René Jules Lalique, maître verrier et bijoutier français, est né le 6 avril 1860 à Ay (Marne). Il a étudié le dessin et l’orfèvrerie à l’École des arts décoratifs de Paris.
Il travaille pour des joailliers renommés comme Boucheron1, Vever2 ou encore Cartier3.
De 1878 à 1880, il suit les cours du Sydenham Art College à Londres et en 1882, il devient concepteur indépendant pour plusieurs maison de joaillerie de Paris et lance quatre ans plus tard sa propre joaillerie.
En 1890, Lalique est reconnu comme un des concepteurs de bijoux les plus important de l'Art Nouveau français, en créant des pièces innovantes pour la nouvelle boutique de Samuel Bing4 à Paris, « La Maison de l'Art Nouveau ». Il participe à l’Exposition universelle de 1900 de Paris, qui lui établit une réputation international tout en gardant les sources d'inspiration de l'Art nouveau, faune et flore, dont le paon et les insectes.
______________________________________________________________________________
Boucheron - Frédéric Boucheron, joaillier français installé place Vendôme à Paris depuis plus d'un siècle, et appartient à Kering
Vever – Henri Vever, joaillier, écrivain et collectionneur d'art français, spécialiste de l'art nouveau
Cartier - Louis-François Cartier (1819-1904), célèbre joailler francais, fondateur de l'entreprise de luxe Cartier en 1847
Samuel Bing - marchand d'art, collectionneur et mécène français d'origine allemande
Il innove en utilisant des matériaux peu usités pour la bijouterie à cette époque : le verre, l'émail, le cuir, la corne, la nacre. Après avoir ouvert une boutique place Vendôme à Paris, il commence à concevoir des flacons de parfums en verre. Il le fait aussi dans le but de produire de beaux objets en séries importantes, et donc de rendre son art accessible à un nombre croissant de personnes.
Vases, coupes, vaisselle, flacons à parfum, emblèmes de grandes marques automobiles, ou panneaux (comme ceux qui orneront la salle à manger du paquebot Normandie) sont produits en série selon de nouvelles techniques comme le verre coloré, opalescent, dépoli, gravé ou encore moucheté.
Dès 1920, il se tourne vers l'Art Déco1. Il a crée également des effets esthétiques : le satiné Lalique, les verres opalescents et a dessiné également des tissus, des éventails ainsi que des pièces de ferronnerie.
Il possède son propre pavillon à l’Exposition des arts décoratifs de Paris en 1925 où il applique les multiples ressources qu’offre le verre à la décoration (fontaines, luminaires, portes, etc.). L’usine d’Alsace a etait fermée pendant la guerre, est remise en activité par son fils Marc en 1946. René Jules Lalique est décédé le 5 mai 1945.
L’INVENTEUR DU BIJOU MODERNE
Puisant son inspiration dans la nature et ayant l'audace d'utiliser le corps féminin ______________________________________________________________________________
1.L'Art déco - mouvement artistique né au cours des années 1910 et qui a pris son plein épanouissement au cours des années 1920 avant de décliner à partir des années 1930. Concerne l'architecture, fortement l'architecture intérieure avec ses tapisseries, vitraux, peintures et sculptures ornementales, son ébénisterie, l'emploi de la céramique, de l'orfèvrerie.
comme élément d'ornementation, René Lalique crée des bijoux parmi les plus représentatifs du style Art nouveau1. Ses pendentifs, ses broches, ses colliers, ses diadèmes, ses lorgnettes, ses peignes sont des œuvres originales et imaginatives, réalisées grâce aux techniques les plus élaborées. Il n'hésite pas à employer des matières jusque là peu utilisées et peu considérées, telles que la corne, l'ivoire, les pierres semi-précieuses, l'émail et bien entendu le verre qu'il associe à l'or et aux pierres précieuses. A ses yeux, “mieux vaut la recherche du beau que l'affichage du luxe... L'esprit reprend le pas sur la matière”.
