Je dois d’abord avouer que je ne me suis jamais intéressé de près à la maladie que l’on nomme Tro... more Je dois d’abord avouer que je ne me suis jamais intéressé de près à la maladie que l’on nomme Trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité (TDAH) et que j’avais sur elle un avis assez critique, avis que partage la plupart de mes collègues enseignants, avis que j’ai retrouvé dans un article, lu totalement par hasard, à la fin d’un Charlie Hebdo paru en mars 2015. Dans celui-ci, le psychanalyste Yann Diener remettait en cause les fondements « scientifiques » de cette « maladie » en critiquant la prise en charge de celle-ci par le biais du méthylphénidate que l’on connaît plus sous le nom de Ritaline. Dans ce court mais roboratif article, il critiquait l'utilisation de sigles pour nommer les troubles, voire confondre ceux-ci avec l’enfant. Il notait aussi la piteuse tolérance de notre société vis-à-vis des comportements, selon elle, problématiques ; comportements que l’on « soignait » par le biais d’un arsenal pharmacologique vendu par « Big Pharma2 » dans une logique à court terme, toujours selon lui, strictement mercantile. Or, cette représentation que je me faisais du TDAH a violement été remise en question par Frank Devière qui, le 8 juillet 2015, nous dispensait un cours de Neuro-éthique. C’est, je crois, à la fin du cours, en réponse à la question d’un collègue au sujet de la prescription de Ritaline pour traiter le TDAH, que ce médecin neurologue répondit lapidairement par l’affirmative en soulignant que : « ça marchait » et qu’il avait pu en voir directement les bénéfices. Silence dans la salle… Sentant que ce problème le touchait dans sa vie personnelle, je me gardais bien de vouloir lui apporter un début de contradiction. En effet, je n’avais ni sa connaissance ni son expertise pour lui opposer quelques arguments et je dois bien avouer qu’au regard de son cours particulièrement passionnant, il aurait été inconvenant de rentrer dans une polémique assez vaine vu le corpus impressionnant de concepts et de pistes de réflexions abordé lors de cette journée. Néanmoins, en y repensant le soir, je n’arrivais pas à me résoudre à concevoir que le TDAH et son traitement médicamenteux pouvait faire l’économie d’une réflexion éthique sous prétexte que celui-ci était efficace aux yeux d’une expérience singulière. C’est cette réflexion que je vais tenter, en quelques pages, de commencer modestement à élaborer. Il n’est pas ici question de vouloir réfuter ou d’attaquer la pertinence de l’opinion de ce médecin au sujet de la ritaline mais bien plutôt de voir, en quoi cette position tranchée a été la source d’une réflexion « éthique » et la prise de conscience de la nécessité que nous avons tous d’aborder l’apport des neurosciences avec une certaine prudence voire un regard critique. Cette opinion lancée en fin de cours a été pour moi le début d’une réflexion « neuro éthique » qui va bien au-delà du TDAH et je me propose de la partager à travers ce dossier. Néanmoins, je me dois de commencer par expliciter un peu mieux, les problématiques liées au TDAH (élément déclencheur de ce dossier) afin de les élargir dans une perspective neuro-éthique. J’exposerai donc, dans une première partie, ce que j’ai pu découvrir, lire, apprendre au sujet du TDAH et de sa prise en charge médicamenteuse par le méthylphénidate. Dans une seconde partie, j’exposerai les arguments de ceux qui s’opposent à cette vision et qui considère que le TDAH est une maladie totalement inventée ne relevant d’aucunes preuves médicales ou scientifiques. J’essaierai, dans une troisième partie, d’expliquer en quoi cette recherche sur le TDAH a nourri, dans un cadre plus large, une réflexion neuro-éthique. Je conclurai en affirmant que la neuro éthique est un cadre réflexif nécessaire à tout projet relevant des neurosciences.
