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Vendryes - Acentuación

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MASTER

NEGA TIVE
NO. 92-80675

MICROFILMED

1992

COLUMBIA UNIVERSITY LIBRARIES/NEW YORK


as part of the

"Foundations of Western Civilization Prservation Project"

Funded by

the

NATIONAL ENDOWMENT FOR THE HUMANTTIES


Reproductions

mav

not be made without permission from


Columbia University Library

COPYRIGHT STATEMENT
The copyright law of the United States - Title 17, United
States Code ~ concems the making of photocopies
or other
reproductions of copyrighted material...

Columbia University Library reserves the right to refuse to


accspi a copy order if, in its judgement, fulfillment of the
order
would involve violation of the copyright law.

AUTHOR:

VENDRYES, JOSEPH
TITLE

TRAITE

D'ACCENTUATION
PLACE:

PARIS
DA TE

1904

Master Ngative #

COLUMBIA UNIVERSITY LIBRARIES


PRESERVATION DEPARTMENT
BIDLIOGRAPHIC MICROFORM TARGET
Original Malerial as Fiimed

Existing Bibliograpliic Record

"ymtmmw

''t'i><'^>mm>mf''m^'m^gimmm'm0<0>m$

887.16
V55

Vendrycs, Jj-osephj, 1875-1960


Trait d'acoerituation grecque
Klinckniock, 1904.

ff

Paris,

17-|- cm.
xviii, 275 p
(Nouvelle collection a
l'usage des classes, xxvii)

Bibliorraphy, 'p* ^xv^-icvili.'

D&8?>C

C opy in ClHC s ioG Roading Roomt


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INITIALS
HLMEDBY: RESEARCH
:H PUBLICATIONS,
PUBLIC
INC WOODBRIDGE. CT

lZ^_

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1100 Wayne Avenue, Suite 1100
Silver Spring,

Maryland 20910

301/587-8202

Centimeter
4
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MflNUFflCTURED TO PIIM STANDARDS

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This book

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date
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cents a day will be incurred.

a.

TRAIT

D'ACCENTUATION GRECQUE

k.L^M.-^

NOUVELLE COLLECTION A L'USAGE DES CLASSES

XX vil

TRAITE
D ACCE^mTIO^ GIIECIE
PAR
J.
Matre

(le

VENDRYES

Conlerences l'Universit de Cleriiiunt-Ferrana

LIBRAIRIE

PARIS
G. KLINGKSIEGK

H, Rue de

Lille,

11

11)04
TOUS DROITS RSERVS

iijl#jriMiBiiimii*iiiiiii|i|

Monsieur

Victor

HENRY

PROFESSEUR D3 SANSKRIT
ET GRAMMAIRE COMPARE DES LANGUES INDO-ELROPENNES
A LA 80RB0NNE.

Hommage

respeclueux

^^

(5-

^
S

>--

>

410421

et

reconnaissant.

AVANT-PROPOS

Cet ouvrage n'est que la rdaction, peine


modifie,

d'un

cours

scolaire 1902-1903

profess

pendant Tanne

la Facult des Lettres de

l'Universit de Clermont-Ferrand. C'est dire qu'il


\t

s'adresse avant tout aux tudiants de l'enseigne-

ment suprieur.
Il

pourra peut-tre aussi rendre quelques ser-

vices aux professeurs

de l'enseignement secon-

daire, chargs d'apprendre le grec aux lves de


la

premire section. L'tude de l'accentuation

partie de la

que

celle

serait

de

grammaire grecque au mme


la flexion

ou

celle

de

la

syntaxe

une vaine illusion de prtendre

fait

titre
;

ce

sacrifier

l'une au profit des autres.

Ce

serait aussi

une

injustice.

Quelques esprits

mal renseigns semblent parfois disposs voir


dans l'accentuation grecque une invention purile

des

grammairiens d'Alexandrie, quelque chose

vin

on

curs, mais

comme du

byzaiitlnisme anticip. Rien n'est plus

l'carter. Issues
ce livre suffiront sans doute

du

sicle

donc par

l'poque claspenne, fidlement conserves


encore
refltent
se
rgles d'accentuation

d'une

sique, les

constamment dans

la

langue

et

Sophocle

en

tires

trait qui

historiques

variations

embrasse

comme

et,

l'accentuation grecque

vant

poques

les

utiliser

et

suivant

la

matire

langage

Le danger

i)

prsent livre et

Sans doule on
indirects

qui

l'a

clair de tous les

n'en a dissimul

la

nomme

l'on

et

/.o-.v^.

Dans

la

formation de cette

laquelle

contriburent

littraire,

il

type propre et
russit faire prvaloir son
ne s^y mlrent que dans

les

Grce

son

importance

dialectes

modifiait
mesure o leur apport n'en
traits

c'est

les

un rle prpondivers dialectes, l'atlique joua

autres

tmoignages

la fois

en ralit moins grave qu'il ne


la
et cela en raison mme de

commune

drant.

cits.

en garantissent fauthenticit, on
obsni les lacunes ni les points

fondaient en

d'homognit.

est

l'enseignement des
celui des grammairiens. C'est
du
grammairiens <iui a fourni la matire mme
plupart des exemples

d'abord

nature de

langue
puisse

pour connatre l'accentuation grecque

la

est

lui-mme,

l'on

S(;

fond sur l'enseignement des

trait

de porte gnrale

rgions. D'autre

que

divers parlers

les

quelque peu factice que

qu'il

le parait

les

grammairiens risque donc de manquer

souvent modifie sui-

tmoignage

principal

part, le

le

s'est

de

dialectes,

domaine hellnique

Un

la xoivT^.

ne veut pas tre uniiiuement dogma-

certaine mesure
tique doit tenir compte dans une

des

et

cette unit

Ceci toutefois pourrait

Un

de

corrupde l'Attique, subissait l'influence

l'quivoque.

prter

langue

la

fronde Platon, rpandue hors des

locaux du

langue grecque.

justement o

celle

trice des autres

ments

l'accentuafion

que

grammairiens

de quelle
seule priode de la langue, et

priode? de

ltudiant on apprend connatre un des


de la
essentiels les plus caractristiques

les

les

grecque moderne.

ralit
Elles correspondent donc bien la

grammaire

cours du
grecque s'est fonde Alexandrie au
connaissons
ne
me
avant Jsus-Christ. Nous

indo-euro-

plus lointain de la langue

le

pour base aussi rigou-

pris

l'a

qu'il tait possible. Or, la

reusement

chapitres de
faux que cette ide, et les premiers

pass

IX.

essentiels.

On peut

dire

de

la

pas
xo'.vt]

la

les

que

qu'il avait de
de l'attique, diminu de ce

trop

spcial,

et

Cela encore ne

augment de

quelques

suffit pas. Il est

comprendre l'accentuation grecque sans remonter


ses origines, et

grec lui-mme ne fournit

le

en formulant leurs rgles d'aprs la langue

de leur

temps,

grammairiens

les

que

sujet

ce

encore gnralement

comme

renseignements

des

grammaire compare des langues indo-

langue attique. Et, de

la

europennes permet de complter


ils

insuffisants.

rfrent

se

Seule, la
plus,

impossible de

ti'aits

secondaires emprunts aux dialectes voisins. Par


suite,

XI

grammaire

la

dans leurs

utilisaient sans cesse

leons les pomes homriques, dont la tradition

historique du grec en prolongeant

le

champ de

ses investigations au del des limites de l'histoire.


s'tait

maintenue jusqu' eux, on peut dire que


Il

leur enseignement, bien que limit en principe


la

langue commune, vaut en gnral pour

Il

en est de

mme

centuation de la
c'est aussi

mme

la

rique.

On a

les
les

mesure du possible,

nomnes

sans embarrasser

du

ici,

dialecte

pris soin d'ailleurs,

la

attique

comme

langue

le

la

faits

linguistique la

et

hom-

philologie, on a eu recours, dans l'impression,

l'emploi de deux caractres

formant

difirents,

l'ont fait

commune

distinguait de la langue de Sophocle ou

Quant aux diffrences

on ne pouvait,

mais

grammairiens eux-mmes, de noter au passage


o

comme

lecteur, joindre sans cesse

dans l'exposition des

plupart du temps l'accentuation

cas particuliers

raison d'tre des ph-

la

Mais

tudis.

c'est l'ac-

qui est enseigne

l'accentuation

appel la

littraire.

de cet ouvrage

x.0'v7i

faire

l'en-

la

semble de rionien-attique

donc ncessairement

fallait

linguistique indo-europenne pour fournir, dans

un gros

La

et

un

partie

petit texte.

en gros

texte

prsente un

expos

se

d'Homre.

complet et suivi des rgles pratiques d'accentuation grecque.

On

n'y a rien admis qui ne puisse

essentielles qui distinguaient

entre eux les trois principaux dialectes, elles ont


l'objet d'un chapitre spcial p. 255.

De

tre

compris d'un novice

les

termes techniques

fait

indispensables ont t dfinis lors de

leur pre-

cette faon,

l'ouvrage offre dans ses grandes lignes l'volution

de l'accentuation grecque depuis Homre jusqu'


l'poque alexandrine et peut faire valoir la prtention d'tre la fois pratique et historique.

mire apparition. (Vest seulement dans Tordre


des matires que cet expos diffre peut-tre des

grammaires classiques, en ce sens qu'on


de coordonner

les

faits

a essay

en runissant ceux qui

XII

Pour

drivent du niine principe.

innov
les

ne

le

moins possible

habitudes reues,
pouvait

clart

fonction de la quantit
cette

repose

thorie

nement inexacte

pour

sans danger

([ui

les rgles

restent formules eu

52

la

bien que

et suiv.),

sur une conception certai-

c'est le cas aussi

pour l'emploi

du mot accent, consacr par l'usage auquel ou


n'a pas os substituer le terme, cependant plus
exact, de Ion

texte se trouvent introduits par tranches des ren-

seignements scientifiques^ imprims en

i\

profit

la

sions restreintes

le

comportaient

mais ne

fournir

sont

gence du gros

t mise

les

dimen-

du volume. Ces renseignements

devront tre ngligs par


destins

petit texte,

grammaire compare a

autant que

les

dbutants

ils

sont

un complment de science,

nullement ncessaires
texte, qui se suffit

l'intelli-

absolument

lui-mme.

Ce

rait

pu

tre crit tel qu^il est

si

depuis plusieurs

produit sur l'accenannes la linguistique n'avait


ample moisson de travaux

tualion grecque une


fort distingus.

On trouvera

plus loin une notice

les principaux
bibliographique o sont mentionns
Qu'il soit permis fauteur

ouvrages consults.
tout particulier de
de rendre ici un tmoignage
professeur
reconnaissance M. Wackernagel,
a largement
il
de G6ttingen, dont
l'Universit

mis

profit

les

belles

dcouvertes,

et

son

auquel il a emprunt
matre M. Ant. Mkillkt,
personnelles et qui lui
d'ides
nombre

oralement

( 3).

Mais au milieu de cet expos pratique en gros

pour lesquels

mauvaises, lorsqu'on

par exemple, pour

gnrales d'accentuation

on a

on a prfr conserver

mme

sacrifier

les

c'est le cas,

le reste

XIII

petit trait d'accentuation

grecque, o Ion

a cherch la clart plutt que f originalit, n'au-

Timpression, plusuggr encore, au cours de

notables.
sieurs amliorations

voulu aussi, en reTrois de ses amis ont bien


le prcieux convoyant ses preuves, lui prter
cours

approfondie de la
de leur connaissance
ce sont MM. Ch. Bally,
grecque

philologie

adresse
il
L. Robin et P. Mazon, auxquels
gratitude.
sincre
bloc l'expression de sa

ici

en

BIBLIOGRAPHIE

\'

<

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TRAITS ET OUVRAGES GNRAUX

GoETTLiNG, Ailgemelne Lehre

G.

vom Accent

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Fr. MiSTELi,

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iii-12.

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Betonung, Paderborn, 1875,


rungen,

der

iii-8;

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Theil,

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Ileidelber^'-,

L.

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vergliVeda
des
denen
mit
Nominalcomposiia,
c/<^,Zeilschrii'tlur vergleichende

et passim.

XXIV,
II. lIiHT,

xvu

I,

der griecJiischen

Ilandbuch

IIiHT,

II.

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Sprachforchung,

101 et suiv.

Der indogennanische Akzent. Elu IlandR. Meister,

buch, Slrassburg, 1805, in-8, passim.

Zur griecJiischen Dialekiologie, Leipzig,

1883 (programm).
i\ Blass. Die Ausspy^ache des Griechischen, 3'^Au-

B.

llage, Berlin, 1S88, p. 127 et suiv.

K. Bhugmann, Gi^indriss der vergleichenden grammalik der Indo-ger^mayiischen Sprachen.


2'"

du

latin,

A. Meillet,

!>'

Inl)

oduction l'tude comparative des

sim (notamment

par L. Duvau.

rdifr
p.

200

in-8, pas-

P.

p. 111 et suiv.).

Havet, Cours de mtrique grecque

L.

Mmoires de
A. Meillet, Questions d'Accentuation,
suiv.
et
238
VUI,
Linguistique,
la Socit de

98 et suiv.

langues indo-europennes, Paris, 1903,

3*^

forscliung,

dition, Paris, 1893, in-12,


J.

II.

musihaKretschmer, Der Uebergang von der


grieim
lischen zur expiratorischen Betonung
chischen, Zeitschrift

cl latine,

et suiv.

XXX,

fiir

vergleichende Sprach-

591 et suiv.

grie^VACKERNAGEL, Beitrgc zur Lehre vom


(programm).
1893
Basel,
chischen Ahzent,

ETUDES PAUTICULIiniES

griechische Nominalaccent,

et suiv.

grammaire compare du grec

dition, Parii>, hs9i, p.

Wheeler, Der

grecque,
V. Henry, L'accent dans la dclinaison
YI, 368
Linguistique,
de
Socit
la
de
Mmoires

Band,

Aiitlage, Strassbur^^ 1897, p. 94i et suiv.

V. Henry, Prcis de
et

V""^

I.

Strassburg, 1885.

Hymnen ber
Das Zeugniss der delphischen
Musum,
Rheinisches
griechischen Ahzent,

den

LI, 304 et suiv.


J.

AVackeknagel, Der griechische Ve7'balaccent


Zeilscliril't

XXUI,

fiir

vergleichende

457 et suiv.

Sprachforscliung,

grecques, la Parole,
A. Meillet, Les intonations
(1900), 193 et suiv.

II,

XVI H

TRAIT

La place du

ton dans les formes

moyennes du

CHAPITRE PREMIER

verbe indo-europen, ibidem, XIII, 110


et suiv.

Vendryes, Notes grecques, Mmoires de


la Socit
de linguistique, XIII, 56 et suiv.

J.

Une

loi

d'accentuation grecque

DFINITIONS

l'opposition des

genres, ibidem, XIII, 131 et suiv.

lytoye et la loi

des proprispomw^s

en attique, ibidem, XIII, 218


H. HiRT,

Akzentstudien,

chungen, VI, 344

il

267 et suiv.

- Indpcudamment

g 1.

Vaccent de

et suiv.

VII, 111 et suiv.

IX, 284 et suiv.

Zur Entstehung der

X, 20 et

culations qui en dtinisscnl

de l'ensemble des artile

timbre, toute voyelle

une certaine hauteur, une cerlaine


du son. En d'autres
intensit, une certaine dure
ncessairement prononce
termes, nne vovelle est
cerlaine pression de
sur une certaine note, avec une

est caractrise par

et suiv.

Indogermanische
;

GRECQUE

D'ACCENTUATION

A. Meillet, Sur la place du ton


dans les verbes
grecs, Mmoires de la Socit de
Linguistique,
XI, 313 et suiv.

Fors;

VIII,

suiv.'

sonfilc et

pendant un certain temps.

griechischen Betonung, In-

dogermanische Forschungen, XVI,

2.

71 et suiv.

Ces

trois

lments variables

intensit, dure (ou quantit)

hauteur,

peuvent dterminer

ditrences reladans une succession de voyelles des


babebibobu,
que
Soit une succession telle
tives.

qr.ant l'ardans laquelle cinq voyelles, ditirentes


sonore b.
l'occlusive
sont spares par
ticulation,

outre
peut y avoir entre ces cinq voyelles,
ditlerences
de
ordres
frence de timbre, trois

la dif-

11

de hauteur, si telle ou telle des


sur une note plus leve que les
mise
voyelles est
10

DifTrence

TRAIT d'accentuation GRECQUE.

ftjtnn'iwiri

XVllI

TRAIT

A. Meillet, Sur la place du ion dans les verbes

GRECQUE

D'ACCENTUATION

grecs, Mmoires de la Socit de Linguistique,


XI, 313 et suiv.

La place du

ion dans les formes moyennes du

verbe indo-europen, ibidem, XIII, 110 et suiv.

ClIAI'iTHl-:

PREMIHII

Vendryes, mies grecques. Mmoires de la Socit

J.

DEFINITIONS

de linguistique, XIII, 56 et suiv.

Une

loi d' acceniuaion

grecque

l'opposition des

genres, ibidem, XIII, 131 et suiv.

Vaccent de

lytoye et la loi

en attique, ibidem, XIII, 218

Indpeudamment

g 1.

des proprispomu^s

culations qui en dfinissent

et suiv.

est caractrise par

H. HiRT,

Ahzentstudien,

chungen, YI, 344


267 et suiv.

et suiv.

Indogermanische
;

VII, 111 et suiv.

X, 284 et suiv.

Fors-

intensit,

VIII,

termes,

X, 20 et suiv.

Zur Entstehung der griecMschen


dogermanische Forschungen, XVI,

Betofiiing, In-

de rensemble des artile

timbre, toute voyelle

une certaine hauteur, une certaine

une certaine dure du son. En d'autres

une voyelle

est ncessair'cment

prononce

sur une certaine note, avec une certaine pression de


souflle et

71 et suiv.

2.

pendant un certain temps.

hauteur,
peuvent dterminer

Ces trois lments variables

intensit, dure (ou quantit)

dans une succession de vovclles des diterences


lives.

Soit

une succession

telle

rela-

que babebibobii,

dans laquelle cinq voyelles, ditlcrentes qv.ant

l'ar-

ticulation, sont spares par l'occlusive sonore b.


11

peut y avoir entre ces cinq voyelles, outre

frence de timbre, trois ordres de ditrrences


\^

r-

Diffrence

de hauteur,

voyelles est mise sur

si

telle

ou

la dii:

des

telle

une note plus leve que

TRAIT d'accentuation GRECQUE.

les

3-

autres. Soit h'^bemb'bu en crivant au-dessus


de la
ligne les voyelles qui seraient plus aigus
;

2*^

Diffrence

d'intensit,

poumons s'chappe avec

si

plus

expuls

lair

des

de certaines voyelles arbitrairement choisies par


signe
;

Diffrence de dure (ou quantit),

autres. Soit par


la

si

l'mission

voyelle est prolonge plus (jue celle des

telle

longue par

exemple bbblbb, en dsignant

-, la

brve par

u.

Les rapports de quantit, d'intensit

et

de hauteur

entre deux ou plusieurs voyelles peuveiU naturel-

lement (Hre varis

rinflni,

des langues, on s'en tient

mais dans

un

petit

la plupart

nombre de

rapports, fort simples.

Los trois lments variables qu'on vient


3.
.
de dlinir sont ce qu'on appelle les accents. Toutefois,
la

grammaire moderne met part

elle

confond gnralement

les rapports

pendants

et fort

la

quantit; mais

malheureusement

de hauteur et d'intensit qui sont ind-

les

tinguer avec

uns des autres


le

et qu'il

plus grand soin.

importe de dis-

serait utile de
rserver les mots accent, voijelte accentue, inac-

centue l'intensit

atone

la

et les

mots

hauteur. C'est ce

ouvrages techniques de

Gomme

cette

11

ton, voyelle ionique,

qui se

fait

depuis

nomen-

clature nouvelle, en heurtant les habitudes pdago-

giques, risquerait de drouter


l'admettra pas
l'usage, le

le

'

de

les

de force pendant

l'mission d'une des voyelles que pendant l'mission


des autres. Soit bdhebWbu en dsignant l'inlensit

quelques annes dans

linguistique indo-europenne.

ici et

mot

le

lecteur,

on ne

on emploiera uniquement, selon

accent.

CHAPITRE

II

SOURCES DE LA CONNAISSANCE

DE L'ACCENT GREC

Les sources auxquelles on peut puiser


4.
pour connatre l'accentuation grecque et en tablir
les lois sont au nombre de trois principales
:

Les documents accentus.


B. L'enseignement des grammairiens
A.

et

des

scholiastes.
C.

Les

tmoignages

relatifs

la

musique

grecque.

Les deux premires sources peuvent tre appeles


i

sources directes,

A.

5.

la

dernire source indirecte.

Documents accentus.

Les textes pigraphiques ne fournissent

malheureusement aucun secours pour


sance de l'accentuation grecque
i
A^^_

la

connais-

aucune

inscrip-

lion ne porte d'accent. Mais

il

n'en est pas de

A partir de

mme
s

tophane de Byzance

( 7)

en tout cas,

le

clbre

"i

remontent

servit des accents dans les ditions de potes qu'il

et fixe

publia. Toutefois, l'usage des accents ne fut peut-

crits

absolument gnral

l'on retrouve depuis

Egypte

et

les

une cinquantaine d'annes en


les

grammairiens, reprise

les coles byzantines. Certains

manus-

mme

tels le

accentus d'une manire remarParisinus de Platon (x^ sicle), le


(xi sicle),

VUr-

Muas d'Isocrate (x sicle).


On rencontre dans certains manuscrits, mme

papyrus, que

postrieurs au vn sicle, des rgles d'accentuation

qui reprsentent les manuscrits les plus

anciens que l'on connaisse,

principe uniforme. Les

L^2<r^n/iam5d'Eschyle-Sopliocle

les plus anciens manuscrits ne sont-ils accentus

que d'une faon intermittente. Sur

la tradition des

dans

sont

quable,

du moins

un

rgles d'accentuation suivies par les


manuscrits ont
t conserves dans les ditions
modernes. Elles

Aristarque de Samothrace, disciple du prcdent, se

tre pas l'origine

poque au contraire, l'accentuation

cette

se gnralise, et d'api-s

des manuscrits. L'emploi des accents dans les textes

manuscrits semble remonter au grammairien Aris-

diffrentes de la tradition ordinaire,

accents sont rare-

soit

dans

la

les

nature, soit dans l'emploi des signes. Ces


divergences n'ont qu'un intrt secondaire, en ce qu'elles

accents sont gnralement marqus, et surtout pour

rsultent le plus souvent de discussions


thoriques

ment

mis.

Il

faut faire exception pour trois papyrus

qui contiennent des fragments de

papyrus qui contient

le

IlapOvs'.ov

le

l'Iliade,

nes dans les coles byzantines.

clbre fragment du

d'Alcman. Ce papyrus trouv en Egypte

par Mariette en 18o5 et conserv au Louvre a t


surtout tudi par Blass

Musum XL

R/ielnisches

des mss., tome XVIII,


est

accentu

et fournit

ments intressants sur

Herms XIII
1

(cf.

partie, p. 417).

2'^

B.

15 (1878) et

Enseignement des grammairiens


et des scholiastes.

Le texte en

en particulier des renseignela

Notices et Extraits

S 7.

nature des syllabes atoues

faible

Le

tmoignage des i^anuscrits n'a qu'une

importance par lui-mme

il n'a de valeur
qu'autant qu'il est confirm par l'enseignement des

( 36).

grammairiens.
g 6.

Jusqu'au

manuscrit

n'est

vii'^

sicle de notre re,

aucun

accentu d'une manire continue.

C'est Alexandrie qu' la fin

J.-C. s'est constitue la

du

iii

sicle

avant

grammaire grecque. Dans

8
A
ce pays d'Lrvpte o vivait

mlange

et

on prouva

une population

la

mme

poque

l'on rencontre les

pour toutes

Dmtrius Ixion.

fois

de l'orthographe et de la prononciation du
Les nuances subtiles de l'accentuation, parti-

Pergame sous la

s'tablit

direction de Craies de Mallos

se parlaient des langues trs diverses,

besoin de fixer une

le

trs

une cole

rivale,

noms de Znodole de Mallos

et

de

les rgles
irrec.

Dans ses tudes sur Homre, Aristarque


8.
eut souvent discuter des questions
d'accentuation,

pour une bouche barbare,

culirement dlicates

durent tre noles dans rcriture. Aristophane de


M80? av. J.-C), qui fut biblioth-

et

et

de Y Odysse les

scholiastes se rclament de lui pour dfendre

(oiopwa-.)
caire d'Alexandrie et s'occupa de critique

tel

et

de textes, passe pour avoir

(sxoo^t;)

d'dition

invent

les esprits et les

Ilerodian., d. Lentz,

I,

accents

p.

(cf.

auteur d'une

xxxx).

ou

Le premier

Denys de Thrace,

Dans

sorte d'encyclopdie grammaticale,

cet ouvrage,

avait fait

il

une

place importante l'tude des accents


Les fragments de

Aristophane de Byzance succda comme direcArislarque de


teiu' de la fameuse bibliothque

Samothmce
ang-menla

le

nombre

pomes homriques

dites par A. Hilgard chez

et

des siixnes diacritiques dans

Arislarchi sliidiis homericis.

l.
1882.

t
des plus brillantes et

membres

Derbys de T/irace, Plo-

compta parmi

volume de

Au

ses dilions.

L'cole d'Aristarque fut


ses

Sidon,
lme d'Ascal07i, Satynis, Chairis, Denys de

de Denjs de Thrace ont t

la liyyr,

(I88/1); mais ils nous sont


parvenus enrichis de copieuses scholies dues divers
grammairiens des ges postrieurs. Ces scholies ont t

3'

Voir en parliculier: Lhrs De


Regimonti Prussorum, 1833; 3 d.,

(tovoi).

dits par G. Uhlig chez Teiibner

(m. en 145 av. J.-C.) qui s'occupa sur-

tout de revoir le texte des

etc.

ts/vt, Ypay.u.aTixY; est

principal disciple d'Aristarque.


^'

tel

accent. Mais ni Aristarque, ni Aristophane n'ont

crit de trait thorique sur la matire.

Arcadius, ap.

Aristophanis Bijzantn Grammalici Alexandrini fragmenta collegit et disposuit A. Nauck, Halis, 18 iS.

Voir

il

en maint passage de V Iliade

Byzayice (262

la collection

Teubner

Gramm

des

dbut du sicle d'Auguste,

(lool)

et

forment

le

uici Graeci.

trois

grammairiens

surtout rsumrent l'uvre grammaticale de l'cole


d'Alexandrie et transpcjrtrent le sige de la gram-

maire d'Alexandrie liome

Dldyme, Tyrannion

Tryphon. Bien qu'on

ait

quelques fragments de

la xi/yr^ Ypai^jjLaTixT

e'est surtout

retrouv sur

et

un papyrus
du

dernier,

parles citations des scholiastes que ces


trois

lu

grammairiens nous sont connus

gnage

est parfois

leur tmoi-

comme

invoqu en matire d'accentuation.

grammaire grecque eut

l'empereur Antonin

le

ils ont t utipar tous les grammairiens


postrieurs, chez
lesquels on en trouve de
nombreux extraits. Arcadius, Theodosius, Jean
d'Alexandrie, Choeroboscus,
l'auteur de VElymologicum
Magnum, ont puis
1 envi dans la KaOoXtx^, nco^coS^a

ses plus illustres Ye\)Y'

Rome sous

Pieux, publia un grand

d'IIrodien ou s'en
sont inspirs. A. Lentz a entrepris
le travail colossal
de restituer le texte de l'ouvrage
d'IIrodien

nom-

de
bre de traits spciaux sur des parties dtaches
grammaire. Si Ton en croit la liste que Suidas a

en

runissant tous ces fragments


pars
il a publi le
rsultat de son travail en
deux volumes (Ibrmant
trois parties) Leipzig,
chez Teubner (I8G7, 18G8,
;

la

dresse de ses ouvrages,

d'accentuation.

En

il

beaucoup occup

s'tait

tout cas, l'accentuation occupe

une place importante dans

1870) sous le titre

ouvrages que nous

les

<^'>*

avons conservs de

d'accentuation

trait

Bekker en

1817.

Les

scripta

minora

(rspl

v-fovj(i.ia,

uepl

ont t rdits Leipzig, chrz


second
Teubner, en 1878, par R. Schneider et G- Uhlig un
contei-ant le commentaire critique, a paru en
(7yvS(T|jio)v,

7ipl irtp?r,{i.T(ov)

fascicule,
lOo-J.

10.

fils

d'Apollonius

l'empereur Marc-Aurle un grand ouvrage

en 21 livres sur Taccentualion


oia.

Il

il

fournissait des rgles

pour accentuer tous


faisait la thorie

Herodiani iechmci Rellquiae.


n'tait qu'un vaste rpertoire

les

qu'une part

grand mrite d'IIrodien

donn tout
telle

mots de

le travail

mcaniques

la langue,
trs

est d'avoir

mais ne

restreinte.

rsum

de ses devanciers

Le

et coor-

son uvre,

qu'elle a t reconstitue par


la patience de

Lentz, peut dispenser d'tudier


les grammairiens de

Alexandre Hrodien,

le nom
Dyscole, qui naquit aussi Alexandrie et prit
avait crit
d'Aelius quand il devint citoyen romain,

et ddi

L'ouvrage d'Hrodien

lui.

d'Apollonius sur la Syntaxe {t.b>\ auvitsw;),


Emra.
on n'a encore que l'dition publie Berlin par

Du

constituaient les fondements de l'ensei-

liss

iienlixnlsiixec Apollonius DyscolealiioninsHtTOdlen.


Apollonius Dyscole, n Alexandrie, o il passa la

plus grande partie de sa vie, et qui vint

gnement en matire d'accentuation,

les Anlonins,
g 9. A rpoque d'Hadrien et sous
la

ils

11

crivit

aussi

un

trait

Trepi

xaOoXtxri; upo^t)-

l'poque prcdente, et en

mme temps

ceux qui ont

suivi.

Les successeurs d'IIrodien


11.
sont peu
importants par eux-mmes; ils
n'ont d'intrt

que

sur l'accentuation

homrique. Tous ces ouvrages sont perdus, mais

pour avoir conserv

les dbris

de la KaOoX.xvi

-^^o.o^iy.
'

et

pour avoir

servi la reconstitution de
Lenlz.


trait d'Arcadius

Le

Barker, Leipzig; les

Tisp't

12

tovwv a t publi en 1820 par

Toviy. TrapaYTcX^xaTa

on

de Jean d'Alexan-

VElymologicum
drie l'ont l en 182b, par Dindorf;

Magnum,

Anecdota de Bekker
Oxford par Th. Gaisford, en 1848. Les
plusieurs traits
3 vol., Berlin, 18ri-1821) contiennent
(en

mais ont perdu beaucoup de leur


annes, la plupart de ces traits
quelques
depuis
intrt
et les
ayant t rdits. Ainsi, les Canones de Thodosius

relatifs l'accentuation,

Choeroboscus sont consulter aujourd'hui dans


IV
de A. Ililgard, Leipzig, Teubner, 18'J4 (tome
Charax upl
des Grammaiici Gracci). Toutefois, du trait de
l'dition de Bekker (AnecYx/.tvouV(ov, il n'y a encore que

SclioUcs de

lit

^TijJieTa

la note suivante

tome

g 12.
est

des grammairiens nous

aussi par les scholles.

commentaire)

les

On

appelle scholies

notes places en marge ou

dans l'interligne des manuscrits et servant l'explication d'un mot ou d'un passage du texte. Certains
manuscrits sont couverts de notes de ce genre, dues

au copiste lui-mme ou, plus souvent, des lecteurs


postrieurs. Parfois, l'auteur de la scliolie cite

grammairien
rolranche.

Ij

derrire

l'auloril

En matire d'accentuation,

Nixvopo

duquel

il

un
se

l'autorit cite

Les scholies au texte des tragiques et d'Aristophane


renferment aussi bon nombre de renseignements
utiles sur l'accentuation.

g 13.

L'enseignement

des grammairiens cons-

titue la

source la plus importante que l'on puisse

utiliser

pour

Venetus B) en contiennent un nombre

considrable qui ont t dites par Dindorf (4 vol.,


K,
Oxford, 1875-1877). En tte des scholies du Venetus

connaissance

de

l'accentuation

qu'ils fournissent

nomgramma-

sont

breuses, embrassent toutes les catgories

forment un ensemble remarquablement


la date relativement basse laquelle
Malgr
cohrent.

ticales et

nous reporte

la

composition de leurs ouvrages, on

doit leur reconnatre une grande valeur documentaire

parce qu'il est sensible qu'ils ont continu une traAyant pris le texte

dition bien antrieure eux.

d'Homre comme base de leur enseignement,

s'efforcer de le

y a

jusqu'

et

la

grecque. Les rgles

se rapportent
l'lude de l'accentuation sont celles qui
de Venise
manuscrits
texte d'Homre. Les deux

au

xwv

TTcpi cTi-^\iSi\<;.

<i'

do prlerence est l'ouvrage d'IIrodien.


Les scholies de beaucoup les plus prcieuses pour

Vendus A

xk 'Ap-.aTovtxou

xivx 8e xai Ix xr;; 'IXiaxTj Ttpodwi'a 'Hpwo'.avou xat Ix

et

TrapaxsiTat

p. ll^9).

L'cnsei^^nemeiil

connu

(c/Xiov,

m,

xal x Aioujjlou Trspi x/j 'AptTxap/eioi oiopOoWsw?,

r'lition

dota,

13

il

ont
;

une continuit non interrompue dans


homrique depuis Aristophane de Byzance

ainsi

la tradition

Ilrodien

et

depuis

Hrodien jusqu'aux

comme

commentateurs byzantins
phane de Byzance lui-mme ne
recueillir en ce qui concerne

ment

ils

maintenir dans son tat ancien

traditionnel.

Il

Eustathe. Aristo-

fit

sans doute que

Homre un enseigne-

est aujourd'hui

prouv que

les


lois gnrales

14

de raccentuation enseignes par

i;;

modifi; mais sur la proclise, qui est presque aussi

les

les

grammairiens sont

nom

de proclitiques lui-

grammairiens avaient dj leur application au temps

importante (chapitre VI),

de la rdaction dfinitive des pomes homriques

muets ce point que le

(cf.

Wackernagel Beitrclge

le dtail les

une image
il

p.

rence est particulirement caractristique. On n'a pas


s'tonner aprs cela de ne trouver chez les gram-

laiss

assez fidle de l'accentuation homi-ique

mairiens grecs aucun renseignement sur l'accent de

leur arrive d'ailleurs de noter avec soin les cas o

la tradition

de l'accent homrique se spare de

centuation de la langue

phrase. L'accentuation de la phrase se ramne des

l'ac-

commune.

beaucoup moins nettes que l'accentuation du

lois

mot;
14.

Toutefois

laisse dsirer sur

leur reprocher

le

de s'tre

rgles

suivre dans tous les cas donns.

d'abord

dans

rsulte
ils

un

chez

doit surtout

double

_ Le

g 15.

ce parti-pris

inconvnient.

mme

de style qu'une affaire

affaire

lacune se constate d'ailleurs

grammairiens de

les

mcaniques

De

une

l'Inde,

pourtant fort minu-

tieux dans l'tude de leur accentuation.

uniquement attachs

l'enseignement pratique de

exclusif

On

c'est plutt

de langue. La

tmoignage des grammairiens

quelques points.

adi^ tre invent parles modernes. Cette diff-

mme

jusque dans

et

35),

grammairiens semblent nous avoir

adopte par les

Tout

grave que

se trouvent avoir nglig tout ce qui,

le

second inconvnient de

grammairiens grecs

mthode

la

n'est pas

moins

premier. Avant tout proccups d'ta-

rgle pratique d'enseignement,

ils

ont la

systme de notation adopt par eux, ne tombait pas sous le coup d'une rgle. Par exemple, s'ils

blir

indiquent avec grand soin la place de l'accent prin-

grand dfaut de l'enseignement dogmatique est de


ne pas se rsigner ignorer dans bien des cas, on
ils ont
sent fort bien que, la tradition faisant dfaut,

cipal

le

dans chaque mot,

ils

c'est

les
fois trop rgularis et trop simplifi

n'enseignent absolument

rien sur les syllabes qui ne portent pas cet accent

d'eux-mmes,

blables que l'on arrive dterminer la nature des

dont l'aigu

est

chang en grave

{ 39).

Sur

l'enclise,

renseignements abondent (chapitre VIIJ, parce


que l'accent principal du mot pouvait en tre

les

faits.

Le

par des hypothses plus ou moins vraisem-

syllabes atones, et en particulier des syllabes finales

une

et

par des raisons a priori, tranch

des questions litigieuses


7

de l souvent des contra-

d'une
dictions suivant les coles, de l l'intrieur

mme

cole des incohrences.

D'autre part, pour

tablir dfinitivement les rgles qu'ils enseignaient,


ils

ont d parfois faire violence aux

faits

l'ide

16

qu'ils

ques points inexacte


complexit de

langue

et

la ralit.

ne pas correspondre
Ils

ont pris pour base

la

tuation

la

( 2G).

commune

de leur temps, mais aprs lavoir


pour ainsi dire schmatise quant aux

rectifie et

diffrences dialectales,

ils

en parlent peine. Des

particularits propres Taltique, surtout

on ne

17

donnent de raccentiiation doit tre sur quel-

sait

S 16.

au dorien,

En dehors

des traits techniques sur la musi-

que, l'antiquit nous a lgu en

musicales

Enfin, tous ces dfauts inhrents la

de compositions

Les hymnes de Denys et Msomde, composide l'tions mdiocres et mdiocrement transmises

poque des Antonins

rien.

fait

mthode,

peu prs

un tmoignage particulirement prcieux

Les exercices de l'anonyme de Bellermann

(Anonymi

scripiio de musia, Berlin, 1841), repro-

tant joindre tous ceux qui taient per-

Miisik des
duits par Westphal dans son ouvrage Die

sonnels aux grammairiens eux-mmes. Trop souvent


ont da commettre des bvues graves en tendant

griechisclien Alierthums, Leipzig, 1883, p. 337


30
lambeau d'un chur de VOreste d*Euripide,

il

ils

faussement plusieurs cas une rgle qui ne s'appliquait qu'

un

seul,

en interprtant de travers une

tradition qui ne se rapportait plus la langue de

leur temps, en gnralisant tort certains faits dans

une intention exgtique,

etc. 11 faut tenir

de toutes ces considrations lorsqu'il


cier le

tmoignage des grammairiens

malgr tous

on ne saurait sans danger


aveuglment.

ses mrites,

G.

