adopted the business and labour practices of global capitalism in both Kerala and the Gulf. They are also heavily involved in both charity and politics through activity in Kerala's Muslim public life. They talk about their ‘social mindedness’ as a combination of piety and economic calculation, the two seen not as excluding but reinforcing each other. By promoting modern education among Muslims, entrepreneurs seek to promote economic development while also embedding economic practices within a framework of ethics and moral responsibilities deemed to be ‘Islamic’. Inscribing business into the rhetoric of the ‘common good’ also legitimizes claims to leadership and political influence. Orientations towards self-transformation through education, adoption of a ‘systematic’ lifestyle, and a generalized rationalization of practices have acquired wider currency amongst Muslims following the rise of reformist influence and are now mobilized to sustain novel forms of capital accumulation. At the same time, Islam is called upon to set moral and ethical boundaries for engagement with the neoliberal economy. Instrumentalist analyses cannot adequately explain the vast amounts of time and money which Muslim entrepreneurs put into innumerable ‘social’ projects, and neither ‘political Islam’ nor public pietism adequately captures the possibilities or motivations for engagement among contemporary reformist-orientated Muslims.Muslim entrepreneurs from Kerala, South India, are at the forefront of India's liberalizing economy, keen innovators who have adopted the business and labour practices of global capitalism in both Kerala and the Gulf. They are also heavily involved in both charity and politics through activity in Kerala's Muslim public life. They talk about their ‘social mindedness’ as a combination of piety and economic calculation, the two seen not as excluding but reinforcing each other. By promoting modern education among Muslims, entrepreneurs seek to promote economic development while also embedding economic practices within a framework of ethics and moral responsibilities deemed to be ‘Islamic’. Inscribing business into the rhetoric of the ‘common good’ also legitimizes claims to leadership and political influence. Orientations towards self-transformation through education, adoption of a ‘systematic’ lifestyle, and a generalized rationalization of practices have acquired wider currency amongst Muslims following the rise of reformist influence and are now mobilized to sustain novel forms of capital accumulation. At the same time, Islam is called upon to set moral and ethical boundaries for engagement with the neoliberal economy. Instrumentalist analyses cannot adequately explain the vast amounts of time and money which Muslim entrepreneurs put into innumerable ‘social’ projects, and neither ‘political Islam’ nor public pietism adequately captures the possibilities or motivations for engagement among contemporary reformist-orientated Muslims.RésuméLes entrepreneurs musulmans de l’état indien du Kerala sont en première ligne dans l’économie indienne en voie de libéralisation. Ces innovateurs ont adopté les pratiques d’entreprise et de gestion de la main-d’œuvre du capitalisme global, aussi bien dans le Kerala que dans le Golfe Persique. Ils sont également très engagés dans la bienfaisance et la politique, par leur activité dans la vie publique des musulmans du Kerala. Ils parlent de leur « esprit social » comme d’une combinaison de piété et de calcul économique, lesquelles sont perçues non pas comme mutuellement exclusives mais comme se renforçant mutuellement. En promouvant une éducation moderne des musulmans, ils tentent de favoriser le développement économique tout en plaçant leurs pratiques économiques dans un cadre d’éthique et de responsabilités morales considéré comme « islamique ». En inscrivant les affaires dans la rhétorique du « bien commun », ils légitiment du même coup leurs revendications de leadership et d’influence politique. L’orientation vers la transformation de soi par le biais de l’éducation, l’adoption d’un mode de vie « systématique » et une rationalisation généralisée des pratiques ont été largement adoptées parmi les musulmans sous l’effet de l’influence croissante des réformistes, et elles sont à présent mobilisées à l’appui de nouvelles formes d’accumulation de capital. Dans le même temps, on invoque l’islam pour fixer des limites morales et éthiques à l’engagement dans l’économie néolibérale. Les analyses instrumentalistes ne suffissent pas à expliquer la masse de temps et d’argent que les entrepreneurs musulmans consacrent à d’innombrables projets « sociaux ». Ni l’islam « politique » ni le piétisme public ne peuvent non plus rendre compte de façon adéquate des possibilités ou motivations d’engagement des musulmans réformistes contemporains.Les entrepreneurs musulmans de l’état indien du Kerala sont en première ligne dans l’économie indienne en voie de libéralisation. Ces innovateurs ont adopté les pratiques d’entreprise et de gestion de la main-d’œuvre du capitalisme global, aussi bien dans le Kerala que