De la Doxa au Logos :
intérêts et enjeux d'une médiation philosophique en Cycle 3 (2004)
Mém... more De la Doxa au Logos : intérêts et enjeux d'une médiation philosophique en Cycle 3 (2004)
Mémoire professionnel présenté en vue de l’obtention du diplôme de Professeur des écoles. (2004)
Notre mémoire de recherche est une tentative d’élucidation du terme « neuromythe », des condition... more Notre mémoire de recherche est une tentative d’élucidation du terme « neuromythe », des conditions de possibilités de celle-ci. Affirmer qu’un neuromythe relève du mythe parce qu’il est une erreur, une mésinterprétation est, sans doute, une explication nécessaire à sa caractérisation ; explication qui reste néanmoins, selon nous, insuffisante. En effet, nous supposons que la nature mythologique du neuromythe ne se limite pas simplement à son caractère fallacieux. Affirmer que sortir du neuromythe dépendrait d’un simple supplément d’informations neuroscientifiques est, à notre avis, une vision beaucoup trop simpliste de ce qu’est véritablement un neuromythe. Après avoir retracé les différentes approches que produisent les spécialistes pour le caractériser, nous proposerons une approche supplémentaire pour l’analyser ; piste affirmant que le neuromythe est, en tant que représentation sociale, d’une part, un descendant des grands « mythes historiques » et qu’il relève d’une analyse mythologique et que, en tant que représentation sociale, on ne peut faire l’économie d’une analyse « politique » pour l’élucider totalement.
Je dois d’abord avouer que je ne me suis jamais intéressé de près à la maladie que l’on nomme Tro... more Je dois d’abord avouer que je ne me suis jamais intéressé de près à la maladie que l’on nomme Trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité (TDAH) et que j’avais sur elle un avis assez critique, avis que partage la plupart de mes collègues enseignants, avis que j’ai retrouvé dans un article, lu totalement par hasard, à la fin d’un Charlie Hebdo paru en mars 2015. Dans celui-ci, le psychanalyste Yann Diener remettait en cause les fondements « scientifiques » de cette « maladie » en critiquant la prise en charge de celle-ci par le biais du méthylphénidate que l’on connaît plus sous le nom de Ritaline. Dans ce court mais roboratif article, il critiquait l'utilisation de sigles pour nommer les troubles, voire confondre ceux-ci avec l’enfant. Il notait aussi la piteuse tolérance de notre société vis-à-vis des comportements, selon elle, problématiques ; comportements que l’on « soignait » par le biais d’un arsenal pharmacologique vendu par « Big Pharma2 » dans une logique à court terme, toujours selon lui, strictement mercantile. Or, cette représentation que je me faisais du TDAH a violement été remise en question par Frank Devière qui, le 8 juillet 2015, nous dispensait un cours de Neuro-éthique. C’est, je crois, à la fin du cours, en réponse à la question d’un collègue au sujet de la prescription de Ritaline pour traiter le TDAH, que ce médecin neurologue répondit lapidairement par l’affirmative en soulignant que : « ça marchait » et qu’il avait pu en voir directement les bénéfices. Silence dans la salle… Sentant que ce problème le touchait dans sa vie personnelle, je me gardais bien de vouloir lui apporter un début de contradiction. En effet, je n’avais ni sa connaissance ni son expertise pour lui opposer quelques arguments et je dois bien avouer qu’au regard de son cours particulièrement passionnant, il aurait été inconvenant de rentrer dans une polémique assez vaine vu le corpus impressionnant de concepts et de pistes de réflexions abordé lors de cette journée. Néanmoins, en y repensant le soir, je n’arrivais pas à me résoudre à concevoir que le TDAH et son traitement médicamenteux pouvait faire l’économie d’une réflexion éthique sous prétexte que celui-ci était efficace aux yeux d’une expérience singulière. C’est cette réflexion que je vais tenter, en quelques pages, de commencer modestement à élaborer. Il n’est pas ici question de vouloir réfuter ou d’attaquer la pertinence de l’opinion de ce médecin au sujet de la ritaline mais bien plutôt de voir, en quoi cette position tranchée a été la source d’une réflexion « éthique » et la prise de conscience de la nécessité que nous avons tous d’aborder l’apport