Tmoignages

compte

s'agit d'appr-

relatifs la

le

suivre

Le

peut
publi par Wessely en 1802 et sur lequel on
V,
consulter la Revue des tudes grecques, tome
p. 226
4^"

L'inscription musicale de Tralles, appele aussi

Chanson de

Seikilos, publie dans le Dulleiin de

Correspondance hellnique, 1883,

musique

Deux

sries de

fragments d'hymnes trouvs


la

ils

constituent de beau-

plus important de notre connais-

coup l'lment
sance de la musique grecque

grecque fournit sur un point au moins de l'accen-.

Ces divers fragments sont

la

fragments et

nique,

n sicle avant Jsus-Christ

musique

17. - Le peu que nous savons de

hellseconde (voirie Bulletin de Correspondance


du
environ
sont
hymnes
Ces
1803 et 1804).

le

S)

(voir aussi

1804, p. 365);

Delphes, la premire comprenant

grecque.

p. 277

(cf.

26, 42 et 50).

commodment

runis

aux
dans Jan, Melodiarum Reliquiae, supplment

18

MHsici scriptores Graeci, diles


par Jan dans

la

collection Teubner, 1899.

.18.
A cette triple source de renseignements,
il faut
joindre les donnes
complmentaires fournies par la linguistique indo-europenne.
Comme on Ta dit dans l'avantpropos, la grammaire historique
a toujours besoin d'tre
complte par la grammaire
compare. Au point de vue
de 1 accent, cette dernire
fournit des renseignements fort
prcieux. Les langues
indo-europennes dont l'accentuation est le mieux connue
sont le sanskrit et le letto-slave

CHAPITRE

NATUllE DE L'ACCENT GREC

On aura souvent

l'occasion par la suite de citer


des formes
sanskriies ou lituaniennes
l'appui des rgles d'accentuation grecque.

19

principale de renseignements

La source

les
sur la nature de l'accent grec est fournie par
ont
techniques,
traits
leurs
dans
grammairiens qui,

amens dfmir

l'accent.

l'accentuation

dsignent

Ils

(^?(06 7rpo<7x8Tai xaT

7rpo<7o)oca'

mairien latin Dlomde


Il

III

sous ce

I 431 K.),

mot outre l'accent

sous

nom

le

mais comprennent

(rvo), la

quantit

mme

ration des

mots

Arcadius

XXXXIV)
j3ap?a,

1.

Voici

(TrYi).

(ap. Lenlz,

oTov

nv

comment

Thrace {An. de Dekk.


7roo<rw6ca

cttI

uoi

et

certains accidents relatifs la spa-

TTpocwSiat

(/.pvo),

doux

l'aspiration (Tivcuaa), c'est--dire les esprits

rudes, et

de

GuUaCar;, dit le gram-

Ilerodiani techn. reliqu.,

eWi oUy.

'

o;?a,

7rpt<77roju.v-/j,

ilrodleo,

selon

le

oov

otov

Tciip

scholiaste

Oso;
"

I,
*

u.axa,

de Denys

de

129,9 Bilgard) dfinissait la TrpocrfoSta


ziaiz ir{90L\i.\>zo'j wvf,; <jyioZq, xax t

11,

676

'

oTov "py)?

Spa/sta, oTov "Apyj

oov VjXto

tl^tXY),

20 --

oov TcaataXo'j^a

a^sTa, oTov

yjXto^

aTcoarpocpo, oTov co ecpax'

(nepas confondre

'

Si

uv,

aveCTra^rt aXou^ra)-

21

vagues que soient ces dfinitions,

suppo-

elles

sent cependant que l'accent grec tait musical

termes qu'elles comprennent sont en

les

emprunts

effet

oov A:a o'ox e/e v/jOuao

i7ro5ia<7ToXrj,
I

confondre avec
T7(7aca

Tovot

e/sv

Tovou?,

s'.

r;orjao).

/povou;,

(ne pas

O'ttvo;

Atatpouvrat

sic Trvs'Jaara

'aurai

xat st TraOi.

/povoi 0 oo..., TTVc'jfxara o ouo,

ttsv Tp...,

a Tta... Cette division

el

TrO-rj

remonterait Aristophane de

la langue de la musique

Tovo,

par exemple

tb Ivapixoviov

ctc-,

7rtTivtv,

T[v'.v,

les

expressions

sout dcs

mtaphorcs

rappelant la tension d'une corde, produisant


plus aigu
pellent

Bvzance.

dsigne en grec l'accord parfait

le

de

mme que

mots

les

un son

vivat, avEcri

relchement d'une corde dont

rap-

le

son

devient grave.
Certains grammairiens toutefois se refusaient
ranger
les

Trrj

parmi

les izpoTwcixi

de Denys de Thrace

(p. 133,

xupta,; TzpoTtooiai elacv, et

oCx

TciQr,

eial xupt'w;

il

n'y avait

% 20.
Tovo;.

notamment

Ililgard)

(t6., p.

135,13)

le

II,

donc que sept

70u,o.

scholiaste

S 21.

[ta uOri], artva o-

-/p^ o yiyvt^axecv ri

upoawotxt, X). xaTa-/pri(TTiX(o;.

Choeroboscas, An. de Bekk.,


riens,

voir

r.,

De njme

Selon ces grammai-

Les mots

et

jamais l'intensit. Thognis

quent

le

premier adjectif an

Thognis, v. 1107
L'accent est tonjoiirs dsign par

le

mot

mais pour dsigner

Le plus souvent,

car l'adjectif oppos,

se bornent en guise de dfinition,

numrer les diverses sortes de

par

rovqt.

Ainsi Denys de Thrace (An. de Bekk.


p. 6, 15

Uhlig)

xar vaTaatv
xax

tovo

r^

xax aaXiCf/bv

TUEptxXaTiv iv ty, Trept^TTrwyiv/i.

mme Denys

de Thrace

Hilgard)

(TuXXaocov,

'jcpojvt'av

II,

tvo ov k^ch
'vouTa,

(ib.

II,

iTriTaat

Et

Sophocle appli-

et

de l'oiseau

du

684, 23; p. 136, 16


r^

av7'.

r^

grave

et

l'acuit et

non

la force

du

cri,

ne peut tre traduit que

fJap-J,

non par

dit des

,Soca(7Y,

:rtxpa opvio o^v cpOoyy'^v

faible

dans

Gyclopes qu'ils ont

les

passages

jpOyyov 8apv

v)

Iv rr, SaoEta

le SCholiaste

o Homre

629,27

<7Ti (pwvr,; 7rr;/r,<7t vapaovi'oi,

Iv xr, o;ta,

cri

opvt6o; o

Soph. Aniigone 124

Les dfinitions qu'en donnent les grammai-

ils

qui s'opposent

7rpo/TO)ocat.

riens sont gnralement fort vagues et peu


claires.

TJ

o; et pap;,

l'un l'autre, semblent dsigner toujours la hauteur

u.e'jxr^q

(t

257)

ou des

Aphrod.

150)

lions qu'ils sont pap'Jcpoyyoi


;

cL encore

ripide iT^/. 1305.

[Hymn. ad

les 8apgpo{xa xuaTrava

Xnophon Cyncgt.Nl

d'Eu-

20 parlant

du chasseur qui dresse

ses chiens, dit qu'il doit varier

sa VOIX,

t'

OTiocixyr^

7coiou{Xvov, o'j pap'j,

oov

|i.'.xpbv

tou

y^

[^ya

tovou

si les

ty,

cpwvTj;

deux dernires

22

mires ne peuvent se rapporter

Mais

le

qu'i la

1/2 au-dessus de l'atone, c'est--dire

hauteur.

[i.vov

parlant musique, emploie


7i

oisTa,

Phdre 268
les
7]

cl)

7j

comme

SapsTa /osov^

et qui

expressions cou-

Time

(par ex.

dans son Cratyle 300

papsx

(tx(ti).

emploie de

Aristote Soph.

mme

en s'appuyant sur un passage des


Denys de Thrace, o les mots iOevecTTpa et
'c(T-/ypoTpa sont appliqus aux accents grave et aigu, a
soutenu que Taccent grec tait un accent de force ou d'intensit.
Mais il suffit de rapporter le passage lui-mme pour montrer
que les pithtes en question n'ont qu'une valeur toute

b dsigne

o;ra,

-j

papsTa

mtaphorique

et ne s'appliquent pas seulement aux accents;


Denys de Thrace {An. de Bekk. II 663, 21 p. 117, 29

Schol.

Trpocojoia.

Dans

Gttling,

scholies de

t)

expressions ^

les

les AtaXsst publies

Hilgard)

par Mullach Fragm.

Philos. I

51)0,

il

est question

d'une diffrence de

v.'x\

At toCto

paouvnxot

toi; aOsvedTlpoi; xa'po'J^rt-

TretS-r,

TO

(TTrspu)

aTrppw

[xovia

entre yXa-JX; et rXauxo. Or

pp.ovc'x

un

est

xr/pV^at. Kal yp
xaacto-

est ainsi

amen

une

attribuer l'accent grec

nature musicale.

22.

Ka ypTb

papsia

o/, eaxt

Tacrt?

8 ^eia x-jpco; l<sx: xdvo;. K-jptoi

T,

?ea xai

TrspjaTrwfxvy).

Kal

6 x-jpto; xovo xiv Xe^ewv,

o/

f,

|?a

xr,;

"Oaov

AloXe;;,

o'i

Os-lpto tpOsppo) ^youo-t

aOcvaTSpov xou aet


xff)

TeevecTTipa

^^im uvepiaTi
<TTt

^sta?

tt.

xpio; xdvo X^ew;, XX (jvXXagY];-

r,

r,

(j/iXwxixol

xb 8s Oasi [xaxpov

rj

yp papera

f,

7rp[(T7rw(Xvr,v.

Cette conclusion se trouve heureusement

xai

!<rt

etxoTw; ouv xai r^ papsi'a taast xa\

[;.axpo'j'

terme essentiellement musical.

On

tons

la diffrence

ot ttvte).

s 23.

80,

mmes mots o;?a,


EL XXIII, p. 170 a 14

accents aigu et grave par les

que

entre les deux d'une quinle (xb lzy6-

(to ota<jTr,{i,a) tait

tmoignage le plus important est celui de

Platon (commencement du iv sicle av. J.-C), qui,

rantes

d'Auguste), la syllabe tonique tait prononce

deux pre-

pithtes se rapportent Tinlensit, les

23

yp xdvoi

xiv

X^ewv go ealv,

Sr.Xov, el'YS v x/j (TuXXag^, v


e"Jpi(Txo[j.v

papstav, Xk'

r^

f,

axtv

o^'efav

g X^t; (TuXXagr,; vSpEidxepov, xoaovxov xai

papeta; crxypoxpa.

confirme par l'important passage suivant, oDenys

d'IIalicarnasse ne se borne pas affirmer le caractre

24.

y a

S'il

ainsi des

tmoignages directs

musical de l'accent grec, mais indique aussi quelle

prouvant que l'accent grec

diffrence de hauteur sparait la tonique de l'atone

d'autres

{De comp. verb., 11)

accent ne pouvait pas tre intensif.

\'.%lUxou

[xsv

ouv

[jLTO?Ta'. OiT.cxr^iLX'Z', xo) XY&ii.vo) o'.x ttvte oj

O'tc

7r'.TtVTat 7rpX T(OV

o;'j,

O'JTS

'syyiTTa

TOtWV TOVWV Xat TjaiTOVlO'J

avtTat toO ytoptou

Ainsi, l'poque de

jjisXo

toutou 7rXtov

Itti

'

7rt

bt

la linguistique

toutes les langues qui possdent

TO

sit,

to 8aou.

Denys d'Halicarnasse (poque

non moins probants, qui

Tout d'abord,

xat

musical,

tait

attestent

il

en est

que

cet

enseigne que dans

un accent

d'inten-

ce dernier exerce une action plus ou moins

nergique sur

les

syllabes

non

intenses,

dont

il

24

par abrgement ou par syncope.

affaiblit les voyelles

Ainsi dans le

25

Dans

passage du latin au vieux-franais, c'est

l'intensit qu'il faut attribuer le cbangement de

grecque, fonde sur la quan-

la versification

l'accent ne joue

tit,

absolument aucun

rencontre sans doute des vers o

pauperiitem en poveri ou de collocre en coiic/a'^r;dans le passage du vieux haut allemand

temps

le

de mot

fort quantitatif,

rle.

On

l'ictus, c'est -dire

correspond avec un accent

l'allemand moderne, c'est l'intensit qui a trans-

form

en Her7\

nriy^o

hoiibil

wre en zwar,

mayicli, zi

l'anglo-saxon l'anglais

de

maaag en

en Haupt,

etc.

et

dans

le

567

(T<Tov vO',

0T XEv Tot aTTTOu /sTpa

passage

[l(pOJ.

hlfdige en lady,

So^h.. A7liig. 64 lyw

{Ji-v

ov atrouca xou; Otco yovo;.

hlford en lord, sclrgerfa en sheriff, Eoford-wic

en York,

Mais ce

etc.

Le grec ancien ne prsente aucun


genre

le

vocalisme y est tout

fait

fait

du

mme

indpendant de

Certains grammairiens expliquaient autrefois par

des abrviations dues l'accent d'anciennes formes


verbales comme Yo|Xv lYtpo|j.v sVosts {Xicrysai etc. qui
sortiraient de uoasv
la linguistique

etc.

mme inexact
etc. comme issus

de

de considrer
de

y'T^^^J^*'

y'-Y^^^!^^'

* !^'-!^*^<^ *

K--!^^^'^

^^'^^-^^

Dans
Il

la trs

la

xotvbv axoEcfov

'lT|j.r^vT,

grande majorit des cas,


et des

xpa.

la corres-

accents n'est que partielle

et fort

ingalement rpartie dans

prouver qu'elle est bien le


etc.

fait

11

mot

arrive parfois

sur

musique.

que dans

rpt deux fois ait

rente

de

est

le

vers

cela sufft

l'initiale

Soph.

P/7.

l'ictus

mme

vers le

mme

une valeur mtrique

mot

Ttooo

diff-

a au

sur la pnultime, au troisime

932

aTToSo txvoujxai

TRAIT I>'ACCENTUAnON GRECQUE.

le

du hasard.

ainsi dans le vers suivant le

premier pied

et

_
['AyaiFoi.

__

'

iizUzo

ne renfermait pas de voyelle.

mtrique

'AoyEj'wv xcaTt, xat 'Fot TretOcvrai

pondance des ictus

Les donnes fournies par la linguistique


25.
sont confirmes par ce que nous enseigne l'usage de
la

l'on ren-

mais

dans ces formations, ds l'poque indo-europenne,


la racine

79

Soph. Auiig.

y reconnat aujourd'hui des formes

primitives o Taccent n'a rien eu modiiier.

qu'un pur hasard, car

sur des syllabes inaccentues

l'accent.

lycipo^ixsv sVotjt [j^yf^xi

n'est l

contre bien d'autres vers o l'ictus ne tombe que

cr',

crooo ixT(o, txvov.

26

L'accent n'a aucune influence en pareil cas.

Une

se ddouble

accentuation diffrente n'empche pas deux

mots de rimer ou de s'opposer

l'un l'autre

de

27

mlodiquement,

c'est la

premire partie

qui est chante sur la note la plus

la syllabe

haute.

Gela revient dire que l'accentuation exerce une


Aristoph. Gren. 740 ocn ^s

Gup. 40

ttivsiv oloe

cVti poetov ot,{jiv.

Tov Stjp-ov

Tous ces

'^jjt.oiv

xal 8ivv txovov.

action limitative sur le dveloppement de la phrase


Ojxoi oetXaio*

musicale. Et ainsi se produit

un

accent musical, ce dernier tant indpendant de la


quantit et pouvant fort bien s'accorder avec le

rythme

quantitatif. Mais

on ne saurait

les

expliquer

en partant d'un accent d'intensit; l'intensit en


ne peut
effet dtermine toujours un rythme qui
s'accorder avec le

rythme quantitatif qu'

Si

la

la

curieux

mtrique atteste l'indpendance

mlodie est

rgle

par

fort

l'accen-

tuation.

Dans

les

hymnes de Delphes, on trouve appliques


les

deux

de la mlodie. Le rythme quanti-

variations mlodiques sont dans

g 27.

De tous ces tmoignages concordants on

peut conclure

que l'accent grec,

l'histoire

Une

rgles suivantes

remonter plus haut encore dans

que cet accent de hauteur

haut qu'on

un accent

tait

mme

mot;

Le sanskrit en

effet,

qui avait un accent de hauteur,

pit^

TraTips

pilvas, paxtop bhrl,

(plur. neut.)

'jo-TEpo?

homr.) jnasas,

hhranii^ Pap; gurs,

yeveTYp

La plupart de ces mots sont reprsentatifs

cpspovia

janit, etc.
et

indiquent

l'accentuation de plusieurs catgories morphologiques.

Quelques-unes des particularits

Lorsqu'une syllabe longue accent circonflexe

pass et d'aftirmer

en grec un hritage

prsente avec le grec des concordances frappantes. Que Ton


compare les mots grecs suivants leurs quivalents

7raxr,p

syllabe atone ne peut tre chante sur une

le

de l'indo-europen.

note plus haute que la syllabe tonique du

si

de la langue, tait

ltaras, y^vo; k jnas^ ^hto;^ (gn.

lo

les

une certaine mesure

soumises l'influence de ce dernier.

sanskrits

gnralement

et

jamais troubl par l'accent, tandis que

de hauteur. La grammaire compare permet de

musique grecque prsente deux cas


la

tatif n'est

remonte dans

absolue de l'accent grec et de l'ictus quantitatif, en

revanche

ceux de l'accent

la condi-

tion de se confondre avec lui.

26.

contraste frappant

entre les rapports de l'accent et de la quantit et

s'accordent parfaitement avec

faits

un

^ouXetai Sitoravat.

les

plus essentielles de

l'accentuation grecque se retrouvent exactement en sans-

26

L'accent n'a aucune influence en pareil cas.


Une accentuation diffrente n'empche pas deux

mots de rimer ou de s'opposer l'un Fautre

se ddouble

de

la

27

mlodiquement,

c'est la

premire partie

syllabe qui est chante sur la note la plus

haute.

Cela revient dire que l'accentuation exerce une


Aristoph. Gren. 740 octi; ^e

Gup. 40

Trivsiv oloe

laTYi 86iov otjIjlv.

xbv 8f|{xov

Tous ces

-iaiv

xat Sivev jxvov.

musicale. Et ainsi se produit

^oXsTat ouffxvai.

s'accordent parfaitement avec

faits

un

la
accent musical, ce dernier tant indpendant de
le
avec
s'accorder
bien
fort
quantit et pouvant

rythme

quantitatif. Mais

on ne saurait

en partant d'un accent d'intensit;

les expliquer

l'intensit

s'accorder avec le

rythme quantitatif qu'

revanche

curieux

les

musique grecque prsente deux cas


la

mlodie est

rgle

par

fort

l'accen-

hymnes de Delphes, on trouve appliques

gnralement

Une

deux

les

une certaine mesure

soumises l'influence de ce dernier.


g 27.

De tous ces tmoignages concordants on

peut conclure que

l'accent grec,

l'histoire

si

haut qu'on

de la langue, tait

remonter plus haut encore dans

que

le

un accent

pass et d'afflrmer

cet accent de hauteur tait en grec

rgles suivantes

Le sanskrit en

Tiat^p

mme

mot;

qui avait un accent de hauteur,

effet,

pit,
d,

TtaTlps

pilvas, pdxwp bhri,

-jo-repo?

^nas^ yivtoi (gn. homr.) k jdnas as, povra

gws, ye^/e-zr^p janild, elc,


La plupart de ces mots sont reprsentatifs et indiquent
(plur. neut.) bhranli, Papj;

l'accentuation de plusieurs catgories morphologiques.

Quelques-unes des particularits

Lorsqu'une syllabe longue accent circonflexe

hritage

prsente avec le grec des concordances frappantes. Que l'on


compare les mots grecs suivants leurs quivalents

syllabe atone ne peut tre chante sur une

un

de l'indo-europen.

sanskrits
les

note plus haute que la syllabe tonique du

de la mlodie. Le rythme quanti-

variations mlodiques sont dans

ttaras, y^vo;

10

et

jamais troubl par l'accent, tandis que

de hauteur. La grammaire compare permet de

tuation.

Dans

tatif n'est

la

Si

la

ceux de l'accent

remonte dans

mtrique atteste l'indpendance


absolue de l'accent grec et de l'ictus quantitatif, en

26.

contraste frappant

la condi-

tion de se confondre avec lui.

un

entre les rapports de l'accent et de la quantit et

en

dtermine toujours un rythme qui ne peut

effet

action limitative sur le dveloppement de la phrase

OT|i.oioeiXaio<;*

les

plus essentielles de

l'accentuation grecque se retrouvent exactement en sans-


krit; ainsi l'opposition
et

28

totJio;

coupure

Tpd/o; COUrse Tpoyo; roue

que

4 tribut op;

dans

le

vars

prtendant

vdhas

meurtre

vadhds

meur-

trier , etc.

Dans

mots composs du

les

grec, la place de l'accent

dtermine souvent le sens, suivant que


le second lment qui est accentu

ou

tue son pre

pierre

Tra-rpdxTovo;

tailleur

<f

>.i6ox{;.o;

, etc. (2-2o);

rjputras

roi

avahays

de ssame

premier

TraTpoxxovo; qui

qui est tu par son pre

de pierre >.i6oto[xo? taill d'une


de mme, en skr. rjaputrds lils de
roi

pour

qui pousse les chevaux

fils,

pre de

tildmiras

mlang

des langues slaves,

comme

le russe, le

devenu accent d'intensit), fourniraient de maie des rapprochements tout fait frappants avec le grec, en ce qui
la place

de l'accent.

Les priodes anciennes du dveloppement spar des


divers dialectes indo-europens ne prsentent aucun ph-

nomne qu'on

non accentue,

quantitatif antique

et par l le

Sont longues aujourd'hui

levers.

systme

trouv entirement bou-

s'est

les syllabes

portent l'accent, condition de n'tre pas finales

mot,

et

^evou est

prononce xens
prospn,

et TrpoawTTov

fornfe

qui

du

brves celles qui en sont dpourvues. Ainsi

un dactyle

et le

et op

etc.

y^voito

Le subjonctif

ymit

TuTTTwjxai

nominatif axoaa un troche.

Cette transformation de l'accent de hauteur en accent


la mme s'est produite

d'intensit n'a rien d'extraordinaire

serbe, le bulgare (o d'ailleurs l'ancien accent de hauteur est

concerne

la syllabe

roi >,

, etc.

Le lituanien, o

.,

qui a un

c'est le
:

la

syllabe accentue est prononce avec plus de force

opo;

porteur , etc. ( 179) a un pendant exact


skr. ckas clat coks brillant , vras choix

20

hauteur, mais surtout une diffrence d'intensit

du mot paroxyton sens abstrait

oxyton sens concret (nom d'ugent) dans

Toa; coupant

doive attribuer l'intervention d'un accent

des poques diverses dans d'autres langues indo-europennes, en latin, en lituanien, en slave.

29.

est fort malais de dterminer la date

Il

laquelle l'ancien accent musical s'est transform en

accent d'intensit, d'autant plus que cette transfor-

mation ne

s'est

sans doute pas produite en

mme

d'intensit.

11 y a ainsi sur la nature de l'accent grec,


indo-europenne jusqu' l're chrlepoque
depuis
une tradition non interrompue.
environ,
tienne
% 28.

Mais
se

il

vint

un nnoment o

transforma

l'accent de hauteur grec

pour devenir

accent

d'intensit.

la place qu'il

Egypte dans des papyrus

et sur des inscriptions des

fautes d'orthographe o l'on a cru apercevoir des modifications dues l'accent par ex. swYja MaxsSwvo
;

7rpo(T07rov

pour

Iwiot Maxeoovoi;

[atjsvi 7rpd(7(i)7rov,

;/.6Vi

etc.

On

s'est

pourrait croire que la voyelle accentue tendait dj

occupait en grec ancien,

s'allonger, la voyelle inaccentue s'abrger. Mais

Aujourd'hui, en grec moderne, l'accent, qui

conserv

temps sur toute l'tendue du domaine grec.


Ds le 11 sicle avant Jsus-Christ, on trouve en

ne reprsente plus essentiellement une diffrence de

les

mmes

textes prsentent certaines fautes

qui

contredisent cette hypothse


Il s'agit

vEwTspov yivoiTo.

30

Babrius, qui vcut sans doute au

pour

veoxspov yivoitw

du m"

donc plutt d'hsitations

sicle (peut-tre la fin

un accent

dans l'emploi des voyelles longues et brves, dues


l'origine trangre de

scazon

beaucoup des gens qui parlaient

g 30.

et

du

sicle de l're chrtienne

ii'^

ne con-

naissent encore qu'un accent de hauteur. C'est dans

une scholie,

d'ailleurs

non

date,

au texte d'un mtri-

cien de l'poque des Anlonins, Hphestion, que se

trouve pour la premire

tmoignage

relatif la

fois,

nettement formul, un

OTl

txst^wv

<7Ti

aSTpiXOt

TtapX TOt

Totj /pvo'J...

^apuvoasvT,?.

TT,

0;'JT0V0UU.V71

7]

OTov

VI

I,

93

('jXXotYl

Xo (yjXXai

ev

toj

un

ralentissement

prosodique, c'est--dire un allongement de la syllabe

suppose qu'un pareil accent

tait

d'in-

lui, l'accent

toujours son vers par

pomne

Colluthus

g 31.

versification

partir

des

du m"

sicle,

tmoignages

ordre; l'accent

commence

constitution du

vers.

on trouve dans
positifs

du

la

un

la fin

des lments essen-

du

Non-

iv" sicle,

un mot paroxyton (ou pro-

(fin

un mot oxyton ou

du

s.)

suit

Yuvatxa

pris-

exactement

bien la fin d'un hexamtre sXouaa mais non

mais non

avaxxa,

mais non

la

avovta

'/ouaa,

mais non

Dans

Xuovxa,

la

priode

byzantine, Christodore, Jean de Gaza, Paul

le silen-

TOxajxoTo

agissent de

que dans

le

TcoXaoo,

mme

etc.

aussi bien dans l'hexamtre

pentamtre, qu'ils vitent de terminer

par une syllabe accentue.

Dans

leurs trimtres iambiques, saint Jean

Da-

mascne, saint Thodore de Stude, etc., mettent


syllabe pnultime et laissent

la

inaccentue

0Qtp<7Tr,<7a.

Ces potes et leurs imitateurs mettent

rgle.

accent

tensit.

devient

la versification.

prispomne), jamais par

Pour des raisons physiologiques, cela

un accent

place toujours

nus, qui crit en hexamtres dactyliques, termine

tiaire,

TTj o;(a;.

Ainsi l'accent aigu dtermine

qu'il frappe.

de

mme

transformation de l'accent.

Scriptores metrici Graeci, d. Westphal,


'ICTSOV

Aprs
tiels

commencement

ii"^]

l'avant- dernire syllabe de son iambique

Xs(OV 0 TOTOV TTpOUXaXcTO

a vu plus haut que les grammairiens

On

i"

du

grec en Egypte.

grecs du

31

saint Sophronius fait de

un

la finale

mme

dans

ses Anacreontica.

mme

jouer un rle dans la

32.
le

Ds

le iv* sicle

aprs Jsus-Christ, avec

pote chrtien Apollinaire d'Alexandrie, auteur

32

d*OUGi en l'honneur de la Vierge, apparat

nouveau,
dont

le

le rxt/o xoXitixoou orifAtooT,?

rythme

l'accent.

est

(=

un mtre

populaire),

dtermin en grande partie par

CHAPITRE IV

Ce mtre fournit deux sortes de vers, l'un

de seize syllabes, l'autre de douze, ainsi combines

VALEUR DES SfGNES D'ACCEiNTUATION

GRECQUE
11

Le signe
rigueur.

'

dsigne les places o un accent est de

Aux

33.

autres places, on tient compte de la

Les accents qui reprsentent les nuances

de la prononciation grecque sont au nombre de

quantit dans une certaine mesure (voir Christ,


\

Meh'ih,

trois

p. 375).

Postrieurement, dans les

hymnes de

l'glise grec-

.,

Mtrique,

Z' d.,

l'accent tait

516). Mais

(voir
ils

compltement

Havet-Duvau,

Taigu, le grave et le circonflexe.

sont d'une poque


et

Comme on

en ralit un seul.

que, on trouve des vers rythmiques, reposant uni-

quement sur l'accentuation

verra dans la suite, ces trois accents se ramnent

le

1'^

dfinitivement
g 34.

transform en accent d'intensit.

mots

(ap.

De r accent aigu.

L'accent aigu est dsign en grec

lh Tovo

Herodian.

d'o^u aurait t

ou
I,

o;?ot

Trpocwot'a.

par les

D'aprs Arcadius

xxxvni, Lentz),

le

terme

invent par Aristophane

mme

( 'Api<7To-

vvj) Tiv Tovojv TTjv [Asv avo) xetvoixyav xat eOiacv xxt sic
o\\j

k-Kol'fifouGxy eotxuiav toi; j^Xsai

xoi lotstxsvoi; octav

Trovofjica...

Mais OU a vu plus haut

emploie dj

le

qu'il

en

soit,

mot

les

o;u

(S 21)

en parlant de

que Platon

l'accent.

Quoi

grammairiens sont d'accord pour

dfinir l'accent aigu

comme une lvation

de la voix


(vTact

comme

cpwvT^,

des cordes vocales

34

(tcoityi;

un relchement des cordes


un abaissement de la voix

rsultat d'une tension

le

duXXafj 7riTTatJLvov /ouffa

Quelques-uns se sont ingnis d'une faon

cpOoYYov).

'/oi>(7a

aigu et

le

signe dont on le reprsente,

inclin droite
p. 22, 23

(').

lilgard

xi

avd)

upY,.

>tat Itti

et<Ji,

etcc

tx

avd) cpopiv

'0^a

pY,Tat

(cf. le

/txat yp

OUXl Y^P

mme

en ce

Ouvrage,

( 22)

que d'aprs

le

tmoignage

x xxxw cpopiv v/u. Kai

;ia

X0l[JI.'.^0aV7),

Il

(nivellement) ou

est dit

quand

il

le

mot

est sur

proparoxyton

est dit

paroxyton

une antpnultime,

(irpoTrapoiuxovo).

l'accent aigu, tandis

xdvo

7j

At

pap?a;

...

xi

est le

un

L'accent grave [papu

xovo

ou

papEtaTcpoawota)

contraire de l'accent aigu et se reprsente par

trait

oblique inclin gaucbe

est principal

(').

Il

consiste en

p. 139,

IXyexo xap xot p/acoi ffuXXatxb;

oxt

Autre scholiaste,
'cxt

Itci

izict^q

duXXx^-^ Ixiexo x-^;

Iffxt

p. 117, 32

Hilgard

xupio T'iO^ X^Eca, XXoc auXXa-fj,

(xtj

-/j

^apEta ox

yj

o ;ia xucto

xdvo.

p. 1210,

papEia {j.6oav oxt ffOXXaixb; xo^o^

(TuXXaYj

35.

ne reoivent pas

que l'accent aigu

l/offYj xYjV oiEiav.

XYJ

De accent grave.

(assou-

est syllabique (ffuXXatx;), c'est--dire

qu'il

Ghoeroboscus, An. de Bekh., III


2'

xotjjLi(7;i.d

se distingue surtout de l'accent aigu

Porphyre, scholiaste de Denys de Thrace,

une pnultime,

tj

xouxaxt

pap?av xaxavxa.

bixaXKrjx;

13 Hilgard

ou sur une syllabe longue. Quand il est sur une


syllabe finale le mot est dit oxyton (o^uxovo) quand

mot

Itcc

k-KO

oo xdvou.

(xupto).

L'accent aigu peut se placer sur une syllabe brve

le

XOU vOpTTOU,

pissement).

cas d'accent aigu tait une quinte.

est sur

qu'il frappe toutes les syllabes qui

vu plus baut

(Tcapoxovo)

xat xb cjjaeov axoi xy]v

mairiens

t*'

de Denvs d'Halicarnasse, l'lvation de la voix en

il

= 23,4 Hilgard) le dfinit ainsi

L'accent grave est souvent appel par les gram-

p. 311, 15).

On

Le scholiaste de Denys de Thrace

756,3

xaxa;ppo(i.Virj, t

(i-STa'fopa xoiv

cb

xat o^w xp/vxtov

xi avw veuoudiv

A'.b

II

vocales et par suite en


(ttoioxtj (yuXXaYj vEt'fXEvov

flap xovo; xrjv Ivavxiav cpopotv /t xoO...

^WVT]

(ttiv,

/etca o^utpax;

ff/vjjxa TrpocppofXv tT|V

8pcu.(ov xcov EuxivTjXwv

oUU

*0

oblique

'Avtaffi ^wvtj o; tovo

oOev xaiTO <TY,atov auTou ty,v

Itti

trait

Par exemple, Schol. Den. Thrac,

aTcoxTCt) p/jjisvoi xb

un

cpoYYov).

(An. Bekk.

bizarre expliquer le terme 6;u appliqu l'accent

35

/wpt

xj X^ecD

xY, (TuXXafj

<7xi

Trffa

Tispi

Y^^p

x^ lyouorYj; xbv xupiov xvov

papeav 0/exat.

Cela revient dire que l'accent grave est Vahsence


d'accent.


S 36.

11

36

rsulte de l qu'on devrait dans

mot marquer de

en

C'est

etc.

TtTafxo,

chaque

aXX'

^iXc; av6po)7ro;

ce qui s'est

effet

fait

des papyrus sur lesquels on

lit

Tr7<7uovTo

(papyrus d'Homre),

d'Alcman),

etc.

Hrodien

Voir aussi

10,

(juXXaa?!;

gard

comme

ev

ta-rov

o;tav

v^

t^

,8aptav

olov

on

xa'

ex,i<jTr^^

7rpiT7ra)iji.VY,v,

Iv

T(

7tpt77CaTai,

7]

s'est

de dtriorer

>{ji.v,

Bi% to

oaa,

xaTx<jTtXiv

Tx

{jL'/j

(Tu{xcpp(Tt

effet

o;

XX' w; oaoXoYouuva r

{xtj

xr,

vv

xv]

(jly)

Itti

au

(juvETreta

mme

l/ocr/j

xXou;

ettI

xeXou

et;

p. 153, 30

Hil-

xbv xpiov xovov xb


xbv xottov xy); o^Eta

par Hilgard)...

(texte Corrig

xiexat

Ypaa|j.axtX(J5v uiaxe

[Ly\

10,

le

xoia^Exai

Ze;

e'i;

7ra<Ta

jxex'

o;eia

aOxYjv

effet

change en

xIXou;

:rt

uxiy^-q,

Xl^ew;

Travxw; Iv

xv^

^apav, oov

Ipcoa; x
xat

finale se

corps de la phrase.

7rt(ppoixo

7Ct ouv

x x

,8tXia.

grecque est en

que l'accent aigu d'une syllabe


Hrodien

l'criture les accents

papyrus. Hrodien ajoute en

quelques lignes plus bas


TotaTa pxpia

accent grave dans

pas maintenu, parce que Ton craignait


le

Iv

L'usage de la langue

38.

8 TrpwTTj Xat TpiTTj ^apuvovTX!.

Mais l'usage de noter dans


graves ne

le scholiaste

cuXXa)

(7uv7rta

xr,

v o ta?;

MvXb 8uTpa

(TuXXx^Y) o;uvTai, a o Xoi:rat pxp'jvovrat, xai v to aXXoTo;


|x<TYj

hx.xop%

xai

Ittei

SaovExat,

oxt

axtya-^

{jlexx

xauxa o xtOexai.

37.

n y eut cependant un cas o Ton continua

marquer l'accent grave dans l'criture, c'est lorsque


cet accent grave la fin

aigu

On

dira

donc

( 38).

avOpi)To;,

389, les

mots

final

[x-ri,

dans

{XY^xp-jt-ri

en grave

le

et

ajxputYj TTsptxaXXr,; 'HEpt^ota.

d. Uhlig p. 110, 5,

corrig par son scholiaste, d. Hilgard p. 294, 35


Y)

mais xaXb;

(xo^b; YpY|xat Xoyo;, et,

changent leur aigu


1 [XTj

Saosia (JuXXatxb; tovo; Ictt, xat o

mais

vers suivant d'Homre

du mot remplaait un accent

Trepi TrpodtpoicSv,

avOpwTco; xaXo;

EYpTjxai XoYO <7oa;

7CptxaXX-5;

Denys deThrace,

xp-.o,

to'jt(ttiv

ftXta xaxa/apiaETat xat; xa' xaTXY,v (juXXavjv ^apEtai;.