Dans un premier temps, ses bijoux avant-gardistes plaisent principalement à une élite intellectuelle et artistique, éloignée des conventions, en mesure d'apprécier la beauté d'un objet malgré la relative pauvreté des matériaux utilisés. L'inventeur du bijou moderne, connaît un triomphe sans égal à l'Exposition universelle de 1900. Mais qui dit succès, dit également tentatives d'imitation. Lalique est loin d'en être flatté. Inventeur qui ne veut suivre personne, il déteste être suivi. Las d'être plagié, il va progressivement se tourner vers d'autres horizons. Le verre l'attire depuis quelque temps déjà. Une nouvelle carrière se profile...
POETE DU VERRE
Ses premières expérimentations remontent certes aux années 1890, mais sa rencontre avec le parfumeur François Coty en 1908 va jouer un rôle décisif, l'amenant non seulement à créer mais aussi à produire des flacons pour les plus grands parfumeurs. S'y ajouteront petit à petit boites, vases, luminaires.
______________________________________________________________________________
L'Art nouveau - mouvement artistique de la fin du xixe et du début du xxe siècle qui s'appuie sur l'esthétique des lignes courbes
Créateur éclectique, il signe également des bouchons de radiateur pour les luxueuses automobiles des années folles, la décoration de trains, tel l'Orient-Express, de paquebots, parmi lesquels le Normandie, de boutiques... Il s'intéresse aussi à l'architecture religieuse, réalise des fontaines exceptionnelles...
La fondation de la Verrerie d'Alsace : Lalique s'installe à Wingen-sur-Moder
Entrevoyant les extraordinaires possibilités de développement que lui offre la production de flacons de parfum, René Lalique décide de louer la verrerie de Combs-la-Ville en région parisienne dès 1909. Mais, rapidement, elle ne suffit plus à répondre seule à la demande. Aussi, au lendemain de la Première Guerre mondiale, profitant des mesures incitatives du gouvernement qui cherchait à faire de l'Alsace et de la Moselle retrouvées des vitrines de la France, René Lalique choisit de s'installer dans les Vosges du Nord. Après avoir sollicité en vain les manufactures de Meisenthal et de Saint-Louis, il décide finalement de construire sa nouvelle verrerie à Wingen-sur-Moder : la Verrerie d'Alsace.
L'installation de cette verrerie marque une nouvelle étape de la rationalisation et le passage à une véritable structure d'usine du XXe siècle. Humaniste, Lalique développe la production en série dans ses usines afin de limiter les coûts et de permettre au plus grand nombre d'accéder à ses créations : Le peuple est le réservoir de l'art à venir ; c'est lui qu'il faudrait initier, au lieu de le gaver d'horreurs qui le dévoient. Il faut mettre à sa portée des modèles qui éduqueront son œil, il faut vulgariser la notion esthétique. Les objets d'art coûtent trop cher. Changeons ça !
INAUGURATION 1er JUILLET 2011
OUVERTURE 2eme JUILLET 2011
UN PROJET PORTE PAR LES COLLECTIVITES TERRITORIALES
Le projet du musée Lalique est né dans les années 1990 de la volonté des collectivités territoriales locales de mettre en valeur des savoir-faire verriers reconnus internationalement tout en participant au développement économique et touristique du territoire.
En 1996, la Commune de Wingen-sur-Moder achète l’ancien site verrier du Hochberg et le fait inscrire à l’Inventaire supplémentaire des Monuments historiques. La Communauté de Communes du Pays de La Petite Pierre assure en 2003 la maîtrise d’ouvrage pour la mise hors d’air hors d’eau des bâtiments. Le 1er janvier 2008 est créé le Syndicat Mixte du Musée Lalique, structure qui regroupe la Région Alsace, le Conseil general du Bas-Rhin, la Communauté de Communes du Pays de
La Petite Pierre et la Commune de Wingen-sur-Moder. Les travaux de construction sont lancés le 12 janvier 2009, après un concours d’architecture international remporté par Jean-Michel Wilmotte, dont le projet s’intégrait parfaitement aux espaces et à la nature.
