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EDITO Christiane Delbès, Olga Piou, Pascal Dreyer Fondation Nationale de Gérontologie | « Gérontologie et société » 2013/4 vol. 36 / n° 147 | pages 8 à 9 ISSN 0151-0193 DOI 10.3917/gs.147.0008 © Fondation Nationale de Gérontologie | Téléchargé le 16/12/2022 sur www.cairn.info (IP: 54.198.42.107) Powered by TCPDF (www.tcpdf.org) Distribution électronique Cairn.info pour Fondation Nationale de Gérontologie. © Fondation Nationale de Gérontologie. Tous droits réservés pour tous pays. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit. © Fondation Nationale de Gérontologie | Téléchargé le 16/12/2022 sur www.cairn.info (IP: 54.198.42.107) Article disponible en ligne à l'adresse : -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------https://www.cairn.info/revue-gerontologie-et-societe1-2013-4-page-8.htm -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- E D I T O CHRISTIANE DELBÈS 1, OLGA PIOU 2 & PASCAL DREYER 3 © Fondation Nationale de Gérontologie | Téléchargé le 16/12/2022 sur www.cairn.info (IP: 54.198.42.107) Avec ce numéro consacré à la formation des personnes vieillissantes, âgées et très âgées, une page se tourne, peut-être définitive, dans l’histoire de Gérontologie et société. En effet, avec la dissolution de la Fondation nationale de gérontologie début 2014, la revue est peutêtre appelée à disparaître. Fondée par Paul Paillat en 1972, animée durant plus de quinze ans par Christiane Delbès, Gérontologie et société s’est imposée dans le champ francophone comme la principale revue de gérontologie sociale. Elle a rempli au fil des années une double mission. D’abord, une mission de dialogue entre l’ensemble des disciplines des sciences humaines et sociales et les disciplines médicales concernées par le vieillissement. Ainsi toutes les thématiques de la revue ont été abordées dans un souci de transdisciplinarité, de frottements et d’échanges entre des disciplines scientifiques souvent ignorantes les unes des autres. Sa seconde mission a été de porter ces connaissances aux professionnels du vieillissement avec un souci permanent de clarté, d’élégance et rigueur Ainsi, derrière le travail éditorial considérable accompli par les collaborateurs successifs de la revue, se profile une exigence morale jamais démentie : celle de décrire au mieux la réalité mais aussi les conceptions successives du vieillissement, d’en communiquer des clés d’analyse claires et appropriables, et de faire de la circulation de ces savoirs, sous quelque forme que ce soit, un lieu d’invention de pratiques nouvelles, en phase avec l’émergence de problématiques sociales et humaines toujours nouvelles. Gérontologie et société - n° 147 - décembre 2013 page 8 © Fondation Nationale de Gérontologie | Téléchargé le 16/12/2022 sur www.cairn.info (IP: 54.198.42.107) 1. COORDINATRICE ÉDITORIALE DE 1996 À 2010 2. DIRECTRICE GÉNÉRALE DE LA FNG 3. RÉDACTEUR EN CHEF DE 2010 À 2012 © Fondation Nationale de Gérontologie | Téléchargé le 16/12/2022 sur www.cairn.info (IP: 54.198.42.107) Afin de répondre à ces questions, Gérontologie et société a ouvert ses pages et ses thématiques au cours de ces dernières années à des chercheurs et à des acteurs qui n’étaient pas issus du monde du vieillissement mais dont les disciplines et les projets étaient modifiés par le vieillissement démographique. Ils y ont toujours répondu favorablement, honorés de contribuer à une revue dont la place n’est pas contestée. Cette ouverture est à poursuivre. Car si les disciplines scientifiques traditionnelles du vieillissement ont besoin de se renouveler au contact des disciplines qui leur étaient étrangères, elles ont aussi beaucoup à apporter à ces dernières. Et Gérontologie et société a une place à tenir et un rôle à jouer dans la construction de ce dialogue et la