Xstv

V]

Iv x/

iraXatbv Ixiexo

(papyrus

iL-Ti'sWvoi

o;ia

TTj

Eoo; ht ouxo) xoi; v(oxpot; xiv

cv utia ffuXXa^r, tijxv


XoiTiat

des formes

Tovov ItiOeto

xupiov

-dcouverte

la

Tov TOTTOv

Et;

Tov

'youffav

(JLY)

xaTayapa<T<jojvTai xi pt^Xt'a, touto vuv o yivcTai,

jJiTj

xt6xai.

d'abord, d'aprs le tmoignage des grammairiens

confirm curieusement en cela par

TuXXaTjV TTjV

Tr|V

dXX' tva

l'accent grave toutes les syllabes

qui ne portent pas l'accent principal


o/ayb;

37

11

n'y a qu'un seul

rgle, c'est le

t<;

4
1

pronom

mot qui

fasse exception celle

interrogalif xt';. Ghoeroboscus,

p. 127, 32
TT,

Hilgard

TuveTTSta,

TJYO'jv

Iyxov

38

maire grecque de Khner-Blass, a t dfinitivement

Traa X^i o;utovo ev

oxi

(ppffst,

Tr,

xoijxtCst

monosyllabiques accentues de l'aigu

en cas d'anastrophe, voir

le

Tout d'abord

chapitre XI.

ses Beitrdge.

grammairiens anciens se servent

les

exactement des mmes termes pour dsigner


Remarque. Apollonius donnait le nom d'Y>i>^tv6[xevov au
mot qui dans le corps de la phrase changeait ainsi son
aigu final en grave. Le mot YxXivofievov doit tre soigneusement distingu du mot YxXitixov, qui dsigne un mot
dpourvu d'accent par lui-mme (chapitre Vil}.
Apollon, de pronom, p. 44 a Bekk.
et Uhlig

to yxXivdixevov

A'JTap ^w xal TySetor);

(S

\Lix7.

auToO papetav

^-jvet

Hrodien emploie
papiav

suivante,

il

xat

^apeta s'emploie

Schneider
TOVOV,

tyjv

tablit la

les

o^Etav

Tjv

se

mme

ou

I 8,

xotti,tJ;iv

10
xov

Apollonius

chez

rencontrent

met-

Le mot

rang.

deux cas (Hrodien


IyxXivscv

l'aigu

ils

Dyscole
xrjv

<7:po>

chez Hrodien en parlant de la syllabe

et

aigu devenue grave dans

propos

le

corps de la phrase.

d'Homre

887,

Hrodien

|xe.

mme

le

dans

Les expressions

et 1 10, 4).

Ainsi,

Yx5^tv($|Jievdv ari ^K^piov )i$t;

l el;

p. 36, 1,

tent les deux exactement sur le

280)

^r^vi

jxot,

chang en grave et pour dsigner l'atone

{lvov xottii^ei Trjv o^eav

To Tov Tovov TTOcrPevvetv xal

TO S'YxXtTixov

'AtoXXtovtd;

ol-j-zo

Il

principaux arguments de

les

savant.

l'illustre
les prpositions

rsumer

suffira ici de

papsTav, /wpi toO ti piDTTj(ji.aTtxou.

Sur

Wackernagel dans

rfute par M.

o^sTav et

ttjv

39

terme que son pre,

xax to tXo;

toC X^you

mme

551, 3

o^uvotivT), -cpinovtyz

(rvvTa^cv.

.,

et,

remarque
r

la page

xb C^..- 0t o^vetv, IyxXivsiv o v xauxTi

x/;

(juvx^et.

445, de

mme

:xbov

Ivxyio'uvxe'. papuxovTjOv^^rsxat...

distinction entre l'enclitique


oidxe

7rpi(y(77) vj

oista v xr, ov a'txtaxtxyi

xax

xtjV

(Tuvxa;tv.

et l'enclinomne.

P
g 39.

C'est

de savoir quelle
subie par une

dans

le

comme

G.

qu'il

niveau

tait

exactement

syllabe finale aigu

transformation

de

l'aigu s'abaisst la finale, ont

sou-

ne pouvait en aucun cas descendre au


l'atone.

Cette

thorie

i>

qui se

malheureusement encore dfendue dans

la

cpr,...

v xr,

Apollonius

auvx^et iyxXtxov

De pronom,

GuvosdjAo;, YxXixixb; ojv,

devenant grave

De nombreux modernes,
Hermann, Corssen, Westphal, tout en

o^uvexai y^P

ira sve<7xcuxo ypovou.

souvent discute
la

corps de la phrase.

admettant que
tenu

une question

174

^apE loxcv

Or

les

7j

xyjv

p.

54
auxo

Trpb

a Bekk.
Xiv

o;uvi,

xe

ox

oEta.

mmes

expressions chez les

mairiens servent dsigner

mmes gram-

la syllabe

atone d-

pourvue de tout accent propre.

trouve

Qram-

40.

Mais

il

ya

plus.

En nombre

de passages,

40

\
les

grammairiens font entendre clairement que dans

les

deux

si ox

519

mme

Zi est la

il

s'il
il

xxo'';jM(7Ta'.

7j

faut lire ^Oya o

(xvojovto

IvavTioutai xo tou tvou'


6i (D

Y|

quand

la

la

av) et

ou

il

Au

tJtoc

tuation. Les cas

sous

Stj.

de la

propos

ajoute

dresst.

Iv

o t/|

le

Sujet de savoir

w; av

ys.

//i,

dont

les

Du moins

Par

suite,

dsir de

gram-

Il

quoi l'usage

lieu ds lors de se

s'est

demander pour-

que partout

pour une raison d'ordre matriel (


dispensait de

le

est fort simple.


n'tait

La transformation de

qu'un accident d

la

l'aigu

en grave

syntaxe; mais dans

beaucoup de cas l'accent aigu se maintenait, par

l'accent

du mot.

assoupie qu'ait t la syllabe

si

dpourvue de hauteur qu'on

voudra, coup sr elle

mme

diffrait

psychologique-

syllabe atone quelconque. Par le

qu'elle tait

capable dans des

fait

la

conditions

hauteur de l'aigu,

elle avait

en soi pour la conscience du sujet parlant une importance toute particulire. Cela explique que dans

on se

marquer. La rponse cette question

contexte, on obissait simplement

donnes de s'lever

ailleurs,

36-37),

un
33).

conserv de noter l'accent grave

(issu d'aigu) la finale, alors

(De Insiit, orat. XII, x,

si

la

y a

le

marquer

ment d'une
41.

la finale

le latin

est capable d'avoir

D'ailleurs

42.

( 68).

qu'on peut expliquer

c'est ainsi

aigu la finale, et

des oxytons, c'est

de leur finale se

sans doute

en notant de l'accent grave l'accent aigu

assoupi dans

aypas.

suffisait

pense et par suite

phrase pour que l'aigu de la finale se re-

accent aigu

'<70VTai, co;

il

la

son

ditions

passage souvent cit o Quintilien oppose

au

s'agit des proclitiques,

la

au grec, en ce que ce dernier

ox

moindre coupure dans

dans

finale conservait

plus nombreux que nos

modernes ne le feraient croire

simple juxtapo:

o une syllabe

aigu devaient tre

que par

n'a de sens

yo oo Tovot

comme on le verra, font


mme faon que l'atonie

dnonce

ots

Srj

cpy*^* {xvwovTO II 697,

XX' oSv

mairiens,

de

blme

a en tout cas aucune diffrence au

dit qu'il n'y

uAu{jL7rov 0,

cela

chose que

't'

ors

indtni et

bxi

o;ta toD av.

point de vue du ton

Or,

n'admet que

enseigne que orav est

sition de 0T et de iv (soit
<TJVTot;'.

et

amphibologique

suite Tso/ est

A 493

y a un mot

prtexte qu'il

que

8/,

-.

exemple devant un enclitique dans certains cas ( 84),


la fin de la phrase ou du vers et devant une ponc-

cours de ses

texte d'Homre, Hrodien

le

l'accentuation ts

de

Au

cas, l'atonie est complte.

remarques sur

41

<>

la

mlodie grecque, d'aprs

le

tmoignage des

hym-

nes de Delphes, une syllabe finale dont l'aigu se


changeait en grave ft exactement traite

une syllabe
syllabe du

aigu,

comme

ne tolrant pas qu'une autre

mme mot

portt

une note plus leve

qu'elle

(cf.

42

26). Gela explique de

mme

et

Choeroboscus dans les An. Behh.

qu'on tint compte de ce der-

change en grave dans

le

contexte

compos.
Dionys. p. 126, 13 Hilgard

nier dans la constitution rythmique de la phrase, la


finale aigu

43

sont des accents simples, le circonflexe est

qu' l'po-

que byzantine quand l'accent de hauteur se fut chang


en accent d'intensit

oo, ^ o^sta xal

e<Tt

ait

toujours eu la valeur d'une syllabe aigu et jamais

r^

II

705

un accent

Schol. in

'.aTov os 6xi aTrXoi

{/.Iv

papsia, (tuvOcTo; os tovo; sT,

ff7r(J3[/.VY|.

Le circonflexe

d'une grave.

compose en

se

d'un accent

effet

aigu et d'un accent grave se succdant sur la


Il

est tout fait gratuit et inutile

de croire avec quelques

(cf.

Schol.

Hilgard:
{levov

Denys deThrace An. Behh.


7)

si

la

transformation de l'aigu

en

grave

Rien ne prouve en

transformation soit ancienne

non plus

effet

que

Toiv

(j'/ri\Lii:(y

signe
Kat

vains qui ont t allgus pour prouver qu' leur


les finales

aigus se conservaient partout

ff'jvatvs

T71V 9(ovT,v

^ap, ooV XXo


xat Too

donc impossible de trancher

auTiv

papEO,

71

(7/ffi\L!X

_ Contrairement

(ap.

:rp\

(TY-

twv tvwv 6p<jw; xat

Herodian.

Ti -Kr^x^h

[xiiv

slvai

xxxvni Lentz)

UUc.^t

to

e-jO;

|/.cpo?v,

p/o-

tou te o;o

7rpt<77rw|j.vov,

outw

ETOiTcxTO. 'EcpaptxoffajxEvo Y^p XXijXat;


t'/^v

t tou o;O xat

7rpi<i7ra)(JtVTfiv

t^

tou papo;,

eXeyev.

La forme primitive du circonflexe

aux deux prcdents qui

comment

inventer le

xaTaTp7riv B a) t TO

xal xpxaiv I;

circonflexe.
TauTTjV lvai TYiV

g 44.

Et pluS loin

TrEpKTTrCOJxVTl

explique en dtail

r^-^riG7.it.zyo<;

la question.

aTw xa\ TO

De r Accent

V]

rat; 7rpt57rwjj,vat
oij

r 9ia xaTpa,
3

TO papo pTrovta.

X OO XOVWV

du circonflexe

7rt

[j.VT,v

intactes peuvent tous tre interprts autrement.


Il est

7:1

o (b Atovuffio)

Aristophane de Byzance a t amen

langue de

Platon et d'Aristote. Les passages de ces deux cri-

poque

oUo

138, 33

= p. 136

xai papia, xsxXaaavov

osi'a

Arcadius, dans son trait

cette

mais rien ne prouve

qu'elle ait t trangre la

= p.

eUe

'

684

XElTOtt.

indique par les anciens ne serait pas une invention


des Alexandrins

rbv |XT/ovTa xat

Be Tov Ttb Tou

II 687

II

cuXXaYJ; (7uvT,a-

TcepiaTrcafxv/i (larl) ttoitt,?

24).

Quelques grammairiens modernes se sont

demand

xxXaff[Jivov 'yo'xia cpYyov

7^

<ruvYi[JL{Xvov

g 43.

mme

syllabe.

modernes qu'en grec classique la diffrence entre l'aigu


chang en grave et une atone quelconque ait t une
diffrence d'intensit. Il n'existe absolument aucun tmoignage en faveur de l'existence d'une intensit quelconque
en grec classique

Tvot
irepi-

-Jj

tait

en

effet

44

(Choerobosc. in An, Behh.,

II 706, 19

Dionys. 126, 36 Hilg.) qui devint

Le circonflexe

'^,

lorsqu'il frappe la syllabe finale d'un

prispomne ;

est dit

nultime, celui-ci est

Le

7rp'.<T:r(i)uivr,

l'action de modifier

corde pour

faire

TcsptTTcav

brusquement

Kat

(jTradt;.

d'une

Ephore,

ajoute que le circonflexe portait


oit&vo,

<Ta:rXXTo<;,

aussi plusieurs
xsxXadasvYj.

Une

dsignation assez frquente et qui, au dire d'Arcadius

c), remonte Aristophane de Byzance, est

(1.

celle d';u6apta, qui indique les

se

compose
Il

semble qu'Arislote

pour dsigner
Potique,

deux lments dont

XX

ait

employ

le circonflexe
4, p.

1456

2/,

33

il

dit

fierait

alors ici

autres),

tw

otTcXrj

7j

ppayEt'a o

7rv(o

cpcTEt

papfita,

Tv(ov

8uo
7j

Tovwv

(i.<Toi.

aaxpa

Ti'Tat, co oyjev tyj

ol-ko

yp ouo yvoiv

Toutou ouv yi^iy

7rpt<77r(0[ji.VY,.

Atx touto 8e ooe

cpu(rt

<7UY>ttTat

^(7i {xaxpa yJyouv

Toutou ov

cYXciTai,

7rptT7rco|jiVY|.

7]

'H

vb; ypvou.

k-KO

Tt6Tat

7rvw

Y^tp o;t'a xat Saptot<

xax tov /povov

0 ppa/ra

XX'

aTroXoytav xauTYjV.

zo

<7Ttv

7rvo3

Ti9Tai,

out iTcvcD

TouTffTiv

'E^teiY)

cuv,

7rptcrua){ji.svY,,

ub

t'pY,Tai,

txTco

TrstOYj

Et'a

xat

x Suo

xat 7rvw

ouo ypdvou l/ouaY,? auXXa/j; tiOExat.

X^tptv lirvw cpat [xaxpa TtOfiTat xat

ox Trvw

OcEt aaxpa.

Le circonflexe comprenant une monte de

mme

la

voix

voyelle ne peut

le

mot

rb uliov

s'lendre

que sur une voyelle longue. Cette dernire

en

eff'et

dans sa

est alors

coupe en deux

taura (les sons) Bia-

^pi... oadTYjTi xat tj/tXoxYjTt xat {xt^xei xai Spa/iJTY,Tt,

Bk o;yT7,Tt xat papTy,Ti xai

Tvo

EtxTw ov

ouffYj

tyjV

t7rv

clairement

III 1231

7rpt<j7ra)[XVYi

(xaxpa;

ast

sartv

puis une descente sur la

le circonflexe.

trs

7ravw 6<7t aaxpa;, XX' Trvw ^u<7i jxaxpa; xiExat,

Tcspi-

(IV 531 Keil), qui nous fournit ce renseignement,

noms

fxaxpa

entendre deux sons de suite.

Mais l'auteur de VExplanaiio ad Donalum

autres

(yxeixcLi.

(iuYXiTai,

disciple d'Isocrate, appelait dj le circonflexe

iTcvw

Kat

7rpt(T7:ojfi.VY| otTrXoi

qui dsigne

Cette dnomination est fort ancienne.

oute

(xaxpa.

y;

que sur une

une syllabe longue


est

fait

a;iv uti J^TjXYjaat otx ti

Ppa/a;

la tension

se place

expose par Ghoeroboscus, An. Behk.

proprispomne,

du verbe

Le circonflexe ne

de nature. La raison du

mol, celui-ci

circonflexe est gnralement appel

(Trp&ffcoot'a),

45

syllabe longue et seulement sur

(pu(7t

g 45.

S 46.

in

en frappe l'antp-

lorsqu'il
dit

= Schol.

puis finalement"'.

une voyelle longue

se place sur

Le mot

{X<7o<;

'xi

signi-

non pas intermdiaire (aux deux

mais combin dos deux. Voir toutefois

51.

parties,

la

premire sur

laquelle la voix monte, la seconde sur laquelle elle

Un mot

descend.

prononc

Sixo et

tel

que

otjxo

est

blable au point de vue mlodique

roxyton

comme

donc en

ralit

par suite est exactement sem-

'pe.So.

un mot propa-


Ghoeroboscus, dans

46

les

An. BekU.

Buvaat irpoTrapo^uTOVo

TCEptTTtcotJivr,

III

fftiv

1235

Ainsi

Ttpo-

ub yxp o;ia

xat fap'.wv ouo <yuY^''^*^'

mme

Ainsi, de

longue

le

+ grave

*7]0

7)0

rjO'.

OTjXoOJXEV

OYjXojJLSV

:i:-

aTaa)

(yTw

n:

Ti[JiaovTa)v

TiacoVTWV -^ *

".On

appelle parfois

more

h)

Dans

les

formes personnelles du verbe, l'accent

recule aussi loin que possible

mais au contraire

comme

certaines formes non-personnelles,


cipe de l'aoriste second,

La more est souvent quivalente un temps de brve


mais on verra plus loin un cas o elle s'en distingue

g 47.

11

La

comme on

Dans

a)

la

longue aigu,

prouvent

En

cas

les faits

vient de le voir,

de

c'est la seconde,

contraction,

lorsque

des

la

l'aigu,

contraction est frapp du circonflexe ou de

suivant que c'est

la

voyelle qui portait l'accent.

premire ou la seconde

et XiTtwv

c)

fi

(de

'tTrj{Ji.i)

Les Lesbiens font reculer l'accent aussi loin


;

ils

disent "ArpEu

ils

(=

disent Zeu

Au

de

lieu de l'attique 'Arpeu;

mme, au

lieu de Zeu (=a ")

").

vocatif de certains mots, l'accent a

dance remonter
l'une

Xitcs;

que possible par exemple au

ainsi

voyelles contracter porte l'accent aigu, le rsultat

de

d)

suivants

homr.

^i\\

difl'rence

la
c'est la premire partie qui subit l'lvation de

le

eXitts;

longue circonflexe,

que

le parti-

frappe la syllabe finale.

de

l l'opposition

y a des voyelles longues qui ne por-

entre la longue circonflexe et la longue aigu tient


uniquement la place du sommet de hauteur. Dans

voix.

De

il

( 55).

tent pas le circonflexe, mais l'aigu.

la

(ttoo
Tl(l.b0VT(j)V

l'lment

circonflexe, c'est--dire la moiti de

longue prispomne.

nettement

* 8iriX(ioaV

mais d'autre part

circonflexe ~ vaut la succession de

du

constitutif
la

la

ru * ^iXo

miXo

vaut deux brves ^, au point de vue

mlodique
aigu

qu'au point de vue quantitatif

devient

^tXw

47

par exemple

le vocatif

ofiX^o, o<77roTr, est 7rotTp, ctSsXtpE, 5(T7roT

deZu;(z= ")

Tous ces

le

vocatif est Zu

faits attestent

une

(=

une

ten-

de

TraT/Jp,

de

mme

"),

rpartition diff'rente

des accents dans la longue circonflexe et dans la

longue aigu. Cette rpartition constitue ce qu'on


appelle Vintonation.

48

Les grammairiens anciens n'ont pas de


(I ^^17,6)
terme pour dsigner Vinconaiion. Toutefois Hrodien
entre oep;
dit qu'il y a une diffrence de nombre (piOtAd;)
(gn. sg.) et 9ooepa; (acc.

ev tcoSe tcu (7TI/0) TTOUvt'Ycaxt aXXtov

T Y^tXVjV

t
pi.).

L'opposition des deux sortes de longues

l'anecdote
se manifeste d'une faon piquante dans
(reprd'Euripide
suivante. Le vers 279 de YOreste

sent en

408 avant Jsus-Christ) est ainsi

conu

La forme
YaXiv

le

lide

calme

formment

yaX'/^v'

YaXv' reprsente

la rgle,

sur

le pluriel

neutre

con-

prcdente

la syllabe

(cf.

chapitre XI, Elision).

le

Un

nom

de Hegelochus, en

prononant ce vers, substitua un circonflexe


de Y^Xv'

dclama

et

v T(o

TTjV

La

l'aigu

''^^'-

^^

Y'^^'i^

^P^'

fit

{y^lr^y

clater de rire toute la salle et

provoqua l'anne suivante les railleries d'Aristophane


langue
Les scholiastes qui n'avaient plus dans leur
que
cru
ont
l'aigu,
de
et
circonflexe
du
distinction

par

manque

de souffle l'acteur

YaXv', ce qui aurait excit


loc. cit.

ni

manque de

de

YsXojTa,

Ce

ralite,

souffle,

ni de

y*^v

^^^^^

^^ y^H^

^ ^^ Q^^^

cas c'est la seconde partie, dans l'autre la

dans un

premire partie de la longue qui est accentue.

dont

Par suite,

fmale est atone

la

(cf.

si l'on

f.O),

appelle baryton tout mot


un mot prispomne peut

passer pour baryton. Cela ressort en elTet d'un passage d'Apollonius Djscole. Parlant des particules interrogatives, dans
Ta uason trait de aduerbiis, il dit (An. Bekk. Il 584,5)
v^

s'tait arrt

le rire

o Y^p cpOaavTa (tov

net aprs

schol. Eurip. ad

'Hy^Xo/ov) SieXev

ttjv

-jo-et

0>>ci

''/i^'^iot.

Xaoa, o

papvveaOac

r^

guva[xet.

Ta

y"^^ 'JT^^P l^'*^

o^^~

TTiov TT, [iapet'a, Tivia pap-jveTai'r 6 [xovoa).-

8yvx|xva

xT;

tt,?

Esta;

^ivia^ai,

Suvfiet

gap^vT)

prispomne est un paprovov uvdcp.ei.


convient de remarquer que le mme Apollo-

TspKTuaavTa. Ainsi le

Toutefois,

il

nius dans son trait de syntaxi 134,17 appelle les prispo-

mnes

{Gren. 302).

la

Eu

aTtocTpocpov eyvtoxs'..

une question

XaiVj

produisant ainsi un jeu de mot involontaire


belette ) qui

a(ji.o3vi

'IIy^Xo/o; b xj rpaytoS-'a utto-

ex xu|xaTcov Y^p

une

TO

;:p(OVTj(7

Choeroboscus Au. Behh.

w'^XVjXS'. irap' 'AOYjvaiot; tov

diffrence entre

{xa-ra

l'lision

ox av ToaouTGv

xoiTTj

Remarque.

acteur maladroit, du

O'.eXOvTO,

t'xaVO

'otttj

728,2 croit que l'erreur d'Hglochus fut de ne

II

pas marquer

Et

cit.

(o 'HyXo/&<;)

coupe de syllabes, mais une question d'intonation.

s'est report,

dont l'accent

pw.

ypvOU

ou /aptv xat lxa)y.(oor|67j.

n'est

x xtijACtToV Y^p a6i; au

Schol. Aristoph. ad loc.

Xystv.

TT|V y^Xtv oo^at

pw
48.

tou TrveujxaTO, toT xpowjxvoi

TriXsi'l'avTO;

(7ivaXoipYjV,

Remarque.

49

S'jviaei l-kova.

49.

concerne

La grammaire compare prouve que, en ce qui


la syllabe

fmale du mot,

la diffrence

des longues

circonilexes et des longues aigus tait en grec un hritage de l'indo-europen. Le lituanien, par exemple, prYRAIT d'accentuation GRECQUE.

oO

grec un rapport absolument frappant dans


la dclinaison des fminins en -, l'opposition opd ?op;
galv
op, le lituanien rpond exactement par l'opposition

sente avec

le

tte (anc. *galv,


(cf.

lit.

i.-eur. ), galv<, galval, etc.

51

grave, sont les seuls qu'aient

fondateurs

de

connus les Alexandrins,


Certains

grecque.

l'accentuation

grammairiens postrieurs en ont jug le nombre

VExplanalio ad Donatum

insuffisant. L'auteur de

58).

(IV 529 Keil) rapporte par exemple que Tyrannion


g 50.

Les diphtongues sont exactement traites

coimne

les

voyelles longues,

c'est--dire

qu'elles

reoivent tantt l'accent aigu, tantt l'accent circonflexe et qu'elles sont susceptibles

des deux into-

en complat quatre

Nul ne

sait

Tyrannion;

indo-europen,

il

faut entendre par diphtongue

non

mais encore voyelle + r, l, m, n.


Le lituanien a conserv jusqu' nos jours cet tat anciem
grec. Dans les
Il y a eu quelque chose de semblable en
hymnes de Delphes, les groupes voy. brve -f X, ji, v peuvent

seulement

voyelle -f

ou

deux notes exactement comme des diphtongues ou des longues pris pomnes; c'est--dire que les
groupes en question sont susceptibles d'intonation ainsi,
:

AeeXidtiv

7,

aa(x6poTa

a{X7t/6i II 13, txaavTeov

A 2,

9,

a[xgpTav II 19, a^poTat II 26,

Kuuveav

II 14

i.

Ce

tmoignage de la musique grecque est confirm par cerhabitudes d'accentuation homrique relatives

l'enclise ( 92).

g 51. __ Les trois accents qui viennent d'tre


tudis et qui en ralit se

puisque

le

ramnent un

grave est l'absence d'aigu

et

seul, l'aigu,

que

le cir-

conflexe n'est que la combinaison de l'aigu et du

fois

voyelle ou diphtongue chante sur deux notes est marque

dans

l'criture

allait

accents

des hymnes de Delphes.

eu que

trois

{lapEta,

u-cTi

v7tt|.

et

7tpt(77r(o{AVT,.

la Trpoarwoia

|j.a7i

de

peu vraisemblable en tout cas

plus loin

vsijxvTj,

vaxXaoavT,,

mme

jji.<ty,,

chose que

au

45.

le aaov

Glaucus de

encore et distinguait six


l7riTTa{XV7i, xxXaa[AVTj,

Mais dans

le

nombre

il

vra-

n'y aurait

accents simples reprsentant les accents


et oEta

de Tyrannion

les trois autres

auraient t simplement des varits du circonflexe.


Il

est inutile de s'arrter ces subtilits, qui datent

d'un temps o la nature musicale de l'accent grec

curieux

taines

Une

est

w,

tre chants sur

1.

il

qu'elle ait reprsent la

Samos

deux

(iapsTa, x(7Yj, oeta

d'Aristote, qui a t expliqu

nations.

En

en quoi consistait

tait dj

sans doute fortement altre.

CHAPITRE V

RGLES GNRALES DE ^ACCENTUATION


GRECQUl

52.

deux

L'accentuation grecque est soumise

rgles gnrales

temps de
Rgle de limitation ou des trois
I.
ne peut jamais
brve. Dans un mol grec, Vaccent
partant
remonter au-del du 5 temps de J)rve en
la limite est
de la fm; en cas de fmale trochaique,
porte au quatrime temps de brve.

On notera que

les finales -ai et -ot

ne comptent

que pour un temps de brve, sauf

l'optatif ( 125).

au

gnitif singulier

Exemples

L'adjectif uiXa fait

d'accent, mais
fxXavo sans cliangement
pluriel [xsXxvcov
la quantit
.

au gnitif

par
avec un dplacement dtermin

de la finale

l'adjectif xapi'st; fait

aux

X0(7a,
mmes cas /apsvro et xapivrcov, et le participe
pluriel avr^Xoi et
au
fait
ayysXo
avT(ov
X.^^xavTo; et
;

tu7:to3

au passif

de brve par

T^TTTotxat.

le

Si l'on reprsente le

signe ^, on aura pour

{/.Xa;

temps
^

^,


pour
pour

ptvTwv

pour

La

wu

j u w et pour ixeAavwv w j uu

{xXavo;

/aptei

54

wL^ ^Ay

w!^

!^

u J

/apievTo;

pour Xu<7a; ^'^

^A-?

Xu<jvT(j)v

pour

^A^,

vj

!^,

vaj

u,

mme

de

vsC(xa. Cette

pour ya-

raison se retrouve chez Cicron [Orato)\

parfaitement insoutenable. Dans

18, 58}; elle est

pour XuaavTO ^i=^ ^^ ^,

et primitifs de la langue

etc.

rgle de limilation s'applique en grec avec

une
TTjV

rigueur absolue, quelle que soit la longueur du mot.


llGS-1175) forge

les

mmes

Denys de Thrace (p. 137, 26 Hilgard), on trouve


invoque une autre raison, tire du fait que les mots anciens
scholies de

syllabes

Aristophane {Ecoles.

mme

55 --

qfifOVTiV

|'jv6T,vaf

grecque ne dpassaient pas

^y^piev o5v TrptoTOv

TOU TOtO'JTOU

Tulpav
eTTSiTa

o-j

>.^i;

X^w;

78 syllabes, qui est accentu sur la pnultime.

auXXagiv

Tptiv

TTpO

6(i.auxr|

{/./^TioTc

"jpt<Txo{xv/i; toia-jT];, irw; ti.XX

trois

jvaTOV ativ x-raYvat

[JLTpOy, r,TOl

XV/jvixri

uTtepoatvet uot* ttjV tptffuXXaoav

un mot de

oti

{xfv,

TcXf,

(TU/la(OV

TcpwcoTUTro;

yoCv TcTpaTuXXoo-J

y^v^tOxi xxti; irpo xpiiv

Cette explication n'a pas plus de valeur que la

prcdente.

Certains modernes ont essay d'en dfendre une autre,

Cette limitation est spciale au grec. Le


53.
sanskrit ne connat rien de pareil et peut avoir l'accent

reposant sur l'hypothse que les mots grecs d'une certaine


longueur, outre leur accent principal, auraient eu un accent

n'importe quelle place du mot. Le grammairien Pnini


(VI, 2, 74) cite par exemple les mots buhodhismahi, nous
dsirions apprendre

ddlakapvspabkanjik,

et

la

secondaire dont

brisure

le

lieu de *

neutre

aTtoTtert;)

napihilas,

svdyn,

u'.OsTo;);

* ipoixevoto)

r,Tov)

f.Stov

55.

veTcTo;

(au lieu de

* avs-

mais

cf. le

L'exception singulire relative aux mots

ne peut se justifier si l'on dfinit la more


^. La longue pnultime eu
( 46) par l'unit de dure
effet vaut deux temps de brve au point de vue de la
dure aussi bien que la longue finale. Mais on verra plus

pacitif, uonat; (au

(au lieu de *f,uov)

place aurait t dtermine et par suite

mots grecs leurs quivalents sanskrits au skr. juas,


jnasm correspond yvo;, ^zwit^^ yevv (au lieu de * yvewv
*Yveaa)v); hhramnis blidramfiasya, ep6[Avo; qpepojjivoio
* pogievo;

la

limit par le premier. Cet accent secondaire

serait ensuite devenu principal. Mais cette hypothse est


absolument arbitraire. La rgle de limitation e^t en grec
tout fait mcanique elle ne fonctionne jamais que pour
produire le dplacement d'accent strictement ncessaire.

de la fleur de Tuddlaka , o l'accent, frappant la premire


syllabe, est respectivement suivi de six et de huit syllabes
atones. Il est instructif de comparer ce point de vue les

(au lieu de

mouvement

finale irochaque

etc.

une diffrence essentielle entre ces


deux longues (pnultime et finale) au point de vue de

loin ( 57) qu'il y a

54. La rgle de limitation du grec

est inexplique.

Les grammairiens anciens, chez lesquels on la trouve trs


nettement formule, ont tent de la justifier par des
raisons physiologiques le scholiaste de Denys de Thrace
;

(p. 39,

par exemple

8 Hilgard) dit

ty^

^sa

(xetxaOT.xaixev

Tp; etvac touou;, T(5v t6 in\ tr,; TeXeuxata ayXXar^; xal tov Ttapa-

TXcUTOv

y.al

xbv npo uo <7uX).a(v tou tD.ou;.

Twv o Swxev

r,(jLiv

f,

-jfft,

oS iv

Kai itepaiTpw tov-

OcXT,o-to{xev

Tcapxe tb

l'intonation, la longue

finale tant seule capable d'avoir

une intonation propre. Par suite, si l'on appelle more toute


voyelle ou toute partie de voyelle susceptible de recevoir
dfinit la more
le ton par elle-mme , c'est--dire si l'on
par l'unit tonique et non par l'unit de dure, on aura
aisment raison de l'accentuation des mots finale trochaque portant

le

ton sur l'antpnultime, la longue

56

dans
dernire syllabe est longue, c'est--dire que

pnultime ne comptant que pour une more au point de

premier cas

vue de l'intonation.
tabli
Cette remarque prouve que l'accord gnralement

mot

le

est

proprispomne,

et

dans

le

le

second paroxyton.

entre la quantit et racccntualion n'existe qu'en apparence;


sont
en ralit, l'lment quantitatif et l'lment tonique

Exemples

indpendants l'un de l'autre et ne se recouvrent pas. Si l'on


parlant du
a formul plus haut la rgle de limitation en
pas choquer
temps de brve, ui)it quantitative, c'est pour ne
habitudes reues dans li prai ique mais, thoriquement,
les

57

xYjTrou;

Ttsi',

neutre

TrX'ps

gnitif

o/ao;,

fminin
;

x'.Osiaa,

oY,ao'j

gn.

gnitif

x/ijro,

tiOeicyj

7rXY,pY|;,

neutre Xuav.

X^r,

L'application de cette rgle est absolument

mca-

justifier cette rgle

on ne peut
considre

56.

dans

la

comme

La

qu'en partant de

la

more,

nique

lectes. Elle est antrieure

commune

portt l'accent.

tous les diaCf.

aux contractions que pr-

sente en attique la flexion verbale, puisque Taccent


qu'en
des verbes contractes ne peut s'expliquer

..

parlant des formes non contractes (, 134). Elle est


mme antrieure la mlathse quantitative que

iaTEO);

de

natirs

les

gnitifs

'Arpstosio,

'Ajj.cpip(o

dclinaison

Au

ttoXeok,

(tous

attique,

II.

McvXsu);,

gn.

Titir.

geri les

pi. eiv

bons

au lituanien gah

name

au lituanien

vilku des loups

deux chez Hrodole),

etc. (cf. le
(0 111), 'Ava6Y,av(o; [0 113),

g 57.

des deux
contraire, la longue finale est susceptible
indpendamment de toute inflaence extrieure

gn. gahi; nom. plur.

dite

skr. dvxne.

intonations

ne s'expliquent par exemple qu'en partant


de mme les nomila

de la syllabe finale.

cf. Ttjx^

'Atgcioy.o, ^tXy.o, *aaTY,o

de

encore inufinitif Souvat de SoFvai

Remarque. - Il rsulte de l qu'en grec une longue


puisque son
pnultime ne possde pas d'iutonation propre,
la quantit
intonation est uniquement dtermine par
au
Cette conclusion a dj t utilise
55.

prsentent certaines finales de la tlexion nominale

en ionien-attique

^xJx;,

*<;TaTo s'est

rgle de limitation est fort ancienne


et

devenu

est

contract en krcoto, bien que dans la


voyelle qui
forme non contracte ce ft la deuxime

unit tonique.

langue grecque

l^xaco

mais, au gnitif,

(de ^galo)

au lituanien
nom. duel Osto, gn.
(ancien "vilk') les deux loups ,

sot,

vilk

tte

la

lo-.aN sg. n^^^oi

maison

etc. (cf. 49).

'AxprJvew;

chapitre X).
58.

La

rgle d'intonation de la pnultime,

panhellgnrale en ionien et en attique, n'est pas

dorien en effet prsente souvent un aigu

Rgle de l'intonation de la pnul-

nique

toutime. Une longue pmdlime accentue vorle


la derjours l'accent sur la premire partie quand

la

le

pnultime longue devant une finale brve

(att. VYjffo), Y-Jvatxe;, Trat'Sc

quand la
nire syllahe est brve, sur la deuxime

(att.

vd^o;

yuvaTxe, 7raTo;), etc.


Sur

papyrus d'Alcman, on trouve des formes


ivOoaa (== XOouffa), 6[i.6v (forme dorieune

le

comme
pour

5N

proprispomnes

(7rpo7rpi<T7tw[Xva)

circonflexe sur la pnultime

On appelle d'une faon

elvai).

50

quand

g 59.

Des paragraphes prcdents, il rsulte


peuvent se trouver

.ltcc l'aigu et le circonflexe

le

le

ainsi PouXeuw,

sont des barytons.

vOpwTTo, TcpaYjjia

Sur

ont

gnrale barytons (papuxova)

tous les mots dont la finale est atone

qu'en

ils

Trpayi^a, xp?i.Qt.

terme de barytons appliqu aux prispomnes,

voir 48.

aux places suivantes

L'aigu, la dernire, la pnultime et Tantpnultime, quelle que soit la quantit de la voyelle

Le nom de barytons
mots dont

est parfois appliqu aussi

l'aigu final se

aux

change en grave dans

le

vrip, ivopo;, r,;, iroXXo-:

X'jvTOJv

XYo;, vopffi, Tprrjpwv, 7rovT,pta,

mais

le

plus souvent les mots de

ou

la dernire

longue

la voyelle tant

ce genre sont dits enclinomnes

'sXuov, rjvaYov, Tip^coTiov

Le circonflexe,

corps de la phrase

pnultime,

la

Tiixfj;, -^^[xepojv,

vopwv

Les mots enclitiques

sont ceux qui sont

Aux

enclitiques propre-

dpourvus d'accent propre.


;

(YxXivd|7.va).

(YxXiTix)

ofjjxo,

ment

dits,

il

faut joindre les proclitiques, qui n'ont

pas non plus d'accent par eux-mmes.


60.

Au

point de vue de l'accent, les gram-

en deux catgories,

Les
propre

opoTovoixevx
:

ils

oxytons

xaX, [isSouXeuxio

paroxytons
pnultime

les poTovoujxsva et les syxXiT'.x.

sont ceux qui ont

se divisent en

(;Tova),

un accent

quand

ils

ont l'aigu sur

la finale

quand

(:rapo;uTova),

proparoxytons

ont l'aigu sur

la

quand

(icpoTrapo^-rova)

ils

ont

Un mot grec n'a jamais qu'un seul accent.

Les exceptions cette rgle qu'on pourrait rencontrer


les manuscrits sont dues des raisons spciales.
Ainsi dans le passage H 199, Aristarque voulait crire

dans

aigu

Yvo-at te Tpa(Aev te.

Mais ce n'est l qu'un procd purement graphique pour


viter qu'on ne lt xeTpafxev au parfait et indiquer le
caractre enclitique de te ( 118). Les Alexandrins n'ont
invent les signes que pour faire connatre la prononciation et claircir le sens.

sur l'antpnultime

avOpwTro?

(7rpi(T7toj{jLva)

flexe sur la finale

ils

61.

ouXsuw, oXiyo

prispomnes

mois de leur langue

les

mairiens grecs rpartissent

xaXi;

On

quand

ils

ont

le circon-

lise
;

expliquera de

mme

demande par Ilrodien


pas loacouxt

l'accentuation Xoaaat

{ad t 320,

II 162, 33)

et l'accentuation v6' eav

ts -/pffat 'e

pour qu'on ne
o\

demande

60

par Aristarque (ad Z 289) pour marquer

le

accentuera

Les cas de

Yevsaai te et

Sur

les cas

comme

de loiaTai

pourraient d'ailleurs

te, evO ts,

voir 92.

il
62.

