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Project .Management Institute
GUIDE DU CORPUS DES CONNAISSANCES
EN MANAGEMENT DE PROJET
(GUIDE PMBOK®) – Cinquième édition
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Library of Congress Cataloging-in-Publication Data
Guide du Corpus des connaissances en management de projet (Guide PMBOK®) — Cinquième édition.
pages cm
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978-1-62825-002-2 (pbk. : papier alk)
1. Management de projet. I Project Management Institute II. Titre : Guide PMBOK®.
HD69.P75G845 2013
658.4’04--dc23
2012046112
ISBN : 978-1-62825-002-2
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qui la certifie ou la déclare.
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TABLE DES MATIÈRES
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TABLE DES MATIÈRES
1. INTRODUCTION ..................................................................................................................... 1
1.1 Objectif du Guide PMBOK® ......................................................................................... 2
1.2 Qu’est-ce qu’un projet ?............................................................................................. 3
1.2.1. Les relations entre portefeuilles, programmes et projets.......................... 4
1.3 Qu’est-ce que le management de projet ? ................................................................ 5
1.4 Relations entre management de portefeuille, management de programme,
management de projet et management de projet organisationnel .......................... 7
1.4.1 Management de programme ....................................................................... 9
1.4.2 Management de portefeuille ....................................................................... 9
1.4.3 Projets et planification stratégique .......................................................... 10
1.4.4 Bureau des projets .................................................................................... 11
1.5 Relation entre management de projet, management des opérations
et stratégie organisationnelle .................................................................................. 12
1.5.1 Management des opérations et management de projet .......................... 12
1.5.2 Organisations et management de projet .................................................. 14
1.6 Valeur commerciale.................................................................................................. 15
1.7 Rôle du chef de projet .............................................................................................. 16
1.7.1 Responsabilités et compétences du chef de projet ................................. 17
1.7.2 Compétences interpersonnelles d’un chef de projet ............................... 17
1.8 Corpus des connaissances en management de projet ........................................... 18
2. INFLUENCES DE L’ORGANISATION ET CYCLE DE VIE DU PROJET ...................................... 19
2.1 Influences de l’organisation sur le management de projet .................................... 20
2.1.1 Cultures et styles organisationnels .......................................................... 20
2.1.2 Communications organisationnelles ........................................................ 21
2.1.3 Structures organisationnelles ................................................................... 21
2.1.4 Actifs organisationnels ............................................................................. 27
2.1.5 Facteurs environnementaux de l’entreprise............................................. 29
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I
TABLE DES MATIÈRES
2.2 Parties prenantes et gouvernance du projet ........................................................... 30
2.2.1 Parties prenantes du projet ....................................................................... 30
2.2.2 Gouvernance du projet .............................................................................. 34
2.2.3 Succès d’un projet ..................................................................................... 35
2.3 Équipe de projet........................................................................................................ 35
2.3.1 Composition des équipes de projet........................................................... 37
2.4 Cycle de vie du projet ............................................................................................... 38
2.4.1 Caractéristiques du cycle de vie du projet ............................................... 38
2.4.2 Phases du projet ........................................................................................ 41
3. PROCESSUS DE MANAGEMENT DE PROJET ...................................................................... 47
3.1 Interactions entre processus de management de projet ........................................ 50
3.2 Groupes de processus de management de projet................................................... 52
3.3 Groupe de processus de démarrage........................................................................ 54
3.4 Groupe de processus de planification ..................................................................... 55
3.5 Groupe de processus d’exécution ........................................................................... 56
3.6 Groupe de processus de surveillance et de maîtrise .............................................. 57
3.7 Groupe de processus de clôture .............................................................................. 57
3.8 Information du projet ............................................................................................... 58
3.9 Rôle des domaines de connaissance....................................................................... 60
4. MANAGEMENT DE L’INTÉGRATION DU PROJET ................................................................. 63
4.1 Élaborer la charte du projet ..................................................................................... 66
4.1.1 Élaborer la charte du projet : données d’entrée ....................................... 68
4.1.2 Élaborer la charte du projet : outils et techniques ................................... 71
4.1.3 Élaborer la charte du projet : données de sortie ...................................... 71
4.2 Élaborer le plan de management du projet ............................................................. 72
4.2.1 Élaborer le plan de management du projet : données d’entrée............... 74
4.2.2 Élaborer le plan de management du projet : outils et techniques ........... 76
4.2.3 Élaborer le plan de management du projet : données de sortie .............. 76
II
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TABLE DES MATIÈRES
4.3 Diriger et gérer le travail du projet .......................................................................... 79
4.3.1 Diriger et gérer le travail du projet : données d’entrée ............................ 82
4.3.2 Diriger et gérer le travail du projet : outils et techniques ........................ 83
4.3.3 Diriger et gérer le travail du projet : données de sortie ........................... 84
4.4 Surveiller et maîtriser le travail du projet ............................................................... 86
4.4.1 Surveiller et maîtriser le travail du projet : données d’entrée ................. 88
4.4.2 Surveiller et maîtriser le travail du projet : outils et techniques ............. 91
4.4.3 Surveiller et maîtriser le travail du projet : données de sortie ................ 92
4.5 Mettre en œuvre la maîtrise intégrée des modifications ........................................ 94
4.5.1 Mettre en œuvre la maîtrise intégrée des modifications :
données d’entrée ....................................................................................... 97
4.5.2 Mettre en œuvre la maîtrise intégrée des modifications :
outils et techniques ................................................................................... 98
4.5.3 Mettre en œuvre la maîtrise intégrée des modifications :
données de sortie ...................................................................................... 99
4.6 Clore le projet ou la phase ..................................................................................... 100
4.6.1 Clore le projet ou la phase : données d’entrée ....................................... 102
4.6.2 Clore le projet ou la phase : outils et techniques ................................... 102
4.6.3 Clore le projet ou la phase : données de sortie ...................................... 103
5. MANAGEMENT DU CONTENU DU PROJET ........................................................................ 105
5.1 Planifier le management du contenu..................................................................... 107
5.1.1 Planifier le management du contenu : données d’entrée ..................... 108
5.1.2 Planifier le management du contenu : outils et techniques .................. 109
5.1.3 Planifier le management du contenu : données de sortie ..................... 109
5.2 Recueillir les exigences.......................................................................................... 110
5.2.1 Recueillir les exigences : données d’entrée ........................................... 113
5.2.2 Recueillir les exigences : outils et techniques ....................................... 114
5.2.3 Recueillir les exigences : données de sortie .......................................... 117
5.3 Définir le contenu ................................................................................................... 120
5.3.1 Définir le contenu : données d’entrée ..................................................... 121
5.3.2 Définir le contenu : outils et techniques ................................................. 122
5.3.3 Définir le contenu : données de sortie .................................................... 123
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III
TABLE DES MATIÈRES
5.4 Créer la SDP ............................................................................................................ 125
5.4.1 Créer la SDP : données d’entrée ............................................................. 127
5.4.2 Créer la SDP : outils et techniques.......................................................... 128
5.4.3 Créer la SDP : données de sortie............................................................. 131
5.5 Valider le contenu................................................................................................... 133
5.5.1 Valider le contenu : données d’entrée .................................................... 134
5.5.2 Valider le contenu : outils et techniques ................................................ 135
5.5.3 Valider le contenu : données de sortie.................................................... 135
5.6 Maîtriser le contenu ............................................................................................... 136
5.6.1 Maîtriser le contenu : données d’entrée ................................................. 138
5.6.2 Maîtriser le contenu : outils et techniques ............................................. 139
5.6.3 Maîtriser le contenu : données de sortie ................................................ 139
6. MANAGEMENT DES DÉLAIS DU PROJET .......................................................................... 141
6.1 Planifier le management de l’échéancier ............................................................. 145
6.1.1 Planifier le management de l’échéancier : données d’entrée ............... 146
6.1.2 Planifier le management de l’échéancier : outils et techniques ........... 147
6.1.3 Planifier le management de l’échéancier : données de sortie............... 148
6.2 Définir les activités................................................................................................. 149
6.2.1 Définir les activités : données d’entrée .................................................. 150
6.2.2 Définir les activités : outils et techniques .............................................. 151
6.2.3 Définir les activités : données de sortie ................................................. 152
6.3 Organiser les activités en séquence ...................................................................... 153
6.3.1 Organiser les activités en séquence : données d’entrée ....................... 154
6.3.2 Organiser les activités en séquence : outils et techniques ................... 156
6.3.3 Organiser les activités en séquence : données de sortie....................... 159
6.4 Estimer les ressources nécessaires aux activités ................................................ 160
6.4.1 Estimer les ressources nécessaires aux activités :
données d’entrée ..................................................................................... 162
6.4.2 Estimer les ressources nécessaires aux activités :
outils et techniques ................................................................................. 164
6.4.3 Estimer les ressources nécessaires aux activités :
données de sortie .................................................................................... 165
IV
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TABLE DES MATIÈRES
6.5 Estimer la durée des activités................................................................................ 165
6.5.1 Estimer la durée des activités : données d’entrée ................................. 167
6.5.2 Estimer la durée des activités : outils et techniques ............................. 169
6.5.3 Estimer la durée des activités : données de sortie ................................ 172
6.6 Élaborer l’échéancier ............................................................................................. 172
6.6.1 Élaborer l’échéancier : données d’entrée ............................................... 174
6.6.2 Élaborer l’échéancier : outils et techniques ........................................... 176
6.6.3 Élaborer l’échéancier : données de sortie .............................................. 181
6.7 Maîtriser l’échéancier ............................................................................................ 185
6.7.1 Maîtriser l’échéancier : données d’entrée .............................................. 187
6.7.2 Maîtriser l’échéancier : outils et techniques .......................................... 188
6.7.3 Maîtriser l’échéancier : données de sortie ............................................. 190
7. MANAGEMENT DES COÛTS DU PROJET ........................................................................... 193
7.1 Planifier le management des coûts ....................................................................... 195
7.1.1 Planifier le management des coûts : données d’entrée......................... 196
7.1.2 Planifier le management des coûts : outils et techniques ..................... 198
7.1.3 Planifier le management des coûts : données de sortie ........................ 198
7.2 Estimer les coûts .................................................................................................... 200
7.2.1 Estimer les coûts : données d’entrée...................................................... 202
7.2.2 Estimer les coûts : outils et techniques.................................................. 204
7.2.3 Estimer les coûts : données de sortie ..................................................... 207
7.3 Déterminer le budget.............................................................................................. 208
7.3.1 Déterminer le budget : données d’entrée ............................................... 209
7.3.2 Déterminer le budget : outils et techniques ........................................... 211
7.3.3 Déterminer le budget : données de sortie .............................................. 212
7.4 Maîtriser les coûts .................................................................................................. 215
7.4.1 Maîtriser les coûts : données d’entrée ................................................... 216
7.4.2 Maîtriser les coûts : outils et techniques ............................................... 217
7.4.3 Maîtriser les coûts : données de sortie................................................... 225
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V
TABLE DES MATIÈRES
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8. MANAGEMENT
DE LA QUALITÉ DU PROJET ..................................................................... 227
8.1 Planifier le management de la qualité................................................................... 231
8.1.1 Planifier le management de la qualité : données d’entrée .................... 233
8.1.2 Planifier le management de la qualité : outils et techniques ................ 235
8.1.3 Planifier le management de la qualité : données de sortie.................... 241
8.2 Mettre en œuvre l’assurance qualité ..................................................................... 242
8.2.1 Mettre en œuvre l’assurance qualité : données d’entrée ...................... 244
8.2.2 Mettre en œuvre l’assurance qualité : outils et techniques .................. 245
8.2.3 Mettre en œuvre l’assurance qualité : données de sortie...................... 247
8.3 Mettre en œuvre le contrôle qualité....................................................................... 248
8.3.1 Mettre en œuvre le contrôle qualité : données d’entrée ........................ 250
8.3.2 Mettre en œuvre le contrôle qualité : outils et techniques .................... 252
8.3.3 Mettre en œuvre le contrôle qualité : données de sortie ....................... 252
9. MANAGEMENT DES RESSOURCES HUMAINES DU PROJET ............................................. 255
9.1 Planifier le management des ressources humaines ............................................. 258
9.1.1 Planifier le management des ressources humaines :
données d’entrée ..................................................................................... 259
9.1.2 Planifier le management des ressources humaines :
outils et techniques ................................................................................. 261
9.1.3 Planifier le management des ressources humaines :
données de sortie .................................................................................... 264
9.2 Constituer l’équipe de projet.................................................................................. 267
9.2.1 Constituer l’équipe de projet : données d’entrée ................................... 269
9.2.2 Constituer l’équipe de projet : outils et techniques ............................... 270
9.2.3 Constituer l’équipe de projet : données de sortie .................................. 272
9.3 Développer l’équipe de projet ................................................................................ 273
9.3.1 Développer l’équipe de projet : données d’entrée.................................. 274
9.3.2 Développer l’équipe de projet : outils et techniques.............................. 275
9.3.3 Développer l’équipe de projet : données de sortie ................................. 278
9.4 Diriger l’équipe de projet ....................................................................................... 279
9.4.1 Diriger l’équipe de projet : données d’entrée ......................................... 281
9.4.2 Diriger l’équipe de projet : outils et techniques ..................................... 282
9.4.3 Diriger l’équipe de projet : données de sortie ........................................ 284
VI
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TABLE DES MATIÈRES
10. MANAGEMENT DES COMMUNICATIONS DU PROJET ..................................................... 287
10.1 Planifier le management des communications................................................... 289
10.1.1 Planifier le management des communications : données d’entrée ...... 290
10.1.2 Planifier le management des communications : outils et techniques .. 291
10.1.3 Planifier le management des communications : données de sortie ..... 296
10.2 Gérer les communications ................................................................................... 297
10.2.1 Gérer les communications : données d’entrée ....................................... 299
10.2.2 Gérer les communications : outils et techniques ................................... 300
10.2.3 Gérer les communications : données de sortie ...................................... 301
10.3 Maîtriser les communications ............................................................................. 303
10.3.1 Maîtriser les communications : données d’entrée ................................. 304
10.3.2 Maîtriser les communications : outils et techniques ............................. 306
10.3.3 Maîtriser les communications : données de sortie ................................ 307
11. MANAGEMENT DES RISQUES DU PROJET...................................................................... 309
11.1 Planifier le management des risques .................................................................. 313
11.1.1 Planifier le management des risques : données d’entrée...................... 314
11.1.2 Planifier le management des risques : outils et techniques.................. 315
11.1.3 Planifier le management des risques : données de sortie ..................... 316
11.2 Identifier les risques............................................................................................. 319
11.2.1 Identifier les risques : données d’entrée ................................................ 321
11.2.2 Identifier les risques : outils et techniques ............................................ 324
11.2.3 Identifier les risques : données de sortie ............................................... 327
11.3 Mettre en œuvre l’analyse qualitative des risques ............................................. 328
11.3.1 Mettre en œuvre l’analyse qualitative des risques :
données d’entrée ..................................................................................... 329
11.3.2 Mettre en œuvre l’analyse qualitative des risques :
outils et techniques ................................................................................. 330
11.3.3 Mettre en œuvre l’analyse qualitative des risques :
données de sortie .................................................................................... 333
11.4 Mettre en œuvre l’analyse quantitative des risques ........................................... 333
11.4.1 Mettre en œuvre l’analyse quantitative des risques :
données d’entrée ..................................................................................... 335
11.4.2 Mettre en œuvre l’analyse quantitative des risques :
outils et techniques ................................................................................. 336
11.4.3 Mettre en œuvre l’analyse quantitative des risques :
données de sortie .................................................................................... 341
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VII
TABLE DES MATIÈRES
11.5 Planifier les réponses aux risques....................................................................... 342
11.5.1 Planifier les réponses aux risques : données d’entrée .......................... 343
11.5.2 Planifier les réponses aux risques : outils et techniques ...................... 343
11.5.3 Planifier les réponses aux risques : données de sortie ......................... 346
11.6 Maîtriser les risques............................................................................................. 349
11.6.1 Maîtriser les risques : données d’entrée ................................................ 350
11.6.2 Maîtriser les risques : outils et techniques ............................................ 351
11.6.3 Maîtriser les risques : données de sortie ............................................... 353
12. MANAGEMENT DES APPROVISIONNEMENTS DU PROJET ............................................. 355
12.1 Planifier le management des approvisionnements............................................. 358
12.1.1 Planifier le management des approvisionnements :
données d’entrée ..................................................................................... 360
12.1.2 Planifier le management des approvisionnements :
outils et techniques ................................................................................. 365
12.1.3 Planifier le management des approvisionnements :
données de sortie .................................................................................... 366
12.2 Procéder aux approvisionnements ...................................................................... 371
12.2.1 Procéder aux approvisionnements : données d’entrée.......................... 373
12.2.2 Procéder aux approvisionnements : outils et techniques...................... 375
12.2.3 Procéder aux approvisionnements : données de sortie ......................... 377
12.3 Maîtriser les approvisionnements ....................................................................... 379
12.3.1 Maîtriser les approvisionnements : données d’entrée........................... 381
12.3.2 Maîtriser les approvisionnements : outils et techniques ....................... 383
12.3.3 Maîtriser les approvisionnements : données de sortie .......................... 384
12.4 Clore les approvisionnements ............................................................................. 386
12.4.1 Clore les approvisionnements : données d’entrée ................................. 388
12.4.2 Clore les approvisionnements : outils et techniques ............................. 388
12.4.3 Clore les approvisionnements : données de sortie ................................ 389
13. MANAGEMENT DES PARTIES PRENANTES DU PROJET ................................................. 391
13.1 Identifier les parties prenantes............................................................................ 393
13.1.1 Identifier les parties prenantes : données d’entrée ............................... 394
13.1.2 Identifier les parties prenantes : outils et techniques ........................... 395
13.1.3 Identifier les parties prenantes : données de sortie .............................. 398
VIII
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TABLE DES MATIÈRES
13.2 Planifier le management des parties prenantes ................................................. 399
13.2.1 Planifier le management des parties prenantes :
données d’entrée ..................................................................................... 400
13.2.2 Planifier le management des parties prenantes :
outils et techniques ................................................................................. 401
13.2.3 Planifier le management des parties prenantes :
données de sortie .................................................................................... 403
13.3 Gérer l’engagement des parties prenantes ......................................................... 404
13.3.1 Gérer l’engagement des parties prenantes :
données d’entrée ..................................................................................... 406
13.3.2 Gérer l’engagement des parties prenantes :
outils et techniques ................................................................................. 407
13.3.3 Gérer l’engagement des parties prenantes :
données de sortie .................................................................................... 408
13.4 Maîtriser l’engagement des parties prenantes ................................................... 409
13.4.1 Maîtriser l’engagement des parties prenantes :
données d’entrée ..................................................................................... 411
13.4.2 Maîtriser l’engagement des parties prenantes :
outils et techniques ................................................................................. 412
13.4.3 Maîtriser l’engagement des parties prenantes :
données de sortie .................................................................................... 413
ANNEXE A1 LA NORME POUR LE MANAGEMENT D’UN PROJET .......................................... 417
ANNEXE X1 MODIFICATIONS APPORTÉES PAR LA CINQUIÈME ÉDITION ............................. 463
ANNEXE X2 CONTRIBUTEURS ET RÉVISEURS DE LA CINQUIÈME ÉDITION
DU GUIDE PMBOK® : ............................................................................................................. 483
ANNEXE X3 COMPÉTENCES INTERPERSONNELLES ............................................................. 513
RÉFÉRENCES...... .................................................................................................................. 521
GLOSSAIRE.......... ................................................................................................................. 523
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IX
.
LISTE DES TABLEAUX ET FIGURES
.
LISTE DES TABLEAUX ET FIGURES
Figure 1-1.
Interactions entre management de portefeuille, de programme et de projet ...................5
Figure 2-1.
Organisation fonctionnelle ............................................................................................... .22
Figure 2-2.
Organisation matricielle faible ..........................................................................................23
Figure 2-3.
Organisation matricielle équilibrée.................................................................................. .24
Figure 2-4.
Organisation matricielle forte ...........................................................................................24
Figure 2-5.
Organisation par projets....................................................................................................25
Figure 2-6.
Organisation composite ................................................................................................... .26
Figure 2-7.
Relations entre les parties prenantes et le projet ............................................................31
Figure 2-8.
Niveaux des coûts et des ressources humaines type
au cours d’une structure générique de cycle de vie du projet ........................................39
Figure 2-9.
Impact des variables en fonction de la position du projet dans le temps ......................40
Figure 2-10. Exemple de projet à phase unique....................................................................................42
Figure 2-11. Exemple de projet à trois phases......................................................................................43
Figure 2-12. Exemple de projet composé de phases en chevauchement ............................................43
Figure 2-13. Exemple de cycle de vie prédictif .....................................................................................44
Figure 3-1.
Groupes de processus de management de projet............................................................50
Figure 3-2.
Interaction des groupes de processus dans une phase ou un projet .............................51
Figure 3-3.
Interactions des processus de management de projet....................................................53
Figure 3-4.
Limites du projet................................................................................................................54
Figure 3-5.
Flux de données, d’information et de rapports du projet.................................................59
Figure 3-6.
Légende des diagrammes de flux de données .................................................................60
Figure 4-1.
Vue d’ensemble du management de l’intégration du projet............................................65
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XI
LISTE DES TABLEAUX ET FIGURES
Figure. 4-2.
Élaborer la charte du projet : données d’entrée, outils et techniques,
et données de sortie ..........................................................................................................66
Figure 4-3.
Diagramme de flux de données du processus Élaborer la charte du projet ...................67
Figure 4-4.
Élaborer le plan de management du projet : données d’entrée,
outils et techniques, et données de sortie........................................................................72
Figure 4-5.
Diagramme de flux de données du processus
Élaborer le plan de management du projet ......................................................................73
Figure 4-6.
Diriger et gérer le travail du projet : données d’entrée,
outils et techniques, et données de sortie........................................................................79
Figure 4-7.
Diagramme de flux de données du processus
Diriger et gérer le travail du projet ...................................................................................80
Figure 4-8.
Surveiller et maîtriser le travail du projet : données d’entrée,
outils et techniques, et données de sortie........................................................................86
Figure 4-9.
Diagramme de flux de données du processus
Surveiller et maîtriser le travail du projet.........................................................................87
Figure 4-10. Mettre en œuvre la maîtrise intégrée des modifications :
données d’entrée, outils et techniques, et données de sortie .........................................94
Figure 4-11. Diagramme de flux de données du processus
Mettre en œuvre la maîtrise intégrée des modifications .................................................95
Figure 4-12. Clore le projet ou la phase : données d’entrée,
outils et techniques, et données de sortie......................................................................100
Figure 4-13. Diagramme de flux de données du processus Clore le projet ou la phase ...................101
XII
Figure 5-1.
Vue d’ensemble du Management du contenu du projet ................................................106
Figure 5-2.
Planifier le management du contenu : données d’entrée,
outils et techniques, et données de sortie......................................................................107
Figure 5-3.
Diagramme de flux de données du processus
Planifier le management du contenu..............................................................................107
Figure 5-4.
Recueillir les exigences : données d’entrée, outils et techniques,
et données de sortie ........................................................................................................111
Figure 5-5.
Diagramme de flux de données du processus Recueillir les exigences .......................111
Figure 5-6.
Exemple de Matrice de traçabilité des exigences..........................................................119
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LISTE DES TABLEAUX ET FIGURES
.
Figure 5-7.
Définir le contenu : données d’entrée, outils et techniques, et données de sortie .......120
Figure 5-8.
Diagramme de flux de données du processus Définir le contenu .................................120
Figure 5-9.
Créer la SDP : données d’entrée, outils et techniques, et données de sortie................125
Figure 5-10. Diagramme de flux de données du processus Créer la SDP..........................................126
Figure 5-11. Exemple de SDP décomposée jusqu’au niveau des lots de travail ...............................129
Figure 5-12. Exemple de SDP organisée par phases ..........................................................................130
Figure 5-13. Exemple de SDP avec les principaux livrables...............................................................130
Figure 5-14. Valider le contenu : données d’entrée, outils et techniques, et données de sortie ......133
Figure 5-15. Diagramme de flux de données du processus Valider le contenu ................................133
Figure 5-16. Maîtriser le contenu : données d’entrée, outils et techniques, et données de sortie ...136
Figure 5-17. Diagramme de flux de données du processus Maîtriser le contenu .............................137
Figure 6-1.
Vue d’ensemble du management des délais du projet ..................................................143
Figure 6-2.
Vue d’ensemble d’un échéancier ....................................................................................144
Figure 6-3.
Planifier le management de l’échéancier : données d’entrée,
outils et techniques, et données de sortie......................................................................145
Figure 6-4.
Diagramme de flux de données du processus
Planifier le management de l’échéancier ...................................................................... .145
Figure 6-5.
Définir les activités : données d’entrée, outils et techniques, et données de sortie ....149
Figure 6-6.
Diagramme de flux de données du processus Définir les activités ..............................150
Figure 6-7.
Organiser les activités en séquence : données d’entrée,
outils et techniques, et données de sortie......................................................................153
Figure 6-8.
Diagramme de flux de données du processus
Organiser les activités en séquence ...............................................................................154
Figure 6-9.
Types de liaison reposant sur la méthode des antécédents..........................................157
Figure 6-10. Exemples de décalage avec avance et de décalage avec retard ..................................158
Figure 6-11. Diagramme de réseau du projet......................................................................................160
Figure 6-12. Estimer les ressources nécessaires aux activités : données d’entrée,
outils et techniques, et données de sortie......................................................................161
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XIII
LISTE DES TABLEAUX ET FIGURES
Figure 6-13. Diagramme de flux de données du processus
Estimer les ressources nécessaires aux activités .........................................................161
Figure 6-14. Estimer la durée des activités : données d’entrée,
outils et techniques, et données de sortie......................................................................166
Figure 6-15. Diagramme de flux de données du processus Estimer la durée des activités .............166
Figure 6-16
Élaborer l’échéancier : données d’entrée, outils et techniques,
et données de sortie ........................................................................................................173
Figure 6-17. Diagramme de flux de données du processus Élaborer l’échéancier ...........................173
Figure 6-18. Exemple de méthode du chemin critique .......................................................................177
Figure 6-19. Exemple de méthode de la chaîne critique ....................................................................178
Figure 6-20. Nivellement des ressources ........................................................................................... .179
Figure 6-21. Exemples de présentations d’échéancier du projet .......................................................183
Figure 6-22. Maîtriser l’échéancier : données d’entrée, outils et techniques,
et données de sortie ........................................................................................................185
Figure 6-23. Diagramme de flux de données du processus Maîtriser l’échéancier ..........................186
Figure 7-1.
Vue d’ensemble du Management des coûts du projet ...................................................194
Figure 7-2.
Planifier le management des coûts : données d’entrée,
outils et techniques, et données de sortie......................................................................195
Figure 7-3.
Diagramme de flux de données du processus
Planifier le management des coûts ................................................................................196
Figure 7-4.
Estimer les coûts : données d’entrée, outils et techniques, et données de sortie ........200
Figure 7-5.
Diagramme de flux de données du processus Estimer les coûts..................................201
Figure 7-6.
Déterminer le budget : données d’entrée, outils et techniques,
et données de sortie ........................................................................................................208
Figure 7-7.
Diagramme de flux de données du processus Déterminer le budget ...........................209
Figure 7-8.
Composants du budget du projet................................................................................... .213
Figure 7-9.
Référence de base des coûts, dépenses et exigences en matière de financement .....214
Figure 7-10. Maîtriser les coûts : données d’entrée, outils et techniques, et données de sortie .....215
Figure 7-11. Diagramme de flux de données du processus Maîtriser les coûts ...............................215
XIV
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LISTE DES TABLEAUX ET FIGURES
.
Figure 7-12.
Valeur acquise, valeur planifiée et coûts réels...............................................................219
Figure 7-13. Indice de performance pour l’achèvement du projet .....................................................222
Figure 8-1.
Vue d’ensemble du management de la qualité du projet ..............................................230
Figure 8-2.
Liens fondamentaux entre l’assurance qualité et le contrôle de la qualité,
d’une part, et les cycles Démarrer-Planifier-Exécuter-Maîtriser-Clore
et Planifier-Dérouler-Contrôler-Agir, les modèles de coût de la qualité
et les groupes de processus de management de projet, d’autre part. ..........................231
Figure 8-3.
Planification de la qualité : données d’entrée, outils et techniques,
et données de sortie ........................................................................................................232
Figure 8-4.
Diagramme de flux de données du processus
Planifier le management de la qualité ............................................................................232
Figure 8-5.
Coût de la qualité.............................................................................................................235
Figure 8-6.
Le modèle Fournisseurs-Données d’entrée-Processus
Données de sortie-Clients (modèle « SIPOC ») ...............................................................237
Figure 8-7.
Exemples illustrés des sept outils de base de la qualité ...............................................239
Figure 8-8.
Mettre en œuvre l’assurance qualité : données d’entrée,
outils et techniques, et données de sortie......................................................................243
Figure 8-9.
Diagramme de flux de données du processus
Mettre en œuvre l’assurance qualité ..............................................................................243
Figure 8-10. Exemples illustrés des sept outils de management et de contrôle de la qualité..........246
Figure 8-11. Mettre en œuvre le contrôle qualité : données d’entrée,
outils et techniques, et données de sortie......................................................................249
Figure 8-12. Diagramme de flux de données du processus
Mettre en œuvre le contrôle qualité................................................................................249
Figure 9-1.
Vue d’ensemble du processus Management des ressources humaines du projet.......257
Figure 9-2.
Planifier le management des ressources humaines :
données d’entrée, outils et techniques, et données de sortie .......................................258
Figure 9-3.
Diagramme de flux de données du processus
Planifier le management des ressources humaines ......................................................258
Figure 9-4.
Formats de définition des rôles et responsabilités ........................................................261
Figure 9-5.
Matrice RACI ....................................................................................................................262
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XV
LISTE DES TABLEAUX ET FIGURES
Figure. 9-6.
Exemple d’un histogramme des ressources ..................................................................266
Figure 9-7.
Constituer l’équipe de projet : données d’entrée, outils et techniques,
et données de sortie ........................................................................................................267
Figure 9-8.
Diagramme de flux de données du processus Constituer l’équipe de projet ...............268
Figure 9-9.
Développer l’équipe de projet : données d’entrée, outils et techniques,
et données de sortie ........................................................................................................273
Figure 9-10. Diagramme de flux de données du processus Développer l’équipe de projet..............273
Figure 9-11. Diriger l’équipe de projet : données d’entrée, outils et techniques,
et données de sortie ........................................................................................................279
Figure 9-12. Diagramme de flux de données du processus Diriger l’équipe de projet .....................280
Figure 10-1. Vue d’ensemble du processus Management des communications du projet...............288
Figure 10-2. Planifier le management des communications : données d’entrée,
outils et techniques, et données de sortie .................................................................... .289
Figure 10-3. Diagramme de flux de données du processus
Planifier le management des communications ..............................................................289
Figure 10-4. Modèle de base de la communication ........................................................................... .294
Figure 10-5. Gérer des communications : données d’entrée, outils et techniques,
et données de sortie ........................................................................................................297
Figure 10-6. Diagramme de flux de données du processus Gérer les communications ...................298
Figure 10-7. Maîtriser les communications : données d’entrée,
outils et techniques, et données de sortie......................................................................303
Figure 10-8. Diagramme de flux de données du processus Maîtriser les communications .............304
Figure 11-1. Vue d’ensemble du Management des risques du projet ................................................312
Figure 11-2. Planifier le management des risques : données d’entrée,
outils et techniques, et données de sortie......................................................................313
Figure 11-3. Diagramme de flux de données du processus
Planifier le management des risques ............................................................................ .313
Figure 11-4. Exemple de structure de découpage des risques ..........................................................317
Figure 11-5. Identifier les risques : données d’entrée,
outils et techniques, et données de sortie......................................................................319
XVI
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LISTE DES TABLEAUX ET FIGURES
.
FFigure 11-6.
Diagramme de flux de données du processus Identifier les risques ............................320
Figure 11-7. Diagramme d’influence .................................................................................................. .326
Figure 11-8. Mettre en œuvre l’analyse qualitative des risques : données d’entrée,
outils et techniques, et données de sortie......................................................................328
Figure 11-9. Diagramme de flux de données du processus
Mettre en œuvre l’analyse qualitative des risques ........................................................328
Figure 11-10. Matrice de probabilité et d’impact................................................................................. .331
Figure 11-11. Mettre en œuvre l’analyse quantitative des risques :
données d’entrée, outils et techniques, et données de sortie .......................................334
Figure 11-12. Diagramme de flux de données du processus
Mettre en œuvre l’analyse quantitative des risques ......................................................334
Figure 11-13. Fourchette des estimations de coûts du projet
recueillies lors d’une interview sur les risques .............................................................336
Figure 11-14. Exemples de distributions de probabilité communément utilisées ..............................337
Figure 11-15. Exemple de diagramme en tornade ............................................................................... .338
Figure 11-16. Diagramme d’arbre de décision......................................................................................339
Figure 11-17. Résultats de simulation des risques concernant les coûts ...........................................340
Figure 11-18. Planifier les réponses aux risques : données d’entrée,
outils et techniques, et données de sortie......................................................................342
Figure 11-19. Diagramme de flux de données du processus Planifier les réponses aux risques ......342
Figure 11-20. Maîtriser les risques : données d’entrée, outils et techniques, et données de sortie ..349
Figure 11-21. Diagramme de flux de données du processus Maîtriser les risques ............................349
Figure 12-1. Vue d’ensemble des processus
du Management des approvisionnements du projet......................................................356
Figure 12-2. Planifier le management des approvisionnements: données d’entrée,
outils et techniques, et données de sortie......................................................................358
Figure 12-3. Diagramme de flux de données du processus
Planifier le management des approvisionnements........................................................359
Figure 12-4. Procéder aux approvisionnements : données d’entrée,
outils et techniques, et données de sortie......................................................................371
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XVII
LISTE DES TABLEAUX ET FIGURES
Figure 12-5. Diagramme de flux de données du processus Procéder aux approvisionnements......372
Figure 12-6. Maîtriser les approvisionnements : données d’entrée,
outils et techniques, et données de sortie......................................................................379
Figure 12-7. Diagramme de flux de données du processus Maîtriser les approvisionnements .......380
Figure 12-8. Clore les approvisionnements : données d’entrée, outils et techniques,
et données de sortie ........................................................................................................386
Figure 12-9. Diagramme de flux de données du processus Clore les approvisionnements .............387
Figure 13-1. Vue d’ensemble du Management des parties prenantes du projet ...............................392
Figure 13-2. Identifier les parties prenantes : données d’entrée,
outils et techniques, et données de sortie......................................................................393
Figure 13-3. Diagramme de flux de données du processus Identifier les parties prenantes ...........393
Figure 13-4. Exemple de matrice pouvoir/intérêt des parties prenantes ..........................................397
Figure 13-5. Planifier le management des parties prenantes : données d’entrée,
outils et techniques, et données de sortie......................................................................399
Figure 13-6. Diagramme de flux de données du processus
Planifier le management des parties prenantes ............................................................399
Figure 13-7. Matrice d’évaluation de l’engagement des parties prenantes ......................................403
Figure 13-8. Gérer l’engagement des parties prenantes : données d’entrée,
outils et techniques, et données de sortie......................................................................404
Figure 13-9. Diagramme de flux de données du processus
Gérer l’engagement des parties prenantes ....................................................................405
Figure 13-10. Maîtriser l’engagement des parties prenantes : données d’entrée,
outils et techniques, et données de sortie......................................................................410
Figure 13-11. Diagramme de flux de données du processus
Maîtriser l’engagement des parties prenantes ..............................................................410
Figure A1-1. Interactions des groupes de processus au sein d’un projet..........................................419
Figure A1-2. Interactions des processus de management de projet..................................................421
Tableau A1-1. Correspondance entre les groupes de processus
de management de projet et les domaines de connaissance .......................................423
XVIII
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LISTE DES TABLEAUX ET FIGURES
.
Figure A1-3.
Limites du projet..............................................................................................................425
Figure A1-4. Groupe de processus de démarrage .............................................................................. .425
Figure A1-5. Élaborer la charte du projet : données d’entrée et données de sortie ..........................426
Figure A1-6. Identifier les parties prenantes : données d’entrée et données de sortie.....................426
Figure A1-7. Groupe de processus de planification ........................................................................... .428
Figure A1-8. Élaborer le plan de management du projet : données d’entrée et données de sortie ..429
Figure A1-9. Planifier le management du contenu : données d’entrée et données de sortie............429
Figure A1-10. Recueillir les exigences : données d’entrée et données de sortie ................................430
Figure A1-11. Définir le contenu : données d’entrée et données de sortie ..........................................430
Figure A1-12. Créer la SDP : données d’entrée et données de sortie ...................................................431
Figure A1-13. Planifier le management de l’échéancier : données d’entrée et données de sortie .....431
Figure A1-14. Définir les activités : données d’entrée et données de sortie........................................432
Figure A1-15. Organiser les activités en séquence : données d’entrée et données de sortie .............432
Figure A1-16. Estimer les ressources nécessaires aux activités : données d’entrée
et données de sortie ........................................................................................................433
Figure A1-17. Estimer la durée des activités : données d’entrée et données de sortie.......................434
Figure A1-18. Élaborer l’échéancier : données d’entrée et données de sortie ....................................435
Figure A1-19. Planifier le management des coûts : données d’entrée et données de sortie ..............436
Figure A1-20. Estimer les coûts : données d’entrée et données de sortie ...........................................436
Figure A1-21. Déterminer le budget : données d’entrée et données de sortie.....................................437
Figure A1-22. Planifier le management de la qualité : données d’entrée et données de sortie..........438
Figure A1-23. Planifier le management des ressources humaines : données d’entrée
et données de sortie ........................................................................................................438
Figure A1-24. Planifier le management des communications : données d’entrée
et données de sortie ........................................................................................................439
Figure A1-25. Planifier le management des risques : données d’entrée et données de sortie ...........439
Figure A1-26. Identifier les risques : données d’entrée et données de sortie......................................440
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XIX
LISTE DES TABLEAUX ET FIGURES
Figure A1-27. Mettre en œuvre l’analyse qualitative des risques :
données d’entrée et données de sortie ..........................................................................441
Figure A1-28. Mettre en œuvre l’analyse quantitative des risques :
données d’entrée et données de sortie ..........................................................................441
Figure A1-29. Planifier les réponses aux risques : données d’entrée et données de sortie................442
Figure A1-30. Planifier le management des approvisionnements : données d’entrée
et données de sortie ........................................................................................................443
Figure A1-31. Planifier le management des parties prenantes :
données d’entrée et données de sortie ..........................................................................443
Figure A1-32. Groupe de processus d’exécution...................................................................................445
Figure A1-33. Diriger et gérer le travail du projet : données d’entrée et données de sortie ...............446
Figure A1-34. Mettre en œuvre l’assurance qualité : données d’entrée et données de sortie ............446
Figure A1-35. Constituer l’équipe de projet : données d’entrée et données de sortie.........................447
Figure A1-36. Développer l’équipe de projet : données d’entrée et données de sortie .......................447
Figure A1-37. Diriger l’équipe de projet : données d’entrée et données de sortie ..............................448
Figure A1-38. Gérer les communications : données d’entrée et données de sortie ............................448
Figure A1-39. Procéder aux approvisionnements : données d’entrée et données de sortie ...............449
Figure A1-40. Gérer l’engagement des parties prenantes : données d’entrée et données de sortie ..450
Figure A1-41. Groupe de processus de surveillance et de maîtrise .....................................................451
Figure A1-42 Surveiller et maîtriser le travail du projet : données d’entrée et données de sortie ....452
Figure A1-43. Mettre en œuvre la maîtrise intégrée des modifications :
données d’entrée et données de sortie ..........................................................................453
Figure A1-44. Valider le contenu : données d’entrée et données de sortie..........................................453
Figure A1-45. Maîtriser le contenu : données d’entrée et données de sortie ......................................454
Figure A1-46. Maîtriser l’échéancier : données d’entrée et données de sortie ...................................455
Figure A1-47. Maîtriser les coûts : données d’entrée et données de sortie.........................................455
Figure A1-48. Mettre en œuvre le contrôle qualité : données d’entrée et données de sortie .............456
Figure A1-49. Maîtriser les communications : données d’entrée et données de sortie ......................457
XX
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LISTE DES TABLEAUX ET FIGURES
Figure A1-50. Maîtriser les risques : données d’entrée et données de sortie ....................................457
Figure A1-51. Maîtriser les approvisionnements : données d’entrée et données de sortie ..............458
Figure A1-52. Maîtriser l’engagement des parties prenantes : données d’entrée
et données de sortie ......................................................................................................459
Figure A1-53. Groupe de processus de clôture................................................................................... .460
Figure A1-54. Clore le projet ou la phase : données d’entrée et données de sortie...........................461
Figure A1-55. Clore les approvisionnements : données d’entrée et données de sortie.....................461
Figure X1-1.
Modèle de données redéfinies ......................................................................................467
Tableau 1-1.
Vue d’ensemble comparative sur le management de projet,
de programme et de portefeuille...................................................................................... .8
Tableau 2-1.
Influence des structures organisationnelles sur les projets..........................................22
Tableau 3-1.
Correspondance entre les groupes de processus
de management de projet et les domaines de connaissance........................................61
Tableau 4-1.
Différenciation entre plan de management du projet et documents du projet .............78
Tableau 5-1.
Éléments de la charte du projet et de l’énoncé du contenu du projet.........................124
Tableau 7-1.
Tableau récapitulatif des calculs de la valeur acquise ................................................224
Tableau 11-1. Définition des échelles d’impact pour quatre objectifs du projet ...............................318
Tableau X1-1. Modifications apportées à la section 4 .........................................................................472
Tableau X1-2. Modifications apportées à la section 5 .........................................................................473
Tableau X1-3. Modifications apportées à la section 6 .........................................................................474
Tableau X1-4. Modifications apportées à la section 7 .........................................................................475
Tableau X1-5. Modifications apportées à la section 8 .........................................................................476
Tableau X1-6. Modifications apportées à la section 9 .........................................................................477
Tableau X1-7. Modifications apportées à la section 10 .......................................................................478
Tableau X1-8. Modifications apportées à la section 11 .......................................................................479
Tableau X1-9. Modifications apportées à la section 12 .......................................................................480
Tableau X1-10. Modifications apportées à la section 13 ...................................................................... .481
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XXI
.
1 - INTRODUCTION
1
.
1
INTRODUCTION
Le Guide du Corpus des connaissances en management de projet (Guide PMBOK®) — Cinquième édition
fournit les lignes directrices pour le management de projets individuels et définit les concepts de management
de projet connexes. Il décrit, également, le cycle de vie du management de projet et les processus concernés,
ainsi que le cycle de vie du projet.
Le Guide PMBOK ® contient la norme globalement reconnue et constitue un guide pour la profession du
management de projet (voir Annexe A1). Une norme est un document formel, qui décrit les règles, méthodes,
processus et pratiques établis. Comme pour d’autres professions, la connaissance contenue dans cette
norme a progressé à partir des bonnes pratiques utilisées par les praticiens du management de projet, qui ont
contribué à son élaboration.
Les deux premières sections du Guide PMBOK® présentent une introduction aux concepts clés du domaine
du management de projet. La section 3 résume les groupes de processus et fournit une vue d’ensemble des
interactions entre les processus, entre les dix domaines de connaissance et les cinq groupes de processus.
On trouve le corpus des connaissances en management de projet proprement dit dans les sections 4 à 13.
Ces sections développent les informations contenues dans la norme en décrivant les données d’entrée et de
sortie, ainsi que les outils et techniques utilisés dans le management de projet. L’Annexe A1 est la norme pour
le management de projet, et présente les processus, ainsi que les données d’entrée et de sortie, considérés
comme étant de bonnes pratiques la plupart du temps, dans la majorité des projets.
Cette section définit plusieurs termes clés, ainsi que, la relation entre le management de portefeuille, de
programme, de projet et le management de projet organisationnel. Les sections suivantes donnent une vue
d’ensemble du Guide PMBOK® :
1.1 Objectif du Guide PMBOK®
1.2 Qu’est-ce qu’un projet ?
1.3 Qu’est-ce que le management de projet ?
1.4 Relations entre management de portefeuille, management de programme,
management de projet et management de projet organisationnel
1.5 Relation entre management de projet, management des opérations et stratégie
organisationnelle
1.6 Valeur commerciale
1.7 Rôle du chef de projet
1.8 Corpus des connaissances en management de projet
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1
1 - INTRODUCTION
.
1.1 Objectif
du Guide PMBOK®
L’acceptation du management de projet comme profession montre que l’application de connaissances,
de processus, de compétences, d’outils et de techniques appropriés peut avoir un impact significatif sur le
succès d’un projet. Le Guide PMBOK® identifie ce sous-ensemble du corpus des connaissances en management
de projet, généralement reconnu comme étant de bonne pratique. « Généralement reconnu » signifie que les
connaissances et les pratiques décrites sont applicables, la plupart du temps, à la plupart des projets, et qu’un
consensus existe quant à leur valeur et à leur utilité. « Bonne pratique » signifie qu’il existe un large consensus
sur le fait que la mise en œuvre de ces connaissances, de ces compétences, de ces outils, et de ces techniques
peut améliorer les chances de succès des divers projets. « Bonne pratique » ne signifie pas que la connaissance
décrite doive toujours être uniformément appliquée à tous les projets ; la responsabilité de déterminer ce qui
convient à un projet en particulier revient à l’organisation et/ou à l’équipe de management de projet.
Le Guide PMBOK ® fournit également aux professionnels en management de projet un vocabulaire commun
et encourage son utilisation et son application aux concepts de management de projet. Un vocabulaire commun
est un élément essentiel pour une discipline professionnelle. Le lexique des termes du management de projet
du PMI® Lexicon of Project Management Terms [1]1 fournit les éléments de base du vocabulaire professionnel
pouvant être utilisés de façon cohérente par les chefs de projet, de programme ou de portefeuille, ainsi que
par d’autres parties prenantes.
L’Annexe A1 constitue une référence fondamentale pour les programmes de développement professionnel
en management de projet du PMI®. L’Annexe A1 continue d’évoluer avec la profession et n’est, de ce fait,
pas exhaustive ; cette norme est un guide plutôt qu’une méthodologie spécifique. Il est possible d’utiliser
différentes méthodologies et différents outils (comme agile, waterfall, PRINCE2, etc.), pour mettre en place un
cadre de management de projet.
En plus des normes qui établissent les lignes directrices des processus de management de projet, le Code
de déontologie et de conduite professionnelle du Project Management Institute [2] guide les praticiens de la
profession et décrit ce que devraient être leurs attentes et celles des autres. Le Code de déontologie et de
conduite professionnelle du Project Management Institute est très explicite quant à l’obligation fondamentale
de responsabilité, de respect, d’équité et d’honnêteté. Il exige des praticiens qu’ils s’engagent à avoir une
conduite éthique et professionnelle. Il comporte l’obligation de se soumettre aux lois, aux réglementations, et
aux politiques organisationnelles et professionnelles. Les praticiens viennent d’horizons et de cultures divers, et
le Code de déontologie et de conduite professionnelle du Project Management Institute s’applique de manière
globale. Quand ils interagissent avec une partie prenante quelconque, les praticiens devraient s’engager à des
comportements honnêtes, responsables, équitables, et à des accords cordiaux. L’acceptation du code est une
obligation pour les chefs de projet, et une exigence pour les examens du PMI® suivants :
• Praticien certifié en management de projet (CAPM®)
• Professionnel en management de projet (PMP®)
• Professionnel en management de programme (PgMP®)
• Praticien certifié agile par le PMI (PMI-ACP®)
• Professionnel en management de risque du PMI (PMI-RMP®)
• Professionnel en gestion d’échéanciers du PMI (PMI-SP®)
1
2
Le chiffre entre crochets renvoie à la liste des références qui se trouve à la fin de cette norme.
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1 - INTRODUCTION
.
1.2 Qu’est-ce
qu’un projet ?
Un projet est un effort temporaire exercé dans le but de créer un produit, un service ou un résultat unique.
La nature temporaire des projets implique que le projet a un commencement et une fin déterminés. La fin
est atteinte lorsque les objectifs du projet ont été satisfaits, ou lorsque le projet est arrêté parce que ses
objectifs ne seront pas ou ne pourront pas être atteints, ou lorsque le projet n’est plus utile. Un projet peut
également être interrompu si le client (maître d’ouvrage, commanditaire, ou promoteur) souhaite y mettre fin.
Le caractère temporaire du projet ne signifie pas nécessairement que sa durée soit courte. Cela fait référence à
l’engagement dans le projet et à sa pérennité dans le temps. Par ailleurs, le caractère temporaire ne s’applique
pas typiquement au produit, au service ou au résultat créé par le projet ; la plupart des projets sont entrepris
pour créer un résultat durable. Par exemple, le projet de construction d’un monument national aboutira au
résultat prévu pour durer des siècles. Les projets peuvent également avoir un impact social, économique et
environnemental dont la durée est bien plus longue que celle des projets eux-mêmes.
1
Chaque projet crée un produit, un service ou un résultat unique. Le résultat d’un projet peut être de nature
tangible ou intangible. Bien que des éléments répétitifs puissent être présents dans certains livrables et dans
certaines activités d’un projet, cette répétition ne modifie pas les caractéristiques, qui sont fondamentales et
uniques pour tout travail du projet. Par exemple, des immeubles de bureaux peuvent être construits avec des
matériaux identiques ou similaires, et par la même équipe, ou par différentes équipes. Néanmoins, chaque
projet de construction reste unique, de par son emplacement, sa conception, les circonstances et les situations
différentes, les parties prenantes différentes, et ainsi de suite.
Un effort en continu est généralement un processus répétitif qui s’exerce en suivant les procédures qui
existent dans une organisation. En revanche, en raison de la nature unique des projets, des incertitudes
ou des différences peuvent exister entre les produits, les services ou les résultats créés par un projet. Les
membres d’une équipe de projet peuvent avoir à faire face à des activités nouvelles, pouvant nécessiter une
planification plus spécifique que d’autres travaux plus routiniers. En outre, les projets sont entrepris à tous
les niveaux organisationnels. Un projet peut impliquer une ou plusieurs personnes, une ou plusieurs unités
organisationnelles, appartenant à des organisations multiples.
Un projet peut créer :
• un produit, qui peut être, soit un composant d’un autre élément, soit l’amélioration d’un élément, soit
encore l’élément final lui-même ;
• un service ou une capacité de fournir un service (par exemple, une fonction de l’entreprise qui vient
en support de la production ou de la distribution) ;
• une amélioration apportée à une ligne de produits ou de services existante (par exemple, un projet
Six-Sigma entrepris pour réduire les défauts) ; ou
• un produit, tel qu’un résultat ou un document (par exemple, un projet de recherche qui développe
des connaissances permettant de déterminer l’existence ou non d’une tendance, ou de savoir si un
nouveau processus sera utile à la société).
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3
1 - INTRODUCTION
.
Comme
exemples de projets, on peut citer :
• le développement d’un nouveau produit, service, ou résultat ;
• la modification de la structure, des processus, des effectifs ou du style d’une organisation ;
• le développement ou l’acquisition d’un système d’information, nouveau ou modifié (équipement ou
logiciel) ;
• la mise en œuvre d’un travail de recherche dont le résultat sera adéquatement enregistré ;
• la construction d’un bâtiment, d’un site industriel, ou d’une infrastructure, ou
• la mise en œuvre, l’amélioration, ou la mise en valeur de procédures et de processus commerciaux
existants.
1.2.1. Les relations entre portefeuilles, programmes et projets
La relation entre les portefeuilles, les programmes et les projets est qu’un portefeuille désigne un ensemble
de projets, de programmes, de sous-portefeuilles et d’opérations gérés, en tant que groupe, dans le but
d’atteindre des objectifs stratégiques. Les programmes sont regroupés au sein d’un portefeuille et sont
composés de sous-programmes, de projets ou d’autres travaux gérés de façon coordonnée pour soutenir
le portefeuille. Les projets individuels, qu’ils fassent ou non partie d’un programme, sont considérés comme
faisant partie aussi d’un portefeuille. Bien que les projets ou les programmes, au sein du portefeuille, ne soient
pas nécessairement interdépendants ou directement liés, ils sont liés au plan stratégique de l’organisation par
le biais du portefeuille de l’organisation.
Comme le montre la figure 1-1, les stratégies et les priorités organisationnelles sont liées, et sont en
relation avec les portefeuilles, les programmes et les projets individuels qui s’y rattachent. La planification
organisationnelle a une incidence sur les projets par la priorité donnée aux projets en fonction des risques,
du financement et d’autres considérations afférentes au plan stratégique de l’organisation. La planification
organisationnelle peut orienter le management des ressources et le soutien aux projets individuels en
fonction des catégories de risques, des lignes d’affaires particulières ou des catégories de projets telles que
l’infrastructure ou l’amélioration de processus internes.
4
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1 - INTRODUCTION
.
1
Portefeuille
• Stratégies et priorités
• Élaboration progressive
• Gouvernance
• Décisions relatives aux modifications
demandées
• Impacts des modifications sur les
autres portefeuilles, programmes
ou projets
Sous-portefeuilles
• Rapports de performance
• Demandes de modifications
avec impact sur d’autres
portefeuilles, programmes
ou projets
Projets
Programmes
Sous-programmes
• Stratégies et priorités
• Élaboration progressive
• Gouvernance
• Décisions relatives aux modifications
demandées
• Impacts des modifications sur les
autres portefeuilles, programmes
ou projets
• Rapports de performance
• Demandes de modifications avec
impact sur d’autres portefeuilles,
programmes ou projets
• Stratégies et priorités
• Élaboration progressive
• Gouvernance
• Décisions relatives aux modifications
demandées
• Impacts des modifications sur les
autres portefeuilles, programmes
ou projets
Projets
Programmes
• Rapports de performance
• Demandes de modifications
avec impact sur d’autres
portefeuilles, programmes
ou projets
Projets
Sous-programmes
Projets
Projets
Projets
Figure 1-1. Interactions entre management de portefeuille, de programme et de projet
1.3 Qu’est-ce que le management de projet ?
Le management de projet est l’application de connaissances, de compétences, d’outils et de techniques
aux activités d’un projet afin d’en satisfaire les exigences. Le management de projet est effectué en appliquant
et en intégrant, de manière appropriée, les 47 processus de management de projet groupés logiquement et
classés en cinq groupes de processus. Ces cinq groupes de processus sont :
• le démarrage,
•
la planification,
• l’exécution,
•
la surveillance et la maîtrise, et
• la clôture.
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5
1 - INTRODUCTION
Le management d’un projet consiste, habituellement et de manière non exhaustive, à :
•
identifier les exigences ;
• aborder, pendant la planification et l’exécution du projet, les divers besoins, soucis et attentes des
parties prenantes ;
• établir, entretenir et assurer des communications de nature active, efficace et collaborative entre les
parties prenantes ;
• gérer les parties prenantes de manière à satisfaire les exigences du projet et à créer les livrables
de projet ;
• maintenir un équilibre entre les contraintes, qui sont en concurrence et qui comprennent, entre autres :
○ le contenu,
○ la qualité,
○ l’échéancier,
○ le budget,
○ les ressources, et
○ les risques.
Les caractéristiques du projet et ses circonstances peuvent avoir une influence sur les contraintes, et
l’équipe de management de projet devra y porter une attention particulière.
La relation entre ces facteurs est telle que, si l’un quelconque des facteurs change, cela va vraisemblablement
affecter au moins un autre facteur. Par exemple, si un échéancier est raccourci, il faut souvent augmenter le
budget pour ajouter des ressources supplémentaires qui permettront d’accomplir le même travail en moins
de temps. Si l’augmentation du budget n’est pas possible, le contenu ou la qualité visée pourraient devoir
être réduits afin de livrer le résultat final du projet, en moins de temps, mais dans les limites du budget. Les
parties prenantes pourraient avoir des points de vue différents quant aux facteurs les plus importants, ce qui
augmente encore le défi. La modification des exigences ou des objectifs du projet peut engendrer des risques
supplémentaires. Dans le but d’assurer le succès d’un projet, l’équipe de projet doit être capable d’évaluer la
situation, d’équilibrer les demandes et d’assurer une communication proactive avec les parties prenantes pour
aboutir au succès du projet.
En raison de la possibilité de modifications, le développement du plan de management du projet est une
activité itérative, et son élaboration est progressive tout au long du cycle de vie du projet. L’élaboration progressive
entraîne l’amélioration continue d’un plan de plus en plus détaillé, car des informations plus détaillées et plus
spécifiques, et des estimations plus précises, deviennent disponibles. L’élaboration progressive permet à une
équipe de management de projet de mieux définir le travail et de diriger le projet à un niveau de détails de plus
en plus fin, au fur et à mesure que le projet se déroule.
6
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1 - INTRODUCTION
1.4 Relations entre management de portefeuille, management de
programme, management de projet et management de projet
organisationnel
1
Afin de comprendre le management de portefeuille, de programme et de projet, il est important de connaître
les similitudes et les différences qui existent entre ces disciplines. Il est également utile de comprendre la nature
de leur relation avec le management de projet organisationnel (OPM ou Organizational Project Management).
L’OPM est un cadre d’exécution de stratégie faisant appel au management de projet, de programme et de
portefeuille, ainsi qu’à une mise en œuvre organisationnelle, pour être capable de soutenir, de manière
cohérente et prévisible, une stratégie organisationnelle qui produise de meilleures performances, de meilleurs
résultats, et qui donne un avantage concurrentiel durable.
Les managements de portefeuille, de programme et de projet sont alignés sur les stratégies
organisationnelles, ou motivés par elles. En revanche, les managements de portefeuille, de programme et de
projet diffèrent dans leur manière de contribuer à la réalisation des objectifs stratégiques. Le management
de portefeuille s’aligne sur les stratégies organisationnelles, à travers la sélection des programmes ou des
projets appropriés, la hiérarchie du travail et la mise à disposition des ressources nécessaires, tandis que
le management de programme harmonise ses projets et les composants du programme, et maîtrise les
interdépendances pour produire des avantages spécifiques. Le management de projet élabore et met en œuvre
des plans afin de réaliser un contenu spécifique, guidé par les objectifs du programme ou du portefeuille
auquel il est assujetti et, en dernier lieu, aux stratégies organisationnelles. L’OPM fait progresser les capacités
organisationnelles, en mettant en relation des principes et des pratiques de management de projet, de
programme et de portefeuille avec des compétences organisationnelles (par exemple, en utilisant des pratiques
structurelles, culturelles, technologiques et de gestion des ressources humaines), pour soutenir des objectifs
stratégiques. Une organisation mesure ses capacités, puis planifie et met en œuvre des améliorations dans
l’optique de parvenir à l’application systématique des meilleures pratiques.
Le tableau 1-1 compare les projets, les programmes et les portefeuilles en considérant plusieurs dimensions
au sein de l’organisation.
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7
1 - INTRODUCTION
Tableau 1-1. Vue d’ensemble comparative sur le management de projet,
de programme et de portefeuille
.
Management de projet organisationnel
Projets
Contenu
Modifications
Planification
Surveillance
8
Portefeuilles
Les projets comportent des
objectifs définis. Le contenu est
progressivement élaboré tout au
long du cycle de vie du projet.
Le contenu des programmes est
plus étendu et procure des
avantages plus significatifs.
Les portefeuilles sont
caractérisés par un contenu
organisationnel qui change en
fonction des objectifs
stratégiques de l’organisation.
Les chefs de projet s’attendent à
des modifications et mettent en
œuvre des processus permettant
de les gérer et de les maîtriser.
Les directeurs de programme
doivent s’attendre à des
modifications venant de l’intérieur
et de l’extérieur des programmes,
et doivent être prêts à les gérer.
Les directeurs de portefeuille
surveillent en permanence les
modifications dans un
environnement global interne et
externe.
Les chefs de projet transforment
progressivement, tout au long du
cycle de vie du projet, des
informations de haut niveau en
plans détaillés.
Les directeurs de programme
élaborent le plan d’ensemble des
programmes et créent des plans
de haut niveau pour guider une
planification détaillée au niveau
des composants.
Les directeurs de portefeuille
créent et maintiennent les
processus nécessaires et la
communication relative à
l’ensemble des portefeuilles.
Les chefs de projet gèrent
l’équipe de projet afin d’atteindre
les objectifs du projet.
Les directeurs de programme
gèrent le personnel du
programme et les chefs de projet ;
ils apportent vision et leadership
global.
Les directeurs de portefeuille
peuvent gérer ou coordonner le
personnel de management de
portefeuille, ou le personnel de
programme et de projet, qui peut
avoir des responsabilités
hiérarchiques pour l'ensemble
des portefeuilles.
Le succès est mesuré par la
qualité du produit et du projet, le
respect des délais et du budget,
et le niveau de satisfaction client.
Le succès est mesuré par le
niveau de satisfaction aux
exigences du programme et le
degré d’obtention des avantages
pour lequel il a été entrepris.
Le succès est mesuré en termes
de performance consolidée des
investissements et de réalisation
de bénéfices du portefeuille.
Les chefs de projet surveillent et
maîtrisent le travail de production
des produits, services, ou
résultats pour lesquels le projet a
été entrepris.
Les directeurs de programme
surveillent les progrès des
composants du programme pour
s’assurer que les objectifs
d’ensemble et les avantages seront
réalisés, et que les échéanciers et
les budgets seront respectés.
Les directeurs de portefeuille
surveillent les changements
stratégiques ainsi que
l'affectation consolidée des
ressources, les résultats de
performance et les facteurs de
risque affectant le portefeuille.
Management
Succès
Programmes
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1 - INTRODUCTION
.
1.4.1 Management
de programme
Un programme est défini comme un groupe de projets apparentés, de sous-programmes et d’activités
de programme, dont le management est coordonné afin d’en tirer des avantages que n’apporterait pas un
management individuel. Les programmes peuvent comporter des éléments de travail apparentés, en dehors du
contenu de chacun des projets du programme. Un projet peut ou non faire partie d’un programme, alors qu’un
programme comprendra toujours des projets.
1
Le management de programme est l’application de connaissances, de compétences, d’outils et de
techniques à un programme, afin de répondre aux exigences du programme et obtenir des avantages et une
maîtrise dont on ne disposerait pas par le management individuel des projets.
Les projets faisant partie d’un programme sont liés par un résultat commun ou par une capacité collective.
Si l’apparentement des projets n’est dû qu’à un client ou à un vendeur commun, ou à une technologie ou à des
ressources communes, le management de l’effort doit se faire dans le cadre d’un portefeuille de projets plutôt
que dans le cadre d’un programme.
Le management de programme porte une attention particulière aux interdépendances entre les projets
et aide à déterminer l’approche optimale pour les gérer. Les actions liées à ces interdépendances peuvent
comprendre :
• la résolution des contraintes relatives aux ressources et/ou des conflits qui affectent plusieurs projets
dans le programme ;
• l’alignement organisationnel ou la direction stratégique qui affectent les objectifs et les buts du
programme et des projets ; et
• le management de la résolution des problèmes et des modifications au sein d’une structure de
gouvernance partagée.
Un exemple de programme est celui d’un nouveau système de satellite de télécommunication comprenant
des projets de conception du satellite et des stations au sol, leur construction, l’intégration du système et le
lancement du satellite.
1.4.2 Management de portefeuille
Un portefeuille désigne des projets, des programmes, des sous-portefeuilles et des opérations, gérés en tant
que groupe, dans le but d’atteindre des objectifs stratégiques. Les projets ou les programmes du portefeuille
ne sont pas nécessairement interdépendants ou directement liés. Par exemple, une entreprise d’infrastructure
dont l’objectif stratégique est de « maximiser le rendement de son capital investi » peut vouloir constituer un
portefeuille comprenant des projets pétroliers et gaziers, de production d’énergie, d’adduction d’eau, de routes,
de voies ferrées et d’installations aéroportuaires. L’entreprise peut choisir, dans ce groupement, des projets
apparentés, et décider de les organiser en un programme. Tous les projets de production d’énergie peuvent
être regroupés en un programme de production d’énergie. De la même façon, tous les projets d’adduction d’eau
peuvent être regroupés en un programme d’adduction d’eau. Ainsi, le programme de production d’énergie et le
programme d’adduction d’eau deviennent des composants qui font partie intégrante du portefeuille d’entreprise
de la société d’infrastructure.
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9
1 - INTRODUCTION
Le .management de portefeuille désigne le management centralisé d’un ou de plusieurs portefeuilles
afin d’atteindre des objectifs stratégiques. Le management de portefeuille porte une attention particulière à
l’examen des projets et des programmes dans le but d’affecter des ressources en fonction des priorités, et sur
la compatibilité et l’alignement du management de portefeuille avec les stratégies organisationnelles.
1.4.3 Projets et planification stratégique
Les projets constituent souvent le moyen utilisé pour réaliser, directement ou indirectement, les objectifs
énoncés dans le plan stratégique d’une organisation. Les projets sont habituellement autorisés à la suite d’une
ou de plusieurs des considérations stratégiques suivantes :
• une demande du marché (par exemple, un constructeur automobile autorisant, par suite de pénurie
d’essence, le projet de construction d’un plus grand nombre de voitures économes en carburant) ;
• une opportunité stratégique ou un besoin d’affaires (par exemple, un centre de formation autorisant
le projet de création d’un nouveau cours de formation pour augmenter ses revenus) ;
• un besoin social (par exemple, une organisation non gouvernementale qui, dans un pays en voie de
développement, autorise un projet qui fournit des systèmes d’adduction d’eau potable, des toilettes
et de l’éducation sanitaire aux communautés affectées par des taux élevés de maladies infectieuses) ;
• des considérations environnementales (par exemple, une entreprise publique autorisant un projet pour
créer un nouveau service de covoiturage utilisant des véhicules électriques pour réduire la pollution) ;
• une demande des clients (par exemple, une compagnie d’électricité autorisant le projet de construction
d’une nouvelle sous-station pour desservir un nouveau parc industriel) ;
• une avance technologique (par exemple, en se basant sur les progrès réalisés sur les mémoires d’ordinateur
et dans la technologie de l’électronique, une entreprise d’électronique autorisant un nouveau projet dans le
but de développer de plus petits ordinateurs portables plus rapides et plus économiques) ; et
• une prescription juridique (par exemple, un fabricant de produits chimiques autorisant un projet
d’élaboration d’instructions pour la manipulation adéquate d’un nouveau matériau toxique).
Les projets faisant partie des programmes ou des portefeuilles permettent, souvent dans le contexte d’un
plan stratégique, d’atteindre les buts et objectifs organisationnels. Bien qu’un groupe de projets au sein d’un
programme puisse présenter des avantages distincts, ces projets peuvent aussi contribuer aux avantages du
programme, aux objectifs du portefeuille et au plan stratégique de l’organisation.
Les organisations gèrent les portefeuilles en fonction de leur plan stratégique. L’un des buts du management
de portefeuille est de maximiser la valeur du portefeuille par un examen attentif de ses composants : les
programmes, les projets et autres travaux apparentés qui le constituent. Les composants ayant une faible
contribution aux objectifs stratégiques du portefeuille peuvent être exclus. Le plan stratégique de l’organisation
devient ainsi le facteur principal guidant les investissements dans les projets. En même temps, les projets
fournissent des retours d’information aux programmes et aux portefeuilles au moyen de rapports d’état, de
leçons apprises et de demandes de modifications qui peuvent contribuer à identifier les impacts sur d’autres
projets, programmes ou portefeuilles. Les besoins des projets, y compris les besoins en ressources, sont
regroupés et transmis au niveau du portefeuille, qui détermine alors la direction à suivre pour la planification
organisationnelle.
10
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1 - INTRODUCTION
.
1.4.4 Bureau
des projets
Un bureau des projets (PMO ou Project Management Office) est une structure de management qui normalise les
processus de gouvernance des projets, et facilite le partage des ressources, des méthodologies, des outils et des
techniques entre les projets. Les responsabilités d’un bureau des projets peuvent aller de la fourniture de fonctions de
soutien pour le management de projet jusqu’à la responsabilité du management direct d’un ou de plusieurs projets.
1
Il existe plusieurs types de structure des PMO au sein des organisations, qui diffèrent entre eux en termes
du niveau de maîtrise et de l’influence qu’ils exercent sur les projets au cœur de l’organisation, tels que :
• Soutien. Les bureaux des projets de type soutien fournissent un soutien consultatif aux projets en
offrant des modèles, des bonnes pratiques, de la formation, un accès aux informations et aux leçons
apprises d’autres projets. Ce type de bureau des projets fait office de centre d’archivage pour les
projets. Le niveau de maîtrise assumé par ce bureau des projets est faible.
• Maîtrise. Les bureaux des projets de type maîtrise apportent leur soutien et exigent la conformité
par différents moyens. La conformité peut impliquer l’adoption de cadres ou de méthodologies de
management de projet faisant appel à des modèles, à des formulaires et à des outils, ou à une
conformité avec la gouvernance. Le niveau de maîtrise assumé par ce bureau des projets est modéré.
• Direction. Les bureaux des projets de type direction prennent en charge la maîtrise en gérant
directement les projets. Le niveau de maîtrise assumé par ce bureau des projets est élevé.
Le bureau des projets intègre les données et les informations des projets stratégiques de l’entreprise, et
évalue comment les objectifs stratégiques de plus haut niveau sont atteints. Le bureau des projets est la liaison
naturelle entre les portefeuilles, les programmes, les projets de l’organisation et les systèmes de mesure de
l’entreprise (par exemple, le tableau de bord prospectif).
Les projets qui reçoivent un support du bureau des projets, ou qui sont dirigés par lui, peuvent ne pas être
apparentés, bien qu’ils soient gérés ensemble. La forme, la fonction et la structure particulières d’un bureau
des projets dépendent des besoins de l’organisation qu’il soutient.
Un bureau des projets peut avoir l’autorité d’agir en tant que partie prenante à part entière et décideur clé
tout au long de la vie de chaque projet, en formulant des recommandations ou en mettant fin à des projets, ou
en entreprenant d’autres actions selon les besoins, de façon à rester aligné sur les objectifs de l’entreprise.
De plus, le bureau des projets peut être impliqué dans la sélection, le management et le déploiement des
ressources, partagées ou dédiées au projet concerné.
Une fonction clé du bureau des projets est d’apporter aux chefs de projet un soutien qui peut revêtir divers
aspects, comme :
• le management des ressources partagées entre tous les projets gérés par le bureau des projets ;
• l’identification et le développement d’une méthodologie de management de projet, de bonnes
pratiques et de normes ;
• l’animation, le mentorat, la formation et la supervision ;
• la surveillance, au moyen des audits de projet, de la conformité aux normes, aux politiques, aux
procédures et aux modèles de documents de management de projet ;
• l’élaboration et le management de politiques, de procédures, de modèles et autre documentation
partagée (actifs organisationnels) ; et
• la coordination de la communication entre les projets.
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11
1 - INTRODUCTION
Les chefs de projet et les bureaux des projets poursuivent des objectifs différents et, de ce fait, sont motivés
par des exigences différentes. Tous ces efforts sont alignés avec les besoins stratégiques de l’organisation. Les
différences entre le rôle des chefs de projet et celui d’un bureau des projets peuvent inclure les éléments suivants :
• Le chef de projet se concentre sur les objectifs spécifiés du projet, tandis que le bureau des projets
gère des modifications majeures du contenu du programme qui pourraient correspondre à des
opportunités potentielles pour mieux atteindre les objectifs de l’entreprise.
• Le chef de projet contrôle les ressources affectées au projet de façon à mieux atteindre les objectifs
du projet, tandis que le bureau des projets optimise l’utilisation des ressources organisationnelles
partagées entre tous les projets.
• Le chef de projet gère les contraintes (le contenu, l’échéancier, les coûts, la qualité, etc.) des projets
individuels, tandis que le bureau des projets gère, au niveau de l’entreprise, les méthodologies, les
normes, les opportunités et les risques généraux, les métriques et les interdépendances entre les
projets.
1.5 Relation entre management de projet, management des opérations
et stratégie organisationnelle
Le management des opérations est chargé de superviser, de diriger et d’assurer la maîtrise des opérations
commerciales. Les opérations évoluent pour soutenir les affaires au quotidien, et sont nécessaires pour
atteindre les buts stratégiques et tactiques de l’entreprise. On peut citer, comme exemples, les opérations de
production, les opérations manufacturières, les opérations de comptabilité, le service d’assistance aux logiciels
et la maintenance.
Lorsqu’ils sont alignés sur la stratégie de l’organisation, et bien que de nature temporaire, les projets
peuvent aider à atteindre les objectifs organisationnels. Les organisations modifient parfois leurs opérations,
leurs produits ou leurs systèmes, en créant des initiatives stratégiques d’affaires, qui sont élaborées et mises
en œuvre au moyen de projets. Les projets nécessitent des activités et des compétences de management de
projet, tandis que les opérations nécessitent des activités et des compétences de management de processus
d’affaire et de management des opérations.
1.5.1 Management des opérations et management de projet
Des modifications aux opérations d’affaire peuvent faire l’objet essentiel d’un projet spécifique, en
particulier, s’il y a des changements importants au niveau des opérations d’affaire dus à l’introduction d’un
nouveau produit ou d’un nouveau service. Les opérations courantes se situent en dehors du contenu d’un
projet ; toutefois, il existe des points d’intersection là où deux domaines se croisent.
Au cours du cycle de vie du produit, les projets et les opérations peuvent se croiser en certains points, dont :
12
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1 - INTRODUCTION
• à. chaque clôture de phase ;
• lors du développement d’un nouveau produit, de l’amélioration d’un produit ou de l’expansion des
données de sortie ;
1
• lors de l’amélioration des opérations ou du processus de développement des produits ; ou
• jusqu’à ce que le cycle de vie du produit touche à sa fin.
À chacun de ces points, les livrables et les connaissances sont transférés du projet aux opérations, pour la
mise en œuvre du travail livré. Cette mise en œuvre se produit par un transfert des ressources opérationnelles au
projet lorsqu’il démarre, ou par le transfert des ressources du projet aux opérations vers la fin du projet.
Les opérations sont des efforts continus qui produisent des résultats répétitifs, en utilisant des ressources
affectées à ces tâches récurrentes, dans le respect des normes internes liées au cycle de vie du produit.
Contrairement à la nature continue des opérations, les projets sont des efforts temporaires.
1.5.1.1 Management des opérations
Le management des opérations est un domaine qui se situe en dehors du domaine du management de
projet formel tel que décrit dans cette norme.
Le management des opérations est un domaine du management qui porte sur la production en continu de
biens ou de services. Il consiste à assurer que les opérations commerciales se poursuivent efficacement en
utilisant un niveau de ressources optimal et en répondant aux exigences des clients. Il se rapporte au management
des processus qui transforment les données d’entrée (par exemple, les matériaux, les composants, l’énergie et
la main d’œuvre) en données de sortie (par exemple, les produits, les marchandises ou les services).
1.5.1.2 Parties prenantes opérationnelles dans le management de projet
Alors que le management des opérations est différent du management de projet (voir 1.5.1.1), les besoins
des parties prenantes qui effectuent et mènent des opérations commerciales font l’objet de considérations
importantes dans le cadre de projets qui affecteront leur travail et leurs efforts dans le futur. Les chefs de projet
qui prennent en considération et incluent de manière appropriée les parties prenantes opérationnelles dans
toutes les phases de projets obtiennent des connaissances plus approfondies et évitent des problèmes inutiles,
qui surviennent souvent lorsque leurs données d’entrée ne sont pas prises en considération.
Les parties prenantes devraient être impliquées et leurs besoins identifiés, dans le cadre du registre des
parties prenantes, et leur influence (positive ou négative) devrait être prise en considération, dans le cadre du
plan de management des risques.
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13
1 - INTRODUCTION
La liste suivante comporte des exemples de parties prenantes opérationnelles (selon le type d’activité) :
• opérateurs d’usine,
•
superviseurs de ligne de fabrication,
•
personnel d’assistance technique,
• analystes d’assistance de système de production,
•
représentant service clientèle,
• vendeurs,
• personnel de maintenance,
• personnel de télévente,
•
personnel de centre d’appel,
• personnel de vente au détail,
• responsables fonctionnels, et
• responsables de formation.
1.5.2 Organisations et management de projet
Les organisations font appel à la gouvernance pour établir une direction stratégique et des paramètres de
performance. La direction stratégique fixe l’objet, les attentes, les buts et les actions nécessaires pour guider
la poursuite des activités commerciales et elle est alignée sur les objectifs commerciaux. Les activités de
management de projet devraient être alignées sur la direction commerciale de l’organisation, et en cas de
modification, les objectifs de projet devront être réalignés. Dans un environnement de projet, les modifications
des objectifs du projet affectent l’efficacité et la réussite du projet. Lorsque l’alignement commercial d’un
projet ne change pas, les chances de réussite du projet sont bien plus grandes parce que le projet reste aligné
avec la direction stratégique de l’organisation. Si quelque chose devait changer, les projets devraient être
modifiés en conséquence.
1.5.2.1 Organisations basées sur des projets
Les organisations basées sur des projets (PBO ou Project Based Organization) désignent différentes formes
organisationnelles qui créent des systèmes temporaires pour l’exécution de leur travail. Les organisations
basées sur des projets peuvent être créées par différents types d’organisation [par exemple, fonctionnelle,
matricielle ou par projets (voir 2.1.3)]. L’utilisation d’organisations basées sur des projets peut réduire la
hiérarchie et la bureaucratie au sein des organisations, du fait que la réussite du travail est mesurée par le
résultat final plutôt que selon le poste ou par rapport à la politique.
Les organisations basées sur des projets conduisent la plus grande partie de leur travail comme des projets
ou privilégient les approches projet aux approches fonctionnelles. Les organisations basées sur des projets
peuvent désigner des entreprises toutes entières (telles que dans le secteur des télécommunications, du pétrole
et du gaz, de la construction, du conseil et des services professionnels), des consortiums multi-entreprise ou
des réseaux ; il est possible également que certaines grandes organisations basées sur des projets bénéficient
du soutien de secteurs fonctionnels, ou que l’organisation basée sur des projets se trouve imbriquée au sein
de filiales ou de divisions de sociétés plus importantes.
14
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1 - INTRODUCTION
1.5.2.2 Le lien entre le management de projet et la gouvernance organisationnelle
Les projets (et les programmes) sont entrepris pour accomplir des résultats commerciaux stratégiques, pour
lesquels de nombreuses organisations adoptent aujourd’hui des processus et des procédures de gouvernance
organisationnelle formels. Les critères de gouvernance organisationnelle peuvent imposer des contraintes au
niveau des projets — tout particulièrement si le projet livre un service qui sera sujet à une stricte gouvernance
organisationnelle.
1
Parce que la réussite du projet peut être jugée sur la mesure dans laquelle le produit ou le service obtenu
soutient la gouvernance organisationnelle, il est important que le chef de projet ait une bonne connaissance
des politiques et des procédures de gouvernance de l’entreprise ou de l’organisation relatives au domaine
spécifique du produit ou du service concerné (par exemple, si une organisation a adopté une politique interne
en faveur de pratiques durables, et que le projet implique la construction d’un nouvel immeuble de bureaux,
le chef de projet doit avoir connaissance des exigences de développement durable liées à la construction de
cet immeuble).
1.5.2.3 La relation entre management de projet et stratégie organisationnelle
La stratégie organisationnelle devrait fournir des directives et des orientations quant au management de
projet, en particulier, si l’on considère que les projets existent pour soutenir les stratégies organisationnelles.
Il arrive souvent que ce soit le commanditaire du projet, ou le chef de portefeuille ou de programme, qui
identifie l’alignement ou les conflits potentiels entre les stratégies organisationnelles et les objectifs du projet,
puis communique ceux-ci au chef de projet. Si les objectifs d’un projet sont en conflit avec une stratégie
organisationnelle établie, c’est au chef de projet qu’il incombe de documenter et d’identifier de tels conflits,
aussitôt que possible dans la vie du projet. À certains moments, l’élaboration d’une stratégie organisationnelle
peut être l’objectif d’un projet plutôt que son principe directeur. Dans un tel cas, il est important pour le projet
de définir en termes spécifiques ce qui constitue une stratégie organisationnelle appropriée qui pérennisera
l’organisation.
1.6 Valeur commerciale
La valeur commerciale est un concept unique à chaque organisation. La valeur commerciale est définie
comme étant la valeur intégrale de l’entreprise, la somme totale de tous ses éléments tangibles et intangibles.
Parmi les exemples d’éléments tangibles, on trouve : les actifs monétaires, les installations, les fonds propres et
les équipements. Parmi les exemples d’éléments intangibles, on trouve : la clientèle, la notoriété de la marque,
l’utilité publique et les marques commerciales. Selon l’organisation, le contenu de la valeur commerciale peut
se situer à court, à moyen ou à long terme. La valeur peut être créée au travers d’un management efficace
des opérations courantes. Toutefois, par l’utilisation efficace du management de portefeuille, de programmes
et de projet, les organisations auront la possibilité d’appliquer des processus fiables et établis, pour atteindre
les objectifs stratégiques et obtenir une plus grande valeur commerciale de leurs investissements dans les
projets. Bien que les organisations ne soient pas toutes commerciales, elles conduisent toutes des activités
liées au commerce. Qu’elles soient une agence gouvernementale ou une organisation à but non lucratif, toutes
les organisations visent avant tout à obtenir une valeur commerciale de leurs activités.
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15
1 - INTRODUCTION
La .réussite
et unen matière de réalisation de valeur commerciale commence par une planification
management stratégiques exhaustifs. La stratégie organisationnelle peut s’exprimer à travers la mission et
la vision de l’organisation, y compris ses orientations vis-à-vis des marchés, de la concurrence et d’autres
facteurs environnementaux. Une stratégie organisationnelle efficace fournit des orientations définies dans une
optique de croissance et de développement, en plus des métriques de performance pour mesurer la réussite.
Afin de combler l’écart entre la stratégie organisationnelle et la réussite en matière de réalisation de valeur
commerciale, la mise en œuvre de techniques de portefeuille, de programme et de management de projet est
essentielle.
Le management de portefeuille aligne les composants (projets, programmes ou opérations) sur la stratégie
organisationnelle qui est structurée en portefeuilles ou sous-portefeuilles pour optimiser les objectifs des
projets ou des programmes, les dépendances, les délais, les coûts, les bénéfices, les ressources et les risques.
Cela permet aux organisations d’avoir une vue globale de la façon dont les buts stratégiques sont traduits dans
le portefeuille, d’instituer un management de gouvernance approprié et d’autoriser l’affectation de ressources
humaines, financières ou matérielles sur la base des performances et des bénéfices attendus.
Par le management de programme, les organisations ont la capacité d’aligner de multiples projets afin
d’optimiser et d’intégrer échéanciers, coûts, efforts et bénéfices. Le management de programme porte une
attention particulière aux interdépendances entre les projets, et aide à déterminer l’approche optimale pour
leur management et la réalisation des bénéfices souhaités.
Avec le management de projet, les organisations ont la capacité d’appliquer les connaissances, les
processus, les compétences, et les outils et les techniques qui augmentent les chances de succès, sur une
vaste gamme de projets. Le management de projet se concentre sur la livraison réussie de produits, de
services ou de résultats. Au sein des programmes ou des portefeuilles, les projets sont un moyen d’atteindre
une stratégie et des objectifs organisationnels.
Les organisations peuvent faciliter davantage l’alignement des activités de management de portefeuille, de
programme et de projet, en renforçant les aides organisationnelles, telles que l’usage de pratiques structurées,
culturelles, technologiques, et de ressources humaines. En exécutant en permanence l’alignement et
l’optimisation stratégique de portefeuille, en exécutant l’analyse de l’impact des affaires et en développant des
capacités robustes en interne, les organisations peuvent parachever des transitions réussies dans les secteurs
du portefeuille, du programme et du projet, et assurer un management efficace de l’investissement ainsi que
la réalisation de la valeur commerciale.
1.7 Rôle du chef de projet
Le chef de projet est la personne désignée par l’organisation réalisatrice pour diriger l’équipe chargée de la
réalisation des objectifs du projet. Le rôle du chef de projet est différent de celui d’un responsable fonctionnel
ou d’un responsable des opérations. Le responsable fonctionnel, habituellement, concentre son travail sur le
management du suivi d’un centre fonctionnel ou opérationnel, alors que les responsables des opérations sont
chargés d’assurer que les opérations commerciales soient efficaces.
16
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1 - INTRODUCTION
Selon la structure organisationnelle, un chef de projet peut dépendre hiérarchiquement d’un responsable
fonctionnel. Dans d’autres cas, un chef de projet peut dépendre d’un responsable de portefeuille ou de
programme qui est, en fin de compte, responsable des projets pour l’ensemble de l’entreprise. Dans ce genre
de structure, le chef de projet travaille en étroite liaison avec le directeur de portefeuille ou de programme
pour atteindre les objectifs du projet et assurer l’alignement du plan de management du projet avec le plan
de management du programme dont il fait partie. Le chef de projet travaille également en étroite collaboration
avec d’autres rôles, tels qu’analyste d’affaires, responsable d’assurance qualité ou expert technique.
1
1.7.1 Responsabilités et compétences du chef de projet
En règle générale, c’est aux chefs de projet qu’il incombe de satisfaire les besoins : les besoins de la tâche,
les besoins de l’équipe et les besoins individuels. Comme le management de projet est une discipline stratégique
critique, le chef de projet devient le lien entre la stratégie et l’équipe. Les projets sont essentiels à la croissance
et à la survie des organisations. Les projets sont créateurs de valeur sous forme de meilleurs processus
commerciaux, ils sont indispensables au développement de nouveaux produits et services, et permettent aux
entreprises de répondre plus facilement aux changements dans leur environnement, leur concurrence et le
marché. Pour cette raison, le rôle du chef de projet revêt un caractère de plus en plus stratégique. Cependant,
la compréhension et l’application des connaissances, outils et les techniques qui sont reconnus comme de
bonnes pratiques, ne suffisent pas à assurer un management de projet efficace. En plus de toute compétence
spécifique à un domaine donné et des compétences générales en management nécessaires au projet, un
management de projet efficace nécessite que le chef de projet possède les compétences suivantes :
• Connaissance — Ce que le chef de projet connaît sur le management de projet.
• Performance — Ce que le chef de projet est capable de faire ou d’accomplir, tout en appliquant ses
connaissances en management de projet.
• Comportement — La façon dont le chef de projet se comporte lors de l’exécution du projet ou d’une
activité liée au projet. L’efficacité personnelle inclut les attitudes, les caractéristiques centrales de la
personnalité et le leadership, qui confèrent la capacité de diriger l’équipe de projet tout en pondérant
les contraintes du projet et en atteignant ses objectifs.
1.7.2 Compétences interpersonnelles d’un chef de projet
Les chefs de projet accomplissent le travail avec les membres de l’équipe de projet et les autres parties
prenantes. Les chefs de projet performants doivent posséder des compétences éthiques, interpersonnelles et
conceptuelles équilibrées, qui leur permettent d’analyser les situations et d’interagir de manière appropriée.
L’Annexe X3, sur les compétences interpersonnelles, décrit des compétences interpersonnelles importantes,
telles que :
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17
1 - INTRODUCTION
• le leadership,
.
•
le développement de l’esprit d’équipe,
• la motivation,
•
la communication,
•
l’influence,
• la prise de décision,
• la sensibilité politique et culturelle,
• la négociation,
• l’instauration d’un climat de confiance,
•
la gestion des conflits, et
•
l’accompagnement.
1.8 Corpus des connaissances en management de projet
Le Guide PMBOK® contient la norme pour le management de la plupart des projets dans la plupart des cas,
et elle est appropriée à de nombreuses industries différentes. Cette norme, comprise dans l’Annexe A1, décrit
les processus, les outils et les techniques de management de projet qui permettent de gérer un projet de façon
à obtenir le niveau de réussite le plus élevé.
Cette norme est spécifique au domaine du management de projet et comporte des corrélations avec d’autres
disciplines de management de projet, telles que le management de programme et le management de portefeuille.
Les normes de management de projet n’abordent pas chacun des sujets dans tous leurs détails. Cette
norme se limite à des projets individuels et aux processus de management de projet généralement reconnus
comme étant de bonnes pratiques. D’autres normes peuvent être consultées pour obtenir des informations
supplémentaires sur le contexte plus large dans lequel les projets sont accomplis, telles que :
• « The Standard for Program Management » [3], qui porte sur le management de programme.
• « The Standard for Portofolio Management » [4], qui porte sur le management de portefeuille.
• « Organizational Project Management Maturity Model » (OPM3®) [5], qui porte sur l’examen des
capacités d’une entreprise en matière de processus de management de projet.
18
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2 - INFLUENCES DE L’ORGANISATION ET CYCLE DE VIE DU PROJET
2
.
2
INFLUENCES DE L’ORGANISATION ET CYCLE DE VIE DU PROJET
Les projets et le management de projet se déroulent dans un environnement plus vaste que celui du
projet lui-même. La compréhension de ce contexte élargi aide à effectuer le travail en accord avec les buts
de l’organisation, et à le gérer conformément aux pratiques établies de l’organisation. Cette section décrit
comment les influences organisationnelles affectent les méthodes utilisées pour les ressources humaines,
le management, et l’exécution du projet. Elle traite de l’influence des parties prenantes sur le projet et sa
gouvernance, de la structure et des membres de l’équipe de projet, et de différentes approches du découpage
des phases et des relations entre les activités dans le cycle de vie du projet. Les sujets majeurs suivants sont
traités :
2.1 Influences de l’organisation sur le management de projet
2.2 Parties prenantes et gouvernance du projet
2.3 Équipe de projet
2.4 Cycle de vie du projet
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19
2 - INFLUENCES DE L’ORGANISATION ET CYCLE DE VIE DU PROJET
2.1 Influences de l’organisation sur le management de projet
La culture d’une organisation, son style et sa structure ont une influence sur la façon dont ses projets
sont exécutés. Le degré de maturité d’une organisation en management de projet, ainsi que ses systèmes
de management de projet, sont également susceptibles d’influencer le projet. Le projet sera influencé par
plusieurs organisations lorsqu’il implique des organismes externes tels que ceux qui font partie d’entreprises
en coparticipation ou d’accords de partenariat. Les sections suivantes décrivent les caractéristiques des
organisations, les facteurs et les actifs qui, dans une entreprise, sont susceptibles d’avoir une influence sur le
projet.
2.1.1 Cultures et styles organisationnels
Les organisations sont des arrangements systématiques d’entités (personnes et/ou départements) dont le
but est d’atteindre un objectif qui implique potentiellement de mener des projets. La culture et le style d’une
organisation affectent la façon dont elle conduit les projets. Les cultures et les styles sont des phénomènes
de groupe connus sous l’appellation de normes culturelles, normes qui se développent au fil du temps. Les
normes comportent des approches préétablies pour le démarrage et la planification de projet, des moyens
considérés comme acceptables pour exécuter le travail, et des autorités reconnues qui prennent les décisions
ou les influencent.
La culture de l’organisation est façonnée par les expériences communes des membres de cette organisation,
et la plupart des organisations ont développé, au fil du temps, par la pratique et l’usage, des cultures uniques.
Les expériences communes comprennent, en particulier :
• le partage d’une vision, d’une mission, de valeurs, de convictions et d’attentes ;
• les réglementations, les politiques, les méthodes et les procédures ;
• les systèmes de motivation et de récompense ;
• la tolérance aux risques ;
• la perception du leadership, de la hiérarchie et des relations d’autorité ;
• le code de conduite, l’éthique de travail et les horaires de travail ; et
• les environnements opérationnels.
20
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2 - INFLUENCES DE L’ORGANISATION ET CYCLE DE VIE DU PROJET
La culture de l’organisation est un facteur environnemental de l’entreprise, comme décrit à la section
2.1.5. Les cultures et les styles sont appris et partagés et peuvent avoir une forte influence sur la capacité
d’un projet à atteindre ses objectifs. En conséquence, le chef de projet doit comprendre les différents styles
et les différentes cultures organisationnels qui peuvent affecter un projet. Le chef de projet doit connaître les
personnes qui, dans l’organisation, sont les preneurs de décisions ou les personnes qui les influencent, et il doit
travailler avec elles pour accroître la probabilité de succès du projet.
2
Compte tenu de la globalisation, comprendre l’impact des influences culturelles est critique pour des projets
impliquant diverses organisations et différents lieux dans le monde. La culture devient un facteur critique pour
définir le succès du projet, et la compétence multiculturelle devient un élément critique pour le chef de projet.
2.1.2 Communications organisationnelles
Le succès du management de projet dans une organisation dépend en grande partie d’un style de
communication organisationnel efficace, surtout dans le contexte de la globalisation des métiers du
management de projet. Les capacités de communications organisationnelles ont une grande influence sur
la façon dont les projets sont conduits. Les chefs de projet qui se trouvent éloignés doivent communiquer de
façon plus efficace avec toutes les parties prenantes concernées au sein de la structure organisationnelle
pour faciliter la prise de décision. Les membres de l’équipe de projet et les autres parties prenantes peuvent
également avoir recours aux moyens de communication électroniques (comme le courrier électronique, les
messages texte, la messagerie instantanée, les réseaux sociaux, la vidéoconférence et les conférences par
Internet, ainsi que d’autres formes de médias électroniques) pour communiquer avec le chef de projet de façon
formelle ou informelle.
2.1.3 Structures organisationnelles
La structure organisationnelle est un facteur environnemental de l’entreprise, qui peut affecter la disponibilité
des ressources et avoir une influence sur la conduite des projets (voir également la section 2.1.5). Les types
de structures organisationnelles vont du type d’organisation fonctionnelle au type d’organisation par projets,
en passant par diverses structures matricielles. Le tableau 2-1 indique les caractéristiques clés des projets en
fonction des principaux types de structures organisationnelles.
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21
2 - INFLUENCES DE L’ORGANISATION ET CYCLE DE VIE DU PROJET
.
Tableau 2-1. Influence des structures organisationnelles sur les projets
Structure
organisationnelle
Matricielle
Fonctionnelle
Caractéristiques
du projet
Par projets
Matrice faible
Matrice équilibrée
Matrice forte
Autorité du chef
de projet
Peu ou aucune
Faible
Faible à modérée
Modérée à forte
Forte à
quasi totale
Disponibilité des
ressources
Peu ou aucune
Faible
Faible à modérée
Modérée à forte
Forte à
quasi totale
Qui gère le budget
du projet
Responsable
fonctionnel
Responsable
fonctionnel
Mixte
Chef de projet
Chef de projet
Rôle du chef de projet
Temps partiel
Temps partiel
Plein temps
Plein temps
Plein temps
Personnel administratif
de management de
projet
Temps partiel
Temps partiel
Temps partiel
Plein temps
Plein temps
L’organisation fonctionnelle classique, illustrée sur la figure 2-1, s’appuie sur une hiérarchie dans laquelle
chaque employé est sous l’autorité d’un seul supérieur hiérarchique. Au premier niveau, les membres de
l’équipe sont regroupés par spécialités telles que la production, la commercialisation, l’ingénierie et la
comptabilité. Les spécialités peuvent être subdivisées en unités fonctionnelles ciblées telles que l’ingénierie
mécanique et l’ingénierie électrique. Dans une organisation fonctionnelle, chaque département accomplira son
travail du projet indépendamment des autres départements.
Coordination
du projet
Responsable
fonctionnel
Directeur
général
Responsable
fonctionnel
Responsable
fonctionnel
Personnel
Personnel
Personnel
Personnel
Personnel
Personnel
Personnel
Personnel
Personnel
(Les cases grisées représentent le personnel engagé dans des activités de projet)
Figure 2-1. Organisation fonctionnelle
22
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2 - INFLUENCES DE L’ORGANISATION ET CYCLE DE VIE DU PROJET
Les organisations matricielles, comme illustrées sur les figures 2-2 à 2-4, reflètent des combinaisons de
structures fonctionnelles et de structures par projets. Les organisations matricielles peuvent être classées
comme faibles, équilibrées ou fortes selon le niveau relatif de pouvoir et d’influence entre les chefs de projet
et les chefs de fonction. Les organisations matricielles faibles conservent de nombreuses caractéristiques des
organisations fonctionnelles, et le rôle du chef de projet correspond plus à celui d’un coordinateur ou d’un
facilitateur. Un facilitateur de projet fait office d’assistant du personnel et de coordinateur de communications.
Le facilitateur ne peut pas personnellement prendre des décisions ou les faire appliquer. Les coordinateurs
de projet ont la faculté de prendre certaines décisions, disposent d’une certaine autorité, et dépendent
hiérarchiquement d’un directeur de plus haut niveau. Les organisations matricielles fortes comportent de
nombreuses caractéristiques des organisations par projets et ont des chefs de projet à plein temps, disposant
d’une autorité importante et d’un personnel administratif de projet à plein temps. Bien que l’organisation
matricielle équilibrée reconnaisse la nécessité d’un chef de projet, elle ne lui laisse pas une autorité totale
sur le projet et son financement. Le tableau 2-1 donne des détails supplémentaires sur diverses structures
d’organisation matricielle.
2
Directeur
général
Responsable
fonctionnel
Responsable
fonctionnel
Responsable
fonctionnel
Personnel
Personnel
Personnel
Personnel
Personnel
Personnel
Personnel
Personnel
Personnel
(Les cases grisées représentent le personnel engagé dans des activités de projet)
Coordination
du projet
Figure 2-2. Organisation matricielle faible
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2 - INFLUENCES DE L’ORGANISATION ET CYCLE DE VIE DU PROJET
.
Directeur
général
Responsable
fonctionnel
Responsable
fonctionnel
Responsable
fonctionnel
Personnel
Personnel
Personnel
Personnel
Personnel
Personnel
Personnel
Personnel
Chef de projet
(Les cases grisées représentent le personnel engagé dans des activités de projet)
Coordination
du projet
Figure 2-3. Organisation matricielle équilibrée
Directeur
général
Responsable
fonctionnel
Responsable
fonctionnel
Responsable
fonctionnel
Responsable des
chefs de projets
Personnel
Personnel
Personnel
Chef de projet
Personnel
Personnel
Personnel
Chef de projet
Personnel
Personnel
Personnel
Chef de projet
(Les cases grisées représentent le personnel engagé dans des activités de projet)
Coordination du projet
Figure 2-4. Organisation matricielle forte
24
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2 - INFLUENCES DE L’ORGANISATION ET CYCLE DE VIE DU PROJET
L’organisation par projets, illustrée sur la figure 2-5, se trouve à l’autre extrême par rapport à l’organisation
fonctionnelle. Dans une organisation par projets, les membres de l’équipe de projet sont souvent regroupés.
La plupart des ressources de l’organisation participent à la réalisation du projet et les chefs de projet disposent
d’une grande autonomie et d’une autorité importante. Des techniques de collaboration virtuelles sont souvent
utilisées pour parvenir à retrouver les avantages des équipes regroupées. Les organisations par projets
comportent souvent des unités organisationnelles appelées départements qui, soit dépendent directement du
chef de projet, soit fournissent des services de soutien aux divers projets.
Coordination
du projet
Chef de projet
2
Directeur
général
Chef de projet
Chef de projet
Personnel
Personnel
Personnel
Personnel
Personnel
Personnel
Personnel
Personnel
Personnel
(Les cases grisées représentent le personnel engagé dans des activités de projet)
Figure 2-5. Organisation par projets
Comme le montre la figure 2-6, il existe des organisations qui comportent, à divers niveaux, toutes les
structures décrites précédemment ; celles-ci sont souvent appelées organisations composites. Par exemple,
même une organisation fonctionnelle pure peut mettre en place une équipe de projet dédiée pour réaliser
un projet critique. Une telle équipe peut avoir de nombreuses similarités avec une équipe de projet d’une
organisation par projets. L’équipe de projet peut comporter un personnel à plein temps, issu de différents
départements fonctionnels ; cette équipe peut développer son propre ensemble de procédures opérationnelles
et peut même fonctionner, au cours du projet, en dehors de la structure hiérarchique formelle. Une organisation
peut également gérer la plupart de ses projets selon une matrice forte, mais permettre aux départements
fonctionnels de gérer les petits projets.
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25
2 - INFLUENCES DE L’ORGANISATION ET CYCLE DE VIE DU PROJET
.
Directeur
général
Responsable
fonctionnel
Responsable
fonctionnel
Responsable
fonctionnel
Responsable des
chefs de projets
Personnel
Personnel
Personnel
Chef de projet
Personnel
Personnel
Personnel
Chef de projet
Personnel
Personnel
Personnel
Chef de projet
Coordination du projet B
Coordination du projet A
(Les cases grisées représentent le personnel engagé dans des activités de projet)
Figure 2-6. Organisation composite
Bon nombre de structures organisationnelles comportent des niveaux stratégiques, de management
intermédiaire, et opérationnels. Le chef de projet peut interagir avec chacun des trois niveaux en fonction de
facteurs tels que :
• l’importance stratégique du projet,
• la capacité des parties prenantes à exercer une influence sur le projet,
•
le degré de maturité du management de projet,
• les systèmes de management de projet, et
•
les communications organisationnelles.
Cette interaction détermine les caractéristiques du projet, telles que :
•
le niveau d’autorité du chef de projet,
• la disponibilité et le management des ressources,
• l’entité maîtrisant le budget du projet,
26
•
le rôle du chef de projet, et
•
la composition de l’équipe de projet.
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2 - INFLUENCES DE L’ORGANISATION ET CYCLE DE VIE DU PROJET
.
2.1.4 Actifs
organisationnels
Les actifs organisationnels comprennent les plans, les processus, les politiques internes, les procédures
et les bases de connaissances qui sont spécifiques et utilisés par l’organisation réalisatrice. Ils comprennent
tout objet, pratique ou connaissance provenant de toutes les organisations participant au projet et qui peuvent
être utilisés pour réaliser ou régir le projet. Les actifs organisationnels comprennent également les bases
de connaissance de l’organisation telles que les leçons apprises et les informations historiques. Les actifs
organisationnels peuvent inclure des échéanciers accomplis, des données sur les risques et des données
de valeur acquise. Les actifs organisationnels sont des données d’entrée pour la plupart des processus de
planification. Les membres de l’équipe de projet peuvent, selon les besoins, mettre à jour et compléter les
actifs organisationnels tout au long du projet. Les actifs organisationnels peuvent être regroupés en deux
catégories : (1) les processus et les procédures, et (2) la base de connaissance de l’entreprise.
2
2.1.4.1 Processus et procédures
Les processus et les procédures de l’organisation qui permettent de réaliser le projet comprennent, en particulier :
•
Démarrage et planification :
○ des directives et des critères d’adaptation de l’ensemble des procédures et des processus
normalisés de l’organisation, pour satisfaire les besoins particuliers du projet ;
○ des normes organisationnelles spécifiques telles que les politiques internes (par exemple,
les politiques de ressources humaines, les politiques de santé et de sécurité, d’éthique
et de management de projet), les cycles de vie du produit et du projet, ainsi que les
politiques et les procédures de qualité (par exemple, des audits de processus, des objectifs
d’amélioration, des listes de contrôle et des définitions de processus normalisées à utiliser
dans l’organisation) ; et
○ des modèles (par exemple, registre des risques, structure de découpage du projet,
diagramme de réseau du projet, et modèles de contrats) ;
• Exécution, surveillance et maîtrise :
○ des procédures de maîtrise des modifications, comprenant les règles de modification des
normes de l’organisation réalisatrice, des politiques internes, des plans et des procédures,
ou de tout autre document de projet, ainsi que les modalités d’approbation et de validation
de ces modifications ;
○ des procédures de contrôle financier (par exemple, des comptes rendus des temps de travail,
des revues obligatoires des dépenses et des débours, des codes d’imputation comptable et
des provisions contractuelles normalisées) ;
○ les procédures de management des problèmes majeurs et des défauts, qui définissent
les contrôles correspondants, l’identification et la résolution de ces problèmes et de ces
défauts, et le suivi des actions point par point ;
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27
2 - INFLUENCES DE L’ORGANISATION ET CYCLE DE VIE DU PROJET
○ des exigences de l’organisation en matière de communication (par exemple, la disponibilité
d’une technologie de communication particulière, les médias autorisés, les politiques de
conservation des enregistrements et les exigences de sécurité) ;
○ des procédures visant à hiérarchiser, à approuver et à émettre des autorisations de travaux ;
○ des procédures de maîtrise des risques, comprenant les catégories de risques, les modèles
d’énoncé du risque, la définition des probabilités et des impacts, et les matrices de
probabilité et d’impact ; et
○ des directives, des instructions de travail, des critères d’évaluation des propositions et des
critères de mesure de performance, tous ces éléments étant normalisés,
• Clôture :
○ des directives ou des exigences liées à la clôture du projet (par exemple, des leçons
apprises, des audits finaux du projet, des évaluations du projet, des validations du produit
et des critères d’acceptation).
2.1.4.2 Base de connaissance de l’entreprise
La base de connaissance de l’organisation qui intègre et stocke les informations, comprend, en particulier :
• des bases de connaissance du management de la configuration, contenant les références de base
et les versions successives de l’ensemble des normes de l’organisation réalisatrice, des politiques
internes, des procédures et de tous les documents du projet ;
• des bases de données financières contenant des informations telles que les heures de travail, les
coûts encourus, les budgets et tout dépassement de coût du projet ;
• des informations historiques et des bases de données des leçons apprises (par exemple, des
enregistrements et des documents du projet, toute information et documentation de clôture du
projet, des informations relatives aux résultats des décisions antérieures de sélection de projet et
aux performances de projets antérieurs, et des informations sur les activités de management des
risques) ;
• des bases de données sur le management des problèmes majeurs et des défauts, contenant l’état
de ces problèmes et de ces défauts, les informations sur leur maîtrise, leur résolution et les résultats
des actions point par point ;
• des bases de données des mesures des processus utilisées pour recueillir et mettre à disposition les
données de mesures sur les processus et produits ; et
• des fichiers de projets antérieurs (par exemple, les références de base du contenu, de l’échéancier,
du coût, et des mesures de performance, les calendriers du projet, les diagrammes de réseau du
projet, les registres des risques, les actions de réponse prévues et l'impact détaillé des risques).
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2 - INFLUENCES DE L’ORGANISATION ET CYCLE DE VIE DU PROJET
2.1.5 Facteurs environnementaux de l’entreprise
Les facteurs environnementaux de l’entreprise désignent les conditions qui ne sont pas sous le
contrôle immédiat de l’équipe de projet, et qui influencent, contraignent ou dirigent le projet. Les facteurs
environnementaux de l’entreprise sont considérés comme des données d’entrée pour la plupart des processus
de planification, ils peuvent être favorables ou défavorables aux options de management de projet, et peuvent
avoir une influence positive ou négative sur le résultat.
2
La nature ou le type des facteurs environnementaux de l’entreprise sont très variés. Parmi tous les exemples
de facteurs environnementaux de l’entreprise, on peut citer :
• la culture, la structure et la gouvernance organisationnelle ;
• la répartition géographique des installations et des ressources ;
• les normes gouvernementales ou d’industries (par exemple, les réglementations des organismes de
normalisation, les codes de conduite, les normes de produits, les normes de qualité et les normes
de fabrication) ;
• l’infrastructure (par exemple, les installations et les biens d’équipement) ;
• les ressources humaines existantes (par exemple, les compétences, les disciplines et les
connaissances telles que la conception, le développement, les aspects légaux, l’établissement des
contrats et les approvisionnements) ;
• l’administration du personnel (par exemple, les procédures d’engagement et de maintien des
ressources humaines, les revues de performance des employés et l’enregistrement de leurs
formations, la politique de récompense et d’heures supplémentaires, et le suivi du temps de travail) ;
• les systèmes d’autorisation de travail de l’entreprise ;
•
les conditions du marché ;
• la tolérance aux risques des parties prenantes ;
•
le climat politique ;
• les canaux de communication établis dans l’organisation ;
• les bases de données commerciales (par exemple, les données d’estimation des coûts standards, les
informations provenant d’études de risque dans l’industrie et les bases de données des risques) ; et
• les systèmes d’information de gestion du projet (par exemple, un outil automatisé tel qu’un logiciel de
planification, un système de management de la configuration, un système de collecte et de diffusion
de l’information, ou des interfaces Web avec d’autres systèmes automatisés en ligne).
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29
2 - INFLUENCES DE L’ORGANISATION ET CYCLE DE VIE DU PROJET
2.2 Parties prenantes et gouvernance du projet
Une partie prenante est une personne, un groupe ou un organisme qui peut affecter, être affecté par, ou
percevoir d’être affecté par une décision, une activité ou le résultat d’un projet. Les parties prenantes peuvent
prendre une part active au projet ou avoir des intérêts qui peuvent être affectés, positivement ou négativement,
par la performance du projet ou par son achèvement. Différentes parties prenantes peuvent avoir des attentes
concurrentes qui peuvent être à l’origine de conflits au sein du projet. Les parties prenantes peuvent également
avoir une influence sur le projet, ses livrables et l’équipe de projet afin d’accomplir un ensemble de résultats
qui répondent à des objectifs commerciaux stratégiques ou à d’autres besoins. La gouvernance du projet
— l’alignement du projet avec les besoins ou les objectifs des parties prenantes — est critique pour le
succès du management, l’implication des parties prenantes et la réalisation des objectifs organisationnels.
La gouvernance de projet permet aux organisations de gérer les projets de façon cohérente et de maximiser
la valeur des résultats des projets, et d’aligner les projets avec la stratégie commerciale. Elle fournit un cadre
dans lequel le chef de projet et les commanditaires peuvent prendre des décisions qui répondent à la fois aux
besoins et aux attentes des parties prenantes, ainsi qu’aux objectifs stratégiques organisationnels, ou agir dans
le cas où ceux-ci pourraient ne pas être alignés.
2.2.1 Parties prenantes du projet
Les parties prenantes incluent tous les membres de l’équipe de projet ainsi que toutes les entités intéressées,
qu'elles soient externes ou internes à l’organisation. L’équipe de projet identifie les parties prenantes, internes
et externes, positives et négatives, réalisatrices et de conseil, afin de déterminer les exigences du projet et les
attentes de toutes les parties prenantes impliquées. Le chef de projet doit gérer les influences des diverses
parties prenantes par rapport aux exigences du projet, afin d’en assurer le succès. La figure 2-7 illustre les
relations qui existent entre le projet, l’équipe de projet et les autres parties prenantes.
30
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2 - INFLUENCES DE L’ORGANISATION ET CYCLE DE VIE DU PROJET
.
Parties prenantes du projet
Directeur de
portefeuille
Autres parties
prenantes
2
Management
des opérations
Commanditaire
Responsables
fonctionnels
Équipe de projet
Équipe de
management
de projet
Directeur de
programme
Chef de
projet
Autres
membres de
l’équipe de
projet
Vendeurs/
Partenaires
commerciaux
Clients/
Utilisateurs
Bureau
des projets
Le projet
Figure 2-7. Relations entre les parties prenantes et le projet
Les niveaux de responsabilité et d’autorité des parties prenantes varient lorsqu’elles prennent part à un
projet. Ce niveau peut changer au cours du cycle de vie du projet. Leur participation peut aller de contributions
occasionnelles à des enquêtes et à des groupes de réflexion jusqu’au parrainage complet du projet avec soutien
financier, politique ou autre. Certaines parties prenantes peuvent également porter préjudice à la réussite du
projet, passivement ou activement. Ces parties prenantes exigent l’attention du chef de projet tout au long du
cycle de vie du projet, et imposent de prévoir le traitement de tous les problèmes qu’elles sont susceptibles de
soulever.
L’identification des parties prenantes est un processus continu, tout au long du cycle de vie du projet.
L’identification des parties prenantes, la compréhension de leur degré relatif d’influence sur le projet, ainsi que
l’assurance d’un équilibre entre leurs exigences, leurs besoins et leurs attentes, sont des actions essentielles
à la réussite du projet. Tout défaut à ce niveau peut se traduire par des retards, des surcoûts, des problèmes
inattendus, et avoir d’autres conséquences négatives, jusqu'à l’annulation du projet. Par exemple, l’identification
tardive du service juridique comme partie prenante significative peut entraîner des retards et des dépenses
supplémentaires dus aux exigences légales qui doivent être satisfaites avant que le projet ne puisse être
achevé ou que le contenu du projet ne soit livré.
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2 - INFLUENCES DE L’ORGANISATION ET CYCLE DE VIE DU PROJET
Tout comme les parties prenantes peuvent avoir un impact positif ou négatif sur les objectifs d’un projet, un
projet peut être perçu par les parties prenantes comme ayant des résultats positifs ou négatifs. Par exemple,
les chefs d’entreprises au sein d’une communauté qui va bénéficier d’un projet d’expansion industrielle verront
des retombées économiques positives pour la communauté sous forme d’emplois, d’infrastructures de soutien,
et d’impôts supplémentaires. Dans le cas de parties prenantes dont les attentes pour le projet sont positives,
leurs intérêts seront mieux servis en assurant le succès du projet. Par contraste, il est dans l’intérêt des parties
prenantes qui subissent un impact négatif, tels que les propriétaires de résidences ou de petites entreprises
avoisinantes pouvant perdre leur propriété, ou être forcés de déménager ou d’accepter à contrecœur des
changements de leur environnement local, de ralentir l’avancement du projet. Négliger les intérêts négatifs
des parties prenantes peut entraîner une plus grande probabilité d’échec, de retards ou d’autres conséquences
négatives pour le projet.
Un aspect important de la responsabilité du chef de projet porte sur le management des attentes des parties
prenantes, ce qui peut être difficile parce que les parties prenantes ont souvent des objectifs très différents,
voire contradictoires. Une partie de la responsabilité du chef de projet est de pondérer ces intérêts et d’assurer
une interaction professionnelle et coopérative entre l’équipe de projet et les autres parties prenantes. Les chefs
de projet peuvent impliquer le commanditaire du projet ou d’autres membres de l’équipe de différents lieux
pour identifier et interagir avec les parties prenantes qui peuvent se trouver dispersées à travers le monde.
Des exemples de parties prenantes du projet sont décrits ci-après :
• Commanditaire. Une personne ou un groupe qui fournit ressources et soutien au projet, et qui est
responsable d’en faciliter la réussite. Le commanditaire peut être externe ou interne à l’organisation
du chef de projet. Depuis la conception initiale jusqu’à la clôture du projet, le commanditaire travaille
à promouvoir le projet. Il en est le porte-parole auprès des niveaux plus élevés du management
afin d’obtenir le soutien de l’organisation tout entière et de promouvoir les avantages que le projet
apporte. Le commanditaire dirige le projet au cours des processus de démarrage jusqu’à ce qu’il soit
formellement autorisé, et il joue un rôle important dans le développement du contenu initial et de
la charte du projet. Il est le point d’escalade pour les problèmes majeurs dont la résolution dépasse
l’autorité du chef de projet. Le commanditaire peut également être impliqué dans d’autres problèmes
majeurs tels qu’une autorisation de changement de contenu, des revues de fin de phase, et des
décisions de continuer ou non lorsque les risques sont particulièrement élevés. Le commanditaire
assure également un transfert sans problème des livrables du projet dans le patrimoine commercial
de l’organisation demanderesse après la clôture du projet.
• Clients et utilisateurs. Les clients sont les personnes ou les organisations qui vont approuver et gérer
le produit, le service ou le résultat du projet. Les utilisateurs sont les personnes ou les organisations
qui utiliseront le produit, le service ou le résultat du projet. Les clients et les utilisateurs peuvent être
internes et/ou externes à l’entreprise réalisatrice et peuvent également exister à plusieurs niveaux.
Par exemple, les clients d’un nouveau produit pharmaceutique peuvent être les médecins qui le
prescrivent, les patients qui l’utilisent et les assureurs qui le remboursent. Clients et utilisateurs sont,
dans certains cas, synonymes ; dans d’autres cas, les clients sont les organisations qui acquièrent le
produit du projet, et les utilisateurs ceux qui l’utilisent directement.
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2 - INFLUENCES DE L’ORGANISATION ET CYCLE DE VIE DU PROJET
.
• Vendeurs.
Les vendeurs, appelés également fournisseurs ou entrepreneurs, sont des entreprises
externes qui s’engagent par contrat à fournir les composants ou les services nécessaires au projet.
• Partenaires commerciaux. Les partenaires commerciaux sont des organisations externes qui ont
des relations particulières avec l’entreprise, parfois le résultat d’un processus de certification. Ils
fournissent une expertise particulière ou remplissent un rôle bien déterminé tel qu’une installation,
une personnalisation, de la formation ou du soutien.
2
• Groupes organisationnels. Les groupes organisationnels sont des parties prenantes internes, qui
sont affectées par les activités de l’équipe de projet. Les différents éléments commerciaux d’une
organisation qui peuvent subir l’impact du projet sont par exemple le marketing et les ventes, les
ressources humaines, le service juridique, le service financier, les opérations, la fabrication et le
service clientèle. Ces groupes soutiennent l’environnement commercial dans lequel les projets sont
exécutés, et subissent de ce fait l’impact des activités du projet. En conséquence, il y a en général
un nombre significatif d’interactions entre les différents éléments commerciaux d’une organisation
et l’équipe de projet, car ils travaillent ensemble pour atteindre les objectifs du projet. Ces groupes
peuvent fournir des données d’entrée pour les exigences et accepter les livrables nécessaires pour
une transition sans problème aux opérations de production ou associées.
• Responsables fonctionnels. Les responsables fonctionnels sont les personnes clés chargées d’un
rôle de management dans la partie administrative ou fonctionnelle de l’entreprise, telles que les
ressources humaines, la finance, la comptabilité ou les approvisionnements. Une équipe permanente
leur est attribuée pour effectuer le travail en cours, et leur mission précise est de gérer toutes les
tâches incombant à leur domaine de responsabilité fonctionnelle. Le responsable fonctionnel peut
apporter une expertise particulière au projet, ou fournir des services au projet.
• Autres parties prenantes. Des parties prenantes supplémentaires, telles que des entités
d’approvisionnement, des institutions financières, des services de réglementation gouvernementaux,
des experts dans un domaine particulier, des consultants et d’autres, peuvent avoir un intérêt financier
dans le projet, apporter des données d’entrée au projet ou avoir un intérêt dans le résultat du projet.
Les parties prenantes d’un projet et l’implication des parties prenantes sont définies plus en détail à la
section 13, Management des parties prenantes du projet.
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2 - INFLUENCES DE L’ORGANISATION ET CYCLE DE VIE DU PROJET
2.2.2 .Gouvernance du projet
La gouvernance du projet est une fonction de contrôle qui est alignée sur le modèle de gouvernance de
l’organisation et inclut le cycle de vie du projet. Le cadre de gouvernance du projet fournit une structure, des
processus, des modèles de prise de décision et des outils de management de projet au chef de projet et à
son équipe, tout en apportant soutien et maîtrise au projet pour le succès de la prestation. La gouvernance
du projet est un élément critique de tout projet, spécialement pour des projets complexes et risqués. Elle
fournit une méthode complète et cohérente pour maîtriser le projet et assurer sa réussite en définissant, en
documentant et en communiquant des pratiques de projet fiables et reproductibles. Elle comprend un cadre
pour la prise de décision du projet, définit les rôles, les devoirs, et les responsabilités pour le succès du projet,
et détermine l’efficacité du chef de projet. La gouvernance d’un projet est définie par le contexte plus général
du programme, du portefeuille ou de l’organisation qui le commandite, et elle s'inscrit dans celui-ci, mais elle
est distincte de la gouvernance organisationnelle.
Le bureau des projets (PMO ou Project Management Office) peut également jouer un rôle décisif dans
la gouvernance du projet. La gouvernance du projet implique les parties prenantes au même titre que les
politiques, les procédures, et les normes documentées, les responsabilités et les autorités. Parmi les éléments
d’un cadre de gouvernance de projet, l’on compte, par exemple :
• le succès du projet et les critères d’acceptation des livrables ;
• le processus pour identifier, escalader, et résoudre des problèmes qui se posent au cours du projet ;
• les relations entre l’équipe de projet, les groupes organisationnels, et les parties prenantes externes ;
• l’organigramme du projet qui identifie les rôles dans le projet ;
• les processus et les procédures pour la communication de l’information ;
• les processus de prise de décision de projet ;
• les directives pour aligner la gouvernance du projet avec la stratégie organisationnelle ;
•
l’approche du cycle de vie du projet ;
• le processus de revue de passage d’étape ou de phase ;
• les processus pour l’examen et l’approbation des modifications à apporter au contenu, à l’échéancier,
au budget, et à la qualité qui dépassent l’autorité du chef de projet ; et
• le processus qui consiste à aligner les parties prenantes internes avec les exigences de processus
du projet.
34
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2 - INFLUENCES DE L’ORGANISATION ET CYCLE DE VIE DU PROJET
Compte tenu de ces contraintes et des limitations supplémentaires de temps et de budget, il incombe au
chef de projet et à son équipe de déterminer la méthode d’exécution du projet la plus appropriée. Tandis que
la gouvernance de projet constitue le cadre dans lequel l’équipe de projet évolue, celle-ci reste chargée de
la planification, de l’exécution, de la surveillance de la maîtrise, et de la clôture du projet. Son approche doit
être décrite dans le plan de management du projet. Des décisions doivent être prises quant aux personnes
impliquées, aux procédures d’escalade, aux ressources nécessaires et à l’approche générale pour mener à
bien le travail. Une autre considération importante porte sur le nombre de phases que comportera le projet et,
s’il y en a plusieurs, sur le cycle de vie spécifique de ce projet.
2
2.2.3 Succès d’un projet
Comme les projets sont temporaires par nature, leur succès doit être mesuré à leur achèvement, par rapport
aux contraintes de contenu, de délais, de coûts, de qualité, de ressources, et de risques telles qu'approuvées
entre les chefs de projet et la direction générale. Afin de s’assurer que le projet entrepris permettra de produire
des avantages, une période d’essai (comme un prélancement de services) peut faire partie du projet dans
son ensemble avant de le transférer aux opérations permanentes. Pour qualifier la réussite du projet, il est
nécessaire de se comparer aux dernières références de base adoptées par les parties prenantes autorisées.
Le chef de projet est responsable de la mise en place de limites réalistes et réalisables pour le projet, et il
en répond. Il est également responsable de mener à bien le projet selon les valeurs de base approuvées.
2.3 Équipe de projet
L’équipe de projet comprend le chef de projet et le groupe de personnes qui agissent ensemble pour
l’exécution des travaux du projet en vue d’en atteindre les objectifs. L’équipe de projet est composée du chef
de projet, de l’équipe de management de projet et d’autres membres de l’équipe qui exécutent le travail mais
ne prennent pas nécessairement part au management du projet. Cette équipe comprend les personnes qui vont
effectuer le travail du projet ; elles proviennent de différents groupes et chacune apporte la connaissance d’une
matière particulière ou une compétence particulière. La structure et les caractéristiques d’une équipe de projet
peuvent varier dans une large mesure, mais le rôle du chef de projet en tant que leader de l’équipe constitue
la constante, indépendamment de l’autorité que ce chef de projet peut avoir sur les membres de l'équipe de
projet.
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35
2 - INFLUENCES DE L’ORGANISATION ET CYCLE DE VIE DU PROJET
Les équipes de projet comprennent des rôles tels que :
• le personnel de management du projet. Les membres de l’équipe de projet qui réalisent les
activités de management du projet telles que celles liées à l’échéancier, au budget, à l’établissement
des rapports et à la maîtrise, aux communications, au management des risques, et au soutien
administratif. Ce rôle peut être assumé ou soutenu par un bureau des projets (PMO).
• le personnel du projet. Les membres de l’équipe de projet qui réalisent le travail de création des
livrables du projet.
• les experts de soutien. Les experts de soutien réalisent les activités nécessaires pour élaborer
ou exécuter le plan de management du projet. Parmi ceux-ci, l’on peut compter des rôles comme
les approvisionnements, la gestion financière, la logistique, les services juridiques, la sécurité,
l’ingénierie, les essais, ou le contrôle de la qualité. Selon la taille du projet et le niveau de soutien
requis, les experts de soutien peuvent être affectés à plein temps ou simplement apporter leur
contribution à l’équipe lorsque leurs compétences spécifiques sont requises.
• les représentants des utilisateurs ou des clients. Les membres de l’organisation qui seront
amenés à accepter les livrables ou les produits du projet peuvent être appelés à faire office de
représentants ou de liaisons pour assurer la bonne coordination, conseiller en matière d’exigences,
ou valider l’acceptabilité des résultats du projet.
• les vendeurs. Les vendeurs, appelés également fournisseurs ou contractants, sont des entreprises
externes qui s’engagent par contrat à fournir les composants ou les services nécessaires au projet.
La responsabilité de superviser l’accomplissement et l’acceptation des livrables ou services des
vendeurs est souvent attribuée à l’équipe de projet. Si les vendeurs supportent une grande part du
risque pour livrer les résultats du projet, ils peuvent jouer un rôle significatif au niveau de l’équipe
de projet.
• les membres de partenaires commerciaux. Des membres d’organisations de partenaires
commerciaux peuvent être affectés comme membres de l’équipe de projet pour assurer une bonne
coordination.
• les partenaires commerciaux. Les partenaires commerciaux sont également des entreprises
externes, mais leurs relations avec l’entreprise sont particulières et sont parfois le résultat d’un
processus de certification. Ils fournissent une expertise particulière ou remplissent un rôle bien
déterminé tel qu’une installation, une personnalisation, de la formation ou du soutien.
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2 - INFLUENCES DE L’ORGANISATION ET CYCLE DE VIE DU PROJET
.
2.3.1 Composition
des équipes de projet
La composition des équipes de projet varie sur la base de facteurs comme la culture organisationnelle,
le contenu, et le lieu. La relation entre le chef de projet et l’équipe varie en fonction de l’autorité du chef de
projet. Dans certains cas, un chef de projet peut être le responsable hiérarchique de l’équipe, avec une autorité
totale sur ses membres. Dans d’autres cas, il est possible qu’un chef de projet n’ait que peu ou pas d’autorité
organisationnelle directe sur les membres de l’équipe de projet et n’ait été sollicité pour diriger le projet qu’à
temps partiel ou sous contrat. Les exemples suivants décrivent des structures d’équipe de projet de base :
2
• Dédiée. Dans le cas d’une équipe dédiée, une majorité des membres de l’équipe de projet, voire tous,
sont affectés pour travailler à plein temps sur le projet. L’équipe de projet peut être regroupée ou
virtuelle, et, le plus souvent, elle est directement subordonnée au chef de projet de façon hiérarchique.
Il s’agit ici de la structure la plus simple pour un chef de projet, du fait que les règles d’autorité sont
claires et que les membres de l’équipe peuvent se concentrer sur les objectifs du projet.
• À temps partiel. Certains projets sont établis comme un travail additionnel temporaire, tandis que le
chef de projet et les membres de l’équipe qui travaillent sur le projet restent dans leurs organisations
existantes et poursuivent leurs fonctions habituelles. Les responsables fonctionnels assurent la
maîtrise des membres de l’équipe et des ressources allouées au projet, et il est probable que le
chef de projet continuera lui aussi à assumer d’autres fonctions de management. Il est possible
également que les membres de l’équipe à temps partiel se voient affecter à plus d’un projet à la fois.
Les structures d’équipes de projet dédiées et à temps partiel peuvent exister dans n’importe laquelle des
structures organisationnelles. Les équipes de projet dédiées se rencontrent souvent dans les organisations
par projets, où la plupart des ressources de l’organisation participent à la réalisation du projet et où les chefs
de projet disposent d’une grande autonomie et d’une autorité importante. Les équipes de projet à temps
partiel sont communes au sein d’organisations fonctionnelles, et les organisations matricielles font appel à
des équipes de projet à la fois dédiées et à temps partiel. D’autres membres, qui participent de façon limitée
à différentes étapes d’un projet, peuvent être considérés comme des membres de l’équipe de projet à temps
partiel.
La structure de l’équipe de projet peut également varier sur la base de la structure organisationnelle. Un
exemple ici serait un projet basé sur un partenariat. Un projet peut être établi comme un partenariat, une
entreprise en coparticipation, un consortium, ou une alliance entre plusieurs organisations par le biais de
contrats ou d’accords. Dans ce type de structure, l’une des organisations assure le pilotage et affecte un chef
de projet pour coordonner les efforts entre les partenaires. Les projets basés sur des partenariats peuvent
offrir de la flexibilité à moindre coût. Ces avantages peuvent être contrebalancés par le degré de maîtrise plus
restreint du chef de projet par rapport aux membres de l’équipe et la nécessité de mécanismes performants
pour la communication et la surveillance de l’avancement. Les projets en partenariat peuvent être mis en œuvre
pour exploiter des synergies industrielles, pour entreprendre des affaires qu’un seul partenaire ne pourrait pas
assumer tout seul, ou pour d’autres raisons politiques et stratégiques.
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37
2 - INFLUENCES DE L’ORGANISATION ET CYCLE DE VIE DU PROJET
La structure de l’équipe de projet peut également varier selon la distribution géographique de ses membres.
Un exemple ici serait les équipes de projet virtuelles. Les technologies de communication permettent aux
membres de l’équipe situés en différents lieux ou différents pays de travailler en équipes virtuelles. Les
équipes virtuelles font appel à des outils collaboratifs, tels que les espaces de travail en ligne partagés et les
vidéoconférences, pour coordonner leurs activités et échanger des informations au sujet du projet. Une équipe
virtuelle peut exister dans n’importe quelle structure organisationnelle ou structure d’équipe. Les équipes
virtuelles sont souvent nécessaires pour des projets dans lesquels les ressources sont sur site ou hors site,
ou encore les deux, selon les activités de projet. Un chef de projet qui dirige une équipe virtuelle se doit
d’accommoder les différences de culture, d’horaires de travail, de fuseaux horaires, de conditions locales et
de langue.
2.4 Cycle de vie du projet
Le cycle de vie d’un projet est la série de phases que celui-ci traverse, depuis son démarrage jusqu’à sa
clôture. Les phases sont habituellement en séquence, et leur nom et leur nombre sont déterminés par les
besoins de management et de maîtrise de l’organisation ou des organisations qui prennent part au projet
et, également, par la nature du projet lui-même et par son domaine d’application. Les phases peuvent être
découpées par objectifs fonctionnels ou partiels, par résultats ou livrables intermédiaires, par jalons spécifiques
relatifs à l’ensemble du contenu de travail, ou par disponibilités financières. Les phases sont en général limitées
dans le temps, avec un début et une fin ou un point de contrôle. Un cycle de vie du projet peut être documenté
dans le cadre d’une méthodologie. Le cycle de vie du projet peut être déterminé ou conditionné par les aspects
uniques de l’organisation, de l’industrie ou de la technologie mise en œuvre. Tandis que tout projet a un début
et une fin déterminés, les livrables, et les activités spécifiques qui interviennent entre ces deux étapes, vont
varier de manière importante avec le projet. Quel que soit le travail particulier concerné, le cycle de vie du projet
fournit un cadre de référence pour gérer le projet.
Le type de cycle de vie du projet peut varier entre une approche prédictive ou totalement planifiée, jusqu’à
une approche adaptive ou régie par le changement. Dans le cas d’un cycle de vie prédictif (section 2.4.2.2),
le produit et les livrables sont définis en début de projet et toutes les modifications au niveau du contenu sont
rigoureusement contrôlées. Dans le cas d’un cycle de vie adaptatif (section 2.4.2.4), le produit est développé en
de multiples itérations et un contenu détaillé n’est défini pour chaque itération qu’au début de ladite itération.
2.4.1 Caractéristiques du cycle de vie du projet
Les projets diffèrent par leur taille et par leur complexité. Tous les projets peuvent être schématisés selon
la structure de cycle de vie générique suivante (voir figure 2-8) :
38
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2 - INFLUENCES DE L’ORGANISATION ET CYCLE DE VIE DU PROJET
• .démarrage du projet,
•
organisation et préparation,
•
exécution du travail du projet, et
•
clôture du projet.
2
Cette structure générique de cycle de vie d’un projet est souvent utilisée comme référence au cours des
communications avec la direction ou avec d’autres organisations moins familiarisées avec les détails du
projet. Elle ne doit pas être confondue avec les groupes de processus de management de projet, parce que
les processus d’un groupe de processus consistent en des activités qui peuvent être réalisées et revenir à
plusieurs reprises au cours de chaque phase d’un projet et du projet en général. Le cycle de vie du projet est
indépendant du cycle de vie du produit que le projet produit ou modifie. Le projet devrait néanmoins prendre
en considération la phase actuelle du cycle de vie du produit. Cette perspective sommaire permet de fournir un
référentiel commun pour comparer des projets, même s’ils sont par nature différents.
Démarrage
du projet
Organisation
et préparation
Données de sortie Charte
du management
du projet
de projet
Plan de
management
du projet
Exécution du travail
Livrables
acceptés
Clôture
du projet
Documents du
projet archivés
Temps écoulé
Figure 2-8. Niveaux des coûts et des ressources humaines type au cours d’une structure générique
de cycle de vie du projet
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39
2 - INFLUENCES DE L’ORGANISATION ET CYCLE DE VIE DU PROJET
La structure générique du cycle de vie présente généralement les caractéristiques suivantes :
• En début de projet, le niveau des coûts et des ressources humaines est faible ; sa valeur maximale
est atteinte au cours de l’exécution du projet et diminue à mesure que le projet approche de son
terme. La figure 2-8 illustre ce schéma typique.
• La courbe typique des coûts et des ressources humaines ci-dessus ne s’applique pas nécessairement
à tous les projets. Un projet peut, par exemple, exiger des dépenses significatives afin d’obtenir les
ressources nécessaires à un stade précoce de son cycle de vie, ou disposer de toutes les ressources
humaines nécessaires à un stade très précoce de son cycle de vie.
•
Le risque et l’incertitude sont plus importants au début du projet (comme illustré sur la figure 2-9).
L’effet de ces facteurs diminue au cours de la vie du projet au fur et à mesure que des décisions sont
prises et que les livrables sont acceptés.
• Sans avoir d’impact significatif sur les coûts, la capacité d’influer sur les caractéristiques finales
du produit du projet est plus forte en début de projet et diminue au fur et à mesure que le projet
approche de son terme. La figure 2-9 illustre la notion de croissance, généralement importante, du
coût des modifications et de la correction des erreurs, lorsque le projet approche de son terme.
Tandis que ces caractéristiques restent présentes dans une certaine mesure dans presque tous les cycles
de vie de projet, elles ne le sont pas toujours au même degré. Tout particulièrement les cycles de vie adaptatifs,
plutôt que les cycles de vie prédictifs, sont élaborés dans l’intention de donner plus d’importance aux influences
des parties prenantes et de réduire les coûts tout au long du cycle de vie.
Élevé
Risque et incertitude
Coût des modifications
Faible
Temps écoulé
Figure 2-9. Impact des variables en fonction de la position du projet dans le temps
40
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2 - INFLUENCES DE L’ORGANISATION ET CYCLE DE VIE DU PROJET
Dans le contexte de la structure générique du cycle de vie du projet, un chef de projet peut décider de la
nécessité d’une maîtrise plus efficace sur certains livrables, ou que certains livrables doivent être achevés avant
que le contenu du projet ne puisse être intégralement défini. Les projets complexes et de taille importante,
en particulier, peuvent avoir besoin d’une maîtrise plus importante. Dans ces cas-là, le travail effectué pour
atteindre les objectifs du projet peut tirer profit d’une décomposition formelle en phases.
2
2.4.2 Phases du projet
Un projet peut être divisé en un nombre variable de phases. Une phase de projet est un ensemble d’activités
du projet liées logiquement et qui aboutit à l’achèvement d’un ou de plusieurs livrables. Le recours aux phases
de projet est justifié par le caractère unique de la nature du travail à réaliser pour une portion du projet ; cellesci sont typiquement liées à l’élaboration d’un livrable majeur spécifique. Une phase peut mettre en exergue des
processus appartenant à un groupe de processus de management de projet spécifique, mais il est probable que
la plupart des processus, voire tous, seront exécutés sous une forme ou sous une autre au cours de chacune
des phases. Les phases du projet sont généralement en séquence, mais, dans certains cas, elles peuvent se
chevaucher. D’une manière générale, des phases différentes ont des durées différentes ou impliquent des
efforts différents. La nature globale des phases du projet en fait un élément du cycle de vie du projet.
La structure en phases permet une segmentation du projet en sous-ensembles logiques facilitant la gestion,
la planification et la maîtrise de ce projet. Le nombre de phases, le besoin d’en constituer et le degré de
maîtrise exercée sont fonction de la taille, de la complexité et de l’impact potentiel du projet. Les phases, quel
que soit leur nombre dans un projet, possèdent toutes des caractéristiques similaires :
• Le travail sur lequel se focalise la phase est différent de celui des autres phases. Ceci entraîne
souvent des organisations, des localisations et des compétences différentes.
• Le besoin d’accomplir le livrable ou l’objectif primaire de la phase exige une maîtrise ou des processus
qui sont propres à la phase ou à ses activités. La répétition des processus appartenant aux cinq
groupes de processus, tels que décrits à la section 3, apporte un degré de maîtrise supplémentaire
et délimite la phase.
• La fin d’une phase est accompagnée d’un transfert du produit du travail ; c’est un livrable de la
phase. Cette fin de phase représente un point naturel de réévaluation des activités en cours et, si
nécessaire, de modification ou d’interruption du projet. Ce point peut être appelé passage d’étape,
jalon, revue de phase, porte de phase ou point d’arrêt. Dans de nombreux cas, la clôture d’une phase
doit être approuvée d’une manière ou d’une autre avant que celle-ci ne puisse être considérée
comme terminée.
© 2013 Project Management Institute. Guide du Corpus des connaissances en management de projet (Guide PMBOK®) — Cinquième édition
41
2 - INFLUENCES DE L’ORGANISATION ET CYCLE DE VIE DU PROJET
Il n’existe pas de structure idéale simple qui s’applique à tous les projets. Bien que les pratiques communes
à des industries conduisent souvent à utiliser une structure favorite, les projets au sein d’une même industrie
(ou même dans une organisation particulière) peuvent avoir des structures très différentes. Certains projets ne
comportent qu’une seule phase, comme illustré sur la figure 2-10. D’autres projets peuvent comporter deux
phases ou plus.
Une approche pour le pilotage de l’installation d’un réseau de télécommunications
Processus de surveillance et de maîtrise
Processus de démarrage
Processus de planification
Processus d’exécution
Processus de clôture
Figure 2-10. Exemple de projet à phase unique
Certaines organisations ont établi des politiques de normalisation de tous les projets, tandis que d’autres
permettent à l’équipe de projet de choisir et d’adopter l’approche la mieux adaptée à son projet particulier. Par
exemple, une organisation peut considérer une étude de faisabilité comme un travail routinier d’avant-projet,
une autre comme la première phase d’un projet, et une troisième comme étant un projet autonome distinct.
De la même façon, une équipe de projet pourra diviser un projet en deux phases alors qu’une autre équipe de
projet préférera gérer la totalité du travail en une phase unique. Cela dépend en grande partie de la nature du
projet concerné et du style de l’équipe de projet ou de l’organisation
2.4.2.1 Relations entre phases
Lorsqu’il s’agit de projets à phases multiples, les phases font partie d’un processus généralement séquentiel
conçu pour assurer une maîtrise appropriée du projet et pour obtenir le produit, le service ou le résultat souhaité.
Cependant, un projet peut parfois comporter des phases qui se chevauchent ou qui se déroulent en parallèle.
Il existe deux types fondamentaux de relations entre phases :
• Relation séquentielle. Dans une relation séquentielle, une phase ne démarre que lorsque la phase
précédente est terminée. La figure 2-11 montre un exemple de projet composé de trois phases
entièrement séquentielles. Cette approche étape par étape réduit l’incertitude mais peut éliminer des
possibilités de raccourcir la durée globale du projet.
42
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2 - INFLUENCES DE L’ORGANISATION ET CYCLE DE VIE DU PROJET
.
Une approche pour l’assainissement d’une décharge de produits dangereux
Déclassement de l’installation
Enlèvement des déchets/Assainissement
Processus de surveillance et de maîtrise
Processus de
démarrage
Processus de
planification
Processus
d’exécution
Aménagement paysager
Processus de surveillance et de maîtrise
Processus
de clôture
Processus de
démarrage
Processus de
planification
Processus
d’exécution
2
Processus de surveillance et de maîtrise
Processus
de clôture
Processus de
démarrage
Processus de
planification
Processus
d’exécution
Processus
de clôture
Figure 2-11. Exemple de projet à trois phases
• Chevauchement. Dans une relation de chevauchement, une phase démarre avant la fin de la phase
précédente (voir figure 2-12). C’est une technique de compression de l’échéancier, parfois utilisée
et appelée exécution accélérée par chevauchement. Les phases en chevauchement exigent parfois
des ressources supplémentaires pour permettre d’effectuer le travail en parallèle, elles peuvent
augmenter le risque du projet et nécessiter des reprises lorsque la phase suivante se déroule avant
que des informations exactes provenant de la phase précédente ne soient disponibles.
Approche possible pour la construction d’une nouvelle unité de production
Phase de conception
Processus de surveillance et de maîtrise
Phase de construction
Processus de surveillance et de maîtrise
Processus de
démarrage
Processus de
planification
Processus
d’exécution
Processus
de clôture
ocessus de
anification
Processus
d’exécution
Processus
de clôture
Figure 2-12. Exemple de projet composé de phases en chevauchement
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43
2 - INFLUENCES DE L’ORGANISATION ET CYCLE DE VIE DU PROJET
Pour des projets comportant plus d’une phase, il peut y avoir différentes relations (de chevauchement,
séquentielle, parallèle) entre les différentes phases. Des aspects tels que le niveau de maîtrise requis, l’efficacité
et le degré d’incertitude, déterminent les relations entre les phases. Compte tenu de ces éléments, ces deux
types de relations peuvent être présents entre diverses phases d’un projet donné.
2.4.2.2 Cycles de vie prédictifs.
Les cycles de vie prédictifs (aussi appelés totalement planifiés) sont ceux dans lesquels le contenu du projet,
ainsi que la durée et les coûts requis pour livrer le contenu, sont déterminés dans une phase aussi précoce
que possible du cycle de vie. Comme le montre la figure 2-13, ces projets se déroulent à travers une série de
phases séquentielles ou de phases en chevauchement, où chacune des phases se concentre généralement sur
un sous-ensemble des activités du projet et des processus de management de projet. Le travail réalisé dans
chacune des phases est en général de nature différente du travail des phases qui précèdent ou qui suivent, et
la constitution et les compétences requises au niveau de l’équipe de projet peuvent donc varier d’une phase
à l’autre.
Exigences
Faisabilité
Planification
Conception
Développement
Test
Chiffre d'affaires
Figure 2-13. Exemple de cycle de vie prédictif
44
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2 - INFLUENCES DE L’ORGANISATION ET CYCLE DE VIE DU PROJET
Lors du démarrage du projet, l’équipe de projet va se concentrer sur la définition du contenu global du
produit et du projet, élaborer un plan pour livrer le produit (ainsi que tous les livrables associés), puis procéder
à l’exécution des phases pour appliquer le plan selon le contenu spécifié. Les modifications apportées au
contenu du projet doivent être rigoureusement gérées et exigent une nouvelle planification avec une acceptation
formelle du nouveau contenu.
2
Les cycles de vie prédictifs sont en général préférables lorsque le produit à livrer est bien compris, lorsqu’il
existe une base substantielle de pratique industrielle, ou lorsqu’un produit doit être livré dans son intégralité
pour avoir une valeur pour les groupes de parties prenantes.
Même dans le cas de projets à cycles de vie prédictifs, il est possible d’avoir recours à une planification
par vagues, où une planification sommaire, plus générale, est disponible, et une planification plus détaillée est
effectuée pour des fenêtres de temps appropriées, au fur et à mesure que de nouvelles activités de travail se
présentent et que des ressources doivent être affectées.
2.4.2.3 Cycles de vie itératifs et incrémentiels
Les cycles de vie itératifs et incrémentiels sont ceux où les phases de projet (également appelées itérations)
répètent de façon intentionnelle une ou plusieurs activités de projet au fur et à mesure que l’équipe de projet
acquiert une meilleure compréhension du produit. Les itérations développent le produit à travers une série de
cycles répétitifs, tandis que les incréments ajoutent progressivement des fonctionnalités au produit. Ces cycles
de vie développent le produit de façon à la fois itérative et incrémentielle.
Les projets itératifs et incrémentiels peuvent procéder par phases, et les itérations elles-mêmes seront
effectuées de façon séquentielle ou en chevauchement. Au cours d’une itération, des activités de tous les
groupes de processus de management de projet seront effectuées. À la fin de chaque itération, un livrable, ou
un ensemble de livrables seront achevés. Les itérations futures peuvent améliorer ces livrables ou en créer de
nouveaux. Chaque itération contribue de façon incrémentielle à la réalisation des livrables jusqu’à ce que les
critères de sortie pour la phase soient satisfaits, permettant ainsi à l’équipe de projet d’intégrer les nouvelles
informations.
Dans le cas de la plupart des cycles de vie itératifs, une vision sommaire sera développée pour l’entreprise
à un niveau global, mais le contenu détaillé est élaboré pour chaque itération. Il est fréquent que la planification
de l’itération suivante soit effectuée à mesure que le travail avance sur le contenu et les livrables de l’itération
en cours. Le travail requis pour un ensemble donné de livrables peut varier en durée et en effort, et l’équipe
de projet peut changer en cours d’itération ou entre les itérations. Les livrables qui ne sont pas traités dans
le contenu de l’itération en cours sont typiquement définis en termes de contenu sommaire seulement, et
peuvent faire l’objet d’une affectation provisoire à une itération future donnée. Les modifications du contenu
d’une itération sont gérées avec rigueur une fois que le travail commence.
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45
2 - INFLUENCES DE L’ORGANISATION ET CYCLE DE VIE DU PROJET
Les cycles de vie itératifs et incrémentiels sont généralement préférables lorsqu’une organisation est
obligée de gérer des objectifs et un contenu changeants, pour réduire la complexité d’un projet, ou lorsque
la livraison partielle d’un produit s’avère bénéfique et fournit de la valeur pour un ou plusieurs groupes de
parties prenantes sans affecter le livrable ou l’ensemble de livrables final. Des projets complexes et de taille
importante sont souvent exécutés de façon itérative dans le but de réduire le risque en permettant à l’équipe
d’incorporer entre les itérations les retours d’information et les leçons apprises.
2.4.2.4 Cycles de vie adaptatifs
Les cycles de vie adaptatifs (aussi appelés méthodes basées sur le changement ou méthodes agiles) sont
destinés à répondre à de grands degrés de changement et une participation continue de la part des parties
prenantes. Les méthodes adaptives sont également itératives et incrémentielles, mais diffèrent en ce que
les itérations sont très rapides (généralement d’une durée de 2 à 4 semaines) et ont une durée et un coût
prédéfinis. Les projets adaptatifs exécutent généralement plusieurs processus au cours de chaque itération,
bien que les premières itérations puissent se concentrer davantage sur les activités de planification.
Le contenu global du projet sera décomposé en un ensemble d’exigences et de travail à effectuer, parfois
appelé besoins en attente (« backlog ») du produit. Au début d’une itération, l’équipe travaillera à déterminer
combien des éléments de la priorité la plus grande se trouvant sur la liste des besoins en attente pourront
être livrés au cours de la prochaine itération. À la fin de chaque itération, le produit de cette itération doit être
prêt pour examen par le client. Cela ne signifie pas que le client soit obligé d’en accepter la livraison, mais
uniquement que le produit ne doit pas comporter de fonctions ou de caractéristiques non finies, incomplètes
ou inutilisables. Les représentants du commanditaire et du client doivent être constamment impliqués dans
le projet afin de fournir un retour d’information sur les livrables au fur et à mesure qu’ils sont créés et pour
assurer que la liste des besoins en attente reflète bien leurs besoins actuels.
Les méthodes adaptatives sont généralement préférables dans des environnements hautement dynamiques,
lorsque les exigences et le contenu sont difficiles à définir à l’avance, et lorsqu’il est possible de définir de
petites améliorations incrémentielles ayant de la valeur pour les parties prenantes.
46
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3 - PROCESSUS DE MANAGEMENT DE PROJET
3
.
PROCESSUS DE MANAGEMENT DE PROJET
3
Le management de projet est l’application de connaissances, de compétences, d’outils et de techniques
aux activités d’un projet afin d’en satisfaire les exigences. Cette application de connaissances nécessite le
management efficace de processus de management de projet.
Un processus est un ensemble d’actions et d’activités en relation les unes avec les autres, menées à bien
pour créer un ensemble prédéfini de produits, de résultats ou de services. Chaque processus est caractérisé
par ses données d’entrée, les outils et les techniques applicables et les données de sortie qui en résultent.
Comme cela a été expliqué à la section 2, le chef de projet doit tenir compte des actifs organisationnels et
des facteurs environnementaux de l’entreprise. Ceux-ci doivent être pris en considération pour chacun des
processus, même si la spécification du processus ne les mentionne pas explicitement comme des données
d’entrée. Les actifs organisationnels fournissent des directives et des critères permettant d’adapter les
processus de l’organisation aux besoins spécifiques du projet. Les facteurs environnementaux de l’entreprise
peuvent imposer des contraintes sur les options de management de projet.
Pour assurer le succès d’un projet, l’équipe de projet doit :
• sélectionner les processus appropriés qui sont nécessaires pour satisfaire aux objectifs du projet ;
• utiliser une approche définie qui puisse être adaptée pour satisfaire aux exigences ;
• établir et entretenir une communication et un engagement appropriés avec les parties prenantes ;
• respecter les exigences afin de satisfaire aux besoins et aux attentes des parties prenantes ; et
• trouver un équilibre entre des contraintes concurrentes relatives au contenu, aux délais, au budget,
à la qualité, aux ressources et au risque, afin de produire ou de fournir le produit, le service ou le
résultat spécifié.
Les processus de management de projet sont exécutés par l’équipe de projet en interaction avec les autres
parties prenantes et appartiennent généralement à l’une des deux catégories principales suivantes :
• Processus de management de projet. Ces processus assurent le déroulement efficace du projet au
cours de son cycle de vie. Ces processus incluent les outils et les techniques utilisés dans l’application
des compétences et des capacités décrites dans les différents domaines de connaissance (sections
4 à 13).
• Processus orientés produit. Ces processus spécifient et créent le produit du projet. Les processus
orientés produit sont typiquement définis par le cycle de vie du projet (comme cela a été expliqué
dans la section 2.4) et varient en fonction du champ d’application ainsi que de la phase du cycle de
vie du produit. Le contenu du projet ne peut être défini en l’absence d’une certaine compréhension
sur la manière de créer le produit spécifié. Par exemple, certains outils et techniques de construction
doivent être considérés lors de la détermination de la complexité globale de la maison à construire.
© 2013 Project Management Institute. Guide du Corpus des connaissances en management de projet (Guide PMBOK®) — Cinquième édition
47
3 - PROCESSUS DE MANAGEMENT DE PROJET
Le .Guide PMBOK® décrit uniquement les processus de management de projet. Bien que les processus
orientés produit ne fassent pas partie du contenu de ce document, ils ne doivent pas être ignorés par le chef de
projet et les membres de l’équipe de projet. Les processus de management de projet et les processus orientés
produit se chevauchent et interagissent au cours de la vie du projet.
Les processus de management de projet s’appliquent globalement et dans tous les groupes d’industries.
« Bonne pratique » signifie qu’il existe un large consensus sur le fait que l’application de ces processus
de management de projet améliore les chances de succès de projets très divers. La « bonne pratique » ne
signifie pas que la connaissance, les compétences et les processus décrits doivent toujours être appliqués de
manière uniforme à tous les projets. Il incombe toujours au chef de projet, en collaboration avec les membres
de l’équipe de projet, de déterminer quels processus sont appropriés pour un projet donné, et quel niveau de
rigueur est approprié pour chacun des processus.
Les chefs de projet et leurs équipes doivent considérer soigneusement chaque processus, avec ses données
d’entrée et de sortie, et déterminer lesquels s’appliquent au projet sur lequel ils travaillent. Le Guide PMBOK®
peut être utilisé comme une ressource pour gérer un projet, tout en considérant l’approche et la méthodologie
globales à suivre pour le projet. Cet effort est connu sous le nom d’élaboration sur mesure.
Le management de projet est une démarche d’intégration qui, afin de faciliter la coordination, exige que
chacun des processus du projet et du produit soit correctement aligné et relié aux autres processus afin de
faciliter la coordination. Les actions entreprises au cours d’un processus affectent généralement ce processus
et les processus qui lui sont reliés. Par exemple, une modification du contenu affecte de façon typique le coût
du projet, mais peut ne pas affecter le plan de communication ou le niveau de risque. Ces interactions de
processus nécessitent souvent des compromis entre les exigences et les objectifs du projet, et les compromis
de performance spécifiques seront différents d’un projet à un autre et d’une organisation à une autre. La réussite
en management de projet comprend la gestion active de ces interactions afin de satisfaire aux exigences du
commanditaire, du client et des autres parties prenantes. Dans certains cas, un processus ou un ensemble de
processus nécessiteront plusieurs itérations avant d’atteindre le résultat requis.
Les projets existent au sein d’une organisation et ne fonctionnent pas en système fermé. Ils nécessitent des
données d’entrée venant de l’organisation ou d’ailleurs, et apportent en retour des capacités à l’organisation.
Les processus de projet peuvent générer des informations pour améliorer le management de futurs projets et
actifs organisationnels.
Le Guide PMBOK® décrit la nature des processus de management de projet en termes d’intégration des
processus les uns avec les autres, de leurs interactions et des buts qu’ils poursuivent. Ces processus sont
rassemblés en cinq catégories appelées groupes de processus de management de projet (ou « groupes de
processus » tout court), à savoir :
48
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3 - PROCESSUS DE MANAGEMENT DE PROJET
.
• Le
groupe de processus de démarrage. Ces processus permettent de définir un nouveau projet,
ou une nouvelle phase d’un projet existant, par l’obtention de l’autorisation de démarrer ce nouveau
projet ou cette nouvelle phase.
• Le groupe de processus de planification. Ces processus permettent d’élaborer le contenu du
projet, d’affiner les objectifs et de définir la suite des actions nécessaires à l’atteinte des objectifs
pour lesquels le projet a été entrepris.
3
• Le groupe de processus d’exécution. Ces processus permettent d’accomplir le travail défini dans
le plan de management du projet afin de respecter les spécifications du projet.
• Le groupe de processus de surveillance et de maîtrise. Ces processus permettent de suivre,
de revoir et de réguler l’avancement et la performance du projet, d’identifier les endroits où des
modifications du plan s’avèrent nécessaires, et d’entreprendre les modifications correspondantes.
• Le groupe de processus de clôture. Ces processus permettent de finaliser toutes les activités dans
tous les groupes de processus afin de clore formellement le projet ou la phase.
La suite de cette section fournit des informations sur le management de projet dans le contexte d’un projet
unique organisé sous forme d’un réseau de processus liés entre eux ; il décrit ces processus de management
de projet en détail, et comprend les sections principales suivantes :
3.1 Interactions entre processus de management de projet
3.2 Groupes de processus de management de projet
3.3 Groupe de processus de démarrage
3.4 Groupe de processus de planification
3.5 Groupe de processus d’exécution
3.6 Groupe de processus de surveillance et de maîtrise
3.7 Groupe de processus de clôture
3.8 Information du projet
3.9 Rôle des domaines de connaissance
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3 - PROCESSUS DE MANAGEMENT DE PROJET
.
3.1 Interactions entre processus de management de projet
Les processus de management de projet sont présentés comme des composants distincts ayant des
interfaces clairement définies. Toutefois, dans la pratique, ils présentent des chevauchements et des interactions
dont les modalités ne sont pas complètement détaillées dans ce document. Les praticiens du management
de projet les plus expérimentés s’accordent à reconnaître qu’il existe plusieurs façons de gérer un projet. Les
groupes de processus nécessaires et leurs processus sont des guides qui aident à appliquer correctement,
au cours du projet, la connaissance et les compétences en management de projet. Cette application des
processus de management de projet est itérative et de nombreux processus se répètent au cours du projet.
La nature intégrative du management de projet exige qu’il y ait une interaction entre le groupe de processus
de surveillance et de maîtrise, et les autres groupes de processus, comme illustré sur la figure 3-1. Les
processus de surveillance et de maîtrise ont lieu en concomitance avec des processus appartenant à d’autres
groupes de processus. Par conséquent, le processus de surveillance et de maîtrise est représenté sur la figure
3-1 comme un groupe de processus « d’arrière-plan » pour les quatre autres groupes de processus.
Processus de
surveillance et de maîtrise
Processus de
planification
Entrée de phase/
Démarrer le projet
Processus de
démarrage
Processus
de clôture
Sortie de phase/
Finir le projet
Processus
d’exécution
Figure 3-1. Groupes de processus de management de projet
50
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3 - PROCESSUS DE MANAGEMENT DE PROJET
Les groupes de processus de management de projet sont liés par les données de sortie qui sont produites.
Les groupes de processus sont rarement des événements distincts ou qui ne se produisent qu’une seule fois ;
ce sont, au contraire, des activités qui se chevauchent et qui se déroulent tout au long du projet. Les données
de sortie d’un processus sont en général les données d’entrée d’un autre processus, ou les livrables du projet,
d’un sous-projet, ou d’une phase de projet. Au niveau du projet ou du sous-projet, les livrables peuvent être
appelés des livrables incrémentiels. Le groupe de processus de planification fournit le plan de management
du projet et les documents du projet au groupe de processus d’exécution. Lors du déroulement du projet,
ce groupe de processus est souvent à l’origine des mises à jour du plan de management du projet et des
documents du projet. La figure 3-2 illustre la façon dont les groupes de processus interagissent et montre le
niveau de chevauchement à divers moments du projet. Lorsque le projet est divisé en phases, les groupes de
processus interagissent au sein de chacune des phases.
Groupe de
processus de
démarrage
Groupe de
processus de
planification
Groupe de
processus
d’exécution
Groupe de processus
de surveillance et de
maîtrise
3
Groupe de
processus de
clôture
Niveau
d’interaction
des processus
Début
Fin
TEMPS
Figure 3-2. Interaction des groupes de processus dans une phase ou un projet
La sortie d’une phase de conception, qui nécessite l’approbation par le client du document correspondant,
en est un exemple. Lorsque ce document est disponible, il fournit la description du produit aux groupes de
processus de planification et d’exécution dans l’une ou plusieurs des phases suivantes. Lorsque le projet est
divisé en phases, les groupes de processus sont appelés à conduire efficacement le projet à son terme d’une
manière contrôlée. Dans des projets à phases multiples, les processus sont répétés au sein de chacune des
phases jusqu’à ce que les critères d’achèvement de la phase soient satisfaits. De plus amples informations sur
l’organisation des projets, les cycles de vie du projet et ses phases sont données à la section 2.
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3 - PROCESSUS DE MANAGEMENT DE PROJET
3.2 Groupes de processus de management de projet
Les sections suivantes identifient et décrivent les cinq groupes de processus de management de projet
nécessaires à tout projet. Ces cinq groupes de processus ont des dépendances nettes, sont habituellement
mis en œuvre pour chaque projet et interagissent fortement les uns avec les autres. Ces cinq groupes de
processus sont indépendants du domaine d’utilisation ou du secteur d’activité. Individuellement, chaque
groupe de processus et chacun des processus qui les composent sont souvent réitérés avant que le projet
ne soit achevé. Chaque processus peut avoir des interactions au sein d’un groupe de processus et entre les
groupes de processus. La nature de ces interactions est différente d’un projet à un autre ; leur exécution peut
ou non suivre un ordre particulier.
Le diagramme de flux des processus, illustré sur la figure 3-3, montre en résumé le flux et les interactions de
base entre les groupes de processus et les parties prenantes particulières. Les processus de management de
projet sont liés par des données d’entrée et de sortie spécifiques ; c’est-à-dire que le résultat ou l’aboutissement
d’un processus devient donnée d’entrée d’un autre processus, sans que ce processus soit nécessairement
dans le même groupe de processus. Les groupes de processus ne sont pas des phases du cycle de vie
d’un projet. En effet, il est possible que tous les groupes de processus puissent être exécutés au sein d’une
seule et même phase. Comme les projets sont divisés en phases distinctes, ou en sous-composants, tels que le
développement du concept, l’étude de faisabilité, la conception, le prototypage, la construction, les tests, etc.,
tous les groupes de processus seraient normalement répétés pour chaque phase ou chaque sous-composant
selon la démarche expliquée ci-dessus et illustrée sur la figure 3-2.
Les processus de management de projet sont indiqués dans le groupe de processus où se déroulent la
plupart des activités. Par exemple, un processus qui se déroule normalement dans la phase de planification
est intégré au groupe de processus de planification. Lorsque ce processus est utilisé par un processus ou une
activité d’un groupe de processus d’exécution, il n’est pas considéré comme étant un nouveau processus au
sein du groupe de processus d’exécution mais reste un processus ou une activité du groupe de processus
de planification. Le caractère itératif du management de projet signifie qu’il est possible de faire appel à des
processus de n’importe quel groupe au cours du cycle de vie du projet. Par exemple, en réponse à l’occurrence
d’un risque, l’exécution de la réponse à ce risque peut déclencher un complément d’analyse, qui mène à
une nouvelle itération du processus Identifier les risques et du processus associé Mettre en œuvre l’analyse
quantitative des risques pour en évaluer l’impact.
52
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3 - PROCESSUS DE MANAGEMENT DE PROJET
.
Initiateur du projet
ou commanditaire
• Énoncé des travaux du projet
• Étude économique
• Accords
Groupe de
processus
de démarrage
3
• Registre
des parties
prenantes
• Charte
du projet
Groupe de
processus
de planification
• Actifs
organisationnels
• Facteurs
environnementaux
de l’entreprise
Documents
du projet
Entreprise/
Organisation
• Calendriers
des ressources
Client
• Documents
d'approvisionnement
• Exigences
• Produit, service
ou résultat final
Groupe de
processus
d’exécution
• Propositions
des vendeurs
Vendeurs
• Plan de
management
du projet
Groupe de
processus de
surveillance
et de maîtrise
• Décisions de
« produire ou acheter »
• Critères de sélection
des sources
• Demandes de modification
approuvées
• Mesures de contrôle de la qualité
• Rapports de performance
• Livrables
• Attribution des
• Demandes de modification
contrats
d’approvisionnement • Information sur la performance
du travail
• Vendeurs sélectionnés
Groupe de
processus
de clôture
• Livrables acceptés
• Documents d’approvisionnement
REMARQUE : Les lignes pointillées foncées représentent les relations entre les groupes de processus ;
les lignes pointillées claires sont externes aux groupes de processus.
Figure 3-3. Interactions des processus de management de projet
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53
3 - PROCESSUS DE MANAGEMENT DE PROJET
3.3 Groupe de processus de démarrage
Le groupe de processus de démarrage comprend les processus qui permettent de définir un nouveau
projet, ou une nouvelle phase d’un projet existant, avec l’obtention de l’autorisation de démarrer le projet ou
la phase. C’est dans les processus de démarrage que le contenu initial est défini de façon succincte et que les
ressources financières initiales sont engagées. Les parties prenantes internes et externes, qui vont interagir
et influencer le résultat d’ensemble, sont identifiées. Le chef de projet est alors sélectionné, s’il ne l’est pas
déjà. Ces informations sont introduites dans la charte du projet et dans le registre des parties prenantes. Le
projet devient officiellement autorisé lorsque la charte du projet est approuvée. Bien que les membres de
l’équipe de management de projet puissent participer à la rédaction de la charte du projet, la présente norme
suppose que l’évaluation de l’étude économique, son approbation, et son financement sont traités en dehors
des limites du projet (voir la figure 3-4). Une limite de projet est le point précis dans le temps où le début ou
la fin d’un projet ou d’une phase du projet est autorisé. L’objectif clé de ce groupe de processus est d’aligner
les attentes des parties prenantes avec l’objet du projet, de leur donner un aperçu du contenu et des objectifs,
et de montrer comment leur participation au projet et aux phases qui lui sont associées peut assurer que
leurs attentes soient satisfaites. Ces processus permettent d’établir la vision du projet, c’est-à-dire ce qui doit
être accompli.
Limites
du projet
Processus de
surveillance et de maîtrise
Processus de
planification
Initiateur
du projet/
Commanditaire
Données
d’entrée
du projet
Processus
de démarrage
Livrables
du projet
Utilisateurs
finaux
Enregistrements
du projet
Actifs des
processus
Processus
de clôture
Processus
d’exécution
Figure 3-4. Limites du projet
Les projets complexes et de grande envergure doivent être divisés en différentes phases. Dans de tels
projets, les processus de démarrage sont invoqués lors des phases suivantes pour valider les décisions prises
lors des processus Élaborer la charte du projet et Identifier les parties prenantes initiaux. La mise en œuvre des
processus de démarrage en début de chaque phase aide à maintenir le projet centré sur le besoin commercial
pour lequel le projet a été entrepris. Les critères de succès sont vérifiés, et l’influence, les facteurs de motivation
et les objectifs des parties prenantes du projet sont examinés. Il est alors décidé soit de poursuivre le projet,
soit de le retarder ou de l’arrêter.
54
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3 - PROCESSUS DE MANAGEMENT DE PROJET
L’implication des commanditaires, des clients et d’autres parties prenantes lors du démarrage crée
une compréhension commune des critères de réussite, réduit la redondance des engagements et améliore
généralement l’acceptation des livrables, la satisfaction des clients et celle des autres parties prenantes.
Les processus de démarrage peuvent être mis en œuvre au niveau de l’organisation, du programme ou du
portefeuille et se situeraient alors hors du niveau de maîtrise du projet. Par exemple, avant le démarrage d’un
projet, le besoin d’exigences de haut niveau peut être documenté dans le cadre d’une initiative organisationnelle
plus large. Il est possible de faire appel à un processus d’évaluation des options pour déterminer la faisabilité
de la nouvelle démarche. Des descriptions claires des objectifs du projet peuvent être élaborées, comprenant
les raisons pour lesquelles un projet particulier est la meilleure solution pour satisfaire aux exigences. La
documentation de cette décision peut également contenir l’énoncé initial du contenu du projet, les livrables,
la durée du projet et une prévision des ressources pour l’analyse des investissements de l’organisation. C’est
dans le cadre des processus de démarrage que le chef de projet reçoit l’autorité d’utiliser les ressources
organisationnelles pour conduire les activités suivantes du projet.
3
3.4 Groupe de processus de planification
Le groupe de processus de planification comprend les processus permettant d’établir le contenu total
de l’effort, de définir et d’affiner les objectifs, et de développer la suite d’actions nécessaires pour atteindre
ces objectifs. Les processus de planification permettent d’élaborer le plan de management du projet et les
documents du projet qui seront utilisés pour mener à bien le projet. La nature complexe du management de
projet peut exiger le recours à des boucles de rétroaction répétées afin d’effectuer des analyses supplémentaires.
Une planification supplémentaire sera vraisemblablement nécessaire au fur et à mesure que de plus amples
informations ou caractéristiques seront rassemblées et comprises. Les modifications significatives qui ont lieu
tout au long du cycle de vie du projet déclenchent le besoin de revoir un ou plusieurs processus de planification,
voire même certains processus de démarrage. Cet ajout progressif de détails au plan de management du projet
est appelé élaboration progressive, pour indiquer le caractère itératif et continu des activités de planification et
de documentation. L’avantage essentiel de ce groupe de processus est de définir la stratégie et les tactiques
ainsi que la démarche à suivre, ou une voie à emprunter, pour mener à terme avec succès le projet ou la
phase. Lorsque le groupe de processus de planification est correctement géré, il est bien plus facile d’obtenir
l’adhésion des parties prenantes et leur implication. Ces processus expriment comment ceci sera effectué,
traçant la voie pour atteindre l’objectif souhaité.
Le plan de management du projet et les documents du projet, élaborés comme données de sortie à partir du
groupe de processus de planification, mettront l’accent sur tous les aspects relatifs au contenu, à l’échéancier,
aux coûts, à la qualité, aux communications, aux ressources humaines, aux risques, aux approvisionnements
et à l’engagement des parties prenantes.
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55
3 - PROCESSUS DE MANAGEMENT DE PROJET
Les mises à jour provenant de modifications approuvées intervenant en cours de projet (généralement
dans le cadre des processus de surveillance et de maîtrise et tout spécialement au cours du processus Diriger
et gérer le travail du projet) peuvent avoir un impact significatif sur des parties du plan de management et
les documents du projet. Ces mises à jour améliorent la précision au niveau de l’échéancier, des coûts et des
ressources nécessaires pour livrer le contenu défini du projet.
L’équipe de projet cherche à obtenir des informations, et encourage l’implication de toutes les parties
prenantes lors de la planification du projet et de l’élaboration du plan de management du projet et des
documents du projet. Comme l’action de recueillir des retours d’information et d’affinement des documents
ne peut pas se poursuivre indéfiniment, les procédures établies par l’organisation imposent la fin de l’effort
de planification initial. Ces procédures seront affectées par la nature du projet, les limites qui lui sont définies,
les activités appropriées de surveillance et de maîtrise, et l’environnement dans lequel le projet est exécuté.
D’autres interactions entre les processus du groupe de processus de planification dépendent de la nature
du projet. Par exemple, certains projets ne comportent que peu de risques identifiables, voire aucun, tant
qu’une partie substantielle de la planification n’est pas achevée. L’équipe de projet pourrait constater, à ce
moment-là, que les cibles de coût et d’échéancier sont trop difficiles à atteindre et, par conséquent, donner
lieu à un nombre considérablement plus important de risques que dans l’analyse précédente. Les résultats
de ces itérations sont documentés en tant que mises à jour du plan de management du projet ou de divers
documents du projet.
3.5 Groupe de processus d’exécution
Le groupe de processus d’exécution comprend les processus permettant d’accomplir le travail défini dans
le plan de management du projet pour respecter les spécifications du projet. Ce groupe de processus implique
la coordination des personnes et des ressources, le management des attentes des parties prenantes, ainsi que
l’intégration et la conduite des activités du projet conformément au plan de management du projet.