LES COLLECTIONS PRESENTEES AU MUSEE LALIQUE
Des collections Lalique prestigieuses sont mises en valeur à travers le monde, en particulier au musée Gulbenkian de Lisbonne, au musée des Arts Décoratifs de Paris ou au musée Lalique d'Hakone au Japon qui rassemblent principalement des bijoux de René Lalique. Le musée Lalique de Wingen-sur-Moder a pris le parti de mettre en valeur l'ensemble de la création de l'artiste, en mettant principalement l'accent sur ce qu'est la production Lalique à Wingen-sur-Moder : le verre et le cristal.
LES BIJOUX
Les œuvres présentées sont les témoins du génie créatif de René Lalique. Bijoutier à ses débuts, il a apporté un véritable renouveau à la joaillerie, tant au niveau des sources d'inspiration que des matériaux utilisés. Il n'hésitait ainsi pas à employer des matériaux jugés moins nobles tels que la corne, l'ivoire ou l'émail. C'est d'ailleurs le travail de recherche sur cette dernière matière qui a mené Lalique à s'intéresser au verre, dont la composition est proche. 1900 marque l'apogée de la carrière de René Lalique en tant que bijoutier. C'est aussi l'année de l'Exposition universelle de Paris où il a un stand.
LES DESSINS
René Lalique dessinait beaucoup et il dessinait bien. Sujets de véritables études, les bijoux prennent vie sur le papier. Des œuvres originales sont présentées dans le cabinet graphique du musée. Les contraintes de conservation – pour préserver au mieux les couleurs – imposent 4 rotations annuelles.
LES FLACONS DE PARFUM
Les flacons de parfum, créés à la suite de la rencontre de René Lalique avec François Coty, marquent le passage définitif du créateur de bijoux au verre. Le visiteur a la chance de pouvoir admirer au sein du musée plus de 230 flacons de parfum prêtés par Silvio Denz, grand collectionneur, Président directeur général et propriétaire de la Société Lalique.
LE VERRE
Après cette entrée en matière avec les flacons de parfum, René Lalique diversifie sa production. Les arts de la table, les objets décoratifs, les lustres, les vases s'ajoutent à son catalogue.
A l'Exposition des arts industriels et décoratifs de Paris en 1925, René Lalique voit en grand et propose des œuvres monumentales, telle que la Fontaine Les sources de la France.
L'art sacré est peut-être une création moins connue de Lalique que vous pourrez découvrir notamment grâce à un film réalisé dans des églises de Douvres-la-Délivrande, Reims, Paris et Jersey.
LE CRISTAL LALIQUE
Les savoir-faire se perpétuent encore à Wingen-sur-Moder. A la disparition de René Lalique, c'est son fils Marc qui lui succède. Il a marqué l'entreprise de son empreinte en initiant le passage du verre au cristal qui l'intéressait pour son jeu avec la lumière. Sa fille Marie-Claude a ensuite pris la relève dans les années 1970. Depuis 2008, la société Lalique fait partie du groupe suisse Art et Fragrance.
Une table tactile permet dans le musée de découvrir les différentes étapes de la fabrication du vase Bacchantes1 et un mur d'écrans rend hommage aux verriers travaillant à la manufacture (attention, celle-ci ne se visite pas !).
LES JARDINS
Les jardins font partie de la visite au musée Lalique. Ils renforcent l’aspect convivial du site et permettent, par le choix des essences, de relier les créations à la nature tant observée par René Lalique.
Trois espaces mettent en scène le potentiel créatif du végétal :
des parterres classiques sur le parvis du musée,
un jardin floral, dont l’aménagement est fonction des couleurs et des époques de floraison, offre une large palette de plantes, allant du lys à l’anémone en passant par les dahlias et les bleuets,
un jardin boisé situé sur le toit de l’exposition permanente complète cet ensemble.