On

L'accent en cas de contraction.

en une seule

l'intrieur

d'un

mme

d'une manire indpendanle.


postrieure

tion est

d'accentuation

(cf.

En

mot.

La

de

47); mais nacov de

cf.

ttXou

cpiXstov,

= -bv,

cf.

{iaaiXTj;

la

de

tiooc,

puisque

On

c'est

Tiji-atov,

c'est la pre-

47); plus forte raison, accentuera-

contraction de

SaTtXvia;

(Ilrodien,

la contraction est

pnultime du mot,

cptXouvTo,

II,

57 qui dtermine l'accentuation

du

contracte

soumise

(piXsovrwv

mais

devient cptXouvxwv et

<7TaoTo; <7T(oT&; (et

la rgle

du

la pnultime,

exemple
est

toujours

non

du mot
piXsovxo;

*ittoSto).

Ce

^he

Il

y a quelques exceptions qui seront

r,/c6

de

-Pi/ba). Il

prispomne bien

11 et

la flexion des

noms

faut noter l'adverbe

qu'il

sorte de

lu,

(par

qui

neutre de

Apollonius Dyscole (de adv.,

22 Bekker

eO

p. 614,

p. 200 Schn. et Uhl.) tait dj

Que lorsque aucune des deux voyelles coninactractes ne portait l'accent, la contraction est
:

__

l'adjectif lu.

7.

rsulte de ce principe

64

examines dans l'tude de

fort

10

puisque

dernier fait a d'ailleurs t dj utilis au 57.

concerne l'intonation de

centue

Wk,

mire voyelle contracte qui portait l'accent aigu

la rgle

rgles

Le principe fondamental d'accentuation


en cas de contraction est que la contraction ne
change rien la place de Vaccent, sauf en ce qui

Il

cpiXoiv

= -bo,

Mais lorsque

tout cas, la contrac-

Choeroboscus, An. de Behh.

de

l'une des voyelles contractes portant l'accent, c'est

dans chacun

l'tablissement des

diac, Cok

1430).

708, 13).

63.

(-o^

t-on

contraction n'est pas pratique galement par tous


les dialectes grecs, et elle s'est ralise

aigu

(-wv

appelle contraction la fusion de deux voyelles

de

<7tw;

seconde voyelle contracte qui portait l'accent

la

xt ( 92).

ayxi

place qu'occupait l'accent avant la contraction.

caractre encli-

tique de oL

rentrer dans celui de ev

fil

Yvsi, IcpXse ecptXet,

xd/sx

TSt'x*^.

Que lorsque Tune des voyelles contractes


du mot,

portait l'accent, la contraction tant finale

suivant la
ce dernier sera oxyton ou prispomne

embarrass par l'accent de l'adverbe

ne sommes
<!

pas plus avancs que

lui.

eu.

Nous

CHAPITRE VI

DES PROCLITIQUES

65.

On

di\)i^e\\e

d'accent, qui se

lie

proclitique tout mot, dpourvu

troitement dans la prononciation

au mot suivant.

On
les

trouve |,^nralement crits sans accent dans

manuscrits

et

at

les

onze mots qui suivent

Les formes de

l'article

dpourvues de

vi

oc

20

Les prpositions

Les conjonctions

et

L'adverbe ngatif

o (ojx, o/).

On

Iv (etv), ; (el), Ix (I) et

w;

et w;

a pris l'habitude de suivre sur ce point dans

les ditions

modernes l'usage de

la tradition

manus-

crite.

Exemples
<M

'Ev
oto

Tr,
Et

irXi,

6 Trar/jp,
c Trdoa;

vj

ixtJttjP,

ot

vSps;, a yuvoiXxB^.

Ix xe-aXrj, t,Xov w utxa.

Ox

Oso saxtv.

144

xtVTQT)

S'yopT)

w xjxaTa jxaxp

aXffffTj.

I:

Pour dsigner ces onze mots, le grammairien


G. Hermann, au dbut du xix s. (De eme7idenda rat.
i

64

le

sur

fabriqua,

gr. gr., p. 96),

modle du mot

le

manuscrite accorde l'accent aigu certains des

enclitique (IyxXitixv) qui remonte l'antiquit,


TipoxXi'veiv in proclitique (TtpoxXtrtxov, de

onze mots prcdents.

mot

cliner en avant

Remarques
formes de

).

neutre)

6 (sing.

I.

-/j

Il

avec

l'article

i
ne faut pas confondre

oi

ai

les

formes du pronom

relatif

vers

verbe w;

conjonction w

et la
c(

ainsi

prposition

la

comme

avec

fl

116 iXX xai

23 XX' oo'

Ji
(I);

OXw oofAsvat xXiv,


Toi XtjOst',

ei

xax

dmonstratif.

prpositions

Beaucoup

xQti

et

335 vuv

Toy' aasivov.

58

3**

xaX<7<7a(Xvco aYoprjv

Il

Tuvra 'A/aiou.

Atviav 6'. 8 Tpojrjt eo j teto 8yj[xo>.

l'adverbe o lorsqu'on veut insister sur l'ide

par exemple dans

la ngation,

de

d'une opposition, ou lorsque,

entendu, l'adverbe

aT^0:rov

tiT^Euffi
'

7rt

r,[i.Tpot(Jiv

w; a^E vrxo;

&

le

rsume

un

des

membres

verbe tant sous-

non

))).

Ainsi

xai a et oB'

y a des cas

lui seul

toute

une

peut se traduire par

139

t IlpfTa av XXtjOe, r,aa; [XVTOt oo.

Thucydide VI 38

Xnophon, nab.

pouXovtai

6,

19

[jlsv,

ouvavtat B' ou.

toT [xv ooxt PXtkjtov

etvat xaTaa?vai, xot o TroXXot ou.

u>.

particuliers

il

'AO/,vr,.

/rf.,

rgime (cas

o' Xb; v 7rXY<T<Tt wv 1; a[Jt,op Tt^-TJ;.

137 Tw 0

Hrodote

66.

conjonction w

ooupoasvo xat /uo3V.

cette
Les diteurs ne se conforment pas toujours
etc.
yoc'jov,
w
ETcoiv,
w;
rgle et crivent souvent

que

mo-

et 8 o.

xat 7r^j 7:p loiv

aussi bien

d'ditions

j-v

Ix et la

phrase (dans ce dernier cas,


720 XX

places aprs leur

sont

6o[i.v.

yiv et B sans

cir-

co;

prispomne que dans ces deux locutions et l'accentuent partout ailleurs de l'aigu. Ainsi Hrodien

xati

cppva xat

d'anastrophe, voir chapitre XI). Ainsi

w;
Les grammairiens anciens ne font l'adverbe

enseigne accentuer

Aux

lorsqu'elles

le

souvent

crit

elle

<^;

l'ad-

qui est toujours accentu du

conflexe, au moins dans les locutions xal

TaviO' wpjJLaivE

r|O

lorsqu'elles ont la

l'article,

dernes ont adopt l'usage d'crire


2

ne faut pas confondre

Il

193

accentuer

accentues dans les manuscrits.


II.

formes de

Toutefois,

ces dernires sont toujours

Aux

valeur dmonstrative. Ainsi

oi at

f^

-- 65

<

la tradition
{JLV

i&.

VI

8,

OU, TTUXVOt 0.

Y,v

TTOTaa; oarr; vop<7i 7ra/7i

Euripide, Hlne

-ioO

66

malais d'apercevoir la raison qui a dtermin les copistes


ne pas accentuer les onze mots prcits. C'est une raison

d'ordre pratique.
OtXOV TTO aAAOV VJV TtV

XX'

O'jx*

70) Triptai

aVTt TOUO

xo du

l9l.

La thorie

[loi ttiOou.

des proclitiques,

telle qu'elle

a t

fabrique par Hermann, rsulte uniquement de l'examen

des manuscrits et est toute empirique. Les grammairiens

anciens ne parlent nulle part des proclitiques et rangent


tous les mots qui prcdent dans la catgorie des oxytons.
Ilrodien

(I

ne distingue pas

473)

dpourvues de

les

en

Il s'agit

effet

de petits mots particu-

lirement frquents dans le langage, qu'il y avait une

;
67.

67

formes de

l'arlicle

de celles qui en sont pourvues

conomie de temps crire sans accent. De plus, en se


rservant de rtablir l'accent dans certains cas dtermins,
on pouvait marquer dans l'criture des distinctions sub la
y; y^vri
tiles qui facilitaient l'intelligence du texte
femme mais y-'vi f, une femme qui... , x ev mais
etv ex, wc ed mais Oeo? w;, etc. C'est la mme raison qui
a fait adopter l'habitude des proclitiques dans les ditions modernes. On voit assez qu'elle ne repose sur aucune
:

et r x
donne srieuse. II est aussi arbitraire d'crire
et x que d'crire, comme font certains diteurs, Roma et
Rom pour marquer la diffrence du nominatif et de
t)

uiv

ap6pov ^verat, dit-il, X*^P" '^^'^ ^tvnf.di') xal SoTtxiV auxai yp


Et aux gnitifs- latifs toj zm Tr,; T^ Ttbv toi;

TtcptTTrivTai.

ta; Tv

il

Oppose ple mle

des prpositions
clitiques v

el

(I

et x

23

(;

tViv o;

a?

confond

T<5

Parlant

Ti.

les trois

il

enseigne

(II

160,

23)

que

le

donne comme exemples

(bc

Tpie?

>rn, propos

(isv x).aYYf

de

la

TOTO xal v

tyj

68.

"^

'

voTTr^ t'

ngation,

iiav opviOt;
il

formule

rgle sui-

dUvsTtea ^yvTat (I 50^^, 6).

comme
xaTX,

II

y a ainsi une opposition manifeste entre

l'enseignement des grammairiens et la tradition manuscrite. Mais s'jI faut se prononcer entre les deux, il n'y a
la logique mme impose de
pas d'hsitation possible
;

donner raison aux grammairiens. Il est en efftt absolument


arbitraire de sparer des mots appartenant une mme
catgorie, comme les formes de l'article tj, etc., et tov ttiv
etc., ou les prpositions e'i; i\, etc., et 8i ini, etc., pour les
accentuer de faon diffrente.

D'autre part,

seulement

elle est diffrente

de ce que

fait

tudes de la tradition manuscrite, doivent tre considrs


1

relle

connatre l'examen des manuscrits et s'applique un bien


plus grand nombre de mots. Abstraction faite des habi-

oi;.

la

Il est donc hors de doute quelesgrammairins


69.
anciens ont raison en ne sparant pas les onze mots indiqus plus haut des catgories auxquelles ils appartiennent.
Mais la thorie des proclitiques n'en est pas moins parfai-

tement

atel tov o[xotov avi 6eb; w; tov aoov.

218

il

l'ablatif.

pro-

).wv xpT) |xeY3tXa) ii ffwixaTt xjpaa;.

vante

fj

s'accentue toujours de l'aigu, sauf dans les locutions

(b;

xai w et oJ' w; et

il

avec les autres sans signaler aucune

diffrence d'accentuation;

mot

o tov

479 et suiv.),

il

n'est pas

|xeT,

fait est
2
r)jiv,

proclitiques

Les prpositions
uapi,

v,

douteux pour

(i.?t

Les conjonctions
xat, oOSi,

[XYjSi,

.i:6<t

i, x (|), v (v), ini, (et),

Tipo, Tipd,

Tcept,

i^,

<t-jv

(^yv), Oip,

\jtz6,

>.

Le

et vTt (cf. 74).

XXa, aTap (aTap),

et,

nei,

y^

{y]i),

r;8,

w.

fait oxytons les mots rp, a-jTap, r.jiv,


1 515
La conjonction 9^ comme rentre selon Jean
Znodote
d'Alexandrie dans la catgorie des oxytons
l'avait admise dans le texte d'Homre aux passages B 144

Ilrodien

y]U et xai.

et

499,

68

69

i:/

3" Les ngations o (ovx, o/) et

Eq

(iiri

les graphies
ce qui concerne les autres proclitiques,
le caractre
v intM oOxxi rxIti wav attestent

En

et l'adverbe ISo,

courantes

ce qui concerne les articles, voir 76.

proclitique de

C'est M. Wackernagel que revient l'honneur

70.

d'avoir dml, au

g 71.

milieu des rgles d'accentuation des

la finale

(ad

xoXo;

450, 11

80),

Taaeto;

'

ebe o

[xpr,

y^you arv,

1,

(TravTa

Ta TOiaCxa ^/eTai

To?6;

font exception cette rgle.

Apollonius de pron
papve^at, x'opU

Tito-

to 6s

tt,; aTr,?

KATA-

ou(Tiv.

jjLi'av

(x?i6oXta;.

Ceci est confirm par l'usage de plusieurs manuscrits


d'Homre qui crivent en un seul mot et avec un seul

accent

viixixeYpotTi (trs

frquent), xaxapp^ov

(t

461),

7iapa-/pT,fi.a,

etc.,

confirment encore

Sur

le

le fait

uiTroX-J,

TraparcoXy,

de syntax., p. 309,

(TuXXaV

/o)p\;

Tiv

xo-v(Tiv

TYiv

Svatov

7ip($0eatv

(sur l'anastrophe

cf. le

16.

7rpo6<T0)V

^'Jvo[xvri

Ttap'r.fxiv

III

1203

Traira

yp

X^i OTip

Ttap to; AloXeOat papveTat,

xai tv auvSTU.wv7rl totwv yp

^Etav T(nv, ofov v, xax, 6i,

(i.eT,

cpuXT-

axip, xp.

Mais il y a exception
e^tit' r.aav.
qui sont traits exactement comme
n'ayant pas d'accent la finale. Ainsi on accentue Ttap' ixoC'
?' layToC, XX' 1-^(0, o6' 6|xo( au lieu de uap ^xoG, ub a-JToO,
pour

mme

ordre d'i-le les graphies yx-'P' T 251 et ix^topOp-i 5 671 en


un seul mot avec assimilation de la prposition. Enfin les

graphies courantes

C^

TiXX' 7ra6ov

tiowfxoiai,

le

Bekker

441, Chrysippe lisait en uii seul mot


malgr Aristarque. On peut encore citer dans

93 b

p.

va(TTp?otTo

lorsque
6. En cas d'lision d'une voyelle finale,
72.
remonte sur la
cette voyelle portait l'accent, ce dernier
par lision
syllabe prcdente. Ainsi uoXX 'TtaOov devient

napap-

Suivant Didyme, Aristophane de Byzance luimme crivait viiApLeyocpotai dans le passage p 94 (et sans
doute par consquent ailleurs) mais vl \t.s.yy.poi(ji. en deux
mots tait la leon d'Aristarque. De mme dans le paspeov (X 21).

sage

Ghoeroboscus, An. de Bekk

KATA^E-

to

'

tvov vatchapitre XI)- og yp AloXei; tov eut TaTat;

v, ox TTtsxvuxai 6i tf,;

AllOIKOT,

xa\ Ta totoi; oaoa xb

PONTOS,

p. 30'i, 11)

v.'xs,

ii(5Ta{xo; et
lonius, d. Schneider et Uhlig, p. 51, 1), uoTati($;
certaines conjonctions
<7($o;. Mais les prpositions et

l'enseignement

C'est dj

etc.

d'Apollonius Dyscole [Synt. IV

rPA<^

entre im opov et

faits, de la plus grande imporque l'oxyton reconnu par les grammairiens


des mots proclitiques n'avait pas la valeur d'un

Deux autres

Hrodien dit plusieurs reprises qu'il n'y a aucune diffrence au point de vue de Tacccntuatiou entre une prposition suivie d'un rgime (v Trapafrei) et une prposition
en fonction de prOxe (ev (ryvaeO- Ainsi pas de diffrence
entre Ouo xtvr.fravTo; et 7ro5|jLw; (ad A 423, Il 46), entre ul
6'i),

et w;.

des autres Grecs


a. On sait que les Eoliens se distinguaient
aussi haut
en faisant remonter dans tous les mots l'accent
oxyton est
que possible (chap. XII). Par suite tout mot
eywv (Apolchez eux baryton 'ATpe; devient "Axpeu;, ^y

Cela ressort d'abord de quelques faits isols.

147, Il

{i-yI

vritable accent aigu.

des atones.

in, o,

tance, prouvent

grammairiens anciens, l'existence des proclitiques. Tout


en considrant les proclitiques comme des oxytons, les
grammairiens anciens fournissent en effet indirectement
la preuve que ces mets taient traits exactement comme

lieaia et 7it(xe0.ta (ad

e,

OU

xx yw, o8

En

indiqu par les grammairiens

cas tout diffrent de xtcoSwv, etc., voir 100.

\io(

(cf.

pareil cas, les

mots atones
tot' dans

eaaic

r^^av,

irTa

les proclitiques,

490

lo

chapitre XI).

proclitiques

uap' dans uap'

ouTe

tot' et;

|xoy

sont traits
est

dans

le

comme

mme

des

cas que

^opriV irwXaxexo xvgtvsipav.


ou que

On

Ttv'

70

827

"Apr,a Toye

{ir,T (T-jy

verra plus loin

( 87)

que

8e(5t9t,

\ir,ri tiv'

Dans un
ou

tivi

d'lision

de

de prverbe,
{xieaTt.

la finale
( 98).

simplement

c'est

quand

il

Mais cet aigu est tout


il n'y a pas de diff-

ttvo.

l'accent d'enclise (ib.), et

rence entre xaxa


tuera

Ainsi xaii

tivo; et f.XxaTi Ttvo;.

'ta>Xa TioiT.pLatx et

XX

7iotT,(iaTa,

De mme on accen-

mais XX

Tioxe

comme

les mettre en veil et les avertir

que

l'aigu final

qu'ils

attribuaient aux proclitiques ne se comportait pas dans


tous les cas comme un aigu ordinaire. Us ont nglig cette

du moins nous

prendre et sans en

les cas d'anastrophe

pas exprim \ii\y.


doivent s'expliquer de la

tre n'tant

verbe

le

Ainsi

aTio,

upa,

les prpositions (sauf

ix^ji

et vT, voir

Tcpt,

utto

correspondent en sanskrit

p'i,

ava et xxa, on peut comparer av(o et xaTO).


En position d'anastrophe, les prpositions conservent donc
tout simplement leur accent ancien sa place primitive.

para, pari, px

C'est

seulement lorsqu'elles sont employes

tiques,

c'est--dire

En

accent initial.

comme

comme

procli-

atones, qu'elles perdent cet

d'autres termes, les prpositions ont une

double valeur, tonique ou atone. Lorsqu'elles sont toniques (en position anastrophique), elles sont accentues sur
l'initiale

oi-no

izipx npi

\ir,o.

Lorsqu'elles sont atones, l'ha-

bitude s'est rpandue de les accentuer sur la finale, ce qui,


d'aprs les tmoignages fournis plus haut, quivaut l'ab-

Sur l'anastrophe des prpositions monosyllabiques, voir

les

phrase et n'ayant l'aigu que devant enclitique.


Le cas d'lision mentionn plus haut aurait d toutefois

indication ou

sont places aprs leur

sence d'accent.

grammairiens aient pu considrer les proclitiques comme des oxytons, puisque dans la
plupart des cas ils se comportaient exactement comme des
oxytons, changeant leur aigu en grave dans le corps de la

On comprend donc que

examins au chapitre XI,

ci-dessous) devraient s'accentuer sur la premire syllabe.

l'accent grave la finale de xara

enclitique

cas,

elles

nombre de

tymologiquement,

effet de l'affaiblissement de
l'oxyton au 39 e* suiv., la finale de vT^t dans le corps
de la phrase (vSut xr,; aapxo?) est exactement semblable
non de
la Qnale de ><5?vTa. Par suite, que l'on marque ou

suivi d'un

Tous

faon suivante

dans les manuscrits.


D'aprs ce qui a t dit en

dans xaxa ilwxpaTo-j;, il n'y


aura pas de diffrence entre xax SwxpTou; et TiXxara
SwxpaTou; au point de vue de la syllabe ta.
a un vritable accent
Il n'y a qu'un cas o un proclitique

certain

rgime, les prpositions font remonter l'accent sur la


syllabe prcdente. Ainsi on dit irb ewv mais eoiv auo.
De mme lorsqu'une prposition est employe en fonction

Ce dernier fait aide comprendre pourquoi


73.
les grammairiens faisaient oxytons les proclitiques et
tablir la valeur de Taccent que ceux ci portent sur la finale

lui-mme

reste ds lors expliquer le cas d'anaslrophe

mais en particulier quand

la finale.

est

Il

des prpositions.

aXXov.

les enclitiques uot

ne font pas non plus remonter l'accent en cas

aigu sur

74.

dans

71

l'ont

tirer parti.

transmise sans

la

com-

le

chapitre XI.

Les prpositions \t.r- et vT ne sont pas sujettes l'anastrophe cela tient sans doute ce que, toni^es, elles
;

portaient l'accent sur la finale

g 75.

Ce qui

cf. le

skr. abhi.

est vrai des prpositions l'est de tous

Les conjonctions XX, uet, tj, xat,


irap ou vn, et leur accent final
n'a pas plus de valeur que celui des prpositions. L'tymoles autres proclitiques.

w; sont atones

comme

logie indique que, toniques, XX,


* (XXa,

f^tf

lov

et w.

f,,

Sou et

w; devraient tre

72

T,

particule -Fe.

d'autre part

et

autre que l'impratif

de manire en -w;
tel

dans

comme

l'oou

c'est

Il

s'est

}!

plusieurs

proclitique, et on a

emplois o

les

grammairiens le font oxyton,


dans un vers comme

c'est--dire proclitique. Ainsi

A
a

721

vu au

ave vixo;

... 7ti Ji;

respondre

* 6o;

accentuer

so;

cas d'anastrophe,
Si

w;.

w;,

les

eiv

au,

et EffTt,

Quant

pondant sanskrit, ma,

76.

qu'il ait

devrait cor-

confondent par analogie

(d'aprs ^v 'ApT|xi5i et w;

eo).

C'est

aussi par analogie qu'ils accentuent tci comme w;, bien


que cet adverbe, de mme origine que i;, doive rguli-

rement porter le circonflexe * tw?.


Pour tablir le caractre proclitique de la conjonction xat,
on la rapproche parfois de l'adverbe lituanien Kat aussi
qui est accentu du circonfl-^xe mais ce rapprochement

En

le fait

(ox),

(cf.

les

qu'on accentue

eaTt ( 123)

ngation

[i-f],

ce qui concerne l'article,

jamais t proclitique.

prouvent que
il est impos-

que

corres-

le

il

est

douteux

propos du passage
ei'peTo

oe-repov,

A 513,

Dmtrius

lisait eipe t Ssxepov en prenant to pour l'article. Gela


semble indiquer que dans les deux leons la syllabe to
tait atone. Mais cette conclusion prouve seulement pour
la barytonaison des syllabes finales ( 40). En fait, l'usage
empirique de ne pas accentuer 6 et pour les distinguer
et 6 (neutre) est purement arbitraire et n'tades relatifs
blit nullement le caractre proclitique de l'article.

Ixion

r,

r,

Un

dernier cas considrer est celui o deux

mal connu.
un exemple dans TipsI, succession des deux prpositions Trpa et ^. Le mot est gnralement paroxyton,
proclitiques se suivent. Ce cas est fort rare et

On en

bien qu'on
dien,

lise napil

510, hsite

d au

nxpil peut tre

par un

sont oxytons.

taTTpd et TipoTcpo

sanskrit le

cent sur

3'i9,

[i

276 et Tiapx

t:

165

mais Ilro-

entre les deux accentuations. L'accent


fait

que tous

adverbes termins

les

On accentue

sur la finale

cela est d'autant plus

Rig-Veda

monosyllabes entre Torlhotonie


TRAIT d'accentuation GRECQUE.

TroTrpo

remarquable qu'en

mot prpra, correspondant

l'initiale (par ex.

les

ngation o

soit toujours tonique.

doit tre cart. Par suite le caractre proclitique de xat


est seulement probable, puisqu'il est impossible de tracer

une dmarcation dans

la

Ilrodien remarque qu'au lieu de

77.

'ye.

oino

grammairiens enseignent

c'est qu'ils

'ApT{it5i ^Cv et eb; oi;

la

'AO/-vti.

63 qu'Hroiien accentuait ;

De mme, en

pour

sible de la sparer de la ngation o, bien

On

comme U'

o tait proclitique.

Mais dans les autres emplois

o^S' w; et xal w;.

devenu

dificult se prsente

Mais l'existence de oxn et surtout


o-jx <TTi

conserv

vu plus haut que l'usage


ordinaire des manuscrits est mme de ne pas l'accentuer
du tout. Bgulirement, cL; devrait tre orthotonique dans
est

mme

cas examins au 66, o la ngation est demeure tonique).

devenu atone ( 142).


en effet un adverbe

xa/w; ou xaxw;.

monosyllabe

le

puisque, orthotonique, elle tait accentue de l'aigu

(anc. *T,Fe)

m; devrait tre prispomne

moins qu'orthotonique

prispomne.

r,e.

cSo n'est

il

soit

La

la

r.s

au second membre d'une alternative (cf. Ilrodieu I 516 et.


suiv.), au moins dans certains cas dtermins. Mais les
grammairiens ont introduit dans la question de subtiles
distinctions qui ne piraissent pas anciennes. L'opposition
de r, et r, est videmment de mme origine que celle de
T,

ne

forme proclitique, c'est--dire atone, de


forme de l'adverbe ^ et de la
La conjonction r.s s'est conserve orlhotonique

que

n'est

a conjonction

au sens adverbial

proclise,

et la

'AXX n'est en effet que le pluriel neutre de Tadjeclif


aXXo;, soit aXXa Strotyp

upoupd, porte l'ac-

40, 7).

CHAPITRE

VII

DES ENCLITIQUES

On appelle enclitique tout mot,

78.

dpourvu

d'accent, qui se lie troitement dans la prononciation


(

au mot prcdent.
Contrairement
les

la thorie des proclitiques,

que

modernes ont d constituer d'aprs des tmoi-

gnages indirects,

la thorie

des enclitiques est four-

nie tout entire par l'enseignement des


riens anciens.

On

grammai-

possde sur les enclitiques d'im-

portants fragments d'Hrodien lui-mme


suiv.) et plusieurs extraits de divers

(I

551 et

grammairiens

publis dans les Anecdoia de Beliker (llIlliO et


suiv.),

sans parler bien entendu des nombreux ren-

seignements de dtail fournis par


Le

nom

d'enclitique

remonte

les scholiastes.

l'antiquit.

On

a vu au

38 qu'Apollonius Dyscole et Hrodicn distinguaient l'enclitique (fo yxXiTixdv) de l'enclinomne (to yx).ivo(Xvov), rser-

vant ce dernier terme aux mots oxytons qui, dans le corps


de la phrase, affaiblissent leur aigu en grave. Celte distinction n'est pas toujours observe par les grammairiens.

76

Ilrodien lui-mme emploie parfois le terme

pour dsigner l'enclitique (par exemple

d'yxXivttxevov

552,9,

passage

une disproprement dits


et en ypTixa. Ces derniers sont les enclitiques dont Tenclise n'a pas de valeur significative et qui se bornent
veiller (eYetpetv; l'accent aigu du mot prcdent, sans exprimer aucun sens particulier (p. ex. vr,p -et;). Les enclitiques proprement dits sont ceux dont l'enclise marque une

On

trouve chez Charax {An. de Bekker

opposition

fjLo-:

en

Yy.)>tTtx

(vrtSiaffTo/.r.),

III 1149,17)

par exemple r./o'jTU

jj-o-j

s'opposant

le

phrase (ainsi schol. Ven. ad E 672, Z 260, S 499, UO, etc.).


Hrodien dit textuellement (ad O 146, II 93) xal to Zey? xal
TO (Tw YxXttov, xowiau papUTOvyjT^ov. L'expression xax* Hyx:

Xktiv

est

dien (ad

S 80.

employe dans

le

mme

sens par

le

mme

Ilro-

720, II 70).

L'enclitique, s'appuyant

de l'accent sur

le

peut jamais se

grammairien.

verbe

grammairiens dans

ly-Kli-iyA

T.xou;. Cette distinction n'est qu'une subtilit de

i-^Y.llvzt.v est souvent pris par les


sens de papuTovev, c'est--dire pour
dsigner l'affaiblissement des oxytons dans le corps de la

Remarque.

cit

ci-dessous).

tinction subtile des

Le

77

au point de vue

mot prcdent auquel il est li, ne


trouver au commencement d'une

phrase. Cet enseignement est donn formellement


79.
III

140,1

4)

Le irrammairieii Charax (An. de Bekher


oppose les mots orlhotoniques aux mots

euclitiques et

explique

il

terme d'enclitique par

le

une mtaphore emprunte


(sYxXivc'.v)

sur

un

autre

Tov vXovov xai xax

cpuaiv

oxe TOV TVOV va6i^'.

opa;

Tcov

ty,

objet qui s'appuie

'Op6oTov?aat

tvov cpuXiTTSt, lYxXivsorOai 5,


i:fo

auTou

w;

Xs;*'.,

cltzo

[xsTa-

est de fait aise

tiques des pronoms.


Apoll. Dyscole [depron. 62 Bekk.

der et Uhlig)

ti,Ta

Par

cdent. Cf. Ilrodien

Le substantif

552,0)

(I

OTTOTariGSTat TrvTco; xsi'vw

tf)

le

mot

vxX'.vjxevov

pr-

|xpiov

xac tov auToi tvov kyy.(yei.

abstrait et le verbe qui correspon-

IyxX'.t'.xv

sont respectivement

v)

oiav,

tte

'yxXiff'.

et

xaGirEp at op6oTovouji.vai, aXX

Ttvo [xpoix; Xoyou TtapaTtOevTai.

suite, lorsque,

un mot gnralement

comprendre, puis-

ntique indpendante et font corps avec

pour une raison quelconque,


enclitique se trouve plac en

de la phrase (111 et 122),

81.

= 49,10 Schnei-

a eyxXivojJLevai tcov v;covi>{jt,twv ooTiOTe

xaT'

TrpooiaTat t<n

mots enclitiques n'ont pas d'existence pho-

les

dent

OTS

{lv cpaji-ev,

yxXivvTwv lut Ta oTTtaw t^ awaaTa auTcov.

La mtaphore
que

un

par Apollonius Dyscole propos des formes encli-

il

est accentu.

Rgles d'accentuation des enclitiques.

L'existence des enclitiques dtermine dans la pratique l'application d'un certain

nombre de rgles qui

peuvent toutes se ramener aux principes gnraux


qui suivent

lo L'enclitique, tant
gYxXlVc'.V.

mme, forme un
avec

le

mot

dpourvu d'accent par

lui-

tout au point de vue de l'accent

prcdent.
_*J^-:e-

-^.;'-t- ^..-a

Par suite

pour

le

78

ne devrait y avoir qu'im seul accent

il

un mot orthotonique.

C'est ce qui arrive

toutes les fois que l'accent du


satisfait

dans

groupe

le

en

50

de limitation

Il

Remarque.

Relativement

indiffrente

la rgle

de limita-

tonique et l'enclitique qui

mot unique

le

sont sentis

le suit

mot

comme un

la

du prcdent.

Il

d'accent dans le

mesure.

3^ Si

dans

le

groupe

total, l'accent

du groupe,

nomm
82.

par les

le

que

est troitement

Il

trois

li.

temps de brve

porter l'accent que

la rgle

de limitation

revient dire qu'au-

l'enclitique est trait

comme

l'accent serait

phrase que l'accent des proclitiques

du mot orthode la

ferait

soumis la rgle de
limitation tandis qu'au-lessous de cette mesure, renclitique est un mot inaccentu qui ne peut recevoir dans la

dplacement

trois syllabes

g 84.

fin

Les

(^

70 et suiv.).

six principes formuls

aux 81-82

rsument tout le traitement des enclitiques, qui va

groupe prend un second accent, d-

tre

accent d'enclise.

La place de cet accent d'enclise est rgle


trois principes suivants

pareil cas l'enclitique

est aussi inexplicable


il

un mot accentu dont

la porte

mot orlhotonique.

tonique est loign de plus de

En

cas o sa longueur dpasse trois temps

le

Il

laquelle
dessus de

effet tout

une tendue

place normale.

empche en

enclitique a

Ce principe tablit une diffrence essentielle


83.
entre Teaclitique d'une longueur suprieure trois temps
de brve et celui dont la longueur ne dpasse pas cette

Tout mot orthotonique suivi d'enclitique garde

Ce second principe limite singulirement

un

sur la finale.

au point de vue phontique.

son accent propre

si

un enchtique ne peut

de brve,

sentis isolment par le sujet parlant


faisaient qu'un

Sauf

ortho-

deux mots continuaient toujours tre


(cf. 99), mais ils ne

les

que

ne se distingue pas d'un mot accentu, qui


remonter l'accent aussi haut que possible.

et 58).

ne faut pas conclure de ce principe que

rsulte de l

qui porte l'accent d'enclise.

d'une syllabe finale d'enclitique est

enclitique n'est pas susceptible d'intonation ( 55

Il

L'accent d'enclise est lui-mme soumis la

suprieure trois temps de brve, c'est l'enclitique

ce qui revient dire que la finale d'un

du mol orthotonique.

rgle de limitation.

( 52).

tion, la quantit

l'accent

effet

mot orthotonique

total la rgle

L'accent d'enclise doit tre spar au moins par

un temps de brve de

groupe form par l'addition d'un enclitique

79

expos maintenant en

lement

tenir

dtail.

On

n'aura naturel-

compte dans ce qui

suit

que des

enclitiques dont l'tendue est infrieure trois temps


:

soEn

pareil cas,

d brve, puisque ceux qui dpassent cette mesure


sont, d'aprs le 5 principe ( 82), traits

comme

n'existe

mots accentus.

(I

5fi4, 6).

Remarque.

v(o

xk

[xovw voeixai

Mais l'absence d'accent

x?,;

suffit

'=vOx xi,

(^aH

xc,

etc., voir 02.

Lorsqu'un enclitique suit un mot oxyton, ce der-

86.

sans accent.

g:rave), et Tenclitique reste

Ainsi yaOc; suivi de

Sur l'accentuation

un mot oxyton.

nier garde son aigu (qui alors ne s'affaiblit pas en

yaOo

xt;, voiOd; Troxe,

vY-p ( 38),

ou hxi

ttots

xt

Si l'enclitique

est disyllabique, l'accent

du mot orthotonique ne peut

devient yab

v7,

mais suivi des enclitiques


yaG

marquer extrieurement l'enclise.

L'enclitique suit

observer que l'enclise

fait

pense

la

des
ly^Xiacw;

oxyton

Hrodien

que dans

81

il

reste

le

groupe
(82);

mais

l<7xi.

pour

total ( 81), et l'accent d'enclise intervient

ter

comme un enclitique

servir

disyllabique ne peut por-

d'accent sur la premire syllabe, c'est sur la

Les grammairiens anciens, considrant Taffaiblis-

seconde qu'on marquera l'accent d'enchse. Le mot

corps de la phrase

orthotonique ne subit en pareil cas aucun chan-

semont de

l'aigu

comme un

l'ait

en grave dans

le

normal, explicpient

la

conservation

gement.

de l'aigu en pareil cas en disant que l'enclitique


rveille

l'oxyton

(xbv xvov

Ainsi les enclitiques

yetfouciv, 6 xovo; ysi-

pxat, etc.).

85.

TlVO;,

xtvo ttoxe elm

aprs les mots

Scrout crits

'AxpstOTj TToXXxi

k^f^iii'KOD

vpwTrou

'AxpStOYjV TTx, ZoXXdtXl tCJ.

Lorsque l'enclitique disyllabique se termine par

un mot pay^oxyton.
suit un mot paroxyton,

Vcnclilique suit

Lorsqu'un enclitique
faut distinguer

deux

cas, suivant

que

une voyelle longue,


il

du

l'enclitique est

l'enclitique

lui-mm.e monosyllal)ique ou disyllabique.


Si renclitique est monosyllabique,

de chang. Le

il

l'accent d'enclise prend la forme

circontlexe. Ainsi,
xi,

aux

gnitifs pluriel et duel de

on crira vpwzwv

xtviv,

vdpojTrotv

XIVOV.

n'y a rien

Remarque. Il n'y a rien conclure du fait qu'en cette


on distingue dans l'criture le circonflexe de
l'aigu. La longue finale d'un enclitique n'tait pas originairement intonable, puisqu'elle ne compte que pour un
temps dans l'tablissement de l'accent du groupe total

la place

mot conserve son accent

position

normale, et l'enclitique reste sans accent.


Ainsi les paroxytons
tiques

xi; 7:ou

yoti

ys restent

ouxo>

Uvo; suivis des encli-

sans changement

'/Jor,

xt;,

)fa8d; xivo;

comme

ouxoj zou, vo; y^*

-:.

_--*.-

yad;

Ttvcuv,

r^Y.o\J(ri.

tivo;

COmme

rxoya

Tivwv ( l

rem.. Par

ir65e; Ttvv, le

comme

Ton accentue

xiviv

Cette rgle semble en contradiction avec le troisime


le prispomne tant en elTet

udSe; tivo et

principe formul plus haut

Tivtv

quivalent un paroxyton

(tiv6;

et

plication de la

toSo; et TioStov).

Sur l'accentuation

v a?i<Ti, voir

iioSe; tIvo,

En

fait,

qu'il soit,

un accent de circonstance dtermin par l'application des


propre
principes de l'enclise, mais qui n'appartient pas en
mot qu'il frappe. On en a la preuve dans le fait suivant

manus
-/oufft

lide (chap. XI,


k');Yo^'i

ioCtou;

etc.,

mais

on

non pas

dans

dit avSpa

Tiv

avSpa

/iya)

la

oev

repousse la

xaxw

rgle

la

Ilermann.

