Academia.edu no longer supports Internet Explorer.
To browse Academia.edu and the wider internet faster and more securely, please take a few seconds to upgrade your browser.
Sartre Studies International
En 1927, Sartre dépose à l’Ecole normale supérieure un mémoire sur l’image, qui vient enfin d’être publié. Il y défend déjà une des thèses centrales de L’Imagination et de L’Imaginaire, à savoir que l’image mentale n’est pas un tableau intérieur, la reproduction de sensations anciennes : c’est une création, un acte de liberté. Dans son mémoire, Sartre inscrit l’image dans la vie du corps et de l’esprit, d’une manière encore hésitante mais aussi très inventive, qui éclaire ses livres ultérieurs sur l’image sans s’y laisser réduire.In 1927, Sartre submitted a dissertation to the Ecole normale supérieure about the Image, that has been published recently. Already in this work he outlines one of the central theses of L’Imagination and L’Imaginaire, namely that a mental image is neither an internal image, nor the reproduction of previously known sensations, but is a pure act of creation. In his dissertation, Sartre sets down in writing the image in the life of the body and the mind, in a ...
Corps et esprit est le troisième chapitre du livre en cours de rédaction intitulé "Les mystères de l'existence - La question la plus importante".
Revue Philosophique de Louvain , 2019
Présentation Comment comprendre la double affirmation de Jonas selon laquelle toute chose réelle est corporelle, mais que le corps n'épuise pas l'être. En affirmant que la vie est préoccupation de soi et de son propre être, il décrit en effet une intériorité et dès lors une subjectivité à l'oeuvre au sein de la vie, en deçà de la conscience du monde et de la conscience de soi du sujet humain. Or, à cet intérêt des vivants pour eux-mêmes et pour leur manière de vivre, doit correspondre, affirme-t-il, un intérêt dans la nature totale des choses. Par conséquent, Jonas entend combattre les réductionnismes qui menacent une interprétation de la vie, du corps et de la nature, mais aussi les conceptions dualistes d'un esprit séparé de toute dimension corporelle. Cette thèse est foncièrement liée à une méthode : accorder une priorité au témoignage de notre expérience plutôt que de la soupçonner. Dès lors, il faut rendre compte des dimensions objectives et subjectives, spirituelles et matérielles, intérieures et exté-rieures à partir de la question du corps vivant et vécu comme processus biface d'objectivation et de subjectivation. C'est en effet comme partie non indifférente et consciente du tout que nous, les humains, pouvons interpréter chaque vie et chaque action dans le monde. Nous avons mené une étude de ce lien entre la vie, le corps et l'image à partir de cette voie moyenne qui conteste tout dualisme et tout réductionnisme. L'image (eidos) à cet égard apparaît aussi comme preuve objective de la dimension spirituelle subjective qui ne cesse de traverser les corps vivants. Pour Jonas, dépasser le dualisme sans adopter une perspective réductionniste suppose donc de ne penser la distinction entre spirituel et corporel ni sur le mode de la séparation, ni sur celui de l'opposition. Notre recherche se situe dans la deuxième génération de la réception de Hans Jonas, et ce à deux égards. D'abord, l'exploitation des archives personnelles de Jonas à l'Université de Constance 1 permet de découvrir 1 Voir à ce sujet le site des archives : https://www.kim.uni-konstanz.de/en/phil-archiv/the-collections/hans-jonas/
1996
Cet article co-écrit avec André Gaudreault de l'Université de Montréal explore les différentes mises en scène de regards subjectifs impliquant un miroir au cinéma. On y explore les stratégies pour créer l'effet de subjectivité sans voir la caméra qui filme.
Le Récit de la mort, 2004
Cette contribution s’attache à éclairer le caractère impersonnel de cet événement unique qu’est le « mourir » et d’en exposer le dire dans la langue. Ce caractère impersonnel du « mourir » se révèle pleinement dans la syntaxe, dès lors qu’il s’agit de rapporter un grand nombre de morts lors d’une épidémie ou d’une catastrophe. La construction impersonnelle survient, qui rend compte de la mort comme d’un « phénomène », traité de la même façon qu’un phénomène « météorologique » (il meurt chaque jour tant d’enfants dans le monde / il pleut beaucoup en Bretagne). La mort comme phénomène « impersonnel » l’emporte alors sur le pluriel des morts « particulières ». L’attribution de la mort « accomplie » suppose d’autre part qu’il y ait une personne déterminée, un corps déterminé sur lequel l’attribuer : « il est mort », « er ist gestorben » ; la structure impersonnelle survient pour la mort « sans nombre » des chroniques médiévales : « il y a eu de nombreux morts », « es hat viel gestorben » versus « 2327 personnes sont mortes », « es sind 2327 personen gestorben ». Il est enfin le cas extrême qu’est le dire de l’impossible mort, dans les camps d’extermination nazis, et dont le récit de Robert Anthelme témoigne. Pour qu’elle puisse avoir lieu et qu’on puisse la dire, il faut un corps, un dernier souffle. Dans les camps, les survivants sont des « corps-cadavre » pour lesquels Anthelme rapporte : « Ici, pas de dernier souffle. Pas de respiration de la mort. Pas de vie expirant. »
Indonesian Journal of Educational Research and Technology
Porous becomings: anthropological engagements with Michel Serres, 2024
Готський шлях: спільна історична реконструкція та віртуальна подорож в минуле. , 2023
New Jersey Star-Ledger, 2022
military review, 2024
Advanced Theory and Simulations, 2021
Egyptian Journal of Social Work, 2019
Frontiers in Microbiology
Scripta Materialia, 1999
Terampil : Jurnal Pendidikan dan Pembelajaran Dasar, 2019