Au cours de l’exécution du projet, les résultats peuvent nécessiter la mise à jour de la planification et de
nouvelles références de base. Ceci peut comprendre des modifications des durées prévues des activités, des
modifications au niveau de la productivité et de la disponibilité des ressources, et des risques imprévus. De tels
changements peuvent affecter le plan de management du projet, ou les documents du projet, et nécessiter une
analyse détaillée et l’élaboration de réponses appropriées en matière de management de projet. Les résultats
de l’analyse peuvent engendrer des demandes de modification qui, en cas d’approbation, pourraient modifier le
plan de management du projet et d’autres documents du projet et, pourraient, peut-être, nécessiter la définition
de nouvelles références de base. Une partie importante du budget du projet sera consacrée à la conduite des
processus du groupe de processus d’exécution.
56
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3 - PROCESSUS DE MANAGEMENT DE PROJET
3.6 Groupe de processus de surveillance et de maîtrise
Le groupe de processus de surveillance et de maîtrise comprend les processus permettant de suivre, de
revoir et d’orchestrer l’avancement et la performance du projet, d’identifier les parties pour lesquelles des
modifications du plan s’avèrent nécessaires, et d’entreprendre les modifications correspondantes. L’intérêt
principal de ce groupe de processus réside dans le fait que la performance du projet est mesurée et analysée à
intervalles réguliers, à l’occasion d’événements appropriés, ou lors de la survenance d’éléments exceptionnels,
de façon à identifier les écarts par rapport au plan de management du projet. Le groupe de processus de
surveillance et de maîtrise implique également :
3
• la maîtrise des modifications et la recommandation d’actions correctives ou préventives en
anticipation de problèmes éventuels ;
• la surveillance des activités en cours du projet, par rapport au plan de management du projet et à la
référence de base de performance du projet ; et
• des actions pour influencer les facteurs qui permettraient de contourner la maîtrise intégrée des
modifications ou le management de la configuration, afin que seules les modifications approuvées
soient mises en œuvre.
Cette surveillance continue apporte à l’équipe de projet un aperçu sur la santé du projet, et identifie les
domaines demandant une attention supplémentaire. Le groupe de processus de surveillance et de maîtrise
surveille et maîtrise non seulement le travail dans un groupe de processus, mais aussi l’effort au niveau de
l’ensemble du projet. Dans les projets à phases multiples, le groupe de processus de surveillance et de maîtrise
coordonne les phases du projet afin de mettre en œuvre les actions correctives ou préventives qui s’avéreraient
nécessaires pour ramener le projet en conformité avec le plan de management du projet. Ceci peut conduire à
recommander et à approuver des mises à jour du plan de management du projet. Par exemple, le non-respect
de la date de fin d’une activité peut nécessiter des ajustements et des compromis entre les objectifs de budget
et de délais. L’utilisation du management par procédures d’exception ou d’autres techniques pourrait être
judicieusement considérée pour réduire les frais ou les maîtriser.
3.7 Groupe de processus de clôture
Le groupe de processus de clôture comprend les processus permettant de finaliser toutes les activités pour
tous les groupes de processus de management de projet, afin de clore formellement le projet, la phase, ou
des obligations contractuelles. Une fois achevé, ce groupe de processus assure que les processus définis sont
achevés pour tous les groupes de processus, afin de clore le projet ou une phase du projet, selon le cas, et
d’établir formellement la fin du projet ou de la phase.
© 2013 Project Management Institute. Guide du Corpus des connaissances en management de projet (Guide PMBOK®) — Cinquième édition
57
3 - PROCESSUS DE MANAGEMENT DE PROJET
Ce groupe de processus sert également de façon formelle à la clôture prématurée du projet. Parmi les
exemples de projets clos prématurément, on trouve les projets interrompus, les projets annulés, et les projets
en situation critique. Dans des cas spécifiques, lorsque certains contrats ne peuvent pas être formellement
clos (par exemple, réclamations, clauses résolutoires, etc.) ou lorsque certaines activités sont appelées à
être transférées à d’autres unités organisationnelles, des procédures de transfert spécifiques peuvent être
organisées et finalisées.
Lors de la clôture du projet ou de la phase, il se peut que l’on doive :
• obtenir l’acceptation du client ou du commanditaire pour clore formellement le projet ou la phase,
• conduire une revue rétrospective du projet ou de la phase,
• enregistrer les impacts de toute adaptation de processus,
•
documenter les leçons apprises,
• effectuer les mises à jour appropriées des actifs organisationnels,
• archiver tous les documents pertinents du projet dans le système d’information de gestion du projet
afin de les utiliser comme données historiques,
• clore toutes les activités d’approvisionnement en assurant la clôture de tous les accords concernés,
• procéder à l’évaluation des membres de l’équipe de projet et libérer les ressources du projet.
3.8 Information du projet
Au cours du cycle de vie du projet, un volume significatif de données et d’informations est recueilli,
analysé, transformé et distribué sous différents formats aux membres de l’équipe de projet et aux autres
parties prenantes. Les données du projet sont recueillies à l’issue de différents processus d’exécution, et
sont partagées au sein de l’équipe de projet. Les données recueillies sont analysées dans le contexte, puis
regroupées et transformées pour devenir des informations du projet au cours des différents processus de
maîtrise. L’information peut alors être communiquée verbalement, ou stockée et distribuée sous forme de
rapports sous différents formats.
Les données de projet sont continuellement recueillies et analysées dans le contexte dynamique de
l’exécution du projet. Il en résulte que, dans la pratique, les termes « données » et « informations » sont souvent
utilisés de façon interchangeable. L’usage de ces termes sans distinction peut être à l’origine de confusion et
de malentendus pour différentes parties prenantes du projet. Les directives qui suivent contribuent à minimiser
les cas de malentendu et permettent à l’équipe de projet d’utiliser la terminologie adéquate :
58
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3 - PROCESSUS DE MANAGEMENT DE PROJET
.
• Données
de performance du travail. Observations et mesures brutes relevées au cours de
l’exécution des activités menées pour accomplir le travail du projet. Comme exemples, on peut citer
le rapport du pourcentage d’avancement des travaux effectivement exécutés, les mesures de qualité
et les mesures de performance technique, les dates de début et de fin des activités de l’échéancier,
le nombre de demandes de modification, le nombre de défauts, les coûts réels, les durées effectives,
etc.
3
• Information sur la performance du travail. Les données de performance recueillies à travers les
divers processus de maîtrise, analysées dans leur contexte et intégrées sur la base des liens entre
les domaines. Au nombre des informations de performance on compte l’état des livrables, l’état de la
mise en œuvre des demandes de modification, les coûts estimés pour achèvement.
• Rapports sur la performance du travail. Représentation physique ou électronique des informations
sur la performance du travail rassemblées dans les documents du projet, destinées à générer des
prises de décision, à soulever des questions, à engager des actions ou à sensibiliser. Comme
exemples, on peut citer, entre autres, les rapports d’état, les mémos, les justifications, les notes
d’information, les tableaux de bord électroniques, les recommandations et les mises à jour.
La figure 3-5 illustre le flux de l’information de projet dans les différents processus utilisés pour gérer
le projet.
Exécution
du projet
Données de performance du travail
Processus
de maîtrise
Information sur la performance du travail
Mises à jour du
plan de management
du projet
Maîtrise
globale
du projet
Rapports sur la performance du travail
Maîtrise de
modification
du projet
Demandes
de modification
Plan de
management
du projet
Communications
du projet
Membres de l'équipe de projet
Rapports
Parties prenantes du projet
Figure 3-5. Flux de données, d’information et de rapports du projet
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59
3 - PROCESSUS DE MANAGEMENT DE PROJET
3.9 Rôle des domaines de connaissance
Les 47 processus de management de projet identifiés dans le Guide PMBOK® sont par ailleurs regroupés
en dix domaines de connaissance distincts. Un domaine de connaissance représente un ensemble complet de
concepts, de termes, et d’activités qui constituent un domaine professionnel, un domaine de management de
projet, ou un domaine de spécialité. Ces dix domaines de connaissance sont utilisés dans la plupart des projets,
la plupart du temps. Les équipes de projet devraient utiliser ces dix domaines de connaissance et, selon le cas,
d’autres domaines de connaissance qui se prêteraient à leur projet spécifique. Les domaines de connaissance
sont : le management de l’intégration du projet, le management du contenu du projet, le management des
délais du projet, le management des coûts du projet, le management de la qualité du projet, le management
des ressources humaines du projet, le management des communications du projet, le management des risques
du projet, le management des approvisionnements du projet et le management des parties prenantes du projet.
Chacun de ces domaines de connaissance se trouve dans une section distincte du Guide PMBOK®.
Le Guide PMBOK® définit les aspects importants de chacun des domaines de connaissance et décrit
comment ceux-ci s’intègrent aux cinq groupes de processus. Les domaines de connaissance fournissent,
comme éléments de soutien, une description détaillée des données d’entrée et de sortie de processus, ainsi
qu’une description qui explique les outils et les techniques le plus fréquemment utilisés dans le cadre des
processus de management de projet pour produire chaque résultat. Un diagramme de flux de données est
présenté dans chaque domaine de connaissance (sections 4 à 13). Ce diagramme de flux de données est une
description sommaire des données d’entrée et de sortie relatives à chaque processus, qui se produisent dans
tous les processus d’un domaine de connaissance donné (voir la figure 3-6 pour la légende du diagramme
de flux de données). Bien que les processus soient présentés comme des composants distincts ayant des
interfaces clairement définies, ce sont en pratique des processus itératifs et ils peuvent se chevaucher et
interagir de manières qui ne sont pas décrites ici.
Le tableau 3-1 montre comment se répartissent les 47 processus de management de projet dans les 5
groupes de processus de management de projet et les 10 domaines de connaissance.
Processus hors d’un
domaine de connaissance
Extérieur à un processus
Processus au sein d’un
domaine de connaissance
Relations internes au domaine de connaissance
Relations externes au domaine de connaissance
Flux des processus
Les diagrammes de flux de données montrent les étapes et les interactions
fondamentales. De nombreuses interactions supplémentaires sont possibles.
Figure 3-6. Légende des diagrammes de flux de données
60
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3 - PROCESSUS DE MANAGEMENT DE PROJET
.
Tableau
3-1. Correspondance entre les groupes de processus de management de projet et les
domaines de connaissance
Groupes de processus de management de projet
Domaines de
connaissance
Groupe de
processus
de démarrage
4 Management de
l’intégration du
projet
4.1 Élaborer la charte du
projet
Groupe de
processus
de planification
4.2 Élaborer le plan de
management du projet
Groupe de
processus
d’exécution
4.3 Diriger et gérer le
travail du projet
Groupe de
processus de
surveillance et
de maîtrise
4.4 Surveiller et maîtriser
le travail du projet
4.5 Mettre en œuvre la
maîtrise intégrée des
modifications
5 Management du
contenu du projet
5.1 Planifier le
management du contenu
5.2 Recueillir les
exigences
5.3 Définir le contenu
5.4 Créer la SDP
5.5 Valider le contenu
5.6 Maîtriser le contenu
6 Management des
délais du projet
6.1 Planifier le
management de
l'échéancier
6.2 Définir les activités
6.3 Organiser les activités
en séquence
6.4 Estimer les ressources
nécessaires aux activités
6.5 Estimer la durée des
activités
6.6 Élaborer l’échéancier
6.7 Maîtriser l’échéancier
7 Management des
coûts du projet
7.1 Planifier le
management des coûts
7.2 Estimer les coûts
7.3 Déterminer le budget
7.4 Maîtriser les coûts
8 Management
8.1 Planifier le
management de la qualité
8.2 Mettre en œuvre
l’assurance qualité
9 Management des
ressources
humaines du
projet
9.1 Planifier le
management des
ressources humaines
9.2 Constituer l’équipe
de projet
9.3 Développer l’équipe
de projet
9.4 Diriger l’équipe de
projet
10 Management des
communications
du projet
10.1 Planifier le
management des
communications
10.2 Gérer les
communications
11 Management
des risques
du projet
11.1 Planifier le
management des risques
11.2 Identifier les risques
11.3 Mettre en œuvre
l’analyse qualitative des
risques
11.4 Mettre en œuvre
l’analyse quantitative des
risques
11.5 Planifier les
réponses aux risques
12 Management des
approvisionnements
du projet
12.1 Planifier le
management des
approvisionnements
12.2 Procéder aux
approvisionnements
12.3 Maîtriser les
approvisionnements
13.2 Planifier le
management des parties
prenantes
13.3 Gérer
l'engagement des
parties prenantes
13.4 Maîtriser
l'engagement des parties
prenantes
de la qualité du
projet
13 Management
des parties
prenantes du
projet
13.1 Identifier les
parties prenantes
Groupe de
processus
de clôture
3
4.6 Clore le projet ou la
phase
8.3 Mettre en œuvre le
contrôle qualité
10.3 Maîtriser les
communications
11.6 Maîtriser les risques
12.4 Clore les
approvisionnements
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61
.
4 - MANAGEMENT DE L’INTÉGRATION DU PROJET
4
.
MANAGEMENT DE L’INTÉGRATION DU PROJET
Le management de l’intégration du projet comprend les processus et les activités qui identifient, définissent,
combinent, unifient et coordonnent les différents processus et activités de management de projet au sein des
groupes de processus de management du projet. Dans le contexte du management de projet, l’intégration
comprend les caractéristiques d’unification, de consolidation, de communication, et d’actions d’intégration
essentielles pour la maîtrise de l’exécution du projet jusqu’à son achèvement, au succès de la gestion
des attentes des parties prenantes et au respect des exigences. Le management de l’intégration du projet
impose que des choix soient faits quant à l’allocation des ressources, aux compromis entre les objectifs et
les alternatives concurrentes, et à la gestion des interdépendances entre les domaines de connaissance en
management de projet. Les processus de management de projet sont habituellement présentés comme des
processus distincts ayant des interfaces clairement définies, alors que, dans la pratique, ils se chevauchent et
interagissent de différentes manières qui ne peuvent pas être complètement détaillées dans le Guide PMBOK®.
4
La figure 4-1 donne une vue d’ensemble des processus de management de l’intégration du projet. Ces
processus sont les suivants :
4.1 Élaborer la charte du projet. Ce processus consiste à développer un document qui autorise
formellement l’existence d’un projet et donne au chef de projet l’autorité pour affecter des
ressources de l’organisation aux activités de ce projet.
4.2 Élaborer le plan de management du projet. Ce processus consiste à définir, à préparer et à
coordonner tous les plans subsidiaires et à les intégrer dans un plan complet de management du
projet. Les références de base et les plans subsidiaires intégrés du projet peuvent être inclus dans
le plan de management du projet.
4.3 Diriger et gérer le travail du projet. Ce processus consiste à diriger et à réaliser le travail défini
dans le plan de management du projet et à mettre en œuvre les modifications approuvées pour
atteindre les objectifs du projet.
4.4 Surveiller et maîtriser le travail du projet. Ce processus consiste à suivre, à revoir et à
communiquer l’avancement du projet par rapport aux objectifs de performance définis dans le
plan de management du projet.
4.5 Mettre en œuvre la maîtrise intégrée des modifications. Ce processus consiste à examiner
toutes les demandes de modification, à approuver les modifications et à gérer les modifications
apportées aux livrables, aux actifs organisationnels, aux documents du projet et au plan de
management du projet, et à communiquer les décisions.
4.6 Clore le projet ou la phase. Ce processus consiste à finaliser toutes les activités pour l’ensemble
des groupes de processus de management de projet afin de clore formellement le projet ou l’une
de ses phases.
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63
4 - MANAGEMENT DE L’INTÉGRATION DU PROJET
Ces processus interagissent, entre eux, et avec des processus d’autres domaines de connaissance, comme
il est décrit dans la section 3 et dans l’Annexe A1.
Le management de l’intégration du projet s’avère nécessaire lorsque des processus individuels interagissent.
Par exemple, une estimation de coût requise pour un plan de secours implique l’intégration des processus des
domaines de connaissance de management des coûts, de management des délais et de management des
risques du projet. Lorsque des risques supplémentaires liés aux diverses options d’allocation de ressources
humaines sont identifiés, un ou plusieurs de ces processus pourraient alors être revus. Il peut également être
nécessaire d’intégrer les livrables du projet aux opérations en cours dans l’organisation réalisatrice ou dans
celle qui en a fait la demande, et avec la planification stratégique à long terme, qui prend en considération
les problèmes et les opportunités futurs. Le management de l’intégration du projet comprend également les
activités nécessaires au management des documents du projet, de façon à assurer la cohérence entre le plan
de management du projet et les livrables (produits, services ou création de compétences).
La plupart des praticiens du management de projet les plus expérimentés reconnaissent qu’il n’existe
pas qu’une seule façon de gérer un projet. Pour obtenir la performance du projet souhaitée, ils appliquent la
connaissance, les compétences et les processus nécessaires au management de projet, selon un ordre de
préférence et une rigueur variable. Cependant, déterminer qu’un processus particulier n’est pas nécessaire
ne signifie pas qu’il ne devrait pas être pris en considération. Le chef de projet et les membres de l’équipe
de projet doivent aborder chacun des processus et l’environnement du projet pour déterminer l’ampleur de la
mise en œuvre dans le projet de chaque processus. Dans le cas d’un projet à phases multiples, le niveau de
rigueur appliqué dans chacune des phases du projet doit être adapté à chacune des phases. Cette décision
sera également prise par le chef de projet et les membres de l’équipe de projet.
Il est possible de comprendre la nature intégrative des projets, et du management de projet, en considérant
les autres types d’activités conduites lors du déroulement d’un projet. Les exemples suivants illustrent des
activités conduites par l’équipe de management de projet :
•
Élaborer le contenu, l’étudier, l’analyser et le comprendre. Ceci inclut les exigences du projet et du
produit, les critères, les hypothèses, les contraintes et les autres influences relatives à un projet, ainsi
que la façon dont les uns et les autres seront gérés ou abordés dans le projet ;
• Transformer les informations de projet recueillies dans un plan de management de projet en faisant
appel à une approche structurée telle que décrite dans le Guide PMBOK® ;
• Accomplir des activités pour produire les livrables de projet ; et
• Mesurer et surveiller l’avancement du projet, et entreprendre toute action appropriée en vue
d’atteindre les objectifs du projet.
64
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4 - MANAGEMENT DE L’INTÉGRATION DU PROJET
Les liens entre les processus des groupes de processus de management de projet sont souvent de nature
itérative. Par exemple, le groupe de processus de planification fournit un plan de management du projet
documenté au groupe de processus d’exécution à un stade précoce du projet, puis met à jour le plan de
management du projet dans le cas où des modifications surviendraient au fur et à mesure que le projet avance.
Vue d’ensemble du management
de l’intégration du projet
4.1 Élaborer la
charte du projet
4.2 Élaborer le plan de
management du projet
4
4.3 Diriger et gérer
le travail du projet
.1 Données d’entrée
.1 Énoncé des travaux du projet
.2 Étude économique
.3 Accords
.4 Facteurs environnementaux de
l’entreprise
.5 Actifs organisationnels
.1 Données d’entrée
.1 Charte du projet
.2 Données de sortie des autres
processus
.3 Facteurs environnementaux de
l’entreprise
.4 Actifs organisationnels
.1 Données d’entrée
.1 Plan de management du projet
.2 Demandes de modification
approuvées
.3 Facteurs environnementaux de
l’entreprise
.4 Actifs organisationnels
.2 Outils et techniques
.1 Jugement d’expert
.2 Techniques de facilitation
.2 Outils et techniques
.1 Jugement d’expert
.2 Techniques de facilitation
.3 Données de sortie
.1 Charte du projet
.3 Données de sortie
.1 Plan de management du projet
.2 Outils et techniques
.1 Jugement d’expert
.2 Système d’information de gestion
du projet
.3 Réunions
4.4 Surveiller et maîtriser
le travail du projet
.1 Données d’entrée
.1 Plan de management du projet
.2 Prévisions de l'échéancier
.3 Prévisions des coûts
.4 Modifications validées
.5 Information sur la performance du
travail
.6 Facteurs environnementaux de
l’entreprise
.7 Actifs organisationnels
.2 Outils et techniques
.1 Jugement d’expert
.2 Techniques analytiques
.3 Système d’information
de gestion du projet
.4 Réunions
.3 Données de sortie
.1 Demandes de modification
.2 Rapports sur la performance
du travail
.3 Mises à jour du plan de management
du projet
.4 Mises à jour des documents du projet
4.5 Mettre en œuvre la maîtrise
intégrée des modifications
.1 Données d’entrée
.1 Plan de management du projet
.2 Rapports sur la performance du
travail
.3 Demandes de modification
.4 Facteurs environnementaux de
l’entreprise
.5 Actifs organisationnels
.2 Outils et techniques
.1 Jugement d’expert
.2 Réunions
.3 Outils de maîtrise des modifications
.3 Données de sortie
.1 Demandes de modification
approuvées
.2 Registre des modifications
.3 Mises à jour du plan de management
du projet
.4 Mises à jour des documents du projet
.3 Données de sortie
.1 Livrables
.2 Données de performance du travail
.3 Demandes de modification
.4 Mises à jour du plan de management
du projet
.5 Mises à jour des documents du projet
4.6 Clore le
projet ou la phase
.1 Données d’entrée
.1 Plan de management du projet
.2 Livrables acceptés
.3 Actifs organisationnels
.2 Outils et techniques
.1 Jugement d’expert
.2 Techniques analytiques
.3 Réunions
.3 Données de sortie
.1 Transfert du produit, du service
ou du résultat final
.2 Mises à jour des actifs
organisationnels
Figure 4-1. Vue d’ensemble du management de l’intégration du projet
© 2013 Project Management Institute. Guide du Corpus des connaissances en management de projet (Guide PMBOK®) — Cinquième édition
65
4 - MANAGEMENT DE L’INTÉGRATION DU PROJET
.
4.1 Élaborer la charte du projet
Élaborer la charte du projet est le processus consistant à développer un document qui autorise formellement
l’existence d’un projet et donne autorité au chef de projet pour affecter des ressources de l’organisation aux
activités de ce projet. L’intérêt principal de ce processus est d’assurer un démarrage et des limites de projet
bien définis, la création d’un dossier de projet formel et un moyen direct pour la direction générale d’accepter
formellement le projet et de s’engager sur celui-ci. Les données d’entrée, les outils et techniques, et les données
de sortie pour ce processus sont représentés dans la figure 4-2. La figure 4-3 représente le diagramme de flux
de données du processus.
Données d’entrée
.1 Énoncé des travaux du projet
.2 Étude économique
.3 Accords
.4 Facteurs environnementaux
de l’entreprise
.5 Actifs organisationnels
Outils et techniques
.1 Jugement d’expert
.2 Techniques de facilitation
Données de sortie
.1 Charte du projet
Figure 4-2. Élaborer la charte du projet : données d’entrée, outils et techniques, et données de sortie
66
© 2013 Project Management Institute. Guide du Corpus des connaissances en management de projet (Guide PMBOK®) — Cinquième édition
4 - MANAGEMENT DE L’INTÉGRATION DU PROJET
.
5.1
Planifier le
management
du contenu
5.2
Recueillir
les exigences
Initiateur du projet/
Commanditaire
4
Intégration du projet
5.3
Définir le
contenu
• Accords
• Étude économique
• Énoncé des travaux
du projet
• Actifs organisationnels
• Facteurs
environnementaux
de l’entreprise
4.1 Élaborer
la charte du projet
• Charte du
projet
4.2 Élaborer le plan
de management
du projet
6.1
Planifier le
management
de l'échéancier
7.1
Planifier le
management
des coûts
Entreprise/
Organisation
11.1
Planifier le
management
des risques
13.1
Identifier les
parties prenantes
Figure 4-3. Diagramme de flux de données du processus Élaborer la charte du projet
La charte de projet établit un partenariat entre l’organisation réalisatrice et celle qui a initié la demande.
Dans le cas de projets externes, la manière préférée d’établir un accord est classiquement un contrat formel.
Dans ce cas, l’équipe de projet devient le vendeur répondant aux conditions d’un appel d’offres provenant
d’une entité extérieure. Une charte de projet est également utilisée pour établir les accords internes au sein
d’une organisation, afin d’assurer une livraison conforme aux termes du contrat. La charte du projet approuvée
démarre formellement le projet. Un chef de projet doit être identifié et assigné dès que possible, de préférence
lors de l’élaboration de la charte de projet, et toujours avant le début de la planification. La charte de projet doit
être rédigée par l’entité commanditaire. La charte de projet fournit au chef de projet l’autorité de planifier et
d’exécuter le projet. Il est recommandé de faire participer le chef de projet à l’élaboration de la charte du projet
pour lui permettre de comprendre les fondements des exigences du projet. Cette compréhension permettra
une affectation efficiente des ressources aux activités du projet.
© 2013 Project Management Institute. Guide du Corpus des connaissances en management de projet (Guide PMBOK®) — Cinquième édition
67
4 - MANAGEMENT DE L’INTÉGRATION DU PROJET
Le démarrage d’un projet est effectué par une entité externe au projet, tel qu’un commanditaire, un membre
du bureau des projets ou du bureau des programmes (Project or Program Management Office ou PMO), un
responsable du comité de gouvernance de portefeuille ou bien encore un représentant autorisé. Le niveau de
l’initiateur du projet ou du commanditaire doit être approprié aux besoins de financement et d’engagement
de ressources pour le projet. Les projets sont démarrés parce qu’ils répondent à des besoins commerciaux
internes ou à des influences externes. Ces besoins ou ces influences déclenchent souvent le lancement d’une
analyse de besoins, d’une étude de faisabilité, d’une étude économique, ou l’élaboration de la description de
la situation que le projet aura à traiter. L’élaboration de la charte d’un projet valide l’alignement du projet avec
la stratégie et les activités courantes de l’organisation. Une charte de projet n’est pas, un contrat à proprement
parler, car sa création ne donne pas lieu à l’échange ou à la promesse d’une quelconque contrepartie ou
somme d’argent.
4.1.1 Élaborer la charte du projet : données d’entrée
4.1.1.1 Énoncé des travaux du projet
L’énoncé des travaux du projet est une description narrative des produits, des services ou des résultats qui
seront livrés par le projet. Lorsqu’il s’agit de projets internes, l’initiateur du projet ou le commanditaire fournit
un énoncé des travaux basé sur les exigences des besoins commerciaux, du produit ou du service. Dans le cas
de projets externes, l’énoncé des travaux peut être communiqué par le client, soit dans le cadre d’un document
d’appel d’offres, (un appel à proposition, une demande d’information, ou un appel d’offres proprement dit, par
exemple), soit sous la forme d’un document faisant partie d’un contrat. L’énoncé des travaux du projet fait
référence aux points suivants :
• Besoin commercial. Le besoin commercial d’une organisation peut être basé sur une demande du
marché, une avancée technologique, une obligation légale, une réglementation gouvernementale
ou encore des considérations environnementales. Afin de justifier le projet, l’étude économique
comprend généralement les besoins commerciaux et une analyse coût-bénéfice.
• Description du contenu du produit. La description du contenu du produit documente les
caractéristiques du produit, du service ou des résultats pour la création desquels le projet est
entrepris. Elle doit également documenter la relation entre les produits, les services ou les résultats
qui seront créés et les besoins commerciaux que traitera le projet.
• Plan stratégique. Le plan stratégique documente la vision stratégique de l’organisation, ses buts
et ses objectifs, et peut contenir un énoncé synthétique de mission. Tous les projets devraient être
alignés avec le plan stratégique de l’organisation. Cet alignement assure que chaque projet contribue
aux objectifs globaux de l’organisation.
68
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4 - MANAGEMENT DE L’INTÉGRATION DU PROJET
.
4.1.1.2 Étude
économique
L’étude économique, ou un document similaire, présente les informations nécessaires permettant de
déterminer, du point de vue des affaires, si l’investissement requis par le projet est rentable ou non. Elle est
généralement utilisée, pour prendre leurs décisions, par les gestionnaires ou les cadres dirigeants. Le besoin
commercial et l’analyse coût-bénéfice sont généralement contenus dans l’étude économique pour justifier
et établir les limites du projet ; une telle analyse est habituellement établie par un analyste d’affaires qui y
rassemble les données d’entrée des différentes parties prenantes. Le commanditaire doit convenir du contenu
et des limites énoncées dans l’étude économique. Cette étude économique est établie en raison d’un ou de
plusieurs des points suivants :
4
• la demande du marché (par exemple, un constructeur automobile autorisant, par suite de pénurie
d’essence, le projet de construction d’un plus grand nombre de voitures économes en carburant) ;
• le besoin de l’entreprise (une société peut, par exemple, en raison de frais élevés, combiner des
fonctions de personnel et alléger les processus pour réduire les coûts) ;
• la demande des clients (par exemple, une compagnie d’électricité autorisant le projet de construction
d’une nouvelle sous-station pour desservir un nouveau parc industriel) ;
• les avancées technologiques (une compagnie aérienne peut, par exemple, sur la base d’avancées
technologiques, autoriser un nouveau projet visant à développer des billets électroniques pour
remplacer les billets papier) ;
• une obligation légale (par exemple, un fabricant de produits chimiques autorisant un projet
d’élaboration d’instructions pour la manipulation de matériaux toxiques) ;
• les impacts écologiques (par exemple, une compagnie autorisant un projet de réduction de son
impact environnemental) ; ou
• le besoin social (par exemple, une organisation non gouvernementale qui, dans un pays en voie de
développement, autorise un projet fournissant des systèmes d’adduction d’eau potable, des toilettes
publiques et une éducation sanitaire aux communautés affectées par des taux élevés de choléra).
Chacun des exemples de cette liste peut contenir des éléments de risque qui doivent être abordés. Dans le
cas de projets à phases multiples, l’étude économique peut être périodiquement révisée de façon à vérifier que
le projet est toujours porteur d’avantages commerciaux. Dans les premières étapes du cycle de vie du projet,
une revue périodique de l’étude économique par l’organisation commanditaire aide également à confirmer
que le projet est toujours aligné avec cette étude économique. Le chef de projet doit s’assurer que le projet
satisfasse effectivement et efficacement aux objectifs de l’organisation et aux exigences d’une grande partie
des parties prenantes, tel que cela a été défini dans l’étude économique.
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69
4 - MANAGEMENT DE L’INTÉGRATION DU PROJET
4.1.1.3. Accords
Les accords sont utilisés pour définir les intentions initiales qui sous-tendent un projet. Les accords peuvent
revêtir la forme de contrats, de protocoles d’accord, d’accords de niveaux de service (ANS), de lettres d’accord,
de lettres d’intention, d’accords verbaux, de courriers électroniques, ou de toute autre forme d’accord écrit. Un
contrat est généralement utilisé lorsqu’un projet est réalisé pour un client externe.
4.1.1.4 Facteurs environnementaux de l’entreprise
Ils sont décrits à la section 2.1.5. Parmi les facteurs environnementaux de l’entreprise qui peuvent avoir une
influence sur le processus Élaborer la charte du projet, on peut citer :
• les normes gouvernementales ou industrielles, ou la réglementation (par exemple, les codes de
conduite, les normes de qualité et les normes de protection des travailleurs),
• la culture de l’organisation et sa structure, et
•
les conditions du marché.
4.1.1.5 Actifs organisationnels
Ils sont décrits à la section 2.1.4. Parmi les actifs organisationnels qui peuvent avoir une influence sur le
processus Élaborer la charte du projet, on peut citer :
• les processus organisationnels normalisés, les politiques et les définitions de processus,
• les modèles (par exemple, un modèle de charte du projet), et
• les informations historiques et les bases de données des leçons apprises (par exemple, des projets,
des enregistrements et des documents ; toute information et documentation de clôture du projet ;
des informations relatives aux résultats des décisions de sélection de projet antérieures et aux
performances de projets antérieurs ; et des informations sur les activités de management des
risques).
70
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4 - MANAGEMENT DE L’INTÉGRATION DU PROJET
4.1.2 Élaborer la charte du projet : outils et techniques
4.1.2.1 Jugement d’expert
Le jugement d’expert est souvent utilisé pour évaluer les données d’entrée permettant l’élaboration de la
charte du projet. Au cours de ce processus, le jugement d’expert s’applique tout autant aux détails techniques
qu’au management. Cette expertise est apportée par tout groupe ou individu possédant la connaissance ou la
formation adéquate, et peut provenir de plusieurs sources différentes, dont, en particulier :
•
4
d’autres unités de l’organisation,
• des consultants,
• des parties prenantes, dont les clients ou les commanditaires,
• des associations professionnelles et techniques,
•
des groupes industriels,
•
des experts en la matière, et
• du bureau des projets.
4.1.2.2 Techniques de facilitation
Les techniques de facilitation sont largement appliquées dans les processus de management de projet et
guident l’élaboration de la charte du projet. Le remue-méninges, la résolution de conflits ou de problèmes, et la
gestion des réunions sont des exemples de techniques clé utilisées par les facilitateurs pour aider les équipes
et les individus à réaliser les activités du projet.
4.1.3 Élaborer la charte du projet : données de sortie
4.1.3.1 Charte du projet
La charte du projet est le document émis par l’initiateur du projet, ou par son commanditaire, qui autorise
formellement l’existence du projet et donne autorité au chef de projet pour affecter des ressources de
l’organisation aux activités de projet. Elle documente les besoins commerciaux, les hypothèses, les contraintes,
la compréhension des besoins du client et un aperçu des exigences, ainsi que le nouveau produit, service, ou
résultat que le projet est supposé apporter ; on y trouve, par exemple :
© 2013 Project Management Institute. Guide du Corpus des connaissances en management de projet (Guide PMBOK®) — Cinquième édition
71
4 - MANAGEMENT DE L’INTÉGRATION DU PROJET
• la finalité ou la justification du projet,
.
• les objectifs mesurables du projet et les critères de succès correspondants,
• un aperçu synthétique des exigences,
• les hypothèses et les contraintes,
• une description générale synthétique du projet et de ses limites,
•
les risques principaux,
•
un échéancier récapitulatif des jalons,
•
un budget récapitulatif,
•
une liste des parties prenantes,
• les exigences d’acceptation du projet (c’est-à-dire, ce qui constituera le succès du projet, qui décidera
que le projet est réussi et qui apposera la signature d’acceptation du projet),
• le chef de projet désigné, sa responsabilité et son niveau d’autorité, et
• les noms et les niveaux d’autorité du commanditaire, ou des autres personnes qui autorisent la
charte du projet.
4.2 Élaborer le plan de management du projet
Élaborer le plan de management du projet est le processus consistant à définir, à préparer et à coordonner
tous les plans subsidiaires, et à les intégrer dans un plan complet de management du projet. L’intérêt principal
de ce processus est d’être un document central qui définit la base de la totalité du travail du projet. Les
données d’entrée, les outils et techniques, et les données de sortie pour ce processus sont représentés dans la
figure 4-4. La figure 4-5 représente le diagramme de flux de données du processus.
Données d’entrée
.1 Charte du projet
.2 Données de sortie des autres
processus
.3 Facteurs environnementaux de
l’entreprise
.4 Actifs organisationnels
Outils et techniques
.1 Jugement d’expert
.2 Techniques de facilitation
Données de sortie
.1 Plan de management du projet
Figure 4-4. Élaborer le plan de management du projet : données d’entrée,
outils et techniques, et données de sortie
72
© 2013 Project Management Institute. Guide du Corpus des connaissances en management de projet (Guide PMBOK®) — Cinquième édition
4 - MANAGEMENT DE L’INTÉGRATION DU PROJET
.
5.1
Planifier le
management
du contenu
5.5
Valider le contenu
5.6
Maîtriser
le contenu
Management de l’intégration du projet
4.1
Élaborer la
charte du projet
• Actifs organisationnels
• Facteurs environnementaux
de l’entreprise
Entreprise/
Organisation
Données de sortie
d'autres processus
• Plan de management de la
communication
• Plan de management des coûts
• Plan de management des ressources
humaines
• Plan de management des
approvisionnements
• Plan d’amélioration des processus
• Plan de management de la qualité
• Plan de management des exigences
• Plan de management des risques
• Plan de management de l'échéancier
• Plan de management du contenu
• Plan de management des parties
prenantes
• Référence de base des coûts
• Référence de base de l’échéancier
• Référence de base du contenu
• Mises à jour du plan de management
du projet
6.1
Planifier le
management
de l'échéancier
6.7
Maîtriser
l’échéancier
• Charte du projet
4.2 Élaborer
le plan de
management
du projet
4
7.1
Planifier le
management
des coûts
• Plan de management du projet
7.4
Maîtriser les coûts
4.3
Diriger et gérer le
travail du projet
4.4
Surveiller et
maîtriser le travail
du projet
8.1
Planifier le
management
de la qualité
9.1
Planifier le
management des
ressources
humaines
4.5
Mettre en œuvre la
maîtrise intégrée
des modifications
10.1
Planifier le
management des
communications
4.6
Clore le projet
ou la phase
10.3
Maîtriser les
communications
11.1
Planifier le
management
des risques
11.6
Maîtriser
les risques
12.1
Planifier le
management des
approvisionnements
12.3
Maîtriser les
approvisionnements
12.4
Clore les
approvisionnements
13.2
Planifier le
management des
parties prenantes
13.4
Maîtriser
l'engagement
des parties
prenantes
Figure 4-5. Diagramme de flux de données du processus Élaborer le plan de management du projet
© 2013 Project Management Institute. Guide du Corpus des connaissances en management de projet (Guide PMBOK®) — Cinquième édition
73
4 - MANAGEMENT DE L’INTÉGRATION DU PROJET
Le .plan de et
management du projet définit la façon dont le projet sera exécuté, surveillé et maîtrisé,
enfin, clos. Le contenu du plan de management du projet dépend du champ d’application du projet et de
sa complexité. Ce plan est élaboré en utilisant une série de processus intégrés, et ce, jusqu’à la clôture du
projet. Grâce à ce processus, le plan de management du projet est progressivement élaboré par des mises à
jour, et maîtrisé et approuvé par le processus Mettre en œuvre la maîtrise intégrée des modifications (voir la
section 4.5). Pour les projets qui évoluent dans le contexte d’un programme, il y a lieu d’élaborer un plan de
management du projet qui soit cohérent avec le plan de management de programme. Par exemple, si le plan
de management de programme indique que toutes les modifications qui dépassent un coût spécifié doivent
être passées en revue par le comité de maîtrise des modifications, alors ce processus, ainsi que les seuils de
coûts, doivent être définis dans le plan de management du projet.
4.2.1 Élaborer le plan de management du projet : données d’entrée
4.2.1.1 Charte du projet
Elle est décrite à la section 4.1.3.1. L’envergure de la charte du projet dépend de la complexité du projet et
de l’information connue au moment de sa création. La charte du projet devrait pour le moins définir les limites
générales du projet. L’équipe de projet utilise la charte du projet comme point de départ pour la planification
initiale du projet.
4.2.1.2 Données de sortie d’autres processus
Les données de sortie d’une grande partie des autres processus décrits dans les sections 5 à 13 sont
intégrées pour créer le plan de management du projet. Les références de base et les plans subsidiaires, qui
sont des données de sortie d’autres processus de planification, sont des données d’entrée de ce processus. De
plus, les modifications apportées à ces documents peuvent nécessiter des mises à jour du plan de management
du projet.
4.2.1.3 Facteurs environnementaux de l’entreprise
Ils sont décrits à la section 2.1.5. Parmi les facteurs environnementaux de l’entreprise qui peuvent avoir une
influence sur le processus Élaborer le plan de management du projet, on peut citer :
• les normes gouvernementales ou industrielles ;
• le corpus des connaissances de management de projet pour un marché vertical (par exemple, la
construction) ou pour un domaine d’intérêt spécifique (par exemple, l’environnement, la sécurité, le
risque, ou le développement agile pour le logiciel) ;
• les systèmes d’information de gestion du projet (par exemple, un outil automatisé, tel qu’un logiciel de
planification, un système de management de la configuration, un système de collecte et de diffusion
de l’information, ou des interfaces Toile (Web) avec d’autres systèmes en ligne automatisés) ;
74
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4 - MANAGEMENT DE L’INTÉGRATION DU PROJET
• la structure organisationnelle et sa culture, les pratiques managériales et la durabilité ;
• l’infrastructure (par exemple, les installations et biens d’équipement existants) ; et
• l’administration du personnel (par exemple, les directives de recrutement et de licenciement, les
revues de performance des employés et les enregistrements de formation et d’avancement du
personnel).
4.2.1.4 Actifs organisationnels
4
Ils sont décrits à la section 2.1.4. Parmi les actifs organisationnels qui peuvent avoir une influence sur le
processus Élaborer le plan de management du projet, on peut citer :
• des directives, des instructions de travail, des critères d’évaluation des offres et des critères de
mesure de performance, tous ces éléments étant normalisés ;
• un modèle du plan de management du projet, comprenant :
○ des directives et des critères d’adaptation de l’ensemble des processus normalisés de
l’organisation, dans le but de satisfaire les besoins spécifiques du projet, et
○ des directives ou des exigences liées à la clôture du projet, telles que la validation du produit
et les critères d’acceptation de celui-ci ;
• des procédures de maîtrise des modifications, comprenant les étapes de la modification des normes,
de la politique interne, des plans et des procédures officiels de l’organisation, ou de tout autre
document de projet, ainsi que les modalités d’approbation et de validation de ces modifications ;
• des fichiers de projets antérieurs (par exemple, les références de base du contenu, du coût, de
l’échéancier et des mesures de performance, les calendriers du projet, les diagrammes de réseau du
projet, les registres des risques) ;
• des données historiques et une base de données des leçons apprises ; et
• des bases de connaissance sur le management de la configuration contenant les versions et les
références de base pour l’ensemble des normes, de la politique interne, et des procédures officielles
de l’organisation et de tous les documents du projet.
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75
4 - MANAGEMENT DE L’INTÉGRATION DU PROJET
4.2.2 Élaborer le plan de management du projet : outils et techniques
4.2.2.1 Jugement d’expert
Lors de l’élaboration du plan de management du projet, le jugement d’expert permet :
• d’adapter le processus aux besoins du projet,
• de développer les détails techniques et les informations de management qui doivent être inclus dans
le plan de management du projet,
• de déterminer les ressources et les niveaux de compétence nécessaires aux travaux du projet,
• de définir le niveau de management de la configuration à appliquer au projet,
• de déterminer les documents du projet qui seront soumis au processus formel de maîtrise des
modifications, et
• d’établir les priorités de travail du projet afin de s’assurer que les ressources du projet soient allouées
aux travaux appropriés en temps opportun.
4.2.2.2 Techniques de facilitation
Elles sont décrites à la section 4.1.2.2. Les techniques de facilitation sont largement appliquées dans
les processus de management de projet et sont utilisées pour guider l’élaboration du plan de management
du projet. Le remue-méninges, la résolution de conflits ou de problèmes, et la gestion de réunions sont des
techniques clé utilisées par les facilitateurs pour aider les équipes et les individus à réaliser les activités du
projet.
4.2.3 Élaborer le plan de management du projet : données de sortie
4.2.3.1 Plan de management du projet
Le plan de management du projet est le document qui décrit comment le projet sera exécuté, surveillé
et maîtrisé. Il intègre et consolide tous les plans subsidiaires et les références de base des processus de
planification.
Parmi tous les exemples de références de base du projet, on peut citer :
• la référence de base du contenu (section 5.4.3.1),
• la référence de base de l’échéancier (section 6.6.3.1), et
• la référence de base des coûts (section 7.3.3.1).
76
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4 - MANAGEMENT DE L’INTÉGRATION DU PROJET
.
Parmi tous
les exemples de plans subsidiaires, on peut citer :
• le plan de management du contenu (section 5.1.3.1),
• le plan de management des exigences (section 5.1.3.2),
• le plan de management de l’échéancier (section 6.1.3.1),
• le plan de management des coûts (section 7.1.3.1),
• le plan de management de la qualité (section 8.1.3.1),
4
• le plan d’amélioration des processus (section 8.1.3.2),
• le plan de management des ressources humaines (section 9.1.3.1),
• le plan de management de la communication (section 10.1.3.1),
• le plan de management des risques (section 11.1.3.1),
• le plan de management des approvisionnements (section 12.1.3.1), et
• le plan de management des parties prenantes (section 13.2.3.1).
Le plan de management du projet peut également comporter, entre autres, les éléments suivants :
• le cycle de vie retenu pour le projet et les processus qui seront exécutés au cours de chacune de ses
phases ;
• le détail des décisions d’adaptation spécifiées par l’équipe de management de projet, à savoir :
○ les processus de management de projet sélectionnés par l’équipe de management de projet,
○ le niveau de mise en œuvre pour chaque processus sélectionné,
○ la description des outils et des techniques à utiliser pendant l’exécution de ces processus, et
○ la façon dont les processus sélectionnés seront utilisés pour le management du projet en
question, y compris les dépendances et les interactions entre ces processus et les données
d’entrée et de sortie essentielles ;
• la description de la façon dont le travail sera exécuté pour atteindre les objectifs du projet ;
• un plan de management des modifications qui précise comment les modifications seront surveillées
et maîtrisées ;
• un plan de management de la configuration qui indique comment le management de la configuration
sera conduit ;
• la description de la façon selon laquelle sera maintenue l’intégrité des références de base du projet ;
• les exigences et les techniques de communication entre les parties prenantes ; et
• les revues de management clé, pour ce qui est du contenu, l’étendue et le calendrier de traitement
des questions en suspens et des décisions en attente.
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77
4 - MANAGEMENT DE L’INTÉGRATION DU PROJET
La présentation du plan de management du projet peut être, soit résumée, soit détaillée, et peut comprendre
un ou plusieurs plans subsidiaires. Le niveau de détail de chacun des plans subsidiaires est fonction des
besoins du projet particulier. Une fois établies, les références de base du plan de management du projet ne
peuvent être modifiées que lorsqu’une demande de modification est générée et approuvée par le processus
Mettre en œuvre la maîtrise intégrée des modifications.
Bien que le plan de management du projet soit un des principaux documents utilisés pour gérer le projet,
d’autres documents de projet sont également utilisés. Ces autres documents ne font pas partie du plan de
management du projet. Le Tableau 4-1 donne une liste représentative des composants du plan de management
du projet et des documents du projet.
Tableau 4-1. Différenciation entre plan de management du projet et documents du projet
Plan de management du projet
78
Documents du projet
Plan de management des modifications
Attributs des activités
Affectations du personnel du projet
Plan de management de la communication
Estimations du coût des activités
Énoncé des travaux du projet
Plan de management de la configuration
Estimations de la durée des activités
Listes de contrôle de la qualité
Référence de base des coûts
Liste d’activités
Mesures de contrôle de la qualité
Plan de management des coûts
Besoins en ressources des activités
Métriques qualité
Plan de management des ressources humaines
Accords
Documentation des exigences
Plan d’amélioration des processus
Base des estimations
Matrice de traçabilité des exigences
Plan de management des approvisionnements
Registre des modifications
Structure de découpage des ressources
Référence de base du contenu
• Énoncé du contenu du projet
• SDP
• Dictionnaire de la SDP
Demandes de modification
Calendriers des ressources
Plan de management de la qualité
Prévisions
• Prévision de coût
• Prévision d'échéancier
Registre des risques
Plan de management des exigences
Registre des problèmes majeurs
Données de l’échéancier
Plan de management des risques
Liste des jalons
Propositions des vendeurs
Référence de base de l’échéancier
Documents d’approvisionnement
Critères de sélection des sources
Plan de management de l’échéancier
Énoncé des travaux d’approvisionnement
Registre des parties prenantes
Plan de management du contenu
Calendriers du projet
Évaluation des performances de l’équipe
Plan de management des parties prenantes
Charte du projet
Exigences en financement du projet
Échéancier du projet
Diagrammes de réseau du projet
Données de performance du travail
Information sur la performance du travail
Rapports sur la performance du travail
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4 - MANAGEMENT DE L’INTÉGRATION DU PROJET
.
4.3 Diriger
et gérer le travail du projet
Diriger et gérer le travail du projet est le processus qui consiste à diriger et à réaliser le travail défini dans le
plan de management du projet et à mettre en œuvre les modifications approuvées pour atteindre les objectifs
du projet. L’intérêt principal de ce processus est qu’il fournit un management global du travail du projet. Les
données d’entrée, les outils et techniques, et les données de sortie pour ce processus sont représentés sur la
figure 4-6. La figure 4-7 représente le diagramme de flux de données de ce processus.
Données d’entrée
.1 Plan de management du projet
.2 Demandes de modification
approuvées
.3 Facteurs environnementaux de
l’entreprise
.4 Actifs organisationnels
Outils et techniques
.1 Jugement d’expert
.2 Système d'information de
la gestion du projet
.3 Réunions
4
Données de sortie
.1 Livrables
.2 Données de performance
du travail
.3 Demandes de modification
.4 Mises à jour du plan de
management du projet
.5 Mises à jour des documents
du projet
Figure 4-6. Diriger et gérer le travail du projet : données d’entrée,
outils et techniques, et données de sortie
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4 - MANAGEMENT DE L’INTÉGRATION DU PROJET
.
Management de l’intégration du projet
4.5
Mettre en œuvre
la maîtrise intégrée
des modifications
4.2
Élaborer le plan
de management
du projet
• Mises à jour
du plan de
management
du projet
Entreprise/
Organisation
• Actifs organisationnels
• Facteurs
environnementaux
de l’entreprise
• Plan de management
du projet
• Demandes de
modification
approuvées
• Demandes de
modification
4.3
Diriger et
gérer le travail
du projet
Documents
du projet
8.3
Mettre en œuvre
le contrôle
qualité
• Mises à jour des
documents du projet
• Livrables
• Données de
performance
du travail
10.3
Maîtriser les
communications
11.6
Maîtriser
les risques
12.3
Maîtriser les
approvisionnements
5.5
Valider le contenu
5.6
Maîtriser
le contenu
6.7
Maîtriser
l'échéancier
7.4
Maîtriser les coûts
13.4
Maîtriser
l'engagement des
parties prenantes
Figure 4-7. Diriger et gérer le travail du projet : diagramme de flux de données
Parmi les activités du processus Diriger et gérer le travail du projet, on peut citer :
• mettre en œuvre les activités permettant d’atteindre les objectifs du projet ;
• créer les livrables pour accomplir le travail prévu ;
• fournir les membres de l’équipe affectés au projet, les former et les diriger ;
• obtenir, gérer et utiliser les ressources dont les matériaux, les outils, les équipements et les
installations ;
80
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4 - MANAGEMENT DE L’INTÉGRATION DU PROJET
•
.
utiliser les méthodes et les normes prévues ;
• établir et gérer les canaux de communication du projet, à la fois externes et internes à l’équipe de
projet ;
• générer les données de performance du travail, telles que celles relatives aux coûts, à l’échéancier,
à l’avancement technique et à la qualité, ainsi que l’état de situation, dans le but de faciliter les
prévisions ;
• émettre des demandes de modification et mettre en œuvre les modifications approuvées dans le
cadre du contenu, des plans et de l’environnement du projet ;
4
• gérer les risques et mettre en œuvre, le cas échéant, les activités de réponse aux risques ;
• gérer les vendeurs et les fournisseurs ;
• gérer toutes les parties prenantes et leur implication ; et
• recueillir et documenter les leçons apprises, et mettre en œuvre les activités d’amélioration des
processus qui ont été approuvées.
Le chef de projet et l’équipe de management de projet pilotent l’exécution des activités du projet qui ont
été planifiées, et gèrent les diverses interfaces techniques et organisationnelles qui existent au sein du projet.
Le chef de projet doit également gérer toute activité non planifiée et déterminer la bonne marche à suivre. Le
processus Diriger et gérer le travail du projet est directement affecté par le champ d’application du projet. Les
livrables sont produits comme données de sortie des processus mis en œuvre pour accomplir le travail du
projet tel que cela a été planifié et prévu dans le plan de management du projet.
Pendant l’exécution du projet, les données de performance du travail sont recueillies et utilisées, de façon
appropriée, dans des actions et des communications. Les données de performance du travail comprennent les
informations sur l’état d’avancement des livrables et d’autres détails pertinents concernant la performance du
projet. Les données de performance du travail seront également utilisées comme données d’entrée du groupe
de processus de surveillance et de maîtrise.
Le processus Diriger et gérer le travail du projet exige également l’examen de l’impact de toutes les
modifications apportées au projet et la mise en œuvre des modifications approuvées :
• Action corrective — Activité exécutée dans l’intention de réaligner la performance du travail du
projet avec le plan de management du projet ;
• Action préventive — Activité exécutée dans l’intention de s’assurer que la performance future du
travail du projet sera alignée sur le plan de management du projet ;
• Correction des défauts — Activité exécutée dans l’intention de modifier un produit ou le composant
d’un produit non conforme.
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4 - MANAGEMENT DE L’INTÉGRATION DU PROJET
4.3.1 Diriger et gérer le travail du projet : données d’entrée
4.3.1.1 Plan de management du projet
Il est décrit à la section 4.2.3.1. Le plan de management du projet contient les plans subsidiaires relatifs à
tous les aspects du projet. Parmi ces plans subsidiaires liés au travail du projet, on peut citer :
• le plan de management du contenu (section 5.1.3.1),
• le plan de management des exigences (section 5.1.3.2),
• le plan de management de l’échéancier (section 6.1.3.1),
• le plan de management des coûts (section 7.1.3.1), et
• le plan de management des parties prenantes (section 13.2.3.1).
4.3.1.2 Demandes de modification approuvées
Les demandes de modification approuvées sont une donnée de sortie du processus Mettre en œuvre la
maîtrise intégrée des modifications, et comprennent les demandes qui ont été revues et approuvées par le
comité de maîtrise des modifications pour mise en œuvre. La demande de modification approuvée peut être
une action corrective, une action préventive, ou une correction de défaut. Les demandes de modification
approuvées sont planifiées et mises en œuvre par l’équipe de projet, et sont susceptibles d’avoir un impact
sur n’importe quel domaine du projet ou du plan de management du projet. Les demandes de modification
approuvées peuvent également porter sur des modifications de politique interne, du plan de management du
projet, des procédures, des coûts ou des budgets, ou sur des modifications des échéanciers. Les demandes de
modification approuvées peuvent nécessiter la mise en œuvre d’actions correctives ou préventives.
4.3.1.3 Facteurs environnementaux de l’entreprise
Ils sont décrits à la section 2.1.5. Parmi les facteurs environnementaux de l’entreprise qui ont une influence
sur le processus Diriger et gérer le travail du projet, on peut citer :
• la culture organisationnelle, de l’entreprise ou celle du client, ainsi que la structure des organisations
réalisatrices ou commanditaires ;
• l’infrastructure (par exemple, les installations et les biens d’équipement) ;
• l’administration du personnel (par exemple, les directives de recrutement et de licenciement, les
revues de performance des employés et les enregistrements de formation) ;
• la tolérance aux risques des parties prenantes, par exemple, le pourcentage autorisé de dépassement
des coûts ; et
• le système d’information de gestion du projet (par exemple, un outil automatisé, tel qu’un logiciel de
planification, un système de management de la configuration, un système de collecte et de diffusion
de l’information, ou des interfaces Toile (Web) avec d’autres systèmes automatisés en ligne).
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4 - MANAGEMENT DE L’INTÉGRATION DU PROJET
.
4.3.1.4 Actifs
organisationnels
Ils sont décrits à la section 2.1.4. Parmi les actifs organisationnels qui peuvent avoir une influence sur le
processus Diriger et gérer le travail du projet, on peut citer :
• les directives et les instructions de travail normalisées ;
• les exigences de communication précisant les médias autorisés, la conservation des enregistrements
et les exigences de sécurité ;
4
• les procédures de management des problèmes majeurs et des défauts définissant la façon de les
contrôler, l’identification et la résolution des problèmes et défauts, et le suivi de chaque action ;
• les bases de données de mesure des processus permettant de recueillir et de mettre à disposition les
données de mesure sur les processus et les produits ;
• les fichiers de projets antérieurs (par exemple, les références de base du contenu, du coût, de
l’échéancier et des mesures de performance, les calendriers du projet, les diagrammes de réseau
du projet, les registres des risques, les actions de réponse prévues, l’impact des risques défini, et les
leçons apprises documentées) ; et
• les bases de données du management des problèmes majeurs et des défauts, contenant un historique
de leur état, les informations sur les contrôles, la résolution de ces problèmes et défauts et les
résultats de chaque action.
4.3.2 Diriger et gérer le travail du projet : outils et techniques
4.3.2.1 Jugement d’expert
Le jugement d’expert est utilisé pour évaluer les données d’entrée permettant de diriger et de maîtriser
l’exécution du plan de management du projet. Au cours de ce processus, ce jugement et cette expertise
s’appliquent à tous les détails techniques et au management. Cette expertise est apportée par le chef de
projet et l’équipe de management de projet qui la possèdent grâce à leurs connaissances ou à leur formation
spécialisées. Une expertise supplémentaire peut provenir de plusieurs autres sources dont, en particulier :
•
d’autres unités de l’organisation,
• des consultants et d’autres experts en la matière (internes et externes),
• des parties prenantes, y compris les clients ou les commanditaires, et
• des associations professionnelles et techniques.
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4 - MANAGEMENT DE L’INTÉGRATION DU PROJET
4.3.2.2 Système d’information de gestion du projet
Le système d’information de gestion du projet, qui fait partie des facteurs environnementaux, donne accès à
des outils, comme un outil de planification, un système d’autorisation des travaux, un système de management
de la configuration, un système de collecte et de diffusion de l’information, ou des interfaces Toile (Web)
avec d’autres systèmes en ligne automatisés. La collecte et l’établissement des rapports automatisés sur les
indicateurs clés de la performance peuvent faire partie de ce système.
4.3.2.3 Réunions
Les réunions sont un moyen de débattre et d’aborder des questions pertinentes concernant le projet lors de
la direction et de la gestion du travail du projet. Parmi les participants aux réunions, on peut compter le chef de
projet, les membres de l’équipe de projet et certaines autres parties prenantes impliquées dans les sujets qui
sont discutés ou affectées par ceux-ci. Chacun des participants doit avoir un rôle bien défini pour assurer sa
participation constructive. Les réunions appartiennent souvent à l’un des trois types suivants :
•
l’échange d’information,
• le remue-méninges, l’évaluation d’options ou la conception, ou
• la prise de décision.
Dans la bonne pratique, une réunion ne devrait pas comporter un mélange de types. Les réunions doivent
être préparées avec un ordre du jour bien défini, une finalité, un objectif et un emploi du temps ; elles doivent
être documentées de manière appropriée, avec des comptes rendus de réunion et des actions. Les comptes
rendus de réunion doivent être sauvegardés comme défini dans le plan de management du projet. Les réunions
sont plus efficaces lorsque tous les participants se trouvent face à face dans un même endroit. Les réunions
virtuelles peuvent se tenir avec l’aide de moyens de conférence audio ou vidéo, mais requièrent en général une
préparation et une organisation supplémentaires pour avoir la même efficacité qu’une réunion en face à face.
4.3.3 Diriger et gérer le travail du projet : données de sortie
4.3.3.1 Livrables
Un livrable est tout type de produit, de résultat ou de capacité de réaliser un service, de caractère
unique et vérifiable, qui doit être produit pour achever un processus, une phase ou un projet. Les livrables
sont habituellement des composants tangibles réalisés pour atteindre les objectifs du projet, et ils peuvent
comprendre des éléments du plan de management du projet.
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4 - MANAGEMENT DE L’INTÉGRATION DU PROJET
.
4.3.3.2 Données
de performance du travail
Les données de performance du travail sont les observations brutes et les mesures relevées au cours de
l’exécution des activités pour accomplir le travail du projet. Les données sont souvent considérées comme le
niveau de détail le plus bas à partir duquel les autres processus tirent l’information. Les données sont recueillies
pendant l’exécution du travail, et sont transmises aux processus de maîtrise pour un complément d’analyse.
Parmi les données de performance du travail, on peut citer, par exemple, les travaux exécutés, les indicateurs
clé de la performance du travail, les mesures de performance technique, les dates de début et de fin des
activités de l’échéancier, le nombre de demandes de modification, le nombre de défauts, les coûts réels, les
durées effectives, etc.
4
4.3.3.3 Demandes de modification
Une demande de modification est une proposition formelle de modifier un document donné, un livrable
ou une référence de base. Une demande de modification approuvée remplacera le document, le livrable ou
la référence de base associés et pourra induire une mise à jour d’autres parties du plan de management du
projet. Lorsque des problèmes sont rencontrés au cours de l’exécution du travail du projet, des demandes
de modification sont alors soumises, pouvant modifier les politiques ou les procédures du projet, le contenu,
le coût ou le budget, l’échéancier, ou la qualité du projet. D’autres demandes de modification portent sur les
actions préventives ou correctives nécessaires pour prévenir un impact négatif ultérieur dans le projet. Les
demandes de modification peuvent être directes ou indirectes, initiées en interne ou en externe ; elles peuvent
être optionnelles ou imposées par la législation ou les contrats, et peuvent comprendre :
• Action corrective — Activité exécutée dans l’intention de réaligner la performance du travail du
projet avec le plan de management du projet ;
• Action préventive — Activité exécutée dans l’intention de s’assurer que la performance future du
travail du projet sera alignée sur le plan de management du projet ;
• Correction des défauts — Activité exécutée dans l’intention de modifier un produit ou le composant
d’un produit non conforme ;
• Mises à jour — Modifications apportées à un document, par exemple, ou à des plans du projet qui
sont sous contrôle formel, de façon à refléter les modifications ou les ajouts d’idées ou de contenu.
4.3.3.4 Mises à jour du plan de management du projet
Parmi les éléments du plan de management du projet pouvant être mis à jour, on peut citer :
•
le plan de management du contenu,
• le plan de management des exigences,
• le plan de management de l’échéancier,
•
le plan de management des coûts,
•
le plan de management de la qualité,
•
le plan d’amélioration des processus,
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4 - MANAGEMENT DE L’INTÉGRATION DU PROJET
• le plan de management des ressources humaines,
.
•
le plan de management de la communication,
• le plan de management des risques,
• le plan de management des approvisionnements,
• le plan de management des parties prenantes, et
• les références de base du projet.
4.3.3.5 Mises à jour des documents du projet
Parmi les documents du projet pouvant nécessiter des mises à jour, on peut citer :
• la documentation des exigences,
• les registres du projet (problèmes, hypothèses, etc.),
•
le registre des risques, et
•
le registre des parties prenantes.
4.4 Surveiller et maîtriser le travail du projet
Surveiller et maîtriser le travail du projet est le processus qui consiste à suivre, revoir et communiquer
l’avancement par rapport aux objectifs de performance définis dans le plan de management du projet. L’intérêt
principal de ce processus est qu’il permet aux parties prenantes de comprendre l’état actuel du projet, les
démarches entreprises, ainsi que les prévisions de budget, d’échéancier et de contenu. Les données d’entrée,
les outils et techniques, et les données de sortie pour ce processus sont représentés sur la figure 4-8. La figure
4-9 représente le diagramme de flux de données de ce processus.
Données d’entrée
.1 Plan de management du projet
.2 Prévisions de l'échéancier
.3 Prévisions des coûts
.4 Modifications validées
.5 Information sur la performance
du travail
.6 Facteurs environnementaux de
l’entreprise
.7 Actifs organisationnels
Outils et techniques
.1 Jugement d’expert
.2 Techniques analytiques
.3 Système d'information de
la gestion du projet
.4 Réunions
Données de sortie
.1 Demandes de modification
.2 Rapports sur la performance
du travail
.3 Mises à jour du plan de
management du projet
.4 Mises à jour des documents
du projet
Figure 4-8. Surveiller et maîtriser le travail du projet : données d’entrée,
outils et techniques, et données de sortie
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4 - MANAGEMENT DE L’INTÉGRATION DU PROJET
.
Entreprise/
Organisation
• Actifs
organisationnels
• Facteurs environnementaux
de l’entreprise
Management de l’intégration du projet
5.6
Maîtriser le contenu
• Plan de
management
du projet
10.3
Maîtriser les
communications
• Information sur la
performance
du travail
8.3
Mettre en œuvre
le contrôle qualité
4.4
Surveiller et
maîtriser le
travail du projet
• Rapports sur
la performance
du travail
• Demandes
de modification
• Rapports sur
la performance
du travail
4.5
Mettre en œuvre la
maîtrise intégrée
des modifications
13.4
Maîtriser
l'engagement des
parties prenantes
7.4
Maîtriser les coûts
• Mises à jour du
plan de management
du projet
9.4
Diriger l’équipe
de projet
• Mises à jour des
documents du projet
12.3
Maîtriser les
approvisionnements
6.7
Maîtriser
l’échéancier
4
4.2
Élaborer le plan
de management
du projet
5.5
Valider le contenu
11.6
Maîtriser les risques
Documents
du projet
10.2
Gérer les
communications
11.6
Maîtriser
les risques
12.3
Maîtriser les
approvisionnements
• Prévisions de
l'échéancier
• Information sur la
performance du travail
• Prévisions des coûts
• Information sur la
performance du travail
• Modifications validées
• Information sur la
performance du travail
Figure 4-9. Diagramme de flux de données du processus Surveiller et maîtriser le travail du projet
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4 - MANAGEMENT DE L’INTÉGRATION DU PROJET
La surveillance est une activité de management de projet qui est effectuée tout au long de l’exécution du
projet. La surveillance consiste à recueillir, à quantifier et à diffuser les informations relatives à la performance,
et à analyser les résultats et les tendances qui vont permettre d’apporter des améliorations aux processus. Cette
surveillance continue donne à l’équipe de management de projet un aperçu de la santé du projet et identifie les
domaines qui requièrent une attention particulière. La maîtrise consiste à déterminer les actions correctives ou
préventives, ou à replanifier et à suivre les plans d’action, afin de vérifier si les actions entreprises ont permis
de résoudre les problèmes de performance. Le processus Surveiller et maîtriser le travail du projet consiste à :
• comparer la performance réelle du projet avec le plan de management du projet ;
• évaluer la performance de façon à établir le besoin d’actions correctives ou préventives et à
recommander celles qui sont jugées nécessaires ;
• identifier les nouveaux risques et analyser, suivre et surveiller les risques existants, de façon à
s’assurer que les risques présents dans le projet sont bien identifiés, que leur état est communiqué
et que des plans appropriés de réponse aux risques sont mis en œuvre ;
• maintenir, tout au long de l’exécution du projet, une base d’informations précises et opportunes sur
le(s) produit(s) du projet, et la documentation qui leur est associée ;
• fournir l’information nécessaire aux rapports d’état, à la mesure de l’avancement et aux prévisions ;
• fournir les prévisions permettant la mise à jour des informations relatives aux coûts et à l’échéancier
actuels ;
• surveiller la mise en œuvre des modifications approuvées au fur et à mesure qu’elles arrivent ; et
• fournir au management du programme des rapports appropriés sur l’avancement et l’état du projet,
lorsque le projet fait partie d’un programme global.
4.4.1 Surveiller et maîtriser le travail du projet : données d’entrée
4.4.1.1 Plan de management du projet
Il est décrit à la section 4.2.3.1. La surveillance et la maîtrise du travail du projet implique de considérer tous
les aspects du projet. Les plans subsidiaires intégrés au plan de management du projet constituent la base de
la maîtrise du projet. Parmi les plans subsidiaires et les références de base, on peut citer :
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4 - MANAGEMENT DE L’INTÉGRATION DU PROJET
• le. plan de management du contenu (section 5.1.3.1),
• le plan de management des exigences (section 5.1.3.2),
• le plan de management de l’échéancier (section 6.1.3.1),
• le plan de management des coûts (section 7.1.3.1),
• le plan de management de la qualité (section 8.1.3.1),
• le plan d’amélioration des processus (section 8.1.3.2),
4
• le plan de management des ressources humaines (section 9.1.3.1),
• le plan de management de la communication (section 10.1.3.1),
• le plan de management des risques (section 11.1.3.1),
• le plan de management des approvisionnements (section 12.1.3.1),
• le plan de management des parties prenantes (section 13.2.3.1),
• la référence de base du contenu (section 5.4.3.1),
• la référence de base de l’échéancier (section 6.6.3.1), et
• la référence de base des coûts (section 7.3.3.1).
4.4.1.2 Prévisions de l’échéancier
Elles sont décrites à la section 6.7.3.2. Les prévisions de l’échéancier sont dérivées de l’avancement par
rapport à la référence de base de l’échéancier et du calcul du délai estimé pour achèvement. Cette valeur est
généralement exprimée en écart de délais (ED) et en indice de performance des délais (IPD). Pour les projets
n’utilisant pas le management par la valeur acquise, les écarts entre les dates de fin planifiées et les dates de
fin prévues sont fournis.
Les prévisions peuvent être utilisées pour déterminer si le projet se trouve encore dans les marges de
tolérance définies et pour identifier les demandes de modification éventuellement nécessaires.
4.4.1.3 Prévisions des coûts
Elles sont décrites à la section 7.4.3.2. Les prévisions des coûts sont dérivées de l’avancement par rapport à
la référence de base des coûts et du calcul des coûts estimés pour achèvement. Cette valeur est généralement
exprimée en écart de coûts (EC) et en indice de performance des coûts (IPC). Un coût final estimé peut être
comparé au budget à l’achèvement pour vérifier si le projet se situe encore dans les marges de tolérance ou
si une demande de modification est nécessaire. Pour les projets n’utilisant pas le management par la valeur
acquise, les écarts entre les dépenses planifiées et réelles sont fournis ainsi que les coûts finaux estimés.
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89
4 - MANAGEMENT DE L’INTÉGRATION DU PROJET
4.4.1.4. Modifications validées
Elles sont décrites à la section 8.3.3.2. Les modifications approuvées qui résultent du processus Mettre en
œuvre la maîtrise intégrée des modifications doivent être validées pour s’assurer qu’elles ont été correctement
mises en œuvre. Une modification validée fournit les données nécessaires pour confirmer que la modification
a été correctement exécutée.
4.4.1.5 Information sur la performance du travail
L’information sur la performance du travail est constituée par les données de performance recueillies à
travers les divers processus de maîtrise, analysées dans leur contexte et intégrées sur la base des liens
entre les domaines. Les données de performance du travail sont ainsi transformées en information sur la
performance du travail. Une donnée en elle-même ne peut pas être utilisée dans le processus de prise de
décision par manque de signification contextuelle. En revanche, l’information sur la performance du travail est
corrélée et contextualisée, et fournit ainsi une base saine pour les prises de décisions relatives au projet.
L’information sur la performance du travail est diffusée par les processus de communication. Parmi les
informations de performance, on trouve l’état des livrables, l’état de la mise en œuvre des demandes de
modification, les coûts estimés pour achèvement.
4.4.1.6 Facteurs environnementaux de l’entreprise
Ils sont décrits à la section 2.1.5. Parmi les facteurs environnementaux de l’entreprise qui peuvent avoir une
influence sur le processus Surveiller et maîtriser le travail du projet, on peut citer :
• les normes gouvernementales ou industrielles (par exemple, les réglementations des organismes de
normalisation, les codes de conduite, les normes de produits, les normes de qualité et les normes
de fabrication) ;
• les systèmes d’autorisation des travaux de l’organisation ;
• la tolérance aux risques des parties prenantes ; et
• le système d’information de gestion du projet (par exemple, un outil automatisé tel qu’un logiciel de
planification, un système de management de la configuration, un système de collecte et de diffusion
de l’information, ou des interfaces Toile (Web) avec d’autres systèmes en ligne automatisés).
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4 - MANAGEMENT DE L’INTÉGRATION DU PROJET
.
4.4.1.7 Actifs
organisationnels
Ils sont décrits à la section 2.1.4. Parmi les actifs organisationnels qui peuvent avoir une influence sur le
processus Surveiller et maîtriser le travail du projet, on peut citer :
• les exigences de l’organisation en matière de communication ;
• les procédures de contrôle financier (par exemple, des comptes rendus des temps de travail, des
revues des dépenses et des débours requis, des codes d’imputation comptable et des provisions
contractuelles normalisés) ;
4
• les procédures de management des problèmes majeurs et des défauts, qui définissent les contrôles
correspondants, l’identification et la résolution de ces problèmes et de ces défauts, et le suivi des
actions point par point ;
• les procédures de maîtrise des modifications, y compris celles relatives aux écarts de contenu,
d’échéancier, de coût et de qualité ;
• les procédures de maîtrise des risques, comprenant les catégories de risques, la définition des
probabilités et des impacts, et la matrice de probabilité et d’impact ;
• les bases de données de mesure des processus permettant de mettre à disposition les données de
mesure sur les processus et les produits ; et
• la base de données des leçons apprises.
4.4.2 Surveiller et maîtriser le travail du projet : outils et techniques
4.4.2.1 Jugement d’expert
Le jugement d’expert est utilisé par l’équipe de management de projet pour interpréter les informations
provenant des processus de surveillance et de maîtrise. La détermination des actions qui doivent être
entreprises pour assurer que la performance du projet corresponde aux attentes est effectuée par le chef de
projet, en collaboration avec son équipe.
4.4.2.2 Techniques analytiques
Des techniques analytiques sont utilisées en management de projet pour prévoir des résultats potentiels en
fonction de variations possibles du projet ou de variables environnementales et de leurs relations avec d’autres
variables. Parmi les exemples de techniques analytiques utilisées dans les projets, on peut citer :
• l’analyse de régression,
•
les méthodes de regroupement,
• l’analyse causale,
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91
4 - MANAGEMENT DE L’INTÉGRATION DU PROJET
• l’analyse des causes fondamentales,
.
• les méthodes de prévision (par exemple, les séries chronologiques, l’élaboration de scénarios, la
simulation, etc.),
• l’analyse des modes de défaillance, de leurs effets et de leurs criticités (AMDEC),
• l’analyse par la méthode de l’arbre de défaillance,
• l’analyse de la réserve,
• l’analyse de la tendance,
•
le management par la valeur acquise, et
• l’analyse des écarts.
4.4.2.3 Système d’information de gestion du projet
Le système d’information de gestion du projet, qui fait partie des facteurs environnementaux de l’entreprise,
donne accès aux outils automatisés tels que les outils de planification, de coût et de ressources, les indicateurs
de performance, les enregistrements et les données financières du projet utilisés dans le cadre du processus
Surveiller et maîtriser le travail du projet.
4.4.2.4 Réunions
Elles sont décrites à la section 4.3.2.3. Les réunions peuvent être en face à face, virtuelles, formelles
ou informelles. Elles peuvent comprendre des membres de l’équipe de projet, d’autres parties prenantes et
d’autres personnes impliquées dans le projet ou affectées par celui-ci. Parmi les types de réunions, on compte
les réunions de groupes d’utilisateurs et les réunions de revue.
4.4.3 Surveiller et maîtriser le travail du projet : données de sortie
4.4.3.1 Demandes de modification
La comparaison des résultats réels avec les résultats prévus peut conduire à l’établissement de demandes
de modification qui peuvent élargir, rectifier ou réduire le contenu du projet ou du produit, les exigences de
qualité ou les références de base de l’échéancier ou des coûts. Les demandes de modification peuvent exiger
de recueillir et de documenter de nouvelles exigences. Les modifications peuvent avoir un impact sur le plan
de management du projet, sur les documents du projet ou sur les livrables de type produit. Les demandes
de modification qui satisfont aux critères de la maîtrise des modifications du projet doivent être soumises au
processus de maîtrise intégrée des modifications établi pour le projet. Parmi les modifications, on peut citer :
92
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4 - MANAGEMENT DE L’INTÉGRATION DU PROJET
.
• Action
corrective — Activité exécutée dans l’intention de réaligner la performance du travail du
projet avec le plan de management du projet ;
• Action préventive — Activité exécutée dans l’intention de s’assurer que la performance future du
travail du projet sera alignée sur le plan de management du projet ; et
• Correction des défauts — Activité exécutée dans l’intention de modifier un produit ou le composant
d’un produit non conforme.
4
4.4.3.2 Rapports sur la performance du travail
Les rapports sur la performance du travail sont une représentation papier ou électronique des informations
sur la performance du travail, rassemblées dans les documents du projet, destinées à générer des prises de
décision, des actions ou une sensibilisation. Les informations de projet peuvent être communiquées oralement
de personne à personne. Toutefois, dans le but d’enregistrer, de stocker et, parfois, de diffuser des informations
sur la performance du travail, une représentation physique ou électronique, sous forme de documents du
projet, est nécessaire. Les rapports sur la performance du travail sont un sous-ensemble des documents du
projet, dont l’objet est de sensibiliser et de générer des décisions ou des actions. Des métriques spécifiques à
la performance du travail peuvent être définies en début de projet, et incluses dans les rapports habituels sur
la performance du travail fournis aux parties prenantes.
Parmi les exemples de rapports sur la performance du travail, on peut citer : les rapports d’état, les mémos,
les justifications, les notes d’information, les recommandations, et les mises à jour.
4.4.3.3 Mises à jour du plan de management du projet
Les modifications identifiées au cours du processus Surveiller et maîtriser le travail du projet peuvent affecter
le plan de management global du projet. Après avoir été traitées par un processus approprié de maîtrise des
modifications, ces modifications peuvent conduire à des mises à jour du plan de management du projet. Les
éléments du plan de management du projet qui sont susceptibles de mises à jour sont, en particulier :
• le plan de management du contenu (section 5.1.3.1),
• le plan de management des exigences (section 5.1.3.2),
• le plan de management de l’échéancier (section 6.1.3.1),
• le plan de management des coûts (section 7.1.3.1),
• le plan de management de la qualité (section 8.1.3.1),
• la référence de base du contenu (section 5.4.3.1),
• la référence de base de l’échéancier (section 6.6.3.1), et
• la référence de base des coûts (section 7.3.3.1).
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93
4 - MANAGEMENT DE L’INTÉGRATION DU PROJET
4.4.3.4 Mises à jour des documents du projet
Parmi les documents du projet pouvant être mis à jour, on peut citer :
• les prévisions de l’échéancier et les prévisions de coûts,
• les rapports sur la performance du travail, et
•
le registre des problèmes majeurs.
4.5 Mettre en œuvre la maîtrise intégrée des modifications
Mettre en œuvre la maîtrise intégrée des modifications est le processus qui consiste à examiner toutes les
demandes de modification, à approuver les modifications, à gérer les modifications apportées aux livrables,
aux actifs organisationnels, aux documents du projet et au plan de management du projet, et à communiquer
les décisions. Au cours de ce processus, on passe en revue toutes les demandes de changement ou de
modification des documents de projet, des livrables, des références de base ou du plan de management de
projet, et on approuve ou on rejette ces demandes de modification. L’intérêt principal de ce processus est qu’il
permet de considérer des modifications documentées au sein du projet de manière intégrée, tout en réduisant
les risques pour le projet, qui pourraient survenir comme conséquence de modifications effectuées sans tenir
compte des plans ou des objectifs globaux du projet. Les données d’entrée, les outils et techniques, et les
données de sortie de ce processus sont représentés sur la figure 4-10. La figure 4-11 représente le diagramme
de flux de données de ce processus.
Données d’entrée
.1 Plan de management du projet
.2 Rapports sur la performance
du travail
.3 Demandes de modification
.4 Facteurs environnementaux
de l’entreprise
.5 Actifs organisationnels
Outils et techniques
.1 Jugement d’expert
.2 Réunions
.3 Outils de maîtrise des
modifications
Données de sortie
.1 Demandes de modification
approuvées
.2 Registre des modifications
.3 Mises à jour du plan de
management du projet
.4 Mises à jour des documents
du projet
Figure 4-10. Mettre en œuvre la maîtrise intégrée des modifications : données d’entrée,
outils et techniques, et données de sortie
94
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4 - MANAGEMENT DE L’INTÉGRATION DU PROJET
.
Entreprise/
Organisation
5.5
Valider le contenu
• Actifs
organisationnels
• Facteurs
environnementaux
de l’entreprise
4
5.6
Maîtriser le contenu
6.7
Maîtriser
l’échéancier
7.4
Maîtriser les coûts
8.2
Mettre en œuvre
l’assurance qualité
Management de l’intégration du projet
4.4
Surveiller et
maîtriser le travail
du projet
• Demandes de modification
• Rapports sur la
performance du travail
10.3
Maîtriser les
communications
• Plan de management
du projet
• Mises à jour du
plan de management
du projet
8.3
Mettre en œuvre
le contrôle qualité
9.4
Diriger l’équipe
de projet
4.2
Élaborer le plan
de management
du projet
• Demandes
de modification
4.5
Mettre en œuvre
la maîtrise intégrée
des modifications
• Mises à jour des
documents du projet
• Demandes
de modification
• Demandes de
modification approuvées
4.3
Diriger et gérer
le travail du projet
8.3
Mettre en œuvre
le contrôle
qualité
12.3
Maîtriser les
approvisionnements
11.6
Maîtriser les risques
12.1
Planifier le
management des
approvisionnements
Documents
du projet
• Registre des modifications
13.3
Gérer
l'engagement des
parties prenantes
12.2
Procéder aux
approvisionnements
12.3
Maîtriser les
approvisionnements
13.3
Gérer
l'engagement des
parties prenantes
13.4
Maîtriser
l'engagement des
parties prenantes
Figure 4-11. Diagramme de flux de données du processus
Mettre en œuvre la maîtrise intégrée des modifications
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95
4 - MANAGEMENT DE L’INTÉGRATION DU PROJET
Le processus Mettre en œuvre la maîtrise intégrée des modifications est conduit dès la création du projet
jusqu’à sa fin, et est de la responsabilité ultime du chef de projet. Le plan de management du projet, l’énoncé
du contenu du projet et d’autres livrables sont entretenus par un management rigoureux et continu des
modifications, modifications qui sont, soit rejetées, soit approuvées ; ce management des modifications donne
ainsi l’assurance que seules les modifications approuvées seront incorporées dans une référence de base
révisée.
Des modifications peuvent être demandées par toute partie prenante du projet. Bien que les demandes
de modification puissent être initiées verbalement, elles devront être enregistrées par écrit, et saisies dans
le système de management des modifications ou de la configuration. Les demandes de modification sont
assujetties aux processus spécifiés dans les systèmes de maîtrise des modifications et de la configuration. Ces
processus de demandes de modification peuvent nécessiter des informations concernant les impacts sur les
délais et les coûts estimés.
Chaque demande de modification documentée doit être, soit approuvée, soit rejetée par une personne
responsable, généralement le commanditaire du projet ou le chef de projet. Le responsable sera identifié dans
le plan de management du projet ou par les procédures organisationnelles. Le processus Mettre en œuvre la
maîtrise intégrée des modifications comprend, le cas échéant, un comité de maîtrise des modifications, qui est
un groupe officiellement chargé de passer en revue les demandes de modification du projet, de les évaluer,
de les approuver, de les différer ou de les refuser, ainsi que d’enregistrer et de communiquer ces décisions.
Les demandes de modification approuvées peuvent nécessiter une révision, voire la refonte complète, des
estimations de coûts, des séquences d’activités, des dates d’échéancier, des besoins en ressources, ainsi que
différentes analyses de réponse aux risques. Ces modifications peuvent nécessiter des rectifications du plan
de management du projet et d’autres documents du projet. La rigueur de la maîtrise des modifications est
fonction du champ d’application, de la complexité du projet en cause, des exigences du contrat, et du contexte
et de l’environnement dans lequel le projet est exécuté. L’approbation du client ou du commanditaire peut être
requise pour certaines demandes de modification, après l’approbation du comité de maîtrise des modifications,
à moins qu’ils ne fassent eux-mêmes partie du comité de maîtrise des modifications.
La maîtrise de la configuration est centrée sur les spécifications, tout à la fois, des livrables et des processus,
alors que la maîtrise des modifications est centrée sur l’identification, la documentation et l’approbation, ou le
rejet, des modifications des documents, des livrables ou des références de base du projet.
Parmi les activités de management de la configuration comprises dans le processus Mettre en œuvre la
maîtrise intégrée des modifications, on peut citer :
• L’identification de la configuration. L’identification et la sélection d’un élément de configuration
servant de base à la définition et à la vérification de la configuration du produit, à l’étiquetage des
produits et des documents, au management des modifications et au maintien de la responsabilité.
96
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4 - MANAGEMENT DE L’INTÉGRATION DU PROJET
.
• La
tenue des relevés d’état de la configuration. L’information est enregistrée et rapportée au
moment auquel les données appropriées relatives à l’élément de configuration doivent être fournies.
Cette information comprend une liste de l’identification de la configuration approuvée, l’état des
modifications de la configuration proposées, et l’état de la mise en œuvre des modifications
approuvées.
• La vérification et l’audit de la configuration. La vérification et l’audit de la configuration permettent
d’assurer que la composition des éléments de configuration d’un projet est correcte, et que les
modifications correspondantes sont enregistrées, évaluées, approuvées, suivies et correctement
mises en œuvre. Le respect des exigences fonctionnelles définies dans la documentation de la
configuration est ainsi assuré.
4
4.5.1 Mettre en œuvre la maîtrise intégrée des modifications : données d’entrée
4.5.1.1 Plan de management du projet
Il est décrit à la section 4.2.3.1. Parmi les éléments du plan de management du projet pouvant être utilisés,
on peut citer :
• le plan de management du contenu, qui contient les procédures de modification du contenu ;
• la référence de base du contenu, qui fournit la définition du produit, et
• le plan de management des modifications, qui fournit les directives pour gérer le processus de
management des modifications et qui définit le comité officiel de maîtrise des modifications.
Les modifications sont documentées et mises à jour dans le plan de management du projet selon les
processus de management des modifications et de la configuration.
4.5.1.2 Rapports sur la performance du travail
Ils sont décrits à la section 4.4.3.2. Les rapports de performance du travail qui présentent un intérêt
particulier pour le processus Mettre en œuvre la maîtrise intégrée des modifications comprennent les rapports
de disponibilité des ressources, des données sur l’échéancier et les coûts, les rapports du management par
la valeur acquise, ainsi que le diagramme du travail accompli (« burn-up chart ») et le diagramme du travail
restant (« burn-down chart »).
4.5.1.3 Demandes de modification
Tous les processus de surveillance et de maîtrise, ainsi que la plupart des processus d’exécution, produisent
des demandes de modification comme données de sortie. Les demandes de modification peuvent être des
actions correctives et préventives, et des corrections de défauts. Toutefois, les actions correctives et les actions
préventives n’affectent normalement pas les références de base des projets, mais seulement la performance
par rapport à ces mêmes références.
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97
4 - MANAGEMENT DE L’INTÉGRATION DU PROJET
4.5.1.4 Facteurs environnementaux de l’entreprise
Ils sont décrits à la section 2.1.5. Le système d’information de gestion du projet est le facteur environnemental
de l’entreprise qui peut avoir une influence sur le processus Mettre en œuvre la maîtrise intégrée des
modifications. Le système d’information de gestion du projet peut inclure un logiciel de planification, un
système de management de la configuration, un système de collecte et de diffusion de l’information, ou des
interfaces Toile (Web) avec d’autres systèmes en ligne automatisés.
4.5.1.5 Actifs organisationnels
Ils sont décrits à la section 2.1.4. Parmi les actifs organisationnels qui peuvent avoir une influence sur le
processus Mettre en œuvre la maîtrise intégrée des modifications, on peut citer :
• les procédures de maîtrise des modifications, comprenant les étapes de modification des normes
officielles de l’organisation, de la politique interne, des plans et de tout autre document de projet,
ainsi que les modalités d’approbation, de validation et de mise en œuvre de ces modifications ;
• les procédures d’approbation et d’émission des autorisations de modification ;
• les bases de données des mesures des processus permettant de recueillir et de mettre à disposition
les données de mesures sur les processus et les produits ;
• les documents du projet (par exemple, les références de base du contenu, du coût, de l’échéancier,
les calendriers du projet, les diagrammes de réseau du projet, les registres des risques, les actions
de réponse prévues et l’impact défini des risques) ; et
• les bases de connaissance sur le management de la configuration contenant les versions et les
références de base pour l’ensemble des normes, de la politique interne et des procédures officielles
de l’organisation et de tous les documents du projet.
4.5.2 Mettre en œuvre la maîtrise intégrée des modifications : outils et techniques
4.5.2.1 Jugement d’expert
Il peut être demandé aux parties prenantes, en complément du jugement d’expert de l’équipe de management
de projet, d’apporter leur expertise et de participer aux réunions du comité de maîtrise des modifications. Au
cours de ce processus, ce jugement et cette expertise s’appliquent aux détails techniques et au management,
et peuvent provenir de sources diverses telles que :
98
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4 - MANAGEMENT DE L’INTÉGRATION DU PROJET
• .consultants,
• parties prenantes, dont les clients ou les commanditaires,
• associations professionnelles et techniques,
•
groupes industriels,
•
experts en la matière, et
• bureau des projets.
4
4.5.2.2 Réunions
Dans ce cas, ces réunions sont généralement appelées des réunions de maîtrise des modifications. Lorsque
cela est nécessaire, un comité de maîtrise des modifications est chargé de tenir une réunion, d’y revoir les
demandes de modification et d’approuver, de rejeter ou encore de classer ces modifications de quelque
autre façon. Le comité de maîtrise des modifications peut également revoir les activités de management
de la configuration. Les rôles et les responsabilités de ces comités sont clairement définis et approuvés par
les parties prenantes appropriées et sont documentés dans le plan de management des modifications. Les
décisions du comité de maîtrise des modifications sont documentées et communiquées aux parties prenantes
pour information et actions de suivi.
4.5.2.3 Outils de maîtrise des modifications
Afin de faciliter le management de la configuration et des modifications, on peut utiliser des outils manuels
ou automatisés. Le choix de ces outils doit être basé sur les besoins des parties prenantes du projet en prenant
en compte les considérations et les contraintes organisationnelles et environnementales.
Les outils sont utilisés pour gérer les demandes de modification et les décisions qui en résultent. Des
considérations supplémentaires doivent être envisagées pour que la communication assiste les membres du
comité de maîtrise des modifications dans leurs fonctions, et distribue le résultat des décisions aux parties
prenantes concernées.
4.5.3 Mettre en œuvre la maîtrise intégrée des modifications : données de sortie
4.5.3.1 Demandes de modification approuvées
Le chef de projet, le comité de maîtrise des modifications ou un membre désigné de l’équipe, traite les
demandes de modification conformément au système de maîtrise des modifications. Les demandes de
modification approuvées seront mises en œuvre en appliquant le processus Diriger et gérer le travail du projet.
Les décisions relatives à toutes les demandes de modification, qu’elles soient on non approuvées, sont mises
à jour dans le registre des modifications et font partie des mises à jour des documents du projet.
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99
4 - MANAGEMENT DE L’INTÉGRATION DU PROJET
4.5.3.2. Registre des modifications
Le registre des modifications sert à documenter les modifications qui ont lieu au cours du projet. Ces
modifications, et leur impact sur le projet en termes de délais, de coûts et de risques, sont communiqués aux
parties prenantes concernées. Les demandes de modification rejetées sont également enregistrées dans le
registre des modifications.
4.5.3.3 Mises à jour du plan de management du projet
Parmi les éléments du plan de management du projet pouvant être mis à jour, on peut citer :
•
tous les plans subsidiaires, et
• les références de base qui sont assujetties au processus formel de maîtrise des modifications.
Les modifications des références de base ne doivent porter que sur des éléments futurs. Les performances
passées ne peuvent pas être modifiées. L’intégrité des références de base et des données historiques des
performances passées est ainsi respectée.
4.5.3.4 Mises à jour des documents du projet
Tous les documents assujettis au processus formel de maîtrise des modifications sont susceptibles d’être
mis à jour à la suite du processus Mettre en œuvre la maîtrise intégrée des modifications.
4.6 Clore le projet ou la phase
Clore le projet ou la phase est le processus qui consiste à finaliser toutes les activités pour l’ensemble
des groupes de processus de management de projet afin de clore formellement le projet ou l’une de ses
phases. L’intérêt principal de ce processus est qu’il fournit les leçons apprises, la conclusion formelle du travail
du projet, et le désengagement des ressources organisationnelles pour poursuivre de nouveaux efforts. Les
données d’entrée, les outils et techniques, et les données de sortie de ce processus sont représentés sur la
figure 4-12. La figure 4-13 représente le diagramme de flux de données de ce processus.
Données d’entrée
.1 Plan de management du projet
.2 Livrables acceptés
.3 Actifs organisationnels
Outils et techniques
.1 Jugement d’expert
.2 Techniques analytiques
.3 Réunions
Données de sortie
.1 Transfert du produit, du service
ou du résultat final
.2 Mises à jour des actifs
organisationnels
Figure 4-12. Clore le projet ou la phase : données d’entrée, outils et techniques, et données de sortie
100
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4 - MANAGEMENT DE L’INTÉGRATION DU PROJET
.
Management de l’intégration du projet
4.2
Élaborer le plan
de management
du projet
5.5
Valider le contenu
• Livrables
acceptés
4
• Plan de
management
du projet
4.6
Clore le projet
ou la phase
• Transfert du
produit, du service
ou du résultat final
Client
• Actifs
organisationnels
Entreprise/
Organisation
• Mises à jour des
actifs organisationnels
Figure 4-13. Diagramme de flux de données du processus Clore le projet ou la phase
Lors de la clôture du projet, le chef de projet passe en revue toutes les informations antérieures provenant
des clôtures des phases précédentes, de façon à s’assurer que tout le travail du projet est achevé et que le
projet a atteint ses objectifs. Comme le contenu du projet est mesuré par rapport au plan de management du
projet, le chef de projet procède à la revue de la référence de base du contenu afin de s’assurer de l’achèvement
du projet avant de le déclarer clos. Le processus Clore le projet ou la phase permet également d’établir les
procédures d’examen et de documentation des raisons qui ont conduit à annuler un projet avant qu’il ne
soit achevé. Pour effectuer ceci avec succès, le chef de projet doit impliquer toutes les parties prenantes
concernées dans le processus.
Ceci comprend toutes les activités planifiées nécessaires à la clôture administrative du projet ou de la
phase, y compris les méthodologies qui portent, étape par étape, sur :
• les actions et les activités nécessaires à la satisfaction des critères d’achèvement ou de sortie d’une
phase ou d’un projet ;
• les actions et les activités nécessaires au transfert des produits, des services ou des résultats du
projet vers la phase suivante, ou vers la production ou vers les opérations ; et
• les activités nécessaires au recueil des enregistrements du projet ou de la phase, à l’audit du succès
ou de l’échec du projet, à la capture des leçons apprises et à l’archivage des informations du projet
pour utilisation ultérieure par l’organisation.
© 2013 Project Management Institute. Guide du Corpus des connaissances en management de projet (Guide PMBOK®) — Cinquième édition
101
4 - MANAGEMENT DE L’INTÉGRATION DU PROJET
4.6.1 Clore le projet ou la phase : données d’entrée
4.6.1.1 Plan de management du projet
Il est décrit à la section 4.2.3.1. Le plan de management du projet devient un accord entre le chef de projet
et le commanditaire du projet, définissant ce qui constitue l’achèvement du projet.
4.6.1.2 Livrables acceptés
Ils sont décrits à la section 5.5. Les livrables acceptés peuvent comprendre des spécifications de produit,
des reçus de livraison, et des documents de performance du travail approuvés. Des livrables partiels ou
intermédiaires peuvent également être inclus dans les projets par phases, ou pour les projets annulés avant
qu’ils ne soient achevés.
4.6.1.3 Actifs organisationnels
Ils sont décrits à la section 2.1.4. Parmi les actifs organisationnels qui peuvent avoir une influence sur le
processus Clore le projet ou la phase, on peut citer :
• les instructions ou les exigences de clôture du projet ou de la phase (par exemple, les procédures
administratives, les audits du projet, les évaluations du projet et les critères de transfert) ; et
• les données historiques et les bases de données des leçons apprises (par exemple, des enregistrements
et des documents du projet, toute information et documentation de clôture du projet, des informations
relatives à la fois aux résultats des décisions antérieures de sélection de projet et aux performances
de projets antérieurs, et des informations sur les activités de management des risques).
4.6.2 Clore le projet ou la phase : outils et techniques
4.6.2.1 Jugement d’expert
Le jugement d’expert intervient lors de la conduite des activités de clôture administrative. Grâce à ces
experts, la clôture du projet ou de la phase s’effectue conformément aux normes appropriées. L’expertise peut
provenir de nombreuses sources dont, en particulier :
• d’autres chefs de projet au sein de l’organisation,
• du bureau des projets, et
• des associations professionnelles et techniques.
102
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4 - MANAGEMENT DE L’INTÉGRATION DU PROJET
.
4.6.2.2 Techniques
analytiques
Elles sont décrites à la section 4.4.2.2. Parmi les exemples de techniques analytiques utilisées dans la
clôture des projets, on peut citer :
• l’analyse de régression, et
• l’analyse de la tendance.
4
4.6.2.3 Réunions
Elles sont décrites à la section 4.3.2.3. Les réunions peuvent être en face à face, virtuelles, formelles ou
informelles. Parmi les participants à ces réunions, on trouve des membres de l’équipe de projet et d’autres
parties prenantes impliquées dans le projet ou affectées par celui-ci. Parmi les types de réunion, on peut citer
de façon non exhaustive : les réunions sur les leçons apprises, les réunions de clôture, les réunions de groupes
d’utilisateurs et les réunions de revue.
4.6.3 Clore le projet ou la phase : données de sortie
4.6.3.1 Transfert du produit, du service ou du résultat final
Cette donnée de sortie se rapporte au transfert du produit, du service ou du résultat final (ou du produit, du
service ou du résultat intermédiaire dans le cas de la clôture d’une phase) pour la production duquel le projet
a été autorisé.
4.6.3.2 Mises à jour des actifs organisationnels
Parmi les actifs organisationnels qui sont mis à jour à la suite du processus Clore le projet ou la phase, on
peut citer :
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103
4 - MANAGEMENT DE L’INTÉGRATION DU PROJET
• Les fichiers de projet — Ils constituent la documentation émanant des activités du projet, et
comprennent le plan de management du projet ; le contenu, le coût, l’échéancier et les calendriers
du projet ; les registres des risques et d’autres registres ; la documentation du management des
modifications ; les actions planifiées de réponse aux risques et l’impact des risques.
• Les documents de clôture du projet ou de la phase — Ces documents comprennent la
documentation formalisant l’achèvement du projet ou de la phase, et le transfert des livrables
achevés du projet ou de la phase à un groupe d’opérations ou à la phase suivante, par exemple. Lors
de la clôture du projet, le chef de projet passe en revue la documentation de la phase précédente,
la documentation d’acceptation du client provenant du processus Valider le contenu (voir la section
5.4) et le contrat (le cas échéant), afin de s’assurer que toutes les exigences du projet sont satisfaites
avant de finaliser la clôture du projet. Dans le cas de la terminaison d’un projet qui n’est pas achevé,
la documentation formelle en indiquera les raisons et formalisera les procédures de transfert des
livrables finis et non finis de ce projet.
• Les données historiques — Les données historiques et les informations issues des leçons apprises
sont transférées dans la base de connaissance des leçons apprises, de sorte qu’elles puissent servir
aux projets ou aux phases futurs. Les informations relatives aux problèmes majeurs, aux risques
et aux techniques qui ont donné de bons résultats, font partie de cet historique et pourraient être
appliquées lors de projets futurs.
104
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5 - MANAGEMENT DU CONTENU DU PROJET
5
.
MANAGEMENT DU CONTENU DU PROJET
Le management du contenu du projet comprend les processus permettant d’assurer que tout le travail
requis par le projet, et seulement le travail requis, est effectué pour mener à bien le projet. Le management du
contenu du projet porte essentiellement sur la définition et la maîtrise de ce qui est inclus dans le projet et de
ce qui en est exclu.
5
La figure 5-1 donne une vue d’ensemble des processus de management du contenu du projet. Ces
processus sont les suivants :
5.1 Planifier le management du contenu. Ce processus consiste à créer un plan de management du
contenu qui documente la façon dont le contenu du projet sera défini, maîtrisé et validé.
5.2 Recueillir les exigences. Ce processus consiste à déterminer, à documenter et à gérer les besoins
et les exigences des parties prenantes pour atteindre les objectifs du projet.
5.3 Définir le contenu. Ce processus consiste à élaborer une description détaillée du projet et du
produit.
5.4 Créer la structure de découpage du projet (SDP). Ce processus consiste à subdiviser les
livrables et le travail du projet en composants plus petits et plus faciles à maîtriser.
5.5 Valider le contenu. Ce processus consiste à formaliser l’acceptation des livrables du projet
achevés.
5.6 Maîtriser le contenu. Ce processus consiste à surveiller l’état du contenu du projet et du produit,
et à gérer les modifications affectant la référence de base du contenu.
Ces processus interagissent, entre eux, et avec des processus d’autres domaines de connaissance comme
cela est décrit en détail dans la section 3 et dans l’Annexe A1.
Dans le contexte d’un projet, le terme « contenu » peut se rapporter au :
• Contenu du produit. Ce sont les particularités et les fonctions qui caractérisent un produit, un
service ou un résultat ; et/ou
• Contenu du projet. C’est le travail qui doit être accompli pour livrer un produit, un service ou un
résultat possédant les caractéristiques et les fonctions spécifiées. L’expression « contenu du projet »
est parfois assimilée à « contenu du produit ».
Les processus utilisés dans le management du contenu d’un projet, ainsi que les outils et techniques
associés, peuvent varier en fonction du projet. La référence de base du contenu du projet est la version
approuvée de l’énoncé du contenu du projet, de la structure de découpage du projet (SDP) et du dictionnaire
de la SDP associé. Une référence de base ne peut être modifiée qu’au travers des procédures formelles de
maîtrise des modifications et est utilisée comme base de comparaison au cours de l’exécution des processus
Valider le contenu et Maîtriser le contenu ainsi qu’au cours d’autres processus de maîtrise.
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105
5 -MANAGEMENT DU CONTENU DU PROJET
Le degré d’achèvement du contenu du projet est mesuré par rapport au plan de management du projet
(voir la section 4.2.3.1). Le degré d’achèvement du contenu du produit est mesuré par rapport aux exigences
du produit (voir la section 5.2). Les processus de management du contenu du projet doivent être bien intégrés
avec les processus des autres domaines de connaissance, afin que le travail du projet fournisse bien le contenu
du produit qui a été spécifié.
Vue d’ensemble du
management du contenu du projet
5.1 Planifier le
management du contenu
.1 Données d’entrée
.1 Plan de management du projet
.2 Charte du projet
.3 Facteurs environnementaux de
l’entreprise
.4 Actifs organisationnels
.2 Outils et techniques
.1 Jugement d’expert
.2 Réunions
.3 Données de sortie
.1 Plan de management du contenu
.2 Plan de management des exigences
5.4 Créer la SDP
.1 Données d’entrée
.1 Plan de management du contenu
.2 Énoncé du contenu du projet
.3 Documentation des exigences
.4 Facteurs environnementaux de
l’entreprise
.5 Actifs organisationnels
.2 Outils et techniques
.1 Décomposition
.2 Jugement d’expert
.3 Données de sortie
.1 Référence de base du contenu
.2 Mises à jour des documents du
projet
5.2 Recueillir
les exigences
.1 Données d’entrée
.1 Plan de management du contenu
.2 Plan de management des exigences
.3 Plan de management des parties
prenantes
.4 Charte du projet
.5 Registre des parties prenantes
.2 Outils et techniques
.1 Interviews
.2 Groupes de consultation
.3 Ateliers dirigés
.4 Techniques de créativité collective
.5 Techniques de prise de décision
collective
.6 Questionnaires et enquêtes
.7 Observations
.8 Prototypes
.9 Étalonnage
.10 Schémas contextuels
.11 Analyse de documents
.3 Données de sortie
.1 Documentation des exigences
.2 Matrice de traçabilité des exigences
5.5 Valider le contenu
.1 Données d’entrée
.1 Plan de management du projet
.2 Documentation des exigences
.3 Matrice de traçabilité des exigences
.4 Livrables vérifiés
.5 Données de performance du travail
.2 Outils et techniques
.1 Inspection
.2 Techniques de prise de décision
collective
5.3 Définir le contenu
.1 Données d’entrée
.1 Plan de management du contenu
.2 Charte du projet
.3 Documentation des exigences
.4 Actifs organisationnels
.2 Outils et techniques
.1 Jugement d’expert
.2 Analyse du produit
.3 Génération d'options
.4 Ateliers dirigés
.3 Données de sortie
.1 Énoncé du contenu du projet
.2 Mises à jour des documents du projet
5.6 Maîtriser le contenu
.1 Données d’entrée
.1 Plan de management du projet
.2 Documentation des exigences
.3 Matrice de traçabilité des exigences
.4 Données de performance du travail
.5 Actifs organisationnels
.2 Outils et techniques
.1 Analyse de l’écart
.3 Données de sortie
.1 Information sur la performance du
travail
.2 Demandes de modification
.3 Mises à jour du plan de management
du projet
.4 Mises à jour des documents du projet
.5 Mises à jour des actifs organisationnels
.3 Données de sortie
.1 Livrables acceptés
.2 Demandes de modification
.3 Information sur la performance du
travail
.4 Mises à jour des documents du projet
Figure 5-1. Vue d’ensemble du management du contenu du projet
106
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5 - MANAGEMENT DU CONTENU DU PROJET
5.1 Planifier le management du contenu
Planifier le management du contenu est le processus qui consiste à créer un plan de management du
contenu qui documente la façon dont le contenu du projet sera défini, validé et maîtrisé. L’intérêt principal de ce
processus réside dans le fait qu’il fournit les directives et les orientations de management du contenu du projet
tout au long du projet. Les données d’entrée, les outils et techniques, et les données de sortie de ce processus
sont représentés sur la figure 5-2. La figure 5-3 représente le diagramme de flux de données du processus.
Données d’entrée
.1 Plan de management du projet
.2 Charte du projet
.3 Facteurs environnementaux
de l’entreprise
.4 Actifs organisationnels
Outils et techniques
.1 Jugement d’expert
.2 Réunions
Données de sortie
5
.1 Plan de management du contenu
.2 Plan de management des
exigences
Figure 5-2. Planifier le management du contenu : données d’entrée,
outils et techniques, et données de sortie
Management du contenu du projet
Entreprise/
Organisation
4.1
Élaborer la
charte du projet
4.2
Élaborer le plan
de management
du projet
• Facteurs
environnementaux
de l’entreprise
• Actifs
organisationnels
• Charte du projet
• Plan de
management
du projet
5.1
Planifier le
management
du contenu
• Plan de management
des exigences
• Plan de
management
du contenu
5.2
Recueillir
les exigences
5.3
Définir le
contenu
5.4
Créer
la SDP
Figure 5-3. Diagramme de flux de données du processus Planifier le management du contenu
© 2013 Project Management Institute. Guide du Corpus des connaissances en management de projet (Guide PMBOK®) — Cinquième édition
107
5 -MANAGEMENT DU CONTENU DU PROJET
.
Le plan de management du contenu est un composant du plan de management du projet, ou du programme,
qui décrit comment le contenu sera défini, développé, suivi, maîtrisé et vérifié. L’élaboration du plan de
management du contenu, et le développement des détails du contenu du projet, commencent par l’analyse des
informations contenues dans la charte du projet (voir la section 4.1.3.1), et dans la dernière version des plans
subsidiaires approuvés du plan de management du projet (voir la section 4.2.3.1), des informations historiques
contenues dans les actifs organisationnels (voir la section 2.1.4) et de tout autre facteur environnemental
pertinent (voir la section 2.1.5). Ce plan contribue à limiter le risque de dérive du contenu du projet.
5.1.1 Planifier le management du contenu : données d’entrée
5.1.1.1 Plan de management du projet
Il est décrit à la section 4.2.3.1. Les plans subsidiaires approuvés du plan de management du projet sont
utilisés pour élaborer le plan de management du contenu et influencent l’approche adoptée pour la planification
du contenu et sa gestion.
5.1.1.2 Charte du projet
Elle est décrite à la section 4.1.3.1. La charte du projet est utilisée pour fournir le contexte du projet,
nécessaire à la planification des processus de management du contenu. Elle donne, à un niveau macroscopique,
une description du projet et des caractéristiques du produit extraits de l’énoncé des travaux du projet.
5.1.1.3 Facteurs environnementaux de l’entreprise
Ils sont décrits à la section 2.1.5. Parmi les facteurs environnementaux de l’entreprise qui peuvent avoir une
influence sur le processus Planifier le management du contenu, on peut citer :
108
•
la culture de l’organisation,
•
l’infrastructure,
•
l’administration du personnel,
•
les conditions du marché.
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5 - MANAGEMENT DU CONTENU DU PROJET
.
5.1.1.4 Actifs
organisationnels
Ils sont décrits à la section 2.1.4. Parmi les actifs organisationnels qui peuvent avoir une influence sur le
processus Planifier le management du contenu, on peut citer :
•
les politiques et les procédures, et
• les informations historiques et la base de données des leçons apprises.
5.1.2 Planifier le management du contenu : outils et techniques
5
5.1.2.1 Jugement d’expert
Le jugement d’expert fait référence à un apport provenant de parties ayant des connaissances et de
l’expérience. L’expertise peut être fournie par tout groupe ou personne ayant une éducation, une connaissance,
une compétence, une expérience ou une formation professionnelle spécialisée dans l’élaboration de plans de
management du contenu.
5.1.2.2 Réunions
Les équipes de projet peuvent prendre part à des réunions de planification pour élaborer le plan de
management du contenu. Les participants à ces réunions peuvent inclure le chef de projet, le commanditaire
du projet, des membres sélectionnés de l’équipe de projet, d’autres parties prenantes choisies, toute personne
ayant la responsabilité de gérer un des processus de management du contenu, ainsi que d’autres personnes,
en fonction des besoins.
5.1.3 Planifier le management du contenu : données de sortie
5.1.3.1 Plan de management du contenu
Le plan de management du contenu est un composant du plan de management du projet, ou du programme,
qui décrit comment le contenu sera défini, développé, suivi, maîtrisé et vérifié. Le plan de management du
contenu est une donnée d’entrée majeure du processus Élaborer le plan de management du projet et des autres
processus de management du contenu. Les composants du plan de management du contenu comprennent :
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109
5 -MANAGEMENT DU CONTENU DU PROJET
• le processus pour l’élaboration d’un énoncé détaillé du contenu du projet ;
.
• le processus qui permet la création de la SDP à partir de l’énoncé détaillé du contenu du projet ;
• le processus qui établit comment la SDP sera mise à jour et approuvée ;
• le processus qui consiste à spécifier comment sera obtenue l’acceptation formelle des livrables
achevés du projet ;
• le processus visant à maîtriser la façon dont les demandes de modification de l’énoncé détaillé du
contenu du projet seront traitées. Ce processus est directement lié au processus Mettre en œuvre la
maîtrise intégrée des modifications (voir la section 4.5).
Selon les besoins du projet, le plan de management du contenu peut être formel ou informel, très détaillé
ou formulé de manière générale.
5.1.3.2 Plan de management des exigences
Le plan de management des exigences est un composant du plan de management du projet ou du
programme qui décrit comment les exigences seront analysées, documentées et gérées. La relation entre les
phases, décrite dans la section 2.4.2.1, exerce une forte influence sur le management des exigences. Le chef
de projet choisit la relation qui est la plus efficace pour le projet, et documente cette approche dans le plan de
management des exigences. La plupart des composants du plan de management des exigences sont basés
sur cette relation.
Parmi les composants du plan de management des exigences, on peut citer, entre autres :
• la manière dont seront planifiées, suivies et rapportées les activités relatives aux exigences ;
• les activités de management de la configuration, telles que la façon dont les modifications du produit
seront initiées, la façon dont les impacts seront analysés, tracés, suivis et rapportés, ainsi que les
niveaux d’autorisation requis pour approuver ces modifications ;
• les processus de hiérarchisation des exigences ;
• les métriques du produit qui seront utilisées et la justification de leur utilisation ;
• la structure de la traçabilité, pour indiquer quels sont les attributs des exigences qui seront pris en
compte dans la matrice de traçabilité.
5.2 Recueillir les exigences
Recueillir les exigences est le processus visant à déterminer, à documenter et à gérer les besoins et
les exigences des parties prenantes, dans le but d’atteindre les objectifs du projet. L’intérêt principal de ce
processus réside dans le fait qu’il fournit la base pour définir et gérer le contenu du projet, y compris le
contenu du produit. Les données d’entrée, les outils et techniques, et les données de sortie de ce processus
sont représentés sur la figure 5-4. La figure 5-5 représente le diagramme de flux de données du processus.
110
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5 - MANAGEMENT DU CONTENU DU PROJET
.
Données d’entrée
Outils et techniques
Données de sortie
.1 Plan de management du contenu
.2 Plan de management des
exigences
3 Plan de management des parties
prenantes
.4 Charte du projet
.5 Registre des parties prenantes
.1 Entretiens
.2 Groupes de consultation
.3 Ateliers dirigés
.4 Techniques de créativité
collective
.5 Techniques de prise de décision
collective
.6 Questionnaires et enquêtes
.7 Observations
.8 Prototypes
.9 Étalonnage
.10 Schémas contextuels
.11 Analyse de documents
.1 Documentation des exigences
.2 Matrice de traçabilité des
exigences
5
Figure 5-4. Recueillir les exigences : données d’entrée, outils et techniques, et données de sortie
Management du contenu du projet
5.1
Planifier le
management
du contenu
4.1
Élaborer la
charte du projet
• Charte
du projet
• Registre des
parties
prenantes
13.1
Identifier les
parties prenantes
13.2
Planifier le
management des
parties prenantes
8.1
Planifier le
management
de la qualité
• Plan de management
des exigences
• Plan de management
du contenu
5.2
Recueillir
les exigences
• Plan de management
des parties prenantes
• Documentation
des exigences
12.1
Planifier le
management des
approvisionnements
• Matrice de traçabilité
des exigences
5.3
Définir
le contenu
5.4
Créer la
SDP
5.5
Valider
le contenu
5.6
Maîtriser
le contenu
Figure 5-5. Diagramme de flux de données du processus Recueillir les exigences
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111
5 -MANAGEMENT DU CONTENU DU PROJET
La réussite du projet est directement fonction de l’implication active des parties prenantes dans la découverte
et la décomposition des besoins en exigences, et du soin apporté à la détermination, à la documentation,
et à la gestion des exigences du produit, du service ou du résultat du projet. Les exigences comprennent
les conditions ou les capacités auxquelles le projet doit répondre, ou qui doivent être présentes dans le
produit, le service ou le résultat pour satisfaire à des obligations contractuelles, ou à d’autres spécifications
formellement imposées. Les exigences comprennent les attentes et les besoins, quantifiés et documentés, du
commanditaire, du client et des autres parties prenantes. Ces exigences doivent être recueillies, analysées et
enregistrées d’une manière suffisamment détaillée pour être insérées dans la référence de base du contenu et
pouvoir être mesurées dès le début de l’exécution du projet. Les exigences constituent la base de la SDP. Les
planifications du coût, de l’échéancier, de la qualité et, parfois, des approvisionnements, sont toutes basées
sur ces exigences. L’élaboration des exigences commence par une analyse des informations contenues dans
la charte du projet (voir la section 4.1.3.1), dans le registre des parties prenantes (voir la section 13.1.3.1) et
dans le plan de management des parties prenantes (voir la section 13.2.3.1).
Un bon nombre d’organisations classent les exigences en différents types, tels qu’exigences commerciales
et exigences techniques, les premières faisant référence aux besoins des parties prenantes, et les autres
à la façon dont ces besoins seront mis en œuvre. Les exigences peuvent être regroupées par catégories
permettant un complément d’affinement et de détail au fur et à mesure que les exigences sont élaborées. Ces
classifications comprennent :
• Les exigences commerciales, qui décrivent les besoins à haut niveau de l’organisation, tels que des
problèmes ou opportunités d’affaires, et les raisons pour lesquelles un projet a été entrepris.
• Les exigences des parties prenantes, qui décrivent les besoins d’une partie prenante ou d’un groupe
de parties prenantes.
• Les exigences de la solution, qui décrivent les propriétés, les fonctions et les caractéristiques du
produit, du service ou du résultat qui satisferont aux exigences commerciales et à celles des parties
prenantes. Les exigences de la solution sont, par ailleurs, regroupées en sous-exigences d’ordre
fonctionnel et non-fonctionnel :
○ Les exigences fonctionnelles décrivent les comportements du produit. À titre d’exemple, on
peut citer, entre autres, les processus, les données et les interactions avec le produit.
○ Les exigences non-fonctionnelles complètent les exigences fonctionnelles et décrivent les
conditions environnementales ou les qualités requises pour que le produit soit efficace. À
titre d’exemple, on peut citer la fiabilité, la sûreté, la performance, la sécurité, le niveau de
service, la facilité d’entretien, et la rétention ou l’élimination, etc.
• Les exigences de transition décrivent des capacités provisoires, telles que la conversion des données
et les exigences de formation nécessaires pour passer de l’état « tel quel » actuel à l’état « souhaité »
futur.
• Les exigences de projet, qui décrivent des actions, des processus, ou d’autres conditions auxquelles
le projet doit satisfaire.
• Les exigences de qualité, qui rassemblent toute condition et tout critère nécessaires à la validation de
l’achèvement réussi d’un livrable du projet, ou au respect d’autres exigences du projet.
112
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5 - MANAGEMENT DU CONTENU DU PROJET
5.2.1 Recueillir les exigences : données d’entrée
5.2.1.1 Plan de management du contenu
Il est décrit à la section 5.1.3.1.Le plan de management du contenu fournit des précisions quant à la façon
dont les équipes de projet détermineront quels types d’exigences doivent être recueillis pour le projet.
5.2.1.2 Plan de management des exigences
5
Il est décrit à la section 5.1.3.2. Le plan de management des exigences précise les processus qui seront
utilisés au cours de tout le processus Recueillir les exigences pour définir et documenter les besoins des
parties prenantes.
5.2.1.3 Plan de management des parties prenantes
Il est décrit à la section 13.2.3.1. Le plan de management des parties prenantes est utilisé pour comprendre
les exigences en communication des parties prenantes et leur niveau d’implication pour les évaluer et les
adapter au niveau de participation des parties prenantes aux activités relatives aux exigences.
5.2.1.4 Charte du projet
Elle est décrite à la section 4.1.3.1. La charte du projet est utilisée pour fournir la description générale du
produit, du service ou du résultat du projet, de sorte que les exigences détaillées puissent être élaborées.
5.2.1.5 Registre des parties prenantes
Il est décrit à la section 13.1.3.1. Le registre des parties prenantes permet d’identifier les parties prenantes
susceptibles d’apporter des informations sur les exigences. Le registre des parties prenantes permet également
de saisir les principales exigences et les principales attentes que les parties prenantes peuvent avoir à propos
du projet.
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113
5 -MANAGEMENT DU CONTENU DU PROJET
5.2.2 Recueillir les exigences : outils et techniques
5.2.2.1 Entretiens
Un entretien est une approche formelle ou informelle permettant d’obtenir des informations de la part des
parties prenantes par un dialogue direct. Il est habituellement conduit en posant des questions préparées ou
spontanées et en enregistrant les réponses. Les entretiens sont souvent conduits à deux entre un interviewer et
un interviewé, mais peuvent également impliquer plusieurs interviewers et plusieurs interviewés. Interviewer
des participants de projet expérimentés, des commanditaires, et d’autres responsables et experts en la matière,
peut aider à identifier et à définir les caractéristiques et les fonctions des livrables désirables du produit. Les
entretiens sont également utiles pour obtenir des informations confidentielles.
5.2.2.2 Groupes de consultation
Les groupes de consultation rassemblent les parties prenantes pré-qualifiées et les experts du domaine
concerné, dans le but de connaître leurs attentes et leurs réactions face au produit, au service ou au résultat
qui est proposé. Un modérateur qualifié conduit, au sein du groupe, une discussion interactive de nature plus
conversationnelle qu’un entretien à deux.
5.2.2.3 Ateliers dirigés
Les ateliers dirigés sont des sessions ciblées qui rassemblent les parties prenantes clés afin de définir les
exigences du produit. Ces ateliers sont considérés comme étant une technique essentielle pour la définition
rapide des exigences transverses et pour la réconciliation des différences entre les parties prenantes. Bien
conduites, de telles sessions peuvent, en raison de leur nature interactive au sein du groupe, créer la confiance,
stimuler les relations et améliorer la communication entre les participants, ce qui peut conduire à un consensus
plus solide entre les parties prenantes. De plus, des problèmes peuvent être identifiés plus tôt et être résolus
plus rapidement que dans le cadre de sessions individuelles.
Par exemple, des ateliers dirigés, appelés en anglais « Joint Application Design/Development » (JAD),
sont conduits dans l’industrie du développement de logiciel. La conduite de ces sessions dirigées a pour but
essentiel de réunir les experts du domaine et l’équipe de développement, afin d’améliorer le processus de
développement de logiciel. Dans l’industrie de la fabrication, le déploiement de la fonction qualité (DFQ) est
un autre exemple d’une technique d’ateliers dirigés permettant de déterminer les caractéristiques essentielles
pour le développement de nouveaux produits. La première étape du déploiement de la fonction qualité est le
recueil des besoins du client, connu sous le nom de Voix du client. Ces besoins sont ensuite triés et classés de
façon objective par ordre de priorité, et des objectifs sont alors déterminés pour les satisfaire. Des scénarios
d’utilisateurs, qui sont de courtes descriptions textuelles de fonctionnalités requises, sont souvent élaborés au
cours d’ateliers consacrés aux exigences. Les scénarios d’utilisateurs décrivent la partie prenante qui bénéficie
de la caractéristique (rôle), ce que la partie prenante doit réaliser (objectif) et l’avantage que la partie prenante
pourra en tirer (motivation). L’utilisation des scénarios d’utilisateurs est très répandue dans les méthodes
agiles.
114
© 2013 Project Management Institute. Guide du Corpus des connaissances en management de projet (Guide PMBOK®) — Cinquième édition
5 - MANAGEMENT DU CONTENU DU PROJET
.
5.2.2.4 Techniques
de créativité collective
Plusieurs activités de groupe peuvent être organisées dans le but d’identifier les exigences du projet et du
produit. Parmi les techniques de créativité collective pouvant être utilisées, on trouve :
• Le remue-méninges. Cette technique facilite la production et le recueil de nombreuses idées sur les
exigences du projet et du produit. Bien que le remue-méninges en soi ne fasse pas appel au vote ou
à la hiérarchisation, il est souvent utilisé conjointement à d’autres techniques de créativité collective
qui le font.
• La technique du groupe nominal. Technique qui renforce celle du remue-méninges par la conduite
d’un vote destiné à classer les idées les plus utiles ; ces idées sont ensuite soumises à de nouvelles
sessions de remue-méninges ou classées par ordre de priorité.
5
• Les cartes heuristiques. Les idées émises lors de sessions de remue-méninges individuelles sont
rassemblées sur un graphique unique de façon à faire ressortir les points communs et les différences,
et à produire de nouvelles idées.
• Le diagramme d’affinité. Cette technique permet de classer un grand nombre d’idées par groupes,
afin de les passer en revue et de les analyser.
• L’analyse décisionnelle multicritère. C’est une technique qui utilise une matrice de décision pour
fournir une approche analytique systématique afin d’établir des critères, tels que les niveaux de
risque, l’incertitude ou la valeur, pour évaluer et classer un grand nombre d’idées.
5.2.2.5 Techniques de prise de décision collective
La prise de décision collective est un processus d’évaluation de possibilités multiples dont on attend comme
résultat la décision d’entreprendre de futures actions. Ces techniques peuvent être utilisées pour développer,
classifier et classer par ordre de priorité les exigences du produit.
Il existe plusieurs méthodes permettant de parvenir à une décision collective, à savoir :
• L’unanimité. Décision selon les termes de laquelle tous les participants approuvent une ligne
d’action unique. Une des méthodes permettant d’obtenir l’unanimité est la technique de Delphes, où
un groupe d’experts sélectionnés répond à des questionnaires et commente les réponses de chaque
série de collecte d’exigences. Dans le but de préserver l’anonymat, seul l’animateur a accès aux
réponses.
• La majorité. Une décision à laquelle on parvient avec l’accord de plus de la moitié des membres
du groupe. Le fait d’avoir un groupe qui compte un nombre de participants impair peut permettre
d’assurer qu’une décision soit prise, au lieu de se terminer par un partage des voix.
• La pluralité. La décision revient au bloc le plus important du groupe, même si la majorité n’est pas
atteinte. Cette méthode est généralement utilisée lorsque le nombre d’options offertes est supérieur
à deux.
• La dictature. Une méthode où une seule personne prend la décision au nom du groupe.
© 2013 Project Management Institute. Guide du Corpus des connaissances en management de projet (Guide PMBOK®) — Cinquième édition
115
5 -MANAGEMENT DU CONTENU DU PROJET
Toutes ces techniques de prise de décision peuvent être appliquées aux techniques de créativité collective
pratiquées dans le processus Recueillir les exigences.
5.2.2.6 Questionnaires et enquêtes
Les questionnaires et les enquêtes sont des ensembles de questions écrites qui permettent de recueillir
rapidement des informations à partir des réponses d’un grand nombre de personnes. Les questionnaires et les
enquêtes conviennent surtout dans le cas de groupes hétérogènes, lorsqu’un résultat rapide est nécessaire,
que les individus sont géographiquement dispersés et que l’analyse statistique est applicable.
5.2.2.7 Observations
Les observations fournissent un moyen direct de voir évoluer les personnes dans leur environnement, de
voir comment elles accomplissent leur travail et leurs tâches, et comment elles exécutent les processus. Elles
sont particulièrement utiles dans le cas de processus détaillés, lorsque les personnes qui utilisent le produit
ont des difficultés à présenter leurs exigences ou hésitent à le faire. L’observation est également connue
sous l’appellation d’« observation au poste de travail ». Elle est habituellement pratiquée en externe par une
personne qui observe un expert de l’entreprise en train d’effectuer un travail. Elle peut également être faite par
un « observateur participant » qui conduit lui-même un processus, ou suit une procédure, de façon à en voir le
déroulement et à découvrir des exigences cachées.
5.2.2.8 Prototypes
Le prototypage est une méthode permettant un retour d’information rapide par rapport aux exigences, en
mettant à disposition un modèle fonctionnel du produit souhaité avant de le produire effectivement. Puisqu’un
prototype est concret, il permet aux parties prenantes de tester un modèle du produit final plutôt que se limiter à
discuter de leurs exigences de manière abstraite. Les prototypes soutiennent le concept d’élaboration progressive
dans des cycles itératifs de création de maquettes, d’expérimentation par les utilisateurs, de génération de
retour d’information et de modifications de prototype. Une fois les cycles de rétroaction nécessaires effectués,
les exigences établies à partir du prototype sont suffisamment complètes pour permettre de passer à la phase
de conception ou de fabrication. Le scénario-maquette est une technique de réalisation de prototype qui montre
une séquence ou un déroulement par le biais d’une série d’images ou d’illustrations. Les scénarios-maquettes
sont utilisés pour des projets de différentes natures dans diverses industries, telles que le cinéma, la publicité,
la conception d’enseignements, et pour des projets de développement de logiciels agiles ou autres. Dans le
domaine du développement de logiciel, les scénarios-maquettes font appel à des maquettes pour illustrer les
chemins de navigation à travers les pages Internet, les écrans, ou à travers d’autres interfaces utilisateur.
5.2.2.9 Étalonnage
L’étalonnage consiste à comparer les pratiques réelles ou planifiées, telles que les processus et les
opérations, à celles d’organisations comparables, dans le but d’identifier les meilleures pratiques, de trouver
des idées d’amélioration et de fournir une base pour mesurer la performance. Les organisations comparées au
cours de l’étalonnage peuvent être de type interne ou externe.
116
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5 - MANAGEMENT DU CONTENU DU PROJET
.
5.2.2.10 Schémas
contextuels
Le schéma contextuel est un exemple de modèle de contenu. Les schémas contextuels offrent une
représentation visuelle du contenu du produit, en montrant un système d’entreprise (processus, matériel,
système informatique, etc.) et la manière dont les personnes et les autres systèmes (acteurs, intervenants)
interagissent avec celui-ci. Les schémas contextuels montrent les données d’entrée dans le système
d’entreprise, les acteurs ou les intervenants qui fournissent les données d’entrée, les données de sortie du
système d’entreprise et les acteurs ou les intervenants recevant les données de sortie.
5
5.2.2.11 Analyse de documents
L’analyse de documents est utilisée pour collecter des exigences, en analysant la documentation existante
et en identifiant les informations correspondant à des exigences. Il existe une grande variété de documents qui
peuvent être analysés pour contribuer à collecter des exigences pertinentes. Parmi les exemples de documents
qui peuvent être analysés, on peut citer, entre autres, les plans d’affaires, la documentation marketing, les
accords, les appels d’offres, les processus de flux actuels, les modèles de données logiques, les référentiels
de règles administratives, la documentation d’utilisation de logiciels, la documentation de processus ou
d’interfaces d’entreprise, les scénarios d’utilisation, d’autres types de documentation relative aux exigences,
le registre des difficultés ou des problèmes majeurs, la politique interne, les procédures et la documentation
réglementaire, telle que les lois, les codes ou les ordonnances.
5.2.3 Recueillir les exigences : données de sortie
5.2.3.1 Documentation des exigences
La documentation des exigences décrit la façon dont chacune des exigences satisfait les besoins
commerciaux du projet. Les exigences peuvent être d’abord d’un niveau général pour commencer et devenir
progressivement plus détaillées, en fonction du niveau croissant de connaissance des exigences. Avant d’être
incorporées à la référence de base, les exigences ne doivent pas être ambigües, mais claires (mesurables et
testables), traçables, complètes, cohérentes et acceptables par les parties prenantes clés. Le format d’une
documentation des exigences peut aller d’une simple liste de toutes les exigences classées par partie prenante
et par priorité, à un format plus élaboré, comportant un résumé, des descriptions détaillées et des annexes.
Parmi les composants de la documentation des exigences, on peut citer :
•
Les exigences commerciales, y compris :
○ les objectifs de l’entreprise et du projet pour la traçabilité ;
○ les règles administratives de l’organisation réalisatrice ;
○ les principes de direction de l’organisation.
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117
5 -MANAGEMENT DU CONTENU DU PROJET
• Les exigences des parties prenantes, y compris :
.
○ les impacts sur d’autres domaines organisationnels ;
○ les impacts sur d’autres entités intérieures ou extérieures à l’organisation réalisatrice ;
○ les exigences des parties prenantes en termes de communication et d’établissement de
rapports.
• Les exigences de la solution, y compris :
○ les exigences d’ordre fonctionnel et non fonctionnel ;
○ les exigences technologiques et de conformité aux normes ;
○ les exigences de support et de formation ;
○ les exigences de qualité ;
○ les exigences relatives aux rapports, etc. (les exigences de la solution peuvent être
documentées sous forme de texte ou de modèles, ou les deux).
• Les exigences du projet, telles que :
○ les niveaux de service, de performance, de sécurité, de conformité, etc. ;
○ les critères d’acceptation.
• Les exigences de transfert.
• Les hypothèses, les dépendances et les contraintes des exigences.
5.2.3.2 Matrice de traçabilité des exigences
La matrice de traçabilité des exigences est un tableau qui associe les exigences du produit depuis leur
origine jusqu’aux livrables correspondants. La mise en œuvre de la matrice de traçabilité des exigences permet
d’assurer que chaque exigence apporte une valeur commerciale, en la reliant aux objectifs commerciaux de
l’entreprise et aux objectifs du projet. Elle procure un moyen de suivre les exigences tout au long du cycle de
vie du projet, permettant d’assurer que les exigences approuvées dans la documentation soient satisfaites à la
fin du projet. Enfin, elle fournit une structure de gestion des modifications du contenu du produit.
La traçabilité comprend, entre autres, les exigences de traçabilité pour les points suivants :
118
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5 - MANAGEMENT DU CONTENU DU PROJET
.
• les
besoins, les opportunités, les buts et les objectifs commerciaux ;
•
les objectifs du projet ;
• le contenu, la SDP des livrables du projet ;
•
la conception des produits ;
•
le développement des produits ;
•
la stratégie de test et les scénarios de test ;
5
• les exigences de niveau général par rapport aux exigences plus détaillées.
Les attributs associés à chacune des exigences peuvent être enregistrés dans la matrice de traçabilité
des exigences. Ces attributs aident à définir les informations clés relatives aux exigences. Les attributs
habituellement utilisés dans la matrice de traçabilité des exigences peuvent comprendre un identifiant unique,
une description textuelle de l’exigence, la raison de son inclusion, le propriétaire, la source, la priorité, la
version, l’état actuel (par exemple, actif, annulé, différé, ajouté, approuvé) et la date de l’état. Les attributs
supplémentaires assurant que l’exigence a satisfait les parties prenantes peuvent comprendre la stabilité,
la complexité et les critères d’acceptation. La figure 5-6 donne un exemple de matrice de traçabilité des
exigences avec les attributs qui lui sont associés.
Matrice de traçabilité des exigences
Programs
Nom du projet :
Portfolios
Centre de coûts :
Description du projet :
Identifiant
Identifiant
associé
Description des exigences
Besoins commerciaux,
opportunités, buts,
objectifs
Objectifs
du projet
Livrables
de la SDP
Conception
du produit
Développement Scénarios
de test
du produit
1.0
001
1.1
1.2
1.2.1
2.0
002
2.1
2.1.1
3.0
003
3.1
3.2
004
4.0
005
5.0
Figure 5-6. Exemple de matrice de traçabilité des exigences
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119
5 -MANAGEMENT DU CONTENU DU PROJET
.
5.3 Définir
le contenu
Définir le contenu est le processus qui consiste à élaborer une description détaillée du projet et du
produit. L’intérêt principal de ce processus est qu’il décrit le périmètre du projet, du service ou du résultat, en
définissant, parmi les exigences recueillies, celles qui seront incluses dans le contenu du projet et celles qui
en seront exclues. Les données d’entrée, les outils et techniques, et les données de sortie de ce processus
sont représentés sur la figure 5-7. La figure 5-8 représente le diagramme de flux de données de ce processus.
Données d’entrée
.1 Plan de management du contenu
.2 Charte du projet
.3 Documentation des exigences
.4 Actifs organisationnels
Outils et techniques
.1 Jugement d’expert
.2 Analyse du produit
.3 Génération d'options
.4 Ateliers dirigés
Données de sortie
.1 Énoncé du contenu du projet
.2 Mises à jour des documents du
projet
Figure 5-7. Définir le contenu : données d’entrée, outils et techniques, et données de sortie
Management du contenu du projet
5.1
Planifier le
management
du contenu
Entreprise/
Organisation
• Actifs
organisationnels
• Charte
du projet
• Plan de
management
du contenu
5.2
Recueillir
les exigences
Documents
du projet
• Documentation
des exigences
5.3
Définir
le contenu
• Mises à jour des
documents du projet
• Énoncé du
contenu du
projet
4.1
Élaborer la
charte du projet
6.3
Organiser les
activités en
séquence
6.5
Estimer la
durée des activités
5.4
Créer
la SDP
6.6
Élaborer
l’échéancier
Figure 5-8. Diagramme de flux de données du processus Définir le contenu
120
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5 - MANAGEMENT DU CONTENU DU PROJET
Comme il est possible que les exigences identifiées dans le processus Recueillir les exigences ne soient
pas toutes retenues pour le projet, le processus Définir le contenu sélectionne les exigences finales du projet
à partir de la documentation des exigences obtenue dans le cadre du processus Recueillir les exigences. Il
élabore ensuite une description détaillée du projet et du produit, du service ou du résultat.
La préparation d’un énoncé détaillé du contenu du projet est essentielle à la réussite du projet. Elle est
élaborée à partir des livrables principaux, des hypothèses et des contraintes qui sont documentés lors du
démarrage du projet. Dans la phase de planification du projet, la précision de la définition et de la description
du projet augmentent au fur et à mesure que les informations sur le projet sont collectées. Les risques, les
hypothèses et les contraintes existants sont analysés pour s’assurer que leur état est complet, et sont ajoutés
ou mis à jour le cas échéant. Le processus Définir le contenu peut être très itératif. Dans le cas d’un projet à
cycle de vie itératif, une vision générale sera élaborée pour la globalité du projet, tandis que le contenu détaillé
sera déterminé par itération et que la planification détaillée de l’itération suivante sera effectuée pendant que
le travail progressera au niveau du contenu et des livrables de l’itération en cours.
5
5.3.1 Définir le contenu : données d’entrée
5.3.1.1 Plan de management du contenu
Il est décrit à la section 5.1.3.1. Le plan de management du contenu est une composante du plan de
management du projet qui établit les activités pour le développement, la surveillance et la maîtrise du contenu
du projet.
5.3.1.2 Charte du projet
Elle est décrite à la section 4.1.3.1. La charte du projet donne une description générale du projet et des
caractéristiques du produit. Elle contient également les exigences d’approbation du projet. Lorsque l’entreprise
réalisatrice n’utilise pas de charte du projet, des informations similaires doivent être obtenues ou développées
et utilisées comme base de l’énoncé détaillé du contenu du projet. Les organisations qui ne produisent pas
de charte de projet formelle effectuent habituellement une analyse informelle, afin d’identifier les éléments
nécessaires à la poursuite de la planification du contenu.
5.3.1.3 Documentation des exigences
Elle est décrite à la section 5.2.3.1. Cette documentation sera utilisée pour sélectionner les exigences qui
seront comprises dans le projet.
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121
5 -MANAGEMENT DU CONTENU DU PROJET
5.3.1.4. Actifs organisationnels
Ils sont décrits à la section 2.1.4. Les actifs organisationnels peuvent avoir une influence sur la façon dont
un projet est défini. On peut citer comme exemples :
• les politiques, les procédures et les modèles pour un énoncé du contenu du projet ;
•
les fichiers de projets précédents ;
• les leçons apprises de phases ou de projets précédents.
5.3.2 Définir le contenu : outils et techniques
5.3.2.1 Jugement d’expert
Le jugement d’expert est souvent utilisé pour analyser les informations nécessaires à l’élaboration de
l’énoncé du contenu du projet. Ce jugement et cette expertise s’appliquent à tout détail technique. Cette expertise
est apportée par tout groupe ou toute personne possédant la connaissance ou la formation correspondante, et
peut provenir de plusieurs sources, parmi lesquelles, on peut citer :
•
d’autres unités de l’organisation ;
• des consultants ;
• des parties prenantes, dont des clients ou des commanditaires ;
• des associations professionnelles et techniques ;
•
des groupes industriels ;
• des experts en la matière.
5.3.2.2 Analyse du produit
L’analyse du produit peut être un outil efficace dans des projets dont le livrable est un produit, et non un
service ou un résultat. Il existe, pour chaque champ d’application, une ou plusieurs méthodes habituellement
acceptées pour traduire en livrables tangibles les descriptions générales du produit. L’analyse du produit
comprend des techniques telles que la structure de découpage du produit, l’analyse des systèmes, l’analyse
des exigences, l’ingénierie système, l’ingénierie de la valeur et l’analyse de la valeur.
122
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5 - MANAGEMENT DU CONTENU DU PROJET
.
5.3.2.3 Génération
d’options
La génération d’options est une technique visant à développer autant de solutions alternatives que possible
afin d’identifier différentes approches d’exécution et de mise en œuvre du travail du projet. Des techniques
générales de management peuvent être utilisées, comme le remue-méninges, la pensée latérale ou l’analyse
des options.
5.3.2.4 Ateliers dirigés
Ils sont décrits à la section 5.2.2.3. La participation d’intervenants clés, avec une variété d’attentes et de
domaines d’expertise, à ces sessions de travail intensives permet de parvenir à une entente inter-fonctionnelle
et commune des objectifs du projet et de ses limites.
5
5.3.3 Définir le contenu : données de sortie
5.3.3.1 Énoncé du contenu du projet
L’énoncé du contenu du projet est la description du contenu du projet, des principaux livrables, des
hypothèses et des contraintes. L’énoncé du contenu du projet documente la totalité du contenu, y compris
le contenu du projet et le contenu du produit. Il décrit de manière détaillée les livrables du projet et le travail
requis pour les créer. Il permet également une compréhension commune du contenu du projet par les parties
prenantes. Il peut contenir des exclusions explicites qui aident à gérer les attentes des parties prenantes. Il
permet à l’équipe de projet d’effectuer une planification plus détaillée, guide leur travail lors de l’exécution et
fournit une référence de base pour évaluer si les demandes de modification ou de travaux supplémentaires
sont comprises ou non dans le cadre du projet.
Le degré et le niveau de détail utilisés dans l’énoncé du contenu du projet pour définir le travail à effectuer
et le travail à exclure peuvent contribuer à déterminer la capacité de maîtrise du contenu global du projet
par l’équipe de management de projet. L’énoncé détaillé du contenu du projet comprend ce qui suit, soit
directement, soit par référence à d’autres documents :
• La description du contenu du produit. Elle élabore progressivement les caractéristiques du produit,
du service ou du résultat décrit dans la charte du projet et la documentation des exigences.
• Les critères d’acceptation. Un ensemble de conditions qui doivent être remplies pour que les
livrables soient acceptés.
• Les livrables. Un livrable est tout type de produit, de résultat ou de capacité de réaliser un service, de
caractère unique et vérifiable, qui doit être produit pour achever un processus, une phase ou un projet.
Les livrables comprennent également des résultats auxiliaires tels que rapports et documentation
de management du projet. La description de ces livrables peut être présentée de façon résumée ou
très détaillée.
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123
5 -MANAGEMENT DU CONTENU DU PROJET
• Les exclusions du projet. C’est généralement l’identification de ce qui est exclu du projet. L’énoncé
explicite de ce qui ne fait pas partie du contenu du projet aide à gérer les attentes des parties
prenantes.
• Les contraintes. Une contrainte est un facteur limitatif qui affecte l’exécution d’un projet ou d’un
processus. Les contraintes identifiées dans l’énoncé du contenu du projet fournissent la liste et la
description des restrictions ou des limites internes ou externes spécifiques, associées au contenu
du projet, et qui affectent l’exécution du projet, telles qu’un budget prédéterminé, des dates ou
des jalons de l’échéancier imposés par le client ou par l’organisation réalisatrice. Lorsqu’un projet
est exécuté sous contrat, les provisions contractuelles sont généralement des contraintes. Les
informations relatives aux contraintes peuvent être inscrites dans l’énoncé du contenu du projet ou
dans un registre séparé.
• Des hypothèses. Une hypothèse est un facteur qui, dans le processus de planification, est considéré
comme vrai, réel ou certain, sans preuve ni démonstration. Il décrit également l’impact potentiel
de ces facteurs s’ils se révèlent faux. Dans leur processus de planification, les équipes de projet
procèdent fréquemment à l’identification, à la documentation et à la validation de ces hypothèses.
Les informations relatives aux hypothèses peuvent être inscrites dans l’énoncé du contenu du projet
ou dans un registre séparé.
Bien que la charte du projet et l’énoncé du contenu du projet soient parfois perçus comme présentant un
certain degré de redondance, ils diffèrent par leur niveau de détail. La charte du projet contient des informations
générales, tandis que l’énoncé du contenu du projet contient une description détaillée des éléments du contenu.
Ces éléments sont progressivement élaborés tout au long du projet. Le tableau 5-1 décrit certains des éléments
clés de chacun de ces documents.
Tableau 5-1. Éléments de la charte du projet et de l’énoncé du contenu du projet
Charte du projet
But ou justification du projet
Objectifs mesurables du projet et
critères de succès correspondants
Énoncé du contenu du projet
Description du contenu du projet
(élaborée progressivement)
Critères d’acceptation
Exigences sommaires
Livrables du projet
Description sommaire du projet
Exclusions du projet
Risques sommaires
Contraintes du projet
Échéancier sommaire des jalons
Hypothèses du projet
Budget sommaire
Liste des parties prenantes
Exigences d’acceptation du
projet (ce qui détermine le
succès, qui décide que le projet
est réussi, qui signe la recette)
Chef de projet désigné,
responsabilité et niveau d’autorité
Noms et niveau d’autorité du
commanditaire ou d'autre(s)
personne(s) autorisant la charte
du projet
124
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5 - MANAGEMENT DU CONTENU DU PROJET
5.3.3.2 Mises à jour des documents du projet
Certains documents du projet peuvent nécessiter des mises à jour ; ce sont, en particulier :
•
le registre des parties prenantes,
• la documentation des exigences,
•
la matrice de traçabilité des exigences.
5.4 Créer la structure de découpage du projet (SDP)
5
Créer la structure de découpage du projet (SDP) est le processus qui consiste à subdiviser les livrables et
le travail du projet en composants plus petits et plus faciles à maîtriser. L’intérêt principal de ce processus est
qu’il fournit une vision structurée de ce qui doit être livré. Les données d’entrée, les outils et techniques, et les
données de sortie de ce processus sont représentés sur la figure 5-9. La figure 5-10 représente le diagramme
de flux de données de ce processus.
Données d’entrée
.1 Plan de management du contenu
.2 Énoncé du contenu du projet
.3 Documentation des exigences
.4 Facteurs environnementaux de
l’entreprise
.5 Actifs organisationnels
Outils et techniques
.1 Décomposition
.2 Jugement d’expert
Données de sortie
.1 Référence de base du contenu
.2 Mises à jour des documents du
projet
Figure 5-9. Créer la SDP : données d’entrée, outils et techniques, et données de sortie
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125
5 -MANAGEMENT DU CONTENU DU PROJET
.
Management du contenu du projet
5.1
Planifier le
management
du contenu
5.2
Recueillir
les exigences
5.3
Définir
le contenu
• Documentation
des exigences
Entreprise/
Organisation
• Facteurs
environnementaux
de l’entreprise
• Actifs organisationnels
Documents
du projet
• Plan de
management
du contenu
• Énoncé du
contenu du projet
5.4
Créer la
SDP
• Mises à jour des
documents du projet
• Référence de
base du contenu
4.2
Élaborer le plan
de management
du projet
6.2
Définir
les activités
7.2
Estimer
les coûts
7.3
Déterminer
le budget
5.5
Valider
le contenu
11.2
Identifier
les risques
11.3
Mettre en œuvre
l’analyse qualitative
des risques
Figure 5-10. Diagramme de flux de données du processus Créer la SDP
La SDP est une décomposition hiérarchique du contenu total du projet, qui définit le travail que l’équipe
de projet doit réaliser pour atteindre les objectifs du projet et produire les livrables requis. La SDP organise et
définit le contenu total du projet et représente le travail spécifié dans l’énoncé du contenu du projet actuellement
approuvé.
Le travail prévu se trouve au niveau le plus bas des composants de la SDP, qui sont appelés lots de travail.
Un lot de travail peut être utilisé pour grouper les activités par lesquelles le travail est planifié, surveillé,
maîtrisé, et son coût estimé. Dans le contexte de la SDP, le travail correspond aux produits ou aux livrables du
travail résultant de l’activité, et non pas à l’activité elle-même.
126
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5 - MANAGEMENT DU CONTENU DU PROJET
.
5.4.1 Créer
la SDP : données d’entrée
5.4.1.1 Plan de management du contenu
Il est décrit à la section 5.1.3.1. Le plan de management du contenu spécifie comment créer la SDP à partir
de l’énoncé détaillé du contenu du projet et comment la SDP sera maintenue et approuvée.
5.4.1.2 Énoncé du contenu du projet
5
Il est décrit à la section 5.3.3.1. L’énoncé du contenu du projet décrit le travail qui sera mis en œuvre et le
travail qui sera exclu. Il donne également la liste et la description des restrictions ou des limites internes ou
externes spécifiques susceptibles d’affecter l’exécution du projet.
5.4.1.3 Documentation des exigences
Elle est décrite à la section 5.2.3.1. La documentation détaillée des exigences est essentielle pour
comprendre ce qui doit être produit à l’issue du projet, et ce qui doit être effectué pour livrer le projet et ses
produits finaux.
5.4.1.4 Facteurs environnementaux de l’entreprise
Ils sont décrits à la section 2.1.5. Les normes de SDP spécifiques à différentes industries, appropriées à la
nature du projet, peuvent servir de sources de référence externes pour la création de la SDP. Par exemple, des
projets d’ingénierie peuvent faire référence à la norme ISO/IEC 15288 Ingénierie systèmes - Processus de cycle
de vie des systèmes [6], afin de créer la SDP d’un nouveau projet.
5.4.1.5 Actifs organisationnels
Ils sont décrits à la section 2.1.4. Parmi les actifs organisationnels qui peuvent avoir une influence sur le
processus Créer la SDP, on peut citer :
• les politiques, les procédures et les modèles concernant la SDP ;
•
les fichiers des projets précédents ;
• les leçons apprises de projets précédents.
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127
5 -MANAGEMENT DU CONTENU DU PROJET
5.4.2 .Créer la SDP : outils et techniques
5.4.2.1 Décomposition
La décomposition est une technique utilisée pour diviser et subdiviser le contenu du projet et les livrables du
projet en éléments plus petits et plus faciles à gérer. Le lot de travail est le travail défini au plus bas niveau de
la structure de découpage du projet, pour lequel le coût et la durée peuvent être estimés et gérés. Le niveau de
décomposition est souvent dicté par le degré de maîtrise nécessaire à une gestion efficace du projet. Le niveau
de détail des lots de travail dépend de la taille et de la complexité du projet. La décomposition du travail total
du projet en lots de travail met généralement en jeu les activités suivantes :
• l’identification et l’analyse des livrables et du travail associé ;
• la structuration et l’organisation de la SDP ;
• la décomposition des niveaux supérieurs de la SDP en composants détaillés de niveaux inférieurs ;
• l’établissement de codes d’identification et leur attribution aux composants de la SDP ;
• la vérification que le degré de décomposition des livrables est approprié.
La figure 5-11 illustre une partie de la SDP comportant quelques branches décomposées jusqu’au niveau
des lots de travail.
5.4.2.2 Jugement d’expert
Le jugement d’expert est souvent utilisé pour analyser les informations nécessaires à la décomposition des
livrables du projet en composants plus petits, dans le but de créer une SDP plus efficace. Un tel jugement et une
telle expertise sont appliqués aux détails techniques du contenu du projet et sont utilisés pour rapprocher les
divergences d’opinion quant à la meilleure façon de découper le contenu global du projet. Ce niveau d’expertise
est fourni par tout groupe ou toute personne ayant une formation ou des connaissances adéquates, ou
l’expérience de projets ou de domaines d’activités similaires. Le jugement d’expert peut également se présenter
sous la forme de modèles prédéfinis, fournissant des conseils quant à la façon de découper efficacement des
livrables courants. De tels modèles peuvent être spécifiques à une industrie ou à une discipline, ou peuvent
provenir de l’expérience acquise dans le cadre de projets similaires. Le chef de projet, en collaboration avec
l’équipe de projet, détermine alors la décomposition finale du contenu du projet en lots de travail individuels
qui seront utilisés pour gérer efficacement le travail du projet.
128
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5 - MANAGEMENT DU CONTENU DU PROJET
.
1.0
Projet de système de
management de la valeur
1.1
Évaluation
des besoins
1.1.1
Audit du
système actuel
1.2
Élaboration
des normes
1.1.3
Élaboration
d'options
1.1.2
Détermination
des exigences
1.3
Ingénierie
système
1.4
Management
de projet
1.1.4
Développement des
exigences du système
1.1.1.1
Identification
des composants
1.1.2.1
Évaluation
des écarts
1.1.3.1
Identification
des options
1.1.1.2
Analyse des
composants
1.1.2.2
Identification
des modifications
aux exigences
1.1.3.2
Analyse
d’options
5
Cette SDP n’est qu’un exemple. Son objectif n'est ni de représenter le contenu complet d'un projet en particulier,
ni de faire croire que c’est la seule façon d’organiser une SDP pour ce type de projet.
Figure 5-11. Exemple de SDP décomposée jusqu’au niveau des lots de travail
Une structure SDP peut être créée en utilisant différentes approches. Certaines des méthodes les plus
répandues font appel, entre autres, à l’approche descendante, à l’utilisation de directives spécifiques
à l’organisation, et à l’utilisation de modèles de SDP. Une approche ascendante peut être utilisée lors de
l’intégration de sous-composants. La structure de la SDP peut être représentée de diverses manières, par
exemple :
• en utilisant les phases du cycle de vie du projet comme deuxième niveau de décomposition, les
livrables du produit et du projet étant insérés au troisième niveau, comme illustré sur la figure 5-12 ;
• en utilisant les livrables principaux comme deuxième niveau de décomposition, comme illustré sur
la figure 5-13 ;
• en intégrant des sous-composants qui peuvent être exécutés par des organisations externes à
l’équipe de projet, tel qu’un travail sous contrat. Dans le cadre d’un tel contrat, le vendeur développe
alors la SDP correspondant à la partie de travail sous contrat.
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129
5 -MANAGEMENT DU CONTENU DU PROJET
.
Logiciel
version 5.0
Management
de projet
Exigences
du produit
Conception
détaillée
Planification
Logiciel
Logiciel
Logiciel
Logiciel
Réunions
Documentation
utilisateur
Documentation
utilisateur
Documentation
utilisateur
Documentation
utilisateur
Administration
Matériel du
programme de
formation
Matériel du
programme de
formation
Matériel du
programme de
formation
Matériel du
programme de
formation
Développement
Intégration
et test
Cette SDP n’est qu’un exemple. Son objectif n'est ni de représenter le contenu complet d’un projet en particulier,
ni de faire croire que c’est la seule façon d’organiser une SDP pour ce type de projet.
Figure 5-12. Exemple de SDP organisée par phases
Système
aéronautique
Management
de projet
Véhicule
aérien
Équipement
de soutien
Installations
Tests et
évaluation
Formation
Données
Management
de l’ingénierie
système
Formation sur
l’équipement
Commandes
techniques
Équipement de
soutien au niveau
organisationnel
Bâtiments
de base
Maquettes
Activités de soutien
du management
de projet
Formation sur
les installations
Données
d’ingénierie
Équipement de
soutien au niveau
intermédiaire
Installation
de maintenance
Tests
opérationnels
Formation sur
les services
Données de
management
Équipement de
soutien au
niveau du dépôt
Tests de
développement
Test
Cellule
Moteur
Système de
communication
Système
de navigation
Système de
contrôle incendie
Cette SDP n’est qu’un exemple. Son objectif n'est ni de représenter le contenu complet d’un projet en particulier,
ni de faire croire que c’est la seule façon d’organiser une SDP pour ce type de projet.
Figure 5-13. Exemple de SDP avec les principaux livrables
130
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5 - MANAGEMENT DU CONTENU DU PROJET
La décomposition des composants des niveaux supérieurs de la SDP nécessite une subdivision du travail de
chaque livrable ou sous-composant en ses éléments les plus fondamentaux, de façon à ce que les composants
de la SDP représentent des produits, des services ou des résultats vérifiables. La SDP peut être présentée de
plusieurs façons, notamment à l’aide d’un simple graphique, d’un organigramme, ou de toute autre méthode
qui permet d’identifier un découpage hiérarchique. Afin de vérifier l’exactitude de la décomposition, il est
nécessaire de s’assurer que les composants des niveaux inférieurs de la SDP sont les composants à la fois
nécessaires et suffisants pour achever les livrables de plus haut niveau correspondants. Des livrables différents
peuvent avoir des niveaux de décomposition différents. Pour arriver au lot de travail, le travail de certains
livrables pourra être simplement décomposé au niveau inférieur alors que pour d’autres, une décomposition à
plusieurs niveaux sera nécessaire. Plus le travail est décomposé en niveaux plus détaillés, plus la capacité de
planifier, de gérer et de maîtriser le travail est grande. Toutefois, une décomposition excessive peut conduire à
un travail de management improductif, à une mauvaise utilisation des ressources, à une efficacité réduite dans
l’exécution du travail et à des difficultés dans le cumul des données sur différents niveaux de la SDP.
5
La décomposition d’un livrable ou d’un sous-composant dont l’achèvement se situe dans un avenir éloigné
n’est parfois pas possible. L’équipe de management de projet attend habituellement que le livrable ou le
sous-composant soit convenu avant de développer les détails de la SDP. Cette technique est parfois appelée
planification par vagues.
La SDP représente le travail complet du produit et du projet, y compris le travail de management de projet.
Le cumul du travail des niveaux inférieurs doit être équivalent au travail impliqué par les niveaux supérieurs,
de façon à ce que rien ne soit oublié et qu’aucun travail inutile ne soit effectué. Ceci est parfois appelé la règle
du 100 %.
Pour de plus amples informations sur la SDP, veuillez consulter la publication intitulée Practice Standard for
Work Breakdown Structures - Second Edition [7] (en anglais seulement). Cette norme présente des exemples
de modèles de SDP spécifiques à différentes industries, qui peuvent être adaptés à des projets spécifiques
dans un champ d’application particulier.
5.4.3 Créer la SDP : données de sortie
5.4.3.1 Référence de base du contenu
La référence de base du contenu est la version approuvée d’un énoncé du contenu, de la structure de
découpage du projet (SDP) et du dictionnaire de la SDP associé. Cette référence de base du contenu ne peut
être modifiée qu’à travers des procédures formelles de maîtrise des modifications, et elle est utilisée comme
base de comparaison. C’est un composant du plan de management du projet. Les composants de la référence
de base du contenu sont :
• L’énoncé du contenu du projet. L’énoncé du contenu du projet comprend la description du contenu
du projet, des principaux livrables, des hypothèses et des contraintes.
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131
5 -MANAGEMENT DU CONTENU DU PROJET
• La SDP. La SDP est une décomposition hiérarchique du contenu total du projet, qui définit le travail
que l’équipe de projet doit réaliser pour atteindre les objectifs du projet et produire les livrables
requis. Chaque niveau inférieur de la SDP représente un niveau de détail accru de la définition du
travail du projet. La finalisation de la SDP est obtenue en affectant chaque lot de travail à un compte
de contrôle et en établissant un identifiant unique pour ledit lot de travail, à partir d’un système de
codes de découpage. Ces identifiants fournissent une structure pour le regroupement hiérarchique
des coûts, des délais et des informations sur les ressources. Un compte de contrôle est un point
de contrôle du management où le contenu, le budget, le coût réel et l’échéancier sont intégrés et
comparés à la valeur acquise pour la mesure de performance. Les comptes de contrôle sont placés
dans la SDP en des points de gestion sélectionnés. Chaque compte de contrôle peut comprendre un
ou plusieurs lots de travail, mais chaque lot de travail ne devrait être associé qu’à un seul compte
de contrôle. Un compte de contrôle peut comprendre un ou plusieurs lots de planification. Un lot de
planification est un composant de la structure de découpage du projet, à un niveau inférieur à celui
du compte de contrôle, dont le contenu du travail est connu mais sans le détail des activités de
l’échéancier.
• Le dictionnaire de la SDP. Le dictionnaire de la SDP est un document qui fournit des informations
détaillées sur le livrable, sur l’activité et sur l’échéancier pour chaque composant de la SDP. Le
dictionnaire de la SDP est un document de support de la SDP. L’information contenue dans le
dictionnaire de la SDP peut comprendre, entre autres :
○ l’identifiant de découpage,
○ la description du travail,
○ les hypothèses et les contraintes,
○ l’organisation responsable,
○ les jalons de l’échéancier,
○ les activités associées de l’échéancier,
○ les ressources nécessaires,
○ les estimations de coûts,
○ les exigences de qualité,
○ les critères d’acceptation,
○ les références techniques,
○ les informations concernant le contrat.
5.4.3.2 Mises à jour des documents du projet
Les documents de projet qui peuvent être mis à jour comprennent, entre autres, la documentation des
exigences qui peut devoir être mise à jour pour inclure les modifications approuvées. Si les demandes de
modification approuvées proviennent du processus Créer la SDP, la documentation des exigences peut devoir
être mise à jour de façon à inclure les modifications approuvées.
132
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5 - MANAGEMENT DU CONTENU DU PROJET
.
5.5 Valider
le contenu
Valider le contenu est le processus qui consiste à formaliser l’acceptation des livrables du projet terminés.
L’intérêt principal de ce processus est qu’il confère un caractère d’objectivité au processus d’acceptation et
accroît les chances d’acceptation du produit, du service ou du résultat final en validant chacun des livrables.
Les données d’entrée, les outils et techniques, et les données de sortie de ce processus sont représentés sur
la figure 5-14. La figure 5-15 représente le diagramme de flux de données de ce processus.
Données d’entrée
Outils et techniques
Données de sortie
.1 Plan de management du projet
.2 Documentation des exigences
.3 Matrice de traçabilité des
exigences
.4 Livrables vérifiés
.5 Données de performance du
travail
.1 Inspection
.2 Techniques de prise de décision
collective
.1 Livrables acceptés
.2 Demandes de modification
.3 Information sur la performance
du travail
.4 Mises à jour des documents du
projet
5
Figure 5-14. Valider le contenu : données d’entrée, outils et techniques, et données de sortie
Management du contenu du projet
5.2
Recueillir
les exigences
• Documentation
des exigences
• Matrice de traçabilité
des exigences
4.2
Élaborer le plan
de management
du projet
• Mises à jour des
documents du projet
• Plan de management
du projet
4.3
Diriger et gérer le
travail du projet
• Données de
performance
du travail
5.5
Valider le
contenu
• Livrables
vérifiés
8.3
Mettre en œuvre
le contrôle qualité
• Information sur la
performance du travail
• Demandes de
modification
• Livrables
acceptés
Documents
du projet
4.4
Surveiller et
maîtriser le
travail du projet
4.5
Mettre en œuvre
la maîtrise intégrée
des modifications
4.6
Clore le projet
ou la phase
Figure 5-15. Diagramme de flux de données du processus Valider le contenu
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133
5 -MANAGEMENT DU CONTENU DU PROJET
Les livrables vérifiés, issus du processus Mettre en œuvre le contrôle qualité, sont passés en revue avec
le client ou le commanditaire, afin de s’assurer qu’ils ont été accomplis de manière satisfaisante et que
l’acceptation formelle de ces livrables a été obtenue de la part du client ou du commanditaire. Dans le cadre de
ce processus, les données de sortie issues des processus de planification dans le domaine de connaissance
du management du contenu du projet, telles que la documentation des exigences ou la base de référence du
contenu, ainsi que les données de performance du travail issues des processus d’exécution dans d’autres
domaines de connaissance, constituent la base de la mise en œuvre de la validation et de l’acceptation finale.
Le processus Valider le contenu diffère du processus Mettre en œuvre le contrôle qualité en ce que la
validation du contenu concerne principalement l’acceptation des livrables, tandis que le contrôle de la qualité
vise principalement à s’assurer que les livrables sont corrects et qu’ils satisfont aux exigences de qualité
spécifiées pour les livrables. Le processus Mettre en oeuvre le contrôle qualité est généralement effectué avant
le processus Valider le contenu, bien que ces deux processus puissent être exécutés en parallèle.
5.5.1 Valider le contenu : données d’entrée
5.5.1.1 Plan de management du projet
Il est décrit à la section 4.2.3.1. Le plan de management du projet comprend le plan de management du
contenu et la référence de base du contenu. Comme décrit à la section 5.1.3.1, le plan de management du
contenu spécifie comment l’acceptation formelle des livrables achevés du projet sera obtenue. La référence de
base du contenu (voir la section 5.4.3.1) inclut la version approuvée d’un énoncé du contenu, d’une structure
de découpage du projet (SDP) et de son dictionnaire de la SDP associé, qui ne peuvent être modifiés qu’au
travers de procédures formelles de maîtrise des modifications. La référence de base du contenu est utilisée
comme base de comparaison.
5.5.1.2 Documentation des exigences
Elle est décrite à la section 5.2.3.1. La documentation des exigences est une liste de toutes les exigences
du projet, du produit et autres, accompagnées de leurs critères d’acceptation.
5.5.1.3 Matrice de traçabilité des exigences
Elle est décrite à la section 5.2.3.2. La matrice de traçabilité des exigences associe les exigences à leurs
origines et les suit tout au long du cycle de vie du projet.
134
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5 - MANAGEMENT DU CONTENU DU PROJET
.
5.5.1.4 Livrables
vérifiés
Ils sont décrits à la section 8.3.3.3. Les livrables vérifiés sont des livrables de projet qui ont été achevés et
vérifiés pour en assurer l’exactitude, par le processus Mettre en œuvre le contrôle qualité.
5.5.1.5 Données de performance du travail
Elles sont décrites à la section 4.3.3.2. Les données de performance du travail comportent le degré de
conformité aux exigences, le nombre de non-conformités, la gravité des non-conformités, ou le nombre des
cycles de validation effectués au cours d’une période.
5
5.5.2 Valider le contenu : outils et techniques
5.5.2.1 Inspection
L’inspection comprend des activités telles que les mesures, les examens et les validations qui permettent de
déterminer si le travail et les livrables sont conformes aux exigences et aux critères d’acceptation du produit.
Selon les cas, les inspections sont parfois appelées revues, revues de produit, audits ou revues structurées.
Dans certains champs d’application, ces différents termes ont des sens spécifiques et plus restreints.
5.5.2.2 Techniques de prise de décision collective
Elles sont décrites à la section 5.2.2.5. Ces techniques sont utilisées pour parvenir à une conclusion lorsque
la validation est mise en œuvre par l’équipe de projet et d’autres parties prenantes.
5.5.3 Valider le contenu : données de sortie
5.5.3.1 Livrables acceptés
Les livrables conformes aux critères d’acceptation sont formellement acceptés et approuvés par le client
ou le commanditaire. Une documentation formelle, obtenue du client ou du commanditaire, reconnaissant
formellement l’acceptation des livrables du projet par les parties prenantes, est transmise au processus Clore
le projet ou la phase (voir la section 4.6).
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135
5 -MANAGEMENT DU CONTENU DU PROJET
5.5.3.2. Demandes de modification
Les livrables achevés qui n’ont pas été formellement acceptés sont documentés avec les raisons de la nonacceptation desdits livrables. Ces livrables peuvent faire l’objet d’une demande de modification pour correction
de défauts. Les demandes de modification sont passées en revue et traitées par le processus Mettre en œuvre
la maîtrise intégrée des modifications (voir la section 4.5).
5.5.3.3 Information sur la performance du travail
L’information sur la performance du travail comprend des informations sur l’avancement du projet, tels
que les livrables qui ont démarré, leur progrès et les livrables qui sont achevés ou qui ont été acceptés. Cette
information est documentée comme décrit à la section 10.3.3.1 et communiquée aux parties prenantes.
5.5.3.4 Mises à jour des documents du projet
Les documents du projet qui, à la suite du processus Valider le contenu, peuvent nécessiter une mise à
jour, comprennent tous les documents qui définissent le produit ou rendent compte de l’état d’achèvement
du produit. Certains documents de projet vérifiés peuvent exiger des approbations de la part du client ou du
commanditaire sous forme de signatures ou d’approbation écrite.
5.6 Maîtriser le contenu
Maîtriser le contenu est le processus qui consiste à surveiller l’état du contenu du projet et du produit et à
gérer les modifications affectant la référence de base du contenu. L’intérêt principal de ce processus est qu’il
permet le maintien de la référence de base du contenu tout au long du projet. Les données d’entrée, les outils
et techniques, et les données de sortie de ce processus sont représentés sur la figure 5-16. La figure 5-17
représente le diagramme de flux de données de ce processus.
Données d’entrée
.1 Plan de management du projet
.2 Documentation des exigences
.3 Matrice de traçabilité des
exigences
.4 Données de performance du
travail
.5 Actifs organisationnels
Outils et techniques
.1 Analyse des écarts
Données de sortie
.1 Information sur la performance
du travail
.2 Demandes de modification
.3 Mises à jour du plan de
management du projet
.4 Mises à jour des documents
du projet
.5 Mises à jour des actifs
organisationnels
Figure 5-16. Maîtriser le contenu : données d’entrée, outils et techniques, et données de sortie
136
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5 - MANAGEMENT DU CONTENU DU PROJET
.
Management du contenu du projet
5.2
Recueillir
les exigences
• Documentation
des exigences
• Matrice de traçabilité
des exigences
Entreprise/
Organisation
• Actifs
organisationnels
4.2
Élaborer le plan
de management
du projet
• Plan de management
du projet
• Données de
performance du travail
4.3
Diriger et gérer
le travail du projet
• Mises à jour des
documents du projet
5.6
Maîtriser
le contenu
• Mises à jour du plan
de management du projet
• Information sur la
performance du travail
• Demandes
de modification
Documents
du projet
5
4.2
Élaborer le plan
de management
du projet
4.4
Surveiller et
maîtriser le travail
du projet
4.5
Mettre en œuvre la
maîtrise intégrée
des modifications
• Mises à jour des
actifs organisationnels
Entreprise/
Organisation
Figure 5-17. Diagramme de flux de données du processus Maîtriser le contenu
La maîtrise du contenu du projet assure que toutes les modifications demandées et les actions correctives
ou préventives recommandées ont été traitées par le processus Mettre en œuvre la maîtrise intégrée des
modifications (voir la section 4.5). La maîtrise du contenu permet également de gérer les modifications réelles,
quand elles se présentent, et est intégrée aux autres processus de maîtrise. L’expansion non contrôlée du
produit ou du contenu du projet sans ajustements de la durée, du coût et des ressources est appelée dérive
du contenu. Les modifications sont inévitables et, de ce fait, un processus de maîtrise des modifications quel
qu’en soit le type, est obligatoire pour chaque projet.
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137
5 -MANAGEMENT DU CONTENU DU PROJET
5.6.1 Maîtriser le contenu : données d’entrée
5.6.1.1 Plan de management du projet
Il est décrit à la section 4.2.3.1. Les informations suivantes, extraites du plan de management du projet,
sont utilisées pour maîtriser le contenu :
• La référence de base du contenu. La référence de base du contenu est comparée aux résultats
réels de façon à déterminer si une modification, ou une action corrective ou préventive s’avèrerait
nécessaire.
• Le plan de management du contenu. Certaines sections du plan de management du contenu
décrivent la façon dont le contenu du projet sera surveillé et maîtrisé.
• Le plan de management des modifications. Le plan de management des modifications définit le
processus de management des modifications du projet.