G.

le

xaXo

de

Eir),

sens de

xdvov

dans

Romanus

Malheureusement Charax
[lo-Z

qu'il

oppose

envisage seulement

ttev ti?,

le cas

des

bon d'ajouter que, bien qu'il


rgle de Romanus, le mme Charax enseigne
eljjii

il

[ib.

est

En ralit, G. Hermann,
Romanus, semble sur ce point

1151, 20).

qu'appa-

Le premier principe formul au 81 dit que le groupe


mot orthotonique + enclitique ne forme qu'un seul mot au
point de vue de l'accnut. La dernire syllabe du mot
orthotonique n'est donc pas en pareil cas une syllabe finale
elle cesse par consquent d'tre intonable et ne compte plus
que pour un temps de brve. Par suite, le groupe cpi an,
malgr le circonflexe graphique de , est exactement
comparable au point de vue de l'accent un mot tel que
;

le

et

les encliti-

XwaeaOe
:

sens de

confirmerait

faire erreur, et la contradiction signale ici n'est

X-rji;,

Ttap-

conserver
le

rente.

xax;

lit

disyllabique, en

7c6t' a-JTo;.

Tivwv TzoTs ye seront crits sans accent

IcTt, p; Tivwv,

aussi bien que Charax et que

'

ifj-ci

de

c'est--dire qu'il

(AS,

dans

Traplxst^' ^bv

comme exemples

accentuer ojv

l'enclitique reste sans accent.

ques

XXo; xvo;

Tivxa?^ tiots

suit

cpw;

ton

monosyllabes. Mais

xtv'

un mot prispomne.
un mot prispomne,
mot prispomne ne subit aucun changement
Ainsi aprs les mots

inversement

sou

perdre

rapporte

88. -- Vencliiique suit

Lorsque renclitique

et

mme

de

On

o uap-

TreptdTrwfxvY) Tcporiyei-at,

o Trapxetv tov xdvov

et

l'hypothse

syllabe

mais avSpa

el

non pas uvta;

tv' 'XeTov,

Tiivra; tiot' aCiov; et

l'criture

Tov tdvov. S'il s'agissait d'enclitique

son ton

une
un mot paroxyton, mais lidant leur fmale devant
sur leur premire
initiale vocalique, ne font jamais remonter
porterait

suivante

la rgle

entendant

vocalique placs aprs


les enclitiques disyllabiques finale

syllabe l'accent que

xaxi Tcoz

yovai [x yxXcTixj tv t^vov aTj*

au

on devrait avoir ici l'apque dans le cas prcdent


COmme 7i(>5e; tivwv, etc. Frapp

dans les Anecdota de Bekker, III 1150,22 un passage fort


obscur o Charax attribue et reproche un certain Ro-

l'accent

pour rel
d'enclise sur la dernire syllabe d'un enclitique,
n'en a pas moins une nature toute spciale. C'est

rgle

n'taient peut-tre pas tous d'accord sur ce point.

enclitique
lique et disent alors qu'aprs paroxyton un
illudisyllabique devient orlhotonique. C'est l une pure
l'enclitique
sion que la simple rflexion fait vanouir. Si
porter
devenait en pareil cas orthoionique, il devrait
dans
l'accent sur la premire syllabe (cf. tIvo; orthotonique
7i68e; Ttv6;).

( 46),

de cette contradiction, G. Hermann proposait mme d'acceniuer dans les textes anciens cpto; ac, tivwv et <pi;
TTot, malgr l'enseignement des grammairiens anciens
(de cmend. rat. gr. Gr. 73). En fait, les anciens eux-mmes

mais enclitique dans

mme

fli; tiviv,

); (TTi,

106.

Certains grammairiens modernes, interprl'accent


tant tort l'enseignement des anciens, considrent
de l'enclid'cnclise en pareil cas comme l'accent propre

87.

83

ne peut tre d qu' une

explicable

aisment

d'ailleurs

analogie,

suite, si

circonflexe de

82

de

mme

Xrjto; ttots

quivaut

SrjXwcraTe.

cpw

ttote, X-fjOi ye.

'1 ,'*'-

^"'i'-

89.

suit

un mot proparoxyton, ce

d'enclise sur sa finale.

En
final

Uua

ttots,

Ew

ftapsTav).

nique a deux accents

Et ainsi

le

tw

mot

TsXet

90.

C'est

qu'ils sont suivis d'enclitique

Ainsi les mots en -a;,

a
un mot proprispomne,

olxo e^xi, cia Ttox.


le

mme

cas que prcdemment,

553, 20).

accentus du

cir-

x'.

comme

On

dit xXt|jLa; xivwv,

[xvxt axt,

^xt,

(povi^

Xoyo tivwv.

Y^'^^to xi,

la

mme

Ce

rgle lorsqu'ils sont placs devant enclitique.

sont tous

les

paroxytons trochaques dont la premire

syllabe est longue de position. Ainsi les grammairiens

enseignent accentuer jXX

237

yXX Te xat Xoidv

185

Exv6e

et

TpYo; Te

te,

AiAu

vv auT

xe xal a*j, IXoSapys, xai

Hrodien ajoute
Te, etc.

'

(I

563,

les

exemples

2).

Dans

(iiv

dans

te

les vers

ule; *A-/aa)v.

Atwv, Axjjluc te
'XXd?

le Vcneius

xt;,

de

ev

e.

tcote,

l'Iliade,

462 et dans le palimpseste de Syrie evexi

tu-

on
II

lit

209

Charax rapporte qu'Aristarque, malgr d'autres


grammairiens, se refusait accentuer 'vSp |xot au dbut
de l'Odysse (An. Bekk., III 1149). On a dj donn plus haut
l'explication du phnomne ( 50). Si Hrodien demande
Enliu,

( 46).
ici la mme rserve qu'au 88 en ce
traitement de la longue circonflexe l'in-

n'a pas faire

qui concerne
trieur

Ilrodien

-ij;

92.
Au cas des proprispomnes se rattache troitement celui d'un certain nombre de paroxytons, qui suivent

vT

un proprispomne quivalant un proparoxyton

On

(cf.

et

-;

par les

traits

des paroxytons, lors-

^n.

186,6).

exactement

comme

rr^'^

d'enclise sur sa finale.


B'ixo; xi;,

mots prop-

les

voyelle finale est suivie d'un

d'enclise sur la finale.


et;

ce dernier, outre son accent premier, porte l'accent

Ainsi

la

orthoto-

(tts tti^tou^ti oo xovot

l'enclitique suit

y a une exception pour

t?|;

V enclitique suit un mot propHspomne,

Lorsque

la

conflexe sur la pnultime ne portent jamais l'accent

X^tv, el; alv 6 xpto; xdvo, exspo; Z 6 xtj; Yxiaea);,


I

11

grammairiens anciens

x^ipo

Graeca Oxon.

groupe de consonnes. Ces mots sont

grammairien Charax (An.

{k^eioEi tyiv

uniquement de

58).

rispomnes dont

1157), l'enclitique rveille l'accent grave

du mot prcdent

7rpoxtaVT,

nvwv, on dira

^^'^^ ^axi

avOpwTTO iaxi, r^xou(si xivwv.

pareil cas, dit le


III

S 91.

Ainsi, avec les enclitiques ys


oiowai ys,

Behk.

quantit (

outre son accent premier, porte l'accent

dernier,

85

postrieurement en grec et dpeni

un mot proparoxyton.

L'enclitique suit

Lorsque l'enclitique

8i

le

du groupe

total.

En

effet, la

cas prsent n'est pas flnale du

longue circonflexe du
or, on

mot orihotonique

a dj signal la diffrence essentielle qui spare la longue


anale capable d'intonation depuis l'poque indo-europenne
de la longue intrieure dont l'intonation s'est dveloppe

que ces groupes


en d'autres
termes, c'est que la premire syllabe des mots yXXa et ev0a
est susceptible d'intonation. Or, l'examen de la rythmique
des hymnes de Delphes enseigne que les groupes voy.

l'accentuation jXX

Te et evx

quivalent pour lui OX

Te

Ttoxe,

ou

c'est

{i,f,v

uote

86

que toujours

f liquide ou nasale peuvent tre chants sur deux notes


exactement comme des voyelle? longues. Cela tient ce

brve

indo-europen, les liquides et les nasales taient


capables de former un second lment de diphtongue aussi

On

'

et

que

Jean Damascne (Migne,

X 282

ou nasale.

dans

le

On

trouve crit

Vendus, o^paxi;

317

x'

dans

le

palimp-

Les manuscrits de certains auteurs classiques, par exemple


prsentent l'applile Laureniianus de Sophocle (xi sicle),
de la mme rgle en donnant deux accents tous

Sur l'accentuation yvda^xi tpafiev


, hi' div o\, voir 61.
Sur o'j'i Ti, ixiT Ti;, etc., voir 98.

te

xe, lotT<7xl

par exemple son trimtre par

que par

YKouff' ett

r^y.ou<si

(mais non par

comme un aigu

ordinaire

exac-

89) et propos

xai Tov 7r7roiOw eiKoyou^^r^coLyxi

on

94.
celui

il

Il

reste

Il

examiner deux cas

'

OUTOVTjXeOV

1%

To

l|i.i.

(II 31)

particuliers,

enclitiques de suite, et celui

est prcd d'un proclitique.

arrive frquemment

<ruv6Y3tXiTtxdv

(1551,8).

tv

Xo;

Or, le terme d';uTovTv s'appli-

En

des grammairiens est

que plusieurs enclitiques


la

mme

phrase.

un

pareil cas, l'enseignement

unanime

on accentue de

l'aigu tous les enclitiques, sauf le dernier qui reste


le

mot qui prcde

E
O

suit les rgles gn-

donnes plus haut. Hrodien

comme exemple
remarque suivante

[xe.

Le groupe total forme ce qu'Hrodien appelle

rales

fait la

31)

Trpo r^]xa>v oov <T/TjXuta ti.

y a plusieurs

sans accent;

du vers B 26

Hrodien

aussi bien

col. 1801

A.

(cf.

1780

/(,9'^va.i

rien de parti 93. -- Les grammairiens ne disent


consiculier sur la nature de l'accent d'enclise. Ils

tement

col. 1809

o fenclitique

r^Ao^ci xivo

col.

TjxoffaxE, cf.

de suite se trouvent runis dans

drent l'accent final de t-xoux dans

XCIX,

t.

de chaque vers porte

diffrence entre l'oxyton ordinaire et l'oxyton qui

paroxytons trochaqucs devant enclitique.

saint

col. 818 et suiv.)

rsulte de l'enclise. Saint Thodore de Stude termine

cation

les

(d.,

les trimtres

comme

gnralement l'accent. Or, ces potes ne font pas de

115 et

seste de Syrie.

XGVI,

et suiv.), l'avant-dernire syllabe

comprenant pas la raison d'tre, ils l'ont


tendue au cas o un paroxyton trochaque quelconque est
suivi d'enclitique, et par exemple ils accentuent W xe,
la premire
^?p toi, Txi Ti; (cf. Hrodien I 563, 2), bien que
voy.
syllabe de ces mots ne contienne pas de groupe
opdc a'

tmoignage post-

Dans

naturelles. N'en

brve -f liquide

t.

ou saint Thodore de Stude

nettement quel est le point de dpart


v6i uote. Seulement, les gramla rgle au-del de ses limites

de l'accentuation ?jXX te,


mairiens grecs ont pouss

Un

iambiques des potes ecclsiastiques

u.

voit donc trs

l'accent aigu.

rieur confirme celui d'Hrodien.

qu'en

bien que

87

812

7)

le

(I

563,18)

donne

vers d'Homre

vu de :rou So

W/ei

x/ipiov

l'on a trois enclitiques de suite

o aa y'

'7riTa,

vu, ae et ttou.

88

Apollonius Dyscole (de coniunct.


249,14 Sch.
xa6'

v l'xacTov [xpo;

De mme
(S

289

TTptv

mme

et Uhl.) cite le
v)

517 Bekk.

<7

'A/aiwv, oart; apiaxo;,

Hrodien remarque qu'on peut imaginer un beau-

coup plus grand nombre

de
il

l'autre.

ya

Par exemple

ti;

et Ttp

Mais

il

or

grammairiens. Ce qui confirme cette

ixot ^^i^i tiots,

il

crit le vers

y 136

ou

sans accentuer

ajoute que cela est

vants

7:ou

7:03;

Ti

d'Homre

o'j Tcco

(it'

'AvXa;

cet exemple,

(rcpiv

ixeXoEiv (I 563, 21).

ffuvyeiav oou.vy,v vxTra'jacux; (I 563).

quand un enclitique

a la voyelle longue, on peut hsiter en cas de synenclise l'accentuer du circonflexe ou de l'aigu. Hrodien, n'tant pas fix, prfre ne pas l'accentuer du
tout, et

criviov to toioutov Six t/iv tou TTveaotTo

de synenclise a t fabri-

certains cas particuliers. Ainsi

d'enclitiques la suite l'un

six aigus de suite.

peu frquent

les

la rgle

hypothse, c'est qu'ils ne sont pas d'accord dans

est enclitique.

Ttvi)

supposer que

que par

o;ta avedTTj.

TU) Yr,{i.a(T6at

parce que tw (pour

faire

faut accentuer

il

l^ou

p.

vers et ajoute

89

l7rv

Dans

il

joint les sui-

et vcioTcv Tivx Trou

^l\f5l

passages

les

95.

bien tablie que soit la rgle des

Si

synenclitiques par l'autorit des grammairiens, elle


TT

peut paratre suspecte en ce qui concerne


table usage de la langue.

Tout d'abord

les

le

e TTCD 6 TTEcptooixo

553

[XTJ

143 00

TTO)

TTO)

(jl'

U.IV (pa<7iv

Ptolme d'Ascalon accentuait de


mais
devant un autre enclitique

dernier

vu

(T

TTou,

est appliqu
et

't

Ic

a t remis en faveur de nos jours par G.

Lehre,

p. 405).

Dans

sans accent oS n
crits

jxtv

74)
le

et

(II 115, 3

l'aigu
tel

Troi

et

n'tait

zw

pas

Hrodien donne raison ce

cf. JI 140,

20 ad

396).

de l'Iliade on

adverbes ou des conjonctions. Ces mots seraient


instructifs dans le cas prsent si leur accentuation

322, etc. et d'autres

lit

manus-

tait

prsentent d'autres systmes encore. Cela peut

parfaitement uniforme. Mais

taines contradictions. Ainsi

/
OB

"ExTtop

Certains enclitiques se combinent par


96.
juxtaposition (avec ou sans crase) pour former des

la bible

Hermann

par Gttling (Allgem.

Venetus

icpetY)

muic syslme

dans des manuscrits anciens de

(De emend. rat., p.

xa\ ^wbv

oioTpp;, ocppa >cev

vri-

manus-

l'avis d'Aristarque et

cpY,(7i)

't^,

cpayuEV xai :iiaev auTw

l'Iliade accentue les enclitiques de deux en deux


Tiep Ti' (T |xot

>a^wv

6povov

ce
crits ne l'appliquent pas toujours et prsentent
de
B
Venetus
Le
snjet de nombreuses divergences.

(r,

^m^

464

ils

offrent cer-

on accentue

xotyap

ou

oo

Totyxp la juxtaposition des

lui-mme
tiques

mots xot

Hrodien ne

le

yop.

p,

deux encli-

ran^e pas dans

la catgorie

yc et

des enclitiques et dans l'usage

naison des deux enclitiques

Hrodien parmi
suivant lui

A
A

65

rot

le

xap oy' e/(oXT,

93 ou rap oy' e/mlr^^

rveille

mot

Totp

et ap est

on

les enclitiques, et

22 et 23)

(II

ne

y:'.^

mot prcdent. Mais

l'oxyton du

Le mot

et

de

un compos de

est

yip

pas

Sur

doit accentuer

oix

sens de
ploi

Le mot

Tot'vuv

devient

ouv

comme

est plus sentie et

que

ouv

iTrtaEjxcpSTat ou* xaT0(x67j.

porte l'accent sur

que

comme

Hrodien

g 98.

Toiyxprot

p.

385)

on ne

toi

et

de pa

mais

aucun tmoignage ancien ne confirme cette opinion.

mot

reprsente l'ide essen-

I 516,24).

L'accent aigu qui frappe le proclitique

tique,

mais simplement l'accent

preuve du
de

(jt.ou

Par

fait

donne

dans

le

et

Trept [jiou

Il

ne saurait tre question d'examiner

traitement d'enclitique devant proclitique. Le pro-

clitique faisant corps avec le

mot

suivant,

tique devant proclitique est dans la

mme

un

non pas

situation

que devant un orthotonique quelconque. Mais

le

traitement de proclitique devant enclitique soulve

rgle gnrale, lorsqu'un proclitique est suivi


il

est

accentu de

l W

TTEp,

T,

aussi bien dans


f

ou bien

contient

-f,

le

l'aigu. Ainsi

mme

Trept

(cf.

a une
suivi
75).

d'un orthoto-

simplement l'aigu.

CtC

sens de

que dans

certes

le circonflexe qu'il

Les grammairiens anciens font

Quand un groupe

intressant.

d'un enclitique,

De

Tcpt [jiou

suite, lorsque le proclitique drive

doit porter devant enclitique, mais

encli-

On

d'enclise.

cas des prpositions

nique prispomne, ce n'est pas

En

le

ngation n'y

l'initiale et n'est

enclitique le groupe

ripa rsultant de la crase de

un problme

la

devant enclitique n'est pas l'accent propre du procli-

Suivant Gttling [Allgem. Lehre

le

ngation

la

TttfxixpeTat eO' xaTOu.??,;.

mais que dire des composs

devrait pas considrer

97. - B.

mais au

rponse une affirmation),

ouxouv s'accentue oxouv, parce

et Totyxpouv ?

o'xouv

dans des phrases interrogatives o

tielle (cf.

pas enclitique

de

ox suivi

sans doute (par suite d'un frquent em-

appelait

ou Tt

eT [xe.

etc., voir 123.

e(TTt,

De mme

ye

et

-jrep

TTpo (xe

Tcep (xou

combi-

rang par

xat

xatTOt

01

le

ou

sens de

riroi

(o

il

paroxyton
contient ^

certes (o

par exemple Hrodien

proclitique

suivi d'enclitique,

il

il

515,13.

+ enclitique est lui-

semble que

des enclitiques ait port l'accent aigu.

De

le

premier

l l'accen-

92

ment

liiation

iL-r^x

Ti

<I>

288 daDsle Venetiis A,

S 185 dans

et ouTTt

le

(x-rjTeTtv

S 342

99.

Bemarqub. Ce qui caractrise

pendance et sont sentis comme deux mots isols. Mais il


y a un cas particulier o les deux mots n'en forment plus
qu'un tous les points de vue c'est celui que les grammairiens anciens ont baptis du nom d'TrxTaai; ( extension ),
parce que le mot orthotonique est pour ainsi dire tendu
par l'enclilique.
;

formes pronominales suivies des particules


dien enseigne distinguer 6 U, oX 6, to 6,
T(T(To<;

6e,

Tffav 6, etc.,

pendante du

li

ys et Se.
toio;

U,

Hroto^tj 8,

une conjonction ind-

est

mot prcdent, de

nombre de

certain

6e,

o'Se,

touSc,

toiffe,

Toif.ge, TO(Tao;8e, toaffive, etc., O les pronoms sont tendus de la particule -Se. Dans cette seconde srie d'exemples,
on n'a plus afl'aire qu' des mots uniques, dont les deux
parties composantes cessent de paratre distinctes. Aussi
l'accent du groupe total est-il rgl non plus par les lois

particulires l'enclise,

centuation grecque
qui a prvalu

dans

mais par les lois gnrales de l'acnon to? Se). On remarquera

(toOffSe et

seulement que dans

comme

Toio'aSe

Totf,Se,

c'est l'accent

accent du groupe

ToaudoSe, loaawvSe, qui

(totaSe)

d'enclise

de

mme

prsentent le cas de evO

396) et eywye (issu

B.

11

aypaSe
oxov

nom

ployer un

y a

mme
de

galement

o'xaSe

roidaye, -za^tsn^t

* i^(ii^t\

Ttxraai;

>otY5 (issu

dans

les

(cf.

de

Ilrodien ad

* ixoiYe),
tiye.

adverbes

tels

que

vSilt qui s'opposent par l'accent ypov

Se, k'va Se

L'indo-europen connaissait l'usage d'emenclitique aprs prposition accentue, et

de tout temps pratiqu (de

le slave l'a

en russe moderne

de trs nombreuses locutions du type w morja

mer

le

prs de la

De mme, en grec

substantif est enclitique).

le

eaavTa vavTa xtavra Tiapavxa,

rpdyvu, Cfipayu

(X7ceSov,

proparoxyton est demand par Ilrodien

second lment

Dans

IxToSwv

Hrodien

Trtff/epw
I

l'accent d'enclise,

updiraXai,

ejATiaXtv,

comme

SiatTrevre,

etc.

d'o xSe^twv apKjTeptiv (Hrodien

ixTcoScov,

et cv(T-/6pw

I 509)

Bekk

TcpdaeyYy,

(dont

507, 4 et attest

par l'usage des crivains), ou avec d'autres mots

507, 25),

(ApoU. Dysc. de aduerb.

on n'a conserv sur

576, 12

la finale

mais sous forme d'accent aigu,

la

que

longue

finale d'un enclitique n'tant pas susceptible d'intonation


( 81 et 87). L'opposition

de

|jL7:eSov

et

de

diffrence d'accentuation de avTixpii;


xatvwTra

(demand par Alexion O

jattoScov

et

de

explique

vxtxpu.

320) et uxecva,

d'enclise a t soumis la rgle de limitation (

S 101.

la

Dans

l'accent

52).

Liste des enclitiques.

Les grammairiens anciens enseignent

qu'il

y a

cinq parties du discours fournir des enclitiques


le

nom,

le

pronom,

le

verbe, l'adverbe et la conjonc-

tion; cf. par ex. Hrodien I 552. Cette classification,

qui n'est
expliquera de

498, 6, etc.).

(I

Te

( 92).

On

592 et suiv. Bekk.

C. Enfin. l'TtxTaffc; rend compte de certains


100.
adverbes composs d'une prposition et d'un nom, du type
fjiTreSov, xTroSoiv.

l'enclise, c'est

les deux mots orthoionique et enclitique, tout en tant


troitement unis au point de vue phontique, conservent
cependant dans l'esprit du sujet parlant une certaine ind-

un

p.

Schn. et Uhl.) et d'Hrodien

que

A. Ce cas se prsente d'abord pour

d'Apollonius Dy.scole [de aduerh.

= p. 180 et suiv.

palimpseste de Syrie.

faut bien distinguer ce cas de celui de ev te ( 92).

Il

93

81,

en deux mots. Tel est du moins l'enseigne-

mme

pas parfaitement juste

(le

seul

nom

enclitique que les grammairiens anciens aient trouv


est le

pronom

n;!) offre certains inconvnients qui

obligent la laisser de ct.

On

enclitiques en quatre catgories

peut rpartir

les


l*

Les pronoms personnels

2"

Les pronoms

Les particules

4o

Les verbes.

102.

et

Oi

adverbes indfinis

diffrentes

Les pronoms personnels.

nominatif except), deux formes

(le

Toiy^^p

[I.75

La dclinaison des pronoms personnels prsente


chaque cas

a 179

au point de vue de l'accent, lune ortho-

((T0 (SVJ) frot (toi) <7 (xu)

(toi)
ol

(T

(tu)

enclitiques

OrlhotOUlqUeS,
;

la troisime

orthotoniques, ou

(o

tiques. Mais la premire

orthotoniques,

[xou ([i,o

Aucun nominatif
26).

[xou

ou

ot

(Ijjlo

{X6v) [xoi [xe

('o

encli-

Ijjieu) {jloi

l^i

enclitiques.

t est

employe orthotonique

et l'accusatif;

mais

c'est

37 xXut

A 48
p

110

(xot

396 TcoXXxxi yo

811 XX

Y|

a(pi6TjXa.

ttote Soijxb 0Uto SatTo; iTTj.

SfijXEVO 8 [X X?VO V

X 381 ToTwv

TCl 0

irap

vTjUffl xi/eto).

XTjOETO XlYJV.

293

cptXTaTo olwvwv, xai eu xpotTo eaTt xyidTov.


'iXiou aTretvTi" [xocXa

A
A
n

yap 6v

79 'Aoyeiwv xpaTet, xai

510

ubv

6 xat

pu07i:a Ze.

o 7CiovTat

^XXwCtV T

e^JLOV Tt<T(0(TlV,

':TTpoVTa TrpoffTjUoa.

{xtv cpwvTj^ra; '7ia

Aristoph. Acharn. 729

'A/atoi.

Tt[Xr|.

Tioouv tu, val tov ^iXtov, aiiEp

jjLaTpa.

Remarque.

Selon Hrodien

(I

556), la

forme

toi

serait toujours enclitique et s'opposerait coi ortho-

comme

;jloi

l'indo-europen

(cf.

tonique

disparatre avec le

ept'.

Cet usage, qui remonte

skr. te, vsl.

temps

tl,

enclitiques), dut

du moins

il

est

inconnu

Znodote, qui accentuait

428

ou Tot, TEXvov Ijxbv, oooTai 7coX(i.Yjia pya.

Mais Hrodien oppose avec raison son devancier

comparaison du

vers

(Xu, k^-^u^-zo^* 0^ X^iifsr^'^

<7u

lyw

la tradition qui voulait ou toi et la

ou yao

461 XXoV 7r0TpUVlV,

TpX(o y^P^'^'^^*

{JiaX'

419

l'accusatif

seul qu'elle est enclitique.

Exemples

xauTa

xoij

eu e6ev)

(atv)

"^^^

ypov, xotX7^(7iv

n'est enclitique (Hrodien I 554,

La forme dorienne

au nominatif

[xeu

ev)

ffOU (ceO (7U) (70t


:

^Y^

que

singulier, ces formes ne difTrent entre elles

par l'accent. Ainsi on a la seconde personne

<T,

tonique et l'autre enclitique. Sauf la premire

du

26

05

<70

\i'ifl\koi<Sl OfXOlfftV.

369 vuv 8

TOI,

Tot oTto 7c[jL7cav aTTwXETO vd<7Ti{i.ov T,aap

bien que prononc emphatiquement, est

enclitique.

TraTpb vt (xeYxpoi^rtv xoudot.

xxjxaTo TcoXu; y'^^* 05uxv.

<joi cp6ovoi{Ji.i

xal olxTpoTp' aXX' yopeudai.

S 103.

cette liste des

pronoms personnels

singuliers, les grammairiens anciens ajoutent l'ac-

06

p. 26, 27

To {JLsytTTOV asys^o; xwv yx}aTtx>v Tpt^povov Igti et [ib.y

employ comme anaphoriqiie. Ainsi

cusatif aTov

Apollonius Dyscole (de pronom,

Schn.

et Uhl.)

a Bekk.

p. 33

p. 130, 21)

204

x'|e yap aurov

demande raccenlualion

eyovra xax

Hrodien confirme l'opinion de son pre

De mme,

et II 82,14).

aTov

comme

365

S-7|

il

enclitique dans le passage

t'jjLsv

atTy,<7(ov

ot

(I

558,22

Tou xdvou

Hrodien

[jlovov

TroXuTO);, tY|;

ttjv

p/ou^av

'

rjOivT'.

x'Jiv

rk

TcX-rjuvrix

TExpa^povoi

TtpojxTjV (7uXXa6T|V uvouctv

xccapa j^povou

{i./pt xpicuv

Mais

lyxXtvwvxat,

ouvaxov yp u7rcpr|Vai xo

xvjv o^Eiav.

7CTto/b; TiXat eTj*

L'accentuation singulire

S'IXsatpovTe Stoodav xat lfjL^eov arov.

les diteurs

traiter arov

104.

modernes ont l'habitude de ne

comme un

comprend

enclitique.

nom,

En ce qui concerne les formes plurielles

des premire et deuxime personnes,

il

7]|i.(ov

ujjlojv,

Lorsque

ainsi se

Bekk.

p. 39,9

Schn. et Uhl.)

les

formes

7][jiiv

y^

r^pia u|xtv

uada

TrEptcTroijjLvT].

uaa ont la finale

brve, elles s'accentuent en position orthotonique

Un

sur la premire syllabe,

enclitique qui dpasse l'tendue de trois temps de

comme un mot

mettait

etc.,

phrase d'Apollonius Dyscole (de pro-

la

p. 48 c

avxojvu'xta yxXtvo[ji.V7) ^uxov dxtv

convient de

rappeler le cinquime principe formul au 82.

brve est considr

ettI

ypytay ta

tou te Trpcorou TTpo-

oO(rai, l7rioocv

ces formes part des autres enclitiques

jamais

yp

t^;

yyt'vTa'..

558,14

ffwTcou xal oUTpou,

evosia ^oTa exaffrov


t

arb

Xyw

7rpoxt|ji.vov [xopiov 7rpoXv,

TTj [JLoi6*^(;

faut sans doute considrer

TTxvToas /etp' opsyojv, w

xat

Su

eyxh.tyi
yjjxojv ,

r^

(tttjOo; Trapx BsipVjv.

To

et

oOv

7]px<t6t|

(jLSTaOcew toO tvou tJxoixt'


TaoTEto |xeTaTi6|jt.V7|

97

ortbotonique et

s'accentue en faisant remonter l'accent le plus possible. Or, les gnitifs, datifs t accusatifs pluriels des

415

o) ^l'Xot,

TT

372

TrjX{x/w'

Soph. Ajax 864

pLotv

-^[/.iv

r^aa; utxtv

ujjia

ainsi

r,aiv IuxXee; TTOvsorat.

ixYjo'

^aa uTrsxjpuyo'o yp

xouO'ufxtv

Aa

t'co.

xoutto ucxaxov poE.

deux premires personnes dpassent tous l'tendue


de

trois

temps de brve

Enclitiques,

ment que

ils

y|[xwv

7](X(5v

O^awv

f,tji?v

En

ufxrv t^ilxi; u{xa;.

u{X(i)v yjtxtv ujxiv 7){Jt,a;

position enclitique, ces formes s'accentuent

rgulirement

ne peuvent pas tre accentus autre-

y^\L[y Tifx ufxiv 6|x;.

u{xa.

C'est ce qu'enseignent formellement les

105.

grammai-

riens anciens.

Apollonius Dyscole {de syntax. 133,26 Bekk.)

Les formes du duel des deux premires

personnes ne sont jamais enclitiques, suivant Hrodien


:

,i

(I

558)

on accentue donc toujours

TRAIT d'accentuation GRECQUE.

vwtv

rcpcoiv.

98

eotovj.

[Beiirge, p. 26-27) l'a explique d'une faon trs

[i./(yOi.

heureuse en remarquant que chez Homre

fS

asv vuv

/povov

193

sY,

7C

171

OY,pov aTTo (Ttpwiv Edfxat,

vS'.v etti

rjtJLev

(jLijt.auta

*>

106.

paroxyton prcdant

Les formes du pluriel et du duel de la

troisime personne peuvent en principe tre

comme

ployes enclitiquement

em-

un

autres formes

les

pronominales. Ilrodien l'affirme


qui concerne

A
A

Tt;

xo

et (I 538, 18)

^oS, 13) en ce

xw

o'

aTw

en ce qui concerne

le pluriel

xx;

rcpiv,

ffcpa;,

xai'

px

xaxA;v.

oX-/|v oxxi Trxoi

807

I; 603V naxpox>.o, tvx

cr(p'

35

Xx?x[ji,x [/.y' IxTTcpoojdtv,

tvxa^KTi 0(3x' 'EvoTt/Owv.

'

6 o'

Exceptionnellement on a

<j(p'.(7iv

yopTJ x Osat x.

(tsswv, xat

(y^idi,

xat

vOpcoTTOu Xyou^Tiv, ox (Tosoc slda^ix'rixat.

40

(jL

xai ccptov, xat

xi/xv' uib AoX-'oio MeXxvOeij;.

opp <7^tv vT x Ooi; xat Xrjtoa tto/vX/jV.

Tj

{xpxupoi sdxtov.

'v6x (y'fa;

464

epiSi uvvixs {//saat.

ewv

ficptos

le

termine par

se

l'enclitique

212

le duel.

xai a'^wiv ob; ysiv

338

(1

-a

la rgle

son application que lorsque

ne trouve gure

99

^138

o o' oxe

/wpov ixavov,

oOi

Trcppxo'

<y.t<jt

'AyiXXu;.

(7cpa.

Dans
Mais

Hrodien
finale

une

elles suivent
(I

j62,

rgle spciale

elles

11),

oxytonent toujours

du mot prcdent, quel

dire 'AxpstBr,?

a-^ini

qu'il soit

au

lieu

la

Hrodien

de

xt

ffcpiv,

qu'il soit

cent d'enclise sur la finale et cela ce qu'il semble,

bique ou disyllabique
rgle

bizarre

doit

l'emploi enclitique des


est tranger la

cf.

92)

Ilrodien

lors,

'exi acptv.

possibles
serait

la

il

faut lire ap

'

a(7cp-, tv

forme orthotonique

'

ou

'vOx <y^- (cf.

crcp-

a^cpE

qu'une

en donnant

fcpt

qu'il a

en

olien. Cette seconde hypothse est la plus sduisante.

562, 11). Cette

Homre, puisque

pronoms commenant par

remarque qu'on devrait accentuer


la tradition porte

il

ou bien

au pronom

du pronom (monosylla-

remonter

57, 14

extension maladroite de l'accentuation

pyrrhique, iambique ou spondaque, a toujours l'ac-

quelle que soit la longueur

mais que

uTroxpoTro t;o[j.ai aux-.;

1 'xt acpiv

y a deux explications
bien l'accentuation apx (jcp-, hi acp- ne
Ds

un paroxyton,

vers Z 367

o yap x' olo'

suivant la rgle gnrale, on dira

Ainsi, devant ces formes,

le

suivant

acp-

107.

Remarque.

Par analogie des deux

premires personnes, o l'accusatif,

langue commune. M. Wackernagel

comme on Ta

100

vu, a parfois une forme finale brve

a cr ct de
(cf.

Par

Bekk.

p. 127

= p.

100, 10

dans une opposition

et Uhl.) cite

Schn.

567

^
^iOvi, (JLEYa

(jLYjTi

l'on a acp;

315

acpa; TTOdcprjXeie ttovoio,

acp

se

Il

y a

<70

ceux o

elles

qu'on insiste sur

sont orthotoniques.

une

affaire

Cette

la

personne

[a

Parfois,

empha-

opOoTOVouu.vai

O'jx

aXXov.

Cf.

aol

-cipou Tzpofjomou

aXXco

sotoxa , ox

'KYxXtvu,vai o TrXuxa

et

Uhl.

pronom,

StacpcEi

yxX'.vo{i.vov Tou opOoTOvouavou- b


CYj{xaiv'.,

252

lus Otoa;a

TrpodwTcx

p. 78

yp to

[xv

Xyoi 0 to pOotovouasvov, b

yX^x?

V|Xpo a'.pE.

il

faut accen-

l'autre, ceo est orthotonique,

le

le

parce

vers Junon, a des raisons

pronom avec emphase,

et

il

faut

(jio.

ya

il

[ATTi

hsitation.

cpovo' ypEu',

mais Hrodien

Dans
Ittei

le vers

oB al

7:iajJ.v oco.

faisait ae enclitique et lisait

oM

vp

et,

a Bekk.

STcaiffv

(II 49,29) lit oos a.

SfjXoCiatv,

109.

ce qui concerne aTov, de

Schn.

S 328 sont forms des

et

ixou :^)cou(7a ,

'

Apollon. Dysc. de synt. p. 125,8 Bekk.

p. 61,10

Trvxa aXiTt.

[Xv

ce

dans

Ptolme d'Ascalon
/ou(tiv

vTtS'.acToX-r.v

ox aXXou

accentuer w

qu'ils reprsenlent,

vTtovutxia'.]

(7o

pour prononcer

E
559

xai' [xe

que Zeus, qui adresse

tiques.
I

Au

Mais, dans l'un, aeo est enclitique et

de sens. Les

en d'autres termes toutes les fois qu'ils sont


Hrodien

<i'tx o'au

lyw

vuv 'pajxat,

tuer w;

personnels sont orthoioniques toutes les

pronoms

Tj

les

pronoms personnels sont en-

distinction est en principe

fois

avec soin

lieu de distinguer

cas o les formes des


clitiques de

vtp',

'tx'

mmes mots
(I)

108.

7^

Les deux vers r 446

chez Homre

lit

724

T'soXTra, [xivuvO ys, xEiasv outw.

(jcpa

(Jiv

mais

du pronom personnel peut


marquer une nuance de pense, par exemple

suite, l'orthotonie

servir

vers

o
6

voyelle brve

(jcpi

101 -^

on

Hrodien 1476,8). Apollonius Dyscole (de pro-

nom,
le

une forme

afi.^

^[xa? J^a;,

en

Quand

les

ato, ils

pronoms personnels sont


sont naturellement ortho-

toniques dans la plupart des cas, puisque l'addition


de aTo; prcise et renforce l'ide pronominale. Ainsi

aTOv

accompagns de

on accentuera
'jAcpaciv 07rpo)'-?;
i

xal

7t'

tXou

7tV0; TX(T<TTai,

421

271

X 369

l^'lkA^i

eY Tiv' Exatpotatv

avxou

Xffiv yo'

[i.oi

axto.

xat (xa/6txYjV xax' I^l' axbv lyto'XEivoKrt B'av ouxc.

7CXVXWV x' 'ApyEiwv aio x' axo xToEa Xuypa.

T
p

3B'i

Tzti-fflr^

102

S'so aroo ev svxeryi oto 'A/iXXeu;.

387

iTTio/bv o'ox av xt xxXot, Tp;ovTa

683

pY<^v zocucacOai,

B'aTOt; Baixa

atptii

arov.
7rV<76'..

38

<70i

32

0[i.iv

Z 409
721

Hrodien

(cf.

etc.

mme

le

des exceptions les passages

pronom

667

ap;i xat ttootcw xaxv saixEvai*

396

EOpuaXo 5

On
I, p.

yp

ffU (yo{Ji.ai'x/a
7ip.v 7tri[ji.axa

<7

axov psrrrr^Oio

aXa

auxw

ttoXXx cav xaxoxjxt y^p^^'^t^^-

La mme chose a

lieu aprs ponctuation

trouvera dans la grammaire de Kiiluier-Blass,


sur la ques3i7, quelques distinctions subtiles

91

7pu70v

(jXT,':rxpov e^ojv,

564

62

o'ouxu) xoux' (7xtv,

{Ji.

ou(7[ji.Vtov Otto

[JLo\

o'eyvoi xal 7rpo(7i7:v,

X'?^^^i ^H-'^

u^Xaei cpfAov

112.