La création de ces jardins a fait l’objet d’un important travail de concertation avec les paysagistes Neveux et Rouyer pour que, au-delà de leur qualité esthétique, ils puissent jouer pleinement un rôle didactique.
Un parcours d’interprétation favorise la compréhension de l’histoire du site verrier du Hochberg, mais aussi, plus globalement, celle des verreries des Vosges du Nord, en proposant une lecture des espaces et des bâtiments.
______________________________________________________________________________1. Les Bacchantes - des femmesqui célébraient les mystères de Dionysos-Bacchus. Elles couraient çà et là, échevelées, à demi nues ou couvertes de peaux de tigres, la tête couronnée de lierre, le thyrse à la main, dansant et remplissant l'air de cris discordants lion
LE PROJET D’ARCHITECTURE
Créer un écrin
Le musée Lalique s'inscrit dans un cadre paysager tout à fait exceptionnel. Il est en effet aménagé sur les lieux mêmes d'une ancienne verrerie, celle du Hochberg, en activité aux XVIIIe et XIXe siècles. Sous la houlette de l'Agence Wilmotte, qui mène des projets à travers le monde entier, associée aux architectes Chiodetti et Crupi de Colmar, une trentaine d'entreprises ont mis leurs compétences et savoir-faire au service du projet. La scénographie a été créée en lien avec Ducks Sceno.
De la haute couture en architecture
Un concours d'architecture international a été lancé en 2004. Ce sont les esquisses de Jean-Michel Wilmotte qui ont retenu l'attention du jury et le marché lui a été attribué en 2005. Le respect du patrimoine bâti a été l'un des principaux critères du choix, et ce d'autant plus que le site est inscrit à l'Inventaire supplémentaire des Monuments historiques depuis 1996. La bonne intégration paysagère des nouveaux bâtiments a constitué un argument décisif. Les matériaux choisis - béton habillé de pierre et verre - se marient harmonieusement avec les bâtiments existants.
Composition architecturale
La topographie du lieu est utilisée comme une des composantes majeures de l'architecture et les constructions nouvelles, semi-enterrées, proposent une toiture végétalisée traitée comme un espace vert. Elles dominent la nature par une impressionnante façade en porte-à-faux qui, depuis l'exposition permanente, offre une vue panoramique sur la vallée en contrebas. Au cœur du musée se cache un jardin floral que l'on découvre par les galeries de circulation du musée qui relient les bâtiments anciens à la construction nouvelle, formant en quelque sorte un cloître. Le bâtiment est mis en scène par la nature et la nature est dévoilée par le bâtiment.
Respectant et mettant en valeur le paysage et l'architecture originelle, le maître d'œuvre ne s'est pas moins attaché à prendre en compte toutes les fonctionnalités indispensables à un musée créé à l'aube du XXIe siècle. Outre les salles d'exposition permanente et temporaires et les réserves, il est en effet doté d'un auditorium de 85 places, d'une boutique, d'un espace de restauration, d'ateliers pédagogiques...
LA MAISON LALIQUE AUJOURD’HUI
La Maison Lalique a été rachetée en février 2008 par la Société suisse Art et Fragrance. L'objectif de Silvio Denz, Président Directeur Général et propriétaire de la société, est de renforcer la marque dans le monde entier et d'augmenter les capacités de production de la cristallerie de Wingen-sur-Moder.
Liste de fiches d'oeuvres
Musee du Louvre
LALIQUE René, Ecole française, Tête de faisan, Fonds des dessins et miniatures
LALIQUE René, Ecole française, Pavots, Fonds des dessins et miniatures
Le Musee Metropolitan d’Art
Vigne Coupe, 1912, Verre émaillé
Collier, 1897–1899, Or, émail, opales, améthystes
Tourbillons Vase, 1926, Verre
Bague, 1931, Verre
Pendentif, 1901, Or, émail, opale, perle, diamants
Capricornes, 1912, Verre
Nadica, 1930, Verre
Chain, 1900, Or, émail, perles, diamants
Musee d’Orsay
Pavot, 1897,
Description de l’oeuvre: “Or, argent, diamants brillantés, émail cloisonné et à jour, translucide mat et opaque brilliant”
"On croirait que cette fleur va se rider au gré d'un souffle, tant chacune de ses parties semble mobile et vivante", voici la description d'un contemporain à la présentation de l'oeuvre au Salon de la Société des Artistes français de 1897.
