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2023, Programme Colloque Philippe Beck Une Autre Clarte 2023
Cette intervention posait des questions et des réflexions sur l'usage de trois styles de pensée "didactique" dans la poésie du livre Ryrkaïpii (Flammarion, 2023) de Philippe Beck. Style 1: l’énonciation dans un ordre énuméré (a, b, c). Style 2: l’emploi du signe « égale » en contraste avec son usage des deux points. Style 3 : Phrases du type « axiome » (qui vont en paire avec des questions, souvent rhétoriques). Pour cette troisième "style didactique", j'ai aussi proposé des sous-catégories des axiomes : Catégorie 1 : axiome directe, Catégorie 2: axiome-observation, Catégorie 3: axiome d’insistance : emphatique, Catégorie 4: axiome de l’ordre taxonomique et Catégorie 5: axiome avec une logique par connexions. Pour conclure: je montrerai comment l'usage des styles didactiques contribuent, dans cet œuvre, à établir l'énigme et à établir un espace de transformation.
2016 •
French poet Philippe Beck (1963-) has worked with the composer Gérard Pesson and his poems have inspired the work of others including Maxime McKinley. He also writes about music in reflective and poetic texts. This article considers examples of his poetry and prose in order to examine the extent to which music influences the form of his writing. It argues that the arts are presented as in productive conflict with one another in the recent volume Opéradiques (Flammarion, 2014) and that his Un Journal of 2007 (Flammarion) can be read through the figure of counterpoint.
Renaissance and Reformation Renaissance Et Reforme Mississauga
Entre la mystique et l’humanisme: Sébastien Franck et la pensée moderne1979 •
Kant. Raison, nature, société
Genèse du monde, architectonique de la pensée2004 •
Résumé : Pour saisir le champ que nous questionnons – Dieu, la Pensée, la Parole dans la Genèse –, nous convoquons deux termes kantiens fondamentaux, celui d’« idée » (l'idée de Dieu) – et celui de « concept rationnel ». Pour Kant en effet, Dieu, « la grandeur la plus parfaite » que la Raison peut concevoir, est une « idée » : « Je comprends sous l'idée un concept rationnel nécessaire, auquel aucun objet adéquat ne peut être donné dans l'expérience. » Ces concepts rationnels dépassent en effet le cadre de l'expérience, ce sont les concepts de la raison pure. L'idée de Dieu est dès lors à rapporter aux caractéristiques de ces concepts rationnels (Vernunftbegriffe) qui « dépassent la possibilité de l'expérience » : les idées ne sont « pas connaissables », Dieu n’est pas connaissable. Mais loin d'être inutiles ou accessoires, les « idées », dont la plénitude déborde précisément notre faculté théorique de connaître, revêtent au « plus haut » une fonction décisive (et indispensable). Nous touchons chez Kant à une ligne de partage analogue, dirait-il, à celle qu’est dans la Genèse la voûte qui sépare les Eaux, en établissant une séparation entre celles au-dessus de la voûte et celles en dessous. Chez Kant, la ligne de partage va séparer le domaine de l’entendement (Verstand) de celui de la raison (Vernunft), chacun des domaines ayant ses pouvoirs propres au service d’une finalité propre, ses matériaux et son mode de fonctionnement propres. Ainsi chacun des deux domaines est-il défini et caractérisé par rapport à celui qui lui est complémentaire (la connaissance a besoin de la complémentarité des deux) : l’entendement est défini comme le pouvoir des règles, tandis que la raison l’est comme le pouvoir des principes. Dans le texte de la Genèse, nous voyons comment ce principe kantien d'unité, ce principe « régulateur » doté d'une parfaite autonomie (ein durch sich selbst notwendiger Prinzip) se dévide en quelque sorte, donnant progressivement naissance à la diversité. Au commencement, le principe fonctionne en parfaite autonomie. Une unique matière (une singularité non-nombrable) se divise (par elle-même), donnant naissance – en même temps qu'elle crée les éléments et les « espèces » plurielles – à la pluralité, au nombre, ainsi qu'au quantificateur « deux ». Les premières distinctions sont opérées par le seul principe des contraires, assis sur la matière d'abord (A et non A : jour-nuit, sec–humide), sur la vie ensuite (vivants marins et vivants volants). L'appareil sémantique, de la plus extrême sobriété, ne mobilise lui aussi qu'une seule distinction « les vivants qui volent » / « les vivants qui grouillent » pour prendre en charge le tout des activités du vivant.
in Platon et Paul au bord de l'abîme. Pour une politique katéchontique, Paris, Vrin, 2014.