Aprs prposition, suivant certains

grammairiens,

les

pronoms personnels devraient

at [Ax TTpoOffEW [vxwvufJLiai]

110.

Le pronom de

la troisime

naturellement orthotonique au sens


sont accentus

lva'..

7io{XT|Vt<javxo.

tre toujours orthotoniques. Hrodien

e ol 0

7r(7(7iv.

tion.

xoz a(7xu.

xaxaxxaviouaiv 'A/xiot.

\Liy 1^>.c\l'x jxex' fxcpoxpotai ylvr^rii.

6avDcxr,<7t o'.aTTpaOEiv

est enclitique (TrapaXoyw;,


X

dit-il)

i\i.o\

Toutefois, Ilrodien lui-

560).

comme

si^niale

suivants, o

xal

103

personne est

rllchi.

Ainsi

reconnat lui-mme

559,11 dit

Mais

t pOoxovouvxa'..

un peu plus

loin

(I

il

que

560,4)

souvent viole. Elle parat exacte cependant en ce qui concerne la prposition Vxa. Apolxt yap
lonius Dyscole desyntax. p. 125,27 Bekk.
la rgle est

A 497

xcpt

TraTCTva;. 'Ttto o Tp(o; xxoovTO.

oXiyov oT iraiSa oixoTa yEivaxo Tuou.

800

-r,

163

aTTcioa xaupEiYjV (7/O'

et

X
l

a^i'j'.y

-rcb

0, Ocff Oujxw.

av appYjCEiEv 'EXXr,v(ov h(Y.\i^iv* xb Vxa

l'est

272

a [Ax acpiViv

c^i^tiv IpyotCfiaGai

vyxr,.

Les pronoms

sont toujours ortlioloni-

phrase,
ques au commencement du vers ou de la
(Hroemphase
qu'ils soient ou non prononcs avec

dien

les

manuscrits

3,2

VII 7,38

I 560).

icpo; jxe

(Xnophon Anal).

Platon Phdre 236

(Xnophon Anab. VII

Gela tient

III

eI/,^'^-

xo 'avayov wo-j

111.

ce qu'I'vExa est une prposition d'origine toute


spciale. Mais pour les autres prpositions, on trouve

dans
474

[xo-j

Ainsi on accentuera

mn.
(id.

101),

Gren.

La

TTEpt'

(xou

7,32),

Ott^p

d),

ItzI je,

<7v

aou (Eschyle

(Aristoph. Gupes 1358),

goi

Eu-

h-e

562), etc.

vrit est qu'on emploie le plus souvent les

formes orthotoniques.

104

Ainsi ct des accusatifs

mm,

tvm, asmn^ yiismn,

est difficile contrler;

pronoms

grec, les

Ioniques quand

signifie

quand

qui?

ils

le

ont

et xt

en tout cas,

les diteurs

Les

adverbes indfinis.

adverbes indfinis enclitiques sont

ttou tuots ttoOi

irfi

ttoev 7t(o Tcw.Ils

suivent

les rgles gnrales ordinaires des enclitiques

adverbes qui sont ortho-

et

ont

ils

et

le

sens indfini. Ainsi

quelqu'un

ttts

t(

quand ?

xat TTOT ti; ETT/iTt, ltbv xat oaxpu /ouaav.

Z 459

sens interrogatif sont

enclitiques

116.

Les pronoms

II.

TroxEpo;

en est de

Il

en lituanien.

et

les suivants

114.

En

sont enclitiques.

nas, vas, qui

m-?, le,

en slave

distinguer

modernes n'en tiennent pas compte.

sont orthotoniques, le sansiirit possde des formes ma, tv,

mme

ii

interrogatif de TrotEp? indfini. Cette indication isole

des datifs mhyam, ti'ibhyam, asmbhyaniy yitSmbhyam, qui


nas, vas,

dans son Lexique, enseigne

L'enclise des pronoms personnels est un fait


S 113.
indo-europen, comme le prouve la comparaison du sanskrit.

105

380
1

o(T(Ta

a XV

16

ot

vuv

<7Ti,

TTCO ;/.

xat Bi ttoOev

aXXa ^voito.

''ExTOpa

T BeICY,, lCO '

XCTTl.

etc.

un jour

et TTOTc u

etc.

Le pronom indfini n; est enclitique tous les cas


(mme au nominatif), et quelle que soit sa flexion
(Hrodien

80

552). Ainsi

et [j.iv

phrase.

'A/aiwv aXXo

Les pronoms et adverbes indfinis, tant

ne peuvent se trouver en tte de la


y a quelques rares exceptions cette
en
rgle, dans la langue postrieure Homre. Mais
faisant ces indfinis orthotoniques, on les confondait

on dira

Tt TGV ovsipov

117.

enclitiques,

evi^TTrev.

xat Ttva Tptoioojv xai Aapoavtooiv f:ia6'JxX7r(ov.

11

90

01 Tivs;

avecs; iv

km

avec

i'^

/ovt

<t?tov

soovte.

A 2i0

ou; Ttva au asievra ooi nuyepou 7coX|i.oio.

26"2

O'jt'svt,; Tipo^aTiv X/pY,y.vo, ouT Tu

299

ouxe

erot,

oute

tw

aXXo>,

E7tt [l'iXEgO

les interrogatifs correspondants.

ont trouv

le

moyen

Les crivains

de tourner la difficult en ac-

iXXou.

centuant ces mots de l'accent grave sur la dernire

ye oovte.

syllabe. Ainsi
|jLv...,

on trouve

vioTE o...,

OU

ttote av..., ttot o...

TTot [jiv...,

aui SE..., etc,

ou

Trox

mme

'
.

115.

des deux
indfini

Le pronom

interrogatif TtTcpo;

ne change pas d'accent quand

l'un

ou

l'autre

il

lequel

devient

puisqu'il dpasse dans la

plus grande partie de sa flexion la mesure rgle-

mentaire des

trois

temps de brve. Toutefois, Photius,

au dbut d'une phrase ou aprs ponctuation.

Pour
av...,

Tt

Ttv;

la chose est plus rare


o...

la

tournure

xiv

peut se rencontrer. Mais, ce cas

except, on ne place pas

ou aprs ponctuation.

xt

au dbut d'une phrase


Thocrite crit

(I

32)

106

05

xap oy' e/wXy^

e't

1U7

iTrtixacpExai e' xaxo{Ji.Yj.

Mais xap n'est sans doute que

mais

comme

souvent

dbut d'une
aTTxptfft

T(|)

cite

contenant un exemple de nvo; au

ne prouve rien

jihrasc,

IpwTY/JevTi

7ri<7TY,{XYj Ti 6(7X17,

ysota p*

i^

oxav aTTOxpivr^xa'.

x/vY,c xtvo; ovoj^.a'x'.vb; y^P z'.<TXY|aY,v aTcoxptvsxai, o xox'


IpcoxY.Oct;.

Los deux mots

xivb? irt(TXY,ayiv

reprsentent

pourraient tre mis entre guillemets.

Il

un

certain

enclitiques. Ce sont

nombre de
:

crits

Xai T EOt

216

/pri txkv a'^wxpdv ys,

41

28

131

\xi\

104 ou
1

;tV&'.(7tV

Yj

particules qui sont

aXXot

accentuer

/pat(T[JLY, ffXYjTTXpOV

Xat

xptTTOOo; TTtp'.Scacov

ffX[Jl.aa

-jk

OtO.

XyiXo;.

Tap

emprunte

cette liste

120.

la

cliose

t enclitiques ov et

ouxouv et Yjyouv ( 98), et [xXa

La particule

8 xiTx

cause

dans

[ayi// vat/i ?/t et

xi7rx Xi^xwv 7rX{jLov

[/.,

-':tx

ct de

cf.

tratif

de

Sur

1',

de

mme

dans

les

x':7x.

paav tX'<Xou9a

IlY^Xo ui, TTOtv xa/(r(7t otcoxi;;

tel

quel par

le

95.

{XY./t vat'/i,

on a

malgr

o^i

cet accent doit tre

on a coup

la diffrence

de quantit,

d une fausse tymologie


561),

qui n'existe plus que

Pour ce dernier exemple, fourni

dans o/
(I

-8,

V a6, tait aussi enclitique;

Venetus A,

pa 6o( x xat vp t:r7roxopu<yTa(.

Ilrodien, qui est

y ajoute

yap,

par l'accentuation xoiyap (cf. 97j.

uv, 8e, yp, ov, youv et [xaXa.

Z 254 xxvov,

xai xv ttoX xpB'.ov y,v.

"Exxopi irvxa voYjixaxa aY,xixa Z;.

{i.ev

Pour

7rco[xaXa.

particules -/t

^^^t, 7co tp(T(Ta<rOai.

o' ouxw;, y^^^' ^-p ^^^' Qs^'S^'^sX' 'A/iXXeu.


Oy,v

cause de

enclitiques

dans certains manus-

aXXoi yap.

i 8,

Xv,

fait

Les diteurs modernes ont l'habitude de toujours

OtXX; XXooaTTOtffiv.

8o'jot{jLY,v,

vu TOI o

trouve en

comme

ys, Oy,v, xc (xsv), vuv (vu), tto, ^a,

485

\L-f\

yt6

dans

ou vuv

On

et yp.

Semblent galement avoir

de

xat xe xo

Hilgard) donnent aussi

semble confirme

Ainsi

A
K

jAv

Denys de Thrace

llo6, et le scholiaste de

(p. 466, 18

T, TOI.

"^485

p.

youv

IIL Les particules.

118.

Le grammairien des Anecdota de Bekher,

119.
III,

rponse de l'interlocuteur suppos et

la

eiet

de

xoi et p.

c'est exceptionnel.

Le passage de Platon Thclle 147 b qu'on

en

la juxtaposition

de p ou la contraction de

x' (x) et

o/-t et
l'i

vu

dmons-

oxorrt

l'enclitique -o

dans

o8 xoto;o xo<78, voir 99.

--

100

a d exister enfin une particule enclitique

Il

qui

conserve dans

s'est

adoptaient l'accentuation
(cf.

108

ttj
Tt^,

mais

les

par l'accent grave de

-y)

Attiques

la finale (cf. rtv

L'habitude d'accentuer

qui est inexplique

formes

les

pour marquer l'orthotonie

une note obscure d'Apollonius Dyscole, de con-

'

pide BaccJi. 1118

jxsv...

117).

sur la finale

d'et^xi

est trs frquente

Euri-

iunct. p. 523, 13 Bekk.).


ytO TOt, |ATjTp,

121.

L'enclise des particules adverbiales

jonctives est en grec

sanskrit

ha

hi

Parmi
je suis

26

du

2 pers.

et

198

Ot

329

TTs^b;

|JLO'.

cpT,ijL''

sont enclitiques les verbes

(TX'J^0U,VtO TTp

S'vosx

chapitre suivant.

cas o les verbes

est

123.

aprs

^rju.t

On

thxi et

ce qui concerne

orthotonique au

os rot ayycX sai.

'A/at>V (ptATaTOl (TTOV.

et sur

00/

son origine, voir

indiquera seulement

stfxi,

B 226

eTffiv Ivl xXi(TtV,

'E(pup-/j, (xu/to

"Apyeo

tiTTrooToto.

l^atpETOi, a tci 'A/atot.

301) ajoute

eux

<7T

Dans ce dernier

vers, les copistes ont crit dah^


tait

suffisamment marque

selon Hrodien

553

V Elymologicum

aprs {x^ Ainsi

il

faut

ouo 0iX Tov 7co apvrjffadat.

t '(7TIV

OUTO);.

(TTtV

t7rtV.

'dTlV |xpT7]|JLa.

Dans ce dernier

cas, l'accent de

Dans

la

rgles ordinaires appliques

+
le

<7Ttv

enclitique.

verbe

copule et

touto Ittiv.

nettement

les

aux groupes proclitique

Cet usage est inexpliqu.

Certains

qu'il fallait toujours considrer

comme enclitique
comme orthotonique

I^ti

pourrait tre

voyelle lide

les cas prcdents, l'usage viole

modernes ont pens


jugeant que l'orthotonie

xaxov jxasa.

simplement l'accent de

I
(TTt TToXt

'scn

XX, w; et touto.

to; 'tti

tout'

vers ou de la

phrase.

Z 152

ici les

prsent de l'indicatif

commencement du

On accentue

(p.

aAA

ne sont pas enclitiques.


le

eIjjli.

accentuer

xark TpotTiV loiwXov.

cpT,u,i

o, xai,

Magnum

wxa* Atb

^uv

Sur la nature de cette encise

En

stui'

je dis l'indicatif prsent (la

sg. excepte). Ainsi

vijv 0* luiOsv

le

les particules ca va cid

Les verbes.

IV.

les verbes,

L'usage d'accentuer sur la finale les formes orthotoniques de i(jLt (autres que airO, tient sans doute ce qu'on
avait perdu le sentiment de l'opposition eljxt elpit, Vsv apiev,
etc., qui n'tait plus vivace qu' la 3^ personne.

sma.

122.

7CXC (7V

Aprs ponctuation, on devrait avoir

ou con-

un hritage de l'indo-europen. Le

galement enclitiques

fait

t|J.l

dans l'emploi de
dans

l'emploi de

110

verbe d'existence (notamment au sens de


possible

Mais

))).

une

c'est l

ri-le

il

est

invente par les

[i

diteurs modernes, ignore des grammairiens anciens


et contredite par les

124.

En

exemples

qu'ils fournissent.

ce qui concerne

l'indicatif est ortliotonique

le

o'^\Li,

CHAPITRE

prsent de

VIII

ACCENTUATION DES VERBES

au commencement d'un

vers ou d'une phrase, ou aprs ponctuation. Les

grammairiens
erreur qui

ou

TTOTs

et

les

leur faisait

sia,

copistes,

dupes de

mme

la

accentuer en pareil cas

accentuent de

mme

FORMES

tiv,

Ainsi

cpr^ixi.

A.

18

(pT,|i.i

ji.tv

Y^p

4>

31G

cpY,txl

206

(pad: ff

7C

03

'f-riTt

mais dans

le

-^"fs

P''^^

/cx'.<x;r/,(rjxv o'jt Tt

av IIy|X7;o

vers

S'^O,

s'oo.

(xati.ovo 'Xyovov lvat.

0 TtoXx poTwv

IttI

le

cpY.ui

a(TTex BlVYjf^vat.

que

Ex.

07:p[Jt.Va

Kcoviwva.

cp-r^[i.i

mis

une

et

les

cpr.ai',

l'erreur de croire

tre des

modcmcs

que

cTiv,

'ctiv

etc.

les

formes

pTvd) rjpTra^ov 7]p:rCop.v

Tra^oiaTjv,

etc.

TU']/a

pTr^oixat pTrCwuai
TU'|'ajxv

TU']yu.T,v

I.

l'optatif, les finales -ot et -ai

562, 20)

Xeitto-.,

xouaai

comme
;

longues (Hrodien

pouXut, .SouXfiucai ( 52).

Ce traitement reflte une particularit indo-europenne


en lituanien, les finales d'optatif correspondantes ont l'in;

et oTv,

tonation prispomne.

ont souvent com-

cpr,;/'',

Dans

la rgle de limiiation ( 52).

sont toujours traites

grammairiens anciens n'ont pas su

elc, ct Ics

permet

RtMARQUEs.

est en effet la seule rgulire

diffrence suffisante entre

Rgle gnrale unique.

Ix'J^aTO, etc.

mot est orthotonique. Mais cette accen-

En somme

le

pua^otai

tuation n'a pas prvalu.

tablir

125.

personnelles du verbe, Vaccent remonte aussi liant

d'aprs Eustathe, p. 1613,18,

xatavEUffai
Y^ ouv

L'accentuation
lorsque

Verbe simple.

kfSTZncuo Yovu xp.<fiv, a xs (^6yr^aiv.

Tvrannion voulait crire


c&T-at

PERSONNELLES

pouvaient

II.

formes orlhotoniques.

Il

rsulte de la prsente rgle qu'il ne peut

avoir de formes verbales oxytones que les

syllabes voyelle brve


\\,

monoun monosyllabe voyelle

^^^^^^iOg^

longue en

effet

112

que prispomne,

peut tre

ne

il

prispomne

ment
G/U

?7c (fl

ff/co

En

la

effet,

on

fiav

axav cp6v

Oe

n'y a d'exception

II 031, 4). 11

seconde personne

cpr,

(ou

et

cpf,)

pour

la forme ypv La premire exception sera examine


plus loin ( 131). Quant /p/j, ce n'est qu'une

En

formes personnelles du verbe offrent


tantt orlhotoniques et tantt
enclitiques. Elles sont orlhotoniques quand elles se trouvent au commencement de la phrase et dans toutes les

mot n'ayant

le

simplement

et tant tout

employ avec

ellipse

substantif y or,

le

ticipe /pewv

futur

(=

yoTi'STdi

/pTj

[=

ausrment et surtout

infm.

'^Tai).

le

subj. /pf,

/pr,va'

{=yyf\

imparfait

(.W),

/pvj

l'jxi

futur

/pyiv

L'imparfait
ypi'jzi

(=

/pv;

e'vai),

{=

les

particularit d'tre

propositions subordonnes; elles sont enclitiques dans les


propositions principales. Ainsi /e yanti y aparisu payan
:

viennent ceux qui

pii

que

pii

^mm

pre donne

le

verront dans la suite ; deyt


mais pu deyt mme sens ;

(la)

met en mouvement ce monde , ou


yd imm lokdm rnli lorsqu'il met en mouvement ce
lokin

il

monde , mais imdm lokdm rnoti babhvimd vaydrn nous


sommes ns , mais vaydm bab/ivima c'est nous qui
sommes ns .
;

le
>,),

par 127.

Yjv),

/pj

l/pT,v

Cela

aux autres temps, o

verbe substantif est exprim


e-r,),

besoin

du verbe substantif

est particulirement clair

opt. /psir, (=xp7i

rien d'un verbe

sanskrit,

cette

ils

exception apparente,

comme

des enclitiques.

accentue rgulire-

mais

etc.,

6co,

(Hrodien

oq cpp;

que pour

( i7).

fs-cri

sonnelles du verbe ont t traites en grec

du

d'aprs ce qui a t dit plus haut de la nature

113

avec

sont des formes

On a vu plus

les

formes

de brve, l'cnclise se manifeste par une accentuation

remontante l'opposition

postrieures et analogiques.

haut que dans

enclitiques d'une longueur suprieure trois temps

<7oi

(ortholon.), coi (enclit.)

correspondroppositionu|xwv(orthoton.),uutov(enclit.).
!1

126.

Cette rgle gnrale est au premier abord

fort surprenante.

On ne trouve

rien de

comparable

dans l'accentuation des formes non personnelles du


verbe ni dans Taccenlualion des substantifs et adjectifs,

aux

qui peuvent avoir l'accent indiffremment

trois

dernires places

YjOiwv, X?vo;, Trat/jp Sap


Id-izsfsH'.

ovoaa avOptozo;,

xXux;,

'.Bc6;, IXOfitv,

etc. (voir les chapitres suivants).

s'explique aisment par

le fait

que

les

oX^yc;

/aTtcai,

Mais

elle

formes per-

Les formes

uatov,

placent jamais au

r^iLtov,

etc., tant enclitiques,

commencement de

ne se

la phrase.

Aux formes sanskrites deyt, pioti, babhvima correspondent en grec peu de chose prs 6oit), pvjfft, ueuaiiev
Orlhotoniques, ces formes s'accentueraient *ot, * pvCat,
* TteuaiJiv d'aprs la comparaison du sanskrit
mais, enclitiques, elles ne peuvent s'accentuer autrement que ot'rj,
opvjo-t, re-jafxev, en faisant remonter l'accent le plus haut
possible. Le recul de l'accent est ainsi une consquence de
;

l'enclise.

ou

pvii

* Zc-j;

Ze; aot
;

ou Ze

f,(xrv

mais Ze

oroi

correspondrait

ou Ze

r,|i,tv,

Ze

Ze;

6oty|

gotVi

OU


Zc; opvudt.

dans

114

Le grec a tout simplement gnralis Tenclise


perdu l'orthotonie, alors que le

la llexioii verbale et

sanskrit distingue l'orthotonie de l'enclise et les emploie


Tune ou Tautre selon les conditions syntaxiques. C'est seu-

lement dans la flexion pronominale que le grec distingue


les formes orthotoniques des formes enclitiques.

dvdaa navo bharanie

115

(posit. enclit.)

de yd dvdiaa noo

bhrante (posit. orthoton.),le grec ne peut avoir dans les

deux cas que

cicxa vfie; povrai.

En dehors de ces cas, qui comprennent un trs grand


nombre d'exemples, il n'y a que trois possibilits
envisager

La forme orlhotonique tait accentue plus haut que


ne le permet la rgle de limitation ( 52) par exemple
* pofXcQa. Dans ce cas, la rgle de limitation s'appliquant
galement l'enclise et l'orthotonie, on devait avoir
epdtxea en toute position.
B. La forme orthotonique tait conforme la rgle de
limitation, mais la forme enclitique tait atone; dans ce
ps
cas, la forme orthoionique l'a emport naturellement
eu toute position (au lieu de pe orthotonique et epe
A.

128.

Or, la trs

grande majorit des formes

longueur de

personnelles du verbe dpasse la

temps de brve, au del de laquelle


ne peuvent

faire

les enclitiques

remonter Taccent. On voit par

quelle est l'origine de


liaut

trois

la rgle gnrale

nonce plus

aGTiCw vJpTia^ov f,7raoav

x5Tra^oji.YjV,

etC.

SOnt

tout simplement enclitiques et ont l'accent de uaiv

enclitique).

c
}]^'.v

11

7-0.(0 V 7)fxa,

etc.

va sans dire que

isole prsentait

Ni

la

forme orthotonique

ni

la

forme enclitique

n'taient conformes la rgle de limitation. C'est le seul

ou dans

la tlexion

une longueur

une forme

infrieure

trois

iemps de brve, l'analogie des autres formes

ramene au point de vue de

l'a

l'accent la rgle

o l'analogie de tous les autres cas


en toute position (au lieu de *FiTT
orthotonique et F-.TTe enclitique). Mais on notera que quelques exemples de ce cas, et non des moindres, savoir les
cas, d'ailleurs fort rare,

a d s'exercer

impratifs de l'aoriste second du type Xaoi

ont conserv

gnrale.

FcVte

diz, etc. ( 142)

l'accent sur la finale de la

forme ortho-

tonique.

L'explication qui vient d'tre donne au


129.
mais considre au
128 peut suffire dans la pratique
point de vue historique, elle a l'inconvnient de simplifier
;

En ralit, il s'est conserv dans


conjugaison grecque un bon nombre d'anciennes formes

beaucoup trop
la

le:^

faits.

orthotoniques accentues primitivement sur le radical et


qui par suite ne se distinguaient pas des formes enclitiques
correspondantes. Ainsi poixev ppouat povTai devaient
avoir la mme accentuation en position orlhotonique ou
bhrmas,
.en position enclitique, puisque le sanskrit a
bhiranth bhrante tandis en eit'et que le sanskrit distingue
;

130.

11

n'y a que deux verbes qui, l'un de

leurs temps, chappent la rgle gnrale

du recul

de l'accent formule plus haut. Ce sont les verbes


l[jLt

et

cp'^fxi

l'indicatif prsent

du singulier excepte). Gela

(la

seconde personne

lient ce

que

l'indicatif

prsent de ces deux verbes avait dans toute sa flexion

des formes infrieures en longueur aux trois temps

rglementaires

il

a par suite suivi la rgle ordinaire

-, 117

116

131.

Comme,

des enclitiques (81 et suiv.).


les

verbes

etjxt

et

cpjtx

comme

continuer tre
dira

les

on comprend aisment

comme

traits

pronoms

pu

des enclitiques.

On

(TTt

(pY,<y

7U.V

(cf.

etjji'!,

sa

skr. si)

icrai

et eh

2"

personne du singulier

ou <7(ji. Dans les pomes


mais cette dernire forme

ne se rencontre jamais (sauf p 388) que devant un mot


commenant par une voyelle; c'est--dire qu'en faisant
abstraction du seul passage p 388, peut-tre corrompu ou
de rdaction postrieure, on peut partout corriger el' en
<T<T* et restituer ainsi la forme primitive. La forme el' ellemme est d'origine secondaire et semble refaite d'aprs e\\i.(

(p7l[Xt

in^)

traitement particulier des secondes perpeut s'expliquer de la faon suivante. En

homriques, on trouve

donc

W')

rj?

tait l'origine * ai

et les

qu'ils aient

Le
et

ce qui concerne le verbe

sont des outils courants et

accessoires du langage
particules,

sonnes

d'autre part,

sur

le

de

pa{Xv

1';

elle

<7xr^\n

'o-Tri;,

TiOrj;,

ii^t)\i.i

pourrait aussi sortir de

zi

'yjjAt

t'yj;,

caractristique de la seconde personne. Pour expliquer

forme

e!,

qui sort de

* Vt,

Grecs, ayant hrit des deux formes

Remarques.

du verbe

t\(ji

^(Ti

ETTOV

cpatov

(TTV

(paxov

I.

La seconde personne du

s'accentue

Etjxi

a les formes

^rdj

ou

comme

sY;

il

les autres

29 et 950,

IL On voit
de

l[jLt,

tpTjixt

quand elle

ne faut jamais crire

ce qui est une accentuation incorrecte,


l 503,

rjijt,:

singulier

cf.

4.

qu'il fie faut

pas dire que

la diffrence

et des autres prsents des verbes grecs

consiste dans le caractre enclitique des premiers


d'aprs ce qui vient d'tre

(comme

dit,

(pTjijii

tous les prsents grecs

toutes les formes personnelles) sont origi-

nairement enclitiques. La diffrence qui spare


et

eI;,

Hrodien

ecjjli

des autres prsents tient uniquement ce

que l'tendue des premiers ne dpasse pas

trois

mores.

StSwfit

avec l'addition

on pourrait supposer que les


*(y et aa:', ont employ
l'une (* Vt) en position orLho tonique et l'autre (ffat) en position enclitique. Postrieurement les deux formes auraient
t rparties suivant les dialectes. Mais il est curieux que
la langue homrique ne prsente aucune trace de * 'ai (et).
soulve
La seconde personne du singulier du prsent
une question spciale. On a vu au 125 que parmi les
formes personnelles du verbe les monosyllabes voyelle
longue sont toujours prispomnes c'est l une consquence de leur nature enclitique. On attend donc * f.i;.
Une accentuation r, ne peut s'expliquer que si la forme
tait orthotonique. Mais justement, pour une raison smantique facile comprendre, la 2^ personne ?r,c ne peut
gure se trouver que dans des propositions qui admettraient
eu sanskrit Torthotonie du verbe, c'est--dire dans des propositions subordonnes ou interrogatives. Il est plus frquent de dire comme tu dis... ou dis-tu? que tu
dis
On a donc tout lieu de regarder la seconde personne
9r,; oxytone comme une forme orthotonique conserve pour

la

cpax

modle de
etc.

S^6o);,

3s>.

des raisons spciales.

118

119

il

132.

existe aussi

II

mentionne par Ilrodien


apocope de
.

Taigu on

la

de Behher,
(l

(^Yj

et

cpT,(Ti

que

grammairiens

conditions que
nouilles 37

est cit

comme

vers d'Anacron

est tout

(prjixt.

simplement

puisque ces formes remontent xtaxw

jxtaOouxat,

xiaoaat

o[Xv

jAtaOou)

dans

les

135.

431-432),

(I

le

mmes

Ainsi chez Aristophane Gre-

en

xojji'.w

tcol.

((;)o|J.ai,

pi6)

133.

Pour

les cas

l'on a Uti, etc., voir ci-

dessus, S 123.

Les formes
TtoT, 7i[X(Sv

sont

U-ci, etc.,

k<jx(

ce qu'est

ttote

mme on

emploiera

parmi

les

verbes

xotxtou{i.ai,

issus de
*

etc.

(flexion

y^!^^ xaXw, xXi,

jxaxoufxai,

* xoi.'.((T)(o

xaX(c)co,

<7Xo>,

saxt.

Il

* \L<x.ye-

*xo{xt(a)o;i.ai,

xeU[fy)i, *

x^ojxai, etc.

XMw,

issus de *^Si{c]<,

ia pia, X;, Xa, (JX8^<; (JX5a,

la rgle gnrale,

les

formes

des verbes contractes. L'accent tant en effet antrieur la contraction ( 62),

il

faut toujours resti-

tuer la forme

non contracte pour comprendre

centuation de

la

forme contracte.

l'ac-

(77rp5, icpaXoijxai

etc. isSUS de

<r7Cpo3[xai,

vEuouaai

*[i'JV;(7)otJ.ai *<77r-

etc.
les

pomes homriques,

les

conlracles subsistent encore souvent

831, xxVt

oxuvo)

{Uvou{i.ai

*cr(paX((7)oj *v|X((7)(o *pv6(<7;(i)

*(T7rp((7)co, (7cpaX((7)oji.ai *vfi.(a)o[xai

p(<7)o(xat,

faut naturellement mettre part

exemples de

v{xw uLovto

(jpaXi

Dans

faut joindre

il

non contractes:

dits attiques et les futurs des

-^OLi^K^yyo,

Xco

(;xB(a)to

Dc mmc qu'on emploie uniau commencement de la phrase, de

7]u.wv, ctc.

7i|x<5v

134.

aCCentus SCloU

etc.).

quement

Trotsojxai

7:oio[Xv

jxiaOoxai,

verbes contractes

-X(o -\LM -v(o -p(o

Ex.
Tparr^at, Traiotov, 7:a?, Tjut,

Aux

Les futurs

xou[i.ai, etc.

7roio>

{j.i<Teo|Aai

certaines formes contractesde verbes

'oi

xtixocExoct,

[xi(70o|i.v

xiji-

Tcoissxat,

la rgle gnrale.

qu'un faux accent.

est enclitique

ttatSixai Tt[i.aTai,

T'.fxtojAev

Ttfjico

Trotsxat, (J-ktOw ixicouaev (i,tffou[xott

TTOicS TTOiouii-ev TToioufjiai

l'oxyton que lui attribuent

et

n'est

<pi

un

Suivant Ilrodien

je dis

r^u.i

210 J

grammairien accentue de

La forme

Tapyy^Xto.

Remarque.
verbe

I 431,0 et II

On accentuera donc

cp>i,

trouve encore indique dans les A necdota

II 543,10,

une forme enclitique


les

le

une troisime personne

13, jxa/ovxai

55, 7r<yovxai

824.

formes non:

ainsi xopi

36G, oXhdE

<

Les futurs en

133,
-o)

-w
y sont devenus gnralement des futurs en
(cf.

paw devenu 6pow), ainsi Baaaxri Z 368,

315,

xpu.(>o) II

83, etc.

Xoxrt

136.
-{xt

(sauf

Ex.

l{xi

Les subjonctifs
je vais

otjLvuoj

6c5

tctjYvuo)

actifs des verbes

verbes en

et les

TiOw otow iixZ uo,

oetxvuco oXXd)

120

8c5

(7TW

O),

mais

etc,

de contraction

tw

295,

ce der-

nier cas, voir Hrodien II 783, 16).

On conjuguera donc

lfxi

j'irai et

verbes en -uat font

les

exception, parce que leur subjonctif n'a jamais subi

-u[n).

etc. (sur

pTjYvco,

Le verbe

en

121

l;oj(7i

on a chez Homre

239, de

Remarque.

mme

qu'on a

Certains grammairiens, ne sachant dans

quelle catgorie faire rentrer le

n 245, Tt,;
K 251, etc.

Vw

to{Xv

subjonctif de ota l'ont

parfois rang avec les subjonctifs des verbes en


TlcS

Bioo)

<rTco

10)

Tt0y,

lStO

tCTY.

'?)

-jxt au point
de vue de l'accentuation. Aristarque par exemple deman-

dait elS, etc. (par ex. >p' tZ

f'^

Si8co

TlTl

prescrit d'accentuer

otSuev

OIOWTE

i(;TT|Te

tTJTe

TiQwai

StOWffl

t(TTc5(Tl

1(5 (Tl

TITJTOV

OtWTOV

tTTf|TOV

lYjTOV

TiOTjTOV

OtOCOTOV

<JT7JT0V

17^X0 V

{(Jopiev

tffT(J5tJt,V

xt/w (Hrodien II 783, 14),

527

(de

Il

432

297,

(TTY,oav

xi/Y,o[Xv

du

6% Z

xiyT,ai)

er,&}Xv
;

^^o

(jxr^-r^

128

(crit 6ta>)

598, ^r^ x 301,

^'

Soiwat

244. oojxev

437

*f,0|jiev

apparent au latin
la

6(o7i

(iii(i,ev,

de

l^y\y,

Satxoi

stis

pT^oH-sv

299,

Tz

137.

383,

97

p> etc.

(Hrodien

(I

458,

second en

l'aoriste

~'4

de

'fpTjv,

^6w

Et en

etc.

II 267, 20), tutto), XuOw, tu^Gw,

(j/oDfft (O

or

54,

fla)|jLv

437.

Saai^ri

8a(jLT5T

ainsi

^m

Z 113,

trs frpr^vi I

ou avec mtathse quantitative

7ri6a)|Xv

gique de

on attend un sub-

seule forme atteste est wixev

TiQcjxev SiSoifiev

Les subjonctifs de

Les formes non contractes sont encore

561,

<pO0)|ji.v

Hrodot. VII 50. L'influence analo^6W{jLv

a fait crer

Pour le subjonctif
F 436,

SafArj-yj

72, etc. (crits

dans

p-r^

aoriste passif
746,
les

Tpa7r75o(ji.v

mss.

852 ou
:

oaixT^w

F 441,

oa(Xia), etc.,

402,

avec une accentuation incorrecte, due sans doute l'analogie de

quentes chez Homre

je rassasie

jonctif

363

etc.

trs fr-

y a parfois mlalhse quantitative la 1' personne


d'un verbe *r,(it
iojjLev w 485 au lieu de T^ofiev

pluriel

outre

*oXY,|jLt.

quentes chez Homre; ainsi


30,

de l'aoriste passif.

-r^v et

oXc6 (id. II

Les formes non contractes sont encore

137.

Ex

<TT%,

mais Hrodien

150);

et eiSofxev

7,

TiGwasv

462, 22), dexfxT.fxt,

malgr Pamphile); lai" personne du pluriel est devenue


ensuite eigtofxev par analogie, mais comme il n'y a jamais
eu de contraction, il est incorrect d'accentuer eSwiAev.

tffTYl

TlOf,T

De mme

e'tSj

el'Sw (II 369, 28)

Tpa7rE!0[jt,ev).

etc.
TRAIT d'aCCENTUATIOJ GRECQUE.

Remarque.

122

123

moyen en

L'aoriste second

-ofXYiv

forme au contraire son subjonctif sans contraction

on accentuera donc suivant


de

Xi7ro|xy|v,

123,

'txojaat

de

la rgle gnrale XtTrwixai

txo|/.7iv,

ctc.

quelques grammairiens voulaien t crire

que

prescrit de

(pi'xT,ai

mme

les

txajxai,

(Il 119,

T 417

[ib.].

Mais

naturellement au subjonctif

5**

Les troisimes personnes du pluriel

peaai,

6v75<7X(o,

<yTa<7i,

On

etc.

4^

pXr,eTai

l'indicatif prsent des verbes en


TicTdt, otoouffi, Eixvuffi,

xt/paai,

-(xi

7ri[X7rpx(Ti,

premires per-

Batrachomyomachie,
"^{eyiLTs

paa,

OU trouve atteste

*eaTaa, *T6vaa, *yYaa, etc. Mais

dj dans la

La troisime personne du

les

sonnes du singulier, purement monstrueuses,

galement monstrueuse

personnes du pluriel que

modernes ont fabriqu

certains

i^liit-r^y

[iatvoj,

Homre

208, etc.

C'est sur ces troisimes

472, d'o pX/ixai par contraction.

138.

des verbes

xevaai, etc.,

trouve encore chez

formes non contractes psxci B 134, ye-fi^m A 325,

if.\i.i7.<5i

17 (II 92, 27), ainsi

Traupiat

X 122 et oXYjai

pdtXXoj) fait

(de
p

il

139. --

t(7TYj[;.t,

Chez Homre,

mais Hrodien demande formellement txwuai


35)

de parfaits

v. 143, la

forme

pluriel de
taai,

ictadc,

140.

etc.

6 L'optatif et le

subjonctif du parfait

passif.

De

Pratiquement, on peut ranger xiOsidt SiSoCdi dans cette


catgorie, bien qu'ils ne prsentent pas de contraction et
sortent de *TtOVTt *5t6ovTi ils doivent leur proprispomne

on a

p6Xy]ij.at xxXYjjxat xXTr,[Jiat (XEavTifxai TT|JLy)|/,ai

etc,

les subjonctifs {iz^lcviL^i

(peXr,, pcXTixat,

etc.)

etc., et les

opta-

XExXwfxai

xXT(iiiji,ai

tj!.{ji.vitjiai

TT(jL(tjLa'..

tifs 86Xy,|i,TjV (S6Xr,o, SeXrjTO, etc.) XxX/,tjLy,v XcXt/,{ji.YjV

Remarques.

I.

Les Attiques emploient seule-

ment comme formes contractes


ils

disent

IL

II

laxadt et

faut mettre part la troisime personne

taai,

parfait passif

du

ub

xp/jV-rj?

la

le

{UXuilIvo

Chez Homre dj,

459,

vwTo crit
lajtv

Daus

plupart des verbes

subjonctif du parfait

jxEjjLvswTo,

{]

sonne de

l'optatif

tantt en

-y,To,

361,

w ou

Yy,v).

on trouve

mtatlisc de

remarquer que, chez

[xsXavuBpou.

du participe

accompagn des temps correspondants

du verbe substantif

qui ne prsente pas

Ainsi

160 xat t' yeXTjBbv

ctc.

passif sont forms priphrastiquement

do contraction et est proparoxytone (Hrodien

mais

ta<7i,

TeTtxYijxTjv,

grecs toutefois, l'optatif et

Ti^t, BtSat, osixvuJt.

pluriel de eh^i je vais

11).

uL|xv/,jjt.7iv

l'optatif

(jt,avf,o'.To.