• Le plan de management de la configuration. Le plan de management de la configuration définit
les éléments qui sont configurables, ceux qui nécessitent une maîtrise formelle des modifications, et
le processus pour maîtriser les modifications de ces éléments.
• Le plan de management des exigences. Ce plan est un composant du plan de management du
projet et décrit comment les exigences du projet seront analysées, documentées et gérées.
5.6.1.2 Documentation des exigences
Elle est décrite à la section 5.2.3.1. Les exigences doivent être claires (mesurables et testables), traçables,
complètes, cohérentes et acceptables par les parties prenantes. Des exigences bien documentées facilitent la
détection de tout écart du contenu convenu pour le projet ou le produit.
5.6.1.3 Matrice de traçabilité des exigences
Elle est décrite à la section 5.2.3.2. La matrice de traçabilité des exigences aide à détecter l’impact sur les
objectifs du projet de toute modification ou de tout écart par rapport à la référence de base du contenu.
138
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5 - MANAGEMENT DU CONTENU DU PROJET
.
5.6.1.4 Données
de performance du travail
Elles sont décrites à la section 4.3.3.2. Les données de performance du travail peuvent inclure le nombre
de demandes de modifications reçues, le nombre de demandes acceptées, le nombre de livrables achevés, etc.
5.6.1.5 Actifs organisationnels
Ils sont décrits à la section 2.1.4. Parmi les actifs organisationnels qui peuvent avoir une influence sur le
processus Maîtriser le contenu, on peut citer :
5
• les politiques, les procédures et les instructions existantes, formelles et informelles, relatives au
contenu et à la maîtrise ;
• les méthodes et les modèles de surveillance et de compte rendu à utiliser.
5.6.2 Maîtriser le contenu : outils et techniques
5.6.2.1 Analyse des écarts
L’analyse des écarts est une technique servant à déterminer la cause et le degré de différence entre
la référence de base et la performance réelle. Les mesures de performance du projet permettent d’évaluer
l’importance des écarts par rapport à la référence de base initiale du contenu. Les aspects importants de la
maîtrise du contenu du projet comprennent la détermination de la cause et du degré des écarts par rapport à
la référence de base du contenu (voir la section 5.4.3.1), ainsi que de la décision quant à la nécessité ou non
d’une action corrective ou préventive.
5.6.3 Maîtriser le contenu : données de sortie
5.6.3.1 Information sur la performance du travail
Les informations qui sont élaborées au sujet de la performance du travail, comportent des informations
corrélées et contextuelles sur la performance du contenu du projet par rapport à la référence de base du
contenu. Elles peuvent inclure les catégories des modifications reçues, les écarts identifiés par rapport au
contenu et leurs causes, sur la manière dont elles affectent l’échéancier ou le coût, et les prévisions relatives à
la performance future du contenu. Ces informations constituent une base pour les prises de décisions relatives
au contenu.
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139
5 -MANAGEMENT DU CONTENU DU PROJET
5.6.3.2. Demandes de modification
L’analyse de la performance du contenu peut conduire à une demande de modification de la référence de base
du contenu ou d’autres composants du plan de management du projet. Les demandes de modification peuvent
être des actions correctives ou préventives, ou des corrections de défauts ou des demandes d’amélioration.
Ces demandes de modification sont traitées pour être passées en revue et être traitées par le processus Mettre
en œuvre la maîtrise intégrée des modifications (voir la section 4.5).
5.6.3.3 Mises à jour du plan de management du projet
Les mises à jour du plan de management du projet peuvent inclure, entre autres :
• Mises à jour de la référence de base du contenu. Lorsque des demandes de modification
approuvées affectent le contenu du projet, l’énoncé du contenu, la SDP et le dictionnaire de la SDP
sont revus et à nouveau publiés de façon à refléter ces modifications approuvées par le processus
Mettre en œuvre la maîtrise intégrée des modifications.
• Mises à jour d’autres références de base. Lorsque des demandes de modification approuvées ont
un effet sur le projet autre que sur son contenu, alors la référence de base des coûts correspondante,
et celle de l’échéancier, sont revues et à nouveau publiées, de façon à refléter ces modifications
approuvées.
5.6.3.4 Mises à jour des documents du projet
Certains documents du projet peuvent nécessiter des mises à jour ; ce sont, en particulier :
• la documentation des exigences,
•
la matrice de traçabilité des exigences.
5.6.3.5 Mises à jour des actifs organisationnels
Certains actifs organisationnels peuvent nécessiter des mises à jour ; ce sont, en particulier :
• les causes des écarts,
• les actions correctives choisies et les raisons des choix,
• d’autres types de leçons apprises provenant de la maîtrise du contenu du projet.
140
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6 - MANAGEMENT DES DÉLAIS DU PROJET
6
.
MANAGEMENT DES DÉLAIS DU PROJET
Le management des délais du projet comprend les processus permettant de gérer l’achèvement du projet
dans le temps voulu.
La figure 6-1 donne une vue d’ensemble des processus de management des délais du projet. Ces processus
sont les suivants :
6
6.1 Planifier le management de l’échéancier. Ce processus consiste à établir les politiques internes,
les procédures et la documentation pour la planification, le développement, le management,
l’exécution et la maîtrise de l’échéancier du projet.
6.2 Définir les activités. Ce processus consiste à identifier et à documenter les actions spécifiques à
entreprendre pour produire les livrables du projet.
6.3 Organiser les activités en séquence. Ce processus consiste à identifier et à documenter les
relations entre les activités du projet.
6.4 Estimer les ressources nécessaires aux activités. Ce processus consiste à estimer le profil
et le nombre de ressources humaines, le type et la quantité de matériels, d’équipements ou de
fournitures nécessaires à l’accomplissement de chacune des activités.
6.5 Estimer la durée des activités. Ce processus consiste à estimer le nombre de périodes de travail
requises pour accomplir chacune des activités avec les ressources estimées.
6.6 Élaborer l’échéancier. Ce processus consiste à élaborer le modèle de l’échéancier du projet
à partir d’analyses de séquencement d’activités, des durées, des besoins en ressources et des
contraintes de l’échéancier.
6.7 Maîtriser l’échéancier. Ce processus consiste à surveiller l’état des activités du projet dans le but
de mettre à jour les progrès effectués et de gérer les modifications affectant la référence de base
de l’échéancier pour exécuter le plan.
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141
6 - MANAGEMENT DES DÉLAIS DU PROJET
Ces processus interagissent, entre eux, et avec des processus d’autres domaines de connaissance comme
cela est décrit en détail dans la section 3 et dans l’Annexe A1.
La distinction entre la présentation de l’échéancier du projet (échéancier), les données de l’échéancier
(section 6.6.3.3) et les calculs qui produisent l’échéancier du projet (section 6.6.3.2) se fait en considérant
comme modèle d’échéancier l’outil de planification renseigné avec les données du projet. Un modèle
d’échéancier est une représentation du plan d’exécution des activités du projet, comprenant les durées, les
dépendances et d’autres informations de planification, utilisée pour produire des échéanciers du projet ainsi
que d’autres éléments de planification des délais. Pour des informations spécifiques concernant les modèles
d’échéancier, voir « The Practice Standard for Scheduling » [8] (en anglais seulement).
Dans certains projets, surtout ceux de moindre envergure, la définition des activités et leur organisation
en séquence, l’estimation des ressources nécessaires aux activités, l’estimation de la durée des activités
et l’élaboration du modèle de l’échéancier sont des actions si étroitement liées qu’elles sont considérées
comme un processus unique pouvant être exécuté par une seule personne en un temps relativement court. Ces
processus sont présentés ici comme des processus distincts car les outils et techniques utilisés sont différents
pour chacun d’eux.
Les processus de management des délais du projet et les outils et techniques qui leur sont associés sont
documentés dans le plan de management de l’échéancier. Le plan de management de l’échéancier est un
plan subsidiaire intégré au plan de management de projet par le processus Élaborer le plan de management
du projet (voir la section 4.2). Le plan de management de l’échéancier identifie une technique et des outils
de planification (figure 6-2), et définit le format et les critères d’élaboration et de maîtrise de l’échéancier du
projet. La technique d’élaboration de l’échéancier choisie définit le cadre et les algorithmes utilisés par les
outils de planification pour créer le modèle d’échéancier. La méthode du chemin critique et la méthode de la
chaîne critique figurent parmi les méthodes de planification les plus connues.
L’élaboration de l’échéancier du projet fait appel aux données de sortie des processus qui définissent les
activités, les organisent en séquence, fournissent les estimations des ressources nécessaires à ces activités
et leur durée, en combinaison avec l’outil de planification, dans le but de produire le modèle d’échéancier.
L’échéancier achevé et approuvé constitue la référence de base qui sera utilisée par le processus Maîtriser
l’échéancier (voir la section 6.7). Au fur et à mesure de l’exécution des activités, la plus grande partie de l’effort
de management des délais se fera dans le processus Maîtriser l’échéancier, afin d’assurer l’achèvement
du travail du projet en temps opportun. La figure 6-2 donne une vue d’ensemble d’un échéancier montrant
comment la technique de planification, les outils d’élaboration de l’échéancier, et les données de sortie des
processus de management des délais du projet interagissent pour créer un échéancier du projet.
142
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6 - MANAGEMENT DES DÉLAIS DU PROJET
.
Vue d’ensemble du
management des délais du projet
6.1 Planifier
le management
de l'échéancier
.1 Données d’entrée
.1 Plan de management du projet
.2 Charte du projet
.3 Facteurs environnementaux de
l’entreprise
.4 Actifs organisationnels
.2 Outils et techniques
.1 Jugement d’expert
.2 Techniques analytiques
.3 Réunions
.3 Données de sortie
.1 Plan de management de
l’échéancier
6.2 Définir les activités
.1 Données d’entrée
.1 Plan de management de
l’échéancier
.2 Référence de base du contenu
.3 Facteurs environnementaux de
l’entreprise
.4 Actifs organisationnels
.2 Outils et techniques
.1 Décomposition
.2 Planification par vagues
.3 Jugement d’expert
.3 Données de sortie
.1 Liste d’activités
.2 Attributs des activités
.3 Liste des jalons
.2 Outils et techniques
.1 Jugement d’expert
.2 Estimation par analogie
.3 Estimation paramétrique
.4 Estimation à trois points
.5 Techniques de prise de décision
collective
.6 Analyse de la réserve
.3 Données de sortie
.1 Estimations de la durée des
activités
.2 Mises à jour des documents du
projet
.1 Données d’entrée
.1 Plan de management de
l’échéancier
.2 Liste d’activités
.3 Attributs des activités
.4 Liste des jalons
.5 Énoncé du contenu du projet
.6 Facteurs environnementaux de
l’entreprise
.7 Actifs organisationnels
.2 Outils et techniques
.1 Méthode des antécédents
.2 Détermination des dépendances
.3 Décalages avec avance et
décalages avec retard
.3 Données de sortie
.1 Diagrammes de réseau du projet
.2 Mises à jour des documents du
projet
6.5 Estimer la
durée des activités
.1 Données d’entrée
.1 Plan de management de
l’échéancier
.2 Liste d’activités
.3 Attributs des activités
.4 Besoins en ressources des
activités
.5 Calendriers des ressources
.6 Énoncé du contenu du projet
.7 Registre des risques
.8 Structure de découpage des
ressources
.9 Facteurs environnementaux de
l’entreprise
.10 Actifs organisationnels
6.3 Organiser les
activités en séquence
6.6 Élaborer l’échéancier
.1 Données d’entrée
.1 Plan de management de
l’échéancier
.2 Liste d’activités
.3 Attributs des activités
.4 Diagrammes de réseau du projet
.5 Besoins en ressources des
activités
.6 Calendriers des ressources
.7 Estimations de la durée des
activités
.8 Énoncé du contenu du projet
.9 Registre des risques
.10 Affectations du personnel du projet
.11 Structure de découpage des
ressources
.12 Facteurs environnementaux de
l’entreprise
.13 Actifs organisationnels
.2 Outils et techniques
.1 Analyse du diagramme de réseau
.2 Méthode du chemin critique
.3 Méthode de la chaîne critique
.4 Techniques d'optimisation des
ressources
.5 Techniques de modélisation
.6 Décalages avec avance et
décalages avec retard
.7 Compression de l’échéancier
.8 Outil de planification
.3 Données de sortie
.1 Référence de base de l’échéancier
.2 Échéancier du projet
.3 Données de l’échéancier
.4 Calendriers du projet
.5 Mises à jour du plan de
management du projet
.6 Mises à jour des documents du
projet
6.7 Maîtriser
l’échéancier
6.4 Estimer les
ressources nécessaires
aux activités
.1 Données d’entrée
.1 Plan de management de
l’échéancier
.2 Liste d’activités
.3 Attributs des activités
.4 Calendriers des ressources
.5 Registre des risques
.6 Estimations du coût des activités
.7 Facteurs environnementaux de
l’entreprise
.8 Actifs organisationnels
.2 Outils et techniques
.1 Jugement d’expert
.2 Analyse de possibilités
.3 Données d’estimation publiées
.4 Estimation ascendante
.5 Logiciel de gestion de projet
6
.3 Données de sortie
.1 Besoins en ressources des
activités
.2 Structure de découpage des
ressources
.3 Mises à jour des documents du
projet
.1 Données d’entrée
.1 Plan de management du projet
.2 Échéancier du projet
.3 Données de performance du travail
.4 Calendriers du projet
.5 Données de l’échéancier
.6 Actifs organisationnels
.2 Outils et techniques
.1 Revues de performance
.2 Logiciel de gestion de projet
.3 Techniques d'optimisation des
ressources
.4 Techniques de modélisation
.5 Décalages avec avance et
décalages avec retard
.6 Compression de l’échéancier
.7 Outil de planification
.3 Données de sortie
.1 Information sur la performance
du travail
.2 Prévisions de l'échéancier
.3 Demandes de modification
.4 Mises à jour du plan de
management du projet
.5 Mises à jour des documents du
projet
.6 Mises à jour des actifs
organisationnels
Figure 6-1. Vue d’ensemble du management des délais du projet
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143
6 - MANAGEMENT DES DÉLAIS DU PROJET
.
Données particulières à
un projet (par exemple, SDP,
activités, ressources, durées,
dépendances, contraintes,
calendriers, jalons,
décalages avec retard,
etc.)
Méthode de
planification
Modèle
Outil de
planification d’échéancier
Par exemple,
méthode du
chemin critique
Information
du projet
Génère
Donnée
de
sortie
Échéancier
du projet
Exemples de présentations d'échéancier du projet
Diagramme
de réseau
Liste
d’activités
Diagramme
à barres
Figure 6-2. Vue d’ensemble d’un échéancier
144
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6 - MANAGEMENT DES DÉLAIS DU PROJET
6.1 Planifier le management de l’échéancier
Planifier le management de l’échéancier est le processus qui consiste à établir les politiques internes,
les procédures et la documentation pour la planification, le développement, le management, l’exécution et
la maîtrise de l’échéancier du projet. L’intérêt principal de ce processus réside dans le fait qu’il fournit les
directives et les orientations de management de l’échéancier du projet tout au long du projet. Les données
d’entrée, les outils et techniques, et les données de sortie de ce processus sont représentés sur la figure 6-3.
La figure 6-4 représente le diagramme de flux de données de ce processus.
Données d’entrée
.1 Plan de management du projet
.2 Charte du projet
.3 Facteurs environnementaux de
l’entreprise
.4 Actifs organisationnels
Outils et techniques
.1 Jugement d’expert
.2 Techniques analytiques
.3 Réunions
Données de sortie
6
.1 Plan de management de
l’échéancier
Figure 6-3. Planifier le management de l’échéancier : données d’entrée,
outils et techniques, et données de sortie
4.1
Élaborer la charte
du projet
Management des délais du projet
• Charte du
projet
• Plan de
management
du projet
4.2
Élaborer le plan de
management
du projet
• Facteurs
environnementaux
de l’entreprise
• Actifs organisationnels
11.2
Identifier
les risques
6.1
Planifier le
management de
l'échéancier
• Plan de management
de l'échéancier
6.2
Définir
les activités
6.4
Estimer les ressources
nécessaires
aux activités
6.3
Organiser les
activités en
séquence
6.5
Estimer la durée
des activités
11.4
Mettre en œuvre
l’analyse quantitative
des risques
Entreprise/
Organisation
6.6
Élaborer
l’échéancier
Figure 6-4. Diagramme de flux de données du processus Planifier le management de l’échéancier
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145
6 - MANAGEMENT DES DÉLAIS DU PROJET
Le plan de management de l’échéancier est inclus dans le plan de management du projet. Le plan de
management de l’échéancier peut être formel ou informel, très détaillé ou formulé de manière générale,
basé sur les besoins du projet, et comprend les seuils de contrôle appropriés. Le plan de management de
l’échéancier définit la façon dont les provisions de délais pour aléas seront rapportées et évaluées. Le plan de
management de l’échéancier peut être mis à jour pour refléter une modification dans la façon dont l’échéancier
est géré. Le plan de management de l’échéancier est une donnée d’entrée majeure du processus Élaborer le
plan de management du projet, comme référencé à la section 6.1.3.1.
6.1.1 Planifier le management de l’échéancier : données d’entrée
6.1.1.1 Plan de management du projet
Il est décrit à la section 4.2.3.1. Le plan de management du projet contient des informations utilisées pour
élaborer le plan de management de l’échéancier et comprend notamment les éléments suivants :
• La référence de base du contenu. La référence de base du contenu comprend l’énoncé du contenu
du projet ainsi que les informations de la SDP utilisées pour définir les activités, l’estimation de la
durée, et le management de l’échéancier ; et
• Autres informations. Il s’agit des autres décisions du plan de management de projet concernant les
coûts, les risques et les communications qui sont utilisées pour élaborer l’échéancier.
6.1.1.2 Charte du projet
Elle est décrite à la section 4.1.3.1. La charte du projet spécifie l’échéancier sommaire à jalons et les
exigences d’acceptation du projet qui auront une influence sur le management de l’échéancier du projet.
6.1.1.3 Facteurs environnementaux de l’entreprise
Ils sont décrits à la section 2.1.5. Les facteurs environnementaux de l’entreprise qui influencent le processus
Planifier le management de l’échéancier sont notamment les suivants :
• la culture et la structure organisationnelles peuvent influencer le management de l’échéancier ;
• la disponibilité des ressources et les compétences qui peuvent avoir une influence sur la planification
de l’échéancier ;
• le logiciel de gestion de projet fournit l’outil de planification et apporte des options pour la gestion
de l’échéancier ;
• les informations commerciales publiées, notamment les informations de productivité des ressources,
sont souvent disponibles dans des bases de données commerciales ; et
• les systèmes d’autorisation des travaux de l’organisation.
146
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6 - MANAGEMENT DES DÉLAIS DU PROJET
.
6.1.1.4 Actifs
organisationnels
Ils sont décrits à la section 2.1.4. Parmi les actifs organisationnels qui peuvent avoir une influence sur le
processus Planifier le management de l’échéancier, on peut citer :
• les outils de surveillance et de compte rendu à utiliser ;
• les données historiques ;
•
les outils de maîtrise de l’échéancier ;
• les politiques, les procédures et les directives existantes, formelles et informelles, relatives à la
maîtrise de l’échéancier ;
6
• les modèles ;
•
les directives de clôture du projet ;
•
les procédures de maîtrise des modifications ; et
• les procédures de maîtrise des risques, comprenant les catégories de risques, les définitions de la
probabilité et de l’impact, et la matrice de probabilité et d’impact.
6.1.2 Planifier le management de l’échéancier : outils et techniques
6.1.2.1 Jugement d’expert
Basé sur les données historiques, le jugement d’expert apporte une connaissance utile sur l’environnement
et les informations provenant de projets similaires antérieurs. Le jugement d’expert peut également permettre
de décider d’utiliser ou non plusieurs méthodes d’estimation et de la façon de réconcilier leurs différences.
Qu’il soit basé sur une expertise, un champ d’application, un domaine de connaissance, une discipline,
un secteur d’activité, etc., selon la nature de l’activité réalisée, le jugement d’expert doit être utilisé pour
développer le plan de management de l’échéancier.
6.1.2.2 Techniques analytiques
Le processus Planifier le management de l’échéancier peut impliquer le choix d’options stratégiques
pour estimer et planifier le projet tels que la méthodologie de planification, les outils et les techniques de
planification, les approches d’estimation, les formats et les logiciels de management de projet. Le plan de
management de l’échéancier peut également détailler des moyens d’exécuter l’échéancier du projet de façon
accélérée par chevauchement ou par compression (section 6.6.2.7), en entreprenant par exemple le travail en
parallèle. À l’instar d’autres décisions affectant le projet et liées à l’échéancier, ces décisions peuvent avoir un
effet sur les risques du projet.
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147
6 - MANAGEMENT DES DÉLAIS DU PROJET
Les procédures et politiques organisationnelles peuvent exercer une influence sur les techniques de
planification à employer dans le cadre de ces décisions. Ces techniques peuvent comprendre, entre autres,
la planification par vagues (section 6.2.2.2), les décalages avec avance et les décalages avec retard (section
6.3.2.3), les analyses des possibilités (section 6.4.2.2) et les méthodes de revue de performance des délais
(section 6.7.2.1).
6.1.2.3 Réunions
Les équipes de projet peuvent tenir des réunions de planification dans le but d’élaborer le plan de management
de l’échéancier. Les participants à ces réunions peuvent compter le chef de projet, le commanditaire du projet,
des membres sélectionnés de l’équipe de projet, certaines des autres parties prenantes, toute personne
ayant une responsabilité de planification ou d’exécution de l’échéancier, ainsi que d’autres personnes selon
les besoins.
6.1.3 Planifier le management de l’échéancier : données de sortie
6.1.3.1 Plan de management de l’échéancier
Le plan de management de l’échéancier est une composante du plan de management du projet qui établit
les critères et les activités pour le développement, la surveillance et la maîtrise de l’échéancier. Il peut être
formel ou informel, très détaillé ou formulé de manière générale, en fonction des besoins du projet, et comprend
les seuils de contrôle appropriés.
Le plan de management de l’échéancier permet, par exemple, d’établir les éléments suivants :
• Développement du modèle d’échéancier de projet. La méthodologie de planification et l’outil de
planification à utiliser pour l’élaboration du modèle d’échéancier du projet sont spécifiés.
• Niveau de précision. La fourchette acceptable, permettant de déterminer des estimations réalistes
de durée des activités, est spécifiée et peut comprendre une provision pour aléas.
• Unités de mesure. Chacune des unités de mesure utilisées sera définie pour chacune des ressources
(par exemple, les heures, les jours-homme et les semaines pour la mesure du temps ; les mètres, les
litres, les tonnes, les kilomètres et les mètres cubes pour les mesures de quantité).
• Liens avec les procédures de l’organisation. La structure de découpage du projet (SDP) (voir la
section 5.4) fournit le cadre du plan de management de l’échéancier, en permettant la cohérence des
estimations et des échéanciers qui en résultent.
• Maintenance du modèle d’échéancier du projet. Définition du processus de mise à jour et
d’enregistrement de l’état d’avancement du projet dans le modèle d’échéancier pendant l’exécution
du projet.
• Seuils de maîtrise. Des seuils d’écarts peuvent être spécifiés pour la surveillance de la performance
de l’échéancier, de façon à préciser un niveau d’écart convenu comme acceptable avant qu’une
action ne devienne nécessaire. Ces seuils sont habituellement exprimés en pourcentage d’écart par
rapport aux paramètres fixés dans le plan de référence de base.
148
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6 - MANAGEMENT DES DÉLAIS DU PROJET
• Règles de mesure de performance. Établissement des règles de mesure de performance, grâce au
management par la valeur acquise ou d’autres règles de mesure physique. Le plan de management
de l’échéancier peut spécifier, par exemple :
○ les règles pour établir le pourcentage d’avancement ;
○ les comptes de contrôle à l’aide desquels le management de l’avancement et de l’échéancier
seront mesurés ;
○ les techniques de mesure de la valeur acquise à utiliser (par exemple, des références de
base, des formules fixes, le pourcentage d’achèvement, etc.) (pour des informations plus
spécifiques sur le management par la valeur acquise, voir The Practice Standard for Earned
Value Management [9] (en anglais seulement) ;
6
○ les mesures de performance de l’échéancier, tels que les écarts de délais (ED) et l’indice de
performance des délais (IPD), qui permettent d’évaluer l’importance de l’écart par rapport à
la référence de base initiale de l’échéancier.
• Formats des rapports. Les formats et la fréquence des différents rapports sur l’échéancier sont
définis.
• Descriptions des processus. Les descriptions de chacun des processus de management de
l’échéancier sont documentées.
6.2 Définir les activités
Définir les activités est le processus qui consiste à identifier et à documenter les actions spécifiques à
entreprendre pour produire les livrables du projet. L’intérêt principal de ce processus est de découper les lots
de travail en activités qui servent de base à l’estimation, à la planification, à l’exécution, à la surveillance et à
la maîtrise du travail du projet. Les données d’entrée, les outils et techniques, et les données de sortie de ce
processus sont représentés sur la figure 6-5. La figure 6-6 représente le diagramme de flux de données de ce
processus.
Données d’entrée
.1 Plan de management de
l’échéancier
.2 Référence de base du
contenu
.3 Facteurs environnementaux
de l’entreprise
.4 Actifs organisationnels
Outils et techniques
.1 Décomposition
.2 Planification par vagues
.3 Jugement d’expert
Données de sortie
.1 Liste d’activités
.2 Attributs des activités
.3 Liste des jalons
Figure 6-5. Définir les activités : données d’entrée, outils et techniques, et données de sortie
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149
6 - MANAGEMENT DES DÉLAIS DU PROJET
.
Management des délais du projet
5.4
Créer la
SDP
6.1
Planifier le
management
de l'échéancier
• Référence de
base du contenu
• Actifs
organisationnels
• Facteurs
environnementaux
de l’entreprise
• Plan de
management
de l'échéancier
6.2
Définir
les activités
• Liste des
jalons
Entreprise/
Organisation
• Liste d’activités
• Attributs des activités
6.3
Organiser
les activités
en séquence
6.5
Estimer la durée
des activités
6.4
Estimer les ressources
nécessaires aux activités
6.6
Élaborer
l’échéancier
Figure 6-6. Diagramme de flux de données du processus Définir les activités
Il est implicite dans ce processus que la définition et la planification des activités de l’échéancier visent à
atteindre les objectifs du projet. Le processus Créer la SDP identifie les livrables au niveau le plus bas de la
SDP, c’est-à-dire, le lot de travail. Les lots de travail du projet sont habituellement décomposés en composants
plus petits, appelés activités, qui représentent l’effort de travail nécessaire à l’achèvement du lot de travail.
6.2.1 Définir les activités : données d’entrée
6.2.1.1 Plan de management de l’échéancier
Il est décrit à la section 6.1.3.1. Une donnée d’entrée clé du plan de management de l’échéancier est la
définition du niveau de détail nécessaire à la gestion du travail.
150
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6 - MANAGEMENT DES DÉLAIS DU PROJET
.
6.2.1.2 Référence
de base du contenu
Elle est décrite à la section 5.4.3.1. La SDP, les livrables, les contraintes et les hypothèses du projet,
documentés dans la référence de base du contenu du projet, sont explicitement considérés lors de la définition
des activités.
6.2.1.3 Facteurs environnementaux de l’entreprise
Ils sont décrits à la section 2.1.5. Parmi les facteurs environnementaux de l’entreprise qui peuvent avoir une
influence sur le processus Définir les activités, on peut citer :
• les cultures et la structure organisationnelles,
6
• les informations commerciales publiées provenant de bases de données commerciales, et
• le système d’information de gestion du projet.
6.2.1.4 Actifs organisationnels
Ils sont décrits à la section 2.1.4. Parmi les actifs organisationnels qui peuvent avoir une influence sur le
processus Définir les activités, on peut citer :
• la base de données des leçons apprises, contenant les données historiques relatives aux listes
d’activités utilisées dans des projets similaires antérieurs,
• les processus normalisés,
• les modèles contenant une liste d’activités normalisées ou une partie d’une liste d’activités provenant
d’un projet antérieur, et
• les politiques, les procédures et les directives existantes, formelles et informelles, liées à la
planification des activités, telle que la méthodologie d’élaboration de l’échéancier, qui sont prises en
compte lors de la définition des activités.
6.2.2 Définir les activités : outils et techniques
6.2.2.1 Décomposition
La décomposition est une technique utilisée pour diviser et subdiviser le contenu du projet et les livrables
du projet en éléments plus petits et plus faciles à gérer. Les activités représentent l’effort nécessaire à
l’achèvement d’un lot de travail. Le processus Définir les activités définit les données de sortie finales comme
étant des activités et non des livrables, contrairement au processus Créer la SDP (voir la section 5.4).
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151
6 - MANAGEMENT DES DÉLAIS DU PROJET
La liste d’activités, la SDP et le dictionnaire de la SDP peuvent être développés séquentiellement ou en
parallèle, la SDP et le dictionnaire de la SDP servant de base à l’établissement de la liste finale d’activités.
Chacun des lots de travail de la SDP est décomposé en activités nécessaires à la production des livrables de
ce lot de travail. La participation des membres de l’équipe de projet à cette décomposition peut permettre
d’obtenir des résultats meilleurs et plus exacts.
6.2.2.2 Planification par vagues
La planification par vagues est une technique de planification itérative selon laquelle les travaux à réaliser à
court terme sont planifiés en détail, tandis que les travaux à plus long terme le sont à un niveau moins détaillé.
C’est une forme d’élaboration progressive. Par conséquent, le travail peut être présenté de manière plus ou
moins détaillée selon sa position dans le cycle de vie du projet. Au cours de la période initiale de planification
stratégique, alors que l’information est moins détaillée, les lots de travail ne peuvent être décomposés qu’au
niveau de détail connu. Avec une meilleure connaissance des événements qui vont se produire dans un avenir
proche , ces lots de travail pourront alors être décomposés en activités.
6.2.2.3 Jugement d’expert
Lorsqu’ils possèdent l’expérience et la compétence nécessaires à l’élaboration des énoncés détaillés du
contenu du projet, de la SDP et des échéanciers du projet, les membres de l’équipe de projet, ou d’autres
experts, peuvent apporter leur expertise lors de la définition des activités.
6.2.3 Définir les activités : données de sortie
6.2.3.1 Liste d’activités
La liste d’activités est une liste exhaustive qui comprend toutes les activités de l’échéancier nécessaires au
projet. Cette liste d’activités inclut également les identifiants des activités et, pour chacune des activités, une
description du contenu du travail suffisamment détaillée pour permettre aux membres de l’équipe de projet de
comprendre le travail qu’il est nécessaire d’accomplir. Chaque activité doit avoir un titre unique qui décrit sa
place dans l’échéancier, même si ladite activité est affichée hors du contexte de l’échéancier du projet.
152
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6 - MANAGEMENT DES DÉLAIS DU PROJET
.
6.2.3.2 Attributs
des activités
Les activités, à la différence des jalons, ont des durées au cours desquelles les travaux relatifs à ladite
activité sont accomplis, et peuvent avoir des ressources et des coûts qui leurs sont associés. Les attributs des
activités complètent la description des activités en identifiant les multiples composants associés à chacune
d’entre elles. Les composants de chaque activité évoluent dans le temps. Au cours des étapes initiales du projet,
ils comprennent l’identifiant de l’activité (ID), l’identifiant de la SDP et le nom ou l’appellation de l’activité ; une
fois qu’ils sont entièrement définis, ils peuvent comprendre les codes de l’activité, la description de l’activité,
les activités antécédentes, les activités successeurs, les liens logiques, les décalages avec avance et les
décalages avec retard (voir la section 6.3.2.3), les ressources nécessaires, les dates imposées, les contraintes
et les hypothèses. Les attributs des activités peuvent être utilisés pour identifier la personne responsable de
l’exécution du travail, la zone géographique ou le lieu d’exécution du travail, le calendrier du projet auquel
l’activité est affectée, et le type d’activité, tel que le niveau d’effort, l’effort unitaire ou l’effort proportionnel. Les
attributs des activités sont utilisés pour élaborer l’échéancier et pour sélectionner, classer et trier de différentes
manières dans les rapports les activités planifiées de l’échéancier. Le nombre d’attributs varie selon le champ
d’application.
6
6.2.3.3 Liste des jalons
Un jalon est un point ou un événement important d’un projet. Une liste des jalons est une liste qui identifie tous
les jalons et précise, pour chacun d’eux, s’ils sont obligatoires, comme ceux requis par contrat, ou optionnels,
lorsqu’ils sont basés sur une information historique. Les jalons sont similaires à des activités d’échéancier
normales, avec la même structure et les mêmes attributs, mais ils n’ont pas de durée, parce que les jalons
représentent un instant dans le temps.
6.3 Organiser les activités en séquence
Organiser les activités en séquence est le processus qui consiste à identifier et à documenter les relations
entre les activités du projet. L’intérêt principal de ce processus est qu’il définit la séquence logique de travail
pour obtenir l’efficacité maximale compte tenu de toutes les contraintes du projet. Les données d’entrée, les
outils et techniques, et les données de sortie de ce processus sont représentés sur la figure 6-7. La figure 6-8
représente le diagramme de flux de données de ce processus.
Données d’entrée
Outils et techniques
Données de sortie
.1 Plan de management de
l’échéancier
.2 Liste d’activités
.3 Attributs des activités
.4 Liste des jalons
.5 Énoncé du contenu du projet
.6 Facteurs environnementaux de
l’entreprise
.7 Actifs organisationnels
.1 Méthode des antécédents
.2 Détermination des dépendances
.3 Décalages avec avance et
décalages avec retard
.1 Diagrammes de réseau du
projet
.2 Mises à jour des documents du
projet
Figure 6-7. Organiser les activités en séquence : données d’entrée,
outils et techniques, et données de sortie
© 2013 Project Management Institute. Guide du Corpus des connaissances en management de projet (Guide PMBOK®) — Cinquième édition
153
6 - MANAGEMENT DES DÉLAIS DU PROJET
.
Management des délais du projet
6.1
Planifier le
management
de l'échéancier
5.3
Définir le
contenu
• Énoncé du
contenu du
projet
• Actifs
organisationnels
• Facteurs
environnementaux
de l’entreprise
Entreprise/
Organisation
6.2
Définir
les activités
• Plan de
management
de l'échéancier
• Liste d’activités
• Attributs des activités
• Liste des jalons
6.3
Organiser les
activités en
séquence
• Mises à jour
des documents
du projet
Documents
du projet
• Diagrammes de
réseau du projet
6.6
Élaborer
l’échéancier
Figure 6-8. Diagramme de flux de données du processus Organiser les activités en séquence
Chaque activité et chaque jalon, à l’exception des premiers et des derniers, doivent être liés à au moins un
prédécesseur par un lien logique fin-début ou début-début, et à au moins un successeur par un lien logique
fin-début ou fin-fin. Les liens logiques doivent être conçus pour créer un échéancier de projet réaliste. Il peut
être nécessaire de placer entre les activités un décalage avec avance ou un décalage avec retard, de façon à
établir un échéancier du projet réaliste et faisable. L’organisation d’activités en séquence peut être effectuée à
l’aide d’un logiciel de gestion de projet, ou de techniques manuelles ou automatisées.
6.3.1 Organiser les activités en séquence : données d’entrée
6.3.1.1 Plan de management de l’échéancier
Il est décrit à la section 6.1.3.1. Le plan de management de l’échéancier identifie la méthode et l’outil de
planification à utiliser pour le projet, qui guideront le séquencement des activités.
154
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6 - MANAGEMENT DES DÉLAIS DU PROJET
.
6.3.1.2 Liste
d’activités
Elle est décrite à la section 6.2.3.1. La liste d’activités contient toutes les activités de l’échéancier,
nécessaires au projet, qui doivent faire l’objet du séquencement. Les dépendances, et d’autres contraintes
pour ces activités, peuvent influencer le séquencement des activités.
6.3.1.3 Attributs des activités
Ils sont décrits à la section 6.2.3.2. Les attributs des activités peuvent décrire une séquence nécessaire
d’événements ou des relations définies d’antériorité ou de postériorité.
6
6.3.1.4 Liste des jalons
Elle est décrite à la section 6.2.3.3. La liste des jalons peut spécifier des dates pour certains jalons, ce qui
peut avoir une influence sur le séquencement des activités.
6.3.1.5 Énoncé du contenu du projet
Il est décrit à la section 5.3.3.1. L’énoncé du contenu du projet comprend la description du contenu du produit
et des caractéristiques du produit qui peuvent avoir un impact sur la séquence des activités ; c’est le cas, par
exemple, du plan d’une usine à construire ou des interfaces des sous-systèmes d’un projet de développement
de logiciel. D’autres informations relatives à l’énoncé du contenu du projet y compris les livrables du projet, les
contraintes et les hypothèses du projet, peuvent également avoir un impact sur le séquencement des activités.
Bien que ces impacts soient souvent apparents dans la liste d’activités, la description du contenu du produit
est habituellement revue pour assurer la cohérence.
6.3.1.6 Facteurs environnementaux de l’entreprise
Ils sont décrits à la section 2.1.5. Parmi les facteurs environnementaux de l’entreprise qui peuvent avoir une
influence sur le processus Organiser les activités en séquence, on peut citer :
• les normes gouvernementales ou industrielles,
• le système d’information de gestion du projet,
• l’outil de planification, et
• les systèmes d’autorisation des travaux de l’entreprise.
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155
6 - MANAGEMENT DES DÉLAIS DU PROJET
6.3.1.7. Actifs organisationnels
Ils sont décrits à la section 2.1.4. Parmi les actifs organisationnels qui peuvent avoir un impact sur le
processus Organiser les activités en séquence, on compte les fichiers du projet, provenant de la base de
connaissances de l’entreprise, et utilisés dans la méthodologie d’élaboration de l’échéancier ; les politiques,
les procédures et les directives existantes, formelles et informelles, relatives à la planification des activités,
pouvant être prises en compte dans la définition des liens logiques, telle que la méthodologie d’élaboration
de l’échéancier ; et les modèles qui peuvent être utilisés pour accélérer la préparation de réseaux d’activités
de projet. Dans les modèles, les informations sur les attributs des activités peuvent également comprendre
d’autres informations utiles au séquencement des activités.
6.3.2 Organiser les activités en séquence : outils et techniques
6.3.2.1 Méthode des antécédents
La méthode des antécédents est une technique utilisée pour la construction d’un modèle d’échéancier dans
lequel les activités sont représentées par des nœuds et sont graphiquement liées par un ou plusieurs liens
logiques, pour montrer l’ordre dans lequel les activités devront être effectuées. La méthode des activités-surnœud est une méthode de représentation d’un diagramme des antécédents. C’est la méthode utilisée par la
plupart des progiciels de gestion de projet.
La méthode des antécédents comprend quatre types de dépendance ou de lien logique. Dans un échéancier,
une activité prédécesseur (aussi appelée activité antécédente) est une activité qui précède logiquement une
autre activité. Une activité successeur est une activité dépendante qui vient logiquement après une autre
activité dans un échéancier. Ces liens (ou liaisons) sont définis ci-dessous et sont illustrés à la figure 6-9 :
• Liaison fin-début (FD). Relation logique dans laquelle une activité successeur ne peut pas commencer
tant qu’une activité prédécesseur n’est pas achevée. Par exemple, la cérémonie de remise des prix
(successeur) ne peut pas démarrer avant que la course (prédécesseur) ne soit terminée.
• Liaison fin-fin (FF). Relation logique dans laquelle une activité successeur ne peut pas se terminer
tant qu’une activité prédécesseur n’est pas achevée. Par exemple, la rédaction d’un document
(prédécesseur) doit avoir été terminée pour que l’édition (successeur) puisse prendre fin.
• Liaison début-début (DD). Relation logique dans laquelle une activité successeur ne peut pas
commencer avant qu’une activité prédécesseur n’ait commencé. Par exemple, le lissage du béton
(successeur) ne peut commencer avant que le coulage des fondations (prédécesseur) ne commence.
• Liaison début-fin (DF). Relation logique dans laquelle une activité successeur ne peut pas
commencer tant qu’une activité prédécesseur n’est pas achevée. Par exemple, le premier quart de
garde (successeur) ne peut se terminer avant que le deuxième quart de garde (prédécesseur) ne
commence.
156
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6 - MANAGEMENT DES DÉLAIS DU PROJET
La liaison fin-début est la relation d’antériorité le plus communément utilisée dans la méthode des
antécédents. La liaison début-fin, bien que rarement utilisée, est mentionnée de façon à présenter une liste
complète des types de liaisons reposant sur la méthode des antécédents.
Activité A
Liaison fin-début (FD)
Activité A
Activité B
Activité A
Liaison début-début (DD)
6
Liaison fin-fin (FF)
Activité B
Activité B
Liaison début-fin (DF)
Activité A
Activité B
Figure 6-9. Types de liaison reposant sur la méthode des antécédents
6.3.2.2 Détermination des dépendances
Les dépendances peuvent être caractérisées par les attributs suivants : obligatoire ou optionnelle, interne
ou externe, comme décrit ci-dessous. La dépendance a quatre attributs possibles, mais deux d’entre eux
peuvent être applicables simultanément comme décrit ci-après : les dépendances externes obligatoires, les
dépendances internes obligatoires, les dépendances externes optionnelles, ou les dépendances internes
optionnelles.
• Dépendances obligatoires. Les dépendances obligatoires sont celles qui sont légalement ou
contractuellement exigées ou inhérentes à la nature du travail. Les dépendances obligatoires mettent
souvent en jeu des limitations physiques comme dans le cadre d’un projet de construction, où l’on
ne peut pas ériger une superstructure tant que les fondations n’ont pas été réalisées, ou encore
dans le cadre d’un projet en électronique, où un prototype doit être construit avant que l’on puisse
le tester. On utilise parfois les expressions « logique forte » ou « dépendances fortes » pour qualifier
les dépendances obligatoires. Les dépendances techniques ne sont pas forcément obligatoires. Les
dépendances obligatoires sont déterminées par l’équipe de projet au cours du processus Organiser
les activités en séquence. Les dépendances obligatoires ne doivent pas être confondues avec
l’affectation de contraintes d’échéancier dans l’outil de planification.
© 2013 Project Management Institute. Guide du Corpus des connaissances en management de projet (Guide PMBOK®) — Cinquième édition
157
6 - MANAGEMENT DES DÉLAIS DU PROJET
• Dépendances optionnelles. Les dépendances optionnelles sont souvent désignées par les
expressions « liens logiques préférés », « liens logiques préconisés » ou « liens logiques faibles ». Leur
établissement est basé sur la connaissance des meilleures pratiques dans un champ d’application
donné, ou sur certaines particularités du projet pour lequel une séquence particulière est souhaitée,
même si d’autres séquences sont envisageables. Les dépendances optionnelles doivent être
complètement documentées car elles peuvent créer des valeurs arbitraires de marge totale et
limiter ultérieurement les options d’élaboration de l’échéancier. Lorsqu’on utilise des techniques
d’exécution accélérée par chevauchement, ces dépendances optionnelles doivent être revues et on
doit envisager de les modifier ou de les supprimer. Les dépendances optionnelles sont déterminées
par l’équipe de projet au cours du processus Organiser les activités en séquence.
.
• Dépendances externes. Les dépendances externes mettent en jeu des liens entre des activités du
projet et d’autres activités qui n’en font pas partie. Ces dépendances ne sont généralement pas sous
le contrôle de l’équipe de projet. Par exemple, les activités de test d’un projet de développement de
logiciel peuvent dépendre de la livraison du matériel par un fournisseur externe ou, dans un projet de
construction, des auditions gouvernementales publiques sur l’environnement doivent être organisées
avant de commencer la préparation du site. Les dépendances externes sont déterminées par l’équipe
de management de projet au cours du processus Organiser les activités en séquence.
• Dépendances internes. Les dépendances internes mettent en jeu des liens entre des activités du
projet et sont en général sous la maîtrise de l’équipe de projet. Par exemple, si l’équipe n’est pas en
mesure de tester une machine avant qu’elle ne soit assemblée, ceci est une dépendance obligatoire
interne. Les dépendances internes sont déterminées par l’équipe de management de projet au cours
du processus Organiser les activités en séquence.
6.3.2.3 Décalages avec avance et décalages avec retard
Un décalage avec avance est la durée dont une activité successeur peut être avancée par rapport à
une activité prédécesseur. Par exemple, dans un projet de construction d’un nouvel immeuble de bureaux,
l’aménagement de l’espace paysager pourrait démarrer deux semaines avant l’achèvement du traitement
de la liste des réserves. Cela serait illustré par une liaison fin-début avec un décalage avec avance de deux
semaines comme présenté sur la figure 6-10. Le décalage avec avance est souvent représenté comme un
décalage avec retard de valeur négative dans les logiciels de planification.
Compléter la
liste des réserves
FD – 2 semaines
(Décalage avec avance)
Écrire la version
préliminaire
DD – 15 jours
(Décalage avec retard)
Aménager
l'espace paysager
Éditer la version
préliminaire
Figure 6-10. Exemples de décalage avec avance et de décalage avec retard
158
© 2013 Project Management Institute. Guide du Corpus des connaissances en management de projet (Guide PMBOK®) — Cinquième édition
6 - MANAGEMENT DES DÉLAIS DU PROJET
Un décalage avec retard est la durée dont une activité successeur doit être retardée par rapport à une
activité prédécesseur. Par exemple, une équipe de rédaction technique peut démarrer l’édition de la version
préliminaire d’un document volumineux 15 jours après avoir commencé à l’écrire. Cela pourrait être illustré
par une liaison début-début avec un décalage avec retard de 15 jours, comme le montre la figure 6-10. Le
décalage avec retard peut également être représenté sur des diagrammes de réseau d’échéancier du projet
comme représenté à la figure 6-11 dans la liaison entre les activités H et I, indiqué par la nomenclature DD+10
(début-début plus 10 jours de décalage) bien que le décalage ne soit pas représenté par rapport à une échelle
de temps.
L’équipe de management de projet détermine les dépendances pouvant nécessiter un décalage avec avance
ou un décalage avec retard pour définir avec précision l’enchaînement logique. L’utilisation des décalages avec
avance ou des décalages avec retard ne doit pas remplacer la logique de séquencement. Il est nécessaire de
documenter les activités et leurs hypothèses associées.
6
6.3.3 Organiser les activités en séquence : données de sortie
6.3.3.1 Diagrammes de réseau du projet
Un diagramme de réseau du projet est une représentation graphique des liens logiques, aussi appelés
dépendances, entre les activités de l’échéancier du projet. La figure 6-11 représente un diagramme de réseau
du projet. Un diagramme de réseau du projet peut être développé manuellement ou à l’aide d’un logiciel de
gestion de projet. Il peut inclure tous les détails du projet ou bien une, voire plusieurs activités de regroupement.
Une note récapitulative peut accompagner le diagramme et décrire l’approche de base utilisée pour organiser
les activités en séquence. Toutes les séquences d’activités inhabituelles qui se trouvent à l’intérieur du réseau
doivent être complètement décrites dans cette note.
© 2013 Project Management Institute. Guide du Corpus des connaissances en management de projet (Guide PMBOK®) — Cinquième édition
159
6 - MANAGEMENT DES DÉLAIS DU PROJET
.
A
B
DD
C
D
E
FD + 15
Début
H
F
G
I
J
Fin
DD + 10
FF
K
L
Figure 6-11. Diagramme de réseau du projet
6.3.3.2 Mises à jour des documents du projet
Certains documents du projet peuvent nécessiter des mises à jour ; ce sont, en particulier :
•
les listes d’activités,
•
les attributs des activités,
• la liste des jalons, et
• le registre des risques.
6.4 Estimer les ressources nécessaires aux activités
Estimer les ressources nécessaires aux activités est le processus qui consiste à estimer le profil et les
ressources humaines, le type et la quantité de matériels, d’équipements ou de fournitures nécessaires
à l’accomplissement de chaque activité. L’intérêt principal de ce processus est qu’il identifie le type,
la quantité et les caractéristiques des ressources requises pour mener à bien l’activité, ce qui permet
d’avoir des estimations de coût et de durée plus exactes. Les données d’entrée, les outils et techniques,
et les données de sortie de ce processus sont représentés sur la figure 6-12. La figure 6-13 représente le
diagramme de flux de données de ce processus.
160
© 2013 Project Management Institute. Guide du Corpus des connaissances en management de projet (Guide PMBOK®) — Cinquième édition
6 - MANAGEMENT DES DÉLAIS DU PROJET
.
Données d’entrée
Outils et techniques
Données de sortie
.1 Plan de management de
l’échéancier
.2 Liste d’activités
.3 Attributs des activités
.4 Calendriers des ressources
.5 Registre des risques
.6 Estimations du coût des activités
.7 Facteurs environnementaux de
l’entreprise
.8 Actifs organisationnels
.1 Jugement d’expert
.2 Analyse de possibilités
.3 Données d’estimation publiées
.4 Estimation ascendante
.5 Logiciel de gestion de projet
.1 Besoins en ressources des
activités
.2 Structure de découpage des
ressources
.3 Mises à jour des documents du
projet
Figure 6-12. Estimer les ressources nécessaires aux activités : données d’entrée,
outils et techniques, et données de sortie
7.2
Estimer
les coûts
Management des délais du projet
6.1
Planifier le
management
de l'échéancier
11.2
Identifier
les risques
• Registre
des risques
• Estimations du
coût des activités
• Calendriers
des ressources
12.2
Procéder aux
approvisionnements
• Actifs
organisationnels
• Facteurs
environnementaux
de l’entreprise
6.2
Définir
les activités
• Plan de
management
de l'échéancier
9.1
Planifier le
management
des ressources
humaines
• Liste d'activités
• Attributs des activités
6.4
Estimer les
ressources
nécessaires aux
activités
9.2
Constituer l’équipe
de projet
Entreprise/
Organisation
6
• Besoins en
ressources des
activités
• Mises à jour des
documents du projet
12.1
Planifier le
management des
approvisionnements
• Besoins en ressources des activités
• Structure de découpage des
ressources
Documents
du projet
6.5
Estimer la durée
des activités
6.6
Élaborer
l’échéancier
Figure 6-13. Diagramme de flux de données du processus
Estimer les ressources nécessaires aux activités
© 2013 Project Management Institute. Guide du Corpus des connaissances en management de projet (Guide PMBOK®) — Cinquième édition
161
6 - MANAGEMENT DES DÉLAIS DU PROJET
Le processus Estimer les ressources nécessaires aux activités est étroitement coordonné avec le processus
Estimer les coûts (voir la section 7.2). Par exemple :
• L’équipe d’un projet de construction devra être familiarisée avec les réglementations locales de
construction. Une telle connaissance se trouve souvent facilement auprès des fournisseurs locaux.
Cependant, si la main d’œuvre locale manque d’expérience dans des techniques de construction
inhabituelles ou spécialisées, envisager le coût d’un consultant peut être le moyen le plus efficace de
garantir cette connaissance des réglementations locales de construction.
• L’équipe d’un projet de conception automobile doit être familiarisée avec les toutes dernières
techniques d’assemblage automatisé. La connaissance requise peut être obtenue en ayant recours
aux services d’un consultant, en faisant participer un concepteur à un séminaire sur la robotique ou
en incorporant dans l’équipe de projet une personne de la production.
6.4.1 Estimer les ressources nécessaires aux activités : données d’entrée
6.4.1.1 Plan de management de l’échéancier
Il est décrit à la section 6.1.3.1. Le plan de management de l’échéancier identifie le niveau de précision et
les unités de mesure à utiliser pour l’estimation des ressources.
6.4.1.2 Liste d’activités
Elle est décrite à la section 6.2.3.1. La liste d’activités identifie les activités qui auront besoin de ressources.
6.4.1.3 Attributs des activités
Ils sont décrits à la section 6.2.3.2. Les attributs des activités fournissent les principales données d’entrée
utilisées lors de l’estimation des ressources nécessaires à chacune des activités de la liste d’activités.
162
© 2013 Project Management Institute. Guide du Corpus des connaissances en management de projet (Guide PMBOK®) — Cinquième édition
6 - MANAGEMENT DES DÉLAIS DU PROJET
.
6.4.1.4 Calendriers
des ressources
Ils sont décrits aux sections 9.2.3.2 et 12.2.3.3. Un calendrier des ressources est un calendrier qui spécifie
le nombre de jours travaillés et les horaires durant lesquels chacune des ressources données est disponible.
Les informations concernant les ressources (telles que ressources humaines, équipement et matériel)
potentiellement disponibles pendant la conduite des activités prévues, sont employées pour estimer l’utilisation
des ressources. Les calendriers des ressources spécifient quand et pour quelle durée les ressources identifiées
seront disponibles pendant le projet. Ces informations peuvent être au niveau de l’activité ou du projet. Cette
connaissance prend en compte les attributs tels que l’expérience ou le niveau de compétence des ressources,
ainsi que les diverses provenances géographiques de ces ressources, et les périodes pendant lesquelles elles
peuvent être disponibles.
6
6.4.1.5 Registre des risques
Il est décrit à la section 11.2.3.1. Des événements à risque peuvent affecter la sélection et la disponibilité
des ressources. Les mises à jour du registre des risques sont incluses dans les mises à jour des documents du
projet décrites à la section 11.5.3.2, du processus Planifier les réponses aux risques.
6.4.1.6 Estimations du coût des activités
Elles sont décrites à la section 7.2.3.1. Le coût des ressources peut affecter la sélection des ressources.
6.4.1.7 Facteurs environnementaux de l’entreprise
Ils sont décrits à la section 2.1.5. L’emplacement, la disponibilité et les compétences des ressources sont
parmi les facteurs environnementaux de l’entreprise qui peuvent avoir un impact sur le processus Estimer les
ressources nécessaires aux activités.
6.4.1.8 Actifs organisationnels
Ils sont décrits à la section 2.1.4. Parmi les actifs organisationnels qui peuvent avoir une influence sur le
processus Estimer les ressources nécessaires aux activités, on peut citer :
• les politiques et les procédures concernant l’allocation des ressources humaines,
• les politiques et les procédures concernant la location ou l’achat de fournitures et d’équipements, et
• les données historiques concernant les types de ressources utilisées pour un travail similaire au
cours de projets antérieurs.
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163
6 - MANAGEMENT DES DÉLAIS DU PROJET
6.4.2 Estimer les ressources nécessaires aux activités : outils et techniques
6.4.2.1 Jugement d’expert
Dans ce processus, le jugement d’expert est souvent nécessaire à l’évaluation des données d’entrée
liées aux ressources. Cette expertise peut être apportée par tout groupe ou toute personne possédant une
connaissance particulière en planification et en estimation de ressources.
6.4.2.2 Analyse de possibilités
De nombreuses activités de l’échéancier peuvent être réalisées de plusieurs façons. On peut citer l’utilisation
de différents niveaux de capacité ou de compétences des ressources, des machines de taille ou de type divers,
de différents outils (manuels ou automatiques) et des décisions de produire, louer ou acheter les ressources
(voir la section 12.1.3.5).
6.4.2.3 Données d’estimation publiées
Plusieurs organisations publient régulièrement une actualisation des taux de production et les coûts
unitaires de ressources pour une large gamme de métiers, de matériels et d’équipements dans différents pays
et dans différentes régions de ces pays.
6.4.2.4 Estimation ascendante
L’estimation ascendante est une méthode d’estimation de la durée ou du coût du projet en agrégeant les
estimations des niveaux inférieurs de la structure de découpage du projet (SDP). Lorsqu’il n’est pas possible
d’estimer une activité avec un niveau de confiance suffisant, le travail de cette activité est décomposé plus en
détail. Les besoins en ressources sont estimés. Les estimations de chacune des ressources nécessaires à cette
activité sont ensuite agrégées en une quantité totale. Les activités peuvent présenter, ou non, des dépendances
entre elles, ce qui peut avoir un impact sur la désignation et sur l’utilisation des ressources. Lorsque ces
dépendances existent, le schéma d’utilisation des ressources est reflété et documenté dans les besoins en
ressources estimés pour ces activités.
6.4.2.5 Logiciel de gestion de projet
Un logiciel de gestion de projet, tel qu’un outil logiciel de planification, permet de planifier, d’organiser et de
gérer l’ensemble des ressources, et d’établir des estimations de ressources. Selon le niveau de sophistication
du logiciel, il est possible de définir la structure de découpage, la disponibilité et le coût des ressources, ainsi
que les différents calendriers des ressources pour aider à optimiser l’utilisation de ces ressources.
164
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6 - MANAGEMENT DES DÉLAIS DU PROJET
6.4.3 Estimer les ressources nécessaires aux activités : données de sortie
6.4.3.1 Besoins en ressources des activités
Les besoins en ressources des activités permettent d’identifier les types et les quantités de ressources
nécessaires à chacune des activités d’un lot de travail. Ces besoins sont ensuite consolidés de façon à estimer
les ressources nécessaires à chaque lot de travail et pour chaque période de travail. Les niveaux de détail et de
spécificité des descriptions des besoins en ressources peuvent varier en fonction du champ d’application. La
documentation des ressources nécessaires à chacune des activités peut comprendre la base des estimations
de chaque ressource, ainsi que les hypothèses émises pour déterminer les types de ressources appliqués, leur
disponibilité et les quantités à utiliser.
6
6.4.3.2 Structure de découpage des ressources
La structure de découpage des ressources est une représentation hiérarchique des ressources par
catégorie et par type. Comme exemples de catégories de ressources, on trouve la main d’œuvre, le matériel,
l’équipement et les fournitures. Les types de ressources peuvent être le niveau de compétence, l’échelon
hiérarchique ou toute autre information jugée appropriée au projet. La structure de découpage des ressources
aide à organiser et à reporter les données de l’échéancier, en intégrant l’information sur l’utilisation
des ressources.
6.4.3.3 Mises à jour des documents du projet
Certains documents du projet peuvent nécessiter des mises à jour ; ce sont, en particulier :
•
la liste d’activités,
•
les attributs des activités, et
• les calendriers des ressources.
6.5 Estimer la durée des activités
Estimer la durée des activités est le processus qui consiste à estimer le nombre de périodes de travail
requises pour accomplir chacune des activités avec leurs ressources estimées. L’intérêt principal de ce
processus est qu’il chiffre le temps nécessaire pour mener à bien chacune des activités, ce qui constitue une
donnée d’entrée majeure du processus Élaborer l’échéancier. Les données d’entrée, les outils et techniques,
et les données de sortie de ce processus sont représentés sur la figure 6-14. La figure 6-15 représente le
diagramme de flux de données de ce processus.
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165
6 - MANAGEMENT DES DÉLAIS DU PROJET
.
Données d’entrée
Outils et techniques
Données de sortie
.1 Plan de management de
l’échéancier
.2 Liste d’activités
.3 Attributs des activités
.4 Besoins en ressources des
activités
.5 Calendriers des ressources
.6 Énoncé du contenu du projet
.7 Registre des risques
.8 Structure de découpage des
ressources
.9 Facteurs environnementaux de
l’entreprise
.10 Actifs organisationnels
.1 Jugement d’expert
.2 Estimation par analogie
.3 Estimation paramétrique
.4 Estimation à trois points
.5 Techniques de prise de décision
collective
.6 Analyse de la réserve
.1 Estimations de la durée des
activités
.2 Mises à jour des documents du
projet
Figure 6-14. Estimer la durée des activités : données d’entrée,
outils et techniques, et données de sortie
Management des délais du projet
11.2
Identifier
les risques
6.1
Planifier le
management
de l'échéancier
6.2
Définir
les activités
6.4
Estimer les
ressources
nécessaires
aux activités
• Liste d’activités
• Attributs des activités
5.3
Définir
le contenu
• Énoncé du
contenu du
projet
• Registre
des risques
6.5
Estimer la durée
des activités
9.2
Constituer
l’équipe de projet
• Calendriers
des ressources
12.2
Procéder aux
approvisionnements
• Besoins en ressources
des activités
• Structure de découpage
des ressources
• Plan de
management
de l'échéancier
• Actifs
organisationnels
• Facteurs
environnementaux
de l’entreprise
Documents
du projet
• Mises à jour des
documents du projet
• Estimations
de la durée
• Estimations des activités
de la durée
des activités
11.2
Identifier
les risques
6.6
Élaborer
l’échéancier
Entreprise/
Organisation
Figure 6-15. Diagramme de flux de données du processus Estimer la durée des activités
166
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6 - MANAGEMENT DES DÉLAIS DU PROJET
L’estimation de la durée des activités utilise les informations sur le contenu du travail de l’activité, les types
de ressources nécessaires, leurs quantités prévues et les calendriers des ressources. Les données d’entrée
de cette estimation proviennent de la personne ou du groupe de personnes de l’équipe de projet qui connaît
le mieux la nature du travail requis dans chaque activité spécifique. L’estimation de la durée est élaborée
progressivement, et le processus tient compte de la qualité et de la disponibilité des données d’entrée. Par
exemple, l’exactitude des estimations s’améliore lorsque des données plus détaillées et plus exactes deviennent
disponibles sur un travail d’ingénierie et de conception. Ainsi, on peut supposer que l’estimation de la durée
sera progressivement plus exacte et de meilleure qualité.
Le processus Estimer la durée des activités nécessite une estimation de l’effort de travail requis pour réaliser
l’activité ainsi que de la quantité des ressources disponibles nécessaires à cette activité. Ces estimations sont
utilisées pour avoir une approximation du nombre de périodes de travail (durée de l’activité) nécessaires à
la réalisation de l’activité, prenant en compte les calendriers appropriés du projet et des ressources. Toutes
les données et toutes les hypothèses qui aident à l’estimation de la durée sont documentées pour chaque
estimation de durée d’activité.
6
6.5.1 Estimer la durée des activités : données d’entrée
6.5.1.1 Plan de management de l’échéancier
Il est décrit à la section 6.1.3.1. Le plan de management de l’échéancier définit la méthode utilisée et le
niveau de précision, ainsi que d’autres critères requis pour estimer la durée des activités, y compris le cycle
de mise à jour du projet.
6.5.1.2 Liste d’activités
Elle est décrite à la section 6.2.3.1. La liste d’activités identifie les activités qui auront besoin d’estimations
de durée.
6.5.1.3 Attributs des activités
Ils sont décrits à la section 6.2.3.2. Les attributs des activités fournissent les principales données d’entrée
utilisées lors de l’estimation des durées nécessaires à chacune des activités de la liste d’activités.
6.5.1.4 Besoins en ressources des activités
Ils sont décrits à la section 6.4.3.1. Les besoins estimés en ressources nécessaires aux activités auront un
impact sur la durée des activités, car le niveau d’allocation des ressources par rapport aux exigences, influence
de manière significative la durée de la plupart des activités. Par exemple, si des ressources supplémentaires,
ou de moindres compétences, sont affectées à une activité, une réduction du rendement ou de la productivité
peut survenir en raison d’un besoin accru de communication, de formation et de coordination, ce qui conduirait
à un allongement de la durée estimée.
© 2013 Project Management Institute. Guide du Corpus des connaissances en management de projet (Guide PMBOK®) — Cinquième édition
167
6 - MANAGEMENT DES DÉLAIS DU PROJET
6.5.1.5. Calendriers des ressources
Ils sont décrits à la section 6.4.1.4. Les calendriers des ressources ont une influence sur la durée des
activités de l’échéancier du fait de la disponibilité de ressources spécifiques, du type de ressources et des
ressources ayant des attributs particuliers. Par exemple, lorsque des membres sont affectés à plein temps à
une activité donnée, on peut généralement s’attendre à ce que le membre compétent l’achève plus rapidement
que le membre moins qualifié.
6.5.1.6 Énoncé du contenu du projet
Il est décrit à la section 5.3.3.1. Les hypothèses et les contraintes provenant de l’énoncé du contenu du
projet sont prises en compte dans l’estimation de la durée des activités. Parmi tous les exemples d’hypothèses,
on peut citer :
•
les conditions existantes,
• la disponibilité des informations, et
•
la fréquence des comptes rendus.
Parmi tous les exemples de contraintes, on peut citer :
• les ressources humaines compétentes à disposition, et
• les termes et les exigences des contrats.
6.5.1.7 Registre des risques
Il est décrit à la section 11.2.3.1. Le registre des risques fournit une liste de risques, ainsi que les résultats
de l’analyse des risques et la planification des réponses aux risques. Les mises à jour du registre des risques
sont incluses dans les mises à jour des documents du projet décrites à la section 11.5.3.2.
6.5.1.8 Structure de découpage des ressources
Elle est décrite à la section 6.4.3.2. La structure de découpage des ressources fournit une structure
hiérarchique des ressources identifiées et classées par catégorie et par type.
168
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6 - MANAGEMENT DES DÉLAIS DU PROJET
6.5.1.9 Facteurs environnementaux de l’entreprise
Ils sont décrits à la section 2.1.5. Parmi les facteurs environnementaux de l’entreprise qui peuvent avoir une
influence sur le processus Estimer la durée des activités, on peut citer :
• les bases de données d’estimation de la durée et autres données de référence,
•
les métriques de productivité,
• les informations commerciales publiées, et
•
la localisation des membres de l’équipe.
6
6.5.1.10 Actifs organisationnels
Ils sont décrits à la section 2.1.4. Parmi les actifs organisationnels qui peuvent avoir une influence sur le
processus Estimer la durée des activités, on peut citer :
• les données historiques sur la durée,
•
les calendriers du projet,
• la méthodologie d’élaboration de l’échéancier, et
• les leçons apprises.
6.5.2 Estimer la durée des activités : outils et techniques
6.5.2.1 Jugement d’expert
Basé sur les données historiques, le jugement d’expert peut fournir des informations sur l’estimation de
la durée, ou la durée maximale recommandée, des activités provenant de projets similaires antérieurs. Le
jugement d’expert peut également permettre de décider de la combinaison de méthodes d’estimation et de
réconcilier leurs différences.
6.5.2.2 Estimation par analogie
L’estimation par analogie est une technique d’estimation de la durée ou du coût d’une activité ou d’un projet
en utilisant des données historiques d’une activité ou d’un projet similaire. L’estimation par analogie utilise
les paramètres d’un projet antérieur similaire, tels que la durée, le budget, la taille, la charge et la complexité,
comme base pour l’estimation des paramètres ou mesures semblables dans un projet futur. Dans le cas des
durées, cette technique utilise les durées réelles de projets antérieurs similaires comme bases d’estimation
des durées du projet actuel. C’est une approche d’estimation grossière qui est parfois ajustée pour tenir compte
des différences de complexité entre projets. L’estimation de la durée par analogie est fréquemment utilisée
pour estimer la durée d’un projet lorsque l’on dispose de peu d’informations détaillées sur ce dernier.
© 2013 Project Management Institute. Guide du Corpus des connaissances en management de projet (Guide PMBOK®) — Cinquième édition
169
6 - MANAGEMENT DES DÉLAIS DU PROJET
Le plus souvent, l’estimation par analogie est moins onéreuse et prend moins de temps que les autres
techniques, mais elle est également moins exacte. Les estimations de la durée par analogie peuvent être
appliquées à un projet complet ou à des parties d’un projet, et peuvent être utilisées conjointement avec
d’autres méthodes d’estimation. L’estimation par analogie est d’autant plus fiable que les activités précédentes
sont semblables, non seulement en apparence, mais surtout dans les faits, et que les membres de l’équipe de
projet qui effectuent les estimations possèdent l’expertise requise.
6.5.2.3 Estimation paramétrique
L’estimation paramétrique est une technique d’estimation dans laquelle un algorithme est utilisé pour
calculer le coût ou la durée en se basant sur des données historiques et des paramètres du projet. L’estimation
paramétrique utilise une relation statistique entre les données historiques et d’autres variables (par exemple,
la superficie de construction en mètres carrés) pour estimer les paramètres d’une activité, tels que le coût, le
budget et la durée.
La durée des activités peut être quantitativement déterminée en multipliant la quantité de travail à effectuer
par le nombre d’heures de main d’œuvre par unité de travail. Par exemple, dans un projet de conception, la
durée d’une activité est estimée en multipliant le nombre de dessins par le nombre d’heures de travail requises
par dessin, ou, pour un projet de câblage, en multipliant le métrage de câble par le nombre d’heures de travail
par mètre de câble. Si, par exemple, les ressources allouées sont capables d’installer 25 mètres de câble par
heure, la durée requise pour installer 1 000 mètres de câble sera de 40 heures. (1 000 mètres divisé par 25
mètres par heure).
Cette méthode permet d’obtenir des résultats d’un plus grand niveau de précision, en relation avec la
sophistication du modèle et les données qu’il comporte. Les estimations paramétriques de durée peuvent
être appliquées à un projet complet ou à des parties d’un projet, et peuvent être utilisées conjointement avec
d’autres méthodes d’estimation.
6.5.2.4 Estimation à trois points
L’exactitude des estimations de la durée d’une activité unique peut être améliorée en prenant en compte
l’incertitude et le risque de l’estimation. L’origine de ce concept se trouve dans la méthode PERT (Program
Evaluation and Review Technique). La méthode PERT utilise trois valeurs d’estimation pour définir la plage
approximative de durée d’une activité :
• Plus probable (dPP). Cette estimation est fonction de la durée de l’activité, compte tenu des
ressources qui seront vraisemblablement affectées, de leur productivité, des attentes réalistes de
leur disponibilité pour cette activité, des dépendances d’autres participants et des interruptions.
• Optimiste (dO). La durée de l’activité basée sur l’analyse du « meilleur scénario possible » pour
l’activité.
• Pessimiste (dP). La durée de l’activité basée sur l’analyse du « pire scénario possible » pour l’activité.
170
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6 - MANAGEMENT DES DÉLAIS DU PROJET
En fonction de la répartition supposée des valeurs contenues dans la plage des trois estimations, la durée
estimée dE peut être calculée à l’aide d’une formule. La distribution triangulaire et la distribution bêta sont deux
formules souvent utilisées. En voici le détail :
•
Distribution triangulaire. dE = (dO + dPP + dP) / 3
• Distribution bêta (à partir d’une analyse PERT traditionnelle). dE = (dO + 4dPP + dP) / 6
Les estimations de durée basées sur les trois points, avec une distribution définie, donnent une durée
attendue et précisent la plage d’incertitude autour de cette durée.
6.5.2.5 Techniques de prise de décision collective
6
Les approches fondées sur l’équipe, notamment la technique du groupe nominal, la technique de Delphes,
ou celle du remue-méninges, permettent de mobiliser les membres de l’équipe du projet en vue d’améliorer
l’exactitude des estimations et l’engagement envers les estimations fournies. Ainsi, l’implication dans le
processus d’estimation d’un groupe structuré de personnes proches de l’exécution technique des tâches
permet d’obtenir des informations complémentaires et des estimations plus exactes. Par ailleurs, lorsque les
personnes sont impliquées dans le processus d’estimation, elles s’engagent davantage pour respecter ces
estimations.
6.5.2.6 Analyse de la réserve
Afin de prendre en compte les incertitudes de l’échéancier, des provisions pour aléas, que l’on appelle
parfois réserves de temps ou tampons, peuvent être introduites dans l’échéancier du projet. Il s’agit de la durée
estimée incluse dans la référence de base de l’échéancier qui est allouée aux risques identifiés et acceptés,
et pour lesquels des réponses aux aléas ou des mesures d’atténuation sont développées. Les provisions pour
aléas sont associées aux risques identifiés et peuvent être estimées pour tenir compte de la quantité des
reprises inconnue. Les provisions pour aléas peuvent être un pourcentage de la durée estimée de l’activité, un
nombre fixe de périodes de travail, ou peuvent être déterminées à partir de méthodes d’analyse quantitative
telle que la méthode de Monte-Carlo (section 11.4.2.2). Les provisions pour aléas peuvent être séparées des
activités individuelles et rassemblées dans des tampons comme le montre la figure 6-19.
Au fur et à mesure que des informations plus exactes sur le projet deviennent disponibles, les provisions
pour aléas peuvent être utilisées, réduites ou supprimées. Ces provisions doivent être clairement identifiées
dans la documentation de l’échéancier.
Par ailleurs, la valeur de la provision pour imprévus de durée du projet peut également être estimée. Les
provisions pour imprévus (appelées aussi réserve de gestion ou réserve du management) sont un composant
de la durée du projet retenu à des fins de maîtrise du management et réservées pour des travaux imprévus
faisant partie du contenu du projet. Les provisions pour imprévus permettent de gérer les risques non identifiés
susceptibles d’affecter le projet. Elles ne font pas partie de la référence de base de l’échéancier mais des
exigences générales en matière de durée du projet. En fonction des conditions contractuelles, l’utilisation des
provisions pour imprévus peut exiger une modification de la référence de base de l’échéancier.
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171
6 - MANAGEMENT DES DÉLAIS DU PROJET
6.5.3 Estimer la durée des activités : données de sortie
6.5.3.1 Estimations de la durée des activités
Les estimations de la durée des activités sont des évaluations quantitatives du nombre probable de périodes
de temps qui seront nécessaires à l’achèvement des activités. Ces estimations n’incluent aucun des décalages
avec retard décrits à la section 6.3.2.3. Les estimations de la durée des activités peuvent présenter certaines
indications sur la plage de résultats possibles. Par exemple :
•
2 semaines ± 2 jours indique une durée d’activité comprise entre un minimum de huit jours et un
maximum de douze jours (sur la base d’une semaine de travail de cinq jours) ; et
• 15 % de probabilité de dépasser trois semaines, ce qui indique une forte probabilité (85 %) que
l’activité durera trois semaines ou moins.
6.5.3.2 Mises à jour des documents du projet
Certains documents du projet peuvent nécessiter des mises à jour ; ce sont, en particulier :
•
les attributs des activités ; et
• les hypothèses émises lors de l’établissement de l’estimation de la durée des activités. Par exemple,
les niveaux de compétence et de disponibilité ainsi qu’une base des estimations pour les durées.
6.6 Élaborer l’échéancier
Élaborer l’échéancier est le processus qui consiste à élaborer le modèle de l’échéancier du projet à partir de
l’analyse des séquences d’activités, des durées, des besoins en ressources et des contraintes de l’échéancier.
L’intérêt principal de ce processus réside dans le fait que, sur la base des activités de l’échéancier avec
leur durée, leurs ressources, les ressources disponibles et les liens logiques, l’outil de planification génère
un modèle d’échéancier comportant les dates prévues pour accomplir les activités du projet. Les données
d’entrée, les outils et techniques, et les données de sortie de ce processus sont représentés sur la figure 6-16.
La figure 6-17 représente le diagramme de flux de données de ce processus.
172
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6 - MANAGEMENT DES DÉLAIS DU PROJET
.
Données d’entrée
Outils et techniques
Données de sortie
.1 Plan de management de
l’échéancier
.2 Liste d’activités
.3 Attributs des activités
.4 Diagrammes de réseau du projet
.5 Besoins en ressources des
activités
.6 Calendriers des ressources
.7 Estimations de la durée des
activités
.8 Énoncé du contenu du projet
.9 Registre des risques
.10 Affectations du personnel du
projet
.11 Structure de découpage des
ressources
.12 Facteurs environnementaux de
l’entreprise
.13 Actifs organisationnels
.1 Analyse du diagramme de
réseau
.2 Méthode du chemin critique
.3 Méthode de la chaîne critique
.4 Techniques d'optimisation des
ressources
.5 Techniques de modélisation
.6 Décalages avec avance et
décalages avec retard
.7 Compression de l’échéancier
.8 Outil de planification
.1 Référence de base de
l’échéancier
.2 Échéancier du projet
.3 Données de l’échéancier
.4 Calendriers du projet
.5 Mises à jour du plan de
management du projet
.6 Mises à jour des documents du
projet
6
Figure 6-16. Élaborer l’échéancier : données d’entrée, outils et techniques, et données de sortie
Management des délais du projet
6.1
Planifier le
management
de l'échéancier
6.4
Estimer
les ressources
nécessaires
aux activités
• Plan de management
de l'échéancier
6.2
Définir
les activités
11.2
Identifier
les risques
• Registre des risques
5.3
Définir
le contenu
• Énoncé du contenu du projet
• Besoins en ressources
des activités
• Structure de découpage
des ressources
• Liste d’activités
• Attributs des activités
Documents
du projet
6.3
Organiser
les activités
en séquence
6.5
Estimer la durée
des activités
• Diagrammes de
réseau du projet
• Estimations de la
durée des activités
7.2
Estimer
les coûts
• Mises à jour des
documents du projet
9.2
Constituer
l’équipe de projet
• Affectations du personnel
du projet
• Calendriers des ressources
12.2
Procéder aux
approvisionnements
6.6
Élaborer
l’échéancier
• Actifs
organisationnels
• Facteurs
environnementaux
de l’entreprise
• Calendriers
du projet
• Données de
l’échéancier
• Échéancier
du projet
• Calendriers des ressources
Entreprise/
Organisation
6.7
Maîtriser
l’échéancier
• Échéancier du projet
• Mises à jour
du plan de
management
du projet
• Référence de base
de l’échéancier
7.3
Déterminer
le budget
12.1
Planifier le
management des
approvisionnements
4.2
Élaborer le plan
de management
du projet
Figure 6-17. Diagramme de flux de données du processus Élaborer l’échéancier
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173
6 - MANAGEMENT DES DÉLAIS DU PROJET
L’élaboration d’un échéancier du projet acceptable est souvent un processus itératif. Le modèle de
l’échéancier est utilisé pour déterminer, en fonction de l’exactitude des données d’entrée, les dates de début
et de fin prévues des activités du projet, ainsi que les jalons. L’élaboration de l’échéancier peut nécessiter
la revue et la révision des estimations de la durée et des ressources pour créer un modèle d’échéancier du
projet, de façon à élaborer un échéancier approuvé du projet qui puisse servir de référence de base pour le
suivi de l’avancement du projet. Une fois les dates de début et de fin des activités déterminées, il est courant
de demander au personnel assigné aux activités du projet de revoir les activités qui leur sont affectées et de
confirmer que les dates de début et de fin ne sont pas en conflit avec leurs calendriers de ressources ou les
activités de leurs autres projets ou autres tâches, pour vérifier qu’elles sont toujours valables. Au fur et à mesure
que le travail avance, les efforts de révision et d’adaptation du modèle d’échéancier du projet se poursuivent
afin de maintenir un échéancier réaliste tout au long de la durée du projet, comme décrit à la section 6.7.
Pour plus d’informations spécifiques à l’échéancier, voir « The Practice Standard for Scheduling » (en anglais
seulement).
6.6.1 Élaborer l’échéancier : données d’entrée
6.6.1.1 Plan de management de l’échéancier
Il est décrit à la section 6.1.3.1. Le plan de management de l’échéancier identifie la méthode et l’outil de
planification utilisés pour créer l’échéancier, et la façon de calculer l’échéancier.
6.6.1.2 Liste d’activités
Elle est décrite à la section 6.2.3.1. La liste d’activités identifie les activités qui seront incluses dans le
modèle d’échéancier.
6.6.1.3 Attributs des activités
Ils sont décrits à la section 6.2.3.2. Les attributs des activités fournissent les détails qui servent à construire
le modèle d’échéancier.
6.6.1.4 Diagrammes de réseau du projet
Ils sont décrits à la section 6.3.3.1. Les diagrammes de réseau du projet contiennent les liens logiques entre
les activités prédécesseurs et les activités successeurs qui seront utilisées pour calculer l’échéancier.
174
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6 - MANAGEMENT DES DÉLAIS DU PROJET
.
6.6.1.5 Besoins
en ressources des activités
Ils sont décrits à la section 6.4.3.1. Les besoins en ressources des activités permettent d’identifier les types
et les quantités de ressources nécessaires à chacune des activités utilisées pour créer le modèle d’échéancier.
6.6.1.6 Calendriers des ressources
Ils sont décrits aux sections 9.2.3.2 et 12.2.3.3. Les calendriers des ressources contiennent des informations
quant à la disponibilité des ressources durant le projet.
6
6.6.1.7 Estimations de la durée des activités
Elles sont décrites à la section 6.5.3.1. Les estimations de la durée des activités comportent des évaluations
quantitatives du nombre probable de périodes de travail qui seront nécessaires à l’achèvement d’une activité
qui sera utilisée pour calculer l’échéancier.
6.6.1.8 Énoncé du contenu du projet
Il est décrit à la section 5.3.3.1. L’énoncé du contenu du projet comporte des hypothèses et des contraintes
qui peuvent avoir un impact sur l’élaboration de l’échéancier du projet.
6.6.1.9 Registre des risques
Il est décrit à la section 11.2.3.1. Le registre des risques fournit les détails de tous les risques identifiés et
leurs caractéristiques qui auront un impact sur le modèle de l’échéancier.
6.6.1.10 Affectations du personnel du projet
Elles sont décrites à la section 9.2.3.1. Les affectations du personnel du projet spécifient quelles ressources
sont affectées à chacune des activités.
6.6.1.11 Structure de découpage des ressources
Elle est décrite à la section 6.4.3.2. La structure de découpage des ressources fournit les détails grâce
auxquels l’analyse des ressources et les rapports organisationnels peuvent être effectués.
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175
6 - MANAGEMENT DES DÉLAIS DU PROJET
6.6.1.12 Facteurs environnementaux de l’entreprise
Ils sont décrits à la section 2.1.5. Parmi les exemples de facteurs environnementaux de l’entreprise, on peut
citer :
• les normes,
•
les canaux de communication, et
• l’outil de planification à utiliser pour l’élaboration du modèle de l’échéancier.
6.6.1.13 Actifs organisationnels
Ils sont décrits à la section 2.1.4. Parmi les actifs organisationnels qui peuvent avoir une influence sur
le processus Élaborer l’échéancier, on peut citer : la méthodologie d’élaboration de l’échéancier et le ou les
calendriers du projet.
6.6.2 Élaborer l’échéancier : outils et techniques
6.6.2.1 Analyse du diagramme de réseau
L’analyse du diagramme de réseau est une technique qui permet de créer le modèle de l’échéancier du
projet. Elle utilise diverses techniques analytiques, telles que la méthode du chemin critique, la méthode de
la chaîne critique, l’analyse des éventualités et les techniques d’optimisation de ressources, pour calculer les
dates de début et de fin au plus tôt et au plus tard pour les parties encore inachevées des activités du projet.
Certains chemins du réseau peuvent comporter des points de convergence, ou de divergence, qui peuvent être
identifiés et utilisés dans des analyses de compression de l’échéancier ou dans d’autres analyses.
6.6.2.2 Méthode du chemin critique
La méthode du chemin critique est la méthode utilisée pour estimer la durée minimum du projet et déterminer
le degré de flexibilité de l’échéancier sur les chemins de réseau logiques du modèle de l’échéancier. La technique
de l’analyse du diagramme de réseau calcule les dates de début et de fin au plus tôt, et les dates de début et
de fin au plus tard de chacune des activités, sans tenir compte d’aucune limitation de ressource, en effectuant
une analyse du diagramme de réseau du projet, par calcul au plus tôt et au plus tard, comme représenté sur
la figure 6-18. Dans cet exemple, le chemin le plus long comprend les activités A, C et D. C’est pourquoi la
séquence A-C-D constitue le chemin critique. Le chemin critique est la séquence d’activités qui représente le
chemin le plus long du projet et qui détermine la durée la plus courte possible de ce projet. Les dates de début
et de fin au plus tôt et au plus tard qui en résultent ne constituent pas nécessairement l’échéancier du projet ;
elles indiquent plutôt les intervalles de temps pendant lesquels chacune des activités peuvent être exécutées,
au vu des paramètres du modèle de l’échéancier : les durées des activités, les liens logiques, les décalages
avec avance et les décalages avec retard, et les autres contraintes connues. La méthode du chemin critique est
utilisée pour déterminer le degré de flexibilité de l’échéancier sur les chemins de réseau logiques du modèle
de l’échéancier.
176
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6 - MANAGEMENT DES DÉLAIS DU PROJET
Pour n’importe quel chemin du réseau, la flexibilité de l’échéancier est mesurée par le temps dont une
activité de l’échéancier peut être retardée ou prolongée, par rapport à sa date de début au plus tôt, sans
retarder la date de fin du projet ni transgresser une contrainte de l’échéancier. Elle est appelée « marge totale »,
ou simplement « marge ». La méthode du chemin critique est habituellement caractérisée par le fait que la
marge totale du chemin critique est nulle. Suivant le séquencement par la méthode des antécédents, les
chemins critiques peuvent avoir une marge totale positive, nulle, ou négative, selon les contraintes appliquées.
Toute activité située sur le chemin critique est appelée une activité critique. Il existe une marge totale positive
lorsque le calcul au plus tard est effectué à partir d’une contrainte d’échéancier se situant après la date de fin
au plus tôt donnée par l’analyse du calcul au plus tôt. Une marge totale négative résulte de la transgression
d’une contrainte sur les dates au plus tard au niveau de la durée et de la logique. Les réseaux d’échéancier
peuvent comporter plusieurs chemins quasi-critiques. Bon nombre de logiciels permettent à l’utilisateur de
définir les paramètres utilisés pour déterminer le ou les chemins critiques. L’intégration d’ajustements des
durées des activités (s’il est possible de prévoir plus de ressources ou moins de contenu), des liens logiques
(si les liens étaient optionnels au départ), des décalages avec avance et des décalages avec retard, ou d’autres
contraintes de l’échéancier permet d’obtenir des chemins de réseau à marge totale nulle ou positive. Une fois
que la marge totale d’un chemin du réseau est calculée, il est également possible de déterminer la marge
libre, c’est-à-dire, le temps pendant lequel une activité de l’échéancier peut être reportée sans retarder la
date de début au plus tôt de toute activité successeur, ou sans transgresser une contrainte de l’échéancier. Par
exemple, la marge libre de l’Activité B, à la figure 6-18, est de 5 jours.
6
5
6
10
B
11
1
5
1
0
Début
5
15
Chemin A-B-D = 25
5
16
5
16
A
15
30
Fin
D
6
10
15
C
6
0
0
30
Chemin A-C-D = 30
(Chemin critique)
15
LÉGENDE Nœud
d'activité
Début au
plus tôt
Durée
Fin au
plus tôt
Nom de l'activité
Début au Marge
plus tard totale
REMARQUE : Cet exemple se sert de la convention acceptée du
projet qui commence au jour numéro 1 pour évaluer les dates de
début et de fin dans l'échéancier. Il existe d’autres conventions
acceptées qui peuvent être utilisées.
Fin au
plus tard
Lien sur le chemin critique
Lien sur le chemin non critique
Figure 6-18. Exemple de méthode du chemin critique
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177
6 - MANAGEMENT DES DÉLAIS DU PROJET
6.6.2.3. Méthode de la chaîne critique
La méthode de la chaîne critique est une méthode de modélisation de l’échéancier permettant à l’équipe de
projet de placer une réserve de temps sur tout chemin de l’échéancier du projet, pour prendre en compte des
conflits de ressources et des incertitudes du projet. Elle est élaborée à partir de l’approche de la méthode du
chemin critique et prend en compte les effets de l’allocation des ressources, de l’optimisation des ressources,
du nivellement des ressources et de l’incertitude sur la durée des activités critiques déterminé par la méthode
du chemin critique. Pour ce faire, la méthode de la chaîne critique introduit le concept de tampons et de gestion
des tampons. La méthode de la chaîne critique repose sur des durées d’activités qui ne comportent pas de
marges de sécurité, sur les liens logiques et sur la disponibilité des ressources. Cette méthode détermine, par
voie statistique, des tampons constitués de marges de sécurité consolidées des activités à des points précis de
l’échéancier du projet pour tenir compte des contraintes de ressources ou des incertitudes. Le chemin critique
contraint par les ressources est appelé chaîne critique.
Pour maîtriser l’incertitude, la méthode de la chaîne critique ajoute des tampons de durée, intégrés comme
des activités sans travail. Un tampon, placé à la fin de la chaîne critique, comme représenté à la figure 6-19,
est appelé tampon du projet et protège la date cible de fin du projet contre les dérapages. Des tampons
supplémentaires, appelés tampons intermédiaires, sont placés sur les chaînes non critiques juste avant leur
point de convergence avec la chaîne critique. Les tampons intermédiaires protègent ainsi la chaîne critique
contre les dérapages sur les chaînes non critiques. La dimension de chaque tampon doit tenir compte de
l’incertitude sur la durée de la chaîne des activités dépendantes conduisant à ce tampon. Une fois que les
activités tampon de l’échéancier ont été déterminées, les activités prévues sont planifiées sur la base de leurs
dates de début et de fin au plus tard. Par conséquent, au lieu de gérer la marge totale des chemins du réseau,
la méthode de la chaîne critique se concentre sur la gestion de la consommation des tampons en fonction des
durées restantes des chaînes d’activités.
Début
Activité A
Activité B
Tampon
intermédiaire
Activité C
Activité D
Activité E
Activité G
Tampon
intermédiaire
Activité F
Tampon
du projet
Fin
CLÉ Lien sur la chaîne critique
Lien sur la chaîne non critique
Figure 6-19. Exemple de méthode de la chaîne critique
178
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6 - MANAGEMENT DES DÉLAIS DU PROJET
6.6.2.4 Techniques d’optimisation des ressources
Parmi les exemples de techniques d’optimisation des ressources qui peuvent être utilisées pour ajuster le
modèle d’échéancier en raison de l’offre et de la demande de ressources, on peut citer :
• Nivellement des ressources. Technique par laquelle les dates de début et de fin sont ajustées
en fonction des contraintes de ressources, dans le but d’assurer l’équilibre entre la demande
de ressources et leur disponibilité. Le nivellement des ressources peut être appliqué lorsque les
ressources partagées, ou de nécessité critique, ne sont disponibles qu’à certaines périodes ou en
quantités limitées, ou sont sur-allouées, ce qui serait le cas d’une ressource attribuée à deux ou à
plusieurs activités pendant la même période de temps, comme le montre la figure 6-20, ou encore
pour maintenir l’utilisation des ressources à un niveau constant. Le nivellement des ressources peut
souvent entraîner la modification du chemin critique initial, généralement en l’allongeant.
6
Activités avant le nivellement des ressources
Tom : 8 h
Activité A Sue : 8 h
Début
Activité B Sue : 8 h
Activité C Tom : 8 h
Jour 1
Jour 2
Tom : 8 h
Sue : 16 h
Tom : 8 h
Jour 3
Activités après le nivellement des ressources
Tom : 8 h
Activité A Sue : 8 h
Début
Activité B Sue : 8 h
Activité C Tom : 8 h
Jour 1
Jour 2
Jour 3
Tom : 8 h
Sue : 8 h
Sue : 8 h
Tom : 8 h
Figure 6-20. Nivellement des ressources
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179
6 - MANAGEMENT DES DÉLAIS DU PROJET
• Lissage des ressources. Technique permettant d’ajuster les activités d’un modèle d’échéancier
de telle sorte que les demandes de ressources pour le projet ne dépassent pas certaines limites
de ressources prédéfinies. Dans ce cas, et contrairement au nivellement des ressources, le chemin
critique du projet n’est pas affecté, et la date de fin du projet n’est pas nécessairement retardée.
En d’autres termes, les activités ne peuvent être retardées que dans la limite de leur marge libre et
de leur marge totale. Pour cette raison, il est possible que le lissage des ressources ne puisse pas
optimiser toutes les ressources.
6.6.2.5 Techniques de modélisation
Parmi les exemples de techniques de modélisation, on peut citer :
• Analyse des éventualités. L’analyse des éventualités est le processus qui consiste à évaluer des
scénarios afin de prédire leur effet, positif ou négatif, sur les objectifs du projet. Cette analyse étudie
la question « Que se produirait-il si la situation représentée par le scénario X survenait ? » Une analyse
du diagramme de réseau est effectuée en utilisant l’échéancier pour calculer les différents scénarios,
tels qu’un retard dans la livraison d’un composant majeur ou le prolongement de la durée d’études
spécifiques d’ingénierie, ou l’introduction de facteurs externes, tels qu’une grève ou une modification
du processus de délivrance d’une autorisation. Les résultats de l’analyse des éventualités permettent
d’évaluer la faisabilité de l’échéancier du projet dans des conditions défavorables, et de préparer des
plans de secours et de réponse pour surmonter ou atténuer l’impact de situations inattendues.
• Simulation. La simulation requiert le calcul de nombreuses durées du projet à partir de différents
jeux d’hypothèses sur les activités, en utilisant généralement des distributions probabilistiques
élaborées à partir des estimations à trois points (décrites à la section 6.5.2.4) pour tenir compte des
incertitudes. La technique de simulation la plus courante est la méthode de Monte-Carlo (section
11.4.2.2) dans laquelle une distribution de durées possibles des activités est définie pour chaque
activité, et utilisée pour calculer une distribution des résultats possibles sur l’ensemble du projet.
6.6.2.6 Décalages avec avance et décalages avec retard
Ils sont décrits à la section 6.3.2.3. Les décalages avec avance et les décalages avec retard sont des
améliorations apportées, lors de l’analyse de réseau, de façon à obtenir un échéancier viable en ajustant la
date de début des activités successeurs. Les décalages avec avance sont utilisés dans des cas limités pour
avancer le début d’une activité successeur par rapport à l’activité prédécesseur, et les décalages avec retard
sont utilisés dans des cas limités là où les processus exigent de laisser s’écouler une période de temps définie
entre les activités prédécesseurs et les activités successeurs sans impact sur le travail ou les ressources.
180
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6 - MANAGEMENT DES DÉLAIS DU PROJET
.
6.6.2.7 Compression
de l’échéancier
Les techniques de compression de l’échéancier sont utilisées pour raccourcir la durée de l’échéancier
du projet, sans réduire le contenu du projet, afin de respecter les contraintes de l’échéancier et les dates
imposées, ou de satisfaire d’autres objectifs du projet. Parmi les techniques de compression de l’échéancier,
on peut citer :
• Compression des délais. Technique utilisée pour réduire la durée de l’échéancier pour un coût
minimum, en ajoutant des ressources. Parmi les exemples de compression de délais sur les activités
du chemin critique, on peut citer : l’approbation d’heures supplémentaires, l’apport de ressources
supplémentaires ou le paiement d’un supplément pour accélérer une livraison. La compression des
délais ne donne de résultats qu’avec des activités du chemin critique pour lesquelles des ressources
supplémentaires permettront de réduire leur durée. La compression des délais n’offre pas toujours
de solution viable et peut entraîner une augmentation des risques et des coûts.
6
• Exécution accélérée par chevauchement. Technique de compression de l’échéancier qui prévoit
que des activités, ou des phases, normalement exécutées en séquence, soient exécutées en parallèle,
tout au moins sur une partie de leur durée. On peut citer à titre d’exemple, la construction des
fondations d’un bâtiment alors que les plans d’architecte ne sont pas encore terminés. L’exécution
accélérée par chevauchement peut entraîner une reprise du travail et un accroissement des
risques. Cette technique d’exécution accélérée ne donne de résultats que si les activités peuvent se
chevaucher afin de raccourcir la durée du projet.
6.6.2.8 Outil de planification
Des outils automatisés de planification contiennent le modèle de l’échéancier et accélèrent le processus
de planification en produisant des dates de début et de fin à partir des données d’entrée des activités, des
diagrammes de réseau, des ressources et des durées des activités basées sur l’analyse du diagramme de
réseau. Un outil de planification peut être utilisé en même temps que d’autres logiciels de gestion de projet ou
que des méthodes manuelles.
6.6.3 Élaborer l’échéancier : données de sortie
6.6.3.1 Élaborer l’échéancier : données de sortie
Une référence de base de l’échéancier est la version approuvée d’un modèle d’échéancier qui ne peut être
modifiée que par des procédures formelles de maîtrise des modifications, et qui est utilisée comme base de
comparaison avec les résultats réels. Elle est acceptée et approuvée par les parties prenantes appropriées,
comme référence de base de l’échéancier comprenant les dates de référence de début et de fin. Au cours de
la surveillance et de la maîtrise, les dates de référence de base sont comparées aux dates de début et de fin
réelles pour déterminer si des écarts sont survenus. La référence de base de l’échéancier est un composant
du plan de management du projet.
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181
6 - MANAGEMENT DES DÉLAIS DU PROJET
6.6.3.2. Échéancier du projet
Les données de sortie d’un modèle d’échéancier sont des présentations de l’échéancier. L’échéancier du
projet est une donnée de sortie d’un modèle d’échéancier qui présente les activités liées avec des dates
planifiées, des durées, des jalons et des ressources. L’échéancier du projet comporte, au minimum, pour chaque
activité, une date prévue de début et une date prévue de fin. Si la planification des ressources est effectuée
dans une phase initiale, l’échéancier du projet demeure sous une forme préliminaire jusqu’à la confirmation
des allocations en ressources et à l’établissement des dates planifiées de début et de fin. Habituellement, ce
processus intervient au plus tard à l’achèvement du plan de management du projet (section 4.2.3.1). Un modèle
d’échéancier cible du projet peut également être établi avec des dates cible de début et de fin définies pour
chaque activité. L’échéancier du projet peut se présenter sous une forme résumée, que l’on appelle parfois
échéancier directeur ou échéancier à jalons, ou sous une forme détaillée. Bien qu’un modèle d’échéancier du
projet puisse être présenté sous forme de tableau, il est le plus souvent présenté sous forme graphique dans
un ou plusieurs des formats suivants, qui sont classés comme présentations :
• Diagrammes à barres. Ces diagrammes, également connus sous l’appellation de diagrammes de
Gantt, représentent les données de l’échéancier avec les activités sur l’axe des ordonnées et les dates
sur l’axe des abscisses ; les durées des activités sont représentées sous forme de barres horizontales
placées en fonction des dates de début et de fin correspondantes. Les diagrammes à barres sont
relativement faciles à lire et sont fréquemment utilisés lors de présentations au management. Pour
les communications de maîtrise ou avec le management, on utilise la notion d’activité récapitulative,
plus large, et plus compréhensible, parfois appelée activité « hamac », se situant entre des jalons ou
couvrant plusieurs lots de travail interdépendants, et présentée dans les rapports des diagrammes à
barres. La figure 6-21 illustre une partie résumée de l’échéancier, présentée avec une structure de
découpage du projet.
• Diagrammes à jalons. Ces diagrammes sont similaires aux diagrammes à barres, mais ils identifient
uniquement les dates planifiées de début ou d’achèvement des livrables majeurs et les interfaces
externes clés. La partie de l’échéancier à jalons de la figure 6-21 en est une illustration.
• Diagrammes de réseau du projet. Ces diagrammes sont généralement présentés sous forme
de diagrammes d’activités sur nœuds, montrant les activités et les relations sans échelle de
temps, parfois appelés diagrammes de logique pure, comme sur la figure 6-11 ; ou sous forme de
diagramme de réseau d’échéancier à échelle de temps, quelquefois appelés diagrammes à barres
logiques, comme indiqué pour l’échéancier détaillé de la figure 6-21.Ces diagrammes, comportant
des informations sur les dates des activités, montrent habituellement à la fois la logique du réseau et
les activités de l’échéancier situées sur le chemin critique du projet. Cet exemple montre également
comment chaque lot de travail est planifié en une série d’activités connexes. Une autre présentation
du diagramme de réseau de l’échéancier du projet est un diagramme logique à échelle de temps. Ces
diagrammes comprennent une échelle de temps et des barres qui représentent la durée des activités
avec la relation logique. Ils sont optimisés pour illustrer la relation entre les activités où plusieurs
activités peuvent apparaître en séquence sur la même ligne du diagramme.
182
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6 - MANAGEMENT DES DÉLAIS DU PROJET
.
Échéancier à jalons
Identifiant
de l’activité
1.1.MB
Description de l’activité
Commencer le nouveau produit Z
Unités
calendaires Période 1
Terminer le composant 1
0
1.1.2.M1
Terminer le composant 2
0
1.1.3.M1
Terminer l'intégration des composants 1 & 2
0
Terminer le nouveau produit Z
Période 3
1.1
Description de l’activité
Élaborer et livrer le nouveau produit Z
Période 5
0
Date des données
Résumé de l’échéancier
Identifiant
de l’activité
Période 4
0
1.1.1.M1
1.1.3.MF
Chronologie de l’échéancier du projet
Période 2
Unités
calendaires Période 1
6
Chronologie de l’échéancier du projet
Période 2
Période 3
Période 4
Période 5
120
1.1.1
Lot de travail 1 : Composant 1
67
1.1.2
Lot de travail 2 : Composant 2
53
1.1.3
Lot de travail 3 : Composants intégrés 1 et 2
53
Date des données
Échéancier détaillé
Identifiant
de l’activité
1.1.MB
1.1
Description de l’activité
Unités
calendaires Période 1
Commencer le nouveau produit Z
0
Élaborer et livrer le produit Z
120
1.1.1
Lot de travail 1 : Composant 1
67
1.1.1.D
Concevoir le composant 1
20
1.1.1.B
Fabriquer le composant 1
33
1.1.1.T
Tester le composant 1
14
1.1.1.M1
Terminer le composant 1
0
Chronologie de l’échéancier du projet
Période 2
Période 3
Période 4
Période 5
FD
DD
1.1.2
Lot de travail 2 : Composant 2
53
1.1.2.D
Concevoir le composant 2
14
1.1.2.B
Fabriquer le composant 2
28
1.1.2.T
Tester le composant 2
11
1.1.2.M1
Terminer le composant 2
0
1.1.3
Lot de travail 3 : Composants intégrés 1 et 2
53
1.1.3.G
Intégrer les composants 1 et 2 en tant que produit Z
14
1.1.3.T
Terminer l'intégration des composants 1 et 2
32
1.1.3.M1
Tester les composants intégrés en tant que produit Z
0
Livrer le produit Z
7
Terminer le nouveau produit Z
0
1.1.3.P
1.1.3.MF
Date des données
Figure 6-21. Exemples de présentations d’échéancier du projet
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183
6 - MANAGEMENT DES DÉLAIS DU PROJET
La figure 6-21 montre des présentations d’échéancier pour un exemple de projet en cours d’exécution, sur
lequel le travail en cours est indiqué jusqu’à la date des données, un point dans le temps où l’état du projet est
enregistré, qui est aussi parfois appelée date de base. Pour un modèle simple d’échéancier du projet, la figure
6-21 reflète les présentations de l’échéancier sous la forme : (1) d’un échéancier à jalons par un diagramme
à jalons, (2) d’un résumé de l’échéancier par un diagramme à barres, et (3) d’un échéancier détaillé par un
diagramme de réseau d’échéancier de projet. La figure 6-21 illustre également les liens entre les trois niveaux
différents de présentation de l’échéancier.
6.6.3.3 Données de l’échéancier
Les données de l’échéancier pour le modèle d’échéancier du projet sont l’ensemble des informations
utilisées pour décrire et maîtriser l’échéancier. Les données de l’échéancier comprennent au moins les jalons de
l’échéancier, les activités de l’échéancier, les attributs des activités et la documentation de toutes les hypothèses
et de toutes les contraintes identifiées. La quantité de données supplémentaires varie en fonction du champ
d’application. Parmi les informations fréquemment fournies en soutien des détails, on peut citer :
• les exigences en ressources par intervalle de temps, souvent présentées sous forme d’un histogramme
des ressources,
• des variantes d’échéanciers, tels que le meilleur des cas et le pire des cas, l’échéancier avec ou sans
nivellement des ressources, l’échéancier avec ou sans dates imposées ; et
•
la planification des provisions pour aléas.
Les données de l’échéancier peuvent aussi comprendre des éléments tels que les histogrammes de
ressources, les prévisions de trésorerie et des échéanciers de commande et de livraison.
6.6.3.4 Calendriers du projet
Un calendrier de projet identifie les jours ouvrables et les horaires disponibles pour les activités planifiées.
Il fait la distinction entre les intervalles de temps en jours ou en portions de journées disponibles pour exécuter
les activités planifiées et les intervalles de temps qui ne sont pas disponibles. Un modèle d’échéancier peut
exiger plus d’un calendrier de projet pour octroyer différentes périodes de travail à certaines activités dans le
calcul de l’échéancier du projet. Les calendriers du projet peuvent être mis à jour.
6.6.3.5 Mises à jour du plan de management du projet
Les éléments du plan de management du projet qui sont susceptibles de mises à jour sont, en particulier :
• la référence de base de l’échéancier (section 6.6.3.1),
• le plan de management de l’échéancier (section 6.1.3.1).
184
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6 - MANAGEMENT DES DÉLAIS DU PROJET
6.6.3.6 Mises à jour des documents du projet
Certains documents du projet peuvent nécessiter des mises à jour ; ce sont, en particulier :
• Les besoins en ressources des activités. Le nivellement des ressources peut avoir un effet
significatif sur les estimations préliminaires des types et des quantités de ressources nécessaires.
Si l’analyse du nivellement des ressources modifie les besoins en ressources du projet, ces besoins
doivent être mis à jour.
• Les attributs des activités. Les attributs des activités (section 6.2.3.2) sont mis à jour de façon à
inclure tout besoin en ressources révisé et toute autre révision issue de l’exécution du processus
Élaborer l’échéancier.
6
• Les calendriers Le calendrier de chaque projet peut comprendre plusieurs calendriers tels que les
calendriers du projet, les calendriers de ressources individuelles, etc., comme base de planification
du projet.
• Le registre des risques. Le registre des risques peut devoir être mis à jour pour refléter les
opportunités ou les menaces que font apparaître les hypothèses de la planification.
6.7 Maîtriser l’échéancier
Maîtriser l’échéancier est le processus qui consiste à surveiller l’état des activités du projet dans le but de
mettre à jour l’avancement du projet et de gérer les modifications affectant la référence de base de l’échéancier
pour exécuter le plan. L’intérêt principal de ce processus est qu’il fournit les moyens de reconnaître les écarts
par rapport au plan et de prendre des actions correctives et préventives, et ainsi de minimiser le risque. Les
données d’entrée, les outils et techniques, et les données de sortie de ce processus sont représentés sur la
figure 6-22. La figure 6-23 représente le diagramme de flux de données de ce processus.
Données d’entrée
Outils et techniques
Données de sortie
.1 Plan de management du projet
.2 Échéancier du projet
.3 Données de performance du
travail
.4 Calendriers du projet
.5 Données de l’échéancier
.6 Actifs organisationnels
.1 Revues de performance
.2 Logiciel de gestion de projet
.3 Techniques d'optimisation des
ressources
.4 Techniques de modélisation
.5 Décalages avec avance et
décalages avec retard
.6 Compression de l’échéancier
.7 Outil de planification
.1 Information sur la performance
du travail
.2 Prévisions de l'échéancier
.3 Demandes de modification
.4 Mises à jour du plan de
management du projet
.5 Mises à jour des documents du
projet
.6 Mises à jour des actifs
organisationnels
Figure 6-22. Maîtriser l’échéancier : données d’entrée, outils et techniques, et données de sortie
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185
6 - MANAGEMENT DES DÉLAIS DU PROJET
.
Management des délais du projet
4.3
Diriger et gérer
le travail du projet
• Échéancier du projet
• Calendriers du projet
• Données de l’échéancier
• Mises à jour
des documents
du projet
• Données de
performance
du travail
• Plan de
management
du projet
Documents
du projet
6.6
Élaborer
l’échéancier
6.7
Maîtriser
l’échéancier
• Actifs
organisationnels
4.2
Élaborer le plan
de management
du projet
• Mises à jour du plan de
management du projet
• Prévisions de
l'échéancier
• Information sur la
performance du
travail
• Demandes de
modification
4.2
Élaborer le plan
de management
du projet
4.4
Surveiller et
maîtriser le
travail du projet
4.5
Mettre en œuvre
la maîtrise intégrée
des modifications
Entreprise/
Organisation
• Mises à jour des
actifs organisationnels
Figure 6-23. Diagramme de flux de données du processus Maîtriser l’échéancier
La mise à jour du modèle d’échéancier exige la connaissance de la performance réelle à ce jour. Toute
modification de la référence de base de l’échéancier ne peut être approuvée que par le processus Mettre
en œuvre la maîtrise intégrée des modifications (voir la section 4.5). La maîtrise de l’échéancier, en tant que
composant du processus Mettre en œuvre la maîtrise intégrée des modifications, porte sur :
• la détermination de l’état actuel de l’échéancier du projet,
• l’influence des facteurs qui provoquent des modifications de l’échéancier,
• la détermination d’une quelconque modification de l’échéancier du projet, et
• la gestion des modifications effectives au fur et à mesure qu’elles se réalisent.
186
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6 - MANAGEMENT DES DÉLAIS DU PROJET
En cas. d’utilisation d’une approche agile, la maîtrise de l’échéancier porte sur :
• la détermination de l’état actuel de l’échéancier du projet en comparant le volume total de travail
fourni et accepté par rapport aux estimations du travail achevé pour le cycle écoulé ;
• la conduite de revues rétrospectives (des revues planifiées pour enregistrer les leçons apprises) pour
apporter des corrections aux processus, et les améliorer s’il y a lieu ;
• une nouvelle hiérarchisation de la partie restante du plan de travail (« backlog ») ;
• la détermination du rythme auquel les livrables sont produits, validés, et acceptés (vélocité) dans un
intervalle donné par itération (durée de cycle de travail convenue, typiquement deux semaines ou un
mois) ;
6
• la constatation que l’échéancier du projet a été modifié ; et
• la gestion des modifications effectives au fur et à mesure qu’elles se réalisent.
6.7.1 Maîtriser l’échéancier : données d’entrée
6.7.1.1 Plan de management du projet
Il est décrit à la section 4.2.3.1. Le plan de management du projet comprend le plan de management
de l’échéancier et la référence de base de l’échéancier. Le plan de management de l’échéancier décrit la
façon dont l’échéancier doit être géré et maîtrisé. La référence de base de l’échéancier est comparée comme
référence aux résultats réels, de façon à déterminer si une modification, une action corrective ou préventive
est nécessaire.
6.7.1.2 Échéancier du projet
Il est décrit à la section 6.6.3.2. L’échéancier du projet fait référence à la version la plus récente avec des
notes indiquant les mises à jour, les activités achevées et celles ayant débuté à la date des données indiquée.
6.7.1.3 Données de performance du travail
Elles sont décrites à la section 4.3.3.2. Les données de performance du travail font référence à l’information
sur l’avancement du projet telle que les activités qui ont débuté, leur avancement (par exemple : durée réelle,
durée restante, ou pourcentage d’avancement physique) et les activités terminées.
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187
6 - MANAGEMENT DES DÉLAIS DU PROJET
6.7.1.4. Calendriers du projet
Ils sont décrits à la section 6.6.3.4. Un modèle d’échéancier peut exiger plusieurs calendriers de projet pour
octroyer différentes périodes de travail à certaines activités dans le calcul des prévisions de l’échéancier.
6.7.1.5 Données de l’échéancier
Elles sont décrites à la section 6.6.3.3. Les données de l’échéancier seront revues et mises à jour par le
processus Maîtriser l’échéancier.
6.7.1.6 Actifs organisationnels
Ils sont décrits à la section 2.1.4. Parmi les actifs organisationnels qui ont une influence sur le processus
Maîtriser l’échéancier, on peut citer :
• les politiques, les procédures et les instructions existantes, formelles et informelles, relatives à la
maîtrise de l’échéancier ;
•
les outils de maîtrise de l’échéancier ; et
• les méthodes de surveillance et de compte rendu à utiliser.
6.7.2 Maîtriser l’échéancier : outils et techniques
6.7.2.1 Revues de performance
Les revues de performance permettent de mesurer, de comparer et d’analyser la performance de l’échéancier
dont, en particulier, les dates de début et de fin réelles, le pourcentage d’avancement et la durée restante pour
les travaux en cours. Différentes techniques peuvent être appliquées, parmi lesquelles :
• Analyse de la tendance. L’analyse de la tendance consiste à examiner les performances du projet
dans le temps pour déterminer si elles s’améliorent ou si elles se dégradent. Les techniques d’analyse
graphique sont précieuses, car elles permettent de comprendre la performance à une date donnée et
de pouvoir la comparer aux objectifs de performance à venir, sous la forme de dates d’achèvement.
• Méthode du chemin critique (section 6.6.2.2). Comparer l’avancement sur le chemin critique peut
contribuer à déterminer l’état de l’échéancier. Les écarts intervenant sur le chemin critique auront un
impact direct sur la date de fin du projet. Évaluer l’avancement des activités sur les chemins presque
critiques peut permettre d’identifier un risque relatif à l’échéancier.
188
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6 - MANAGEMENT DES DÉLAIS DU PROJET
• Méthode de la chaîne critique (section 6.6.2.3). La comparaison entre la taille de tampon restant
et la taille de tampon requis pour protéger les données de la livraison peut aider à déterminer l’état
de l’échéancier. La différence entre la valeur tampon requise et la valeur tampon restante permet de
décider si une action corrective est appropriée.
• Management par la valeur acquise (section 7.4.2.1). Les mesures de performance de l’échéancier
telles que les écarts de délais (ED) et l’indice de performance des délais (IPD) permettent d’évaluer
l’importance de l’écart par rapport à la référence de base initiale de l’échéancier. La marge totale et
les écarts de fin au plus tôt sont également des composants essentiels de planification permettant
d’évaluer la performance des délais du projet. Les aspects importants de la maîtrise de l’échéancier
sont, entre autres, de déterminer la cause et le degré d’écart par rapport à la référence de base de
l’échéancier (section 6.6.3.1), d’estimer les implications de ces écarts dans l’achèvement des travaux
futurs, et de décider si une action corrective ou préventive est nécessaire. Par exemple, un retard
important sur une activité située en dehors du chemin critique peut n’avoir qu’un faible impact sur
l’ensemble de l’échéancier du projet, alors qu’un retard beaucoup moins important sur une activité
critique ou quasi critique peut nécessiter une action immédiate. Pour les projets qui n’utilisent pas
le management par la valeur acquise, des analyses similaires des écarts peuvent être effectuées en
comparant les dates de début ou de fin des activités planifiés aux dates de début ou de fin réelles en
vue d’identifier les écarts entre la référence de base et la performance réelle du projet. Il est possible
de réaliser une analyse plus approfondie afin de déterminer la cause et le degré de l’écart par rapport
à la référence de base de l’échéancier, mais aussi toute action corrective ou préventive requise.
6
6.7.2.2 Logiciel de gestion de projet
Pour la planification, les logiciels de gestion de projet permettent de suivre et de comparer les dates
prévues aux dates réelles, de faire un état des écarts et de l’avancement par rapport à la référence de base de
l’échéancier, et de prévoir les effets des modifications du modèle d’échéancier du projet.
6.7.2.3 Techniques d’optimisation des ressources
Elles sont décrites à la section 6.6.2.4. Les techniques d’optimisation des ressources impliquent la
planification d’activités et des ressources requises par ces activités tout en tenant compte à la fois de la
disponibilité des ressources et des délais du projet.
6.7.2.4 Techniques de modélisation
Elles sont décrites à la section 6.6.2.5. Les techniques de modélisation sont utilisées pour passer en revue
différents scénarios, guidés par la surveillance du risque, afin d’aligner le modèle d’échéancier sur le plan de
management du projet et la référence de base approuvée.
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189
6 - MANAGEMENT DES DÉLAIS DU PROJET
6.7.2.5 Décalages avec avance et décalages avec retard
L’ajustement des décalages avec avance et des décalages avec retard est appliqué au cours de l’analyse
du réseau, afin de trouver des moyens de réaligner avec le plan les activités de projet qui sont en retard.
Dans le cas d’un projet de construction d’un nouvel immeuble de bureaux, par exemple, l’aménagement du
paysage peut être ajusté pour démarrer avant que les travaux d’extérieur de l’immeuble ne soient achevés, en
augmentant le décalage avec avance dans le lien de dépendance entre ces activités. Ou encore, une équipe de
rédaction technique peut prendre des dispositions pour que l’édition de la version préliminaire d’un document
volumineux démarre immédiatement après que la rédaction du document soit achevée en éliminant ou en
réduisant le décalage avec retard.
6.7.2.6 Compression de l’échéancier
Elle est décrite à la section 6.6.2.7. Les techniques de compression de l’échéancier sont utilisées pour
trouver des moyens de réaligner des activités de projet, qui sont en retard avec le plan, par l’exécution accélérée
par chevauchement ou la compression de l’échéancier pour le travail restant.
6.7.2.7 Outil de planification
Les données de l’échéancier sont mises à jour et compilées dans le modèle d’échéancier de façon à
refléter l’avancement réel du projet et le travail restant à accomplir. L’outil de planification (section 6.6.2.8) et
les données de l’échéancier qui le soutiennent sont utilisés en conjonction avec des méthodes manuelles, ou
d’autres logiciels de gestion de projet, de façon à effectuer des analyses de diagramme de réseau et à produire
un échéancier de projet mis à jour.
6.7.3 Maîtriser l’échéancier : données de sortie
6.7.3.1 Information sur la performance du travail
Les calculs de l’écart de délais (ED) et de l’indice de performance des délais (IPD) pour les composants de
la SDP, notamment les lots de travail et les comptes de contrôle, sont documentés et communiqués aux parties
prenantes.
6.7.3.2 Prévisions de l’échéancier
Les prévisions de l’échéancier sont des estimations ou des pronostics de situations et d’événements à
venir dans le déroulement du projet, établis à partir d’informations et de connaissances disponibles au moment
de la prévision. Les prévisions sont mises à jour et publiées à nouveau sur la base des informations sur la
performance du travail fournies au fur et à mesure de l’exécution du projet. Ces informations sont tirées de la
performance passée du projet et de la performance attendue par la suite, et comprennent les indicateurs de
performance de la valeur acquise susceptibles d’avoir un impact sur ce projet dans le futur.
190
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6 - MANAGEMENT DES DÉLAIS DU PROJET
.
6.7.3.3 Demandes
de modification
L’analyse de l’écart de délais, ainsi que la revue des rapports d’avancement, les résultats des mesures de
performance et les modifications apportées au contenu du projet ou à l’échéancier du projet, peuvent entraîner
l’établissement de demandes de modification de la référence de base de l’échéancier ou d’autres composants
du plan de management du projet. Les demandes de modification sont passées en revue et traitées par le
processus Mettre en œuvre la maîtrise intégrée des modifications (voir la section 4.5). Les actions préventives
peuvent comprendre des modifications recommandées pour éliminer ou réduire la probabilité d’écarts de
délais négatifs.
6
6.7.3.4 Mises à jour du plan de management du projet
Les éléments du plan de management du projet qui sont susceptibles de mises à jour sont, en particulier :
• La référence de base de l’échéancier. Les modifications de la référence de base de l’échéancier
sont incorporées à la suite de l’approbation des demandes de modification (voir la section 4.4.3.1)
relatives aux modifications du contenu du projet, aux ressources des activités, ou aux estimations
de la durée des activités. La référence de base de l’échéancier peut être mise à jour dans le but de
refléter les modifications résultant des techniques de compression de l’échéancier.
• Le plan de management de l’échéancier. Le plan de management de l’échéancier peut être mis à
jour pour refléter une modification dans la façon dont l’échéancier est géré.
• La référence de base des coûts. La référence de base des coûts peut être mise à jour dans le but
de refléter les demandes de modifications approuvées ou les modifications résultant des techniques
de compression.
6.7.3.5 Mises à jour des documents du projet
Certains documents du projet peuvent nécessiter des mises à jour ; ce sont, en particulier :
• Les données de l’échéancier. De nouveaux diagrammes de réseau du projet peuvent être développés
dans le but de présenter les durées restantes approuvées et les modifications approuvées apportées
à l’échéancier. Dans certains cas, les retards dans l’échéancier du projet peuvent être suffisamment
graves pour nécessiter l’établissement d’un nouvel échéancier cible, avec de nouvelles dates de
début et de fin prévues, apportant des données réalistes pour diriger le travail et pour mesurer la
performance et l’avancement.
• L’échéancier du projet. Un échéancier du projet mis à jour sera généré à partir des données
du modèle de l’échéancier renseigné avec des données mises à jour, dans le but de refléter les
modifications de l’échéancier et de gérer le projet.
• Le registre des risques. Le registre des risques, et les plans de réponse aux risques qu’il contient,
peuvent également être mis à jour sur la base des risques qui peuvent survenir comme effet des
techniques de compression de l’échéancier.
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191
6 - MANAGEMENT DES DÉLAIS DU PROJET
6.7.3.6 Mises à jour des actifs organisationnels
Certains actifs organisationnels peuvent nécessiter des mises à jour ; ce sont, en particulier :
• les causes des écarts,
• les actions correctives choisies et les raisons des choix, et
• d’autres types de leçons apprises provenant de la maîtrise de l’échéancier du projet.
192
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7 - MANAGEMENT DES COÛTS DU PROJET
7
.
MANAGEMENT DES COÛTS DU PROJET
Le management des coûts du projet comprend les processus relatifs à la planification des coûts, à
l’estimation, à l’établissement du budget, au financement, au provisionnement, au management et à la maîtrise
des coûts, de façon à ce que le projet soit achevé dans les limites du budget approuvé.
La figure 7-1 donne une vue d’ensemble des processus de management des coûts du projet suivants :
7
7.1 Planifier le management des coûts. Ce processus consiste à établir les politiques internes, les
procédures et la documentation pour la planification, le management, les dépenses et la maîtrise
des coûts du projet.
7.2 Estimer les coûts. Ce processus consiste à évaluer les ressources monétaires nécessaires à
l’accomplissement des activités du projet.
7.3 Déterminer le budget. Ce processus consiste à consolider les coûts estimés de chacune des
activités ou de chacun des lots de travail, de façon à établir une référence de base des coûts
approuvée.
7.4 Maîtriser les coûts. Ce processus consiste à surveiller l’état du projet dans le but de mettre à jour
les coûts du projet et de gérer les modifications affectant la référence de base des coûts.
Ces processus interagissent, entre eux, et avec des processus d’autres domaines de connaissance, comme
décrit en détail dans la section 3 et dans l’Annexe A1.
Dans certains projets, particulièrement ceux de plus petite taille, l’estimation des coûts et la budgétisation
sont si étroitement liées qu’elles sont considérées comme un processus unique, pouvant être effectué par une
seule personne, et en un temps relativement court. Ces processus sont présentés ici comme des processus
distincts, car les outils et techniques utilisés sont différents pour chacun d’eux. C’est au cours des premières
étapes du projet que la capacité d’influer sur le coût est la plus grande et, de ce fait, il est essentiel de définir
très tôt le contenu du projet (voir la section 5.3).
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193
7 - MANAGEMENT DES COÛTS DU PROJET
.
Vue d'ensemble du management
des coûts du projet
7.1 Planifier le
management des coûts
.1 Données d’entrée
.1 Plan de management du projet
.2 Charte du projet
.3 Facteurs environnementaux de
l'entreprise
.4 Actifs organisationnels
.2 Outils et techniques
.1 Jugement d'expert
.2 Techniques analytiques
.3 Réunions
.3 Données de sortie
.1 Plan de management des coûts
7.4 Maîtriser les coûts
.1 Données d’entrée
.1 Plan de management du projet
.2 Exigences en matière de financement
du projet
.3 Données de performance du travail
.4 Actifs organisationnels
.2 Outils et techniques
.1 Management par la valeur acquise
.2 Prévisions
.3 Indice de performance pour
l'achèvement du projet
.4 Revues de performance
.5 Logiciel de gestion de projet
.6 Analyse de la réserve
7.2 Estimer les coûts
7.3 Déterminer le budget
.1 Données d’entrée
.1 Plan de management des coûts
.2 Plan de management des ressources
humaines
.3 Référence de base du contenu
.4 Échéancier du projet
.5 Registre des risques
.6 Facteurs environnementaux de
l'entreprise
.7 Actifs organisationnels
.1 Données d’entrée
.1 Plan de management des coûts
.2 Référence de base du contenu
.3 Estimations du coût des activités
.4 Base des estimations
.5 Échéancier du projet
.6 Calendriers des ressources
.7 Registre des risques
.8 Accords
.9 Actifs organisationnels
.2 Outils et techniques
.1 Jugement d'expert
.2 Estimation par analogie
.3 Estimation paramétrique
.4 Estimation ascendante
.5 Estimation à trois points
.6 Analyse de la réserve
.7 Coût de la qualité
.8 Logiciel de gestion de projet
.9 Analyse des offres
.10 Techniques de prise de décision
collective
.2 Outils et techniques
.1 Agrégation des coûts
.2 Analyse de la réserve
.3 Jugement d'expert
.4 Liens historiques
.5 Réconciliation des limites de
financement
.3 Données de sortie
.1 Estimations du coût des activités
.2 Base des estimations
.3 Mises à jour des documents du projet
.3 Données de sortie
.1 Référence de base des coûts
.2 Exigences en matière de financement
du projet
.3 Mises à jour des documents du
projet
.3 Données de sortie
.1 Information sur la performance du
travail
.2 Prévisions des coûts
.3 Demandes de modification
.4 Mises à jour du plan de management
du projet
.5 Mises à jour des documents du projet
.6 Mises à jour des actifs organisationnels
Figure 7-1. Vue d’ensemble du management des coûts du projet
194
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7 - MANAGEMENT DES COÛTS DU PROJET
Le management des coûts du projet doit tenir compte des exigences des parties prenantes à ce propos. La
façon de mesurer les coûts du projet sera différente d’une partie prenante à une autre et d’un moment à un
autre. Par exemple, le coût d’un élément acquis peut être mesuré lorsque la décision d’acquisition est prise
ou engagée, la commande lancée ou l’élément livré, ou lorsque le coût réel est imputé ou enregistré pour les
besoins de la comptabilité du projet.
Le management des coûts du projet porte principalement sur le coût des ressources nécessaires à
l’achèvement des activités du projet. Le management des coûts du projet doit également prendre en
considération l’effet des décisions du projet sur les coûts récurrents ultérieurs d’utilisation, d’entretien et de
support du produit, du service ou du résultat du projet. Par exemple, une limitation du nombre de revues de
conception peut réduire le coût du projet mais peut également augmenter les coûts d’exploitation du produit
obtenu.
7
Dans de nombreuses organisations, la prévision et l’analyse de la performance financière attendue du
produit du projet ne font pas partie du projet. Dans d’autres, un projet d’investissement industriel par exemple,
ce travail peut faire partie du management des coûts du projet. Lorsque ces prévisions et ces analyses font
partie du projet, Le management des coûts du projet peut mettre en œuvre des processus supplémentaires, et
de nombreuses techniques de gestion, telles que le retour sur investissement, la valeur actualisée des flux de
trésorerie et l’analyse des délais de récupération des investissements.
L’effort de planification du management des coûts se déroule tôt dans la planification du projet, et met en
place le cadre dans lequel seront exécutés les processus de management des coûts, de façon à ce que ces
processus soient efficaces et coordonnés.
7.1 Planifier le management des coûts
Planifier le management des coûts est le processus qui établit les politiques internes, les procédures et la
documentation pour la planification, le management, les dépenses et la maîtrise des coûts du projet. L’intérêt
principal de ce processus est qu’il fournit les directives et les orientations sur la façon de gérer les coûts du
projet tout au long du projet. Les données d’entrée, les outils et techniques, et les données de sortie de ce
processus sont représentés sur la figure 7-2. La figure 7-3 représente le diagramme de flux de données de ce
processus.
Données d’entrée
.1 Plan de management du projet
.2 Charte du projet
.3 Facteurs environnementaux de
l'entreprise
.4 Actifs organisationnels
Outils et techniques
.1 Jugement d'expert
.2 Techniques analytiques
.3 Réunions
Données de sortie
.1 Plan de management des coûts
Figure 7-2. Planifier le management des coûts : données d’entrée,
outils et techniques, et données de sortie
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195
7 - MANAGEMENT DES COÛTS DU PROJET
.
4.1
Élaborer la
charte du projet
Management des coûts du projet
• Charte du projet
• Plan de
management
du projet
4.2
Élaborer le plan
de management
du projet
• Facteurs
environnementaux
de l'entreprise
• Actifs
organisationnels
7.1
Planifier le
management
des coûts
• Plan de
management
des coûts
7.2
Estimer
les coûts
Entreprise/
Organisation
7.3
Déterminer
le budget
11.2
Identifier
les risques
11.4
Mettre en œuvre
l'analyse quantitative
des risques
Figure 7-3. Diagramme de flux de données du processus Planifier le management des coûts
Les processus de management des coûts, et les outils et techniques qui leur sont associés, sont documentés
dans le plan de management des coûts. Ce plan est inclus dans le plan de management du projet.
7.1.1 Planifier le management des coûts : données d’entrée
7.1.1.1 Plan de management du projet
Il est décrit à la section 4.2.3.1. Le plan de management du projet contient des informations utilisées pour
concevoir le plan de management des coûts. Ce dernier comprend notamment les éléments suivants :
• La référence de base du contenu. La référence de base du contenu comprend l’énoncé du contenu
du projet mais aussi les détails de la SDP (structure de découpage du projet) pour le management et
l’estimation des coûts.
• La référence de base de l’échéancier. La référence de base de l’échéancier définit à quel moment
les coûts du projet seront imputés.
• Autres informations. Il s’agit des autres décisions qui ont été prises, concernant la communication,
les risques et la planification des coûts, dans le cadre du plan de management du projet.
196
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7 - MANAGEMENT DES COÛTS DU PROJET
.
7.1.1.2 Charte
du projet
Elle est décrite à la section 4.1.3.1. La charte du projet comprend le budget sommaire à partir duquel sont
déterminés les coûts détaillés du projet. En outre, elle définit les exigences d’approbation du projet qui ont un
impact sur le management des coûts du projet.
7.1.1.3 Facteurs environnementaux de l’entreprise
Ils sont décrits à la section 2.1.5. Les facteurs environnementaux de l’entreprise qui ont une influence sur
le processus Planifier le management des coûts sont notamment les suivants :
• la culture de l’organisation et sa structure peuvent influer sur le management des coûts ;
• les conditions du marché indiquent les produits, les services et les résultats qui sont disponibles sur
le marché régional ou international ;
7
• les taux de change appliqués aux coûts du projet proviennent de plusieurs pays ;
• les informations commerciales publiées, notamment celles sur le tarif des ressources, sont souvent
disponibles dans les bases de données commerciales qui suivent le coût des ressources humaines
en fonction de leur compétence, et fournissent des coûts normalisés pour les matériaux et les
équipements ; les listes de prix que publient les fournisseurs offrent des sources supplémentaires
d’informations ;
• le système d’information de management du projet fournit d’autres possibilités de management des
coûts.
7.1.1.4 Actifs organisationnels
Ils sont décrits à la section 2.1.4. Parmi les actifs organisationnels qui ont une influence sur le processus
Planifier le management des coûts, on peut citer :
• les procédures de contrôle financier (par exemple, le système de déclaration du temps de travail,
les revues requises de dépenses et de débours, les codes d’imputation comptable et les provisions
contractuelles normalisés) ;
• les données historiques et les bases de données des leçons apprises ;
• les bases de données financières ;
• les politiques, les procédures et les instructions existantes, formelles et informelles, relatives à la
budgétisation et à l’estimation des coûts.
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197
7 - MANAGEMENT DES COÛTS DU PROJET
7.1.2 Planifier le management des coûts : outils et techniques
7.1.2.1 Jugement d’expert
Basé sur les données historiques, le jugement d’expert apporte une connaissance utile sur l’environnement
et sur les informations provenant de projets antérieurs similaires. Le jugement d’expert peut également
permettre de décider d’utiliser ou non plusieurs méthodes d’estimation et de la façon de réconcilier leurs
différences.
Le jugement d’expert basé sur une expertise dans un domaine d’application, un domaine de connaissance,
une discipline, un secteur d’activité, etc., doit être utilisé pour développer le plan de management des coûts,
selon l’activité effectuée.
7.1.2.2 Techniques analytiques
L’élaboration du plan de management des coûts peut nécessiter de choisir des options stratégiques de
financement du projet, telles que l’autofinancement, le financement par prise de participation ou le financement
par emprunt. Le plan de management des coûts peut également expliquer comment financer les ressources du
projet, notamment via la fabrication, les achats, la location ou le bail. À l’instar d’autres décisions financières
susceptibles d’affecter le projet, ces choix peuvent influer sur les risques ou sur l’échéancier du projet.
Les procédures et les politiques de l’organisation peuvent avoir une influence sur les techniques financières
à utiliser dans le cadre de ces décisions. Ces techniques comprennent notamment le délai de récupération
des investissements, le retour sur investissement, le taux interne de rentabilité, la valeur actualisée des flux de
trésorerie et la valeur actuelle nette.
7.1.2.3 Réunions
Les équipes de projet tiennent des réunions de planification dans le but d’élaborer le plan de management
des coûts. Les participants à ces réunions peuvent comprendre le chef de projet, le commanditaire du projet,
des membres sélectionnés de l’équipe de projet et d’autres parties prenantes, et toute personne ayant la
responsabilité des coûts du projet, ainsi que d’autres personnes selon les besoins.
7.1.3 Planifier le management des coûts : données de sortie
7.1.3.1 Plan de management des coûts
Le plan de management des coûts est un composant du plan de management du projet et décrit comment
les coûts du projet seront planifiés, structurés et maîtrisés. Les processus de management des coûts, et les
outils et techniques qui leur sont associés, sont documentés dans le plan de management des coûts.
198
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7 - MANAGEMENT DES COÛTS DU PROJET
Le plan. de management des coûts permet d’établir, entre autres, les éléments suivants :
• Unités de mesure. L’unité de mesure utilisée sera définie pour chacune des ressources (par exemple,
les heures ou les jours-homme et les semaines, pour la mesure du temps, les mètres, les litres, les
tonnes, les kilomètres et les mètres cubes pour les mesures de quantité, ou un montant forfaitaire
dans une devise donnée).
• Niveau de précision. Le niveau de précision détermine la précision numérique à utiliser pour
documenter les estimations de coût des activités et celle-ci détermine les règles pour arrondir les
nombres. Par exemple, pour une précision de ±10 %, la valeur de 10 520 $ doit être arrondie au
1 000 $ le plus proche (10 % de 10 520 $) et annoncée comme 11 000 $.
• Niveau d’exactitude. Une mesure des erreurs au niveau des estimations de coût. Le niveau
d’exactitude visé dans les estimations doit être documenté (par exemple ±10 %) et peut prendre en
compte une provision pour aléas.
7
• Liens avec les procédures de l’organisation. La structure de découpage du projet (SDP) (voir
la section 5.4) fournit le cadre du plan de management des coûts, en permettant une cohérence
des estimations, des budgets et de la maîtrise des coûts. Le composant de la SDP utilisé pour la
comptabilité analytique du projet s’appelle compte de contrôle. Chaque compte de contrôle porte
un code, ou un numéro de compte unique, qui le relie directement au système de comptabilité de
l’entreprise réalisatrice.
• Seuils de maîtrise. Des seuils d’écarts peuvent être spécifiés pour la surveillance de la performance
des coûts, de façon à préciser un montant d’écart convenu comme acceptable avant qu’une action
ne devienne nécessaire. Ces seuils sont habituellement exprimés en pourcentage de divergence par
rapport au plan de référence de base des coûts.
• Règles de mesure de performance. Des règles de mesure de performance pour le management
par la valeur acquise sont établies. Le plan de management des coûts peut, par exemple :
○ définir les points de la SDP où se feront les mesures des comptes de contrôle ;
○ établir les techniques de mesure de la valeur acquise qui seront utilisés (par exemple, des
jalons pondérés, des formules fixes, le pourcentage d’achèvement, etc.) ;
○ spécifier les méthodologies de suivi et les formules de calcul du management par la valeur
acquise, de façon à établir des prévisions du coût final estimé (CFE) et de fournir une
vérification de la validité du calcul ascendant du budget de coûts à l’achèvement (BCA).
Pour plus d’informations spécifiques sur le management par la valeur acquise, voir The Practice
Standard for Earned Value Management - Second Edition (en anglais seulement).
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199
7 - MANAGEMENT DES COÛTS DU PROJET
• Formats des rapports. Les formats des différents rapports sur les coûts, ainsi que leur fréquence,
sont définis.
• Descriptions des processus. La description de chacun des autres processus de management des
coûts est documentée.
• Informations complémentaires. Les informations complémentaires sur les activités de management
des coûts comprennent, en particulier :
○ la description des choix stratégiques de financement,
○ la procédure de prise en compte des variations des taux de change,
○ la procédure d’enregistrement des coûts du projet.
7.2 Estimer les coûts
Estimer les coûts est le processus qui consiste à évaluer les ressources monétaires nécessaires à
l’accomplissement des activités du projet. L’intérêt principal de ce processus est qu’il détermine le montant
des coûts nécessaires à l’accomplissement du travail du projet. Les données d’entrée, les outils et techniques,
et les données de sortie de ce processus sont représentés sur la figure 7-4. La figure 7-5 représente le
diagramme de flux de données de ce processus.
Données d’entrée
.1 Plan de management des coûts
.2 Plan de management des
ressources humaines
.3 Référence de base du contenu
.4 Échéancier du projet
.5 Registre des risques
.6 Facteurs environnementaux de
l'entreprise
.7 Actifs organisationnels
Outils et techniques
.1 Jugement d'expert
.2 Estimation par analogie
.3 Estimation paramétrique
.4 Estimation ascendante
.5 Estimation à trois points
.6 Analyse de la réserve
.7 Coût de la qualité
.8 Logiciel de gestion de projet
.9 Analyse des offres
.10 Techniques de prise de
décision collective
Données de sortie
.1 Estimations du coût des activités
.2 Base des estimations
.3 Mises à jour des documents
du projet
Figure 7-4. Estimer les coûts : données d’entrée, outils et techniques, et données de sortie
200
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7 - MANAGEMENT DES COÛTS DU PROJET
.
Management des coûts du projet
5.4
Créer la
SDP
6.6
Élaborer
l'échéancier
• Échéancier du projet
• Plan de
management
des coûts
• Référence de
base du contenu
9.1
Planifier le
management des
ressources
humaines
• Plan de management
des ressources
humaines
11.2
Identifier
les risques
Documents
du projet
7.1
Planifier le
management
des coûts
• Mises à jour des
documents du projet
7.2
Estimer
les coûts
• Facteurs
environnementaux
de l'entreprise
• Actifs
organisationnels
6.4
Estimer la durée
des activités
• Estimations
du coût des
activités
• Base des
estimations
11.2
Identifier
les risques
7
12.1
Planifier le
management des
approvisionnements
• Registre des risques
Entreprise/
Organisation
7.3
Déterminer
le budget
Figure 7-5. Diagramme de flux de données du processus Estimer les coûts
L’estimation des coûts est une prévision basée sur les informations disponibles à un moment donné. Elle
comprend l’identification et la prise en compte de diverses possibilités d’établissement des coûts pour lancer
et achever un projet. Dans le but d’atteindre un coût de projet optimal, des compromis entre coûts et risques
devraient être considérés, tels que produire au lieu d’acheter, acheter au lieu de louer, et partager les ressources.
L’estimation des coûts s’exprime généralement en unités monétaires (dollars, euros, yen, etc.), bien que
dans certains cas d’autres unités de mesure (telles que les heures ou les jours-homme) soient utilisées, dans
certains cas, pour faciliter les comparaisons en éliminant les effets des variations des devises.
L’estimation des coûts doit être révisée et affinée au cours du projet pour refléter les informations
complémentaires au fur et à mesure qu’elles deviennent disponibles, et que les hypothèses sont vérifiées.
La précision d’une estimation du projet augmentera au fur et à mesure que le projet avancera dans son cycle
de vie. Par exemple, au cours de la phase de démarrage d’un projet, il n’est possible d’obtenir qu’un ordre de
grandeur approximatif de l’estimation, avec une marge d’incertitude allant de -25 % à +75 %. Ultérieurement,
lorsque de plus amples informations deviennent disponibles, les estimations seront plus exactes et la marge
d’incertitude pourrait diminuer aux environs de -5 % à +10 %. Certaines organisations disposent de directives
sur la planification dans le temps, sur le moment où des affinements peuvent être apportés, et sur le niveau
de précision qui peut être attendu.
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201
7 - MANAGEMENT DES COÛTS DU PROJET
Les sources des données d’entrée sont dérivées des données de sortie de processus d’autres domaines
de connaissance. Une fois reçues, toutes ces informations demeureront disponibles sous forme de données
d’entrée pour l’ensemble des processus de management des coûts.
Les coûts sont estimés pour toutes les ressources qui seront imputées au projet. Ceci comprend, entre
autres, la main-d’œuvre, les matériaux, l’équipement, les services et les installations, ainsi que des catégories
spéciales, telles qu’une réserve contre l’inflation ou une provision pour aléas sur les coûts. L’estimation des
coûts est une évaluation quantitative du coût probable des ressources nécessaires pour réaliser l’activité. Les
estimations de coûts peuvent être présentées au niveau de chacune des activités ou sous une forme résumée.
7.2.1 Estimer les coûts : données d’entrée
7.2.1.1 Plan de management des coûts
Il est décrit à la section 7.1.3.1. Le plan de management des coûts explique comment les coûts du projet
seront gérés et maîtrisés. Il comprend la méthode utilisée et le niveau de précision requis pour l’estimation du
coût des activités.
7.2.1.2 Plan de management des ressources humaines
Il est décrit à la section 9.1.3.1. Le plan de management des ressources humaines fournit les attributs
des ressources humaines du projet, les taux salariaux du personnel, mais aussi les récompenses et les
reconnaissances correspondantes. Ces derniers sont des composants nécessaires à l’élaboration des
estimations des coûts du projet.
7.2.1.3 Référence de base du contenu
La référence de base du contenu comprend les éléments suivants :
• L’énoncé du contenu du projet. L’énoncé du contenu du projet (voir la section 5.3.3.1) fournit la
description du produit, les critères d’acceptation, les livrables clés, les limites du projet, les hypothèses
et les contraintes du projet. Une des hypothèses de base qui doit être faite lors de l’estimation des
coûts du projet, consiste à décider si les estimations se limitent aux seuls coûts directs ou s’il faut
inclure également les coûts indirects. Les coûts indirects sont ceux qui ne peuvent pas être imputés
à un projet particulier et qui, par conséquent, doivent être cumulés et équitablement répartis entre
plusieurs projets, suivant une procédure de comptabilisation approuvée et documentée. Parmi les
contraintes de la plupart des projets, on rencontre communément des limites budgétaires du projet.
Parmi les autres contraintes figurent, par exemple, les dates de livraison exigées, la disponibilité de
ressources compétentes et les politiques internes de l’organisation.
• La structure de découpage du projet (SDP). La SDP (voir la section 5.4) fournit les relations entre
tous les composants et les livrables du projet.
• Le dictionnaire de la SDP. Le dictionnaire de la SDP (voir la section 5.4.3.1) fournit des informations
détaillées sur les livrables ainsi qu’une description du travail de chacun des composants de la SDP
nécessaires à la production de chacun des livrables.
202
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7 - MANAGEMENT DES COÛTS DU PROJET
Les informations complémentaires que peut contenir la référence de base du contenu, avec des répercussions
contractuelles et juridiques, sont la santé, la sécurité, la sûreté, la performance, l’environnement, l’assurance,
les droits de propriété intellectuelle, les brevets et les permis. Toutes ces informations doivent être prises en
compte lors de l’établissement des estimations de coûts.
7.2.1.4 Échéancier du projet
Il est décrit à la section 6.6.3.2. Le type et la quantité des ressources, ainsi que la durée pendant laquelle ces
ressources sont affectées à l’achèvement des travaux du projet, sont des facteurs majeurs dans la détermination
des coûts du projet. Les ressources des activités de l’échéancier et leur durée respective constituent des
données d’entrée essentielles de ce processus. Le processus Estimer les ressources nécessaires aux activités
(voir la section 6.4) implique la détermination de la disponibilité et des quantités nécessaires en ressources
humaines, en matériel et en équipement pour mettre en œuvre les activités de l’échéancier. Il est étroitement
coordonné avec l’estimation des coûts. Les estimations de la durée des activités (voir la section 6.5.3.1)
auront un impact sur les estimations de coûts de tout projet pour lequel le budget comporte une réserve pour
le coût du financement (y compris le montant des intérêts) et dans lequel les ressources sont impliquées, par
unité de temps, pendant la durée de l’activité. Les estimations de la durée des activités peuvent également
avoir un impact sur les estimations de coûts qui comportent des éléments de coûts dépendant de la période
considérée, c’est le cas, par exemple, des négociations, avec les syndicats, de conventions collectives du
personnel arrivées à échéance, ou des matériaux dont les prix sont sujets à des variations saisonnières.
7
7.2.1.5 Registre des risques
Il est décrit à la section 11.2.3.1. Le registre des risques doit être analysé de façon à prendre en compte les
coûts de prévention des risques. Les risques, que ce soit des menaces ou des opportunités, ont habituellement
un impact sur le coût des activités et de l’ensemble du projet. En règle générale, lorsqu’un risque négatif se
concrétise, le coût à court terme du projet augmente généralement, et l’échéancier du projet subit parfois
un retard. De même, l’équipe de projet doit prendre conscience des opportunités éventuelles, susceptibles
d’être bénéfiques pour les activités, soit en réduisant directement les coûts des activités, soit en accélérant
l’échéancier.
7.2.1.6 Facteurs environnementaux de l’entreprise
Ils sont décrits à la section 2.1.5. Parmi les facteurs environnementaux de l’entreprise qui peuvent avoir une
influence sur le processus Estimer les coûts, on peut citer :
• Les conditions du marché. Les conditions du marché décrivent les produits, les services et les
résultats qui sont disponibles sur le marché, leurs fournisseurs, mais aussi les termes et conditions
qui les régissent. Les conditions, régionales ou mondiales, de l’offre et de la demande ont un impact
très important sur le coût des ressources.
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203
7 - MANAGEMENT DES COÛTS DU PROJET
• Les informations commerciales publiées. Les informations sur le tarif des ressources sont souvent
disponibles dans les bases de données commerciales qui suivent le coût des ressources humaines
en fonction de leur compétence, et fournissent des coûts standards pour les matériaux et les
équipements. Les listes de prix que publient les fournisseurs offrent d’autres sources d’informations.
7.2.1.7 Actifs organisationnels
Ils sont décrits à la section 2.1.4. Parmi les actifs organisationnels qui peuvent avoir une influence sur le
processus Estimer les coûts, on peut citer :
•
les politiques d’estimation des coûts,
•
les modèles d’estimation des coûts,
• les données historiques,
• les leçons apprises.
7.2.2 Estimer les coûts : outils et techniques
7.2.2.1 Jugement d’expert
Basé sur les données historiques, le jugement d’expert apporte une connaissance utile sur l’environnement
et les informations provenant de projets similaires antérieurs. Le jugement d’expert peut également permettre
de décider de la combinaison de méthodes d’estimation et de réconcilier leurs différences.
7.2.2.2 Estimation par analogie
Afin d’estimer les paramètres ou mesures d’échelle du projet en cours, l’estimation des coûts par analogie
utilise les valeurs et mesures homologues provenant de projets antérieurs similaires ; ces valeurs peuvent
être le contenu, le coût, le budget ou la durée, et ces mesures d’échelle peuvent être la taille, la charge ou la
complexité. Lors de l’estimation des coûts, cette technique utilise les coûts réels de projets antérieurs similaires
comme base d’estimation des coûts pour le projet en cours. C’est une approche d’estimation grossière qui est
parfois ajustée pour tenir compte des différences de complexité entre projets.
L’estimation des coûts par analogie est fréquemment utilisée pour estimer une valeur lorsque l’on dispose de
peu d’informations détaillées sur le projet, comme c’est le cas lors des phases initiales d’un projet. L’estimation
des coûts par analogie fait appel aux données historiques et au jugement d’expert.
204
© 2013 Project Management Institute. Guide du Corpus des connaissances en management de projet (Guide PMBOK®) — Cinquième édition
7 - MANAGEMENT DES COÛTS DU PROJET
Le plus souvent, l’estimation des coûts par analogie est moins onéreuse, et prend moins de temps, que les
autres techniques, mais, d’une façon générale, elle est également moins exacte. L’estimation des coûts par
analogie peut être appliquée à un projet complet ou à des parties d’un projet, et peut être utilisée conjointement
avec d’autres méthodes d’estimation. Sa fiabilité est d’autant plus grande que les projets antérieurs sont
semblables, non seulement en apparence, mais surtout dans les faits, et que les membres de l’équipe de projet
qui effectuent les estimations possèdent l’expertise requise.
7.2.2.3 Estimation paramétrique
L’estimation paramétrique utilise une relation statistique entre les données historiques et d’autres variables
(par exemple, la superficie de construction en mètres carrés) pour estimer les coûts d’une activité dans le
cadre du travail d’un projet. Cette méthode permet d’obtenir des résultats d’un plus grand niveau de précision,
en relation avec la sophistication du modèle et les données qu’il comporte. Les estimations paramétriques
des coûts peuvent être appliquées à un projet complet, ou à des parties d’un projet, et peuvent être utilisées
conjointement avec d’autres méthodes d’estimation.
7
7.2.2.4 Estimation ascendante
L’estimation ascendante est une méthode d’estimation d’un composant du travail. Le coût de chaque lot de
travail ou de chaque activité est estimé au niveau le plus détaillé. Ces coûts détaillés sont ensuite totalisés ou
« remontés » vers des niveaux de détail supérieurs pour permettre l’établissement de rapports et le suivi. Le
coût et la précision de l’estimation ascendante sont généralement fonction de la taille et de la complexité de
chaque activité ou de chaque lot de travail.
7.2.2.5 Estimation à trois points
Les estimations de coût d’une activité basées sur une seule valeur peuvent être améliorées en prenant en
compte l’incertitude et le risque de l’estimation pour obtenir une fourchette approximative des coûts du projet :
• Plus probable (cPP). Le coût de l’activité, basé sur une évaluation réaliste du travail nécessaire et
des dépenses prévues.
• Optimiste (cO). Le coût de l’activité basé sur l’analyse du « meilleur scénario possible » pour l’activité.
• Pessimiste (cP). Le coût de l’activité basé sur l’analyse du « pire scénario possible » pour l’activité.
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205
7 - MANAGEMENT DES COÛTS DU PROJET
En fonction de la répartition supposée des valeurs contenues dans la plage des trois estimations, le coût
estimé (cE) peut être calculé à l’aide d’une formule. La distribution triangulaire et la distribution bêta sont deux
formules souvent utilisées. En voici le détail :
• Distribution triangulaire. cE = (cO + cPP + cP) / 3
• Distribution bêta (à partir d’une analyse PERT traditionnelle). cE = (cO + 4cPP + P) / 6
Les estimations de coût basées sur les trois points avec une distribution définie donnent un coût estimé et
précisent la plage d’incertitude autour de ce coût.
7.2.2.6 Analyse de la réserve
Les estimations de coût peuvent inclure des provisions pour aléas (que l’on appelle parfois réserves pour
imprévus), afin de tenir compte des incertitudes sur les coûts. Il s’agit d’un budget inclus dans la référence
de base des coûts qui est alloué aux risques identifiés et acceptés, et pour lesquels sont développées des
réponses aux aléas ou des mesures d’atténuation. Les provisions pour aléas sont souvent considérées comme
une part du budget permettant de gérer les risques identifiés susceptibles d’influer sur un projet. Par exemple,
il est possible d’anticiper la reprise de certains livrables de projet même si l’ampleur d’une telle tâche est
inconnue. Les provisions pour aléas peuvent être estimées afin de prendre en compte l’ampleur inconnue de
la reprise. Par ailleurs, elles peuvent s’appliquer à une activité spécifique, à l’ensemble du projet ou aux deux.
Les provisions pour aléas peuvent être exprimées sous forme d’un pourcentage du coût estimé de l’activité ou
par un nombre fixe, ou encore être déterminées à partir de méthodes d’analyse quantitative.
Au fur et à mesure que des informations plus exactes sur le projet deviennent disponibles, les provisions
pour aléas peuvent être utilisées, réduites ou supprimées. Ces provisions doivent être clairement identifiées
dans la documentation des coûts. Les provisions pour aléas font partie de la référence de base des coûts et
des exigences générales en matière de financement du projet.
Par ailleurs, des estimations peuvent également être faites pour le montant de la provision pour imprévus.
La provision pour imprévus est un montant du budget du projet retenu à des fins de maîtrise du management.
Elles sont réservées pour des travaux imprévus qui font partie du contenu du projet. Les provisions pour
imprévus permettent souvent de gérer les risques non identifiés susceptibles d’influer sur un projet. Elle ne fait
pas partie de la référence de base des coûts, mais elle fait partie du budget et des exigences en matière de
financement de l’ensemble du projet. Lorsque le montant des provisions pour imprévus est utilisé pour financer
des tâches qui n’avaient pas été anticipées, il est ajouté à la référence de base des coûts qui doit être, par
conséquent, modifiée et approuvée.
7.2.2.7 Coût de la qualité
Des hypothèses relatives au coût de la qualité (voir la section 8.1.2.2) peuvent être utilisées dans la
préparation des estimations du coût des activités.
206
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7 - MANAGEMENT DES COÛTS DU PROJET
.
7.2.2.8 Logiciel
de gestion de projet
Les logiciels de gestion de projet, les tableurs et les outils de simulation et de statistique sont utilisés pour
aider à l’estimation des coûts. Ces outils peuvent simplifier l’utilisation de certaines techniques d’estimation
des coûts et faciliter ainsi une étude rapide de diverses possibilités d’estimation des coûts.
7.2.2.9 Analyse des offres
Les méthodes d’estimation des coûts peuvent inclure l’analyse de ce que le projet devrait coûter, basée
sur les réponses aux appels d’offres de fournisseurs qualifiés. Lorsque des projets ont été attribués à un
fournisseur à la suite d’un appel d’offres, un travail supplémentaire d’estimation des coûts, à la charge de
l’équipe de projet, peut être nécessaire pour étudier le prix de chaque livrable et en déduire un coût qui justifie
le coût final total du projet.
7
7.2.2.10 Techniques de prise de décision collective
Les approches fondées sur l’équipe, notamment la technique du groupe nominal, la technique de Delphes,
ou celle du remue-méninges, permettent de mobiliser les membres de l’équipe de projet en vue d’améliorer
l’exactitude des estimations et l’engagement envers les estimations fournies. Ainsi, l’implication dans le
processus d’estimation d’un groupe structuré de personnes proches de l’exécution technique des tâches
permet d’obtenir des informations complémentaires et des estimations plus exactes. Par ailleurs, lorsque les
personnes sont impliquées dans le processus d’estimation, elles s’engagent davantage pour respecter ces
estimations.
7.2.3 Estimer les coûts : données de sortie
7.2.3.1 Estimations du coût des activités
Les estimations du coût des activités sont des évaluations quantitatives du coût probable nécessaire pour
la réalisation du travail du projet. Les estimations de coût peuvent être présentées sous une forme résumée
ou sous une forme détaillée. Les coûts sont estimés pour tous les types de ressources pris en compte lors
des estimations du coût des activités. Ceci comprend, entre autres, la main-d’œuvre directe, les matériaux,
l’équipement, les services, les installations et l’informatique, ainsi que des catégories spéciales, telles que le
coût du financement (y compris le montant des intérêts), une réserve pour l’inflation, des taux de change ou
une provision pour aléas. Les coûts indirects, s’ils sont inclus dans l’estimation du projet, peuvent figurer au
niveau de l’activité, ou à des niveaux supérieurs.
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207
7 - MANAGEMENT DES COÛTS DU PROJET
7.2.3.2. Base des estimations
Le volume et le type de détails supplémentaires utilisés dans l’estimation des coûts dépendent du domaine
d’application. Quel que soit le niveau de détail, la documentation fournie doit permettre une compréhension
claire et exhaustive de la façon dont l’estimation des coûts a été obtenue.
Les détails à l’appui des estimations du coût des activités peuvent comprendre :
• une documentation sur les bases de l’estimation (c’est-à-dire sur la façon dont elle a été établie) ;
• la documentation de toutes les hypothèses utilisées ;
• la documentation de toutes les contraintes connues ;
• l’indication des plages d’estimation possibles (par exemple, 10 000 euros (±10 %) pour montrer qu’il
est prévu que le coût de l’élément se situe dans cette plage) ;
• l’indication du niveau de confiance de l’estimation finale.
7.2.3.3 Mises à jour des documents du projet
Parmi les documents du projet qui peuvent nécessiter des mises à jour figure le registre des risques.
7.3 Déterminer le budget
Déterminer le budget est le processus qui consiste à cumuler les coûts estimés, de chacune des activités ou
de chacun des lots de travail, de façon à établir une référence de base de performance des coûts approuvée.
L’intérêt principal de ce processus est qu’il détermine la référence de base des coûts qui peut être utilisée
comme élément de comparaison pour surveiller et maîtriser la performance du projet. Les données d’entrée,
les outils et techniques, et les données de sortie de ce processus sont représentés sur la figure 7-6. La figure
7-7 représente le diagramme de flux de données de ce processus.
Données d'entrée
.1 Plan de management des coûts
.2 Référence de base du contenu
.3 Estimations du coût des activités
.4 Base des estimations
.5 Échéancier du projet
.6 Calendriers des ressources
.7 Registre des risques
.8 Accords
.9 Actifs organisationnels
Outils et techniques
.1 Agrégation des coûts
.2 Analyse de la réserve
.3 Jugement d'expert
.4 Liens historiques
.5 Réconciliation des limites de
financement
Données de sortie
.1 Référence de base des coûts
.2 Exigences en matière de
financement du projet
.3 Mises à jour des documents
du projet
Figure 7-6. Déterminer le budget : données d’entrée, outils et techniques, et données de sortie
208
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7 - MANAGEMENT DES COÛTS DU PROJET
.
Management des coûts du projet
5.4
Créer la
SDP
7.1
Planifier le
management
des coûts
• Référence de
base du contenu
9.2
Constituer l'équipe
de projet
• Calendriers des
ressources
11.2
Identifier
les risques
• Estimations du
coût des activités
• Base des estimations
• Plan de
management
des coûts
6.6
Élaborer
l'échéancier
• Échéancier du projet
7.2
Estimer
les coûts
Documents
du projet
• Mises à jour des
documents du projet
7.3
Déterminer
le budget
• Calendriers
des ressources
• Référence de
base des coûts
4.2
Élaborer le plan
de management
du projet
7
• Exigences en matière
de financement du projet
• Registre des risques
12.2
Procéder aux
approvisionnements
Entreprise/
Organisation
• Accords
7.4
Maîtriser
les coûts
• Actifs
organisationnels
Figure 7-7. Diagramme de flux de données du processus Déterminer le budget
Un budget du projet comprend l’ensemble des fonds autorisés pour l’exécution du projet. La référence de
base des coûts est la version approuvée du budget échelonné du projet. Elle ne comprend toutefois pas les
provisions pour imprévus.
7.3.1 Déterminer le budget : données d’entrée
7.3.1.1 Plan de management des coûts
Il est décrit à la section 7.1.3.1. Le plan de management des coûts décrit la façon dont les coûts du projet
seront gérés et maîtrisés.
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209
7 - MANAGEMENT DES COÛTS DU PROJET
7.3.1.2. Référence de base du contenu
• L’énoncé du contenu du projet. Des limitations formelles de dépense de fonds du projet par période
peuvent être imposées par l’organisation, par les accords (voir la section 12.2.3.2) ou par d’autres
entités, telles que des agences gouvernementales. Ces contraintes de financement sont reflétées
dans l’énoncé du contenu du projet.
• La structure de découpage du projet (SDP). La SDP (voir la section 5.4) fournit les relations entre
tous les livrables du projet et leurs divers composants.
• Le dictionnaire de la SDP. Le dictionnaire de la SDP (voir la section 5.4.3.1), et les énoncés détaillés
connexes des travaux, fournissent une identification des livrables et une description du travail de
chacun des composants de la SDP nécessaires à la production de chacun des livrables.
7.3.1.3 Estimations du coût des activités
Elles sont décrites à la section 7.2.3.1. Le cumul des estimations du coût de chacune des activités d’un lot
de travail permet d’obtenir l’estimation du coût de ce lot de travail.
7.3.1.4 Base des estimations
Elle est décrite à la section 7.2.3.2. Les détails à l’appui des estimations de coût contenus dans la base
des estimations doivent indiquer toutes les hypothèses de base concernant l’inclusion ou l’exclusion de coûts
indirects, ou d’autres coûts, dans le budget du projet.
7.3.1.5 Échéancier du projet
Il est décrit à la section 6.6.3.2. L’échéancier du projet comprend les dates de début et de fin des activités
du projet, les jalons, les lots de travail et les comptes de contrôle. Ces informations permettent de cumuler les
coûts pour chacune des périodes calendaires au cours desquelles il est prévu que les coûts soient encourus.
7.3.1.6 Calendriers des ressources
Ils sont décrits dans les sections 9.2.3.2 et 12.2.3.3. Les calendriers des ressources indiquent les ressources
allouées au projet et leur période d'allocation. Ces informations permettent d’établir le coût des ressources
pendant toute la durée du projet.
7.3.1.7 Registre des risques
Il est décrit à la section 11.2.3.1. Le registre des risques doit être analysé de façon à prendre en compte le
cumul des coûts de prévention des risques. Les mises à jour du registre des risques sont incluses dans celles
des documents du projet décrites à la section 11.5.3.2.
210
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7 - MANAGEMENT DES COÛTS DU PROJET
.
7.3.1.8 Accords
Ils sont décrits à la section 12.2.3.2. Les informations et les coûts des accords relatifs aux produits, aux
services ou aux résultats, qui ont été achetés ou qui le seront, sont pris en compte lors de la détermination du
budget.
7.3.1.9 Actifs organisationnels
Ils sont décrits à la section 2.1.4. Parmi les actifs organisationnels qui peuvent avoir une influence sur le
processus Déterminer le budget, on peut citer :
• les politiques, les procédures et les instructions existantes, formelles et informelles, et relatives à la
budgétisation ;
•
les outils de budgétisation ;
•
les méthodes d’établissement des rapports.
7
7.3.2 Déterminer le budget : outils et techniques
7.3.2.1 Agrégation des coûts
Les estimations de coût sont cumulées par lot de travail conformément à la SDP. Les estimations de coût
des lots de travail sont ensuite cumulées pour les niveaux des composants supérieurs de la SDP (tels que les
comptes de contrôle) et finalement pour l’ensemble du projet.
7.3.2.2 Analyse de la réserve
L’analyse de la réserve du budget permet d’établir à la fois les provisions pour aléas et les provisions pour
imprévus du projet. Les provisions pour aléas et les provisions pour imprévus sont abordées en détail dans la
section 7.2.2.6.
7.3.2.3 Jugement d’expert
En fonction de l’expérience accumulée dans un domaine d’application, un domaine de connaissances,
une discipline, un secteur ou des projets similaires, le jugement d’expert facilite la détermination du budget.
Une telle expertise peut être fournie par un groupe ou par une personne ayant suivi des études adéquates, et
possédant une connaissance, une compétence, une expérience ou une formation professionnelle spécialisée.
Le jugement d’expert peut provenir de plusieurs sources dont, en particulier :
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211
7 - MANAGEMENT DES COÛTS DU PROJET
• d’autres unités de l’organisation réalisatrice ;
.
• de consultants ;
• d'autres parties prenantes, y compris des clients ;
• d’associations professionnelles et techniques ;
•
de groupes industriels.
7.3.2.4 Liens historiques
Tout lien historique, résultant en estimations paramétriques ou analogiques, implique l’utilisation des
caractéristiques (paramètres) du projet pour développer des modèles mathématiques prévoyant le coût total du
projet. Ces modèles peuvent être simples (par exemple, la construction d’une maison résidentielle coûtera un
certain prix au mètre carré habitable) ou complexes (par exemple, la modélisation du coût de développement
d’un logiciel utilise plusieurs facteurs d’ajustement distincts, chacun d’eux comportant plusieurs critères).
Le coût et l’exactitude des modèles analogiques ou paramétriques peuvent varier considérablement. Ces
modèles seront probablement d’autant plus fiables que :
• les données historiques utilisées pour développer le modèle seront plus exactes ;
• les paramètres utilisés dans le modèle seront facilement quantifiables ;
• les modèles seront extensibles et pourront aussi bien convenir à de grands projets qu’à de petits
projets, ou aux phases d’un projet.
7.3.2.5 Réconciliation des limites de financement
Les dépenses de fonds doivent être réconciliées avec les limites de financement fixées lors des engagements
de fonds du projet. Un écart entre les limites de financement et les dépenses planifiées nécessitera parfois une
modification de la planification du travail de façon à mieux répartir les dépenses. Ceci se fait en imposant des
contraintes de dates sur le travail dans l’échéancier du projet.
7.3.3 Déterminer le budget : données de sortie
7.3.3.1 Référence de base des coûts
La référence de base des coûts est la version approuvée du budget calendaire du projet, excluant toute
provision pour imprévus, qui ne peut être modifiée qu’à travers les procédures formelles de maîtrise des
modifications, et qui est utilisée comme base de comparaison avec les résultats réels. La référence de base
des coûts est établie en additionnant les budgets approuvés pour les différentes activités de l’échéancier.
212
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7 - MANAGEMENT DES COÛTS DU PROJET
La figure 7-8 illustre les divers composants du budget du projet et de la référence de base des coûts. Les
estimations des coûts des différentes activités du projet, avec les provisions pour aléas (voir la section 7.2.2.6)
pour ces activités, sont cumulées afin d’obtenir les coûts correspondants du lot de travail. Les estimations
des coûts du lot de travail, comprenant les provisions pour aléas relatives à ces lots de travail, sont cumulées
afin d’obtenir les comptes de contrôle. La référence de base des coûts est constituée du total des coûts des
comptes de contrôle. Les estimations de coûts composant la référence de base des coûts sont directement
liées aux activités de l’échéancier, ce qui fournit une vue calendaire de la référence de base des coûts. Cette
vue est généralement présentée sous la forme d’une courbe en S, comme le montre la figure 7-9.
Les provisions pour imprévus (voir la section 7.2.2.6) sont ajoutées à la référence de base des coûts afin
d’établir le budget du projet. Au fur et à mesure que des modifications justifiant l’utilisation des provisions pour
imprévus surviennent, le processus de maîtrise des modifications permet d’obtenir l’approbation requise pour
transférer les fonds concernés des provisions pour imprévus dans la référence de base des coûts.
Budget
du projet
7
Provision pour
imprévus
Référence de
base des coûts
Comptes
de contrôle
Provision
pour aléas
Estimations du coût
des lots de travail
Provision pour
aléas des activités
Estimations du
coût des activités
Composant du budget du projet
Figure 7-8. Composants du budget du projet
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213
7 - MANAGEMENT DES COÛTS DU PROJET
.
Budget du projet
Provision pour imprévus
Budget à
l'achèvement
Besoins en financement
Dépenses
Référence de
base des coûts
Temps
Figure 7-9. Référence de base des coûts, dépenses et exigences en matière de financement
7.3.3.2 Exigences en matière de financement du projet
Les exigences en matière de financement total et périodique du projet (par exemple, trimestriel ou annuel)
sont dérivées de la référence de base des coûts. Cette référence de base comprend les dépenses prévues
et les dettes anticipées. Le financement s’effectue souvent par montants incrémentiels plutôt que continus,
susceptibles de ne pas être répartis de façon uniforme, qui sont représentés par des marches sur la figure 7-9.
Le total des fonds requis se compose des coûts inclus dans la référence de base des coûts plus, le cas échéant,
des montants provenant des provisions pour imprévus. Les exigences en matière de financement peuvent
comprendre la ou les sources de financement.
7.3.3.3 Mises à jour des documents du projet
Certains documents du projet peuvent nécessiter des mises à jour ; ce sont, en particulier :
• le registre des risques,
214
•
les estimations du coût des activités,
•
l’échéancier du projet.
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7 - MANAGEMENT DES COÛTS DU PROJET
.
7.4 Maîtriser
les coûts
Maîtriser les coûts est le processus qui consiste à surveiller l’état du projet, dans le but de mettre à jour les
coûts du projet et de gérer les modifications affectant la référence de base des coûts. L’intérêt principal de ce
processus est qu’il fournit les moyens de reconnaître les écarts par rapport au plan afin d’entreprendre des
actions correctives et de minimiser le risque. Les données d’entrée, les outils et techniques, et les données de
sortie de ce processus sont représentés sur la figure 7-10. La figure 7-11 représente le diagramme de flux de
données de ce processus.
Données d'entrée
.1 Plan de management du
projet
.2 Exigences en matière de
financement du projet
.3 Données de performance du
travail
.4 Actifs organisationnels
Outils et techniques
.1 Management par la valeur
acquise
.2 Prévisions
.3 Indice de performance pour
l'achèvement du projet
.4 Revues de performance
.5 Logiciel de gestion de projet
.6 Analyse de la réserve
Données de sortie
.1 Information sur la performance
du travail
.2 Prévisions des coûts
.3 Demandes de modification
.4 Mises à jour du plan de
management du projet
.5 Mises à jour des documents du
projet
.6 Mises à jour des actifs
organisationnels
7
Figure 7-10. Maîtriser les coûts : données d’entrée, outils et techniques, et données de sortie
Management des coûts du projet
4.2
Élaborer le plan
de management
du projet
• Plan de
management
du projet
4.3
Diriger et gérer le
travail du projet
• Données de
performance
du travail
• Actifs
organisationnels
Entreprise/
Organisation
Documents
du projet
7.3
Déterminer
le budget
• Mises à jour des
actifs organisationnels
• Exigences en
matière de
financement
du projet
• Mises à jour
des documents
du projet
7.4
Maîtriser
les coûts
• Information sur la
performance du travail
• Prévisions
des coûts
• Demandes de
modification
• Exigences en matière
de financement
du projet
4.2
Élaborer le plan
de management
du projet
4.4
Surveiller et
maîtriser le travail
du projet
4.5
Mettre en œuvre la
maîtrise intégrée
des modifications
Figure 7-11. Diagramme de flux de données du processus Maîtriser les coûts
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215
7 - MANAGEMENT DES COÛTS DU PROJET
La mise à jour du budget nécessite de connaître les coûts réels encourus jusqu’à ce jour. Toute augmentation
du budget autorisé ne peut être approuvée que par le processus Mettre en œuvre la maîtrise intégrée des
modifications (voir la section 4.5). À part le fait de permettre à l’équipe de projet de respecter le financement
autorisé, une surveillance des dépenses en fonds qui ne tiendrait pas compte de la valeur du travail accompli
correspondant à ces dépenses n’ajouterait que peu de valeur au projet. La plus grande partie de l’effort de
maîtrise des coûts doit porter sur l’analyse de la relation entre l’utilisation des fonds du projet et le travail
réel accompli ayant entraîné ces dépenses. La clé d’une maîtrise efficace des coûts est le management de la
référence de base des coûts approuvée et des modifications de cette référence.