Mélancolie et activité imaginative. Le poète, le philosophe, l’apôtreMaster's Thesis, University of Montreal, supervised by Prof. Solange Lefebvre
Les créatifs culturels : regard sur un nouveau profil de chercheur spirituel à l’ère de l’ultramodernité2018 •
This work revolves around the non-religious spirituality of cultural creatives and its influence in the emergence of a transmodern society, that is, humanely and ecologically sustainable. In the 1980s Western societies entered the axial turn of ultramodernity, entry caused by the global awareness of the environmental emergency caused by human activities (era of the Anthropocene). Cultural creatives who hold postmaterialist values and seem to represent according to sociologists Paul Ray and Sherry Anderson one third of Western population, are driven by an ethical and responsible vision of how we inhabit the Earth. While spirituality and personal improvement are central in their approach, I will present a portrait of this group as an ideal-type of today's spirituality, characterized by an ecosophical consciousness, which aims first at “changing oneself” to then "change the world", in an ethical, social and political project. This portrait would indeed distinguish itself fundamentally from the spiritual researcher "consumer" of beliefs. Based on a rich conceptual framework and a qualitative survey of 19 French-speaking cultural creatives, this research seeks to broaden knowledge about non-religious spirituality but also "reclaim" beliefs behind an alternative discourse that is likely to be important in our Western societies.
Actes du Colloque International: Des lieux pour penser : musées, bibliothèques, théâtres, Paris, 20-22 juin 2018, Musée de l’Homme et Sorbonne Nouvelle (Censier), Paris
« Quand le son engendre la pensée : le cas de la Kunsthalle for Music de Rotterdam », in Des lieux pour penser : musées, bibliothèques, théâtres. Matériaux pour une discussion, Paris, ICOM - ICOFOM, 2018.Tout en considérant le son (bruits, musique, mots parlés, etc.) comme un expôt qui existe au-delà de son dispositif de re-production, en dehors de sa scène et même en absence de public, le centre d’art Witte de With conçoit des expositions sonores qui s’approprient l’espace d’exposition pour en faire un dispositif d’écriture critique. Ce cas, qui évoque tant des références historiques (de Russolo à Varèse, par exemple) que des exemples contemporains (l’intervention d’Oliver Been à la Fondation Louis Vuitton de Paris et au Centre Pompidou, ou bien les expositions parlées conçues par Mathieu Copeland au Jeu de Paume de Paris), permet de faire ressortir l’image métaphorique d’un paysage sonore qui, par le biais de la déambulation, de l’appréhension phénoménologique et sonore, et de l’expérience esthétique, suggère l’idée d’une pensée distribuée, espacée, sonore, spatialisée. Ainsi, tout en voulant nous interroger sur la façon dont la dialectique entre lieu d’exposition et intervention artistique modèle le surgissement de la pensée, nous visons une double réflexion : d’une part, la mise en relief du rôle d’une approche interdisciplinaire, telle que celle proposée par le centre d’art hollandais, dans le processus de formulation de la pensée artistique, et d’autre part, l’étude des capacités d’un médium, tel que, dans notre cas, le son, de déterminer ses propres conditions d’appréhension grâce à l’expérience esthétique ou contemplative qu’implique une compréhension dynamique de l’espace, liée à la déambulation des corps. « En tant que produit, par interaction ou rétroaction, l’espace intervient dans la production elle-même. » (Lefebvre, 1985 : xx).
2015 •
Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1145 1. La notion d’œuvre : l’œuvre et toute l’œuvre . . . . . . . . 1148 2. L’œuvre classificatoire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1152 3. L’œuvre et son auteur : un miroir du réel ? . . . . . . . . 1160 4. L’œuvre et la discursivité . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1165 4.1 L’auteur de sciences sociales par opposition à l’auteur de sciences pures et appliquées . . . . . . 1167 4.2 Des exemples d’auteurs de discursivité . . . . . . . . 1170 Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1177
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Microvascular Research
Development of collateral vessels: A new paradigm in CAM angiogenesis model2016 •
2009 •
2011 •
Pure and Applied Geophysics
Ground-Motion Simulation in the Lower Tagus Valley Basin2015 •