Le dessin délicat est traduit par une technique éblouissante. Portée sur une tige d'argent, la corolle d'or est colorée d'émaux cloisonnés et à jour, translucides et mats. "De cette corolle sort la tête du pavot, faite d'un émail bleu poussiéreux qu'une crête de diamants maintient dans l'ombre. Les étamines en grand nombre sont terminées par un point d'émail noir qui réveille cette harmonie rare". L'objet est démontable en sept éléments: tige, quatre pétales, étamines et pistils.
Salué par Emile Gallé comme l'inventeur du "bijou moderne", René Lalique a révolutionné la joaillerie en puisant son inspiration dans la flore des champs et en mêlant aux pierres précieuses des matières inhabituelles comme la corne, le verre ou l'émail.
Flacon à senteur, Entre 1900 et 1902,
Description de l’oeuvre: “Verre soufflé moulé à cire perdue façon cristal de roche, monture en or fondu et ciselé”
Le joaillier et orfèvre René Lalique, intéressé par l'introduction de verre dans ses bijoux, sollicita les conseils d'Emile Gallé1. Il lui emprunta aussi le goût des sujets aquatiques, en parfaite adéquation avec la matière vitreuse. Mais Lalique ne fit pas qu'imiter Gallé, il élabora un procédé personnel, complexe, emprunté à la sculpture. Celui-ci consiste à introduire un décor sur la face interne du verre, ici quatre poissons, par le biais d'un moulage à la cire perdue. Le verre incolore évoque par sa texture le cristal de roche, et par sa forme ovoïde un corps de seiche ou de calamar.
La monture formant bouchon est en or fondu et ciselé, représentant des algues, dans un esprit qui rappelle le rococo.
Rijksmusee
Peigne de cheveux en forme de Viburnum deux bras, 1902-1903
Description de l’oeuvre: “Peigne de corne, de l'or et des diamants. Le peigne est inspiré par les modèles japonais, et a la forme de deux branches d'un arbuste à fleurs (Viburnum opulus roseum 'boule de neige »).”
______________________________________________________________________________
1.Émile Gallé - enfant de l'Art et du commerce, il est l'une des figures les plus marquantes des arts appliqués de son époque et l'un des pionniers de l'Art nouveau. C'est également un précurseur en matière de génétique et d'évolution concernant le monde vegetal.
Broche avec bleuets, 1904-1906,
Description: “Broche de l'or, les diamants et la fenêtre de l'émail. Bleuets autour de diamant central”
Broche sous la forme d'une tête de fou, 1897-1899,
Description: “Broche d'or, pierre lithographique, perle baroque et émail, dans la forme de la tête d'un fou.”
La Gallerie Nationalle d’Art, Washington
Libellule femme ornement de corsage, 1897-1898,
Description: “Or, émail, chrysoprase, pierres de lune, et les diamants.”
Sur la source d’inspiration
A la fin du XIXe siècle , ses bijoux ont subi une transformation radicale. Contrairement bijoutiers traditionnels, qui dépendaient presque exclusivement sur des pierres précieuses pour effet, Lalique a utilisé une variété de matériaux pour créer des objets sculpturaux incroyablement riches qui sont des œuvres d'art dans leur propre droit. “Pour la tête et le corps de la femme dans cette broche étincelante, il a choisi semi-précieuses chrysoprase vert pomme; les ailes de libellule sont en émail serti d'or et de pierres de lune irréguliers, entourée de diamants pour transmettre le caractère irisé d'ailes d'insectes. Remarquez comment les ailes sont articulées en quatre endroits et les virages de la queue , ce qui permet cette énorme broche à s'adapter à et se déplacer avec le corps de la personne qui le portait.