La maîtrise des coûts du projet consiste à :
• agir sur les facteurs qui engendrent des modifications de la référence de base des coûts autorisée ;
• s’assurer que toutes les demandes de modification sont traitées en temps voulu ;
• gérer les modifications réelles au fur et à mesure qu’elles se présentent ;
• s’assurer que les dépenses ne dépassent pas les fonds autorisés par période, par composant de la
SDP et par activité, ainsi que pour l’ensemble du projet ;
• surveiller la performance des coûts de façon à identifier et comprendre les écarts par rapport à la
référence de base des coûts ;
• surveiller la performance du travail par rapport aux dépenses qu’il a entraînées ;
• éviter d’inclure des modifications non approuvées dans les rapports sur l’utilisation des coûts et des
ressources ;
• informer les parties prenantes concernées de toutes les modifications approuvées et des coûts
associés ;
• ramener les surcoûts prévus dans des limites acceptables.
7.4.1 Maîtriser les coûts : données d’entrée
7.4.1.1 Plan de management du projet
Il est décrit à la section 4.2.3.1. Le plan de management du projet contient les informations suivantes
utilisées pour maîtriser les coûts :
• La référence de base des coûts. La référence de base des coûts est comparée aux résultats réels
de façon à déterminer si une modification, ou une action corrective ou une action préventive, s’avère
nécessaire.
• Le plan de management des coûts. Le plan de management des coûts décrit la façon dont les
coûts du projet seront gérés et maîtrisés (voir la section 7.1.3.1).
216
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7 - MANAGEMENT DES COÛTS DU PROJET
7.4.1.2 Exigences en matière de financement du projet
Elles sont décrites à la section 7.3.3.2. Les exigences en financement du projet comprennent les dépenses
prévues et les dettes anticipées.
7.4.1.3 Données de performance du travail
Elles sont décrites à la section 4.3.3.2. Les données sur la performance du travail comprennent des
informations sur l’avancement du projet, dont les activités qui ont été lancées, leurs progrès et les livrables qui
sont achevés. Elle comprend également les coûts ayant été autorisés et encourus.
7
7.4.1.4 Actifs organisationnels
Ils sont décrits à la section 2.1.4. Parmi les actifs organisationnels qui peuvent avoir une influence sur le
processus Maîtriser les coûts, on peut citer :
• les politiques, les procédures et les instructions existantes, formelles et informelles, relatives à la
maîtrise des coûts ;
•
les outils de maîtrise des coûts ;
• les méthodes de surveillance et de compte rendu à utiliser.
7.4.2 Maîtriser les coûts : outils et techniques
7.4.2.1 Management par la valeur acquise
Le management par la valeur acquise est une méthode qui intègre le contenu, le délai et les mesures
de performance des ressources pour évaluer la performance et l’avancement du projet. Cette méthode est
communément utilisée afin de mesurer la performance des projets. Elle intègre les références de base du
contenu, des coûts et de l’échéancier afin de fournir la référence de base de mesure de performance. Cela aide
l’équipe de management de projet à évaluer et à mesurer la performance et l’avancement du projet. C’est une
technique de management de projet qui nécessite la constitution d’une référence de base intégrée par rapport
à laquelle la performance va pouvoir être mesurée tout au long de l’exécution du projet. Les principes du
management par la valeur acquise sont applicables à tous les projets, quel que soit le secteur. Le management
par la valeur acquise établit et surveille les trois valeurs clés suivantes pour chaque lot de travail et chaque
compte de contrôle :
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217
7 - MANAGEMENT DES COÛTS DU PROJET
• Valeur planifiée (VP). Il s’agit du budget autorisé affecté au travail prévu. Ce budget autorisé est
alloué au travail à accomplir pour une activité ou un composant de la structure de découpage du
projet, les provisions pour imprévus n’étant pas comprises. Il est affecté par étapes tout au long
du cycle de vie du projet. Toutefois, à tout moment, la valeur planifiée définit le travail physique qui
aurait dû être accompli. La valeur planifiée totale est parfois désignée comme étant la référence de
base de la performance. La valeur planifiée totale pour le projet est également appelée budget à
l’achèvement (BAA).
• Valeur acquise (VA). Il s’agit de la mesure du travail effectué exprimée en termes de budget autorisé
pour ce travail. C’est la somme budgétaire associée au travail autorisé qui a été accompli. La valeur
acquise qui est mesurée doit dépendre de la référence de base de performance de la valeur planifiée,
et la valeur calculée de la valeur acquise ne doit pas être supérieure au budget approuvé de la valeur
planifiée pour un composant. La valeur acquise est souvent utilisée pour calculer le pourcentage
d’avancement d’un projet. Des critères de mesure de l’avancement doivent être établis pour chaque
composant de la SDP, de façon à mesurer le travail en cours. Les chefs de projet surveillent la valeur
acquise, à la fois par incrément, pour établir l’état actuel, et en cumul, pour établir les tendances de
performance à long terme.
• Coût réel (CR). Il s’agit des coûts réels encourus pour le travail exécuté sur une activité, pendant
une période de temps spécifique. C’est la somme des coûts encourus pour accomplir le travail qui
correspond à la mesure de la valeur acquise. Le coût réel doit correspondre, par définition, à ce qui
a été budgété pour la valeur planifiée et mesuré dans la valeur acquise (c’est-à-dire, des heures de
main-d’œuvre directe uniquement, des coûts directs uniquement, ou tous les coûts, y compris les
coûts indirects). Le coût réel n’a pas de limite supérieure, car tout ce qui a été dépensé pour obtenir
la VA sera mesuré.
Les écarts par rapport à la référence de base approuvée seront également surveillés :
• Écart de délais (ED). Il s’agit de la mesure de performance de l’échéancier exprimée comme la
différence entre la valeur acquise et la valeur planifiée. Ce montant indique à tout moment si le projet
est en avance ou en retard par rapport à la date de livraison prévue. Cet écart mesure la performance
d’un échéancier dans un projet. Il est égal à la différence entre la valeur acquise et la valeur planifiée.
Dans le management par la valeur acquise, l’écart de délais est une mesure utile, car il peut indiquer
le retard ou l’avance que prend un projet par rapport à la référence de base de l’échéancier. Dans
le management par la valeur acquise, l’écart de délais s’annulera toujours lors de l’achèvement du
projet car toutes les valeurs prévues auront alors été acquises. La meilleure façon d’utiliser l’écart de
coûts est de l’associer à la planification par la méthode du chemin critique et au management des
risques. Formule : ED = VA - VP (écart de délais = valeur acquise - valeur planifiée).
• Écart de coût (EC). Il s’agit du montant du déficit ou de l’excédent budgétaire à un point donné
dans le temps, exprimé comme la différence entre la valeur acquise et le coût réel. Il mesure la
performance du coût dans un projet. Il est égal à la différence entre la valeur acquise et le coût réel.
À la fin du projet, l’écart de coût sera la différence entre le budget à l’achèvement (BAA) et le montant
total des dépenses réelles. L’écart de coût est particulièrement critique car il indique la relation
entre la performance réelle et les coûts dépensés. Un écart de coût négatif est souvent difficilement
récupérable pour le projet. Formule : EC = VA - CR (écart de coût = valeur acquise - coût réel).
218
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7 - MANAGEMENT DES COÛTS DU PROJET
Les écarts de délais et les écarts de coût peuvent être utilisés comme indicateurs d’efficacité pour
refléter respectivement la performance de l’échéancier et la performance des coûts d’un projet par
rapport à d’autres projets, ou à un portefeuille de projets. Ces écarts permettent de déterminer l’état
du projet.
.
• Indice de performance des délais (IPD). Il s’agit de la mesure du rendement de l’échéancier
exprimée par le ratio de la valeur acquise rapportée à la valeur planifiée. Cet indice IPD mesure
l’efficacité avec laquelle l’équipe de projet gère son temps. Il est parfois utilisé conjointement avec
l’indice de performance des coûts pour prévoir les estimations finales d’achèvement du projet.
Un indice de performance des délais inférieur à 1 signifie que la quantité de travail effectuée est
inférieure à la quantité prévue. Au contraire, un indice de performance des délais supérieur à 1 signifie
que la quantité de travail effectuée est supérieure à la quantité prévue. L’indice de performance
des délais étant mesuré pour le travail total du projet, la performance sur le chemin critique doit
également être analysée pour déterminer si le projet sera achevé ou non avant la date de fin prévue.
L’indice de performance des délais est égal au rapport de la valeur acquise sur la valeur planifiée.
Formule : IPD = VA / VP (indice de performance des délais = valeur acquise/valeur planifiée).
7
• Indice de performance des coûts (IPC). Il s’agit de la mesure du rendement du coût des ressources
budgétisées exprimé par le ratio de la valeur acquise rapportée au coût réel. C’est l’indice qui est
considéré comme la métrique la plus importante du management par la valeur acquise ; il mesure
l’efficacité de la maîtrise des coûts pour le travail accompli. Un indice de performance des coûts
inférieur à 1 indique un dépassement du coût par rapport au travail accompli. Au contraire, un indice de
performance des coûts supérieur à 1 indique un coût inférieur au rendement prévu à ce jour. L’indice de
performance des coûts est égal au rapport de la valeur acquise sur le coût réel. Les indices sont utiles
pour déterminer l’état d’un projet et pour fournir une base d’estimation du coût et de l’échéancier en fin
de projet. Formule : IPC = VA / CR (indice de performance des coûts = valeur acquise/coût réel).
Les trois paramètres que sont la valeur planifiée, la valeur acquise et le coût réel peuvent être surveillés et
rapportés par période (habituellement par semaine ou par mois) et de façon cumulée. La figure 7-12 présente
les données de valeur acquise sous la forme d’une courbe en S pour un projet dont le coût dépasse le budget
et dont le travail est en retard par rapport à l’échéancier.
Budget du projet
Provision pour imprévus
Coût
final
estimé
Coût estimé
pour achèvement
Valeur
planifiée (VP)
Coût
réel (CR)
Valeur
acquise (VA)
Date des données
Temps
Figure 7-12. Valeur acquise, valeur planifiée et coûts réels
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219
7 - MANAGEMENT DES COÛTS DU PROJET
7.4.2.2. Prévisions
Au cours de l’exécution du projet, et compte tenu de sa performance, l’équipe de projet peut établir une
prévision du coût final estimé (CFE) différente du budget à l’achèvement (BAA). Le chef de projet doit calculer
un coût final estimé s’il apparaît à l’évidence que le budget à l’achèvement n’est plus viable. La prévision
d’un coût final estimé consiste à prévoir des situations ou des événements futurs à partir des informations
actuelles sur la performance et des connaissances disponibles au moment de la prévision. Les prévisions sont
établies, mises à jour et publiées à nouveau à partir des données sur la performance du travail (voir la section
4.3.3.2) fournies au fur et à mesure de l’exécution du projet. Les informations sur la performance du travail
comprennent la performance passée du projet et les informations qui peuvent avoir un impact sur la suite de
l’exécution du projet.
Le coût final estimé comprend habituellement les coûts réels encourus relatifs au travail achevé plus le coût
estimé pour achèvement (CEA) du travail restant. Afin d’établir le coût estimé pour achèvement, il appartient à
l’équipe de projet de prévoir, compte tenu de l’expérience acquise, les situations qui peuvent se présenter. La
technique de management par la valeur acquise fonctionne bien avec des prévisions manuelles du coût final
estimé requis. L’approche la plus courante de prévision du coût final estimé est une totalisation ascendante
effectuée par le chef de projet et son équipe.
La méthode ascendante d’estimation du coût final estimé utilisée par le chef de projet est basée sur les
coûts réels et l’expérience acquise au cours du travail accompli ; elle nécessite qu’une nouvelle estimation soit
effectuée pour le travail du projet qui reste à accomplir. Formule : CFE = CR + CEAasc (coût final estimé = coût
réel + coût estimé pour achèvement, de manière ascendante).
Le coût final estimé manuellement par le chef de projet est rapidement comparé à plusieurs valeurs de
coût final estimé selon différents scénarios de risque. Lors du calcul du coût final estimé, les indices de
performance des coûts et des délais sont généralement cumulés et utilisés. Alors que les données provenant
du management par la valeur acquise fournissent rapidement plusieurs valeurs statistiques de ce coût, seules
trois des méthodes les plus communes sont décrites ci-après :
• Coût final estimé (CFE), basé sur le coût estimé pour achèvement en utilisant le taux budgété.
La méthode d’estimation du coût final prend en compte la performance actuelle du projet à ce jour,
qu’elle soit favorable ou non, telle que représentée par le coût réel, et prévoit le coût estimé pour
achèvement sur la base du taux budgété. Lorsque la performance réelle est défavorable, le fait de
supposer que la performance future va s’améliorer ne doit être accepté que si l’analyse des risques
du projet le justifie. Formule : CFE = CR + (BAA – VA) [coût final estimé = coût réel + (budget à
l’achèvement - valeur acquise)].
• Coût final estimé (CFE), basé sur le coût estimé pour achèvement en utilisant l’indice de
performance des coûts. Cette méthode suppose que les conditions dans lesquelles le projet a été
exécuté jusqu’à présent vont rester les mêmes jusqu’à l’achèvement du projet. On suppose que le
travail correspondant au coût estimé pour achèvement va être effectué sur la base de l’indice de
performance des coûts cumulés qui a été effectif jusqu'à ce jour. Formule : CFE = BAA / IPC (coût final
estimé = budget à l’achèvement/indice de performance des coûts).
220
© 2013 Project Management Institute. Guide du Corpus des connaissances en management de projet (Guide PMBOK®) — Cinquième édition
7 - MANAGEMENT DES COÛTS DU PROJET
• Coût final estimé, basé sur le coût estimé pour achèvement en utilisant l’indice de performance
des délais et l’indice de performance des coûts. Dans cette prévision, le travail correspondant
au coût estimé pour achèvement va être effectué avec un rendement basé à la fois sur l’indice
de performance des délais et l’indice de performance des coûts. Cette méthode est d’autant plus
utile que l’échéancier du projet est un facteur affectant l’effort du coût estimé pour achèvement.
La pondération entre les indices de performance des délais et des coûts utilisés dans la méthode
dépendra du jugement du chef de projet et pourra être de 80/20, de 50/50 ou un autre ratio. Formule :
CFE = CR + [(BAA – VA) / (IPCpondéré x IPDpondéré)] (coût final estimé = coût réel + [(budget à
l’achèvement – valeur acquise)/(indice de performance des délais pondéré × indice de performance
des coûts pondéré)]).
Chacune de ces approches est valable pour tout projet et fournira à l’équipe de management de projet un
signal d’alerte précoce lorsque les prévisions du coût final estimé dépasseront les tolérances admises.
7
7.4.2.3 Indice de performance pour l’achèvement du projet (IPAP).
Il s’agit de la mesure de la performance des coûts qui doit être atteinte avec les ressources restantes afin
de satisfaire à un objectif de management donné, exprimée par le ratio du coût pour terminer le travail non
achevé par rapport au budget restant. L’indice de performance pour l’achèvement du projet est l’indice de la
performance des coûts qui doit être atteint pour le travail restant afin de respecter un objectif de management
spécifié, tel que le budget à l’achèvement ou le coût final estimé. Le chef de projet doit calculer un coût
final estimé s’il apparaît à l’évidence que le budget à l’achèvement n’est plus viable. Une fois approuvé, le
coût final estimé peut remplacer le budget à l’achèvement dans le calcul de l’indice de performance pour
l’achèvement du projet. La formule suivante concerne l’indice de performance pour l’achèvement du projet
basé sur le budget à l’achèvement : Formule : IPAP[BAA] = (BAA – VA) / (BAA – CR) (indice de performance
pour l'achèvement du projet [budget à l'achèvement] = (budget à l’achèvement – valeur acquise) / (budget à
l’achèvement – coût réel).
L’indice de performance pour l’achèvement du projet est illustré de manière conceptuelle sur la figure 7-13.
L’indice de performance pour l’achèvement du projet est donné par la formule indiquée en bas à gauche de la
figure, dans laquelle le travail restant (défini comme étant le budget à l’achèvement moins la valeur acquise)
est divisé par les fonds restants (définis comme étant, selon les cas, soit le budget à l’achèvement moins le
coût réel, soit le coût final estimé moins le coût réel).
Lorsque l’IPC cumulé se situe au-dessous de la référence de base, comme illustré sur la figure 7-13,
tout le travail futur devra dès lors être effectué avec l’IPAP[BAA] (illustré par la ligne supérieure de la même
figure) de façon à rester dans le BAA (budget à l’achèvement) autorisé. Que cette performance soit réalisable
ou non est affaire de jugement, prenant en compte plusieurs éléments, dont les risques, l’échéancier et la
performance technique. Ce niveau de performance est représenté par la ligne IPAP[CFE] [indice de performance
pour l’achèvement du projet (coût final estimé)]. La formule suivante concerne l’indice de performance pour
l’achèvement du projet basé sur le coût final estimé (CFE) : IPAP[CFE] = (BAA – VA) / (CFE – CR) (indice de
performance pour l'achèvement du projet [coût final estimé] = (budget à l’achèvement – valeur acquise) / (coût
final estimé – coût réel)). Les formules du management par la valeur acquise sont indiquées dans le tableau 7-1.
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221
7 - MANAGEMENT DES COÛTS DU PROJET
.
Date des données
Indice de performance
pour l'achèvement du
projet (budget à
l'achèvement)
>1
Plan de
référence de base
1
<1
Indice de performance
des coûts cumulés
Indice de performance
pour l'achèvement du
projet (coût final
estimé)
Formule :
Travail restant
[budget à l'achèvement – valeur acquise (VA)]
Fonds restants
[budget à l'achèvement – coût réel (CR)] ou
[(coût final estimé – coût réel(CR)]
indice de performance
= pour l'achèvement du
projet
Figure 7-13. Indice de performance pour l’achèvement du projet
7.4.2.4 Revues de performance
Les revues de performance comparent la performance des coûts dans le temps, le coût des activités de
l’échéancier ou des lots de travail par rapport au budget, et les fonds estimés nécessaires pour achever le
travail en cours. Lorsqu’on utilise la technique du management par la valeur acquise, on effectue les analyses
suivantes :
• Analyse des écarts. Dans le cadre du management par la valeur acquise, l’analyse des écarts permet
d’expliquer (en termes de cause, d’impact et d’actions correctives) les écarts de coûts (EC = VA –
CR), de délais (ED = VA – VP) et à l’achèvement (EAA = BAA – CFE). Les écarts le plus fréquemment
analysés sont ceux des coûts et des délais. Pour les projets qui n’utilisent pas le management par la
valeur acquise, des analyses similaires des écarts peuvent être effectuées en comparant les coûts
planifiés aux coûts réels de l’activité, en vue d’identifier les écarts entre la référence de base des
coûts et la performance réelle du projet. Il est possible de réaliser une analyse plus approfondie afin
de déterminer la cause et le degré de l’écart par rapport à la référence de base de l’échéancier,
mais aussi toute action corrective ou préventive requise. Les mesures de performance des coûts
permettent d’évaluer l’importance de l’écart par rapport à la référence de base initiale des coûts. La
détermination de la cause et du degré d’écart par rapport à la référence de base des coûts (voir la
section 7.3.3.1), et de la nécessité d’une action corrective ou préventive, est un aspect important de
la maîtrise des coûts du projet. La fourchette de pourcentage d’écart acceptable aura tendance à se
réduire au fur et à mesure que le travail sera accompli.
222
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7 - MANAGEMENT DES COÛTS DU PROJET
.
• Analyse
de la tendance. L’analyse de la tendance consiste à examiner les performances du projet
dans le temps pour déterminer si elles s’améliorent ou si elles se dégradent. Les techniques d’analyse
graphique sont précieuses car elles permettent de comprendre la performance à ce jour, et de la
comparer aux objectifs de performance à venir, sous la forme du BAA (budget à l’achèvement) par
rapport au CFE (coût final estimé) et de dates d’achèvement.
• Performance de la valeur acquise. La performance de la valeur acquise permet de comparer
la référence de base de performance avec la performance réelle des délais et des coûts. Si le
management par la valeur acquise n’est pas utilisé, la référence de base des coûts est analysée par
rapport aux coûts réels du travail effectué afin de comparer les performances de coût.
7
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223
7 - MANAGEMENT DES COÛTS DU PROJET
.
Tableau 7-1. Tableau récapitulatif des calculs de la valeur acquise
Analyse de la valeur acquise
Abréviation
Nom
Définition du lexique
Utilisation
Formule
Interprétation du résultat
VP
Valeur
planifiée
Le budget autorisé affecté au travail
prévu.
La valeur du travail planifié à effectuer pour
une date donnée, généralement à la date
des données ou à l'achèvement du projet.
VA
Valeur
acquise
La mesure du travail effectué
exprimée en termes de budget
autorisé pour ce travail.
La valeur planifiée de l'ensemble du
VA = la somme des valeurs
travail réalisé (acquis) à une date
planifiées du travail réalisé
donnée, généralement à la date des
données, sans référence aux coûts réels.
CR
Coût réel
Le coût réel de l'ensemble du travail
Les coûts réalisés encourus pour le
travail exécuté sur une activité, pendant réalisé à une date donnée,
généralement à la date des données.
une période de temps spécifique.
BAA
Budget à
La somme de tous les budgets
l'achèvement établis pour le travail à effectuer.
La valeur du travail planifié total, la
référence de base des coûts du projet.
EC
Écart de
coûts
Le montant du déficit ou de l'excédent
budgétaire à un point donné dans le
temps, exprimé comme la différence
entre la valeur acquise et le coût réel.
La différence entre la valeur du travail
EC = VA – CR.
réalisé à une date donnée, généralement
à la date des données, et les coûts réels
encourus à ce même moment.
Positif = inférieur au coût planifié
Nul = égal au coût planifié
Négatif = supérieur au coût planifié
ED
Écart de
délais
Le montant qui indique à tout
moment si le projet est en avance ou
en retard par rapport à la date de
livraison prévue, exprimé comme la
différence entre la valeur acquise et
la valeur planifiée.
La différence entre le travail réalisé à ED = VA – VP
une date donnée, généralement à la
date des données, et le travail planifié
à effectuer à ce même moment.
Positif = en avance sur l'échéancier
Nul = conforme à l'échéancier
Négatif = en retard par rapport à
l'échéancier
ECA
Écart des
Une projection du montant du déficit La différence de coût estimée à
coûts à
ou de l'excédent budgétaire, exprimé l'achèvement du projet.
l'achèvement comme la différence entre le budget
à l'achèvement et le coût final
estimé.
IPC
Indice de
performance
des coûts
Une mesure de rendement du coût
des ressources budgétisées
exprimée par le ratio de la valeur
acquise rapportée au coût réel.
Un indice de performance des coûts
IPC = VA/CR
de 1 signifie que le projet respecte les
limites budgétaires et que le travail
réalisé jusqu'à présent est identique
aux coûts encourus. D'autres valeurs
montrent des pourcentages des coûts
supérieurs ou inférieurs au montant
budgété pour le travail réalisé.
Supérieur à 1 = inférieur au coût
planifié
Égal à 1 = égal au coût planifié
Inférieur à 1 = supérieur au coût
planifié
IPD
Indice de
performance
des délais
Une mesure de rendement de
l'échéancier exprimée par le ratio de
la valeur acquise rapportée à la
valeur planifiée.
Un indice de performance des délais
de 1 signifie que le projet respecte
parfaitement l'échéancier et que le
travail réalisé jusqu'à présent est
identique au travail prévu. D'autres
valeurs montrent le pourcentage de
réalisation des coûts supérieurs ou
inférieurs au travail prévu.
Supérieur à 1 = en avance sur
l'échéancier
Égal à 1 = conforme à l'échéancier
Identique à 1 = en retard par rapport
à l'échéancier
CFE
Coût final
estimé
L'estimation du coût total à
l'achèvement de l'ensemble du
travail, exprimé comme la somme du
coût réel à la date concernée et du
coût estimé pour achèvement.
Si l'indice de performance des coûts
doit rester le même jusqu'à la fin du
projet, le coût final estimé peut être
calculé à l'aide de cette formule :
Si le travail futur doit être réalisé au
taux planifié, utilisez cette formule :
Si le plan initial n'est plus valide,
utilisez cette formule :
Si les indices de performance des
coûts et des délais influent sur le
travail restant, utilisez cette formule :
CEA
Coût estimé
pour
achèvement
Le coût prévu pour terminer tous les
travaux restants du projet.
Si le travail est effectué dans les
délais prévus, le coût de la réalisation
du travail autorisé restant peut être
calculé à l'aide de cette formule :
ECA = BAA – CFE
IPD = VA/VP
Positif = inférieur au coût planifié
Nul = égal au coût planifié
Négatif = supérieur au coût planifié
CFE = BAA/IPC
CFE = CR + BAA – VA
CFE = CR + CEA de manière
ascendante
CFE = CR + [(BAA – VA)/IPC x IPD)]
CEA = CFE – CR
Estimez à nouveau le travail restant de
CEA = nouvelle estimation
manière ascendante.
IPAP
224
Indice de
performance
pour
l'achèvement
du projet
Une mesure de la performance des L'efficacité à garantir afin de terminer
le projet conformément à l'échéancier. IPAP = (BAA – VA)/(BAA – CR)
coûts qui doit être atteinte avec les
ressources restantes afin de
satisfaire à un objectif de
management donné, exprimée par le
ratio du coût pour terminer le travail
non achevé par rapport au budget
L'efficacité à garantir afin de terminer
restant.
le projet conformément au coût final
IPAP = (BAA – VA)/(CFE – CR)
estimé actuel.
Supérieur à 1 = projet plus difficile à
terminer que prévu
Égal à 1 = projet pouvant être
terminé comme prévu
Inférieur à 1 = projet plus facile à
terminer que prévu
Supérieur à 1 = projet plus difficile à
terminer que prévu
Égal à 1 = projet pouvant être
terminé comme prévu
Inférieur à 1 = projet plus facile à
terminer que prévu
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7 - MANAGEMENT DES COÛTS DU PROJET
.
7.4.2.5 Logiciel
de gestion de projet
Les logiciels de gestion de projet sont souvent utilisés pour surveiller les trois dimensions du management
par la valeur acquise (VP, VA et CR) pour afficher des graphiques de tendance et pour prévoir une fourchette de
résultats finaux possibles pour le projet.
7.4.2.6 Analyse de la réserve
Lorsque l’on effectue la maîtrise des coûts, l’analyse de la réserve est utilisée pour contrôler l’état des
provisions pour aléas et des provisions pour imprévus du projet, afin de déterminer si ces réserves sont toujours
requises, ou si des réserves supplémentaires doivent être demandées. Au fur et à mesure de l’avancement du
projet, ces réserves peuvent être utilisées comme prévu, afin de couvrir les coûts des événements d’atténuation
des risques ou d’autres aléas. Au contraire, si les événements de risques ne surviennent pas, les réserves pour
aléas non utilisées peuvent être retirées du budget du projet afin de libérer des ressources pour d’autres
projets ou d’autres opérations. D’autres analyses des risques, effectuées au cours du projet, peuvent révéler la
nécessité de demander l’ajout de réserves supplémentaires au budget du projet. Les provisions pour aléas et
les provisions pour imprévus sont abordées en détail dans la section 7.2.2.6.
7
7.4.3 Maîtriser les coûts : données de sortie
7.4.3.1 Information sur la performance du travail
L’écart de coût et l’écart de délais, les indices de performance des coûts et des délais, l’indice de performance
pour l’achèvement du projet, mais aussi l’écart des coûts à l’achèvement, calculés pour les composants de la
SDP, notamment les lots de travail et les comptes de contrôle, sont documentés et communiqués aux parties
prenantes.
7.4.3.2 Prévision de coûts
Une valeur calculée du coût final estimé ou une valeur ascendante du coût final estimé est documentée et
communiquée aux parties prenantes.
7.4.3.3 Demandes de modification
L’analyse de la performance du projet peut conduire à une demande de modification de la référence de base
des coûts, ou d’autres composants du plan de management du projet. Ces demandes de modifications peuvent
comprendre des actions préventives ou correctives, et sont passées en revue et traitées par le processus
Mettre en œuvre la maîtrise intégrée des modifications (voir la section 4.5).
7.4.3.4 Mises à jour du plan de management du projet
Les éléments du plan de management du projet qui sont susceptibles d’être mis à jour sont, en particulier :
© 2013 Project Management Institute. Guide du Corpus des connaissances en management de projet (Guide PMBOK®) — Cinquième édition
225
7 - MANAGEMENT DES COÛTS DU PROJET
• La référence de base des coûts. Les modifications de la référence de base des coûts sont
incorporées à la suite de modifications approuvées du contenu, des ressources pour les activités
ou des estimations de coûts. Lorsque les écarts de coût sont très importants, une révision de la
référence de base des coûts est nécessaire, de façon à disposer d’une base réaliste de mesure de
performance.
.
• Le plan de management des coûts. Les modifications du plan de management des coûts, notamment
celles apportées aux seuils de maîtrise, ou les niveaux de précision indiqués et requis pour gérer les
coûts du projet, sont intégrées en fonction des réactions des parties prenantes concernées.
7.4.3.5 Mises à jour des documents du projet
Certains documents du projet peuvent nécessiter des mises à jour ; ce sont, en particulier :
•
les estimations de coûts,
• la base des estimations.
7.4.3.6 Mises à jour des actifs organisationnels
Certains actifs organisationnels peuvent nécessiter des mises à jour ; ce sont, en particulier :
• les causes des écarts,
• les actions correctives choisies et les raisons des choix,
• les bases de données financières,
• d’autres types de leçons apprises provenant de la maîtrise des coûts du projet.
226
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8 - MANAGEMENT DE LA QUALITÉ DU PROJET
8
.
MANAGEMENT DE LA QUALITÉ DU PROJET
Le management de la qualité du projet comprend les processus et les activités de l’organisation réalisatrice
qui déterminent la politique qualité, les objectifs et les responsabilités, de façon à ce que le projet satisfasse
aux besoins pour lesquels il a été entrepris. Le management de la qualité du projet applique les politiques et
les procédures tout au long du projet et soutient, en fonction des besoins, les activités d’amélioration continue
des processus menées au nom de l’organisation réalisatrice. Le management de la qualité du projet veille à ce
que les exigences du projet, notamment les exigences du produit, soient respectées et validées.
8
La figure 8-1 montre une vue d’ensemble des processus de management de la qualité du projet, qui sont
les suivants :
8.1 Planifier le management de la qualité. Ce processus consiste à identifier les exigences de
qualité et les normes à respecter pour le projet et ses livrables, et à documenter comment le projet
démontrera sa conformité aux exigences et aux normes de qualité appropriées.
8.2 Mettre en œuvre l’assurance qualité. Ce processus consiste à auditer les exigences de qualité
et les résultats des mesures du contrôle de la qualité, de façon à s’assurer que le projet utilise les
normes de qualité et les définitions opérationnelles appropriées.
8.3 Mettre en œuvre le contrôle qualité. Ce processus consiste à surveiller et à enregistrer les
résultats des activités liées à la qualité pour évaluer la performance, et à recommander les
modifications nécessaires.
Ces processus interagissent, entre eux, et avec les processus des autres domaines de connaissance
traités en détail dans la section 3 et l’Annexe A1.
Le management de la qualité du projet porte à la fois sur le management du projet et sur ses livrables.
Il s’applique à tous les projets, indépendamment de la nature de leurs livrables. En revanche, les mesures
et les techniques relatives à la qualité du produit sont spécifiques du type de livrable généré par le projet.
Par exemple, le management de la qualité des livrables logiciels implique des approches et des mesures
différentes de celles utilisées pour construire une centrale nucléaire. Dans un cas comme dans l’autre, le nonrespect des exigences de qualité peut entraîner des conséquences négatives graves pour certaines parties
prenantes du projet, voire pour toutes. Par exemple :
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227
8 - MANAGEMENT DE LA QUALITÉ DU PROJET
• satisfaire aux exigences du client en surmenant l’équipe de projet peut conduire à une diminution des
profits et un accroissement des risques du projet, à des démissions, à des erreurs ou à des reprises ;
• respecter les objectifs de l’échéancier du projet, en effectuant à la hâte les inspections qualité
planifiées, peut compromettre la détection d’erreurs, entraîner une diminution des profits et accroître
les risques lors du fonctionnement.
Qualité et classe sont deux notions différentes. La qualité, en tant que performance ou résultat livré, est
« le degré auquel un ensemble de caractéristiques intrinsèques satisfait à des exigences » (ISO 9000) [10]. La
classe, en tant qu’intention de conception, est une catégorie attribuée aux livrables ayant la même utilisation
fonctionnelle, mais des caractéristiques techniques différentes. Le chef de projet et l’équipe de management
de projet sont responsables de la gestion des compromis permettant de fournir les niveaux requis en matière
de qualité et de classe. Alors qu’un niveau de qualité ne satisfaisant pas aux exigences de qualité représente
toujours un problème, une classe inférieure ne l’est pas nécessairement. Par exemple :
• un logiciel convenable de classe inférieure (offrant un nombre limité de fonctionnalités) et de haute
qualité (sans défauts évidents, accompagné d’un manuel facile à lire) pourrait ne pas représenter
de problème. Dans cet exemple, le produit serait adéquat pour l’usage général auquel il est destiné.
• En revanche, un logiciel de classe supérieure (offrant de nombreuses fonctionnalités) et de qualité
médiocre (de nombreux défauts, un manuel utilisateur mal structuré) peut constituer un problème.
Ainsi, le produit étant de qualité médiocre, ses fonctionnalités de classe supérieure se révèleront
inefficaces.
Il appartient à l’équipe de management de projet de déterminer les niveaux appropriés d’exactitude et de
précision nécessaires au plan de management de la qualité. La précision signifie que des valeurs de mesures
répétées sont groupées et peu dispersées. Par exemple, l’amplitude de chaque incrément sur une règle
graduée correspond à l’intervalle qui détermine la précision de la mesure : plus le nombre d’incréments est
élevé, plus la précision est grande. L’exactitude est une évaluation de la conformité. Par exemple, la mesure est
plus exacte si la valeur mesurée d’un élément est très proche de la valeur réelle de la caractéristique mesurée.
Ce concept peut se comparer aux cibles pour le tir à l’arc. Dans ce contexte particulier, les flèches sont
considérées comme très précises lorsqu’elles sont toutes regroupées dans une zone de la cible, même si ce
n’est pas le centre. De même, des flèches sont jugées comme ayant le même degré d’exactitude lorsqu’elles
sont plus dispersées, mais qu’elles se trouvent à équidistance du centre de la cible. Enfin, les flèches qui sont
regroupées dans le centre de la cible sont considérées comme exactes et précises. Des mesures précises ne
sont pas nécessairement exactes et des mesures exactes ne sont pas nécessairement précises.
L’approche fondamentale du management de la qualité du projet décrite dans cette section se veut
compatible avec les normes de qualité de l’Organisation internationale de normalisation (ISO). Chaque projet
doit avoir un plan de management de la qualité. Les équipes de projet sont tenues de respecter le plan de
management de la qualité et doivent disposer de données afin de prouver leur conformité à ce plan.
228
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8 - MANAGEMENT DE LA QUALITÉ DU PROJET
En vue de garantir la compatibilité avec les normes ISO, les approches modernes du management de la
qualité tentent de réduire les variations et de fournir des résultats qui répondent aux exigences définies. Ces
approches reconnaissent l’importance des points suivants :
• Satisfaction du client. Comprendre, évaluer, définir et gérer les exigences du client afin de satisfaire
à ses attentes. Cela implique la conformité aux exigences (de façon à ce que le projet produise ce
pour quoi il a été entrepris) et l’aptitude à l’emploi (de sorte que le produit ou le service satisfasse
aux besoins réels).
• Prévention plutôt qu’inspection. La qualité devrait être planifiée, conçue et intégrée, et non pas
rajoutée, par inspection, dans les livrables du management du projet ou dans ceux du projet. Le coût
de la prévention des erreurs est généralement bien inférieur au coût de leur correction lorsqu’elles
sont détectées par une inspection ou en cours d’utilisation.
• Amélioration continue. Le cycle Planifier-Dérouler-Contrôler-Agir est la base de l’amélioration de la
qualité (suivant la définition de Shewhart, modifiée par Deming). De plus, les initiatives d’amélioration
de la qualité, telles que le management de la qualité totale (TQM), l’approche Six Sigma ou Lean Six
Sigma, doivent permettre d’améliorer la qualité du management du projet aussi bien que la qualité du
produit du projet. Les modèles d’amélioration des processus couramment utilisés sont, entre autres,
Malcolm Baldrige, « Organizational Project Management Maturity Model » (OPM3®) et « Capability
Maturity Model Integrated » (CMMI®).
8
• Responsabilité de la direction. Le succès exige la participation de tous les membres de l’équipe de
projet. Néanmoins, la direction, dans le cadre de sa responsabilité vis-à-vis de la qualité conserve la
responsabilité de fournir les ressources nécessaires en quantité adéquate.
• Coût de la qualité. Le coût de la qualité fait référence au coût total des travaux relatifs à la conformité
et des travaux compensatoires dus à la non-conformité, parce qu’à la première tentative d’accomplir
le travail, il peut se trouver qu’une une partie des travaux nécessaires serait ou aurait été mal réalisée.
Le coût des travaux liés à la qualité peut être encouru tout au long du cycle de vie des livrables. Par
exemple, les décisions prises par l’équipe de projet peuvent avoir un impact sur le coût opérationnel
associé à l’utilisation d’un livrable achevé. La qualité peut également engendrer des coûts en aval du
projet en raison de retours de produits, de réclamations au titre de la garantie ou de campagnes de
rappel. Par conséquent, et en raison de la nature temporaire des projets, et des bénéfices potentiels
liés à la réduction du coût de la qualité a posteriori, les organisations commanditaires peuvent choisir
d’investir dans l’amélioration de la qualité du produit. En général, ces investissements sont réalisés
dans les travaux de mise en conformité qui visent à prévenir les défauts, ou à limiter les coûts des
défauts en inspectant les unités non conformes. Voir la figure 8-2 et la section 8.1.2.2. Par ailleurs, le
management de programme et le management de portefeuille doivent gérer les problèmes majeurs
liés au coût de la qualité (« COQ » ou coût d’obtention de la qualité) en aval du projet afin que les
bureaux en charge du management de projet, de programme ou de portefeuille puissent appliquer
les revues, les modèles et les financements appropriés à la situation.
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229
8 - MANAGEMENT DE LA QUALITÉ DU PROJET
.
Vue d'ensemble du
management de la qualité du projet
8.1 Planifier le
management de la qualité
.1 Données d'entrée
.1 Plan de management du projet
.2 Registre des parties prenantes
.3 Registre des risques
.4 Documentation des exigences
.5 Facteurs environnementaux de
l'entreprise
.6 Actifs organisationnels
.2 Outils et techniques
.1 Analyse coût-bénéfice
.2 Coût de la qualité
.3 Sept outils de base de la qualité
.4 Étalonnage
.5 Plan d'expérience
.6 Échantillonnage statistique
.7 Outils supplémentaires de
planification de la qualité
.8 Réunions
.3 Données de sortie
.1 Plan de management de la qualité
.2 Plan d'amélioration des processus
.3 Métriques qualité
.4 Listes de contrôle de la qualité
.5 Mises à jour des documents du projet
8.2 Mettre en œuvre
l'assurance qualité
.1 Données d'entrée
.1 Plan de management de la qualité
.2 Plan d'amélioration des processus
.3 Métriques qualité
.4 Mesures de contrôle de la qualité
.5 Documents du projet
.2 Outils et techniques
.1 Outils de management et de contrôle
de la qualité
.2 Audits qualité
.3 Analyse des processus
.3 Données de sortie
.1 Demandes de modification
.2 Mises à jour du plan de management
du projet
.3 Mises à jour des documents du
projet
.4 Mises à jour des actifs
organisationnels
8.3 Mettre en œuvre
le contrôle qualité
.1 Données d'entrée
.1 Plan de management du projet
.2 Métriques qualité
.3 Listes de contrôle de la qualité
.4 Données de performance du travail
.5 Demandes de modification approuvées
.6 Livrables
.7 Documents du projet
.8 Actifs organisationnels
.2 Outils et techniques
.1 Sept outils de base de la qualité
.2 Échantillonnage statistique
.3 Inspection
.4 Revue des demandes de modification
approuvées
.3 Données de sortie
.1 Mesures de contrôle de la qualité
.2 Modifications validées
.3 Livrables vérifiés
.4 Information sur la performance du
travail
.5 Demandes de modification
.6 Mises à jour du plan de management
du projet
.7 Mises à jour des documents du projet
.8 Mises à jour des actifs organisationnels
Figure 8-1. Vue d’ensemble du management de la qualité du projet
230
© 2013 Project Management Institute. Guide du Corpus des connaissances en management de projet (Guide PMBOK®) — Cinquième édition
8 - MANAGEMENT DE LA QUALITÉ DU PROJET
.
Démarrage
Planification
Surveillance
et maîtrise
Exécution
Clôture
Maîtriser
Démarrer
Planifier
Exécuter
Planifier
Dérouler
Clore
Contrôler
Agir
Activités initiales
essentielles
Inspection
Prévention
Réparation/
rebuts
Inspection
8
Prévisible
Non prévisible
Validation de la
mise en conformité
Travaux de mise
en conformité
Travaux de mise
en conformité
Reprise/
échec
Travaux de non-conformité
Figure 8-2. Liens fondamentaux entre l’assurance qualité et le contrôle de la qualité, d’une part, et les
cycles Démarrer-Planifier-Exécuter-Maîtriser-Clore et Planifier-Dérouler-Contrôler-Agir, les modèles
de coût de la qualité et les groupes de processus de management de projet, d’autre part.
8.1 Planifier le management de la qualité
Planifier le management de la qualité est le processus qui consiste à identifier les exigences de qualité et
les normes à respecter pour le projet et ses livrables, et à documenter la façon dont le projet démontrera sa
conformité aux exigences et aux normes de qualité appropriées. L’intérêt principal de ce processus est qu’il
fournit les directives et les orientations de management et de validation de la qualité tout au long du projet.
Les données d’entrée, les outils et techniques, et les données de sortie de ce processus sont représentés sur
la figure 8-3. La figure 8-4 représente le diagramme de flux de données de ce processus.
© 2013 Project Management Institute. Guide du Corpus des connaissances en management de projet (Guide PMBOK®) — Cinquième édition
231
8 - MANAGEMENT DE LA QUALITÉ DU PROJET
.
Données d'entrée
Outils et techniques
Données de sortie
.1 Plan de management du projet
.2 Registre des parties prenantes
.3 Registre des risques
.4 Documentation des exigences
.5 Facteurs environnementaux de
l'entreprise
.6 Actifs organisationnels
.1 Analyse coût-bénéfice
.2 Coût de la qualité
.3 Sept outils de base de la qualité
.4 Étalonnage
.5 Plan d'expérience
.6 Échantillonnage statistique
.7 Outils supplémentaires de
planification de la qualité
.8 Réunions
.1 Plan de management de la
qualité
.2 Plan d'amélioration des
processus
.3 Métriques qualité
.4 Listes de contrôle de la qualité
.5 Mises à jour des documents du
projet
Figure 8-3. Planification de la qualité : données d’entrée, outils et techniques, et données de sortie
4.2
Élaborer le plan
de management
du projet
Management de la qualité du projet
• Plan de
management
du projet
13.1
Identifier les
parties prenantes
• Registre des
parties prenantes
5.2
Recueillir
les exigences
• Documentation
des exigences
11.2
Identifier
les risques
• Registre
des risques
Documents
du projet
• Mises à jour des
documents du projet
8.1
Planifier le
management
de la qualité
• Facteurs
environnementaux
de l'entreprise
• Actifs
organisationnels
• Plan
d'amélioration
des processus
8.2
Mettre en œuvre
l'assurance qualité
• Plan de
management
de la qualité
• Métriques
qualité
• Plan de management
de la qualité
11.2
Identifier
les risques
• Listes de
contrôle
de la qualité
8.3
Mettre en œuvre
le contrôle qualité
Entreprise/
Organisation
Figure 8-4. Diagramme de flux de données du processus Planifier le management de la qualité
232
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8 - MANAGEMENT DE LA QUALITÉ DU PROJET
La planification de la qualité doit être effectuée en parallèle avec d’autres processus de planification. Par
exemple, les propositions de modification des livrables, pour qu’ils soient conformes aux normes qualité,
peuvent exiger des ajustements du coût ou de l’échéancier et une analyse de risques détaillée des impacts
sur les plans.
Les techniques de planification de la qualité discutées dans cette section sont le plus fréquemment utilisées
dans les projets. Il en existe beaucoup d’autres qui peuvent être utiles pour certains projets ou dans certains
domaines d’application.
8.1.1 Planifier le management de la qualité : données d’entrée
8.1.1.1 Plan de management du projet
8
Il est décrit à la section 4.2.3.1. Le plan de management du projet est utilisé pour élaborer le plan de
management de la qualité. Les informations utilisées pour élaborer le plan de management de la qualité
comprennent notamment les éléments suivants :
• La référence de base du contenu. La référence de base du contenu (section 5.4.3.1) comprend ce
qui suit :
○ Énoncé du contenu du projet. L’énoncé du contenu du projet comprend la description du
projet, ses livrables principaux et les critères d’acceptation. Le contenu du produit inclut
souvent des détails sur les problèmes techniques majeurs, et sur d’autres questions, qui
peuvent avoir un impact sur la planification de la qualité, et qui auraient dû être identifiés
grâce aux processus de planification du management du contenu du projet. La définition
des critères d’acceptation peut augmenter ou réduire de manière significative le coût de la
qualité et, par conséquent, celui du projet. La réalisation de tous les critères d’acceptation
implique d’avoir satisfait aux besoins du commanditaire ou du client.
○ Structure de découpage du projet (SDP). La SDP identifie les livrables et les lots de travail
permettant de mesurer la performance du projet.
○ Dictionnaire de la SDP. Le dictionnaire de la SDP fournit des informations détaillées pour les
éléments de la SDP.
• La référence de base de l’échéancier. La référence de base de l’échéancier documente les
mesures de performance de l’échéancier accepté, y compris les dates de début et de fin (voir la
section 6.6.3.1).
• La référence de base des coûts. La référence de base des coûts documente l’intervalle de temps
retenu pour la mesure de performance des coûts (voir la section 7.3.3.1).
• Autres plans de management. Ces plans contribuent à la qualité globale du projet et peuvent
souligner des sujets concrets de préoccupation concernant la qualité du projet.
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233
8 - MANAGEMENT DE LA QUALITÉ DU PROJET
8.1.1.2. Registre des parties prenantes
Il est décrit à la section 13.1.3.1. Le registre des parties prenantes aide à identifier les parties prenantes
particulièrement intéressées par la qualité, ou ayant un impact sur celle-ci.
8.1.1.3 Registre des risques
Il est décrit à la section 11.2.3.1. Le registre des risques comporte des informations relatives aux menaces
et aux opportunités qui peuvent avoir un impact sur les exigences de qualité.
8.1.1.4 Documentation des exigences
Elle est décrite à la section 5.2.3.1. La documentation des exigences décrit les exigences auxquelles le
projet doit satisfaire en termes d’attentes des parties prenantes. Parmi les composants de la documentation
des exigences figurent notamment les exigences du projet (y compris du produit) et les exigences de qualité.
L’équipe de projet s’appuie sur ces exigences pour planifier la mise en œuvre du contrôle de la qualité au
niveau du projet.
8.1.1.5 Facteurs environnementaux de l’entreprise
Ils sont décrits à la section 2.1.5. Les facteurs environnementaux de l’entreprise qui ont une influence sur
le processus Planifier le management de la qualité sont notamment les suivants :
• les réglementations d’agences gouvernementales ;
• les règles, les normes et les directives spécifiques à un domaine d’application ;
• les conditions de travail ou de fonctionnement du projet, ou de ses livrables, qui peuvent avoir un
impact sur la qualité du projet ;
• les perceptions culturelles susceptibles d’influencer les exigences en matière de qualité.
8.1.1.6 Actifs organisationnels
Ils sont décrits à la section 2.1.4. Parmi les actifs organisationnels qui peuvent avoir une influence sur le
processus Planifier le management de la qualité, on peut citer :
• les politiques, les procédures et les directives de l’organisation en matière de qualité. La politique
qualité, approuvée par la direction générale, établit les orientations attendues de l’organisation
réalisatrice concernant la mise en œuvre d’une gestion de la qualité ;
• les bases de données historiques ;
• les leçons apprises des phases ou des projets précédents.
234
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8 - MANAGEMENT DE LA QUALITÉ DU PROJET
8.1.2 Planifier le management de la qualité : outils et techniques
8.1.2.1 Analyse coût-bénéfice
Les avantages principaux de la satisfaction aux exigences de qualité sont, notamment, une diminution des
reprises, une plus grande productivité, une réduction des coûts, un degré de satisfaction accru de la part des
parties prenantes et une meilleure rentabilité. Une analyse coût-bénéfice de chacune des activités qualité
permet de comparer le coût d’une démarche qualité au bénéfice attendu.
8.1.2.2 Coût de la qualité (COQ)
Le coût de la qualité (COQ ou coût d’obtention de la qualité) comprend tous les coûts encourus au cours de
la vie du produit en investissant dans la prévention des non-conformités aux exigences, dans l’évaluation du
produit ou du service, pour s’assurer de sa conformité aux exigences, et dans les reprises consécutives au nonrespect de ces exigences. Les coûts des défauts sont souvent classés comme internes lorsqu’ils sont constatés
par l’équipe de projet, et comme externes lorsqu’ils sont constatés par le client. Les coûts des défauts sont
également appelés coût de la non-qualité. La figure 8-5 fournit quelques exemples à prendre en compte pour
chacune de ces catégories.
Coût de la conformité
8
Coût de la non-conformité
Coûts d'échec internes
Coûts de la prévention
(Fabriquer un produit de qualité)
(Échecs identifiés par l'équipe de projet)
•
•
•
•
• Reprises
• Rebuts
Formation
Documentation des processus
Équipements
Temps pour le faire correctement
Coûts d'évaluation
(Évaluer la qualité)
• Tests
• Pertes dues aux tests destructifs
• Inspections
Coûts d'échec externes
(Échecs identifiés par le client)
• Responsabilités
• Travail sous garantie
• Pertes d'affaires
Coûts encourus pendant et
après le projet en raison des échecs
Coûts encourus au cours du projet
pour éviter des échecs
Figure 8-5. Coût de la qualité
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235
8 - MANAGEMENT DE LA QUALITÉ DU PROJET
8.1.2.3. Sept outils de base de la qualité
Les sept outils de base de la qualité (« 7QC Tools ») sont utilisés dans le contexte du cycle PDCA (« PlanifierDérouler-Contrôler-Agir ») pour résoudre les problèmes de qualité. Ces outils, illustrés à la figure 8-7, sont :
• Les diagrammes cause-effet, également appelés diagrammes en arête de poisson ou diagrammes
d’Ishikawa. L’énoncé du problème, placé à la tête du diagramme, sert de point de départ pour trouver
la source du problème en remontant jusqu’à sa cause fondamentale. En général, cet énoncé décrit
le problème comme une lacune à combler ou un objectif à atteindre. Les causes apparaissent en
observant l’énoncé du problème et en se demandant « pourquoi » ce dernier est survenu, jusqu’à ce
que la cause fondamentale ait été identifiée, ou que les possibilités raisonnables de chaque arête
aient été épuisées. Les diagrammes en arête de poisson se révèlent souvent utiles pour relier les
effets indésirables, perçus comme une variation spéciale, à la cause correspondante ; les équipes de
projet devraient s’en servir pour mettre en œuvre des actions correctives afin d’éliminer la variation
spéciale détectée dans un diagramme de contrôle.
• Les diagrammes de flux, aussi appelés cartographies des processus, présentent la série d’étapes
et les diverses possibilités liées à un processus qui transforme des données d’entrée en données
de sortie. Les diagrammes de flux présentent les activités, les points de décision, les boucles de
branchement, les chemins parallèles, ainsi que l’ordre général d’un processus, en cartographiant les
détails opérationnels des procédures d’une chaîne horizontale de valeur d’un modèle FournisseursDonnées d’entrée-Processus-Données de sortie-Clients (appelé modèle SIPOC en anglais — voir la
figure 8-6). Ce type de diagramme permet de comprendre et d’estimer le coût de la qualité au niveau
d’un processus. La logique de branchement des flux de travaux (« workflow ») et les fréquences
relatives associées permettront d’estimer la valeur monétaire attendue des efforts de mise en
conformité et des travaux dus à la non-conformité nécessaires pour fournir les données de sortie
conformes.
236
© 2013 Project Management Institute. Guide du Corpus des connaissances en management de projet (Guide PMBOK®) — Cinquième édition
8 - MANAGEMENT DE LA QUALITÉ DU PROJET
.
Fournisseurs
Données d'entrée
Processus
Données de sortie
Clients
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
Donnée d'entrée
Donnée de sortie
Processus
Fournisseur
Boucle d’exigences
et de rétroaction
Boucle d’exigences
et de rétroaction
Liste des exigences
Liste des mesures
Client
Liste des exigences
8
Liste des mesures
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
REMARQUE : les éléments de ce diagramme sont flexibles et peuvent être utilisés dans toutes les configurations selon les circonstances.
Figure 8-6. Le modèle Fournisseurs-Données d’entrée-Processus-Données de sortie-Clients
(modèle « SIPOC »)
•
Les fiches de contrôle, également appelées grilles de notation, peuvent être utilisées comme des listes
de contrôle lors de la collecte des données. Elles permettent d’organiser les faits de manière à faciliter la
collecte de données utiles sur un éventuel problème de qualité. Ces fiches sont particulièrement utiles pour
recueillir les données sur les attributs lors des inspections visant à identifier les défauts. Par exemple, les
données relatives à la fréquence ou aux conséquences des défauts, recueillies dans les listes de contrôle,
sont souvent illustrées au moyen de diagrammes de Pareto.
•
Les diagrammes de Pareto, présentés sous forme d’histogrammes, sont utilisés pour identifier les quelques
sources responsables de la plupart des effets d’un problème. Les catégories figurant sur l’axe horizontal
constituent une distribution de probabilité valide représentant 100 % des observations possibles. Les
fréquences relatives de chacune des causes spécifiées figurant sur l’axe horizontal diminuent jusqu’à ce
que la source des défauts appelée « autres » représente les causes non spécifiées. En général, le diagramme
de Pareto s’articule autour de catégories qui mesurent soit les fréquences, soit les conséquences.
© 2013 Project Management Institute. Guide du Corpus des connaissances en management de projet (Guide PMBOK®) — Cinquième édition
237
8 - MANAGEMENT DE LA QUALITÉ DU PROJET
• Les histogrammes sont une forme spéciale de diagramme à barres utilisée pour décrire la tendance
centrale, la dispersion et la forme d’une distribution statistique. Contrairement au diagramme de
contrôle, l’histogramme ne tient pas compte de l’influence du temps sur la variation présente dans
une distribution.
• Les diagrammes de contrôle permettent de déterminer si un processus est stable ou non, ou encore
si sa performance est prévisible ou non. Les limites de spécification supérieures et inférieures sont
basées sur les exigences de l’accord. Elles précisent les valeurs maximales et minimales permises.
Des pénalités peuvent être imposées en cas de non-respect des limites de spécification. Les limites
de contrôle supérieures et inférieures se distinguent des limites de spécification. En effet, les limites
de contrôle sont déterminées selon des calculs et principes statistiques normalisés afin d’établir
la capacité naturelle d’un processus stable. Le chef de projet et les parties prenantes appropriées
peuvent utiliser les limites de contrôle, calculées sur des bases statistiques, pour identifier les
points exigeant une action corrective visant à prévenir une performance anormale. Cette action
corrective tente généralement de maintenir la stabilité naturelle d’un processus stable et apte. Dans
les processus répétitifs, ces limites de contrôle sont généralement fixées à ± 3σ (3 sigma) (trois
écarts-type) autour d’une moyenne de processus fixée à 0σ (0 sigma). Un processus est considéré
comme étant hors de contrôle dans les cas suivants : (1) un point des données se trouve en dehors
des limites de contrôle, (2) sept points consécutifs sont au-dessus de la valeur moyenne ou (3) sept
points consécutifs sont au-dessous de la valeur moyenne. Les diagrammes de contrôle peuvent être
utilisés pour surveiller divers types de variables de sortie. Bien qu’ils soient utilisés le plus souvent à
la surveillance d’activités répétitives telles que celles exigées pour produire des lots de fabrication,
les diagrammes de contrôle peuvent également être utilisés à la surveillance des écarts de coût et de
délais, du nombre et de la fréquence des modifications du contenu ou d’autres résultats de gestion,
afin d’aider à déterminer si les processus de management de projet sont sous contrôle.
• Les diagrammes de corrélation (ou de dispersion) présentent graphiquement les couples (X,Y), et
s’appellent aussi diagrammes de corrélation, car ils tentent d’expliquer un changement de la variable
dépendante, Y, par rapport à un changement observé de la variable indépendante correspondante, X.
Le sens de la corrélation peut être proportionnel (corrélation positive), opposé (corrélation négative)
ou inexistant (absence de corrélation). Si une corrélation peut être établie, une courbe de régression
peut être calculée et utilisée pour estimer comment un changement d’une variable indépendante va
influencer la valeur de la variable dépendante.
238
© 2013 Project Management Institute. Guide du Corpus des connaissances en management de projet (Guide PMBOK®) — Cinquième édition
8 - MANAGEMENT DE LA QUALITÉ DU PROJET
.
Diagramme cause-effet
Diagrammes de flux
Fiches de contrôle
Diagrammes de Pareto
Histogrammes
Diagrammes de contrôle
8
Diagrammes de corrélation
(ou de dispersion)
Figure 8-7. Exemples cause-effet des sept outils de base de la qualité
8.1.2.4 Étalonnage
L’étalonnage consiste à comparer les pratiques du projet, réelles ou planifiées, avec celles de projets
comparables, dans le but d’identifier les meilleures pratiques, de trouver des idées d’améliorations et de fournir
une base pour la mesure de performance.
Les projets étalonnés peuvent provenir de l’organisation réalisatrice ou non, ou appartenir au même
domaine d’application. L’étalonnage permet d’effectuer des analogies à partir de projets appartenant à un
autre domaine d’application.
8.1.2.5 Plan d’expérience
Le plan d’expérience est une méthode statistique d’identification des facteurs susceptibles d’avoir un
impact sur des variables spécifiques d’un produit ou d’un processus en cours d’élaboration ou en production.
Cette méthode peut être utilisée au cours du processus Planifier le management de la qualité, de façon à
déterminer le type de tests à effectuer, leur nombre et leur impact sur le coût de la qualité.
© 2013 Project Management Institute. Guide du Corpus des connaissances en management de projet (Guide PMBOK®) — Cinquième édition
239
8 - MANAGEMENT DE LA QUALITÉ DU PROJET
Le .plan
Le d’expérience
plan
joue aussi un rôle dans l’optimisation des produits ou des processus.
d’expérience permet de réduire la sensibilité de la performance d’un produit aux sources de variations causées
par des différences en matière d’environnement ou de fabrication. Cette technique consiste principalement à
fournir un cadre statistique permettant de modifier successivement tous les facteurs importants au lieu de les
modifier un à la fois. L’analyse des données d’expérimentation devrait fournir les conditions optimales pour
le produit ou le processus, mettre en évidence les facteurs qui influent sur les résultats et révéler la présence
d’interactions et de synergie entre les facteurs. Par exemple, des concepteurs d’automobiles utilisent cette
technique pour déterminer quelle combinaison de suspension et de pneus apporte, à un coût raisonnable, les
caractéristiques de conduite les plus souhaitables.
8.1.2.6 Échantillonnage statistique
L’échantillonnage statistique consiste à sélectionner une partie de la population étudiée pour l’analyser (par
exemple, une sélection aléatoire d’une dizaine de dessins industriels dans une liste en comportant soixantequinze). La fréquence d’échantillonnage et la taille de l’échantillon doivent être déterminées au cours du
processus Planifier le management de la qualité, de façon à ce que le coût de la qualité tienne aussi compte
du nombre de tests, des pertes qui en résultent, etc.
Le corpus de connaissances sur l’échantillonnage statistique est conséquent. Dans certains domaines
d’application, il peut être nécessaire que l’équipe de management de projet connaisse diverses techniques
d’échantillonnage de façon à s’assurer que les échantillons sélectionnés représentent bien la population visée.
8.1.2.7 Outils supplémentaires de planification de la qualité
D’autres outils de planification de la qualité sont utilisés pour définir les exigences qualité et planifier des
activités de management de la qualité efficaces. Ils comprennent, entre autres :
• Le remue-méninges. Cette technique est utilisée pour produire des idées (voir la définition à la
section 11.2.2.2).
• L’analyse des forces en présence. Elle permet d’établir des diagrammes des forces qui favorisent
le changement ou l’empêchent.
• La technique du groupe nominal. Elle permet l’organisation de sessions de remue-méninges en
petits groupes sur des idées revues ensuite par un groupe plus important.
• Les outils de management et de contrôle de la qualité. Ces outils sont utilisés pour relier et
ordonner la séquence des activités identifiées (voir la définition à la section 8.2.2.1).
240
© 2013 Project Management Institute. Guide du Corpus des connaissances en management de projet (Guide PMBOK®) — Cinquième édition
8 - MANAGEMENT DE LA QUALITÉ DU PROJET
.
8.1.2.8 Réunions
Les équipes de projet tiennent des réunions de planification dans le but d’élaborer le plan de management
de la qualité. Participent à ces réunions le chef de projet, le commanditaire du projet, des membres de l’équipe
de projet et d’autres parties prenantes, toute personne responsable des activités de management de la qualité
du projet, à savoir la planification du management de la qualité, la mise en œuvre de l’assurance qualité ou du
contrôle de la qualité, ainsi que d’autres personnes selon les besoins.
8.1.3 Planifier le management de la qualité : données de sortie
8.1.3.1 Plan de management de la qualité
Le plan de management de la qualité est un composant du plan de management du projet qui décrit
comment les politiques qualité de l’organisation seront mises en œuvre. Il indique également comment l’équipe
de management de projet prévoit de satisfaire aux exigences de qualité fixées pour le projet.
8
Le plan de management de la qualité peut être formel ou informel, détaillé ou formulé de manière générale.
Son type et les détails qu’il contient sont déterminés par les exigences du projet. Le plan de management
de la qualité doit être revu dès le début du projet de façon à s’assurer que les décisions sont basées sur des
informations exactes. Les avantages de cette revue peuvent être, entre autres, un recentrage sur la proposition
de valeur du projet, ainsi que des réductions de coûts et de fréquence des dépassements de l’échéancier dues
à des reprises.
8.1.3.2 Plan d’amélioration des processus
Le plan d’amélioration des processus est un composant, ou un plan subsidiaire, du plan de management
du projet (voir la section 4.2.3.1). Ce plan d’amélioration détaille les étapes d’analyse des processus de
management de projet et de développement de produit permettant d’identifier les activités qui augmentent
leur valeur. Les domaines à prendre en compte sont :
• Les limites des processus. Elles décrivent le but des processus, leur début et leur fin, leurs données
d’entrée et de sortie, leur propriétaire et leurs parties prenantes.
• La configuration des processus. C’est une description graphique des processus qui comporte des
interfaces identifiées pour faciliter l’analyse.
• Les métriques des processus. Associées aux limites de contrôle, elles permettent d’analyser
l’efficacité des processus.
• Les cibles d'amélioration des performances. Elles guident les activités d’amélioration des
processus.
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241
8 - MANAGEMENT DE LA QUALITÉ DU PROJET
8.1.3.3. Métriques de qualité
Une métrique de qualité décrit, en termes spécifiques, un attribut du projet ou du produit, et la façon dont
le processus de contrôle de la qualité le mesurera. Une mesure est une valeur réelle. La tolérance définit les
variations permises pour les métriques. Par exemple, si l’objectif de qualité consiste à rester dans les limites de
± 10 % du budget approuvé, la métrique qualité spécifique est utilisée pour calculer le coût de chaque livrable
et déterminer le pourcentage d’écart par rapport au budget approuvé pour ce livrable. Les métriques de qualité
sont utilisées dans les processus Mettre en œuvre l’assurance qualité et Mettre en œuvre le contrôle qualité.
Des exemples de métriques de qualité comprennent le respect des délais, la maîtrise des coûts, la fréquence
des défauts, le taux de pannes, la disponibilité, la fiabilité et la couverture des tests.
8.1.3.4 Listes de contrôle de la qualité
Une liste de contrôle (« checklist » en anglais) est un outil structuré, habituellement spécifique à un
composant, utilisé pour vérifier qu’un ensemble d’étapes requises a bien été exécuté. Les listes de contrôle
peuvent être simples ou complexes, selon les exigences et les pratiques du projet. Beaucoup d’organisations
ont des listes de contrôle normalisées à disposition pour assurer la cohérence des tâches fréquemment
exécutées. Dans certains domaines d’application, les listes de contrôle sont également disponibles auprès
d’associations professionnelles ou de fournisseurs de services commerciaux. Les listes de contrôle doivent
comporter les critères d’acceptation inclus dans la référence de base du contenu.
8.1.3.5 Mises à jour des documents du projet
Certains documents du projet peuvent nécessiter des mises à jour ; ce sont, en particulier :
• le registre des parties prenantes (voir la section 13.1.3.1,
• la matrice d’affectation des responsabilités (voir la section 9.1.2.1),
• la SDP et le dictionnaire de la SDP.
8.2 Mettre en œuvre l’assurance qualité
Mettre en œuvre l’assurance qualité est le processus qui consiste à auditer les exigences de qualité et
les résultats des mesures du contrôle de la qualité, de façon à s’assurer que le projet utilise les normes de
qualité et les définitions opérationnelles appropriées. L’avantage essentiel de ce processus est de faciliter
l’amélioration des processus de qualité. Les données d’entrée, les outils et techniques, et les données de sortie
de ce processus sont représentés sur la figure 8-8. La figure 8-9 représente le diagramme de flux de données
de ce processus.
242
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8 - MANAGEMENT DE LA QUALITÉ DU PROJET
.
Données d'entrée
Outils et techniques
.1 Plan de management de la qualité
.2 Plan d'amélioration des processus
.3 Métriques qualité
.4 Mesures de contrôle de la qualité
.5 Documents du projet
.1 Outils de management et de
contrôle de la qualité
.2 Audits qualité
.3 Analyse des processus
Données de sortie
.1 Demandes de modification
.2 Mises à jour du plan de
management du projet
.3 Mises à jour des documents du
projet
.4 Mises à jour des actifs
organisationnels
Figure 8-8. Mettre en œuvre l’assurance qualité : données d’entrée, outils et techniques,
et données de sortie
8
Management de la qualité du projet
8.1
Planifier le
management
de la qualité
8.3
Mettre en œuvre
le contrôle
qualité
• Plan de
management
de la qualité
• Plan d'amélioration
des processus
• Métriques qualité
Documents
du projet
• Documents
du projet
4.2
Élaborer le plan
de management
du projet
• Mesures de
contrôle de la qualité
• Mises à jour du
plan de management
du projet
8.2
Mettre en œuvre
l'assurance qualité
4.5
Mettre en œuvre
la maîtrise intégrée
des modifications
• Demandes de
modification
• Mises à jour des
documents du projet
• Mises à jour des actifs organisationnels
Documents
du projet
Entreprise/
Organisation
Figure 8-9. Diagramme de flux de données du processus Mettre en œuvre l’assurance qualité
Le processus d’assurance qualité met en œuvre un ensemble d’activités et de processus, planifiés et
systématiques, définis dans le plan de management de la qualité du projet. L’assurance qualité vise à renforcer
la confiance que le résultat futur, ou encore inachevé à ce jour, également appelé « travail en cours », sera
achevé de manière à satisfaire aux exigences et aux attentes spécifiques. L’assurance qualité permet de
s’assurer de la qualité, grâce à la prévention des défauts, à l’aide des processus de planification ou à l’exclusion
des défauts, lors des inspections, pendant la phase de travail en cours. Mettre en œuvre l’assurance qualité est
un processus d’exécution utilisant les données générées au cours des processus Planifier le management de
la qualité (voir la section 8.1) et Mettre en œuvre le contrôle qualité (voir la section 8.3).
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243
8 - MANAGEMENT DE LA QUALITÉ DU PROJET
Dans le management de projet, la prévention et l’inspection des aspects de l’assurance qualité devraient
avoir une influence démontrable sur le projet. Le travail d’assurance qualité relèvera de la catégorie des travaux
de mise en conformité dans le cadre du coût de la qualité.
Un département d’assurance qualité, ou une organisation similaire, supervise souvent les activités
d’assurance qualité. Ce soutien, indépendamment de la désignation de l’unité qui le procure, peut être fourni
à l’équipe de projet, à la direction de l’organisation réalisatrice, au client ou au commanditaire, mais aussi à
d’autres parties prenantes qui ne sont pas directement impliquées dans le travail du projet.
Le processus Mettre en œuvre l’assurance qualité couvre également l’amélioration continue des processus,
qui est un moyen itératif d’améliorer la qualité de tous les processus. L’amélioration continue des processus
réduit le gaspillage et élimine les activités sans valeur ajoutée, ce qui permet aux processus de fonctionner à
des niveaux accrus d’efficacité.
8.2.1 Mettre en œuvre l’assurance qualité : données d’entrée
8.2.1.1 Plan de management de la qualité
Il est décrit à la section 8.1.3.1. Le plan de management de la qualité décrit les approches d’assurance
qualité et d’amélioration continue des processus du projet.
8.2.1.2 Plan d’amélioration des processus
Il est décrit à la section 8.1.3.2. Les activités d’assurance qualité du projet doivent être conformes et
favorables aux plans d’amélioration des processus de l’organisation réalisatrice.
8.2.1.3 Métriques de qualité
Elles sont décrites à la section 8.1.3.3. Les métriques de qualité fournissent les attributs à mesurer ainsi
que les écarts admissibles.
8.2.1.4 Mesures de contrôle de la qualité
Elles sont décrites à la section 8.3.3.1. Les mesures de contrôle de la qualité sont les résultats des activités
de contrôle de la qualité. Elles permettent non seulement d’analyser et d’évaluer la qualité des processus
du projet par rapport aux normes de l’organisation réalisatrice, ou des exigences spécifiées, mais aussi de
comparer les processus employés pour créer les mesures et valider les mesures réelles, afin de déterminer
leur niveau d’exactitude.
244
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8 - MANAGEMENT DE LA QUALITÉ DU PROJET
.
8.2.1.5 Documents
du projet
Les documents du projet peuvent influencer le travail d’assurance qualité et doivent être surveillés dans le
contexte d’un système de gestion de la configuration.
8.2.2 Mettre en œuvre l’assurance qualité : outils et techniques
8.2.2.1 Outils de management et de contrôle de la qualité
Le processus Mettre en œuvre l’assurance qualité utilise les outils et techniques des processus Planifier le
management de la qualité et Mettre en œuvre le contrôle qualité. D’autres outils sont également disponibles
(voir aussi la figure 8-10) :
•
Diagrammes d’affinité. Le diagramme d’affinité est semblable aux schémas heuristiques car il sert
à générer des idées pouvant être reliées afin de former des modèles de pensée organisés sur un
problème. Dans le cadre du management de projet, la création d’une SDP pourrait être améliorée en
structurant la décomposition du contenu grâce au diagramme d’affinité.
8
• Graphiques du programme de décision des processus. Les graphiques du programme de
décision des processus sont utilisés afin de comprendre un objectif par rapport aux étapes à suivre
pour atteindre cet objectif. Ce type de diagramme est utile comme méthode de planification des
aléas car il permet aux équipes d’anticiper les étapes intermédiaires susceptibles de compromettre
la réalisation de cet objectif.
•
Diagrammes relationnels. Il s’agit d’une adaptation des diagrammes de relations. Les digrammes
relationnels offrent un processus de résolution de problèmes, dans le cadre de scénarios modérément
complexes, avec des liens logiques entrelacés de 50 éléments significatifs au maximum. Ce type de
digramme peut être élaboré à partir de données produites par d’autres outils tels que le diagramme
d’affinité, le diagramme en arbre ou le diagramme en arête de poisson.
• Diagrammes en arbre. Ces diagrammes, également appelés diagrammes systématiques,
permettent de représenter les hiérarchies de décomposition, telles que la structure de découpage
du projet, la structure de découpage des risques ou l’organigramme fonctionnel. Dans le cadre du
management de projet, les diagrammes en arbre sont utiles pour visualiser les relations parentenfant de toute hiérarchie de décomposition dont l’ensemble systématique de règles définit une
relation d’imbrication. Ils peuvent être horizontaux (comme la structure de découpage des risques)
ou verticaux (comme la hiérarchie d’équipe ou l’organigramme fonctionnel). Comme ils permettent
de créer des branches imbriquées à l’extrémité desquelles se trouve un seul point de décision, ces
diagrammes sont utiles comme arbres de décision afin d’établir une valeur probable pour un nombre
limité de relations dépendantes représentées systématiquement.
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245
8 - MANAGEMENT DE LA QUALITÉ DU PROJET
• Matrices de priorités. Elles permettent d’identifier les problèmes principaux et les solutions
alternatives à prioritiser comme un ensemble de décisions de mise en œuvre. Les critères sont
hiérarchisés et pondérés avant d’être appliqués à toutes les options disponibles, afin d’obtenir une
note mathématique pour classer les options.
• Diagrammes de réseau des activités. Connus auparavant sous le nom de diagrammes fléchés, ces
diagrammes de réseau comprennent les formats ASF (activité sur flèche) et ASN (activité sur nœud),
ce dernier étant le plus couramment utilisé. Les diagrammes de réseau des activités sont utilisés
parallèlement aux méthodologies d’ordonnancement du projet comme la méthode PERT (« Program
Evaluation and Review Technique »), la méthode du chemin critique et la méthode des antécédents.
• Diagrammes matriciels. Outil de management et de contrôle de la qualité utilisé pour effectuer des
analyses de données au sein de la structure organisationnelle créée dans la matrice. Le diagramme
matriciel vise à montrer la force des relations entre les facteurs, les causes et les objectifs qui
existent entre les lignes et les colonnes qui forment la matrice.
Diagramme d'affinité
Diagramme de programmation
du processus de décision
Digramme relationnel
Diagramme en arbre
Matrice de priorités
Diagrammes de réseau
Diagramme matriciel
Figure 8-10. Exemples illustrés des sept outils de management et de contrôle de la qualité
246
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8 - MANAGEMENT DE LA QUALITÉ DU PROJET
.
8.2.2.2 Audits
qualité
Un audit qualité est un processus structuré et indépendant permettant de déterminer si les activités du
projet sont conformes aux politiques, aux processus et aux procédures de l’organisation et du projet. Les
objectifs d’un audit qualité sont :
• identifier toutes les pratiques, les bonnes et les meilleures, mises en œuvre ;
• identifier toutes les non-conformités, les lacunes et les imperfections ;
• partager les bonnes pratiques introduites ou mises en œuvre dans des projets similaires de
l’organisation ou de l’industrie ;
• offrir une assistance, de manière positive et proactive, pour améliorer la mise en œuvre des processus
de façon à optimiser la productivité de l’équipe ;
• souligner les contributions de chaque audit dans la base de données des leçons apprises de
l’organisation.
8
L’effort consécutif de correction des carences devrait résulter en une réduction du coût de la qualité et en
une acceptation accrue du produit du projet par le commanditaire ou le client. Les audits qualité peuvent être
planifiés ou aléatoires, et être conduits par des auditeurs internes ou externes.
Les audits qualité peuvent ratifier la mise en œuvre des demandes de modification approuvées, y compris
des mises à jour, des actions correctives, des corrections des défauts et des actions préventives.
8.2.2.3 Analyse des processus
L’analyse des processus suit les étapes décrites dans le plan d’amélioration des processus afin d’identifier les
améliorations nécessaires. Cette analyse examine également les problèmes et les contraintes rencontrés, ainsi
que les activités sans valeur ajoutée identifiées pendant l’exécution des processus. L’analyse des processus
comprend l’analyse des causes fondamentales, qui est une technique spécifique permettant d’identifier un
problème, d’en déterminer les causes sous-jacentes et de mettre en œuvre des actions préventives.
8.2.3 Mettre en œuvre l’assurance qualité : données de sortie
8.2.3.1 Demandes de modification
Les demandes de modification sont établies et utilisées comme données d’entrée du processus Mettre en
œuvre la maîtrise intégrée des modifications (voir la section 4.5) afin que les améliorations recommandées
soient totalement prises en compte. Ces demandes de modification servent pour prendre des actions correctives
ou préventives, ou pour procéder à la correction de défauts.
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247
8 - MANAGEMENT DE LA QUALITÉ DU PROJET
8.2.3.2 Mises à jour du plan de management du projet
Les éléments du plan de management du projet qui sont susceptibles d’être mis à jour sont, en particulier :
• le plan de management de la qualité (voir la section 8.1.3.1),
• le plan de management des risques (section 5.1.3.1),
• le plan de management de l’échéancier (6.1.3.1,
• le plan de management des coûts (7.1.3.1).
8.2.3.3 Mises à jour des documents du projet
Certains documents du projet peuvent nécessiter des mises à jour ; ce sont, en particulier :
•
les rapports d’audits qualité,
•
les plans de formation,
•
la documentation des processus.
8.2.3.4 Mises à jour des actifs organisationnels
Les normes qualité et le système de management de la qualité de l’organisation figurent parmi les éléments
des actifs organisationnels qui sont susceptibles d’être mis à jour.
8.3 Mettre en œuvre le contrôle qualité
Mettre en œuvre le contrôle qualité est le processus qui consiste à surveiller et à enregistrer les résultats
des activités liées à la qualité pour évaluer la performance et à recommander les modifications nécessaires.
Parmi les principaux intérêts de ce processus, on trouve : (1) identifier les causes d’un manque de qualité
dans le processus ou dans le produit, et recommander et/ou entreprendre des actions visant à les éliminer ; et
(2) valider que les livrables et le travail du projet satisfont aux exigences spécifiées par les parties prenantes
clés et nécessaires pour l’acceptation finale. Les données d’entrée, les outils et techniques, et les données de
sortie de ce processus sont représentés sur la figure 8-11. La figure 8-12 représente le diagramme de flux de
données de ce processus.
248
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8 - MANAGEMENT DE LA QUALITÉ DU PROJET
.
Données d'entrée
Outils et techniques
Données de sortie
.1 Plan de management du projet
.2 Métriques qualité
.3 Listes de contrôle de la qualité
.4 Données de performance du travail
.5 Demandes de modification
approuvées
.6 Livrables
.7 Documents du projet
.8 Actifs organisationnels
.1 Sept outils de base de la qualité
.2 Échantillonnage statistique
.3 Inspection
.4 Revue des demandes de
modification approuvées
.1 Mesures de contrôle de la qualité
.2 Modifications validées
.3 Livrables vérifiés
.4 Information sur la performance
du travail
.5 Demandes de modification
.6 Mises à jour du plan de
management du projet
.7 Mises à jour des documents du
projet
.8 Mises à jour des actifs
organisationnels
Figure 8-11. Mettre en œuvre le contrôle qualité : données d’entrée,
outils et techniques, et données de sortie
4.2
Élaborer le plan
de management
du projet
Management de la qualité du projet
4.3
Diriger et gérer
le travail du projet
• Livrables
• Données de
performance
du travail
• Plan de
management
du projet
• Métriques qualité
• Listes de contrôle
de la qualité
Documents
du projet
• Documents
du projet
Entreprise/
Organisation
• Mises à jour
du plan de
management
du projet
8.3
Mettre en œuvre
le contrôle
qualité
4.5
Mettre en œuvre
la maîtrise intégrée
des modifications
• Demandes de
modification
approuvées
• Modifications
validées
• Information sur
la performance
du travail
8.1
Planifier le
management
de la qualité
• Actifs
organisationnels
• Mesures
de contrôle
de la qualité
8.2
Mettre en œuvre
l'assurance qualité
• Demandes
de
modification
• Livrables
vérifiés
• Mises à jour des
documents du
projet
• Mises à jour
des actifs
organisationnels
8
4.2
Élaborer le plan
de management
du projet
4.4
Surveiller et
maîtriser le travail
du projet
4.5
Mettre en œuvre
la maîtrise intégrée
des modifications
5.5
Valider
le contenu
Documents
du projet
Entreprise/
Organisation
Figure 8-12. Diagramme de flux de données du processus Mettre en œuvre le contrôle qualité
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249
8 - MANAGEMENT DE LA QUALITÉ DU PROJET
Le .processus Mettre en œuvre le contrôle qualité utilise un ensemble de tâches et de techniques
opérationnelles afin de vérifier que les résultats fournis respectent les exigences. L’assurance qualité devrait
être mise en œuvre lors des phases de planification et d’exécution du projet afin de certifier que les exigences
des parties prenantes seront satisfaites. Le contrôle de la qualité est quant à lui utilisé lors des phases
d’exécution et de clôture du projet en vue de démontrer officiellement, à l’aide de données fiables, que les
critères d’acceptation du commanditaire et/ou du client ont été respectés.
L’équipe de management de projet doit avoir une connaissance pratique des processus de contrôle
statistique de façon à pouvoir évaluer les données de sortie du contrôle de la qualité. Parmi d’autres sujets, il
peut être utile que l’équipe connaisse les différences entre les couples de notions suivantes :
• prévention (éviter les erreurs dans les processus) et inspection (éviter que les erreurs ne surviennent
chez le client) ;
• échantillonnage par attributs (le résultat est conforme ou non conforme) et échantillonnage par
variables (le résultat est évalué sur une échelle continue qui mesure le degré de conformité) ;
• tolérances (fourchette de résultats acceptables) et limites de contrôle (qui identifient les limites de
variation commune dans un processus ou dans la performance d’un processus statistiquement
stable).
8.3.1 Mettre en œuvre le contrôle qualité : données d’entrée
8.3.1.1 Plan de management du projet
Il est décrit à la section 8.1.3.1. Le plan de management du projet contient le plan de management de la
qualité permettant de contrôler la qualité. Il décrit la façon dont le contrôle de la qualité sera effectué dans le
projet.
8.3.1.2 Métriques qualité
Elles sont décrites à la section 8.1.3.3. Une métrique qualité décrit un attribut du projet ou du produit et la
façon dont il sera mesuré. Parmi les exemples de métriques qualité figurent les points de fonction, le temps
moyen entre pannes (MTBF ou « Mean Time Between Failures ») et le temps moyen jusqu’à la réparation (MTTR
ou « Mean Time To Repair »).
8.3.1.3 Listes de contrôle de la qualité
Elles sont décrites à la section 8.1.3.4. Les listes de contrôle de la qualité sont des listes structurées qui
permettent de vérifier que le travail et les livrables du projet respectent les exigences.
250
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8 - MANAGEMENT DE LA QUALITÉ DU PROJET
.
8.3.1.4 Données
de performance du travail
Elles sont décrites à la section 4.3.3.2. Les données de performance du travail comprennent :
• la performance technique planifiée par rapport à la performance réelle ;
• la performance de l’échéancier planifiée par rapport à la performance réelle ;
• la performance des coûts planifiée par rapport à la performance réelle.
8.3.1.5 Demandes de modification approuvées
Une mise à jour du registre des modifications, qui fait partie du processus Mettre en œuvre la maîtrise
intégrée des modifications, indique les modifications approuvées et celles qui ne le sont pas. Les demandes
de modification approuvées peuvent inclure des modifications telles que la correction des défauts, la révision
des méthodes de travail et la révision de l’échéancier. La mise en œuvre en temps voulu des modifications
approuvées doit être vérifiée.
8
8.3.1.6 Livrables
Ils sont décrits à la section 4.3.3.1. Un livrable est un produit, un résultat ou une capacité demandé par le
projet, de caractère unique et vérifiable, qui résulte en un livrable validé.
8.3.1.7 Documents du projet
Les documents du projet comprennent, entre autres :
• les accords ;
• les rapports d’audits qualité et les registres des modifications étayés par des plans d’actions
correctives ;
• les plans de formation et les évaluations de l’efficacité ;
• la documentation des processus, comme celle obtenue à l’aide des sept outils de base de la qualité,
ou des outils de management et de contrôle de la qualité, illustrés respectivement aux figures 8-7
et 8-10.
8.3.1.8 Actifs organisationnels
Ils sont décrits à la section 2.1.4. Les actifs organisationnels qui peuvent avoir une influence sur le processus
Mettre en œuvre le contrôle qualité sont notamment :
• les normes qualité et les politiques qualité de l’entreprise ;
•
les directives normalisées de travail ;
• les procédures d’établissement de rapports sur les problèmes majeurs et les défauts, ainsi que les
politiques de communication.
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251
8 - MANAGEMENT DE LA QUALITÉ DU PROJET
8.3.2 Mettre en œuvre le contrôle qualité : outils et techniques
8.3.2.1 Sept outils de base de la qualité
Ils sont décrits à la section 8.1.2.3. Ces outils sont illustrés à la figure 8-7.
8.3.2.2 Échantillonnage statistique
Il est décrit à la section 8.1.2.6. Les échantillons sont sélectionnés et testés comme défini dans le plan de
management de la qualité.
8.3.2.3 Inspection
Une inspection est un examen du produit d’un travail visant à déterminer s’il est conforme aux normes
documentées. Généralement, les résultats d’une inspection incluent des mesures, et les inspections peuvent
être effectuées à n’importe quel niveau. Par exemple, les résultats d’une seule activité, ou bien le produit final
du projet peuvent être inspectés. Les inspections sont aussi appelées revues, évaluations par les pairs, audits
ou revues structurées. Dans certains domaines d’application, ces termes ont des sens particuliers et plus
restreints. Les inspections permettent également de valider les corrections des défauts.
8.3.2.4 Revue des demandes de modification approuvées
Chaque demande de modification approuvée doit être revue de façon à vérifier qu’elle a été effectuée
conformément à l’approbation donnée.
8.3.3 Mettre en œuvre le contrôle qualité : données de sortie
8.3.3.1 Mesures de contrôle de la qualité
Les mesures de contrôle de la qualité sont les résultats documentés des activités de contrôle de la qualité.
Ces mesures doivent être prises selon le format spécifié dans le processus Planifier le management de la
qualité (voir la section 8.1).
8.3.3.2 Modifications validées
Les éléments modifiés ou réparés doivent être inspectés et acceptés, ou rejetés, avant que la notification
de la décision ne soit fournie. Les éléments rejetés peuvent nécessiter une reprise.
252
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8 - MANAGEMENT DE LA QUALITÉ DU PROJET
.
8.3.3.3 Livrables
vérifiés
Un des buts du contrôle de la qualité est de déterminer la conformité des livrables. Les résultats de la mise
en œuvre du processus du contrôle de la qualité sont des livrables vérifiés. Les livrables vérifiés sont une
donnée d’entrée du processus Valider le contenu (voir la section 5.5.1.4) en vue d’une acceptation formelle.
8.3.3.4 Information sur la performance du travail
Les informations sur la performance du travail sont les données de performance recueillies à travers les
divers processus de maîtrise, analysées dans leur contexte et intégrées sur la base des dépendances entre les
domaines. Parmi les exemples figurent les informations sur le respect des exigences du projet, telles que les
causes de rejet, les reprises nécessaires ou le besoin d’ajustement des processus.
8
8.3.3.5 Demandes de modification
Si les actions correctives ou préventives recommandées, ou la correction d’un défaut, exigent de modifier
le plan de management du projet, une demande de modification (voir la section 4.4.3.1) doit être initiée,
conformément au processus Mettre en œuvre la maîtrise intégrée des modifications (voir la section 4.5).
8.3.3.6 Mises à jour du plan de management du projet
Les éléments du plan de management du projet qui sont susceptibles d’être mis à jour sont, en particulier :
• le plan de management de la qualité (voir la section 8.1.3.1) ;
• le plan d’amélioration des processus (voir la section 8.1.3.2).
8.3.3.7 Mises à jour des documents du projet
Certains documents du projet peuvent nécessiter des mises à jour ; ce sont, en particulier :
• les normes de qualité ;
• les accords ;
• les rapports d’audits qualité et le registre des modifications étayés par des plans d’actions correctives ;
• les plans de formation et les évaluations de l’efficacité ;
• la documentation des processus, comme les informations obtenues à l’aide des sept outils de base
de la qualité ou des outils de management et de contrôle de la qualité.
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253
8 - MANAGEMENT DE LA QUALITÉ DU PROJET
8.3.3.8 Mises à jour des actifs organisationnels
Parmi les éléments des actifs organisationnels susceptibles d’être mis à jour, on peut citer :
• Les listes de contrôle finalisées. Lorsque des listes de contrôle sont utilisées, elles deviennent
partie intégrante des documents du projet et des actifs organisationnels une fois finalisées (voir la
section 4.1.1.5).
• La documentation des leçons apprises. Les causes d’écarts, le raisonnement à l’origine de l’action
corrective choisie, et d’autres types de leçons apprises lors du contrôle de la qualité, sont documentés
pour être intégrés à la base de données historiques du projet et de l’organisation réalisatrice.
254
© 2013 Project Management Institute. Guide du Corpus des connaissances en management de projet (Guide PMBOK®) — Cinquième édition
9 - MANAGEMENT DES RESSOURCES HUMAINES DU PROJET
9
.
MANAGEMENT DES RESSOURCES HUMAINES DU PROJET
Le management des ressources humaines du projet comprend les processus d’organisation, de management
et de direction de l’équipe de projet. L’équipe de projet est constituée de personnes ayant des rôles et des
responsabilités qui leur ont été attribués pour mener le projet à son terme. Ces personnes possèdent des
compétences variées, travaillent à temps plein ou à temps partiel, et peuvent venir en renfort ou quitter l’équipe
au fur et à mesure que le projet avance. Les membres de l’équipe de projet constituent ce que l’on a coutume
d’appeler « l’équipe de projet ». Bien que chaque membre ait un rôle et des responsabilités spécifiques, la
participation de tous les membres de l’équipe à la planification du projet et à la prise de décisions est bénéfique.
La participation des membres de l’équipe accroît leur expertise au cours du processus de planification et
renforce leur engagement dans le projet.
9
La figure 9-1 montre une vue d’ensemble des processus de management des ressources humaines du
projet. Ces processus sont les suivants :
9.1 Planifier le management des ressources humaines. Ce processus consiste à identifier et à
documenter, dans le cadre du projet, les rôles, les responsabilités et les compétences requises, les
relations d’autorité, et à élaborer un plan de management des ressources humaines.
9.2 Constituer l’équipe de projet. Ce processus consiste à confirmer la disponibilité des ressources
humaines et à obtenir l’équipe nécessaire à l’exécution des activités du projet.
9.3 Développer l’équipe de projet. Ce processus consiste à améliorer les compétences des membres
de l’équipe, leurs interactions et l’environnement global de l’équipe, afin d’améliorer la performance
du projet.
9.4 Diriger l’équipe de projet. Ce processus consiste à suivre la performance des membres de
l’équipe, à fournir des retours d’information, à résoudre des problèmes et à gérer des modifications
pour optimiser la performance du projet.
© 2013 Project Management Institute. Guide du Corpus des connaissances en management de projet (Guide PMBOK®) — Cinquième édition
255
9 - MANAGEMENT DES RESSOURCES HUMAINES DU PROJET
Ces processus interagissent, entre eux, et avec les processus des autres domaines de connaissance traités
en détail dans la section 3 et l’Annexe A1.
En conséquence, une planification supplémentaire peut être nécessaire au cours du projet. Par exemple :
• Après la création d’une structure de découpage du projet par les membres initiaux de l’équipe, il peut
être nécessaire de renforcer l’équipe de projet.
• À mesure que de nouveaux membres s’ajoutent à l’équipe, leurs niveaux d’expérience, ou leur
manque d’expérience, peuvent augmenter ou diminuer les risques du projet, ce qui crée le besoin
d’une planification supplémentaire des risques.
• Les durées des activités peuvent être sujettes à changement lorsqu’elles sont estimées, budgétisées,
définies en termes de contenu, ou planifiées avant de connaître tous les membres de l’équipe de
projet et leurs niveaux de compétence.
L’équipe de management de projet est un sous-ensemble de l’équipe de projet ; elle est responsable du
management du projet et des activités de « leadership » telles que le démarrage, la planification, l’exécution,
la surveillance, la maîtrise et la clôture des différentes phases du projet. Il peut être fait référence à ce groupe
comme l’équipe principale, l’équipe d’encadrement ou l’équipe de direction. Pour des projets plus petits,
les responsabilités de management du projet peuvent être partagées par tous les membres de l’équipe,
ou administrées exclusivement par le chef de projet. Le commanditaire du projet travaille avec l’équipe de
management de projet, en l’assistant en général pour des questions telles que le financement du projet, la
clarification du contenu, la surveillance de l’avancement et l’influence sur d’autres parties prenantes des
organisations demandeuse et réalisatrice pour le bénéfice du projet.
Pour gérer et diriger l’équipe de projet, il faut notamment :
• Influencer l’équipe de projet. Le chef de projet doit avoir conscience des facteurs humains pouvant
avoir un impact sur le projet, et les influencer si possible. Ceci comprend l’environnement de l’équipe, la
situation géographique des membres de l’équipe, les communications entre les parties prenantes, les politiques
internes et externes, les problèmes majeurs de nature culturelle, le caractère unique de l’organisation, ainsi
que tous les autres facteurs humains susceptibles d’altérer la performance du projet.
• Adopter un comportement professionnel et éthique. L’équipe de management de projet doit
avoir conscience du comportement professionnel et éthique, y adhérer, et s’assurer que tous les membres de
l’équipe l’observent.
256
© 2013 Project Management Institute. Guide du Corpus des connaissances en management de projet (Guide PMBOK®) — Cinquième édition
9 - MANAGEMENT DES RESSOURCES HUMAINES DU PROJET
.
Vue d’ensemble du management
des ressources humaines du projet
9.1 Planifier le management
des ressources humaines
9.2 Constituer
l’équipe de projet
9.3 Développer
l’équipe de projet
.1 Données d'entrée
.1 Plan de management du projet
.2 Besoins en ressources des activités
.3 Facteurs environnementaux de
l'entreprise
.4 Actifs organisationnels
.1 Données d'entrée
.1 Plan de management des ressources
humaines
.2 Facteurs environnementaux de
l'entreprise
.3 Actifs organisationnels
.1 Données d'entrée
.1 Plan de management des ressources
humaines
.2 Affectations du personnel du projet
.3 Calendriers des ressources
.2 Outils et techniques
.1 Organigrammes et descriptions de poste
.2 Maillage
.3 Théorie des organisations
.4 Jugement d'expert
.5 Réunions
.2 Outils et techniques
.1 Affectation préalable
.2 Négociation
.3 Approvisionnements
.4 Équipes virtuelles
.5 Analyse décisionnelle multicritère
.3 Données de sortie
.1 Plan de management des ressources
humaines
.3 Données de sortie
.1 Affectations du personnel du projet
.2 Calendriers des ressources
.3 Mises à jour du plan de management
du projet
.2 Outils et techniques
.1 Compétences interpersonnelles
.2 Formation
.3 Activités de développement de
l'esprit d'équipe
.4 Règles de base
.5 Regroupement
.6 Reconnaissance et récompenses
.7 Outils d'évaluation du personnel
.3 Données de sortie
.1 Évaluation des performances de
l’équipe
.2 Mises à jour des facteurs
environnementaux de l’entreprise
9
9.4 Diriger
l’équipe de projet
.1 Données d'entrée
.1 Plan de management des ressources
humaines
.2 Affectations du personnel du projet
.3 Évaluation des performances de
l’équipe
.4 Registre des problèmes majeurs
.5 Rapports sur la performance du travail
.6 Actifs organisationnels
.2 Outils et techniques
.1 Observation et discussion
.2 Évaluations des performances du projet
.3 Gestion des conflits
.4 Compétences interpersonnelles
.3 Données de sortie
.1 Demandes de modification
.2 Mises à jour du plan de management
du projet
.3 Mises à jour des documents du projet
.4 Mises à jour des facteurs
environnementaux de l’entreprise
.5 Mises à jour des actifs organisationnels
Figure 9-1. Vue d’ensemble du management des ressources humaines du projet
© 2013 Project Management Institute. Guide du Corpus des connaissances en management de projet (Guide PMBOK®) — Cinquième édition
257
9 - MANAGEMENT DES RESSOURCES HUMAINES DU PROJET
9.1 Planifier le management des ressources humaines
Planifier le management des ressources humaines est le processus qui consiste à identifier et à documenter,
dans le cadre du projet, les rôles, les responsabilités, et les compétences requises, les relations d’autorité, et à
élaborer un plan de management des ressources humaines. L’intérêt principal de ce processus est qu’il établit
les rôles et responsabilités au sein du projet, les organigrammes du projet, ainsi que le plan de management des
ressources humaines, incluant le calendrier d’acquisition et de désengagement des ressources. Les données
d’entrée, les outils et techniques, et les données de sortie de ce processus sont représentés sur la figure 9-2.
La figure 9-3 représente le diagramme de flux de données de ce processus.
Données d’entrée
Outils et techniques
.1 Plan de management du projet
.2 Besoins en ressources des
activités
.3 Facteurs environnementaux de
l'entreprise
.4 Actifs organisationnels
.1 Organigrammes et descriptions
de poste
.2 Maillage
.3 Théorie des organisations
.4 Jugement d'expert
.5 Réunions
Données de sortie
.1 Plan de management des
ressources humaines
Figure 9-2. Planifier le management des ressources humaines : données d’entrée,
outils et techniques, et données de sortie
Management des
ressources humaines du projet
4.2
Élaborer le plan
de management
du projet
• Besoins en ressources
des activités
6.4
Estimer les
ressources
nécessaires
aux activités
• Plan de management
du projet
• Actifs
organisationnels
• Facteurs
environnementaux
de l’entreprise
9.1
Planifier le
management
des ressources
humaines
7.2
Estimer
les coûts
9.2
Constituer l’équipe
de projet
Entreprise/
Organisation
9.3
Développer
l’équipe de projet
• Plan de management
des ressources humaines
11.2
Identifier
les risques
9.4
Diriger l’équipe
de projet
Figure 9-3. Diagramme de flux de données du processus
Planifier le management des ressources humaines
258
© 2013 Project Management Institute. Guide du Corpus des connaissances en management de projet (Guide PMBOK®) — Cinquième édition
9 - MANAGEMENT DES RESSOURCES HUMAINES DU PROJET
La planification des ressources humaines permet de déterminer et d’identifier les ressources humaines
disposant des compétences nécessaires à la réussite du projet. Le plan de management des ressources
humaines décrit le traitement et la structuration des rôles et des responsabilités, des rapports hiérarchiques
et du management des ressources humaines au sein d’un projet. Il peut également comprendre le plan de
management des effectifs contenant les calendriers d’acquisition et de désengagement des ressources,
l’identification des besoins de formation, les stratégies de développement de l’esprit d’équipe, les plans des
programmes de reconnaissance et de récompense, des considérations de conformité, des questions de sécurité
et l’impact du plan de management des effectifs au niveau de l’organisation.
Une planification des ressources humaines efficace doit porter une grande attention à la disponibilité, voire
à la concurrence, pour des ressources humaines rares ou limitées. Dans le cadre du projet, les rôles peuvent
être destinés aux équipes ou aux membres de l’équipe. Ces équipes, ou membres d’équipe, peuvent appartenir
ou non à l’organisation réalisatrice du projet. Il se peut que d’autres équipes de projet soient à la recherche
de ressources humaines ayant les mêmes compétences ou les mêmes qualifications. Compte tenu de ces
facteurs, les coûts du projet, ainsi que les échéanciers, les risques, la qualité et d’autres domaines peuvent
être sensiblement affectés.
9
9.1.1 Planifier le management des ressources humaines : données d’entrée
9.1.1.1 Plan de management du projet
Il est décrit à la section 4.2.3.1. Le plan de management du projet est utilisé pour élaborer le plan de
management des ressources humaines tel que décrit à la section 9.1.3.1. Les informations utilisées pour
élaborer le plan de management des ressources humaines comprennent notamment les éléments suivants :
• le cycle de vie du projet et les processus qui seront exécutés au cours de chacune des phases ;
• la façon dont le travail sera effectué pour atteindre les objectifs du projet ;
• un plan de management des modifications précisant la façon dont les modifications seront surveillées
et maîtrisées ;
• un plan de management de la configuration précisant comment la gestion de la configuration sera
conduite ;
• la façon dont sera maintenue l’intégrité des références de base du projet ;
• les besoins et les méthodes de communication entre les parties prenantes.
© 2013 Project Management Institute. Guide du Corpus des connaissances en management de projet (Guide PMBOK®) — Cinquième édition
259
9 - MANAGEMENT DES RESSOURCES HUMAINES DU PROJET
9.1.1.2. Besoins en ressources des activités
Ils sont décrits à la section 6.4.3.1. La planification des ressources humaines se base sur les besoins en
ressources nécessaires aux activités, afin de déterminer les ressources humaines nécessaires au projet. Les
exigences préliminaires relatives aux membres de l’équipe de projet et à leurs nécessaires compétences, sont
déterminées progressivement dans le cadre du processus Planifier le management des ressources humaines.
9.1.1.3 Facteurs environnementaux de l’entreprise
Ils sont décrits à la section 2.1.5. Parmi les facteurs environnementaux de l’entreprise qui peuvent avoir une
influence sur le processus Planifier le management des ressources humaines, on peut citer :
• la culture et la structure organisationnelles,
• les ressources humaines existantes,
• la répartition géographique des membres de l’équipe,
• les politiques d’administration du personnel,
•
les conditions du marché.
9.1.1.4 Actifs organisationnels
Ils sont décrits à la section 2.1.4. Parmi les actifs organisationnels qui peuvent avoir une influence sur le
processus Planifier le management des ressources humaines, on peut citer :
• les politiques et les règlements organisationnels normalisés, ainsi que les descriptions de rôles ;
• les modèles d’organigramme et de description de poste ;
• les leçons apprises sur les structures organisationnelles ayant fait leurs preuves dans le cadre de
projets précédents ;
• les procédures d’alerte de la hiérarchie afin de gérer les problèmes majeurs au sein de l’équipe et
de l’organisation réalisatrice.
260
© 2013 Project Management Institute. Guide du Corpus des connaissances en management de projet (Guide PMBOK®) — Cinquième édition
9 - MANAGEMENT DES RESSOURCES HUMAINES DU PROJET
9.1.2 Planifier le management des ressources humaines : outils et techniques
9.1.2.1 Organigrammes et descriptions de poste
Il existe différents formats pour documenter les rôles et les responsabilités des membres de l’équipe. La
plupart des formats sont regroupés sous l’un des trois types suivants (figure 9-4) : hiérarchique, matriciel et de
type texte. Par ailleurs, certaines affectations au projet sont répertoriées dans des plans subsidiaires, comme
les plans de management des risques, de la qualité ou de la communication. Indépendamment de la méthode
utilisée, l’objectif est d’assurer que chaque lot de travail a un responsable formellement identifié, et que tous
les membres de l’équipe comprennent clairement leurs rôles et leurs responsabilités. Par exemple, un format
hiérarchique permet de représenter les rôles de premier plan, tandis que le format de type texte est mieux
adapté pour documenter les responsabilités détaillées.
Chef
de projet
Diagramme des
responsabilités
9
Rôle
Responsabilités
Autorité
Organigramme
hiérarchique
Diagramme des
responsabilités (matrice)
Description
des rôles (texte)
Figure 9-4. Formats de définition des rôles et responsabilités
• Diagrammes hiérarchiques. La structure d’organigramme traditionnelle peut être utilisée pour
mettre en évidence les postes et les relations dans un graphique en arborescence. Les structures de
découpage du projet (SDP), destinées à montrer la façon dont les livrables du projet sont décomposés
en lots de travail, offrent un moyen de mettre en évidence les domaines de responsabilité à haut
niveau. Alors que la SDP montre un découpage des livrables du projet, l’organigramme fonctionnel
est structuré en fonction des unités, des équipes ou des services existants de l’organisation, avec
les activités du projet ou les lots de travail répertoriés en relation avec chacun des services. Ainsi, un
service opérationnel, tel que le service informatique ou celui des achats, pourra voir l’ensemble de ses
responsabilités pour un projet en consultant la partie de l’organigramme fonctionnel le concernant.
La structure de découpage des ressources est une liste hiérarchique des ressources, identifiées et
classées par catégorie et par type, qui permet de simplifier la planification et la maîtrise des travaux
du projet. Chaque niveau décroissant (inférieur) correspond à une description toujours plus détaillée
de la ressource, jusqu’à atteindre un niveau suffisamment petit pour être utilisé avec la structure de
découpage des ressources et permettre la planification, la surveillance et la maîtrise des travaux. La
structure de découpage des ressources est utile pour effectuer le suivi des coûts du projet, et peut
être alignée avec le système de comptabilité de l’organisation. Elle peut contenir des catégories de
ressources autres que les ressources humaines.
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261
9 - MANAGEMENT DES RESSOURCES HUMAINES DU PROJET
•
Diagrammes matriciels. La matrice d’affectation des responsabilités est une grille qui montre les
ressources du projet attribuées à chacun des lots de travail. Cette matrice est utilisée pour illustrer
les relations entre les lots de travail, ou les activités, et les membres de l’équipe de projet. Dans
le cas de projets de plus grande envergure, les matrices d’affectation des responsabilités peuvent
être élaborées sur plusieurs niveaux. Par exemple, une matrice d’affectation des responsabilités
à haut niveau peut définir quel groupe d’une équipe de projet, ou quelle unité, est responsable de
chaque composant de la structure de découpage du projet, tandis que les matrices d’affectation
des responsabilités de niveau inférieur sont utilisées au sein du groupe pour désigner les rôles, les
responsabilités et les niveaux d’autorité pour des activités spécifiques. Le format matriciel montre
l’ensemble des activités associées à une personne et l’ensemble des personnes associées à une
activité. Cela permet également d’assurer qu’une seule personne est responsable de chaque tâche
afin d’éviter toute confusion quant à qui dirige en dernier lieu la tâche ou qui en a l’autorité. Un
exemple d’une matrice d’affectation des responsabilités est une matrice RACI qui signifie en anglais
« Responsible (R), Accountable (A), Consulted (C), Informed (I) » et que l’on peut traduire en français
par Réalise (R), Rend des comptes (A), Consulté (C), Informé (I), représentée dans la figure 9-5. La
matrice fournie en exemple montre le travail à effectuer sous forme d’activités dans la colonne
de gauche. Les ressources affectées peuvent être représentées sous forme de personnes ou de
groupes. Le chef de projet peut choisir des options différentes, telles que les désignations « leader »
et « participant » ou d’autres, selon qu’elles se prêtent au projet. La matrice RACI est un outil utile
lorsque l’équipe est constituée de ressources internes et externes, afin d’assurer une séparation
claire des rôles et des attentes.
Matrice RACI
Activité
Personne
Anne
Ben
Carlos
Dina
Edward
Créer une charte
A
R
I
I
I
Recueillir
les exigences
I
A
R
C
C
Soumettre la demande
de modification
I
A
R
R
C
Élaborer le plan
de tests
A
C
I
I
R
R = Responsible (Réalise) A = Accountable (Rend des comptes) C = Consult (Consulté) I = Inform (Informé)
Figure 9-5. Matrice RACI
• Formats de type texte. Les responsabilités des membres de l’équipe qui nécessitent des descriptions
détaillées peuvent être spécifiées à l’aide de formats de type texte. Généralement synthétiques, ces
documents fournissent des informations telles que les responsabilités, l’autorité, les compétences et
les qualifications. Ces documents sont connus sous différentes appellations, notamment « description
de poste » et « formulaire rôle-responsabilité-autorité ». Ces documents peuvent être utilisés comme
modèles pour des projets futurs, notamment lorsque les renseignements sont mis à jour tout au long
du projet en cours par l’application des leçons apprises.
262
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9 - MANAGEMENT DES RESSOURCES HUMAINES DU PROJET
.
9.1.2.2 Maillage
Le maillage est l’interaction formelle et informelle avec d’autres personnes dans une organisation, un secteur
d’activité ou un environnement professionnel. C’est un moyen constructif de comprendre les facteurs politiques
et interpersonnels qui auront un impact sur l’efficacité de diverses options de management des ressources
humaines. Grâce à un maillage réussi, le management des ressources humaines permet d’approfondir les
connaissances, d’améliorer l’accès aux actifs des ressources humaines tels que de solides compétences, une
expérience spécialisée et des opportunités de partenariat externes. La correspondance proactive, les déjeuners
professionnels, les conversations informelles, y compris les réunions et les événements, les conférences
professionnelles et les symposiums font partie des activités de maillage des ressources humaines. Le maillage
peut être une technique utile en début de projet. Il peut également être une façon efficace d’améliorer le
développement professionnel du management de projet au cours du projet et après son achèvement.
9.1.2.3 Théorie des organisations
9
La théorie des organisations fournit des informations sur le comportement des personnes, des équipes
et des unités organisationnelles. Une utilisation efficace des thèmes communs identifiés dans la théorie des
organisations permet de réduire le temps, le coût et les efforts nécessaires à la création des données de
sortie du processus Planifier le management des ressources humaines et d’améliorer la probabilité que cette
planification soit efficace. Il est important de prendre en considération que les réponses individuelles, les
performances individuelles et les caractéristiques des relations personnelles varient en fonction des structures
organisationnelles. Les théories des organisations applicables peuvent également recommander l’exercice
d’un style de leadership flexible qui s’adapte aux changements du degré de maturité de l’équipe au fil du cycle
de vie du projet.
9.1.2.4 Jugement d’expert
Lors de l’élaboration du plan de management des ressources humaines, le jugement d’expert permet :
• d’énumérer les exigences préliminaires relatives aux compétences requises ;
• d’évaluer les rôles nécessaires au projet en fonction des descriptions de rôles normalisés au sein de
l’organisation ;
• de déterminer le niveau d’effort préliminaire et le nombre de ressources nécessaires pour atteindre
les objectifs du projet ;
• de déterminer les liens hiérarchiques essentiels en fonction de la culture organisationnelle ;
• de fournir des indications relatives aux délais nécessaires pour l’acquisition d’effectifs, en se basant
sur les leçons apprises et les conditions du marché ;
• d’identifier les risques associés aux plans d’acquisition, de rétention et de désengagement des
effectifs ;
• d’identifier et de recommander des programmes de conformité aux contrats gouvernementaux et
aux conventions collectives applicables.
© 2013 Project Management Institute. Guide du Corpus des connaissances en management de projet (Guide PMBOK®) — Cinquième édition
263
9 - MANAGEMENT DES RESSOURCES HUMAINES DU PROJET
9.1.2.5. Réunions
Dans le cadre de la planification du management des ressources humaines du projet, l’équipe de
management de projet devra tenir des réunions de planification. Ces réunions mettent à disposition d’autres
outils et techniques permettant à tous les membres de l’équipe de management de projet de parvenir à un
consensus sur le plan de management des ressources humaines.
9.1.3 Planifier le management des ressources humaines : données de sortie
9.1.3.1 Plan de management des ressources humaines
Le plan de management des ressources humaines, en tant que partie du plan de management du projet,
apporte des conseils sur la façon dont les ressources humaines du projet doivent être définies, constituées,
gérées, et, par la suite, désengagées. Le plan de management des ressources humaines, et ses révisions
ultérieures, constituent également des données d’entrée du processus Élaborer le plan de management du
projet.
Le plan de management des ressources humaines comprend, entre autres, ce qui suit :
• Rôles et responsabilités. Les éléments suivants doivent être abordés lorsque les rôles et les
responsabilités nécessaires à l’achèvement d’un projet ont été répertoriés :
○ Rôle. Fonction assumée ou attribuée à une personne dans le cadre du projet. Des exemples
de rôles de projet sont, entre autres, ingénieur en travaux publics, analyste d’affaires ou
coordinateur de tests. La clarté des rôles, en termes d’autorité, de responsabilités et de
limites, doit également être documentée.
○ Autorité. Elle définit le droit d’affecter des ressources au projet, de prendre des décisions, de
signer des accords, d’accepter des livrables et d’influencer les autres dans le but d’exécuter
les travaux du projet. Parmi les exemples de décisions qui exigent une autorité clairement
définie, on peut citer le choix de la méthode d’achèvement d’une activité, l’acceptation de
la qualité et la façon de répondre aux écarts du projet. Les membres de l’équipe sont plus
performants lorsque leur niveau d’autorité correspond à leurs responsabilités individuelles.
○ Responsabilité. Elle correspond aux fonctions et au travail qui sont attendus de la part d’un
membre de l’équipe de projet dans le but de mener à terme les activités du projet.
○ Compétence. Ce sont les aptitudes et la capacité requises pour mener à bien les activités
assignées dans les limites des contraintes du projet. Si les membres de l’équipe de projet
ne possèdent pas les compétences requises, la performance risque d’être compromise.
Lorsque de telles inadéquations sont identifiées, des réponses proactives, telles que la
formation, l’embauche, des modifications de l’échéancier ou du contenu, sont entreprises.
264
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9 - MANAGEMENT DES RESSOURCES HUMAINES DU PROJET
.
• Organigrammes
du projet. Un organigramme du projet est une représentation graphique des
membres de l’équipe de projet et de leurs relations d’autorité. Il peut être formel ou informel, très
détaillé ou peu détaillé, en fonction des besoins du projet. Par exemple, l’organigramme du projet
pour une équipe d’intervention rassemblant 3 000 personnes en cas de catastrophe sera plus détaillé
qu’un organigramme pour un projet interne impliquant une vingtaine de personnes seulement.
• Plan de management des effectifs. Le plan de management des effectifs est une composante
du plan de management des ressources humaines qui décrit quand et comment les membres de
l’équipe de projet seront recrutés et le temps pendant lequel ils seront nécessaires. Il décrit comment
les exigences en ressources humaines seront satisfaites. Selon les besoins du projet, le plan de
management des effectifs peut être formel ou informel, très détaillé ou formulé de manière générale.
Le plan est continuellement mis à jour, tout au long du projet, afin de diriger les actions courantes
d’obtention et de développement des membres de l’équipe. Les informations contenues dans le plan
de management des effectifs varient selon le champ d’application et l’envergure du projet, mais les
éléments à prendre en considération comprennent :
9
○ L’acquisition de ressources humaines. Un certain nombre de questions se posent lors de la
planification de l’acquisition des membres de l’équipe. Par exemple, il s’agit de savoir si les
ressources humaines proviennent de l’organisation elle-même ou de sources extérieures,
régies par contrat, si les membres de l’équipe sont appelés à travailler dans un lieu
centralisé ou à distance, les coûts associés à chaque niveau d’expertise requis pour le
projet, et le niveau d’assistance que le service des ressources humaines et les responsables
fonctionnels de l’organisation sont en mesure de fournir à l’équipe de management de
projet.
○ Les calendriers des ressources. Ces calendriers spécifient le nombre de jours ouvrés et les
rotations d’équipe durant lesquels chaque ressource spécifique est disponible. Le plan de
management des ressources humaines décrit les périodes durant lesquelles les membres
de l’équipe de projet sont nécessaires, que ce soit individuellement ou collectivement, ainsi
que le moment auquel les activités d’acquisition, telles que le recrutement, devraient débuter.
Un histogramme des ressources est un outil de représentation graphique des ressources
humaines utilisé par l’équipe de management de projet pour fournir une représentation
visuelle ou une affectation des ressources à toutes les parties intéressées. Ce diagramme
illustre le nombre d’heures pendant lesquelles une personne, un service ou l’équipe de
projet toute entière, sera nécessaire, par semaine ou par mois, pendant le déroulement du
projet. Le diagramme peut également contenir une ligne horizontale représentant le nombre
maximum d’heures de disponibilité d’une ressource donnée. Les barres qui dépassent le
nombre maximum d’heures disponibles identifient la nécessité de mettre en œuvre une
stratégie d’optimisation des ressources (voir la section 6.6.2.4), telle qu’ajouter de nouvelles
ressources ou modifier l’échéancier. Un exemple d’histogramme des ressources est illustré
par la figure 9-6.
© 2013 Project Management Institute. Guide du Corpus des connaissances en management de projet (Guide PMBOK®) — Cinquième édition
265
9 - MANAGEMENT DES RESSOURCES HUMAINES DU PROJET
.
300
275
250
225
200
175
150
125
100
75
50
40
25
0
9
16 23 30
Janvier
6
13 20 27
Février
6
13 20 27
Mars
3
10
17 24
1
Avril
8
15 22
Mai
Figure 9-6. Exemple d’un histogramme des ressources
○ Le plan de désengagement des ressources humaines. Déterminer la méthode et le
calendrier de désengagement des membres de l’équipe bénéficie à la fois au projet et aux
membres de l’équipe. Lorsque les membres de l’équipe sont désengagés d’un projet, les
coûts associés à ces ressources ne s’appliquent plus au projet, réduisant ainsi les coûts du
projet. Le moral se trouve amélioré lorsque des transitions en douceur vers de nouveaux
projets sont déjà prévues. Un plan de désengagement des ressources humaines permet
également d’atténuer les risques relatifs aux ressources humaines, qui peuvent se produire
au cours ou en fin de projet.
○ Les besoins en formation. Si l’on s’attend à ce que les membres de l’équipe devant être
affectés au projet n’aient pas les compétences requises, un plan de formation peut être
développé dans le cadre du projet. Le plan peut également prévoir des moyens pour aider
les membres de l’équipe à obtenir des certifications qui viendraient promouvoir leur capacité
à apporter une contribution au projet.
○ La reconnaissance et les récompenses. Des critères clairs pour les récompenses et
un système planifié pour leur utilisation contribuent à promouvoir et à renforcer les
comportements souhaités. Pour être efficaces, la reconnaissance et les récompenses d’une
personne doivent être basées sur des activités et des performances sous son contrôle. Par
exemple, un membre de l’équipe pouvant obtenir une récompense pour avoir atteint des
objectifs de coût devrait avoir un niveau de contrôle suffisant sur les décisions qui affectent
les dépenses. Concevoir un plan faisant état des périodes établies pour la distribution des
récompenses garantit que les reconnaissances auront bien lieu et ne seront pas oubliées.
La reconnaissance et les récompenses font partie du processus Développer l’équipe de
projet (voir la section 9.3).
266
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9 - MANAGEMENT DES RESSOURCES HUMAINES DU PROJET
.
○ La conformité. Le plan de management des ressources humaines peut contenir des stratégies
visant à se conformer aux réglementations gouvernementales applicables, aux conventions
collectives et aux autres règlements établis en matière de ressources humaines.
○ La sécurité. Les politiques et les procédures visant à protéger les membres de l’équipe de
projet des dangers en matière de sécurité peuvent être inclus dans le plan de management
des effectifs, ainsi que dans le registre des risques.
9.2 Constituer l’équipe de projet
Constituer l’équipe de projet est le processus qui consiste à confirmer la disponibilité des ressources
humaines et à obtenir l’équipe nécessaire à l’exécution des activités du projet. L’intérêt principal de ce processus
est de définir les grandes lignes, et d’orienter la sélection des équipes et l’affectation des responsabilités, dans
le but de constituer une équipe performante. Les données d’entrée, les outils et techniques, et les données de
sortie de ce processus sont représentés sur la figure 9-7. La figure 9-8 représente le diagramme de flux de
données de ce processus.
Données d’entrée
Outils et techniques
Données de sortie
.1 Plan de management des
ressources humaines
.2 Facteurs environnementaux de
l'entreprise
.3 Actifs organisationnels
.1 Affectation préalable
.2 Négociation
.3 Approvisionnements
.4. Équipes virtuelles
.5 Analyse décisionnelle multicritère
.1 Affectations du personnel du
projet
.2 Calendriers des ressources
.3 Mises à jour du plan de
management du projet
9
Figure 9-7. Constituer l’équipe de projet : données d’entrée,
outils et techniques, et données de sortie
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9 - MANAGEMENT DES RESSOURCES HUMAINES DU PROJET
.
Management des ressources humaines du projet
4.2
Élaborer le plan
de management
du projet
9.1
Planifier le
management des
ressources humaines
Entreprise/
Organisation
• Plan de management
des ressources humaines
• Mises à jour du
plan de management
du projet
9.2
Constituer
l’équipe de projet
• Actifs
organisationnels
• Facteurs
environnementaux
de l’entreprise
• Calendriers
des ressources
• Affectations du
personnel du projet
9.4
Diriger l’équipe
de projet
9.3
Développer
l’équipe de projet
6.4
Estimer les
ressources
nécessaires
aux activités
6.5
Estimer la durée
des activités
6.6
Élaborer
l'échéancier
7.3
Déterminer
le budget
Figure 9-8. Diagramme de flux de données du processus Constituer l’équipe de projet
L’équipe de management de projet peut avoir ou non la maîtrise directe des membres de l’équipe sélectionnés,
du fait de conventions collectives, du recours à du personnel d’un sous-traitant, d’un environnement de projet
de type matriciel, des relations d’autorité internes ou externes, ou d’autres raisons. Il est important que les
facteurs suivants soient pris en considération au cours du processus Constituer l’équipe de projet :
• Le chef de projet, ou l’équipe de management de projet, doivent négocier avec efficacité et influencer
ceux qui sont en mesure de fournir les ressources humaines nécessaires pour le projet.
• Ne pas réussir à acquérir les ressources humaines nécessaires pour le projet peut avoir un impact
sur les échéanciers du projet, les budgets, la satisfaction du client, la qualité et les risques. Une
pénurie de ressources humaines ou de capacités se traduit par une réduction de la probabilité de
réussite, voire, au pire, par l’annulation du projet.
• Si les ressources humaines ne sont pas disponibles en raison de contraintes, de facteurs économiques
ou d’affectations antérieures à d’autres projets, le chef de projet ou l’équipe de projet peuvent être
amenés à affecter des ressources alternatives, de moindre compétence peut-être, sous réserve
toutefois qu’il n’y ait pas d’infraction au niveau de la loi, de la réglementation, ou d’autres critères
spécifiques ou obligatoires.
268
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9 - MANAGEMENT DES RESSOURCES HUMAINES DU PROJET
Ces facteurs sont à prendre en considération et doivent être envisagés lorsque le projet en est au stade de
la planification. Il sera demandé au chef de projet ou à l’équipe de management de projet de faire apparaître
l’impact de toute indisponibilité des ressources humaines requises dans l’échéancier du projet, le budget du
projet, les risques du projet, la qualité du projet, les plans de formation et dans les autres plans de management
du projet.
9.2.1 Constituer l’équipe de projet : données d’entrée
9.2.1.1 Plan de management des ressources humaines
Il est décrit à la section 9.1.3.1. Le plan de management des ressources humaines apporte des conseils
sur la façon dont les ressources humaines du projet doivent être définies, constituées, gérées et, par la suite,
désengagées. Il comprend :
• les rôles et les responsabilités définissant les postes, les qualifications et les compétences requises
dans le cadre du projet ;
9
• les organigrammes du projet indiquant le nombre de personnes requises pour le projet ;
• le plan de management des effectifs indiquant, pour chaque membre de l’équipe de projet, les
périodes au cours desquelles ses services seront requis, ainsi que d’autres informations importantes
pour la constitution de l’équipe de projet.
9.2.1.2 Facteurs environnementaux de l’entreprise
Ils sont décrits à la section 2.1.5. Parmi les facteurs environnementaux de l’entreprise qui peuvent avoir une
influence sur le processus Constituer l’équipe de projet, on peut citer :
• les informations existantes relatives aux ressources humaines, y compris leur disponibilité, leur
niveau de compétence, leur expérience passée, leur intérêt à prendre part au projet et leur coût ;
• les politiques d’administration du personnel telles que celles affectant l’externalisation ;
• la structure organisationnelle telle que décrite à la section 2.3.1 ;
• une implantation géographique unique ou multiple.
9.2.1.3 Actifs organisationnels
Ils sont décrits à la section 2.1.4. Les actifs organisationnels qui sont à même d’influencer le processus
Constituer l’équipe de projet comprennent, entre autres, les politiques internes, les processus et les procédures
normalisés de l’organisation.
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269
9 - MANAGEMENT DES RESSOURCES HUMAINES DU PROJET
9.2.2 Constituer l’équipe de projet : outils et techniques
9.2.2.1 Affectation préalable
Lorsque des membres de l’équipe de projet sont choisis à l’avance, ils sont considérés comme faisant
l’objet d’une affectation préalable. Cette situation peut se présenter si le projet résulte d’une identification de
ressources humaines spécifiques dans le cadre d’une offre concurrentielle, si le projet repose sur l’expertise
de certaines personnes, ou si certaines affectations de ressources humaines sont définies dans la charte
du projet.
9.2.2.2 Négociation
Pour de nombreux projets, les affectations de ressources humaines font l’objet de négociations. Par exemple,
l’équipe de management de projet peut avoir à négocier avec :
• les responsables fonctionnels dans le but de s’assurer que le projet se verra attribuer du personnel
aux compétences adéquates pendant la période requise, et que les membres de l’équipe de projet
pourront, voudront ou seront autorisés à travailler sur le projet jusqu’au terme de leurs responsabilités ;
• d’autres équipes de management de projet au sein de l’organisation réalisatrice afin d’affecter
convenablement des ressources humaines rares ou spécialisées ;
• des organisations externes, des vendeurs, des fournisseurs, des entrepreneurs, etc., pour des
ressources humaines adéquates, rares, spécialisées, qualifiées, certifiées ou autrement spécifiées.
Une importance particulière doit être accordée aux règlements, aux pratiques, aux processus, aux
directives, aux dispositions juridiques et à d’autres critères de négociation externes.
La capacité de l’équipe de management de projet à influencer d’autres équipes joue un rôle important dans
la négociation de l’affectation des ressources humaines, tout comme la politique des organisations concernées.
Par exemple, un responsable fonctionnel évaluera les avantages et la visibilité de projets concurrents au
moment de déterminer où affecter les ressources uniques demandées par différentes équipes de projet.
9.2.2.3 Approvisionnements
Lorsque l’organisation réalisatrice ne dispose pas des ressources nécessaires pour mener à bien un projet,
les services requis peuvent être éventuellement obtenus auprès de sources externes. Ceci peut impliquer
l’embauche de consultants individuels, ou la sous-traitance du travail auprès d’une autre organisation.
270
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9 - MANAGEMENT DES RESSOURCES HUMAINES DU PROJET
.
9.2.2.4. Équipes
virtuelles
L’utilisation d’équipes virtuelles ouvre de nouvelles possibilités lors de la constitution de l’équipe de projet.
Les équipes virtuelles peuvent être définies comme des groupes de personnes qui partagent un même objectif
et qui remplissent leur rôle en se réunissant rarement en face à face, voire jamais. La mise à disposition d’une
technologie de communication, telle que le courriel, les conférences audio, les médias sociaux, les réunions en
ligne sur Internet et la visioconférence, ont rendu possible la constitution de ces équipes. Le format d’équipe
virtuelle permet :
• de former des équipes de personnes de la même organisation, résidant dans des zones géographiques
différentes ;
• d’ajouter une expertise spéciale à une équipe de projet, même si l’expert ne se trouve pas dans la
même zone géographique ;
• d’incorporer des employés travaillant depuis leur domicile ;
• de constituer des équipes de personnes travaillant dans des fuseaux horaires différents, en horaires
ou journées décalés ;
9
• d’incorporer des personnes handicapées ou à mobilité réduite ;
• d’accepter des projets qui n’auraient jamais vu le jour en raison des frais de déplacement.
Les équipes virtuelles présentent certains inconvénients comme la possibilité de malentendus, le sentiment
d’isolement, les difficultés à partager les connaissances et l’expérience entre les membres de l’équipe, et le
coût d’une technologie appropriée. La planification de la communication devient un élément critique dans un
environnement d’équipe virtuelle. Des délais supplémentaires peuvent s’avérer nécessaires pour définir des
attentes claires, faciliter les communications, développer des protocoles de résolution des conflits, inclure des
personnes dans les prises de décision, comprendre les différences culturelles et partager les honneurs des
succès.
9.2.2.5 Analyse décisionnelle multicritère
Les critères de sélection sont souvent utilisés dans le cadre de la constitution de l’équipe de projet. L’outil
d’analyse décisionnelle multicritère permet d’élaborer et d’utiliser des critères visant à noter les membres
potentiels de l’équipe. Ces critères sont pondérés en fonction de l’importance relative des besoins de l’équipe.
Voici quelques exemples de critères de sélection utilisés pour noter les membres de l’équipe :
• Disponibilité. Identifier si le membre de l’équipe est disponible pour travailler sur le projet pendant
la période nécessaire. Détecter tout problème de disponibilité pendant la durée du projet.
• Coût. Vérifier si le coût relatif à l’ajout d’un membre de l’équipe ne dépasse pas le budget prescrit.
• Expérience. Vérifier que le membre de l’équipe possède l’expérience nécessaire qui contribuera à
la réussite du projet.
• Capacité. Vérifier que le membre de l’équipe possède les compétences nécessaires au projet.
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271
9 - MANAGEMENT DES RESSOURCES HUMAINES DU PROJET
• Connaissance. Déterminer si le membre de l’équipe connaît le client, des projets similaires mis en
œuvre, et les nuances de l’environnement du projet.
• Compétences. Déterminer si le membre de l’équipe est à même d’utiliser un outil du projet, de le
mettre en œuvre, ou de profiter d’une formation.
• Comportement. Déterminer si le membre de l’équipe est capable de travailler avec les autres dans
une équipe soudée.
• Facteurs internationaux. Prendre en compte le lieu, le fuseau horaire et les capacités de
communication du membre de l’équipe.
9.2.3 Constituer l’équipe de projet : données de sortie
9.2.3.1 Affectations du personnel du projet
La dotation en personnel du projet est atteinte lorsque les personnes adéquates ont été affectées à l’équipe
de projet. La documentation de ces affectations peut comprendre un répertoire de l’équipe de projet, des mémos
envoyés aux membres de l’équipe, et des noms mentionnés dans d’autres parties du plan de management du
projet, comme les organigrammes et les échéanciers du projet.
9.2.3.2 Calendriers des ressources
Les calendriers des ressources documentent les périodes pendant lesquelles chaque membre de l’équipe
de projet est disponible pour intervenir sur le projet. L’élaboration d’un échéancier fiable (voir la section 6.6.3.1)
est tributaire d’une bonne compréhension des conflits d’échéancier et de disponibilité de chaque personne, y
compris les fuseaux horaires, les horaires de travail, les congés et les engagements sur d’autres projets.
9.2.3.3 Mises à jour du plan de management du projet
Le plan de management des ressources humaines est l’un des éléments du plan de management du projet
qui sont susceptibles d’être mis à jour. Par exemple, il est possible que la personne affectée à un rôle prédéfini
ne réponde pas à toutes les exigences en matière de personnel énoncées dans le plan de management des
ressources humaines. En présence de tels écarts, le plan de management du projet doit être mis à jour afin de
modifier la structure, les rôles ou les responsabilités de l’équipe.
272
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9 - MANAGEMENT DES RESSOURCES HUMAINES DU PROJET
.
9.3 Développer
l’équipe de projet
Développer l’équipe de projet est le processus qui consiste à améliorer les compétences des membres de
l’équipe, leurs interactions et l’environnement global de l’équipe, afin d’améliorer la performance du projet.
L’intérêt principal de ce processus est qu’il se traduit par un meilleur travail d’équipe, une mise en valeur des
qualités relationnelles et des compétences des membres de l’équipe, des employés motivés, une réduction du
taux de rotation du personnel et une amélioration globale des performances du projet. Les données d’entrée,
les outils et techniques, et les données de sortie de ce processus sont représentés sur la figure 9-9. La figure
9-10 représente le diagramme de flux de données de ce processus.
Données d’entrée
Outils et techniques
Données de sortie
.1 Plan de management des
ressources humaines
.2 Affectations du personnel du
projet
.3 Calendriers des ressources
.1 Compétences interpersonnelles
.2 Formation
.3 Activités de développement de
l'esprit d'équipe
.4 Règles de base
.5 Regroupement
.6 Reconnaissance et récompenses
.7 Outils d'évaluation du personnel
.1 Évaluation des performances
de l’équipe
.2 Mises à jour des facteurs
environnementaux de
l’entreprise
9
Figure 9-9. Développer l’équipe de projet : données d’entrée, outils et techniques, et données de sortie
Management des ressources
humaines du projet
9.1
Planifier le
management
des ressources
humaines
9.2
Constituer
l’équipe de projet
• Plan de
management des
ressources humaines
12.2
Procéder aux
approvisionnements
• Calendriers des
ressources
• Affectations du personnel
du projet
• Calendriers des ressources
9.3
Développer
l’équipe de projet
• Évaluation des
performances
de l’équipe
• Mises à jour
des facteurs
environnementaux
de l’entreprise
Entreprise/
Organisation
9.4
Diriger l’équipe
de projet
Figure 9-10. Diagramme de flux de données du processus Développer l’équipe de projet
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273
9 - MANAGEMENT DES RESSOURCES HUMAINES DU PROJET
Les chefs de projet doivent acquérir les compétences leur permettant d’identifier, de constituer, d’entretenir,
de motiver, de guider et d’inspirer les équipes de projet pour atteindre de hautes performances et pour répondre
aux objectifs du projet. Le travail d’équipe est un facteur critique pour la réussite du projet, et développer des
équipes de projet efficaces est une des responsabilités majeures du chef de projet. Les chefs de projet doivent
créer un environnement qui facilite le travail d’équipe. Ils doivent continuellement motiver leur équipe par des
défis et des opportunités, en fournissant régulièrement des retours d’information et le soutien nécessaire, tout
comme en reconnaissant et en récompensant les bonnes performances. La haute performance de l’équipe
peut être atteinte par une communication ouverte et efficace, en créant des opportunités de développement de
l’esprit d’équipe, en développant la confiance entre les membres de l’équipe, en gérant les conflits de façon
constructive et en encourageant une résolution des problèmes et une prise de décision de type collaboratif. Le
chef de projet doit chercher à obtenir un soutien de la part du management et influencer les parties prenantes
adéquates en vue d’obtenir les ressources nécessaires pour développer une équipe de projet efficace.
Les chefs de projet évoluent dans un environnement global et travaillent sur des projets caractérisés par la
diversité culturelle. Les membres de l’équipe ont souvent des expériences dans des secteurs divers, parlent
différentes langues, et travaillent parfois dans une « langue de travail », qui est une langue ou une norme
différente de celle de leur langue ou de leur norme d’origine. L’équipe de management de projet doit mettre à
profit les différences culturelles, se concentrer sur le développement et le soutien de l’équipe de projet tout au
long du cycle de vie du projet, et promouvoir une collaboration en interdépendance dans un climat de confiance
réciproque. Développer l’équipe de projet améliore le contact, les compétences techniques et l’environnement
de l’ensemble de l’équipe ainsi que la performance du projet. Ceci exige une communication claire, en temps
voulu, efficace et efficiente entre les membres de l’équipe pendant toute la durée du projet. Parmi les objectifs
de développement d’une équipe de projet, on peut citer :
• améliorer les connaissances et les compétences des membres de l’équipe afin d’augmenter leur
capacité à réaliser les livrables du projet tout en réduisant les coûts, en raccourcissant les échéanciers
et en améliorant la qualité ;
• améliorer le sentiment de confiance et de cohésion chez les membres de l’équipe dans le but de
renforcer le moral, de réduire les conflits et d’encourager le travail d’équipe ;
• créer une culture d’équipe dynamique, cohérente et collaborative dans le but (1) d’améliorer à la
fois la productivité individuelle et d’équipe, l’esprit d’équipe et la coopération et (2) de permettre
la formation interdisciplinaire et le tutorat entre les membres de l’équipe de façon à partager les
connaissances et l’expertise.
9.3.1 Développer l’équipe de projet : données d’entrée
9.3.1.1 Plan de management des ressources humaines
Il est décrit à la section 9.1.3.1. Le plan de management des ressources humaines apporte des conseils
sur la façon dont les ressources humaines du projet doivent être définies, constituées, gérées, maîtrisées et,
par la suite, désengagées. Il identifie les plans et les stratégies de formation visant à développer l’équipe de
projet. Des éléments, tels que les récompenses, les retours d’information, la formation complémentaire et
les sanctions disciplinaires, peuvent être ajoutés au plan suite aux évaluations régulières de performance de
l’équipe et d’autres formes de management de l’équipe de projet.
274
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9 - MANAGEMENT DES RESSOURCES HUMAINES DU PROJET
.
9.3.1.2 Affectations
du personnel du projet
Elles sont décrites à la section 9.2.3.1. Le développement de l’équipe commence par l’établissement d’une
liste de ses membres. Les documents sur l’affectation du personnel du projet identifient les personnes qui font
partie de l’équipe de projet.
9.3.1.3 Calendriers des ressources
Ils sont décrits à la section 9.2.3.2. Les calendriers des ressources identifient les périodes auxquelles les
membres de l’équipe de projet sont disponibles pour prendre part aux activités de développement de l’équipe.
9.3.2 Développer l’équipe de projet : outils et techniques
9.3.2.1 Compétences interpersonnelles
9
Les compétences interpersonnelles (« soft skills » en anglais), parfois appelées compétences non
techniques, sont des compétences comportementales telles que les capacités de communication, l’intelligence
émotionnelle, la résolution des conflits, la négociation, l’influence, le développement de l’esprit d’équipe
et l’animation de groupe. Ce sont des atouts essentiels lors du développement de l’équipe de projet. Par
exemple, l’équipe de management de projet peut utiliser l’intelligence émotionnelle pour réduire les tensions
et améliorer la coopération en identifiant, évaluant et maîtrisant l’état d’esprit des membres de l’équipe de
projet, en anticipant leurs actions, en prenant en compte leurs soucis et en les assistant en cas de problème.
9.3.2.2 Formation
La formation comprend toutes les activités destinées à améliorer les compétences des membres de l’équipe
de projet. Elle peut être formelle ou informelle. Parmi les exemples de méthodes de formation, on peut citer la
formation en salle de classe, en ligne, sur ordinateur, sur le lieu de travail avec l’aide d’un autre membre de
l’équipe de projet, le tutorat et l’accompagnement. Si les membres de l’équipe de projet ne disposent pas des
compétences en management ou des techniques nécessaires, ces compétences peuvent être développées
dans le cadre du travail du projet. La formation planifiée se déroule comme cela est prévu dans le plan de
management des ressources humaines. La formation non planifiée est le résultat d’une observation, d’une
conversation et des évaluations de la performance du projet, effectuées au cours du processus Diriger l’équipe
de projet. Les coûts de formation peuvent être inclus dans le budget du projet, ou supportés par l’organisation
réalisatrice, si ces compétences additionnelles sont utiles pour de futurs projets. Cette formation peut être
dispensée par des formateurs internes ou externes.
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275
9 - MANAGEMENT DES RESSOURCES HUMAINES DU PROJET
9.3.2.3 Activités de développement de l’esprit d’équipe
Les activités de développement de l’esprit d’équipe peuvent varier, depuis un sujet abordé en cinq minutes
au cours d’une réunion de revue d’état, jusqu’à un séminaire organisé à l’extérieur par des professionnels,
dans le but d’améliorer les relations interpersonnelles. L’objectif des activités de développement de l’esprit
d’équipe est d’aider les membres individuels de l’équipe à travailler ensemble de façon efficace. Les stratégies
de développement de l’esprit d’équipe sont particulièrement utiles lorsque les membres de l’équipe travaillent
dans des emplacements distants, sans les avantages du contact en face à face. La communication et les
activités informelles peuvent contribuer à instaurer un climat de confiance et à établir de bonnes relations de
travail.
Comme processus continu, le développement de l’esprit d’équipe se révèle être crucial pour la réussite
du projet. Bien que le développement de l’esprit d’équipe soit essentiel dans les phases initiales d’un projet,
il s’agit d’un processus récurrent. Les changements sont inévitables dans l’environnement d’un projet. Afin
de les gérer avec efficacité, il est nécessaire de développer, de soutenir ou de renouveler l’esprit d’équipe. Le
chef de projet se doit de surveiller en permanence le fonctionnement et la performance de l’équipe afin de
déterminer si des actions sont nécessaires pour prévenir ou corriger différents problèmes au sein de l’équipe.
L’un des modèles utilisés pour décrire le développement de l’esprit d’équipe est l’échelle de Tuckman
(Tuckman, 1965 ; Tuckman & Jensen, 1977) composée de cinq étapes de développement. Bien que ces étapes
se produisent souvent dans l’ordre, il n’est pas rare pour une équipe de s’enliser dans une étape spécifique, ou
de retomber dans une étape antérieure. De même, on peut sauter une étape pour des projets dont les membres
de l’équipe ont déjà travaillé ensemble.
• Formation (Forming). C’est l’étape au cours de laquelle l’équipe se réunit et se renseigne sur le
projet mais aussi sur les rôles et responsabilités officiels de chacun. Durant cette étape, les membres
de l’équipe ont tendance à être indépendants et plus renfermés.
• Turbulence (Storming). Au cours de cette étape, l’équipe commence à traiter le travail du projet, à
examiner les décisions techniques et à étudier l’approche du management de projet. Si les membres
de l’équipe ne travaillent pas dans un esprit de collaboration et ne sont pas ouverts à des idées et
perspectives divergentes, cet environnement peut devenir destructeur.
• Normalisation (Norming). Au cours de cette étape, les membres de l’équipe commencent à
travailler ensemble et adaptent leurs habitudes et comportements de travail en soutien de l’équipe.
La confiance s’instaure au sein de l’équipe.
• Performance (Performing). Les équipes qui parviennent à ce stade fonctionnent comme des unités
bien organisées. Elles sont interdépendantes et font face aux problèmes de façon posée et efficace.
• Dissolution (Adjourning). Au cours de cette étape, l’équipe achève le travail et termine le projet. Cette
situation apparaît généralement lorsque le personnel est désengagé du projet suite à l’achèvement
des livrables ou dans le cadre de l’exécution du processus Clore le projet ou la phase (voir la section
4.6).
La durée d’une étape particulière dépend de la dynamique, de la taille et de la conduite de l’équipe. Les
chefs de projet doivent avoir une bonne compréhension de la dynamique d’équipe afin d’accompagner leurs
équipiers à travers toutes les étapes d’une façon efficace.
276
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9 - MANAGEMENT DES RESSOURCES HUMAINES DU PROJET
.
9.3.2.4 Règles
de base
Les règles de base fixent clairement les attentes concernant le comportement souhaité de la part des membres
de l’équipe de projet. Une adhésion précoce à des directives claires permet de diminuer les malentendus
et d’accroître la productivité. Les règles de base en matière de code de conduite, de communication, de
collaboration ou de comportement lors des réunions clarifient les attentes comportementales réciproques des
membres de l’équipe de projet. Tous les membres de l’équipe, de projet partagent la responsabilité d’appliquer
ces règles une fois qu’elles sont établies.
9.3.2.5 Regroupement
Le regroupement (parfois appelé « matrice rapprochée ») consiste à rassembler au même endroit un grand
nombre des membres les plus actifs de l’équipe de projet, voire tous, afin d’améliorer leur capacité à travailler
en équipe. Le regroupement peut être provisoire, comme à des périodes stratégiquement importantes au
cours du projet, ou concerner l’ensemble du projet. Les stratégies de regroupement peuvent comprendre
une salle de réunion pour l’équipe (parfois appelé « quartier général »), des emplacements pour afficher les
échéanciers et d’autres commodités destinées à améliorer la communication et le sentiment communautaire.
Si le regroupement est considéré comme une bonne stratégie, les équipes virtuelles peuvent présenter des
avantages comme l’utilisation de ressources plus compétentes, la réduction des coûts, des déplacements et
des frais de réinstallation, et le rapprochement des membres de l’équipe et des fournisseurs, des clients ou
d’autres parties prenantes clés.
9
9.3.2.6 Reconnaissance et récompenses
Une partie du processus de développement de l’équipe consiste à reconnaître et à récompenser un
comportement souhaitable. Les plans initiaux concernant la façon de récompenser les personnes sont
développés dans le cadre du processus Planifier le management des ressources humaines. Il est important de
bien comprendre qu’une récompense spécifique remise à une personne ne sera efficace que si elle satisfait un
besoin important pour la personne concernée. Les décisions de récompense sont prises, de manière formelle
ou informelle, dans le cadre du processus Diriger l’équipe de projet à l’aide des évaluations des performances
du projet (voir la section 9.4.2.2). Les différences culturelles doivent être prises en compte au moment de
déterminer la reconnaissance et les récompenses.
Les personnes sont motivées si elles se sentent estimées dans l’organisation, et cette estime est
matérialisée par les récompenses qui leur sont données. En règle générale, l’argent est perçu par la plupart
comme un aspect tangible de tout système de récompense, mais d’autres récompenses intangibles sont tout
aussi efficaces, sinon plus. La plupart des membres de l’équipe de projet sont motivés par une opportunité de
progresser, de réaliser et de mettre en pratique leurs compétences professionnelles pour relever de nouveaux
défis. Une bonne stratégie pour les chefs de projet consiste à accorder à l’équipe une reconnaissance tout au
long du cycle de vie du projet plutôt que d’attendre la fin du projet.
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277
9 - MANAGEMENT DES RESSOURCES HUMAINES DU PROJET
9.3.2.7. Outils d’évaluation du personnel
Les outils d’évaluation du personnel donnent au chef de projet, et à l’équipe de projet, une vue précise des
points forts et des points faibles. Grâce à ces outils, les chefs de projet peuvent non seulement évaluer les
préférences et les aspirations de l’équipe, mais aussi sa façon de traiter et d’organiser les informations, de
prendre des décisions et d’interagir avec les autres.
Il existe divers outils tels que les enquêtes sur les attitudes, les évaluations spécifiques, les entretiens
structurés, les tests d’aptitude et les groupes de discussion. Ces outils permettent d’améliorer la compréhension,
la confiance, l’engagement et la communication au sein de l’équipe, et d’augmenter la productivité des équipes
au fil du projet.
9.3.3 Développer l’équipe de projet : données de sortie
9.3.3.1 Évaluation des performances de l’équipe
À mesure que les efforts de développement de l’équipe de projet, tels que la formation, le développement
de l’esprit d’équipe et le regroupement, sont mis en œuvre, l’équipe de management de projet effectue des
évaluations formelles et informelles de l’efficacité de l’équipe de projet. Des stratégies et des activités efficaces
de développement de l’équipe sont supposées accroître sa performance, augmentant ainsi la probabilité
d’atteindre les objectifs du projet. Les critères d’évaluation de la performance de l’équipe doivent être
déterminés par toutes les parties concernées et incorporés aux données d’entrée du processus Développer
l’équipe de projet.
Les performances d’une équipe gagnante sont mesurées en termes de succès technique par rapport à
des objectifs de projet acceptés (y compris les niveaux de qualité), de performance par rapport à l’échéancier
du projet (achèvement dans les délais) et de performance conforme au budget (achèvement satisfaisant aux
contraintes financières). Les équipes hautement performantes se caractérisent par un fonctionnement orienté
vers les tâches et vers les résultats.
L’évaluation de l’efficacité d’une équipe peut inclure des indicateurs tels que :
• des progrès au niveau des compétences, qui permettent aux personnes d’effectuer plus efficacement
les activités qui leur sont attribuées ;
• des améliorations au niveau des capacités qui permettent à l’équipe de mieux fonctionner ;
• la réduction du taux de rotation des ressources humaines ;
• une cohésion accrue de l’équipe lorsque ses membres partagent ouvertement les informations et les
expériences, et s’entraident pour améliorer les performances globales du projet.
278
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9 - MANAGEMENT DES RESSOURCES HUMAINES DU PROJET
À l’issue d’une évaluation de la performance globale de l’équipe, l’équipe de management de projet peut
identifier la formation, l’accompagnement, le tutorat, l’assistance ou les changements requis pour améliorer
la performance de l’équipe. Cela devrait aussi inclure l’identification des ressources appropriées ou requises
pour parvenir à la réalisation et à la mise en œuvre des améliorations identifiées dans le cadre de l’évaluation.
Ces ressources et ces recommandations visant à améliorer l’équipe doivent être clairement documentées et
transmises aux parties concernées.
9.3.3.2 Mises à jour des facteurs environnementaux de l’entreprise
Parmi les facteurs environnementaux de l’entreprise qui sont susceptibles d’être mis à jour suite au
processus Développer l’équipe de projet, on peut citer l’administration du personnel, les registres de formation
des employés et les évaluations des compétences.
9
9.4 Diriger l’équipe de projet
Diriger l’équipe de projet est le processus qui consiste à suivre la performance des membres de l’équipe, à
fournir des retours d’information, à résoudre des problèmes et à gérer des modifications d’équipe pour optimiser
la performance du projet. L’intérêt principal de ce processus est qu’il permet d’influencer le comportement
de l’équipe, de gérer les conflits, de résoudre les problèmes et d’évaluer les performances des membres
de l’équipe. Les données d’entrée, les outils et techniques, et les données de sortie de ce processus sont
représentés sur la figure 9-11. La figure 9-12 représente le diagramme de flux de données de ce processus.
Données d’entrée
Outils et techniques
Données de sortie
.1 Plan de management des
ressources humaines
.2 Affectations du personnel du
projet
.3 Évaluation des performances
de l’équipe
.4 Registre des problèmes
majeurs
.5 Rapports sur la performance
du travail
.6 Actifs organisationnels
.1 Observation et discussion
.2 Évaluations des performances
du projet
.3 Gestion des conflits
.4 Compétences interpersonnelles
.1 Demandes de modification
.2 Mises à jour du plan de
management du projet
.3 Mises à jour des documents
du projet
.4 Mises à jour des facteurs
environnementaux de l’entreprise
.5 Mises à jour des actifs
organisationnels
Figure 9-11. Diriger l’équipe de projet : données d’entrée, outils et techniques, et données de sortie
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9 - MANAGEMENT DES RESSOURCES HUMAINES DU PROJET
.
Management des ressources humaines du projet
9.1
Planifier le
management des
ressources
humaines
• Plan de management
des ressources humaines
9.3
Développer
l’équipe
de projet
9.2
Constituer l’équipe
de projet
4.4
Surveiller et
maîtriser le travail
du projet
13.3
Gérer
l'engagement des
parties prenantes
• Affectations
du personnel
du projet
• Mises à jour des
documents du projet
9.4
Diriger l’équipe
de projet
• Actifs
organisationnels
Entreprise/
Organisation
• Évaluation des
performances de
l’équipe
• Rapports sur la
performance du travail
• Registre des
problèmes majeurs
• Mises à jour des actifs
organisationnels
• Mises à jour des facteurs
environnementaux de
l’entreprise
Documents
du projet
• Demandes
de modification
4.5
Mettre en œuvre
la maîtrise intégrée
des modifications
• Mises à jour du plan
de management du
projet
4.2
Élaborer le plan
de management
du projet
Figure 9-12. Diagramme de flux de données du processus Diriger l’équipe de projet
Comme conséquence du management de l’équipe de projet, des demandes de modification sont soumises,
le plan de management des ressources humaines est mis à jour, les problèmes majeurs sont résolus, des
données d’entrée sont fournies pour les évaluations de performance et les leçons apprises sont ajoutées à la
base de données de l’organisation.
Diriger l’équipe de projet exige une série de compétences en management pour encourager le travail
d’équipe et intégrer les efforts des membres de l’équipe, afin de créer des équipes hautement performantes.
Le management d’équipe requiert une combinaison de compétences mettant en exergue tout particulièrement
la communication, la gestion des conflits, la négociation et le leadership. Les chefs de projet doivent proposer
aux membres de l’équipe des tâches stimulantes et récompenser les bonnes performances.
280
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9 - MANAGEMENT DES RESSOURCES HUMAINES DU PROJET
9.4.1 Diriger l’équipe de projet : données d’entrée
9.4.1.1 Plan de management des ressources humaines
Il est décrit à la section 9.1.3.1. Le plan de management des ressources humaines apporte des conseils sur
la façon dont les ressources humaines du projet doivent être définies, constituées, gérées, maîtrisées et, par la
suite, désengagées. Il comprend notamment :
•
les rôles et les responsabilités,
•
l’organisation du projet,
• le plan de management des ressources humaines.
9.4.1.2 Affectations du personnel du projet
Elles sont décrites à la section 9.2.3.1. Les affectations du personnel du projet génèrent une documentation
comprenant une liste des membres de l’équipe de projet.
9
9.4.1.3 Évaluation des performances de l’équipe
Elle est décrite à la section 9.3.3.1. L’équipe de management de projet procède à des évaluations formelles
ou informelles des performances de l’équipe de projet. Grâce à cette évaluation en continu des performances
de l’équipe de projet, des actions peuvent être engagées pour résoudre des problèmes majeurs, modifier la
communication, traiter des conflits et améliorer l’interaction de l’équipe.
9.4.1.4 Registre des problèmes majeurs
Des problèmes majeurs surviennent lors du management d’une équipe de projet. Un registre des problèmes
majeurs peut servir pour documenter et surveiller qui est responsable de la résolution de problèmes majeurs
spécifiques à une date cible.
9.4.1.5 Rapports sur la performance du travail
Ils sont décrits à la section 4.4.3.2. Les rapports sur la performance du travail documentent l’état actuel
du projet par rapport aux prévisions. Les domaines de performance susceptibles d’aider au management de
l’équipe de projet comprennent les résultats de la maîtrise de l’échéancier et de celle des coûts, du contrôle
de la qualité et de la validation du contenu. Les informations provenant des rapports d’avancement, et les
prévisions connexes, aident à déterminer les besoins futurs en ressources humaines, la reconnaissance et les
récompenses, ainsi que les mises à jour du plan de management des ressources humaines.
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281
9 - MANAGEMENT DES RESSOURCES HUMAINES DU PROJET
9.4.1.6. Actifs organisationnels
Ils sont décrits à la section 2.1.4. Parmi les actifs organisationnels qui peuvent avoir une influence sur le
processus Diriger l’équipe de projet, on peut citer :
•
les certificats d’appréciation,
•
les bulletins d’information,
• les sites Web,
•
les structures de primes,
• les produits portant le sigle de l’entreprise,
• d’autres avantages organisationnels.
9.4.2 Diriger l’équipe de projet : outils et techniques
9.4.2.1 Observation et discussion
L’observation et la discussion permettent de rester en contact avec le travail et l’attitude des membres
de l’équipe de projet. L’équipe de management de projet surveille la progression des livrables du projet, les
réussites qui sont source de fierté pour les membres de l’équipe, et les problèmes interpersonnels.
9.4.2.2 Évaluations des performances du projet
Les objectifs des évaluations des performances au cours d’un projet peuvent comprendre la clarification
des rôles et responsabilités, un retour d’information constructif vers les membres de l’équipe, la découverte
de problèmes majeurs inconnus ou non résolus, le développement de plans de formation individuels, et la
définition d’objectifs spécifiques pour des périodes futures.
La nécessité d’évaluation des performances du projet, formelles ou informelles, est dictée par la durée du
projet, sa complexité, la politique interne de l’organisation, les exigences des contrats de travail, ainsi que par
le volume et la qualité des communications régulières.
9.4.2.3 Gestion des conflits
Les conflits sont inévitables dans un environnement de projet. Les sources de conflit comprennent la
rareté des ressources, les priorités de l’échéancier et les styles de travail de chacun. Des règles de base pour
l’équipe, des normes de groupe, et des pratiques solides en management de projet, comme la planification des
communications et la définition des rôles, réduisent le nombre de conflits.
282
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9 - MANAGEMENT DES RESSOURCES HUMAINES DU PROJET
Une gestion des conflits réussie se traduit par une productivité accrue et des relations de travail positives.
Bien gérées, les différences d’opinion peuvent aboutir à une plus grande créativité et à une meilleure prise de
décision. Si les différences deviennent un facteur négatif, il appartient avant tout aux membres de l’équipe de
projet de les résoudre. Si le conflit s’aggrave, le chef de projet doit s’impliquer pour amener à une résolution
satisfaisante. Le conflit doit être traité au plus tôt, et généralement en privé, par une approche directe et
collaborative. Si un conflit perturbateur persiste, il peut être nécessaire de recourir à des procédures formelles,
y compris des actions disciplinaires.
Le succès des chefs de projet dans la direction de leurs équipes de projet dépend souvent largement de leur
capacité à résoudre les conflits. Différents chefs de projet peuvent avoir différentes méthodes de résolution des
conflits. Les facteurs qui influencent les méthodes de résolution de conflits comprennent :
• l’importance et l’intensité relatives du conflit,
•
la pression du temps pour résoudre le conflit,
• la position adoptée par les personnes concernées,
9
• la motivation pour résoudre le conflit pour le court ou le long terme.
Il existe cinq techniques globales de résolution des conflits. Chacune d’elles ayant ses propres usage et
circonstances, elles ne sont pas données ici dans un ordre particulier :
• Retrait/évitement. Se retirer d’une situation de conflit réelle ou potentielle ; reporter le différend
pour mieux s’y préparer ou pour en confier la résolution à d’autres personnes.
• Acceptation/accommodement. Mettre en avant les points d’accord plutôt que les différences ;
concéder la position d’une personne pour les besoins des autres afin de maintenir l’harmonie et les
relations.
• Compromis/conciliation. Rechercher des solutions qui apportent un certain degré de satisfaction à
toutes les parties afin de résoudre partiellement ou temporairement le conflit.
• Force/compétition. Imposer son point de vue aux dépens des autres se traduit par des solutions
du type gagnant-perdant généralement mises en place par le biais d’une position de pouvoir pour
résoudre une situation d’urgence.
• Collaboration/résolution de problèmes. Intégrer des points de vue et des visions multiples à
partir de différentes perspectives ; cela nécessite une coopération et un dialogue ouvert qui mènent
généralement au consensus et à l’engagement.
9.4.2.4 Compétences interpersonnelles
Les chefs de projet utilisent un ensemble de compétences techniques, personnelles et conceptuelles
pour analyser les situations et interagir de façon adéquate avec les membres de l’équipe. L’utilisation des
compétences interpersonnelles adéquates permet aux chefs de projet de miser sur les atouts de tous les
membres de l’équipe.
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283
9 - MANAGEMENT DES RESSOURCES HUMAINES DU PROJET
Voici quelques exemples de compétences interpersonnelles qu’un chef de projet déploie le plus souvent :
• Leadership. Les projets couronnés de succès exigent de fortes compétences en leadership. Le
leadership est important à travers toutes les phases du cycle de vie du projet. Il existe plusieurs
théories du leadership, chacune définissant les styles de leadership à adopter suivant la situation ou
l’équipe. Il est particulièrement important de communiquer la vision et d’inspirer l’équipe de projet
dans le but d’atteindre les meilleures performances.
• Influence. Étant donné que les chefs de projet n’ont souvent que très peu ou pas d’autorité directe
sur les membres de leur équipe dans un environnement matriciel, leur capacité à influencer les
parties prenantes au moment opportun s’avère critique pour le succès du projet. Les compétences
clés permettant d’influencer les autres comprennent :
○ la capacité à persuader et à articuler clairement les avis et les points de vue ;
○ de hauts niveaux de capacité d’écoute active et efficace ;
○ la connaissance et la prise en compte de différentes perspectives dans toute situation ;
○ la collecte d’informations pertinentes et critiques pour traiter les problèmes majeurs et
conclure des accords tout en préservant une confiance réciproque.
• Prise de décision efficace. Cela suppose la capacité de négocier et d’influencer l’organisation
et l’équipe de management de projet. Des exemples de recommandations en matière de prise de
décision comprennent :
○ se concentrer sur les objectifs visés,
○ suivre un processus de prise de décision,
○ étudier les facteurs environnementaux,
○ analyser les informations disponibles,
○ développer les qualités personnelles des membres de l’équipe,
○ encourager la créativité de l’équipe,
○ gérer les risques.
9.4.3 Diriger l’équipe de projet : données de sortie
9.4.3.1 Demandes de modification
Les modifications au niveau des ressources humaines, que ce soit par choix ou comme suite à des
événements incontrôlables, peuvent avoir un impact sur le reste du plan de management du projet. Lorsque
des problèmes de ressources humaines empêchent l’équipe de projet de respecter le plan de management du
projet, en provoquant par exemple un allongement de l’échéancier ou un dépassement du budget, une demande
de modification peut être traitée par le processus Mettre en œuvre la maîtrise intégrée des modifications. Les
modifications des effectifs peuvent inclure, par exemple, l’affectation des personnes à des tâches différentes,
l’externalisation d’une partie du travail ou le remplacement des membres de l’équipe ayant décidé de partir.
284
© 2013 Project Management Institute. Guide du Corpus des connaissances en management de projet (Guide PMBOK®) — Cinquième édition
9 - MANAGEMENT DES RESSOURCES HUMAINES DU PROJET
Les actions préventives sont celles qui peuvent être développées pour réduire la probabilité ou l’impact
de problèmes avant qu’ils ne surviennent. Ces actions peuvent consister à utiliser la formation par rotation de
postes pour réduire les problèmes durant l’absence de membres de l’équipe de projet, et à mieux clarifier les
rôles pour s’assurer que toutes les responsabilités sont assumées.
9.4.3.2 Mises à jour du plan de management du projet
Le plan de management des ressources humaines est l’un des éléments du plan de management du projet
qui est susceptible d’être mis à jour.
9.4.3.3 Mises à jour des documents du projet
Certains documents du projet sont indirectement mis à jour ; ce sont, en particulier :
•
le registre des problèmes majeurs,
•
la description des rôles,
•
les affectations du personnel du projet.
9
9.4.3.4 Mises à jour des facteurs environnementaux de l’entreprise
Parmi les facteurs environnementaux de l’entreprise qui peuvent exiger des mises à jour suite au processus
Diriger l’équipe de projet, on peut citer :
• des données d’entrée pour les évaluations de performances de l’organisation,
• des mises à jour des compétences personnelles.
9.4.3.5 Mises à jour des actifs organisationnels
Parmi les actifs organisationnels qui peuvent exiger des mises à jour suite au processus Diriger l’équipe de
projet, on peut citer :
• la documentation relative à l’information historique et aux leçons apprises,
• les modèles,
•
les processus normalisés de l’organisation.
© 2013 Project Management Institute. Guide du Corpus des connaissances en management de projet (Guide PMBOK®) — Cinquième édition
285
.
10 - MANAGEMENT DES COMMUNICATIONS DU PROJET
10
.
MANAGEMENT DES COMMUNICATIONS DU PROJET
Le management des communications du projet comprend les processus qui sont requis pour assurer, de
manière appropriée et en temps utile, la planification, la collecte, la création, la distribution, la conservation,
la recherche, le management, la maîtrise, la surveillance et l’archivage final des informations du projet. Les
chefs de projet passent la majeure partie de leur temps à communiquer avec les membres de l’équipe et
d’autres parties prenantes du projet, qu’elles soient internes (à tous les niveaux organisationnels) ou externes
à l’organisation. Une communication efficace crée un pont entre les différentes parties prenantes susceptibles
de provenir de diverses situations culturelles et organisationnelles, mais aussi d’avoir différents niveaux
d’expertise, des perspectives et des intérêts variés, qui peuvent exercer un impact ou influer sur l’exécution du
projet ou sur son résultat.
10
La figure 10-1 donne une vue d’ensemble des processus de management des communications du projet.
Ces processus sont les suivants :
10.1 Planifier le management des communications. Ce processus consiste à développer une
approche et un plan appropriés pour les communications du projet, en prenant en compte les
besoins et les exigences des parties prenantes en matière d’information, ainsi que les actifs
organisationnels disponibles dans l’entreprise.
10.2 Gérer les communications. Ce processus consiste à créer, à rassembler, à distribuer, à
sauvegarder, à récupérer et, finalement, à archiver les informations du projet, conformément au
plan de management des communications.
10.3 Maîtriser les communications. Ce processus consiste à surveiller et à maîtriser les
communications tout au long du cycle de vie du projet, afin d’assurer que les besoins en
information des parties prenantes du projet soient satisfaits.
Ces processus interagissent, entre eux, et avec les processus des autres domaines de connaissance traités
en détail dans la section 3 et l’Annexe A1.
Les activités de communication impliquées dans le cadre de ces processus peuvent souvent comprendre
diverses dimensions à prendre en compte, et notamment les suivantes :
• internes (au sein du projet) et externes (client, fournisseurs, autres projets, organisations, public) ;
• formelles (rapports, comptes rendus, instructions) et informelles (courriels, mémos, discussions ad
hoc) ;
• verticales (plus haut et plus bas dans l’organisation) et horizontales (entre pairs) ;
• officielles (bulletins d’information, rapport annuel) et officieuses (communications officieuses) ;
• écrites, orales, verbales (inflexions vocales) et non verbales (gestuelle).
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287
10 - MANAGEMENT DES COMMUNICATIONS DU PROJET
La .plupart
et des
le compétences en communication sont partagées entre le management général
management de projet, et comprennent, entre autres :
•
l’écoute active et efficace ;
• l’interrogation, l’exploration des idées et des situations afin d’assurer une meilleure compréhension ;
• la formation, pour renforcer les connaissances de l’équipe, de sorte qu’elle puisse être plus efficace ;
• la recherche factuelle, pour identifier ou confirmer des informations ;
• l’identification et la gestion des attentes ;
• la persuasion d’une personne, d’une équipe ou d’une organisation pour mener à bien une action ;
• la formation, en vue d’encourager ou de rassurer ;
• l’accompagnement, afin d’améliorer les performances et d’obtenir les résultats escomptés ;
• la négociation, pour parvenir à des accords mutuellement acceptables entre les parties ;
• la résolution des conflits, pour prévenir des impacts perturbateurs ;
• le résumé, la récapitulation et l’identification des étapes suivantes.
Vue d'ensemble du management
des communications du projet
10.1 Planifier le management
des communications
.1 Données d'entrée
.1 Plan de management du projet
.2 Registre des parties prenantes
.3 Facteurs environnementaux de
l'entreprise
.4 Actifs organisationnels
.2 Outils et techniques
.1 Analyse des besoins en
communication
.2 Technologie de communication
.3 Modèles de communication
.4 Méthodes de communication
.5 Réunions
.3 Données de sortie
.1 Plan de management de la
communication
.2 Mises à jour des documents du projet
10.2 Gérer les
communications
.1 Données d'entrée
.1 Plan de management de la
communication
.2 Rapports sur la performance du
travail
.3 Facteurs environnementaux de
l'entreprise
.4 Actifs organisationnels
.2 Outils et techniques
.1 Technologie de communication
.2 Modèles de communication
.3 Méthodes de communication
.4 Systèmes de gestion de l'information
.5 Établissement des rapports
d'avancement
.3 Données de sortie
.1 Communications du projet
.2 Mises à jour du plan de management
du projet
.3 Mises à jour des documents du projet
.4 Mises à jour des actifs organisationnels
10.3 Maîtriser
les communications
.1 Données d'entrée
.1 Plan de management du projet
.2 Communications du projet
.3 Registre des problèmes majeurs
.4 Données de performance du travail
.5 Actifs organisationnels
.2 Outils et techniques
.1 Systèmes de gestion de l'information
.2 Jugement d'expert
.3 Réunions
.3 Données de sortie
.1 Information sur la performance du
travail
.2 Demandes de modification
.3 Mises à jour du plan de management
du projet
.4 Mises à jour des documents du projet
.5 Mises à jour des actifs organisationnels
Figure 10-1. Vue d’ensemble du management des communications du projet
288
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10 - MANAGEMENT DES COMMUNICATIONS DU PROJET
10.1 Planifier le management des communications
Planifier le management des communications est le processus qui consiste à développer une approche et
un plan appropriés pour les communications du projet, en prenant en compte les besoins et les exigences des
parties prenantes en matière d’information, ainsi que les actifs organisationnels disponibles dans l’entreprise.
L’intérêt principal de ce processus est qu’il identifie et documente l’approche la plus efficace et la plus effective
pour communiquer avec les parties prenantes. Les données d’entrée, les outils et techniques, et les données
de sortie de ce processus sont représentés sur la figure 10-2. La figure 7-3 représente le diagramme de flux
de données du processus Planifier le management des communications.
Données d'entrée
Outils et techniques
.1 Plan de management du projet
.2 Registre des parties prenantes
.3 Facteurs environnementaux de
l'entreprise
.4 Actifs organisationnels
.1 Analyse des besoins en
communication
.2 Technologie de communication
.3 Modèles de communication
.4 Méthodes de communication
.5 Réunions
Données de sortie
.1 Plan de management de la
communication
.2 Mises à jour des documents
du projet
10
Figure 10-2. Planifier le management des communications : données d’entrée,
outils et techniques, et données de sortie
Entreprise/
Organisation
4.2
Élaborer le plan
de management
du projet
Management des communications du projet
Documents
du projet
• Actifs
organisationnels
• Facteurs
environnementaux
de l'entreprise
• Plan de
management
du projet
• Registre des
parties prenantes
10.1
Planifier le
management des
communications
• Mises à jour
des documents
du projet
• Plan de management
de la communication
13.1
Identifier les
parties prenantes
13.3
Gérer
l'engagement
des parties
prenantes
10.2
Gérer les
communications
Figure 10-3. Diagramme de flux de données du processus
Planifier le management des communications
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289
10 - MANAGEMENT DES COMMUNICATIONS DU PROJET
La planification des communications du projet est essentielle à la réussite de tout projet. Une planification
des communications inappropriée peut se traduire par des problèmes tels que des retards dans la remise
des messages, la communication d’informations au mauvais public, une communication insuffisante avec les
parties prenantes, et une erreur de compréhension ou d’interprétation du message communiqué.