Il

les Attiques, la troisime

du parfait passif

fait la

[jl;x-

faut

per-

contraction

tantt en -wxo. Ainsi Aristophane

T-

{Pluius, ap. Hrodien,


jx[jiv-7,T

{xoo

124
I 463)

mais Xnophon, Cyropdie,

Remarque

t'vaTo(i.bv t>iTtov cpopSv

I vi 3

XX'

accentuer

c.

uvwtjLai,

Hrodien
eTricTwfxai,

n'y a pas de prsents

*8uvr,(jM

raison est illusoire, mais

141.

"^

Les subjonctif et optatif prsents du

mdio-passif des verbes en

Ex.

{(TTCOpLat

TtitjLai

cTTri

{(TTTTai

etc.;

Ttri

tiOvTai

etc.
etc.

etc.

{(Ttato

Ti6ei{XTjV

Tieto

TleTO

Les verbes

que leur subjonctif

tion parce

ment thmatiquement
oeixvuto

passif

-|xi.

aTai[XYiV

a.

oeixv-fi;

en

oc'.xvuo'.o

3 pers.

l'actif et

SsixvOoi

sing.

de

en -oiav
de

5ioo)[A'.,

b.

-oto

142.

excep-

de mme

en

o'p.v

Cette exception parat

ovato ovatro,

aussi
elC-,

etc.

Exceptions relatives l'accentuation

En dehors des formes contractes,

exceptions la rgle gnrale donne au 125 se

1**

Les secondes personnes

cpaOt, t7C, IX, Eupl, Sc,

deux derniers seulement chez

qui sont oxytons. Selon quelques grammairiens,


les Attiques auraient

lieu de -kU et (pyE,

accentu aussi mi

et (pay

au

mais Ghoeroboscus rapporte que

cette accentuation n'a pas prvalu (ap. Hrodien I

oioot[i.Y,v Bi'ooto

B(8oito

de li^iLt lorsqu'il a la forme


(Eustathe 932,
arbitraire.

les Attiques),

464, 8 n.).
.

tiOo'.to

l'accent

Xa (ces

c'est--dire

purement

second,

on trouve

l'optatif

TiOo'.o

l'aoriste

BeixvuoijxTjV

pour

Tioi>r,v

O^rat, t(XY,v eTo eiTo, etc. et

Savai,

optatifs

l'optatif

fj

etc.,

que certains grammairiens veulent accen-

pour

La

que ces

rduisent aux impratifs aoristes seconds suivants

pour

de l'optatif Saivuto

tuer en faisant remonter l'accent


etc., et

d.

ewjxat

du verbe simple.

au mdio-

H y a hsitation pour les


-otTo etc.,

7rpta)(jLai Trptvj 7rpiT,Tat, Trpiai'ijLrjV irp^'ato TrpiaiTO,

665, qui est proprispomne.

Remarque

xpfXTiixi.

effet

et leur optatif se for-

BeixvoiTo etc. Toutefois,

chez Homre la

l'optatif mdio -passifs,

et

ova)(JLai ovY) ovY^rai ovai'(Jir,v (et ovotay,v)

oetxvuo'.

parce qu'il

*k^l(<:xr^lLl

semble en

il

enseigne

462)

-voai font

8txvo3[xat ocixvuYi o'.xvuT,Tai etc.

l'optatif Bcixv'joiai

Remarque
remonte

les

Ssixvur, etc.,

(1

Kp{ji.(o{jt,at,

aient fait remonter l'accent.

ictaiTo

Remaboue

au subjonctif

verbes,

125

23).

Les autres personnes de ces impratifs sont rgulires

XOTO) 'XExe cpxE,

etc.

rgulirement ekov, forme de


ainsi chez

Mnandre

dien I 464).

On accentue mme
personne pour

eIttov Sa ti 7rottv ulXXete

elizi

(Hro-


Remarque.

126

L'accentuation de

eln,

ilU,

Atharv-Veda

etc. est

eOp

2S,

5.

Or,

aoristes

les

seconds grecs

taient originellement accentus sur le suffixe ; comparer


les infinitifs epeiv Xaeiv etc., qui, n'tant jamais soumis

conforme l'accentuation des infinitifs et participes correspondants

III

127

( 158).

ont conserv l'accent primitif. Les impratifs


paXoO y^vo etc. doivent donc tre considrs
des formes orthotoniques, maintenues en grec grce

l'enclise,

Les secondes personnes moyennes en

qui

-ou,

ep Xa6

comme

sont prispomnes.

Ex.

leur valeur syntaxique spciale

Les autres personnes de ces impratifs sont rgulires

Yv(Te Y*v(i6oj

B.

Xade Xadwv etc.

pour quelIl y a hsitation dans les manuscrits


ques formes, qui sont parfois accentues sur la
pnultime. Ainsi on
TcaTTou

dien

Aristcph. Gren. 1246 et surtout

fait

clitique

expressment paroxyton

( 60).

144.

trouve Vxou Eurip. Orest, 1230,

pour l'opposer l'adverbe

loo-j

Inversement,

les

I'So-j

(I 464),

voici

c).

sans doute

particularit du no-ionien

Exemples

'X[:iov

comme une

Il

de ces formes

Aussi en sanskrit trouve-t-on des impratifs


mme en dehors des cas o l'orthotonie est

orthotoniques

126),

par ex. piba

mrlt soyez propice

ib.

bois Rig-Veda

VU

60,

10

bhra

II 37, 1

le

permet

la

ruvicasv,

(7[i.v

XY

<ti

Tzi^s'.fji,

xaTQt>vY, >^i7tw 7rapa>v''7rw,

xapXiTTOv, etc.

faut naturellement excepter les cas de contrac-

Opco[Xl

Remarque.

(TUvBpCOtJH,

on accentuera donc

5lOOUffl

^ToBlOO'JCl,

ttoicS

Xui aTto-

Les impratifs aoristes seconds qui

sont oxytons au simple

soumis

la rgle

restent

gnrale, ainsi

en
tnzi

composition
xiTi7re,

Eup

ecpup, IX6 aTTcXOE, Xa^E xaTxXoc^E, etc.

cette place les

simple, c'est--dire

Xu6c5, etc.

indpendant du
dans toutes les langues est beaucoup plus
il tend s'isoler
contexte que les autres formes verbales
comme une interjection ou une exclamation et prend
est frnaturellement une valeur emphatique; de plus il
et on sait qu'
phrase,
la
de
tte
en
employ
quemment
formes enclitiques ne sont jamais admises

permise

olox ^uvoioa,

L'impratif
tient prcisment leur nature d'impratifs.

80).

comme le verbe

tion indiqus plus haut

(|XTaYV(jTpot "Iwve).

L'accentuation particulire

trait

<7Tt <7uv(rTi, ^Yjtxi (7u{JL07jat,

7rpl7COt5,

143.

compos.

rgle de limitation ( 52).

qui est pro-

Verbe

que l'accent y remonte aussi haut que

grammairiens men-

tuation xaOs Xa(T6 ttiOMe etc., mais

129

En rgle gnrale, le verbe compos est

exactement

qu Hro-

tionnent la deuxime personne du pluriel l'accen-

(cf.

SaXoi* Yvou txou Xx^jou ttuOou, etC-

145.
1

La

Les exceptions sont les suivantes

composition ne change rien l'accentuation

porte

des impratifs aoristes seconds

moyens en

-oO

ainsi

128

TrapxaXoO,

TrorpaTcou,

de

et

v-i(7:r)

on accentuera

129

indicatif aoriste sans

'vt(77r;

Hrodien

cf.

467, 24 et II 127, 28.

Le point de dpart de
sujet
Toutefois, les manuscrits prsentent ce

Cheval. 58 i
'

<pixou se lit

chez Aristophane

chez Platon Tht. 169 a

TcTTrou

Un

xoi

( 142).

468, 12)

(I

la rgle suivante

donne

v'^*

TrecicTTraTai, oTov ou
(juvTSY, [XTk u.ovof:ulli^jW 7:poO<7co;,

ftaptivExai, TrdOoo
TTCCOu -'Tjvixaoe jxstx BiaauXXaou,

suivie dans
TT^Ooj

les

manuscrits

Trachin. 1224

slaz. 121 (mais

Tz^^ilryj

on

lit svo'j

d'autre part,

et,

Nues

634,

Cheval. 51,

Ttepioo

Acharn.

la rgle gnrale

146.

Eccle-

-o, ils

la

s'accentuent suivant

h^to ^ 410, Z 326,

n/U

l7:''<j/,

Les monosyllabes oxytons au simple

o; kr.ooa,

av

En

principe en

prfixes, l'accent ne

quand

effet,

remonte pas au-del

( 149).
or,

Aucun

font difficult.

texte

de grammairien ne rclame pour eux d'accentuation


spciale, mais dans les manuscrits l'accent reste

gnralement sur
500

e,

le

verbe; ainsi chez Platon Gorg.

501 c, Py^oiag. 360 d.

(Tufxcpfi; vTia>y,; aTrocpr,; 1^^^%'^

Lchs 199 a on

(TU(j.pfi,

dans

etc.

les

dans

lit

Clarhiamis, mais

le

autres manuscrits.

Il

parat

impossible de trancher la question.

147.

et optatifs

3*^

En

composition, dans les subjonctifs

prsents des verbes en

l'accent reste

-(xi,

la place qu'il occupe au simple. Ex.


^uvri?, 7rpoa'V

(yujj.7rp;,

Trcoioi,

ovw

^ 148.

(de Etat) etc.

En

et optatifs aoristes
TtspOE,

/pv] Tr/pY,.

composition, dans les subjonctifs

seconds des verbes en

reste la place qu'il


6tav vaeHLv.

second
distinguera donc vtaz impratif aoriste
642
prsent
impratif
(5
vi(77te
Ivi-(7t:<;) de
427

On
(y

<TL.{i.7rpoe.

tait

comme

7rpoo, etc.

deviennent paroxytons en composilion.

Exemples

y a deux
du premier

il

737).

Lorsque ces impratifs aoristes seconds ont


forme non contracte en

7rapv6;,

xarOcu

Cette rgle n'est d'ailleurs pas toujours

(7/ou vxT/00.

un monosyllabe oxyton de ce genre

Les composs de

seconds en

cette rgle est peut-tre le

prcd de deux prverbes monosyllabiques,

dans

aoristes
cas particulier est celui des impratifs
desquels
sujet
au
-ai,
en
verbes
-ou des

Hrodien

cas o

Ivyxou

accentue
chez Sophocle Electre 178. Hrodien (I 46 i)
hsitation
une
haut
plus
otxou, mais on a dj vu
entre txou et

augment

xasXou, cpsXou,

(Q 388)

quelques divergences

Suivent la mme rgle

et optatifs aoristes
'Bpv, 'yvwv,

occupe au simple

-at,

l'accent

oui

Trapaoi,

les subjonctifs

seconds athmatiques du type l6r|V,

par opposition

aux temps correspondants


aoristes

des

que

les

comme

thmatiques

seconds

C'est ce

etc.

cfTTTov,

130

on

e^i^ov,

j^rammairiens anciens

expriment d'une faon pratique en disant qu'en comseconds


position les subjonctifs et optatifs aoristes

cas contraire (Hrodien I 468,

p. 495,

On

vaw (de

parce que
?oo)

t'Y.jxt),

7to8c5(jiat,

etc.

Mais

le participe est

participe est

le

xoujxsv

zoBpatjxsv,

:ro<7rav,

vxc;/(i>,

99.

vu; h |i,Xa cruyspri xats)^' opavov,

To

-i4J

to cpaxo

de

mais

(de

xarff/w,

tantt xaTaa/oi et

position,

les formes animent, en comne remonte jamais au-del de

Dans

l'accent

On accentuera donc

xarsiTrov,

Trap^r/ov,

oi-fjov,

rgle est la

ment;
donne

ainsi

iO

mme quand

il

y a un double aug-

VElymologicum Magnum,

lauvr^xsv

comme

Naturellement, dans

p.

385, 9,

formes augment,

cent remonte, lorsque l'augment

n'est pas

X7.T/V (puctoo; aia.

0!pX TtOOOtlV.

'A(7Tpo7raioi) tiolIxo

xaraxTauLEvat aVatvwv.

l'ac-

exprim;

gram-

toutefois, certains

ItitIio,

parce que luaXTo, forme

Nm. VI

84.

Certaines formes soulvent des questions spciales.


a. Les grammairiens exceptent de la rgle

les

composs de

uttexw

468, 24; cf.

ralit
ellx.

il

Le

comme

oloa,

remonter l'accent

et

tc

42 et

txw je cde ,
67roi;a

uttoecxov,

donne

qui font

auvoiSa 7rpiotoa

ceux du verbe

aux formes

305). Cela tient

(Hrodien

ce qu'en

n'y a d'augment ni dans oBa ni dans

parfait oloa

remonte FotBa
formes

les

sanskrit [vda] et du gotique

remonte

Fei'xco

paraison de l'allemand
tre ixov
uTT-t^oc

attique.
les

'/jOT)

dorienne, existe chez Pindare

eixcD, il

Koos'KOv, vetXov, Tre^av, etc.

t.

augment comme

l'aut^ment.

La

TO'j

k^yi^erj^xi vvxvj.

ffcpt'ariv

0 TO;OU TTTJ/UV aVXV.

Dans ce dernier passage

149.

'

comme

tantt TTOOwaai et 7:ooiu.ai.

^coo,

mairiens accentuent

De mme au

manuscrits prsentent de nom-

breuses divergences

vayov

mme

TroopOi,

-c^jv.-^)

o'

(de

IviVttw

TrpoOijxai TrpoY.Tat

ristopli. Ois. 585,

les

fid?

Efym. Mag.,

272

4> 1

le participe est ^/cov, czwv,

parce que

kr.o^U (parce que

moyen

EtymoL Magn.

(cf.

Homre

ainsi chez

269

ki

accentuera donc Tiapi^/w,

(jyi, (TTci)

t)0,j

V. xaTai(TaTo).

s.

mais xre/ov

xaTe?;(ov,

conservent l'accent du simple s'ils ont le participe


dans
termin par un , mais font remonter l'accent
le

dira

p. 778, 30)

131

('Ffiixov)

ainsi

eIxov,

form sans

correspondantes du

[icdii).

que

i(7^ic/^

et l'aoriste

et est

't;a

le

Quant au verbe
prouve

la

com-

l'imparfait devrait
(Ftia)

07rd-ixov,

sont donc aussi rguliers que xT-/v ou

v-Xxv,
1).

Les imparfaits de

Y.%(i<XM

et de xa6uoa) s'accen-

132

xOeoSov,
tuent tantt xaOt^ov xaOsuoov, tantt xOi^ov
l'augde
prsence
la
non
ou
suppose
selon que l'on

ment dans

la

seconde syllabe. Hrodien accentue

'v8a xOtC 'EXvTi

r 426

les prosateurs attiques,

Chez

xaOeOoov;

souvent

xaOeuS' va

en

Le verbe

scpi^s

on trouve

il

laisse le

xa63o

xiTi-xat fait

xaOr,5

ou

ait'

remonter; de
67i<7'

xaOrjjxYjv

dans

(mais l'impratif

(mais au prsent

xaOrjvto. Cette rgle est

les

simple.

indo-europen, les formes non-pern'taient jamais soumises Ten-

chappent par suite en grec

xiriae),

l'accent

rgit l'accentuation des

la loi qui

avec

formes personnelles

Les

infinitifs et les participes

que

le

xxvi^o),

( 52),

xa6fiVT0.

permet naturellement

( 125).

ont donc pu, autant

la rgle

de limitation

conserver l'accent la place qu'il occupait

primitivement dans chacun des thmes verbaux

pourra

et

qui variait de l'un l'autre.

A 569; IxaDe mme lxT,(yo

l xa( p* xoua' xa6T,(TTo

Aristoph. Acharn. 543.

av

Ixvo

xac09i<To

elles

NON-PERSONNELLES

Verbe

sonnelles du verbe

:i

choix

En

xiOeuBs.

l'imparfait

Ton prlixe l'augment,

si

151.

clise

on accentuera donc
Mais

A.

plus

le

syllabe
l'aiigment sous-entendu dans la seconde

xaTTo,

Y 411.

Hrodien accentue evOa

fait

611, et, ad y 402,

entre les leons auxs


c.

et N^TTcop t' ato

- FORMES

II.

133

gnralement suivie

1'*

manuscrits.

152.

Ex.

prverbes, c'est

deux ou plusieurs
on dit sam pa gactoujours le
mais d'ailleurs en ce qui concerne
chati il s'approche
que le grec,
l'augment, le sanskrit est moins conservateur
prverbe et dit
un
comme
Taugment
plus
traite
ne
il
car
sanskrit, lorsqu'il y a

dernier qui porte l'accent

la

l'indicatif).

prsents thmatiques, l'accent recule

les

autant que

P. Prsents thmatiques (ayant

en -w

pers.

Dans

Celte partieularit relative l'accentuation


150.
qu'en indo-europen
des formes augment tient ce
que l'accent
l'augment tait trait comme un prverbe et
prverbe. En
ne remontait jamais au-del du premier

le

permet

la rgle

de limitation.

^etTretv

XeiTTwv

XetTcsdOai

Xeiitixevo

cppEiv

ppwv

pp(rOa'.

ppoavo;

(TTXXeiV

ffTsXXwV

(TTXX<jOai

(7TXX6[i.VO

TtjXTtElV

TTaTCWV

TTEJJLTTEcOat

7r[J.7rc5{i.VO;

en proposition principale prly-a-gacchal

comme

prdtigacchati

il

revient

il

revenait

prouve le
Cette accentualion est ancienne, comme le
o les prsents correspondants ont toujours l'acbhrmi je porte , srpni je
cent sur la racine

sanskrit,

*.

rampe
ri

m//mt j'attache .


153.

134

faut naturellement mettre part les

Il

infinitifs et participes prsents

tractes

l'accent

en

est

effet

(=

l'on part des

si

Ex.

TToiEiv

*7tOl.-V

Tiaav

*T'.Jx--6V

dc

TTOtecv

* Or,Xo--V

si

l^e

dC

TTOltuV T'.U.aiv OYjXiv

Sr.Xoc^at

T'-axTOat

(=

de

TzoUea^oit

-izoU-E-tsHi * xvxi-g-c^xi *SrjXo-6-(j0a5

pers.

en

de

:roi-ojjLvo;

thmatique

500.

Prsents athmatiques (ayant la

l'indicatif).

ou de participe

Ti6vat

Ex. -.Infin.iVTvat

Ttixa-

des verbes contractes,

at tique et

Bpiaaeai

210,

jxv.o^vadOai y 213, pctacrOai

ffTaTOai Ti6(j0ai

Aux formes

(cf.

au moyen,

il

cf.

il

faut joindre les infinitifs et participes futurs de la

-pw

11.

tristique d'infinitif
;

^Td

Partie.

-(xo>, -vto,

tjiwv

-ai

0JXV0 OTjXo-fXSVO.

conjugaison dite

X 403, aTiacai

aa/ouixvov

507,

recule le plus possible.

7toiooavo T'.|xo)avo or|Xou{XV;

la caracsur la syllabe qui prcde immdiatement

Ti{xa6at

Xt'7ra6ai o *Xi7r-e-(76at).

154.

cpo?.(T6ai

est l'actif
Dans les prsents athmatiques, l'accent

TTOt-CV TlIXOC-WV 8YjX(^-tOV.

or^Xoiiaeat

g 156.

dC

* X(7r-v).

TTOtetcOat

440,

voyelle
a 39 (avec assimilation de la

BjXdsiv

Xl7rtV

Tt

|i.axavov)

Ta prcdent),

Tijjisiv

cf.

Tpoj/.cOai

31,

135 --

y 35, xTa(70at Z 208,

antrieur la contrac-

formes non-contractes.
YjXouv

t;

(pour

des verbes dits con-

tion et ne peut se justifier dans les formes


contractes

que

Uk

a-vxa)

(ace.

(ace.

oiovQci

'UcHi

oioaoti oixvuaOai

iW-vta) t'M(,

ZCoo'k

(ace.

aixvuvai

Uvat

(ace.

StB-vta)

TtO-vxa)

(ace.

Beixv

0'.XVU-VTa).

ceux des verbes en -Xw,

{Tj/.VO

TlaVO

De mme

13:;).

tJiLVO

OlBdtXVO; 0lXVU{J.VO.

:riaopuvai xi/padai oXXoaxt TriaTipavat

7rca<70ai Tr'riyvu; ^EuyvutAEvo.


XO{JH'.V

XOfJltCOV

X0{X'.?c6at

XOJXIOUJJIEVO

y/eXerv

yycXtov

yyXEtdat

yysXoufXEvo

VIXtV

vao>v

V|JI.t(7a'

V[JI.OuaVO

On

participe
devrait accentuer oxyton le

't'<:r,at;

d'aprs

^av'.v

cpavwv

C7r'.V

(T;rp(ov
?'

155.

Les formes

frquemment
906tV

a7rpT(7at

Gr7rpo'j|Xvo;.

attestes chez

Homre

l'analogie des

't<ia,

de

sans doute

participes aoristes

xTtaa; x^^^a. etc. (I


( 107), TTotTi^a

en

-c

470, 20 et II 104, 13).

- Il faut mettre part les participes de


en -wv, qui sont oxytons
athmatiques
prsents
lesquels c'est la caracdans
mais
autres,
comme les
g

non contractes sont encore


:

30, TTOOSOV X 190, TCOOOVTE T G,

Ilrodien le fait paroxyton.

'ta;

TtX'JVE oufTa.

157.

tristique qui porte l'accent.


Ex.

de

tx^

je suis

136

les

formes homriques wv

vTOi; ouda.

De

tovxo;.

'.wv

dans

ainsi

participe d'un

verbe ^Fxtxt (=skr. vdml], qui

remonter l'accent (Urodien

158.

en

pers.

thmatiques, l'accent frappe

thmatique, c'est--dire celle qui prcde

la caractristique d'infinitif

ou de

participe.

^aXwv (acc. ^aXdvTa) ^aXeaai

(acc.

XiTtoiv

I 472, 20).

IIP. Aoristes thmatiques (ayant la

les aoristes

X'.TTvTa)

XtTTScrai

xpaTTSiv

XiTieiv

TpaTToiv

(acc. TpaTTvxa) TpaTrdOat TpaTroaevo; cpuyetv cpuytov (acc.

par

-stv,

L'accentuation est naturellement la

mme lorsque

l'aoriste

thmatique est redoubl

De mme ETretv tte^vev, TrecpiSdat. Pour ce dernier,


Hrodien demande formellement l'accentuation de
101, II 116, 3). En revanche, bien que
ixaOai (ad
<

l'infinitif

BEBaaai

aXo(Xvo(;

Xittojxsvo

159.

S
xoiv fait

-ov l'indicatif).

Dans tous
la voyelle

fJaXsTv

417,

paXsEtv

-ev

r 236.

toiv

verbe substantif ( 125), el xoSvde *Fexu)v,

le

a disparu de l'usage. Le compos ngatif

l""*

toutefois par analogie les rdacteurs de

de l'Odysse ont remplac

l'Iliade et

cette liste s'ajoutent naturellement /pswv, qui

contient

La forme non contracte subsiste encore chez

Homre, o
je vais ,

eljxi

137

mme

homrique

tt

15:i)

par assimilation,

prsents

de

316 (au lieu

appartienne la

Hrodien l'accentue

catgorie,

infinitifs

o5a(r6ai

comme

les

aixtia^rai Bpa<Teat, etc. (II 56, 7 et

160,1).

cpuyovTa) <piY(79at cpuyojjLSvo;.

De mme
(dans

Spaasv Xeiv X6?v 6iyiv lotv Xa?v

7rtff7riv

de

IcpTru)),

-<y;rTv

etc.

160.

-{Xvau

L'accentuation prispomne des infinitifs actifs

T8(i.v

en

Ces

ralit le rsultat

ioflaitifs sont

en

d'une contraction.

effet

le suffixe

ou

avec accent sur

-Fv-,

* 3aX-aev

* paXev

ou

des locatifs sans dsinence

indo-europen -sen- ou

contenant

la

L'accentuation est

la

mme

galement

lorsque l'infinitif de l'aoriste thmatique est en-uv ou

pdOai Yv(T9ai ixffai TiuO^Oa'. TUTrdOat, etc.

est

voyelle

-w<?n-,

grec -^ev-

prsufflxale

paXs-Fev, qui devaient aboutir tous

soit

deux

151,

En

Ainsi chez
146,

Homre

7re(pv[Xv

l'SjxEvai S

aux

H 373,

t7r(Xvai

XeixEv

247,

375, Xejxevai

200.

pareil cas, le suffixe

stitu

en:i\Ley

Z 140,

suffixes

-(tv-

-{xsv- s'est

ou -Fev-

tout simplement sub-

( 158).

sont d'anciens locatifs sans dsinence,

Les infinitifs en

-t^ev

les infinitifs en-|ievai

d'anciens datifs.

contract poslrieurement en paXev.

:'.>VC_

. V-

u>.


161.

participes

l'actif

faisaient des prsents. Ainsi

ils

tywv,

tyetv

Xiv

Xtv,

qu'on trouve parfois crits

(T/eOeiv ff/tbi^

infinitifs et

grammairiens anciens ne reconnaissaient

vt(Ti?v,

tarque accentuait Tivovta

tceviv

Tievtov,

vdTteiv, tyetv ^ytov,

o)tv o^Xwv, irivetv tisvwv (on lit xaTaTtvcDv

539 et Aris-

mais Tyrannion demande

II 827,

Mais cette dernire accentuation


est certainement incorrecte et due une fausse analogie
on rapportait hianzi^ un prsent vlaTto, cr en fait posrefvvTx),

o-/6tv

y a hsitation pour quelques

Il

les

plus des aoristes et dont

138

<T-/6tdv.

oUiv oAwv

dien

448, 27

xX'JEiv

et xXuetv, xXwv et xXywv

et

25

291,

II

comme

syncop de

chez Oppien et mentionn par Ilrodien

oetXw!),

104

comme

form d'aprs le modle de tcivw xpivti), mais comme


inusit), nyiUa un prsent ax^^"' (mentionn par Hrodien
427,

II

En

13).

Quant
TctTvetv

TttTverv,

dans

ces infinitifs et participes appar-

ralit

tiennent aux verbes

vvTCw, Otyyvw,

l'hsitation

manuscrits et chez

les

l'existence de deux verbes

(Hrodien
t

un

II 290,

10)

Au

aoriste.

il

Xtaxvw,

evo),

entre les formes

ttiivo)

les

et

verbes. Ainsi

).tT<r6at

II

positivement paroxyton

e/w.

Trixvev

grammairiens
contr. en

Tcirvto

et

tient

En

est

(I

de

hsitation dans quelques


Xaaofxat,

466) est parfois

accentu

le

'peaOai

Se fiO'.OTYiTi

XTeaOai

rapportait

466).

En

(ad y 60,

Tf,

wvf,;,

revanche,

II

136,21)

tw

).y(o

avrrOa:

698 et StedGat

la 2 pers.

164.

IV*.

qui

du

Aoristes athmatiques (ayant la

pers. de l'indicatif termine par

prcde de

Dans

les

une nasale non

o).

aoristes athmatiques,

l'accent est

immdiatement la
l'actif sur la syllabe qui prcde
au moyen,
participe
caractristique d'infinitif ou de
;

il

recule le plus possible.

Ex.

lufm.

(ppsffOai

276,

pour

lesquels on trouve parfois l'accentuation viTOat et Staai

semblent tre des prsents et sont par suite rgulirement


proparoxytons.

frappant

singulier ( 142).

tou opiffTou,

par analogie de SfpeaOai

du verbe,
s'est maintenue dans quelques impratifs

qu'llrodien fait

dj dans quelques

par lui
TY)

47,
,1

sanskrit, le participe prsent tudnt-

utTv

un prsent XtToixat, attest en


hymnes homriques; paOai a 405
donn par Hrodien comme un aoriste, mais accentu

parce qu'on
fait

mme

L'accentuation des infinitifs et participes

vocacorrespond exactement pour la formation et pour le


remarquera
lisme au grec Xitk^vt-, est accentu de mme. On
non-personnelles
qu'en grec mme, en dehors des formes
l'accentuation ancienne de l'aoriste thmatique

participe,

y a de

163.

de l'aoriste thmatique remonte l'indo-europen.

TriTvwv (II 104, 10).


il

ce sont les formes

dien 1470,8).

Iro

Au moyen,

fait,

xXwv qui ont seules survcu. En revanche, le


n'a
verbe xtw, d'ailleurs inusit au prsent chez Homre,
(Hrod'autre participe que l'aoriste xtwv A 35 r 447, etc.

douteux que ttitveiv ait jamais


Hrodien ne connat que

est

en

ap. J.-G.

ri s.

II

xXeiv et

Oiyeiv ty^v un prsent suppos


un prsent oXw (mentionn par Ilro-

un prsent tcvw (attest au

Ttvetv Ttvtriv

Dans certains verbes, il a pu exister une


162.
le
alternance d'accentuation aisment explicable. Ainsi
thme xXu- est en grec aussi bien un thme de prsent
par suite on attend
(xXw) qu'un thme d'aoriste (xXuov)

trieurement Homre,
Ot'yw,

139

<TT7Jvai Oevai elvat Bovai pf,vai

yv^vai

cpivai

Xwvat.


que dans

trois syllabes,
:rpta(7eai,

On

L'opposition de Tac

Remarque A.
n'est sensible

140

les

du moyen

166.

formes ayant au moins

l'infinitif

par exemple dans

elle

est

if et

Xivat et ova-rOat,

ovadai

Partie. (TTa (ace. yrvra) sj (acc. vta)

e't'

(acc.

167.

(acc. cpuvTa) Xou (acC. XovTa).

uevo {Xvo; oojxevo

Homre IxSujjiev n
mange ), jxEvai o 297,
Xa)|xevai $ 495.

Dans

lorsque

-{lev

ou en

160).

je

504,

mme

L'accentuation est la

Ainsi chez
'o(o

svta) 3ou (acc. oovTa) pd (acC. Svra)


yvou (acc. yvcivTa)
<pu;

de l'aoriste athmatique est en

-(/evat (cf.

suffisamment caractristique.

chez Euripide HippoLllS et chez Platon


Bp. VII 528a; TrptWeai chez Platon Rp. 1 333b.
lit

141

V*.

Aoristes en

les aoristes

en

99,

'|Xvat

476 (de

8o{Xvai a 317, pijfxevai

-a.

l'accent frappe la syllabe

-a,

qui prcde la caractristique d'infinitif ou de parovt^jjlsvo; 7rptij,vo;.

ticipe.

Remarque
tiques
est

il

B.

Aux

participes aoristes

faut joindre le substantif ooo

proprement

le

participe d'un

de la racine signifiant

manger

athma-

dent

thme verbal

(cf. '8(o,

cipes (TixoXouYjae xaT3c rbv


l^txoyjxU

T(ivov xal

fAetvat

{jLtv

(Xiva<r6at

|Xtv{Aevo

Xuffat

Xuat

XuTaoat

XdxixEvo

De mme

uX^at 7Ctp7Jaai

7rT(7at

TcoiTjcrat

ru^j^at

que

jxuvat kyyeXXoLi

v(JLai (T7|[i.7vai (T7rTpat

On peut ainsi distinguer au


TTot-^ffat

etc.

point de vue de l'accent

infinitif aoriste, 7totr|(rai impratif aoriste

ttjV xXt(rtv xat

et

243, 34).

Les louieiis disaient 8aiv 6ovto; (par exemple


Hrodote
VI 107) et les Eoliens au pluriel ^Sov^e; avec
le recul de
l'accent habituel leur dialecte.

xoOaar

faon des parti-

xari

tir

kZuiZr^)

l'accusatif est Bovra. Hrodien remarquait


dj
le substantif oSou s'accentuait la

Ex.

qui

TTotTtrai

3* pars,

moyen

de l'optatif aoriste actif (dans la

langue commune).
L'accentuation des aoristes en -a est indo-europenne
participe sanskrit dhksant- de la racine dah- brler
;

cf. le

qui correspond pour la formation

165.
le

mme

Dans

estvat ecvai SoCvat

que plus haut ( 158) ces inlinilifs


semblent remonter * OlFevat * 'Fevat ,5Fevai avec
contraction. C'est du moins ce que l'on
peut conclure de la
comparaison du sanskrit dvdne (=*8Fevat),
dont l'accent
;

fait toutefois

difOcuU.

TtX^;

(acc.

nXavr-a).

se cache sans doute

suffixe -Fev-

168.

Dans

VI.

Aoristes passifs en

les aoristes

tristique

-Yj-

en

-yiv,

(abrge en

-Tr^v.

l'accent frappe la carac-

au

participe).

142

XuE;

XeXuxvai

XeXuxw;

TT'.ffYJvai

7rt(76';

'.XTi9Va'.

tXr,cpoj(;

XT,{i.avo<;

O-Tpa'^TjVXt

(TTpa'^si;

<TTpoa<vat

axpocpw

(7Tpa(JI.[JLV0(;

xpaTTYJvat

TpaTrei

pT,XVa'.

tpYjXa)

epyilJLvo

TupOYjvai

TucpGet'

7r7rX/vat

'KSTz'kE'/iii

7r7rXeY|-'-vo;

/aoTjVa'

7r7rtxva'.

7r7rixa)

7r7:l<7[J.VO

Xapst;

VIP. Futur

Ex.

Mais IeKxjHi
sigmatique.
7r7rT<T6ai

Au

143

Xuvjvai

Ex.

169.

tXYicp6ai

mme

de

XXu[i.vo<;

eIot^cHi

iffxpacpai

izz-Kki/d^i

cTrapat rjYYXat etc.

futur, lacceiit frappe la syllabe qui prcde la

caractristique

Ex.

du temps.
g

Xvj(jtv

Xu^sTxi

Xvj(7wv

(X'j<7oii.vo)

171.

L'accentuation du parfait est indo-

Xu0r^T(r6at

europenne.
(XuT|(7{AV0;) XXua(70ai (XXu(7d(XV0(;).

Remarque.

Cette

rj?le justifie

tion des futurs dits atliques,


les infinitifs et participes

remontent en
*v{X(7(i)v;

la

effet

chute du

<7

ncessit la contraction

du type

{xevErv

(i.voi vejjlw

vasrv

*|jLVatv

[xevwv

*vji.ffiv

a dtermin
(cf.

aussi l'accentuaetc.

Fei5(o; Feid;

L'exception relative

vctxwv

doute

*[jt,V<7wv

un hiatus qui a

ce qu'aucun

Au

VHP.

172.

xaxTi^ai et

de participe, sauf

frappe la syllabe prcdente.

tient sans

infinitif grec n'a l'accent sur la

y a hsitation pour les deux infinitifs


XcXT.aOa'. ainsi que pour les participes
Il

correspondants

Parfait.

l'infinitif

moyen, o

XaX7i[/.vo;.

335, 8 370 et a 284),

d'Ascalon,

approuve l'accentuation

ces

dit-il,

G7

par

deux formes. De mme,


d'aprs

{jLuopai

les

autres

le

il

Hrodien

malgr Ptolme

(ad 806 et

if

il

et

xaxYi[i.vo

XXTi^rOai, justifie,

parfait, l'accent frappe la caractristique d'in-

finitif et

moyen

154).

l'infinitif

finale ( 173).

L'accentuation du futur remonte l'indo-europen le


sanskrit accenlue, il est vrai, son futur contrairement au
grec, mais on trouve des formes correspondantes en lituanien {dksiu je brlerai ).

170.

correspondent par exemple en skr. vidvn

vidvt.

axx-riaOai

accentue ypTrop^^^

formes oliennes

TETopai (cf. I 467).

On

et

caractre olien de

sait

que

le

'EoopOat

dialecte

144

145
olien faisait dans tous les

aussi haut que possible

Remarque.

chap. XII).

(v.

B.

On

sont des prsents;

(pour

^^yrai

On remarquera, comme consquence

des observations qui prcdent, que,


traction mis part

Aucun

correspond

* YJaTai)

sie^ xeTat te.

173.

XeiTreiv

Verbe compos.

joint parfois tort la cat-

gorie des parfaits les infinitifs r^aHi et xci^ai qui

en skr.

mots remoQter l'accent

le

cas de con-

174. Rgle unique.


La composition ne
change jamais rien l'accentuation des formes non
personnelles du verbe.

Ex.:
XeiTTclV

TToXsiTueiv,

XitteTv

7roXtTCTv

t'ayeiv

ri'ff/ctv,

a/Tv

7ri(7/rv

sur

infinitif n'a l'accent

XeiTrsdOai BtSvai

la finale.

dien

XiTraai oouvai Bdffai

8i8o(j6at

Xuai XuT^vai Xuaeiv XuascOa. XoiqaeffOai XsXuffeaOai XsXu-

(Ilro-

469, 21

Xaai

IxXGca'.,

Souvxi

aTTooiivai

cpffOx'.

7rpo(px<70at,

75<76at

xafjdOai etc.

XtTtv

aTToXlTTCOV,

Xucac

aTToXffa

TD7C(0V

7riTp7rU)V,

TpaTTOJV

iTUlTpXTToSv

TtOst

(TUVTlOct',

(7flt

7roa[Si';

TTpt{i.[J.VO

oiaTTptij.avo,

ffyojv

xarac/cjv etc.

xsvat XeXdai.

Les participes qui ont l'accent sur

la finale sont

toujours oxytons.
pd

^d

-"C^oii

oo; Bu;

et?

si

TtXw itr ret ard; r^^v

pu;.