mise à disposition de ces savoirs. Nul doute que son format, ses formes de diffusion devront être profondément renouvelés. Mais sa ligne éditoriale et son exigence scientifique et éthique, tant vis-à-vis des chercheurs que des professionnels et des décideurs restent valides. Il y a toujours besoin d’une revue de synthèse, scientifique et accessible, pour analyser et comprendre l’univers complexe du vieillissement. La direction de la Fondation nationale de gérontologie travaille à l’identification et à la finalisation d’une solution qui permettra à la revue de poursuivre son chemin, renouvelée mais toujours présente pour ses lecteurs et abonnés fidèles mais aussi pour tous ceux qui l’utilisent dans le cadre de leur formation initiale et continue, et dans le cadre de la recherche. Nous remercions les membres du comité de rédaction, les salariés de la Fondation nationale de gérontologie et tous les auteurs. Ensemble, ils ont contribué à la création, à la qualité et à l’essor de Gérontologie et société. ■ Vieillissements et formations page 9 © Fondation Nationale de Gérontologie | Téléchargé le 16/12/2022 sur www.cairn.info (IP: 54.198.42.107) Entre 1972 et aujourd’hui, la société s’est radicalement transformée. Le vieillissement démographique et ses conséquences sanitaires, sociales et politiques, champ d’étude exclusif de la gériatrie et de quelques chercheurs en sciences humaines et sociales, pionniers et défricheurs, est devenu le sujet de préoccupation majeur de l’État, des collectivités territoriales, des entreprises, des citoyens et des personnes. Il traverse nos vies quotidiennes et impacte toujours plus fortement et profondément la politique, l’économie, les rapports sociaux, la culture, la morale. Quels nouveaux rapports au corps, à la santé et à la maladie, à la mort entraîne-t-il ? Quelles nouvelles formes de solidarité ? Quelle société construire pour laisser une place aux plus âgés et aux plus jeunes ?
EDITO Christiane Delbès, Olga Piou, Pascal Dreyer Fondation Nationale de Gérontologie | « Gérontologie et société » 2013/4 vol. 36 / n° 147 | pages 8 à 9 ISSN 0151-0193 DOI 10.3917/gs.147.0008 © Fondation Nationale de Gérontologie | Téléchargé le 16/12/2022 sur www.cairn.info (IP: 54.196.12.0) Powered by TCPDF (www.tcpdf.org) Distribution électronique Cairn.info pour Fondation Nationale de Gérontologie. © Fondation Nationale de Gérontologie. Tous droits réservés pour tous pays. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit. © Fondation Nationale de Gérontologie | Téléchargé le 16/12/2022 sur www.cairn.info (IP: 54.196.12.0) Article disponible en ligne à l'adresse : -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------https://www.cairn.info/revue-gerontologie-et-societe1-2013-4-page-8.htm -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- E D I T O CHRISTIANE DELBÈS 1, OLGA PIOU 2 & PASCAL DREYER 3 © Fondation Nationale de Gérontologie | Téléchargé le 16/12/2022 sur www.cairn.info (IP: 54.196.12.0) Avec ce numéro consacré à la formation des personnes vieillissantes, âgées et très âgées, une page se tourne, peut-être définitive, dans l’histoire de Gérontologie et société. En effet, avec la dissolution de la Fondation nationale de gérontologie début 2014, la revue est peutêtre appelée à disparaître. Fondée par Paul Paillat en 1972, animée durant plus de quinze ans par Christiane Delbès, Gérontologie et société s’est imposée dans le champ francophone comme la principale revue de gérontologie sociale. Elle a rempli au fil des années une double mission. D’abord, une mission de dialogue entre l’ensemble des disciplines des sciences humaines et sociales et les disciplines médicales concernées par le vieillissement. Ainsi toutes les thématiques de la revue ont été abordées dans un souci de transdisciplinarité, de frottements et d’échanges