Dans la plupart des projets, la planification des communications est effectuée très tôt, par exemple durant
l’élaboration du plan de management du projet. Ceci permet d’affecter des ressources adéquates, comme le
temps et le budget, aux activités de communication. Une communication effective signifie que l’information est
fournie dans le bon format, au bon moment, au bon public et avec le bon impact. Une communication efficace
signifie que seule l’information nécessaire est fournie.
Bien que tous les projets partagent le besoin de communiquer leurs informations, les besoins en information
et les méthodes de diffusion varient largement d’un projet à l’autre. En outre, les méthodes de conservation, de
recherche et de disposition finale des informations du projet doivent être prises en compte et documentées de
manière adéquate tout au long de ce processus. Plusieurs éléments fondamentaux doivent être pris en compte,
et notamment :
• les personnes ayant besoin d’informations et celles qui sont autorisées à y accéder ;
• le moment où les informations sont requises ;
• l’emplacement où les informations doivent être conservées ;
• le format dans lequel les informations doivent être conservées ;
• la manière dont les informations peuvent être recherchées ;
• les fuseaux horaires, les langues et les caractéristiques interculturelles à prendre en compte.
Les résultats du processus Planifier le management des communications doivent être revus régulièrement
tout au long du projet, et, au besoin, révisés pour assurer qu’ils demeurent applicables.
10.1.1 Planifier le management des communications : données d’entrée
10.1.1.1 Plan de management du projet
Il est décrit à la section 4.2.3.1. Le plan de management du projet fournit des informations sur la façon dont
le projet sera exécuté, surveillé, maîtrisé et clos.
290
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10 - MANAGEMENT DES COMMUNICATIONS DU PROJET
.
10.1.1.2 Registre
des parties prenantes
Il est décrit à la section 13.1.3.1. Le registre des parties prenantes fournit les informations requises pour
planifier les communications avec les parties prenantes du projet.
10.1.1.3 Facteurs environnementaux de l’entreprise
Ils sont décrits à la section 2.1.5. Le processus Planifier le management des communications est étroitement
lié aux facteurs environnementaux de l’entreprise, puisque la structure d’une organisation aura un effet majeur
sur les exigences en communication du projet. Tous les facteurs environnementaux de l’entreprise décrits à la
section 2.1.5 sont utilisés comme données d’entrée de ce processus du fait que les communications doivent
être adaptées à l’environnement du projet.
10.1.1.4 Actifs organisationnels
Ils sont décrits à la section 2.1.4. Tous les actifs organisationnels sont utilisés comme données d’entrée du
processus Planifier le management des communications. Parmi ceux-ci, les leçons apprises et les données
historiques ont une importance particulière, car elles peuvent fournir des explications quant aux décisions
prises concernant les problèmes majeurs de communication, et quant aux résultats de ces décisions dans le
cadre de projets similaires précédents. Celles-ci peuvent être utilisées comme information pilote pour planifier
les activités de communication du projet en cours.
10
10.1.2 Planifier le management des communications : outils et techniques
10.1.2.1 Analyse des exigences en communication
L’analyse des besoins en communication détermine les besoins en information des parties prenantes du
projet. Ces besoins sont définis en combinant le type et le format des informations requises avec une analyse
de la valeur de ces informations. Les ressources du projet doivent être uniquement utilisées pour communiquer
les informations qui contribuent à son succès, ou lorsqu’un manque de communication risque de mener à
l’échec.
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291
10 - MANAGEMENT DES COMMUNICATIONS DU PROJET
Le chef de projet doit également prendre en considération le nombre de canaux ou de voies potentiels
de communication comme un indicateur de la complexité des communications d’un projet. Le nombre
total de canaux potentiels de communication est égal à n(n-1) / 2, où n représente le nombre de parties
prenantes. Par exemple, un projet comptant 10 parties prenantes comporte 10(10-1)/2 = 45 canaux potentiels
de communication. Ainsi, la détermination et la délimitation de qui sera appelé à communiquer avec qui, et
de qui recevra quelle information, constituent un composant clé pour planifier les communications réelles
du projet.
Les sources d’information habituellement utilisées pour identifier et définir les exigences du projet en
matière de communication comprennent, entre autres :
• les organigrammes ;
• l’organisation du projet et les relations de responsabilité des parties prenantes ;
• les disciplines, les services et les domaines spécialisés concernés par le projet ;
• la logistique liée au nombre et à l’emplacement des personnes impliquées dans le projet ;
• les besoins en information interne (par exemple, la communication au sein des organisations) ;
• les besoins en information externe (par exemple, la communication avec les médias, le public ou les
entreprises sous contrat) ;
• les exigences des parties prenantes en information et en communication, à partir du registre des
parties prenantes.
10.1.2.2 Technologie de communication
Les méthodes utilisées pour transférer des informations entre les parties prenantes du projet peuvent varier
de manière significative. Par exemple, une équipe de projet peut inclure parmi ses méthodes de communication
des techniques allant de brèves conversations à des réunions prolongées, ou de simples documents écrits à de
grands fichiers accessibles en ligne (par exemple, des échéanciers, des bases de données et des sites Web).
Plusieurs facteurs peuvent avoir une influence sur le choix de la technologie de communication, notamment
les suivants :
• L’urgence du besoin en information. Il est impératif de prendre en compte le niveau d’urgence, la
fréquence et le format des informations à communiquer, car ils peuvent varier en fonction du projet
et de ses étapes.
• La disponibilité de la technologie. Il est essentiel de garantir que la technologie requise pour
simplifier les communications est compatible, disponible et accessible par toutes les parties
prenantes tout au long du cycle de vie du projet.
292
© 2013 Project Management Institute. Guide du Corpus des connaissances en management de projet (Guide PMBOK®) — Cinquième édition
10 - MANAGEMENT DES COMMUNICATIONS DU PROJET
.
• La
facilité d’utilisation. Il convient de s’assurer que le choix des technologies de communication est
adapté aux participants du projet, et que des formations adéquates sont planifiées, le cas échéant.
• L’environnement du projet. Il est important de déterminer si l’équipe se réunit et travaille en face
à face ou dans un environnement virtuel, si ses membres se trouvent dans le même fuseau horaire
ou dans des fuseaux différents, et s’ils parlent différentes langues, et enfin s’il existe plusieurs
facteurs environnementaux du projet, comme la culture, susceptibles d’avoir une influence sur les
communications.
• La sensibilité et la confidentialité des informations. Il est nécessaire de savoir si les informations
à communiquer sont sensibles ou confidentielles, et si des mesures supplémentaires de sécurité
doivent être prises. En outre, il faut déterminer la méthode la plus appropriée pour communiquer les
informations.
10.1.2.3 Modèles de communication
Les modèles de communication utilisés pour simplifier les communications et les échanges d’informations
sont susceptibles de varier en fonction du projet et de ses étapes. Un modèle de communication de base,
représenté sur la figure 10-4, comprend deux parties, définies comme l’émetteur et le récepteur. D’une part, le
support représente la technologie utilisée et comprend le mode de communication. D’autre part, le bruit inclut
toute interférence ou tout obstacle susceptible de compromettre la transmission du message. Dans un modèle
de communication de base, les étapes sont les suivantes :
10
• L’encodage. Les pensées ou les idées sont traduites (encodées) dans une langue par l’émetteur.
• La transmission du message. Ensuite, l’émetteur envoie cette information via le canal de
communication (le support). La transmission de ce message peut être compromise par divers
facteurs, notamment la distance, le manque de familiarité avec la technologie, une infrastructure
inappropriée, les différences culturelles et le manque d’information contextuelle. Ces facteurs sont
collectivement appelés bruit.
• Le décodage. Le récepteur retraduit le message en des pensées ou des idées significatives.
• L’accusé de réception. Une fois le message reçu, le récepteur peut signaler avoir reçu (accuser
réception) le message. Toutefois, cela ne signifie pas qu’il est d’accord avec le message, ni qu’il le
comprend.
• Le retour d’information/la réponse. Lorsque le message reçu a été décodé et compris, le récepteur
encode des pensées et des idées dans un message et le transmet à l’émetteur original.
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293
10 - MANAGEMENT DES COMMUNICATIONS DU PROJET
.
Message
transmis
Bruit
Codage
Bruit
Décodage
Accusé de réception
du message
Émetteur
Récepteur
Support
Décodage
Bruit
Retour
d'information
Codage
Figure 10-4. Modèle de base de la communication
Les composants du modèle de base de la communication doivent être pris en compte lors de la discussion
des communications du projet. Dans le cadre du processus de communication, la responsabilité de l’émetteur
est de transmettre le message en s’assurant que l’information communiquée est claire et complète, et en
confirmant que la communication a été correctement comprise. La responsabilité du récepteur est de s’assurer
que l’information a été reçue dans son intégralité, correctement comprise et confirmée, ou qu’une réponse
appropriée a été envoyée.
Il existe de nombreux défis dans l’utilisation de ces composants pour communiquer de manière efficace
avec les parties prenantes du projet, tels que dans une équipe de projet multinationale hautement technique.
La communication d’un concept technique, de manière satisfaisante, entre deux membres de l’équipe se
trouvant dans des pays différents pourrait impliquer l’encodage du message dans la langue appropriée, l’envoi
du message en utilisant diverses technologies, le décodage du message par le récepteur dans sa langue et
l’envoi d’une réponse ou d’un retour d’information. Toute présence de bruit dans la chaîne de transmission
compromet la signification initiale du message. Dans cet exemple, plusieurs facteurs peuvent conduire à une
mauvaise compréhension ou interprétation du message.
10.1.2.4 Méthodes de communication
Plusieurs méthodes de communication sont utilisées pour faire circuler l’information entre les parties
prenantes du projet. Ces méthodes sont classées de façon générique en :
294
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10 - MANAGEMENT DES COMMUNICATIONS DU PROJET
.
• Communication
interactive. Elle a lieu entre deux ou plusieurs parties engagées dans un échange
d’information multidirectionnel. C’est la manière la plus efficace d’assurer une même compréhension
par tous les participants concernant des sujets spécifiques. Elle comprend des réunions, des appels
téléphoniques, la messagerie instantanée, des visioconférences, etc.
• Communication unilatérale envoyée (en anglais, « push »). Elle est envoyée à des récepteurs
spécifiques qui ont besoin de connaître l’information. Ceci assure la diffusion de l’information, mais
ne garantit pas qu’elle ait effectivement atteint le public visé ou qu’elle ait été comprise par celuici. Les communications unidirectionnelles comprennent des lettres, des mémos, des rapports, des
courriels, des fac-similés, des messages vocaux, des blogs, des communiqués de presse, etc.
• Communication unilatérale cherchée (en anglais, « pull »). Cette communication est utilisée
pour de très gros volumes d’information ou pour des publics très nombreux. Elle nécessite que les
récepteurs puissent accéder à son contenu à leur propre discrétion. Ces méthodes comprennent les
sites intranet, l’apprentissage en ligne, les bases de données des leçons apprises, les référentiels de
connaissances, etc.
Les parties prenantes d’un projet peuvent discuter et convenir du choix des méthodes de communication
à utiliser en fonction des exigences en communication, des contraintes en termes de coûts et de délais, mais
aussi de la familiarité avec les ressources et les outils nécessaires qui peuvent s’appliquer au processus de
communication, ainsi que de leur disponibilité.
10
10.1.2.5 Réunions
Elles sont décrites à la section 4.3.2.3. Le processus Planifier le management des communications exige
une discussion et un dialogue avec l’équipe de projet afin de déterminer la méthode la mieux appropriée pour
mettre à jour et communiquer les informations de projet, mais aussi de répondre aux demandes des diverses
parties prenantes vis-à-vis de cette information. Ces discussions et ces dialogues sont souvent facilités
par l’organisation de réunions en personne ou en ligne, dans différents lieux, comme le site du projet ou
celui du client.
Il existe plusieurs types de réunions dans les projets où des communications peuvent avoir lieu. Dans
la plupart des cas, les parties prenantes se réunissent afin de résoudre des problèmes ou de prendre des
décisions. Même si des discussions informelles peuvent être interprétées comme une réunion, la plupart
des réunions de projet sont formelles. La date, le lieu et l’ordre du jour sont définis au préalable. En règle
générale, la réunion commence par une liste prédéfinie des points à aborder qui est distribuée au préalable
aux participants, avec des comptes rendus et d’autres informations spécifiques à l’occasion. Ces informations
sont ensuite communiquées au besoin à d’autres parties prenantes intéressées.
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295
10 - MANAGEMENT DES COMMUNICATIONS DU PROJET
10.1.3 Planifier le management des communications : données de sortie
10.1.3.1 Plan de management de la communication
Le plan de management de la communication est un composant du plan de management du projet qui
décrit comment les communications du projet seront planifiées, structurées, surveillées et maîtrisées. Ce plan
contient les informations suivantes :
• les besoins en communication des parties prenantes ;
• les informations à communiquer, y compris la langue, le format, le contenu et le niveau de détail ;
• la raison pour la diffusion de ces informations ;
• l’intervalle et la fréquence de diffusion des informations requises, mais aussi l’accusé de réception
ou la réponse, le cas échéant ;
• la personne responsable de la communication de l’information ;
• la personne chargée d’autoriser la divulgation d’informations confidentielles ;
• la personne ou les groupes qui recevront les informations ;
• les méthodes ou les technologies utilisées pour transmettre les informations, telles que les mémos,
le courriel ou les communiqués de presse ;
• les ressources affectées aux activités de communication, y compris le temps et le budget ;
• le processus d’escalade, identifiant les délais et la ligne hiérarchique à suivre (noms des personnes)
pour faire remonter les problèmes majeurs ne pouvant être résolus à un niveau hiérarchique inférieur ;
•
•
la méthode pour la mise à jour et l’affinement du plan de management de la communication au fur
et à mesure que le projet progresse et se développe ;
le glossaire pour la terminologie commune ;
• les diagrammes de flux de l’information circulant au sein du projet, les flux de travail, avec l’éventuelle
suite d’autorisations, la liste des rapports et les plans de réunions, etc. ;
• les contraintes en matière de communication, issues généralement de lois ou de réglementations
spécifiques, de la technologie, de la politique interne de l’organisation, etc.
296
© 2013 Project Management Institute. Guide du Corpus des connaissances en management de projet (Guide PMBOK®) — Cinquième édition
10 - MANAGEMENT DES COMMUNICATIONS DU PROJET
Le plan de management de la communication peut également inclure des directives et des modèles pour
les réunions de revue du projet, les réunions de l’équipe de projet, les réunions électroniques et le courriel. Le
recours à un site Web pour le projet, et à un logiciel de gestion de projet, peut également être inclus, s’ils sont
utilisés dans le cadre du projet.
10.1.3.2 Mises à jour des documents du projet
Certains documents du projet peuvent nécessiter des mises à jour ; ce sont, en particulier :
•
l’échéancier du projet,
•
le registre des parties prenantes.
10.2 Gérer les communications
Gérer les communications est le processus qui consiste à créer, à rassembler, à distribuer, à sauvegarder,
à récupérer et finalement à archiver les informations du projet, conformément au plan de management des
communications. L’intérêt principal de ce processus est qu’il permet un flux de communications efficace entre
les parties prenantes du projet. Les données d’entrée, les outils et techniques, et les données de sortie de ce
processus sont représentés sur la figure 10-5. La figure 10-6 représente le diagramme de flux de données du
processus Gérer des communications.
Données d'entrée
.1 Plan de management de la
communication
.2 Rapports sur la performance
du travail
.3 Facteurs environnementaux de
l'entreprise
.4 Actifs organisationnels
Outils et techniques
.1
.2
.3
.4
Technologie de communication
Modèles de communication
Méthodes de communication
Systèmes de gestion de
l'information
.5 Établissement des rapports
d'avancement
10
Données de sortie
.1 Communications du projet
.2 Mises à jour du plan de
management du projet
.3 Mises à jour des documents
du projet
.4 Mises à jour des actifs
organisationnels
Figure 10-5. Gérer des communications : données d’entrée, outils et techniques, et données de sortie
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297
10 - MANAGEMENT DES COMMUNICATIONS DU PROJET
.
Management des communications du projet
10.1
Planifier le
management des
communications
4.4
Surveiller et
maîtriser le
travail du projet
• Plan de management
de la communication
• Rapports sur la
performance
du travail
Entreprise/
Organisation
• Facteurs
environnementaux
de l'entreprise
• Actifs
organisationnels
10.2
Gérer les
communications
4.2
Élaborer le plan
de management
du projet
• Mises à jour du
plan de management
du projet
• Mises à jour des
documents du projet
Documents
du projet
• Communications
du projet
• Mises à jour des
actifs organisationnels
10.3
Maîtriser les
communications
Figure 10-6. Diagramme de flux de données du processus Gérer les communications
Ce processus ne consiste pas seulement à diffuser les informations pertinentes et cherche à garantir que
les informations communiquées aux parties prenantes du projet ont été établies de manière appropriée, et
également bien reçues et comprises. Il permet aussi aux parties prenantes de demander des informations
supplémentaires, des clarifications et des discussions. Afin de garantir un management des communications
efficace, il faut utiliser plusieurs techniques et prendre en compte divers points, notamment les suivants :
• Les modèles émetteur-récepteur. Il faut intégrer des boucles de réaction (en anglais, « feedback »)
afin de donner l’occasion aux parties prenantes d’interagir, de participer et d’éliminer les obstacles
entravant la communication.
• Le choix des supports. Il faut décrire précisément les situations dans lesquelles la communication
écrite est préférable à la communication orale, la rédaction d’un mémo informel à celle d’un rapport
formel, et la communication en face à face à la communication par courriel.
• Le style d’écriture. Ceci concerne l’utilisation appropriée de la voix active par opposition à la voix
passive, la structure des phrases et le choix des mots.
298
© 2013 Project Management Institute. Guide du Corpus des connaissances en management de projet (Guide PMBOK®) — Cinquième édition
10 - MANAGEMENT DES COMMUNICATIONS DU PROJET
.
• Les
techniques de conduite de réunion. Il faut préparer un ordre du jour et traiter les conflits.
• Les techniques de présentation. Il faut comprendre l’impact de la gestuelle et de la conception des
supports visuels.
• Les techniques de facilitation. Il faut savoir comment atteindre le consensus et surmonter
les obstacles.
• Les techniques d’écoute. Il faut savoir appliquer l’écoute active (en confirmant la réception du
message, en clarifiant les points problématiques, et en confirmant la compréhension du message) et
supprimer les obstacles empêchant une bonne compréhension.
10.2.1 Gérer les communications : données d’entrée
10.2.1.1 Plan de management de la communication
Il est décrit à la section 10.1.3.1. Le plan de management de la communication décrit comment les
communications du projet seront planifiées, structurées, surveillées et maîtrisées.
10
10.2.1.2 Rapports sur la performance du travail
Ils sont décrits à la section 4.4.3.2. Les rapports sur la performance du travail sont un ensemble
d’informations sur l’état et la performance du projet qui permettent de faciliter les discussions et d’instaurer
une communication. Afin d’optimiser ce processus, il est important que ces rapports soient exhaustifs, précis
et disponibles dans les temps impartis.
10.2.1.3 Facteurs environnementaux de l’entreprise
Ils sont décrits à la section 2.1.5. Parmi les facteurs environnementaux de l’entreprise qui peuvent avoir une
influence sur le processus Gérer les communications, on peut citer :
• la culture et la structure organisationnelles,
• les normes et les réglementations gouvernementales ou industrielles,
• le système d’information de gestion du projet.
10.2.1.4 Actifs organisationnels
Ils sont décrits à la section 2.1.4. Parmi les actifs organisationnels qui peuvent avoir une influence sur le
processus Gérer les communications, on peut citer :
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299
10 - MANAGEMENT DES COMMUNICATIONS DU PROJET
• les règlements, les procédures, les processus et les directives concernant le management des
communications ;
• les modèles ;
• les données historiques et les leçons apprises.
10.2.2 Gérer les communications : outils et techniques
10.2.2.1 Technologie de communication
Elle est décrite à la section 10.1.2.2. Le choix de la technologie de communication est important dans
le cadre du processus Gérer les communications. Comme ce besoin évolue de manière significative en
fonction du projet et tout au long de son cycle de vie, il est essentiel de garantir que le choix des informations
communiquées est approprié.
10.2.2.2 Modèles de communication
Ils sont décrits à la section 10.1.2.3. Le choix des modèles de communication est important dans le cadre
de ce processus. Les éléments des communications contribuant tous à garantir l’efficacité du processus de
communication, il est impératif de s’assurer que les modèles de communication choisis sont appropriés au
projet en cours, mais aussi que tout obstacle (bruit) est identifié et géré.
10.2.2.3 Méthodes de communication
Elles sont décrites à la section 10.1.2.4. Le choix des méthodes de communication est important dans
le cadre de ce processus. Ce processus peut être confronté à de nombreux défis et obstacles éventuels. Par
conséquent, il faut s’assurer que les informations créées et diffusées ont bien été reçues et comprises afin de
permettre l’émission d’une réponse et d’un retour d’information.
10.2.2.4 Systèmes de gestion de l’information
Les informations du projet sont gérées et diffusées par le biais d’une variété d’outils, comprenant :
• la gestion des documents papier (lettres, mémos, rapports et communiqués de presse) ;
• la gestion des communications électroniques (courriel, télécopie, messagerie vocale, téléphone,
visioconférence et conférence par Internet, mais aussi publication par Internet) ;
• les outils électroniques de management de projet (les aides à la gestion des échéanciers sur Internet
et les logiciels de gestion de projet, les logiciels de réunion et de bureau virtuel, les portails et les
outils de gestion du travail en mode collaboratif).
300
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10 - MANAGEMENT DES COMMUNICATIONS DU PROJET
10.2.2.5 Établissement des rapports de performance
L’établissement des rapports de performance consiste à collecter et à diffuser les informations relatives à
la performance, ce qui inclut les rapports d’état, les mesures d’avancement et les prévisions. Il comprend la
collecte et l’analyse périodiques des données réelles par rapport à la référence de base pour comprendre et
communiquer l’avancement et la performance du projet, ainsi que pour prévoir les résultats du projet.
L’établissement des rapports de performance doit fournir des informations à un niveau adapté à chaque
public. Le format peut aller d’un rapport d’état simple à des rapports plus élaborés. En outre, ces rapports
peuvent être établis régulièrement ou d’une manière exceptionnelle. Un rapport d’état simple peut faire
apparaître les informations sur la performance, telles que le pourcentage d’achèvement ou les indicateurs
d’état pour chaque domaine (c’est-à-dire le contenu, l’échéancier, les coûts et la qualité). Parmi les rapports
plus élaborés, on peut citer :
• l’analyse des performances passées,
• l’analyse des prévisions pour le projet (y compris la durée et les coûts),
• l’état actuel des risques et des problèmes majeurs,
10
• le travail achevé au cours de la période,
• le travail à achever au cours de la période suivante,
• le résumé des modifications approuvées au cours de la période,
• d’autres informations pertinentes sujettes à examen et à discussion.
10.2.3 Gérer les communications : données de sortie
10.2.3.1 Communications du projet
Le processus Gérer les communications implique des activités requises afin de garantir la création, la
diffusion, la réception, l’accusé de réception et la compréhension des informations. Les communications du
projet peuvent comprendre notamment les rapports de performance, l’état des livrables, l’état d’avancement
de l’échéancier et les coûts encourus. Les communications du projet peuvent varier de manière significative
et être influencées par divers facteurs, comme l’urgence et l’impact du message, sa méthode de diffusion et
son niveau de confidentialité.
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301
10 - MANAGEMENT DES COMMUNICATIONS DU PROJET
10.2.3.2 Mises à jour du plan de management du projet
Le plan de management du projet fournit les informations sur les références de base du projet, le
management des communications et le management des parties prenantes. Chacun de ces domaines peut
nécessiter des mises à jour en fonction de la performance actuelle du projet par rapport à la référence de
base des mesures de performance. La référence de base des mesures de performance est un plan approuvé
du travail du projet auquel l’exécution du projet est comparée, et les écarts mesurés, aux fins de maîtrise par
le management. La référence de base des mesures de performance intègre généralement les paramètres du
contenu, de l’échéancier et des coûts du projet, mais peut également comporter des paramètres techniques
et de qualité.
10.2.3.3 Mises à jour des documents du projet
Certains documents du projet peuvent nécessiter des mises à jour ; ce sont, en particulier :
•
le registre des problèmes majeurs,
•
l’échéancier du projet,
•
les exigences de financement du projet.
10.2.3.4 Mises à jour des actifs organisationnels
Les actifs organisationnels susceptibles d’être mis à jour comprennent, entre autres :
• Les notifications aux parties prenantes. Les informations concernant les problèmes majeurs
résolus, les modifications approuvées et l’état général du projet peuvent être fournies aux parties
prenantes.
• Les rapports du projet. Les rapports formels et informels du projet décrivent l’état du projet et
incluent les leçons apprises, les registres des problèmes majeurs, les rapports de clôture du projet et
les données de sortie d’autres domaines de connaissance (sections 4 à 13).
• Les présentations du projet. L’équipe de projet fournit des informations de manière formelle et
informelle à une partie prenante du projet ou à toutes. L’information et la méthode de présentation
doivent être adaptées aux besoins du public.
• Les enregistrements du projet. Les enregistrements du projet peuvent comprendre la
correspondance, les mémos, les comptes rendus des réunions et d’autres documents décrivant
le projet. Ces informations doivent être conservées de manière organisée, dans la mesure où cela
est possible et approprié. Les membres de l’équipe de projet peuvent également conserver les
enregistrements dans un cahier ou un registre du projet, qui peut être physique ou électronique.
302
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10 - MANAGEMENT DES COMMUNICATIONS DU PROJET
• Les retours d’information des parties prenantes. Les informations reçues des parties prenantes
concernant les opérations du projet peuvent être diffusées et utilisées pour modifier ou améliorer la
performance future du projet.
• La documentation des leçons apprises. La documentation comprend les causes des problèmes
majeurs, le raisonnement à l’appui de l’action corrective choisie, et d’autres types de leçons apprises
concernant le management des communications. Les leçons apprises doivent être documentées et
diffusées de telle sorte qu’elles intègrent la base de données historiques, à la fois pour le projet et
pour l’organisation réalisatrice.
10.3 Maîtriser les communications
Maîtriser les communications est le processus qui consiste à surveiller et à maîtriser les communications
tout au long du cycle de vie du projet afin d’assurer que les besoins en information des parties prenantes du
projet soient satisfaits. L’intérêt principal de ce processus est qu’il assure, à tout moment, un flux optimal
d’information entre tous les participants à la communication. Les données d’entrée, les outils et techniques,
et les données de sortie de ce processus sont représentés sur la figure 10-7. La figure 10-8 représente le
diagramme de flux de données du processus Maîtriser les communications.
Données d'entrée
.1 Plan de management du projet
.2 Communications du projet
.3 Registre des problèmes majeurs
.4 Données de performance du
travail
.5 Actifs organisationnels
Outils et techniques
.1 Systèmes de gestion de
l'information
.2 Jugement d'expert
.3 Réunions
10
Données de sortie
.1 Information sur la performance
du travail
.2 Demandes de modification
.3 Mises à jour du plan de
management du projet
.4 Mises à jour des documents
du projet
.5 Mises à jour des actifs
organisationnels
Figure 10-7. Maîtriser les communications : données d’entrée,
outils et techniques, et données de sortie
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303
10 - MANAGEMENT DES COMMUNICATIONS DU PROJET
.
Management des communications du projet
4.2
Élaborer le plan
de management
du projet
4.3
Diriger et
gérer le travail
du projet
13.3
Gérer
l'engagement
des parties
prenantes
10.2
Gérer les
communications
• Mises à jour du
plan de
management
du projet
• Communications
du projet
• Plan de
management
du projet
• Données de
performance du travail
• Registre des
problèmes majeurs
Documents
du projet
• Mises à jour des
documents du projet
10.3
Maîtriser les
communications
• Actifs
organisationnels
• Information sur la
performance du travail
• Demandes
de modification
Entreprise/
Organisation
4.4
Surveiller et
maîtriser le travail
du projet
4.5
Mettre en œuvre
la maîtrise intégrée
des modifications
• Mises à jour des
actifs organisationnels
Figure 10-8. Diagramme de flux de données du processus Maîtriser les communications
Le processus Maîtriser les communications peut déclencher une itération des processus Planifier le
management des communications et Gérer les communications. Cette itération illustre la nature continue
des processus de management des communications du projet. Les éléments de communication spécifiques,
comme les problèmes ou les indicateurs de performance clés (échéancier, coût et qualité planifiés par rapport
aux valeurs réelles), peuvent engendrer une révision immédiate, contrairement à d’autres. L’impact et les
répercutions des communications du projet doivent être soigneusement évalués et recueillis afin de s’assurer
que le message approprié est diffusé au public adéquat au bon moment.
10.3.1 Maîtriser les communications : données d’entrée
10.3.1.1 Plan de management du projet
Il est décrit à la section 4.2.3.1. Le plan de management du projet décrit comment le projet sera exécuté,
surveillé, maîtrisé et clos. Il fournit de précieuses informations sur le processus Maîtriser les communications,
notamment les suivantes :
304
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10 - MANAGEMENT DES COMMUNICATIONS DU PROJET
.
• les
besoins en communication des parties prenantes,
•
la raison de la diffusion de ces informations,
• l’intervalle et la fréquence de diffusion des informations requises,
• la personne ou le groupe en charge de la communication de l’information,
• la personne ou le groupe en charge de la réception de l’information.
10.3.1.2 Communications du projet
Elles sont décrites à la section 10.2.3.1. Le processus Maîtriser les communications implique les activités
requises pour surveiller les informations et les communications, pour prendre les mesures nécessaires et pour
les communiquer aux parties prenantes. Les communications du projet proviennent de plusieurs sources et
peuvent varier de manière significative en ce qui concerne leur format, leur niveau de détail, leur degré de
formalité et leur confidentialité. Les communications du projet comprennent, entre autres :
•
l’état des livrables,
• l’état d’avancement de l’échéancier,
10
• les coûts encourus.
10.3.1.3 Registre des problèmes majeurs
Il est décrit à la section 13.3.3.1. Un registre des problèmes majeurs est utilisé pour documenter et surveiller
la résolution des problèmes majeurs. Il peut être utilisé pour favoriser la communication et assurer une même
compréhension des problèmes majeurs. Un registre écrit documente et permet de surveiller qui est responsable
de la résolution de problèmes majeurs spécifiques, à une date cible. La résolution des problèmes majeurs traite
des obstacles susceptibles d’empêcher l’équipe d’atteindre ses objectifs. Ces informations sont importantes
pour le processus Maîtriser les communications car elles constituent un référentiel pour les actions menées
dans le cadre du projet et une plate-forme pour les communications ultérieures à transmettre.
10.3.1.4 Données de performance du travail
Elles sont décrites à la section 4.3.3.2. Les données de performance du travail peuvent comprendre des
informations sur les communications diffusées, des commentaires sur les communications, des résultats
d’enquête sur l’efficacité des communications ou d’autres observations brutes identifiées dans le cadre des
activités de communication.
© 2013 Project Management Institute. Guide du Corpus des connaissances en management de projet (Guide PMBOK®) — Cinquième édition
305
10 - MANAGEMENT DES COMMUNICATIONS DU PROJET
.
10.3.1.5
Actifs organisationnels
Ils sont décrits à la section 2.1.4. Parmi les actifs organisationnels qui peuvent avoir une influence sur le
processus Maîtriser les communications, on peut citer :
• les modèles de rapport ;
• les règlements, les normes et les procédures qui définissent les communications ;
• les technologies de communication spécifiques disponibles ;
•
les médias de communication autorisés ;
• les politiques de conservation des enregistrements ;
• les exigences de sécurité.
10.3.2 Maîtriser les communications : outils et techniques
10.3.2.1 Systèmes de gestion de l’information
Un système de gestion de l’information fournit un éventail d’outils normalisés permettant au chef de
projet de saisir, de sauvegarder et de diffuser aux parties prenantes des informations relatives aux coûts,
à l’état d’avancement de l’échéancier et à la performance du projet. Des logiciels permettent au chef de
projet de consolider les rapports de plusieurs systèmes et favorisent la diffusion des rapports aux parties
prenantes du projet. On peut citer comme exemples de formats de diffusion les tableaux, l’analyse par tableur
et les présentations. Des outils graphiques peuvent être utilisés pour créer des représentations visuelles des
informations relatives à la performance du projet.
10.3.2.2 Jugement d’expert
L’équipe de projet se fonde souvent sur le jugement d’expert pour évaluer l’impact des communications
du projet, les actions ou interventions requises, les actions à mener, les responsables de ces actions et les
dates auxquelles ces actions devraient être entreprises. Le jugement d’expert doit parfois être appliqué
aux informations techniques ou de management. En outre, tout groupe ou individu ayant les connaissances
spécialisées, ou ayant suivi une formation appropriée, peut fournir un jugement d’expert. Il peut s’agir
notamment :
306
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10 - MANAGEMENT DES COMMUNICATIONS DU PROJET
•
.
d’autres unités de l’organisation ;
• de consultants ;
• de parties prenantes, dont des clients ou des commanditaires ;
• d’associations professionnelles ou techniques ;
•
de groupes industriels ;
•
d’experts en la matière ;
• du bureau des projets.
Ensuite, en collaboration avec son équipe, le chef de projet détermine les actions à entreprendre pour
assurer que le message approprié est communiqué aux bons destinataires au bon moment.
10.3.2.3 Réunions
Le processus Maîtriser les communications exige une discussion et un dialogue avec l’équipe de projet afin
de déterminer la méthode la mieux appropriée pour mettre à jour et communiquer la performance du projet,
et de répondre aux demandes d’information des parties prenantes. Ces discussions et ces dialogues sont
souvent facilités par l’organisation de réunions en personne ou en ligne, dans différents lieux, comme le site du
projet ou celui du client. Les réunions de projet sont également l’occasion de discuter et de dialoguer avec les
fournisseurs, les vendeurs et d’autres parties prenantes.
10
10.3.3 Maîtriser les communications : données de sortie
10.3.3.1 Information sur la performance du travail
Elle est décrite à la section 4.4.1.5. L’information sur la performance du travail organise et résume les
données recueillies sur les performances. En règle générale, ces données fournissent des informations relatives
à l’état et à l’avancement du projet, selon le niveau de détail requis par les diverses parties prenantes. Cette
information est ensuite documentée et communiquée aux parties prenantes appropriées.
10.3.3.2 Demandes de changement
Elles sont décrites à la section 4.3.3.3. Le processus Maîtriser les communications requiert souvent des
ajustements, des actions et des interventions. Par conséquent, les demandes de changement seront générées
en tant que données de sortie. Ces demandes de modification sont traitées par le processus Mettre en œuvre
la maîtrise intégrée des modifications (voir la section 4.5) et peuvent engendrer les résultats suivants :
© 2013 Project Management Institute. Guide du Corpus des connaissances en management de projet (Guide PMBOK®) — Cinquième édition
307
10 - MANAGEMENT DES COMMUNICATIONS DU PROJET
• la révision ou la refonte complète des estimations de coûts, des séquences d’activités, des dates de
l’échéancier, des besoins en ressources, ainsi que différentes analyses des réponses aux risques ;
• des ajustements des documents et du plan de management du projet ;
• des actions correctives recommandées qui visent à ramener la performance future prévue du projet
en ligne avec le plan de management du projet ;
• des actions préventives recommandées qui pourraient réduire la probabilité d’une performance
future négative pour le projet.
10.3.3.3 Mises à jour du plan de management du projet
Le processus Maîtriser les communications peut déclencher des mises à jour du plan de management de
la communication, mais aussi d’autres éléments du plan de management du projet (par exemple, les plans de
management des ressources humaines et des parties prenantes).
10.3.3.4 Mises à jour des documents du projet
Des documents du projet peuvent être mis à jour dans le cadre du processus Maîtriser les communications.
Ces mises à jour comprennent, entre autres :
• les prévisions,
•
les rapports d’avancement,
•
le registre des problèmes majeurs.
10.3.3.5 Mises à jour des actifs organisationnels
Les actifs organisationnels susceptibles d’être mis à jour comprennent, entre autres, des modèles de
rapport et la documentation des leçons apprises. Cette documentation peut être intégrée à la base de données
historiques pour ce projet et pour l’organisation réalisatrice. En outre, elle peut comprendre les causes des
problèmes, le raisonnement à l’origine de l’action corrective choisie, et d’autres types de leçons apprises au
cours du projet.
308
© 2013 Project Management Institute. Guide du Corpus des connaissances en management de projet (Guide PMBOK®) — Cinquième édition
11 - MANAGEMENT DES RISQUES DU PROJET
11
.
MANAGEMENT DES RISQUES DU PROJET
Un management des risques du projet comprend les processus de planification du management des risques,
d’identification, d’analyse, de planification des réponses, ainsi que de maîtrise des risques dans le cadre
d’un projet. Les objectifs du management des risques du projet sont d’accroître la probabilité et l’impact des
événements positifs, et de réduire la probabilité et l’impact des événements négatifs dans le cadre du projet.
La figure 11-1 donne une vue d’ensemble des processus de management des risques du projet. Ces
processus sont les suivants :
11.1 Planifier le management des risques. Ce processus consiste à définir comment conduire les
activités de management des risques d’un projet.
11.2 Identifier les risques. Ce processus consiste à identifier les risques pouvant affecter le projet et
à documenter leurs caractéristiques.
11
11.3 Mettre en œuvre l’analyse qualitative des risques. Ce processus consiste à définir l’ordre de
priorité des risques, en vue d’analyses ou d’actions ultérieures, par évaluation et par combinaison
de leur probabilité d’occurrence et de leur impact.
11.4 Mettre en œuvre l’analyse quantitative des risques. Ce processus consiste à analyser
numériquement les effets des risques identifiés, sur l’ensemble des objectifs du projet.
11.5 Planifier les réponses aux risques. Ce processus consiste à développer des options et des
actions permettant d’augmenter les opportunités et de réduire les menaces relatives aux objectifs
du projet.
11.6 Maîtriser les risques. Ce processus consiste à mettre en œuvre les plans de réponses aux
risques, à effectuer le suivi des risques identifiés, à surveiller les risques résiduels, à identifier
les nouveaux risques et à évaluer l’efficacité du processus de management des risques tout au
long du projet.
Ces processus interagissent, entre eux, et avec les processus des autres domaines de connaissance, tel
que détaillé à la section 3 et dans l’Annexe A1.
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309
11 - MANAGEMENT DES RISQUES DU PROJET
Un risque du projet est un événement ou une condition incertaine dont la concrétisation aurait un effet
positif ou négatif sur un ou plusieurs des objectifs du projet, tels que le contenu, l’échéancier ou la qualité.
Un risque peut avoir une ou plusieurs causes et, s’il survient, il peut avoir un ou plusieurs impacts. Une cause
peut être une exigence, une hypothèse, une contrainte ou une condition pouvant conduire à des résultats
négatifs ou positifs. Par exemple, les causes peuvent comprendre l’exigence d’un permis environnemental
pour effectuer un travail, ou une limitation quant au personnel affecté à la conception du projet. Le risque est
que l’agence délivrant les permis prenne plus de temps que prévu pour délivrer un permis, ou, dans le cas
d’une opportunité, que des personnes supplémentaires chargées du développement soient disponibles pour
participer à la conception et pour être affectées au projet. Si l’un ou l’autre de ces événements incertains
se produit, il peut y avoir un impact au niveau du contenu, des coûts, de l’échéancier, de la qualité ou de la
performance du projet. Les conditions de risque peuvent englober des aspects environnementaux du projet,
ou de l’organisation, susceptibles de s’ajouter aux autres risques du projet, tels que de mauvaises pratiques
de management de projet, le manque de systèmes de management intégrés, la présence de plusieurs projets
simultanés, ou la dépendance vis-à-vis de participants externes qui ne sont pas sous le contrôle direct du
projet.
Les risques du projet trouvent leur origine dans l’incertitude présente dans tout projet. Les risques connus
sont ceux qui ont été identifiés et analysés, permettant ainsi de planifier des réponses à ces risques. Aux
risques connus, qui ne peuvent pas être gérés de façon proactive, devrait être attribuée une provision pour
aléas. Aux risques inconnus qui ne peuvent pas être gérés de façon proactive, devrait être attribuée une
provision pour imprévus. Dans un projet, un risque négatif qui s’est produit est considéré un problème majeur.
Les risques individuels du projet se distinguent des risques globaux du projet. Le risque global du projet
reflète l’effet de l’incertitude sur l’ensemble du projet. Il représente plus que la somme des risques individuels
du projet, car il inclut toutes les sources d’incertitude du projet. Il représente l’exposition des parties prenantes
aux implications des variations du résultat du projet, qu’elles soient positives ou négatives.
Les organisations perçoivent les risques comme l’effet de l’incertitude sur les objectifs du projet et de
l’organisation. Les organisations et les parties prenantes sont disposées à accepter différents niveaux de
risque en fonction de leur attitude face au risque. L’attitude de l’organisation et des parties prenantes face au
risque peut être influencée par un certain nombre de facteurs, qui peuvent être classés, de façon générale, en
trois catégories :
310
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11 - MANAGEMENT DES RISQUES DU PROJET
• .L'appétit pour le risque, qui est le degré d’incertitude qu’une entité est disposée à assumer, en
anticipant un avantage.
• La tolérance au risque, qui est le degré, la valeur ou l’ampleur de risque qu’une organisation, ou un
individu, va soutenir.
• Le seuil de risque, qui fait référence aux mesures du niveau d’incertitude, ou du niveau d’impact,
auxquels une partie prenante peut avoir un intérêt spécifique. En dessous de ce seuil de risque,
l’organisation acceptera le risque. Au-dessus de ce seuil de risque, l’organisation ne tolérera pas le
risque.
Par exemple, l’attitude d’une organisation face au risque englobe son goût pour l’incertitude, son seuil de
niveaux de risque inacceptables, ou sa tolérance au risque au-delà de laquelle l’organisation pourrait choisir
des réponses aux risques différentes.
Les risques positifs et les risques négatifs sont communément appelés respectivement opportunités
et menaces. Le projet peut être accepté si les risques se situent dans les limites de tolérance et sont
contrebalancés par des bénéfices qui pourraient dériver de la prise de risques. Les risques positifs, qui offrent
des opportunités dans les limites de tolérance des risques, peuvent être poursuivis afin d’obtenir une valeur
ajoutée. Par exemple, l’adoption d’une technique agressive d’optimisation des ressources est un risque qui est
pris dans l’anticipation d’un avantage obtenu par l’emploi d’une quantité de ressources inférieure.
11
Les personnes et les groupes adoptent des attitudes à l’égard des risques qui influencent la façon dont
ils y répondent. Ces attitudes sont induites par la perception, par les tolérances et par d’autres préjugés, et
devraient être déclarées clairement, autant que possible. Une approche cohérente en matière de risque doit
être mise au point pour chaque projet, et la communication, à propos des risques et de leur traitement, doit
être ouverte et honnête. Les réponses aux risques reflètent l’équilibre perçu par une organisation entre la prise
de risques et l’évitement des risques.
Pour réussir, une organisation doit s’engager à traiter le management des risques de façon proactive et
cohérente, tout au long du projet. Un choix judicieux doit être fait, à tous les niveaux de l’organisation, dans
le but d’identifier et de poursuivre activement un management des risques efficace pendant toute la durée du
projet. Le risque peut exister à partir du moment où le projet est lancé. Aller de l’avant dans un projet, sans
porter une attention proactive au management des risques, pourrait entraîner davantage de problèmes dus aux
menaces non traitées.
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311
11 - MANAGEMENT DES RISQUES DU PROJET
.
Vue d’ensemble du Management
des risques du projet
11.1 Planifier le
management des risques
11.2 Identifier
les risques
11.3 Mettre en œuvre
l’analyse qualitative des risques
.1 Données d'entrée
.1 Plan de management du projet
.2 Charte du projet
.3 Registre des parties prenantes
.4 Facteurs environnementaux
de l'entreprise
.5 Actifs organisationnels
.1 Données d'entrée
.1 Plan de management des risques
.2 Plan de management des coûts
.3 Plan de management de
l’échéancier
.4 Plan de management de la
qualité
.5 Plan de management des
ressources humaines
.6 Référence de base du contenu
.7 Estimations du coût des activités
.8 Estimations de la durée des
activités
.9 Registre des parties prenantes
.10 Documents du projet
.11 Documents d'approvisionnement
.12 Facteurs environnementaux
de l'entreprise
.13 Actifs organisationnels
.1 Données d'entrée
.1 Plan de management des risques
.2 Référence de base du contenu
.3 Registre des risques
.4 Facteurs environnementaux de
l'entreprise
.5 Actifs organisationnels
.2 Outils et techniques
.1 Techniques analytiques
.2 Jugement d'expert
.3 Réunions
.3 Données de sortie
.1 Plan de management des
risques
11.4 Mettre en œuvre
l’analyse quantitative des risques
.1 Données d'entrée
.1 Plan de management des
risques
.2 Plan de management des coûts
.3 Plan de management de
l’échéancier
.4 Registre des risques
.5 Facteurs environnementaux
de l'entreprise
.6 Actifs organisationnels
.2 Outils et techniques
.1 Techniques de collecte et de
représentation des données
.2 Techniques d’analyse
quantitative des risques et de
modélisation
.3 Jugement d'expert
.3 Données de sortie
.1 Mises à jour des documents du
projet
.2 Outils et techniques
.1 Revues de la documentation
.2 Techniques de collecte
d'informations
.3 Analyse des listes de contrôle
.4 Analyse des hypothèses
.5 Techniques de représentation
en diagramme
.6 Analyse FFOM
.7 Jugement d'expert
.3 Données de sortie
.1 Registre des risques
11.5 Planifier les
réponses aux risques
.1 Données d'entrée
.1 Plan de management des risques
.2 Registre des risques
.2 Outils et techniques
.1 Stratégies pour les risques
négatifs (menaces)
.2 Stratégies pour les risques
positifs (opportunités)
.3 Stratégies de réponse
conditionnelles
.4 Jugement d'expert
.3 Données de sortie
.1 Mises à jour du plan de
management du projet
.2 Mises à jour des documents
du projet
.2 Outils et techniques
.1 Évaluation de la probabilité
et de l'impact des risques
.2 Matrice de probabilité et d’impact
.3 Évaluation de la qualité des
données relatives aux risques
.4 Catégorisation des risques
.5 Évaluation de l’urgence des
risques
.6 Jugement d'expert
.3 Données de sortie
.1 Mises à jour des documents
du projet
11.6 Maîtriser les risques
.1 Données d'entrée
.1 Plan de management du projet
.2 Registre des risques
.3 Données de performance du
travail
.4 Rapports sur la performance
du travail
.2 Outils et techniques
.1 Réévaluation des risques
.2 Audits de risque
.3 Analyse des écarts et analyse
de la tendance
.4 Mesure de la performance
technique
.5 Analyse de la réserve
.6 Réunions
.3 Données de sortie
.1 Information sur la performance
du travail
.2 Demandes de modification
.3 Mises à jour du plan de
management du projet
.4 Mises à jour des documents
du projet
.5 Mises à jour des actifs
organisationnels
Figure 11-1. Vue d’ensemble du management des risques du projet
312
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11 - MANAGEMENT DES RISQUES DU PROJET
11.1 Planifier le management des risques
Planifier le management des risques est le processus qui consiste à définir comment conduire les activités
de management des risques d’un projet. L’intérêt principal de ce processus consiste à assurer que le niveau,
le type et la visibilité du management des risques seront correctement adaptés, tout à la fois aux risques et à
l’importance du projet pour l’organisation. Le plan de management des risques est essentiel à la communication
et à l’obtention de l’accord et du soutien de toutes les parties prenantes, afin d’assurer que les processus de
management des risques soient soutenus et exécutés de manière efficace, tout au long du cycle de vie du
projet. Les données d’entrée, les outils et techniques, et les données de sortie de ce processus sont représentés
sur la figure 11-2. La figure 11-3 représente le diagramme de flux de données du processus.
Données d’entrée
.1 Plan de management du projet
.2 Charte du projet
.3 Registre des parties prenantes
.4 Facteurs environnementaux de
l'entreprise
.5 Actifs organisationnels
Outils et techniques
.1 Techniques analytiques
.2 Jugement d'expert
.3 Réunions
Données de sortie
.1 Plan de management des risques
Figure 11-2. Planifier le management des risques : données d’entrée,
outils et techniques, et données de sortie
11
Management des risques du projet
4.1
Élaborer la
charte du projet
4.2
Élaborer le plan
de management
du projet
13.1
Identifier les
parties prenantes
Entreprise/
Organisation
• Charte du projet
11.1
Planifier le
management
des risques
• Plan de
management
du projet
• Facteurs
environnementaux
de l’entreprise
• Actifs
organisationnels
• Plan de
management
des risques
11.2
Identifier
les risques
11.4
Mettre en
œuvre l’analyse
quantitative
des risques
11.3
Mettre en œuvre
l’analyse qualitative
des risques
11.5
Planifier
les réponses
aux risques
• Registre des
parties prenantes
Figure 11-3. Diagramme de flux de données du processus Planifier le management des risques
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313
11 - MANAGEMENT DES RISQUES DU PROJET
Une planification soignée et explicite renforce les chances de succès des autres processus de management
des risques. La planification est également importante pour l’obtention des ressources et du temps nécessaires
aux activités de management des risques, et pour l’établissement d’une base convenue pour l’évaluation des
risques. Le processus Planifier le management des risques devrait commencer dès la conception du projet et
devrait être terminé vers le début de la planification du projet.
11.1.1 Planifier le management des risques : données d’entrée
11.1.1.1 Plan de management du projet
Au cours de la planification du management des risques, tous les plans de management subsidiaires
approuvés et les références de base doivent être pris en compte, afin que le plan de management des risques
soit cohérent avec eux. Le plan de management des risques est aussi un composant du plan de management
du projet. Le plan de management du projet fournit une référence de base ou un état actuel des domaines
affectés par les risques, y compris le contenu, l’échéancier et les coûts.
11.1.1.2 Charte du projet
Elle est décrite à la section 4.1.3.1. La charte du projet peut fournir diverses données d’entrée telles que les
risques à haut niveau, des descriptions de projet à haut niveau et des exigences à haut niveau.
11.1.1.3 Registre des parties prenantes
Il est décrit à la section 13.1.3.1. Le registre des parties prenantes comprend tous les détails relatifs aux
parties prenantes du projet et fournit un aperçu de leurs rôles.
11.1.1.4 Facteurs environnementaux de l’entreprise
Ils sont décrits à la section 2.1.5. Parmi les facteurs environnementaux de l’entreprise qui sont susceptibles
d’influencer le processus Planifier le management des risques on peut citer, entre autres, les attitudes face
au risque et la tolérance au risque qui décrivent le niveau de risque qu’une organisation est en mesure de
supporter.
11.1.1.5 Actifs organisationnels
Ils sont décrits à la section 2.1.4. Parmi les actifs organisationnels qui peuvent avoir une influence sur le
processus Planifier le management des risques, on peut citer :
314
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11 - MANAGEMENT DES RISQUES DU PROJET
• .les catégories de risques,
• les définitions courantes des concepts et des termes,
•
les formats d’énoncé du risque,
• les modèles normalisés,
•
les rôles et les responsabilités,
•
les niveaux d’autorité pour la prise de décision,
• les leçons apprises.
11.1.2 Planifier le management des risques : outils et techniques
11.1.2.1 Techniques analytiques
Les techniques analytiques permettent de comprendre et de définir le contexte général du management
des risques du projet. Le contexte du management des risques est un ensemble comprenant les attitudes
des parties prenantes face au risque et l’exposition stratégique aux risques d’un projet donné, en fonction du
contexte global du projet. Par exemple, l’analyse du profil des parties prenantes par rapport au risque peut
être effectuée pour classer et quantifier la tolérance et l’appétit pour le risque des parties prenantes du projet.
D’autres techniques, telles que l’utilisation de feuilles de notation des risques stratégiques, permettent de
fournir une évaluation à haut niveau de l’exposition aux risques du projet, en fonction du contexte général
du projet. Sur la base de ces évaluations, l’équipe de projet peut affecter des ressources adaptées et porter
l’attention nécessaire aux activités de management des risques.
11
11.1.2.2 Jugement d’expert
Pour assurer un établissement exhaustif du plan de management des risques, il y a lieu de faire appel
au jugement et à la compétence de groupes ou de personnes ayant une formation ou une connaissance
spécialisée sur le sujet en question, tels que :
•
la direction générale ;
•
les parties prenantes du projet ;
• les chefs de projet qui ont travaillé sur d’autres projets du même type (directement, ou à travers les
leçons apprises) ;
• des experts dans le domaine des affaires ou des projets ;
•
des groupes industriels et des consultants ;
• des associations professionnelles et techniques.
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315
11 - MANAGEMENT DES RISQUES DU PROJET
.
11.1.2.3
Réunions
Les équipes de projet tiennent des réunions de planification pour élaborer le plan de management des
risques. Les participants à ces réunions peuvent comprendre le chef de projet, des membres de l’équipe de
projet et d’autres parties prenantes choisies, toute personne au sein de l’organisation ayant pour responsabilité
la gestion de la planification et de l’exécution des activités liées aux risques, ainsi que d’autres personnes selon
les besoins.
Des plans à haut niveau pour l’exécution des activités de management des risques sont définis lors de ces
réunions. Des éléments de coût relatifs au management des risques et aux activités de l’échéancier devraient
être élaborés, afin d’être inclus respectivement dans le budget et dans l’échéancier du projet. Des approches
concernant l’application de la provision pour aléas relative aux risques peuvent être établies ou revues. Les
responsabilités de management des risques doivent être attribuées. Des modèles globaux de l’organisation
seront adaptés au projet spécifique pour les catégories de risques et les définitions de termes, tels que les
niveaux de risque, la probabilité par type de risque, l’impact par type d’objectif et la matrice de probabilité et
d’impact. Si des modèles pour d’autres étapes du processus n’existent pas, ils peuvent être développés au
cours de ces réunions. Les données de sortie de ces activités sont résumées dans le plan de management des
risques.
11.1.3 Planifier le management des risques : données de sortie
11.1.3.1 Plan de management des risques
Le plan de management des risques est une composante du plan de management du projet et décrit
comment les activités de management des risques seront structurées et conduites. Le plan de management
des risques comprend les éléments suivants :
• Méthodologie. Elle définit les approches, les outils et les sources de données pouvant être utilisés
pour effectuer le management des risques du projet.
• Rôles et responsabilités. Ils définissent les membres de l’équipe en charge de la conduite, des
activités de support et du management des risques pour chaque type d’activité contenue dans le plan
de management des risques. En outre, ils clarifient leurs responsabilités.
• Budgétisation. Elle estime les fonds nécessaires au management des risques, en fonction des
ressources affectées, pour qu’ils soient inclus dans la référence de base des coûts, et elle établit les
protocoles pour l’utilisation de la provision pour aléas et de la provision pour imprévus.
• Calendrier. Il définit à quel moment et à quelle fréquence les processus de management des risques
seront effectués au cours du cycle de vie du projet. Il établit, d’une part, les protocoles d’utilisation
des provisions pour aléas de l’échéancier et, d’autre part, les activités de management des risques
à inclure dans l’échéancier du projet.
316
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11 - MANAGEMENT DES RISQUES DU PROJET
• Catégories de risques. Elles fournissent un moyen de regrouper les causes potentielles de risque.
Plusieurs approches peuvent être utilisées, par exemple une structure basée sur les objectifs du
projet par catégories. La structure de découpage des risques (SDR) permet à l’équipe de projet
de considérer de nombreuses sources de risque du projet, lors d’un exercice d’identification des
risques. Des structures différentes de découpage des risques seront appropriées à différents types de
projet. Une organisation peut utiliser une structure personnalisée de catégorisation, précédemment
établie, pouvant avoir la forme d’une simple liste de catégories, ou être organisée en une structure de
découpage des risques. La structure de découpage des risques est une représentation hiérarchique
des risques par catégories. Un exemple est donné sur la figure 11-4.
Projet
1
Technique
2
Externe
3
Organisationnel
4
Management
de projet
1.1
Exigences
2.1
Sous-traitants
et fournisseurs
3.1
Dépendances
du projet
4.1
Estimation
1.2
Technologie
2.2
Réglementation
3.2
Ressources
4.2
Planification
1.3
Complexité
et interfaces
2.3
Marché
3.3
Financement
4.3
Maîtrise
1.4
Performances
et fiabilité
2.4
Client
3.4
Priorités
4.4
Communication
1.5
Qualité
2.5
Météo
11
Figure 11-4. Exemple de structure de découpage des risques
• Définitions de la probabilité et de l’impact des risques. La qualité et la crédibilité de l’analyse
des risques exigent que soient définis différents niveaux de probabilité et d'impact des risques
spécifiques au contexte du projet. Les définitions générales des niveaux de probabilité et d’impact
sont ajustées à chaque projet, en particulier au cours du processus Planifier le management des
risques, afin d’être utilisées par les processus suivants. Le tableau 11-1 présente un exemple de
définitions d’impacts négatifs qui pourraient être utilisées dans l’évaluation des impacts des risques
liés à quatre des objectifs du projet. (Des tableaux similaires pourraient être établis pour des impacts
positifs.) Le tableau 11-1 illustre les deux approches, descriptive et numérique (non linéaire, dans le
cas présent).
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317
11 - MANAGEMENT DES RISQUES DU PROJET
Tableau 11-1. Définition des échelles d’impact pour quatre objectifs du projet
Conditions définies pour les échelles d’impact d’un risque sur les principaux objectifs du projet
(exemples présentés pour les impacts négatifs seulement)
Représentation des échelles relatives ou numériques
Objectif
du projet
Très faible / 0,05
Faible / 0,10
Modéré / 0,20
Élevé / 0,40
Très élevé / 0,80
Surcoût non
significatif
Surcoût
< 10 %
Surcoût compris
entre 10 et 20 %
Surcoût compris
entre 20 et 40 %
Surcoût
> 40 %
Délais
Augmentation des
délais non significative
Augmentation
des délais < 5 %
Augmentation des
délais comprise
entre 5 et 10 %
Augmentation des
délais comprise entre
10 et 20 %
Augmentation
des délais > 20 %
Contenu
Réduction du contenu
à peine décelable
Domaines mineurs du
contenu affectés
Domaines majeurs du
contenu affectés
Réduction du contenu
inacceptable pour
le commanditaire
Produit final du
projet effectivement
inutilisable
Qualité
Dégradation de la
qualité à peine
décelable
Seules des applications
très exigeantes sont
affectées
Réduction de la qualité Réduction de la qualité
inacceptable pour le
exigeant l’approbation
du commanditaire
commanditaire
Produit final du
projet effectivement
inutilisable
Coût
Ce tableau présente des exemples de définitions de l’impact d’un risque sur quatre objectifs différents du projet. Il convient de les adapter
dans le cadre du processus Planifier le management des risques au projet concerné et aux seuils de tolérance au risque de
l’organisation. Des définitions d’impact peuvent être élaborées de façon similaire pour les opportunités.
• Matrice de probabilité et d’impact. Une matrice de probabilité et d’impact est une grille servant
à montrer l’effet conjoint de la probabilité d’occurrence de chaque risque et de son impact sur
les objectifs du projet si ce risque se matérialise. Les risques sont classés par ordre de priorité
en fonction des implications potentielles de leurs effets sur les objectifs du projet. L’approche
classique du classement des risques par priorité consiste à utiliser une table de conversion ou une
matrice de probabilité et d’impact. Les combinaisons spécifiques de probabilités et d’impacts, qui
conduisent à évaluer un risque comme ayant une importance « élevée », « modérée » ou « faible »,
sont généralement fixées par l’organisation.
• Tolérances révisées des parties prenantes. Les tolérances des parties prenantes peuvent faire
l’objet d’une révision dans le cadre du processus Planifier le management des risques, selon la façon
dont elles s’appliquent au projet en question.
• Formats des rapports. Les formats des rapports définissent comment les résultats des processus
de management des risques seront documentés, analysés et communiqués. Ils décrivent le
contenu et le format du registre des risques, ainsi que tous les autres rapports nécessaires relatifs
aux risques.
• Suivi. Le suivi des documents indique la façon dont les activités concernant les risques seront
enregistrées dans l’intérêt du projet en cours, ainsi que la façon dont les processus de management
des risques seront audités.
318
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11 - MANAGEMENT DES RISQUES DU PROJET
.
11.2 Identifier
les risques
Identifier les risques est le processus qui consiste à identifier les risques pouvant affecter le projet et
à documenter leurs caractéristiques. L’intérêt principal de ce processus est la documentation des risques
existants et la connaissance et l’aptitude à anticiper des événements qu’elle fournit à l’équipe de projet. Les
données d’entrée, les outils et techniques, et les données de sortie de ce processus sont représentés sur la
figure 11-5. La figure 11-6 représente le diagramme de flux de données de ce processus.
Données d’entrée
.1 Plan de management des
risques
.2 Plan de management des coûts
.3 Plan de management de
l’échéancier
.4 Plan de management de la
qualité
.5 Plan de management des
ressources humaines
.6 Référence de base du contenu
.7 Estimations du coût des
activités
.8 Estimations de la durée des
activités
.9 Registre des parties prenantes
.10 Documents du projet
.11 Documents
d'approvisionnement
.12 Facteurs environnementaux
de l'entreprise
.13 Actifs organisationnels
Outils et techniques
.1 Revues de la documentation
.2 Techniques de collecte
d'informations
.3 Analyse des listes de contrôle
.4 Analyse des hypothèses
.5 Techniques de
représentation
en diagramme
.6 Analyse FFOM
.7 Jugement d'expert
Données de sortie
.1 Registre des risques
11
Figure 11-5. Identifier les risques : données d’entrée, outils et techniques, et données de sortie
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319
11 - MANAGEMENT DES RISQUES DU PROJET
.
5.4
Créer la SDP
• Référence de base du contenu
6.1
Planifier le
management
de l'échéancier
6.4
Estimer les
ressources
des activités
• Plan de management
de l’échéancier
6.5
Estimer la durée
des activités
Management des risques du projet
6.5
Estimer la durée
des activités
11.1
Planifier le
management
des risques
• Estimations de la durée
des activités
7.1
Planifier le
management des
coûts du projet
• Plan de management
des risques
• Plan de management des coûts
11.2
Identifier
les risques
7.2
Estimer les coûts
• Estimations du coût des
activités
8.1
Planifier le
management
de la qualité
• Plan de management
de la qualité
9.1
Planifier le
management des
ressources humaines
• Plan de management des
ressources humaines
• Registre des risques
• Registre des risques
11.3
Mettre en œuvre
l’analyse qualitative
des risques
11.5
Planifier les
réponses aux
risques
11.4
Mettre en œuvre
l’analyse quantitative
des risques
11.6
Maîtriser
les risques
6.6
Élaborer
l’échéancier
7.2
Estimer
les coûts
7.3
Déterminer
le budget
8.1
Planifier le
management
de la qualité
12.1
Planifier le
management des
approvisionnements
12.1
Planifier le
management des
approvisionnements
• Documents d’approvisionnement
13.1
Identifier les
parties prenantes
• Registre des parties prenantes
Entreprise/
Organisation
• Actifs organisationnels
• Facteurs environnementaux
de l’entreprise
Documents
du projet
FFigure 11-6. Diagramme de flux de données du processus Identifier les risques
320
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11 - MANAGEMENT DES RISQUES DU PROJET
Les participants aux activités d’identification des risques comprennent, entre autres, le chef de projet, les
membres de l’équipe de projet, l’équipe de management des risques (si elle existe), les clients, les experts d’un
domaine particulier et externes à l’équipe de projet, les utilisateurs, d’autres chefs de projet, d’autres parties
prenantes et des experts en management des risques. Bien que ces personnes soient souvent les participants
clés pour l’identification des risques, tout le personnel concerné par le projet devrait être encouragé à identifier
des risques potentiels.
Identifier les risques est un processus itératif car de nouveaux risques peuvent apparaître ou évoluer au
fur et à mesure que le projet avance dans son cycle de vie. La fréquence de ces itérations, et la participation à
chacun de ces cycles, varient d’une situation à l’autre. Le format des énoncés de risque doit être cohérent afin
d’assurer l’identification claire et univoque de chacun des risques, mais aussi pour permettre de les analyser
et de développer des réponses de façon efficace. L’énoncé du risque devrait assurer la possibilité de comparer
l’effet relatif d’un risque donné à d’autres risques du projet. L’équipe de projet devrait être impliquée dans le
processus de sorte qu’elle puisse développer et maintenir un sentiment d’appropriation et de responsabilité
quant aux risques et aux actions de réponse qui leur sont associées. Les parties prenantes externes à l’équipe
de projet peuvent fournir une information objective supplémentaire.
11.2.1 Identifier les risques : données d’entrée
11
11.2.1.1 Plan de management des risques
Il est décrit à la section 11.1.3.1. Les éléments clés du plan de management des risques, qui contribuent
au processus Identifier les risques, sont les affectations des rôles et des responsabilités, les provisions figurant
dans le budget, et l’échéancier pour les activités de management des risques, ainsi que les catégories de
risques, qui sont parfois représentées par une structure de découpage des risques (voir la figure 11-4).
11.2.1.2. Plan de management des coûts
Il est décrit à la section 7.1.3.1. Le plan de management des coûts fournit les processus et les contrôles qui
peuvent être utilisés pour identifier les risques tout au long du projet.
11.2.1.3 Plan de management de l’échéancier
Il est décrit à la section 6.1.3.1. Le plan de management de l’échéancier donne un aperçu des objectifs ou
des attentes du projet en termes de délais et d’échéancier susceptibles d’être affectés par des risques (qu’ils
soient connus ou inconnus).
11.2.1.4 Plan de management de la qualité
Il est décrit à la section 8.1.3.1. Le plan de management de la qualité fournit une référence de base pour
des mesures et des métriques à utiliser lors de l’identification des risques.
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321
11 - MANAGEMENT DES RISQUES DU PROJET
11.2.1.5 Plan de management des ressources humaines
Il est décrit à la section 9.1.3.1. Le plan de management des ressources humaines apporte des conseils
sur la façon dont les ressources humaines du projet doivent être définies, constituées, gérées et, finalement,
désengagées. Il peut également inclure les rôles et les responsabilités, les organigrammes du projet, ainsi que
le plan de management des effectifs constituant une donnée d’entrée essentielle du processus d’identification
des risques.
11.2.1.6 Référence de base du contenu
Elle est décrite à la section 5.4.3.1. Les hypothèses du projet se trouvent dans l’énoncé du contenu du projet.
Les incertitudes au niveau des hypothèses du projet doivent être évaluées en tant que causes potentielles de
risque pour le projet.
La structure de découpage du projet (SDP) est une donnée d’entrée cruciale pour l’identification des
risques, car elle facilite la compréhension des risques potentiels, tant au niveau détaillé qu’au niveau général.
Les risques peuvent être identifiés, et, ensuite, suivis à un niveau sommaire, à celui du compte de contrôle ou
à celui du lot de travail.
11.2.1.7 Estimations du coût des activités
Elles sont décrites à la section 7.2.3.1. Les revues des estimations du coût des activités sont utiles pour
l’identification des risques, car elles fournissent une évaluation quantitative du coût probable pour l’achèvement
des activités de l’échéancier. En outre, elles sont idéalement exprimées sous forme de fourchette, l’amplitude
de cette fourchette indiquant le ou les degrés de risque. La revue peut donner lieu à des projections indiquant si
l’estimation est suffisante ou non pour achever l’activité (c’est-à-dire, si elle présente un risque pour le projet).
11.2.1.8 Estimations de la durée des activités
Elles sont décrites à la section 6.5.3.1. Les revues de l’estimation de la durée d’une activité sont utiles pour
l’identification des risques liés aux délais alloués aux activités ou à l’ensemble du projet, ici encore avec une
fourchette indiquant le ou les degrés relatifs de risque.
11.2.1.9 Registre des parties prenantes
Il est décrit à la section 13.1.3.1. Les informations relatives aux parties prenantes sont utiles pour solliciter
des données d’entrée dans le cadre de l’identification des risques, ceci permettant en particulier de s’assurer
que les parties prenantes clés, notamment le commanditaire et le client, sont consultées, ou appelées à
participer au processus Identifier les risques.
322
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11 - MANAGEMENT DES RISQUES DU PROJET
11.2.1.10. Documents du projet
Les documents du projet fournissent à l’équipe de projet des informations sur les décisions prises,
permettant de mieux identifier les risques du projet. Les documents du projet améliorent les communications
au sein de l’équipe et avec les autres parties prenantes, et comprennent, entre autres :
•
la charte du projet,
•
l’échéancier du projet,
• les diagrammes de réseau du projet,
•
le registre des problèmes majeurs,
•
la liste de contrôle de la qualité,
• d’autres informations considérées comme utiles pour l’identification des risques.
11.2.1.11 Documents d’approvisionnement
Ils sont décrits à la section 12.1.3.3. Si le projet nécessite un approvisionnement externe de ressources,
les documents d’approvisionnement deviennent une donnée d’entrée essentielle du processus Identifier les
risques. La complexité et le niveau de détail des documents d’approvisionnement doivent être cohérents avec
la valeur de l’approvisionnement planifié et les risques correspondants.
11
11.2.1.12 Facteurs environnementaux de l’entreprise
Ils sont décrits à la section 2.1.5. Parmi les facteurs environnementaux de l’entreprise qui peuvent avoir une
influence sur le processus Identifier les risques, on peut citer :
• les informations publiées, y compris les bases de données commerciales ;
•
les recherches universitaires ;
•
les listes de contrôle publiées ;
• l’étalonnage ;
•
les études industrielles ;
•
les attitudes face au risque.
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323
11 - MANAGEMENT DES RISQUES DU PROJET
.
11.2.1.13
Actifs organisationnels
Ils sont décrits à la section 2.1.4. Parmi les actifs organisationnels qui peuvent avoir une influence sur le
processus Identifier les risques, on peut citer :
• les fichiers du projet, y compris les valeurs réelles ;
• la maîtrise des processus du projet et de l’organisation ;
• les modèles ou formats d’énoncé de risque ;
• les leçons apprises.
11.2.2 Identifier les risques : outils et techniques
11.2.2.1 Revues de la documentation
Une revue structurée de la documentation du projet pourrait être effectuée, comprenant les plans, les
hypothèses, les fichiers des projets précédents, les accords, ainsi que d’autres informations. La qualité des
plans, de même que la cohérence entre ces plans et les exigences et les hypothèses du projet, peuvent être
des indicateurs de risque au niveau du projet.
11.2.2.2 Techniques de collecte d'informations
Parmi les exemples de techniques de collecte d'informations utilisées pour l’identification des risques, on
peut citer :
• Le remue-méninges. Le but du remue-méninges est d’obtenir une liste le plus exhaustive possible
des risques du projet. L’équipe de projet tient généralement des sessions de remue-méninges,
souvent avec un ensemble d’experts pluridisciplinaires externes à l’équipe. Les idées concernant les
risques du projet sont générées sous la conduite d’un animateur, soit dans le cadre d’une session
de remue-méninges traditionnelle ouverte, soit lors d’une session structurée en faisant appel à des
techniques d’interview de masse. Les catégories de risques, comme dans la structure de découpage
des risques, peuvent être utilisées comme cadre de travail. Les risques sont ensuite identifiés et
classés par type de risque, et leurs définitions sont affinées.
• La technique de Delphes. La technique de Delphes est un moyen pour parvenir à un consensus
entre experts. Les experts en risques du projet prennent part à cette technique de façon anonyme.
Un facilitateur utilise un questionnaire pour susciter des idées sur les risques importants du projet.
Les réponses sont résumées, puis redistribuées aux experts pour obtenir d’autres commentaires.
Un consensus peut être trouvé en répétant plusieurs fois ce processus. La technique de Delphes
contribue à éviter les partis pris et qu’une personne en particulier ait une influence indue sur le
résultat.
324
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11 - MANAGEMENT DES RISQUES DU PROJET
.
• Les
interviews. La conduite d’interviews avec des participants expérimentés du projet, avec d’autres
parties prenantes et avec des experts en la matière permet d’identifier des risques.
• L’analyse des causes fondamentales. L’analyse des causes fondamentales est une technique
spécifique visant à identifier un problème, à en découvrir les causes sous-jacentes et à développer
des actions préventives.
11.2.2.3 Analyse des listes de contrôle
Les listes de contrôle d’identification des risques sont élaborées sur la base des données historiques, des
connaissances accumulées au cours de projets similaires antérieurs, et à partir d’autres sources d’information.
Le niveau le plus bas de la structure de découpage des risques peut également être utilisé comme liste de
contrôle des risques. Bien qu’une liste de contrôle puisse être rapide et simple à utiliser, il est impossible d’en
élaborer une qui soit exhaustive. Ainsi, il convient de veiller à ce que la liste de contrôle ne soit pas utilisée
dans le but d’éviter l’effort d’une identification convenable des risques. L’équipe devrait également examiner
des éléments qui ne figurent pas sur la liste de contrôle. De plus, la liste de contrôle devrait parfois être allégée
en supprimant ou en archivant certains de ses éléments. La liste de contrôle doit être passée en revue lors de
la clôture du projet, afin d’incorporer les nouvelles leçons apprises, et d’y apporter des améliorations pour son
utilisation dans le cadre de projets futurs.
11
11.2.2.4 Analyse des hypothèses
Chaque projet et son plan sont conçus et développés sur la base d’un ensemble d’hypothèses, de scénarios
et de suppositions. L’analyse des hypothèses examine la validité des hypothèses dans le contexte du projet.
Elle identifie les risques du projet dus à l’inexactitude, à l’instabilité, à l’incohérence, ou au caractère incomplet
des hypothèses.
11.2.2.5 Techniques de représentation en diagramme
Parmi les techniques de représentation des risques en diagramme, on peut citer :
• Les diagrammes cause-effet. Également connus sous le nom de diagrammes d’Ishikawa, ou
diagrammes en arête de poisson, ils sont utiles pour identifier les causes des risques.
• Les diagrammes de flux de système ou de processus. Ceux-ci montrent comment les divers
éléments d’un système sont en relation les uns avec les autres, ainsi que le mécanisme de causalité.
• Les diagrammes d’influence. Ce sont des représentations graphiques de situations montrant les
influences causales, la chronologie des événements, et d’autres relations entre les variables et les
résultats, comme illustré sur la figure 11-7.
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325
11 - MANAGEMENT DES RISQUES DU PROJET
.
Estimations
du projet
État
de risque
Activité
du projet
Livrables
Figure 11-7. Diagramme d’influence
11.2.2.6 Analyse FFOM
Cette technique permet d’étudier le projet sous chacun des aspects forces, faiblesses, opportunités et
menaces (FFOM) afin d’élargir l’étendue des risques identifiés, en y incluant les risques créés en interne.
Elle commence par l’identification des forces et des faiblesses de l’organisation, en se concentrant soit sur
le projet, soit sur l’organisation en charge du projet, soit plus largement sur le domaine des affaires. Avec
l’analyse FFOM, on identifie alors, pour le projet, toutes les opportunités et toutes les menaces provenant
respectivement des forces et des faiblesses de l’organisation. L’analyse FFOM étudie également le degré selon
lequel les forces de l’organisation contrebalancent les menaces, ainsi que les opportunités pouvant servir à
compenser les faiblesses.
326
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11 - MANAGEMENT DES RISQUES DU PROJET
.
11.2.2.7 Jugement
d’expert
Des risques peuvent être directement identifiés par des experts ayant l’expérience appropriée à partir de
projets ou de domaines d’activités similaires. Le chef de projet devrait identifier de tels experts et les inviter à
examiner tous les aspects du projet, et leur demander de suggérer des risques potentiels sur la base de leur
expérience passée et de leurs domaines d’expertise. Un parti pris éventuel des experts devrait être pris en
compte dans le cadre de ce processus.
11.2.3 Identifier les risques : données de sortie
11.2.3.1 Registre des risques
Les données de sortie principales du processus Identifier les risques sont les entrées initiales du registre
des risques. Le registre des risques est un document dans lequel les résultats de l’analyse des risques, et
de la planification des réponses aux risques, sont enregistrés. Il contient les résultats des autres processus
de management des risques au fur et à mesure de leur exécution, ce qui se traduit, au fil du temps, par
une augmentation du niveau et du type d’informations qui y sont contenues. La préparation du registre des
risques commence lors du processus Identifier les risques, avec les informations ci-dessous, et devient ensuite
disponible pour les autres processus de management de projet et de management des risques du projet :
11
• Liste des risques identifiés. Les risques identifiés sont décrits avec un niveau de détail raisonnable.
La liste peut avoir une structure pour décrire les risques à l’aide d’énoncés comme : « tel ÉVÉNEMENT
pourrait se produire, causant tel IMPACT » ou, « si telle CAUSE existe, tel ÉVÉNEMENT pourrait
survenir, conduisant à tel EFFET ». En plus de la liste des risques identifiés, les causes fondamentales
de ces risques peuvent devenir plus évidentes. Il s’agit de situations ou d’événements fondamentaux
qui peuvent être à l’origine d’un ou de plusieurs risques identifiés. Ils devraient être enregistrés et
utilisés pour appuyer l’identification future des risques, aussi bien pour ce projet que pour d’autres.
• Liste des réponses potentielles. Les réponses potentielles à un risque peuvent parfois être
identifiées dans le cadre du processus Identifier les risques. Lorsqu’elles sont identifiées au cours de
ce processus, ces réponses peuvent être utiles comme données d’entrée du processus Planifier les
réponses aux risques.
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327
11 - MANAGEMENT DES RISQUES DU PROJET
11.3 Mettre en œuvre l’analyse qualitative des risques
Mettre en œuvre l’analyse qualitative des risques est le processus qui consiste à classer les risques par
ordre de priorité, en vue d’analyses ou d’actions supplémentaires, en évaluant et en combinant, pour chacun
d’eux, leur probabilité d’occurrence et leur impact. L’intérêt principal de ce processus est qu’il permet aux
chefs de projet de réduire le niveau d’incertitude et de se concentrer sur les risques à haute priorité. Les
données d’entrée, les outils et techniques, et les données de sortie de ce processus sont représentés sur la
figure 11-8. La figure 11-9 représente le diagramme de flux de données du processus.
Données d’entrée
Outils et techniques
Données de sortie
.1 Plan de management des risques
.2 Référence de base du contenu
.3 Registre des risques
.4 Facteurs environnementaux de
l'entreprise
.5 Actifs organisationnels
.1 Évaluation de la probabilité
et de l'impact des risques
.2 Matrice de probabilité et
d'impact
.3 Évaluation de la qualité des
données relatives aux risques
.4 Catégorisation des risques
.5 Évaluation de l’urgence des risques
.6 Jugement d'expert
.1 Mises à jour des documents
du projet
Figure 11-8. Mettre en œuvre l’analyse qualitative des risques : données d’entrée,
outils et techniques, et données de sortie
Management des risques du projet
11.1
Planifier le
management
des risques
5.4
Créer
la SDP
11.2
Identifier
les risques
• Plan de management
des risques
• Référence de
base du contenu
Entreprise/
Organisation
• Facteurs
environnementaux
de l’entreprise
• Actifs organisationnels
• Registre des risques
11.3
Mettre en
œuvre l’analyse
qualitative des
risques
• Mises à jour des
documents du projet
Documents
du projet
Figure 11-9. Diagramme de flux de données du processus
Mettre en œuvre l’analyse qualitative des risques
328
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11 - MANAGEMENT DES RISQUES DU PROJET
L’analyse qualitative des risques évalue la priorité des risques identifiés sur la base de leur probabilité
ou de leur vraisemblance d’occurrence relatives, de l’impact correspondant sur les objectifs du projet si ces
risques survenaient, ainsi que d’autres facteurs, tels que les délais de réponse et la tolérance au risque de
l’organisation par rapport aux contraintes du projet sur le coût, l’échéancier, le contenu et la qualité. Ces
évaluations reflètent l’attitude de l’équipe de projet, et d’autres parties prenantes, vis-à-vis du risque. Une
évaluation efficace requiert donc l’identification explicite des approches du risque des participants clés, et
leur management, dans le cadre du processus Mettre en œuvre l’analyse qualitative des risques. Quand ces
approches du risque introduisent un parti pris dans l’évaluation des risques identifiés, il faut identifier ce parti
pris et adapter l’évaluation en conséquence.
Le fait de définir des niveaux de probabilité et d’impact peut réduire l’influence des partis pris. La criticité
des délais des actions liées à un risque peut en augmenter l’importance. Une évaluation de la qualité de
l’information disponible, concernant les risques du projet, contribue également à la clarification de l’évaluation
de l’importance de ce risque pour le projet.
L’analyse qualitative des risques est, en général, un moyen rapide et rentable d’établir des priorités pour
la planification des réponses aux risques et, s’il y a lieu, elle crée la base de la mise en œuvre de l’analyse
quantitative des risques. Le processus Mettre en œuvre l’analyse qualitative des risques doit être effectué à
intervalles réguliers au cours du cycle de vie du projet comme défini dans le plan de management des risques
du projet. Ce processus peut mener à l’analyse quantitative des risques (voir la section 11.4), ou directement
à la planification des réponses aux risques (voir la section 11.5).
11
11.3.1 Mettre en œuvre l’analyse qualitative des risques : données d’entrée
11.3.1.1 Plan de management des risques
Il est décrit à la section 11.1.3.1. Les éléments clés du plan de management des risques utilisés pour
mettre en oeuvre l'analyse qualitative des risques comprennent les rôles et les responsabilités de la conduite
du management des risques, des budgets et des activités de l’échéancier concernant le management des
risques, ainsi que les catégories de risques, les définitions de probabilité et d’impact, la matrice de probabilité
et d’impact et les tolérances au risque révisées des parties prenantes. Ces données d’entrée sont généralement
adaptées au projet dans le cadre du processus Planifier le management des risques. Si elles ne sont pas
disponibles, elles peuvent être élaborées au cours du processus Mettre en œuvre l’analyse qualitative des
risques.
11.3.1.2 Référence de base du contenu
Elle est décrite à la section 5.4.3.1. Dans les projets de type habituel ou récurrent, les risques ont tendance
à être mieux compris. Les projets faisant appel à une technologie de pointe, ou novatrice, ainsi que les projets
très complexes, ont tendance à présenter une plus grande incertitude. Ceci peut être évalué lors de l’examen
de la référence de base du contenu.
© 2013 Project Management Institute. Guide du Corpus des connaissances en management de projet (Guide PMBOK®) — Cinquième édition
329
11 - MANAGEMENT DES RISQUES DU PROJET
.
11.3.1.3
Registre des risques
Il est décrit à la section 11.2.3.1. Le registre des risques contient des informations qui seront utilisées pour
évaluer et classer les risques par ordre de priorité.
11.3.1.4 Facteurs environnementaux de l’entreprise
Ils sont décrits à la section 2.1.5. Les facteurs environnementaux de l’entreprise peuvent fournir une
connaissance et un contexte pour l’évaluation des risques, tels que :
• des études industrielles de projets similaires, réalisées par des spécialistes du risque ;
• des bases de données des risques qui pourraient être disponibles dans l’industrie ou à partir de
sources propriétaires.
11.3.1.5 Actifs organisationnels
Ils sont décrits à la section 2.1.4. Parmi les actifs organisationnels qui peuvent avoir une influence sur
le processus Mettre en œuvre l’analyse qualitative des risques, on peut citer les informations provenant de
projets antérieurs similaires.
11.3.2 Mettre en œuvre l’analyse qualitative des risques : outils et techniques
11.3.2.1 Évaluation de la probabilité et de l’impact des risques
L’évaluation de la probabilité des risques examine la vraisemblance que chaque risque spécifique survienne.
L’évaluation de l’impact des risques étudie leur effet potentiel sur un ou sur plusieurs objectifs du projet, tels
que l’échéancier, les coûts, la qualité ou la performance, aussi bien les effets négatifs, en cas de menace, que
positifs, en cas d’opportunité.
La probabilité et l’impact sont évalués pour chacun des risques identifiés. Les risques peuvent être évalués
au cours d’interviews ou de réunions, avec des participants sélectionnés pour leur connaissance des catégories
de risques dont il est question. Les membres de l’équipe de projet, et des personnes compétentes externes au
projet, y participent.
La probabilité de chacun des risques, et leur impact sur chacun des objectifs, sont évalués au cours des
interviews ou des réunions. L’explication détaillée, y compris les hypothèses justifiant les valeurs attribuées,
sont également enregistrées. Les probabilités et les impacts des risques sont notés en fonction des définitions
fournies par le plan de management des risques. Les risques dont la probabilité et l’impact ont une note basse,
seront inclus dans le registre des risques en tant que liste de veille pour un suivi futur.
330
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11 - MANAGEMENT DES RISQUES DU PROJET
.
11.3.2.2 Matrice
de probabilité et d’impact
Les risques peuvent être classés par priorité pour effectuer une analyse quantitative supplémentaire, et
planifier des réponses aux risques sur la base de leur notation. Les notations sont attribuées aux risques en
fonction de l’évaluation de leur probabilité et de leur impact. L’évaluation de l’importance de chaque risque,
et de la priorité à lui accorder, est généralement effectuée à l’aide d’une table de conversion ou d’une matrice
de probabilité et d’impact. Ce type de matrice spécifie les combinaisons de probabilité et d’impact qui mènent
à classer les risques comme de priorité faible, modérée ou élevée. L’organisation peut choisir d’utiliser des
termes descriptifs ou des valeurs numériques.
Chaque risque est noté sur la base de sa probabilité d’occurrence et de son impact sur un objectif donné,
s’il venait à se concrétiser. L’organisation devrait déterminer quelles combinaisons de probabilité et d’impact
conduisent à classer le risque comme risque élevé, risque modéré ou risque faible. Dans une matrice en noir
et blanc, ces conditions sont indiquées à l’aide de différentes nuances de gris. On voit notamment sur la figure
11-10 la zone en gris foncé (avec les valeurs les plus élevées) qui représente un risque élevé, la zone en gris
moyen (avec les valeurs les plus faibles) qui représente un risque faible et la zone en gris clair (avec les valeurs
intermédiaires) qui représente un risque modéré. Généralement, ces règles de classement des risques sont
définies par l’organisation avant le démarrage du projet, et sont incluses dans les actifs organisationnels.
Les règles de classement des risques peuvent être ajustées au projet spécifique, dans le cadre du processus
Planifier le management des risques.
11
Matrice de probabilité et d’impact
Probabilité
Menaces
Opportunités
0,90
0,05
0,09
0,18
0,36
0,72
0,72
0,36
0,18
0,09
0,05
0,70
0,04
0,07
0,14
0,28
0,56
0,56
0,28
0,14
0,07
0,04
0,50
0,03
0,05
0,10
0,20
0,40
0,40
0,20
0,10
0,05
0,03
0,30
0,02
0,03
0,06
0,12
0,24
0,24
0,12
0,06
0,03
0,02
0,10
0,01
0,01
0,02
0,04
0,08
0,08
0,04
0,02
0,01
0,01
0,80/
0,80/
0,05/
Très faibles
0,10/
Faibles
0,20/
0,40/
Modérées
Élevées
Très élevées Très élevées
0,40/
0,20/
Élevées
Modérées
0,10/
Faibles
0,05/
Très faibles
Impact sur un objectif (échelle numérique) (exemple : coûts, délais, contenu ou qualité)
Chaque risque est classé selon la probabilité qu’il survienne et selon son impact sur l'un des objectifs du projet
s’il venait à se concrétiser. Les seuils de tolérance de l’organisation vis-à-vis des risques faibles, modérés ou élevés
figurent dans la matrice et déterminent si le risque est classé comme élevé, modéré ou faible pour cet objectif.
Figure 11-10. Matrice de probabilité et d’impact
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331
11 - MANAGEMENT DES RISQUES DU PROJET
Comme illustré sur la figure 11-10, une organisation peut classer un risque séparément pour chaque
objectif (par exemple, sur le coût, sur le délais et sur le contenu). Par ailleurs, elle pourrait élaborer un moyen
de déterminer un classement global pour chaque risque. Enfin, les opportunités et les menaces sont gérées
dans une même matrice, en utilisant les définitions des différents niveaux d’impact, adaptées à chacune
d’entre elles.
Le classement des risques aide à orienter les réponses aux risques. Par exemple, les risques qui ont
un impact négatif sur les objectifs, également connus comme menaces, et qui se situent dans la zone de
risque élevé (en gris foncé) de la matrice, peuvent exiger une action prioritaire et des stratégies de réponse
agressives. Il se peut que les menaces dans la zone de risque faible (en gris moyen) ne requièrent pas d’action
proactive de management, hormis leur inscription dans le registre des risques ou sur la liste de veille, ou l’ajout
d’une provision pour aléas. De la même manière, les opportunités qui se trouveraient dans la zone de risque
élevé (en gris foncé), qui pourraient être obtenues le plus facilement, et qui offrent le bénéfice le plus élevé,
devraient être ciblées en priorité. Les opportunités dans la zone de risque faible (en gris moyen) devraient être
simplement surveillées.
11.3.2.3 Évaluation de la qualité des données relatives aux risques
L’évaluation de la qualité des données relatives aux risques est une technique qui permet d’évaluer le
degré auquel ces données sont utiles pour le management des risques. Elle implique l’analyse du degré de
compréhension du risque, ainsi que l’exactitude, la qualité, la fiabilité et l’intégrité des données concernant le
risque.
L’utilisation de données de faible qualité peut conduire à une analyse qualitative des risques peu utile au
projet. Si la qualité des données est inacceptable, il peut être nécessaire de recueillir des données de meilleure
qualité. La collecte d’informations sur les risques s’avère souvent difficile, et nécessite plus de temps et de
ressources que prévu. Les valeurs utilisées dans l’exemple de la figure 11.10 sont représentatives. Le nombre
de valeurs dans l’échelle est généralement établi lors de la définition de l’attitude de l’organisation vis-à-vis
du risque.
11.3.2.4 Catégorisation des risques
Les risques pour le projet peuvent être catégorisés par source de risque (par exemple, en utilisant la
structure de découpage des risques (SDR)), par domaine concerné du projet (par exemple, en utilisant la
structure de découpage du projet (SDP)) ou selon toute autre catégorie utile (par exemple, une phase du projet),
en vue de déterminer les secteurs du projet qui sont le plus exposés aux effets de l’incertitude. Les risques
peuvent aussi être catégorisés en fonction de leurs causes fondamentales communes. Cette technique aide à
déterminer les lots de travail, les activités, les phases, voire même les rôles du projet susceptibles de mener
au développement de réponses aux risques efficaces.
332
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11 - MANAGEMENT DES RISQUES DU PROJET
.
11.3.2.5 Évaluation
de l’urgence des risques
Les risques exigeant des réponses à court terme peuvent être considérés comme plus urgents à traiter.
Les indicateurs de priorité peuvent inclure la probabilité de détecter le risque, le délai de mise en œuvre des
réponses aux risques, les symptômes et les signaux d’alarme, mais aussi le classement du risque. Dans le
cas de certaines analyses qualitatives, l’évaluation de l’urgence du risque peut être associée au classement
du risque, qui est déterminé à partir de la matrice de probabilité et d’impact, pour donner une notation finale
de la sévérité du risque.
11.3.2.6 Jugement d’expert
Le jugement d’expert est nécessaire pour évaluer la probabilité et l’impact de chacun des risques afin de
déterminer sa position dans la matrice représentée sur la figure 11-10. Les experts sont en général ceux qui
ont l’expérience de projets similaires et récents. Le jugement d’expert s’obtient souvent par le biais d’ateliers
dirigés sur les risques ou d’interviews. Un parti pris éventuel des experts devrait être pris en compte dans le
cadre de ce processus.
11.3.3 Mettre en œuvre l’analyse qualitative des risques : données de sortie
11
11.3.3.1 Mises à jour des documents du projet
Certains documents du projet peuvent nécessiter des mises à jour ; ce sont, en particulier :
• Le registre des risques. Le registre des risques est mis à jour au fur et à mesure que de nouvelles
informations deviennent disponibles par l’évaluation qualitative des risques. Les mises à jour du
registre des risques peuvent inclure les évaluations de la probabilité et des impacts de chacun des
risques, le classement ou la notation des risques, les informations sur l’urgence des risques, ou la
catégorie des risques, ainsi qu’une liste de veille des risques de faible probabilité ou des risques
exigeant davantage d’analyse.
• Le registre hypothèses. Les hypothèses pourraient changer au fur et à mesure que de nouvelles
informations sont rendues disponibles par l’évaluation qualitative des risques. Le registre des
hypothèses doit être revu pour l’adapter à ces nouvelles informations. Les hypothèses peuvent être
incorporées dans l’énoncé du contenu, ou bien dans un registre des hypothèses séparé.
11.4 Mettre en œuvre l’analyse quantitative des risques
Mettre en œuvre l’analyse quantitative des risques est le processus qui consiste à analyser de façon
numérique l’effet global des risques identifiés sur l’ensemble des objectifs du projet. L’intérêt principal de
ce processus est de produire des informations quantitatives relatives aux risques pour soutenir la prise de
décision dans le but de réduire l’incertitude globale du projet. Les données d’entrée, les outils et techniques,
et les données de sortie de ce processus sont représentés sur la figure 11-11. La figure 11-12 représente le
diagramme de flux de données du processus.
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333
11 - MANAGEMENT DES RISQUES DU PROJET
.
Données d’entrée
Outils et techniques
.1 Plan de management des risques
.2 Plan de management des coûts
.3 Plan de management de
l’échéancier
.4 Registre des risques
.5 Facteurs environnementaux de
l'entreprise
.6 Actifs organisationnels
.1 Techniques de collecte et de
représentation des données
.2 Techniques d’analyse
quantitative des risques et de
modélisation
.3 Jugement d'expert
Données de sortie
.1 Mises à jour des documents
du projet
Figure 11-11. Mettre en œuvre l’analyse quantitative des risques : données d’entrée,
outils et techniques, et données de sortie
Management des risques du projet
6.1
Planifier le
management
de l'échéancier
7.1
Planifier le
management
des coûts
11.1
Planifier le
management
des risques
• Plan de management
des risques
• Registre des risques
• Plan de management
de l’échéancier
• Plan de management
des coûts
Entreprise/
Organisation
11.2
Identifier
les risques
• Actifs organisationnels
• Facteurs
environnementaux
de l’entreprise
11.4
Mettre en œuvre
l’analyse
quantitative des
risques
• Mises à jour des
documents du projet
Documents
du projet
Figure 11-12. Diagramme de flux de données du processus
Mettre en œuvre l’analyse quantitative des risques
Le processus Mettre en œuvre l’analyse quantitative des risques est effectué sur les risques ayant été
classés comme prioritaires par le processus Mettre en œuvre l’analyse qualitative des risques, car susceptibles
d’avoir un impact potentiel significatif sur les besoins concurrents du projet. Le processus Mettre en œuvre
l’analyse quantitative des risques analyse l’effet de ces risques sur les objectifs du projet. Il est utilisé pour
évaluer l’effet cumulé de tous les risques affectant le projet. Quand des risques mènent à une analyse
quantitative des risques, ce processus peut être utilisé pour attribuer à chacun de ces risques individuellement
une notation numérique de priorité.
334
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11 - MANAGEMENT DES RISQUES DU PROJET
Le processus Mettre en œuvre l’analyse quantitative des risques suit généralement le processus Mettre en
œuvre l’analyse qualitative des risques. Dans certains cas, il peut ne pas être possible d’exécuter le processus
Mettre en œuvre l’analyse quantitative des risques, du fait du manque de données pour l’élaboration de modèles
adéquats. Le chef de projet devrait alors faire appel à un jugement d’expert afin de déterminer le besoin et la
viabilité de l’analyse quantitative des risques. La disponibilité en matière de délais et de budget, mais aussi
la nécessité d’énoncés qualitatifs ou quantitatifs concernant les risques et les impacts, détermineront quelles
méthodes employer sur un projet donné. Le processus Mettre en œuvre l’analyse quantitative des risques
devrait être répété, si nécessaire, dans le cadre du processus Maîtriser les risques, pour déterminer si le risque
global du projet a été réduit de manière satisfaisante. Les tendances peuvent indiquer le besoin de prêter plus
ou moins d’attention à des activités appropriées de management des risques.
11.4.1 Mettre en œuvre l’analyse quantitative des risques : données d’entrée
11.4.1.1 Plan de management des risques
Il est décrit à la section 11.1.3.1. Le plan de management des risques donne des directives, des méthodes
et des outils utiles à l’analyse quantitative des risques.
11
11.4.1.2. Plan de management des coûts
Il est décrit à la section 7.1.3.1. Le plan de management des coûts donne des directives concernant
l’établissement et la gestion des provisions pour risques.
11.4.1.3 Plan de management de l’échéancier
Il est décrit à la section 6.1.3.1. Le plan de management de l’échéancier donne des directives concernant
l’établissement et la gestion des provisions pour risques.
11.4.1.4 Registre des risques
Il est décrit à la section 11.2.3.1. Le registre des risques est utilisé comme point de référence pour mettre
en œuvre l’analyse quantitative des risques.
11.4.1.5 Facteurs environnementaux de l’entreprise
Ils sont décrits à la section 2.1.5. Les facteurs environnementaux de l’entreprise peuvent fournir des
connaissances et un contexte pour l’analyse des risques, tels que :
• des études industrielles de projets similaires, réalisées par des spécialistes du risque ;
• des bases de données des risques qui pourraient être disponibles dans l’industrie ou à partir de
sources propriétaires.
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335
11 - MANAGEMENT DES RISQUES DU PROJET
.
11.4.1.6
Actifs organisationnels
Ils sont décrits à la section 2.1.4. Parmi les actifs organisationnels qui peuvent avoir une influence sur le
processus Mettre en œuvre l’analyse quantitative des risques, on peut citer les informations provenant de
projets antérieurs similaires.
11.4.2 Mettre en œuvre l’analyse quantitative des risques : outils et techniques
11.4.2.1 Techniques de collecte et de représentation des données
• Les interviews. Les techniques d’interview font appel à l’expérience et aux données historiques
pour quantifier la probabilité des risques et leur impact sur les objectifs du projet. Les informations
nécessaires dépendent du type de distribution des probabilités qui sera utilisé. Par exemple, des
informations pourraient être recueillies sur les scénarios optimistes (faibles), pessimistes (élevés) et
les plus probables, pour certaines distributions communément utilisées. Des exemples d’estimations
à trois points pour les coûts sont représentés sur la figure 11-13. Des informations supplémentaires
sur les estimations à trois points se trouvent dans les processus Estimer la durée des activités (voir la
section 6.5) et Estimer les coûts (voir la section 7.2). La documentation de la logique des fourchettes
de risque, et des hypothèses qui les sous-tendent, est un composant important de l’interview sur les
risques, parce qu’elle peut donner un aperçu de la fiabilité et de la crédibilité de l’analyse.
Fourchette des estimations de coûts du projet
Composant
de la SDP
Faible
La plus
probable
Élevée
Conception
4 M USD
6 M USD
41 M USD
Construction
16 M USD
20 M USD
35 M USD
Test
11 M USD
15 M USD
23 M USD
Projet total
31 M USD
41 M USD
68 M USD
Les entretiens avec les parties prenantes concernées permettent de déterminer les estimations à trois
points pour chaque composant de la structure de découpage du projet dont la distribution peut être
triangulaire, bêta ou autre. Dans cet exemple, la probabilité d’achever le projet sans dépasser l’estimation
la plus probable de 41 millions de dollars US est relativement faible, comme le montrent les résultats de
simulation sur la figure 11-17 (résultats de simulation des risques concernant les coûts).
Figure 11-13. Fourchette des estimations de coûts du projet
recueillies lors d’une interview sur les risques
336
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11 - MANAGEMENT DES RISQUES DU PROJET
.
• Les
distributions de probabilité. Les distributions continues de probabilité, largement utilisées dans
la modélisation et la simulation, modélisent l’incertitude au niveau des valeurs telles que les durées
des activités de l’échéancier et les coûts des composants du projet. Des distributions distinctes
peuvent être utilisées pour modéliser des événements incertains, tels que le résultat d’un test, ou un
scénario possible dans un arbre de décision. Deux exemples de distributions continues employées
couramment sont représentés sur la figure 11-14. Ces distributions dépeignent les formes qui sont
compatibles avec les données habituellement élaborées dans le cadre de l’analyse quantitative des
risques. Des distributions uniformes peuvent être utilisées s’il n’existe aucune valeur évidente qui
soit plus probable que toute autre, entre des limites supérieure et inférieure spécifiées, comme c’est
le cas dans une première étape de conception.
Distribution bêta
0,1
Distribution triangulaire
0,1
11
0,0
0,0
La distribution bêta et la distribution triangulaire sont souvent utilisées dans l’analyse quantitative des risques.
Les données figurant dans la figure de gauche (distribution bêta) sont l’exemple d’une famille de distributions
déterminées par deux « paramètres de forme ». D’autres distributions communément utilisées comprennent les
distributions uniforme, normale et log-normale. Dans ces graphiques, l’axe horizontal (X) représente les valeurs
possibles de temps ou de coût, et l’axe vertical (Y) représente la vraisemblance relative.
Figure 11-14. Exemples de distributions de probabilité communément utilisées
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337
11 - MANAGEMENT DES RISQUES DU PROJET
11.4.2.2 Techniques d’analyse quantitative des risques et de modélisation
Les techniques communément utilisées emploient des approches par l’analyse orientée sur l’événement et
par l’analyse orientée sur le projet. Elles comprennent :
• L’analyse de sensibilité. L’analyse de sensibilité permet de déterminer quels risques ont le
plus d’impact potentiel sur le projet. Elle aide à comprendre comment des variations dans les
objectifs du projet sont corrélées à des variations des différentes incertitudes. Réciproquement,
elle examine pour chaque élément du projet dans quelle mesure son incertitude affecte l’objectif
étudié, en supposant que tous les autres éléments incertains conservent les valeurs de leur
référence de base. Une représentation typique de l’analyse de sensibilité est le diagramme en
tornade (voir la figure 11-15). Ce dernier est utile pour comparer l’importance et l’impact relatifs
des variables ayant un degré élevé d’incertitude par rapport à celles qui sont plus stables. Le
diagramme en tornade est également utile pour analyser les scénarios de prise de risque pour
des risques particuliers, où l’analyse quantitative révèle des bénéfices éventuels supérieurs aux
impacts négatifs correspondants identifiés. Le diagramme en tornade est un type particulier de
graphique à barres, utilisé dans le cadre d’une analyse de sensibilité, pour comparer l’importance
relative des variables. Dans un diagramme en tornade, l’axe des ordonnées contient chaque
type d’incertitude par rapport à sa valeur de base, tandis que l’axe des abscisses contient la
dispersion, ou la corrélation, de l’incertitude de la donnée de sortie étudiée. Sur cette figure,
chaque incertitude, représentée par une barre horizontale, est ordonnée verticalement de façon
à présenter les incertitudes selon une dispersion décroissante par rapport à leur valeur de base.
Risque 1
Risque 2
Risque 3
Risque 4
LÉGENDE
Risque 5
Impact négatif
Impact positif
Risque 6
-15 000
-10 000
-5 000
0
5 000
10 000
15 000
20 000
Figure 11-15. Exemple de diagramme en tornade
338
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11 - MANAGEMENT DES RISQUES DU PROJET
.
• L’analyse
de la valeur monétaire attendue. L’analyse de la valeur monétaire attendue est
un concept statistique qui calcule le résultat moyen, lorsque le futur comprend des scénarios
susceptibles ou non de se concrétiser (c’est-à-dire une analyse sous incertitude). La valeur
monétaire attendue pour les opportunités sera généralement exprimée par des valeurs positives
et, inversement, par des valeurs négatives pour les menaces. La valeur monétaire attendue exige
une hypothèse de neutralité du risque : ni une aversion au risque ni un goût pour le risque. La
valeur monétaire attendue pour un projet est calculée en multipliant l’impact de chaque résultat
possible par sa probabilité de réalisation (VMA = Probabilité x Impact) et en faisant la somme des
résultats. Il est courant d’utiliser l’analyse par arbre de décision pour ce type d’analyse (voir la
figure 11-16).
Décision
à prendre
Nœud de probabilité
Nœud de décision
Définition de la décision
Donnée d'entrée : coût de chaque décision
Donnée de sortie : décision prise
Donnée d'entrée : probabilité du scénario,
résultat s'il se concrétise
Donnée de sortie : valeur monétaire
attendue (VMA)
60 %
Forte demande
(200 M USD)
36 M USD = 0,60 (80 M USD) +
0,40 (-30 M USD)
VMA de la décision =
46 M USD (la valeur la
plus grande entre
36 M USD et 46 M USD)
Nœud de décision
Nœud de probabilité
Fin de branche
Calculé :
gains moins coûts encourus
le long du chemin
80 M USD
80 M USD = 200 M USD - 120 M USD
Construire une
nouvelle usine
(investir 120 M USD)
Construire ou
mettre à niveau ?
Valeur nette du chemin
40 %
Faible demande
(90 M USD)
11
-30 M USD
-30 M USD = 90 M USD - 120 M USD
VMA (avant coûts) de la construction
d’une nouvelle usine compte tenu
de la demande
60 %
Forte demande
(120 M USD)
70 M USD
70 M USD = 120 M USD - 50 M USD
Mettre à niveau
l’usine existante
(investir 50 M USD)
46 M USD = 0,60 (70 M USD) +
0,40 (10 M USD)
40 %
Faible demande
(60 M USD)
VMA (avant coûts) de la mise à niveau
de l’usine existante compte tenu de la
demande
10 M USD
10 M USD = 60 M USD - 50 M USD
Remarque 1 : l’arbre de décision montre comment prendre une décision face à des stratégies alternatives d’investissement
(représentées comme des « nœuds de décision ») lorsque l’environnement recèle des éléments d’incertitude
(représentés comme des « nœuds de probabilité »).
Remarque 2 : dans le cas présent, il s’agit de décider entre investir 120 M USD pour construire une nouvelle usine, ou n’investir que
50 M USD pour mettre à niveau l’usine existante. Pour chaque décision, la demande (qui est incertaine et représente donc
un « nœud de probabilité ») doit être justifiée. Par exemple, une demande forte permet d’envisager un revenu de 200 M
USD avec la nouvelle usine, mais de 120 M USD seulement avec l’usine mise à niveau, peut-être en raison des limitations
des capacités de l’usine mise à niveau. L’extrémité de chaque branche montre l’effet net des gains moins les coûts. Pour
chaque branche de décision, tous les effets s’ajoutent (voir les zones en gris) pour déterminer la valeur monétaire
attendue (VMA) globale pour chaque décision. Il importe de ne pas oublier de justifier les coûts d’investissement. Sur la
base des calculs figurant dans les zones en gris, on constate que la valeur monétaire attendue pour l’usine remise à
niveau est la plus élevée (46 M USD), valeur qui est reprise pour la valeur monétaire attendue de la décision globale. (Ce
choix représente aussi le moindre risque, évitant le résultat dans le pire des cas, à savoir une perte de 30 M
USD).
Figure 11-16. Diagramme d’arbre de décision
© 2013 Project Management Institute. Guide du Corpus des connaissances en management de projet (Guide PMBOK®) — Cinquième édition
339
11 - MANAGEMENT DES RISQUES DU PROJET
• La modélisation et la simulation. Une simulation de projet fait appel à un modèle qui traduit les
incertitudes détaillées spécifiques du projet en impacts qu’elles pourraient avoir sur les objectifs du
projet. Les simulations sont habituellement effectuées à l’aide de la méthode de Monte-Carlo. Dans
une simulation, le modèle de projet est calculé de nombreuses fois (par itération) à l’aide de valeurs
d’entrée (par exemple, les estimations des coûts ou des durées des activités) choisies au hasard,
pour chaque itération, à partir des distributions de probabilité pour ces variables. Un histogramme
(par exemple, le coût total ou la date d’achèvement) est calculé à partir des itérations. Pour une
analyse des risques concernant les coûts, une simulation utilise des estimations des coûts. Pour une
analyse des risques concernant l’échéancier, le diagramme de réseau du projet et les estimations de
la durée sont utilisés. La figure 11-17 montre le résultat d’une simulation des risques concernant les
coûts à l’aide d’un modèle à trois éléments et des fourchettes de risques. Elle illustre la probabilité
d'atteindre des objectifs spécifiques de coûts. Des courbes similaires peuvent être développées pour
d’autres objectifs du projet.
Coût total du projet
Graphique cumulé
100 %
Moyenne = 46,67 M USD
75 %
50 %
25 %
12 %
0%
41 M USD
30,00 M USD
38,75 M USD
50 M USD
47,50 M USD
56,25 M USD
65 M USD
Coûts
Cette distribution cumulée, basée sur les valeurs de la figure 11-13 et des distributions triangulaires, montre
que le projet n’a qu’une probabilité de 12 % de ne pas dépasser l’estimation de 41 millions d'USD. Si une organisation
prudente souhaite avoir 75 % de chances de réussite, un budget de 50 millions de dollars US (une provision pour aléas
d’environ 22 % (50 M USD-41 M USD)/41 M USD) est nécessaire.
Figure 11-17. Résultats de simulation des risques concernant les coûts
340
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11 - MANAGEMENT DES RISQUES DU PROJET
.
11.4.2.3 Jugement
d’expert
Le jugement d’expert (ayant recours dans le meilleur des cas à des experts avec une expérience pertinente
et récente) est requis pour l’identification des impacts potentiels sur les coûts et sur l’échéancier, l’évaluation de
la probabilité et la définition des données d’entrée des outils telles que les distributions de probabilité.
Le jugement d’expert entre également en jeu dans l’interprétation des données. Les experts devraient pouvoir
identifier les faiblesses des outils, de même que leurs forces. Les experts peuvent déterminer quand un outil
spécifique peut ou ne peut plus être approprié, compte tenu des capacités et de la culture de l’organisation.
11.4.3 Mettre en œuvre l’analyse quantitative des risques : données de sortie
11.4.3.1 Mises à jour des documents du projet
Les documents du projet sont mis à jour à l’aide des informations provenant de l’analyse quantitative des
risques. Par exemple, les mises à jour du registre des risques pourraient comprendre :
• L’analyse probabiliste du projet. Des estimations des valeurs potentielles de l'échéancier et
des coûts du projet sont développées pour fournir des dates possibles d’achèvement et des coûts
possibles avec le niveau de confiance correspondant. Cette donnée de sortie, souvent exprimée sous
forme de distribution de fréquence cumulée, est utilisée en association avec les tolérances au risque
des parties prenantes pour permettre de quantifier les provisions pour aléas en matière de coûts et
de délais. De telles provisions pour aléas sont nécessaires pour réduire le risque de dépassement
des objectifs fixés du projet à un niveau qui soit acceptable pour l’organisation.
11
• La probabilité d’atteindre les objectifs de coût et de délais. Compte tenu des risques auxquels
le projet se trouve confronté, la probabilité d’atteindre les objectifs du projet, dans le cadre du plan
actuel, peut être estimée à l’aide des résultats de l’analyse quantitative des risques. Par exemple,
dans la figure 11-17, la probabilité de respecter l’estimation du coût de 41 millions de dollars est
d’environ 12 %.
• La liste des risques quantifiés classée par ordre de priorité. Cette liste de risques comprend
ceux qui représentent les menaces les plus sévères, ou qui présentent les opportunités les plus
grandes, pour le projet. Ceux-ci incluent les risques pouvant avoir l’effet le plus important sur les
réserves de coût, et ceux qui sont le plus susceptibles d’influencer le chemin critique. Dans certains
cas, ces risques peuvent être évalués à travers un diagramme en tornade consécutif aux analyses
de simulation.
• Les tendances des résultats d’analyse quantitative des risques. Le caractère répétitif de
l’analyse peut révéler une tendance qui mène à des conclusions affectant les réponses aux risques.
Les données historiques de l’organisation sur l’échéancier, sur les coûts, sur la qualité et sur la
performance du projet devraient refléter les nouveaux éléments de compréhension acquis à travers
le processus Mettre en œuvre l’analyse quantitative des risques. Un tel historique peut revêtir la
forme d’un rapport d’analyse quantitative des risques. Ce rapport peut se présenter sous forme de
document séparé ou être lié au registre des risques.
© 2013 Project Management Institute. Guide du Corpus des connaissances en management de projet (Guide PMBOK®) — Cinquième édition
341
11 - MANAGEMENT DES RISQUES DU PROJET
11.5 Planifier les réponses aux risques
Planifier les réponses aux risques est le processus qui consiste à élaborer des options et des actions
permettant d’améliorer les opportunités et de réduire les menaces relatives aux objectifs du projet. L’intérêt
principal de ce processus est qu’il traite les risques par ordre de priorité, en ajoutant, selon les besoins, des
ressources et des activités dans le budget, dans l’échéancier et dans le plan de management du projet. Les
données d’entrée, les outils et techniques, et les données de sortie de ce processus sont représentés sur la
figure 11-18. La figure 11-19 représente le diagramme de flux de données du processus.
Données d’entrée
Outils et techniques
.1 Plan de management des risques
.2 Registre des risques
.1 Stratégies pour les risques
négatifs (menaces)
.2 Stratégies pour les risques
positifs (opportunités)
.3 Stratégies de réponse
conditionnelles
.4 Jugement d'expert
Données de sortie
.1 Mises à jour du plan de
management du projet
.2 Mises à jour des documents
du projet
Figure 11-18. Planifier les réponses aux risques : données d’entrée,
outils et techniques, et données de sortie
Management des risques du projet
11.1
Planifier le
management
des risques
11.2
Identifier
les risques
• Plan de management
des risques
Documents
du projet
• Registre des risques
11.5
Planifier les
réponses aux
risques
• Mises à jour des
documents du projet
• Mises à jour du plan
de management du
projet
4.2
Élaborer le plan
de management
du projet
Figure 11-19. Diagramme de flux de données du processus Planifier les réponses aux risques
342
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11 - MANAGEMENT DES RISQUES DU PROJET
Le processus Planifier les réponses aux risques vient à la suite du processus Mettre en œuvre l’analyse
quantitative des risques (si on a utilisé ce dernier). Chaque réponse au risque exige une compréhension du
mécanisme selon lequel le risque sera traité. C’est le mécanisme qui sert à analyser si le plan de réponse aux
risques produit l’effet souhaité. Il comprend l’identification et l’affectation d’une personne (le « propriétaire du
risque ») responsable de la prise en charge de chaque réponse à un risque, qui a été acceptée et financièrement
couverte. Les réponses aux risques devraient être adaptées à l’importance des risques, rentables par rapport
au défi à relever, réalistes dans le contexte du projet, convenues par toutes les parties concernées, et prises
en charge par une personne responsable. Il y a souvent lieu de choisir, parmi plusieurs options, la meilleure
réponse au risque.
Le processus Planifier les réponses aux risques présente les approches le plus communément utilisées
dans la planification des réponses aux risques. Les risques comprennent les menaces et les opportunités
susceptibles d’affecter la réussite du projet, et les réponses sont discutées dans chacun de ces cas.
11.5.1 Planifier les réponses aux risques : données d’entrée
11.5.1.1 Plan de management des risques
11
Les composants importants du plan de management des risques comprennent les rôles et les responsabilités,
les définitions de l’analyse des risques, les intervalles des revues (et d’élimination des risques de la revue),
mais aussi les seuils de risque correspondant aux risques faibles, modérés et élevés. Les seuils de risque
permettent d’identifier les risques exigeant des réponses spécifiques.
11.5.1.2 Registre des risques
Le registre des risques fait référence aux risques identifiés, aux causes fondamentales des risques, à la liste
des réponses potentielles, aux personnes en charge du risque, aux symptômes et aux signaux d’alarme, à la
notation relative ou à la liste de priorité des risques du projet, aux risques exigeant une réponse à court terme,
aux risques demandant une analyse supplémentaire et une réponse, aux tendances des résultats de l’analyse
qualitative, et à une liste de veille qui comprend les risques à faible priorité dans le registre des risques.
11.5.2 Planifier les réponses aux risques : outils et techniques
Il existe plusieurs stratégies de réponse aux risques. La stratégie, ou la combinaison de stratégies, ayant le
plus de chances de succès devrait être choisie pour chacun des risques. Les outils d’analyse des risques, tels
que l’analyse par arbre de décision (voir la section 11.4.2.2), peuvent être utilisés pour choisir les réponses les
plus appropriées. Des actions spécifiques sont élaborées pour mettre en œuvre cette stratégie, y compris des
stratégies principales et alternatives, selon le cas. Il est possible d’élaborer un plan de repli, mis en œuvre au
cas où la stratégie choisie ne s’avérerait pas entièrement efficace, ou bien si un risque accepté survenait. Les
risques secondaires devraient également être passés en revue. Les risques secondaires sont des risques qui
surviennent comme conséquence directe de la mise en œuvre d’une réponse à un risque. Une provision pour
aléas est souvent allouée pour les délais ou pour les coûts. Si elle est établie, elle peut inclure l’identification
des conditions qui entraîneraient son utilisation.
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343
11 - MANAGEMENT DES RISQUES DU PROJET
11.5.2.1 Stratégies pour les risques négatifs (ou menaces)
Les trois stratégies traitant habituellement les menaces (les risques qui, s’ils se concrétisent, sont
susceptibles d’avoir des impacts négatifs sur les objectifs du projet) sont éviter, transférer et atténuer. La
quatrième stratégie, accepter, peut être appliquée pour des risques négatifs (des menaces) aussi bien que
pour des risques positifs (des opportunités). Chacune de ces stratégies de réponse aux risques a une influence
différente et unique sur l’état du risque. Ces stratégies devraient être choisies en fonction de la probabilité du
risque et de l’impact sur les objectifs globaux du projet. L’évitement et l’atténuation sont de bonnes stratégies
pour les risques importants et à fort impact, tandis que le transfert et l’acceptation sont mieux adaptés aux
risques moins importants et à faible impact. Les quatre stratégies visant à traiter les risques négatifs (ou les
menaces) sont décrites de la manière suivante :
• Éviter. L’évitement du risque est une stratégie de réponse aux risques par laquelle l’équipe de
projet agit pour éliminer la menace, ou protéger le projet de son impact. Il implique généralement
la modification du plan de management du projet afin d’éliminer entièrement la menace. Le chef de
projet peut également isoler les objectifs du projet de l’impact des risques, ou modifier l’objectif qui
se trouve menacé. À titre d’exemple, on peut citer la prolongation de l’échéancier, le changement
de stratégie, ou la réduction du contenu. La stratégie d’évitement la plus radicale consiste à arrêter
le projet dans son intégralité. Certains risques qui surviennent tôt dans le projet peuvent être évités
en clarifiant les exigences, en obtenant plus d’informations, en améliorant la communication ou en
acquérant de l’expertise.
• Transférer. Le transfert des risques est une stratégie de réponse aux risques par laquelle l’équipe
de projet déplace vers un tiers l’impact d’une menace et la responsabilité de la réponse. Le simple
transfert d’un risque donne à un tiers la responsabilité de son management, mais ne l’élimine pas.
Le transfert ne signifie pas se décharger du risque en le transférant à un projet futur ou à une autre
personne, sans que celle-ci n’en soit informée ou ne donne son accord. Le transfert des risques
implique presque toujours le versement d’une prime de risque à la partie qui assume ces risques. Le
transfert de la responsabilité des risques s’avère le moyen le plus efficace pour traiter l’exposition
aux risques financiers. Les outils de transfert peuvent être assez divers, et notamment comprendre
l’utilisation d’assurances, de cautions, d’engagements, et de garanties. Il est possible de faire appel
à des contrats ou à des accords pour transférer la responsabilité de risques spécifiés à un tiers. Par
exemple, lorsqu’un acheteur dispose de capacités que le vendeur ne possède pas, il peut s’avérer
prudent, pour l’acheteur, de récupérer contractuellement certains travaux et les risques qui y sont
relatifs. Dans beaucoup de cas, le recours à un contrat en régie peut transférer le risque des coûts à
l’acheteur, tandis qu’un contrat à prix forfaitaire peut transférer ce risque au vendeur.
344
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11 - MANAGEMENT DES RISQUES DU PROJET
.
• Atténuer.
L’atténuation des risques est une stratégie de réponse aux risques par laquelle l’équipe
de projet agit pour réduire la probabilité de l’occurrence ou l’impact d’un risque. Elle consiste à
abaisser à un seuil acceptable la probabilité ou l’impact d’un risque défavorable, ou les deux. Prendre
très en amont des mesures pour réduire la probabilité ou l’impact d’un risque survenant dans le
cadre du projet est souvent plus efficace que d'essayer d’en réparer les dommages lorsque ce
risque s’est concrétisé. Adopter des processus moins complexes, effectuer davantage de tests, ou
choisir un fournisseur plus fiable, sont des exemples d’actions d’atténuation. L’atténuation peut
exiger l’élaboration d’un prototype dans le but d’atténuer le risque qui proviendrait de la création
directement d’un produit à grande échelle à partir d’un modèle d’étude pour un processus ou un
produit. Lorsqu’il est impossible de réduire la probabilité, une réponse d’atténuation pourrait traiter
l’impact du risque, en visant les liens qui en déterminent la sévérité. Par exemple, concevoir des
redondances dans un système peut atténuer l’impact d’une panne du composant d’origine.
• Accepter. L’acceptation du risque est une stratégie de réponse aux risques par laquelle l’équipe de
projet décide de reconnaître le risque et de ne pas agir à moins que le risque ne se produise. Cette
stratégie est adoptée s’il est impossible, ou s’il n’est pas rentable, de traiter un risque spécifique
d’une autre manière. Cette stratégie indique que l’équipe de projet a décidé de ne pas modifier le
plan de management du projet pour traiter un risque, ou qu’elle n’est pas été capable d’identifier
une autre stratégie de réponse appropriée. Cette stratégie peut être passive ou active. L’acceptation
passive ne demande aucune action hormis la documentation de la stratégie, laissant à l’équipe
de projet le soin de faire face aux risques lorsqu’ils se présentent, et de revoir périodiquement la
menace afin de s’assurer qu’elle n’a pas changé de manière significative. La stratégie d’acceptation
active la plus répandue est de constituer une provision pour aléas, y compris du temps, des moyens
financiers ou des ressources pour traiter les risques.
11
11.5.2.2 Stratégies pour les risques positifs (ou opportunités)
Trois des quatre réponses ci-dessous sont recommandées pour traiter des risques ayant des impacts
potentiellement positifs sur les objectifs du projet. La quatrième stratégie, accepter, peut être appliquée pour
des risques négatifs (des menaces) aussi bien que pour des risques positifs (des opportunités). Ces stratégies,
décrites ci-dessous, sont : exploiter, partager, améliorer et accepter.
• Exploiter. Cette stratégie peut être choisie pour des risques ayant des impacts positifs lorsque
l’organisation souhaite s’assurer que l’opportunité est saisie. Cette stratégie cherche à éliminer
l’incertitude associée à un risque positif spécifique en parvenant à concrétiser l’opportunité. On peut
donner comme exemples d’exploitation directe des réponses l’affectation au projet de ressources
de l’organisation plus expérimentées en vue de réduire le délai d’achèvement, ou l’utilisation de
nouvelles technologies ou des mises à niveau technologiques, afin de réduire le coût et la durée
requis pour atteindre les objectifs du projet.
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345
11 - MANAGEMENT DES RISQUES DU PROJET
• Améliorer. Cette stratégie est utilisée pour accroître la probabilité ou les impacts positifs d’une
opportunité, ou les deux. L’identification et l’optimisation des facteurs clés de ces risques à impact
positif peuvent accroître leur probabilité d’occurrence. Des exemples d’amélioration d’opportunités
comprennent l’ajout de ressources à une activité pour qu’elle se termine plus tôt.
• Partager. Partager un risque positif entraîne l’attribution d’une partie, ou de la totalité, de la
responsabilité de l’opportunité à une tierce partie, ayant la capacité de saisir l’opportunité au profit
du projet. On peut donner comme exemples d’actions de partage la formation de partenariats ou
d’équipes en risque partagé, de sociétés à finalité spécifique, ou d’entreprises en coparticipation, qui
peuvent être constituées expressément dans le but de tirer avantage d’une opportunité, de sorte que
toutes les parties puissent profiter de leurs actions.
• Accepter. L’acceptation d’une opportunité, c’est d’être disposé à en profiter si elle se présente, sans
la poursuivre activement.
11.5.2.3 Stratégies de réponse conditionnelles
Certaines réponses sont conçues pour n’être utilisées que si certains événements se produisent. Pour
certains risques, il est approprié que l’équipe de projet élabore un plan de réponse qui sera exécuté, seulement
sous certaines conditions prédéterminées, en supposant qu’elle en aura connaissance suffisamment tôt pour
mettre le plan en œuvre. Les événements qui déclenchent la réponse conditionnelle, tels que de rater des
jalons intermédiaires, ou d’obtenir un niveau de priorité plus élevé auprès d’un fournisseur, devraient être
définis et suivis. Les réponses aux risques, identifiées à l’aide de cette technique, sont souvent appelées
plans de contingence ou plans de repli, et contiennent des événements déclencheurs identifiés qui provoquent
l’exécution des plans.
11.5.2.4 Jugement d’expert
Le jugement d’expert est une donnée d’entrée provenant de parties compétentes, qui concerne les actions
à entreprendre relatives à un risque spécifique et défini. L’expertise peut être fournie par tout groupe ou toute
personne possédant une formation de spécialiste, des connaissances, des compétences, une expérience ou
une formation dans l’élaboration des réponses aux risques.
11.5.3 Planifier les réponses aux risques : données de sortie
11.5.3.1 Mises à jour du plan de management du projet
Les éléments du plan de management du projet qui sont susceptibles d’être mis à jour suite à l’exécution
de ce processus sont, entre autres :
346
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11 - MANAGEMENT DES RISQUES DU PROJET
•
Le plan de management de l’échéancier. Le plan de management de l’échéancier est mis à jour
pour refléter les modifications, au niveau du processus et de la pratique, motivées par les réponses
aux risques. Ceci peut concerner des modifications au niveau de la tolérance ou du comportement,
en relation avec la charge et le nivellement des ressources, ainsi que des mises à jour de la stratégie
de l’échéancier.
.
• Le plan de management des coûts. Le plan de management des coûts est mis à jour pour refléter
les modifications, au niveau du processus et de la pratique, motivées par les réponses aux risques.
Ceci peut concerner des modifications au niveau de la tolérance ou du comportement en relation
avec la comptabilité analytique, le suivi et les rapports, ainsi que les mises à jour de la stratégie du
budget et de la manière selon laquelle les provisions pour aléas seront utilisées.
• Le plan de management de la qualité. Le plan de management de la qualité est mis à jour pour
refléter les modifications au niveau du processus et de la pratique motivées par les réponses aux
risques. Ceci peut concerner des modifications, au niveau de la tolérance ou du comportement, en
relation avec les exigences, l’assurance qualité ou la maîtrise de la qualité, ainsi que les mises à jour
de la documentation des exigences.
• Le plan de management des approvisionnements. Le plan de management des approvisionnements
peut être mis à jour pour refléter les modifications au niveau de la stratégie, telles que des changements
de la décision de « produire ou acheter » ou des types de contrat, motivées par les réponses aux risques.
11
• Le plan de management des ressources humaines. Le plan de management des effectifs, qui fait
partie du plan de management des ressources humaines, est mis à jour pour refléter les modifications
dans la structure organisationnelle du projet et dans l’application des ressources, motivées par
les réponses aux risques. Ceci peut concerner des modifications au niveau de la tolérance ou du
comportement en relation avec l’allocation des ressources humaines, ainsi que des mises à jour de
la charge de travail des ressources.
• La référence de base du contenu. Par suite de nouveaux travaux, ou de travaux modifiés ou exclus,
résultant des réponses aux risques, la référence de base du contenu peut être mise à jour pour
refléter ces modifications.
• La référence de base de l’échéancier. Par suite de nouveaux travaux, ou de travaux exclus résultant
des réponses aux risques, la référence de base de l’échéancier peut être mise à jour pour refléter
ces modifications.
• La référence de base des coûts. Par suite de nouveaux travaux, ou de travaux exclus résultant des
réponses aux risques, la référence de base des coûts peut être mise à jour pour refléter ces modifications.
11.5.3.2 Mises à jour des documents du projet
Lors du processus Planifier les réponses aux risques, plusieurs documents du projet sont mis à jour,
selon les cas. Par exemple, lorsque des réponses appropriées aux risques sont choisies et convenues, elles
sont ajoutées au registre des risques. Le registre des risques devrait être rédigé à un niveau de détail qui
corresponde au classement par priorité et à la réponse prévue. Les risques élevés ou modérés sont souvent
traités en détail. Les risques jugés de faible priorité sont inclus dans une liste de veille, afin d’être surveillés de
manière périodique. Les mises à jour du registre des risques comprennent, entre autres :
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347
11 - MANAGEMENT DES RISQUES DU PROJET
• les personnes en charge du risque (« propriétaires du risque ») et les responsabilités qui leur
sont attribuées ;
• les stratégies de réponse convenues ;
• les actions spécifiques pour mettre en œuvre la stratégie de réponse choisie ;
• les conditions de déclenchement, les symptômes et les signaux d’alarme concernant l’occurrence
des risques ;
• le budget et les activités de l’échéancier requis pour mettre en œuvre les réponses choisies ;
• les plans de contingence et les éléments déclencheurs qui entraînent leur exécution ;
• les plans de repli à mettre en œuvre en réaction à un risque qui s’est produit, et pour lequel la
réponse initiale s’est avérée inadéquate ;
• les risques résiduels qui sont prévus de subsister une fois les réponses prévues mises en œuvre,
ainsi que les risques qui ont été délibérément acceptés ;
• les risques secondaires qui surviennent en conséquence directe de la mise en œuvre d’une réponse
à un risque ;
• les provisions pour aléas qui sont calculées sur la base de l’analyse quantitative des risques du projet
et des seuils de risque de l’organisation.
D’autres mises à jour de documents du projet pourraient comprendre :
• Mises à jour du registre des hypothèses. À mesure que de nouvelles informations deviennent
disponibles par l’application des réponses aux risques, les hypothèses pourraient changer. Le
registre des hypothèses doit être revu pour l’adapter à ces nouvelles informations.
• Mises à jour de la documentation technique. À mesure que de nouvelles informations deviennent
disponibles par l’application des réponses aux risques, les approches techniques et les livrables
physiques peuvent être modifiés. Toute documentation correspondante doit être revue pour l’adapter
à ces nouvelles informations.
• Demandes de modification. La planification des éventuelles réponses aux risques peut souvent
aboutir à des recommandations de modifications des ressources, des activités, des estimations
du coût ou d’autres éléments identifiés lors d’autres processus de planification. Lorsque ces
recommandations sont identifiées, les demandes de modifications sont établies, puis traitées par le
processus Mettre en œuvre la maîtrise intégrée des modifications.
348
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11 - MANAGEMENT DES RISQUES DU PROJET
.
11.6 Maîtriser
les risques
Maîtriser les risques est le processus qui consiste à mettre en œuvre les plans de réponses aux risques,
à effectuer le suivi des risques identifiés, à surveiller les risques résiduels, à identifier les nouveaux risques,
et à évaluer l’efficacité du processus de management des risques, tout au long du projet. L’intérêt principal
de ce processus est qu’il améliore l’efficacité de l’approche du risque tout au long du cycle de vie du projet,
en vue d’optimiser continuellement les réponses aux risques. Les données d’entrée, les outils et techniques,
et les données de sortie de ce processus sont représentés sur la figure 11-20. La figure 11-21 représente le
diagramme de flux de données du processus.
Données d’entrée
Outils et techniques
Données de sortie
.1 Plan de management du projet
.2 Registre des risques
.3 Données de performance du travail
.4 Rapports sur la performance du
travail
.1 Réévaluation des risques
.2 Audits de risque
.3 Analyse des écarts et analyse
de la tendance
.4 Mesure de la performance
technique
.5 Analyse de la réserve
.6 Réunions
.1 Information sur la performance
du travail
.2 Demandes de modification
.3 Mises à jour du plan de
management du projet
.4 Mises à jour des documents
du projet
.5 Mises à jour des actifs
organisationnels
11
Figure 11-20. Maîtriser les risques : données d’entrée, outils et techniques, et données de sortie
Management des risques du projet
4.2
Élaborer le plan
de management
du projet
4.4
Surveiller et
maîtriser le travail
du projet
11.2
Identifier
les risques
• Registre des risques
• Plan de
management
du projet
• Rapports sur la
performance du travail
4.3
Diriger et gérer
le travail du projet
• Mises à jour
des documents
du projet
• Données de
performance
du travail
11.6
Maîtriser
les risques
• Mises à jour du
plan de management
du projet
• Demandes de
modification
• Information sur la
performance du travail
• Mises à jour des actifs
organisationnels
Documents
du projet
4.2
Élaborer le plan
de management
du projet
4.5
Mettre en œuvre
la maîtrise intégrée
des modifications
4.4
Surveiller et
maîtriser le
travail du projet
Entreprise/
Organisation
Figure 11-21. Diagramme de flux de données du processus Maîtriser les risques
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349
11 - MANAGEMENT DES RISQUES DU PROJET
Les réponses aux risques planifiées qui sont incluses dans le registre des risques sont exécutées durant
le cycle de vie du projet. Cependant, le travail du projet doit faire l’objet d’une surveillance constante visant à
déceler de nouveaux risques, des risques changeants ou périmés.
Le processus Maîtriser les risques fait appel à des techniques, telles que l’analyse des écarts et l’analyse
de tendance, qui nécessitent l’utilisation de l’information sur la performance générée pendant l’exécution du
projet. D’autres buts du processus Maîtriser les risques consistent à déterminer si :
• les hypothèses du projet sont toujours valables ;
• l’analyse montre qu’un risque évalué a changé ou peut être écarté ;
• la politique interne et les procédures de management des risques sont respectées ;
• les provisions pour aléas en matière de coûts ou d’échéancier doivent être modifiées pour les aligner
sur les évaluations de risque actuelles.
Le processus Maîtriser les risques peut impliquer de choisir des stratégies alternatives, d’exécuter un plan
de contingence ou de repli, d’entreprendre des actions correctives ou de modifier le plan de management
du projet. La personne chargée de la réponse aux risques rend compte périodiquement au chef de projet de
l’efficacité du plan, de tous les effets non anticipés et de toute correction requise pour traiter le risque de façon
appropriée. Le processus Maîtriser les risques comprend également la mise à jour des actifs organisationnels,
y compris les bases de données des leçons apprises du projet et les modèles de management des risques, au
profit des projets à venir.
11.6.1 Maîtriser les risques : données d’entrée
11.6.1.1 Plan de management du projet
Il est décrit à la section 4.2.3.1. Le plan de management du projet, contenant le plan de management des
risques, donne des directives en matière de surveillance et de maîtrise des risques.
11.6.1.2 Registre des risques
Le registre des risques comprend des données d’entrée clés, comme les risques identifiés et les personnes
en charge de ces risques, les réponses aux risques convenues, les actions de maîtrise destinées à évaluer
l’efficacité des plans de réponse, les réponses aux risques, les actions de mise en œuvre spécifiques, les
symptômes et les signaux d’avertissement des risques, les risques résiduels et secondaires, une liste de veille
des risques à faible priorité, ainsi que les provisions pour aléas en matière de délais et de coûts. La liste de
veille est incluse dans le registre des risques et répertorie les risques à faible priorité.
350
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11 - MANAGEMENT DES RISQUES DU PROJET
.
11.6.1.3 Données
de performance du travail
Elles sont décrites à la section 4.3.3.2. Les données de performance du travail, liées aux différents résultats
de performance susceptibles d’être affectés par les risques, comprennent, entre autres :
•
l’état des livrables,
•
l’avancement de l’échéancier,
• les coûts encourus.
11.6.1.4 Rapports sur la performance du travail
Ils sont décrits à la section 4.4.3.2. Les rapports sur la performance du travail puisent des informations à
partir des mesures de performance et les analysent pour fournir des informations sur la performance du travail
du projet, y compris l’analyse des écarts, les données de valeur acquise et les données de prévision. Ces points
de données pourraient avoir un impact sur la maîtrise des risques liés à la performance.
11.6.2 Maîtriser les risques : outils et techniques
11
11.6.2.1 Réévaluation des risques
Le processus Maîtriser les risques se traduit souvent par l’identification de nouveaux risques, la réévaluation
des risques actuels, et la clôture des risques obsolètes. Des réévaluations des risques du projet devraient être
régulièrement programmées. Le nombre de répétitions et le niveau de détail appropriés dépendent de la façon
dont le projet progresse par rapport à ses objectifs.
11.6.2.2 Audits de risque
Les audits des risques passent en revue et documentent l’efficacité des réponses aux risques identifiés et
leurs causes fondamentales, ainsi que l’efficacité du management des risques. Le chef de projet est chargé
d’assurer que les audits des risques sont effectués selon une fréquence appropriée, comme défini dans le plan
de management des risques du projet. Les audits de risque peuvent être inclus au cours de réunions de routine
de revue de projet, ou bien l’équipe peut choisir d’organiser des réunions d’audit de risque séparées. Le format
de l’audit et ses objectifs doivent être clairement définis avant que l’audit ne soit conduit.
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351
11 - MANAGEMENT DES RISQUES DU PROJET
11.6.2.3 Analyse de l’écart et analyse de la tendance
Plusieurs processus de maîtrise utilisent l’analyse des écarts pour comparer les résultats prévus aux résultats
réels. Aux fins de maîtriser les risques, les tendances dans l’exécution du projet doivent être passées en revue
en utilisant les informations de performance. L’analyse de la valeur acquise, et d’autres méthodes d’analyse
des écarts et d’analyse de tendance du projet, peuvent être utilisées pour effectuer un suivi de la performance
globale du projet. Les résultats de ces analyses peuvent fournir une prévision quant aux déviations potentielles
du projet, à son achèvement, par rapport au coût et à l’échéancier prévus. La déviation du plan par rapport à
la référence de base peut indiquer un impact potentiel de menace ou d’opportunité.
11.6.2.4 Mesure de la performance technique
La mesure de la performance technique confronte les réalisations techniques au cours de l’exécution du
projet à l’échéancier des résultats techniques. Elle exige la définition de mesures objectives et quantifiables
de performance technique qui peuvent être utilisées pour comparer les résultats réels aux objectifs. De
telles mesures de performance technique peuvent inclure le poids, les temps de transaction, le nombre de
pièces défectueuses produites, la capacité de stockage, etc. Un écart, tel que le fait d’offrir plus ou moins de
fonctionnalités que prévu à un jalon, peut aider à prévoir le degré de réussite dans l’atteinte du contenu du
projet.
11.6.2.5 Analyse de la réserve
Pendant l’exécution du projet, certains risques peuvent se produire, avec des impacts positifs ou négatifs
sur le budget ou sur les provisions pour aléas de l’échéancier. L’analyse de la réserve compare, à n’importe
quel moment, le montant des provisions pour aléas restantes au montant du risque restant, afin de déterminer
si la réserve restante est adéquate.
11.6.2.6 Réunions
Le management des risques du projet devrait être un élément de l’agenda des réunions d’état périodiques.
Le temps nécessaire à cet élément variera en fonction des risques identifiés, de leur priorité et de la difficulté à
y répondre. Le management des risques devient plus aisé lorsqu’on le pratique fréquemment. Les discussions
fréquentes au sujet des risques, augmentent les chances que les individus identifient des menaces et des
opportunités.
352
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11 - MANAGEMENT DES RISQUES DU PROJET
11.6.3 Maîtriser les risques : données de sortie
11.6.3.1 Information sur la performance du travail
L’information sur la performance du travail, en tant que donnée de sortie de la maîtrise des risques, offre
un mécanisme de communication et de soutien à la prise de décision dans le cadre du projet.
11.6.3.2 Demandes de modification
La mise en œuvre de plans de contingence ou de solutions de contournement se traduit parfois par une
demande de modification. Ces demandes de modification sont préparées et soumises au processus Mettre
en œuvre la maîtrise intégrée des modifications (voir la section 4.5). Les demandes de modification peuvent
inclure également des actions correctives et préventives recommandées.
• Actions correctives recommandées. Ce sont des activités visant à réaligner la performance du
travail du projet sur le plan de management du projet. Elles comprennent les plans de secours et les
solutions de contournement. Ces derniers sont des réponses qui n’avaient pas été planifiées à l’origine,
mais qui s’avèrent nécessaires pour traiter les risques émergents non identifiés précédemment, ou
acceptés de manière passive.
11
• Actions préventives recommandées. Ce sont des activités exécutées pour assurer que la
performance future du travail du projet soit alignée sur le plan de management du projet.
11.6.3.3 Mises à jour du plan de management du projet
Lorsque les demandes de modifications approuvées affectent les processus de management des risques,
les documents correspondants qui font partie du plan de management du projet sont revus et publiés à nouveau,
de façon à refléter les modifications approuvées. Les éléments du plan de management du projet qui peuvent
être mis à jour sont les mêmes que ceux énumérés dans le processus Planifier les réponses aux risques.
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353
11 - MANAGEMENT DES RISQUES DU PROJET
11.6.3.4 Mises à jour des documents du projet
Parmi les documents du projet qui peuvent nécessiter des mises à jour suite au processus Maîtriser les
risques figure le registre des risques. Les mises à jour du registre des risques comprennent :
• Les résultats des réévaluations des risques, les audits des risques et les revues périodiques
des risques. Ces résultats peuvent comprendre l’identification de nouveaux risques, les mises à
jour de la probabilité, de l’impact, des priorités, des plans de réponse, du propriétaire du risque et
d’autres éléments du registre des risques. Ils peuvent aussi comprendre la clôture des risques qui ne
sont plus pertinents et la mise à disposition des provisions correspondantes.
• Les résultats réels des risques du projet et des réponses aux risques. Cette information peut
aider les chefs de projet à planifier le traitement des risques dans l’organisation et également dans
le cadre de projets futurs.
11.6.3.5 Mises à jour des actifs organisationnels
Les processus de management des risques génèrent des informations qui peuvent être utilisées pour les
futurs projets et qui devraient être intégrées aux actifs organisationnels. Les actifs organisationnels susceptibles
d’être mis à jour comprennent, entre autres :
• des modèles pour le plan de management des risques, y compris la matrice de probabilité et d’impact,
ainsi que le registre des risques ;
• la structure de découpage des risques ;
• les leçons apprises provenant des activités de management des risques du projet.
Ces documents devraient être mis à jour selon les besoins et à la clôture du projet. Les versions finales du
registre des risques, mais aussi les modèles de plan de management des risques, les listes de contrôle et la
structure de découpage des risques y sont inclus.
354
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12 - MANAGEMENT DES APPROVISIONNEMENTS DU PROJET
12
.
MANAGEMENT DES APPROVISIONNEMENTS DU PROJET
Le management des approvisionnements du projet comprend les processus d’achat ou d’acquisition des
produits, des services ou des résultats nécessaires et externes à l’équipe de projet. L’organisation peut être
soit l’acheteur, soit le vendeur des produits, des services ou des résultats d’un projet.
Le management des approvisionnements du projet comprend les processus de management du contrat et
de maîtrise des modifications requis pour développer et gérer des contrats ou des bons de commande émis
par des membres autorisés de l’équipe de projet.
Le management des approvisionnements du projet comprend également la maîtrise de tout contrat établi
par une organisation externe (l’acheteur) qui acquiert les livrables du projet auprès de l’organisation réalisatrice
(le vendeur), ainsi que la gestion des obligations contractuelles attribuées à l’équipe de projet par le contrat.
La figure 12-1 donne une vue d’ensemble des processus de management des approvisionnements du
projet. Ces processus sont les suivants :
12
12.1 Planifier le management des approvisionnements. Ce processus consiste à documenter les
décisions d’approvisionnement du projet, à spécifier les approches et à identifier les vendeurs
potentiels.
12.2 Procéder aux approvisionnements. Ce processus consiste à obtenir les réponses de vendeurs,
à sélectionner un vendeur et à attribuer un contrat.
12.3 Maîtriser les approvisionnements. Ce processus consiste à gérer les relations fournisseurs, à
suivre les performances des contrats et, le cas échéant, à apporter aux contrats les modifications
et les corrections appropriées.
12.4 Clore les approvisionnements. Ce processus consiste à finaliser chacun des approvisionnements
du projet.
Ces processus interagissent, entre eux, et avec des processus des autres domaines de connaissance
comme décrit en détail dans la section 3 et dans l’Annexe A1.
© 2013 Project Management Institute. Guide du Corpus des connaissances en management de projet (Guide PMBOK®) — Cinquième édition
355
12 - MANAGEMENT DES APPROVISIONNEMENTS DU PROJET
.
Vue d'ensemble des processus du
management des approvisionnements du projet
12.1 Planifier le management
des approvisionnements
.1 Données d'entrée
.1 Plan de management du projet
.2 Documentation des exigences
.3 Registre des risques
.4 Besoins en ressources des activités
.5 Échéancier du projet
.6 Estimations du coût des activités
.7 Registre des parties prenantes
.8 Facteurs environnementaux de
l'entreprise
.9 Actifs organisationnels
.2 Outils et techniques
.1 Analyse « produire ou acheter »
.2 Jugement d'expert
.3 Étude de marché
.4 Réunions
.3 Données de sortie
.1 Plan de management des
approvisionnements
.2 Énoncé des travaux d'approvisionnement
.3 Documents d'approvisionnement
.4 Critères de sélection des sources
.5 Décisions de « produire ou acheter »
.6 Demandes de modification
.7 Mises à jour des documents du projet
12.2 Procéder aux
approvisionnements
12.3 Maîtriser les
approvisionnements
.1 Données d'entrée
.1 Plan de management des
approvisionnements
.2 Documents d'approvisionnement
.3 Critères de sélection des sources
.4 Propositions des vendeurs
.5 Documents du projet
.6 Décisions de « produire ou acheter »
.7 Énoncé des travaux d'approvisionnement
.8 Actifs organisationnels
.1 Données d'entrée
.1 Données d'entrée
.2 Documents d'approvisionnement
.3 Accords
.4 Demandes de modification approuvées
.5 Rapports sur la performance du
travail
.6 Données de performance du travail
.2 Outils et techniques
.1 Conférence des soumissionnaires
.2 Techniques d'évaluation des offres
.3 Estimations indépendantes
.4 Jugement d'expert
.5 Publicité
.6 Techniques analytiques
.7 Négociations d'approvisionnement
.3 Données de sortie
.1 Vendeurs sélectionnés
.2 Accords
.3 Calendriers des ressources
.4 Demandes de modification
.5 Mises à jour du plan de management
du projet
.6 Mises à jour des documents du projet
.2 Outils et techniques
.1 Système de maîtrise des
modifications du contrat
.2 Revues de performance des
approvisionnements
.3 Inspections et audits
.4 Établissement des rapports
d'avancement
.5 Systèmes de paiement
.6 Gestion des réclamations
.7 Système de management des
enregistrements
.3 Données de sortie
.1 Information sur la performance du
travail
.2 Demandes de modification
.3 Mises à jour du plan de management
du projet
.4 Mises à jour des documents du projet
.5 Mises à jour des actifs organisationnels
12.4 Clore les
approvisionnements
.1 Données d'entrée
.1 Plan de management du projet
.2 Documents d'approvisionnement
.2 Outils et techniques
.1 Audits des approvisionnements
.2 Négociations d'approvisionnement
.3 Système de management des
enregistrements
.3 Données de sortie
.1 Approvisionnements clos
.2 Mises à jour des actifs
organisationnels
Figure 12-1. Vue d’ensemble du management des approvisionnements du projet
356
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12 - MANAGEMENT DES APPROVISIONNEMENTS DU PROJET
Les processus de management des approvisionnements du projet concernent des accords, y compris les
contrats qui sont des documents juridiques établis entre un acheteur et un vendeur. Un contrat représente un
engagement juridique mutuel qui, d’une part, oblige le vendeur à fournir de la valeur (par exemple, les produits,
les services ou les résultats spécifiés) et, d’autre part, oblige l’acheteur à fournir une contrepartie sous forme
monétaire, ou sous toute autre forme acceptable. L’accord peut être simple ou complexe et peut refléter la
simplicité ou la complexité des livrables ou de l’effort requis.
Un contrat d’approvisionnement comprend des conditions générales, et peut comporter d’autres éléments,
spécifiés par l’acheteur, pour définir ce que le vendeur sera appelé à exécuter ou à fournir. Il est du ressort
de l’équipe de management de projet de s’assurer que tous les approvisionnements satisfont les besoins
spécifiques du projet, tout en respectant la politique interne de l’organisation en matière d’approvisionnements.
En fonction du champ d’application, un contrat peut également être appelé accord, arrangement, contrat
de sous-traitance ou bon de commande. La plupart des organisations documentent des politiques et des
procédures qui définissent spécifiquement les règles d’approvisionnement, et qui identifient la personne
investie de l’autorité pour signer et pour gérer de tels accords pour le compte de l’organisation.
Bien que tous les documents d’un projet soient susceptibles d’être soumis à une certaine forme de revue et
d’approbation, le caractère juridiquement contraignant d’un accord ou d’un contrat signifie normalement qu’ils
seront soumis à un processus d’approbation plus élaboré. Dans tous les cas, l’intention première du processus
de revue et d’approbation est de s’assurer que le contrat a été rédigé de manière à décrire les produits, les
services ou les résultats qui satisferont au besoin identifié du projet.
12
L’équipe de management du projet peut faire appel dans les phases initiales à des spécialistes des contrats,
des achats, des domaines juridique et technique. Une telle implication peut être imposée par la politique
interne d’une organisation.
Les diverses activités faisant partie des processus de management des approvisionnements du projet
constituent le cycle de vie d’un accord. C’est en gérant activement le cycle de vie de l’accord, et en formulant
de façon rigoureuse les conditions générales d’un approvisionnement, qu’il est possible de partager avec le
vendeur, ou de lui transférer, certains risques identifiables du projet. Conclure un accord pour des produits
ou des services est une méthode permettant d’attribuer la responsabilité du management ou du partage des
risques potentiels.
Un projet complexe peut impliquer le management simultané ou séquentiel de plusieurs contrats, ou de
contrats de sous-traitance. Dans ces cas, le cycle de vie de chaque contrat peut prendre fin au cours de
n’importe quelle phase du cycle de vie du projet. Le management des approvisionnements du projet est traité
du point de vue de la relation entre l’acheteur et le vendeur. La relation entre acheteur et vendeur peut exister
à différents niveaux dans un projet donné, et entre des organisations internes et externes à l’organisation
acheteuse.
En fonction du champ d’application, le vendeur peut être appelé entrepreneur, sous-traitant, vendeur,
prestataire de services ou fournisseur. Selon la position de l’acheteur dans le cycle d’approvisionnement du
projet, l’acheteur peut être appelé client, maître d’ouvrage, entrepreneur principal, entrepreneur, organisation
acheteuse, demandeur de services, ou simplement acheteur. Au cours du cycle de vie du contrat, le vendeur
peut être considéré tout d’abord comme soumissionnaire, puis comme source sélectionnée, et finalement
comme vendeur ou fournisseur sous contrat.
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357
12 - MANAGEMENT DES APPROVISIONNEMENTS DU PROJET
En général, le vendeur gérera le travail en forme de projet si l’approvisionnement ne se limite pas à du
matériel standard, à des biens ou à des produits courants. Dans ce cas :
• L’acheteur devient le client et, par là même, une partie prenante clé du projet pour le vendeur.
• L’équipe de management de projet du vendeur est concernée par tous les processus de management
de projet, et pas uniquement par ceux de ce domaine de connaissance particulier.
• Les conditions générales du contrat deviennent des données d’entrée clé pour de nombreux processus
de management du vendeur. Le contrat peut en fait contenir les données d’entrée (par exemple, les
principaux livrables, les jalons clés, les objectifs de coûts) ou limiter les options de l’équipe de projet.
(Par exemple, dans le cadre des projets de conception, l’accord de l’acheteur est souvent nécessaire
pour les décisions concernant les ressources humaines.)
Cette section part du principe que l’acheteur d’un article pour le projet est affecté à l’équipe de projet, et que
le vendeur est externe à l’équipe de projet du point de vue de l’organisation. Elle part également du principe
qu’une relation contractuelle formelle sera développée et existera entre l’acheteur et le vendeur. Toutefois, la
majeure partie des sujets traités dans cette section s’applique également au travail non contractuel mené avec
d’autres unités de l’organisation de l’équipe de projet.
12.1 Planifier le management des approvisionnements
Planifier le management des approvisionnements est le processus qui consiste à documenter les décisions
d’approvisionnement du projet, à spécifier les approches, et à identifier les vendeurs potentiels. L’intérêt
principal de ce processus est qu’il détermine s’il y a lieu d’avoir recours à une assistance extérieure, et si tel
est le cas, ce qu’il faut acquérir, de quelle manière, en quelle quantité et à quel moment. Les données d’entrée,
les outils et techniques, et les données de sortie de ce processus sont représentés sur la figure 12-2. La figure
12-3 représente le diagramme de flux de données du processus.
Données d'entrée
.1
.2
.3
.4
.5
.6
.7
.8
.9
Plan de management du projet
Documentation des exigences
Registre des risques
Besoins en ressources des
activités
Échéancier du projet
Estimations du coût des
activités
Registre des parties prenantes
Facteurs environnementaux de
l'entreprise
Actifs organisationnels
Outils et techniques
Données de sortie
.1 Analyse « produire ou acheter »
.2 Jugement d'expert
.3 Étude de marché
.4 Réunions
.1 Plan de management des
approvisionnements
.2 Énoncé des travaux
d'approvisionnement
.3 Documents d'approvisionnement
.4 Critères de sélection des sources
.5 Décisions de « produire ou acheter »
.6 Demandes de modification
.7 Mises à jour des documents du
projet
Figure 12-2. Planifier le management des approvisionnements: données d’entrée,
outils et techniques, et données de sortie
358
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12 - MANAGEMENT DES APPROVISIONNEMENTS DU PROJET
.
4.2
Élaborer le plan
de management
du projet
5.2
Recueillir
les exigences
Management des approvisionnements du projet
• Plan de management du projet
• Documentation des exigences
Documents
du projet
• Registre des risques
11.2
Identifier
les risques
• Besoins en ressources
des activités
6.4
Estimer les
ressources
nécessaires aux
activités
6.6
Élaborer
l'échéancier
• Échéancier du projet
7.1
Estimer
les coûts
• Estimations du coût
des activités
• Mises à jour des
documents du projet
12.1
Planifier le
management des
approvisionnements
• Décisions de
« produire ou acheter »
• Plan de management
des approvisionnements
• Énoncé des travaux
d'approvisionnement
• Critères de sélection
des sources
12.2
Procéder aux
approvisionnements
• Demandes de
modification
• Documents
d'approvisionnement
4.5
Mettre en œuvre
la maîtrise intégrée
des modifications
13.1
Identifier les
parties prenantes
12.3
Maîtriser les
approvisionnements
11.2
Identifier
les risques
12
12.4
Clore les
approvisionnements
13.1
Identifier les
parties prenantes
• Registre des parties
prenantes
• Actifs organisationnels
• Facteurs environnementaux
de l'entreprise
Entreprise/
Organisation
Figure 12-3. Diagramme de flux de données du processus
Planifier le management des approvisionnements
Le processus Planifier le management des approvisionnements identifie quels besoins du projet peuvent
être le mieux satisfaits, ou devraient l’être, par l’acquisition de produits, de services ou de résultats en dehors de
l’organisation du projet, par opposition à ceux des besoins du projet auxquels l’équipe de projet est en mesure
de répondre par elle-même. Lorsque les produits, les services et les résultats nécessaires à la performance
du projet sont obtenus à l’extérieur de l’organisation réalisatrice, tous les processus, depuis Planifier les
approvisionnements jusqu’à Clore les approvisionnements, sont exécutés pour chacun des articles à acquérir.
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359
12 - MANAGEMENT DES APPROVISIONNEMENTS DU PROJET
Le .processus
des Planifier le management des approvisionnements comprend également l’évaluation
vendeurs potentiels, notamment lorsque l’acheteur souhaite exercer un certain degré d’influence ou de
contrôle sur les décisions d’achat. Il faut également réfléchir à qui revient la responsabilité d’obtenir ou de
détenir les permis et les licences professionnelles appropriés qui peuvent être exigés par la législation, par la
réglementation ou par la politique interne de l’organisation pour l’exécution du projet.
Les exigences de l’échéancier du projet peuvent avoir une influence significative sur la stratégie au cours
du processus Planifier le management des approvisionnements. Les décisions prises dans l’élaboration du
plan de management des approvisionnements peuvent également influencer l’échéancier du projet et sont
intégrées aux processus Élaborer l’échéancier et Estimer les ressources nécessaires aux activités, ainsi qu’à
l’analyse « produire ou acheter ».
Le processus Planifier le management des approvisionnements comprend l’évaluation des risques encourus
dans le cadre de chaque analyse « produire ou acheter ». Il inclut également la revue du type de contrat prévu
dans le but d’éviter, ou d’atténuer, les risques, ou parfois de les transférer au vendeur.
12.1.1 Planifier le management des approvisionnements : données d’entrée
12.1.1.1 Plan de management du projet
Il est décrit à la section 4.2.3.1. Le plan de management du projet décrit le besoin, la justification, les
exigences et les limites actuelles du projet. Il comprend notamment :
• L’énoncé du contenu du projet. L’énoncé du contenu du projet contient la description du contenu
du produit, du service et du résultat, la liste des livrables et les critères d’acceptation, ainsi que des
informations importantes concernant les problèmes techniques majeurs ou les préoccupations qui
pourraient avoir un impact sur l’estimation des coûts. Les contraintes identifiées peuvent comprendre
les dates de livraison requises, la disponibilité de ressources compétentes et les politiques internes
de l’organisation.
• La SDP. La structure de découpage du projet (SDP) regroupe les éléments des travaux à mener qui
peuvent provenir d’un prestataire externe.
• Le dictionnaire de la SDP. Le dictionnaire de la SDP et les énoncés détaillés connexes des travaux,
fournissent une identification des livrables et une description du travail de chacun des composants
de la SDP nécessaires à la production de chacun des livrables.
360
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12 - MANAGEMENT DES APPROVISIONNEMENTS DU PROJET
.
12.1.1.2 Documentation
des exigences
Elle est décrite à la section 5.2.3.1. La documentation des exigences peut comporter :
• des informations importantes sur les exigences du projet qui seront prises en considération pendant
la planification des approvisionnements ;
• des exigences ayant des implications contractuelles et légales. Elles comprennent la santé,
la sécurité, la sûreté, la performance, l’environnement, les assurances, les droits de propriété
intellectuelle, l’égalité d’accès à l’emploi, les licences et les permis. Toutes ces exigences seront
prises en considération lors de la planification des approvisionnements.
12.1.1.3 Registre des risques
Il est décrit à la section 11.2.3.1. Le registre des risques fournit une liste de risques, ainsi que les résultats
de l’analyse des risques et la planification des réponses aux risques. Les mises à jour du registre des risques
sont incluses dans celles des documents du projet décrites à la section 11.5.3.2 dans le cadre du processus
Planifier les réponses aux risques.
12.1.1.4 Besoins en ressources des activités
12
Ils sont décrits à la section 6.4.3.1. Les besoins en ressources des activités concernent les informations
relatives à des besoins particuliers dont ceux se rapportant aux ressources humaines, à l’équipement ou à la
localisation de l’équipe.
12.1.1.5 Échéancier du projet
Il est décrit à la section 6.6.3.2. L’échéancier du projet contient des informations concernant les délais
requis ou les dates exigées relatives aux livrables.
12.1.1.6 Estimations du coût des activités
Elles sont décrites à la section 7.2.3.1. Les estimations de coûts déterminées par l’activité
d’approvisionnement sont utilisées pour évaluer le bien fondé des offres ou des propositions faites par les
vendeurs potentiels.
12.1.1.7 Registre des parties prenantes
Il est décrit à la section 13.1.3.1. Le registre des parties prenantes fournit des informations sur les
participants au projet et leurs intérêts correspondants.
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361
12 - MANAGEMENT DES APPROVISIONNEMENTS DU PROJET
12.1.1.8 Facteurs environnementaux de l’entreprise
Ils sont décrits à la section 2.1.5. Parmi les facteurs environnementaux de l’entreprise qui peuvent avoir une
influence sur le processus Planifier le management des approvisionnements, on peut citer :
•
les conditions du marché ;
• les produits, les services et les résultats disponibles sur le marché ;
• les fournisseurs, y compris leur performance passée ou leur réputation ;
• les conditions générales typiques pour les produits, les services et les résultats, ou pour l’industrie
en question ;
• les exigences locales spécifiques.
12.1.1.9 Actifs organisationnels
Ils sont décrits à la section 2.1.4. Les différents types d’accords contractuels conclus par l’organisation
influent également sur les décisions au cours du processus Planifier le management des approvisionnements.
Parmi les actifs organisationnels qui peuvent avoir une influence sur le processus Planifier le management des
approvisionnements, on peut citer :
• La politique interne, les procédures et les directives formelles relatives aux approvisionnements. La
plupart des organisations ont une politique interne formelle en matière d’approvisionnement, ainsi que
des groupes formels chargés des achats. Au cas où ce type d’assistance aux approvisionnements ne
serait pas disponible, l’équipe de projet doit fournir à la fois les ressources et l’expertise nécessaires
pour exécuter de telles activités d’approvisionnement.
• Les systèmes de management qui sont à prendre en compte dans l’élaboration du plan de management
des approvisionnements et dans la sélection des types de relations contractuelles à utiliser.
• Un système d’approvisionnement défini à plusieurs niveaux, avec des vendeurs préqualifiés
sélectionnés en fonction de l’expérience passée.
De manière générale, toutes les relations légales contractuelles font partie de l’une de deux grandes catégories,
à savoir, les contrats à prix forfaitaire (au forfait) ou les contrats à coûts remboursables (en régie). Il existe,
en outre, une troisième catégorie de type hybride, utilisée communément, et appelée « contrat pièces et main
d’œuvre ». Les types de contrats les plus répandus sont traités ci-après comme des types distincts. Toutefois,
dans la pratique, il n’est pas rare d’associer un ou plusieurs types de contrat pour un même approvisionnement.
• Contrats à prix forfaitaire (ou au forfait). Cette catégorie de contrats prévoit un prix total fixe pour un
produit, un service ou un résultat défini à obtenir. En outre, ces contrats peuvent comporter des clauses
d’intéressement pour inciter le fournisseur à atteindre ou à dépasser certains objectifs du projet, tels
que les dates prévues de livraison, la performance des coûts et la performance technique, ou quoi que
ce soit qui puisse être quantifié et subséquemment mesuré. Les vendeurs engagés sous un contrat
au forfait sont légalement tenus d’honorer ces contrats, sous peine de subir d’éventuels dommages
et intérêts s’ils y font défaut. Dans le cas d’un contrat au forfait, les acheteurs doivent définir avec
exactitude le produit ou les services devant être fournis. Des modifications peuvent être apportées au
contenu, mais en contrepartie, généralement, d’une augmentation du prix du contrat.
362
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12 - MANAGEMENT DES APPROVISIONNEMENTS DU PROJET
.
○ Contrats à prix forfaitaire. Il s’agit du type de contrat le plus répandu. Il est préféré par la
plupart des services des achats, car le prix des marchandises est fixé d’emblée et n’est pas
sujet à modifications, à moins que le contenu du travail ne change. Toute augmentation
des coûts due à une performance défavorable relève de la responsabilité du vendeur, qui a
l’obligation d’aller au terme de l’effort à fournir. Dans le cadre du contrat à prix forfaitaire,
l’acheteur est tenu de définir avec exactitude le produit ou les services qui doivent être
fournis. En outre, toute modification des spécifications des approvisionnements est
susceptible de provoquer une augmentation des coûts pour l’acheteur.
○ Contrats à prix fixe avec intéressement. Ce type de contrat à prix fixe confère une certaine
flexibilité à l’acheteur et au vendeur car il permet des écarts de performance, avec des
clauses d’intéressement liées à la réalisation de métriques convenues. En général, ces
clauses d’intéressement sont liées au coût, à l’échéancier ou à la performance technique
du vendeur. Les valeurs cibles de performance sont établies au départ, et le prix contractuel
final est déterminé après l’achèvement de tout le travail sur la base de la performance du
vendeur. Dans le cas des contrats à prix fixe avec intéressement, un prix plafond est fixé,
et tous les coûts dépassant ce prix plafond sont supportés par le vendeur, qui est dans
l’obligation d’achever le travail.
○ Contrats à prix fixe avec indexation des prix. Ce type de contrat est utilisé lorsque la période
de performance du vendeur s’étend sur un grand nombre d’années, comme cela est
souhaité dans de nombreuses relations à long terme. Il s’agit d’un contrat au forfait, qui
comporte toutefois une clause spéciale, permettant des révisions finales prédéfinies du prix
contractuel en raison de la modification des conditions initiales, comme les modifications
dues à l’inflation ou les augmentations (ou les baisses) des coûts de matières premières. La
clause d’indexation des prix doit se rapporter à un indice financier fiable qui est utilisé pour
ajuster avec précision le prix final. Le contrat à prix fixe avec indexation des prix est destiné
à protéger à la fois l’acheteur et le vendeur de l’influence de facteurs externes indépendants
de leur volonté.
12
• Contrats à coûts remboursables (ou en régie). Cette catégorie de contrat prévoit des paiements
(des remboursements de coûts) au vendeur pour tous les coûts réels légitimes encourus pour
le travail fourni, majorés d’honoraires représentant le bénéfice du vendeur. Les contrats à coûts
remboursables peuvent également comporter des clauses prévoyant l’intéressement pour les cas où
le vendeur dépasserait, ou n’atteindrait pas, les objectifs définis, tels que les cibles concernant les
coûts, les délais ou la performance technique. Trois des types de contrats à coûts remboursables les
plus répandus sont le contrat en régie avec honoraires fixes, le contrat en régie avec intéressement
et le contrat en régie avec prime au mérite. Un contrat à coûts remboursables confère au projet la
flexibilité de pouvoir réorienter un vendeur, lorsque le contenu du travail ne peut pas être défini avec
précision dès le départ, et exige des modifications, ou lorsque l’effort comporte des risques élevés.
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363
12 - MANAGEMENT DES APPROVISIONNEMENTS DU PROJET
○ Contrats en régie avec honoraires fixes. Le vendeur est remboursé pour tous les coûts
autorisés pour l’exécution du travail du contrat, et reçoit en sus des honoraires fixes calculés
sous forme de pourcentage de l’estimation initiale des coûts du projet. Les honoraires
ne sont versés qu’en contrepartie du travail achevé et ne changent pas en fonction des
performances du vendeur. Le montant des honoraires ne change pas, à moins que le
contenu du projet ne change.
○ Contrats en régie avec intéressement. Le vendeur est remboursé pour tous les coûts
autorisés pour l’exécution du travail du contrat, et reçoit en sus une prime d’intéressement
prédéterminée basée sur la réalisation de certains objectifs de performance définis dans
le contrat. Dans le cas des contrats en régie avec intéressement, si les coûts finaux sont
inférieurs ou supérieurs aux coûts initialement prévus, l’acheteur et le vendeur partagent
tous deux les écarts sur la base d’une formule de partage des coûts préalablement négociée,
par exemple un partage 80/20 au-dessus ou en dessous des coûts cibles, sur la base des
performances réelles du vendeur.
○ Contrats en régie avec prime au mérite. Le vendeur est remboursé pour tous les coûts
légitimes. Cependant, l’essentiel des honoraires n’est gagné que sur la base de la
satisfaction de certains critères généraux subjectifs de performance définis et incorporés
au contrat. Les honoraires sont déterminés uniquement sur la base du jugement subjectif
des performances du vendeur par l’acheteur et ne peut pas faire, en général, l’objet d’une
quelconque contestation.
• Contrat pièces et main-d’œuvre. Les contrats pièces et main-d’œuvre sont un type de contrat
hybride comprenant à la fois certains aspects des contrats à coûts remboursables et des contrats
à prix forfaitaire. Ils sont souvent utilisés pour renforcer les effectifs, pour l’acquisition d’experts et
pour toute assistance externe, lorsqu’il n’est pas possible d’établir rapidement un énoncé précis
des travaux. Ces types de contrats ressemblent aux contrats à coûts remboursables car ils peuvent
garder des possibilités d’extension, et faire l’objet d’une augmentation de coût pour l’acheteur. La
valeur totale de l’accord et la quantité exacte d’éléments à livrer peuvent ne pas être définies par
l’acheteur au moment de l’attribution du contrat. La valeur des contrats pièces et main-d’œuvre
est donc susceptible d’augmenter comme s’il s’agissait d’un contrat à coûts remboursables. De
nombreuses organisations exigent de ne pas dépasser certaines limites en termes de valeur et de
délais, imposées sur tous les contrats pièces et main-d’œuvre, pour éviter une croissance illimitée
des coûts. Inversement, les contrats pièces et main-d’œuvre peuvent aussi ressembler à des
accords à prix forfaitaire unitaire lorsque certains paramètres sont spécifiés dans le contrat. Les
taux unitaires, de main-d’œuvre ou de matériaux, peuvent être prédéterminés par l’acheteur et le
vendeur, y compris le bénéfice du vendeur, lorsque les deux parties conviennent de valeurs pour
des catégories spécifiques de ressources, telles que des ingénieurs séniors à des taux horaires
spécifiques, ou des catégories de matériaux à des taux unitaires spécifiques.
364
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12 - MANAGEMENT DES APPROVISIONNEMENTS DU PROJET
12.1.2 Planifier le management des approvisionnements : outils et techniques
12.1.2.1 Analyse « produire ou acheter »
Une analyse « produire ou acheter » est une technique générale de management utilisée pour déterminer si un
travail spécifique peut être accompli de manière satisfaisante par l’équipe de projet, ou bien s’il doit être acheté
auprès de sources extérieures. Il est possible que des capacités existent au sein de l’organisation du projet, mais
qu’elles soient déjà engagées dans d’autres projets. Dans ce cas, il se peut que le service doive être obtenu
auprès d’une organisation externe, afin de tenir les engagements au niveau de l’échéancier.