La broche incarne bon nombre des thèmes qui caractérisent le style Art Nouveau. Nature, métamorphose, et l'érotisme sont tous exprimés dans cette image troublante fantastique d'une femme aux seins nus émergeant d'une grande libellule.” Quand il a été montré à l'Exposition universelle de Paris de 1900, un visiteur anglais à la juste commenté: "Très remarquable et surprenante pour l'observateur, mais est-ce bijoux ? ".
Métamorphose, ou changement d'une forme physique à un autre, a été un thème majeur pour de nombreux artistes de l'Art Nouveau. Ici, la femme et les insectes sont fusionnées en une créature presque menaçante aux pinces d'or. L'idée de la femme fatale , femme ou dangereux , a été un thème récurrent dans de nombreuses créations Art Nouveau.
Paysages
Peigne paysage, dessin, 1899-1900, crayon, encre de chine, gouache
Forêt, pendant de cou, 1899-1900, verre, or, émail, perle baroque
En plus: Pendant de cou Paysage d'hiver, vers 1899-1900, Or, émail, saphir; Forêt enneigée, photographie de Lalique.
Oiseaux
Peigne Deux paons, 1898, corne brune patinée bleu et or pour les queues des paons, plaques d'opales pour la rosace, Paris, Musée des Arts décoratifs.
Pendentif Coqs, 1901-1902, or, saphir étoilé, diamants, émail, Paris, Musée des Arts décoratifs.
Insectes
Scarabées
Epingle de chapeau Guêpes et scabieuse, vers 1899-1900, or, émail, opale, diamant taille rose
Ornements corsage Bourdons, 1905-06, or, revers patiné, émail translucide sur or, verre moulé, gravé, polychrome, diamant taille brillant ancienne monté à jour, branche gauche articulée sur branche centrale, Paris, Musée Arts
Décoratifs.
Broche Prunellier et guêpes, 1904, or, émail, verre, Paris, Musée des Arts décoratifs.
Broche, Quatre libellules, vers 1903-04, or, émail, topaze, diamants, Quimper, Musée des Beaux-Arts.
Couple
Broche Couple, Lalique, or, émail. 1899-1900, or et perle, Paris, Musée des Arts décoratifs.
Broche Le baiser, R. Lalique, 1904-1906, argent et verre, Musée des Arts décoratifs.
Profil de Femme
Pendentif Tête de femme coiffée de deux fleurs de pavot, 1898-1899, Or, calcédoine blanche, émail,soufflure de perle en pendant, Paris, Musée des Arts décoratifs.
Pendentif, Jeune fille glycine, 1898-1900, or, émail.
Femme mutante : une « cosmogonie » symboliste de la femme
Pendentif Broche Femme ailée, 1899, or ciselé, Email translucide à jour, diamants
Broche Libellule, 1897-98, or, émail, Chrysoprase, opale
Collier Femmes-Insectes et cygnes noirs, 1897-1898, or ciselé, émail opaque sur or, émail translucide à jour, opales, améthystes
René Lalique et la littérature
Diadème Accessoire pour la Princesse Lointaine d'E.Rostand joué par Sarah Bernhardt, 1985-1897, Métal et perles.
Broche pendentif dédicacée à Sarah Bernard la Gloire de l'art français, 1896, or, émail, émeraude
Derniers bijoux et passage à l’art du verre
Broche pendentif Hirondelles, 1906-08, or, diamants, émail
Peigne Hirondelles, corne, or et diamants, 1906-1908
Broche La nymphe rose, vers 1906-1908
Vase Cygnes, 1898, verre opalisé soufflé dans une armature d'argent
Flacon Coty Cyclamen, 1909.