dans le Golfe Persique. Ils sont également très engagés dans la bienfaisance et la politique, par leur activité dans la vie publique des musulmans du Kerala. Ils parlent de leur « esprit social » comme d’une combinaison de piété et de calcul économique, lesquelles sont perçues non pas comme mutuellement exclusives mais comme se renforçant mutuellement. En promouvant une éducation moderne des musulmans, ils tentent de favoriser le développement économique tout en plaçant leurs pratiques économiques dans un cadre d’éthique et de responsabilités morales considéré comme « islamique ». En inscrivant les affaires dans la rhétorique du « bien commun », ils légitiment du même coup leurs revendications de leadership et d’influence politique. L’orientation vers la transformation de soi par le biais de l’éducation, l’adoption d’un mode de vie « systématique » et une rationalisation généralisée des pratiques ont été largement adoptées parmi les musulmans sous l’effet de l’influence croissante des réformistes, et elles sont à présent mobilisées à l’appui de nouvelles formes d’accumulation de capital. Dans le même temps, on invoque l’islam pour fixer des limites morales et éthiques à l’engagement dans l’économie néolibérale. Les analyses instrumentalistes ne suffissent pas à expliquer la masse de temps et d’argent que les entrepreneurs musulmans consacrent à d’innombrables projets « sociaux ». Ni l’islam « politique » ni le piétisme public ne peuvent non plus rendre compte de façon adéquate des possibilités ou motivations d’engagement des musulmans réformistes contemporains.
Journal of The Royal Anthropological Institute, 2009
In this paper, we consider anthropology's long and, at times, problematic engagement with the stu... more In this paper, we consider anthropology's long and, at times, problematic engagement with the study of Islam and Muslim societies. Specifically, we reflect critically on ongoing anthropological debates about the relationship between Islam and politics and suggest new terms of analysis. Although we pay attention to the state and formal politics, involving various social actors and organizations, we are also interested in everyday politics and micropolitics, arenas where anthropology proves especially adept. It is at the intersection of these multiple levels and where the field of politics is constituted in practice that we situate the analytical focus of the anthropology of Islam and politics in this Special Issue of the Journal of the Royal Anthropological Institute.In this paper, we consider anthropology's long and, at times, problematic engagement with the study of Islam and Muslim societies. Specifically, we reflect critically on ongoing anthropological debates about the relationship between Islam and politics and suggest new terms of analysis. Although we pay attention to the state and formal politics, involving various social actors and organizations, we are also interested in everyday politics and micropolitics, arenas where anthropology proves especially adept. It is at the intersection of these multiple levels and where the field of politics is constituted in practice that we situate the analytical focus of the anthropology of Islam and politics in this Special Issue of the Journal of the Royal Anthropological Institute.RésuméLes auteurs s’intéressent ici à la longue, et parfois problématique histoire, de l’étude de l’islam et des sociétés musulmanes par l’anthropologie. L’accent est mis plus précisément sur une réflexion critique relative aux débats anthropologiques actuels sur les liens entre islam et politique, et sur l’exploration de nouveaux termes d’analyse. Tout en prêtant de l’attention à l’État et aux institutions politiques, impliquant différents acteurs sociaux et organisations, nous nous intéressons également à la politique au quotidien et à la micropolitique, domaines dans lesquels l’anthropologie s’avère particulièrement compétente. C’est à l’intersection de ces multiples niveaux, et là où le champ du politique est constitué dans la pratique, que nous situons le point focal de l’analyse anthropologique de l’islam et du politique dans ce numéro spécial du Journal of the Royal Anthropological Institute.Les auteurs s’intéressent ici à la longue, et parfois problématique histoire, de l’étude de l’islam et des sociétés musulmanes par l’anthropologie. L’accent est mis plus précisément sur une réflexion critique relative aux débats anthropologiques actuels sur les liens entre islam et politique, et sur l’exploration de nouveaux termes d’analyse. Tout en prêtant de l’attention à l’État et aux institutions politiques, impliquant différents acteurs sociaux et organisations, nous nous intéressons également à la politique au quotidien et à la micropolitique, domaines dans lesquels l’anthropologie s’avère particulièrement compétente. C’est à l’intersection de ces multiples niveaux, et là où le champ du politique est constitué dans la pratique, que nous situons le point focal de l’analyse anthropologique de l’islam et du politique dans ce numéro spécial du Journal of the Royal Anthropological Institute.