Les contraintes au niveau du budget peuvent influencer les décisions de « produire ou acheter ». Si la décision
« d’acheter » est prise, il faut ensuite choisir entre l’achat et la location. Une analyse « produire ou acheter » doit
prendre en considération tous les coûts connexes, les coûts directs et les coûts indirects correspondants. Par
exemple, le volet achat de l’analyse comprend aussi bien les coûts réels encourus pour l’achat du produit que les
coûts indirects du support au processus d’achat et à l’élément acheté.
Les types de contrats disponibles sont également pris en compte lors de l’analyse de la décision de produire
ou d’acheter. Le partage des risques entre l’acheteur et le vendeur détermine le type de contrat adéquat. Par
ailleurs, les conditions générales du contrat concernées officialisent les degrés de risque assumé respectivement
par l’acheteur et par le vendeur. Certaines juridictions disposent d’autres types de contrats définis, notamment
des types de contrats basés sur les obligations du vendeur, et pas uniquement sur celles du client. En outre, il
incombe aux parties aux contrats d’identifier le type de contrat approprié dès accord sur la loi applicable.
12
12.1.2.2 Jugement d’expert
Il est souvent fait appel au jugement d’expert pour évaluer les données d’entrée et de sortie de ce processus.
Concernant les approvisionnements, le jugement d’expert peut également être utilisé afin d’élaborer ou de
modifier les critères qui seront utilisés pour évaluer les offres des vendeurs. Dans le domaine juridique, le
jugement d’expert peut impliquer le recours aux conseils d’un juriste pour les problèmes majeurs et pour les
conditions générales non standard relatives aux approvisionnements. Un tel jugement, y compris l’expertise
commerciale et technique, peut être appliqué aussi bien aux détails techniques des produits, des services ou
des résultats à acquérir, qu’aux différents aspects des processus de management des approvisionnements.
12.1.2.3 Étude de marché
L’étude de marché implique l’examen des capacités spécifiques et industrielles des fournisseurs.
Les équipes en charge des achats peuvent exploiter les informations obtenues lors de conférences, les
commentaires en ligne, et diverses autres sources, afin de déterminer le potentiel du marché. Ces équipes
peuvent également affiner les objectifs spécifiques en matière d’approvisionnement, en vue de tirer parti de
technologies en évolution, tout en équilibrant les risques par rapport à l’éventail de fournisseurs capables de
fournir les matériaux ou les services recherchés.
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365
12 - MANAGEMENT DES APPROVISIONNEMENTS DU PROJET
.
12.1.2.4
Réunions
L’étude de marché ne peut pas, à elle seule, fournir les informations nécessaires pour établir une stratégie
d’approvisionnement, si aucune réunion de partage des informations supplémentaires n’est organisée avec les
soumissionnaires éventuels. En collaborant avec ces derniers, l’organisation achetant le matériel, ou le service,
concerné peut bénéficier de précieuses informations, tandis que le fournisseur est susceptible d’influer en
faveur d’un produit ou d’une approche bénéfique pour les deux parties.
12.1.3 Planifier le management des approvisionnements : données de sortie
12.1.3.1 Plan de management des approvisionnements
Le plan de management des approvisionnements est un composant du plan de management du projet
et décrit comment une équipe de projet procédera pour acquérir des biens et des services provenant de
l’extérieur de l’organisation réalisatrice. Il décrit également comment les processus d’approvisionnement
seront gérés, depuis l’élaboration des documents d’approvisionnement jusqu’à la signature du contrat. Le plan
de management des approvisionnements peut comporter des directives pour :
•
les types de contrats à utiliser ;
• des points les plus importants dans le management des risques ;
• savoir si des estimations indépendantes seront utilisées, et si elles sont nécessaires comme critères
d’évaluation ;
• les actions que l’équipe de management de projet peut entreprendre unilatéralement, dans le cas
où l’organisation réalisatrice disposerait d’un service prescrit chargé des approvisionnements, de
l’établissement des contrats ou des achats ;
• les documents d’approvisionnement normalisés, s’ils sont nécessaires ;
•
le management de fournisseurs multiples ;
• la coordination des approvisionnements avec d’autres aspects du projet, comme la planification et
l’établissement des rapports d’avancement ;
• toutes contraintes et hypothèses susceptibles d’affecter les approvisionnements prévus ;
• la gestion des temps de livraison longs pour l’achat de certains articles auprès des vendeurs, et la
coordination du temps supplémentaire nécessaire pour les obtenir avec l’élaboration de l’échéancier
du projet ;
• le traitement des décisions de « produire ou acheter » et leurs liens avec les processus Estimer les
ressources nécessaires aux activités et Élaborer l’échéancier ;
366
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12 - MANAGEMENT DES APPROVISIONNEMENTS DU PROJET
.
• l’établissement,
dans chaque contrat, des dates d’échéance pour les livrables du contrat, et la
coordination avec les processus Élaborer l’échéancier et Maîtriser l’échéancier ;
• l’identification des exigences pour les garanties de bonne fin, ou les contrats d’assurance, afin
d’atténuer certains types de risques du projet ;
• l’établissement des directives à fournir aux vendeurs par rapport à l’élaboration et au maintien d’une
structure de découpage du projet (SDP) ;
• la définition du formulaire et du format à utiliser pour les énoncés des travaux relatifs aux
approvisionnements ou aux contrats ;
• l’identification des vendeurs préqualifiés auxquels on peut avoir recours, le cas échéant ;
• les métriques d’approvisionnement à utiliser pour le management des contrats et l’évaluation des
vendeurs.
Selon les besoins de chaque projet, un plan de management des approvisionnements peut être formel ou
informel, très détaillé ou formulé de manière générale.
12.1.3.2 Énoncé des travaux d’approvisionnement
L’énoncé des travaux pour chaque approvisionnement est élaboré à partir de la référence de base du
contenu du projet, et définit seulement la partie du contenu du projet qui doit être incluse dans le contrat
concerné. L’énoncé des travaux d’approvisionnement fournit une description suffisamment détaillée de
l’article approvisionné pour permettre aux vendeurs potentiels de déterminer s’ils sont en mesure de fournir
les produits, les services ou les résultats en question. Le niveau de détail nécessaire peut varier en fonction de
la nature de l’article, des besoins de l’acheteur ou de la forme du contrat prévu. Les informations incluses dans
un énoncé des travaux peuvent comprendre les spécifications, la quantité souhaitée, les niveaux de qualité, les
données de performance, les périodes de performance, les lieux d’exécution du travail et d’autres exigences.
12
L’énoncé des travaux d’approvisionnement est formulé de façon claire, complète et concise. Il comporte
une description de tous les services auxiliaires requis, tels que les rapports d’avancement ou le soutien
opérationnel de l’article fourni après la fin du projet. Dans certains domaines d’application, il existe des
exigences spécifiques de contenu et de format pour l’énoncé des travaux d’approvisionnement. Chaque article
approvisionné exige un énoncé des travaux. Toutefois, plusieurs produits ou services peuvent être regroupés
en un seul article approvisionné et dans un même énoncé des travaux.
L’énoncé des travaux d’approvisionnement peut être revu et affiné au besoin au fur et à mesure qu’il
progresse au sein du processus d’approvisionnement jusqu’à son incorporation dans un accord signé.
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367
12 - MANAGEMENT DES APPROVISIONNEMENTS DU PROJET
.
12.1.3.3
Documents d’approvisionnement
Les documents d’approvisionnement sont utilisés pour solliciter des offres de la part de vendeurs potentiels.
Les termes offre, soumission ou proposition de prix sont généralement utilisés lorsque la décision du choix du
vendeur repose sur le prix (dans le cas de l’achat d’articles distribués dans le commerce ou de type standard),
tandis que le terme proposition est le plus souvent utilisé lorsque d’autres considérations priment, telles que
les compétences techniques ou l’approche technique. On rencontre couramment les termes suivants pour
désigner les différents types de documents d’approvisionnement : demande d’information, appel d’offres,
appel à proposition, demande de prix, avis d’appel d’offres, appel à la négociation et appel à la réponse initiale
des vendeurs. La terminologie spécifique aux approvisionnements peut varier selon l’industrie et la région
d’approvisionnement.
L’acheteur structure les documents d’approvisionnement pour faciliter l’élaboration d’une réponse précise
et complète de la part de chaque vendeur potentiel, ainsi que pour permettre une évaluation facilitée des
réponses. Ces documents comprennent une description du formulaire de réponse souhaité, de l’énoncé des
travaux d’approvisionnement approprié et de toutes les dispositions contractuelles requises. Dans le cas de
contrats gouvernementaux, la totalité des documents d’approvisionnement, ou une partie de leur contenu et
de leur structure, peut être défini par une réglementation.
La complexité et le niveau de détail des documents d’approvisionnement doivent être proportionnés à
la valeur de l’approvisionnement planifié et aux risques qu’il présente. Les documents d’approvisionnement
doivent être suffisamment rigoureux pour assurer des réponses cohérentes et adéquates, mais suffisamment
souples pour permettre de prendre en compte les suggestions des vendeurs sur les meilleures façons de
satisfaire aux exigences.
L’émission d’une demande d’approvisionnement, auprès des vendeurs potentiels, leur demandant de
soumettre une proposition ou une offre, s’effectue normalement conformément à la politique interne de
l’organisation de l’acheteur. Elle peut inclure la diffusion de la demande dans des journaux publics, dans des
journaux spécialisées, dans des registres publics ou sur Internet.
12.1.3.4 Critères de sélection des sources
Les critères de sélection sont souvent inclus dans les documents d’approvisionnement. Ces critères sont
élaborés et utilisés pour classer ou évaluer les propositions des vendeurs et peuvent être objectifs ou subjectifs.
Les critères de sélection peuvent se limiter uniquement au prix d’achat, si l’article à approvisionner se trouve
facilement chez un certain nombre de vendeurs acceptables. Dans ce contexte, le prix d’achat comprend à la
fois le coût de l’article et tous les frais supplémentaires, tels que les frais de livraison.
D’autres critères de sélection peuvent être identifiés et documentés pour étayer l’évaluation de produits, de
services ou de résultats plus complexes. Voici des exemples de critères de sélection des sources :
368
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12 - MANAGEMENT DES APPROVISIONNEMENTS DU PROJET
.
• Compréhension
du besoin. Dans quelle mesure la proposition du vendeur répond-elle de manière
satisfaisante à l’énoncé des travaux d’approvisionnement ?
• Coût global ou coût du cycle de vie. Le vendeur choisi offrira-t-il le coût global le plus avantageux
(coût d’achat plus coût d’exploitation) ?
• Capacité technique. Le vendeur a-t-il les compétences et les connaissances techniques nécessaires,
ou peut-on raisonnablement attendre de lui qu’il les acquière ?
• Risque. Quel niveau de risque l’énoncé des travaux comporte-t-il, quelle partie de ces risques sera
transférée au vendeur choisi, et comment le vendeur atténuera-t-il ces risques ?
• Approche de management. Le vendeur a-t-il des processus et des procédures de management
permettant d’assurer la réussite du projet, ou peut-on raisonnablement attendre de lui qu’il les
développe ?
• Approche technique. Les méthodologies techniques, les techniques, les solutions et les services
proposés par le vendeur répondent-ils aux exigences des documents d’approvisionnement, ou sontils susceptibles de fournir plus ou moins que les résultats attendus ?
• Garantie. Sur quoi la garantie du produit final proposée par le vendeur porte-t-elle et sur quelle
période ?
• Capacité financière. Le vendeur dispose-t-il des ressources financières nécessaires, ou peut-on
raisonnablement attendre de lui qu’il les obtienne ?
12
• Capacité de production et intérêt. Le vendeur a-t-il la capacité de répondre aux exigences
potentielles futures, et sera-t-il intéressé ?
• Taille et type de l’entreprise. L’entreprise du vendeur s’inscrit-elle dans une catégorie commerciale
particulière, telle que petite entreprise (petite entreprise défavorisée, programmes spécifiques, etc.),
comme défini par l’organisation ou établi par un organisme public, et spécifié comme condition pour
l’attribution de l’accord ?
• Performances passées des vendeurs. Quelle a été l’expérience par le passé avec les vendeurs
choisis ?
• Références. Le vendeur est-il en mesure de fournir des références clients pouvant attester de son
expérience professionnelle et de sa conformité aux exigences contractuelles ?
•
Droits de propriété intellectuelle. Le vendeur fait-il valoir des droits de propriété intellectuelle sur
les processus de travail ou sur les services auxquels il fera appel ou sur les produits qu’il réalisera
dans le cadre du projet ?
• Droits de propriété. Le vendeur fait-il valoir des droits de propriété sur les processus de travail ou
sur les services auxquels il fera appel ou sur les produits qu’il réalisera dans le cadre du projet ?
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369
12 - MANAGEMENT DES APPROVISIONNEMENTS DU PROJET
.
12.1.3.5
Décisions de « produire ou acheter »
Une analyse « produire ou acheter » permet de déterminer si un travail spécifique peut être accompli de
manière satisfaisante par l’équipe de projet ou s’il doit être acheté auprès de sources extérieures. S’il est
convenu de développer l’élément en interne, le plan d’approvisionnement peut définir les processus et les
accords internes à l’organisation. Une décision d’achat engendre un processus similaire consistant à conclure
un accord avec un fournisseur pour la prestation des produits ou des services requis.
12.1.3.6 Demandes de modification
Une décision impliquant l’approvisionnement de biens, de services ou de ressources nécessite, en règle
générale, une demande de modification. Lors de la planification de l’approvisionnement, d’autres décisions
peuvent également générer le besoin de demandes de modification supplémentaires. Les demandes de
modification sont passées en revue et traitées par le processus Mettre en œuvre la maîtrise intégrée des
modifications (voir la section 4.5). Les demandes liées au plan de management du projet, à ses plans
subsidiaires, et à d’autres composants, peuvent engendrer des demandes de modification qui influent sur
les actions d’approvisionnement. Les demandes de modification sont passées en revue et traitées par le
processus Mettre en œuvre la maîtrise intégrée des modifications (voir la section 4.5).
12.1.3.7 Mises à jour des documents du projet
Certains documents du projet peuvent nécessiter des mises à jour ; ce sont, en particulier :
• la documentation des exigences,
•
la matrice de traçabilité des exigences,
• le registre des risques.
370
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12 - MANAGEMENT DES APPROVISIONNEMENTS DU PROJET
12.2 Procéder aux approvisionnements
Procéder aux approvisionnements est le processus qui consiste à obtenir les réponses des vendeurs,
à sélectionner un vendeur et à attribuer un contrat. L’intérêt principal de ce processus est qu’il assure
l’harmonisation des attentes des parties prenantes, internes et externes, au moyen d’accords établis. Les
données d’entrée, les outils et techniques, et les données de sortie de ce processus sont représentés sur la
figure 12-4. La figure 12-5 représente le diagramme de flux de données du processus.
Données d'entrée
Outils et techniques
.1 Plan de management des
approvisionnements
.2 Documents d'approvisionnement
.3 Critères de sélection des sources
.4 Propositions des vendeurs
.5 Documents du projet
.6 Décisions de « produire ou acheter »
.7 Énoncé des travaux
d'approvisionnement
.8 Actifs organisationnels
.1 Conférence des soumissionnaires
.2 Techniques d'évaluation des
offres
.3 Estimations indépendantes
.4 Jugement d'expert
.5 Publicité
.6 Techniques analytiques
.7 Négociations
d'approvisionnement
Données de sortie
.1
.2
.3
.4
.5
Vendeurs sélectionnés
Accords
Calendriers des ressources
Demandes de modification
Mises à jour du plan de
management du projet
.6 Mises à jour des documents
du projet
Figure 12-4. Procéder aux approvisionnements : données d’entrée,
outils et techniques, et données de sortie
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12
371
12 - MANAGEMENT DES APPROVISIONNEMENTS DU PROJET
.
Management des approvisionnements du projet
12.1
Planifier le
management des
approvisionnements
Documents
du projet
Entreprise/
Organisation
• Mises à jour des
documents du projet
• Plan de management des
approvisionnements
• Documents d'approvisionnement
• Critères de sélection des sources
• Décisions de « produire ou acheter »
• Énoncé des travaux
d'approvisionnement
• Documents du projet
• Actifs organisationnels
• Mises à jour du
plan de management
du projet
12.2
Procéder aux
approvisionnements
• Propositions des
vendeurs
Vendeurs
• Calendriers des
ressources
• Demandes de
modification
• Accords
• Vendeurs sélectionnés
12.3
Maîtriser les
approvisionnements
Documents
du projet
4.2
Élaborer le plan
de management
du projet
6.4
Estimer les
ressources
nécessaires
aux activités
6.5
Estimer la durée
des activités
6.6
Élaborer
l'échéancier
7.3
Déterminer
le budget
4.1
Élaborer la
charte du projet
9.3
Développer
l’équipe de projet
4.5
Mettre en œuvre
la maîtrise intégrée
des modifications
Figure 12-5. Diagramme de flux de données du processus Procéder aux approvisionnements
Dans le cadre de ce processus, l’équipe recevra des offres ou des propositions, et appliquera les critères de
sélection préalablement définis en vue de choisir un ou plusieurs vendeurs qualifiés pour effectuer le travail,
et acceptables en tant que tels.
372
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12 - MANAGEMENT DES APPROVISIONNEMENTS DU PROJET
Pour les éléments d’approvisionnement importants, le processus global qui consiste à solliciter des réponses
auprès de vendeurs, et à évaluer ces réponses, peut être répété. Une liste de préselection de vendeurs qualifiés
peut être établie sur la base d’une offre préliminaire. Il est alors possible de procéder à une évaluation plus
détaillée sur la base d’une documentation, plus spécifique et exhaustive des exigences, qui est demandée
aux vendeurs figurant sur la liste de préselection. Par ailleurs, les outils et techniques décrits ici peuvent être
utilisés seuls ou en combinaison avec des vendeurs sélectionnés. Par exemple, il est possible d’utiliser un
système de pondération pour :
• choisir un vendeur unique à qui il sera demandé de signer un contrat standard,
• établir une séquence de négociation en classant toutes les offres en fonction des notes d’évaluation
pondérées affectées à chacune d’elles.
12.2.1 Procéder aux approvisionnements : données d’entrée
12.2.1.1 Plan de management des approvisionnements
Il est décrit à la section 4.2.3.1. Le plan de management des approvisionnements décrit comment les
processus d’approvisionnement seront gérés, depuis l’élaboration de la documentation d’approvisionnement
jusqu’à la clôture du contrat.
12
12.2.1.2 Documents d’approvisionnement
Ils sont décrits à la section 12.1.3.3. Les documents d’approvisionnement constituent un système de
traçabilité des opérations dans le cadre de contrats ou d’autres accords.
12.2.1.3 Critères de sélection des sources
Ils sont décrits à la section 12.1.3.4.
Les critères de sélection des sources peuvent comporter des informations sur les capacités requises du
fournisseur, les dates de livraison, le coût du produit, le coût global du cycle de vie, l’expertise technique, et
l’approche par rapport au contrat.
12.2.1.4 Propositions des vendeurs
Les offres des vendeurs préparées en réponse à un dossier comportant des documents d’approvisionnement
forment les informations de base qu’un jury d’évaluation utilisera pour choisir un ou plusieurs des
soumissionnaires retenus (vendeurs).
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373
12 - MANAGEMENT DES APPROVISIONNEMENTS DU PROJET
.
12.2.1.5
Documents du projet
Ils sont décrits à la section 11.5.3.2. Les documents du projet souvent pris en considération comprennent
les décisions contractuelles relatives aux risques contenues dans le registre des risques.
12.2.1.6 Décisions de « produire ou acheter »
Elles sont décrites à la section 12.1.3.5. Les organisations fournissant les biens ou les services analysent
les besoins, identifient les ressources, puis comparent les stratégies d’approvisionnement dans le cadre de
leur processus de décision d’achat. En outre, ces organisations évaluent le besoin d’acheter des produits par
rapport au développement des éléments nécessaires. Plusieurs facteurs peuvent influencer les décisions de
« produire ou acheter », notamment les suivants :
•
les capacités principales de l’organisation,
• la valeur fournie par les prestataires capables de répondre au besoin,
• les risques liés au fait de répondre au besoin d’une manière rentable,
• les capacités internes par rapport à la communauté des fournisseurs.
12.2.1.7 Énoncé des travaux d’approvisionnement
Il est décrit à la section 12.1.3.2. L’énoncé des travaux d’approvisionnement donne aux fournisseurs un
ensemble d’objectifs, d’exigences et de résultats clairement définis, qui leur permet de formuler une réponse
quantifiable. L’énoncé des travaux est un élément essentiel du processus d’approvisionnement. Grâce à ce
dernier, il peut être modifié en fonction des besoins jusqu’à la conclusion d’un accord final. L’énoncé des
travaux comprend, en particulier :
• des caractéristiques,
• la quantité souhaitée,
• les niveaux de qualité,
• des données de performance,
•
la période d’exécution,
•
l’emplacement des travaux,
• d’autres exigences.
374
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12 - MANAGEMENT DES APPROVISIONNEMENTS DU PROJET
.
12.2.1.8 Actifs
organisationnels
Ils sont décrits à la section 2.1.4. Parmi les éléments des actifs organisationnels qui peuvent avoir une
influence sur le processus Procéder aux approvisionnements, on peut citer :
• les listes de vendeurs potentiels et précédemment qualifiés ;
• les informations concernant les expériences passées pertinentes avec des vendeurs, à la fois bonnes
et mauvaises ;
• les accords précédents.
Lorsqu’il existe un accord antérieur, les rôles d’acheteur et de vendeur auront déjà fait l’objet d’une décision
de la part de la direction générale. Dans certains cas, il est possible que le vendeur travaille déjà dans le cadre
d’un contrat financé par l’acheteur, ou conjointement par les deux parties. L’effort de l’acheteur et du vendeur
dans ce processus est de préparer collectivement un énoncé des travaux d’approvisionnement qui soit en
mesure de satisfaire aux exigences du projet. Les parties procéderont alors à la négociation du contrat final
devant être attribué.
12.2.2 Procéder aux approvisionnements : outils et techniques
12
12.2.2.1 Conférences des soumissionnaires
Les conférences des soumissionnaires (parfois appelées conférences d’entrepreneurs, conférences
de vendeurs ou conférences préliminaires à l’offre) sont des réunions avec l’acheteur et tous les vendeurs
potentiels avant la soumission d’une offre ou d’une proposition. Elles permettent de s’assurer que tous les
vendeurs potentiels ont une compréhension claire et commune des exigences de l’approvisionnement, et
qu’aucun soumissionnaire ne bénéficie de traitement préférentiel. Dans un souci d’équité, l’acheteur doit
prendre grand soin de s’assurer que tous les vendeurs potentiels entendent chaque question de chacun des
vendeurs potentiels ainsi que toute réponse donnée par l’acheteur. Pour ce faire, plusieurs techniques sont
utilisées, notamment le recueil de questions auprès des soumissionnaires ou l’organisation de visites sur le
terrain en amont de la conférence des soumissionnaires. Les réponses aux questions peuvent être incorporées
dans les documents d’approvisionnement sous forme d’amendements.
12.2.2.2 Techniques d’évaluation des propositions
Pour des approvisionnements complexes, où la sélection de la source sera effectuée sur la base des réponses
des vendeurs à des critères pondérés préalablement définis, un processus formel de revue d’évaluation sera
défini par la politique interne de l’acheteur en matière d’approvisionnement. Le comité d’évaluation fera la
sélection pour approbation par la direction avant l’attribution du contrat.
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375
12 - MANAGEMENT DES APPROVISIONNEMENTS DU PROJET
.
12.2.2.3
Estimations indépendantes
Pour de nombreux éléments d’approvisionnement, l’organisation acheteuse peut, soit préparer sa propre
estimation indépendante, soit faire préparer une estimation des coûts par un estimateur professionnel externe,
aux fins de vérification des réponses proposées. Des différences significatives dans les estimations des coûts
peuvent indiquer que l’énoncé des travaux d’approvisionnement était déficient, ambigu ou que les vendeurs
potentiels ont, soit mal compris l’énoncé des travaux d’approvisionnement, soit manqué d’y répondre dans son
intégralité.
12.2.2.4 Jugement d’expert
Le jugement d’expert peut être utilisé pour évaluer les propositions des vendeurs. L’évaluation des
propositions peut être effectuée par une équipe de revue pluridisciplinaire possédant l’expertise requise
dans chacun des domaines couverts par les documents d’approvisionnement et le contrat proposé. Ceci
peut comprendre l’expertise de disciplines fonctionnelles telles que l’établissement des contrats, les services
juridiques, les services financiers, la comptabilité, l’ingénierie, la conception, la recherche, le développement,
les ventes et la fabrication.
12.2.2.5 Publicité
Les listes existantes de vendeurs potentiels peuvent souvent être élargies en plaçant des annonces
dans des publications de grande diffusion, telles que des journaux sélectionnés, ou dans des publications
professionnelles spécialisées. Certaines organisations utilisent des ressources en ligne pour diffuser des
publicités visant la communauté des fournisseurs. Certaines juridictions gouvernementales exigent la diffusion
publique de certains types d’articles à approvisionner. Par ailleurs, la plupart d’entre elles exigent une diffusion
publique ou en ligne des contrats gouvernementaux en attente.
12.2.2.6 Techniques analytiques
En ce qui concerne les approvisionnements, il faut définir les besoins afin que les fournisseurs puissent
apporter de la valeur dans le cadre de leurs prestations. Afin de s’assurer que ces besoins peuvent être
satisfaits, et le sont bien, des techniques analytiques peuvent aider les organisations à identifier la capacité d’un
fournisseur à garantir l’état final recherché, à déterminer les coûts prévus en vue de faciliter l’établissement
des budgets, et à éviter les surcoûts engendrés par des modifications. Grâce à l’étude des informations sur
les performances passées, les équipes peuvent identifier les domaines soumis à davantage de risques et qui
doivent être étroitement surveillés afin de garantir la réussite du projet.
376
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12 - MANAGEMENT DES APPROVISIONNEMENTS DU PROJET
.
12.2.2.7 Négociations
d’approvisionnement
Les négociations permettent de clarifier la structure, les exigences et d’autres conditions auxquelles sont
soumis les achats, de sorte qu’il soit possible de conclure des accords mutuels avant la signature du contrat.
Les termes du contrat final reflètent tous les accords conclus. Les sujets couverts doivent comprendre les
responsabilités, la faculté d’apporter des modifications, les termes et les lois applicables, les approches
techniques et celles du management des affaires, les droits de propriété, le financement du contrat, les
solutions techniques, l’échéancier global, les paiements et le prix. Ces négociations se concluent par un
document contractuel qui peut être mis en exécution par l’acheteur et par le vendeur.
Pour les éléments d’approvisionnement complexes, la négociation du contrat peut être un processus
indépendant avec ses propres données d’entrée (par exemple, une liste des problèmes majeurs, une
liste d’éléments en suspens) et de sortie (par exemple, des décisions documentées). Pour les éléments
d’approvisionnement simples, les conditions générales du contrat peuvent être préalablement fixées et être
non négociables, et ne requérir que l’accord du vendeur.
Le chef de projet peut ne pas être le négociateur principal des approvisionnements. Le chef de projet et
d’autres membres de l’équipe de management de projet peuvent être présents lors des négociations pour
fournir leur assistance et, si besoin est, pour apporter des clarifications quant aux exigences techniques, et en
matière de qualité et de management du projet.
12
12.2.3 Procéder aux approvisionnements : données de sortie
12.2.3.1 Vendeurs sélectionnés
Les vendeurs sélectionnés sont ceux qui ont été jugés comme étant dans une fourchette compétitive sur la
base du résultat de l’évaluation de la proposition ou de l’offre, et qui ont négocié un projet de contrat qui deviendra
le contrat réel au moment de la décision d’attribution. L’approbation finale de tous les approvisionnements
complexes, de grande valeur et à haut risque, exige généralement l’approbation de la direction générale de
l’organisation avant toute attribution.
12.2.3.2 Accords
Un accord d’approvisionnement comprend des conditions générales et peut comporter d’autres éléments
spécifiés par l’acheteur pour définir ce que le vendeur sera appelé à exécuter ou à fournir. Il est du ressort
de l’équipe de management de projet de s’assurer que tous les accords satisfont aux besoins spécifiques du
projet tout en respectant la politique interne de l’organisation en matière d’approvisionnements. En fonction du
champ d’application, un accord peut également être appelé arrangement, contrat, contrat de sous-traitance ou
bon de commande. Indépendamment de la complexité du document, un contrat est un accord juridique mutuel
qui oblige le vendeur à fournir les produits, les services ou les résultats spécifiés, et qui oblige l’acheteur à en
payer le prix au vendeur. Un contrat établit une relation légale pouvant être portée devant les tribunaux. Les
composants principaux d’un document contractuel varient, mais comprennent généralement, entre autres :
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377
12 - MANAGEMENT DES APPROVISIONNEMENTS DU PROJET
•
.
l’énoncé des travaux ou les livrables,
• la référence de base de l’échéancier,
•
les règles pour les rapports d’avancement,
•
la période d’exécution,
•
les rôles et les responsabilités,
• le lieu d’intervention du vendeur,
• les prix,
•
les modalités de paiement,
• le lieu de livraison,
• les critères d’inspection et d’acceptation,
• les garanties,
•
l’assistance produit,
•
les limites de responsabilité,
•
les commissions et les acomptes,
• les pénalités,
•
les mesures incitatives,
• l’assurance et les cautions de bonne exécution,
•
l’approbation des sous-traitants subordonnés,
• le traitement des demandes de modification,
• une clause de résiliation et des mécanismes de règlement extrajudiciaire des conflits. La méthode
de règlement extrajudiciaire des conflits peut être décidée à l’avance, dans le cadre de l’attribution
du contrat d’approvisionnement.
12.2.3.3 Calendriers des ressources
La quantité et la disponibilité des ressources contractuellement engagées, ainsi que les dates auxquelles
chaque ressource spécifique peut être active ou en attente, sont documentées.
12.2.3.4 Demandes de modification
Les demandes de modification du plan de management du projet, de ses plans subsidiaires et d’autres
composants sont passées en revue et traitées par le processus Mettre en œuvre la maîtrise intégrée des
modifications (voir la section 4.5).
378
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12 - MANAGEMENT DES APPROVISIONNEMENTS DU PROJET
12.2.3.5 Mises à jour du plan de management du projet
Les éléments du plan de management du projet qui sont susceptibles d’être mis à jour sont, en particulier :
• la référence de base des coûts,
• la référence de base du contenu,
• la référence de base de l’échéancier,
•
le plan de management de la communication,
• le plan de management des approvisionnements.
12.2.3.6 Mises à jour des documents du projet
Certains documents du projet peuvent nécessiter des mises à jour ; ce sont, en particulier :
• la documentation des exigences,
• la documentation de traçabilité des exigences,
• les registres des risques,
•
12
le registre des parties prenantes.
12.3 Maîtriser les approvisionnements
Maîtriser les approvisionnements est le processus qui consiste à gérer les relations fournisseurs, à suivre
les performances des contrats et, le cas échéant, à apporter aux contrats les modifications et les corrections
appropriées. L’intérêt principal de ce processus est qu’il permet de s’assurer que les performances du vendeur
et celles de l’acheteur satisfont les exigences des approvisionnements, selon les termes de l’accord en vigueur.
Les données d’entrée, les outils et techniques, et les données de sortie de ce processus sont représentés sur la
figure 12-6. La figure 12-7 représente le diagramme de flux de données du processus.
Données d'entrée
Outils et techniques
Données de sortie
.1 Plan de management du projet
.2 Documents d'approvisionnement
.3 Accords
.4 Demandes de modification
approuvées
.5 Rapports sur la performance
du travail
.6 Données de performance du
travail
.1 Système de maîtrise des
modifications du contrat
.2 Revues de performance des
approvisionnements
.3 Inspections et audits
.4 Établissement des rapports
d'avancement
.5 Systèmes de paiement
.6 Gestion des réclamations
.7 Système de management des
enregistrements
.1 Information sur la performance
du travail
.2 Demandes de modification
.3 Mises à jour du plan de
management du projet
.4 Mises à jour des documents
du projet
.5 Mises à jour des actifs
organisationnels
Figure 12-6. Maîtriser les approvisionnements : données d’entrée,
outils et techniques, et données de sortie
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379
12 - MANAGEMENT DES APPROVISIONNEMENTS DU PROJET
.
Management des approvisionnements du projet
4.2
Élaborer le plan
de management
du projet
4.3
Diriger et gérer
le travail du projet
4.5
Mettre en œuvre
la maîtrise intégrée
des modifications
12.1
Planifier le
management des
approvisionnements
• Mises à jour du plan
de management
du projet
• Plan de
management
du projet
• Données de
performance du travail
• Demandes de
modification approuvées
• Documents
d'approvisionnement
12.2
Procéder aux
approvisionnements
Documents
du projet
• Accords
12.3
Maîtriser les
approvisionnements
• Rapports sur
la performance
du travail
4.4
Surveiller et
maîtriserle travail
du projet
• Mises à jour des
documents du projet
• Demandes de
modification
• Mises à jour des
actifs organisationnels
4.5
Mettre en œuvre
la maîtrise intégrée
des modifications
Entreprise/
Organisation
• Information sur la
performance du travail
Figure 12-7. Diagramme de flux de données du processus Maîtriser les approvisionnements
L’acheteur et le vendeur gèreront le contrat d’approvisionnement à des fins similaires. Chacun doit s’assurer
que les deux parties remplissent leurs obligations contractuelles et que leurs propres droits sont protégés. La
nature juridique des relations contractuelles impose que l’équipe de management de projet ait connaissance
des implications juridiques des démarches entreprises dans le cadre du contrôle de tout approvisionnement.
Pour les projets de grande envergure, comprenant plusieurs fournisseurs, un aspect clé de la gestion des
contrats réside dans le management des interfaces entre les divers fournisseurs.
En raison de différentes structures organisationnelles, beaucoup d’organisations traitent la gestion des
contrats comme une fonction administrative distincte de l’organisation du projet. Tandis qu’un administrateur
des approvisionnements peut faire partie de l’équipe de projet, il se trouve généralement sous l’autorité du
responsable d’un autre service. C’est habituellement le cas si l’organisation réalisatrice est également le
vendeur du projet auprès d’un client externe.
380
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12 - MANAGEMENT DES APPROVISIONNEMENTS DU PROJET
Maîtriser les approvisionnements comprend l’application des processus de management de projet adaptés
aux relations contractuelles et l’intégration des données de sortie de ces processus dans le management
global du projet. Cette intégration a lieu souvent à plusieurs niveaux, lorsque plusieurs vendeurs entrent en jeu
pour des produits, des services ou des résultats multiples. Les processus de management de projet qui sont
appliqués sont, entre autres :
•
Diriger et gérer le travail du projet. Pour autoriser le travail du vendeur au moment opportun.
• Mettre en œuvre le contrôle qualité. Pour inspecter et vérifier la conformité du produit du vendeur.
• Mettre en œuvre la maîtrise intégrée des modifications. Pour s’assurer que les modifications
sont correctement approuvées et que toutes les personnes qui doivent en être informées le sont
effectivement.
•
Maîtriser les risques. Pour s’assurer que les risques sont traités.
Maîtriser les approvisionnements comporte également un composant de gestion financière qui implique la
surveillance des paiements effectués au vendeur. Ceci assure que les conditions de paiement définies dans le
contrat sont respectées, et que la contrepartie du vendeur est liée à ses progrès, comme défini dans le contrat.
L’existence d’une relation étroite entre les paiements effectués aux fournisseurs et le travail qu’ils ont accompli
est l’une des préoccupations premières au moment d’effectuer les paiements.
Le processus Maîtriser les approvisionnements passe en revue et documente le niveau de performance
passée ou actuelle du vendeur sur la base du contrat, et établit les actions correctives en cas de besoin.
Cette revue de performance peut être utilisée pour mesurer la compétence du vendeur à effectuer un travail
similaire dans le cadre de projets futurs. Des évaluations similaires sont également effectuées lorsqu’il est
nécessaire de confirmer qu’un vendeur ne remplit pas ses obligations contractuelles, et lorsque l’acheteur
envisage des actions correctives. Maîtriser les approvisionnements comprend la collecte des informations
requises pour gérer toute résiliation du travail engagé au titre du contrat (résiliation motivée, par commodité ou
pour inexécution) conformément à la clause de résiliation de l’accord. Ces informations sont utilisées dans le
cadre du processus Clore les approvisionnements afin de résilier l’accord.
12
Avant leur clôture, les accords peuvent faire l’objet d’amendements à tout moment par consentement
mutuel, conformément aux clauses contractuelles de maîtrise des modifications. Ces modifications sont
généralement indiquées par écrit.
12.3.1 Maîtriser les approvisionnements : données d’entrée
12.3.1.1 Plan de management du projet
Il est décrit à la section 4.2.3.1. Le plan de management du projet décrit comment les processus
d’approvisionnement seront gérés, depuis l’élaboration de la documentation d’approvisionnement jusqu’à la
clôture du contrat.
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381
12 - MANAGEMENT DES APPROVISIONNEMENTS DU PROJET
.
12.3.1.2
Documents d’approvisionnement
Ils sont décrits à la section 12.1.3.3. Les documents d’approvisionnement contiennent des enregistrements
complets pertinents pour la gestion des processus d’approvisionnement. Ceci comprend les attributions du
contrat d’approvisionnement et l’énoncé des travaux d’approvisionnement.
12.3.1.3 Accords
Ils sont décrits à la section 12.2.3.2. Les accords sont des arrangements conclus entre les parties,
notamment en ce qui concerne les obligations de chaque partie.
12.3.1.4 Demandes de modification approuvées
Les demandes de modification approuvées peuvent comprendre les modifications des conditions générales
du contrat, y compris de l’énoncé des travaux d’approvisionnement, du prix et la description des produits, des
services ou des résultats à fournir. Toutes les modifications liées aux approvisionnements sont formellement
documentées par écrit, et approuvées avant d’être mises en œuvre dans le cadre du processus Maîtriser les
approvisionnements.
12.3.1.5 Rapports sur la performance du travail
Ils sont décrits à la section 4.4.3.2. La documentation liée à la performance du vendeur comprend :
• Une documentation technique. La documentation technique élaborée par le vendeur et toute autre
information sur les livrables sont fournies conformément aux conditions générales du contrat.
• Des informations sur la performance du travail. Les rapports d’avancement du vendeur indiquent
quels livrables ont été fournis et lesquels ne l’ont pas été.
12.3.1.6 Données de performance du travail
Elles sont décrites à la section 4.3.3.2. Les données de performance du travail comprennent : (1) le degré
de conformité aux normes de qualité, (2) les coûts encourus ou engagés et (3) l’identification des factures des
vendeurs ayant été payées. Toutes ces données sont collectées dans le cadre de l’exécution du projet.
382
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12 - MANAGEMENT DES APPROVISIONNEMENTS DU PROJET
12.3.2 Maîtriser les approvisionnements : outils et techniques
12.3.2.1 Système de maîtrise des modifications du contrat
Un système de maîtrise des modifications du contrat définit le processus par lequel les approvisionnements
peuvent être modifiés. Il inclut les formulaires, les systèmes de suivi, les procédures de résolution des
différends et les niveaux d’approbation nécessaires à l’autorisation des modifications. Le système de maîtrise
des modifications du contrat est incorporé au système de maîtrise intégrée des modifications.
12.3.2.2 Revues de performance des approvisionnements
Une revue des performances des approvisionnements est un examen structuré de la progression du vendeur
dans sa livraison du contenu et de la qualité du projet, par rapport au budget et aux délais, et selon le contrat.
Elle peut inclure une revue de la documentation préparée par le vendeur et des inspections effectuées par
l’acheteur, ainsi que des audits qualité effectués pendant l’exécution du travail par le vendeur. L’objectif d’une
revue des performances est d’identifier les réussites et les échecs en matière de performance, le progrès par
rapport à l’énoncé des travaux d’approvisionnement et la non-conformité par rapport au contrat, ce qui permet
à l’acheteur de quantifier la capacité ou l’incapacité dont le vendeur a fait preuve dans l’exécution du travail. De
telles revues peuvent s’inscrire dans le cadre de revues d’état du projet qui comprendraient des fournisseurs
clés.
12
12.3.2.3 Inspections et audits
Les inspections et les audits requis par l’acheteur, et supportés par le vendeur comme spécifié dans le
contrat d’approvisionnement, peuvent être effectués pendant l’exécution du projet pour confirmer que les
processus de travail, ou les livrables du vendeur, sont conformes. Si le contrat l’autorise, certaines équipes
d’inspection et d’audit peuvent compter dans leurs rangs du personnel du département d’approvisionnement
de l’acheteur.
12.3.2.4 Établissement des rapports de performance
Les rapports et les données de performance du travail fournis par les vendeurs sont évalués par rapport aux
exigences de l’accord. Ensuite, les informations sur la performance du travail tirées de cette évaluation sont
transmises aux personnes appropriées. L’établissement des rapports d’avancement fournit à la direction des
informations sur le degré d’efficacité du vendeur par rapport à l’atteinte des objectifs contractuels.
12.3.2.5 Systèmes de paiement
Les paiements au vendeur sont habituellement traités par le système de gestion des créanciers de l’acheteur
après que le travail a été certifié comme satisfaisant par une personne dûment habilitée de l’équipe de projet.
Tous les paiements doivent être effectués et documentés en stricte conformité avec les conditions générales
du contrat.
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383
12 - MANAGEMENT DES APPROVISIONNEMENTS DU PROJET
.
12.3.2.6
Gestion des réclamations
Les modifications contestées et les modifications implicites forcées sont des modifications demandées pour
lesquelles l’acheteur et le vendeur ne parviennent pas à un accord sur une contrepartie pour la modification, ou
bien n’arrivent pas à s’entendre sur le fait qu’une modification a été effectuée. Ces modifications contestées sont
aussi appelées réclamations, différends ou recours. Les réclamations sont documentées, traitées, surveillées
et gérées tout au long du cycle de vie du contrat, généralement en accord avec les conditions générales du
contrat. Si les parties elles-mêmes ne trouvent pas de solution à une réclamation, il est possible que celle-ci
doive être traitée conformément aux modes alternatifs de résolution des conflits (MARC) définis dans le contrat.
Le règlement de toutes les réclamations et différends par la négociation est la méthode préférée.
12.3.2.7 Système de gestion des enregistrements
Le chef de projet fait appel à un système de gestion des enregistrements pour gérer les documents et les
enregistrements du contrat et des approvisionnements. Il s’agit d’un ensemble spécifique de processus, de
fonctions connexes de maîtrise et d’outils d’automatisation consolidés et combinés en un tout, dans le cadre
du système d’information de gestion du projet (voir la section 4.4.2.3). Le système contient un archivage
récupérable des documents contractuels et de la correspondance.
12.3.3 Maîtriser les approvisionnements : données de sortie
12.3.3.1 Information sur la performance du travail
L’information sur la performance du travail constitue la base de l’identification des problèmes actuels ou
éventuels en vue de traiter les réclamations ultérieures ou les nouveaux approvisionnements. En établissant
un rapport sur la performance d’un vendeur, l’organisation accumule des connaissances sur la performance
de l’approvisionnement, ce qui simplifie les prévisions, le management des risques et la prise de décision. Par
ailleurs, les rapports de performance s’avèrent utiles en cas de litige avec le fournisseur.
L’information sur la performance du travail comprend l’établissement de rapports sur la conformité aux
contrats. Ainsi, les organisations bénéficient d’un mécanisme capable de suivre les livrables attendus et reçus
des fournisseurs. Les rapports de conformité aux contrats améliorent les communications avec les fournisseurs.
Les problèmes éventuels sont donc traités rapidement, ce qui garantit la satisfaction de toutes les parties.
384
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12 - MANAGEMENT DES APPROVISIONNEMENTS DU PROJET
.
12.3.3.2 Demandes
de modification
Les demandes de modification du plan de management du projet, de ses plans subsidiaires et d’autres
composants, tels que la référence de base des coûts, la référence de base de l’échéancier et le plan de
management des approvisionnements, peuvent résulter du processus Maîtriser les approvisionnements. Ces
demandes de modification sont passées en revue et soumises à approbation à travers le processus Mettre en
œuvre la maîtrise intégrée des modifications.
Les modifications demandées, mais non résolues, peuvent comprendre des directives fournies par l’acheteur
ou des actions entreprises par le vendeur, que l’autre partie considère comme étant une modification implicite
forcée du contrat. Puisque chacune de ces modifications implicites forcées peut être contestée par une des
parties et conduire à une réclamation contre l’autre partie, de telles modifications sont identifiées de manière
unique et documentées dans la correspondance du projet.
12.3.3.3 Mises à jour du plan de management du projet
Les éléments du plan de management du projet qui sont susceptibles d’être mis à jour sont, en particulier :
• Le plan de management des approvisionnements. Le plan de management des approvisionnements
est mis à jour pour refléter toute demande de modification approuvée affectant le management des
approvisionnements, y compris les impacts sur les coûts ou sur les échéanciers.
12
• La référence de base de l’échéancier. Si des retards se produisent, et qu’ils affectent la performance
globale du projet, il est possible que la référence de base de l’échéancier doive être mise à jour pour
refléter les attentes actuelles.
• La référence de base des coûts. Si des modifications se produisent, et qu’elles affectent les coûts
globaux du projet, il est possible que la référence de base des coûts doive être mise à jour pour
refléter les attentes actuelles.
12.3.3.4 Mises à jour des documents du projet
La documentation des approvisionnements est l’un des documents du projet qui peut nécessiter des mises
à jour. Les documents d’approvisionnement peuvent comprendre le contrat d’approvisionnement avec tous les
échéanciers correspondants, les demandes de modification du contrat non approuvées, et les demandes de
modification approuvées. Les documents d’approvisionnement comprennent également toute documentation
technique élaborée par le vendeur, et toute autre information sur la performance du travail, telle que les
livrables, les rapports d’avancement du vendeur, les garanties, les documents financiers, y compris les factures
et les enregistrements de paiement, et les résultats des inspections liées au contrat.
12.3.3.5 Mises à jour des actifs organisationnels
Parmi les éléments des actifs organisationnels susceptibles d’être mis à jour, on peut citer :
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385
12 - MANAGEMENT DES APPROVISIONNEMENTS DU PROJET
• La correspondance. Les conditions générales du contrat exigent souvent une documentation
écrite de certains aspects des communications entre l’acheteur et le vendeur, telle que la nécessité
d’avertissement en cas de performance non satisfaisante, et les demandes de modification ou de
clarifications du contrat. Cette correspondance peut contenir les résultats rapportés par les audits et
les inspections de l’acheteur indiquant les faiblesses que le vendeur est appelé à corriger. En plus
d’exigences spécifiques du contrat en matière de documentation, un enregistrement écrit complet
et précis de toutes les communications écrites ou orales du contrat, des actions entreprises et des
décisions est conservé par les deux parties.
• Les échéanciers et les demandes de paiement. Tous les paiements doivent être effectués
conformément aux conditions générales du contrat.
• La documentation sur l’évaluation de la performance du vendeur. La documentation sur
l’évaluation de la performance du vendeur est préparée par l’acheteur. De telles évaluations de
performance documentent la capacité du vendeur à continuer d’exécuter le travail au titre du contrat
actuel, indiquent si le vendeur peut être autorisé à exécuter le travail pour de futurs projets, ou
mesurent l’efficacité dont fait preuve le vendeur dans l’exécution du travail du projet. Ces documents
peuvent constituer la base d’une résiliation du contrat avec le vendeur, ou déterminer comment les
pénalités, les honoraires ou les primes incitatives du contrat sont administrés. Les résultats de ces
évaluations de performance peuvent également être inclus dans les listes appropriées de vendeurs
qualifiés.
12.4 Clore les approvisionnements
Clore les approvisionnements est le processus qui consiste à finaliser chacun des approvisionnements du
projet. L’intérêt principal de ce processus est qu’il documente les accords, et la documentation correspondante,
pour référence ultérieure. Les données d’entrée, les outils et techniques, et les données de sortie de ce
processus sont représentés sur la figure 12-8. La figure 12-9 représente le diagramme de flux de données du
processus.
Données d'entrée
Outils et techniques
.1 Plan de management du projet
.2 Documents d'approvisionnement
.1 Audits des approvisionnements
.2 Négociations
d'approvisionnement
.3 Système de management des
enregistrements
Données de sortie
.1 Approvisionnements clos
.2 Mises à jour des actifs
organisationnels
Figure 12-8. Clore les approvisionnements : données d’entrée,
outils et techniques, et données de sortie
386
© 2013 Project Management Institute. Guide du Corpus des connaissances en management de projet (Guide PMBOK®) — Cinquième édition
12 - MANAGEMENT DES APPROVISIONNEMENTS DU PROJET
.
Management des approvisionnements du projet
12.1
Planifier le
management des
approvisionnements
• Documents
d’approvisionnement
4.2
Élaborer le plan
de management
du projet
• Plan de
management
du projet
12.4
Clore les
approvisionnements
• Mises à jour des
actifs organisationnels
Entreprise/
Organisation
• Approvisionnements clos
Figure 12-9. Diagramme de flux de données du processus Clore les approvisionnements
12
Le processus Clore les approvisionnements comprend également des activités administratives, telles que la
finalisation des réclamations en suspens, la mise à jour des enregistrements pour refléter les résultats finaux,
et l’archivage de ces informations pour utilisation future. Clore les approvisionnements examine chaque contrat
applicable au projet ou à une phase du projet. Dans le cas de projets à phases multiples, il est possible qu’une
clause d’un contrat ne soit applicable qu’à une phase donnée du projet. Dans ces cas, le processus Clore les
approvisionnements clôt tout approvisionnement s’appliquant à cette phase du projet. Les réclamations non
résolues peuvent faire l’objet de litiges après clôture. Les conditions générales du contrat peuvent prescrire des
procédures spécifiques pour sa clôture. Le processus Clore les approvisionnements soutient le processus Clore
le projet ou la phase (voir la section 4.6) en garantissant que les arrangements contractuels sont terminés.
La résiliation d’un contrat est un cas particulier de clôture des approvisionnements qui peut résulter d’un
accord mutuel entre les parties, d’une défaillance de l’une d’entre elles, ou de raisons de commodité pour
l’acheteur dans la mesure où le contrat le prévoit. Les droits et obligations des parties en cas de résiliation sont
contenus dans la clause de résiliation du contrat. Sur la base de ces conditions générales d’approvisionnement,
l’acheteur peut être en droit de résilier le contrat à tout moment, dans son intégralité ou en partie, si cette
résiliation est motivée, ou si elle est faite par commodité. Toutefois, sur la base des termes et conditions
du contrat, il est possible que l’acheteur soit appelé à fournir une contrepartie au vendeur pour le travail
préparatoire encouru et pour le travail achevé et accepté lié à la partie résiliée du contrat.
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387
12 - MANAGEMENT DES APPROVISIONNEMENTS DU PROJET
12.4.1 Clore les approvisionnements : données d’entrée
12.4.1.1 Plan de management du projet
Il est décrit à la section 4.2.3.1. Le plan de management du projet comprend le plan de management des
approvisionnements, qui fournit des informations et des directives pour mener à bien des approvisionnements..
12.4.1.2 Documents d’approvisionnement
Pour clore le contrat, tous les documents d’approvisionnement sont recueillis, indexés et classés. Les
informations du contrat relatives aux délais, au contenu, à la qualité et à la performance des coûts, ainsi que
la documentation des modifications apportées au contrat, les enregistrements de paiement et les résultats
d’inspection sont catalogués. Ces informations peuvent être utilisées pour les leçons apprises et comme base
d’évaluation des fournisseurs pour de futurs contrats.
12.4.2 Clore les approvisionnements : outils et techniques
12.4.2.1 Audits des approvisionnements
Un audit des approvisionnements est une revue structurée du processus d’approvisionnement depuis le
processus Planifier les approvisionnements jusqu’au processus Maîtriser les approvisionnements. L’objectif
d’un audit des approvisionnements est d’identifier les réussites et les défaillances d’une importance suffisante
pour la préparation ou la gestion d’autres contrats d’approvisionnement du projet, ou pour d’autres projets au
sein de l’organisation réalisatrice.
12.4.2.2 Négociations d’approvisionnement
Dans toutes les relations d’approvisionnement, l’objectif premier est de résoudre de façon définitive et
équitable par la négociation tous les problèmes majeurs, les réclamations et les différends en suspens.
Lorsqu’il n’est pas possible de parvenir à un règlement à travers la négociation directe, les modes alternatifs
de résolution des conflits (MARC), y compris la médiation ou l’arbitrage, peut être pris en considération. Si
aucune de ces solutions n’aboutit, le recours devant les tribunaux est l’ultime option et la moins souhaitable.
388
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12 - MANAGEMENT DES APPROVISIONNEMENTS DU PROJET
12.4.2.3 Système de gestion des enregistrements
Il est décrit à la section 12.3.2.7. Le chef de projet fait appel à un système de gestion des enregistrements
pour gérer les documents et les enregistrements du contrat et des approvisionnements. Le système de gestion
des enregistrements archive les documents contractuels et la correspondance dans le cadre du processus
Clore les approvisionnements.
12.4.3 Clore les approvisionnements : données de sortie
12.4.3.1 Approvisionnements clos
L’acheteur, généralement par l’intermédiaire de son gestionnaire des approvisionnements autorisé,
transmet au vendeur la notification écrite formelle que le contrat a été rempli. Les exigences relatives à la
clôture formelle des approvisionnements sont habituellement définies dans les conditions générales du contrat
et sont comprises dans le plan de management des approvisionnements.
12.4.3.2 Mises à jour des actifs organisationnels
Parmi les éléments des actifs organisationnels susceptibles d’être mises à jour, on peut citer :
12
• Le dossier d’approvisionnement. Un ensemble complet indexé de la documentation du contrat, y
compris le contrat clos, est préparé pour incorporation aux dossiers finaux du projet.
• L’acceptation des livrables. L’organisation peut être obligée de conserver la documentation de
l’acceptation formelle des livrables fournis par le vendeur. Le processus Clore les approvisionnements
garantit que cette exigence relative à la documentation est satisfaite. Les exigences relatives à
l’acceptation formelle des livrables, et à la manière de traiter les livrables non conformes, sont
généralement définies dans le contrat.
• La documentation des leçons apprises. Les leçons apprises, les expériences vécues et les
recommandations d’amélioration des processus doivent être élaborées au niveau des fichiers du
projet dans le but d’améliorer les approvisionnements futurs.
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389
.
13 - MANAGEMENT DES PARTIES PRENANTES DU PROJET
13
.
MANAGEMENT DES PARTIES PRENANTES DU PROJET
Le management des parties prenantes du projet comprend les processus nécessaires pour identifier les
personnes, les groupes ou les organisations susceptibles d’affecter le projet ou d’être affectés par celui-ci,
pour analyser les attentes des parties prenantes et leur impact sur le projet, mais aussi pour développer des
stratégies de management appropriées afin de mobiliser efficacement les parties prenantes en les impliquant
dans les décisions du projet et son exécution. Le management des parties prenantes porte également une
attention particulière à la communication continue avec ces dernières pour comprendre leurs besoins et
leurs attentes, pour traiter les problèmes au fur et à mesure qu’ils se présentent, pour gérer les intérêts
contradictoires, et promouvoir un engagement adéquat des parties prenantes dans les décisions et les activités
du projet. La satisfaction des parties prenantes doit être gérée comme un objectif principal du projet.
La figure 13-1 donne une vue d’ensemble des processus de management des parties prenantes du projet.
Ces processus sont les suivants :
13.1 Identifier les parties prenantes. Ce processus consiste à identifier les personnes, les groupes ou
les organisations susceptibles d’affecter une décision, ou d’être affectés par celle-ci, par une activité
du projet, ou par son résultat final. Il consiste également à analyser et à documenter des informations
pertinentes concernant les intérêts des parties prenantes, leur participation, leurs interdépendances,
leur influence et leur impact potentiel sur la réussite du projet.
13
13.2 Planifier le management des parties prenantes. Ce processus consiste à élaborer des stratégies
de management appropriées pour impliquer efficacement les parties prenantes tout au long du cycle
de vie du projet, sur la base de l’analyse de leurs besoins, de leurs intérêts et de leur impact potentiel
sur la réussite du projet.
13.3 Gérer l’engagement des parties prenantes. Ce processus consiste à communiquer et à travailler
avec les parties prenantes pour satisfaire leurs besoins et leurs attentes, à traiter les problèmes au
fur et à mesure qu’ils se présentent et à promouvoir une implication appropriée des parties prenantes
dans les activités du projet tout au long du cycle de vie du projet.
13.4 Maîtriser l’engagement des parties prenantes. Ce processus consiste à effectuer un suivi global
des relations avec les parties prenantes du projet et à adapter les stratégies et les plans visant à leur
implication.
Ces processus interagissent, entre eux, et avec des processus des autres domaines de connaissance,
comme décrit en détail dans la section 3 et dans l’Annexe A1.
Chaque projet comporte des parties prenantes susceptibles d’affecter le projet, ou d’être affectées par
celui-ci de façon positive ou négative. Alors que certaines parties prenantes peuvent avoir un impact limité sur
le projet, d’autres peuvent avoir une influence significative sur celui-ci et sur les résultats que l’on en attend.
La capacité du chef de projet à correctement identifier et gérer ces parties prenantes de manière appropriée
peut faire la différence entre le succès et l’échec.
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391
13 - MANAGEMENT DES PARTIES PRENANTES DU PROJET
.
Vue d'ensemble du management
des parties prenantes du projet
13.1 Identifier les
parties prenantes
13.2 Planifier le management
des parties prenantes
.1 Données d'entrée
.1 Charte du projet
.2 Documents d'approvisionnement
.3 Facteurs environnementaux de
l'entreprise
.4 Actifs organisationnels
.1 Données d'entrée
.1 Plan de management du projet
.2 Registre des parties prenantes
.3 Facteurs environnementaux de
l'entreprise
.4 Actifs organisationnels
.2 Outils et techniques
.1 Analyse des parties prenantes
.2 Jugement d'expert
.3 Réunions
.2 Outils et techniques
.1 Jugement d'expert
.2 Réunions
.3 Techniques analytiques
.3 Données de sortie
.1 Registre des parties prenantes
.3 Données de sortie
.1 Plan de management des parties
prenantes
.2 Mises à jour des documents du
projet
13.3 Gérer l'engagement
des parties prenantes
.1 Données d'entrée
.1 Plan de management des parties
prenantes
.2 Plan de management de la
communication
.3 Registre des modifications
.4 Actifs organisationnels
13.4 Maîtriser l'engagement
des parties prenantes
.1 Données d'entrée
.1 Plan de management du projet
.2 Registre des problèmes majeurs
.3 Données de performance du travail
.4 Documents du projet
.2 Outils et techniques
.1 Méthodes de communication
.2 Compétences interpersonnelles
.3 Compétences en management
.2 Outils et techniques
.1 Systèmes de gestion de l'information
.2 Jugement d'expert
.3 Réunions
.3 Données de sortie
.1 Registre des problèmes majeurs
.2 Demandes de modification
.3 Mises à jour du plan de management
du projet
.4 Mises à jour des documents du projet
.5 Mises à jour des actifs organisationnels
.3 Données de sortie
.1 Information sur la performance du
travail
.2 Demandes de modification
.3 Mises à jour du plan de management
du projet
.4 Mises à jour des documents du projet
.5 Mises à jour des actifs organisationnels
Figure 13-1. Vue d’ensemble du management des parties prenantes du projet
392
© 2013 Project Management Institute. Guide du Corpus des connaissances en management de projet (Guide PMBOK®) — Cinquième édition
13 - MANAGEMENT DES PARTIES PRENANTES DU PROJET
.
13.1 Identifier
les parties prenantes
Identifier les parties prenantes est le processus qui consiste à identifier les personnes, les groupes ou
les organisations susceptibles d’affecter une décision, une activité ou le résultat final du projet, ou d’être
affectés par ceux-ci ; à analyser et à documenter des informations pertinentes concernant leurs intérêts, leur
participation, leurs interdépendances, leur influence et leur impact potentiel sur la réussite du projet. L’intérêt
principal de ce processus est qu’il permet au chef de projet d’identifier l’orientation à suivre pour chaque partie
prenante ou groupe de parties prenantes. Les données d’entrée, les outils et techniques, et les données de
sortie de ce processus sont représentés sur la figure 13-2. La figure 13-3 représente le diagramme de flux de
données du processus.
Données d’entrée
Outils et techniques
Données de sortie
.1 Charte du projet
.2 Documents d'approvisionnement
.3 Facteurs environnementaux de
l'entreprise
.4 Actifs organisationnels
.1 Analyse des parties prenantes
.2 Jugement d'expert
.3 Réunions
.1 Registre des parties prenantes
Figure 13-2. Identifier les parties prenantes : données d’entrée,
outils et techniques, et données de sortie
Management des parties prenantes du projet
4.1
Élaborer la
charte du projet
12.1
Planifier le
management des
approvisionnements
Entreprise/
Organisation
13
5.2
Recueillir
les exigences
8.1
Planifier le
management de
la qualité
• Charte du projet
• Documents
d’approvisionnement
• Actifs
organisationnels
• Facteurs
environnementaux
de l'entreprise
13.1
Identifier les
parties prenantes
• Registre des
parties prenantes
• Registre des
parties prenantes
13.2
Planifier le
management des
parties prenantes
10.1
Planifier le
management des
communications
11.1
Planifier le
management
des risques
11.2
Identifier
les risques
12.1
Planifier le
management des
approvisionnements
Figure 13-3. Diagramme de flux de données du processus Identifier les parties prenantes
© 2013 Project Management Institute. Guide du Corpus des connaissances en management de projet (Guide PMBOK®) — Cinquième édition
393
13 - MANAGEMENT DES PARTIES PRENANTES DU PROJET
Les parties prenantes sont des personnes, des groupes ou des organisations qui peuvent affecter une
décision, une activité ou le résultat d’un projet, ou être affectés, ou se sentir affectés par ceux-ci. Ce sont des
personnes et des organisations, telles que des clients, des commanditaires, l’organisation réalisatrice et le
public, qui prennent une part active au projet, ou dont les intérêts peuvent être affectés, de manière positive
ou négative, par l’exécution du projet ou par son achèvement. Les parties prenantes peuvent également
exercer une influence sur le projet et ses livrables. Elles peuvent se trouver à différents niveaux au sein de
l’organisation, et posséder différents niveaux d’autorité. Elles peuvent enfin être externes à l’organisation
réalisatrice du projet. La section 13.1.2.1 identifie les différents types de parties prenantes d’un projet.
Il est critique pour la réussite du projet d’identifier les parties prenantes au début du projet ou de la phase,
et d’analyser leurs niveaux d’intérêt, leurs attentes personnelles, leur importance et leur influence. Cette
évaluation initiale doit être revue et mise à jour régulièrement. La plupart des projets comptent un nombre
variable de parties prenantes en fonction de leur taille, de leur type et de leur complexité. Le temps du chef de
projet étant limité, et devant être utilisé de la façon le plus efficace possible, ces parties prenantes devraient
être classées selon leur intérêt, leur influence et leur implication dans le projet. Il s’agira de prendre en compte
le fait que l’impact ou l’influence d’une partie prenante peut ne pas se manifester, ou ne devenir évident que
dans une étape ultérieure d’un projet ou d’une phase. Ceci permet au chef de projet de se concentrer sur les
relations nécessaires pour assurer le succès du projet.
13.1.1 Identifier les parties prenantes : données d’entrée
13.1.1.1 Charte du projet
Elle est décrite à la section 4.1.3.1. La charte du projet peut fournir des informations sur les parties internes
et externes concernées par le projet et affectées par son résultat ou par son exécution, telles que le ou les
commanditaires, les clients, les membres de l’équipe, les groupes et les services prenant part au projet, ainsi
que d’autres personnes ou organisations affectées par le projet.
13.1.1.2 Documents d’approvisionnement
Ils sont décrits à la section 12.1.3.3. Si le projet est le résultat d’une activité d’approvisionnement, ou est
basé sur un contrat établi, les signataires de ce contrat sont les parties prenantes clés du projet. D’autres
parties concernées, telles que les fournisseurs, doivent également être considérées comme faisant partie de la
liste des parties prenantes du projet.
394
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13 - MANAGEMENT DES PARTIES PRENANTES DU PROJET
13.1.1.3 Facteurs environnementaux de l’entreprise
Ils sont décrits à la section 2.1.5. Parmi les facteurs environnementaux de l’entreprise qui peuvent avoir une
influence sur le processus Identifier les parties prenantes, on peut citer :
• la culture de l’organisation et sa structure ;
• les normes gouvernementales ou industrielles (par exemple, les réglementations et les normes de
produits) ;
• les tendances, les pratiques ou les habitudes mondiales, régionales ou locales.
13.1.1.4 Actifs organisationnels
Ils sont décrits à la section 2.1.4. Parmi les actifs organisationnels qui peuvent avoir une influence sur le
processus Identifier les parties prenantes, on peut citer :
• les modèles de registre des parties prenantes,
• les leçons apprises de phases ou de projets précédents,
• les registres des parties prenantes des projets précédents.
13.1.2 Identifier les parties prenantes : outils et techniques
13
13.1.2.1 Analyse des parties prenantes
L’analyse des parties prenantes est une technique qui consiste à recueillir et à analyser de façon systématique
les informations quantitatives et qualitatives afin de déterminer quels intérêts particuliers devraient être pris
en compte tout au long du projet. Cette analyse permet d’identifier les intérêts, les attentes et l’influence des
parties prenantes, et de les mettre en relation avec l’objectif du projet. Elle contribue également à identifier,
d’une part, les relations avec les parties prenantes (avec le projet et avec d’autres parties prenantes) qui
peuvent être mises à profit pour former des coalitions et d’éventuels partenariats afin d’accroître les chances
de succès du projet et, d’autre part, les relations avec les parties prenantes qui doivent être influencées
différemment à diverses étapes du projet ou de la phase.
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395
13 - MANAGEMENT DES PARTIES PRENANTES DU PROJET
L’analyse des parties prenantes suit en général les étapes décrites ci-dessous :
• Identifier toutes les parties prenantes potentielles du projet, et les informations s’y rapportant,
telles que leurs rôles, leur poste, leurs intérêts, leurs niveaux de connaissance, leurs attentes et
leurs niveaux d’influence. Les parties prenantes clés sont, en général, faciles à identifier. Elles
comprennent toute personne ayant un rôle décisionnel ou managérial, qui est affectée par le résultat
du projet, tel que le commanditaire, le chef de projet et le client principal. L’identification des autres
parties prenantes est généralement effectuée en interviewant les parties prenantes identifiées, et en
élargissant la liste jusqu’à ce que toutes les parties prenantes potentielles y soient incluses.
• Analyser l’impact ou le soutien potentiel que chacune des parties prenantes est susceptible
d’apporter, et les classer de manière à définir une stratégie d’approche. Dans le cas d’un grand
nombre de parties prenantes, il est important de les classer par ordre de priorité afin d’assurer
l’utilisation efficace de l’effort en vue de communiquer et de gérer leurs attentes.
• Évaluer la façon dont les parties prenantes clés sont susceptibles de réagir ou de répondre dans
différentes situations, dans le but de prévoir comment les influencer pour qu’elles renforcent leur
soutien, et atténuer d’éventuels impacts négatifs.
L’analyse des parties prenantes fait appel à plusieurs modèles de classement, tels que :
• la matrice pouvoir/intérêt, regroupant les parties prenantes sur la base de leur niveau d’autorité
(« pouvoir ») et de leur niveau d’engagement (« intérêt ») envers les résultats du projet ;
• la matrice pouvoir/influence, regroupant les parties prenantes sur la base de leur niveau d’autorité
(« pouvoir ») et de leur niveau de participation active (« influence ») dans le projet ;
• la matrice d’influence/impact, regroupant les parties prenantes sur la base de leur participation
active (« influence ») dans le projet et de leur capacité à effectuer des modifications à la planification
ou à l’exécution du projet (« impact ») ;
• le modèle de prédominance, décrivant des classes de parties prenantes sur la base de leur pouvoir
(capacité d’imposer leur volonté), de l’urgence (besoin d’attention immédiate) et de leur légitimité
(leur participation est justifiée).
La figure 13-4 présente un exemple de matrice de pouvoir/intérêt, où les points A à H représentent le
positionnement de parties prenantes types.
396
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13 - MANAGEMENT DES PARTIES PRENANTES DU PROJET
.
Élevé
•B
Maintenir
satisfait
Gérer avec
attention
•H
•A
•F
Pouvoir
•G
•C
Maintenir
informé
Surveiller
•E
•D
13
Faible
Faible
Intérêt
Élevé
Figure 13-4. Exemple de matrice pouvoir/intérêt des parties prenantes
13.1.2.2 Jugement d’expert
Pour assurer une identification et un répertoire exhaustifs des parties prenantes, jugement et expertise
devraient être sollicités auprès de groupes ou de personnes ayant une formation spécialisée ou une expertise
sur le sujet en question, tels que :
•
la direction générale ;
•
d’autres unités de l’organisation ;
•
les parties prenantes clés identifiées ;
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397
13 - MANAGEMENT DES PARTIES PRENANTES DU PROJET
• les chefs de projet qui ont travaillé sur d’autres projets du même type (directement ou à travers les
leçons apprises) ;
• des experts dans le domaine commercial ou de projets pertinents ;
•
des groupes industriels et des consultants ;
• des associations professionnelles et techniques, des organismes de réglementation et des
organisations non gouvernementales (ONG).
Le jugement d’expert peut être obtenu par des consultations individuelles (réunions en face à face,
interviews, etc.) ou par panels (groupes de consultation, enquêtes, etc.).
13.1.2.3 Réunions
Les réunions d’analyse des profils sont des réunions de projet visant à une meilleure compréhension des
principales parties prenantes du projet. Elles peuvent être l’occasion d’échanger et d’analyser des informations
sur les rôles, les intérêts, les connaissances et la position générale de chaque partie prenante par rapport au
projet.
13.1.3 Identifier les parties prenantes : données de sortie
13.1.3.1 Registre des parties prenantes
Le registre des parties prenantes est la donnée de sortie principale du processus Identifier les parties
prenantes. Il contient tous les détails liés aux parties prenantes identifiées, y compris :
• Les informations d’identification. Nom, poste dans l’organisation, site, rôle au sein du projet,
coordonnées ;
• Les informations d’évaluation. Principales exigences, principales attentes, influence potentielle sur
le projet, phase du cycle de vie où son intérêt est le plus élevé ;
• La classification des parties prenantes. Interne/externe, partisan/neutre/opposant, etc.
Le registre des parties prenantes devrait être régulièrement consulté et mis à jour car les parties prenantes
peuvent évoluer — ou de nouvelles peuvent être identifiées — tout au long du projet.
398
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13 - MANAGEMENT DES PARTIES PRENANTES DU PROJET
13.2 Planifier le management des parties prenantes
Planifier le management des parties prenantes est le processus qui consiste à élaborer des stratégies de
management appropriées pour impliquer efficacement les parties prenantes tout au long du cycle de vie du
projet, sur la base de l’analyse de leurs besoins, de leurs intérêts et de leur impact potentiel sur la réussite
du projet. L’intérêt principal de ce processus est qu’il fournit un plan clair et réalisable pour interagir avec
les parties prenantes du projet, afin de soutenir les intérêts du projet. Les données d’entrée, les outils et
techniques, et les données de sortie de ce processus sont représentés sur la figure 13-5. La figure 13-6
représente le diagramme de flux de données du processus.
Données d’entrée
Outils et techniques
.1 Plan de management du projet
.2 Registre des parties prenantes
.3 Facteurs environnementaux de
l'entreprise
.4 Actifs organisationnels
.1 Jugement d'expert
.2 Réunions
.3 Techniques analytiques
Données de sortie
.1 Plan de management des
parties prenantes
.2 Mises à jour des documents
du projet
Figure 13-5. Planifier le management des parties prenantes : données d’entrée,
outils et techniques, et données de sortie
13
Management des parties prenantes du projet
13.1
Identifier les
parties prenantes
Entreprise/
Organisation
• Actifs
organisationnels
• Facteurs
environnementaux
de l’entreprise
4.2
Élaborer le plan
de management
du projet
• Plan de
management
du projet
• Registre des
parties prenantes
• Mises à jour
des documents
du projet
Documents
du projet
13.2
Planifier le
management des
parties prenantes
• Plan de management
des parties prenantes
5.2
Recueillir
les exigences
13.3
Gérer
l'engagement
des parties
prenantes
Figure 13-6. Diagramme de flux de données du processus
Planifier le management des parties prenantes
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399
13 - MANAGEMENT DES PARTIES PRENANTES DU PROJET
Planifier le management des parties prenantes identifie comment le projet affectera les parties prenantes,
permettant ainsi au chef de projet d’élaborer des moyens pour les engager efficacement dans le projet, de
gérer leurs attentes et d’atteindre les objectifs du projet. Le management des parties prenantes va bien au-delà
de l’amélioration de la communication et exige davantage que la gestion d’une équipe. Il consiste à créer et à
maintenir des relations entre l’équipe de projet et les parties prenantes en vue de satisfaire à leurs exigences
et à leurs besoins respectifs dans les limites du projet.
Ce processus élabore le plan de management des parties prenantes contenant des plans détaillés sur la
façon de gérer efficacement les parties prenantes. Au fur et à mesure de la progression du projet, le soutien
de la communauté des parties prenantes et le niveau requis d’engagement peuvent changer. C’est pourquoi
la planification du management des parties prenantes est un processus itératif qui sera revu sur une base
régulière par le chef de projet.
13.2.1 Planifier le management des parties prenantes : données d’entrée
13.2.1.1 Plan de management du projet
Il est décrit à la section 4.2.3.1. Les informations utilisées pour élaborer le plan de management des parties
prenantes comprennent notamment les éléments suivants :
• le cycle de vie retenu pour le projet et les processus qui seront exécutés au cours de chacune des
phases ;
• la description de la façon dont le travail sera exécuté pour atteindre les objectifs du projet ;
• la description de la façon dont les exigences en matière de ressources humaines seront atteintes, la
façon dont les rôles, les responsabilités, les relations d’autorité et le management des effectifs seront
abordés et structurés dans le cadre du projet ;
• un plan de management des modifications qui documente comment les modifications seront
surveillées et maîtrisées ;
• les besoins et les techniques de communication entre les parties prenantes.
13.2.1.2 Registre des parties prenantes
Il est décrit à la section 13.1.3.1. Le registre des parties prenantes fournit les informations requises pour
planifier les façons appropriées d’engager les parties prenantes du projet.
400
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13 - MANAGEMENT DES PARTIES PRENANTES DU PROJET
13.2.1.3 Facteurs environnementaux de l’entreprise
Ils sont décrits à la section 2.1.5. Tous les facteurs environnementaux de l’entreprise sont utilisés comme
données d’entrée de ce processus, car le management des parties prenantes doit être adapté à l’environnement
du projet. Parmi ceux-ci, la culture, la structure et le climat politique de l’organisation ont une importance
particulière, car ils permettent de déterminer les meilleures options pour soutenir un processus mieux adapté
au management des parties prenantes.
13.2.1.4 Actifs organisationnels
Ils sont décrits à la section 2.1.4. Tous les actifs organisationnels sont utilisés comme données d’entrée du
processus Planifier le management des parties prenantes. Parmi ceux-ci, les leçons apprises et les données
historiques ont une importance particulière, car elles peuvent fournir des explications quant aux plans de
management des parties prenantes précédents et sur leur efficacité. Celles-ci peuvent être utilisées pour
planifier les activités de management des parties prenantes du projet en cours.
13.2.2 Planifier le management des parties prenantes : outils et techniques
13.2.2.1 Jugement d’expert
13
Le chef de projet devrait utiliser un jugement d’expert en fonction des objectifs du projet, afin de décider du
niveau d’engagement requis des parties prenantes pour chacune des étapes du projet. Par exemple, en début
de projet, il peut être nécessaire d’engager fortement des parties prenantes expérimentées afin d’éliminer
tout obstacle au succès. Une fois ces obstacles éliminés, ces parties prenantes plus expérimentées pourront
modifier leur niveau d’engagement, de meneur à favorable, afin que d’autres parties prenantes, telles que les
utilisateurs finaux, puissent prendre plus d’importance.
Pour créer un plan de management des parties prenantes, il y a lieu de faire appel au jugement et à
la compétence de groupes ou de personnes ayant une formation spécialisée, une expertise sur le sujet en
question, ou une vue précise des relations au sein de l’organisation, tels que :
•
la direction générale ;
•
les membres de l’équipe de projet ;
•
d’autres unités ou personnes de l’organisation ;
•
les parties prenantes clés identifiées ;
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401
13 - MANAGEMENT DES PARTIES PRENANTES DU PROJET
• les chefs de projet qui ont travaillé sur d’autres projets du même type (directement ou à travers les
leçons apprises) ;
• des experts dans le domaine commercial ou de projets pertinents ;
•
des groupes industriels et des consultants ;
• des associations professionnelles et techniques, des organismes de réglementation et des
organisations non gouvernementales (ONG).
Le jugement d’expert peut être obtenu par des consultations individuelles (réunions en face à face,
interviews, etc.) ou par panels (groupes de consultation, enquêtes, etc.).
13.2.2.2 Réunions
Les réunions doivent être organisées avec des experts et l’équipe de projet, afin de définir les niveaux
d’engagement requis de toutes les parties prenantes. Ces informations peuvent être utilisées pour élaborer le
plan de management des parties prenantes.
13.2.2.3 Techniques analytiques
Il convient de comparer le niveau d’engagement de toutes les parties prenantes par rapport aux niveaux
planifiés d’engagement nécessaires au bon achèvement du projet. L’engagement des parties prenantes au
cours du cycle de vie du projet est essentiel à la réussite du projet.
Le niveau d’engagement des parties prenantes peut être classé comme suit :
• Inconscient. Inconscient du projet et de ses impacts potentiels.
• Réticent. Conscient du projet et de ses impacts potentiels, mais réticent au changement.
• Neutre. Conscient du projet, mais, pour autant, ni favorable ni réticent.
• Favorable. Conscient du projet et de ses impacts potentiels, et favorable au changement.
• Meneur. Conscient du projet et de ses impacts potentiels, et activement engagé à garantir la réussite
du projet.
L’engagement actuel peut être documenté à l’aide de la matrice d’évaluation de l’engagement des parties
prenantes illustrée à la figure 13-7, où A indique l’engagement actuel et S indique l’engagement souhaité.
L’équipe de projet doit identifier le niveau d’engagement souhaité pour la phase actuelle du projet sur la base
des informations disponibles.
L’exemple de la figure 13-7 montre que la partie prenante 3 est au niveau d’engagement souhaité, tandis
que les parties prenantes 1 et 2 nécessitent davantage de communication et d’actions pour atteindre le niveau
d’engagement souhaité.
402
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13 - MANAGEMENT DES PARTIES PRENANTES DU PROJET
.
Partie prenante Inconsciente
Partie prenante 1
Réticente
Neutre
A
Partie prenante 2
Favorable
Meneur
S
A
Partie prenante 2
S
SA
Figure 13-7. Matrice d’évaluation de l’engagement des parties prenantes
Ce processus analytique permet d’identifier les écarts entre les niveaux d’engagement actuel et souhaité.
L’équipe de projet peut déterminer les actions et des communications nécessaires pour combler ces écarts à
l’aide d’un jugement d’expert.
13.2.3 Planifier le management des parties prenantes : données de sortie
13.2.3.1 Plan de management des parties prenantes
Le plan de management des parties prenantes est un composant du plan de management du projet (voir la
section 4.2.3.1) qui permet d’identifier les stratégies de management nécessaires pour engager efficacement
les parties prenantes. Selon les besoins du projet, le plan de management des parties prenantes peut être
formel ou informel, formulé de manière générale ou très détaillée.
13
Outre les données recueillies dans le registre des parties prenantes, le plan de management des parties
prenantes fournit souvent :
• les niveaux d’engagement souhaité et actuel des parties prenantes clés ;
• la portée et l’impact de changement de parties prenantes ;
• les interrelations identifiées et le recouvrement éventuel entre les parties prenantes ;
• les besoins en communication des parties prenantes pour la phase actuelle du projet ;
• les informations à diffuser aux parties prenantes, y compris la langue, le format, le contenu et le
niveau de détail ;
• la raison pour la diffusion de ces informations, et l’impact prévu pour l’engagement des parties
prenantes ;
• l’intervalle et la fréquence de diffusion des informations requises aux parties prenantes ;
• la méthode pour la mise à jour et l’affinement du plan de management des parties prenantes au fur
et à mesure que le projet progresse et se développe.
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403
13 - MANAGEMENT DES PARTIES PRENANTES DU PROJET
Les chefs de projet devraient être conscients de la nature sensible du plan de management des parties
prenantes, et prendre les précautions nécessaires. Par exemple, la diffusion d’informations sur les parties
prenantes réticentes au projet pourrait avoir des conséquences néfastes, et doit donc se faire après mûre
réflexion. Lors de la mise à jour du plan de management des parties prenantes, il convient de revoir la validité
des hypothèses sur lesquelles il avait été basé, afin d’en garantir l’exactitude et la pertinence.
13.2.3.2 Mises à jour des documents du projet
Certains documents du projet peuvent nécessiter des mises à jour, entre autres :
•
l’échéancier du projet,
•
le registre des parties prenantes.
13.3 Gérer l’engagement des parties prenantes
Gérer l’engagement des parties prenantes est le processus qui consiste à communiquer et à travailler
avec les parties prenantes pour satisfaire à leurs besoins et à leurs attentes, à traiter les problèmes au fur et
à mesure qu’ils se présentent, et à promouvoir une implication appropriée des parties prenantes aux activités
du projet tout au long du cycle de vie du projet. L’intérêt principal de ce processus est qu’il permet au chef de
projet d’accroître le soutien des parties prenantes et de minimiser leur résistance, augmentant ainsi de façon
significative les chances de réussite du projet. Les données d’entrée, les outils et techniques, et les données
de sortie de ce processus sont représentés sur la figure 13-8. La figure 13-9 représente le diagramme de flux
de données du processus.
Données d’entrée
.1 Plan de management des
parties prenantes
.2 Plan de management de la
communication
.3 Registre des modifications
.4 Actifs organisationnels
Outils et techniques
Données de sortie
.1 Méthodes de communication
.2 Compétences interpersonnelles
.3 Compétences en management
.1 Registre des problèmes majeurs
.2 Demandes de modification
.3 Mises à jour du plan de
management du projet
.4 Mises à jour des documents
du projet
.5 Mises à jour des actifs
organisationnels
Figure 13-8. Gérer l’engagement des parties prenantes : données d’entrée,
outils et techniques, et données de sortie
404
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13 - MANAGEMENT DES PARTIES PRENANTES DU PROJET
.
Management des parties prenantes du projet
13.2
Planifier le
management des
parties prenantes
4.5
Mettre en œuvre
la maîtrise intégrée
des modifications
• Plan de
management des
parties prenantes
• Registre des
modifications
10.1
Planifier le
management des
communications
• Plan de
management de
la communication
• Actifs
organisationnels
Entreprise/
Organisation
• Mises à jour des
actifs organisationnels
13.3
Gérer
l'engagement
des parties
prenantes
• Mises à jour
des documents
du projet
• Mises à jour
du plan de
management
du projet
• Demandes de
• Registre des modification
problèmes majeurs
13.4
Maîtriser
l'engagement
des parties
prenantes
Documents
du projet
4.2
Élaborer le plan
de management
du projet
4.5
Mettre en œuvre
la maîtrise intégrée
des modifications
9.4
Diriger l’équipe
de projet
10.3
Maîtriser les
communications
13
Figure 13-9. Diagramme de flux de données du processus
Gérer l’engagement des parties prenantes
Gérer l’engagement des parties prenantes comprend des activités telles que :
• l’implication des parties prenantes à des étapes appropriées du projet en vue d’obtenir ou de
confirmer la poursuite de leur engagement en faveur de la réussite du projet ;
• la gestion des attentes des parties prenantes par la voie de négociations et de communications visant
à garantir la réalisation des objectifs du projet ;
• la prise en compte d’éventuelles préoccupations qui ne sont pas encore devenues des problèmes
majeurs, et l’anticipation de problèmes futurs soulevés par les parties prenantes. Ces préoccupations
doivent être identifiées et discutées dès que possible afin d’évaluer les risques associés du projet ;
• la clarification et la résolution des problèmes majeurs identifiés.
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405
13 - MANAGEMENT DES PARTIES PRENANTES DU PROJET
La gestion de l’engagement des parties prenantes contribue à accroître la probabilité de succès du projet en
assurant que les parties prenantes comprennent clairement les buts, les objectifs, les avantages et les risques
du projet. Ceci leur permet d’être des partisans actifs du projet et de contribuer à guider les activités et les
décisions du projet. En anticipant la réaction des gens face au projet, il est possible de prendre des mesures
proactives pour gagner leur soutien ou minimiser les impacts négatifs.
La capacité des parties prenantes à influencer le projet est généralement plus forte lors des premières
étapes et diminue progressivement au fil de l’avancement du projet. Le chef de projet est responsable de
l’engagement et de la gestion des différentes parties prenantes dans un projet et peut faire appel au soutien
du commanditaire du projet, si nécessaire. La gestion active de l’engagement des parties prenantes diminue
le risque pour le projet de ne pas atteindre ses objectifs.
13.3.1 Gérer l’engagement des parties prenantes : données d’entrée
13.3.1.1 Plan de management des parties prenantes
Il est décrit à la section 13.2.3.1. Le plan de management des parties prenantes fournit des directives sur la
façon d’impliquer au mieux les différentes parties prenantes du projet. Il décrit les méthodes et les technologies
utilisées pour la communication entre les parties prenantes.
Ce plan est utilisé pour déterminer les niveaux d’interaction des différentes parties prenantes, et pour aider,
avec d’autres documents, à définir une stratégie afin d’identifier et de gérer les parties prenantes tout au long du
projet.
13.3.1.2 Plan de management de la communication
Il est décrit à la section 10.1.3.1. Le plan de management de la communication fournit les directives et les
informations sur la gestion des attentes des parties prenantes. Les informations utilisées comprennent, entre
autres :
• les exigences des parties prenantes en matière de communication ;
• les informations à communiquer, y compris la langue, le format, le contenu et le niveau de détail ;
•
la raison de la diffusion de ces informations ;
• la personne ou les groupes qui recevront les informations ;
• le processus d’escalade.
406
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13 - MANAGEMENT DES PARTIES PRENANTES DU PROJET
.
13.3.1.3 Registre
des modifications
Il est décrit à la section 4.5.3.2. Un registre des modifications sert à documenter les modifications qui
ont lieu au cours du projet. Ces modifications, et leur impact sur le projet en termes de délais, de coûts et de
risques, sont communiqués aux parties prenantes appropriées.
13.3.1.4 Actifs organisationnels
Ils sont décrits à la section 2.1.4. Parmi les actifs organisationnels qui peuvent avoir une influence sur le
processus Gérer l’engagement des parties prenantes, on peut citer :
• les exigences de l’organisation en matière de communication,
• les procédures de management des problèmes majeurs,
•
les procédures de maîtrise des modifications,
• les données historiques des projets précédents.
13.3.2 Gérer l’engagement des parties prenantes : outils et techniques
13.3.2.1 Méthodes de communication
13
Elles sont décrites à la section 10.1.2.4. Les méthodes de communication, identifiées pour chacune des
parties prenantes dans le plan de management de la communication, sont utilisées au cours du management de
l’engagement des parties prenantes. En s’appuyant sur les besoins en communication des parties prenantes,
le chef de projet décide quand et comment telles ou telles méthodes de communication doivent être utilisées
durant le projet.
13.3.2.2 Compétences interpersonnelles
Le chef de projet fait appel à des compétences interpersonnelles pour gérer les attentes des parties
prenantes. Par exemple :
•
instaurer un climat de confiance,
•
résoudre les conflits,
•
écouter de manière active,
•
surmonter la résistance au changement.
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407
13 - MANAGEMENT DES PARTIES PRENANTES DU PROJET
.
13.3.2.3
Compétences en management
Le chef de projet fait appel à des compétences en management pour coordonner et harmoniser le groupe,
afin d’atteindre les objectifs du projet. Par exemple :
• favoriser le consensus à l’égard des objectifs du projet,
• influencer les personnes afin d’obtenir leur soutien au projet,
• négocier les accords pour répondre aux besoins du projet,
• modifier le comportement organisationnel pour accepter les résultats du projet.
13.3.3 Gérer l’engagement des parties prenantes : données de sortie
13.3.3.1 Registre des problèmes majeurs
La gestion de l’engagement des parties prenantes peut aboutir à l’élaboration d’un registre des problèmes
majeurs. Ce dernier est mis à jour au fur et à mesure que de nouveaux problèmes majeurs sont identifiés et
que les problèmes majeurs actuels sont résolus.
13.3.3.2 Demandes de modification
La gestion de l’engagement des parties prenantes peut aboutir à une demande de modification du produit
ou du projet. Il peut également comporter des actions correctives ou préventives pour le projet, ou l’interaction
avec les parties prenantes affectées, selon le cas.
13.3.3.3 Mises à jour du plan de management du projet
Le plan de management des parties prenantes est l’un des éléments du plan de management du projet qui
sont susceptibles d’être mis à jour. Ce plan est mis à jour lorsque de nouvelles exigences, ou des exigences
modifiées, des parties prenantes sont identifiées. Par exemple, certaines communications peuvent ne plus
être nécessaires, une méthode de communication inefficace peut être remplacée par une autre méthode, ou
un nouveau besoin en communication peut être identifié. Il est également mis à jour par suite de la prise en
considération de certaines préoccupations, et de la résolution des problèmes majeurs. Par exemple, il peut être
déterminé qu’une partie prenante a des besoins en information supplémentaires.
408
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13 - MANAGEMENT DES PARTIES PRENANTES DU PROJET
.
13.3.3.4 Mises
à jour des documents du projet
Parmi les documents du projet qui peuvent nécessiter des mises à jour figure le registre des parties
prenantes. Celui-ci est mis à jour au fur et à mesure que changent les informations sur les parties prenantes,
lorsque de nouvelles parties prenantes sont identifiées, ou que des parties prenantes enregistrées ne sont plus
concernées ou affectées par le projet, ou lorsque d’autres mises à jour pour des parties prenantes spécifiques
s’avèrent nécessaires.
13.3.3.5 Mises à jour des actifs organisationnels
Les actifs organisationnels susceptibles d’être mis à jour comprennent, entre autres :
• Les notifications aux parties prenantes. Les informations, concernant les problèmes majeurs
résolus, les modifications approuvées, et l’état général du projet, peuvent être fournies aux parties
prenantes.
• Les rapports du projet. Les rapports formels et informels du projet décrivent l’état du projet et
incluent les leçons apprises, les registres des problèmes majeurs, les rapports de clôture du projet
et les données de sortie d’autres domaines de connaissance (sections 4 à 12).
• Les présentations du projet. L’équipe de projet fournit des informations de manière formelle ou
informelle à l’une des parties prenantes du projet ou à toutes.
• Les enregistrements du projet. Les enregistrements du projet comprennent la correspondance, les
mémos, les comptes rendus de réunions et d’autres documents décrivant le projet.
13
• Les retours d’information des parties prenantes. Les informations reçues des parties prenantes,
concernant les opérations du projet, peuvent être diffusées, et utilisées pour modifier ou améliorer la
performance future du projet.
• La documentation des leçons apprises. La documentation comprend l’analyse des causes
fondamentales des problèmes majeurs rencontrés, le raisonnement à la base de l’action corrective
choisie, et d’autres types de leçons apprises concernant le management des parties prenantes.
Les leçons apprises sont documentées et diffusées, et sont intégrées dans la base de données
historiques à la fois pour le projet et pour l’organisation réalisatrice.
13.4 Maîtriser l’engagement des parties prenantes
Maîtriser l’engagement des parties prenantes est le processus qui consiste à effectuer un suivi global des
relations avec les parties prenantes du projet, et à adapter les stratégies et les plans visant à l’implication
des parties prenantes. L’intérêt principal de ce processus est qu’il maintiendra ou augmentera l’efficience et
l’efficacité des activités d’engagement des parties prenantes au fur et à mesure que le projet évoluera et que
son environnement changera. Les données d’entrée, les outils et techniques, et les données de sortie de ce
processus sont représentés sur la figure 13-10. La figure 13-11 représente le diagramme de flux de données
du processus.
© 2013 Project Management Institute. Guide du Corpus des connaissances en management de projet (Guide PMBOK®) — Cinquième édition
409
13 - MANAGEMENT DES PARTIES PRENANTES DU PROJET
.
Données d’entrée
Outils et techniques
.1 Plan de management du projet
.2 Registre des problèmes majeurs
.3 Données de performance du
travail
.4 Documents du projet
Données de sortie
.1 Systèmes de gestion de
l'information
.2 Jugement d'expert
.3 Réunions
.1 Information sur la
performance du travail
.2 Demandes de modification
.3 Mises à jour du plan de
management du projet
.4 Mises à jour des documents
du projet
.5 Mises à jour des actifs
organisationnels
Figure 13-10. Maîtriser l’engagement des parties prenantes : données d’entrée,
outils et techniques, et données de sortie
Management des parties prenantes du projet
4.2
Élaborer le plan
de management
du projet
• Mises à jour du plan de
management du projet
• Registre des
problèmes majeurs
• Plan de management
du projet
4.3
Diriger et gérer
le travail du projet
• Données de
performance
du travail
• Documents
du projet
Documents
du projet
13.3
Gérer
l'engagement
des parties
prenantes
• Mises à jour des
documents du projet
Entreprise/
Organisation
• Mises à jour des
actifs organisationnels
13.4
Maîtriser
l'engagement des
parties prenantes
• Information sur
la performance
du travail
4.4
Surveiller et
maîtriser le travail
du projet
• Demandes de
modification
4.5
Mettre en œuvre
la maîtrise intégrée
des modifications
Figure 13-11. Diagramme de flux de données du processus
Maîtriser l’engagement des parties prenantes
Les activités de l’engagement des parties prenantes sont incluses dans le plan de management des parties
prenantes, et sont exécutées durant le cycle de vie du projet. L’engagement des parties prenantes devrait faire
l’objet d’une surveillance constante.
410
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13 - MANAGEMENT DES PARTIES PRENANTES DU PROJET
13.4.1 Maîtriser l’engagement des parties prenantes : données d’entrée
13.4.1.1 Plan de management du projet
Il est décrit à la section 4.2.3.1. Le plan de management du projet permet d’élaborer le plan de management
des parties prenantes tel que décrit à la section 13.2.1.1. L’information utilisée dans le cadre de l’engagement
des parties prenantes comprend, entre autres :
• le cycle de vie retenu pour le projet et les processus qui seront exécutés au cours de chacune des
phases ;
• la façon dont le travail sera effectué pour atteindre les objectifs du projet ;
• la façon dont les exigences en matière de ressources humaines seront atteintes, la façon dont les
rôles, les responsabilités, les relations d’autorité et le management des effectifs seront abordés et
structurés dans le cadre du projet ;
• un plan de management des modifications précisant la façon dont les modifications seront surveillées
et maîtrisées ;
• les besoins et les techniques de communication entre les parties prenantes.
13.4.1.2 Registre des problèmes majeurs
13
Il est décrit à la section 13.3.3.1. Le registre des problèmes majeurs est mis à jour au fur et à mesure que
de nouveaux problèmes majeurs sont identifiés et que les problèmes majeurs actuels sont résolus.
13.4.1.3 Données de performance du travail
Elles sont décrites à la section 4.3.3.2. Les données de performance du travail sont les principales observations
et mesures relevées au cours de l’exécution des activités pour accomplir le travail du projet. Plusieurs mesures
des activités et des livrables du projet sont recueillies lors des différents processus de maîtrise. Les données
sont souvent considérées comme le niveau d’abstraction le plus bas duquel les informations sont dérivées par
d’autres processus.
Parmi les exemples de données concernant la performance du travail, on peut citer l’état d’avancement
des travaux exécutés, les mesures de performance technique, les dates de début et de fin des activités de
l’échéancier, le nombre de demandes de modification, le nombre de défauts, les coûts réels, les durées
effectives, etc.
13.4.1.4 Documents du projet
Divers documents du projet provenant des groupes de processus de démarrage, de planification, d’exécution
ou de maîtrise peuvent être utilisés comme données d’entrée dans le cadre de la maîtrise de l’engagement des
parties prenantes. Ils comprennent, entre autres :
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411
13 - MANAGEMENT DES PARTIES PRENANTES DU PROJET
.
•
l’échéancier du projet,
•
le registre des parties prenantes,
•
le registre des problèmes majeurs,
•
le registre des modifications,
•
les communications du projet.
13.4.2 Maîtriser l’engagement des parties prenantes : outils et techniques
13.4.2.1 Systèmes de gestion de l’information
Un système de gestion de l’information fournit un outil standard permettant au chef de projet de collecter,
de sauvegarder et de distribuer aux parties prenantes des informations relatives aux coûts, à l’avancement de
l’échéancier et à la performance du projet. Il permet également au chef de projet de consolider les rapports de
plusieurs systèmes et favorise la diffusion des rapports aux parties prenantes du projet. On peut citer comme
exemples de formats de diffusion les tableaux, l’analyse par tableur et les présentations. Des outils graphiques
peuvent être utilisés pour créer des représentations visuelles des informations relatives à la performance du
projet.
13.4.2.2 Jugement d’expert
Afin d’assurer une identification et un répertoire exhaustifs des nouvelles parties prenantes, une réévaluation
des parties prenantes actuelles peut être réalisée. Ces données d’entrée devraient être recherchées auprès de
groupes ou de personnes ayant une formation ou une connaissance spécialisée sur le sujet en question, tels
que :
•
la direction générale ;
•
d’autres unités ou personnes de l’organisation ;
•
les parties prenantes clés identifiées ;
• les chefs de projet qui ont travaillé sur d’autres projets du même type (directement ou à travers les
leçons apprises) ;
• des experts dans le domaine commercial ou de projets pertinents ;
•
des groupes industriels et des consultants ;
• des associations professionnelles et techniques, des organismes de réglementation et des
organisations non gouvernementales (ONG).
Le jugement d’expert peut être obtenu par des consultations individuelles (réunions en face à face,
entretiens, etc.) ou par panels (groupes de consultation, enquêtes, etc.).
412
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13 - MANAGEMENT DES PARTIES PRENANTES DU PROJET
.
13.4.2.3 Réunions
Les revues d’avancement sont utilisées pour échanger et analyser les informations sur l’engagement des
parties prenantes.
13.4.3 Maîtriser l’engagement des parties prenantes : données de sortie
13.4.3.1 Information sur la performance du travail
Les informations sur la performance du travail sont les données de performance recueillies à travers les
divers processus de maîtrise, analysées dans leur contexte, et intégrées selon les dépendances entre les
domaines. Les données de performance du travail ont ainsi été transformées en information sur la performance
du travail. Ces données ne sont pas utilisées dans le processus de prise de décision, car leur signification
peut être mal interprétée. Cependant, les informations font l’objet d’une étude corrélative et contextuelle, et
fournissent ainsi une base solide pour la prise de décisions relatives au projet.
Les informations sur la performance du travail sont diffusées par les processus de communication. Ces
informations de performance comprennent l’état des livrables, l’état de la mise en œuvre des demandes de
modification, et les coûts estimés pour achèvement.
13
13.4.3.2 Demandes de modification
L’analyse de la performance du projet et les interactions sont souvent à l’origine de demandes de
modification. Ces demandes de modification sont traitées par le processus Mettre en œuvre la maîtrise intégrée
des modifications (voir la section 4.5) comme suit :
• les actions correctives recommandées incluent des modifications qui alignent la performance future
prévue du projet sur celle du plan de management du projet ;
• les actions préventives recommandées peuvent réduire la probabilité d’une performance future
négative pour le projet.
13.4.3.3 Mises à jour du plan de management du projet
Face à l’engagement des parties prenantes dans le projet, il convient d’évaluer l’efficacité globale de la
stratégie de management des parties prenantes. À mesure que des modifications nécessaires à l’approche ou
à la stratégie sont identifiées, les sections concernées du plan de management du projet doivent être mises à
jour afin de refléter ces changements. Les éléments du plan de management du projet qui sont susceptibles
d’être mis à jour sont, entre autres :
© 2013 Project Management Institute. Guide du Corpus des connaissances en management de projet (Guide PMBOK®) — Cinquième édition
413
13 - MANAGEMENT DES PARTIES PRENANTES DU PROJET
.
•
le plan de management des modifications,
•
le plan de management de la communication,
•
le plan de management des coûts,
• le plan de management des ressources humaines,
• le plan de management des approvisionnements,
•
le plan de management de la qualité,
• le plan de management des exigences,
• le plan de management des risques,
• le plan de management de l’échéancier,
•
le plan de management du contenu,
• le plan de management des parties prenantes.
13.4.3.4 Mises à jour des documents du projet
Certains documents du projet peuvent nécessiter des mises à jour, entre autres :
• Le registre des parties prenantes. Celui-ci est mis à jour au fur et à mesure que changent les
informations sur les parties prenantes, lorsque de nouvelles parties prenantes sont identifiées, ou
que des parties prenantes enregistrées ne sont plus concernées ou affectées par le projet, ou lorsque
d’autres mises à jour pour des parties prenantes spécifiques s’avèrent nécessaires.
• Le registre des problèmes majeurs. Ce dernier est mis à jour au fur et à mesure que de nouveaux
problèmes majeurs sont identifiés et que des problèmes majeurs actuels sont résolus.
414
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13 - MANAGEMENT DES PARTIES PRENANTES DU PROJET
13.4.3.5 Mises à jour des actifs organisationnels
Les actifs organisationnels susceptibles d’être mis à jour comprennent, entre autres :
• Les notifications aux parties prenantes. Les informations, concernant les problèmes majeurs
résolus, les modifications approuvées, et l’état général du projet, peuvent être fournies aux parties
prenantes.
• Les rapports du projet. Les rapports formels et informels du projet décrivent l’état du projet et
incluent les leçons apprises, les registres des problèmes majeurs, les rapports de clôture du projet
et les données de sortie d’autres domaines de connaissance (sections 4 à 12).
• Les présentations du projet. L’équipe de projet fournit des informations de manière formelle ou
informelle à l'une des parties prenantes du projet ou à toutes.
• Les enregistrements du projet. Les enregistrements du projet comprennent la correspondance, les
mémos, les comptes rendus de réunions et d’autres documents décrivant le projet.
• Les retours d’information des parties prenantes. Les informations reçues des parties prenantes,
concernant les opérations du projet, peuvent être diffusées, et utilisées pour modifier ou améliorer la
performance future du projet.
• La documentation des leçons apprises. La documentation comprend l’analyse des causes
fondamentales des problèmes majeurs rencontrés, le raisonnement à la base de l’action corrective
choisie, et d’autres types de leçons apprises concernant le management des parties prenantes. Les
leçons apprises sont documentées et diffusées et sont intégrées dans la base de données historique
à la fois pour le projet et pour l’organisation réalisatrice.
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13
415
.
ANNEXE A1 - LA NORME POUR LE MANAGEMENT D’UN PROJET
.
ANNEXE - A1
LA NORME POUR LE MANAGEMENT D’UN PROJET
Un projet est un effort temporaire entrepris dans le but de créer un produit, un service ou un résultat unique.
La nature temporaire des projets implique un début et une fin définis. La fin est atteinte lorsque les objectifs du
projet sont satisfaits, ou lorsque le projet est arrêté parce que ses objectifs ne seront pas atteints ou ne peuvent
pas l’être, ou lorsque le projet n’est plus utile.
Le management de projet est l’application de connaissances, de compétences, d’outils et de techniques
aux activités d’un projet afin d’en satisfaire les exigences. Le management de projet est effectué en appliquant
et en intégrant, de manière appropriée, des processus de management de projet groupés logiquement.
Le management d’un projet consiste habituellement à :
•
identifier les exigences ;
• prendre en compte, pendant la planification et l’exécution du projet, les divers besoins, soucis et
attentes des parties prenantes ;
• établir et entretenir une communication active avec les parties prenantes ; et
• trouver un compromis entre les contraintes concurrentes du projet, qui comprennent, entre autres :
○ le contenu,
○ la qualité,
○ l’échéancier,
○ le budget,
○ les ressources, et
○ les risques.
Les circonstances spécifiques affectant le projet auront une influence sur les contraintes que le chef de
projet devra cibler et exigeront l’application et la gestion efficaces de processus de management de projet
appropriés.
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417
ANNEXE A1 - LA NORME POUR LE MANAGEMENT D’UN PROJET
A1.1. Qu’est-ce qu’une norme ?
L’Organisation internationale de normalisation (ISO), parmi d’autres, définit une norme comme
un « Document approuvé par un organisme reconnu, qui fournit, pour des usages communs et répétés, des
règles, des lignes directrices ou des caractéristiques pour des produits, des processus ou des services, dont le
respect n’est pas obligatoire » (ISO 9453) [10].
En octobre 1998, le PMI fut reconnu par l’American National Standards Institute (ANSI) comme un organisme
habilité à développer des normes. Les processus présentés dans cette annexe, et qui sont décrits en détail
dans le Guide PMBOK® – Cinquième édition, constituent la norme pour le management de projet.
A1.2 Cadre pour cette norme
Cette norme décrit la nature des processus de management de projet en termes d’intégration entre les
processus, de leurs interactions et des buts qu’ils poursuivent. Dans cette norme, on suppose que le chef de
projet et l’équipe de projet appartiennent à l’organisation réalisatrice. Ces processus sont rassemblés en cinq
catégories appelées groupes de processus de management de projet (ou groupes de processus), à savoir :
• Le groupe de processus de démarrage. Ces processus permettent de définir un nouveau projet,
ou une nouvelle phase d’un projet existant, par l’obtention de l’autorisation de démarrer ce nouveau
projet ou cette nouvelle phase.
• Le groupe de processus de planification. Ces processus permettent d’élaborer le contenu du
projet, d’affiner ses objectifs et de définir la suite des actions nécessaires pour atteindre les objectifs
pour lesquels le projet a été entrepris.
• Le groupe de processus d’exécution. Ces processus permettent d’accomplir le travail défini dans
le plan de management du projet afin de respecter les spécifications du projet.
• Le groupe de processus de surveillance et de maîtrise. Ces processus permettent de suivre,
de revoir et de réguler l’avancement et la performance du projet, d’identifier les endroits où des
modifications du plan s’avèrent nécessaires, et d’entreprendre les modifications correspondantes.
• Le groupe de processus de clôture. Ces processus permettent de finaliser toutes les activités dans
tous les groupes de processus afin de clore formellement le projet ou la phase.
418
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ANNEXE A1 - LA NORME POUR LE MANAGEMENT D’UN PROJET
Les groupes de processus de management de projet sont liés par les données de sortie qu’ils produisent.
Les groupes de processus sont rarement des événements distincts, ou qui ne se produisent qu’une seule fois ;
ce sont, au contraire, des activités qui se chevauchent et qui se déroulent tout au long du projet. Des données
de sortie d’un processus sont en général des données d’entrée d’un autre processus ou encore des livrables du
projet, d’un sous-projet, ou d’une phase de projet. Au niveau du projet ou du sous-projet, les livrables peuvent
être appelés livrables incrémentiels. Le groupe de processus de planification fournit au groupe de processus
d’exécution le plan de management du projet et les documents du projet, et mène souvent à la modification
de ce plan et des documents du projet lors du déroulement du projet. La figure A1-1 illustre la façon dont les
groupes de processus interagissent et montre leur niveau de chevauchement à divers moments du projet.
Lorsque le projet est divisé en phases, les groupes de processus interagissent au sein de chacune des phases.
Groupe de
processus de
démarrage
Groupe de
processus de
planification
Groupe de
processus
d’exécution
Groupe de
processus de
surveillance et
de maîtrise
Groupe de
processus
de clôture
Niveau
d’interaction
des processus
Début
Fin
TEMPS
Figure A1-1. Interactions des groupes de processus au sein d’un projet
La sortie d’une phase de conception, qui nécessite l’approbation par le client du document correspondant,
en est un exemple. Une fois que ce document est disponible, il fournit la description du produit aux groupes de
processus de planification et d’exécution dans l’une ou plusieurs des phases suivantes. Lorsque le projet est
divisé en phases, les groupes de processus sont exécutés de manière appropriée pour conduire efficacement
le projet à son terme d’une manière contrôlée. Dans des projets à phases multiples, les processus sont répétés
au sein de chacune des phases jusqu’à ce que les critères d’achèvement de la phase soient satisfaits.
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419
ANNEXE A1 - LA NORME POUR LE MANAGEMENT D’UN PROJET
A1.3 Groupes de processus de management de projet
Cette section identifie et décrit les cinq groupes de processus de management de projet nécessaires à tout
projet. Ces cinq groupes de processus ont des dépendances nettes, sont typiquement mis en œuvre pour chaque
projet et interagissent fortement les uns avec les autres. Ces cinq groupes de processus sont indépendants de
tout domaine d’utilisation ou de secteur d’activité. Individuellement, chaque groupe de processus, et chacun
des processus qui les composent, sont souvent réitérés avant l’achèvement du projet et peuvent avoir des
interactions au sein même d’un groupe de processus, ainsi qu’entre les groupes de processus. La nature de
ces interactions est différente d’un projet à un autre ; leur exécution peut ou non suivre un ordre particulier.
Le diagramme de flux des processus, illustré sur la figure A1-2, montre en résumé le flux et les interactions
de base entre les groupes de processus et les parties prenantes particulières. Les processus de management
de projet sont liés par des données d’entrée et de sortie ; c’est-à-dire que le résultat ou l’aboutissement d’un
processus devient une donnée d’entrée d’un autre processus, sans que ce processus soit nécessairement dans
le même groupe de processus. Les groupes de processus ne sont pas des phases du projet. En effet, il
est possible que tous les groupes de processus puissent être exécutés au sein d’une seule et même phase.
Comme les projets sont divisés en phases distinctes ou en sous-composants, tels que le développement du
concept, l’étude de faisabilité, la conception, le prototypage, la construction, les tests, etc., tous les groupes de
processus seraient normalement répétés pour chaque phase ou sous-composant selon la démarche expliquée
ci-dessus et illustrée sur la figure A1-2.
420
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ANNEXE A1 - LA NORME POUR LE MANAGEMENT D’UN PROJET
.
Initiateur du projet
ou commanditaire
• Énoncé des travaux du projet
• Étude économique
• Accords
Groupe de
processus
de démarrage
• Registre
des parties
prenantes
• Charte
du projet
Groupe de
processus
de planification
• Actifs
organisationnels
• Facteurs
environnementaux
de l’entreprise
Documents
du projet
Entreprise/
Organisation
• Calendriers
des ressources
Client
• Documents
d'approvisionnement
• Exigences
• Produit, service
ou résultat final
Groupe de
processus
d’exécution
• Propositions
des vendeurs
Vendeurs
• Plan de
management
du projet
Groupe de
processus de
surveillance
et de maîtrise
• Décisions de
« construire ou acheter »
• Critères de
sélection des
sources
• Demandes de
modification
approuvées
• Mesures de
contrôle de la qualité
• Rapports de
performance
• Attribution
• Livrables
• Demandes de modification
des contrats
d’approvisionnement • Information sur la performance
du travail
• Vendeurs sélectionnés
Groupe de
processus de
clôture
• Livrables acceptés
• Documents d’approvisionnement
REMARQUE : Les lignes pointillées plus foncées représentent les relations entre les groupes de processus ; les lignes pointillées plus claires sont externes aux groupes de processus.
Figure A1-2. Interactions des processus de management de projet
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421
ANNEXE A1 - LA NORME POUR LE MANAGEMENT D’UN PROJET
Le tableau A1-1 montre comment se répartissent les 47 processus de management de projet dans les
5 groupes de processus de management de projet et les 10 domaines de connaissance en management de
projet.
Les processus de management de projet sont indiqués dans le groupe de processus où se déroulent la
plupart des activités. Par exemple, un processus qui se déroule normalement dans la phase de planification
est intégré au groupe de processus de planification. Lorsque ce processus est repris par un processus ou par
une activité du groupe de processus d’exécution, il n’est pas considéré comme étant un nouveau processus
au sein du groupe de processus d’exécution, mais reste un processus ou une activité du groupe de processus
de planification. Le caractère itératif du management de projet implique qu’il est possible de faire appel à des
processus de n’importe quel groupe au cours du cycle de vie du projet. L’exécution de la réponse à un risque,
par exemple, peut déclencher le processus Mettre en œuvre l’analyse quantitative des risques pour en évaluer
l’impact.
422
© 2013 Project Management Institute. Guide du Corpus des connaissances en management de projet (Guide PMBOK®) — Cinquième édition
ANNEXE A1 - LA NORME POUR LE MANAGEMENT D’UN PROJET
.
Tableau
A1-1. Correspondance entre les groupes de processus de management de projet
et les domaines de connaissance
Groupes de processus de management de projet
Domaines de
connaissance
4. Management de
l’intégration du
projet
Groupe de
processus de
démarrage
4.1 Élaborer la charte
du projet
Groupe de
processus de
planification
4.2 Élaborer le plan de
management du projet
Groupe de
processus
d’exécution
4.3 Diriger et gérer le
travail du projet
Groupe de
processus
de surveillance
et de maîtrise
4.4 Surveiller et
maîtriser le travail du
projet
4.5 Mettre en œuvre la
maîtrise intégrée des
modifications
5. Management du
contenu du projet
5.1 Planifier le
management du contenu
5.2 Recueillir les
exigences
5.3 Définir le contenu
5.4 Créer la SDP
5.5 Valider le contenu
5.6 Maîtriser le contenu
6. Management des
délais du projet
6.1 Planifier le
management de
l'échéancier
6.2 Définir les activités
6.3 Organiser les
activités en séquence
6.4 Estimer les
ressources nécessaires
aux activités
6.5 Estimer la durée des
activités
6.6 Élaborer l’échéancier
6.7 Maîtriser
l’échéancier
7. Management des
coûts du projet
7.1 Planifier le
management des coûts
7.2 Estimer les coûts
7.3 Déterminer le
budget
7.4 Maîtriser les coûts
8. Management de
la qualité du
projet
8.1 Planifier le
management de la
qualité
8.2 Mettre en œuvre
l’assurance qualité
9. Management des
ressources
humaines du
projet
9.1 Planifier le
management des
ressources humaines
9.2 Constituer l’équipe
de projet
9.3 Développer l’équipe
de projet
9.4 Diriger l’équipe de
projet
10. Management des
communications
du projet
10.1 Planifier le
management des
communications
10.2 Gérer les
communications
11. Management des
risques du projet
11.1 Planifier le
management des risques
11.2 Identifier les risques
11.3 Mettre en œuvre
l’analyse qualitative des
risques
11.4 Mettre en œuvre
l’analyse quantitative
des risques
11.5 Planifier les
réponses aux risques
12. Management des
approvisionnements
du projet
12.1 Planifier le
management des
approvisionnements.
12.2 Procéder aux
approvisionnements
12.3 Maîtrise des
approvisionnements
13.2 Management des
parties prenantes du
projet
13.2 Planifier le
management des
parties prenantes
13.3 Gérer l'engagement
des parties prenantes
13. Management des
parties prenantes
du projet
13.1 Identifier les
parties prenantes
Groupe de
processus
de clôture
4.6 Clore le projet ou la
phase
8.3 Mettre en œuvre le
contrôle qualité
10.3 Maîtriser les
communications
11.6 Maîtriser les
risques
12.4 Clore les
approvisionnements
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423
ANNEXE A1 - LA NORME POUR LE MANAGEMENT D’UN PROJET
A1.4 Le groupe de processus de démarrage
Le groupe de processus de démarrage comprend les processus qui permettent de définir un nouveau
projet, ou une nouvelle phase d’un projet existant, avec l’obtention de l’autorisation de démarrer le projet
ou la phase. C’est dans les processus de démarrage que le contenu initial est défini et que les ressources
financières initiales sont engagées. Les parties prenantes internes et externes, qui vont interagir et influencer
le résultat d’ensemble, sont identifiées. Le chef de projet est alors sélectionné, s’il n’est pas encore désigné.
Ces informations sont incluses dans la charte du projet et dans le registre des parties prenantes. Le projet
devient officiellement autorisé lorsque la charte du projet est approuvée. Bien que l’équipe de management
de projet puisse participer à la rédaction de la charte du projet, la présente norme suppose que l’évaluation
de l’étude économique, son approbation et son financement sont traités en dehors des limites du projet (voir
la figure A1-3). Une limite de projet est le point précis dans le temps où le début ou la fin d’un projet ou d’une
phase du projet est autorisé. L’objectif clé de ce groupe de processus est d’harmoniser les attentes des parties
prenantes et l’objet du projet, de leur donner un aperçu du contenu et des objectifs, et de montrer comment leur
participation au projet et aux phases qui lui sont associées peut assurer que leurs attentes soient satisfaites.
Ces processus permettent d’établir la vision du projet — ce qui doit être accompli.
Les projets complexes et de grande envergure doivent être divisés en plusieurs phases. Dans de tels
projets, les processus de démarrage sont invoqués lors des phases ultérieures pour valider les décisions
prises lors des processus Élaborer la charte du projet et Identifier les parties prenantes initiaux. L’exécution
des processus de démarrage au début de chaque phase aide à maintenir le projet centré sur le(s) besoin(s)
d’affaires pour le(s)quel(s) il a été entrepris. Les critères de succès sont vérifiés, et l’influence, les facteurs de
motivation et les objectifs des parties prenantes du projet sont examinés. Il est alors décidé soit de poursuivre
le projet, soit de le retarder ou de l’arrêter.
L’implication des commanditaires, des clients et d’autres parties prenantes lors du démarrage crée
une compréhension commune des critères de réussite, réduit la redondance des engagements et améliore
généralement l’acceptation des livrables, et la satisfaction des clients et d’autres parties prenantes.
424
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ANNEXE A1 - LA NORME POUR LE MANAGEMENT D’UN PROJET
.
Limites
du projet
Processus de
surveillance et de maîtrise
Processus de
planification
Initiateur
du projet/
Commanditaire
Données
d’entrée
du projet
Processus de
démarrage
Livrables
du projet
Utilisateurs
finaux
Enregistrements
du projet
Actifs des
processus
Processus
de clôture
Processus
d’exécution
Figure A1-3. Limites du projet
Les processus de démarrage peuvent être réalisés au niveau de l’organisation, du programme ou du
portefeuille et se situeraient alors hors du niveau de maîtrise du projet. Par exemple, avant le démarrage d’un
projet, le besoin d’exigences de haut niveau peut être documenté dans le cadre d’une initiative organisationnelle
plus large. Il est possible de faire appel à un processus d’évaluation des options pour déterminer la faisabilité
de la nouvelle démarche. Une description claire des objectifs du projet peut être élaborée, à laquelle sont
ajoutées les raisons de penser qu’un projet particulier est la meilleure solution pour satisfaire aux exigences.
La documentation de cette décision peut également contenir l’énoncé initial du contenu du projet, les livrables,
la durée du projet et une prévision des ressources pour l’analyse des investissements de l’organisation. C’est
dans le cadre des processus de démarrage que le chef de projet reçoit l’autorité d’utiliser les ressources
organisationnelles pour conduire la suite des activités du projet.
Management de
l’intégration du projet
4.1
Élaborer la
charte du projet
Management des
parties prenantes du projet
13.1
Identifier les
parties prenantes
La flèche circulaire pointillée indique que le processus fait partie
du domaine de connaissance en management de l’intégration du
projet. Ce domaine de connaissance coordonne et unifie les
processus des autres domaines de connaissance.
Figure A1-4. Groupe de processus de démarrage
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425
ANNEXE A1 - LA NORME POUR LE MANAGEMENT D’UN PROJET
A1.4.1. Élaborer la charte du projet
Élaborer la charte du projet est le processus consistant à développer un document qui autorise formellement
l’existence d’un projet et donne autorité au chef de projet pour affecter des ressources de l’organisation
aux activités de ce projet. L’intérêt principal de ce processus est d’assurer un démarrage et des limites de
projet bien définis, la création d’un dossier de projet formel et un moyen direct pour la direction générale de
formellement accepter et de s’engager pour le projet. Les données d’entrée et de sortie de ce processus sont
illustrées sur la figure A1-5.
Données d’entrée
.1 Énoncé des travaux du projet
.2 Étude économique
.3 Accords
.4 Facteurs environnementaux de
l’entreprise
.5 Actifs organisationnels
Données de sortie
.1 Charte du projet
Figure A1-5. Élaborer la charte du projet : données d’entrée et données de sortie
A1.4.2 Identifier les parties prenantes
Identifier les parties prenantes est le processus qui consiste à identifier les personnes, les groupes ou les
organisations susceptibles d’affecter ou d’être affectés par une décision, par une activité ou par le résultat final
du projet ; à analyser et à documenter des informations pertinentes concernant leurs intérêts, leur participation,
leurs interdépendances, leur influence et leur impact potentiel sur la réussite du projet. L’intérêt principal de
ce processus est qu’il permet au chef de projet d’identifier l’orientation à suivre pour chaque partie prenante
ou groupe de parties prenantes. Les données d’entrée et de sortie de ce processus sont représentées sur la
figure A1-6.
Données d’entrée
Données de sortie
.1 Charte du projet
.2 Documents d’approvisionnement
.3 Facteurs environnementaux de
l’entreprise
.4 Actifs organisationnels
.1 Registre des parties prenantes
Figure A1-6. Identifier les parties prenantes : données d’entrée et données de sortie
426
© 2013 Project Management Institute. Guide du Corpus des connaissances en management de projet (Guide PMBOK®) — Cinquième édition
ANNEXE A1 - LA NORME POUR LE MANAGEMENT D’UN PROJET
A1.5 Le groupe de processus de planification
Le groupe de processus de planification comprend les processus permettant d’établir le contenu total
de l’effort, de définir et d’affiner les objectifs, et de développer la suite d’actions nécessaires pour atteindre
ces objectifs. Les processus de planification permettent d’élaborer le plan de management du projet et les
documents du projet qui seront utilisés pour mener à bien le projet. La nature complexe du management de
projet peut exiger le recours à des boucles de rétroaction répétées afin d’effectuer des analyses supplémentaires.
Une planification supplémentaire sera vraisemblablement nécessaire au fur et à mesure que de plus amples
informations ou caractéristiques seront rassemblées et comprises. Les modifications significatives qui ont lieu
tout au long du cycle de vie du projet rendent nécessaire de revoir un ou plusieurs processus de planification,
voire même certains processus de démarrage. Cet ajout progressif de détails au plan de management du projet
est appelé élaboration progressive, pour indiquer le caractère itératif et continu des activités de planification et
de documentation. L’avantage essentiel de ce groupe de processus est de définir la stratégie et les tactiques
ainsi que la démarche à suivre, ou une voie à emprunter, pour mener à terme avec succès le projet ou la phase.
Lorsque le groupe de processus de planification est correctement géré, il est bien plus aisé d’obtenir l’adhésion
et l’implication des parties prenantes. Ces processus expriment comment ceci sera effectué, en traçant la voie
pour atteindre l’objectif souhaité.
Le plan de management du projet et les documents du projet, élaborés comme données de sortie à partir du
groupe de processus de planification, mettront l’accent sur tous les aspects relatifs au contenu, à l’échéancier,
aux coûts, à la qualité, aux communications, aux ressources humaines, aux risques, aux approvisionnements
et à l’engagement des parties prenantes.
Les mises à jour dues aux modifications approuvées intervenant en cours de projet (généralement dans
le cadre du groupe de processus de surveillance et de maîtrise, et tout spécialement au cours du processus
Diriger et gérer le travail du projet, peuvent avoir un impact significatif sur des parties du plan de management
et des documents du projet. Ces mises à jour améliorent la précision au niveau de l’échéancier, des coûts et
des ressources nécessaires pour livrer le contenu défini du projet.
L’équipe de projet cherche à obtenir des informations, et encourage l’implication de toutes les parties
prenantes adéquates, lors de la planification du projet et de l’élaboration du plan de management et des
documents du projet. Le processus de rétroaction et d’affinement ne pouvant pas se dérouler indéfiniment, les
procédures établies par l’organisation imposent la fin de l’effort de planification initial. Ces procédures seront
affectées par la nature du projet, par les limites du projet, par le choix des activités appropriées de surveillance
et de maîtrise, et par l’environnement dans lequel le projet est exécuté.
D’autres interactions, entre les processus du groupe de processus de planification, dépendent de la nature
du projet. Par exemple, certains projets comportent peu de risques, ou aucun risque identifiable, tant que la
plus grande partie de la planification n’est pas faite. L’équipe de projet pourrait constater, à ce moment-là, que
les cibles de coût et d’échéancier sont trop difficiles à atteindre et, par conséquent, donner lieu à un nombre
considérablement plus important de risques que dans l’analyse précédente. Les résultats de ces itérations sont
documentés dans les mises à jour du plan de management ou de divers documents du projet.
© 2013 Project Management Institute. Guide du Corpus des connaissances en management de projet (Guide PMBOK®) — Cinquième édition
427
ANNEXE A1 - LA NORME POUR LE MANAGEMENT D’UN PROJET
Le groupe de processus de planification (figure A1-7) comprend les processus de management de projet
identifiés aux figures A1-8 à A1-31 (voir les sections A1.5.1 à A1.5.24).
Management du
contenu du projet
Management des
délais du projet
Management des
coûts du projet
5.1
Planifier le
management
du contenu
6.1
Planifier le
management
de l'échéancier
6.2
Définir
les activités
7.1
Planifier le
management
des coûts
5.2
Recueillir
les exigences
6.3
Organiser les
activités en
séquence
6.4
Estimer les
ressources
nécessaires
aux activités
7.2
Estimer
les coûts
5.3
Définir
le contenu
6.5
Estimer la durée
des activités
6.6
Élaborer
l’échéancier
5.4
Créer la SDP
7.3
Déterminer
le budget
Management de la
qualité du projet
Management de
l’intégration du projet
Management
des approvisionnements
du projet
12.1
Planifier le
management des
approvisionnements
8.1
Planifier le
management
de la qualité
4.2
Élaborer le plan
de management
du projet
Management des
ressources humaines
du projet
9.1
Planifier le
management
des ressources
humaines
Management des
risques du projet
11.1
Planifier le
management
des risques
11.3
Mettre en œuvre
l’analyse qualitative
des risques
11.2
Identifier
les risques
11.4
Mettre enœuvre
l’analyse
quantitative des
risques
11.5
Planifier les
réponses aux
risques
Management des
communications du projet
10.1
Planifier le
management des
communications
Management des
parties prenantes du projet
13.2
Planifier le
management des
parties prenantes
La flèche circulaire pointillée indique que le processus fait partie du domaine
de connaissance du management de l’intégration du projet. Ce domaine de
connaissance coordonne et unifie les processus des autres domaines de
connaissance.
Figure A1-7. Groupe de processus de planification
428
© 2013 Project Management Institute. Guide du Corpus des connaissances en management de projet (Guide PMBOK®) — Cinquième édition
ANNEXE A1 - LA NORME POUR LE MANAGEMENT D’UN PROJET
A1.5.1 Élaborer le plan de management du projet
Élaborer le plan de management du projet est le processus consistant à définir, à préparer et à coordonner
tous les plans subsidiaires et à les intégrer dans un plan complet de management du projet. L’intérêt principal
de ce processus est un document central qui définit la base de la totalité du travail du projet. Les données
d’entrée et de sortie de ce processus sont représentées sur la figure A1-8.
Données d’entrée
Données de sortie
.1 Charte du projet
.2 Données de sortie des autres
processus
.3 Facteurs environnementaux de
l’entreprise
.4 Actifs organisationnels
.1 Plan de management du projet
Figure A1-8. Élaborer le plan de management du projet : données d’entrée et données de sortie
A1.5.2 Planifier le management du contenu
Planifier le management du contenu est le processus qui consiste à créer un plan de management du
contenu qui documente comment le contenu du projet sera défini, validé et maîtrisé. L’intérêt principal de ce
processus réside dans le fait qu’il fournit les directives et les orientations de management du contenu du projet
tout au long du projet. Les données d’entrée et de sortie de ce processus sont représentées sur la figure A1-9.
Données d’entrée
Données de sortie
.1 Plan de management du projet
.2 Charte du projet
.3 Facteurs environnementaux de
l’entreprise
.4 Actifs organisationnels
.1 Plan de management du contenu
.2 Plan de management des
exigences
Figure A1-9. Planifier le management du contenu données d’entrée et données de sortie
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429
ANNEXE A1 - LA NORME POUR LE MANAGEMENT D’UN PROJET
A1.5.3. Recueillir les exigences
Recueillir les exigences est le processus visant à déterminer, à documenter et à gérer les besoins et
les exigences des parties prenantes, dans le but d’atteindre les objectifs du projet. L’intérêt principal de ce
processus réside dans le fait qu’il fournit la base pour définir et gérer le contenu du projet, y compris le contenu
du produit. Les données d’entrée et de sortie de ce processus sont représentées sur la figure A1-10.
Données d’entrée
Données de sortie
.1 Plan de management du contenu
.2 Plan de management des
exigences
.3 Plan de management des
parties prenantes.
.4 Charte du projet
.5 Registre des parties prenantes
.1 Documentation des exigences
.2 Matrice de traçabilité des
exigences
Figure A1-10. Recueillir les exigences : données d’entrée et données de sortie
A1.5.4 Définir le contenu
Définir le contenu est le processus qui consiste à élaborer une description détaillée du projet et du
produit. L’intérêt principal de ce processus est qu’il décrit le périmètre du projet, du service ou du résultat, en
définissant, parmi les exigences recueillies, celles qui seront incluses dans le contenu du projet et celles qui
en seront exclues. Les données d’entrée et de sortie de ce processus sont représentées sur la figure A1-11.
Données d’entrée
Données de sortie
.1 Plan de management du contenu
.2 Charte du projet
.3 Documentation des exigences
.4 Actifs organisationnels
.1 Énoncé du contenu du projet
.2 Mises à jour des documents du
projet
Figure A1-11. Définir le contenu : données d’entrée et données de sortie
430
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ANNEXE A1 - LA NORME POUR LE MANAGEMENT D’UN PROJET
.
A1.5.5 Créer
la SDP
Créer la SDP (structure de découpage du projet) est le processus qui consiste à subdiviser les livrables et
le travail du projet en composants plus petits et plus faciles à maîtriser. L’intérêt principal de ce processus est
qu’il fournit une vision structurée de ce qui doit être livré. Les données d’entrée et de sortie de ce processus
sont représentées sur la figure A1-12.
Données d’entrée
Données de sortie
.1 Plan de management du contenu
.2 Énoncé du contenu du projet
.3 Documentation des exigences
.4 Facteurs environnementaux de
l’entreprise
.5 Actifs organisationnels
.1 Référence de base du contenu
.2 Mises à jour des documents du
projet
Figure A1-12. Créer la SDP : données d’entrée et données de sortie
A1.5.6 Planifier le management de l’échéancier
Planifier le management de l’échéancier est le processus qui consiste à établir les politiques internes,
les procédures et la documentation pour la planification, le développement, le management, l’exécution et
la maîtrise de l’échéancier du projet. L’intérêt principal de ce processus réside dans le fait qu’il fournit les
directives et les orientations de management de l’échéancier du projet tout au long du projet. Les données
d’entrée et de sortie de ce processus sont représentées sur la figure A1-13.
Données d’entrée
.1 Plan de management du projet
.2 Charte du projet
.3 Facteurs environnementaux de
l’entreprise
.4 Actifs organisationnels
Données de sortie
.1 Plan de management de
l’échéancier
Figure A1-13. Planifier le management de l’échéancier : données d’entrée et données de sortie
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431
ANNEXE A1 - LA NORME POUR LE MANAGEMENT D’UN PROJET
A1.5.7. Définir les activités
Définir les activités est le processus qui consiste à identifier et à documenter les actions spécifiques à
entreprendre pour produire les livrables du projet. L’intérêt principal de ce processus est de découper les lots
de travail en activités qui servent de base à l’estimation, à l’échéancier, à l’exécution, à la surveillance et à la
maîtrise du travail du projet. Les données d’entrée et de sortie de ce processus sont représentées sur la figure
A1-14.
Données d’entrée
.1 Plan de management de
l’échéancier
.2 Référence de base du contenu
.3 Facteurs environnementaux de
l’entreprise
.4 Actifs organisationnels
Données de sortie
.1 Liste d’activités
.2 Attributs des activités
.3 Liste des jalons
Figure A1-14. Définir les activités : données d’entrée et données de sortie
A1.5.8 Organiser les activités en séquence
Organiser les activités en séquence est le processus qui consiste à identifier et à documenter les relations
entre les activités du projet. L’intérêt principal de ce processus est qu’il définit la séquence logique de travail
pour obtenir l’efficacité maximale, compte tenu de toutes les contraintes du projet. Les données d’entrée et de
sortie de ce processus sont représentées sur la figure A1-15.
Données d’entrée
Données de sortie
.1 Plan de management de
l’échéancier
.2 Liste d’activités
.3 Attributs des activités
.4 Liste des jalons
.5 Énoncé du contenu du projet
.6 Facteurs environnementaux de
l’entreprise
.7 Actifs organisationnels
.1 Diagrammes de réseau du
projet
.2 Mises à jour des documents du
projet
Figure A1-15. Organiser les activités en séquence : données d’entrée et données de sortie
432
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ANNEXE A1 - LA NORME POUR LE MANAGEMENT D’UN PROJET
A1.5.9 Estimer les ressources nécessaires aux activités
Estimer les ressources nécessaires aux activités est le processus qui consiste à estimer le profil et le nombre
de ressources humaines, le type et la quantité de matériels, d’équipements ou de fournitures nécessaires à
l’accomplissement de chacune des activités. L’intérêt principal de ce processus est qu’il identifie le type, la
quantité et les caractéristiques des ressources requises, ce qui permet d’effectuer des estimations de coût
et de durée plus précises. Les données d’entrée et de sortie de ce processus sont représentées sur la figure
A1-16.
Données d’entrée
Données de sortie
.1 Plan de management de
l’échéancier
.2 Liste d’activités
.3 Attributs des activités
.4 Calendriers des ressources
.5 Registre des risques
.6 Estimations du coût des activités
.7 Facteurs environnementaux de
l’entreprise
.8 Actifs organisationnels
.1 Besoins en ressources des
activités
.2 Structure de découpage des
ressources
.3 Mises à jour des documents du
projet
Figure A1-16. Estimer les ressources nécessaires aux activités :
données d’entrée et données de sortie
A1.5.10 Estimer la durée des activités
Estimer la durée des activités est le processus qui consiste à estimer le nombre de périodes de travail
requises pour accomplir chacune des activités avec les ressources estimées. L’intérêt principal de ce processus
est qu’il chiffre le temps nécessaire pour mener à bien chacune des activités, ce qui constitue une donnée
d’entrée majeure du processus Élaborer l’échéancier. Les données d’entrée et de sortie de ce processus sont
représentées sur la figure A1-17.
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433
ANNEXE A1 - LA NORME POUR LE MANAGEMENT D’UN PROJET
.
Données d’entrée
Données de sortie
.1 Plan de management de
l’échéancier
.2 Liste d’activités
.3 Attributs des activités
.4 Besoins en ressources des
activités
.5 Calendriers des ressources
.6 Énoncé du contenu du projet
.7 Registre des risques
.8 Structure de découpage des
ressources
.9 Facteurs environnementaux de
l’entreprise
.10 Actifs organisationnels
.1 Estimations de la durée des
activités
.2 Mises à jour des documents du
projet
Figure A1-17. Estimer la durée des activités : données d’entrée et données de sortie
A1.5.11 Élaborer l’échéancier
Élaborer l’échéancier est le processus qui consiste à élaborer le modèle de l’échéancier du projet à partir
du séquencement des activités, des durées, des besoins en ressources et des contraintes de l’échéancier.
L’intérêt principal de ce processus réside dans le fait que l’outil de planification génère un modèle d’échéancier,
comportant les dates prévues pour accomplir les activités du projet, dès lors qu’on lui fournit les activités de
l’échéancier, leurs durées, les ressources nécessaires, la disponibilité de ces ressources et leurs liens logiques.
Les données d’entrée et de sortie de ce processus sont représentées sur la figure A1-18.
434
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ANNEXE A1 - LA NORME POUR LE MANAGEMENT D’UN PROJET
.
Données d’entrée
.1 Plan de management de
l’échéancier
.2 Liste d’activités
.3 Attributs des activités
.4 Diagrammes de réseau du projet
.5 Besoins en ressources des
activités
.6 Calendriers des ressources
.7 Estimations de la durée des
activités
.8 Énoncé du contenu du projet
.9 Registre des risques
.10 Affectations du personnel du
projet
.11 Structure de découpage des
ressources
.12 Facteurs environnementaux de
l’entreprise
.13 Actifs organisationnels
Données de sortie
.1 Référence de base de
l’échéancier
.2 Échéancier du projet
.3 Données de l’échéancier
.4 Calendriers du projet
.5 Mises à jour du plan de
management du projet
.6 Mises à jour des documents
du projet
Figure A1-18. Élaborer l’échéancier : données d’entrée et données de sortie
A1.5.12 Planifier le management des coûts
Planifier le management des coûts est le processus qui établit les politiques internes, les procédures et la
documentation pour la planification, le management, les dépenses et la maîtrise des coûts du projet. L’intérêt
principal de ce processus est qu’il fournit les directives et les orientations sur la façon de gérer les coûts du
projet tout au long du projet. Les données d’entrée et de sortie de ce processus sont représentées sur la figure
A1-19.
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435
ANNEXE A1 - LA NORME POUR LE MANAGEMENT D’UN PROJET
.
Données d’entrée
Données de sortie
.1 Plan de management du projet
.2 Charte du projet
.3 Facteurs environnementaux de
l’entreprise
.4 Actifs organisationnels
.1 Plan de management des coûts
Figure A1-19. Planifier le management des coûts : données d’entrée et données de sortie
A1.5.13 Estimer les coûts
Estimer les coûts est le processus qui consiste à estimer les ressources monétaires nécessaires à
l’accomplissement des activités du projet. L’intérêt principal de ce processus est qu’il détermine le montant
des coûts nécessaires à l’accomplissement du travail du projet. Les données d’entrée et de sortie de ce
processus sont représentées sur la figure A1-20.
Données d’entrée
Données de sortie
.1 Plan de management des coûts
.2 Plan de management des
ressources humaines
.3 Référence de base du contenu
.4 Échéancier du projet
.5 Registre des risques
.6 Facteurs environnementaux de
l’entreprise
.7 Actifs organisationnels
.1 Estimations du coût des
activités
.2 Base des estimations
.3 Mises à jour des documents du
projet
Figure A1-20. Estimer les coûts : données d’entrée et données de sortie
436
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ANNEXE A1 - LA NORME POUR LE MANAGEMENT D’UN PROJET
A1.5.14 .Déterminer le budget
Déterminer le budget est le processus qui consiste à cumuler les coûts estimés, de chacune des activités ou
de chacun des lots de travail, de façon à établir une référence de base de performance des coûts approuvée.
L’intérêt principal de ce processus est qu’il détermine la référence de base des coûts qui peut être utilisée
comme élément de comparaison pour surveiller et maîtriser la performance du projet. Les données d’entrée et
de sortie de ce processus sont représentées sur la figure A1-21.
Données d’entrée
Données de sortie
.1 Plan de management des coûts
.2 Référence de base du contenu
.3 Estimations du coût des activités
.4 Base des estimations
.5 Échéancier du projet
.6 Calendriers des ressources
.7 Registre des risques
.8 Accords
.9 Actifs organisationnels
.1 Référence de base des coûts
.2 Exigences de financement du
projet
.3 Mises à jour des documents du
projet
Figure A1-21. Déterminer le budget : données d’entrée et données de sortie
A1.5.15 Planifier le management de la qualité
Planifier le management de la qualité est le processus qui consiste à identifier les exigences de qualité
et/ou les normes à respecter pour le projet et ses livrables, et à documenter comment le projet démontrera
sa conformité aux exigences de qualité appropriées. L’intérêt principal de ce processus est qu’il fournit les
directives et les orientations de management et de validation de la qualité tout au long du projet. Les données
d’entrée et de sortie de ce processus sont représentées sur la figure A1-22.
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437
ANNEXE A1 - LA NORME POUR LE MANAGEMENT D’UN PROJET
.
Données d’entrée
.1 Plan de management du projet
.2 Registre des parties prenantes
.3 Registre des risques
.4 Documentation des exigences
.5 Facteurs environnementaux de
l’entreprise
.6 Actifs organisationnels
Données de sortie
.1 Plan de management de la
qualité
.2 Plan d’amélioration des processus
.3 Métriques qualité
.4 Listes de contrôle de la qualité
.5 Mises à jour des documents du
projet
Figure A1-22. Planifier le management de la qualité : données d’entrée et données de sortie
A1.5.16 Planifier le management des ressources humaines
Planifier le management des ressources humaines est le processus qui consiste à identifier et à documenter,
dans le cadre du projet, les rôles, les responsabilités, les compétences requises, les relations d’autorité, et à
élaborer un plan de management des ressources humaines. L’intérêt principal de ce processus est qu’il établit
les rôles et responsabilités au sein du projet, les organigrammes du projet, ainsi que le plan de management
des ressources humaines, incluant le calendrier d’acquisition et de désengagement des ressources. Les
données d’entrée et de sortie de ce processus sont représentées sur la figure A1-23.
Données d’entrée
.1 Plan de management du projet
.2 Besoins en ressources des
activités
.3 Facteurs environnementaux de
l’entreprise
.4 Actifs organisationnels
Données de sortie
.1 Plan de management des
ressources humaines
Figure A1-23. Planifier le management des ressources humaines :
données d’entrée et données de sortie
438
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ANNEXE A1 - LA NORME POUR LE MANAGEMENT D’UN PROJET
A1.5.17 Planifier le management des communications
Planifier le management des communications est le processus qui consiste à développer une approche et un
plan appropriés pour les communications du projet en prenant en compte les besoins et les exigences des parties
prenantes en matière d’information, ainsi que les actifs organisationnels disponibles de l’entreprise. L’intérêt
principal de ce processus est qu’il identifie et documente l’approche la plus efficace et la plus effective pour
communiquer avec les parties prenantes. Les données d’entrée et de sortie de ce processus sont représentées
sur la figure A1-24.
Données d’entrée
Données de sortie
.1 Plan de management du projet
.2 Registre des parties prenantes
.3 Facteurs environnementaux de
l’entreprise
.4 Actifs organisationnels
.1 Plan de management de la
communication
.2 Mises à jour des documents du
projet
Figure A1-24. Planifier le management des communications : données d’entrée et données de sortie
A1.5.18 Planifier le management des risques
Planifier le management des risques est le processus qui consiste à définir comment conduire les activités
de management des risques d’un projet. L’intérêt principal de ce processus est qu’il assure que le niveau, le
type et la visibilité du management des risques soient correctement adaptés tout à la fois aux risques et à
l’importance du projet pour l’organisation. Les données d’entrée et de sortie de ce processus sont représentées
sur la figure A1-25.
Données d’entrée
.1 Plan de management du projet
.2 Charte du projet
.3 Registre des parties prenantes
.4 Facteurs environnementaux de
l’entreprise
.5 Actifs organisationnels
Données de sortie
.1 Plan de management des
risques
Figure A1-25. Planifier le management des risques : données d’entrée et données de sortie
© 2013 Project Management Institute. Guide du Corpus des connaissances en management de projet (Guide PMBOK®) — Cinquième édition
439
ANNEXE A1 - LA NORME POUR LE MANAGEMENT D’UN PROJET
.
A1.5.19
Identifier les risques
Identifier les risques est le processus qui consiste à identifier les risques pouvant affecter le projet et
à documenter leurs caractéristiques. L’intérêt principal de ce processus est la documentation des risques
existants et la connaissance, et qu’il procure ainsi à l’équipe de projet la capacité d’anticiper les événements.
Les données d’entrée et de sortie de ce processus sont représentées sur la figure A1-26.
Données d’entrée
.1 Plan de management du projet
.2 Plan de management des coûts
.3 Plan de management de
l’échéancier
.4 Plan de management de la
qualité
.5 Plan de management des
ressources humaines
.6 Référence de base du contenu
.7 Estimations du coût des activités
.8 Estimations de la durée des
activités
.9 Registre des parties prenantes
.10 Documents du projet
.11 Documents d’approvisionnement
.12 Facteurs environnementaux de
l’entreprise
.13 Actifs organisationnels
Données de sortie
.1 Registre des risques
Figure A1-26. Identifier les risques : données d’entrée et données de sortie
A1.5.20 Mettre en œuvre l’analyse qualitative des risques
Mettre en œuvre l’analyse qualitative des risques est le processus qui consiste à classer les risques par
ordre de priorité, en vue d’analyses ou d’actions supplémentaires, en évaluant et en combinant, pour chacun
d’eux, leur probabilité d’occurrence et leur impact. L’intérêt principal de ce processus est qu’il permet aux
chefs de projet de réduire le niveau d’incertitude et de se concentrer sur les risques de haute priorité. Les
données d’entrée et de sortie de ce processus sont représentées sur la figure A1-27.
440
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ANNEXE A1 - LA NORME POUR LE MANAGEMENT D’UN PROJET
.
Données d’entrée
Données de sortie
.1 Plan de management des risques
.2 Référence de base du contenu
.3 Registre des risques
.4 Facteurs environnementaux de
l’entreprise
.5 Actifs organisationnels
.1 Mises à jour des documents du
projet
Figure A1-27. Mettre en œuvre l’analyse qualitative des risques :
données d’entrée et données de sortie
A1.5.21 Mettre en œuvre l’analyse quantitative des risques
Mettre en œuvre l’analyse quantitative des risques est le processus qui consiste à analyser de façon
numérique l’effet global des risques identifiés sur l’ensemble des objectifs du projet. L’intérêt principal de ce
processus est de produire des informations quantitatives relatives aux risques pour soutenir la prise de décision
dans le but de réduire l’incertitude globale du projet. Les données d’entrée et de sortie de ce processus sont
représentées sur la figure A1-28.
Données d’entrée
Données de sortie
.1 Plan de management des risques
.2 Plan de management des coûts
.3 Plan de management de
l’échéancier
.4 Registre des risques
.5 Facteurs environnementaux de
l’entreprise
.6 Actifs organisationnels
.1 Mises à jour des documents du
projet
Figure A1-28. Mettre en œuvre l’analyse quantitative des risques :
données d’entrée et données de sortie
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441
ANNEXE A1 - LA NORME POUR LE MANAGEMENT D’UN PROJET
A1.5.22 Planifier les réponses aux risques
Planifier les réponses aux risques est le processus qui consiste à élaborer des options et des actions
permettant d’améliorer les opportunités et de réduire les menaces relatives aux objectifs du projet. L’intérêt
principal de ce processus est qu’il traite les risques par ordre de priorité, en ajoutant, selon les besoins, des
ressources et des activités dans le budget, dans l’échéancier et dans le plan de management du projet. Les
données d’entrée et de sortie de ce processus sont représentées sur la figure A1-29.
Données d’entrée
Données de sortie
.1 Plan de management des risques
.2 Registre des risques
.1 Mises à jour du plan de
management du projet
.2 Mises à jour des documents du
projet
Figure A1-29. Planifier les réponses aux risques : données d’entrée et données de sortie
A1.5.23 Planifier le management des approvisionnements
Planifier le management des approvisionnements est le processus qui consiste à documenter les décisions
d’approvisionnement du projet, à spécifier les approches et à identifier les vendeurs potentiels. L’intérêt
principal de ce processus est qu’il détermine s’il y a lieu d’avoir recours à une assistance extérieure, et si tel
est le cas, ce qu’il faut acquérir, de quelle manière, en quelle quantité et à quel moment. Les données d’entrée
et de sortie de ce processus sont représentées sur la figure A1-30.
442
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ANNEXE A1 - LA NORME POUR LE MANAGEMENT D’UN PROJET
.
Données d’entrée
.1 Plan de management du projet
.2 Documentation des exigences
.3 Registre des risques
.4 Besoins en ressources des
activités
.5 Échéancier du projet
.6 Estimations du coût des activités
.7 Registre des parties prenantes
.8 Facteurs environnementaux de
l’entreprise
.9 Actifs organisationnels
Données de sortie
.1 Plan de management des
approvisionnements
.2 Énoncé des travaux
d’approvisionnement
.3 Documents d’approvisionnement
.4 Critères de sélection des sources
.5 Décisions de « produire ou
acheter »
.6 Demandes de modification
.7 Mises à jour des documents du
projet
Figure A1-30. Planifier le management des approvisionnements :
données d’entrée et données de sortie
A1.5.24 Planifier le management des parties prenantes
Planifier le management des parties prenantes est le processus qui consiste à élaborer des stratégies de
management appropriées pour impliquer efficacement les parties prenantes tout au long du cycle de vie du
projet, sur la base de l’analyse de leurs besoins, de leurs intérêts et de leur impact potentiel sur la réussite
du projet. L’intérêt principal de ce processus est qu’il fournit un plan clair et réalisable pour interagir avec les
parties prenantes du projet, afin de soutenir les intérêts du projet. Les données d’entrée et de sortie de ce
processus sont représentées sur la figure A1-31.
Données d’entrée
Données de sortie
.1 Plan de management du projet
.2 Registre des parties prenantes
.3 Facteurs environnementaux de
l’entreprise
.4 Actifs organisationnels
.1 Plan de management des
parties prenantes.
.2 Mises à jour des documents du
projet
Figure A1-31. Planifier le management des parties prenantes : données d’entrée et données de sortie
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443
ANNEXE A1 - LA NORME POUR LE MANAGEMENT D’UN PROJET
A1.6 Groupe de processus d’exécution
Le groupe de processus d’exécution comprend les processus permettant d’accomplir le travail défini dans
le plan de management du projet pour satisfaire aux spécifications du projet. Ce groupe de processus implique
la coordination des personnes et des ressources, le management des attentes des parties prenantes, ainsi
que l’intégration et la conduite des activités du projet conformément au plan de management du projet (figure
A1-32).
Au cours de l’exécution du projet, les résultats peuvent nécessiter la mise à jour de la planification et de
nouvelles références de base. Ceci peut entraîner des modifications des durées des activités prévues, des
modifications au niveau de la productivité et la disponibilité des ressources, ainsi que des risques imprévus. De
tels changements peuvent affecter le plan de management du projet ou les documents du projet, et nécessiter
une analyse détaillée et l’élaboration de réponses appropriées en matière de management de projet. Les
résultats de l’analyse peuvent générer des demandes de modification qui, en cas d’approbation, peuvent
modifier le plan de management du projet ou d’autres documents du projet, et nécessiter, peut-être, la
définition de nouvelles références de base. Une partie importante du budget du projet sera consacrée à la
conduite des processus du groupe de processus d’exécution. Le groupe de processus d’exécution (figure A132) comprend les processus de management de projet identifiés aux figures A1-33 à A1-40 (voir les sections
A1.6.1 à A1.6.8).
444
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ANNEXE A1 - LA NORME POUR LE MANAGEMENT D’UN PROJET
.
Management des
ressources humaines
du projet
9.2
Constituer
l’équipe de projet
Management des
parties prenantes du projet
13.3
Gérer
l'engagement
des parties
prenantes
9.3
Développer
l’équipe de projet
Management
de la qualité du projet
8.2
Mettre en œuvre
l’assurance qualité
9.4
Diriger
l’équipe de projet
Management de
l’intégration du projet
4.3
Diriger et gérer
le travail
du projet
Management des
communications du projet
Management des
approvisionnements du projet
10.2
Gérer les
communications
12.2
Procéder aux
approvisionnements
La flèche circulaire pointillée indique que le processus fait partie du domaine de connaissance du management de
l’intégration du projet. Ce domaine de connaissance coordonne et unifie les processus des autres domaines de connaissance.
Figure A1-32. Groupe de processus d’exécution
A1.6.1 Diriger et gérer le travail du projet
Diriger et gérer le travail du projet est le processus qui consiste à conduire et à réaliser le travail défini
dans le plan de management du projet, et à mettre en œuvre les modifications approuvées pour atteindre les
objectifs du projet. L’intérêt principal de ce processus est qu’il fournit un management global du travail du
projet. Les données d’entrée et de sortie de ce processus sont représentées sur la figure A1-33.
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445
ANNEXE A1 - LA NORME POUR LE MANAGEMENT D’UN PROJET
.
Données d’entrée
Données de sortie
.1 Plan de management du projet
.2 Demandes de modification
approuvées
.3 Facteurs environnementaux de
l’entreprise
.4 Actifs organisationnels
.1 Livrables
.2 Données de performance du
travail
.3 Demandes de modification
.4 Mises à jour du plan de
management du projet
.5 Mises à jour des documents du
projet
Figure A1-33. Diriger et gérer le travail du projet : données d’entrée et données de sortie
A1.6.2 Mettre en œuvre l’assurance qualité
Mettre en œuvre l’assurance qualité est le processus qui consiste à comparer les résultats des mesures
du contrôle de la qualité avec les exigences de qualité, de façon à s’assurer que les normes de qualité et les
définitions opérationnelles appropriées sont bien utilisées. L’intérêt principal de ce processus est de faciliter
l’amélioration des processus de qualité. Les données d’entrée et de sortie de ce processus sont représentées
sur la figure A1-34.
Données d’entrée
Données de sortie
.1 Plan de management de la
qualité
.2 Plan d’amélioration des processus
.3 Métriques qualité
.4 Mesures de contrôle de la qualité
.5 Documents du projet
.1 Demandes de modification
.2 Mises à jour du plan de
management du projet
.3 Mises à jour des documents du
projet
.4 Mises à jour des actifs
organisationnels
Figure A1-34. Mettre en œuvre l’assurance qualité : données d’entrée et données de sortie
446
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ANNEXE A1 - LA NORME POUR LE MANAGEMENT D’UN PROJET
.
A1.6.3 Constituer
l’équipe de projet
Constituer l’équipe de projet est le processus qui consiste à confirmer la disponibilité des ressources humaines
et à obtenir l’équipe nécessaire à l’exécution des activités du projet. L’intérêt principal de ce processus est de
définir les grandes lignes et d’orienter la sélection des équipes et l’affectation des responsabilités, dans le but
de constituer une équipe performante. Les données d’entrée et de sortie de ce processus sont représentées
sur la figure A1-35.
Données d’entrée
Données de sortie
.1 Plan de management des
ressources humaines
.2 Facteurs environnementaux de
l’entreprise
.3 Actifs organisationnels
.1 Affectations du personnel du
projet
.2 Calendriers des ressources
.3 Mises à jour du plan de
management du projet
Figure A1-35. Constituer l’équipe de projet : données d’entrée et données de sortie
A1.6.4 Développer l’équipe de projet
Développer l’équipe de projet est le processus qui consiste à améliorer les compétences des membres de
l’équipe, leurs interactions et l’environnement global de l’équipe, afin d’améliorer la performance du projet.
L’intérêt principal de ce processus est qu’il se traduit par un meilleur travail d’équipe, une mise en valeur des
qualités relationnelles et des compétences des membres de l’équipe, des employés motivés, une réduction du
taux de rotation du personnel et une amélioration globale des performances du projet. Les données d’entrée et
de sortie de ce processus sont représentées sur la figure A1-36.
Données d’entrée
.1 Plan de management des
ressources humaines
.2 Affectations du personnel du
projet
.3 Calendriers des ressources
Données de sortie
.1 Évaluation des performances de
l’équipe
.2 Mises à jour des facteurs
environnementaux de l’entreprise
Figure A1-36. Développer l’équipe de projet : données d’entrée et données de sortie
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447
ANNEXE A1 - LA NORME POUR LE MANAGEMENT D’UN PROJET
A1.6.5. Diriger l’équipe de projet
Diriger l’équipe de projet est le processus qui consiste à suivre la performance des membres de l’équipe, à
fournir des retours d’information, à résoudre des problèmes et à gérer des modifications d’équipe pour optimiser
la performance du projet. L’intérêt principal de ce processus est qu’il permet d’influencer le comportement
de l’équipe, de gérer les conflits, de résoudre les problèmes, et d’évaluer les performances des membres de
l’équipe. Les données d’entrée et de sortie de ce processus sont représentées sur la figure A1-37.
Données d’entrée
.1 Plan de management des
ressources humaines
.2 Affectations du personnel du
projet
.3 Évaluation des performances de
l’équipe
.4 Registre des problèmes majeurs
.5 Rapports sur la performance du
travail
.6 Actifs organisationnels
Données de sortie
.1 Demandes de modification
.2 Mises à jour du plan de
management du projet
.3 Mises à jour des documents du
projet
.4 Mises à jour des facteurs
environnementaux de l’entreprise
.5 Mises à jour des actifs
organisationnels
Figure A1-37. Diriger l’équipe de projet : données d’entrée et données de sortie
A1.6.6 Gérer les communications.
Gérer les communications est le processus qui consiste à créer, rassembler, distribuer, sauvegarder,
récupérer et finalement archiver les informations du projet, conformément au plan de management de la
communication. L’intérêt principal de ce processus est qu’il favorise un flux de communications efficace
et effectif entre les parties prenantes du projet. Les données d’entrée et de sortie de ce processus sont
représentées sur la figure A1-38.
Données d’entrée
Données de sortie
.1 Plan de management de la
communication
.2 Rapports sur la performance du
travail
.3 Facteurs environnementaux de
l’entreprise
.4 Actifs organisationnels
.1 Communications du projet
.2 Mises à jour du plan de
management du projet
.3 Mises à jour des documents du
projet
.4 Mises à jour des actifs
organisationnels
Figure A1-38. Gérer les communications : données d’entrée et données de sortie
448
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ANNEXE A1 - LA NORME POUR LE MANAGEMENT D’UN PROJET
.
A1.6.7 Procéder
aux approvisionnements
Procéder aux approvisionnements est le processus qui consiste à obtenir les réponses des vendeurs,
à sélectionner un vendeur et à attribuer un contrat. L’intérêt principal de ce processus est qu’il assure
l’harmonisation des attentes des parties prenantes, internes et externes, au moyen d’accords établis. Les
données d’entrée et de sortie de ce processus sont représentées sur la figure A1-39.
Données d’entrée
.1 Plan de management des
approvisionnements
.2 Documents d’approvisionnement
.3 Critères de sélection des sources
.4 Propositions des vendeurs
.5 Project documents
.6 Décisions de « produire ou
acheter »
.7 Énoncé des travaux
d’approvisionnement.
.8 Actifs organisationnels
Données de sortie
.1 Vendeurs sélectionnés
.2 Accords
.3 Calendrier des ressources
.4 Demandes de modification
.5 Mises à jour du plan de
management du projet
.6 Mises à jour des documents
du projet
Figure A1-39. Procéder aux approvisionnements : données d’entrée et données de sortie
A1.6.8 Gérer l’engagement des parties prenantes
Gérer l’engagement des parties prenantes est le processus qui consiste à communiquer et à travailler
avec les parties prenantes pour satisfaire leurs besoins/attentes, à traiter les problèmes à mesure qu’ils se
présentent et à promouvoir une implication appropriée des parties prenantes aux tâches du projet tout au long
du cycle de vie du projet. L’intérêt principal de ce processus est qu’il permet au chef de projet d’accroître le
soutien et de minimiser la résistance des parties prenantes, augmentant ainsi de façon significative les chances
de réussite du projet. Les données d’entrée et de sortie de ce processus sont représentées sur la figure A1-40.
© 2013 Project Management Institute. Guide du Corpus des connaissances en management de projet (Guide PMBOK®) — Cinquième édition
449
ANNEXE A1 - LA NORME POUR LE MANAGEMENT D’UN PROJET
.
Données d’entrée
.1 Plan de management des
parties prenantes
.2 Plan de management de la
communication
.3 Registre des modifications
.4 Actifs organisationnels
Données de sortie
.1 Registre des problèmes majeurs
.2 Demandes de modification
.3 Mises à jour du plan de
management du projet
.4 Mises à jour des documents du
projet
.5 Mises à jour des actifs
organisationnels
Figure A1-40. Gérer l’engagement des parties prenantes : données d’entrée et données de sortie
A1.7 Groupe de processus de surveillance et de maîtrise
Le groupe de processus de surveillance et de maîtrise comprend les processus permettant de suivre, de
revoir et d’orchestrer l’avancement et la performance du projet, d’identifier les endroits où des modifications
du plan s’avèrent nécessaires, et d’entreprendre les modifications correspondantes. L’intérêt principal de ce
groupe de processus réside dans le fait que la performance du projet est mesurée et analysée à intervalles
réguliers, à l’occasion d’événements appropriés ou lors de la survenance d’éléments exceptionnels, de façon
à identifier les écarts par rapport au plan de management du projet. Le groupe de processus de surveillance
et de maîtrise implique également :
• la maîtrise des modifications et la recommandation d’actions préventives ou correctives en
anticipation de problèmes éventuels ;
• la surveillance des activités en cours du projet par rapport au plan de management du projet et à la
référence de base de performance du projet ; et
• des actions pour influencer les facteurs qui permettraient de contourner la maîtrise intégrée des
modifications, ou le management de la configuration, afin que seules les modifications approuvées
soient mises en œuvre.
450
© 2013 Project Management Institute. Guide du Corpus des connaissances en management de projet (Guide PMBOK®) — Cinquième édition
ANNEXE A1 - LA NORME POUR LE MANAGEMENT D’UN PROJET
Cette surveillance continue apporte à l’équipe de projet un aperçu sur la santé du projet et identifie les
domaines requérant une attention supplémentaire. Le groupe de processus de surveillance et de maîtrise
surveille et maîtrise non seulement le travail en cours dans un groupe de processus, mais aussi l’effort au
niveau de l’ensemble du projet. Dans les projets à phases multiples, le groupe de processus de surveillance
et de maîtrise coordonne les phases du projet afin de mettre en œuvre les actions préventives ou correctives
qui s’avéreraient nécessaires pour remettre le projet en conformité avec le plan de management du projet.
Ceci peut conduire à recommander et approuver des mises à jour du plan de management du projet. Par
exemple, le non-respect de la date de fin d’une activité peut nécessiter des ajustements et des compromis
entre les objectifs de budget et de délais. Afin de réduire les coûts liés à la maîtrise, l’utilisation du management
par procédures d’exception et d’autres techniques peut être prise en compte. Le groupe de processus de
surveillance et de maîtrise (figure A1-41) comprend les processus de management de projet suivants (sections
A1.7.1 à A1.7.11) :
Management du
contenu du projet
Management des
délais du projet
5.5
Valider le
contenu
6.7
Maîtriser
l’échéancier
Management des
coûts du projet
7.4
Maîtriser
les coûts
5.6
Maîtriser
le contenu
Management de
l’intégration du projet
Management des
parties prenantes du projet
13.4
Maîtriser
l'engagement des
parties prenantes
4.4
Surveiller et
maîtriser le travail
du projet
4.5
Mettre en œuvre
la maîtrise intégrée
des modifications
Management des
approvisionnements du projet
12.3
Maîtriser les
approvisionnements
Management de
la qualité du projet
8.3
Mettre en oeuvre
le contrôle qualité
Management des
communications du projet
Management
des risques du projet
10.3
Maîtriser les
communications
11.6
Maîtriser
les risques
La flèche circulaire pointillée indique que le processus fait partie du domaine de connaissance du management de l’intégration
du projet. Ce domaine de connaissance coordonne et unifie les processus des autres domaines de connaissance.
Figure A1-41. Groupe de processus de surveillance et de maîtrise
© 2013 Project Management Institute. Guide du Corpus des connaissances en management de projet (Guide PMBOK®) — Cinquième édition
451
ANNEXE A1 - LA NORME POUR LE MANAGEMENT D’UN PROJET
A1.7.1 Surveiller et maîtriser le travail du projet
Surveiller et maîtriser le travail du projet est le processus qui consiste à suivre, à revoir et à communiquer
l’avancement par rapport aux objectifs de performance définis dans le plan de management du projet. L’intérêt
principal de ce processus est qu’il permet aux parties prenantes de comprendre l’état actuel du projet, les
démarches entreprises, ainsi que les prévisions de contenu, d’échéancier et de budget. Les données d’entrée
et de sortie de ce processus sont représentées sur la figure A1-42.
Données d’entrée
Données de sortie
.1 Plan de management du projet
.2 Prévisions de l'échéancier
.3 Prévisions des coûts
.4 Modifications validées
.5 Information sur la performance
du travail
.6 Facteurs environnementaux de
l’entreprise
.7 Actifs organisationnels
.1 Demandes de modification
.2 Rapports sur la performance du
travail
.3 Mises à jour du plan de
management du projet
.4 Mises à jour des documents du
projet
Figure A1-42 Surveiller et maîtriser le travail du projet : données d’entrée et données de sortie
A1.7.2 Mettre en œuvre la maîtrise intégrée des modifications
Mettre en œuvre la maîtrise intégrée des modifications est le processus qui consiste à examiner toutes les
demandes de modification, à approuver les modifications, à gérer les modifications apportées aux livrables,
aux actifs organisationnels, aux documents du projet et au plan de management du projet, et à communiquer
les décisions. Il revoit toutes les demandes de changement ou de modification des documents de projet, des
livrables, des références de base ou du plan de management de projet, et approuve ou rejette les demandes de
modification. L’intérêt principal de ce processus est qu’il permet de considérer des modifications documentées
au sein du projet de manière intégrée, tout en réduisant les risques du projet qui surviennent souvent comme
conséquence de modifications effectuées sans prendre en compte les plans ou les objectifs globaux du projet.
Les données d’entrée et de sortie de ce processus sont représentées sur la figure A1-43.
452
© 2013 Project Management Institute. Guide du Corpus des connaissances en management de projet (Guide PMBOK®) — Cinquième édition
ANNEXE A1 - LA NORME POUR LE MANAGEMENT D’UN PROJET
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Données d’entrée
Données de sortie
.1 Plan de management du projet
.2 Rapports sur la performance du
travail
.3 Demandes de modification
.4 Facteurs environnementaux de
l’entreprise
.5 Actifs organisationnels
.1 Demandes de modification
approuvées
.2 Registre des modifications
.3 Mises à jour du plan de
management du projet
.4 Mises à jour des documents du
projet
Figure A1-43. Mettre en œuvre la maîtrise intégrée des modifications : données d’entrée
et données de sortie
A1.7.3 Valider le contenu
Valider le contenu est le processus qui consiste à formaliser l’acceptation des livrables du projet terminés.
L’intérêt principal de ce processus est qu’il confère un caractère d’objectivité au processus d’acceptation et
accroît les chances d’acceptation du produit, du service ou du résultat final en validant chaque livrable. Les
données d’entrée et de sortie de ce processus sont représentées sur la figure A1-44.
Données d’entrée
Données de sortie
.1 Plan de management du projet
.2 Documentation des exigences
.3 Matrice de traçabilité des
exigences
.4 Livrables vérifiés
.5 Données de performance du
travail
.1 Livrables acceptés
.2 Demandes de modification
.3 Information sur la performance
du travail
.4 Mises à jour des documents du
projet
Figure A1-44. Valider le contenu : données d’entrée et données de sortie
© 2013 Project Management Institute. Guide du Corpus des connaissances en management de projet (Guide PMBOK®) — Cinquième édition
453
ANNEXE A1 - LA NORME POUR LE MANAGEMENT D’UN PROJET
A1.7.4. Maîtriser le contenu
Maîtriser le contenu est le processus qui consiste à surveiller l’état du contenu du projet et du produit, et à
gérer les modifications affectant la référence de base du contenu. L’intérêt principal de ce processus est qu’il
permet le maintien de la référence de base du contenu tout au long du projet. Les données d’entrée et de sortie
de ce processus sont représentées sur la figure A1-45.
Données d’entrée
Données de sortie
.1 Plan de management du projet
.2 Documentation des exigences
.3 Matrice de traçabilité des
exigences
.4 Données de performance du
travail
.5 Actifs organisationnels
.1 Information sur la performance
du travail
.2 Demandes de modification
.3 Mises à jour du plan de
management du projet
.4 Mises à jour des documents du
projet
.5 Mises à jour des actifs
organisationnels
Figure A1-45. Maîtriser le contenu : données d’entrée et données de sortie
A1.7.5 Maîtriser l’échéancier
Maîtriser l’échéancier est le processus qui consiste à surveiller l’état des activités du projet dans le but de
mettre à jour l’avancement du projet et de gérer les modifications affectant la référence de base de l’échéancier
pour exécuter le plan. L’intérêt principal de ce processus est qu’il fournit les moyens de reconnaître les écarts
par rapport au plan, et de prendre des actions préventives et correctives, et ainsi de minimiser le risque. Les
données d’entrée et de sortie de ce processus sont représentées sur la figure A1-46.
454
© 2013 Project Management Institute. Guide du Corpus des connaissances en management de projet (Guide PMBOK®) — Cinquième édition
ANNEXE A1 - LA NORME POUR LE MANAGEMENT D’UN PROJET
.
Données d’entrée
Données de sortie
.1 Plan de management du projet
.2 Échéancier du projet
.3 Données de performance du
travail
.4 Calendriers du projet
.5 Données de l’échéancier
.6 Actifs organisationnels
.1 Information sur la performance
du travail
.2 Prévisions de l'échéancier
.3 Demandes de modification
.4 Mises à jour du plan de
management du projet
.5 Mises à jour des documents du
projet
.6 Mises à jour des actifs
organisationnels
Figure A1-46. Maîtriser l’échéancier : données d’entrée et données de sortie
A1.7.6 Maîtriser les coûts
Maîtriser les coûts est le processus qui consiste à surveiller l’état du projet dans le but de mettre à jour
les coûts du projet et de gérer les modifications affectant la référence de base des coûts. L’intérêt principal
de ce processus est qu’il fournit les moyens de reconnaître les écarts par rapport au plan afin d’entreprendre
des actions correctives et de minimiser le risque. Les données d’entrée et de sortie de ce processus sont
représentées sur la figure A1-47.