entre des disciplines scientifiques souvent ignorantes les unes des autres. Sa seconde mission a été de porter ces connaissances aux professionnels du vieillissement avec un souci permanent de clarté, d’élégance et rigueur Ainsi, derrière le travail éditorial considérable accompli par les collaborateurs successifs de la revue, se profile une exigence morale jamais démentie : celle de décrire au mieux la réalité mais aussi les conceptions successives du vieillissement, d’en communiquer des clés d’analyse claires et appropriables, et de faire de la circulation de ces savoirs, sous quelque forme que ce soit, un lieu d’invention de pratiques nouvelles, en phase avec l’émergence de problématiques sociales et humaines toujours nouvelles. Gérontologie et société - n° 147 - décembre 2013 page 8 © Fondation Nationale de Gérontologie | Téléchargé le 16/12/2022 sur www.cairn.info (IP: 54.196.12.0) 1. COORDINATRICE ÉDITORIALE DE 1996 À 2010 2. DIRECTRICE GÉNÉRALE DE LA FNG 3. RÉDACTEUR EN CHEF DE 2010 À 2012 © Fondation Nationale de Gérontologie | Téléchargé le 16/12/2022 sur www.cairn.info (IP: 54.196.12.0) Afin de répondre à ces questions, Gérontologie et société a ouvert ses pages et ses thématiques au cours de ces dernières années à des chercheurs et à des acteurs qui n’étaient pas issus du monde du vieillissement mais dont les disciplines et les projets étaient modifiés par le vieillissement démographique. Ils y ont toujours répondu favorablement, honorés de contribuer à une revue dont la place n’est pas contestée. Cette ouverture est à poursuivre. Car si les disciplines scientifiques traditionnelles du vieillissement ont besoin de se renouveler au contact des disciplines qui leur étaient étrangères, elles ont aussi beaucoup à apporter à ces dernières. Et Gérontologie et société a une place à tenir et un rôle à jouer dans la construction de ce dialogue et la mise à disposition de ces savoirs. Nul doute que son format, ses formes de diffusion devront être profondément renouvelés. Mais sa ligne éditoriale et son exigence scientifique et éthique, tant vis-à-vis des chercheurs que des professionnels et des décideurs restent valides. Il y a toujours besoin d’une revue de synthèse, scientifique et accessible, pour analyser et comprendre l’univers complexe du vieillissement. La direction de la Fondation nationale de gérontologie travaille à l’identification et à la finalisation d’une solution qui permettra à la revue de poursuivre son chemin, renouvelée mais toujours présente pour ses lecteurs et abonnés fidèles mais aussi pour tous ceux qui l’utilisent dans le cadre de leur formation initiale et continue, et dans le cadre de la recherche. Nous remercions les membres du comité de rédaction, les salariés de la Fondation nationale de gérontologie et tous les auteurs. Ensemble, ils ont contribué à la création, à la qualité et à l’essor de Gérontologie et société. ■ Vieillissements et formations page 9 © Fondation Nationale de Gérontologie | Téléchargé le 16/12/2022 sur www.cairn.info (IP: 54.196.12.0) Entre 1972 et aujourd’hui, la société s’est radicalement transformée. Le vieillissement démographique et ses conséquences sanitaires, sociales et politiques, champ d’étude exclusif de la gériatrie et de quelques chercheurs en sciences humaines et sociales, pionniers et défricheurs, est devenu le sujet de préoccupation majeur de l’État, des collectivités territoriales, des entreprises, des citoyens et des personnes. Il traverse nos vies quotidiennes et impacte toujours plus fortement et profondément la politique, l’économie, les rapports sociaux, la culture, la morale. Quels nouveaux rapports au corps, à la santé et à la maladie, à la mort entraîne-t-il ? Quelles nouvelles formes de solidarité ? Quelle société construire pour laisser une place aux plus âgés et aux plus jeunes ?