Flacon parfum Coty Ambre, 1910
Flacon parfum Coty L'Effleurt, 1912, verre soufflé-moulé, patiné, bouchon moulé-pressé patiné
Vitraux et autel, 1931, Chapelle de la Vierge fidèle, Douvres-La-Délivrande
Vitraux, Chapelle de la Vierge fidèle, Douvres-La Délivrande
Décor, Le Saint Esprit, Chapelle de la Vierge fidèle, Douvres-La-Délivrande
Lustre, Chapelle de la Vierge fidèle, Douvres-La-Délivrande
Porte de la résidence du Prince Aska, 1932-1933, verre moulé patiné, Japon, Musée Teien
Ornement de corsage Oiseaux chanteurs, 1889.
Or, argent, diamants taille rose, rubis
Ornement de corsage Scarabées, v. 1897-1899.
Or, émail, chrysoprase, diamants ou brillants
Collier Femmes-Insectes et Cygnes Noirs, v. 1897-1899. Or ciselé, émail opaque sur or, émail translucide à jour, opales, améthystes
Broche Quatre paons blancs sur une branche de pin, v. 1902-1903. Or, émail champlevé opaque, verre, diamants taille navette, saphirs blancs
Pendant de cou avec chaîne Femme Libellule, ailes ouvertes, v. 1898 - 1900. Or, émaux polychromes
Pendant de cou Princesse lointaine, v. 1898-1899. Or, émail opaque sur or, diamants taille brillant, améthyste
Epingle de chapeau Guêpes, v. 1899-1900. Or, émail, opale, diamants taille rose
Broche Pendant de cou Quatre libellules, v. 1903-1904. Or, émail, topaze, diamants
Pendant de cou Fleurs d'aubépine, v. 1899-1901. Or, verre, émail et diamants .
Lampe Paons, modèle créé en 1910. Verre blanc moulé-pressé, satiné et patiné ; monture en bronze patiné
Vase Cygnes, v.1898. Verre opalin soufflé, monture en argent
Flacon de parfum pour Coty, Ambre antique
Bibligraphie:
http://www.musee-lalique.com/sites/default/files/CP-1.07-musee-Lalique.pdf
http://www.musee-lalique.com/lalique-plus-quun-nom
http://lartnouveau.com/artistes/lalique.htm
http://arts-graphiques.louvre.fr/resultats/oeuvres#
http://www.metmuseum.org/search-results?ft=Lalique&x=14&y=10
http://www.musee-orsay.fr/fr/collections/oeuvres-commentees/arts-decoratifs/commentaire_id/perfume-bottle-2136.html?tx_commentaire_pi1%2FpidLi%5E=846&tx_commentaire_pi1%2Ffrom%5E=843&cHash=7f035cd2f4
http://www.musee-orsay.fr/fr/collections/oeuvres-commentees/arts-decoratifs/commentaire_id/poppy-2134.html?tx_commentaire_pi1%2FpidLi%5E=846&tx_commentaire_pi1%2Ffrom%5E=843&cHash=cc944e6ae7
https://www.rijksmuseum.nl/en/explore-the-collection/overview/rene-lalique
http://www.nga.gov/feature/nouveau/lalique_a.htm
http://www.spectacles-selection.com/archives/expositions/fiche_expo_R/rene_lalique/lalique_visuels.htm
https://www.google.ro/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=8&cad=rja&uact=8&ved=0CEQQFjAH&url=http%3A%2F%2Fwww.planete-partage.com%2Findex.php%3Fapp%3Dcore%26module%3Dattach%26section%3Dattach%26attach_id%3D23814&ei=nGVKU5D5A-Xq4gSFi4CQDA&usg=AFQjCNGG3_wCdPNt0N_2nGqUiE3q0tOKQA&sig2=PBLCH0H-PqPJPor9IJ7PGw&bvm=bv.64542518,d.bGE
UNIVERSITE D’ARCHITECTURE ET D’URBANISME “ION MINCU”
STUD.ARH. ANA-MARIA POPESCU
GROUPE 21B
Page 12