Données d’entrée
Données de sortie
.1 Plan de management du projet
.2 Exigences en financement du
projet
.3 Données de performance du
travail
.4 Actifs organisationnels
.1 Information sur la performance
du travail
.2 Prévisions des coûts
.3 Demandes de modification
.4 Mises à jour du plan de
management du projet
.5 Mises à jour des documents du
projet
.6 Mises à jour des actifs
organisationnels
Figure A1-47. Maîtriser les coûts : données d’entrée et données de sortie
© 2013 Project Management Institute. Guide du Corpus des connaissances en management de projet (Guide PMBOK®) — Cinquième édition
455
ANNEXE A1 - LA NORME POUR LE MANAGEMENT D’UN PROJET
A1.7.7 Mettre en œuvre le contrôle qualité
Mettre en œuvre le contrôle qualité est le processus qui consiste à surveiller et à enregistrer les résultats
des activités liées à la qualité pour évaluer la performance, et à recommander les modifications éventuellement
nécessaires. Parmi les principaux intérêts de ce processus, on trouve (1) identifier les causes d’un manque
de qualité dans le processus ou dans le produit, et recommander et/ou entreprendre des actions visant à les
éliminer ; et (2) valider que les livrables et le travail du projet satisfont aux exigences spécifiées par les parties
prenantes clés et nécessaires pour l’acceptation finale. Les données d’entrée et de sortie de ce processus sont
représentées sur la figure A1-48.
Données d’entrée
.1 Plan de management du projet
.2 Métriques qualité
.3 Listes de contrôle de la qualité
.4 Données de performance du
travail
.5 Demandes de modification
approuvées
.6 Livrables
.7 Documents du projet
.8 Actifs organisationnels
Données de sortie
.1 Mesures de contrôle de la qualité
.2 Modifications validées
.3 Livrables vérifiés
.4 Information sur la performance
du travail
.5 Demandes de modification
.6 Mises à jour du plan de
management du projet
.7 Mises à jour des documents du
projet
.8 Mises à jour des actifs
organisationnels
Figure A1-48. Mettre en œuvre le contrôle qualité : données d’entrée et données de sortie
A1.7.8 Maîtriser les communications
Maîtriser les communications est le processus qui consiste à surveiller et à maîtriser les communications
tout au long du cycle de vie du projet, afin d’assurer que les besoins en information des parties prenantes du
projet soient satisfaits. L’intérêt principal de ce processus est qu’il assure, à tout moment, un flux optimal
des informations entre tous les participants aux communications. Les données d’entrée et de sortie de ce
processus sont représentées sur la figure A1-49.
456
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ANNEXE A1 - LA NORME POUR LE MANAGEMENT D’UN PROJET
.
Données d’entrée
Données de sortie
.1 Plan de management du projet
.2 Communications du projet
.3 Registre des problèmes majeurs
.4 Données de performance du
travail
.5 Actifs organisationnels
.1 Information sur la performance
du travail
.2 Demandes de modification
.3 Mises à jour du plan de
management du projet
.4 Mises à jour des documents du
projet
.5 Mises à jour des actifs
organisationnels
Figure A1-49. Maîtriser les communications : données d’entrée et données de sortie
A1.7.9 Maîtriser les risques
Maîtriser les risques est le processus qui consiste à mettre en œuvre les plans de réponses aux risques, à
effectuer le suivi des risques identifiés, à surveiller les risques résiduels, à identifier les nouveaux risques, et à
évaluer l’efficacité du processus de management des risques, tout au long du projet. L’intérêt principal de ce
processus est qu’il améliore l’efficacité de l’approche du risque tout au long du cycle de vie du projet en vue
d’optimiser continuellement les réponses aux risques. Les données d’entrée et de sortie de ce processus sont
représentées sur la figure A1-50.
Données d’entrée
Données de sortie
.1 Plan de management du projet
.2 Registre des risques
.3 Données de performance du
travail
.4 Rapports sur la performance du
travail
.1 Information sur la performance
du travail
.2 Demandes de modification
.3 Mises à jour du plan de
management du projet
.4 Mises à jour des documents du
projet
.5 Mises à jour des actifs
organisationnels
Figure A1-50. Maîtriser les risques : données d’entrée et données de sortie
© 2013 Project Management Institute. Guide du Corpus des connaissances en management de projet (Guide PMBOK®) — Cinquième édition
457
ANNEXE A1 - LA NORME POUR LE MANAGEMENT D’UN PROJET
A1.7.10 Maîtriser les approvisionnements
Maîtriser les approvisionnements est le processus qui consiste à gérer les relations fournisseurs, à suivre
les performances des contrats et, le cas échéant, à apporter aux contrats les modifications et les corrections
appropriées. L’intérêt principal de ce processus est qu’il permet de s’assurer que les performances à la fois
du vendeur et de l’acheteur satisfont les exigences des approvisionnements selon les termes de l’accord en
vigueur. Les données d’entrée et de sortie de ce processus sont représentées sur la figure A1-51.
Données d’entrée
Données de sortie
.1 Plan de management du projet
.2 Documents d’approvisionnement
.3 Accords
.4 Demandes de modification
approuvées
.5 Rapports sur la performance du
travail
.6 Données de performance du
travail
.1 Information sur la performance
du travail
.2 Demandes de modification
.3 Mises à jour du plan de
management du projet
.4 Mises à jour des documents du
projet
.5 Mises à jour des actifs
organisationnels
Figure A1-51. Maîtriser les approvisionnements : données d’entrée et données de sortie
A1.7.11 Maîtriser l’engagement des parties prenantes
Maîtriser l’engagement des parties prenantes est le processus qui consiste à effectuer un suivi global des
relations avec les parties prenantes du projet, et à adapter les stratégies et les plans visant à l’implication
des parties prenantes. L’intérêt principal de ce processus est qu’il maintiendra ou augmentera l’efficience
et l’efficacité des activités d’implication des parties prenantes au fur et à mesure que le projet évolue et
que son environnement change. Les données d’entrée et de sortie de ce processus sont représentées sur la
figure A1-52.
458
© 2013 Project Management Institute. Guide du Corpus des connaissances en management de projet (Guide PMBOK®) — Cinquième édition
ANNEXE A1 - LA NORME POUR LE MANAGEMENT D’UN PROJET
.
Données d’entrée
Données de sortie
.1 Plan de management du projet
.2 Registre des problèmes majeurs
.3 Données de performance du
travail
.4 Documents du projet
.1 Information sur la performance
du travail
.2 Demandes de modification
.3 Mises à jour du plan de
management du projet
.4 Mises à jour des documents du
projet
.5 Mises à jour des actifs
organisationnels
Figure A1-52. Maîtriser l’engagement des parties prenantes : données d’entrée et données de sortie
A1.8 Groupe de processus de clôture
Le groupe de processus de clôture comprend les processus permettant de finaliser toutes les activités pour
tous les groupes de processus de management de projet, afin de clore formellement le projet, la phase ou des
obligations contractuelles. Une fois complété, ce groupe de processus vérifie que les processus définis sont
achevés pour tous les groupes de processus, afin de clore le projet ou une phase du projet, selon le cas, et
établit formellement la fin du projet ou de la phase.
Ce groupe de processus sert également, de façon formelle, à la clôture prématurée du projet. Parmi les
exemples de projets clos prématurément, on trouve les projets interrompus, les projets annulés, et les projets
en situation critique. Dans des cas spécifiques, lorsque certains contrats ne peuvent pas être formellement
clos (par exemple, réclamations, clauses suspensives, etc.) ou lorsque certaines activités sont appelées à
être transférées à d’autres unités organisationnelles, des procédures de transfert spécifiques peuvent être
organisées et finalisées.
Lors de la clôture du projet ou de la phase, il se peut que l’on doive :
• obtenir l’acceptation du client ou du commanditaire pour clore formellement le projet ou la phase,
• conduire une revue rétrospective du projet ou de la phase,
• enregistrer les impacts de toute adaptation des processus,
•
documenter les leçons apprises,
© 2013 Project Management Institute. Guide du Corpus des connaissances en management de projet (Guide PMBOK®) — Cinquième édition
459
ANNEXE A1 - LA NORME POUR LE MANAGEMENT D’UN PROJET
• effectuer les mises à jour appropriées sur les actifs organisationnels,
.
• archiver tous les documents pertinents du projet dans le système d’information de gestion du projet
afin de les utiliser comme données historiques,
• clore toutes les activités d’approvisionnement en assurant la résiliation de tous les accords
concernés, et
• procéder à l’évaluation des membres de l’équipe et libérer les ressources du projet.
Le groupe de processus de clôture (voir figure A1-53) comprend les processus de management de projet
suivants (voir les figures A1.8.1 et A1.8.2) :
Management de
l’intégration du projet
4.6
Clore le projet
ou la phase
Management des
approvisionnements du projet
12.4
Clore les
approvisionnements
La flèche circulaire pointillée indique que le processus fait partie
du domaine de connaissance du management de l’intégration du
projet. Ce domaine de connaissance coordonne et unifie les
processus des autres domaines de connaissance.
Figure A1-53. Groupe de processus de clôture
A1.8.1 Clore le projet ou la phase
Clore le projet ou la phase est le processus qui consiste à finaliser toutes les activités pour l’ensemble
des groupes de processus de management de projet afin de clore formellement le projet ou l’une de ses
phases. L’intérêt principal de ce processus est qu’il fournit les leçons apprises, la conclusion formelle du travail
du projet, et le désengagement des ressources organisationnelles pour poursuivre de nouveaux efforts. Les
données d’entrée et de sortie de ce processus sont représentées sur la figure A1-54.
460
© 2013 Project Management Institute. Guide du Corpus des connaissances en management de projet (Guide PMBOK®) — Cinquième édition
ANNEXE A1 - LA NORME POUR LE MANAGEMENT D’UN PROJET
.
Données d’entrée
Données de sortie
.1 Plan de management du projet
.2 Livrables acceptés
.3 Actifs organisationnels
.1 Transfert du produit, du service
ou du résultat final
.2 Mises à jour des actifs
organisationnels
Figure A1-54. Clore le projet ou la phase : données d’entrée et données de sortie
A1.8.2 Clore les approvisionnements
Clore les approvisionnements est le processus qui consiste à finaliser chacun des approvisionnements du
projet. L’intérêt principal de ce processus est qu’il documente les accords, et la documentation correspondante,
pour référence ultérieure. Les données d’entrée et de sortie de ce processus sont représentées sur la figure
A1-55.
Données d’entrée
.1 Plan de management du projet
.2 Documents d’approvisionnement
Données de sortie
.1 Approvisionnements clos
.2 Mises à jour des actifs
organisationnels
Figure A1-55. Clore les approvisionnements : données d’entrée et données de sortie
© 2013 Project Management Institute. Guide du Corpus des connaissances en management de projet (Guide PMBOK®) — Cinquième édition
461
.
ANNEXE X1 - MODIFICATIONS APPORTÉES PAR LA CINQUIÈME ÉDITION
.
ANNEXE X1
MODIFICATIONS APPORTÉES PAR LA CINQUIÈME ÉDITION
Cette annexe a pour but de fournir une explication détaillée des modifications apportées à la quatrième
édition du Guide du Corpus des connaissances en management de projet (Guide PMBOK®) pour créer sa
cinquième édition.
X1.1 Contenu de la mise à jour
Le contenu approuvé du projet de mise à jour de la cinquième édition du Guide PMBOK® spécifie
explicitement :
•
de revoir les commentaires et les retours d’information remis à plus tard lors de l’élaboration de la
quatrième édition du Guide PMBOK® ou reçus par le PMI depuis son développement, et de déterminer
si ce matériel sera inclus dans la nouvelle édition ou non ;
• de revoir, selon les besoins, tous les textes et graphiques du document afin de garantir l’exactitude,
la clarté et la pertinence des informations ;
• de revoir, d’interpréter et de garantir l’alignement à la norme ISO 21500 [12] lors de l’élaboration de
la norme ;
• de garantir l’harmonisation avec toute autre norme pertinente du PMI ;
• de considérer, de façon appropriée, les résultats de l’étude consacrée à la définition des rôles du
management de projet ;
• le repositionnement de la section II (chapitre 3) (La norme du management de projet) en tant que
norme autonome, approuvée par l’ANSI et incluse dans la cinquième édition comme annexe ou pièce
jointe ;
• la norme est écrite pour les professionnels du management de projet et pour les autres parties
prenantes de la profession du management de projet ;
• la norme décrit les principes et les processus qui façonnent les pratiques qui sont uniques aux
projets ;
• la norme garantit que toute terminologie incluse dans le PMI Lexicon soit représentée de façon
cohérente et identique dans la norme.
Ayant à l’esprit cette directive, l’équipe de mise à jour a adopté une approche visant à atteindre un degré
plus élevé de cohérence et de clarté, en affinant les processus, en normalisant, chaque fois que possible, les
données d’entrée et de sortie, et en mettant en œuvre une approche globale de documentation des données
d’entrée et de sortie.
© 2013 Project Management Institute. Guide du Corpus des connaissances en management de projet (Guide PMBOK®) — Cinquième édition
463
ANNEXE X1 - MODIFICATIONS APPORTÉES PAR LA CINQUIÈME ÉDITION
Parallèlement à cet objectif de cohérence et de clarté, l’équipe de mise à jour a également œuvré pour
satisfaire aux exigences de prise en compte des commentaires sur la quatrième édition du Guide PMBOK®
et pour garantir l’harmonisation avec les normes pertinentes de PMI, la norme ISO 21500, le PMI Lexicon of
Project Management Terms (Lexique PMI des termes du management de projet) et l’étude de définition des
rôles du PMI pour les chefs de projet.
X1.2 Règles relatives à la gestion des données d’entrée, des outils et
techniques, et des données de sortie (ITTO, pour « Inputs, tools and
techniques, and outputs »)
Des règles administratives ont été établies afin d’améliorer la cohérence dans le traitement de l’ordre des
informations et de leur détail, au sein des ITTO, pour chacun des processus de management de projet. Ces
règles sont les suivantes :
• Règles fondamentales des ITTO
○ Les données d’entrée sont tout document clé du processus.
○ Les données de sortie des processus doivent correspondre à une donnée d’entrée pour un autre
processus de management de projet, sauf si cette donnée de sortie est une donnée de sortie
terminale ou si elle est intégrée à une autre donnée d’entrée telle que les documents des processus.
○ Les données d’entrée des processus doivent correspondre à une donnée de sortie d’un
autre processus de management de projet, sauf si la donnée d’entrée est externe au projet.
• Règles pour les documents du projet
○ Dans la liste des données d’entrée des ITTO, une donnée d’entrée doit être répertoriée
séparément si c’est un document principal du projet.
○ Dans la liste des données de sortie des ITTO, des documents spécifiques du projet sont
insérés dans la liste comme donnée de sortie lors de leur première création. Par la suite, ces
documents sont répertoriés comme « mises à jour des documents du projet » sur la liste des
données de sortie des ITTO, puis décrites dans la section appropriée.
• Règles du plan de management du projet
○ Dans la liste des données d’entrée des ITTO, les plans subsidiaires et les références de base
du plan de management du projet doivent être répertoriés séparément s’ils font office de
données d’entrée principales des processus.
○ Dans la liste des données de sortie des ITTO, les plans subsidiaires et les références de base
du plan de management du projet sont regroupés dans une donnée de sortie unique, comme
« mises à jour du plan de management du projet », puis décrits dans la section appropriée.
○ Dans la liste des données d’entrée des ITTO, le plan de management de projet est répertorié
comme donnée d’entrée clé pour les processus de planification qui créent un plan subsidiaire.
○ Concernant les processus de maîtrise, la donnée d’entrée clé est le « plan de management
du projet » plutôt que les plans subsidiaires spécifiques. Et la donnée de sortie est « mises
à jour du plan de management du projet » plutôt que la mise à jour d’un plan subsidiaire
spécifique.
464
© 2013 Project Management Institute. Guide du Corpus des connaissances en management de projet (Guide PMBOK®) — Cinquième édition
ANNEXE X1 - MODIFICATIONS APPORTÉES PAR LA CINQUIÈME ÉDITION
• Règle de référencement des facteurs environnementaux de l’entreprise et des actifs organisationnels
pour les données d’entrée des processus
○ Lorsqu’il est question des facteurs environnementaux de l’entreprise et des actifs
organisationnels, il faut inclure la mention « décrits dans la section » et indiquer la référence
2.1.4 pour les actifs organisationnels et 2.1.5 pour les facteurs environnementaux de
l’entreprise.
• Autres règles de cohérence
○ Il faut remplacer la mention « mise à jour du document du projet » par « mises à jour des
documents du projet ».
○ Pour des raisons de cohérence dans le Guide PMBOK®, les titres des documents ne sont pas
écrits en majuscule dans le texte.
• Règles de séquencement
○ Les plans, les plans subsidiaires et les références de base sont répertoriés en premier pour
les données d’entrée et de sortie.
○
Le plan de management du projet vient en premier, puis les plans subsidiaires et enfin
les références de base.
○
Si les plans sont une donnée de sortie principale, ils sont toujours répertoriés en premier.
○ Les données d’entrée qui sont des données, des informations ou des rapports sur la
performance du travail sont répertoriées juste avant les facteurs environnementaux de
l’entreprise.
○ Les actifs organisationnels et les facteurs environnementaux de l’entreprise sont répertoriés
en dernier, et dans cet ordre.
○ Dans les outils et techniques, les réunions sont répertoriées en dernier.
○ Quand les mises à jour sont des données de sortie, elles sont répertoriées dans l’ordre
suivant :
○
mises à jour du plan de management du projet ou des plans subsidiaires ;
○
mises à jour des documents du projet ;
○
mises à jour des facteurs environnementaux de l’entreprise ;
○
mises à jour des actifs organisationnels.
X1.3 Règles d’harmonisation entre les termes du glossaire et le lexique
des termes du management de projet du PMI (Lexicon)
Pour garantir une harmonisation entre les termes utilisés dans le Guide PMBOK® et le PMI Lexicon of Project
Management Terms (Lexique PMI des termes du management de projet) et les autres normes du PMI, des
règles administratives ont été établies et acceptées dans la mise à jour de la cinquième édition.
© 2013 Project Management Institute. Guide du Corpus des connaissances en management de projet (Guide PMBOK®) — Cinquième édition
465
ANNEXE X1 - MODIFICATIONS APPORTÉES PAR LA CINQUIÈME ÉDITION
• Si des termes sont inclus dans le Guide PMBOK® et le PMI Lexicon of Project Management Terms, la
définition du Lexique du PMI prévaut.
• Si des termes utilisés dans le Guide PMBOK® sont introuvables dans le PMI Lexicon of Project
Management Terms mais figurent dans d’autres normes pertinentes du PMI (par exemple, la norme
du management de programme, le modèle de maturité organisationnelle en management de projet
(OPM3®), la norme du management de portefeuille, la norme pratique du management par la valeur
acquise, la norme pratique de l’échéancier, etc.), leur définition doit être identique. Si les définitions
ne correspondent pas aux normes respectives, le terme est transmis au PMI Lexicon team pour une
assistance dans la création d’une définition commune, acceptable.
X1.4 Le plan de management du projet et ses plans subsidiaires
Quatre processus de planification ont été ajoutés pour apporter plus de cohérence et de clarté aux
différents plans subsidiaires intégrés dans le plan complet de management du projet, à savoir : Planifier le
management du contenu, Planifier le management de l’échéancier, Planifier le management des coûts et
Planifier le management des parties prenantes. Ces modifications rétablissent le processus de planification du
contenu de la troisième édition et ajoutent trois nouveaux processus de planification. Ces ajouts permettent de
mieux démontrer le concept selon lequel chaque grand domaine de connaissance exige que l’équipe de projet
réfléchisse activement et planifie la façon dont les aspects des processus associés sont planifiés et gérés.
Ils renforcent également le concept selon lequel les plans subsidiaires sont intégrés dans le plan complet de
management du projet qui devient le principal document de planification pour guider toute la planification
additionnelle et l’exécution du projet.
Cette modification garantit, par ailleurs, une harmonisation avec les autres normes du PMI. Par exemple,
pour Planifier le management de l’échéancier, un processus de planification détaillée souligne le besoin d’une
planification détaillée pour prendre les décisions importantes relatives à l’échéancier du projet, telles que le
choix d’une méthode ou d’un outil d’élaboration de l’échéancier, lors des premières étapes de planification,
dans le cadre des processus de management des délais du projet. Ce concept de planification détaillée pour
les décisions liées à l’échéancier du projet s’aligne sur The Practice Standard for Scheduling (Norme pratique
de l’échéancier) et garantit une harmonisation des normes du PMI.
X1.5 Cohérence du traitement du flux d’information et des données
d’exécution du travail du management de projet
Pour apporter plus de cohérence et de clarté aux données et aux flux d’information lors de l’exécution du
travail du projet, l’équipe a redéfini les données, l’information et les rapports sur la performance du travail pour
les aligner sur le modèle DIKW (Data, Information, Knowledge, Wisdom ou données, information, connaissance
et sagesse) utilisé dans le domaine du management des connaissances.
466
© 2013 Project Management Institute. Guide du Corpus des connaissances en management de projet (Guide PMBOK®) — Cinquième édition
ANNEXE X1 - MODIFICATIONS APPORTÉES PAR LA CINQUIÈME ÉDITION
.
• Données
de performance du travail. Il s’agit des mesures et des observations brutes relevées au
cours de l’exécution des activités pour accomplir le travail du projet. Cela peut comprendre, entre
autres, le rapport du pourcentage d’avancement des travaux effectivement exécutés, la qualité des
mesures de la performance technique, les dates de début et de fin des activités d’échéancier, le
nombre de demandes de modification, le nombre de défauts, les coûts réels et les durées effectives.
• Information sur la performance du travail. Il s’agit des données de performance, recueillies à
travers les divers processus de maîtrise, analysées dans leur contexte et intégrées sur la base des
liens entre les domaines. On peut donner pour exemples de performance du travail l’état des livrables,
l’état de la mise en œuvre des demandes de modification, et les coûts estimés pour achèvement.
• Rapports sur la performance du travail. Il s’agit de la représentation physique ou électronique des
informations sur la performance du travail rassemblées dans les documents du projet, destinées à
générer des prises de décision, soulever des problèmes, engager des actions ou sensibiliser. On peut
donner comme exemples les rapports d’état, les mémos, les justifications, les notes d’information,
les tableaux de bord électroniques, les recommandations et les mises à jour.
Le modèle de données redéfinies a été ensuite appliqué, de façon cohérente, aux données d’entrée et de
sortie des différents processus de maîtrise et d’exécution, comme illustré à la figure X1-1.
Diriger et gérer
le travail du projet
Données de
performance
du travail
Valider
le contenu
Maîtriser
le contenu
Maîtriser
l'échéancier
Maîtriser
les coûts
Mettre en
œuvre le
contrôle
qualité
Maîtriser les
communications
Maîtriser les
approvisionnements
Maîtriser
les risques
Maîtriser
l'engagement
des parties
prenantes
Information sur
la performance
du travail
Surveiller
et maîtriser le
travail du projet
Mettre en œuvre
la maîtrise intégrée
des modifications
Rapports sur
la performance
du travail
Gérer les
communications
Demandes de modification
Mises à jour du plan du projet
Élaborer le plan
de management
du projet
Mises à jour des
documents du projet
Diriger l'équipe
de projet
Figure X1-1. Modèle de données redéfinies
© 2013 Project Management Institute. Guide du Corpus des connaissances en management de projet (Guide PMBOK®) — Cinquième édition
467
ANNEXE X1 - MODIFICATIONS APPORTÉES PAR LA CINQUIÈME ÉDITION
X1.6 . Section 1 – Introduction
Les sections 1.2, 1.4 et 1.6 ont été réalignées et harmonisées avec les premières sections des troisièmes
éditions de The Standard for Program Management (norme du management de programme) et de The Standard
for Portfolio Management (norme du management de portefeuille). Ceci garantit que les informations relatives
aux liens entre les projets, les programmes et les portefeuilles soient traitées de façon cohérente pour les trois
normes. Le texte de la section 1.4.4 a été étoffé afin d’approfondir la discussion sur les bureaux des projets.
La section 1.5, sur le management de projet et le management des opérations, a été étendue pour mieux traiter
de la relation entre le management de projet, le management des opérations et la stratégie organisationnelle.
Une nouvelle section a été ajoutée pour traiter de l’importance des compétences interpersonnelles d’un chef
de projet. Elle renvoie le lecteur à l’annexe X3 du Guide PMBOK® pour plus d’information à ce sujet. La section
1.8 sur les facteurs environnementaux de l’entreprise a été déplacée à la section 2.
X1.7 Section 2 – Influences de l’organisation et cycle de vie du projet
Le contenu de la section 2 a été réorganisé pour en améliorer le flux et la compréhension. La partie relative
à l’influence de l’entreprise sur le management de projet a été déplacée au début de la section et développée,
pour couvrir plus amplement la façon dont les facteurs organisationnels influent sur la conduite des équipes de
projet. L’étude des facteurs environnementaux de l’entreprise a été déplacée de la section 1 à la section 2. La
section sur les parties prenantes a été étendue pour mieux traiter le sujet des parties prenantes et leur impact
sur la gouvernance du projet. Une nouvelle section a été ajoutée afin de prendre en compte les caractéristiques
et la structure de l’équipe de projet. La partie relative au cycle de vie du projet a été déplacée à la fin de la
section et développée pour expliquer davantage les cycles de vie et les phases.
X1.8 Section 3 – Processus de management d’un projet
La section 3 de la quatrième édition du Guide PMBOK® a été déplacée dans une nouvelle annexe de la
cinquième édition du Guide PMBOK® (Annexe A1 - La norme pour le management d’un projet). L’introduction
de cette section a été épurée et complétée afin que cette annexe puisse être un document autonome. Ainsi, la
Norme du management de projet est séparée de la partie principale du Guide PMBOK®, permettant l’évolution
du Corpus des connaissances indépendamment de la Norme du management de projet elle-même.
468
© 2013 Project Management Institute. Guide du Corpus des connaissances en management de projet (Guide PMBOK®) — Cinquième édition
ANNEXE X1 - MODIFICATIONS APPORTÉES PAR LA CINQUIÈME ÉDITION
X1.9 Nouvelle section 3 pour la cinquième édition du Guide PMBOK®
Une nouvelle section 3 a été élaborée pour la cinquième édition du Guide PMBOK® afin de remplacer
l’ancienne. Cette nouvelle section établit un pont entre les sections 1 et 2 et les sections des domaines de
connaissance. La nouvelle section 3 introduit les processus de management de projet et les groupes de
processus comme dans les précédentes éditions du Guide PMBOK®. Cependant, elle n’énumère pas les
processus associés à chacun des groupes de processus de management de projet.
X1.10 Section 10 sur le management des communications du projet
divisée en deux sections distinctes
Les commentaires relatifs aux communications du projet de la quatrième édition du Guide PMBOK® remis
à plus tard lors de la revue, et ceux reçus ultérieurement à la publication de la quatrième édition, ont révélé
le besoin de modifier ce domaine de connaissance ainsi que les processus qu’il contient. En général, les
commentaires sont répartis en trois groupes :
• éliminer la confusion créée entre les processus Diffuser les informations et Rendre compte de
la performance ainsi que leur chevauchement avec les processus Maîtriser le contenu, Maîtriser
l’échéancier et Maîtriser les coûts ;
• recentrer le management des communications du projet sur la planification des besoins en
communication du projet, la collecte, l’enregistrement et la diffusion des informations du projet,
mais aussi sur la surveillance des communications globales du projet afin de garantir son efficacité ;
• annoncer et développer les concepts du management des parties prenantes du projet afin de prendre
en compte, non seulement (a) l’analyse des attentes des parties prenantes et leur impact sur le projet
et (b) le développement de stratégies de management appropriées pour mobiliser efficacement les
parties prenantes en les impliquant dans les décisions et dans l’exécution du projet, mais aussi
l’assurance d’un dialogue constant avec les parties prenantes, pour satisfaire à leurs besoins et à
leurs attentes, traiter les problèmes à mesure qu’ils se présentent, et promouvoir un engagement
approprié des parties prenantes aux tâches du projet tout au long du cycle de vie du projet.
La planification et la gestion des besoins de communication du projet et des besoins des parties prenantes
sont deux conditions essentielles distinctes de la réussite du projet. Le concept qui a été renforcé est le suivant :
il s’agit de deux domaines de connaissance distincts, où le management des parties prenantes ne se résume
pas simplement à un meilleur management des communications, ni le management des communications à un
meilleur management des parties prenantes. Ce concept conduit à traiter ces deux activités essentielles de la
réussite du projet comme deux domaines distincts.
Le remaniement de ce domaine de connaissance, grâce à la séparation entre le management des parties
prenantes du projet et le management des communications du projet, procure les avantages suivants :
© 2013 Project Management Institute. Guide du Corpus des connaissances en management de projet (Guide PMBOK®) — Cinquième édition
469
ANNEXE X1 - MODIFICATIONS APPORTÉES PAR LA CINQUIÈME ÉDITION
• Il porte autant sur la gestion des attentes des différents groupes de parties prenantes que sur les
efforts actifs pour garantir un niveau approprié d’implication des parties prenantes du projet dans la
prise de décision et les activités du projet.
• Il s’aligne avec le nombre croissant de recherches qui indiquent que l’engagement des parties
prenantes est l’une des conditions essentielles à la réussite du projet.
• Il favorise l’harmonisation entre le Guide PMBOK® et The Standard for Program Management (La
norme du management de programme).
• Il s’aligne mieux sur la priorité donnée au management des parties prenantes mise en avant par la
toute nouvelle norme ISO 21500.
• Il permet de mettre davantage l’accent sur le management des communications du projet en
s’orientant vers le but principal des activités de communication pour recueillir, enregistrer, organiser
et diffuser les informations du projet.
• Il permet de réaligner les processus de communication du projet, éliminant ainsi la confusion et le
chevauchement autour de l’analyse et de l’établissement de rapports de performance du projet.
La section 10 a été divisée en deux domaines de connaissance distincts, à savoir le management des
communications du projet et le management des parties prenantes du projet. Les processus de communication
déjà contenus dans la section 10 sont ainsi recentrés sur la planification, l’exécution et la maîtrise des
communications du projet. Les deux processus de la section 10 qui concernaient les parties prenantes
(Identifier les parties prenantes et Gérer les attentes des parties prenantes) ont été déplacés vers une nouvelle
section (la section 13) traitant du management des parties prenantes. Le texte de la section 2.3 sur les parties
prenantes a également été déplacé vers cette nouvelle section. Les processus de management de projet liés
au management des parties prenantes du projet ont été étendus afin d’intégrer les processus suivants :
• Identifier les parties prenantes ;
• Planifier le management des parties prenantes ;
• Gérer l’engagement des parties prenantes ;
• Maîtriser l’engagement des parties prenantes.
470
© 2013 Project Management Institute. Guide du Corpus des connaissances en management de projet (Guide PMBOK®) — Cinquième édition
ANNEXE X1 - MODIFICATIONS APPORTÉES PAR LA CINQUIÈME ÉDITION
X1.11 Modifications apportées aux processus
Les noms de différents processus ont été modifiés pour plus de clarté. Tous les processus à l’origine
d’un plan subsidiaire ont été nommés suivant le modèle « Planifier le management (XXX) ». Les processus de
surveillance et de maîtrise ont été nommés suivant le modèle « Maîtriser (XXX) » car l’acte de maîtriser un
processus comprend aussi sa surveillance. Ces modifications ont amélioré la cohérence dans la désignation de
tous les processus. Outre les modifications des noms de processus, plusieurs autres processus ont été ajoutés
ou modifiés comme décrit dans cette annexe. La liste suivante résume les modifications qui ont été apportées
aux processus :
• 4.3 Diriger et piloter l’exécution du projet remplacé par Diriger et gérer le travail du projet.
• 5.1 Planifier le management du contenu (nouveau).
• 5.5 Vérifier le contenu remplacé par Valider le contenu.
• 6.1 Planifier le management de l’échéancier (nouveau).
• 7.1 Planifier le management des coûts (nouveau).
• 8.1 Planifier la qualité remplacé par Planifier le management de la qualité.
• 8.3 Mettre en œuvre le contrôle qualité ne change pas de nom dans la version française.
• 9.1 Élaborer le plan des ressources humaines remplacé par Planifier le management des ressources
humaines.
• 10.2 Planifier les communications remplacé par Section 10.1 Planifier le management des
communications.
• 10.3 Diffuser les informations remplacé par Section 10.2 Gérer les communications.
• 10.5 Rendre compte de la performance remplacé par Section 10.3 Maîtriser les communications.
• 11.6 Surveiller et maîtriser les risques remplacé par Maîtriser les risques.
• 12.1 Planifier les approvisionnements remplacé par Planifier le management des approvisionnements.
• 12.3 Gérer les approvisionnements remplacé par Maîtriser les approvisionnements.
• 10.1 Identifier les parties prenantes déplacé vers la Section 13.1 Identifier les parties prenantes.
• 13.2 Planifier le management des parties prenantes (nouveau).
• 10.4 Gérer les attentes des parties prenantes remplacé par Section 13.3 Gérer l’engagement des
parties prenantes.
• 13.4 Maîtriser l’engagement des parties prenantes (nouveau).
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471
ANNEXE X1 - MODIFICATIONS APPORTÉES PAR LA CINQUIÈME ÉDITION
X1.12 Section 4 – Modifications apportées au management de
l’intégration du projet
Les définitions des processus Élaborer la charte du projet, Élaborer le plan de management du projet,
Diriger et gérer le travail du projet, Surveiller et maîtriser le travail du projet et Mettre en œuvre la maîtrise
intégrée des modifications ont été revues pour plus de clarté, et afin de mieux correspondre au Lexique du PMI.
Le processus Diriger et piloter l’exécution du projet a été renommé Diriger et gérer le travail du projet afin de
mieux correspondre à sa définition et d’insister sur le fait qu’il s’applique au-delà des processus d’exécution.
Parmi les autres modifications figurent notamment des explications plus détaillées, des précisions concernant
les outils et les techniques, ainsi que des adaptations des données d’entrée et de sortie de certains processus,
pour mieux lier l’intégration des processus aux autres processus de management de projet. Un tableau a été
ajouté à l’étude des données de sortie du processus Élaborer le plan de management du projet pour clarifier la
distinction entre les documents du projet. Par ailleurs, les données d’entrée et de sortie de plusieurs processus
ont été adaptées afin de refléter le nouveau modèle de données et de flux d’informations lors de l’exécution
du travail du projet.
Le tableau ci-dessous récapitule les processus de la section 4 :
Tableau X1-1. Modifications apportées à la section 4
Sections de la quatrième édition
472
Sections de la cinquième édition
4.1 Élaborer la charte du projet
4.1 Élaborer la charte du projet
4.2 Élaborer le plan de management du projet
4.2 Élaborer le plan de management du projet
4.3 Diriger et piloter l’exécution du projet
4.3 Diriger et gérer le travail du projet
4.4 Surveiller et maîtriser le travail du projet
4.4 Surveiller et maîtriser le travail du projet
4.5 Mettre en œuvre la maîtrise intégrée des modifications
4.5 Mettre en œuvre la maîtrise intégrée des modifications
4.6 Clore le projet ou la phase
4.6 Clore le projet ou la phase
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ANNEXE X1 - MODIFICATIONS APPORTÉES PAR LA CINQUIÈME ÉDITION
X1.13 Section 5 – Modifications apportées au management du contenu
du projet
Dans la section 5.1, le concept d’un processus Élaborer un plan de management du contenu a été réintroduit
pour garantir une cohérence entre tous les processus de planification du projet, et pour souligner le fait que des
plans subsidiaires sont développés pour planifier les détails de chaque domaine de connaissance. Pour assurer
une cohérence des noms, des processus à l’origine des plans subsidiaires, Élaborer le plan de management
du contenu du projet a été renommé Planifier le management du contenu. La discussion dans le processus
Recueillir les exigences a été étendue afin d’indiquer clairement que ce processus vise à recueillir toutes
les exigences nécessaires à la réussite du projet. Parmi ces exigences figurent les exigences relatives aux
produits, aux services ou aux résultats que le projet doit fournir, les exigences de qualité à respecter par le
projet, ainsi que toute autre exigence liée au management de projet jugée essentielle à la réussite du projet. Le
processus Vérifier le contenu a été renommé Valider le contenu. Le texte a été remanié afin de rappeler que ce
processus ne traite pas simplement de l’acceptation des livrables. En effet, il valide la valeur que ces livrables
produisent pour l’entreprise et confirme la réalisation des objectifs du projet ainsi que leur utilisation prévue
par les parties prenantes du projet. Les données d’entrée et de sortie de certains processus ont été adaptées
pour refléter le nouveau modèle de données et de flux d’informations lors de l’exécution du travail du projet.
Le tableau ci-dessous récapitule les processus de la section 5 :
Tableau X1-2. Modifications apportées à la section 5
Sections de la quatrième édition
Sections de la cinquième édition
5.1 Planifier le management du contenu
5.1 Recueillir les exigences
5.2 Recueillir les exigences
5.2 Définir le contenu
5.3 Définir le contenu
5.3 Créer la SDP
5.4 Créer la SDP
5.4 Vérifier le contenu
5.5 Valider le contenu
5.5 Maîtriser le contenu
5.6 Maîtriser le contenu
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473
ANNEXE X1 - MODIFICATIONS APPORTÉES PAR LA CINQUIÈME ÉDITION
X1.14 Section 6 – Modifications apportées au management des délais du
projet
La section 6 reflète les modifications dans l’industrie et qui sont détaillées dans la deuxième édition de The
Practice Standard for Scheduling (disponible uniquement en anglais à l’heure où nous mettons sous presse).
Afin de renforcer le concept qui consiste à créer des plans subsidiaires détaillés pour chaque domaine de
connaissance puis à les regrouper dans le plan de management du projet, un nouveau processus, Planifier le
management de l’échéancier, a été ajouté. Ce processus souligne l’importance des décisions initiales relatives
à l’élaboration et à la mise à jour du modèle d’échéancier du projet. Les définitions des processus Définir
les activités, Estimer les ressources nécessaires aux activités, Estimer la durée des activités et Maîtriser
l’échéancier ont été revues pour plus de clarté. Plusieurs processus ont été modifiés comme suite à l’ajout de
nouvelles données d’entrée et à la mise à jour de données de sortie. Les concepts d’agilité ont été intégrés au
processus Élaborer l’échéancier. Les figures, et le texte associé, ont été mis à jour pour clarifier les concepts
d’échéancier traités dans cette section. L’accent a été mis sur les techniques d’optimisation des ressources
utilisées pour établir l’échéancier du projet. Certaines données d’entrée et de sortie de processus ont été
renommées afin d’assurer une cohérence entre les différents processus de management de projet. Les données
d’entrée et de sortie de certains processus ont été adaptées pour refléter le nouveau modèle de données et de
flux d’informations lors de l’exécution du travail du projet.
Le tableau ci-dessous récapitule les processus de la section 6 :
Tableau X1-3. Modifications apportées à la section 6
Sections de la quatrième édition
Sections de la cinquième édition
6.1 Planifier le management de l'échéancier
474
6.1 Définir les activités
6.2 Définir les activités
6.2 Organiser les activités en séquence
6.3 Organiser les activités en séquence
6.3 Estimer les ressources nécessaires aux activités
6.4 Estimer les ressources nécessaires aux activités
6.4 Estimer la durée des activités
6.5 Estimer la durée des activités
6.5 Élaborer l’échéancier
6.6 Élaborer l'échéancier
6.6 Maîtriser l’échéancier
6.7 Maîtriser l’échéancier
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ANNEXE X1 - MODIFICATIONS APPORTÉES PAR LA CINQUIÈME ÉDITION
X1.15 Section 7 – Modifications apportées au management des coûts du
projet
La section 7 reflète les modifications dans l’industrie et qui sont détaillées dans la deuxième édition de
The Practice Standard for Estimating et de The Practice Standard for Earned Value Management (disponible
uniquement en anglais à l’heure où nous mettons sous presse).
Afin de renforcer le concept qui consiste à créer des plans subsidiaires détaillés pour chaque domaine de
connaissance puis à les regrouper dans le plan de management du projet, un nouveau processus Planifier
le management des coûts a été ajouté. Ce processus souligne l’importance des décisions initiales relatives
à l’élaboration et à la mise à jour des estimations de coûts et du budget du projet. Ce processus a renforcé
l’analyse de la réserve, y compris les provisions pour aléas et les provisions pour imprévus, grâce à la nouvelle
figure 7-8, ajoutée pour illustrer les divers composants du budget du projet. Le nouveau tableau 7-1, sur le
résumé des calculs de la valeur acquise, a été ajouté afin de réunir en un même endroit toutes les formules
utilisées pour analyser la valeur acquise. Les figures de la valeur acquise, et des exigences de financement du
projet, ont été mises à jour pour refléter l’attention accrue concernant les provisions pour imprévus. Certaines
données d’entrée et de sortie de processus ont été renommées, afin d’assurer une cohérence entre les différents
processus de management de projet. Les données d’entrée et de sortie de certains processus ont été adaptées
pour refléter le nouveau modèle de données et de flux d’informations lors de l’exécution du travail du projet.
Le tableau ci-dessous récapitule les processus de la section 7 :
Tableau X1-4. Modifications apportées à la section 7
Sections de la quatrième édition
Sections de la cinquième édition
7.1 Planifier le management des coûts
7.1 Estimer les coûts
7.2 Estimer les coûts
7.2 Déterminer le budget
7.3 Déterminer le budget
7.3 Maîtriser les coûts
7.4 Maîtriser les coûts
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475
ANNEXE X1 - MODIFICATIONS APPORTÉES PAR LA CINQUIÈME ÉDITION
X1.16 Section 8 – Modifications apportées au management de la qualité
du projet
Aucun nouveau processus n’a été ajouté aux processus de management de projet contenus dans cette
section. Le processus Planification de la qualité a été renommé Planifier le management de la qualité pour
assurer une cohérence dans la désignation des processus à l’origine des plans subsidiaires. La définition
de Planifier le management de la qualité a été mise à jour afin de mieux correspondre à l’attention accrue
portée aux exigences de qualité du projet. Le processus Mettre en œuvre le contrôle qualité a été renommé
Contrôle qualité dans la version anglaise (« Control quality ») pour assurer une cohérence dans la désignation
des différents processus de maîtrise. Ce processus ne change pas de nom dans la version française. Les
modifications comprennent notamment l’élargissement du débat sur les divers outils et techniques des
processus de management de la qualité. La figure 8-2 a été ajoutée pour illustrer les liens fondamentaux entre
l’assurance qualité, le contrôle de la qualité et le coût de la qualité, d’une part, et les modèles Démarrer-PlanifierExécuter-Maîtriser-Clore et Planifier-Dérouler-Contrôler-Agir, d’autre part. Une nouvelle donnée d’entrée a été
ajoutée au processus Planifier le management de la qualité afin de mieux rattacher les exigences réunies
lors du processus Recueillir les exigences à la planification générale de la qualité du projet. L’accent a été
davantage placé sur les outils de base de la qualité utilisés pour gérer la qualité du projet. De nouvelles figures
ont été ajoutées pour mieux résumer les sept outils de base de la qualité et les sept outils de management et de
contrôle de la qualité. Certaines données d’entrée et de sortie de processus ont été renommées afin d’assurer
une cohérence entre les différents processus de management de projet. Les données d’entrée et de sortie de
certains processus ont été adaptées pour refléter le nouveau modèle de données et de flux d’informations lors
de l’exécution du travail du projet.
Le tableau ci-dessous récapitule les processus de la section 8 :
Tableau X1-5. Modifications apportées à la section 8
Sections de la quatrième édition
476
Sections de la cinquième édition
8.1 Planifier la qualité
8.1 Planifier le management de la qualité
8.2 Mettre en œuvre l’assurance qualité
8.2 Mettre en œuvre l’assurance qualité
8.3 Mettre en œuvre le contrôle qualité
8.3 Mettre en œuvre le contrôle qualité
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ANNEXE X1 - MODIFICATIONS APPORTÉES PAR LA CINQUIÈME ÉDITION
X1.17 Section 9 – Modifications apportées au Management des
ressources humaines du projet
Aucune modification importante n’a été apportée aux processus de management de projet contenus dans
cette section. Le processus Planification des ressources humaines a été renommé Planifier le management
des ressources humaines afin d’assurer une cohérence dans la désignation des processus à l’origine des
plans subsidiaires. Les modifications comprennent notamment l’ajout ou la modification de données d’entrées,
d’outils et techniques, et de données de sortie, ainsi que le remplacement du plan de management du projet par
le plan des ressources humaines comme donnée d’entrée des processus 9.2 Constituer l’équipe de projet, 9.3
Développer l’équipe de projet et 9.4 Diriger l’équipe de projet, pour assurer une cohérence avec les processus
des autres domaines de connaissance. Les définitions de Planifier le management des ressources humaines,
Constituer l’équipe de projet et Développer l’équipe de projet ont été mises à jour pour mieux correspondre
aux détails de ces processus. Certaines données d’entrée et de sortie de processus ont été renommées afin
d’assurer une cohérence dans le flux d’informations entre les différents processus de management de projet.
Le tableau ci-dessous récapitule les processus de la section 9 :
Tableau X1-6. Modifications apportées à la section 9
Sections de la quatrième édition
Sections de la cinquième édition
9.1 Élaborer le plan des ressources humaines
9.1 Planifier le management des ressources humaines
9.2 Constituer l’équipe de projet
9.2 Constituer l’équipe de projet
9.3 Développer l’équipe de projet
9.3 Développer l’équipe de projet
9.4 Diriger l’équipe de projet
9.4 Diriger l’équipe de projet
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477
ANNEXE X1 - MODIFICATIONS APPORTÉES PAR LA CINQUIÈME ÉDITION
X1.18 Section 10 – Modifications apportées au management des
communications du projet
Les informations sur le management des parties prenantes ont été déplacées de la section 10 vers un
nouveau domaine de connaissance spécifique au management des parties prenantes, la section 13. Le
processus Planifier les communications a été renommé Planifier le management des communications afin
d’assurer une cohérence dans la désignation des processus à l’origine des plans subsidiaires. Les processus
Diffuser les informations et Rendre compte de la performance ont été remaniés pour éviter toute confusion
entre ces processus et leur chevauchement avec les processus Maîtriser le contenu, Maîtriser l’échéancier et
Maîtriser les coûts. Ces processus ont été recentrés vers l’activité de communication, telle qu’on la pratique
dans les projets, en tenant davantage compte du processus de communication plutôt que de l’intention ou du
résultat souhaité du message, et en mettant l’accent sur la planification des besoins en communication du
projet, la collecte, l’enregistrement et la diffusion des informations du projet, ainsi que sur la surveillance des
communications globales du projet afin de garantir son efficacité. Les processus ont été renommés Gérer les
communications et Planifier les communications. Les définitions des processus Planifier le management des
communications, Gérer les communications et Planifier les communications ont été mises à jour pour refléter
ces modifications. Certaines données d’entrée et de sortie de processus ont été renommées afin d’assurer
une cohérence entre les différents processus de management de projet. Les données d’entrée et de sortie de
certains processus ont été adaptées pour refléter le nouveau modèle de données et de flux d’informations lors
de l’exécution du travail du projet.
Le tableau ci-dessous récapitule les processus de la section 10 :
Tableau X1-7. Modifications apportées à la section 10
Sections de la quatrième édition
478
Sections de la cinquième édition
10.1 Identifier les parties prenantes
Déplacé vers la section 13.1
10.2 Planifier les communications
10.1 Planifier le management des communications
10.3 Diffuser les informations
10.2 Gérer les communications
10.4 Gérer les attentes des parties prenantes
Déplacé vers la section 13.3
10.5 Rendre compte de la performance
10.3 Maîtriser les communications
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ANNEXE X1 - MODIFICATIONS APPORTÉES PAR LA CINQUIÈME ÉDITION
X1.19 Section 11 – Modifications apportées au management des risques
du projet
Aucune modification importante n’a été apportée aux processus de management de projet contenus dans
cette section. Le processus Surveiller et maîtriser les risques a été renommé Maîtriser les risques pour assurer
une cohérence dans la désignation des différents processus de maîtrise. Ces modifications ont permis de
mettre l’accent sur le terme « opportunité » plutôt que sur l’expression « risques positifs » et de mieux s’aligner
ainsi sur les commentaires de la communauté de management de projet. Du texte a été ajouté pour élargir les
concepts d’attitude face au risque, de l’appétit pour le risque, de tolérance au risque et de seuils de risque.
Les autres modifications comprennent notamment une épuration du texte, l’intégration des commentaires,
et l’adaptation des données d’entrée et de sortie aux modifications apportées aux autres domaines de
connaissance. Certaines données d’entrée et de sortie de processus ont été renommées afin d’assurer une
cohérence entre les différents processus de management de projet. Les données d’entrée et de sortie de
certains processus ont été adaptées pour refléter le nouveau modèle de données et de flux d’informations lors
de l’exécution du travail du projet.
Le tableau ci-dessous récapitule les processus de la section 11 :
Tableau X1-8. Modifications apportées à la section 11
Sections de la quatrième édition
Sections de la cinquième édition
11.1 Planifier le management des risques
11.1 Planifier le management des risques
11.2 Identifier les risques
11.2 Identifier les risques
11.3 Mettre en œuvre l’analyse qualitative des risques
11.3 Mettre en œuvre l’analyse qualitative des risques
11.4 Mettre en œuvre l’analyse quantitative des risques
11.4 Mettre en œuvre l’analyse quantitative des risques
11.5 Planifier les réponses aux risques
11.5 Planifier les réponses aux risques
11.6 Surveiller et maîtriser les risques
11.6 Maîtriser les risques
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479
ANNEXE X1 - MODIFICATIONS APPORTÉES PAR LA CINQUIÈME ÉDITION
X1.20 Section 12 – Modifications apportées au management des
approvisionnements du projet
Le processus Planifier les approvisionnements a été renommé Planifier le management des
approvisionnements afin d’assurer une cohérence dans la désignation des processus à l’origine des plans
subsidiaires. Le processus Gérer les approvisionnements a été renommé Maîtriser les approvisionnements afin
d’assurer une cohérence dans la désignation des différents processus de maîtrise. Les autres modifications
comprennent notamment une épuration du texte, l’intégration des commentaires et l’adaptation des données
d’entrée et de sortie aux modifications apportées aux autres domaines de connaissance. Certaines données
d’entrée et de sortie de processus ont été renommées afin d’assurer une cohérence entre les différents
processus de management de projet. Les données d’entrée et de sortie de certains processus ont été adaptées
pour refléter le nouveau modèle de données et de flux d’informations lors de l’exécution du travail du projet.
Le tableau ci-dessous récapitule les processus de la section 12 :
Tableau X1-9. Modifications apportées à la section 12
Sections de la quatrième édition
480
Sections de la cinquième édition
12.1 Planifier les approvisionnements
12.1 Planifier le management des approvisionnements
12.2 Procéder aux approvisionnements
12.2 Procéder aux approvisionnements
12.3 Gérer les approvisionnements
12.3 Maîtriser les approvisionnements
12.4 Clore les approvisionnements
12.4 Clore les approvisionnements
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ANNEXE X1 - MODIFICATIONS APPORTÉES PAR LA CINQUIÈME ÉDITION
X1.21 Section 13 – Modifications apportées au management des parties
prenantes du projet
Un nouveau domaine de connaissance traitant du management des parties prenantes du projet a été
ajouté conformément à l’évolution de la pensée en la matière. Les informations sur l’identification des parties
prenantes et la gestion de leurs attentes ont été déplacées de la section 10, concernant le management des
communications du projet, vers ce nouveau domaine de connaissance afin d’élargir et d’accroître l’importance
qu’il y a à mobiliser correctement les parties prenantes en les impliquant dans les décisions et dans les activités
principales du projet. Les processus Planifier le management des parties prenantes et Maîtriser l’engagement
des parties prenantes ont été complétés par de nouveaux processus. Certaines données d’entrée et de sortie
de processus ont été renommées afin d’assurer une cohérence entre les différents processus de management
de projet. Les données d’entrée et de sortie de certains processus ont été adaptées pour refléter le nouveau
modèle de données et de flux d’informations lors de l’exécution du travail du projet.
Le tableau ci-dessous récapitule les processus de la section 13 :
Tableau X1-10.Modifications apportées à la section 13
Sections de la quatrième édition
10.1 Identifier les parties prenantes
Sections de la cinquième édition
13.1 Identifier les parties prenantes
13.2 Planifier le management des parties prenantes
10.4 Gérer les attentes des parties prenantes
13.3 Gérer l'engagement des parties prenantes
13.4 Maîtriser l'engagement des parties prenantes
© 2013 Project Management Institute. Guide du Corpus des connaissances en management de projet (Guide PMBOK®) — Cinquième édition
481
ANNEXE X1 - MODIFICATIONS APPORTÉES PAR LA CINQUIÈME ÉDITION
X1.22. Glossaire
Le glossaire de la cinquième édition du Guide PMBOK® a été complété et mis à jour afin d’inclure les termes
du Guide PMBOK® dont la définition est nécessaire pour la bonne compréhension du contenu de l’ouvrage :
• clarifier la signification et améliorer la qualité et la précision des traductions ;
• éliminer les termes qui ne sont pas utilisés dans la cinquième édition du Guide PMBOK® ;
• garantir l’harmonisation des termes avec ceux du Lexique du PMI (« PMI Lexicon ») et avec les autres
normes fondamentales du PMI.
X1.23 Diagrammes de flux de données
Tous les diagrammes de flux de données des processus de management de projet ont été épurés et mis
à jour afin d’éliminer les incohérences et de garantir une représentation précise des données d’entrée et de
sortie associées à un processus donné.
482
© 2013 Project Management Institute. Guide du Corpus des connaissances en management de projet (Guide PMBOK®) — Cinquième édition
ANNEXE X2 - CONTRIBUTEURS ET RÉVISEURS DE LA CINQUIÈME ÉDITION DU GUIDE PMBOK ®
.
ANNEXE X2
CONTRIBUTEURS ET RÉVISEURS DE
LA CINQUIÈME ÉDITION DU GUIDE PMBOK® :
Les bénévoles du PMI ont tout d’abord cherché à codifier le Corpus des connaissances en management
de projet dans le « Special Report on Ethics, Standards, and Accreditation » (rapport spécial sur l’éthique,
les normes et l’accréditation), publié en 1983. Depuis lors, d’autres bénévoles sont intervenus pour mettre à
jour et améliorer le document initial et contribuer à la mise au point de cette norme mondialement reconnue
du management de projet qu’est le Guide du Corpus des connaissances en management de projet (Guide
PMBOK ®) du PMI. Cette annexe répertorie, au sein de groupes classés par ordre alphabétique, les personnes
qui ont contribué à l’élaboration et à la production de la cinquième édition du Guide PMBOK®. Les contributions
de tous les bénévoles ayant participé à l’élaboration de la cinquième édition du Guide PMBOK® ne peuvent pas
être présentées convenablement dans une liste unique, ni même dans plusieurs.
Le Project Management Institute remercie toutes ces personnes pour leur soutien et reconnaît leur
contribution à la profession du management de projet.
X2.1 Comité central de la cinquième édition du Guide PMBOK®
Les personnes suivantes ont apporté leur contribution par des textes ou des concepts et en tant que
responsables du comité central du projet (PCC ou Project Core Committee) :
Dave Violette, MPM, PMP, président
Joseph W. Kestel, PMP, vice-président
Nick Clemens, PMP (responsable des sections 3 et 4)
Dan Deakin, PMP (responsable des sections 11 et 12)
Theofanis C. Giotis, PMP, PMI-ACP (responsable des sections 1 et 2)
Marie A. Gunnerson, (responsable des sections 6 et 7)
George Jucan, MSc, PMP (responsable des sections 9, 10 et 13)
Vanina Mangano, PMP, PMI-RMP (responsable de la maîtrise intégrée des modifications
et des contenus)
Mercedes Martinez Sanz, PMP (responsable des sections 5 et 8)
Carolina Gabriela Spindola, PMP, SSBB (responsable du contrôle de la qualité)
Clifford W. Sprague, PMP (Communications)
Kristin L. Vitello, CAPM, spécialiste des projets liés aux normes
© 2013 Project Management Institute. Guide du Corpus des connaissances en management de projet (Guide PMBOK®) — Cinquième édition
483
ANNEXE X2 - CONTRIBUTEURS ET RÉVISEURS DE LA CINQUIÈME ÉDITION DU GUIDE PMBOK ®
X2.2 Sous-comité de la cinquième édition du Guide PMBOK®
Les personnes suivantes ont apporté leur contribution par des textes ou des concepts et en tant que
responsables du sous-comité du projet (PSC ou Project Subcommittee) :
Matthew B. Anderson, PMP, PMI-ACP (responsable de la section 4)
Gilbert B. Asher, MBA, PMP (responsable du groupe de travail sur les flux de données)
Brad Bigelow, PMP, MSP (responsable de la section 2)
Cecilia Boggi, PMP (responsable de la section 9)
Bernardo O. Bustamante, PE, PMP (responsable de la section 1)
AkshataKaranth, PMP (responsable de la section 6)
David L. Keeney, PMP, CTT+ (responsable de la section 8)
David Kramer (responsable de la section 12)
KarthikeyanKumaraguru MS, PMP (responsable de la section 119
Mary-Elizabeth Larson, PMP, CBAP (responsable de la section 5)
Charles J. Lesko, Jr., Ph.D., PMP (responsable de la section 10)
Claudia Alex Morris, MBA, PMP (responsable éditoriale)
John M. Nevison (responsable de la section 7)
M.K.Ramesh, BE, PMP (responsable de la section 3 jusqu’en juin 2011)
KrupakarReddy, PMP, PRINCE2 Practitioner (responsable de la section 3)
YadSenapathy (responsable de la section 4 jusqu’en juin 2011)
Anca E. Sluanschi, MSc, PMP (responsable de la section 13)
X2.3 Collaborateurs ayant apporté une contribution significative
En plus des membres du comité central du projet et des responsables du sous-comité, les personnes
suivantes ont apporté des contributions ou des concepts significatifs :
George F. Burton MBA, PMP
Tammy Clark
Joel R. Erickson, MAcc, PMP
Stanisław Gasik, PhD
Ashok Jain, PMP, CSM
Andrea Pantano, PMP
Federico Roman Demo, PMP, ITIL
Anthony Tsui, MIT, PMP
Jennifer L. Walker, PMP
484
© 2013 Project Management Institute. Guide du Corpus des connaissances en management de projet (Guide PMBOK®) — Cinquième édition
ANNEXE X2 - CONTRIBUTEURS ET RÉVISEURS DE LA CINQUIÈME ÉDITION DU GUIDE PMBOK ®
X2.4 Comité chargé du contenu de la cinquième édition du Guide
PMBOK®
Les personnes ci-dessous ont contribué par des textes ou des concepts, ou ont fourni des recommandations
sur les avant-projets de la cinquième édition du Guide PMBOK® :
Humayun Akhtar, PE, PMP
Mark O. Alexander, P.Eng, PMP
Miguel Angel Hernandez Ayala, MBA, PMP
Katherine A. Barnoski, PMP, CPCP
Sameer S. Bendre, PMP, CSM
Manuela Borlovan
Hector E. A. Boye, MSc, PMP
Carlos M. Brenes, MPM
Kevin Brennan, PMP, CBAP
Melissa F. Bull, PMP
Guido Caciagli B., PMP
Jesus Mario Garcia Cano, PMP
Ramesh Chandak
Carol Dekkers, PMP, CFPS
Wayne D. Ellis, PE, PMP
Andrés Falcón, MBA, PMP
Anna Maria Felici, PMP, CMC®
Sachin Ghai, PMP
Juan Carlos González, PMP, ITIL
Mike Griffiths, PMP, PMI-ACP
Joseph Gruber, PMP, CAPM
Sharnikya F. Howard, MBA, PMP
Harold S. Hunt, PMP
Suhail Iqbal, PgMP, PMP
Rajan T. Janjani, PMP, ITIL Expert
Chandrashekhar S. Joshi, PMP,
Chartered Engineer
Puja Kasariya, PMP
Khalid Ahmad Khan, PE, PMP
Terri Herman Kimball, PMP
Vijay Kumar
Gaspar Pacheco Leal, PMP
Nguyen Long Son, PMP, PMI-RMP
Debra J. Lovelace, PMP
Tom Magee, MBA, PMP
Ahsan Maqbool, PMP, PMI-RMP
Conrado Morlan, PgMP, PMP
Tilden Moschetti
Jacob Kottackal Ninan
Abdul Nsubuga
Reuben Oshomah, MSc, PMP
Marcus S. Parker Sr., PMP
Sergio A. Peñaloza, PMP
Ute Riemann, MBA, MCS
Nick Riordan, MBA, PMP
Shivkanth V. Rohith, PMP, PMI-ACP
Bruce Schwickrath, PMP, LSS-MBB
Kishankumar J. Solanki
Tejas V. Sura, MS, PMP
Federico Vargas, PMP, MPM
Srikanth Victory
Himanshu Shripad Warudkar, PMP, ITIL
S. K. Steve Wong, PMP, CMA
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485
ANNEXE X2 - CONTRIBUTEURS ET RÉVISEURS DE LA CINQUIÈME ÉDITION DU GUIDE PMBOK ®
X2.5 . Réviseurs :
X2.5.1 Révision par des experts
En plus des membres du comité, les personnes suivantes ont fourni des recommandations et révisé les
avant-projets de cette norme :
Stephen Kwasi Agyei, PMP, LLM
Lavanya Arul, PMP, PMI-RMP
Ernest Baker, PMP, PRINCE2 Practitioner
Mamoun Besaiso, CE
James C. Bradford, Jr., PMP
Damiano Bragantini, PMP
Georgeta Brehoi, PMP
Peter Brown
Andrea Caccamese, PMP, Prince2
Practitioner
Panos Chatzipanos, PhD, PE
Jared Curtis, PMP
Mario C. Delvas, MBA, PMP
Dipti Desai, PMP
Lakshmi Dhruvarao, PMP, CSM
George Diakonikolaou, PhD, PMP
Peter Dimov, PMP, CBM
Richard Egelstaff, PMP, MBA
Charles T. Follin, PMP
Prabhat Garg, PMP
Vivek Goel, PMP, CSM
Mustafa Hafizoglu
Dr. Sheriff Hashem, PhD, PMP
David A. Hillson, PhD, PMI Fellow
Christine Hoffmann, PMP
Hiroto Horio, PMP
David T. Hulett, PhD
Poornaselvan Jeevanandam
Gregory I. Jepson
Kazuo Kawai, PMP
486
Konstantinos Kirytopoulos, PhD, PMP
Adrian W. Lovel-Hall, PMP, PMI-RMP
Thomas F. McCabe, PMP, CSSMBB
Harold “Mike” Mosley, Jr., PE, PMP
Daud Nasir, PMP, LSSBB
Alexandre Vieira de Oliveira, MBA, PMP
Sneha V. Patel, PMP
Richard Perrin
Walter Plagge, MBA, PMP
Marlene Derian Robertson
Fernan Rodriguez, PMP
Tres Roeder, MBA, PMP
Guy Schleffer, MBA, PgMP
Nitin Shende, PMP, CSM
Nagendra Sherman, PMP
J. Greg Smith
Cyndi Snyder, PMP, EVP
Geree V. Streun, PMP, PMI-ACP
Jurgen Sturany, PMP
Yasuji Suzuki, PMP
Shoji Tajima
Yvonne Tan EY, PMP
Gerhard J. Tekes, PMP, PMI-OPM3
Certified Professional
Biagio Tramontana, Eng., PMP
Thomas M. Walsh, PMP
Juanita M. Woods, PMP, PgMP
Ronaldo Zanardo, CAPM
Heinz Zimmermann, PMP
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ANNEXE X2 - CONTRIBUTEURS ET RÉVISEURS DE LA CINQUIÈME ÉDITION DU GUIDE PMBOK ®
.
X2.5.2 Révision
du groupe de conseil
Les personnes suivantes ont apporté leur contribution en tant que membres du groupe de conseil sur le
programme de normalisation du PMI et ont voté l’ébauche finale de la cinquième édition du Guide PMBOK® :
Monique Aubry, PhD, MPM
Chris Cartwright, MPM, PMP
Laurence Goldsmith, PMP
Paul E. Shaltry, PMP
Cyndi Snyder, MBA, PMP, EVP
X2.5.3 Révision du comité de consensus
Les personnes suivantes ont apporté leur contribution en tant que membres du comité de consensus sur le
programme de normalisation du PMI et ont voté l’ébauche finale de la cinquième édition du Guide PMBOK® :
Monique Aubry, PhD, MPM
Nigel Blampied, PE, PMP
Nathalie Bohbot, PMP
Dennis L. Bolles, PMP
Peggy Brady
Chris Cartwright, MPM, PMP
Sergio Coronado, PdD.
Andrea Demaria, PMP
John L. Dettbarn, Jr., DSc, PE
Charles T. Follin, PMP
Laurence Goldsmith, MBA, PMP
Dana J Goulston, PMP
Dorothy L. Kangas, PMP
Thomas Kurihara
Timothy MacFadyen
David Christopher Miles, CEng, OPM3-CC
Harold “Mike” Mosley, Jr., PE, PMP
Mike Musial, PMP, CBM
Eric S. Norman, PgMP, PMP
Deborah O’Bray, CIM (Hons)
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487
ANNEXE X2 - CONTRIBUTEURS ET RÉVISEURS DE LA CINQUIÈME ÉDITION DU GUIDE PMBOK ®
.
Nanette Patton, MSBA, PMP
Crispin (“Kik”) Piney, BSc, PgMP
Michael Reed, PMP
Chris Richards, PMP
Paul E. Shaltry, PMP
Jen L. Skrabak, MBA, PMP
Matthew D. Tomlinson, PgMP, PMP
X2.5.4 Révision de la version pour commentaire
En plus des membres du comité, les personnes suivantes ont fourni des recommandations d’amélioration
de la version pour commentaire de la cinquième édition du Guide PMBOK® :
Javed A. Abbasi, MBA, PMP
Klaus Abert
Biju B. Abraham, PMP
Mohammad I. Abu Irshaid,
PMP
Mohammad Adel, PMP
Yaser Afaneh, MSCE, PMP
Eng. Ahmed Taha, MBA, PMP
Mounir Ajam
Phill C. Akinwale, MSc, PMP
Mfon D. Akpan, MBA, PMP
Mobasher Abdu Al-Asmry,
CE, KSA
Homam Al khateeb, PMP,
PMI-RMP
Ahmad Al-Nahar, MBA, PMP
Melad Alaqra, PMP
José Rafael Alcalá Gómez,
MBA, PMP
Martin Alemán Valdés, PMP
Mohammed Faiq Al-Hadeethi,
488
PMP, MSc (Mech.)
Anwar Ali, MBA, PMP
Allam V V S Venu, PMP
Barnabas Seth Amarteifio,
PMP, ITIL
Yousif Amin, PMP
Andy Anderson, MA, PMP
David Angelow, MBA, PMP
Luciano Antoniucci
Mark A. Archer, PhD, PMP
Ondiappan Arivazhagan “Ari”
PMP, PMI-RMP
Wisdom Kwasi AsareAmegashie
Babissakana, PMP
Mohamed A. Badie, PMP,
Prince2 Practitioner
Ammar N. Baidas, PgMP, PMP
Kamal Bajaj, PMP, PGDBA
Jehad J. Baker, PgMP, PMP
J. Balamurali, PMP
Federica Ballone, PMP
Manuel F. Baquero V.,
MSc, PMP
Brent R. Barton
Anupam Baruah
Olaf Baumgartner, PMP
Iain Begg, PMP
Laura Benedetti
Wayne F. Best
Harwinder Singh Bhatia,
PMP, CSM
Pius Bienz, PhD, PMP
Jean Binder, PMP
Nigel Blampied, PE, PMP
Michael P. Bomi, BSc, PMP
Raúl Borges, PMP
Farid F. Bouges, MSc, PMP
Lynda Bourne, DPM, FAIM
Joao Carlos Boyadjian,
MSc, PMP
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ANNEXE X2 - CONTRIBUTEURS ET RÉVISEURS DE LA CINQUIÈME ÉDITION DU GUIDE PMBOK ®
Didier Brackx, PMP
Jim Branden, MBA, PMP
Wayne R. Brantley, MSEd, PMP
Ralf Braune, PMP
Tamela J. Brittingham, PMP
Jerry Bucknoff, MBA, PMP
Syed Asad Hasnain Bukhari,
MBA (MIS), PMP
Jeffrey S. Busch, PMP
Mario Castro Caballero
Anthony Cabri, PMP
Andrea Caccamese, PMP,
Prince2 Practitioner
Roberto A. Cadena Legaspi,
PMP
Jacob Calabrese, CSP, CBAP
Maria Cardullo
James F. Carilli, PgMP, PMP
Christopher W. Carson,
PMP, CCM
Angela M. Cason, PMP
Ralph Celento
Rebecca Cervoni, PMP
Bruce C. Chadbourne,
PgMP, PMI-RMP
Kameswaran
Chandrasekaran, PMP
Theodore Jiyon Chang
Ramesh Chepur, PMP,
PRINCE2
Practitioner
Subrahmanyam VN Chinta
PMP, CSM
Marcin Chomicz, MBA, PMP
Abhishek Chopra
Angel R. Chourio, PMP
Eric Christoph, PMP,EVP
Rose M. Clark, PMP
Rogerio L. Clavello, PMP
Xavier Clerfeuille, MSc, SSL
Black Belt
Paul Converti, PMP, CISSP
Mario Coquillat de
Travesedo, PMP
Franco Cosenza, PE, MScEE
Jeremy Coster, PMP
Raymond Covert
Holly Cowe
Adriano José da Silva Neves,
MSc, PMP
William L. (Bill) Dam, PMP,
CPG
Joseph W. Daniel, PMP
Richard Gary Daniels
Mohamed Daoud
Russell W. Darnall, DM, PMP
Fariborz Davarpanah,
MBA, PMP
Luiz Guilherme de Carvalho
Elisa De Mattia
P.H. Manjula Deepal De Silva,
BSc, PMP
Vijay Deshpande
Salvatore Di’iorio
George Diakonikolaou
John H. Dittmer, VI, CISSPISSMP, PMP
Marcelo Sans Dodson,
PMP, MPM
Roland Doerr, MBA, PMP
Serge Dolivet, PMP
Bhushan Dongare
R. Bernadine Douglas,
MS, PMP
Xinhua Du
Arun Dubagunta
Stephen Duffield, MPM, CPPD
Pradip Kumar Dwevedi, PMP
Hany A. Elhay, PMP
Bilal M. El Itani, MBA, PMP
Abdurazag Elkhadrawe
William Ernest, MPM, PMP
Dmitry A. Ezhov, PMP
Leandro Faria, PMP, PMI-ACP
Daniel Fay, PMP
Madhu Fernando, DBA, PMP
Jesse Fewell, PMP, CST
Claudia Fiallo, PMP
John C. ’Buck’ Field, MBA,
PMP
Robinson Figueroa, MS, PMP
David Foley, MBA
Sandra Fonseca-Lind
Scott D. Freauf, PMP, IPMA-C
Sakae Fujino
Yoichi Fukuhara, PMP
Nestor C. Gabarda Jr.,
ECE, PMP
Luca Gambetti, PMP, CFPS
Gerardo A. Garavito F, PMP,
PMI-ACP
Jose Eduardo Motta Garcia,
MBA, PMP
Jorge Garcia Solano,
PMP, MPM
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489
ANNEXE X2 - CONTRIBUTEURS ET RÉVISEURS DE LA CINQUIÈME ÉDITION DU GUIDE PMBOK ®
Sergio Garon, MS
Jay D. Gassaway,
PMP, PMP-SP
Michael J. Gauthier, MA, CPM
Darline Georges
Soumajit (Sam) Ghosh, PMP,
PhD Candidate
Carl M. Gilbert, PMP,
Cert OPM3 Professional
Peter James Gilliland, PMP
Sulema de Oliveira Barcelos
Gobato, MsC, PMP
Emily Godinet Lounge, PMP
Peter Goldberg
Andrés F. Gómez, MSc, PMP
Guillermo Gomez Hdez., CSM
José Abranches Gonçalves,
MSc, PMP
Himanshu Kumar Goswami
Jean Gouix, Eng, PgMP, PMP
Gary J. Graham, CISM, CISSP
Charlie Green, PMP
Roy C. Greenia, MPM, PMP
Salomon Pineda Guerrero
Pier Luigi Guida, PgMP, PMP
Lakshmeesha T. Gundurao,
PMP, CSM
Guo Ming-Hui (MARS), PMP
Kapil Gupta, PMP
Edward Hall, PMP
Noha Hamdy
Sharad S Harale, MBA, PMP
Simon Harris, PMP, D4®
Accredited
Abdulrahman M Hassan, MSc
Gregory T. Haugan, Sr.,
PhD, PMP
490
Larry J. Hawkins, DSc, PMP
Susumu Hayakawa, PMP
Kym Henderson, RFD
MSc (Comp)
Robert Hierholtz, PMP, MBA
Robert N. Higgins V, PMP
Danny N. Hinton, PMP
Shirley P. Hinton, PMP
Hisashi Hirose, PMP
Jack J. Holmes, PMP
Keith D. Hornbacher, MBA
Tim Hornett, PMP
Christina M. House,
PMP, EMBA,
Seth Huckabee
Robert F. Hull, PE, PMP
Guillermo A. Ibañez, PMP, ITIL
Shuichi Ikeda, PMP
Hemant Israni, PMP, PMI-RMP
Vladimir Ivanov, IPMA-B
Assessor, ITIL Expert
Vidya Iyer, PMP
Can Izgi, PMP
Elaine T. Jackson, BS, PMP
James M. Jackson, PMP, FLMI
Rajesh Jadhav, PgMP, PMIRMP
Rebecca Jahelka, PMP
Gagan Jain, MBA, PMP
Don R. James, PMP
Vicki James
Chandra Shekar Jayanna, PMP
Johannan ’Johnny’ Jhirad, B.
Tech (IIT Bombay)
Marco Antonio Jimenez,
MBA, PMP
Jaime Jiménez Ayala,
PhD, PMP
Tony Johnson, PgMP, PMP
Fayez Jolani, MBA, PMP
Michele J. Jones, PMP
Yves Jordan, PMP
Chandrashekhar S. Joshi,
PMP, Chartered Engineer
Rameshchandra Joshi
Donaliya K. Porter, MBA, MPM
SS Kanagaraj, PMP, ITIL
Edwin J. Kapinus, PE, PgMP
Madhavi Karanam, MBA
Heinrich Karageorgou,
MBA, DBA
Naoki Kasahara, PMP
Ramakrishna Kavirayani, PMP
Kenichi Kawamata, PMP
Babatunde Oluwayomi Kayode,
MS ProjM, MSc(PM)
Tarig A. Khalid, PMP, CBAP
Adil Khan
Muhammad Ehsan Khan, PhD,
PgMP, PMP
Nader Khorrami Rad, PMP
Mangesh A Khunte, PMP,
PMI-ACP
Mostafa Kilani
Athens Kolias, PMP, MPM
Walter Kriegl, PMP
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ANNEXE X2 - CONTRIBUTEURS ET RÉVISEURS DE LA CINQUIÈME ÉDITION DU GUIDE PMBOK ®
Srikanth Krishnamoorthy,
PMP, PGDSA
Kannan Krishnan
Casimer “Casey” Kroll,
PMP, MASc
Gustavo Krowczuk, PMP
Devesh Kumar, PMP, PMI-ACP
L. Senthil Kumar, PMP
Pavan S. Kumar, PMP
Raghu Kumar
Vladimir Kupershteyn,
PhD, PMP
Thomas M. Kurihara
Puneet Kuthiala, PMP, CGEIT
Massimo La Rosa, PMP
Thierry Labriet, PMP, IPMA-B
Rangarajan
Lakshminarasimhan,
PMP
Arun Lal
Elixender Lamprea León,
PE-ITIL, MSc IT
Hagit Landman, PMP, PMI-SP
Ayotunde O. Lawal, PMP,
CAPM
Roberta Lawrence, BAppMgt
(Project Management) PMP
S. Douglas Leard, PMP,ACP
Oliver F. Lehmann, PMP, CLICP
Ginger Levin, PhD, PgMP, PMP
Jean-Pierre Lhomme, PMP
Jian Liang
Kanak Limbu, PMP, ITILV3
Frank MC Lin
Marco Antonio L. Lo Visco,
MBA, PMP
Lohokare
Anand Lokhande, PMP
Alberto J. Lopez, PMP
Samuel López González de
Murillo, PMP
Zheng Lou, MBA, PMP
Sérgio Lourenço,
PMI-RMP, PMP
Hugo K. M. Lourenço, PMP
Robert A. Lyell, PMP
Frederick G. Mackaden,
MBA, PMP
Engr. Sangu Maha Rajan,
BTech
Abhijit A. Maity, PMP
Richard Maltzman
Anthony Mampilly, PMP
Kenneth Manahl
Ammar Mango
David Mantle, PMP
Len Marchese, PMP
Daniel Marigliano
Shobhana M., BTech, Prince2
Antonio Marino, PMP, PMI-ACP
Tom Mastal, PMP, CSM
Flávio Matsuyama, PhD
Vincent McGevna,
PMP, PRINCE2 Practitioner
Jon McGlothian, MBA, PMP
Alan McLoughlin, BE, MPM
Suzette A. McNaught,
MBA, PMP
Peter Berndt de Souza Mello,
SpS, PMI-SP
Yan Bello Méndez, PMP
Katia M. Méndez Madrigal,
MAP, PMP
Ernst Menet, PMP
Rashmi Menon
Mohammed M’hamdi, PMP
Joachim Modern, PMP
Megat Ahmad Zainuri B.
Mohamed, PMP
Mannan Mohammed,
PMP, PEng
Haitham K. M. Mokhtar,
BSc, PG Dip
Andres Molano Trujillo
Marshciene Hendrix Moor,
MBA, MS
Lacheta Moore
Carlos Morais
John Morck, Med, PMP
Harold “Mike” Mosley, Jr.,
PE, PMP
Saradhi Motamarri,
MTech, PMP
Henrique Moura, PMP
Nathan M. Mourfield,
MBA, PMP
Hazim Muhssin
Kristin Munro
Mike Musial, PMP, CBM
Khalid M. Musleh,
PMP, ISO 9001 LA
Arul SP Muthupandian
Amir Naderi, Msc, PMP
Basab Nandi
Sergio Nascimento
Faig Nasibov, PMP
Mthokozisi Ncube, MSc, PMP
Ta-Tianna K. Nealy, PMP, RMP
Shashank Neppalli, PMP
Nghi M. Nguyen, PhD, PMP
Thuthuy C. Nguyen, PMP
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491
ANNEXE X2 - CONTRIBUTEURS ET RÉVISEURS DE LA CINQUIÈME ÉDITION DU GUIDE PMBOK ®
Tri Hue Nguyen, PMP
Idika U Ngwobia, MSc, PMP
Jonathan Nickerson, PMP
Praveen K. Nidumolu,
PMP, CSM
Eric Nielsen, PMP
Jeffrey S. Nielsen, PgMP, PMP
Sanjay Nivargikar
Takuji Noguchi, PMP
Michael Nollet
Alireza Noordoust Behtouei,
PMP, PMI-SP
Fernando Nunes de Oliveira,
PMP, PMI-SP
Henry Lapid Nuqui, PEE, PMP
Kevin T. O’Brien, PEng, PMP
Peter O’Driscoll, PMP
Dayo Odunlami, MBA, PMP
Siobhan-Louise O’Keefe
Bayonle Oladoja, mnse, PMP
Neil Olshansky
Johnson O. Omosule, Bsc
Thomas Q. O’Rourke, PMP,
PMI-RMP
Venkateswar P. Oruganti,
PMP, FIETE
Mahmoud Assaad Othmane,
PMP, CIPM
Maksym Ovsianikov, PMP
Hariyo D. Pangarso, MT, PMP
James W. Parcels
Sandro Pasini, MBA, PMP
Yadaiah Pathkula
Marcello Patrese, PMP, PMC
Dražen Penzar, PMP
Richard J Perrin, PMP, MBB
D. John Peter, PMP
492
Lachlan Peter, CPEng, PMP
Massimo Pica, Brig. Gen.(ret.)Italian Army, Dr (Eng)
Joseph Pignato
Raj Pillai, PMP, MIFireE
Teresita L. Pineda,
PMP, LEED AP
Crispin (“Kik”) Piney,
BSc, PgMP
Jose Angelo Pinto, PMP,
OPM3 CC
Alan L. Plastow, PMP, MAT
Fredric L. Plotnick, PhD, PE
Shaligram Pokharel, PhD, REng
George E. Porter, MBA, PMP
Marcus Possi, MBA-FGV, SpS
Edwin A. Provencal, MBA, PMP
Naseer Pervaz Qureshi
Norman Radatz, PMP
João Ramalho, PMP
S. Ramani, PgMP, PMP
Phalguna K Ramaraju, PMP,
PMI-ACP
Rajkumar Ramaswamy,
P Eng, PMP
M.K.Ramesh, BE, PMP
Gurdev Randhawa
Raghunathan Rangapathy, PMP
Madhavan S Rao , PMP
Raju N Rao , PMP, Cert OPM3
Professional
Michael Reed, PMP
Vicky Restrepo, PMP
Gustavo De Abreu Ribas, PMP
Andriele Ribeiro, MSc, PMP
Juan Carlos Ribero Gomez,
PMP
Richard A. Rodberg, PMP
Bernard Roduit
David Roe, PMP
Brandon Joseph Rogers, PMP
Yvette Roserie, PMP
Cecile T Ross, PMP
Mohamed Saad
Kumar Sadasivan, PMP
Mihail I.E. Sadeanu, PhD, PMP
Keiko Sakagami, PMP
Eng. Salem Mahaboob Saliha
Sheriff MBA, PMP
Christian Q. Salvaleon
Angela M. Sammon, PMP
Ranga Sarangan, MBA, PMP
Vikas Sarin, PMP, ME(SS)
Kyoichi Sato, PMP
Sara Sattar, PMP
Anatoliy A. Savin, PMP
Doina T. Scafaru, PMP
Danilo Scalmani, PMP
Gary D. Schmitz, PMP
Martin R. Schneider
William T. Schulz, PMP
Ulrich Schumann, PMP
Hemant Seigell, MBA, PMP
Yoshiro Sekihara
Dhruba P. Sen, PMP, CSDP
Maharajan Skandarajah, PMP
Shrenik Shah, PMP
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ANNEXE X2 - CONTRIBUTEURS ET RÉVISEURS DE LA CINQUIÈME ÉDITION DU GUIDE PMBOK ®
Nitin Shende, PMP, CSM
Kazuo Shimizu, PMP
David Shirley, MBA, PMP
Sandeep Shouche, PgMP, PMP
Hilary Shreter, MBA, PMP
Sameer Siddhanti, MSc, PMP
Edson Silva
Evandro Silva
Fay Simcock
Gurpreet Singh, MBA, PMP
Ravi H. Singh, PMP
Nabakishore Singha Y.,
EMBA, PMP
Rajesh Singla, PMP
Darnell Singleton, PMP, MSPM
Sumit Kumar Sinha, PMP
Malik Skaljic, PMP, MBA
Charles D. Smith, PMP
J. Greg Smith
Kenneth F. Smith, PMP, DPA
Cyndi Snyder, PMP, EVP
Pamela Soderholm, PMP
Emad Eldin Soliman
Wang Songping
Mauro Sotille, PMP
Frank Spiegel, PMP
Babou Srinivasan, PMP
Ravishankar Srinivasan, PMP
Sriram Srinivasan, PMP,
ITIL Expert
Dennis E. Stevens
Kevin Stokes
Zendre Strother
Murali Sundararaju, PMP
Yasuji Suzuki, PMP
Sudhir Swamy, PMP
Marcus Tabart, PMP
Afif Tabsh, PMP
Shoji Tajima, PMP, ITC
Roberto Taraschi, PMP
Isabella Taschetta, PMP
Sunil Telkar, PMP, MIMA
John G Terdik, PMP, CSM
Carlos Tessore, PhD, PMP
Riad Thalji, PMP
Srinivasan Thiruvengadathan
John B. Thomas, PMP
Sal J. Thompson, MBA, PMP
Ronald Togatorop, PMP
Mark Tolbert, PMP
Ricardo Torres
Luis Eduardo Torres
Calzada, PMP
John T. Tracy, MBA, PMP
Mario H Trentim, PMP,
PMI-RMP
Ankit M. Trivedi, MS, PMP
Mahmoud M. Turkistani, PMP
Bruce E. Turner, PhD, PMP
Junichi Uchiyama, PMP
Hafiz Umar
Krishnakant T Upadhyaya, PMP
Srikanth U.S., MS, PGCPM
M. Fahad Usmani, PMP,
PMI-RMP
Ali Vahedi Diz, PgMP, PMP
Richard E. Vail, PMP
Jorge Valdés Garciatorres,
PMP,ACB
José Félix Valdez, PMP
Tom Van Medegael, PMP
Mårten van Rheinberg, PMP,
PMI-ACP
Stephan Vandevoorde, Ing.
Ravi Vanukuru, B.E., PMP
Lelio Varella, PMP
Ricardo Viana Vargas,
MSc, PMP
Jouko Vaskimo, PMP, IPMA
Level B
Cynthia A. Vaughn, MBA, PMP
Isabel Rosario Vega
Palomino, PMP
Vedananda V Venkata,
MS, PMP
Thierry Verlynde, MS, PMP
Basskar Verma
Aloysio Vianna Jr., PMP
Jaime Videla, PMP
Carlos Augusto Freitas,
PMP, CAPM
Tiziano Villa, PMP, CMC
Jorge Archivaldo Villa, CE
Ananth Vishakantiah, PMP
Mangi Vishnoi, PMP, MIEAust
Poonam Vishnoi, PMGTI
Yiannis Vithynos PMP, PMIACP
Atin Wadehra, MBA, PMP
Paul Waits Jr., PMP, CPM
Xiaojin Wang, PhD, PMP
Patrick Weaver, PMP, FAICD
Kevin R. Wegryn, PMP, MA
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493
ANNEXE X2 - CONTRIBUTEURS ET RÉVISEURS DE LA CINQUIÈME ÉDITION DU GUIDE PMBOK ®
.
Stacia
Weiner, PMP
Roger K. Weld, PE, PMP
Philip Wells PMP, CEH
Sean Whitaker, MBA, PMP
S. White
Rebecca A. Winston, JD
Stephen Wise, PMP
Sheng Jun Tony Wu, PMP
Wenyi Xiao, PMP
Chen YanJi, PMP
Clement C.L. Yeung, PMP
Masafumi Yoshizawa, PMP
Yong Yu
Ricardo T. Yugue, MSc, PMP
Azam M. Zaqzouq, MCT, PMP
Omran Mohamed Zbeida,
PMP, BSP
Bin Zhang
Salim Zid, PMP, LEED AP
BD+C
X2.6 Groupe de conseil sur le programme de normalisation du PMI
Les personnes suivantes ont apporté leur contribution en tant que membres du groupe de conseil sur le
programme de normalisation du PMI pendant l’élaboration de la cinquième édition du Guide PMBOK® :
Monique Aubry, PhD, MPM
Margareth F.S. Carneiro, MSc, PMP
Chris Cartwright, MPM, PMP
Terry Cooke-Davies, PhD
Laurence Goldsmith, PMP
Paul E. Shaltry, PMP
Cyndi Snyder, MBA, PMP, EVP
John Zlockie, MBA, PMP, PMI Standards Manager
494
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ANNEXE X2 - CONTRIBUTEURS ET RÉVISEURS DE LA CINQUIÈME ÉDITION DU GUIDE PMBOK ®
X2.7 Équipe en charge de l’harmonisation
Karl F. Best, CAPM, CStd
Steve Butler, MBA, PMP
Folake Dosunmu, PgMP, OPM3
Randy Holt, MBS, PMP, Chair
Dorothy L. Kangas, PMP
Joseph W. Kestel, PMP
M. Elaine Lazar, AStd, MA
Timothy MacFadyen
Vanina Mangano
David Christopher Miles CEng, OPM3-CC
Eric S. Norman, PgMP, PMP
Michael Reed, PMP
Chris Richards, PMP
Jen L. Skrabak, MBA, PMP
Carol Steuer, PMP
Bobbye S. Underwood, PMP, PMI-ACP®
Dave Violette, MPM, PMP
Kristin Vitello, CAPM
Quynh Woodward, MBA, PMP
John Zlockie, MBA, PMP
X2.8 Personnel de production
Une mention spéciale aux employés du PMI suivants :
Donn Greenberg, responsable des publications
Roberta Storer, éditeur
Barbara Walsh, directrice de la production des publications
X2.8.1 Membres du Comité francophone de vérification des traductions
Les membres de ce comité international sont également membres du PMI et sont originaires des pays
suivants : Angleterre, Belgique, Cameroun, Canada, France, Maroc, Suisse
Robert Hierholtz, PMP, PhD, MBA, chef de projet (France)
Crispin (“Kik”) Piney, PMP, PgMP, Bsc, chef de projet adjoint (Angleterre)
Sonia Boutari, PMP, responsable de sous-groupe (Suisse)
Pierre Cadieux, PMP, PhD, Avocat, responsable de sous-groupe (Canada)
Jean Gouix, PMP, PgMP, responsable de sous-groupe (France)
Rose-Hélène Humeau, PMP, responsable de sous-groupe (France)
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495
ANNEXE X2 - CONTRIBUTEURS ET RÉVISEURS DE LA CINQUIÈME ÉDITION DU GUIDE PMBOK ®
Christelle Barbey, PMP, membre (France)
Pierre Bascoul, membre (France)
Pascal Bohn, PMP, PgMP, membre (France)
Marc Bonnemains, PMP, membre (France)
François Bureau, PMP, membre (France)
Stéphane Chapelle, PMP, membre (France)
Sébastien Charlier, PMP, membre (France)
Philippe Duhamel, PMP, membre (France)
Pierre Fevrier-Vincent, PMP, membre (Suisse)
Nicholas Frenette, PMP, membre (Canada)
Audrey Giacomin, membre (Canada)
Rudy Hallez, PMP, membre (Belgique)
Brigitte d'Herbemont, PMP, membre
(Belgique)
Alain Bruno Keloute Fonyen, PMP, MBA,
membre (Cameroun)
Thierry Labriet, PMP, IPMA-B, membre
(France)
Michèle Lamarche, PMP, membre (Canada)
Dominique Laurent, PMP, membre (France)
Nicolas Ludmann, PMP, membre (France)
Mohamed M'Hamdi, PMP, membre (Maroc)
Marc Thevenard, PMP, membre (France)
Jérôme Tournebise, PMP, membre (France)
X2.9 Collaborateurs des éditions précédentes
X2.9.1 La quatrième édition du Guide PMBOK® :
Cynthia Stackpole, MBA, PMP, chef de projet
Karen Rasmussen Noll, chef de projet adjoint
Murray Grooms, BA, PMP (Communications)
Sandra Hyman (coordinateur de chapitre)
Joseph W. Kestel, PMP, MSIS (responsable des chapitres 3 et 5)
Tom Malicki (responsable bénévole, responsable couverture et dos)
Clifford W. Sprague, PMP (coordinateur bénévole)
Geree V. Streun, CSQE, PMP (architecte en chef)
Kristin L. Vitello, spécialiste du projet de normalisation
X2.9.2 Autres collaborateurs :
Wayne F. Abba
Ahmed Taha Abd El Hameed
Ir Hj Ahmad Khairiri Abdul
Ghani, Int PE, ASEAN Eng
Klaus Abert
Biju B. Abraham, PMP
Ed Adelman, PMP
Yasser Thiab Ali Afaneh
Mohit Agarwal
Upinder Aggarwal, PMP
496
Eva D. Aimable
Shigeru Akiba, PMP
Phill C. Akinwale, PMP
James E. Aksel, MS, PMP
Neil F. Albert
Mohammad M. Ali
Hussain Ali Al-Ansari,
Eur Ing, C Eng
Mohammed Abdulla Al-Kuwari,
Eur Ing, PMP
Graeme A. Allan,
BSc(Hons), PMP
Marcia de Almeida
Wasel A. Al-Muhammad,
MBA, PMP
Noor Hamad Alnisif, PMP
Fayez Mosaed Al-Talhi, PMP
Alonso Loaiza A., PMP
Barnabas Seth Amarteifio, PMP
Ketal Amin, BB, PMP
© 2013 Project Management Institute. Guide du Corpus des connaissances en management de projet (Guide PMBOK®) — Cinquième édition
ANNEXE X2 - CONTRIBUTEURS ET RÉVISEURS DE LA CINQUIÈME ÉDITION DU GUIDE PMBOK ®
Alok N.. Anadkat, BS, PMP
P. Lingesh Ananth, PMP
Abel Andrew Anderson,
CBM, PMP
Chet R. Anderson, PMP
Niels Erik Andersen, MSc CS
Jagathnarayanan P. Angyan,
FIE, CE
Ondiappan Arivazhagan “Ari”,
PMP, CSSBB
Muhammad Waqar Asghar,
PMP
Syed S. Asghar, MSA, PMP
Usman Asif, PMP
Naing Moe Aung, PMP
Shigeo Awamura
Mike Awuah, MBA, PMP
Tanin I. Ayabakan, MD, PMP
Jacklyn Ayoung-Chee,
MBA, PMP
Mahadhir Aziz, PMP
Karthegesan B., MBA, PMP
Rozinah Bachik, MSc (PM),
PMP
Ernest Baker, PMP
Ramanan Balakrishna, PMP
Sunil Bansal, PMP
Ricardo do Rêgo Barros, PMP
Patricia J. Bartl, PMP
Nazir M. Bashir, PMP
Herminia Bastos, PMP, CMC
Mohammed Safi Batley, MIM
Fred Beckmann, PMP
Debra C. Bedford
Julia M. Bednar, PMP
Eric Berry, PMP
Stephen Berté, PhD, PMP
Mamoun A. Besaiso, CE
Dale L. Beyer, MBA, PMP
Christie Biehl, EdD, PMP
Shantanu Bhamare, PMP
Alok Bhaskar, MBA, PMP
Kurmarao V. Bhavanasi, PMP
Artur Bialy, PMP
Craig Nicholas Blackford
Rhonda R. Blevins, PMP
Edward Bogak, MBA
Dennis L. Bolles, PMP, LLC
Stephen F. Bonk, PMP, PE
Adolfo Borja, MBS. PMP
Al Bornmann, PE, PMP
Lyn Bos, MHA, MBA
Jean-Luc Boulanger, PMP
Lynda Bourne, DPM, PMP
Didier Brackx, EMS Prof, PMP,
Robin G. Bradshaw, PMP
Carlos Eduardo M. F. Braga,
PMP
Wayne R. Brantley, MS Ed, PMP
Ralf Braune, PMP
Michael C. Broadway, PMP
Alex S. Brown, PMP IPMA-C
Ian A. Brown, MBA, PMP
Jerry L. Brown, PMP
Joan Browne
Jeannine Allison Bryan
Pat Buckna, PMP
Camper Bull, PMP
Mitchell S. Burke, MS, MBA
Janet P. Burns, PMP
Kenny E. Burrow, PhD, PMP
Bernardo O. Bustamante,
PE, PMP
John Buxton, PE, PMP
Andrea Caccamese, PMP,
PRINCE2 Practitioner
Roberto Alejandro Cadena
Charles Cain, PMP
Teresa W. Calhoon, PMP
Sergio A. Calvo, PMP
Luis Eduardo Torres Calzada,
MPM, PMP
Franco Caron, PhD
Alejandro M. Polanco Carrasco
Chris Cartwright, MPM, PMP
Brian L. Cassita
Roberto Castro
William A Cather, PhD, PMP
Roberto Celkevicius, PMP, ITIL
Bruce C. Chadbourne,
PMP, PgMP
K. K. Chakraborty, PMP, BE
Krishna Datta Nallani
Chakravartula, MBA, PMP
Ka-Keung Chan, PMP, MBA
Paul E. Chaney, PMP
Supriyo Chatterji, MCA, PMP
Tony Tze Wai Chau, PMP,
Noman Zafar Chaudry, PE, PMP
Ashish Chawla, MS
Zhen Cheng
David Kwok Keung Chenung
Ramesh Chepur, CSQA, PMP
David K. Cheung, MSc, MBA
Tomio Chiba, PMP
Ananaba Marcellinus
Chikwendu, MBA, PMP
Hsing-Tung Chou, PhD
Lung-Hung Roger Chou,
PMP, MCT
David Christensen
Manuel Cisneros, MBA, PMP
Douglas Clark
Darrell S. Cleavenger, PMP
Alexandre Coelho, PMP
Richard J. Coffelt, PMP
Brenda Connor, PMP
Terry Cooke-Davies, PhD, FCMI
Edmund H. Conrow, PhD, PMP
Betty Corbin, PMP
John E. Cormier, PMP
Mauricio E. Cornejo, PMP
© 2013 Project Management Institute. Guide du Corpus des connaissances en management de projet (Guide PMBOK®) — Cinquième édition
497
ANNEXE X2 - CONTRIBUTEURS ET RÉVISEURS DE LA CINQUIÈME ÉDITION DU GUIDE PMBOK ®
.
Anthony
R. Corridore, PMP
William T. Craddock
Larry E. Criger, PE, PMP
Darren D. Criglar, MLA, MA
Jacqueline M. Cruit, PMP
Mary Colleen Cullinan, PMP
Michael J. Cunningham, PMP
Craig Curran-Morton, MA, PMP
Robert L. Cutler, PMP
Barbara Y. DaCosta, MPA, PMP
Venkatesh Dakshinamurthy
Claudio D’Arcangelo, PMP
Claudio Da Rold, PMP
Anirban Das, PMP
Venkateswarlu B. Dasigi,
PhD, PMP
Patricia A. David-Gentsch
Allan Edward Dean, MBA, PMP
Jim Delrie, PE, PMP
Madhavi Desai, MS, PMP
Rahul P. Deshpande
Anita Dhir, PMP
Laurie Diethelm, CAPM
David Dominguez
Nick Doralp, PMP, ECM
George R. Dorer, MBA, PMP,
Bernadine Douglas
Nicolas Douliez
Nigel O. D’Souza, PMP, ITIL
John A. Dullnig, PMP
Francine J. Duncan, MIEEE,
PMP
Azra Duric, PMP
Teresa Duvall, PMP, CDR
498
Phillip Dyer, PMP
G. Ebynayagam
Susan Holly Edelman, PMP
Judith A. Edwards, PhD, PMP
Paul J. Egan
Tarek El-Misalami, PhD, PMP
Waleed M. ElToulkhy, PMP
Ramon Espinoza, PMP
Brian M. Evans, PMP
Peter Ewart-Brookes, PMP
Steven L. Fahrenkrog, PMP
Bruce E. Falk, PMP
John L. Fallon, PMP
Giovanni Fanduiz, MSc, PMP
Sabeeh U. Faruqui,
BE Elect, PMP
Kathleen M. Federici,
MEd, CAPM
AnnaMaria Felici, PMP, CMC
Luis Cláudio Tavares
Fernandes, PMP
Marcelo B. Ferreira
Ann Marie Ficarra, PMP
Michael H. Fisher, MSPM, PMP
Matthew J. Fiske, PE, PMP
Cheryl Fitzgarrald, PMP
Edgardo J. Fitzpatrick, PMP
Martin Flank, MBA, PMP
Joel E. Fleiss, PMP
Quentin W. Fleming
Gloria Elena Folle Estrada
Charles T. Follin, PMP
Dean J. Fragos
Amanda Freitick
Scott D. Freauf, PMP
Mark R. Friedman, CISA, PMP
Scott J. Friedman, PMP
Andrew H. Furber, PMP,
PRINCE2
W. Anders Fusia, PMP
Ravindra Gajendragadkar, PMP
Sharyn H. Gallagher, EdD, PMP
Xue Gang (Gabriel), PMP, QSLA
George F. Garas, MBA
Jose Eduardo Motta Garcia,
MBA, PMP
Anand Swaroop Garg
Stanisław Gasik
Jay D. Gassaway
David P. Gent, CEng, PMP
Mitchlyn Gentry, MISM
Joseph Sanju George
Subir Ghosh, PMP
Carl M. Gilbert, PMP, OPM3A/C
Peter James Gilliland, PMP
Theofanis Giotis, MSc, PMP
Fernando Hurtado Giraldo
Jonathan Glaser, PhD, PMP
Sulema de Oliveira Barcelos
Gobato, MSc, PMP
Joelle A. Godfrey, PMP
Vivek Goel, PMP
Marshall Goldman, PMP
Roger K. Goodman, PMP
Jean Gouix, Eng, PMP
Priyesh Gopalakrishnan
Derek R. Grant, BSc, PMP
Thomas J. Gray, PE, PMP
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ANNEXE X2 - CONTRIBUTEURS ET RÉVISEURS DE LA CINQUIÈME ÉDITION DU GUIDE PMBOK ®
Paul A.. Green, BSc (Hons)
Donn Greenberg
Roy Greenia
Stephen Grey, PhD
Mireya Grieco, PMP
Liz Grinzo, PMP
Torben Grut, PMP
Jeff Jianfei Gu, MBA, PMP
Ruth Anne Guerrero, MBA, PMP
Pier Luigi Guida, Ing, PMP
Joy Gumz, CPA, PMP
Marie Gunnerson
Swati Gupta, PMP
Raj Guttha
Anne N. Gwankobe,
PMP, CSSGB
Mustafa Hafizoglu, PMP
Edward Hall, PMP, CQM
Matthew W. Handi, PMP
John Haneiko, PMP
Sharad S. Harale, PMP, MIM
Kurt J. Harris, PMP
Donna M. Harrison, PMP
Akkiraju V. Harshavardhan,
PMP
Dr. Sheriff Hashem, PhD, PMP
Mohamed Hassan, PMP, CSWP
Lawrence Hattenburg, PMP
Larry J. Hawkins, DSc, PMP
Ernesto Yo Hayashi, MEng
Jim Hayden, PMP
Gary R. Heerkens, PMP, PE
Mohamed S. Hefny, MSc, PMP
Krzysztof Hejduk, PhD, PMP
Kel Henderson
Robert Hierholtz, PMP, MBA
Gary Higgs
Hideyuki Hikida, PMP
Merleen Cowie Hilley
Bob Hillier, PMP
David A. Hillson, PhD, PMP
Lecia L. Hogan, MPM
Mark Holdrege
Carol Holliday, MA, PMP
Felicia Hong, PMP, MBA
George H. Hopman, PhD , PE
Tim Hornett, PMP
Gheorghe Hriscu, PMP, OCP
Chih-Yang Hsia, PMP, MBA
Jeff M Hughes, BA (Hons), PMP
David T. Hulett, PhD
Theresa L. Hunt, CSQE, CSTE
Marta Hurst, CLSSBB
Jean-Pierre Husereau, PMP,
OPM3-CC
Huma Hydari, MBA, PMP
Zulfiqar Hussain, PE, PMP
Midori Ito
Suhail Iqbal, PE, PMP
George Jackelen
David S. Jacob, MS, PE
Tony Jacob, PMP
Dhanojkumar D. Jadhav
Ashok Jain, PAHM, PMP
T.D. Jainendrakumar, PMP
Nilesh D. Jaltare, PMP
Ganesh Jambunathan, PMP
Raj Kumar Jhajharia, PMP
Marco Antonio Jimenez,
PMP, MBA
Merna M. Johnson, PMP
Tony Johnson, PMP, PgMP
Elden F. Jones II, PMP, MSPM
Marylinda Jones, PMP, Six
Sigma Greenbelt
Michele J. Jones, PMP
Nancy A. Joseph, PMP
George Jucan, PMP
Marijana Jurgec
Lenin Babu Kamma, PMP
Nils Kandelin, PhD, PMP
Edwin J. Kapinus, PMP, PE
Sanjay Kapoor
Carl Karshagen, PMP
Puja Kasariya, PMP
Kenneth P. Katz, PMP
Ramakrishna Kavirayani, PMP
Kenichi Kawamata, PMP
Genny Kelly
Lance Kelson, CISSP, PMP
Tom Kendrick, PMP
Roger Kent, PMP
Joseph W. Kestel, MSIS, PMP
Rameshchandra B. Ketharaju
Thomas C. Keuten, PMP,
OPM3-CC
Hamed KeyvanfarTausif
Khawaja
Jim Kinard, PMP
Konstantinos Kirytopoulos,
PhD, PMP
Joan Knutson, PMP
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499
ANNEXE X2 - CONTRIBUTEURS ET RÉVISEURS DE LA CINQUIÈME ÉDITION DU GUIDE PMBOK ®
Kimberly A. Kook, PMP, ITIL
Foundations
Roman S. Kosarzycki, PMP
Chetana S. Koulagi, PMP, CSQA
Mark Krahn, PhD, PMP
Edie E. Kubomoto, PMP, CQM
Takahiko Kuki, PMP, JPE
Milan Kumar, MCM, ITIL
Sasi Kumar, PMP
Karthikeyan Kumaraguru,
MS, PMP
Vijaya Kurada, MBA, PMP
Thomas M. Kurihara
Lisa M. LaCourse, PMP
Jerry D. Lainhart, PMP
S Lakshminarasimhan,
MBA(Fin), PMP
Tim K.Y. Lam, PMP, MBA
Philippe Landucci, PMP
David J. Lanners, MBA, PMP
David K. Larson
Mary-Elizabeth Larson,
PMP, CBAP
Richard G. Larson, PMP, CBAP
Marta M. Laszcz, PMP
Charlene Lattier, PMP
Jim Lee Sr., PMP
Patty Leung
Juanita Jane Lightfoot
Donald Likens
Diana Lilla, MA, PMP
Michelle Z. Lim-Watson
Robin Lindenmeier, PMP
500
Michael Linegar, PMP, MBA
Kristin Linoski, PMP
John D. Lissaman, BEng, PMP
Arden Lockwood, MBA, PMP
Mary K. Lofsness
Anand Lokhande, PMP
Alberto Lopez, PMP
Enrique López-Mingueza, PMP
Margaret L. Love, PMP
Adrian Lovel-Hall
Angela Cheng-Jui Lu,
PhD, PMP
Chuanqing James Lu, PMP
Yves M. Lucas, PMP
Christina Luik
Raymond Maczka
Shankar Mahadevan,
PMP, CWA
Robin Maher
Catryana C. Malcolm, PMP
Konstantinos Maliakas, PMP
Rich Maltzman, PMP
Vasantha R. Manda, MS, PMP
Rick Mandarino, PMP, MBA
Srinivas Mandgi, PMP, SAP HR
Carmelene Mangahis
Ammar W. Mango, PgMP, PMP
Brian J. Mangravite
Joachim Manz, PhD, PMP
Lou Marks, PMP
Mark Marlin, PMP, PE
Robert A. Marshall, PhD, PMP
Cristinel Damian Martalogu
John A. Marzullo, PMP
Rebecca P. Masucci
Jamie Mata
Mohit Raj Mathur, PMP
Nael Mattar
Rahma Mbarki Eng, MSc, MBA
Laura McDonough, PMP
Colleen A. McGraw, PMP
David McKenna, MSc, PMP
Yan Bello Méndez, PMP
Louis J. Mercken, PMI
Fellow, PMP
Su Mei-Shih, PMP
Kenneth Merten
Predrag Fred Mikanovic,
MBA, PMP
Berne C. Miller, PMP, CPL
Walter Warren Miller III,
PhD, PMP
Sumith Alvet Miranda, PMP
Purvi Sheth Mishra
Gregg Mohrmann
Mark A. Monteleone,
PMP, CBAP
Gary Monti, PMP
Carlos Morais, PMP
John Morck
Alberto Moreno, PMP
Paola Morgese, PE, PMP
Kaoru Mori, PMP
Rogan Morrison, PMP
Saradhi Motamarri,
MTech, PMP
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ANNEXE X2 - CONTRIBUTEURS ET RÉVISEURS DE LA CINQUIÈME ÉDITION DU GUIDE PMBOK ®
Bhagchand S. Motwani
Stephen E. Mueller, PMP,
EVPHazim Muhssin, PMP
Rita Mulcahy, PMP
Philips Tharakan Mulackal,
PMP, CCE
Gerald Mulenburg, DBA, PMP
John L. Murphy, PE, PMP
Pradeep Murti
Carlo Muzzarelli
Takamichi Nagano
Prakash Nagaraju, PMP
John T. Napier
Kalyanraman Narayanswamy,
PMP
Faig Nasibov, PMP
Muhammad Nasir
John T. Nelson, BSc
Mohammed Taher Netarwala,
BE Mech, PMP
Edgard Pedreira de Cerqueira
Neto, PhD, PMP
Michael Newell, PMP
Thuthuy C. Nguyen, PMP
Praveen K. Nidumolu, PMP
Jeffrey S. Nielsen, PMP
James S. Niziurski, PMP
Michael C. Nollet, MBA, PMP
Peter Ntiforo, PMP, BSc (Hons)
Jeff Nuding, PMP
Michael O’Brochta, MPM, PMP
Deborah O’Bray, CIM (Hons)
Edward A. O’Connor, PMP
Charis Ogbonna
Kazuhiko Okubo, PE, PMP
James Ostad, PMP
Dmitry Ostroushko, PhD
Beth Ouellette, MBA, PMP
Priya Padmanabhan, PMP
Nariman Panahian, PhD, PMP
Mohan Pandey, MPharm,
PGDM(IIMA)
Tara Pangakis, PMP
Leah Paras, PMP
Balaji Parasuraman
Kent D. Paris, PMP
Hyung Ki Park, PMP
William J. Parkes, PMP
Frank R. Parth, MBA, PMP
Jerry L. Partridge, PMP
George Pasieka, aCPP, PMP
Marcello Patrese, PMP, MPM
Mridul Paul, PMP, MBA
Peter B. Paulauskas, PMP
Seenivasan Pavanasam,
B Tech, PMP
Almir dos Santos Pereira, PMP
Nancy Perosio, PMP
Robert E. Perrine, PMP
Sitarama Chakravarthy
Peruvel, PMP
Bruce T. Petro, PMP
Daniel Picard, PMP
Crispin (“Kik”) Piney, BSc, PMP
George Pitagorsky, PMP
Rama P. Pokala, PMP
Morris A. Pondfield, MBA, MS
Roberto Henrique Nogueira
Pons
Charles M. Poplos, EdD, PMP
Steven S. Popovich
Steven R. Potter, PMP
Janice Preston, PMP
Carl L. Pritchard, PMP, EVP
Carl W. Pro, PMP
Nathan Pryce, EMTM, PMP
Javier Pumar, PMP
Jan F.M. Raes, PhD, PMP
Regina Rahmilov
V. Raja, PMP
Aditya Rajguru, PMP
S. Ramani, PgMP, PMP
Ananthakrishnan
Ramaswami, PMP
Claudia Elisa Ramírez, PMP
Dave Randell, PMP
Gurdev S. Randhawa, PMP
Shrish Rangaramanujam, PMP
Banshidhar Rayaguru, PMP,
M Tech
Krupakara Reddy, PMP,
PRINCE2 Practitioner
Caroline Robison, PMP
Ana I. Rodríguez García, PMP
Asbjørn Rolstadås, PhD, Ing
Rafael Fernando Ronces Rosas,
PMP
Kenneth H. Rose, PMP
Prakash Roshan, PMP
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501
ANNEXE X2 - CONTRIBUTEURS ET RÉVISEURS DE LA CINQUIÈME ÉDITION DU GUIDE PMBOK ®
David W. Ross, PMP, PgMP
Neal L. Rowland, PMP
Jaideep Roy
Laurie M. Rudnitsky, PMP
Lee Ryan
Nani Sadowski-Alvarez,
PMPOsamu Sakamoto, PMP
Brian Salk, MA Ed, PMP
Gladstone Leslie Samuel
Paul Sanghera, PhD, PMP
Satheesh Santhangopalan,
PMP
Otavio Ritter Santos, PMP
Rick B. Santos, MBA, PMP
Vikas Sarin, ME(SS),MCA
Ramanathan Sathianaraynan,
PMP, CSQA
Kyoichi Sato, PMP
Curt Schlonies, PMP
Eugene Schreiner
John Schuyler, PE, PMP
Salvatore J. Sciascia, PMP
Anna Self
Benjamin R. Sellers,
PMP, CPCM
Kathakali Seth
Mark B. Shadowens, PMP
Paul E. Shaltry, PMP
Archana Sharma, MS, PMP
Dhilan N. Shah, CPA, PMP
Manar Shami, PhD, PMP
Shervin Shariatpanahi
Mojtabanejad
Pawan Sharma
502
Rachna Sharma
John Sheers, PMP
Jinmei Shen, PMP
Nitin Shende
Eng. S.M. Saliha Sheriff,
MBA, PMP
Kazuo Shimizu, PMP
Toshihiro Shoji, PMP
Hilary Shreter, MBA, PMP
Evandro L.P. Silva
João Carlos A. Silva Neto,
Msc, PMP
Michael D. Simants
Michael Simmering, PE,
OPM3-CC
Nicklaus B. Sims, PMP
Manas Singh
Siddharth Singh
John Singley, PhD, PMP
Marzena Zych- Skrzypkowska
Kathy J. Slater, PMP
Martin J. Smit, PMP
Carolyn E. Smith, PMP
Bruce F. Snow
Juliette A. Soczka
Jorge Garcia Solano, PMP
John P. Soltesz, PE, PMP
Nguyen Hoanh Son
Brijesh Sonawane, PMP
Mauro Sotille, PMP
Patricia Spadea, PMP
Bernd Spiehl
Carolina Gabriela Spindola,
SSBB, PMP
Clifford W. Sprague, PMP
Rob Spurgeon
Varadarajan Sriram
Pranay Srivastava, PMP, CISA
Jolene R. Staruch, PMP
Joyce Statz, PhD, PMP
Doug Stephon
Samuel N. Stevens III, PhD
Delores Stimpson, PMP
Roberta Storer
Dr Kenneth D Strang, PhD, PMP
Geree V. Streun, CSQE, PMP
Michael E. (Mike) Strom, PMP
Juergen Sturany, PMP
Chinta V.N. Subrahmanyam,
PMP
Brian T. Sullivan, PMP
Raghavan Sundararajan, PMP
Yasuji Suzuki, PMP
Rashid M. Syed, MBA, PMP
Michal Szymaczek, PMP
Amin Tabatabayi, BEng, MBA
Shoji Tajima, PMP
Masanori Takahashi, PMP, MA
Paraminder Talwar, PMP
Randy Tangco, PMP, CSM
Nilesh Adrian Pieris Tavarayan,
AMBCS, MACS (Prov)
John Terdik, PMP, DCB
Gangesh Thakur, CPIM, CSCP
Jaimini Thakore
Pham Minh Thang
Claire-Jodane Thermidor
William M. Thom, PMP
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ANNEXE X2 - CONTRIBUTEURS ET RÉVISEURS DE LA CINQUIÈME ÉDITION DU GUIDE PMBOK ®
Darin Thomas, PMP
William J. Thompson, PE, PMP
Rocky Thurston, PMP
Linus G. Tibayan, FLMI, PMP
Surendra Tipparaju, ME
Lulu V. Tobin, PMP
Victoria Todas-Lozada, PMP
Mark Tolbert
Nagla Toma, MA
Carolyn A. Toomer, PMP
Terry D. Tosh, PMP
Lee Towe, PMP, MBA
Biagio Tramontana, Ing, PMP
R. Trant, BA, C Mar Eng
Ricardo Triana, PMP
Daniel J. Troxell, MBA, PMP
Shi-Ja Tseng
William Stephen Turner
Vidyasagar Uddagiri, PMP
Nnanna Charles Ukaegbu,
PE, PMP
Krishnakant T. Upadhyaya,
PMP
Eric Uyttewaal,
MS Business, PMP
Ali Vahedi Diz, MSc, PMP
Jorge Valdés Garciatorres,
PMP, ITIL
Dennis K. Van Gemert,
MS, PMP
Paula Ximena Varas, PMP
Ricardo Viana Vargas,
MSc, PMP
Jouko Vaskimo, PMP
Thierry Verlynde, PMP
Malay Verma, PMP, PGCBM
Vijay K. Verma, PMP, MBA
Aloysio Vianna Jr.
David Violette, MPM, PMP
Pepijn Visser
Cornelis (Kees) Vonk
Paul E. Waits, Jr., PMP, CPM
Mike Wakshull, PMP, MSc
Ronald P. C. Waller,
PMI Fellow, PMP
Barbara Walsh, CAPM
Thomas M. Walsh, PMP
Steve J. Walter, PhD,
CSEP, PMP
Xiaojin Wang, PhD, PMP
Lou Ware, PMP
William W. Wassel, PE, PMP
Ian J. Watson, PMP
Michael D. Watson, PMP
Patrick Weaver, PMP, FAICD
John A. Weber, PMP
Kevin R. Wegryn, PMP, CPM
Linda Westfall, CSQE, PE
John White
Mark Wilfer, PMP
Donald Wilkinson, PMP
Nancy Wilkinson, MBA, PMP
Dale K. Williams, PMP, CSM
Terry Williams, PhD, PMP
John Wilson, PhD, PMP
Rebecca A. Winston, JD
Michael Witzorky, PMP
Audrey R. Wojcik
Nan Wolfslayer, AStd
Rick Woods, SSBB, PMP
Mark A. Wright, PMP
Vicki Wrona, PMP
Andrew Lam Tug Wye, PMP,
CITPM (Associate)
Kazuo Yamamoto, PMP
Shahrzad Yazdani, PMP,
LSS GB
Clement C.L. Yeung, PMP
Masakazu Yonezaki
Tan EE Yuen Yvonne
Azam M. Zaqzouq, MCT, PMP
Omran M. Zbeida
Xuyan Zhang
Rob Zilay, MBA, PMP
K. Kimi Hirotsu Ziemski, PMP
Paul W. Zilmer, PMP
William A. Zimmer, PMP
Heinz Zimmermann, MSc, PMP
John Zlockie, MBA, PMP
© 2013 Project Management Institute. Guide du Corpus des connaissances en management de projet (Guide PMBOK®) — Cinquième édition
503
ANNEXE X2 - CONTRIBUTEURS ET RÉVISEURS DE LA CINQUIÈME ÉDITION DU GUIDE PMBOK ®
X2.10 La troisième édition du Guide PMBOK® :
Dennis Bolles, PMP, Project Manager
Darrel G. Hubbard, PE, Deputy Project Manager
J. David Blaine, PMP (Quality Control Coordinator)
Theodore R. Boccuzzi, PMP (Document Research Team Leader)
Elden Jones, PMP (Configuration Management Coordinator)
Dorothy Kangas, PMP (Product Overview Team Leader)
Carol Steuer, PMP (Framework Team Leader)
Geree Streun, PMP (Process Groups Team Leader)
Lee Towe, PMP (Special Appointment)
X2.10.1 Autres collaborateurs :
Abdallah Abi-Aad, PMP, PEng
Muhamed Abdomerovic, PMP
Adrian Abramovici, PMP
Fred Abrams, PMP, CPL
Yassir Afaneh
Hussain Ali Al-Ansari,
Eur Ing, CEng
Mohammed Abdulla Al-Kuwari,
Eur Ing, CEng
Jamie K. Allen, PMP
Mark Allyn, PMP
Sumner Alpert, PMP, CMC
Frank Anbari
Scott C. Anderson, PMP
Lionel Andrew, MBA, ISP
Russell Archibald, PMP
Prabu V. Ayyagari, PhD, PMP
William W. Bahnmaier, PMP
504
Alfred Baker
Ernest Baker, PMP
Pamela M. Baker, PMP
W. Clifton Baldwin, PMP
B. D. Barnes
Kevin E. Bast, PMP
Jefferson Bastreghi
Mohammed Safi Batley, MIM
Julia M. Bednar, PMP
James S. Bennett, PMP
Cynthia A. Berg, PMP
Sally Bernstein, PMP
Mamoun A. Besaiso, CE
Ionut C. Bibac
Howland Blackiston
J. David Blaine, PMP, CSQE
Ray Blake, PMP
Nigel Blampied, PE, PMP
Dennis Bolles, PMP
Stephen Bonk
Barbara Borgmann, PMP
Charles W. Bosler, Jr.
Gregory M. Bowen, CSDP
Rollin O. Bowen, Jr.
Carolyn Boyles, MBA, PMP
David Bradford, PMP
James (Jim) P. Branden,
MBA, PMP
Wayne R. Brantley, PMP, MS
Ed
Gary D. Brawley, PEng., PMP
Alex S. Brown, PMP
Timothy S. Brown
Stephen C. Burgan, PMP
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ANNEXE X2 - CONTRIBUTEURS ET RÉVISEURS DE LA CINQUIÈME ÉDITION DU GUIDE PMBOK ®
.
Anne Cagle,
PMP
Dean J. Calabrese, PMP
Neil R. Caldwell
Giuseppe A. Caruso, PMP
Edgard P. Cerqueira Neto,
PhD, PMP
Bruce Chadbourne
Bill Chadick, PMP
Clare Chan
Porfirio Chen Chang,
MBA, PMP
Ho Lee Cheong, PhD, MIMechE
Gene Chiappetta, PMP
Tomio Chiba, PMP
Mark T. Chism, PMP
Aaron Coffman, PMP, CQM
Kim D. Colenso, PMP, CSQE
Edmund H. Conrow, PhD, PMP
Helen S. Cooke, PMP
Michael Corish
John E. Cormier, PMP
John Cornman, PMP, MBA
Sergio R. Coronado
Andy Crowe, PMP
Robert L. Cutler, PMP
Darren Dalcher, PhD, MAPM
Mario Damiani, PMP
Shari M. Daniel, PMP
Arindam Das
Pranab Das, PMP
Aloysio da Silva
Allan E. Dean
Robert de Jong, PMP
Juan De La Cruz
M. Pilar De La Cruz
Alfredo del Cano, PE, PhD
Connie Delisle
Andrea Giulio Demaria, PMP
John M. Dery, PMP
Barbara De Vries, PMP
Ravi Kumar Dikshit, PMP
Jerry Dimos, PMP
James A. Doanes
Capt. Nick Doralp, PMP
John Downing
Magnus Karl Drengwitz, PMP
Daniel Dudek
Peter Duignan, PMP
Lloyd R. Duke, Jr., PMP
Suhas Dutta, PMP
Judith Edwards, PhD, PMP
Bradford R. Eichhorn, PMP
Gary S. Elliott, MS, MD
Robert L. Emerson, PMP
Alison Evanish
Gregory William Fabian, PMP
Steven L. Fahrenkrog, PMP
Morten Fangel, PhD
Keith Farndale, PEng, PMP
Martin Christopher Fears, PMP
Eve Featherman
AnnaMaria Felici
Flynn M. Fernandes,
MSPM, PMP
John C. “Buck” Field,
MBA, PMP
Linda Fitzgerald
Quentin W. Fleming
David Foley, MBA
Kirby Fortenberry, PMP
Gary W. Fortune, PMP
John M. Foster, PMP, MBA
Scott D. Freauf, PMP
Denis Freeland
Ichiro Fujita, PMP
John S. Galliano
Donald G. Gardner, PMP
Stanisław Gasik
Jackelen George
Jose A. George, B Tech, PGDM
Dan Georgopulos
Paul H. Gil, MCP, PMP
Greg Githens, PMP
Earl Glenwright, PE, VEA
Leo A.Giulianetti, PMP
Christopher A. Goetz, PMP
Donna Golden
Dan Goldfischer
Neil P. Goldman, PMP
Margarida Goncalves, PhD
John C. Goodpasture, PMP
Dana J. Goulston, PMP
Neal S. Gray, PMP
Steve Grey, PhD, PMP
Robert J. Gries, PE, PMP
Mike Griffiths, PMP
Patrick D. Guest, PMP
Jinendra Gunathilaka, PE
Navneet Gupta, PMP
David R. Haas, PMP, FLMI
Aaron S. Hall, PMP
Robert W. Harding, RA
Delbert K. Hardy, PMP
Patti Harter
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505
ANNEXE X2 - CONTRIBUTEURS ET RÉVISEURS DE LA CINQUIÈME ÉDITION DU GUIDE PMBOK ®
J. Ray Harwood, PMP
Ali Hassan, PMP
Ralph Hernandez
Rick Hiett
Pat Hillcoat, PMP
Bob Hillier, PMP
David Hillson, PhD, PMP
Guy N. Hindley, MAPM, MILT
Danny N. Hinton, PMP
Bobby Tsan Fai Ho, PMP, CISM
J. Brian Hobbs, PhD, PMP
Piet Holbrouck, MSc
Carol Holliday, PMP
Gopi V. Hombal
Martin Hopkinson, BSc, APMP
Keith D. Hornbacher, MBA
Darrel G. Hubbard, PE
Kenneth Alan Hudacsko, PMP
David T. Hulett, PhD, PMP
Clinton in’t Veld
Adesh Jain, PMP, MPD
Don R. James, PMP
Grant Jefferson
Noel C. Jensen, PMP
Wei Jing
Bruce Johnson, PMP
Elden Jones, MSPM, PMP
Granville H. Jones, Sr.,
MBA, PMP
Kevin B. Jones, BMath, PMP
Howard J. Kalinsky, PMP, MPM
Constance Katsanis
Roger Kent
Tom Kerr, PMP
Ajmal Afzal Khan
506
Asadullah Khan, PMP
Lucy Kim, PE, PMP
Mihail Kitanovski
Jennifer Eileen Kraft
Takahiko Kuki, PE, PMP
Polisetty V.S. Kumar,
M Tech, PMP
Avis Kunz
Thomas Kurihara
Antonio Carlos Laranjo da Silva
John S. Layman, PMP
Lawrence (Larry) P. Leach,
PMP
Craig Letavec
Ben Linders
Erik D. Lindquist, PE, PMP
Mary K. Lofsness
Elizabeth Ann Long, PMP
Raul S. Lopez, PE, PMP
Enrique Lopez-Mingueza, PMP
Pier Paolo Lo Valvo, PMP
Karen Griffin MacNeil, PMP
Sajith K. Madapatu, PMP
Vijaya Kumar Mani, PMP
Mark Marlin, PMP
Enrique Martinez
Victor J. Matheron, PMP
Stephen S. Mattingly
Christopher J. Maughan,
CEng, PMP
Giuseppe Mauri
Yves Mboda, PMP
David L. McPeters, PMP
Ed Mechler, PMP
Godfrey I. Meertens, PMP
Richard Meertens, MBA, PMP
Yan Bello Mendez, PMP
Gordon R. Miller, PMP, CCP
Liu Min
Santosh Kumar Mishra,
PMP, CSQA
Andrew H. Moore, MBA, PMP
Colin Morris, PE, PMP
Saradhi Motamarri,
M Tech, PMP
Mhlabaniseni Moses Mitmunye
Rita Mulcahy, PMP
Charles L. Munch, PMP
K.S. Keshava Murthy
Jo Musto, PMP
AnathaKrishnan
S. Nallepally, PMP
NB Narayanan
Vijayalakshimi Neela,
MCA, PMP
Beatrice Nelson, PMP
Brian D. Nelson, PMP
Jeffrey S. Nielsen, PMP
Isabella Nizza, PMP
Jim O’Brien, PMP
Kazuhiko Okubo, PE, PMP
David M. Olson, MBA (ITM)
Peter Ostrom, PhD, PMP
Jeffery L. Ottesen, PE
Michael T. Ozeranic
Laura Dorival Paglione
Ravindranath Palahalli
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ANNEXE X2 - CONTRIBUTEURS ET RÉVISEURS DE LA CINQUIÈME ÉDITION DU GUIDE PMBOK ®
Glen R. Palmer
Jon Palmquist
Nick Palumbo, PMP
David Parker
Jerry L. Partridge, PMP
George Pasieka, PMP
Eric Patel
Anil Peer, PEng, PMP
Francisco Perez-Polo
Paul W. Phister, Jr., PhD, PE
Crispin (Kik) Piney, BSc, PMP
Natasha Pollard
Sreenivasa Rao Potti,
MCA, PMP
Manohar Powar, PMP
Ravindranath P S
Patrick J. Quairoli
Ge Qun
Vara Prasad Raju Kunada
Gurdev Randhawa
Prem Ranganath, PMP
Raju Rao, PMP
Ulka Rathi
Carol Rauh, PhD, PMP
Tony Raymond
Vijay Sai Reddy, PMP, CSQA
J. Logan C. Rice
Steven Ricks, PMP
Steven F. Ritter, PMP
Thad B. Ring, PMP
Dee Rizor
Susan Rizzi
Michael C. Roach
Alexandre G. Rodrigues, PhD
Cheryl N. Rogers, PMP
Asbjorn Rolstadas, PhD
Hans (Ron) Ronhovde, PMP
Scott A. Rose, PMP
Ed Rosenstein, PMP
David W. Ross, PMP
Samuel S. Roth, PMP
Joseph A. Roushdi
Gurdev Roy, PMP
Paul S. Royer, PMP
James J. Rutushni, PMP
Robbi Ryan
Frank Ryle, PMP
Anjali Sabharwal, PMP
Srinivasa R. Sajja, PMP
Brian Salk, MA Ed, PMP
Nashaat A. Salman, PMP
Kyoichi Sato
Markus Scheibel, PMP, DiplIng
Suzanne Lee Schmidt, PMP
John Schmitt, PMP
Amy Schneider, PMP
Michael J. Schollmeyer, PMP
Randa Schollmeyer, PMP
Richard E. Schwartz
Andrea R. Scott
Benjamin R. Sellers,
PMP, CPCM
Tufan Sevim, PMP
Sanjay Shah, PMP
Mundaje S. Shetty, PMP
Kazuo Shimizu, PMP
Rali Shital
Ganga Siebertz
Larry Sieck
Melvin Silverman, PhD, PE
Fernando Demattio de O.
Simoes, PMP
Richard L. Sinatra, PhD, PMP
Raghavendra Singh
John E. Singley, PhD, PMP
Edward Smith
Patricia Smith
Cynthia Snyder, MBA, PMP
Antonio Soares
Paul Solomon, PMP
Richard Spector, PMP
Allison St. Jean
Michael Stefanovic, PEng, PMP
Geree Streun, PMP
Juergen Sturany
Donglin Su
Sambasivam S., PMP, CSQA
George Sukumar, MSChe, OE
Karen Z. Sullivan, PMP
Karen Tate, MBA, PMP
David E. Taylor, PMP
James E. Teer, Jr.
Sai K. Thallam, MBA, PMP
John A. Thoren, Jr., PhD, PMP
Surendra Tipparaju, ME
Massimo Torre, PhD, PMP
Luis Eduardo Torres Calzada,
MBA, PMP
Rogerio Carlos Traballi
Lee Towe, MBA, PMP
Rufis A. Turpin, CQA, CSQE
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507
ANNEXE X2 - CONTRIBUTEURS ET RÉVISEURS DE LA CINQUIÈME ÉDITION DU GUIDE PMBOK ®
Marion J. Tyler, PMP
M. Raj Ullagaraj, PhD
Bobbye Underwood, PMP
Eric Uyttewaal, PMP
Dalton L. Valeriano-Alves, ME
JR Vanden Eynde, PMP
Gary Van Eck
Judy Van Meter
J.R. Vanden Eynde, PMP
Gerrit van Otterdijk, BSc
Thomas G. Van Scoyoc, PMP
Paula X. Varas, PMP
Ricardo Vargas
Ricardo Viana Vargas,
MSc, PMP
Aloysio Vianna, Jr.
Mark M. Vertin, PE, PMP
Craig Veteto, PMP, CPIM
Roberto Viale, PMP
Eduardo Newton Vieira, PMP
Dave Violette, MPM, PMP
Desmond Joseph Vize, PMP
Cornelius (Kees) Vonk, PMP
J. Wendell Wagner, PMP
Barbara Walsh
Thomas M. Walsh, PMP
William W. Wassel, PE, PMP
Patrick Weaver, PMP, FAICD
Kevin R. Wegryn, PMP, CPM
Timothy E. Welker, PMP
Linda Westfall, PE, CSQE
Gwen Whitman, PMP
Tammo T. Wilkens, PE, PMP
Alan K. Williams, Sr., PMP
Charles M. Williamson,
MBA, PMP
Stephen D. Wise
Allan Wong
Robert Wood
Kristin L. Wright
Thomas Wuttke, PMP, CPM
Uma S. Yalamanchili, PMP
Clement C.L. Yeung, PMP
Angela F. Young, PMP
John Zachar, BSc, APMP
Kathy Zandbergen
Cristine Zerpa
Paul Zilmer
Eire E. Zimmermann, PMP
X2.11 L’édition 2000 du Guide PMBOK® :
Cynthia A. Berg, PMP
Judith A. Doll, PMP
Daniel Dudek, PMP
Quentin Fleming
Greg Githens, PMP
Earl Glenwright
David T. Hulett, PhD
Gregory J. Skulmoski
508
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ANNEXE X2 - CONTRIBUTEURS ET RÉVISEURS DE LA CINQUIÈME ÉDITION DU GUIDE PMBOK ®
X2.11.1 Autres collaborateurs :
Muhamed Abdomerovic, PMP,
D. Eng.
John R. Adams
Yassir Afaneh
Frank Allen, PMP
Jon D. Allen, PMP
MaryGrace Allenchey, PMP
Robert A. Andrejko, PMP
Ichizo Aoki
Paul C. Aspinwall
Ronald Auffrédou, PMP
Edward Averill, PMP
Frederick L. Ayer, PMP
William W. Bahnmaier, PMP
A. C. “Fred” Baker, PMP
Carole J. Bass, PMP
George Belev
Berndt Bellman
Sally Bernstein, PMP
Nigel Blampied, PE, PMP
John Blatta
Patrick Brown, PMP
Alfredo del Caño
Chris Cartwright, PMP
Bruce C. Chadbourne, PMP
Michael T. Clark, PMP
Raymond C. Clark, PE
Elizabeth Clarke
David Coates, PMP
Kim Colenso, PMP
Edmund H. Conrow, PMP
Kenneth G. Cooper
Sergio Coronado Arrechedera
John Cornman, PMP
Richard F. Cowan, PMP
Kevin Daly, PMP
Mario Damiani, PMP
Thomas Diethelm, PMP
David M. Drevinsky, PMP
William R. Duncan
Frank D. Einhorn, PMP
Steven L. Fahrenkrog
Edward Fern, PMP
Lisa Fisher
Christian Frankenberg, PMP
Scott D. Freauf, PMP
Jean-Luc Frere, PMP
Ichiro Fujita, PMP
Chikako Futamura, PMP
Serge Garon, PEng, PMP
Brian L. Garrison, PMP
Lewis M. Gedansky
Linda V. Gillman
Eric Glover
Eva T. Goldman
Peter Bryan Goldsbury
Michael Goodman, PMP
Jean Gouix, PMP
Paul Grace
Alexander Grassi Sr., PMP
Roger Graves
Franz X. Hake
Peter Heffron
Chris Herbert, PMP
Dr. David Hillson, PMP, FAPM
J. Brian Hobbs, PMP
Marion Diane Holbrook
Robin Hornby
David Hotchkiss, PMP
Bill Hubbard
Charles L. Hunt
Thomas P. Hurley, PMP
George Jackelen
Angyan P. Jagathnarayanan
Sandy Jenkins
Elden F. Jones II, PMP, CMII
Sada Joshi, PMP
Lewis Kana, PMP
Subramaniam Kandaswamy,
PhD, PMP
Ronald L. Kempf, PMP
Robert Dohn Kissinger,
PhD, PMP
Kurt V. Kloecker
Toni D. Knott
Jan Kristrom
Blase Kwok, PMP
Sam Lane
Lawrence P. Leach
Philip A. Lindeman
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509
ANNEXE X2 - CONTRIBUTEURS ET RÉVISEURS DE LA CINQUIÈME ÉDITION DU GUIDE PMBOK ®
Gábor Lipi
Lyle W. Lockwood, PMP
J. W. Lowthian, PMP
Arif Mahmood, PMP
James Martin (on behalf
of INCOSE)
Stephen S. Mattingly
Glen Maxfield
Peter McCarthy
Rob McCormack, PMP
John McHugh
Krik D. McManus
Dewey L. Messer
David Michaud
Mary F. Miekoski, PMP
Oscar A. Mignone
Gordon R. Miller, PMP
Roy E. Morgan, PMP
Jim Morris, PMP
Bert Mosterd, PMP
William A. Moylan, PMP
John D. Nelson, PMP
Wolfgang Obermeier
Cathy Oest, PMP
Masato Ohori, PMP
Kazuhiko Okubo, PE, PMP
Edward Oliver
Michelle Triggs Owen
Mark S. Parker
Shirley B. Parker
Matthew H. Parry
510
Jerry Partridge, PMP
Francisco Perez-Polo, PMP
James M. Phillips, PMP
Crispin (Kik) Piney, PMP
George Pitagorsky, PMP
David L. Prater, PMP
Janice Preston
Bradford S. Price, PMP
Samuel L. Raisch, PMP
Naga Rajan
G. Ramachandran, PMP
Stephen Reed
Bill Righter, PMP
Bernice L. Rocque, PMP
Wolfgang Theodore Roesch
Fernando Romero Peñailillo
Jon Rude
Linda Rust, PMP
Fabian Sagristani, PMP
James N. Salapatas, PMP
Seymour Samuels
Bradford N. Scales
H. Peter Schiller
John R. Schuyler, PMP
Maria Scott, PMP
Shoukat Sheikh, MBA, PMP
Larry Sieck
Kazuo Shimizu, PMP
David Shuster
Melvin Silverman, PhD, PE
Loren J. Simer Jr.
Keith Skilling, PE, PMP
Ed Smith
Kenneth F. Smith, PMP
Barry Smythe, PMP
Paul J. Solomon
Joe Soto Sr., PMP
Christopher Wessley Sours,
PMP
Charlene Spoede, PMP
Joyce Statz, PMP
Emmett Stine, PMP
Alan Stretton
Thangavel Subbu
Jim Szpakowski
Ahmet N. Taspinar, PMP
John A. Thoren Jr., PMP
Iesha D. Turner-Brown
Alan D. Uren, PMP
Juan Luis Valero, PMP
S. Rao Vallabhaneni
William Simon Vaughan
Robinson
Ana Isabel Vazquez Urbina
Ricardo Viana Vargas, PMP
Mike Wakshull
Stephen E. Wall, PMP
William W. Wassel, PMP
R. Max Wideman
Tammo T. Wilkens, PE, PMP
Robert Williford, PMP
Robert Youker
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ANNEXE X2 - CONTRIBUTEURS ET RÉVISEURS DE LA CINQUIÈME ÉDITION DU GUIDE PMBOK ®
X2.12 L’édition 1996 du Guide PMBOK® :
William R. Duncan
Frederick Ayer
Cynthia Berg
Mark Burgess
Helen Cooke
Judy Doll
Drew Fetters
Brian Fletcher
Earl Glenwright
Eric Jenett
Deborah O’Bray
Diane Quinn
Anthony Rizzotto
Alan Stretton
Douglas E. Tryloff
X2.12.1 Autres collaborateurs :
John Adams
Edward L. Averill
C. “Fred” Baker
F. J. “Bud” Baker
Tom Belanger
John A. Bing
Brian Bock
Paul Bosakowski
Keely Brunner
Dorothy J. Burton
Jeannette M. Cabanis
Louis J. Cabano
Kim Colenso
Samuel K. Collier
Karen Condos-Alfonsi
E. J. Coyle
Darlene Crane
David Curling
Russ Darnall
Misty N. Dillard
Maureen Dougherty
John J. Downing
Daniel D. Dudek
Lawrence East
Quentin W. Fleming
Rick Fletcher
Linda V. Gillman
Greg Githens
Douglas Gordon
Leo Giulianeti
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511
ANNEXE X2 - CONTRIBUTEURS ET RÉVISEURS DE LA CINQUIÈME ÉDITION DU GUIDE PMBOK ®
Martha D. Hammonds
Abdulrazak Hajibrahim
G. Alan Hellawell
Bobby R. Hensley
Jonathan Hicks
Paul Hinkley
Wayne L. Hinthorn
Mark E. Hodson
David T. Hulett
Edward Ionata
Lew Ireland
Elvin Isgrig
Murray Janzen
Frank Jenes
Sandy Jenkins
Walter Karpowski
William F. Kerrigan
Harold Kerzner
Robert L. Kimmons
Richard King
J. D. “Kaay” Koch
Lauri Koskela
Richard E. Little
Lyle W. Lockwood
Lawrence Mack
Christopher Madigan
Michael L. McCauley
Hugh McLaughlin
Frank McNeely
Pierre Menard
Dewey L. Messer
512
Rick Michaels
Raymond Miller
Alan Minson
Colin Morris
R. Bruce Morris
Danell Moses
David J. Mueller
Gary Nelson
John M. Nevison
John P. Nolan
Louise C. Novakowski
James O’Brien
JoAnn C. Osmer
Jon V. Palmquist
Mark S. Parker
Shirley B. Parker
Matthew Parry
John G. Phippen
Hans E. Picard
Melissa Pendergast
James S. Pennypacker
Serge Y. Piotte
PMI Houston Chapter
PMI Manitoba Chapter
PMI New Zealand Chapter
Charles J. Pospisil
Janice Y. Preston
Mark T. Price
Christopher Quaife
Peter E. Quinn
Hadley Reynolds
Steven F. Ritter
William S. Ruggles
Ralph B. Sackman
Agnes Salvo
Alice Sapienza
W. Stephen Sawle
Darryl M. Selleck
Melvin Silverman
Roy Smith
Leonard Stolba
Craig T. Stone
Hiroshi Tanaka
Ahmet Taspinar
Robert Templeton
Dick Thiel
Saul Thomashow
J. Tidhar
Janet Toepfer
Michelle Triggs
Vijay K. Verma
Alex Walton
Jack Way
Francis M. Webster Jr.
R. Max Wideman
Rebecca Winston
Hugh M. Woodward
Lisa Woodring
Robert Youker
Shakir H. Zuberi
Dirk Zwart
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ANNEXE X3 - COMPÉTENCES INTERPERSONNELLES
.
ANNEXE X3
COMPÉTENCES INTERPERSONNELLES
Les chefs de projet accomplissent le travail avec l’équipe de projet et les autres parties prenantes. Les
chefs de projet performants acquièrent un équilibre entre compétences techniques, interpersonnelles et
conceptuelles, qui leur permet d’analyser les situations et d’interagir de manière appropriée. Cette annexe
décrit les compétences interpersonnelles importantes suivantes :
• Leadership
•
Développement de l’esprit d’équipe
• Motivation
• Communication
• Influence
• Prise de décision
•
Sensibilité politique et culturelle
• Négociation
•
Instauration d’un climat de confiance
• Gestion des conflits
• Accompagnement ou « Coaching » en anglais
Bien que d’autres compétences interpersonnelles soient utilisées par les chefs de projet l’utilisation
appropriée de ces compétences aide le chef de projet à diriger efficacement son projet.
X3.1 Leadership
Le « leadership » implique de concentrer les efforts d’un groupe de personnes vers un but commun et
de leur permettre de travailler en équipe. D’une manière générale, le leadership est la capacité de faire faire
des choses par d’autres. Le respect et la confiance, plutôt que la crainte et la soumission, sont les éléments
essentiels d’un leadership efficace. Bien que le leadership soit important au cours de toutes les phases du
projet, un leadership efficace est essentiel dans les premières phases d’un projet, lorsque l’accent est mis
sur la communication de la vision, la motivation et l’inspiration des participants au projet, afin d’obtenir une
performance élevée.
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513
ANNEXE X3 - COMPÉTENCES INTERPERSONNELLES
Tout au long du projet, les responsables des équipes de projet sont chargés d’établir et de maintenir la
vision, la stratégie et la communication ; de favoriser la confiance et le développement de l’esprit d’équipe ;
d’influencer, d’accompagner et de surveiller ; et d’évaluer la performance de l’équipe et du projet.
X3.2 Développement de l’esprit d’équipe
Le développement de l’esprit d’équipe est le processus qui aide un groupe de personnes, liées par un
but commun, à travailler les unes avec les autres, avec le responsable du « leadership », avec les parties
prenantes externes et avec l’organisation. Le travail en équipe est le résultat d’un bon leadership et d’un bon
développement de l’esprit d’équipe.
Les activités de développement de l’esprit d’équipe sont des tâches (établir les objectifs, définir et négocier
les rôles, les responsabilités et les procédures) et des processus (comportement interpersonnel en mettant
l’accent sur la communication, la gestion des conflits, la motivation et le leadership). Le développement
d’un environnement de travail d’équipe nécessite de traiter et d’aborder les problèmes de l’équipe de projet
comme des enjeux de l’équipe, sans critiquer les individus. Il est possible de faire avancer encore plus le
développement de l’esprit d’équipe en obtenant le soutien de la direction, en encourageant l’engagement
des membres de l’équipe, en proposant des récompenses appropriées, de la reconnaissance et des règles
éthiques, en créant une identité d’équipe, en gérant efficacement les conflits, en promouvant la confiance et
une libre communication entre les membres de l’équipe et en apportant du leadership.
Quoique le développement de l’esprit d’équipe soit essentiel dans les phases initiales d’un projet, il
s’agit d’un processus continu. Les modifications sont inévitables dans l’environnement d’un projet. Pour
un management efficace de ces modifications, un effort continu ou renouvelé de développement de l’esprit
d’équipe s’avère nécessaire. Le résultat d’un bon esprit d’équipe se traduit par une confiance réciproque, un
échange d’informations de haute qualité, une meilleure prise de décision et un management efficace du projet.
X3.3 Motivation
Les membres des équipes de projet ont des antécédents, des attentes et des objectifs individuels divers.
Le succès global du projet dépend de l’engagement de l’équipe, qui est directement fonction du niveau de
motivation de ses membres.
Dans un projet, la motivation requiert la création d’un environnement qui, tout en étant orienté vers la
réalisation des objectifs, offre une satisfaction maximale sur ce que les individus valorisent le plus. Ces
valeurs comprennent la satisfaction professionnelle, un travail stimulant, la perception d’un accomplissement,
d’une réussite et d’une progression, une compensation financière suffisante et d’autres récompenses et
reconnaissances considérées comme nécessaires et importantes par l’individu.
514
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ANNEXE X3 - COMPÉTENCES INTERPERSONNELLES
.
X3.4 Communication
La communication a été identifiée comme étant l’une des raisons principales du succès ou de l’échec d’un
projet. Une communication efficace est essentielle au sein d’une équipe de projet et entre le chef de projet,
les membres de l’équipe et toutes les parties prenantes extérieures. La transparence dans la communication
permet le travail en équipe et conduit à une performance élevée. Elle améliore les relations entre les membres
de l’équipe de projet et engendre une confiance réciproque.
Pour une communication efficace, le chef de projet doit connaître les styles de communication des autres
parties, les nuances et les normes culturelles, les relations, les personnalités et le contexte général de la situation.
Une sensibilisation sur ces facteurs conduit à la compréhension mutuelle et, ainsi, à une communication
efficace. Les chefs de projet doivent identifier les divers canaux de communication, comprendre quelles
informations ils doivent transmettre et recevoir, ainsi qu’identifier les compétences interpersonnelles qui les
aideront à communiquer efficacement avec les diverses parties prenantes du projet. La conduite d’activités
de développement de l’esprit d’équipe pour déterminer les styles de communication des membres de l’équipe
(par exemple : directif, collaboratif, logique, explorateur, etc.), permet aux responsables de planifier une
communication qui prend en compte efficacement les relations interpersonnelles et les différences culturelles.
L’écoute est un composant important de la communication. Les techniques d’écoute, à la fois active et
passive, donnent à l’utilisateur une compréhension des problématiques, des stratégies de négociation et de
gestion des conflits, de la prise de décision et de la résolution de problèmes.
X3.5 Influence
L’influence est une stratégie qui consiste à partager l’autorité et à s’appuyer sur les compétences
interpersonnelles pour obtenir la coopération des autres vers un but commun. Les lignes de conduite suivantes
peuvent influencer les membres de l’équipe :
• Donner l’exemple et aller jusqu’au bout de ses engagements.
• Clarifier la façon dont une décision est prise.
• Employer un style interpersonnel flexible et adapter le style à l’audience.
• Faire un usage judicieux et prudent de son pouvoir. Agir pour collaboration à long terme.
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515
ANNEXE X3 - COMPÉTENCES INTERPERSONNELLES
X3.6 . Prise de décision
Il existe quatre styles fondamentaux de prise de décision normalement pratiqués par les chefs de projet : le
commandement, la consultation, le consensus et le tirage à pile ou face (aléatoire). Quatre facteurs principaux
affectent le style de décision : les contraintes de temps, la confiance, la qualité et l’acceptation. Les chefs de
projet peuvent prendre les décisions eux-mêmes ou impliquer les membres de l’équipe dans le processus de
prise de décision.
Les chefs de projet et les membres de l’équipe de projet utilisent un modèle ou processus de prise de
décision, tel que le modèle en six phases ci-dessous :
• Définir le problème. Explorer complètement le problème, le clarifier et le définir.
• Générer des solutions du problème. Prolonger le processus de génération d’idées nouvelles en
élaborant plusieurs solutions possibles, au cours de sessions de remue-méninges, et en décourageant
les prises de décision prématurées.
• Passer des idées à l’action. Définir les critères d’évaluation, évaluer le pour et le contre de chacune
des solutions envisagées et choisir la meilleure.
• Planifier la mise en œuvre de la solution. Impliquer les participants clés de façon à ce qu’ils
acceptent la solution choisie et s’engagent à la faire aboutir.
•
Planifier l’évaluation de la solution. Analyser la solution une fois qu’elle aura été mise en œuvre,
l’évaluer et recueillir les leçons apprises.
• Évaluer les résultats et le processus. Évaluer dans quelle mesure le problème a été résolu ou les
objectifs du projet atteints (continuation de la phase précédente).
X3.7 Sensibilité politique et culturelle
Dans l’environnement d’un projet, la politique organisationnelle est inévitable en raison de la diversité des
normes, de l’historique et des attentes des personnes impliquées dans le projet. La pratique judicieuse de la
politique et de l’utilisation du pouvoir aide le chef de projet à réussir. Inversement, le fait d’ignorer ou d’éviter
la politique ou de mal utiliser le pouvoir peut créer des difficultés dans le management d’un projet.
Les chefs de projet travaillent aujourd’hui dans un environnement global. Beaucoup de projets se déroulent
dans un environnement multiculturel. En comprenant et en capitalisant sur les différences culturelles, l’équipe
de management de projet sera mieux à même de créer un environnement de confiance réciproque et une
atmosphère « gagnant-gagnant ». Par nature, les différences culturelles peuvent être à la fois au niveau des
personnes ou de l’entreprise et impliquer les parties prenantes aussi bien internes qu’externes. C’est en
intégrant dans le plan d’ensemble du projet la connaissance des différents membres de l’équipe de projet et
une bonne planification de la communication qu’une gestion efficace de cette diversité culturelle sera possible.
516
© 2013 Project Management Institute. Guide du Corpus des connaissances en management de projet (Guide PMBOK®) — Cinquième édition
ANNEXE X3 - COMPÉTENCES INTERPERSONNELLES
La culture au niveau comportemental comprend les comportements et les attentes qui sont indépendants
de la géographie, de l’héritage ethnique ou des langues communes ou diverses. La culture peut avoir un impact
sur la vitesse de travail, sur les processus de prise de décision et sur la disposition à agir sans planification
appropriée. Dans certaines organisations, ceci peut conduire à des conflits et des tensions et peut, en
conséquence, affecter la performance des chefs de projet et de leurs équipes.
X3.8 Négociation
La négociation est une stratégie consistant à dialoguer avec les parties dont les intérêts sont communs
ou opposés, dans le but d’atteindre un accord ou un compromis. La négociation fait partie intégrante du
management de projet. Lorsqu’elle est bien conduite, elle augmente les chances de succès du projet.
Les compétences et les comportements suivants aident à négocier avec succès :
• Analyser la situation.
• Faire une distinction entre les désirs et les besoins, qu’ils soient les leurs ou les vôtres.
• Porter son attention sur les intérêts et les problèmes majeurs, plutôt que sur les positions.
• Demander beaucoup et offrir peu, mais rester réaliste.
• Lorsque vous faites une concession, agir comme si vous accordiez quelque chose de valeur et non
d’une renonciation.
• Toujours s’assurer que chacune des deux parties pense avoir gagné. Ce style de négociation où tout
le monde gagne est celui qu’il faut privilégier mais il n’est pas toujours réalisable. Dans la mesure du
possible, ne pas faire en sorte que l’autre partie se sente abusée.
• Écouter attentivement et parler clairement.
X3.9 Instaurer un climat de confiance
La capacité à instaurer un climat de confiance au sein de l’équipe de projet et des autres parties prenantes
clés est un élément essentiel à un bon « leadership » d’équipe. La confiance suscite coopération, partage
d’informations et résolution efficace des problèmes. En l’absence de confiance, il est difficile d’établir les
relations positives nécessaires entre les parties prenantes engagées dans le projet. En cas de perte de
confiance, les relations se détériorent, les personnes se désintéressent et la collaboration devient de plus en
plus difficile, voire impossible.
Les chefs de projet peuvent s’aider des mesures suivantes pour instaurer un climat de confiance :
© 2013 Project Management Institute. Guide du Corpus des connaissances en management de projet (Guide PMBOK®) — Cinquième édition
517
ANNEXE X3 - COMPÉTENCES INTERPERSONNELLES
• engager des conversations ouvertes et directes pour résoudre les problèmes ;
.
• tenir toutes les parties prenantes informées, notamment lorsque le respect des engagements
est en jeu ;
• prendre le temps de s’entretenir directement avec l’équipe et de poser des questions courtoises pour
mieux comprendre les situations qui affectent l’équipe ;
• énoncer leurs besoins et leurs attentes de manière directe et explicite ;
• partager les informations plutôt que de les garder par crainte d’être dans l’erreur ;
• être ouvert à l’innovation et résoudre d’une façon directe tout souci ou problème majeur ;
•
regarder au-delà de leurs propres intérêts ;
• montrer un réel intérêt pour les autres et éviter d’entreprendre des activités susceptibles d’être
considérées comme nuisibles pour l’intérêt des autres.
X3.10 Gestion des conflits
Les conflits sont inévitables dans un environnement de projet. Les exigences incompatibles, la concurrence
pour les ressources, les problèmes de communication et bien d’autres facteurs encore peuvent devenir sources
de conflit. Les conflits créent des dysfonctionnements dans l’environnement du projet. Toutefois, s’ils sont
gérés activement, ils peuvent réellement aider l’équipe à parvenir à une meilleure solution. Le chef de projet
doit pouvoir identifier les causes du conflit puis le gérer activement afin de minimiser les éventuels impacts
négatifs. De cette façon, l’équipe de projet sera en mesure de fournir de meilleures solutions et d’accroître la
probabilité de réussite du projet.
Les chefs de projet doivent acquérir des compétences et l’expérience nécessaires pour adapter leur propre
style de management de conflit à la situation. La gestion des conflits dans un environnement de projet consiste
à instaurer un climat de confiance nécessaire à toutes les parties impliquées afin qu’elles s’expriment de façon
ouverte et honnête et tentent de remédier à la situation à l’origine du conflit. Les chefs de projet s’efforcent
d’établir une approche collaborative avec les membres de l’équipe concernés en vue de résoudre les problèmes.
Si l’approche collaborative est impossible, le chef de projet doit faire appel aux autres styles de management
actifs pour gérer les conflits (par exemple, la fermeté, l’accommodement, l’évitement ou le compromis).
La gestion des conflits est l’un des plus grands défis que le chef de projet doit relever. En effet, elle
sollicite toutes les autres compétences interpersonnelles du chef de projet pour diriger l’équipe vers une bonne
résolution du conflit.
518
© 2013 Project Management Institute. Guide du Corpus des connaissances en management de projet (Guide PMBOK®) — Cinquième édition
ANNEXE X3 - COMPÉTENCES INTERPERSONNELLES
.
X3.11 Accompagnement
L’accompagnement, appelé « coaching » en anglais, est un moyen d’aider l’équipe de projet à développer
des niveaux plus élevés de compétence et de performance. Il permet aux personnes de reconnaître leur
potentiel par la responsabilisation et le développement. L’accompagnement permet aux membres de l’équipe
de développer ou d’améliorer leurs compétences ou même d’en acquérir de nouvelles pour garantir la réussite
du projet. L’accompagnement peut prendre de nombreuses formes et approches. Dans certains cas, une
formation formelle ou informelle pourrait être organisée pour accroître les compétences techniques ou favoriser
l’esprit d’équipe et permettre des interactions compatibles entre les personnes.
L’accompagnement permet également de remédier aux mauvaises performances et d’aider les membres
de l’équipe à pallier leurs lacunes. L’accompagnement se distingue du conseil. Le conseil vise à remédier à
des situations où les membres de l’équipe ont la possibilité d’agir mais manquent de volonté. Si un membre
de l’équipe n’effectue pas son travail ou ne répond pas aux attentes à cause d’un manque de compétences, de
connaissances ou d’expérience, l’accompagnement peut l’aider à développer cette compétence et transformer
une situation d’incapacité en une situation de capacité.
L’accompagnement constitue une précieuse source de motivation pour les équipes. Au fur et à mesure
que les équipes développent leurs compétences, leurs capacités et leur confiance, leur volonté à relever des
défis ou à accomplir des tâches exigeantes s’accroît. Ainsi, les équipes peuvent devenir plus efficaces et plus
productives.
X3.12 Références
S. R. Covey, « Les sept habitudes de gens très efficaces », Fireside Book, Simon and Schuster, New York,
NY, États-Unis.
Dinsmore, P. C., « Human Factors in Project Management (revised edition) », American Management
Association: New York, NY, États-Unis.
Levin, G. et Flanes, S., « Essential People Skills for Project Managers », Management Concepts Inc., Vienna,
VA, États-Unis.
V. K. Verma, « Organizing Projects for Success », PMI, Newtown Square, PA, États-Unis.
V. K. Verma, « Human Resource Skills for the Project Manager », PMI, Newtown Square, PA, États-Unis.
V. K. Verma, « Managing the Project Team », PMI, Newtown Square, PA, États-Unis.
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RÉFÉRENCES
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RÉFÉRENCES
[1] Project Management Institute. 2012. PMI Lexicon of Project Management Terms. Available from
http://www.pmi.org/lexiconterms
[2] Project Management Institute. PMI Code of Ethics and Professional Conduct. Available from
http://www.pmi.org/codeofethicsPDF
[3] Project Management Institute. 2013. The Standard for Program Management – Third Edition. Newtown
Square, PA: PMI.
[4] Project Management Institute. 2013. The Standard for Portfolio Management – Third Edition. Newtown
Square, PA: PMI.
[5] Project Management Institute. 2013. Organizational Project Management Maturity Model (OPM3®) –
Third Edition. Newtown Square, PA: PMI.
[6] International Standards Organization. 2008. ISO/IEC 15288:2008. Systems and Software Engineering –
System Life Cycle Processes. Geneva, Switzerland: ISO.
[7] Project Management Institute. 2006. Practice Standard for Work Breakdown Structures (WBS) –
Second Edition (Reaffirmed). Newtown Square, PA: PMI.
[8] Project Management Institute. 2011. Practice Standard for Scheduling – Second Edition. Newtown Square,
PA: PMI.
[9] Project Management Institute. 2011. Practice Standard for Earned Value Management – Second Edition.
Newtown Square, PA: PMI.
[10] International Standards Organization. 2008. ISO 9000:2005. Quality Management Systems – Fundamentals
and Vocabulary. Geneva, Switzerland: ISO.
[11] International Standards Organization. 2004. ISO/IEC 2:2004. Standardization and Related Activities–
General Vocabulary. Geneva, Switzerland: ISO.
[12] International Standards Organization. 2012. ISO 21500:2012 Guidance on Project Management. Geneva,
Switzerland: ISO.
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GLOSSAIRE
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GLOSSAIRE
1. Inclusions et exclusions
Ce glossaire comprend des termes :
• qui s’appliquent exclusivement, ou presque, au management de projet (exemples : énoncé du
contenu du projet, lot de travail, structure de découpage du projet, méthode du chemin critique, etc.),
• qui ne s’appliquent pas exclusivement au management de projet, mais dont le sens est différent ou
plus restreint qu’en usage courant (exemple : date de début au plus tôt).
Il ne contient pas, en général :
• de termes propres à un domaine d’application donné,
• de termes dont l’utilisation en management de projet ne diffère pas essentiellement de l’usage
courant (exemple : jour calendaire, retard),
• d’expressions composées dont la signification correspond clairement à celles combinées de leurs
différents éléments,
• de variantes, lorsque leur signification se déduit aisément à partir du terme de référence.
Il en résulte que ce glossaire présente :
• surtout des termes relatifs au management du contenu, des délais et des risques du projet, car de
nombreux termes utilisés dans ces disciplines s’appliquent presque exclusivement au management
de projet,
• de nombreux termes relatifs au management de la qualité du projet, puisqu’ils y sont employés avec
un sens plus restreint que dans l’usage courant,
• relativement peu de termes concernant le management des ressources humaines, le management
des communications du projet et le management des parties prenantes du projet, puisque la plupart
des termes employés dans ces domaines de connaissance ne diffèrent guère de l’usage courant,
• relativement peu de termes concernant le management des coûts, de l’intégration ou des
approvisionnements du projet, puisque de nombreux termes utilisés dans ces domaines de
connaissance ont un sens restreint spécifique à un champ d’application donné.
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GLOSSAIRE
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2. ABRÉVIATIONS
COURANTES
Français
Anglais
Acronyme Description
Description
Acronyme
AMDEC
Failure Mode and Effect Analysis
FMEA
Appel à proposition
Request for Proposal
RFP
Appel d’offres
Invitation for Bid
IFB
Budget à l’achèvement
Budget at Completion
BAC
Bureau des programmes
Program Management Office
PMO
Bureau des projets
Project Management Office
PMO
Comité de maîtrise des modifications
Change Control Board
CCB
Contrat à prix fixe avec intéressement
Fixed-Price-Incentive-Fee contract
FPIF
Contrat à prix ferme et définitif
Firm-Fixed-Price contract
FFP
Analyse des modes de défaillance, de leurs
effets et de leurs criticités
BAA
Contrat en régie à intéressement
Cost-Plus-Incentive-Fee contract
CPIF
Contrat en régie avec honoraires fixes
Cost-Plus-Fixed-Fee contract
CPFF
Contrat en régie avec prime au mérite
Cost-Plus-Award-Fee contract
CPAF
Contrat pièces et main d’œuvre
Time and Material
T&M
Corpus des connaissances en management
Project Management Body of Knowledge
PMBOK®
Coût de la qualité
Cost of Quality
COQ
CEA
Coût estimé pour achèvement
Estimate to Complete
ETC
CFE
Coût final estimé
Estimate at Completion
EAC
CR
Coût réel
Actual Cost
AC
Date de début au plus tard
Late Start date
LS
Date de début au plus tôt
Early Start
ES
Date de fin au plus tard
Late Finish date
LF
Date de fin au plus tôt
Early Finish
EF
Demande d’information
Request for Information
RFI
Demande de prix
Request for Quotation
RFQ
Déploiement de la fonction qualité
Quality Function Deployment
QFD
EAA
Écart à l’achèvement
Variance at Completion
VAC
EC
Écart de coût
Cost Variance
CV
ED
Écart de délais
Schedule Variance
SV
Énoncé des travaux
Statement of Work
SOW
PMBOK®
de projet
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GLOSSAIRE
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FFOM
Forces, faiblesses, opportunités, menaces
Strengths, Weaknesses, Opportunities, and
SWOT
Threats
Graphiques du programme de décision des
Process Decision Program Charts
PDPC
processus
IPC
Indice de performance des coûts
Cost Performance Index
CPI
IPD
Indice de performance des délais
Schedule Performance Index
SPI
IPAP
Indice de Performance pour l’achèvement du
To complete Performance Index
TCPI
projet
DD
Liaison début-début
Start-to-Start relationship
SS
DF
Liaison début-fin
Start-to-Finish relationship
SF
FD
Liaison fin-début
Finish-to-Start relationship
FS
FF
Liaison fin-fin
Finish-to-Finish relationship
FF
Management par la valeur acquise
Earned value Management
EVM
Matrice d’affectation des responsabilités
Responsibility Assignment Matrix
RAM
Méthode des antécédents
Precedence Diagramming Methode
PDM
Méthode du chemin critique
Critical path Method
CPM
Niveau d’effort
Level of Effort
LOE
Organigramme fonctionnel
Organizational Breakdown Structure
OBS
Responsabilité- Autorité-Consulté-Informé
Responsible-Accountable-Consulted-
RACI
RACI
Informed
Structure de découpage des ressources
Resource Breakdown Structure
RBS
Structure de découpage des risques
Risk Breakdown Structure
RBS
Structure de découpage du projet
Work Breakdown Structure
WBS
Système de d’information de gestion du projet
Project Management Information System
PMIS
Technique de la valeur acquise
Earned value Technique
EVT
VA
Valeur acquise
Earned value
EV
VMA
Valeur monétaire attendue
Expected Monetary Value
EMV
VP
Valeur planifiée
Planned Value
PV
SDP
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GLOSSAIRE
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3. DÉFINITIONS
Un assez grand nombre de termes définis ci-dessous ont une définition plus large, et quelquefois différente,
dans les dictionnaires courants.
Les conventions suivantes sont utilisées :
Les termes utilisés dans une définition qui figurent au glossaire apparaissent en italique.
• Lorsqu’un terme du glossaire figure plusieurs fois dans une définition, seul sa première occurence
est en italique.
• Dans certains cas, une expression du glossaire comporte plusieurs termes (exemple : évaluation de
l’urgence des risques).
• Une définition peut souvent comporter plusieurs termes du glossaire consécutifs. Par exemple,
estimation de la durée dénote deux termes du glossaire, à savoir « estimation » et « durée ».
• Lorsqu’un synonyme est indiqué, aucune définition n’est donnée et le lecteur est renvoyé au terme
préféré, avec la mention : (voir terme préféré).
• Les termes connexes, mais non synonymes, sont rappelés en fin de définition, avec la mention : (voir
aussi terme connexe).
Acceptation du risque / Risk Acceptance. Stratégie de réponse aux risques par laquelle l’équipe de projet
décide de reconnaître le risque et de ne pas agir à moins que le risque n’arrive.
Accords / Agreements. Tout document ou communication qui définit les intentions initiales d’un projet. Cela
peut prendre la forme d’un contrat, d’un protocole d’accord (PA), de lettres d’entente, d’accords verbaux, d’un
courriel, etc.
Acheteur / Buyer. Personne chargée de l’acquisition de produits, de services ou de résultats pour une
organisation.
Actifs organisationnels / Organizational Process Assets. Plans, processus, politiques internes, procédures
et bases de connaissances qui sont spécifiques et utilisés par l’organisation réalisatrice.
Action corrective / Corrective Action. Activité exécutée dans l’intention de réaligner la performance du travail
du projet avec le plan de management du projet.
Action préventive / Preventive Action. Activité exécutée dans l'intention de s'assurer que la performance
future du travail du projet sera alignée sur le plan de management du projet.
Activité / Activity. Une partie distincte et planifiée du travail réalisé dans le cadre d’un projet.
Activité du chemin critique / Critical Path Activity. Toute activité située sur le chemin critique dans
l’échéancier du projet.
Activité prédécesseur (ou activité antécédente) / Predecessor Activity. Une activité qui précède
logiquement une activité dépendante dans un échéancier.
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GLOSSAIRE
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Activité quasi
critique / Near-Critical Activity. Activité de l’échéancier dont la marge totale est faible. La
qualification de quasi critique peut s’appliquer autant à une activité qu’à un chemin du réseau de l’échéancier.
La limite en-deçà de laquelle la marge totale sera considérée comme quasi critique est soumise au jugement
d’expert et varie d’un projet à l’autre.
Activité récapitulative / Summary Activity. Groupe d’activités de l’échéancier apparentées qui sont
regroupées et affichées comme une activité unique.
Activité successeur / Successor Activity. Activité dépendante qui vient logiquement après une autre activité
dans un échéancier.
Activités sur nœuds / Activity-on-Node (AON). Voir Méthode des antécédents.
Adapter / Tailor. Action de sélectionner soigneusement les processus, les données d’entrée et de sortie
figurant dans le Guide PMBOK® pour déterminer un sous-ensemble de processus spécifiques qui seront inclus
dans l’approche de management global d’un projet.
Agrégation des coûts / Cost Aggregation. Résultat de l’addition des estimations des coûts du niveau inférieur
par lot de travail, jusqu’à un niveau donné de la SDP du projet ou d’un compte de contrôle de coûts donné.
Ajustement des décalages avec avance et des décalages avec retard / Adjusting Leads and Lags. Une
technique qui permet, pendant l’exécution du projet, de trouver des solutions pour réaligner sur le plan des
activités qui sont en retard.
Aléa / Contingency. Un événement ou une circonstance pouvant avoir une incidence sur l’exécution du projet
et qui peut être pris en compte grâce à une provision.
Analyse « produire ou acheter » / Make-or-Buy Analysis. Processus consistant à réunir et à organiser les
données sur les exigences du produit et à les analyser par rapport à des alternatives disponibles, y compris
l’achat ou la fabrication interne du produit.
Analyse coût-bénéfice / Cost-Benefit Analysis. Un outil d’analyse financière utilisé pour déterminer les
avantages que présente un projet par rapport à ses coûts.
Analyse décisionnelle multicritère / Multi-Criteria Decision Analysis. Cette technique fait appel à une
matrice de décision visant à fournir une approche analytique systématique, afin d’établir des critères tels que
les niveaux de risque, l’incertitude et la valorisation, pour évaluer et classer des idées nombreuses.
Appel à proposition / Request for Proposal (RFP). Type de document d’approvisionnement utilisé pour
solliciter des propositions de la part de fournisseurs potentiels de produits ou de services. Dans certains
domaines d’application, il peut avoir une signification plus restreinte ou plus spécifique.