des neurosciences avec une certaine prudence voire un regard critique. Cette opinion lancée en fin de cours a été pour moi le début d’une réflexion « neuro éthique » qui va bien au-delà du TDAH et je me propose de la partager à travers ce dossier. Néanmoins, je me dois de commencer par expliciter un peu mieux, les problématiques liées au TDAH (élément déclencheur de ce dossier) afin de les élargir dans une perspective neuro-éthique. J’exposerai donc, dans une première partie, ce que j’ai pu découvrir, lire, apprendre au sujet du TDAH et de sa prise en charge médicamenteuse par le méthylphénidate. Dans une seconde partie, j’exposerai les arguments de ceux qui s’opposent à cette vision et qui considère que le TDAH est une maladie totalement inventée ne relevant d’aucunes preuves médicales ou scientifiques. J’essaierai, dans une troisième partie, d’expliquer en quoi cette recherche sur le TDAH a nourri, dans un cadre plus large, une réflexion neuro-éthique. Je conclurai en affirmant que la neuro éthique est un cadre réflexif nécessaire à tout projet relevant des neurosciences.
De la Doxa au Logos :
intérêts et enjeux d'une médiation philosophique en Cycle 3 (2004)
Mém... more De la Doxa au Logos : intérêts et enjeux d'une médiation philosophique en Cycle 3 (2004)
Mémoire professionnel présenté en vue de l’obtention du diplôme de Professeur des écoles. (2004)
Notre mémoire de recherche est une tentative d’élucidation du terme « neuromythe », des condition... more Notre mémoire de recherche est une tentative d’élucidation du terme « neuromythe », des conditions de possibilités de celle-ci. Affirmer qu’un neuromythe relève du mythe parce qu’il est une erreur, une mésinterprétation est, sans doute, une explication nécessaire à sa caractérisation ; explication qui reste néanmoins, selon nous, insuffisante. En effet, nous supposons que la nature mythologique du neuromythe ne se limite pas simplement à son caractère fallacieux. Affirmer que sortir du neuromythe dépendrait d’un simple supplément d’informations neuroscientifiques est, à notre avis, une vision beaucoup trop simpliste de ce qu’est véritablement un neuromythe. Après avoir retracé les différentes approches que produisent les spécialistes pour le caractériser, nous proposerons une approche supplémentaire pour l’analyser ; piste affirmant que le neuromythe est, en tant que représentation sociale, d’une part, un descendant des grands « mythes historiques » et qu’il relève d’une analyse mythologique et que, en tant que représentation sociale, on ne peut faire l’économie d’une analyse « politique » pour l’élucider totalement.
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Dans celui-ci, le psychanalyste Yann Diener remettait en cause les fondements « scientifiques » de cette « maladie » en critiquant la prise en charge de celle-ci par le biais du méthylphénidate que l’on connaît plus sous le nom de Ritaline. Dans ce court mais roboratif article, il critiquait l'utilisation de sigles pour nommer les troubles, voire confondre ceux-ci avec l’enfant. Il notait aussi la piteuse tolérance de notre société vis-à-vis des comportements, selon elle, problématiques ; comportements que l’on « soignait » par le biais d’un arsenal pharmacologique vendu par « Big Pharma2 » dans une logique à court terme, toujours selon lui, strictement mercantile.
Or, cette représentation que je me faisais du TDAH a violement été remise en question par Frank Devière qui, le 8 juillet 2015, nous dispensait un cours de Neuro-éthique. C’est, je crois, à la fin du cours, en réponse à la question d’un collègue au sujet de la prescription de Ritaline pour traiter le TDAH, que ce médecin neurologue répondit lapidairement par l’affirmative en soulignant que : « ça marchait » et qu’il avait pu en voir directement les bénéfices. Silence dans la salle… Sentant que ce problème le touchait dans sa vie personnelle, je me gardais bien de vouloir lui apporter un début de contradiction. En effet, je n’avais ni sa connaissance ni son expertise pour lui opposer quelques arguments et je dois bien avouer qu’au regard de son cours particulièrement passionnant, il aurait été inconvenant de rentrer dans une polémique assez vaine vu le corpus impressionnant de concepts et de pistes de réflexions abordé lors de cette journée.