... heightens its mysterious attraction' (1984: 143). Deferment, denial and ... more ... heightens its mysterious attraction' (1984: 143). Deferment, denial and destiny are then what make this game possible; all three factors are certainly present in the Kerala case, where flirting partners are highly unlikely to be or to become legitimate sexual partners. ...
In this paper, we explore some ways through which the adoption of specific consumption practices ... more In this paper, we explore some ways through which the adoption of specific consumption practices enables members of a South-Indian ex-untouchable community, Izhavas within Kerala, to objectify and redefine their self-perceived and other-perceived social position, and to concretize ...
... Contributions to Indian Sociology DOI: 10.1177/006996679603000102 1996; 30; 37 Contributions ... more ... Contributions to Indian Sociology DOI: 10.1177/006996679603000102 1996; 30; 37 Contributions to Indian Sociology Filippo Osella and Caroline Osella Articulation of physical and social bodies in Kerala ... bodies in Kerala Filippo Osella and Caroline Osella ...
This article discusses relationships between ritual change and out-migration in rural Kerala, sou... more This article discusses relationships between ritual change and out-migration in rural Kerala, south India, via ethnography of kuthiyottam, a sacrifice of human blood standing metonymically for full human sacrifice. Migration-in particular to the Gulf-has accelerated ongoing ...
Journal of The Royal Anthropological Institute, 2006
This article explores how members of an ex-untouchable, ‘backward’ community of South India – the... more This article explores how members of an ex-untouchable, ‘backward’ community of South India – the Izhavas of Kerala – represent and make sense of their entanglements within ‘modernity’. Izhava narratives suggest ambivalence: while failure stories remain individualized, narrated in terms of bad luck or others' cheating, success stories are presented as exemplars of a twentieth-century global master narrative of progress. We note many correspondences between this ex-untouchable community's optimistic master narrative and another powerful and pervasive meta-narrative – the global story of modernity as development, promoted by state government, reform movements, and development theorists alike. Life-history narratives forcibly bring us – European interlocutors – into the same space as the tale-tellers, speak of encounters between Indians and Europeans, and urge us to recognize that we live in ‘one world’. Malayalis stake claims for equal participation in modernity's projects even as they point out ways in which coevalness is denied. This prompts us to suggest that narratives of modernity in India and the UK should occupy the same analytical space, contrary to moves to theorize multiple modernities. With our Malayali respondents, we are participating in a confabulation/confabrication of a shared story which appears to be one about the nature of global capitalism. Modernity produces dream and disillusionment, promising progress to all while delivering to a few. In its seemingly endless capacity for self-regeneration and reinvention it is, as a phenomenon in global history, far from over. Even as theorists try to write it off as a moment past or a project failed, it still holds out its promises and provides a structuring framework for contemporary life-stories.
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