Appel d’offres / Invitation for Bid (IFB). Généralement équivalent à l’appel à proposition. Cependant, dans
certains domaines d’application, l’appel d’offres peut avoir une signification plus restreinte ou plus spécifique.
Appétit pour le risque / Risk Appetite. Degré d’incertitude qu’une entité est disposée à assumer, dans
l’anticipation d’un avantage.
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GLOSSAIRE
Application des décalages avec avance et des décalages avec retard / Applying Leads and Lags. Une
technique utilisée pour ajuster l’intervalle de temps entre des activités prédécesseurs et successeurs.
Approvisionnements / Acquisition. Obtention des ressources humaines et matérielles nécessaires
pour exécuter les activités d’un projet. L’approvisionnement implique un coût de ressources qui n’est pas
nécessairement à caractère financier.
Approvisionnements clos / Closed Procurements. Contrats du projet ou autres accords d’approvisionnement
qui ont été formellement reconnus par l’agent autorisateur habilité en la matière comme finalisés et acceptés.
Arriéré / Backlog. Liste des exigences de produit et des livrables encore à accomplir, écrite sous forme de
scénarios et priorisée par l’entreprise, pour gérer et organiser le travail du projet.
Analyse de la réserve / Reserve Analysis. Technique analytique utilisée pour déterminer les caractéristiques
et les relations essentielles de composants dans le plan de management du projet, afin de définir pour ce projet
une réserve pour la durée de l’échéancier, le budget, l’estimation du coût ou les fonds prévus.
Analyse de la tendance / Trend Analysis. Technique analytique faisant appel à des modèles mathématiques
pour prévoir les résultats futurs sur la base de résultats historiques. Cette méthode permet de prévoir l’écart,
par rapport à la référence de base pour un élément de budget, de coût, d’échéancier ou de contenu ; elle utilise
les données des rapports d’avancement des périodes antérieures et évalue l’écart pour ce paramètre à un
moment futur en supposant qu’aucune modification n’est apportée à l’exécution du projet.
Analyse de la valeur monétaire attendue (VMA) / Expected Monetary Value (EMV) Analysis. Technique
statistique consistant à calculer le résultat moyen lorsque l’avenir comporte des scénarios susceptibles de se
produire ou non. Il est courant de faire appel à cette technique lors de l’analyse par arbre de décision.
Analyse de possibilités / Alternative Analysis. Technique utilisée pour évaluer des options identifiées afin
de choisir les options ou approches d’exécution et de mise en œuvre du travail du projet.
Analyse de régression / Regression Analysis. Technique analytique qui étudie une série de variables d’entrée
par rapport à leurs résultats correspondants en sortie, afin d’élaborer un modèle mathématique ou un lien
statistique.
Analyse de réseau / Network Analysis. Voir Analyse du diagramme de réseau.
Analyse de sensibilité / Sensitivity Analysis. Technique d’analyse quantitative et de modélisation des
risques contribuant à la détermination des risques qui présentent l’impact potentiel le plus important sur le
projet. Elle examine dans quelle mesure l’incertitude de chaque élément du projet affecte l’objectif étudié,
en supposant que tous les autres éléments incertains conservent la valeur de leur référence de base. On
représente classiquement les résultats sous la forme d’un diagramme en tornade.
Analyse des causes fondamentales / Root Cause Analysis. Technique analytique permettant de déterminer
la raison sous-jacente fondamentale qui génère un écart, un défaut ou un risque. Une même cause fondamentale
peut être sous-jacente à plusieurs écarts, défauts ou risques.
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GLOSSAIRE
Analyse des documents / Document Analysis. Technique de collecte d’information pour l’analyse de la
documentation existante et l’identification des informations significatives concernant les exigences.
Analyse des écarts / Variance Analysis. Technique servant à déterminer la cause et le degré de différence
entre la référence de base et la performance réelle.
Analyse des éventualités / What-If Scenario Analysis. Processus qui consiste à évaluer des scénarios afin
de prédire leur effet sur les objectifs du projet.
Analyse des exigences en communication / Communication Requirements Analysis. Technique analytique
visant à déterminer les besoins en information des parties prenantes du projet grâce à des entretiens, à des
ateliers, à l'étude des leçons apprises des projets précédents, etc.
Analyse des hypothèses / Assumptions Analysis. Technique d’exploration de l’exactitude des hypothèses et
de détermination des facteurs de risque pour le projet, pouvant résulter de leur inexactitude, de leur incohérence
ou de leur manque d’exhaustivité.
Analyse des listes de contrôle / Checklist Analysis. Technique pour l’examen systématique de matériel en
utilisant une liste pour en vérifier l’exactitude et l’exhaustivité.
Analyse des modes de défaillance, de leurs effets et de leurs criticités (AMDEC) / Failure Mode and
Effect Analysis (FMEA). Procédure dans laquelle chaque mode de défaillance potentielle est analysé pour
chacun des composants d’un produit, afin d’en déterminer les effets sur la fiabilité de ce composant et, que la
défaillance intervienne seule ou combinée à d’autres, sur la fiabilité du produit ou du système et sur la fonction
que doit assurer le composant concerné. Cette analyse peut aussi consister à examiner un produit (au niveau
du système et/ou à des niveaux inférieurs) pour en déceler tous les risques de défaillance. On estime alors
l’effet de chaque défaillance potentielle sur le système entier et son impact. En outre, l’action planifiée est
passée en revue pour en réduire la probabilité d’une défaillance et en atténuer les conséquences.
Analyse des parties prenantes / Stakeholder Analysis. Technique qui consiste à recueillir et à analyser
systématiquement les informations quantitatives et qualitatives afin de déterminer quels intérêts particuliers
doivent être pris en compte tout au long du projet.
Analyse des processus / Process Analysis. Une analyse des processus suit les étapes décrites dans le plan
d’amélioration des processus afin d’identifier les améliorations nécessaires.
Analyse du diagramme de réseau / Schedule Network Analysis. Technique d’identification des dates de
début au plus tôt et au plus tard, ainsi que des dates de fin au plus tôt et au plus tard, pour la partie inachevée
des activités de l’échéancier du projet. Voir aussi calcul au plus tard, méthode du chemin critique, méthode de
la chaîne critique et nivellement des ressources.
Analyse du produit / Product Analysis. Pour les projets dont l’élément livrable est un produit, c’est un outil
permettant de définir le contenu, ce qui signifie généralement poser des questions à propos d’un produit et
formuler des réponses pour décrire l’utilisation, les caractéristiques et d’autres aspects pertinents de ce qui
va être fabriqué.
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GLOSSAIRE
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Analyse
FFOM / SWOT Analysis. Analyse des forces, faiblesses, opportunités et menaces d’une organisation,
d’un projet ou d’une option.
Analyse par arbre de décision / Decision Tree Analysis. Technique de schématisation et de calcul pour
évaluer les incidences d’une chaîne de plusieurs options en présence d’incertitude.
Analyse par la méthode de Monte-Carlo / Monte Carlo Analysis. Technique permettant de calculer ou
de déterminer par itération le coût d’un projet ou son échéancier. Pour les coûts ou les durées, les valeurs
possibles des données d’entrée sont sélectionnées de manière aléatoire à partir de leurs lois de probabilité ;
cette itération permet de calculer la distribution statistique du coût total du projet ou de ses dates d’achèvement.
Ateliers dirigés / Facilitated Workshops. Technique de collecte d’information faisant appel à des sessions
ciblées qui rassemblent les parties prenantes inter-fonctionnelles clés afin de définir les exigences du produit.
Atténuation des risques / Risk Mitigation. Stratégie de réponse aux risques par laquelle l’équipe de projet
agit pour réduire la probabilité d’occurrence ou l’impact d’un risque.
Attributs des activités / Activity Attributes. Divers attributs associés à chaque activité de l’échéancier et
pouvant figurer dans la liste d’activités. Les attributs d’une activité comprennent le code de l’activité, les
activités prédécesseurs et successeurs, les liens logiques, les décalages avec avance et les décalages avec
retard, les exigences en ressources, les dates imposées, les contraintes et les hypothèses.
Audits d’approvisionnement / Procurement Audits. Examen de l’exhaustivité, de l’exactitude et de l’efficacité
des contrats et des processus de passation de contrat.
Audits de risque / Risk Audits. Étude et documentation de l’efficacité des réponses aux risques identifiés et
de leurs causes fondamentales, ainsi que de l’efficacité du processus de management des risques.
Audits qualité / Quality Audits. Un audit qualité est un processus structuré et indépendant permettant
de déterminer si les activités du projet sont conformes aux politiques, aux processus et aux procédures de
l’organisation et du projet.
Autorisation des travaux / Work Authorization. Autorisation et décision, généralement écrites, de commencer
le travail d’une activité de l’échéancier, d’un lot de travail ou d’un compte de contrôle spécifique. Cette méthode
d’autorisation formelle des travaux du projet permet d’assurer que le travail est effectué par l’organisation
désignée, en temps voulu et selon la séquence appropriée.
Autorité / Authority. Droit d’affecter des ressources au projet, de dépenser des fonds, de prendre des décisions
ou de donner des approbations.
Base de données des leçons apprises / Lessons Learned Knowledge Base. Ensemble d’informations
historiques et de leçons apprises sur les résultats de décisions de sélection et sur les performances de projets
précédents.
Base des estimations / Basis of Estimates. Document de support donnant les grandes lignes des informations
utilisées pour établir les estimations du projet telles que les hypothèses, les contraintes, le niveau de détail, les
fourchettes de valeurs et les niveaux de confiance.
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GLOSSAIRE
Besoins en ressources des activités / Activity Resource Requirements. Les types et les quantités de
ressources nécessaires à chacune des activités d’un lot de travail.
Budget / Budget. Estimation approuvée du projet, d’un composant de la structure de découpage du projet ou
d’une activité de l’échéancier.
Budget à l’achèvement (BAA) / Budget at Completion (BAC). La somme de tous les budgets établis pour le
travail à effectuer.
Bureau des projets / Project Management Office (PMO). Structure organisationnelle qui normalise les
processus de gouvernance liés à des projets et facilite le partage des ressources, des méthodologies, des
outils et des techniques.
Calcul au plus tard / Backward Pass. Technique de la méthode du chemin critique pour le calcul des dates
de début et de fin au plus tard en procédant à rebours sur le modèle de l’échéancier à partir de la date de fin
du projet.
Calcul au plus tôt / Forward Pass. Technique de la méthode du chemin critique pour le calcul des dates de
début et de fin au plus tôt en procédant vers l'aval sur le modèle de l’échéancier à partir de la date de début
du projet ou d’un point donné dans le temps.
Calendrier des ressources / Resource Calendar. Calendrier qui spécifie le nombre de jours ouvrés et les
rotations d’équipe durant lesquels chaque ressource spécifique est disponible.
Calendrier du projet / Project Calendar. Un calendrier qui identifie les jours ouvrables et les rotations d’équipe
qui sont disponibles pour les activités de l’échéancier.
Cartes heuristiques / Idea/Mind Mapping. Technique utilisée pour consolider les idées émises lors de
sessions de remue-méninges individuelles sur une carte unique de façon à faire ressortir les points communs
et les différences, et à produire de nouvelles idées.
Catégorie de risques / Risk Category. Groupe de causes potentielles de risque.
Catégorisation des risques / Risk Categorization. Organisation par source de risque (par exemple, en
utilisant la structure de découpage des risques), par domaine du projet affecté (par exemple, en utilisant la
structure de découpage du projet), ou selon toute autre catégorie utile (par exemple, la phase du projet) en vue
de déterminer les parties du projet les plus exposées aux effets de l’incertitude.
Champ d’application / Application Area. Catégorie de projet présentant des composants communs
significatifs, bien que ces composants ne soient pas forcément nécessaires ou présents dans tous ces projets.
Un champ d’application se définit généralement en termes de produit (par similitude des technologies ou
des méthodes de production), de type de client (interne ou externe, public ou privé) ou de secteur d’activité
(services publics, automobile, aérospatiale, technologies de l’information, etc.). Certains champs d’application
peuvent se chevaucher.
Charte / Charter. Voir Charte du projet.
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GLOSSAIRE
Charte du projet / Project Charter. Document émis par l’initiateur ou le commanditaire du projet, qui en autorise
formellement l’existence et donne autorité au chef de projet pour affecter des ressources de l’organisation aux
activités de ce projet.
Chef de projet / Project Manager (PM). La personne désignée par l’organisation réalisatrice pour diriger
l’équipe chargée de la réalisation des objectifs du projet.
Chemin critique / Critical Path. La séquence d’activités qui représente le chemin le plus long dans le cadre
d’un projet et qui détermine la durée la plus courte possible pour ce projet.
Chemin du réseau / Network Path. Toute série continue d’activités de l’échéancier connectées par des liens
logiques dans un diagramme de réseau du projet.
Classe / Grade. Catégorie ou rang utilisé pour distinguer des articles ayant le même usage fonctionnel
(exemple : « marteau ») mais soumis à des exigences de qualité différentes (différents marteaux pourraient se
distinguer selon leur usage).
Client / Customer. Le client est la (les) personne(s) ou organisation(s) qui va (vont) payer pour le produit, le
service ou le résultat du projet. Les clients peuvent être internes ou externes à l’entreprise réalisatrice.
Clore le projet ou la phase / Close Project or Phase. Processus qui consiste à finaliser toutes les activités
pour l’ensemble des groupes de processus de management de projet afin d’achever formellement un projet
ou une phase.
Clore les approvisionnements / Close Procurements. Processus qui consiste à mener à terme chacun des
approvisionnements du projet.
Code de l’activité / Activity Code. Valeur alphanumérique identifiant les caractéristiques du travail ou
définissant la catégorie de l’activité de l’échéancier, permettant de filtrer et de trier les activités dans le cadre
de rapports.
Comité de maîtrise des modifications / Change Control Board (CCB). Groupe officiellement formé et chargé
de passer en revue, d’évaluer, d’approuver, de différer ou de refuser des modifications du projet, ainsi que
d’enregistrer et de communiquer ces décisions.
Commanditaire / Sponsor. Une personne ou un groupe qui fournit ressources et soutien au projet, au
programme ou au portefeuille de projets et qui est responsable d’en faciliter la réussite.
Commission / Fee. Représente le bénéfice d'un fournisseur en tant que composant de sa rémunération.
Compétences en management / Management Skills. Aptitude à planifier, organiser, diriger et contrôler les
personnes ou les groupes de personnes afin d’atteindre des objectifs spécifiques.
Compétences interpersonnelles / Interpersonal Skills. Capacité à établir et à entretenir des relations avec
d’autres personnes.
Composant de la structure de découpage du projet / Work Breakdown Structure Component. Elément de
la structure de découpage du projet pouvant se trouver à n’importe quel niveau de cette structure.
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GLOSSAIRE
Compression de l’échéancier / Schedule Compression. Techniques utilisées pour raccourcir la durée de
l’échéancier sans réduire le contenu du projet.
Compression des délais / Crashing. Technique utilisée pour réduire la durée de l’échéancier pour un coût
minimum, en ajoutant des ressources.
Compte de contrôle / Control Account. Point de contrôle de management où sont intégrés le contenu, le
budget, le coût réel et l’échéancier, et comparés à la valeur acquise aux fins de mesure des performances.
Condition de déclenchement / Trigger Condition. Événement ou situation qui indique qu’un risque est sur
le point de se concrétiser.
Conférence des soumissionnaires / Bidder Conference. Les réunions avec des fournisseurs potentiels
avant la préparation d’une soumission ou d’une proposition pour s’assurer que tous les fournisseurs potentiels
aient une compréhension claire et commune de l’approvisionnement. Également appelée conférence des
fournisseurs, conférence du vendeur ou conférence préliminaire à l’offre.
Conformité / Compliance. Concept général d’observation et de respect d’une règle, d’une norme, d’une loi
ou d’une exigence, tel que l’évaluation des résultats de conformité, représenté sous forme de résultat binomial
comme « conforme » ou « non conforme ».
Conformité / Conformance. Dans le cadre du système de management de la qualité, la conformité est un
concept général visant à produire des résultats qui se situent dans les limites qui définissent l’acceptabilité
d’une variation pour une exigence de qualité.
Constituer l’équipe de projet / Acquire Project Team. Processus qui consiste à confirmer la disponibilité des
ressources humaines et à obtenir l’équipe nécessaire à la réalisation des activités de projet.
Contenu / Scope. Somme des produits, services et résultats à fournir sous forme de projet. Voir aussi Contenu
du projet et Contenu du produit.
Contenu du produit / Product Scope. Caractéristiques et fonctions qui caractérisent un produit, un service
ou un résultat.
Contenu du projet / Project Scope. C’est le travail qui doit être accompli pour livrer un produit, un service ou
un résultat possédant les caractéristiques et les fonctions spécifiées.
Contrainte / Constraint. Un facteur limitant qui affecte l’exécution d’un projet, d’un programme, d’un
portefeuille ou d’un processus.
Contraintes de communication / Communication Constraints. Restrictions sur le contenu, le calendrier, le
public concerné ou la personne appelée à faire une communication, généralement sur la base d’une législation
ou d’un règlement, d’une technologie ou de politiques organisationnelles internes spécifiques.
Contrat / Contract. Un contrat est un accord d’engagement mutuel par lequel le vendeur doit fournir le produit,
le service ou le résultat spécifié, en contrepartie duquel l’acheteur doit le payer.
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GLOSSAIRE
Contrat à coûts remboursables / Cost-Reimbursable Contract. Type de contrat dans lequel un paiement
est effectué au fournisseur pour les coûts réels encourus, majorés d’honoraires qui constituent généralement
le bénéfice du fournisseur. Les contrats à coûts remboursables comportent souvent des clauses prévoyant
l’intéressement du fournisseur en fonction du respect ou du dépassement de certains objectifs du projet, par
exemple des échéances cibles ou le coût total.
Contrat à prix fixe avec indexation des prix / Fixed Price with Economic Price Adjustment Contract (FPEPA). Contrat au forfait, comportant toutefois une clause spéciale permettant des révisions finales prédéfinies
du prix contractuel en raison de la modification des conditions initiales, telles que les modifications dues à
l’inflation ou les augmentations (ou les baisses) des coûts de matières premières.
Contrat à prix fixe avec intéressement / Fixed Price Incentive Fee Contract (FPIF). Type de contrat par
lequel l’acheteur paie au fournisseur un montant déterminé (fixé par le contrat), auquel peut s’ajouter un
supplément si le fournisseur respecte des critères de performance prédéfinis.
Contrat à prix ferme et définitif / Firm-Fixed-Price Contract (FFP). Type de contrat forfaitaire où l’acheteur
paie au fournisseur un montant déterminé (fixé par le contrat) quelles que soient les dépenses engagées par
ce dernier.
Contrat à prix forfaitaire (ou au forfait) / Fixed-Price Contracts. Accord qui établit les honoraires qui seront
versés pour un travail dont le contenu est défini, indépendamment du coût ou de l’effort requis pour le fournir.
Contrat au forfait. Voir Contrat à prix forfaitaire.
Contrat en régie avec honoraires fixes / Cost Plus Fixed Fee Contract (CPFF). Type de contrat à coûts
remboursables dans lequel l’acheteur rembourse au fournisseur les coûts autorisés (définis contractuellement),
et paie en sus des honoraires fixes (bénéfice du fournisseur).
Contrat en régie avec intéressement / Cost Plus Incentive Fee Contract (CPIF). Type de contrat à coûts
remboursables dans lequel l’acheteur rembourse au fournisseur les coûts autorisés (définis contractuellement),
et paie en sus des honoraires calculés en fonction du respect de critères de performance définis.
Contrat en régie avec prime au mérite / Cost Plus Award Fee Contract (CPAF). Catégorie de contrat qui
prévoit des paiements au vendeur pour tous les coûts réels légitimes encourus pour le travail achevé, majorés
d’une prime au mérite représentant le bénéfice du vendeur.
Contrat pièces et main d’œuvre / Time and Material Contract (T&M). Type de contrat établi sous forme
d’accord contractuel hybride, contenant à la fois des aspects des contrats à coûts remboursables et des
contrats à prix forfaitaire. Ces contrats s’apparentent aux contrats à coûts remboursables en ce que leur
échéance n’est pas définitive, la valeur totale de l’accord n’étant pas précisée au moment de l’attribution.
La valeur d’un contrat pièces et main-d’œuvre peut augmenter comme s’il s’agissait d’un contrat à coûts
remboursables. Réciproquement, les accords pièces et main d’œuvre peuvent aussi s’apparenter aux accords
à prix forfaitaire. Par exemple, les taux unitaires peuvent être fixés entre acheteur et fournisseur en cas d’accord
pour la catégorie des ingénieurs expérimentés.
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GLOSSAIRE
Convergence des chemins / Path Convergence. Relation dans laquelle une activité de l’échéancier a plus
d’un prédécesseur.
Corpus des connaissances en management de projet (Guide PMBOK®) / Project Management Body of
Knowledge. Expression globale qui désigne l’ensemble des connaissances dans le domaine professionnel du
management de projet. Comme pour d’autres professions telles que le droit, la médecine ou la comptabilité, cet
ensemble de connaissances est le fait des universitaires et des praticiens qui l’appliquent et le font progresser.
Dans son intégralité, le corpus des connaissances en management de projet inclut les pratiques classiques,
largement appliquées, comme les pratiques novatrices en émergence au sein de la profession. Les documents
de ce corpus peuvent aussi bien être publiés que non publiés, et évoluent en permanence. Le Guide PMBOK®
du PMI identifie ce sous-ensemble qui est généralement reconnu comme bonne pratique.
Correction des défauts / Defect Repair. Activité exécutée dans l'intention de modifier un produit ou un
composant d’un produit non conforme.
Coût de la qualité / Cost of Quality (COQ). Méthode de détermination des coûts encourus pour assurer la
qualité. Les coûts de prévention et d’évaluation (coût de la conformité) comprennent les coûts de la planification
de la qualité, du contrôle de la qualité et de l’assurance qualité nécessaires pour assurer la conformité aux
exigences (à savoir formation, systèmes de contrôle de la qualité, etc.). Les coûts d’échec (coût de la nonconformité) comprennent les coûts de reprise des produits, des composants ou des processus non conformes,
les coûts pour les travaux sous garantie, pour les rebuts, et la perte de réputation.
Coût estimé pour achèvement (CEA) / Estimate to Complete (ETC). Le coût prévu pour terminer tous les
travaux restants du projet.
Coût final estimé (CFE) / Estimate at Completion (EAC). L’estimation du coût total à l’achèvement de
l’ensemble du travail, exprimé comme la somme du coût réel à la date concernée et du coût estimé pour
achèvement.
Coût réel (CR) / Actual Cost (AC). Les coûts réels encourus pour le travail exécuté sur une activité, pendant
une période de temps spécifique.
Créer la SDP / Create WBS. Le processus qui consiste à subdiviser les livrables et le travail du projet en
composants plus petits et plus faciles à maîtriser.
Critères / Criteria. Normes, règles ou tests sur lesquels un jugement ou une décision peut être fondé ou sur
la base desquels un produit, un service, un résultat ou un processus peut être évalué.
Critères d’acceptation / Acceptance Criteria. Un ensemble de conditions qui doivent être remplies pour que
les livrables soient acceptés.
Critères de sélection des sources / Source Selection Criteria. Ensemble d’attributs souhaités par l’acheteur,
qu’un vendeur doit satisfaire ou dépasser pour être sélectionné pour un contrat.
Cycle de vie / Life Cycle. Voir Cycle de vie du projet et Cycle de vie du produit.
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GLOSSAIRE
Cycle de vie adaptatif / Adaptive Life Cycle. Cycle de vie d’un projet, aussi connu sous l’appellation de
méthodes motivées par le changement ou de méthodes agiles, qui est destiné à faciliter le changement et exige
un haut degré de participation de la part des parties prenantes. Les cycles de vie adaptatifs sont également
itératifs et incrémentiels, mais diffèrent en ce que les itérations sont très rapides (généralement d’une durée
de 2 à 4 semaines) et sont définies au niveau du temps et des ressources.
Cycle de vie du produit / Product Life Cycle. Série de phases qui représentent l’évolution d’un produit, du
concept à la livraison, la croissance, la maturité et jusqu’à son retrait du marché.
Cycle de vie du projet / Project Life Cycle. Série de phases que traverse le projet, depuis son démarrage
jusqu’à sa clôture.
Cycle de vie incrémentiel / Incremental Life Cycle. Cycle de vie d’un projet dans lequel le contenu du
projet est généralement déterminé en début de cycle de vie du projet, mais où les durées et les estimations
de coût sont régulièrement modifiées au fur et à mesure de l’amélioration de la compréhension du produit par
l’équipe de projet. Les itérations développent le produit à travers une série de cycles répétitifs, tandis que les
incréments ajoutent progressivement des fonctionnalités au produit.
Cycle de vie itératif / Iterative Life Cycle. Cycle de vie d’un projet dans lequel le contenu du projet est
généralement déterminé en début de cycle de vie du projet, mais où les durées et les estimations de coût sont
régulièrement modifiées au fur et à mesure de l’amélioration de la compréhension du produit par l’équipe de
projet. Les itérations développent le produit à travers une série de cycles répétés, tandis que les incréments
ajoutent successivement des fonctionnalités au produit.
Cycle de vie prédictif / Predictive Life Cycle. Forme de cycle de vie d’un projet dans laquelle le contenu
du projet, ainsi que la durée et les coûts requis pour livrer le contenu, sont déterminés dans une phase aussi
précoce que possible du cycle de vie du projet.
Date de début / Start Date. Moment associé au début de l’activité de l’échéancier, généralement qualifié par l’un
des termes suivants : réelle, prévue, estimée, planifiée, au plus tôt, au plus tard, cible, de référence de base ou
actuelle.
Date de début au plus tard / Late Start Date (LS). Dans la méthode du chemin critique, dernière date
possible à laquelle les parties inachevées d’une activité de l’échéancier doivent commencer, compte tenu de
la logique du réseau, de la date d’achèvement du projet et des contraintes sur l’échéancier.
Date de début au plus tôt / Early Start Date (ES). Dans la méthode du chemin critique, première date
possible à laquelle les parties inachevées d’une activité de l’échéancier peuvent démarrer, compte tenu de la
logique du réseau, de la date des données et des contraintes sur l’échéancier.
Date de fin / Finish Date. Date à laquelle une activité de l’échéancier est achevée. Cette date est généralement
complétée par un qualificatif : réelle, planifiée, estimée, au plus tôt, au plus tard, de référence, cible ou actuelle.
Date de fin au plus tard / Late Finish Date (LF). Dans la méthode du chemin critique, dernière date possible à
laquelle les parties inachevées d’une activité de l’échéancier doivent être terminées, compte tenu de la logique
du réseau, de la date d’achèvement du projet et des contraintes sur l’échéancier.
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GLOSSAIRE
Date de fin au plus tôt / Early Finish Date (EF). Dans la méthode du chemin critique, première date possible
à laquelle les parties inachevées d’une activité de l’échéancier peuvent être terminées, compte tenu de la
logique du réseau, de la date des données et des contraintes sur l’échéancier.
Date des données / Data Date. Un point dans le temps où l’état du projet est enregistré.
Date imposée / Imposed Date. Date précise imposée à une activité ou à un jalon de l’échéancier, généralement
sous la forme « ne pas démarrer avant telle date » ou « ne pas finir plus tard que telle date ».
Décalage avec avance / Lead. Durée dont une activité successeur peut être avancée par rapport à une
activité prédecesseur.
Décalage avec retard / Lag. Durée dont une activité successeur doit être retardée par rapport à une activité
prédecesseur.
Décisions de « produire ou acheter » / Make-or-Buy Decisions. Décisions concernant la fabrication en
interne (« produire ») ou les achats en externe (« acheter ») d’un produit.
Décomposition / Decomposition. Technique utilisée pour diviser et subdiviser le contenu du projet et les
livrables du projet en éléments plus petits et plus faciles à maîtriser.
Défaut / Defect. Imperfection ou déficience d’un composant du projet, qui entraîne le non-respect des
exigences ou des spécifications correspondantes, et donc, la nécessité de le réparer ou de le remplacer.
Définir le contenu / Define Scope. Processus qui consiste à développer une description détaillée du projet et
du produit.
Définir les activités / Define Activities. Processus qui consiste à identifier et à documenter les actions
spécifiques à entreprendre pour produire les livrables du projet.
Demande d’information / Request for Information (RFI). Type de document d’approvisionnement dans
lequel l’acheteur demande à un fournisseur potentiel de lui fournir diverses informations relatives à un produit,
à un service, ou à certaines de ses capacités.
Demande de modification / Change Request. Proposition formelle de modifier un document donné, un
livrable ou une référence de base.
Demande de modification approuvée / Approved Change Request. Demande de modification qui a été
traitée et approuvée par le processus de maîtrise intégrée des modifications.
Demande de prix / Request for Quotation (RFQ). Type de document d’approvisionnement utilisé pour solliciter
des propositions de prix de la part de vendeurs potentiels de produits ou de services courants ou standards. Les
demandes de prix sont parfois utilisées au lieu des appels à proposition, et la signification de cette appellation
peut être plus restreinte ou plus spécifique dans certains champs d’application.
Démarrage du projet / Project Initiation. Lancement d’un processus qui peut aboutir à l’autorisation d’un
nouveau projet.
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GLOSSAIRE
.
Dépendance
/ Dependency. Voir lien logique.
Dépendance obligatoire / Mandatory Dependency. Lien logique qui est contractuellement exigé ou inhérent
à la nature du travail.
Dépendance optionnelle / Discretionary Dependency. Catégorie de lien logique basé sur les meilleures
pratiques dans un domaine d’application donné, ou pour un aspect du projet pour lequel une séquence
spécifique est souhaitée.
Dépendances externes / External Dependency. Liens entre des activités du projet et des activités hors projet.
Déploiement de la fonction qualité / Quality Function Deployment (QFD). Technique reposant sur des
ateliers dirigés qui contribue à déterminer les caractéristiques essentielles pour le développement de nouveaux
produits.
Dérive du contenu / Scope Creep. L’expansion non-contrôlée du produit ou du contenu du projet sans
ajustements de la durée, du coût ou des ressources.
Description du contenu du produit / Product Scope Description. Description narrative et documentée du
contenu du produit.
Détermination des dépendances / Dependency Determination. Technique utilisée pour identifier le type de
dépendance de chaque lien logique entre les activités prédécesseurs et les activités successeurs.
Déterminer le budget / Determine Budget. Processus qui consiste à cumuler les coûts estimés de chaque
activité ou de chaque lot de travail, de façon à établir une référence de base de performance des coûts
approuvée.
Développer l’équipe de projet / Develop Project Team. Processus qui consiste à améliorer les compétences des
membres de l'équipe, leur coopération, et l’environnement global de l’équipe, afin d’améliorer la performance du projet.
Diagramme à barres / Bar Chart. Représentation graphique des informations de l’échéancier. Dans un
diagramme à barres classique, la liste des activités de l'échéancier, ou les composants de la structure de
découpage du projet, se trouvent sur l'axe des ordonnées du diagramme, les dates sont indiquées sur l'axe
des abscisses, et les activités sont représentées par des barres horizontales de dimension proportionnelle à
leur durée. Voir aussi diagramme de Gantt.
Diagramme cause-effet / Cause and Effect Diagram. Technique de décomposition qui contribue à mettre
en relation un effet indésirable avec sa cause fondamentale.
Diagramme d’affinité / Affinity Diagram. Technique de créativité collective permettant de classer un grand
nombre d’idées en plusieurs groupes afin de les passer en revue et de les analyser.
Diagramme d’influence / Influence Diagram. Représentation graphique de situations, qui montre les
relations de causalité, la chronologie des événements et d’autres relations entre les variables et les résultats.
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GLOSSAIRE
Diagramme de contrôle / Control Chart. Représentation graphique des données d’un processus dans le
temps, par rapport à des limites de contrôle définies ; il comporte une ligne centrale qui permet de détecter
une tendance des valeurs reportées, vers l’une ou l’autre de ces limites.
Diagramme de corrélation (ou de dispersion) / Scatter Diagram. Graphique de corrélation qui utilise
une droite de régression pour expliquer ou prédire comment le changement d’une variable indépendante va
changer une variable dépendante.
Diagramme de dispersion. Voir Diagramme de corrélation.
Diagramme de flux / Flowchart. Présentation sous forme de diagramme des données d’entrée, des actions
du processus et des données de sortie d’un ou plusieurs processus faisant partie d’un système.
Diagramme de Gantt / Gantt Chart. Graphique à barres des données de l’échéancier dans lequel les activités
sont présentées sur l’axe des ordonnées, les dates sont indiquées sur l’axe des abscisses et les durées des
activités sont représentées sous forme de barres horizontales placées en fonction des dates de début et de fin
correspondantes.
Diagramme de Pareto / Pareto Diagram. Histogramme, classé par fréquence d’occurrence, montrant le
nombre de résultats générés par chacune des causes identifiées.
Diagramme de réseau à échelle temps / Time-Scaled Schedule Network Diagram. Tout diagramme de
réseau du projet tracé de manière à ce que le positionnement et la longueur d’une activité de l’échéancier
représente sa durée. Il s’agit pour l’essentiel d’un diagramme à barres dans lequel est incluse la logique du
réseau de l’échéancier.
Diagramme de réseau du projet / Project Schedule Network Diagram. Représentation graphique des liens
logiques entre les activités de l’échéancier du projet.
Diagramme en arbre / Tree Diagram. Schéma systématique d’une décomposition hiérarchique utilisé pour
visualiser, sous forme de liens parent-enfant, un ensemble systématique de règles.
Diagramme en arête de poisson / Fishbone diagram. Voir Diagramme cause-effet.
Diagramme en tornade / Tornado Diagram. Type particulier de graphique à barres, utilisé dans le cadre
d’une analyse de sensibilité, pour comparer l’importance relative des variables.
Diagrammes de réseau des activités. / Activity Network Diagrams. Voir Diagramme de réseau du projet.
Diagrammes matriciels / Matrix Diagrams. Outil de management de la qualité et de contrôle de la qualité
utilisé pour effectuer des analyses de données au sein de la structure organisationnelle créée dans la matrice.
Le diagramme matriciel vise à montrer la force des relations entre les facteurs, causes et objectifs qui existent
entre les lignes et les colonnes qui forment la matrice.
Diagrammes relationnels / Interrelationship Digraphs. Outil de planification de management de la qualité,
les digrammes relationnels offrent un processus original de résolution de problèmes dans le cadre de scénarios
modérément complexes avec des liens logiques entrelacés.
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Dictature / Dictatorship. Technique de prise de décision collective dans laquelle un individu prend la décision
pour le groupe.
Dictionnaire de la SDP / WBS Dictionary. Document qui fournit des informations détaillées sur les livrables,
l’activité et l’échéancier pour chaque composant dans la structure de découpage du projet.
Directive / Guideline. Recommandations ou conseils officiels indiquant les politiques internes, normes ou
procédures sur la façon dont une certaine chose doit être réalisée.
Diriger et gérer le travail du projet / Direct and Manage Project Work. Processus qui consiste à diriger
et à réaliser le travail défini dans le plan de management du projet et à mettre en œuvre les modifications
approuvées pour atteindre les objectifs du projet. Aussi appelé Diriger et piloter l’exécution du projet dans
certains pays francophones.
Diriger l’équipe de projet / Manage Project Team. Processus qui consiste à suivre la performance des
membres de l’équipe, à fournir des retours d’information, à résoudre des problèmes et à gérer des modifications
d’équipe en vue d’optimiser la performance du projet.
Divergence des chemins / Path Divergence. Relation dans laquelle une activité de l'échéancier a plus d’un
successeur.
Documentation des exigences / Requirements Documentation. Décrit la façon dont chacune des exigences
satisfait les besoins commerciaux du projet.
Documents d’approvisionnement / Procurement Documents. Documents utilisés dans les activités relatives
aux offres et aux propositions, qui comprennent pour l’acheteur : l’appel d’offres, l’appel à la négociation, la
demande d’information, la demande de prix, l’appel à proposition et les réponses des fournisseurs.
Domaine de connaissance en management de projet / Project Management Knowledge Area. Domaine
identifié du management de projet, défini par ses exigences en matière de connaissance et dont le contenu est
décrit en termes de ses processus, ses pratiques, ses données d'entrée et de sortie, ses outils et techniques.
Donnée d’entrée / Input. Tout élément, interne ou externe au projet, qui s’avère nécessaire au démarrage
d’un processus. Cette donnée d’entrée peut correspondre à une donnée de sortie d’un processus précédent.
Donnée de sortie / Output. Produit, résultat ou service généré par un processus. Cette donnée de sortie peut
être une donnée d’entrée pour un ou plusieurs autres processus successeurs éventuels.
Données de l’échéancier / Schedule Data. Ensemble des informations utilisées pour décrire et maîtriser
l’échéancier.
Données de performance du travail / Work Performance Data. Observations brutes et mesures relevées au
cours de l’exécution des activités pour accomplir le travail du projet.
Données historiques / Historical Information. Documents et données des projets antérieurs, comprenant
fichiers, dossiers, correspondance, contrats et projets clos.
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GLOSSAIRE
Durée / Duration (DU or DUR). Nombre de périodes de travail (hors jours fériés et autres jours d’inactivité)
nécessaires à l’achèvement d’une activité de l’échéancier ou d’un composant de la structure de découpage du
projet. Généralement exprimée en jours ou semaines de travail, et quelquefois confondue à tort avec le temps
écoulé. Ne pas confondre avec effort.
Durée de l’activité / Activity Duration. Durée exprimée en unités calendaires entre le début et la fin d’une
activité de l’échéancier. Voir Effort.
Durée la plus probable / Most Likely Duration. Estimation de la durée la plus probable de l’activité qui tient
compte de toutes les variables connues susceptibles d’affecter la performance.
Durée optimiste / Optimistic Duration. Estimation de la durée la plus courte de l’activité qui tient compte de
toutes les variables connues susceptibles d’affecter la performance.
Durée pessimiste / Pessimistic Duration. Estimation de la durée la plus longue de l’activité qui tient compte
de toutes les variables connues susceptibles d’affecter la performance.
Durée réelle / Actual Duration. Durée en unités calendaires entre la date de début réelle de l’activité de
l’échéancier et, soit la date des données de l’échéancier du projet (si cette activité est en cours), soit la date
de fin réelle (si elle est terminée).
Écart / Variance. Déviation, dérive ou divergence quantifiable par rapport à une référence de base connue ou
à une valeur prévue.
Écart à l’achèvement (EAA) / Variance at Completion (VAC). Une projection du montant du déficit ou de
l’excédent budgétaire, exprimé comme la différence entre le budget à l'achèvement et le coût final estimé.
Écart de coût (EC) / Cost Variance (CV). Le montant du déficit ou de l’excédent budgétaire à un point donné
dans le temps, exprimé comme la différence entre la valeur acquise et le coût réel.
Écart de délais (ED) / Schedule Variance (SV). Mesure d'avancement de l’échéancier exprimée comme la
différence entre la valeur acquise et la valeur planifiée.
Échantillonnage par attributs / Attribute Sampling. Méthode de mesure de la qualité qui consiste à relever
la présence (ou l’absence) d’une caractéristique ou d’un attribut donné au niveau de chacune des unités à
l’étude. Après que chaque unité ait été inspectée, la décision est prise d’accepter ou de rejeter un lot, ou
d’inspecter une autre unité.
Échantillonnage statistique / Statistical Sampling. Choix d’une partie de la population visée pour examen.
Échéancier / Schedule. Voir Échéancier du projet et Modèle d’échéancier.
Échéancier à jalons / Milestone Schedule. Échéancier récapitulatif dans lequel figurent les principaux jalons.
Voir aussi Échéancier directeur.
Échéancier directeur / Master Schedule. Échéancier récapitulatif du projet dans lequel sont identifiés les
principaux livrables et éléments de la structure de découpage du projet, ainsi que les jalons clés de l’échéancier.
Voir aussi Échéancier à jalons.
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Échéancier du projet / Project Schedule. Une donnée de sortie d’un modèle d’échéancier qui présente des
activités liées avec des dates planifiées, des durées, des jalons et des ressources.
Effort / Effort. Nombre d’unités de travail nécessaires à l’achèvement d’une activité de l’échéancier ou d’un
composant de la structure de découpage du projet, souvent exprimées en heures, en jours ou en semaines.
Effort proportionnel / Apportioned Effort. Une activité où l’effort est alloué proportionnellement à certains
efforts unitaires et n'est pas divisible en efforts unitaires. [Remarque : L’effort proportionnel est l’un des trois types
d’activité du management par la valeur acquise auquel il est fait appel pour mesurer la performance du travail.]
Effort unitaire / Discrete Effort. Activité qui peut être planifiée et mesurée et qui donne un résultat spécifique.
[Remarque : L’effort unitaire est l’un des trois types d’activité du management par la valeur acquise utilisé pour
mesurer la performance du travail.]
Élaboration progressive / Progressive Elaboration. Processus itératif qui consiste à augmenter le niveau
de détail dans un plan de management du projet au fur et à mesure que de plus amples informations et des
estimations plus précises deviennent disponibles.
Élaborer la charte du projet / Develop Project Charter. Processus consistant à développer un document qui
autorise formellement l’existence d’un projet et donne autorité au chef de projet pour affecter des ressources
de l’organisation aux activités de ce projet.
Élaborer le plan de management du projet / Develop Project Management Plan. Processus consistant
à définir, à préparer et à coordonner tous les plans subsidiaires et à les intégrer dans un plan complet de
management du projet.
Élaborer l’échéancier / Develop Schedule. Processus qui consiste à élaborer le modèle d’échéancier du
projet à partir de l’analyse des séquences d’activités, des durées, des besoins en ressources et des contraintes
de l’échéancier.
Énoncé des travaux / Statement of Work (SOW). Description narrative des produits, des services ou des
résultats à fournir par le projet.
Énoncé des travaux d’approvisionnement / Procurement Statement of Work. Il fournit une description
suffisamment détaillée du sujet de l’approvisionnement pour permettre aux vendeurs potentiels de déterminer
s’ils sont capables de fournir les produits, les services ou les résultats.
Énoncé des travaux du projet / Project Statement of Work. Voir Énoncé des travaux.
Énoncé du contenu du projet / Project Scope Statement. Description du contenu du projet, des principaux
livrables, des hypothèses et des contraintes.
Entretiens / Interviews. Approche formelle ou informelle permettant, par un dialogue direct avec les parties
prenantes, de collecter des informations.
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Équipe de management de projet / Project Management Team. Membres de l’équipe de projet directement
impliqués dans les activités de management de projet. Pour certains petits projets, l’équipe de management
de projet peut inclure virtuellement tous les membres de l’équipe de projet.
Équipe de projet / Project Team. Un ensemble d’individus qui apportent leur soutien au chef de projet pour
l’exécution des travaux du projet en vue d’en atteindre les objectifs.
Estimation / Estimate. Évaluation quantitative du résultat probable attendu. Le terme s’applique généralement
aux coûts, aux ressources, à l’effort et aux durées du projet ; il est habituellement complété par un déterminant
(préliminaire, conceptuelle, de faisabilité, d’ordre de grandeur, détaillée, etc.). Cette estimation doit toujours
comporter une indication de précision (exemple : ± x %). Voir également budget et coûts.
Estimation à trois points / Three-Point Estimate. Technique utilisée pour l’estimation du coût ou de la durée
en appliquant la moyenne des estimations optimiste, pessimiste et plus probable, lorsqu’une incertitude pèse
sur les estimations des activités individuelles.
Estimation ascendante / Bottom-Up Estimating. Méthode d’estimation de la durée ou du coût du projet
en cumulant les estimations de coût des composants des niveaux inférieurs de la structure de découpage du
projet (SDP).
Estimation par analogie / Analogous Estimating. Technique d’estimation de la durée ou du coût d’une
activité ou d’un projet en utilisant des données historiques d’une activité ou d’un projet similaire.
Estimation paramétrique / Parametric Estimating. Technique d’estimation dans laquelle un algorithme est
utilisé pour calculer le coût ou la durée en se basant sur des données historiques et des paramètres du projet.
Estimations de la durée d’une activité / Activity Duration Estimates. Évaluation quantitative de la valeur
vraisemblable ou de la fourchette de la durée d’une activité.
Estimations du coût des activités / Activity Cost Estimates. Projection de coût pour l’activité de l’échéancier
qui inclut le coût de toutes les ressources nécessaires pour effectuer et achever l’activité, y compris tous les
types de coût et de composants du coût.
Estimations indépendantes / Independent Estimates. Processus qui consiste à faire appel à un tiers pour
obtenir et analyser les informations visant à appuyer des prévisions de coût, d’échéancier ou d’autres éléments.
Estimer la durée des activités / Estimate Activity Durations. Processus qui consiste à estimer le nombre de
périodes de travail requises pour achever les activités individuelles avec les ressources estimées.
Estimer les coûts / Estimate Costs. Processus qui consiste à estimer les ressources monétaires nécessaires
à l’accomplissement des activités du projet.
Estimer les ressources nécessaires aux activités / Estimate Activity Resources. Processus qui consiste à
estimer le profil et les ressources humaines, le type et la quantité de matériels, d’équipements ou de fournitures
nécessaires à l’accomplissement de chaque activité.
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GLOSSAIRE
Établissement du rapport de performance / Performance Reporting. Voir Rapports sur la performance du travail.
Étalonnage / Benchmarking. L’étalonnage consiste à comparer les pratiques réelles ou planifiées, telles que
les processus et les opérations, avec celles d’organisations comparables dans le but d’identifier les meilleures
pratiques, de trouver des idées d’améliorations et de fournir une base pour la mesure de performance.
Étude de marché / Market Research. Processus de collecte d’informations lors de conférences, de
commentaires en ligne, et de diverses sources pour déterminer le potentiel du marché.
Étude économique / Business Case. Étude de faisabilité économique documentée utilisée pour établir la
validité des avantages d’un composant sélectionné dont la définition est insuffisante et qui est utilisée comme
base pour l’autorisation de nouvelles activités de management de projet.
Évaluation de l’urgence des risques / Risk Urgency Assessment. Examen et détermination du calendrier
des actions qui pourront s’avérer nécessaires plus tôt que d’autres éléments des risques.
Évaluation de la qualité des données relatives aux risques / Risk Data Quality Assessment. Technique
permettant d’évaluer dans quelle mesure les données sur les risques sont utiles pour le management des risques.
Évitement du risque / Risk Avoidance. Stratégie de réponse aux risques par laquelle l’équipe de projet agit
pour éliminer la menace ou protéger le projet de son impact.
Exactitude / Accuracy. Au sein du système de management de la qualité, l’exactitude est une évaluation de
la conformité.
Exécuter / Execute. Diriger, gérer, effectuer et réaliser le travail du projet ; fournir les livrables ; fournir les
informations sur la performance du travail.
Exécution accélérée par chevauchement / Fast Tracking. Technique de compression de l’échéancier qui
prévoit que des activités, ou des phases, normalement exécutées en séquence soient exécutées en parallèle
tout au moins sur une partie de leur durée.
Exigence / Requirement. Condition ou capacité qui doit être présente dans un produit, un service ou un
résultat, pour satisfaire à des obligations contractuelles ou à d’autres spécifications formellement imposées.
Exigence de qualité / Quality Requirement. Une condition ou une capacité qui sera utilisée pour évaluer la
conformité, en validant l’acceptabilité d’un attribut comme indicateur de la qualité d’un résultat.
Exigences de financement du projet / Project Funding Requirements. Coûts prévisionnels du projet à payer
qui sont dérivés de la référence de base des coûts pour les exigences totales ou périodiques, y compris les
dépenses prévues et les dettes anticipées.
Facteurs environnementaux de l’entreprise / Enterprise Environmental Factors. Conditions qui ne sont
pas sous le contrôle immédiat de l’équipe et qui influencent, contraignent ou dirigent le projet, le programme
ou le portefeuille.
Fiches de contrôle / Checksheets. Une fiche de rapprochement et de comptage qui peut être utilisée comme
liste de contrôle lors de la collecte des données.
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Génération d’options / Alternatives Generation. Technique consistant à développer autant d’options
alternatives que possible afin d’identifier différentes approches d’exécution et de mise en œuvre du travail du
projet.
Gérer l’engagement des parties prenantes / Manage Stakeholder Engagement. Processus qui consiste à
communiquer et à travailler avec les parties prenantes pour satisfaire leurs besoins et leurs attentes, traiter les
problèmes à mesure qu’ils se présentent et promouvoir une participation appropriée des parties prenantes aux
tâches du projet tout au long du cycle de vie du projet.
Gérer les communications / Manage Communications. Processus qui consiste à créer, rassembler,
distribuer, sauvegarder, récupérer et finalement archiver les informations du projet, conformément au plan de
management des communications.
Gestion des conflits / Conflict Management. Traiter, contrôler et diriger une situation conflictuelle pour
parvenir à sa résolution.
Gestion des réclamations / Claims Administration. Le processus de traitement, d’évaluation et de
communication des réclamations et des revendications contractuelles.
Gouvernance du projet / Project Governance. L’alignement des objectifs du projet sur la stratégie de
l’entreprise par le commanditaire du projet et l’équipe de projet. La gouvernance d’un projet est définie par et
doit s’inscrire dans le contexte plus général du programme ou de l’organisation qui le commandite, mais elle
est distincte de la gouvernance organisationnelle.
Graphiques du programme de décision des processus / Process Decision Program Charts (PDPC). Les
graphiques du programme de décision des processus sont utilisés pour comprendre un objectif en regard des
étapes à suivre pour atteindre l’objectif.
Groupe d’activités / Hammock Activity. Voir Activité récapitulative.
Groupe de processus d’exécution / Executing Process Group. Ces processus permettent d’accomplir le
travail défini dans le plan de management du projet afin de satisfaire aux spécifications du projet.
Groupe de processus de clôture / Closing Process Group. Ces processus permettent de finaliser toutes les
activités dans tous les groupes de processus afin de clore formellement un projet ou une phase.
Groupe de processus de démarrage / Initiating Process Group. Ces processus permettent de définir un
nouveau projet, ou une nouvelle phase d’un projet existant, par l’obtention de l’autorisation de démarrer ce
nouveau projet ou cette nouvelle phase.
Groupe de processus de management de projet / Project Management Process Group. Groupement
logique des données d’entrée, des outils et techniques, et des données de sortie du management de projet. Les
groupes de processus de management de projet comprennent les processus de démarrage, de planification,
d’exécution, de surveillance et de maîtrise, et enfin de clôture. Il ne faut pas confondre les groupes de processus
de management de projet et les phases du projet.
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Groupe de processus de planification / Planning Process Group. Ces processus permettent d’élaborer le
contenu du projet, d’affiner les objectifs et de définir la suite des actions nécessaires à l’atteinte des objectifs
pour lesquels le projet a été entrepris.
Groupe de processus de surveillance et de maîtrise / Monitoring and Controlling Process Group. Ces
processus permettent de suivre, de revoir et de réguler l’avancement et la performance du projet, d’identifier
les endroits où des modifications du plan s’avèreraient nécessaires, et d’entreprendre les modifications
correspondantes.
Groupes de consultation / Focus Groups. Technique de collecte de données qui rassemble des parties
prenantes présélectionnées et des experts sur le sujet, dans le but de savoir quelles sont leurs attentes et leurs
attitudes sur un produit, un service ou un résultat proposé.
Histogramme / Histogram. Forme spéciale de diagramme à barres utilisée pour décrire la tendance centrale,
la dispersion et la forme d’une distribution statistique.
Histogramme des ressources / Resource Histogram. Diagramme à barres verticales montrant pour un
intervalle donné le temps de travail total assigné à une ressource. La disponibilité de la ressource peut
être représentée par une ligne dans un but de comparaison. Des barres contrastées peuvent montrer la
consommation réelle des ressources tout au long du déroulement du projet.
Hypothèse / Assumption. Un facteur qui, dans le processus de planification, est considéré comme vrai, réel
ou certain, sans preuve ni démonstration.
Identifiant de découpage / Code of Accounts. Système de codification utilisé pour identifier chaque
composant de la structure de découpage du projet (SDP).
Identifiant de l’activité / Activity Identifier. Identification alphanumérique unique et brève, attribuée à
chacune des activités de l’échéancier, pour différencier cette activité des autres activités du projet. Dans un
diagramme de réseau du projet, chaque activité a, en général, un identifiant unique.
Identifier les parties prenantes / Identify Stakeholders. Processus qui consiste à identifier les personnes,
groupes ou organisations susceptibles d’affecter ou d’être affectés par une décision, par une activité ou par un
résultat du projet ; et à analyser et à documenter des informations pertinentes concernant leurs intérêts, leur
participation, les interdépendances, leur influence et leur impact potentiel sur la réussite du projet.
Identifier les risques / Identify Risks. Processus qui consiste à identifier les risques qui peuvent avoir un effet
sur le projet, et à documenter leurs caractéristiques.
Indice de performance des coûts (IPC) / Cost Performance Index (CPI). Une mesure de rendement du coût
des ressources budgétisées exprimée par le ratio de la valeur acquise rapportée au coût réel.
Indice de performance des délais (IPD) / Schedule Performance Index (SPI). Mesure de rendement de
l’échéancier exprimée par le ratio de la valeur acquise rapportée à la valeur planifiée.
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Indice de performance pour l’achèvement du projet (IPAP) / To-Complete Performance Index (TCPI).
Mesure de la performance des coûts qui doit être atteinte avec les ressources restantes afin de satisfaire à un
objectif de management donné, exprimée par le ratio du coût pour terminer le travail non achevé par rapport
au budget restant.
Information sur la performance du travail / Work Performance Information. Les données de performances
recueillies à travers les divers processus de maîtrise, analysées dans leur contexte et intégrées sur la base des
liens entre les domaines.
Ingénierie de la valeur / Value Engineering. Approche utilisée pour optimiser les coûts du cycle de vie du
projet, gagner du temps, augmenter les bénéfices, améliorer la qualité, accroître sa part de marché, résoudre
les problèmes et/ou utiliser les ressources plus efficacement.
Inspection / Inspection. Examen ou mesures effectués afin de vérifier la conformité d’une activité, d’un
composant, d’un produit, d’un résultat ou d’un service aux exigences spécifiées.
Inspections et audits / Inspections and Audits. Un processus destiné à examiner les performances d’un
travail sous contrat ou d’un produit promis compte tenu d’exigences convenues.
Intelligence émotionnelle / Emotional Intelligence. Capacité à identifier, à évaluer et à gérer ses émotions
personnelles et celles d’autres personnes, au même titre que les émotions collectives de groupes de personnes.
Jalon / Milestone. Point ou événement significatif d’un projet, d’un programme ou d’un portefeuille.
Journal / Log. Document utilisé pour enregistrer, décrire ou annoter des éléments spécifiques identifiés au
cours de l’exécution d’un processus ou d’une activité. Généralement complété par un déterminant, tel que
journal des problèmes majeurs, de contrôle de la qualité, des actions ou des défauts.
Jugement d’expert / Expert Judgment. Jugement émis en vertu d’une expertise dans un champ d’application,
un domaine de connaissance, une discipline, un secteur d’activité, etc., cette expertise s’avérant appropriée
quant à l’activité effectuée. Une telle expertise peut être fournie par un groupe ou une personne ayant suivi
des études adéquates et possédant une connaissance, une compétence, une expérience ou une formation
professionnelle spécialisée.
Leçons apprises / Lessons Learned. Les connaissances acquises au cours d’un projet qui montrent comment
les événements de projet ont été ou devraient être pris en compte à l’avenir dans le but d’améliorer les
performances futures.
Liaison début-début (DD) / Start-to-Start (SS). Relation logique dans laquelle une activité successeur ne
peut pas commencer avant qu’une activité prédécesseur n’ait commencé.
Liaison début-fin (DF) / Start-to-Finish (SF). Relation logique dans laquelle une activité successeur ne peut
pas se terminer avant qu’une activité prédécesseur n’ait commencé.
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Liaison fin-début (FD) / Finish-to-Start (FS). Relation logique dans laquelle une activité successeur ne peut
pas commencer tant qu’une activité prédécesseur n’est pas achevée.
Liaison fin-fin (FF) / Finish-to-Finish (FF). Relation logique dans laquelle une activité successeur ne peut pas
se terminer tant qu'une activité prédécesseur n'est pas achevée.
Lien logique / Logical Relationship. Dépendance entre deux activités, ou entre une activité et un jalon.
Liens logiques faibles / Soft Logic. Voir dépendance optionnelle.
Liens logiques préférentiels / Preferential Logic. Voir dépendance optionnelle.
Liens logiques préférés / Preferred Logic. Voir dépendance optionnelle.
Limites de contrôle / Control Limits. Zone comprenant trois écarts-types de chaque côté de la ligne centrale
(ou moyenne) d’une distribution normale de données, reportées sur un diagramme de contrôle et qui reflète la
variation attendue des données. Voir aussi Limites de spécification.
Limites de spécification / Specification Limits. Zone située de part et d’autre de la ligne centrale (la
moyenne) des données tracées sur un diagramme de contrôle, qui délimite les exigences du client pour un
produit ou un service. Cette zone peut être supérieure ou inférieure à celle définie par les limites de contrôle.
Voir aussi Limites de contrôle.
Lissage des ressources / Resource Smoothing. Technique permettant d’ajuster les activités d’un modèle
d’échéancier de telle sorte que la demande de ressources pour le projet ne dépasse pas certaines limites de
ressources prédéfinies.
Liste d’activités / Activity List. Tableau documenté des activités de l’échéancier, contenant la description de
chaque activité, son identifiant et une présentation suffisamment détaillée du contenu du travail afin que les
membres de l’équipe de projet comprennent le travail à effectuer.
Liste des jalons / Milestone List. Liste identifiant tous les jalons du projet ; elle indique normalement si le
jalon est obligatoire ou facultatif.
Listes de contrôle de la qualité / Quality Checklists. Un outil structuré utilisé pour vérifier qu’un ensemble
d’étapes requises a été exécuté.
Livrable / Deliverable. Un livrable est tout type de produit, de résultat ou de capacité de réaliser un service, de
caractère unique et vérifiable, qui doit être produit pour achever un processus, une phase ou un projet.
Livrables acceptés / Accepted Deliverables. Produits, résultats ou capacités, générés par un projet et validés
par le client du projet ou les commanditaires, comme répondant à leurs critères d’acceptation spécifiés.
Livrables vérifiés / Verified Deliverables. Livrables terminés du projet qui ont été vérifiés et confirmés pour
en assurer l’exactitude, par le processus Mettre en œuvre le contrôle qualité.
Logique du réseau / Network Logic. Ensemble des liens logiques entre les activités de l’échéancier, qui
constitue le diagramme de réseau du projet.
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Logique forte / Hard Logic. Voir dépendance obligatoire.
Lot de planification / Planning Package. Composant de la structure de découpage du projet à un niveau
inférieur à celui du compte de contrôle, dont le contenu du travail est connu mais sans le détail des activités
de l’échéancier. Voir aussi Compte de contrôle.
Lot de travail / Work Package. Le travail défini au plus bas niveau de la structure de découpage du projet pour
lequel le coût et la durée peuvent être estimés et gérés.
Maillage / Networking. Etablissement de liens et de relations avec d’autres personnes de la même organisation
ou d’autres organisations.
Maîtrise / Control. Comparer les performances réelles aux performances prévues, analyser les écarts,
évaluer les tendances dans le but d’améliorer les processus, évaluer les alternatives possibles et, au besoin,
recommander des actions correctives appropriées.
Maîtrise des modifications / Change Control. Processus par lequel les modifications apportées aux
documents, aux livrables ou aux références de base associées au projet sont identifiées, documentées,
approuvées ou rejetées.
Maîtriser le contenu / Control Scope. Processus qui consiste à surveiller l’état du projet et le contenu du
produit, et à gérer les modifications affectant la référence de base du contenu.
Maîtriser l’échéancier / Control Schedule. Processus qui consiste à surveiller l’état des activités du projet
dans le but de mettre à jour les progrès effectués et à gérer les modifications affectant la référence de base de
l’échéancier pour exécuter le plan.
Maîtriser l’engagement des parties prenantes / Control Stakeholder Engagement. Processus qui consiste
à effectuer un suivi global des relations avec les parties prenantes du projet et à adapter les stratégies et les
plans visant l’implication des parties prenantes.
Maîtriser les approvisionnements / Control Procurements. Processus qui consiste à gérer les relations
fournisseurs, à suivre les performances par rapport aux contrats et, le cas échéant, à effectuer les modifications
et corrections appropriées.
Maîtriser les communications / Control Communications. Processus qui consiste à surveiller et à maîtriser
les communications tout au long du cycle de vie du projet afin d’assurer que les besoins en information des
parties prenantes du projet soient satisfaits.
Maîtriser les coûts / Control Costs. Processus qui consiste à surveiller l’état du projet dans le but de mettre
à jour les coûts et à gérer les modifications affectant la référence de base des coûts.
Maîtriser les risques / Control Risks. Processus qui consiste à mettre en œuvre des plans de réponse aux
risques, à effectuer le suivi des risques identifiés, à surveiller les risques résiduels, à identifier de nouveaux
risques et à évaluer l’efficacité du processus de gestion des risques tout au long du projet.
Majorité / Majority. Accord de plus de la moitié des membres du groupe.
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Management de l’intégration du projet / Project Integration Management. Le management de l’intégration
du projet comprend les processus et les activités qui identifient, définissent, combinent, unifient et coordonnent
les différents processus et activités de management de projet au sein des groupes de processus de management
du projet.
Management de la qualité du projet / Project Quality Management. Le management de la qualité du projet
comprend les processus et les activités de l’organisation réalisatrice qui déterminent la politique qualité, les
objectifs et les responsabilités, de façon à ce que le projet satisfasse les besoins pour lesquels il a été entrepris.
Management de portefeuille / Portfolio Management. Le management centralisé d’un ou de plusieurs
portefeuilles afin d’atteindre des objectifs stratégiques.
Management de programme / Program Management. Application de connaissances, de compétences,
d’outils et de techniques à un programme pour répondre aux exigences de ce programme et obtenir des
avantages et une maîtrise non disponible par le management individuel des projets.
Management de projet / Project Management. Application de connaissances, de compétences, d’outils et
de techniques aux activités du projet afin d’en respecter les exigences.
Management des approvisionnements du projet / Project Procurement Management. Le management
des approvisionnements du projet comprend les processus d’achat ou d’acquisition des produits, des services
ou des résultats nécessaires et externes à l’équipe de projet.
Management des communications du projet / Project Communications Management. Le management
des communications du projet comprend les processus qui sont requis pour assurer, de manière appropriée
et en temps utile, la planification, la collecte, la création, la distribution, la conservation, la recherche, le
management, la maîtrise, la surveillance et l’archivage final des informations de projet.
Management des coûts du projet / Project Cost Management. Le management des coûts du projet
comprend les processus relatifs à la planification, l’estimation, l’établissement du budget, au financement, au
provisionnement, au management et à la maîtrise des coûts, de façon à ce que le projet soit achevé dans les
limites du budget approuvé.
Management des délais du projet / Project Time Management. Le management des délais du projet
comprend les processus permettant de gérer l’achèvement du projet dans le temps voulu.
Management des parties prenantes du projet / Project Stakeholder Management. Le management
des parties prenantes du projet comprend les processus requis pour identifier les personnes, les groupes
ou les organisations susceptibles d’affecter ou d’être affectés par le projet, pour analyser les attentes des
parties prenantes et leur impact sur le projet, mais aussi pour développer des stratégies de management
appropriées pour mobiliser efficacement les parties prenantes en les impliquant dans les décisions du projet
et son exécution.
Management des ressources humaines du projet / Project Human Resource Management. Le
management des ressources humaines du projet comprend les processus d’organisation, de management et
de direction de l’équipe de projet.
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Management des risques du projet / Project Risk Management. Le management des risques du projet
comprend les processus de planification du management des risques, d’identification, d’analyse, de planification
des réponses, ainsi que de maîtrise des risques dans le cadre d’un projet.
Management du contenu du projet / Project Scope Management. Le management du contenu du projet
comprend les processus permettant d’assurer que tout le travail requis par le projet, et seulement le travail
requis, est effectué pour mener le projet à son terme avec succès.
Management par la valeur acquise / Earned Value Management. Méthode qui intègre le contenu, le délai
et les mesures de performance des ressources pour évaluer la performance et l’avancement du projet.
Marge / Float. Voir Marge totale et Marge libre.
Marge libre / Free Float. Temps maximum dont une activité de l’échéancier peut être retardée sans retarder
la date de début au plus tôt de toute tâche successeur ni enfreindre une contrainte de l’échéancier.
Marge totale / Total Float. Temps maximum dont une activité de l’échéancier peut être retardée ou étendue,
par rapport à sa date de début au plus tôt, sans retarder la date de fin du projet ni transgresser une contrainte
de l’échéancier.
Matériel / Material. Ensemble des éléments utilisés par une organisation dans une de ses activités :
équipement, appareils, outils, machines, mécanismes, fournitures, etc.
Matrice d’affectation des responsabilités / Responsibility Assignment Matrix (RAM). Une grille qui
montre les ressources du projet attribuées à chaque lot de travail.
Matrice de probabilité et d’impact / Probability and Impact Matrix. Grille de représentation graphique
de la probabilité d’occurrence de chaque risque et de son impact sur les objectifs du projet si ce risque se
matérialise.
Matrice de traçabilité des exigences / Requirements Traceability Matrix. Tableau qui associe les exigences
du produit depuis leur origine jusqu’aux livrables correspondants.
Matrices de priorités / Prioritization Matrices. Outil de planification du management de la qualité utilisé
pour identifier les problèmes principaux et évaluer des solutions alternatives adaptées dans le but de définir un
ensemble de priorités de mise en œuvre.
Maturité organisationnelle en management de projet / Organizational Project Management Maturity.
Niveau d’aptitude d’une organisation à produire les résultats stratégiques escomptés d’une manière prévisible,
maîtrisable et fiable.
Membres de l’équipe / Team Members. Voir Membres de l’équipe de projet.
Menace / Threat. Un risque qui aurait un impact négatif sur un ou plusieurs objectifs du projet.
Mesures de contrôle de la qualité / Quality Control Measurements. Résultats documentés des activités de
contrôle de la qualité.
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Méthode à formule fixe / Fixed Formula Method. Méthode de calcul pour la valeur acquise consistant à
affecter un pourcentage donné de la valeur du budget à un lot de travail à son jalon de début, alors que la valeur
restante du budget est affectée lorsque le lot de travail est achevé.
Méthode de la chaîne critique / Critical Chain Method. Méthode de modélisation de l’échéancier permettant
à l’équipe de projet de placer une réserve de temps sur tout chemin de l’échéancier du projet, pour prendre en
compte des conflits de ressources et des incertitudes du projet.
Méthode de Monte-Carlo. Voir Simulation de Monte-Carlo.
Méthode des antécédents / Precedence Diagramming Method (PDM). Technique utilisée pour la
construction d’un modèle d’échéancier dans lequel les activités sont représentées par des nœuds et sont
graphiquement liées par un ou plusieurs liens logiques pour montrer l’ordre dans lequel les activités sont
appelées à être effectuées.
Méthode des jalons pondérés / Weighted Milestone Method. Méthode de valeur acquise qui divise un lot
de travail en segments mesurables, chacun se terminant par un jalon observable, puis attribue une valeur
pondérée à la réalisation de chaque jalon.
Méthode du chemin critique / Critical Path Method (CPM). Méthode utilisée pour estimer la durée minimum
du projet et déterminer le degré de flexibilité de l’échéancier sur les chemins de réseau logiques dans le cadre
du modèle de l’échéancier.
Méthode PERT / Program Evaluation and Review Technique (PERT). Technique d’estimation qui applique
une moyenne pondérée de trois valeurs estimées : la valeur optimiste, la valeur pessimiste et la valeur plus
probable, lorsqu’une incertitude pèse sur la valeur d’une activité individuelle.
Méthodes de communication / Communication Methods. Procédure, technique ou processus systématique
utilisé pour le transfert des informations entre les parties prenantes du projet.
Méthodologie / Methodology. Système de pratiques, de techniques, de procédures et de règles utilisées par
les personnes travaillant dans une discipline.
Métriques qualité / Quality Metrics. Description d’un projet ou d’un attribut du produit et de la façon de le
mesurer.
Mettre en œuvre l’analyse qualitative des risques / Perform Qualitative Risk Analysis. Processus qui
consiste à classer les risques par ordre de priorité, en vue d’analyses ou d’actions supplémentaires, en évaluant
et en combinant leur probabilité d’occurrence et leur impact.
Mettre en œuvre l’analyse quantitative des risques / Perform Quantitative Risk Analysis. Processus qui
consiste à analyser de façon mesurable les effets des risques identifiés sur l’ensemble des objectifs du projet.
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Mettre en œuvre l’assurance qualité / Perform Quality Assurance. Processus qui consiste à auditer les
exigences de qualité et les résultats des mesures du contrôle de la qualité, de façon à s’assurer que les normes
de qualité et les définitions opérationnelles appropriées sont utilisées.
Mettre en œuvre la maîtrise intégrée des modifications / Perform Integrated Change Control. Processus
qui consiste à examiner toutes les demandes de modification, à approuver les modifications, à gérer les
modifications apportées aux livrables, aux actifs organisationnels, aux documents du projet et au plan de
management du projet, et à communiquer les décisions.
Mettre en œuvre le contrôle qualité / Control Quality. Processus qui consiste à surveiller et
enregistrer les résultats des activités liées à la qualité pour évaluer la performance et recommander les
modifications nécessaires.
Modèle d’échéancier / Schedule Model. Représentation du plan d’exécution des activités du projet,
comprenant les durées, les dépendances et d’autres informations de planification, utilisée pour produire un
échéancier du projet ainsi que d’autres éléments de planification du temps.
Modèles / Templates. Document partiellement rempli et d’un format prédéfini qui fournit une structure précise
pour la collecte, l’organisation et la présentation d’informations et de données.
Modèles de communication / Communication Models. Description, analogie ou schéma utilisé pour
représenter comment le processus de communication s’effectuera pour le projet.
Modèles de diagrammes de réseau / Schedule Network Templates. Ensemble d’activités et de liens ayant
été établis qui peut être utilisé à plusieurs reprises pour un champ d’application particulier, ou un aspect du
projet, où une séquence prescrite est souhaitée.
Modification demandée / Requested Change. Demande de modification sous forme de document formel,
soumise pour approbation au processus de maîtrise intégrée des modifications.
Modification du contenu / Scope Change. Modification du contenu du projet. Une modification du contenu
entraîne presque toujours un ajustement du coût ou de l’échéancier du projet.
Négociation / Negotiation. Processus et activités visant à résoudre les différends par voie de consultations
entre les parties concernées.
Niveau d’effort / Level of Effort (LOE). Une activité qui ne produit pas de produits finaux définitifs et qui
est mesurée par le passage du temps. [Remarque : Le niveau d’effort est l’un des trois types d’activité du
management par la valeur acquise auquel il est fait appel pour mesurer la performance du travail.]
Nivellement / Leveling. Voir Nivellement des ressources.
Nivellement des ressources / Resource Leveling. Technique par laquelle les dates de début et de fin sont
ajustées en fonction des contraintes de ressources dans le but d’assurer l’équilibre entre la demande de
ressources et leur disponibilité.
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Nœud / Node. Point de définition d’un réseau d’échéancier, point de jonction avec certaines autres lignes de
dépendance du réseau, voire avec toutes.
Norme / Standard. Document qui fournit, pour un usage général et fréquent, les règles, les lignes directrices
ou les caractéristiques d’activités ou de leurs résultats, dans le but d’atteindre le niveau optimal de cohérence
dans un contexte donné.
Objectif / Objective. Quelque chose vers lequel un travail devra être orienté, une position stratégique à
atteindre, un but à réaliser, un résultat à obtenir, un produit à fabriquer, ou un service à fournir.
Observations / Observations. Technique qui fournit un moyen direct de voir évoluer les individus dans leur
environnement, en train d’accomplir leur travail ou leurs tâches et d’exécuter les processus.
Opportunité / Opportunity. Un risque qui aurait un impact positif sur un ou plusieurs objectifs du projet.
Organigramme du projet / Project Organization Chart. Document représentant de manière graphique les
membres de l’équipe de projet avec leurs relations hiérarchiques pour un projet donné.
Organigramme fonctionnel / Organizational Breakdown Structure (OBS). Représentation hiérarchique de
l’organisation du projet qui illustre la relation entre les activités du projet et les unités organisationnelles qui
vont effectuer ces activités.
Organisation commanditaire / Sponsoring Organization. Entité responsable de fournir le commanditaire du
projet et un instrument pour le financement du projet ou d’autres ressources du projet.
Organisation fonctionnelle / Functional Organization. Organisation hiérarchique dans laquelle chaque
employé est sous l’autorité d’un seul supérieur hiérarchique, et dans lequel le personnel est regroupé par
domaine de spécialisation et dirigé par une personne dotée d’expertise dans ce domaine.
Organisation matricielle / Matrix Organization. Structure organisationnelle dans laquelle le chef de projet
partage avec les responsables fonctionnels la responsabilité de fixer les priorités et de diriger le travail du
personnel affecté à ce projet.
Organisation par projets / Projectized Organization. Structure organisationnelle dans laquelle le chef de
projet a toute autorité pour fixer les priorités, affecter les ressources et diriger le travail des personnes affectées
au projet.
Organisation réalisatrice / Performing Organization. Entreprise dont le personnel est le plus directement
impliqué dans l’exécution du travail du projet ou du programme.
Organisations basées sur des projets / Project-Based Organizations (PBOs). Un type de structure
organisationnelle qui implique la création de systèmes temporaires pour la réalisation de projets. Les
organisations basées sur des projets mènent la majorité de leurs activités comme des projets et/ou privilégient
les approches projet aux approches fonctionnelles.
Organiser les activités en séquence / Sequence Activities. Processus qui consiste à identifier et documenter
les relations entre les activités du projet.
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Outil / Tool. Élément tangible, tel qu’un modèle ou un logiciel, utilisé lors de l’exécution d’une activité pour
générer un produit ou un résultat.
Outil de planification / Scheduling Tool. Outil qui fournit des noms de composants d’échéancier, des
définitions, des liens structurels et des formats qui prennent en charge l’application d’une méthode de
planification.
Outils de maîtrise des modifications / Change Control Tools. Outils manuels ou automatisés pour faciliter
les modifications ou le management de la configuration. Les outils doivent pour le moins prendre en charge les
activités du Comité de maîtrise des modifications.
Outils de management et de contrôle de la qualité / Quality Management and Control Tools. Catégorie
d’outils de planification de la qualité utilisés pour relier et ordonner la séquence des activités identifiées.
Outils supplémentaires de planification de la qualité / Additional Quality Planning Tools. Un ensemble
d’outils utilisés pour définir les exigences de qualité et planifier des activités de management de la qualité
efficaces. Ils comprennent, en particulier : le remue-méninges, l’analyse des forces en présence, les techniques
de groupe nominal et les outils de management et de contrôle de la qualité.
Palliatif / Workaround. Réponse à une menace qui s’est produite, pour laquelle une réponse préalable n’avait
pas été planifiée ou n’est pas efficace.
Partie prenante / Stakeholder. Individu, groupe ou organisme qui peut affecter, être affecté par, ou percevoir
d’être affecté par une décision, une activité ou le résultat d’un projet.
Personnel de management du projet / Project Management Staff. Les membres de l’équipe projet qui
réalisent les activités de management du projet telles que celles liées à l’échéancier, aux communications, au
management des risques, etc.
Phase / Phase. Voir Phase du projet.
Phase du projet / Project Phase. Ensemble d’activités du projet liées logiquement et qui aboutit à l’achèvement
d’un ou de plusieurs livrables.
Plan d’amélioration des processus / Process Improvement Plan. Plan subsidiaire du plan de management
du projet. Il détaille les étapes d’analyse des processus permettant d’identifier les activités qui augmentent la
valeur des processus.
Plan d’expérience / Design of Experiments. Méthode statistique d’identification des facteurs susceptibles
d’avoir un impact sur des variables spécifiques d’un produit ou d’un processus en cours d’élaboration ou en
production.
Plan de management de la communication / Communications Management Plan. Un composant du
projet, du programme ou du plan de management de portefeuille qui décrit comment, quand et par qui les
informations sur le projet seront administrées et diffusées.
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GLOSSAIRE
Plan de management de la qualité / Quality Management Plan. Un composant du plan de management du
projet ou du programme qui décrit comment les politiques qualité d’une organisation seront mises en œuvre.
Plan de management de l’échéancier / Schedule Management Plan. Un composant du plan de management
du projet qui établit les critères et les activités pour le développement, la surveillance et la maîtrise de
l’échéancier.
Plan de management des approvisionnements / Procurement Management Plan. Un composant du plan
de management du projet ou du programme qui décrit comment une équipe de projet procédera pour acquérir
des biens et services provenant de l’extérieur de l’entreprise réalisatrice.
Plan de management des coûts / Cost Management Plan. Un composant d’un plan de management du
projet ou du programme qui décrit comment les coûts seront planifiés, structurés et maîtrisés.
Plan de management des effectifs / Staffing Management Plan. Un composant du plan des ressources
humaines qui décrit quand et comment les membres de l’équipe de projet seront recrutés et le temps pendant
lequel ils seront nécessaires.
Plan de management des exigences / Requirements Management Plan. Un composant du plan de
management du projet ou du programme qui décrit comment les exigences seront analysées, documentées
et gérées.
Plan de management des parties prenantes / Stakeholder Management Plan. Le plan de management
des parties prenantes est un plan subsidiaire du plan de management du projet qui définit les processus, les
procédures, les outils et les techniques pour impliquer efficacement les parties prenantes dans les décisions
et l’exécution du projet sur la base de l’analyse de leurs besoins, de leurs intérêts et de leur impact potentiel.
Plan de management des ressources humaines / Human Resource Management Plan. Un composant du
plan de management du projet qui décrit le traitement et la structuration des rôles et des responsabilités, des
rapports hiérarchiques et du management des ressources humaines.
Plan de management des risques / Risk Management Plan. Un composant du plan de management du
projet, du programme ou du portefeuille qui décrit comment les activités de management des risques seront
structurées et conduites.
Plan de management du contenu / Scope Management Plan. Un composant du plan de management du
projet ou du programme qui décrit comment le contenu sera défini, développé, suivi, maîtrisé et vérifié.
Plan de management du projet / Project Management Plan. Document qui décrit comment le projet sera
exécuté, surveillé et maîtrisé.
Plan de repli / Fallback Plan. Les plans de repli comportent un ensemble d’actions et de tâches alternatives
qui sont à disposition au cas où le plan principal devait être abandonné en raison de problèmes, de risques ou
d’autres causes.
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GLOSSAIRE
Planification par vagues / Rolling Wave Planning. Technique de planification itérative selon laquelle les
travaux à réaliser à court terme sont planifiés en détail, tandis que les travaux à plus long terme le sont à un
niveau moins détaillé.
Planifier le management de la qualité / Plan Quality Management. Processus qui consiste à identifier les
exigences de qualité et les normes à respecter pour le projet et ses livrables, et à documenter la façon dont le
projet démontrera sa conformité aux exigences et aux normes de qualité appropriées.
Planifier le management de l’échéancier / Plan Schedule Management. Processus qui consiste à établir les
politiques internes, les procédures et la documentation pour la planification, le développement, le management,
l’exécution et la maîtrise de l’échéancier du projet.
Planifier le management des approvisionnements / Plan Procurement Management. Processus qui
consiste à documenter les décisions d’approvisionnement du projet, à spécifier les approches et à identifier
les vendeurs potentiels.
Planifier le management des communications / Plan Communications Management. Processus qui
consiste à développer une approche et un plan appropriés pour les communications du projet en prenant
en compte les besoins et les exigences des parties prenantes en matière d’information ainsi que les actifs
organisationnels disponibles de l’entreprise.
Planifier le management des coûts / Plan Cost Management. Processus qui établit les politiques internes,
les procédures et la documentation pour la planification, le management, les dépenses et la maîtrise des coûts
du projet.
Planifier le management des parties prenantes / Plan Stakeholder Management. Processus qui consiste
à élaborer des stratégies de management appropriées pour mobiliser efficacement les parties prenantes tout
au long du cycle de vie du projet, sur la base de l’analyse de leurs besoins, de leurs intérêts et de leur impact
potentiel sur la réussite du projet.
Planifier le management des ressources humaines / Plan Human Resource Management. Processus qui
consiste à identifier et à documenter, dans le cadre du projet, les rôles, les responsabilités, les compétences
requises, les relations d’autorité, et à élaborer un plan de management des ressources humaines.
Planifier le management des risques / Plan Risk Management. Processus qui consiste à définir comment
conduire les activités de management des risques d’un projet.
Planifier le management du contenu / Plan Scope Management. Processus qui consiste à créer un plan
de management du contenu qui documente comment le contenu du projet est appelé à être défini, validé et
maîtrisé.
Planifier les réponses aux risques / Plan Risk Responses. Processus qui consiste à élaborer des options et
des actions permettant d’améliorer les opportunités et de réduire les menaces envers les objectifs du projet.
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GLOSSAIRE
Pluralité / Plurality. Décision prise par la partie la plus importante du groupe, même si la majorité n’est pas
atteinte.
Politique interne / Policy. Schéma structuré d’actions adoptées par une organisation de manière à ce que
la politique interne de l’organisation puisse être expliquée comme un ensemble de principes de base qui
régissent la conduite de l’organisation.
Politique qualité / Quality Policy. Politique spécifique au domaine de connaissance en management de la
qualité du projet, qui dicte les principes fondamentaux qui doivent régir les actions de l’organisation dans le
cadre de la mise en œuvre du système de management de la qualité.
Porte de phase / Phase Gate. Une revue en fin de phase au cours de laquelle la décision est prise de passer
à la phase suivante, de continuer avec modification ou de mettre fin à un projet ou à un programme.
Portefeuille / Portfolio. Projets, programmes, sous-portefeuilles et opérations gérés en tant que groupe dans
le but d’atteindre des objectifs stratégiques.
Pourcentage d’avancement / Percent Complete. Estimation, exprimée en pourcentage, du travail effectué
pour une activité ou un composant de la structure de découpage du projet.
Pratique / Practice. Type particulier d’activité professionnelle ou managériale qui contribue à l’exécution d’un
processus, et qui peut mettre en œuvre différentes techniques et différents outils.
Précision / Precision. Au sein du système de management de la qualité, la précision est une mesure du
niveau de détail fourni.
Prévision / Forecast. Une estimation ou un pronostic de situations ou d’événements à venir dans le
déroulement du projet, à partir d’informations et de connaissances disponibles au moment où les prévisions
sont effectuées. Ces informations sont tirées de la performance passée du projet et de celle attendue par la
suite, et comprennent des éléments susceptibles d’avoir un impact sur ce projet à l’avenir, tels que son coût
final estimé et son coût estimé pour achèvement.
Prévisions de l’échéancier / Schedule Forecasts. Estimations ou pronostics de situations ou d’événements à
venir dans le déroulement du projet, faites à partir d’informations et de connaissances disponibles au moment
où l’échéancier est calculé.
Prime d’intéressement / Incentive Fee. Ensemble d’incitations financières qui sont liées au coût, à l’échéancier
ou à la performance technique du vendeur.
Problème majeur / Issue. Point à l’étude ou litigieux, en cours de discussion pour régler la question, ou pour
lequel s’opposent des points de vue ou des divergences.
Procéder aux approvisionnements / Conduct Procurements. Processus qui consiste à obtenir les réponses
des vendeurs, à sélectionner un vendeur et à attribuer un contrat.
Procédure / Procedure. Méthode établie visant à réaliser une performance ou un résultat cohérent, une
procédure peut généralement être décrite comme la séquence des étapes à suivre pour exécuter un processus.
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Processus / Process. Série systématique d’activités destinée à produire un résultat final en transformant une
ou plusieurs données d’entrée en une ou plusieurs données de sortie.
Produit / Product. Objet qui est produit, quantifiable, et pouvant aussi bien être un produit final qu’un
composant. Les termes « matériaux » et « biens » s’apparentent à « produits ». À comparer avec Résultat. Voir
aussi Livrable.
Programme / Program. Groupe de projets, sous-programmes et activités de programme apparentés dont le
management est coordonné afin d’obtenir des avantages qui ne seraient pas possibles en les traitant isolément.
Projet / Project. Entreprise temporaire initiée dans le but de fournir un produit, un service ou un résultat
unique.
Propositions des vendeurs / Seller Proposals. Réponses formelles des vendeurs à un appel à proposition ou
tout autre document spécifiant le prix, les conditions de vente, et les spécifications techniques ou fonctionnelles
que le vendeur fera pour l’organisation demandeuse qui, si elles sont acceptées, obligeraient le vendeur à
exécuter l’accord en résultant.
Prototypes / Prototypes. Méthode permettant un retour d’information rapide par rapport aux exigences, en
mettant à disposition un modèle fonctionnel du produit souhaité avant sa réalisation.
Provision pour aléas / Contingency Allowance and Reserve. Budget inclus dans la référence de base des
coûts ou de la référence de base des mesures de performance qui est alloué aux risques identifiés et acceptés
et pour lesquels des réponses aux aléas ou des mesures d’atténuation sont développées. Voir aussi Réserve.
Provision pour imprévus / Management Reserve. Montant du budget du projet retenu à des fins de maîtrise
du management. Il s’agit ici de budgets réservés pour des travaux imprévus qui font partie du contenu du
projet. La provision pour imprévus n’est pas comprise dans la référence de base des mesures de performance.
Publicité / Advertising. Le processus amenant un projet ou un effort à l’attention de l’opinion publique.
Qualité / Quality. Le degré de conformité aux exigences présenté par l’ensemble des caractéristiques
inhérentes.
Questionnaires et enquêtes / Questionnaires and Surveys. Ensembles de questions écrites qui permettent
un recueil rapide d’informations à partir des réponses d’un grand nombre d’individus.
RACI / RACI. Un type répandu de matrice d’affectation des responsabilités qui fait appel aux postes Responsible
[Réalise], Accountable [Rend des comptes], Consult [Consulté] et Inform [Informé] pour définir la participation
des parties prenantes aux activités du projet.
Rapports de performance / Performance Reports. Voir Rapports sur la performance du travail.
Rapports sur la performance du travail / Work Performance Reports. Représentation physique ou
électronique des informations sur la performance du travail rassemblées dans les documents du projet,
destinées à générer des prises de décision, des actions ou une sensibilisation.
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GLOSSAIRE
Réclamation / Claim. Requête, demande ou affirmation d’un droit par un vendeur à l’encontre d’un acheteur
(ou réciproquement), en vue d’une prise en compte, d’un dédommagement ou d’un règlement selon les termes
du contrat, par exemple dans le cas d’une modification contestée.
Réconciliation des limites de financement / Funding Limit Reconciliation. Processus de comparaison des
dépenses planifiées des fonds du projet avec des limites éventuelles d’engagement de fonds pour le projet afin
d’identifier les éventuels écarts entre les limites de financement et les dépenses planifiées.
Recueillir les exigences / Collect Requirements. Processus visant à déterminer, documenter et gérer les
besoins et les exigences des parties prenantes dans le but de satisfaire aux objectifs du projet.
Réévaluation des risques / Risk Reassessment. La réévaluation des risques consiste à identifier de nouveaux
risques, à réévaluer les risques actuels et à clore les risques révolus.
Référence de base / Baseline. La version approuvée du produit d’un travail qui ne peut être modifiée que
par des procédures officielles de maîtrise des modifications et qui est utilisée comme base de comparaison.
Référence de base de l’échéancier / Schedule Baseline. Version approuvée d’un modèle d’échéancier qui
ne peut être modifiée que par des procédures formelles de maîtrise des modifications et qui est utilisée comme
base de comparaison aux résultats réels.
Référence de base des coûts / Cost Baseline. Version approuvée du budget échelonné du projet, à l’exclusion
de toute provision pour imprévus, qui ne peut être modifiée qu’à travers les procédures formelles de maîtrise
des modifications et qui est utilisée comme base de comparaison avec les résultats réels.
Référence de base des mesures de performance / Performance Measurement Baseline. Plan approuvé,
intégrant contenu, échéancier et coûts du travail du projet, et par rapport auquel l’exécution du projet est
évaluée afin de mesurer et gérer la performance. La référence de base des mesures de performance comprend
la provision pour aléas, mais exclut la provision pour imprévus.
Référence de base du contenu / Scope Baseline. Version approuvée d’un énoncé du contenu, de la structure
de découpage du projet et de son dictionnaire de la SDP associé, qui ne peut être modifiée que par des
procédures formelles de maîtrise des modifications et qui est utilisée comme base de comparaison avec les
résultats réels.
Registre des modifications / Change Log. Liste complète des modifications apportées au cours du projet.
Cela comprend généralement les dates des changements et leurs effets en termes de délai, de coût et de
risque.
Registre des parties prenantes / Stakeholder Register. Document du projet comprenant l’identification,
l’évaluation et la classification des parties prenantes du projet.
Registre des problèmes majeurs / Issue Log. Document de projet utilisé pour documenter et suivre les
éléments en cours de discussion ou en litige entre les parties prenantes du projet.
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GLOSSAIRE
Registre des risques / Risk Register. Document dans lequel les résultats de l’identification des risques, de
l’analyse des risques et de la planification des réponses aux risques sont enregistrés.
Réglementation / Regulation. Exigences imposées par un organisme gouvernemental. Ces exigences peuvent
définir les caractéristiques du produit, du processus ou du service — y compris les dispositions administratives
applicables — dont la conformité est régie par l’État.
Règlements négociés / Negotiated Settlements. Processus qui consiste à parvenir, par la négociation, à un
règlement final équitable de tous les problèmes majeurs, réclamations et différends en suspens.
Règles de base / Ground Rules. Définition du minimum acceptable comme comportement des membres de
l’équipe de projet.
Regroupement / Colocation. Stratégie de rassemblement de l’équipe de projet dans laquelle les membres
de cette équipe sont physiquement installés les uns près des autres, afin d’améliorer la communication, les
relations de travail et la productivité.
Relation d’antériorité / Precedence Relationship. Terme utilisé dans la méthode des antécédents pour
désigner un lien logique. Toutefois, dans l’usage courant, les termes « relation d’antériorité », « lien logique » et
« dépendance » sont employés indifféremment, quelle que soit la méthode de représentation du réseau utilisée.
Voir aussi Lien logique.
Remue-méninges / Brainstorming. Technique répandue de collecte de données et de créativité, généralement
utilisée pour identifier des risques, trouver des idées ou des solutions à des problèmes majeurs, en faisant
appel à des membres de l’équipe ou à des experts du domaine concerné.
Répertoire de l’équipe projet / Project Team Directory. Liste documentée des membres de l’équipe projet,
avec leurs rôles dans le projet et les informations nécessaires à la communication.
Reprise / Rework. Action entreprise pour corriger un composant défectueux ou non conforme afin de le rendre
conforme aux exigences ou aux spécifications.
Réseau / Network. Voir Diagramme de réseau du projet.
Réserve / Reserve. Disposition incluse dans le plan de management du projet pour atténuer les risques ayant
un impact sur les coûts et/ou l’échéancier. Ce terme, parfois remplacé par provision, est souvent utilisé avec
un déterminant (exemple : provision pour imprévus, provision pour aléas) pour préciser les types de risques
qui sont censés être atténués.
Responsabilité / Responsibility. Affectation qui peut être déléguée dans le cadre d’un plan de management
du projet de telle sorte que la ressource affectée a le devoir de remplir les exigences de l’affectation.
Responsable fonctionnel / Functional Manager. Personne disposant de l’autorité managériale sur une unité
de l’organisation au sein d’une organisation fonctionnelle. Responsable de tout groupe qui réalise effectivement
un produit ou fournit un service. Parfois appelé responsable hiérarchique.
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GLOSSAIRE
Ressource / Resource. Personnel compétent (dans des disciplines spécifiques, à titre individuel ou en équipe),
équipement, services, fournitures, produits de base, matériaux, budgets ou fonds.
Résultat / Result. Donnée de sortie résultant de l’exécution des processus de management de projet et
des activités du projet. Les résultats comprennent les aboutissements (systèmes intégrés, processus révisés,
organisation restructurée, tests, personnel formé, etc.) et les documents (politique interne, plans, études,
procédures, spécifications, rapports, etc.). Ne pas confondre avec Produit. Voir aussi Livrable.
Revue des demandes de modification approuvées / Approved Change Requests Review. Une revue des
demandes de modifications pour vérifier que celles-ci ont été appliquées comme approuvées.
Revues de la documentation / Documentation Reviews. Processus de collecte d’un ensemble d’informations,
suivi de l’examen de celles-ci, afin d’en déterminer l’exactitude et l’exhaustivité.
Revues de performance / Performance Reviews. Technique utilisée pour mesurer, comparer et analyser les
performances réelles des travaux en cours sur le projet par rapport à la référence de base.
Revues de performance des approvisionnements / Procurement Performance Reviews. Examen structuré
de l’avancement du vendeur dans sa livraison du contenu et de la qualité du projet, dans les limites des coûts
et des délais, par rapport au contrat.
Risque / Risk. Événement ou condition possible dont la concrétisation aurait un impact positif ou négatif sur
un ou plusieurs objectifs du projet.
Risque résiduel / Residual Risk. Risque qui persiste après la mise en œuvre des stratégies de réponse.
Risque secondaire / Secondary Risk. Risque résultant directement de la mise en œuvre d’une réponse à un
risque.
Rôle / Role. Fonction définie qu’un membre de l’équipe de projet doit exécuter, telle qu’effectuer des tests, de
l’archivage, de l’inspection ou du codage.
Satisfaction du client / Customer Satisfaction. Dans le cadre du système de management de la qualité,
l’état d’exécution dans lequel les besoins d’un client sont satisfaits ou ses attentes dépassées, à en juger par
ses expériences telles qu’évaluées par lui au moment de l’évaluation.
Schémas contextuels / Context Diagrams. Une représentation visuelle du contenu du produit qui montre un
système d’entreprise (processus, matériel, système informatique, etc.), et comment les individus et les autres
systèmes (acteurs/intervenants) interagissent avec celui-ci.
Sept outils de base de la qualité / Seven Basic Quality Tools. Ensemble d’outils standards utilisés par les
professionnels du management de la qualité chargés de la planification, de la surveillance et de la maîtrise des
questions liées à la qualité au sein d’une organisation.
Seuil / Threshold. Valeur de coût, de temps, de qualité, valeur technique ou de niveau de ressource, utilisée
comme paramètre et qui peut être incluse dans les spécifications du produit. Le dépassement du seuil devrait
déclencher une action, telle que la génération d’un rapport d’exceptions.
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GLOSSAIRE
Seuil de risque / Risk Threshold. Mesure du niveau d’incertitude ou du niveau d’impact auquel une partie
prenante peut avoir un intérêt spécifique. En dessous de ce seuil de risque, l’organisation acceptera le risque.
Au-dessus de ce seuil de risque, l’organisation ne tolèrera pas le risque.
Simulation / Simulation. Une simulation utilise un modèle de projet qui traduit les incertitudes définies à un
niveau détaillé en impact potentiel sur les objectifs exprimés au niveau de la totalité du projet. Les simulations
de projets font appel à des modèles informatiques et à des estimations du risque, généralement exprimées
sous forme de distributions de probabilité des coûts ou des durées possibles, à un niveau détaillé du travail, et
sont classiquement effectuées à l’aide de la méthode de Monte-Carlo.
Simulation de Monte-Carlo / Monte Carlo Simulation. Processus consistant à générer des centaines, voire
des milliers, de résultats probables de performance en fonction de distributions probabilistes relatives aux
coûts et à l’échéancier des tâches individuelles. Ces résultats sont ensuite utilisés pour générer une distribution
probabiliste pour l’ensemble du projet.
Sous-projet / Subproject. Portion du projet global créée lorsqu’un projet est subdivisé en composants ou en
parties plus faciles à maîtriser.
Sous-réseau / Subnetwork. Subdivision (fragment) d’un diagramme de réseau du projet, représentant
généralement un sous-projet ou un lot de travail. Fréquemment utilisé pour illustrer ou étudier certaines
conditions potentielles ou proposées pour le modèle d’échéancier, telles que des modifications de dépendances
optionnelles ou des modifications du contenu du projet.
Spécifications / Specification. Document spécifiant, de manière complète, précise et vérifiable, les
exigences, la conception, le comportement ou d’autres caractéristiques d’un système, d’un composant, d’un
produit, d’un résultat, ou d’un service, ainsi que les procédures permettant de déterminer si ces clauses sont
respectées. Exemples : spécifications des exigences, spécifications de conception, spécifications du produit et
spécifications de tests.
Stratégies de réponse conditionnelles / Contingent Response Strategies. Actions planifiées qui peuvent
être utilisées dans le cas où un événement déclencheur se produit.
Structure de découpage des ressources / Resource Breakdown Structure. Représentation hiérarchique
des ressources par catégorie et par type.
Structure de découpage des risques / Risk Breakdown Structure (RBS). Représentation hiérarchique des
risques en fonction des catégories de risque.
Structure de découpage du projet (SDP) / Work Breakdown Structure (WBS). Décomposition hiérarchique
du contenu total du projet, qui définit le travail que l’équipe de projet doit réaliser pour atteindre les objectifs
du projet et produire les livrables requis.
Surveiller / Monitor. Collecter les données de performance du projet par rapport au plan établi, définir des
mesures de performance, générer des rapports et diffuser les informations correspondantes.
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GLOSSAIRE
Surveiller et maîtriser le travail du projet / Monitor and Control Project Work. Processus qui consiste à
suivre, revoir, et communiquer les progrès pour atteindre les objectifs de performance définis dans le plan de
management du projet.
Système d’autorisation des travaux / Work Authorization System. Sous-système de l’ensemble du
système de management de projet. Cette méthode d’approbation des travaux du projet permet d’assurer que
le travail soit effectué par l’organisation désignée en temps voulu et selon la séquence appropriée. Il comprend
les étapes, les documents, le système de suivi et les niveaux d’approbation définis qui sont nécessaires à la
l’émission des autorisations de travaux.
Système de gestion des enregistrements / Records Management System. Ensemble spécifique de
processus, de fonctions connexes de maîtrise, et d’outils qui sont consolidés et combinés pour enregistrer et
conserver des informations sur le projet.
Système de gestion des rapports / Reporting Systems. Installations, processus et procédures utilisés pour
générer ou consolider les rapports d’un ou de plusieurs systèmes de gestion de l’information et faciliter la
diffusion des rapports aux parties prenantes du projet.
Système de maîtrise des modifications du contrat / Contract Change Control System. Système qui permet
de collecter, de suivre, d’évaluer et de communiquer les modifications apportées à un contrat.
Système de management de la configuration / Configuration Management System. Sous-système de
l’ensemble du système de management de projet. Ce sous-système se compose d’un ensemble de procédures
documentées formelles qui sont utilisées pour diriger et surveiller : l’identification et la documentation des
caractéristiques fonctionnelles et physiques d’un produit, d’un résultat, d’un service ou d’un composant, la
maîtrise de toute modification apportée à ces caractéristiques, l’enregistrement et le compte rendu de chaque
modification avec son état d’avancement. Il comprend la documentation, les systèmes de suivi et les niveaux
d’approbation requis pour l’autorisation et la maîtrise des modifications.
Système de management de la qualité / Quality Management System. Cadre organisationnel dont la
structure dicte la politique interne, les processus, les procédures et les ressources nécessaires à la mise en
œuvre du plan de gestion de la qualité. Le plan type de management de la qualité doit être compatible avec le
système de management de la qualité de l’organisation.
Système de management du projet / Project Management System. Ensemble regroupant les processus,
les outils, les techniques, les méthodologies, les ressources et les procédures utilisés pour le management du
projet.
Système de maîtrise des modifications / Change Control System. Un ensemble de procédures qui décrit
comment les modifications, apportées aux livrables du projet et à la documentation, sont gérées et contrôlées.
Système d’information de gestion du projet / Project Management Information System. Un système
d’information constitué des outils et techniques utilisés pour collecter, intégrer et diffuser les données de sortie
des processus de management de projet. Ce système permet de soutenir tous les aspects du projet depuis son
démarrage jusqu’à sa clôture, et peut recourir à des traitements manuels ou automatiques.
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Systèmes de gestion de l’information / Information Management Systems. Installations, processus
et procédures utilisés pour recueillir, stocker et distribuer des informations entre les producteurs et les
consommateurs de l’information, sous forme physique ou en format électronique.
Systèmes de paiement / Payment Systems. Système utilisé pour fournir et suivre les factures et les paiements
de fournisseurs pour les services et les produits.
Tampon / Buffer. Voir Provision pour aléas.
Technique / Technique. Procédure définie et systématique utilisée par une ressource humaine pour effectuer
une activité de création d’un produit ou d’un résultat, ou de fourniture d’un service, et qui peut faire appel à un
ou plusieurs outils.
Technique de Delphes / Delphi Technique. Technique de collecte d’informations utilisée pour arriver à
un consensus d’experts sur un sujet. Les experts participent de manière anonyme. Un facilitateur utilise un
questionnaire pour solliciter des idées sur les points importants du projet relatifs à ce sujet. Le consensus
peut être atteint après plusieurs itérations du processus. La technique de Delphes contribue à éviter les partis
pris et qu’une personne en particulier ait une influence indue sur le résultat. Souvent nommée improprement
Technique Delphi.
Technique du groupe nominal / Nominal Group Technique. Technique qui renforce celle du remue-méninges
par la conduite d’un vote destiné à classer les idées les plus utiles ; ces idées sont ensuite soumises à de
nouvelles sessions de remue-méninges ou classées par ordre de priorité.
Techniques analytiques / Analytical Techniques. Diverses techniques utilisées pour évaluer, analyser ou
prévoir des résultats potentiels en fonction de variations possibles du projet ou de variables d’environnement
et de leurs relations avec d’autres variables.
Techniques d’analyse quantitative des risques et de modélisation / Quantitative Risk Analysis and
Modeling Techniques. Techniques communément utilisées à la fois pour des approches par analyse orientée
sur l’événement et analyse orientée sur le projet.
Techniques d’évaluation des propositions / Proposal Evaluation Techniques. Le processus qui consiste à
examiner les propositions soumises par les fournisseurs afin d’appuyer les décisions d’octroi des contrats.
Techniques de collecte d’informations / Information Gathering Techniques. Processus reproductibles
utilisés pour rassembler et organiser des données d’un éventail de sources.
Techniques de collecte et de représentation des données / Data Gathering and Representation Techniques.
Techniques destinées à recueillir, organiser et présenter des données et des informations.
Techniques de créativité collective / Group Creativity Techniques. Techniques utilisées pour générer des
idées au sein d’un groupe de parties prenantes.
Techniques de prise de décision collective / Group Decision-Making Techniques. Technique permettant
d’évaluer plusieurs alternatives qui seront utilisées pour générer, classifier et hiérarchiser les exigences du
produit.
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Techniques de représentation en diagramme / Diagramming Techniques. Techniques de présentation
d’informations montrant les liens logiques pour contribuer à une meilleure compréhension.
Techniques d’optimisation des ressources / Resource Optimization Techniques. Technique utilisée pour
ajuster les dates de début et de fin d’activités afin d’ajuster l’utilisation planifiée des ressources et faire en
sorte qu’elle soit égale ou inférieure à la disponibilité des ressources.
Technologie de communication / Communication Technology. Outils, systèmes, logiciel d’ordinateur
spécifiques, etc., utilisés pour transférer des informations entre les parties prenantes du projet.
Tendance centrale / Central Tendency. Propriété du théorème de limite centrale qui prévoit que les observations
des données dans une distribution auront tendance à se regrouper autour d’une valeur centrale. Les trois
mesures typiques de la tendance centrale sont la moyenne, la médiane et le mode.
Tolérance / Tolerance. Description quantifiée de la variation acceptable pour une exigence de qualité.
Tolérance aux risques / Risk Tolerance. Degré, niveau ou ampleur des risques qu’une organisation ou un
individu va considérer comme tolérable.
Transfert des risques / Risk Transference. Stratégie de réponse aux risques par laquelle l’équipe de projet
déplace vers un tiers, l’impact d’une menace et la responsabilité de la réponse.
Travaux de mise en conformité / Conformance Work. Dans le cadre du coût de la qualité, les travaux de mise
en conformité sont effectués pour compenser les imperfections qui empêchent les organisations de mener à
bien, correctement et du premier coup, les activités planifiées. Les travaux de mise en conformité consistent
en des actions liées à la prévention et à l’inspection.
Travaux de non-conformité / Nonconformance Work. Dans le cadre du coût de la qualité, les travaux de nonconformité sont effectués pour remédier aux conséquences des erreurs et des fautes incluses dans la version
initiale. Dans des systèmes efficaces de management de la qualité, le volume des travaux de non-conformité
est proche de zéro.
Unanimité / Unanimity. Accord de tous les membres du groupe sur une ligne d’action unique.
Valeur acquise (VA) / Earned Value (EV). La mesure du travail effectué exprimée en termes de budget
autorisé pour ce travail.
Valeur commerciale / Business Value. Concept unique à chaque organisation, qui comprend des éléments
tangibles et intangibles. Grâce à l’utilisation efficace de disciplines de management de projet, de programmes
et de portefeuille, les organisations possèdent la faculté d’employer des processus fiables et établis pour
satisfaire aux objectifs de l’entreprise et obtenir une plus grande valeur commerciale de leurs investissements.
Valeur planifiée (VP) / Planned Value (PV). Le budget autorisé affecté au travail prévu.
Validation / Validation. L’assurance qu’un produit, qu’un service ou qu’un système satisfait aux besoins du
client et des autres parties prenantes identifiées. Elle implique souvent l’acceptation par des clients externes
et la conformité avec leurs attentes. Ne pas confondre avec Vérification.
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Valider le. contenu / Validate Scope. Processus qui consiste à formaliser l’acceptation des livrables achevés
du projet.
Variance / Variation. Situation réelle différente de la situation escomptée qui est contenue dans le plan de
référence de base.
Vélocité / Velocity. Mesure du taux de productivité de l’équipe auquel les livrables sont produits, validés et
acceptés dans un intervalle prédéfini. La vélocité est une approche de planification des capacités fréquemment
utilisée pour prévoir les futurs travaux du projet.
Vendeur / Seller. Prestataire ou fournisseur de produits, de services ou de résultats à une organisation.
Vendeurs sélectionnés / Selected Sellers. Les vendeurs qui ont été retenus pour fournir un ensemble de
services ou de produits sous contrat.
Vérification / Verification. Évaluation de la conformité d’un produit, d’un service ou d’un système aux
règlements, aux exigences, aux spécifications ou aux conditions imposées. La vérification est souvent un
processus interne. Ne pas confondre avec Validation.
Voix du client / Voice of the Customer. Technique de planification utilisée pour fournir des produits, des
services et des résultats qui répondent réellement aux exigences du client, en traduisant ces exigences en
spécifications techniques appropriées pour chaque phase du projet de développement d’un produit.
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.
INDEX
.
INDEX
A
Acceptation du risque, 345–346, 526
Accords, 70, 526. Voir aussi Conventions collectives ;
Accords de niveaux de service
données d’entrée, 211, 382
données de sortie, 377–378
Accords de niveaux de service, 70
Acheteur
définition, 526
termes, 357
Actifs des processus. Voir Actifs organisationnels
Actifs organisationnels, 23–24
base de connaissance de l’entreprise, 28
définition, 526
données d’entrée, 70, 75, 83, 91, 98, 102, 109, 122,
127, 139, 188, 197, 204, 211, 259, 281, 291, 299–300,
306, 324, 330, 336, 362, 375, 395, 401, 407
exemples, 147, 151, 156, 163, 169, 217, 234, 251
mises à jour, 103, 140, 192, 226, 248, 254, 285,
302–303, 308, 354, 389, 409, 415
processus et procédures, 27–28
Action corrective, 81
définition, 526
demande de modification, 85, 93, 353
Action préventive, 81, 526
caractéristiques, 85
demande de modification, 93, 191, 353
Activité, 526
Activité « hamac », 182. Voir aussi Activité récapitulative
Activité du chemin critique, 177, 526
Activité prédécesseur, 156, 158–159, 180, 526
Activité quasi critique, 527
Activité récapitulative, 527
Activité successeur, 156, 158–159, 180, 527
Activité sur flèche (ASF), 246
Activités d’acquisition, 265
Activités de développement de l’esprit d’équipe, 276
Activités sur nœuds (ASN), 182, 246. Voir aussi Méthode des
antécédents
Adapter, 527
Affectation préalable des membres de l’équipe, 270
Affectations du personnel du projet
données d’entrée, 175, 275, 281
données de sortie, 272
Agrégation des coûts, 211, 527
Ajustement des décalages avec avance et des décalages
avec retard, 527
Aléa, 527
Allocations en ressources, 182
AMDEC. Voir Analyse des modes de défaillance, de leurs
effets et de leurs criticités
Amélioration continue, 229
Amélioration de la qualité du produit, 229
American National Standards Institute (ANSI), 418
Analyse « produire ou acheter », 360, 365, 527
Analyse causale, 91
Analyse coût-bénéfice, 235, 527
Analyse de la réserve, 92, 171, 206, 211, 225, 352, 528.
Voir aussi Provision pour aléas
Analyse de la réserve du budget, 211
Analyse de la tendance, 92, 103, 188, 223, 352, 528
Analyse de la valeur, 122, 352. Voir aussi Analyse de la
valeur monétaire attendue
Analyse de la valeur monétaire attendue, 339, 528
Analyse de possibilités, 164, 528
Analyse de régression, 91, 103, 528
Analyse de réseau, Voir Analyse du diagramme de réseau
Analyse de sensibilité, 338, 528
Analyse décisionnelle multicritère, 115, 271–272, 527
Analyse des causes fondamentales, 92, 325, 528
Analyse des écarts, 92, 139, 189, 222, 352, 529
Analyse des éventualités, 180, 529
Analyse des exigences en communication, 291–292, 529
Analyse des forces en présence, 240
Analyse des hypothèses, 325, 529
Analyse des listes de contrôle, 325, 529
Analyse des modes de défaillance, de leurs effets et de leurs
criticités (AMDEC), 92, 529
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569
INDEX
Analyse. des offres, 207
Analyse des parties prenantes, 395–397, 529
Analyse des processus, 247, 529
Analyse des risques. Voir aussi Processus Mettre en œuvre
l’analyse qualitative des risques ; Processus Mettre en œuvre
l’analyse quantitative des risques
Analyse du diagramme de réseau, 529. Voir aussi Calcul
au plus tard ; Méthode de la chaîne critique ; Méthode du
chemin critique ; Nivellement des ressources
Analyse du produit, 122, 529
Analyse FFOM, 326, 530
Analyse par arbre de décision, 339, 530
Analyse par la méthode de l’arbre de défaillance, 92
Analyse probabiliste du projet, 341
Analyse qualitative, 343. Voir aussi Processus Mettre en
œuvre l’analyse quantitative des risques
ANSI. Voir American National Standards Institute
Appel à proposition, 68, 368, 527
Appel d’offres, 368, 527
Appétit pour le risque, 311, 527
Application des décalages avec avance et des décalages
avec retard, 528
Approche agile, 1, 114, 187
Approches fondées sur l’équipe, 171, 207
Approvisionnements, 270, 528
Approvisionnements clos, 389, 528
Arbitrage, 388
Arriéré, 528
ASN. Voir Activités sur nœuds
Assurance qualité. Voir Processus Mettre en œuvre
l’assurance qualité
Ateliers, Voir Ateliers dirigés
Ateliers dirigés, 114, 123, 530
Atténuation. Voir Atténuation des risques
Atténuation des risques, 345, 530
Attributs des activités, 185, 530
données d’entrée, 155, 162, 167, 174
données de sortie, 153
Audits, 135. Voir aussi Audits qualité
approvisionnement, 388
inspections et, 383
qualité, 247, 530
risque, 351, 354, 530
succès ou échec du projet, 101
vérification de la configuration et, 97
Audits d’approvisionnement, 388, 530
Audits de risque, 351, 354, 530
570
Audits qualité, 247, 530. Voir aussi Audits
Autorisation des travaux, 530
Autorité, 264, 530
B
BAA. Voir Budget à l’achèvement
Base de connaissance organisationnelle. Voir Base de
connaissance de l’entreprise
Base de données, leçons apprises, 151, 530
Base des estimations, 530
données d’entrée, 210
données de sortie, 208
Besoin commercial, 68
Besoins en formation, 266
Besoins en ressources des activités, 185, 531. Voir aussi
Processus Estimer les ressources nécessaires aux activités
données d’entrée, 167, 175, 260, 361
données de sortie, 165
Budget, 365, 531
Budget à l’achèvement (BAA), 89, 218, 219, 531
Budgétisation, 316
Bureau des projets, 99, 531
C
Calcul au plus tard, 176, 177, 531
Calcul au plus tôt, 176, 177, 531
Calendrier, 185. Voir aussi Calendrier du projet ; Calendrier
des ressources
Calendrier du projet, 531
données d’entrée, 188
données de sortie, 184
Calendrier des ressources, 531
données d’entrée, 163, 168, 175, 210, 275
données de sortie, 272, 378
plan de management des ressources humaines et, 265
Capability Maturity Model Integrated (CMMI®), 229
Caractéristiques des organisations, 21–26
caractéristiques des projets, 21
organisation composite, 26
organisation fonctionnelle, 22
organisations matricielles, 22–24
organisation par projets, 25
phases du projet en chevauchement, 43–44
relations d’autorité et, 17
Cartes heuristiques, 115, 531
Catégories de risques, 317, 531
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INDEX
. des risques, 332, 531
Catégorisation
CFE. Voir Coût final estimé
Chaîne critique, 178
Champ d’application, 531
Charte. Voir Charte du projet
Charte du projet, 532. Voir aussi Processus Élaborer la charte
du projet,
autorisation et, 54, 424
description, 67
données d’entrée, 74, 108, 113, 121, 146, 197, 394
données de sortie, 71–72
énoncé du contenu du projet et, 124
Chef de projet
définition, 532
compétences interpersonnelles, 17–18
responsabilités/compétences, 17
rôle, 12, 16–17
Chemin critique, 176, 532
Chemin du réseau, 547
Classe de produits/services, 228, 532
Classement des risques, 332
Client(s),
définition, 532
demande, 9
équipe de projet, 36
exigences, 228
externe, 70, 380
utilisateurs et, 32
Clôture de la phase, 104. Voir aussi Processus Clore le projet
ou la phase
Clôture du projet,
directives, 75
documents, 104, 354
Clôture du projet. Voir Groupe de processus de clôture
CMMI®. Voir Capability Maturity Model Integrated
Code de déontologie et de conduite professionnelle, 1
Code de l’activité, 532
Collaboration
chef de projet et, 48, 91, 128, 307
techniques de collaboration virtuelles, 25
Comité de maîtrise des modifications, 74, 96, 532
plan de management des modifications et, 96
réunions et, 99
Commanditaire, 532. Voir Commanditaire du projet
Commanditaire du projet, 32
Commission, 532
Communication. Voir aussi Processus Maîtriser les
communications
activité, dimensions, 287
autres parties prenantes et, 287
canaux, 81, 176, 292, 293, 294
compétences, 288
contraintes, 533
correspondance, 386
Communication interactive, 295
Communication unilatérale cherchée, 295
Communication unilatérale envoyée, 295
Communications du projet, 301, 305
Compétence, 264
Compétences en leadership, 284
Compétences interpersonnelles, 17–18, 283–284, 407
compétences en communication, 288
définition, 532
influence, 284
leadership, 284
prise de décision, efficace, 284
soft skills, 275
Compétences permettant d’influencer les autres, 284
Composant de la structure de découpage du projet, 532
Compression de l’échéancier, 190, 533
Compression des délais, 181, 190, 533
Compte de contrôle, 132, 533
Condition de déclenchement, 533
Conférence des soumissionnaires, 375, 533
Conférence préliminaires à l’offre. Voir Conférences des
soumissionnaires
Conférences d’entrepreneurs. Voir Conférences des
soumissionnaires
Conférences de vendeurs. Voir Conférences des
soumissionnaires
Confidentialité, 293
Conformité, 235, 267, 533
Conservation et recherche des informations. Voir Base de
connaissance de l’entreprise
Considérations environnementales, 9
Contenu, 533. Voir aussi Contenu du produit ; Contenu du
projet
Contenu du produit, 105, 533
Contenu du projet, 105, 533. Voir aussi Processus Maîtriser
le contenu ; Processus Définir le contenu ; Processus Vérifier
le contenu
Contraintes, 5, 124, 168, 365, 533
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571
INDEX
. 533. Voir aussi Contrat pièces et main d’œuvre ;
Contrat(s).
conventions collectives
clause de résiliation, 378, 380
clôture, 366, 373, 381
communications et, 386
conditions générales, 387
contrat d’approvisionnement, 357
coûts remboursables, 363–364, 535
documentation, 389
exigences, 96, 282, 384
implications juridiques, 203, 357, 380, 387
modifications, 381
négociations d’approvisionnement et, 375
résiliation, 387
types, 362–363
Contrat à prix ferme et définitif, 363, 534
Contrat à prix fixe avec indexation des prix, 363, 534
Contrat à prix fixe avec intéressement, 363, 534
Contrat à prix forfaitaire (ou au forfait) 362–363, 534
Contrat en régie, 344
Contrat en régie avec honoraires fixes, 364, 534
Contrat en régie avec intéressement, 364, 534
Contrat pièces et main d’œuvre, 364, 534
Contrat(s) en régie avec prime au mérite, 364, 534
Contrats à coûts remboursables, 363–364, 534
Conventions collectives, 203, 268. Voir aussi Contrats
Convergence des chemins, 535
COQ. Voir Coût de la qualité
Corpus des connaissances en management de projet, 535
Correction des défauts, 81
audits qualité et, 247
définition, 535
demande de modification, 82, 85, 93, 97, 140
Correspondance, 386
Coût(s). Voir aussi Coût réel
agrégation, 211, 535
et objectifs de délais, 341
indirect, 202, 207, 218, 365
Coût de la qualité (COQ), 206, 229, 231, 235, 535
Coût estimé pour achèvement, 89, 219–220, 535
Coût final estimé, 89, 199, 220–221, 535
Coût réel (CR), 218, 219, 535
Coûts des défauts, 235
Coûts indirects, 202, 207, 218, 365
CPAF. Voir Contrats en régie avec prime au mérite
CPFF. Voir Contrats en régie avec honoraires fixes
572
CPIF. Contrat en régie avec intéressement,
CPM. Voir Méthode du chemin critique
CR. Voir Coût réel
Critères, 535
Critères d’acceptation, 123, 535
Critères de sélection des sources, 368–369, 373, 535
Culture. Voir Culture de l’organisation
Culture de l’organisation. Voir aussi Diversité culturelle
composition de l’équipe de projet et, 37
styles et, 20–21
Cycle de vie. Voir Cycle de vie incrémentiel ; Cycle de vie
itératif ; Cycle de vie prédictif ; Cycle de vie du produit ; Cycle
de vie du projet
Cycle de vie du produit, 536
Cycle de vie du projet
caractéristiques, 38–40
cycles de vie adaptatifs, 46
cycles de vie itératifs et incrémentiels, 45–46
cycles de vie prédictifs, 44–45
définition, 38, 536
niveau de coûts et de ressources humaines, et, 39–40
vue d’ensemble, 38
Cycle de vie incrémentiel, 536
Cycle de vie itératif, 121, 536
Cycle de vie prédictif, 44–45, 536
Cycle Planifier-Dérouler-Contrôler-Agir 229
Cycles de vie adaptatifs, 46, 536
Cycles de vie itératifs et incrémentiels, 45–46
Cycles de vie totalement planifiés. Voir Cycle de vie prédictif
D
Date de début, 536
Date de début au plus tard, 536
Date de début au plus tôt, 536
Date de fin, 540
Date de fin au plus tard, 536
Date de fin au plus tôt, 537
Date des données, 537
Date imposée, 537
DD. Voir Liaison début-début
Décalage(s) avec avance, 180
ajustement, 190, 527
application, 528
définition, 536
exemple, 158
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INDEX
Décalage(s) avec retard, 180
ajustement, 190, 527
application, 528
définition, 159, 537
exemple, 158
Décision d’acheter au lieu de louer, 201
Décisions de « produire ou acheter », 370, 537
données d’entrée, 374
Décodage/encodage de messages, 293–294
Décomposition, 112, 537
excessive, 131
lots de travail, 120–131, 128
Défaut(s), 3
définition, 537
identification, 237
nombre, 59, 85, 228
prévention, 229, 243
Demande d’information, 68, 368, 537
Demande(s) de modification. Voir aussi Demandes de
modification approuvée ; Modifications demandées
actions correctives et, 353
actions préventives et, 191, 353
approuvée(s), 537
comité de maîtrise des modifications et, 96
définition, 537
données d’entrée, 97
données de sortie, 85, 136, 140, 225, 247, 253,
284–285, 307–308, 370, 378, 385, 408, 413
mises à jour, 348
modification forcée, 384
revue des demandes de modification approuvées, 562
types, 92–93
Demande de modification approuvée, 96, 537
données d’entrée, 82, 251, 382
données de sortie, 99
Demande de prix, 368, 537
Démarrage du projet, 537
Démarrer-Planifier-Exécuter-Maîtriser-Clore, 231
Deming, W. Edwards, 229
Dépendance. Voir Lien logique
Dépendance obligatoire, 157, 538
Dépendances externes, 158, 538
Dépendances internes, 158
Dépendances optionnelles, 158, 538
Déploiement de la fonction qualité, 114, 538
Dérapages, 178
Dérive du contenu, 137, 538
Dérive du contenu du projet, 108. Voir aussi Processus
Vérifier le contenu
Description du contenu du produit, 68, 123, 538
Description sommaire du projet/produit, 72, 108, 121, 314
Détermination des dépendances, 538
dépendances externes, 158
dépendances internes, 158
dépendances obligatoires, 157, 538
dépendances optionnelles, 158
Développement de logiciels, 116
classe et qualité, 228
interfaces des sous-systèmes, 155
DF. Voir Liaison début-fin
Diagramme à barres, 182, 183, 538
Diagramme d’affinité, 115, 245, 538
Diagramme d’influence, 325–326, 538
Diagramme de contrôle, 238, 539
Diagramme de corrélation (ou de dispersion), 238, 539
Diagramme de flux des processus, 52
Diagramme de Gantt, 182, 539
Diagramme de Pareto, 237, 539
Diagramme de réseau à échelle temps, 539
Diagramme de réseau du projet, 182
définition, 539
description, 159–160
données d’entrée, 175
Diagramme en arbre, 245, 539
Diagramme en arête de poisson, 236, 539. Voir aussi
Diagrammes cause-effet
Diagramme en tornade, 338, 539
Diagrammes à jalons, 182, 183
Diagrammes cause-effet, 236, 325, 538
Diagrammes d’Ishikawa, 236, 325
Diagrammes de flux, 236, 539
Diagrammes de flux de système ou de processus, 325
Diagrammes de réseau des activités, 246. Voir aussi
Diagramme de réseau du projet
Diagrammes hiérarchiques, 261
Diagrammes matriciels, 246, 262, 539
Diagrammes relationnels, 245, 539
Dictature, 115, 540
Dictionnaire de la SDP, 105, 132, 202, 210, 233, 360, 540
identifiant de la SDP, 153
Directeur de programme, 14
Directive, 540
Distribution bêta, 171, 206
Distribution triangulaire, 171, 206
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573
INDEX
.
Distributions
continues, 337
Distributions de probabilité, 337
Divergence des chemins, 540
Diversité. Voir Diversité culturelle
Diversité culturelle,
caractéristiques interculturelles, 290
équipe multinationale, 294
projets caractérisés par, 274
reconnaissance et récompenses, 277
Documentation. Voir aussi Documentation des exigences
écrite, 386
évaluation de la performance du vendeur, 382
leçons apprises, 254, 303, 389, 409, 415
revues, 324, 562
technique, 348
Documentation des exigences, 540. Voir aussi Processus
Recueillir les exigences ; Contrats
données d’entrée, 121, 127, 134, 138, 234, 361
données de sortie, 117
Documentation écrite, 386
Documentation sur l’évaluation de la performance du
vendeur, 382
Document(s). Voir aussi Documents du projet
analyse, 117, 529
archivage, 460
clôture de la phase, 104
management, document papier, 300
Documents d’approvisionnement, 540
contrat d’approvisionnement, 357, 380
données d’entrée, 323, 373, 382, 388, 394
données de sortie, 368
Documents du projet. Voir aussi Documents
données d’entrée, 245, 251, 323, 374, 411–412
mises à jour, 86, 94, 100, 125, 132, 136, 140, 160, 165,
172, 185, 191, 208, 214, 226, 242, 248, 285, 297, 302,
308, 333, 341, 354, 370, 379, 385, 404, 409
plan de management du projet et, 78
Domaines de connaissance
correspondance, 422–423
Domaines de connaissance en management de projet, 540
Donnée d’entrée, 540. Voir aussi Processus spécifiques
Donnée(s) de sortie, 540
Données d’estimation publiées, 164
Données de l’échéancier, 142, 191, 540
données d’entrée, 188
données de sortie, 184
574
Données de performance du travail, 59, 81, 540
données d’entrée, 135, 139, 187, 217, 251, 305, 351,
382, 411
données de sortie, 85
Données historiques, 104, 540
Dossier d’approvisionnement, 389
Droits de propriété, 369
Durée, 540. Voir aussi Durée la plus probable ; Durée
optimiste ; Durée pessimiste
Durée de l’activité, 541
Durée la plus probable, 541. Voir aussi Durée
Durée optimiste, 541. Voir aussi Durée
Durée pessimiste, 541. Voir aussi Durée
Durée réelle, 541
E
EC. Voir Écart de coût
ECA. Voir Écart des coûts à l’achèvement
Écart, 541
Écart à l’achèvement (EAA), 541
Écart de coût (EC), 89, 218–219, 541
Écart de délais (ED), 89, 149, 189, 218, 541
Échantillonnage par attributs, 250, 541
Échantillonnage statistique, 240, 252, 541
Échéancier, 541. Voir aussi Échéancier directeur ; Échéancier
du projet ;
Échéancier à jalons, 541. Voir aussi Échéancier directeur
Échéancier directeur, 541. Voir aussi Échéancier
Échéancier du projet, 191, 542
développement, 142
données d’entrée, 187, 203, 210, 361
données de sortie, 182–184
présentation, 142
Échelle de Tuckman, développement de l’esprit d’équipe,
276
ED. Voir Écart de délais
Effort, 538
Effort proportionnel, 542
Effort unitaire, 542
Élaboration de l’échéancier. Voir Processus Élaborer
l’échéancier
Élaboration progressive, 5
définition, 541
plan de management du projet et, 55
planification par vagues, 151
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INDEX
. et, 116
prototypes
Élaboration sur mesure, 48, 459
Employés. Voir aussi Plan de management des ressources
humaines ; Plan de management des effectifs
équipes virtuelles et, 271
moral, 266, 274
motivation, 273, 447
Encodage/décodage de messages, 293–294
Énoncé des travaux, 68, 367, 542
Énoncé des travaux d’approvisionnement, 542
données d’entrée, 374
données de sortie, 367
Énoncé des travaux du projet. Voir Énoncé des travaux
Énoncé du contenu. Voir Énoncé du contenu du projet
Énoncé du contenu du projet, 105, 131, 202, 210, 233
charte du projet et, 124
contenu, 360
définition, 542
données d’entrée, 127, 155, 175
données de sortie, 123–124
hypothèses et contraintes, 168
Enquêtes, 116, 559
Enregistrements du projet, 302, 409, 415
Entrepreneur. Voir Vendeur(s)
Entreprise en coparticipation, 19, 37, 347
Entretiens, 114, 325, 336, 542
Équipe. Voir Équipes regroupées ; Processus Développer
l’équipe de projet ; Équipe de management de projet ;
Équipe(s) de projet
Équipe de management de projet, 77, 543. Voir aussi
Équipe(s) de projet
Équipe de projet dédiée, 37
Équipe(s) de projet. Voir aussi Processus Constituer l’équipe
de projet ; Processus Développer l’équipe de projet ;
Processus Diriger l’équipe de projet ; Management des
ressources humaines du projet ; Équipe
adopter un comportement professionnel et éthique, 256
affectation préalable des membres, 270
composition, 37–38
définition, 543
influence, 256
multinationale, 294
parties prenantes et, 30–31
regroupement, 25, 277, 561
rôles des membres, 36
virtuelle, 25, 38, 271
Équipes de projet virtuelles
format d’équipe virtuelle, 271
techniques de collaboration et, 25, 38
Équipes hautement performantes, 278
Équipes regroupées, 25, 277, 532. Voir aussi Équipe(s) de
projet ; Équipe
Estimation, 376, 543. Voir aussi Estimation par analogie ;
Base des estimations ; Estimations indépendantes ;
Estimation paramétrique ; Estimation à trois points
Estimation à trois points, 170–171, 205–206, 543
Estimation ascendante, 205
définition, 543
description, 164
Estimation de la durée des activités, 172, 543. Voir aussi
Processus Estimer la durée des activités
données d’entrée, 175, 322
plage de résultats possibles, 172
Estimation par analogie, 169–170, 204–205, 543
Estimation paramétrique, 170, 205, 543
Estimations de coût. Voir Processus Estimer les coûts
Estimations de durée. Voir Estimations de la durée des
activités ; Processus Estimer la durée des activités
Estimations du coût des activités, 543
données d’entrée, 163, 210, 322, 361
données de sortie, 207
Estimations indépendantes, 376, 543
Établissement des rapports de performance, 301, 383. Voir
aussi Rapports sur la performance du travail
Étalonnage, 116, 239, 544
Étude de marché, 365, 544
Étude économique, 69, 544
Évaluation de l’urgence des risques, 332, 544
Évaluation de la qualité des données relatives aux risques,
332, 544
Évaluations des performances, 282
Évaluation des performances de l’équipe, 278–279, 281
Évaluations des performances du projet, 282
Évitement du risque, 344, 544
Exactitude, 228, 544
niveau, 148, 162, 167, 199, 201
Exécuter, 544
Exécution du projet. Voir Groupe de processus d’exécution
Exigence(s). Voir aussi Exigences du produit
définition, 544
© 2013 Project Management Institute. Guide du Corpus des connaissances en management de projet (Guide PMBOK®) — Cinquième édition
575
INDEX
. 112
types,
Exigence(s) de qualité, 112, 544
Exigences commerciales, 112, 117
Exigences de financement du projet, 544
données d’entrée, 217
données de sortie, 214
Exigences de haut niveau, 55, 71, 117, 314, 425
Exigences de la solution, 112, 118
Exigences de transfert, 112, 118
Exigences du produit, 64, 106, 114, 115, 118, 227
Exigences du projet, 112, 118
Exigences du projet en matière de communication. Voir
Analyse des exigences en communication
Exigences en financement, 214
Exigences en ressources humaines. Voir Plan de
management des effectifs
Exigences en ressources. Voir Besoins en ressources
nécessaires aux activités ; Exigences en ressources
humaines
Exigences légales, 9, 31
obligations contractuelles, 203, 361, 380, 387
Experts en la matière 71, 99, 315, 398
F
Facteurs environnementaux de l’entreprise, 29, 127, 544
exemples, 146, 151, 155, 169, 197, 203–204, 234
données d’entrée, 70, 74–75, 82, 90, 98, 108, 163, 176,
259, 269, 291, 299, 324, 330, 335, 362, 395, 401
mises à jour, 279, 285
FD. Voir Liaison fin-début
FF. Voir Liaison fin-fin
Fiches de contrôle, 237, 544
Fichiers de projets, 104
Forces, faiblesses, opportunités, menaces. Voir Analyse
FFOM
Formation, 275
Formation, turbulence, normalisation, performance,
dissolution, 276
Formats de type texte, rôles et responsabilités, 262
Formats des rapports, 149, 200, 318
Fournisseur. Voir Vendeur(s)
G
Génération d’options, 123, 545
Gestion des conflits, 282–283, 545
Gestion des réclamations, 384, 545
Gestion des tampons, 178
576
Globalisation/environnement global,
diversité culturelle et, 274
facteurs internationaux, 272
influences culturelles et, 21
Gouvernance. Voir aussi Gouvernance du projet
organisationnelle, 13
projet, 34–35, 545
Gouvernance du projet, 34–35, 545. Voir aussi Gouvernance
Graphiques du programme de décision des processus, 245,
545
Groupe de processus d’exécution, 418, 444–445
définition, 545
processus, 61
vue d’ensemble, 56
Groupe de processus de clôture, 418
définition, 545
processus, 61
vue d’ensemble, 57–58, 459–460
Groupe de processus de démarrage, 418, 545
domaines de connaissance, correspondance, 61
interactions, 51, 420–421
limites du projet et, 54
processus, 61
vue d’ensemble, 54–55, 424–425
Groupe de processus de planification, 55–56, 418, 546
processus, 61
vue d’ensemble, 55–56, 427–428
Groupe de processus de surveillance et de maîtrise, 57, 418,
546
activités qui se chevauchent, 51
clôture du projet ou de la phase, 57
processus, 61
processus « d’arrière-plan », 50
vue d’ensemble, 57, 450–451
Groupes de consultation, 114, 278, 402, 412, 546
Groupes de processus, 5, 61
catégories, 48–49
interactions entre les processus, 50–51, 53, 422–423
Groupes de processus de management de projet. Voir aussi
Groupes de processus
définition, 545
domaines de connaissance, et
liés par les données de sortie, 419
Groupes organisationnels, 33
Guide du Corpus des connaissances en management de
projet (Guide PMBOK®)
norme industrielle, aperçu, 1
objectif, 1
© 2013 Project Management Institute. Guide du Corpus des connaissances en management de projet (Guide PMBOK®) — Cinquième édition
INDEX
H
.
Histogramme des ressources, 265–266, 546
Histogrammes, 238, 265–266, 340, 546
Hypothèse(s), 124, 168, 348, 546
I
ID. Voir Identifiant de l’activité
Identifiant de découpage, 132, 546
Identifiant de l’activité (ID), 153, 546
Identification de la configuration, 96
Identification des risques. Voir Processus Identifier les
risques
Impact des risques. Voir Matrice de probabilité et d’impact
Indicateurs clé de la performance, 84
Indice de performance des coûts (IPC), 89, 219, 546
Indice de performance des délais (IPD), 89, 149, 189, 219,
546
Indice de performance pour l’achèvement du projet,
221–222, 547
Influences causales, 325–326
Information sur la performance du travail, 59, 547
données d’entrée, 90, 382
données de sortie, 136, 139, 190, 225, 253, 307, 353,
384, 413
Information. Voir aussi Documentation ; Informations du
projet
confidentialité/sensibilité, 293
et flux de rapports, 59
urgence du besoin, 292
Informations commerciales publiées, 204
informelle, 275, 282
méthodes, 294–295, 407, 552
modèles, 293–294, 298, 300, 553
organisationnelle, 21
projet, 301, 305
styles, 21
technologie, 38, 292–293, 300
Ingénierie de la valeur, 547
Inspection(s), 135
audits et, 383, 546
description, 252
Intelligence émotionnelle, 547
Interactions entre les processus. Voir Interactions des
processus de management de projet
IPAP. Voir Indice de performance pour l’achèvement du projet
IPC. Voir Indice de performance des coûts
IPD. Voir Indice de performance des délais (IPD)
ISO. Voir Organisation internationale de normalisation
J
JAD. Voir Joint Application Design/Development sessions
Jalon. Voir aussi Méthode des jalons pondérés
clôture d’une phase, 41
définition, 546
durée nulle, 153
Joint Application Design/Development, 114
Jugement. Voir Jugement d’expert
Jugement d’expert, 76, 91, 98–99, 109, 122, 128, 147, 152,
164, 169, 198, 204, 211, 263, 306–307, 315, 327, 333,
341, 346, 365, 376, 397–398, 401–402, 412, 547
Juridictions gouvernementales, 376. Voir aussi Organismes
de réglementation
L
Lean Six Sigma, 229
Leçons apprises, 259
base de données, 151, 530
définition, 547
documentation, 254, 303, 389, 409, 415
Liaison début-début (DD), 154, 156, 547
Liaison début-fin (DF), 156, 547
Liaison fin-début (FD), 154, 156, 547
Liaison fin-fin (FF), 154, 156, 548
Lien logique, 154, 159, 548. Voir aussi Relation d’antériorité.
Liens avec les procédures organisationnelles, 148, 199
Liens historiques, 212
Liens logiques faibles, 158. Voir aussi Dépendance
optionnelle
Liens logiques préférentiels, 158. Voir aussi Dépendances
optionnelles
Limites
processus, 241
projet, 54, 424
Limites de contrôle, 548. Voir aussi Limites de spécification
Limites de spécification, 548. Voir aussi Limites de contrôle
Limites du projet, 54, 424
Lissage des ressources, 180, 548
Liste d’activités, 548
données d’entrée, 155, 162, 167, 175
données de sortie, 152
Liste de veille, risques et, 330, 332, 333, 343, 347–348, 350
Liste de vendeurs qualifiés, 386
Liste des jalons, 548
données d’entrée, 155
données de sortie, 153
Liste des réponses potentielles, 327
mises à jour, 333, 341
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577
INDEX
. risques identifiés, 327
Liste des
données d’entrée, 163, 168, 175, 203, 210, 234, 330,
335, 343, 350, 361
données de sortie, 185
Liste(s) de contrôle, 254. Voir aussi Listes de contrôle de la
qualité
Listes de contrôle de la qualité, 548
données d’entrée, 250
données de sortie, 242
Livrable(s). Voir aussi Résultat ; Livrables vérifiés
accepté(s), 102, 135, 389, 548
définition, 84, 123, 537
données d’entrée, 251
données de sortie, 84
validé(s), 566
vérifié(s), 134, 135
Livrables acceptés. Voir Livrables
Livrables vérifiés, 134, 548
données d’entrée, 135
données de sortie, 253
Logiciel, 306. Voir aussi Logiciel de gestion de projet ;
Logiciel de planification
Logiciel de planification, 158, 177
Logiciels de gestion de projet, 154, 164, 189, 207, 225
Logique du réseau, 548
Logique forte, 157. Voir aussi Dépendance obligatoire
Lot de planification, 132, 549. Voir aussi Compte de contrôle
Lot(s) de travail, 128, 150, 165, 549
M
Maillage, 263, 549
Maîtrise de l’échéancier. Voir Processus Maîtriser l’échéancier
Maîtrise de la configuration, 96
Maîtrise des coûts. Voir Processus Maîtriser les coûts
Maîtrise des modifications, 548. Voir aussi Processus Mettre en
œuvre la maîtrise intégrée des modifications
procédures, 27
provisions pour imprévus et, 213
réunions, 99
Maîtrise intégrée des modifications. Voir Processus Mettre en
œuvre la maîtrise intégrée des modifications
Maîtriser, 88, 533
Majorité, 115, 549
Management. Voir aussi Management de portefeuille ;
Management de programme ; Management de projet ;
578
Management de la qualité du projet
compétences, 408, 550
responsabilité, 229
Management de l’intégration du projet
définition, 550
vue d’ensemble, 63–65
Management de la qualité. Voir Management de la qualité du
projet
Management de la qualité du projet, 227, 550. Voir aussi Plan
de management de la qualité
définition, 550
vue d’ensemble, 227–231
Management de la qualité totale (TQM), 229
Management de portefeuille, 550
Management de programme,
définition, 550
description, 9
Management de projet
caractère itératif, 422
définition, 417, 550
description, 5–6
gouvernance organisationnelle et, 13
influences de l’organisation, 19
management des opérations et, 12
organisations et, 14–15
parties prenantes opérationnelles, 13–14
stratégie organisationnelle et 11, 15
valeur commerciale et, 16
Management de projet organisationnel (OPM), 7
Management des approvisionnements du projet
définition, 550
vue d’ensemble, 355–358
Management des communications du projet, 289–290, 550
définition, 553
vue d’ensemble, 287–288
Management des coûts. Voir Management des coûts du projet
Management des coûts du projet, 192–195, 550
Management des délais. Voir Management des délais du projet
Management des délais du projet 142,
définition, 550
rôle, 60
vue d’ensemble, 141–144
Management des opérations, 12
Management des parties prenantes du projet
définition, 550
vue d’ensemble, 391–392
Management des ressources humaines du projet, 255–257,
550
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INDEX
Management. des risques. Voir aussi Management des risques
du projet
Management des risques du projet
définition, 551
vue d’ensemble, 309–312
Management du contenu du projet, 551
vue d’ensemble, 105–106
Management du contrat, 355
Management par la valeur acquise, 92, 149, 189
définition, 551
lots de travail, comptes de contrôle et, 217–219
plan de management des coûts et, 199
rapports, 96
Marge. Voir Marge libre ; Marge total
Marge libre, 177, 551
Marge totale, 158, 177, 551
Matériel, 551
Matrice d’affectation des responsabilités, 262, 551
Matrice d’influence/impact, analyse des parties prenantes 396
Matrice d’affectation des responsabilités
Matrice de probabilité et d’impact, 318, 331–332, 551
Matrice de traçabilité des exigences, 551
données d’entrée, 134, 138
données de sortie, 118–119
Matrice pouvoir/influence, analyse des parties prenantes, 396
Matrice pouvoir/intérêt, analyse des parties prenantes, 396
Matrice RACI, Réalise (R), Rend des comptes (A), Consulté (C),
Informé (I), 262
Matrices de priorités, 246, 551
Maturité organisationnelle en management de projet, 551
Meilleures pratiques
application systématique, 7
audits qualité et, 247
dépendances optionnelles et, 158
étalonnage et, 116, 239
types de réunions et, 84
Menace(s)
définition, 551
stratégies, 344–345
Mesure de la performance technique, 352
Mesures de contrôle de la qualité, 551
données d’entrée, 244
données de sortie, 252
Mesures de performance des coûts (IPC), 222
Méthode à formule fixe, 552
Méthode de la chaîne critique, 142, 178, 188, 552
Méthode de Monte-Carlo, 171, 340, 552
Méthode des antécédents, 156–157, 246, 552
Méthode des jalons pondérés, 552
Méthode du chemin critique, 142, 176–177, 188, 246, 552
Méthode PERT, 170, 246, 552
Méthodes de prévision, 92, 220–221
Méthodes de regroupement, 91
Méthodologie, 552
Métriques. Voir Métriques qualité
Métriques qualité, 552
données d’entrée, 244, 250
données de sortie, 242
Mises à jour de la documentation technique, 348
Mises à jour du registre des hypothèses, 333, 348
Mises à jour, demande de modification, 85
Modèle d’échéancier, 142, 553
Modèle d’échéancier du projet
développement, 148
maintenance, 148
Modèle de prédominance, analyse des parties prenantes, 396
Modèle Fournisseurs-Données d’entrée-Processus-Données de
sortie-Clients 236, 237
Modèles, 553
Modèles d’amélioration des processus, 229
Modèles de diagrammes de réseau, 553
Modélisation,
simulation et, 340
techniques, 180, 189
Modification demandée, 553. Voir aussi Demandes de
modification
Modification du contenu, 48, 553
Modifications validées, 90, 252
N
Négociation, 553
affectations du personnel et, 270
appel à la négociation, 368
approvisionnement, 377
Négociations d’approvisionnement, 377, 388
Niveau d’effort, 153, 553
Niveau d’exactitude, 148, 199
Niveau de précision, 199
Nivellement. Voir Nivellement des ressources
Nivellement des ressources, 179, 553
Nœud, 554
Non-conformité, 229
coût, 235
travaux, 566
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579
INDEX
Norme, .554
Norme, cadre, 418–419
Normes de qualité. Voir Norme
Notifications des parties prenantes, 302, 409, 415
Nouvelles références de base, 444. Voir aussi Référence de
base
O
Objectif, 554
Objectifs du projet, acceptés, 278
Observation au poste de travail, 116
Observations, 116, 282, 554
Occurrence d’un risque, 52, 163, 203, 225
Offre(s), 207, 368, 371. Voir aussi Propositions
OPM et, 6
management de portefeuille et, 6–7
management de projet et, 6–7
OPM. Voir Management de projet organisationnel
OPM3®. Voir « Organizational Project Management Maturity
Model »
Opportunité(s), 345–346, 554
Ordre de grandeur approximatif
Organigramme du projet, 265, 554
Organigramme fonctionnel, 245, 261, 554
Organigrammes, 131, 258, 292
Organigrammes et descriptions de poste, 261–262
diagrammes hiérarchiques and, 261
diagrammes matriciels, 262
formats de type texte, 262
Organisation commanditaire, 554
Organisation composite, 25, 26
Organisation fonctionnelle, 22, 554
Organisation internationale de normalisation (ISO), 228, 418
Organisation matricielle équilibrée, 23-24
Organisation par projets, 25, 554
Organisation réalisatrice, 554. Voir aussi Vendeur(s)
Organisation(s) matricielle(s), 21, 22–24, 554
Organisation(s),
management de projet et, 14–15
Organisations basées sur des projets, 14, 554
Organisations matricielles faibles, 22
Organisations matricielles fortes, 24
Organismes de réglementation, 398, 402. Voir aussi
Réglementations gouvernementales
Organizational Project Management Maturity Model (OPM3®),
18, 229
Outil de planification, 181, 190, 555
580
Outil(s), 300, 555. Voir aussi Sept outils de base de la qualité
Outils d’évaluation du personnel, 278
Outils de la qualité. Voir Sept outils de base de la qualité
Outils de maîtrise des modifications, 99, 555
Outils de management de projet, électroniques, 300
Outils de management et de contrôle de la qualité, 240,
245–246, 555
Outils de planification de la qualité, 554. Voir aussi Outils
supplémentaires de planification de la qualité
Outils supplémentaires de planification de la qualité, 240,
555
P
Palliatif, 555
Partenaires commerciaux, 33, 36
Parti pris, attitudes face au risque et, 311
Partie(s) prenante(s), 30–33. Voir aussi Processus Identifier
les parties prenantes ; Processus Gérer l’engagement des
parties prenantes ; Parties prenantes du projet
attentes, 31
clé, 93, 114, 117, 248, 277, 395
définition, 555
exemples, 33
exigences, 112, 117
externe, 34, 54, 371, 424
interne, 33, 54, 371, 424
niveau d’engagement, 402–403
Parties prenantes du projet. Voir Parties prenantes
Parties prenantes opérationnelles, 13–14
Passage d’étape, 41
Performance de la valeur acquise, 223
Personnel de management du projet, 555
PERT. Voir « Program Evaluation and Review Technique »
Phase. Voir Phase du projet(s)
Phase(s) du projet, 41–46, 555
chevauchement, 43
projet à phase unique, 42
relations entre phases, 42–44
relation séquentielle, 42–43
vue d’ensemble, 41–42
Phases du projet en chevauchement, 43
Phases du projet en parallèle, 42
Plan d’amélioration des processus, 555
données d’entrée, 244
données de sortie, 241
Plan d’expérience, 239–240, 555
© 2013 Project Management Institute. Guide du Corpus des connaissances en management de projet (Guide PMBOK®) — Cinquième édition
INDEX
Plan de management de l’échéancier, 142, 556. Voir aussi
Processus Élaborer l’échéancier
critères et activités établis par, 148–149
données d’entrée, 150, 154, 162, 167, 175, 321, 335
mises à jour, 191, 347
Plan de management de la communication, 296–297, 555
données d’entrée, 299, 406
Plan de management de la configuration, 138
Plan de management de la qualité, 556. Voir aussi
Management de la qualité du projet
données d’entrée, 244, 321
données de sortie, 241
mises à jour, 347
Plan de management des approvisionnements, 556
données d’entrée, 373
données de sortie, 366–367, 385
mises à jour, 347
Plan de management des coûts, 216, 226, 556
données d’entrée, 202, 209, 321, 335
mises à jour, 347
Plan de management des effectifs, 258–259, 265–267, 556.
Voir aussi Plan de management des ressources humaines ;
Personnel de management de projet
Plan de management des exigences, 110, 113, 138, 556
Plan de management des parties prenantes, 556
données d’entrée, 113, 406
données de sortie, 403–404
Plan de management des ressources humaines, 264–267,
556
données d’entrée, 202, 269, 274, 281, 322
mises à jour, 347
rôles et responsabilités, 264
Plan de management des risques, 556. Voir aussi Processus
Planifier le management des risques
données d’entrée, 321, 329, 335, 343
données de sortie, 316–318
Plan de management du contenu, 138, 556
données d’entrée, 113, 121, 127
données de sortie, 109–110
Plan de management du projet, 556. Voir aussi Processus
Élaborer le plan de management du projet
ajout progressif de détails, 55
composants et des documents du projet, 78
données d’entrée, 82, 88–89, 97, 102, 108, 134, 187,
233, 250, 259, 290, 304–305, 314, 350, 360, 381, 388,
400, 411
données de sortie, 76–77, 140
éléments, 146
maîtrise des coûts et, 216
maîtrise du contenu et, 138
mises à jour, 85–86, 93, 100, 140, 184, 191, 225–226,
248, 253, 272, 284, 302, 308, 346–347, 353, 379, 385,
408, 413–414
plan de management de l’échéancier, 142
plan de management des coûts et, 196
Plan de repli, 343, 348, 556
Plan/Système de management des modifications, 138
Planification
méthodes, 142, 151
vue d’ensemble, 142, 144
Planification de la communication. Voir aussi Processus
Planifier les communications ; Management des
communications du projet
Planification par vagues, 45, 131, 152, 557
Planification sommaire, 45, 316
Planification stratégique,
énoncé des travaux et, 68
stratégie organisationnelle et 11
Plans de contingence, 348
Plans subsidiaries, 77, 88
Pluralité, 115, 557
Points de fonction, 250
Politique interne, 558
Politique qualité, 558
Porte de phase, 41, 558
Portefeuille, 558
Pourcentage d’avancement, 558
Praticien certifié en management de projet (CAPM®), 1
Précision, 228, 558
Présentations, 302, 409, 415
Présentations du projet, 302, 409, 415
Prévention, 229, 250
Prévision(s),
coût, 89, 225
définition, 558
échéancier, 89, 558
Prévisions de l’échéancier, 558
données d’entrée, 89
données de sortie, 190
Prévisions des coûts, 89, 225
Prévisions du CFE, 220–221
Prime d’intéressement, 558
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581
INDEX
Prise de. décision,
efficace, 284
étude économique et, 69
informations quantitatives relatives aux risques et, 333,
441
Prise de décision efficace, 284
Probabilité et impact des risques, 317, 330
Problème majeur, 310, 558
Procédure, 558
Procédures d’alerte de la hiérarchie, 259
Processus,
définition, 559
descriptions, 50, 149, 200
Processus Clore le projet ou la phase, 63, 460–461, 532
données d’entrée, 102
données de sortie, 103–104
outils et techniques, 102–103
vue d’ensemble, 100–101
Processus Clore les approvisionnements, 354, 461, 532
données d’entrée, 388
données de sortie, 389
outils et techniques, 388–389
vue d’ensemble, 386–387
Processus Constituer l’équipe de projet, 255, 447, 533
données d’entrée, 269
données de sortie, 272
outils et techniques, 270–272
vue d’ensemble, 267–269
Processus Créer la SDP 105, 431, 535
données d’entrée, 127
données de sortie, 131–132
outils et techniques, 128–131
vue d’ensemble, 125–126
Processus de management de projet
catégories, 48–49, 418
correspondance, 422–423
données d’entrée,
données de sortie et, 420
interactions, 50–51, 53
vue d’ensemble, 47–49
Processus Définir le contenu 105, 430, 537
données d’entrée, 121–122
données de sortie, 123–124
outils et techniques, 122–123
vue d’ensemble, 120–121
582
Processus Définir les activités 141, 432, 537
données d’entrée, 150–151
données de sortie, 152–153
outils et techniques, 151–152
vue d’ensemble, 149–150
Processus Déterminer le budget, 193, 437, 538
données d’entrée, 209–211
données de sortie, 212–214
outils et techniques, 211–212
vue d’ensemble, 208–209
Processus Développer l’équipe de projet, 255, 447, 538
données d’entrée, 274–275
données de sortie, 278–279
outils et techniques, 274–278
vue d’ensemble, 273–274
Processus Diriger et gérer le travail du projet, 63, 445–446,
540
données d’entrée, 82–83
données de sortie, 84–86
outils et techniques, 83–84
vue d’ensemble, 79–81
Processus Diriger l’équipe de projet, 255, 448, 540
données d’entrée, 280–281
données de sortie, 284–285
outils et techniques, 282–284
vue d’ensemble, 279–280
Processus Élaborer l’échéancier 141, 434–435, 542
données d’entrée, 175–176
données de sortie, 181–184
outils et techniques, 176–180
vue d’ensemble, 172–174
Processus Élaborer la charte du projet, 63, 426, 542
données d’entrée, 68–70
données de sortie, 71–72
outils et techniques, 71
vue d’ensemble, 66–68
Processus Élaborer le plan de management du projet, 63,
429, 542
données d’entrée, 74–75
données de sortie, 76–78
outils et techniques, 76
vue d’ensemble, 72–74
Processus Estimer la durée des activités, 141, 433–434, 543
données d’entrée, 167–169
données de sortie, 172
outils et techniques, 169–171
vue d’ensemble, 165–167
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INDEX
Processus Estimer les coûts, 193, 436, 543
données d’entrée, 202–204
données de sortie, 207–208
outils et techniques, 204–207
vue d’ensemble, 200–202
Processus Estimer les ressources nécessaires aux activités,
141, 433, 543
données d’entrée, 162–163
données de sortie, 165
outils et techniques, 164
vue d’ensemble, 160–162
Processus et procédures, 27–28. Voir aussi Processus ou
procédure spécifique
Processus Gérer l’engagement des parties prenantes, 391,
449–450, 545
données d’entrée, 406–407
données de sortie, 408–409
outils et techniques, 407–408
vue d’ensemble, 404–406
Processus Gérer les communications 287, 448, 545
données d’entrée, 299–300
données de sortie, 300–303
outils et techniques, 300–301
vue d’ensemble, 297–299
Processus Identifier les parties prenantes, 391, 426, 546
données d’entrée, 394–395
données de sortie, 398
outils et techniques, 395–398
vue d’ensemble, 394–395
Processus Identifier les risques, 309, 440, 546
données d’entrée, 320–324
données de sortie, 327
outils et techniques, 324–327
vue d’ensemble, 319–321
Processus Maîtriser l’échéancier, 141, 454–455, 549
données d’entrée, 187–188
données de sortie, 190–192
outils et techniques, 188–190
vue d’ensemble, 184–187
Processus Maîtriser l’engagement des parties prenantes,
391, 458–459, 549
données d’entrée, 411–412
données de sortie, 413–415
outils et techniques, 412–413
vue d’ensemble, 409–410
Processus Maîtriser le contenu 105, 454, 549
données d’entrée, 137–138
données de sortie, 139–140
outils et techniques, 139
vue d’ensemble, 136–137
Processus Maîtriser les approvisionnements, 354, 458, 549
données d’entrée, 381–382
données de sortie, 384–386
outils et techniques, 383–384
vue d’ensemble, 379–381
Processus Maîtriser les communications 287, 456–457, 549
données d’entrée, 304–306
données de sortie, 307–308
outils et techniques, 306–307
vue d’ensemble, 303–304
Processus Maîtriser les coûts 193, 455, 549
données d’entrée, 216–217
données de sortie, 225–226
outils et techniques, 217–225
vue d’ensemble, 215–216
Processus Maîtriser les risques 309, 457, 549
données d’entrée, 350–351
données de sortie, 353–354
outils et techniques, 351–352
vue d’ensemble, 349–350
Processus Management des ressources humaines du projet,
550
données d’entrée, 259–260
données de sortie, 264–267
outils et techniques, 261–264
vue d’ensemble, 255–257
Processus Mettre en œuvre l’analyse qualitative des risques,
309, 440–441, 552
données d’entrée, 329–330
données de sortie, 333
outils et techniques, 330–333
vue d’ensemble, 328–329
Processus Mettre en œuvre l’analyse quantitative des
risques, 309, 441, 552
données d’entrée, 335–336
données de sortie, 341
outils et techniques, 336–341
vue d’ensemble, 333–335
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583
INDEX
. Mettre en œuvre l’assurance qualité, 227, 446,
Processus
553
données d’entrée, 244–245
données de sortie, 247–248
outils et techniques, 245–247
vue d’ensemble, 242–244
Processus Mettre en œuvre la maîtrise intégrée des
modifications 63, 452–453, 553
données d’entrée, 97–98
données de sortie, 99–100
outils et techniques, 98–99
vue d’ensemble, 94–97
Processus Mettre en œuvre le contrôle qualité 227, 456, 553
données d’entrée, 250–251
données de sortie, 252–254
outils et techniques, 252
vue d’ensemble, 248–250
Processus Organiser les activités en séquence 141, 432, 554
données d’entrée, 154–156
données de sortie, 159–160
outils et techniques, 156–159
vue d’ensemble, 153–154
Processus orientés produit, 47–48
Processus Planifier le management de l’échéancier, 141,
431, 557
données d’entrée, 146–147
données de sortie, 148–149
outils et techniques, 147–148
vue d’ensemble, 145–146
Processus Planifier le management de la qualité, 227,
437–438, 557
données d’entrée, 233–234
données de sortie, 241–242
outils et techniques, 235–241
vue d’ensemble, 230–233
Processus Planifier le management des approvisionnements,
354, 442–443, 557
données d’entrée, 360–364
données de sortie, 366–370
outils et techniques, 355–356
vue d’ensemble, 358–360
Processus Planifier le management des communications,
287, 439, 557
données d’entrée, 290–291
données de sortie, 296–297
outils et techniques, 291–295
vue d’ensemble, 289–290
584
Processus Planifier le management des coûts, 193, 435–
436, 557
données d’entrée, 196–197
données de sortie, 198–200
outils et techniques, 198
vue d’ensemble, 195–196
Processus Planifier le management des parties prenantes,
391, 443, 557
données d’entrée, 400–401
données de sortie, 403–404
outils et techniques, 401–403
vue d’ensemble, 399–400
Processus Planifier le management des ressources
humaines, 255, 438, 557
données d’entrée, 259–260
outils et techniques, 261–264
vue d’ensemble, 258–259
Processus Planifier le management des risques, 309, 430,
557
données d’entrée, 314–315
données de sortie, 316–318
outils et techniques, 315–316
vue d’ensemble, 313–314
Processus Planifier le management du contenu, 105, 429,
557
données d’entrée, 108–109
données de sortie, 109–110
outils et techniques, 109
vue d’ensemble, 107–108
Processus Planifier les réponses aux risques, 309, 442, 557
données d’entrée, 343
données de sortie, 346–347
vue d’ensemble, 342–343
Processus Procéder aux approvisionnements, 354, 449, 558
données d’entrée, 373–375
données de sortie, 377–379
outils et techniques, 375–377
vue d’ensemble, 371–373
Processus Recueillir les exigences, 105, 430, 560
données d’entrée, 113
données de sortie, 117–119
outils et techniques, 114–117
vue d’ensemble, 110–112
© 2013 Project Management Institute. Guide du Corpus des connaissances en management de projet (Guide PMBOK®) — Cinquième édition
INDEX
.
Processus Surveiller
et maîtriser le travail du projet 63, 452,
564
données d’entrée, 88–91
données de sortie, 92–94
outils et techniques, 91–92
vue d’ensemble, 86–88
Processus Valider le contenu, 105, 453, 567
données d’entrée, 134–135
données de sortie, 135–136
outils et techniques, 135
vue d’ensemble, 133–134
Produit, 552
Programme(s), 559
Projet à phase unique, 42
Projet à trois phases, 42–43
Projet(s),
définition, 3–4, 417, 558
limites, 54, 424
nature temporaire, 35
portefeuilles, programmes et, 4–5
Projets à phases multiples, 51, 57, 69, 387, 419, 451
Proposition(s), Voir Propositions des vendeurs
Propositions des vendeurs
définition, 559
données d’entrée, 373
Prototypes, 116, 559
Provision pour aléas, 171, 206, 213, 348, 559. Voir aussi
Analyse de la réserve, Réserve
Provision pour imprévus, 171, 206, 213, 559. Voir aussi
Réserve
Publicité, 376, 559
Q
Qualité, 228. Voir aussi Processus Planifier le management
de la qualité ; Sept outils de base de la qualité
audits, 247, 559
définition, 556
Questionnaires et enquêtes, 116, 559
R
RACI. Voir Matrice RACI, Réalise (R), Rend des comptes (A),
Consulté (C), Informé (I)
Rapport(s),
flux d’information et, 59
performance du travail, 59, 97
projet, 302, 409, 415
Rapports du projet, 302, 409, 415
Rapports sur la performance du travail, 59, 559
données d’entrée, 97, 281, 299, 351, 382
données de sortie, 93
Réclamation, 560
Récompenses. Voir Reconnaissance et récompenses
Réconciliation des limites de financement, 212, 560
Reconnaissance et récompenses, 266, 277
Réévaluation des risques, 351, 354, 560
Référence de base, 76, 88, 140, 560. Voir aussi Référence
de base des coûts ; Nouvelles références de base ;
Référence de base de l’échéancier ; Référence de base du
contenu
Référence de base de l’échéancier, 218. Voir aussi
Échéancier
Référence de base de l’échéancier, 191, 196, 233, 560.
Voir aussi Référence de base de l’échéancier ; Processus
Maîtriser l’échéancier
données de sortie, 181, 385
mises à jour, 347
Référence de base des coûts, 191, 216, 226, 233, 560
données de sortie, 212–214, 385
mises à jour, 347
Référence de base des mesures de performance, 302, 560
Référence de base du contenu, 101, 138, 146, 196, 560.
Voir aussi Processus Maîtriser le contenu
données d’entrée, 151, 202–203, 210, 322, 329
données de sortie, 131–132
éléments, 233
mises à jour, 140, 347
Registre, 545. Voir aussi Registre des problèmes majeurs
Registre des modifications, 100, 407, 560
Registre des parties prenantes, 560
données d’entrée, 113, 234, 291, 322, 361, 400
données de sortie, 398, 414
Registre des problèmes majeurs, 560
données d’entrée, 281, 305, 411
données de sortie, 408, 414
Registre des risques, 191, 330, 561
Règlement extrajudiciaire des conflits, 378, 384, 388
Réglementation, 561
Réglementations gouvernementales, 68, 267
Règlements négociés, 561
Règles de base, équipe de projet, 277, 561
Règles de mesure de performance, 149, 199
Relation d’antériorité, 156–157, 561. Voir aussi Lien logique
Relation entre l’acheteur et le vendeur, 357
Relation séquentielle, 42–43
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585
INDEX
. entre phases, 42–44
Relations
relation de chevauchement, 43
relation séquentielle, 42
Remue-méninges, 115, 171, 207, 240
définition, 561
identification des risques et, 324
réunions et, 84
Répertoire de l’équipe projet, 561
Réponses aux risques, 311, 354. Voir aussi Processus
Planifier les réponses aux risques
Réponses aux risques planifiées, 104, 347–348
Reprise(s), 235, 561
Réseau. Voir Diagramme de réseau du projet
Réserve, 561. Voir aussi Provision pour imprévus
Réserve contre l’inflation, 202, 207
Résolution de conflits. Voir Gestion des conflits
Responsabilité, 264, 316, 561
Responsable fonctionnel, 33, 561
Responsable(s). Voir aussi Chef de projet
fonctionnel, 33, 561
programme, 14
Ressource(s), 163, 561
Résultat, 561. Voir aussi Livrable(s)
Résultats d’analyse quantitative des risques, tendances, 341
Réunions, 307, 352, 398, 402
comité de maîtrise des modifications et, 99
dans les projets, 295
management des risques et, 316
participants, 109, 148, 198, 241
« quartier général », 277
revue d’état, 297, 352, 413
soumissionnaires éventuels et, 366
types, 84, 92, 103
Réunions virtuelles, 84
Revue des demandes de modification approuvées, 252, 562
Revues. Voir aussi Revues de performance ; Méthode PERT
demandes de modification approuvées, 252, 561
documentation, 324, 562
pairs, 252
performance des approvisionnements, 383, 562
produit, 135
risque, 354
Revues de performance, 188–189, 222–223, 562
approvisionnement, 383, 552
Revues de performance des approvisionnements, 383, 562
Revues des risques, 354
Risque, 562. Voir aussi Risques négatifs ; Opportunités ;
Risques positifs ; Menace(s)
586
Risque résiduel, 350, 562
Risque(s) secondaire(s), 343, 348, 562
Risques du projet, 310
Risques identifiés, liste, 327
Risques négatifs, 203, 310, 311, 344–345
Risques positifs, 311, 345–346
Risques quantifiés, liste classée par ordre de priorité, 341
Rôle(s), 264, 316, 562
S
Satisfaction du client, 229, 562
Scénario-maquette, 116, 239, 246
Scheduling, Practice Standard for, 174
Schémas contextuels, 117, 562
SDP. Voir Structure de découpage du projet
SDR. Voir Structure de découpage des ressources ; Structure
de découpage des risques
Sécurité, 267
Sept outils de base de la qualité (« 7QC Tools »), 236–239,
252, 562
diagrammes cause-effet, 236
diagrammes de contrôle, 238
diagrammes de dispersion, 238
diagrammes de flux, 236
exemples illustrés, 239
fiches de contrôle, 237
histogrammes, 238
Séquencement, 154
Séquencement des activités. Voir Processus Organiser les
activités en séquence
Seuil, 562
Seuil de risque, 311, 563
Seuils de maîtrise, 148, 199
Shewhart,Walter A., 229
Simulation, 180, 562
Simulation des risques concernant les coûts, 340
Soumissionnaire. Voir Vendeur(s)
Sous-projet, 563
Sous-réseau, 563
Sous-traitants, 270
Stratégie organisationnelle,
interactions et, 26
management de projet et, 15
management de projet, management des
opérations et 11
Stratégies de réponse conditionnelles, 346, 563
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INDEX
Structure de. découpage des ressources, 261, 563
données d’entrée, 168, 175
données de sortie, 165
Structure de découpage des risques, 245, 317, 324, 563
Structure de découpage du projet (SDP), 105, 202, 210. Voir
aussi Processus Créer la SDP
approche ascendante, 129
approche descendante, 129
contenu, 360
définition, 563
description, 132, 233
diagrammes hiérarchiques and, 261
Structures organisationnelles, 21–26
Suivi des actions point par point, 27, 83, 91
Surveiller, 563
Système d’autorisation des travaux, 146, 564
Système d’information de gestion du projet, 58, 84, 92, 151,
155, 460, 564
Système de gestion des enregistrements, 384, 389, 564
Système de gestion des rapports, 564
Système de maîtrise des modifications, 564. Voir aussi
Système de maîtrise des modifications du contrat
Système de maîtrise des modifications du contrat, 383, 564
Système de management de la configuration
définition, 564
demandes de modification et, 96
Système de management de la qualité, 564
Système de management du projet, 564
Systèmes de gestion de l’information, 300, 306, 412, 565.
Voir aussi Système d’information de gestion du projet
Systèmes de paiement, 383, 565
T
Tampon(s), 178, 189. Voir aussi Réserve
Tampons intermédiaires, 178
Technique, 565
Technique de Delphes, 171, 207, 324, 565
Technique de l’analyse du diagramme de réseau, 176
Technique du groupe nominal, 115, 171, 207, 240, 565
Techniques analytiques, 91–92, 103, 147–148, 198, 315,
376, 565
niveau d’engagement des parties prenantes, 402–403
Techniques d’analyse graphique, 223
Techniques d’analyse quantitative des risques et de
modélisation, 338–340, 565
analyse de la valeur monétaire attendue, 339
analyse de sensibilité, 338
modélisation et simulation, 340
Techniques d’évaluation des propositions, 375, 566
Techniques d’exécution accélérée, 43, 147, 158, 181, 190
Techniques d’optimisation des ressources, 179–180, 189,
566
Techniques de collecte d’informations, 324–325, 565
Techniques de collecte et de représentation des données,
565
interviews, 336
Techniques de compression de l’échéancier,
compression des délais, 181
exécution accélérée par chevauchement, 158, 181
Techniques de créativité collective, 115, 565
Techniques de facilitation, 71, 76
Techniques de prise de décision collective, 115–116, 135,
171, 207, 565
Techniques de représentation en diagramme, 325–326, 537
Technologies de communication, 38, 292–293, 300, 566.
Voir aussi Courriel ; Conférences par Internet
Tendance centrale, 566
Tenue des relevés d’état de la configuration, 97
Théorie des organisations, 263
Tolérance, 250, 566
Tolérance aux risques, 311, 329, 566
TQM. Voir Management de la qualité totale
Transfert des risques, 344, 566
Transfert du produit, du service ou du résultat final, 103
Transfert du résultat, 103
Travail d’équipe, 274. Voir aussi Processus Développer
l’équipe de projet,
Documentation technique, 382
Travaux de mise en conformité, 566
U
Unanimité, 115, 566
Utilisateur(s)
clients et, 32
équipe de projet, 36
© 2013 Project Management Institute. Guide du Corpus des connaissances en management de projet (Guide PMBOK®) — Cinquième édition
587
INDEX
V
.
VA. Voir Valeur acquise
Valeur acquise (VA), 132, 218, 219, 566
analyse, 224, 351
Valeur actualisée des flux de trésorerie, 195, 198
Valeur commerciale, 15–16, 566
Valeur planifiée (VP), 218, 219, 566
Valeurs arbitraires de marge totale, 158
Validation, 567
Variance, 567
Vélocité, 567
Vendeur(s), 33. Voir aussi Relation entre l’acheteur et le
vendeur ; Management des approvisionnements du projet
définition, 567
documentation liée à la performance, 382
équipe de projet, 36
liste de vendeurs qualifiés, 386
préqualifié(s), 361
sélectionné(s), 377, 567
Vendeurs sélectionnés, 377, 567
Vérification, 567
Vérification et audit de la configuration, 97
Vision sommaire, 45, 121
VMA. Voir Analyse de la valeur monétaire attendue
Voir Coût estimé pour achèvement
Voix du client, 114, 567
VP. Voir Valeur planifiée
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