Néanmoins, en y repensant le soir, je n’arrivais pas à me résoudre à concevoir que le TDAH et son traitement médicamenteux pouvait faire l’économie d’une réflexion éthique sous prétexte que celui-ci était efficace aux yeux d’une expérience singulière.
C’est cette réflexion que je vais tenter, en quelques pages, de commencer modestement à élaborer. Il n’est pas ici question de vouloir réfuter ou d’attaquer la pertinence de l’opinion de ce médecin au sujet de la ritaline mais bien plutôt de voir, en quoi cette position tranchée a été la source d’une réflexion « éthique » et la prise de conscience de la nécessité que nous avons tous d’aborder l’apport des neurosciences avec une certaine prudence voire un regard critique. Cette opinion lancée en fin de cours a été pour moi le début d’une réflexion « neuro éthique » qui va bien au-delà du TDAH et je me propose de la partager à travers ce dossier. Néanmoins, je me dois de commencer par expliciter un peu mieux, les problématiques liées au TDAH (élément déclencheur de ce dossier) afin de les élargir dans une perspective neuro-éthique.
J’exposerai donc, dans une première partie, ce que j’ai pu découvrir, lire, apprendre au sujet du TDAH et de sa prise en charge médicamenteuse par le méthylphénidate. Dans une seconde partie, j’exposerai les arguments de ceux qui s’opposent à cette vision et qui considère que le TDAH est une maladie totalement inventée ne relevant d’aucunes preuves médicales ou scientifiques. J’essaierai, dans une troisième partie, d’expliquer en quoi cette recherche sur le TDAH a nourri, dans un cadre plus large, une réflexion neuro-éthique. Je conclurai en affirmant que la neuro éthique est un cadre réflexif nécessaire à tout projet relevant des neurosciences.
intérêts et enjeux d'une médiation philosophique en Cycle 3 (2004)
Mémoire professionnel présenté en vue de l’obtention du diplôme de Professeur des écoles. (2004)
Affirmer qu’un neuromythe relève du mythe parce qu’il est une erreur, une mésinterprétation est, sans doute, une explication nécessaire à sa caractérisation ; explication qui reste néanmoins, selon nous, insuffisante.
En effet, nous supposons que la nature mythologique du neuromythe ne se limite pas simplement à son caractère fallacieux. Affirmer que sortir du neuromythe dépendrait d’un simple supplément d’informations neuroscientifiques est, à notre avis, une vision beaucoup trop simpliste de ce qu’est véritablement un neuromythe.
Après avoir retracé les différentes approches que produisent les spécialistes pour le caractériser, nous proposerons une approche supplémentaire pour l’analyser ; piste affirmant que le neuromythe est, en tant que représentation sociale, d’une part, un descendant des grands « mythes historiques » et qu’il relève d’une analyse mythologique et que, en tant que représentation sociale, on ne peut faire l’économie d’une analyse « politique » pour l’élucider totalement.
Dans celui-ci, le psychanalyste Yann Diener remettait en cause les fondements « scientifiques » de cette « maladie » en critiquant la prise en charge de celle-ci par le biais du méthylphénidate que l’on connaît plus sous le nom de Ritaline. Dans ce court mais roboratif article, il critiquait l'utilisation de sigles pour nommer les troubles, voire confondre ceux-ci avec l’enfant. Il notait aussi la piteuse tolérance de notre société vis-à-vis des comportements, selon elle, problématiques ; comportements que l’on « soignait » par le biais d’un arsenal pharmacologique vendu par « Big Pharma2 » dans une logique à court terme, toujours selon lui, strictement mercantile.
Or, cette représentation que je me faisais du TDAH a violement été remise en question par Frank Devière qui, le 8 juillet 2015, nous dispensait un cours de Neuro-éthique. C’est, je crois, à la fin du cours, en réponse à la question d’un collègue au sujet de la prescription de Ritaline pour traiter le TDAH, que ce médecin neurologue répondit lapidairement par l’affirmative en soulignant que : « ça marchait » et qu’il avait pu en voir directement les bénéfices. Silence dans la salle… Sentant que ce problème le touchait dans sa vie personnelle, je me gardais bien de vouloir lui apporter un début de contradiction. En effet, je n’avais ni sa connaissance ni son expertise pour lui opposer quelques arguments et je dois bien avouer qu’au regard de son cours particulièrement passionnant, il aurait été inconvenant de rentrer dans une polémique assez vaine vu le corpus impressionnant de concepts et de pistes de réflexions abordé lors de cette journée.
Néanmoins, en y repensant le soir, je n’arrivais pas à me résoudre à concevoir que le TDAH et son traitement médicamenteux pouvait faire l’économie d’une réflexion éthique sous prétexte que celui-ci était efficace aux yeux d’une expérience singulière.
C’est cette réflexion que je vais tenter, en quelques pages, de commencer modestement à élaborer. Il n’est pas ici question de vouloir réfuter ou d’attaquer la pertinence de l’opinion de ce médecin au sujet de la ritaline mais bien plutôt de voir, en quoi cette position tranchée a été la source d’une réflexion « éthique » et la prise de conscience de la nécessité que nous avons tous d’aborder l’apport des neurosciences avec une certaine prudence voire un regard critique. Cette opinion lancée en fin de cours a été pour moi le début d’une réflexion « neuro éthique » qui va bien au-delà du TDAH et je me propose de la partager à travers ce dossier. Néanmoins, je me dois de commencer par expliciter un peu mieux, les problématiques liées au TDAH (élément déclencheur de ce dossier) afin de les élargir dans une perspective neuro-éthique.
J’exposerai donc, dans une première partie, ce que j’ai pu découvrir, lire, apprendre au sujet du TDAH et de sa prise en charge médicamenteuse par le méthylphénidate. Dans une seconde partie, j’exposerai les arguments de ceux qui s’opposent à cette vision et qui considère que le TDAH est une maladie totalement inventée ne relevant d’aucunes preuves médicales ou scientifiques. J’essaierai, dans une troisième partie, d’expliquer en quoi cette recherche sur le TDAH a nourri, dans un cadre plus large, une réflexion neuro-éthique. Je conclurai en affirmant que la neuro éthique est un cadre réflexif nécessaire à tout projet relevant des neurosciences.
intérêts et enjeux d'une médiation philosophique en Cycle 3 (2004)
Mémoire professionnel présenté en vue de l’obtention du diplôme de Professeur des écoles. (2004)
Affirmer qu’un neuromythe relève du mythe parce qu’il est une erreur, une mésinterprétation est, sans doute, une explication nécessaire à sa caractérisation ; explication qui reste néanmoins, selon nous, insuffisante.
En effet, nous supposons que la nature mythologique du neuromythe ne se limite pas simplement à son caractère fallacieux. Affirmer que sortir du neuromythe dépendrait d’un simple supplément d’informations neuroscientifiques est, à notre avis, une vision beaucoup trop simpliste de ce qu’est véritablement un neuromythe.
Après avoir retracé les différentes approches que produisent les spécialistes pour le caractériser, nous proposerons une approche supplémentaire pour l’analyser ; piste affirmant que le neuromythe est, en tant que représentation sociale, d’une part, un descendant des grands « mythes historiques » et qu’il relève d’une analyse mythologique et que, en tant que représentation sociale, on ne peut faire l’économie d’une analyse « politique » pour l’élucider totalement.