Cette rgle dislingue nettement les formes nomi-

des

nales
{

125),

formes

dtermine par

mais
Il

personnelles

dans lesquelles
la

la

monosyllabiques

nature de l'accent est

quantit de la voyelle

O;

|idv

fj (7/w.

faut naturellement mettre part le participe

neutre

5oOv,

de Bsw

je lie

(Platon, Cratyle, 419 a)

dont l'accent est d une contraction

ne pas confondre avec

Sov

de

8et

< il

(Souv

faut

de

Sov

qui n'est

jamais contract).
TRAIT d'accentuation GRECQUE.

CHAPITRE IX

ACCENTUATION DES NOMS


Premire Partie

175.

Accentuation du noyninatlf.

Ce chapitre a

pour

d tudier Tac-

o})jet

centuation des formations nominales du grec dont

Taccent

tait re:l

par des

lois dfinies;

qu'il n'y saurait tre question

premier de tous

confondre en

Un mot

les

noms

effet le

de la lang:ue.

vocabulaire et

isol n'appartient

c'est dire

d'indiquer l'accent

ne faut pas

Il

la

grammaire.

qu'au vocabulaire

l'ac-

centuation en est fournie par les lexiques et ne peut


s'apprendre que par la pratique des auteurs.

vent

fig"urer

dans une tude

mots dont l'accent

tait

telle

que

dtermin dans

sujet parlant par la catgorie laquelle

naient. Ce qu'on tudie

mot,

ici,

les adjectifs

Dans
une

doiles

l'esprit

du

ils

apparte-

ce n'est pas l'accent d'un

c'est l'accent de divers types de

176.

Ne

que

celle-ci

cette tude,

pn ne

mots.

fera pas

pour

classe distincte de celle des subs-

point de vue de la forme,

se placer

149

quand on

du

traite

le

moyen

des

nences.

Il

mmes

est

la

mme

suftixes, avec les

il

n'y a

faon, au

mmes

dsi-

parfois possible de les confondre

Un

et difficile de les distinguer.

un

ploy adjectivement

18

(cf.

adjectif peut tre

substantif peut tre

pris substantivement et

em-

i).

Avant d'examiner Tune aprs rautre au point


de
de vue de l'accent les diffrentes f(rmations nominales
principes gny a lieu de formuler quatre
qui s'appliquent toutes. L'un est phontique, c'est-

la langue,

raux

il

-dire qu'il se rapporte

la

constitution extrieure des

devenu

-{lvo

de l

|xvo;, et

(/rec

comme

y.y.a8[i.vo; 7re>'JYXvo;

paroxyton

le

s'est

tendu

Tzeizlr^y-

X).'JtAvo;.

De

l l'opposition

de atyoGo-x;

Pou[j,oXy6; (TxpaTrjYo;

et de Por,5po|Xo; AoyoYpxpo; TraxpoxTdvo.


d)

Dans

la flexion, certains faits d'accentuation

ne peu-

vent s'expliquer que par la loi de Wheeler. Par exemple le


paroxyton des datifs pluriels en -ao-t i 280) sort peut tre
d'un ancien oxyton
Ttarpat vSpai
e)

cf. rpiffi.

Quelques mots isols confirment encore

exemple

Tout mot {ou fin de mot) de


en

dans des cas

c) Les mots composs sont tantt barytons (= faisant


remonter l'accent), tantt oxytons. Mais ceux de ces derniers qui avaient une finale dactylique sont devenus pa-

axoXio.

forme dachjliqw, origviellement oxyton, est devenu


loi de
paroxyton. Ce principe est connu sous le nom de
Whceler, du nom du savant amricain qui l'a dcouverte.
les prinL'analogie en a supprim beaucoup d'exemples

pealds).
etc.

(particulirement frquents l'poque archaque)

YO[JLcpio vufjLio;

d'exceptions.

topd?

Lombre

les trois autres sont

Premier Principe.

skr. rilhirs)^

(cf.

skr. bahuls); etc.

178.
6) Le participe parfait en -[xcvo; evrait sai s
doute tre accentu sur la finale, si l'on compare le sanskrit, o le participe parfait en -amis est oxyton. Mais *-{Xvd;

smantiques, c'est--dire qu'ils


principes
se rapportent la signification des mots. Ces
reprsentent des tendances gnrales de la langue, mais ils
bon
n'ont rien d'absolu, comme on le verra, el souffrent

mots;

(cf.

H.

roxytons.

177.

nx/^vloi

Mais y^Xo; (cf. skr. atikurd^)^ TroixtXo (cf. skr.


de mme ptYVv; |JLapTr,).&;, mais al(JL),CK aAo;,

est

mme

xaOapo

skr. ruihiris],

(cf.

skr. hsrs)

Cf.

d'accentuation,

tous deux sont forms de

(cf.

on doive

seul auquel

aucune diffrence entre les adjectifs et les substantifs

puOpo

une pure diffrence de sens.

discours est en effet

Au

dilTrcnce qui spare ces deux parties

La

tanlils.

Ii8

<ttov

179.

ct de

iltov

axopu^o; vito;

Deuxime

xo)>ov

TrAicrio;

la loi.

aT>.ov ptveov

Ct de paXi;

Principe.

Par

[AOpto;
tteXio

Les mots qui

dsignent l'action s'accentuent en gnral diffremment des tnols

correspondants qui dsignent Cautcw, l'instrument ou

l'objet

concret de l'action.

cipaux exemples subsistants sont les suivants


oxya) Les adjectifs en -po et en -)>o; sont gnralement
:

tons en grec, conformment

penne

roxytons

l'accentuation indo"-euro-

[mais ceux qui ont une


:

fin

dactylique sont pa-

nom

d'action est souvent

de

l'action, c'est--dirc

employ pour
que d'abstrait
il devient souvent concret. Dans ce cas, il ne perd pas son
accent, et voil pourquoi on rencontre de.s mots concrets

Remarque.

exprimer

dans

les

Le

le rsultat

deux catgories d'accentuation que

le 2

principe


distingue. Gela revient dire qu'avec

temps ce principe

le

a perdu une grande partie de sa valeur primitive.

Exemples
pure

court (roue)

(-/p;

tour

xpTio;

paresse

dure

xv;

x>,

qui est froid (hiver)

, TcayET;

w'/po?

qu'on boit

, TioTo;

qui est vomi

k'ixsxo;

pleur

uyeTo;

Parfois le

, etc.

d'agent dsigne ce qui est l'objet de l'action

son

imitateur

[itixd;

paresseux

ce qui tourne

xpoTcd;

moquerie , fiwxo; moqueur


ple; {jLpio; imitation ,

(xtxo;

'xvo

ardeur , ao'; ardent t(J[jlo; coucoupant :p6/o; course , xpox; ce qui

aTOo;

, TO[x<$

mensonge

amour

kmds

courable

nom

kas

secours

ess matre

ks

txot;

qui voit

masculins

s'opposent

aux fminins

gnralement

des

pd).o; et poXr ydvo; et yovr,, 8<|io; et

xTTo; et

se-

chant

(j.To';

<r

sas ordre

{xo).7rr,

Troisime Principe (Principe d'opposi 181


morphologique les
tion des genres). Dans chaque catgorie

-Aor.r,,

xvo; et

xov-;,, xpo'TCo;

oosxr,,

et

et

gpotxr,,

aoxr

axpdo; et axpo?ri, xtioCt

xpoTir,, xp-/o

xotj.r

et xpo/r,, cpOdvyo? et ^60^^,,

etc

vo; et ?ovr dpo; et opa, 7/>Xo; ety.oXr,,

et

par exten-

mots ayant un autre vocalisme radical


et xuttt,, etc. Dans
Trxayo; et iiaxaW x?o; et xa?v xOtto;
-0- --, on trouve une
d'autres thmes que les thmes en
:

des

sion dans

.:

pojxo;

po?r TAoxo; et

et vo!xr opo?o; et

vrjjxo;

, -^suor,;

aimant

et

etc.

Ttdo et i:oOr <T7ro'po; et iTiopa,

radical
Ainsi la catgorie des noms d'action vocalisme
radical et
fournit des masculins en -o- accentus sur le
fminins en -- accentus sur le suffixe: ayopo; et yopd,

froi-

menteur .
Cette opposition, dont on trouvera un bien plus grand
nombre d'exemples dans les listes dresses ci-aprs, est
en grec un hritage de l'indo-europen, car le sanskrit la
htif , kmas
possde galement; cf sas hte , estU
<\)tv8o;

vue

en ce qui concerne V accent.

(Suidas).

substanlifs

n-oi bois-

de vomir,

fait

chanteur

<Txo7:r,

'

(io>7r;

et

151

opposition semblable

wvo; et

)vr ptoxo; et

pio-ri,

xt|xo;

et

kas brxtjJLr,.

lure

dant

roks brlant >

, etc.

yas

pour

dpas

clatant

180.

crampon

pTtyyi
xfjLTTY

^:loLZ'x-{r^

et

un nom

(id.

masculin et un

popd;

181)

(id.

le

prten-

yr.as clat ,

plus souvent en sens in-

ainsi pTrayri rapacit et


1

30'i,6)

338,20)

axacpr,

xaixTir,

ir)>aTotY^

Parfois,

il

et ya^x^r,; cf

y a une diffrence de vocalisme

en skr. karts

et

kft

(ci

ainsi

Yd{j.^o;

dessous).

nom

et

coucher

popd

<<

fait

o-x^iri

abstrait masculin

un nom concret
couche

de manger (nourriture)

et xoctt) la

Inversement la catgorie des noms d'agents


g 182.
suflixe et des
fournit des masculins en -0- accentus sur le
fminins en -- accentus sur le radical [xo?yd; et fxpyYi,
aussi r^Xa^xr,, cf.
et ffxr,, fJXaTxd; et p).aro (crit
:

(TxaXd;

Hrodien

I 3^.4, 19).

et

abstrait fominin peuvent tre accen-

xoto; le

mangeur

courbure

bruit

action de creuser et

que d'une part un

nom

3'i5,14).

concret fminin, d'autre part

mme

vat-s

actif

opposition existe aussi en grec

(Hrodien

castagnetie ;

rsulte de l

tus de

(cf.

chenille

objet creux
Il

choix

mme

La

mots fminins, mais

les

aps

verse du masculin

et

vdvas

action

Le principe d'opposition des genres est en


g 183.
sanskrit oppose de
grec un hritage de l'indo-europen le
mme/ims et jar fait de vieillir , nxihs et nlih conune diffrence
duite , gth^ et gth chant , et, avec
trou , etc. Mais le grec
karts
et
hft
vocalisme,
de
naturelles et on
l'avoir tendu hors de ses limites
;

semble

153

152
et

pour opposer par Taccent des mots de


^cnre difTrent. Ainsi 1rs noms des plantes en -o; sont
gnralement oxytons quand ils sont masculins, mais
parti

avoir tir

font remonter l'accent

quand

gaie

tAprj

reoit et

pa^avo

<t-/vo;,

fminins, mais poXoo;

etc.,

sU!J.jvr,

Remarques.

Ipivo';

masculins.

pellatif

De mme lesnoms depnrent prsentent en greccertaines


oppositionsd'acceutqui sont spciales cette langue En face
de skr. ml duhii (accentus comme pii dev,, le grec

xaA;

t^;

xspaa

accentue

Xwt; TTjpd ax; eXX

xi5-(to;

euyTr,p (qui

[i.r,rT,p

parce que

sx-jp;

rent masculins sont oxytons


et

cc).?;

la
;

dernier

(ce

TEvOcpo;

etc.,

s'opposent ainsi

inversement, en face de skr. cvauras


grec accentue

'/..z,

oar,p)

Tratr.p

pre du mari

'<

plupart des

on expliquera de
violant

noms de

mme

la

basse

elle

LorsqiCun qualificatif

est

employ comme appellatif,

il

modifie

son accentuation.
loi, fort

peut distinguer

x>>o;

et

importante, s'applique deux cas que l'on

et, s'il

est baryton,

il

devient

oxyton.

Exemples

(d'un tissu)

xuav-

bleu sombre

poisson blanc

de plante ;

crtfx;

axoWji; oblique

De

mme

blanc

Eepo;

ainsi

pO; droit

sec et

Up-fi

et

mare

et to ppioj le soir , etc.

des appellatifs a eu pour rsultat d'amener une

le

substantif; ainsi comprise,

etxbv-jaAovlecreux .De pareils

du concret. Ainsi on peut hsiter


cercle,

courbure

Une

consquence curieuse de la loi


des appellatifs est que parfois un substantif employ adjectivement modifie son accentuation ainsi T?d)>o; ascourbe

Y^Jp"^;

phodle
3

mais a^oosAo;

rempli d'aspholles

(cf.

llro-

II 152, 20).

La

loi

des appellatifs peut s'appliquer aussi des submot pt'vY) lime employ pour dsigner

un poisson

s'accentue

sur

la

finale,

ptvv

(Ilrodien

333, y)

185.
II. Toutes les fois qu'un nom commun (subou adjectif) est employ comme nom propre, il modifie son accentuation.
Les exemples du fait sont innombrables; toutefois, la loi
s'applique surtout lorsque l'accent ne peut se dplacer

servant dsigner

un

).-3xo;

qui

stantif

objet de cette couleur (pierre, fleur, oiseau) devient x-javo;


aio).o; bigarr et aio),o; sorte de poisson )>yx6 blanc
et

dans

, zlx\Lhr^

stantifs; ainsi le

devient baryton,

il

maladie

uu amoureux

explique Yua>>o; creux

dien

I. Toutes les fois qu'un adjectif qualificatif est employ


pour dsigner un objet particulier prsentant la qualit
qu'il exprime, il change d'accent; c'est--dire que s'il est

oxyton,

rservoir

l'opposition de l'abstrait et

i
(Loi desppellatifs).

L'opposition du qualificatif et de Tap-

ranger dans l'une ou l'autre catgorie yupo

184. - Quatrime principe

-io'jpa

cas peuvent parfois se confondre avec ceux o se manifeste

de

et

Celte

loi

d'un remde

opposition entre l'adjectif et

le

pa-

Wheeler).

ppaS; tardif

La

2
;

l'endroit

opOY)

mme
loi

et

dveloppe encore en grec moderne;

s'est

beau

nom

tXapr,

et

axy).o; oiimtloz pXo; sevo; ^'o; xxTo; xopo; vlrfipo, xTtrro;


Trpivo; Tt-j^o;

rugueuse

; 'i/wp

sont fminins. Ex-ralysipo;

ils

lampe

(TTor,

rugueuse (gale, etc.


Le changement d'accent est en sens inverse

et

; 7ro).to; gris

camus

et

a?[jLo;

et axXtov sorte de

et

7:),iov

sorte

sorte de poisson ;

chanson

qu'en reculant; ainsi

^Xa^xd; et D.aOxo;; Xeuxo; et Aejxo?

u'jppo; et llppo;; dxato; et Hxato?; aopd? et


a?5po;

o^;

et

*5o; etc.

; etc.

au fminin ),yxr, blanche Ivjy.r^ peuplier


maladie blanche (lpre) ; oz.r, brillante

EvOv) (Ilrodien

311, 30);

(Ilrodien,

2?o;; acSpd; et
passim);

Ixlxyn et AaXyr,;

'ta'/ri

^av^i

et

et Hx^i

etc.; pytTxri; et 'ApYaxy);, etc.; xapud; et KxpTco;, etc.

sti;

154

oiotvt,; et lioyhr^;, etc.;


et "Ea7;i;; :ppovT; Ct *pvti;, etc.;
elc; -reXiv et TAwv, etc.
peut se dplacer qu'en avanant, la

atr.p et "A<7Tr,p,

Lorsque l'accent ne
ainsi
s'applique beaucoup moins souvent;

Ixtvo

I.

1S5

ACCENTUATION DES MOTS SIMPLES

a^

loi

donn
fois,

et ijlt,<txojp Mr.^xwp, etc. Toutedans ce cas, des applications in-

'Ixtivo;, ovi^ *l>ovi^

on rencontre,

tressantes

mme

ix^Tcpo; et

'Aji-oTep;;

a^io;

et

axvixvo; et

'A^to;

Sx-j^j-v;

(avec

I
I

(Pto-

application de la loi de Whceler);


ad i:319);
lme d'Ascalon, d'aprs lescholiastedu Venetus
fait se produit en particulier
(7(o:o(iLvo; et So>;oXvci;, etc. Le
en -ixsvo;
pour certains noms de villes issus de participes

thmes en--, fminins

('Op-/otxsv60

Elofx.vv

KXa^ofxvai

(llrodien

chang en

L'a s'est
ct,

constamment en

ionien,

avec certaines limitations numres par les

grammaires, en altique. On ne distinguera pas

330.)

les

Remarque L- Le

masculins.

et

'Epxotxsv;

Premire Dclinaison.
186.
La premire dclinaison ne comprend que des

sanskrit offre quelques exemples (assez


au moins en ce qui con-

mots en -t. des mots en -r, puisque


,

sont galement des thmes en

ici

l'origine ce

-cl-.

rares) de la loi des appellatifs,

propres: kr-Ms noir


cerne les
bre sont devenus Krs?ias et yvas.

noms

Remarque

IL

M.

Wheder

et

yos som-

a essay de rattacher la

au

l'usage indo-europen, mentionn


ainsi, en
de faire reculer l'accent dans les vocatifs
de l'accent dans les adeffet,' pourrait s'expliquer le recul
employs comme noms propres. Mais le cas de axV^'o;

des

appellatifs

Les

thmes fminins en

(noms

ils

ont

-- sont

gn-

sens abstrait

le

d'action).

-250,

Ainsi

sufUt prouver que cette

yv^

xv^ xo/j

hypothse

[ipo/'/]

est fausse.

(fait

yXucpv]

[ipu//'i

XotcpVj otov^

)v)crj

ptoy/] p/7^ a^Y'*] aor^ ^^V]

jectifs

ilxujxv^,', a^;io; 'A?,o;

187.

ralement oxytons quand

loi

[ia:p'/]

yovT]

otoa/r|

YpoccpT^

d'corcher, d'o peau corche)

sy/j

^loif]

OJT^

xXayy'i

xajxTrv]

'uoTj

fJioi^T^ pjJLoyv

ov^ 8&X'/] [ioca ^ocx'r^ [^o'jXVj

ooxv^

oojxv^

oopa

opojjLr, IBojov Iptov;

xXoTir^

xott/j

xpauyrj

If
xpucpYj

OpO^Tj
pai-*^

<rzopa

(TyCoX'/j

popiq

XaVj
O/Tj
ptTCiq

Xotv^

|jLoX7rr|

TtXYjY/]

'tXoXT]

^OT,

(TTCuoTj

OTiTi

axoi^ri^

pwY"*!

cppaoT^

i^poupd

TIVOT]
<iiY'']

ttoXv]

TaY'/] xai^T^ xpir^

/OT, /oXV) wpuYYj

vofXT^

o'tawYV] bXxVj opY^

oocjy^
TTO'/j

^'t^tcpy]

TTOpOT^

7rO{X:rTj

gxeuTj

cTova/V] cxoo^'i]

710X7]

JXOTry^ <77rovorj

(xtpoi^T^

rcpaY'^q

xpoTty] xpocpv] xut'/] cpOopa pov/] (popa

^^Y^ ?^^

(Hrodien

cpuXaxK^

306

etc.).

cpcopa

X*pa

X^'^"*!

188.

^S

Il

jTTY, XcoSt,

Les

oxytons

189.

'J.i'/'f^

ayr,

elc.

rgle inverse s'applifjiie

puisement

aux
le

abslrails

suffixe

av/aY, oaY,

mol

aiaY,

yifj[xr^

/patcaYj.

On

exceptions les mots yca^aY,

190.

oucjxy,

Les abstraits en

6;jt,Tfi

-{x

des abstraits en

UzU,

TxoTT'.x

-ai-/ -cia

Xr/jcia

Inversement,

^actXcia tosia,

noms

tels les

t>ovta xaXt Xo-^i putx CTCoyyt Tpa<7' pXix

qui dsignent
i

lieu

voir

mots fminins concrets en

les

sont gnralement oxytons

y^l^'^i

^-^aXsta

ont Fa final bref sont

19i); sur

(cf.

vopsta,

vY^^rsia, Traiosta.

comme

abstraits qui,

Ivspysta sdSsta (oo-asca,

ils

/'jpat
-cuvy,

Trxrp'.y.

Rem.

194,

comme

opaYj ^"^YF'i "^'FV

mme

proparoxytons

fipcoaYj

plaisamment

notera cependant

zx-.o'.x

vayxata (vay/.xiY^ chez Homre),

pa^TiXcia, Ospazcta, iarpsia,

fioYjOs'.a

Guar toAuly TcuaY,

abstrait api)liqu

k une personne par Aristophane Nues 448)


/-icjxY,

en est de

Xjxata,

qui font gnralement remonter l'accent

YvcoxY, k'Z'.'jX'hj.r A'jiK'r

11

cradjectifs

Ceux des
La

l^/x-ix XaX-y.

et arpart.

X/jv)

'

fminins (noms d'action) forms avec


(-{iiYj)

oixr^

fminin

opcpvY,

faut excepter

Il

pA&r^

'JTEYY, TU/Y, '^o6y, !ppiV.Yj.

forms du

e/Oca Oso^y, xxxyj

157

lonnemeut

V'xY, TYjTTYj

abslrails
:

laul loutetbis excepter

Les mois

1''

15r

la

xp'.vcovt

comme

vso^crta

sont tous paroxyp'JTaXta',

tcls

runion de plusieurs objets

sont runis),

lo3vi

aaaai

Trpacta

-ta

d'objet

CCUX
(et le

vOpaxri

rzoot

c/o-.v.

etc.

tons.
XCOO-

a0p07'JVYj OSTTTO''JVY, O'-XatOCUVY^ OO'jXoff'JVYj tTTTTOTUVYj


(juvYj {xavTOffvY,

avY,ao(7JvYj etc.

(Ilrodien I 335)

193.

Les autres mots en

ramener aucune
g 191.

Les drivs en

-cWr, sont tous

paroxy-

6u''7XYj

XsxavTXYj

7:ait(TXY, TrapOcvt'cxVi 'TTccpav'cxY,

(Hro-

Les mots en

Les mots fminins abstraits en

gnralement paroxytons
ayycXta v'a paovta
levix

olx'.OL TTvi'a <70.ta

-ta

sont

ostXt'a ^r^iLiCL -/jy^iJi-ovia xaxi'a |JLavta

rwTYjpia piXia, etc.

si

ce n'est ceux qui

yaXY|V'^
OttyjVy^

epvjv-/]

(Hrodien

';ipo3^vYi

sont oxytons

TrstXY;

o-^c-.X/i

322, 23 et suivants).
-y^vt]

Xsuxy^v-^

Les mots en

siXaTTi'v-^

-:Xy,

Los mots en

2^

192.

(Ilrodien

cTciX-/i

317).

ne se laissent

-y, (-)

appartiennent aux types, du reste purement empiriques, qui suivent

tons.

dien

rgle prcise,

sont paroxytons

ffayTvT)

(TcX^ti

^Kf^^ri

^'H'^fi

ttO/^vyi

330, 18 et suivants).
-tv-^

sont paroxytons

Opioaxtv-/) tarp/v^

asXiv/]

a;tvYj

owtivyi

{jL'jpct'vY,

op3>fvri

158 -^

ruTivY, 7XTivr, Orr;xivr, /oipivr,

(Hroclieu

333, lO et

Slli-

Les lmiiiins en

-a

ne sont jamais

07:rotv3c oiaixa

la quantit

ot}a

poupx

aTXsic

suOi^vot 's/tova OXacrcra

ys^upx

u.ojpa

oupa

{xo0(7x

(jcpOpa

xsxTxtva

irscva

ToXaa

TTcioa

7rpu7.va

cpaysoaiva

Mais

txspttjLva

en

oaxpuosacia) et

Les mots

I.

-etpa (^coTstpa).

I,

372,

final

Il
;

sont propa-

a souvent hsitation sur la

ainsi

fois Xr.ecti et XTjsi, et les

on trouve en attique
doublets

TTsivx et TTctVrj, Ootva et Oot'vTj,


etc.

CTrouoato;

CTTOuoai, X'jouisvo XuotxsvTj,

7rovr,po

au fminin zo-

fait

An. Oxon.,

TTOVYjpa, TTpOSVSl.

y a plusieurs moyens d'expliquer cette contramentionner que l'ad-

diction; le plus simple est de


jectif TTovYipo est suivant les

ou proparoxyton

grammairiens oxyton

qu'on a voulu postrieurement

et.

une nuance de sens entre

deux accentua-

les

tions.

196.

culins en
paOsTa

Les adjectifs fminins en

-u)

sont proprispomnes

ftapcta ppa/eta

yXuxeTa

vjOia

-sia

(de

mas-

o;;a

-kt/iXi

ra-

/?a, etc.

la

sO'Ouva et sOuvr,,

sont bien connus.

les

Xai aY, TlOVYjpOU,

Il

( 192).

211

tablir
SacrtXstx te'peta

;t',

dans ce vers d'Eupolis,cit dans

-aiva (fJisXaivx TaXa-.va),

roxjtous au sens de reine, prtresse;


mais
ils signifient royaut ,
prtrise , ils ont
La final long et sont paroxytons

Remarque IL

aio

Exception. L'adjectif

quand

l'a

des adjectifs

Trcoisa

Les fminiQs en -a contiennent en fait


un suflixe -ya,
dissimul par diverses altrations
phontiques, ainsi que l
prouve la comparaison avec les autres
langues.

quantit de

(-yj)

xoiXo xoiXyj etc.

vYjp

-stvoc (Ts'pstva), -a-.pa (ji.xa'.px),

Remar(jue

-o;

cpuxtaiva

faut joindre cette liste lesadjectils


fminins en

-<7(7a (/api7(7a

(g 52).

aiTypo; xl<7/pd, yad yaQ/p XsXujJivo XsXuuvTj.

yXacx

OspaTra-va -^aa

xTrpaiva Xia-.vx Axottva jxpayva jx/atpa

pia

ou participes en

/Xa^oc //V^tpa 'lXTp'.x, etc.


Il

place que le

ixavOa

aaa;a aacXa

:^p|i.Y,pa

mme

masculin correspondant, moins que

Ainsi, pour les fminins en -

Le plus souvent ils font remonter l'accent


autant
que possible ^yxoiva yxopa yvoia yuta atpa

TTTepva

Les fminins d'adjectifs ou de participes

de la finale ne s'y oppose

oxytons.

'.spsta

conservent toujours l'accent la

194.

i-/;ct3t

195.

vanls).

150

Le suffixe a, en effet, la forme -- au masculin et


-eu- au fminin
r,S--; et *o-F-ja, d'o rjSsa.

forme

la

160

que pour

n'y a d'exception

Il

devenu

ty-j;

et

pour

quatre fminins li/y.x

les

O-iXsia

Of.X'j; {% 2-28)

le

cti).6y,

masculins

les

au fminin

font

Y^ai'csta

T;y.i<7'j;

j
V:<1

dans

Les

197.

de masculins en

passage de

venant

-r(7a

dans

sont proprispomcnes.

la

rame

fm. du

est

sont proprispo-

199.

nombre

nom

iXap/,,

d'un remde,

ouverture pour

t'Xapo, Oa)a;x'.x

la partie infrieure

du navire

participe

humide

(lette rgle

d'exceptions.

(cf.

de

irodien

mme

330,10).

un certain

souffre toutefois

La principale

dsignant

-txvj

oc^xusvvi r-

o;[jLvo;

est relative

les diverses

aux

espces de

osoo'jTot

de

II'

cisctov, X7:o'J7x

tTTojv,

-civ

comme

l'adjectif aXaco (on lit le gn. OxXaa-.a;

fminins en

mcnes
I

sont proparoxytons tandis que les fminins en

venant de masculins en

cas de

mss. d'Arisloph. Paix, 1232),

les

servoir

Les participes fminins en -o-jca venant de masculins

-ou(7a

modification consiste,

la

fminin de l'adjectif
le

l'Ji.

le

uO?<7a T'.Ostora, etc.

-tov

est de-

on trouve un mouvement d'accent

cent. Cependant,

staacVTJ prairie

en

lo^po

et O/.Xsia.

participes fminins en
--';

fm. de

']/(opd

exemples prcdents, en un recul de Tae-

les

fminin de
%

240).

ce qui concerne les adjectifs fminins en -x^cx,

-Dttva, -civa, -a-.pa, V.

etc.

Le plus souvent
I

en avant dans

En

lampe

'jywp ^^ale

masculin

de Tusapre (llrodien

tait sorti

Naturellement

Remarque.
et

(oxytons) dont

Oa;xi:t xap'yc'.a

correspondant

(pro-

venu
paroxylous)

161

fminin de

lly^i^

de

XiTKov.
'

mais

de

i':ro'j<7a

sciences

Ypaay.-/Ttxi

y.ou(7txrj

prjxoctxri etc.

mots, employs avec ellipse de

t/vt,

l'accentuation des adjectifs d'o

ils

Tous ces

conservent

etc.

198.

Lorsqu'un adjectif ou participe fminin

employ su])stantivement,

noms de pays en

-txr,

mme

on accentue

(cf.

g.

181 et 18S,

Ainsi

kzr.^a

fm. de

fm. do

blanc

devenu
devenu

et aussi
ni'jx-r^

Tcp-jaw,

Xctco est

Xs'jxo;

lpre ;

sauce

est

)>

poupe

devenu U-pa

devenu

fm. de

Tra^rr/j

Ttp-jtxvvi

Xs-jxr,

lpre

fm. de

(s.-ent. ywp),

la

ttx'tt

(ttiXoo;

Btique

tirs.

Les

vj

KsXTtxri

mais Hrodien signale

comme

paroxyton

le

la Gel>]

Bxt-

(I 316).

est

fm. de zpuav est

aTiX^/j

peuplier

200.

Thmes masculins en --.

Les thmes masculins en -- fournissent des mots

en

2'^).

Ti'xr,

>'jxr,

ainsi,

modifie gnrale-

il

tique

ment son accentuation

cas;

sont

sont gnralement dans

(ionien -attique

est

premire dclinaison.

-tj)

qui appartiennent la

162

Les mois altiques en -; sont toujours paroxytons

Ceux en

lions;
1

ont diverses accentua-

-y,;

on notera seulement

les faits

suivants

Les disyHa])es sont paroxytons, sauf

accentu

t^ar/;

elc.

M'.t'.xoyi;

(Tup'.XTY,;

Les polysyllabes en -TY,;dans lesquels

le

i'

hsitation

y a

exception pour

pour

sOpsTY,?,

yxiUx-r^^

(ou

peut-tre parce

ya^sTY,;)

que

sont tantt oxytons, tantt paroxy-

maiS

et

-xtyj;

CI>0p{JL'.XT1(],

en

4 Les

r^le ^'nrale

autres polysyllabes en

oxytons quand

verbes et paroxytons quand

Ceux en

-ity,?

ils

ils

202.

203.

sont

l'accent
l'action.

-tyj

sont drivs de noms.


Xe-rri

OaXatxrrj tcoXitYj (tt-jXity,; <70)piTY, Tpa7rCTY, T'J[i.7raviTY,;.

Ceux en
tons

-y,ty,

y.yo'f^xr^^

sont tantt oxytons, tantt paroxy-

OXYjXY,?

aTY,TY,

aO0)) Yvv/)TY,; (de Yvv(o)

xpoaTY,? aXYjTYj

y^'r^lr^xr^^

y.uvTY^

aTXXVTYj

cTraxt/j

ct.X-hk^/.xt^'^

OKOXTY,; VUfftxTYj.

Deuxime Dclinaison.
-o-,

fournissant des

mois masculins,

fminins ou neutres.

La deuxime dclinaison ne comprend que des

sont drivs de

sont paroxylons

(-s'.ty.)

galement

malS

Mots en

Les masculins en

201.

exceptions

eupsTY.

paraissait driv d'un verbe (v. ci-dessous).

XEpaTTYj /pOJ<JTY,.

OlVa(7TY,

sont gnralement oxytons

Xaa7:puvTY| 7rpaiivTY,

thmes en

O'jsty,;.
Il

SouXcuty' ftox-

suflixe

d'une voyelle brve sont paroxytons

pTY, '.XTY,; tTTUOTYj oIxtYj TTcXaTY,? XolZTfi

Oc^irTYjt;

-vty,

Ceux en
'Atcioy,;

aOivTY,; [xtavTYj.

'AXxiixOY,;

est prcd

sont

-oy,

-(tty,?

(70'l'7TY,,

Ceux en
'j9uvtY|;

Les polysyllabes patronymiques en

(de

oixaTTY,; ooxiixaaTYj ;TaTTY|(; x'.0api<7TY, Xoyitty,;

p/Y,TTY,

par les Altiques (Hro-

dienll 682,21).

paroxylons

aux-/,), YcvvYjTYj

sont tous oxytons

-euty,;

Ceux en
lons

yXTiTY,; otYj avY,(TTY,<; va-jXYi elC.


^otTY. est

(de

'JT'/' OcpaTTE'JTY^ 7rOpO[i.'JTYj(; 7rp<7S'JTY, /OpE'JTY^.

xp'.xy,;

auXYjTY,;

Yvva, y^^^) xyjXy^tYj (de xtjXy,).

xo/ta; Vtav'a xaata;.

Les mots attiques en

mals

TTOiYjTYj,

ataYjT-/i

qui sont issus de contraction). Ainsi

(sauf ceux

163

(de

(de xy,X0)) y.aOY,TY,

Ainsi

le

plus

ocYopo

-oc
-o-

(forms avec un suffixe -o

quand

possible

apa^o;

ftoXo

Sao;

ils

yi.\k'j(;

expriment

^6]X'JZ

^^x'^o^

Yovo; ooxo; odXo ootxo oovo; (Hrodien I 177, 7)


sXeo CyjXo Co'f^ Odpuo 6(5xo
xtto;

xpocYo

Xoy^

).

font gnralement remonter

\'/oi;

itto

[i.Y'>?

opo[JLo;

xXaoo xXdvo xoixtio


|xdOo

[aodo

|xuOo;

y.wxo [xwXo; vdixo vouOo oX^o; 'aaoo ovOo opxo opooo


TiaXo TraraYo Trxo ttXoxo ttoOo ttoxo; ttoXo ttovo

ttoco


oO&

TTTpOo?

oi^o

<7TpO(pO T-icpO TOt/O;

T/o;

164

yaOd

oaSo;

crXo;

/Xo; /pdao;

fj-xzo;

Bon uombre de

-o

204.

etc.

mots masculins en

sont gnralement oxytons quand

l'auteur, l'instrument

Ainsi yd;

ou

l'objet

Parmi

dsignent

ils

Xotud; XoTcd

[J-O'.yi;

xpoTTo Tpod xc.o/6(;

On

ijLoXyd

Tropd; TtTtoyd

TToa-rro;

notera,

position

aoTrd

(7xc.::d

ayd

comme

xpayd?

xowjfi;

[jlojxo; vojjid;

orcpad

otyd

68d oXxd

xayd rap^jd TO[xd

cpctod; ^Y,Xd.

tout fait caractristique l'op-

de xpayo et xpxyd (Ilrodien

liO,

l'agent,

Comme

noms

ils

les adjeclifs

le

plus sou-

d'agent ou expriment les qualits de

sont gnralement oxytons.

On

a pu en

relever quelques-uns dans la liste du paragraphe

prcdent.

En

voici quelques autres

/p^o;

ainsi

il

que

faut

XotiOoc

Xo.

Mois en

k<

-lo.

On

de faons trs diverses.


parent

-to

sont accentus

noms

de

que

les

notera que les

ve-^id; y.YiTpuid; zarpuid et utd;, ainsi

noms d'animaux

atyuTiid [ioaSuXid Ipco'.d et /apaop-.d;,

sont oxytons

faut joindre cette liste le

parent

il

vuy-cpto

et

noms d'animaux

les

nom

xtoi'o;

qui sont paroxytons par application de

de Wheeler

loi

(.

177)

*ydu.cp'.o

toutefois

on

le

autres mots en
(et

(de

le

de
et

la loi

substantif yoa-fto; driv d'un

ydjx'^o)

de Wheeler en a

devraitetre oxyton(
fait

aussi

-to

ydacpto;.

font remonter l'accent


'/Xto

18'i):

un paroxyton

trouve souvent crit

aussi yuXid) oaxTXio

Les
yuXio;

xaTrpio xopio.

Les mots neutres en-iov font gnralement remonter l'accent le

cpt'Xo;

206.

adjectif

sont

xooo

Les substantifs masculins en

la

205.

tout

(jxopzio

Tpozd;, Tpd/o et xpo/d.

7TU,0;

4),

jxcyxo; et atoxd;, Tidpo; et :ropd, toixo et Tcji.d:, rpdTto; et

vent des

CTpad

qui font exception,

adjectifs

les

vas

fxopyd otod;

Xav.Trd;

<7Tvd

(^o^d; /tXo; /iol -j/iXd (oad.

Ces deux derniers ont eu sanskrit des correspondants


galement accentus sur l'initiale nvas nouveau ,s<ir-

pYiY (ptoy;) p/d; SoVjOd 3o<7)cd; lod uyd OaXXd Qo;


xo[i,7rd;

"70od

(TOacpd

(TXV'.d

signaler xdXo

concret de l'action.

('/.^oyy) atOo jxoid {i.opd

Oopd xXotd; xXoTrd

CrtV-d

TuiOd? cpoXxd

[/.dvo; vEO';

[ 1711).

les

Se'.Xd;

xucpd xwcpd Xe'jxo Xod ;avOd ^^ipd uvd'btxd!; opOd; ::Yjyd;


7r'J07d

de l'action ou l'instrument

Inversement,

yXauxd ypuTcd

xaxd xad xoivd; xvd xoa-j/d;

Tpdij,o; rpoTTo;

qui sert l'accomplir, et par suite sont devenus des

mots concrets

'^Od; yaui'j/d;

atTid Xcpd;

ooX'./d ^tod Xd xa-vd

noms d'action on tt employs

ces

le rsultat

163

crrXo;

oso (pXo?cr6o cpvo; (pdpo

(J/yo -J/Oo -j/d'^o; covo,

pour dsigner

orrc/o;

TOXO TOU.O xdvO TTTO

cpOdyyo (f.8dvo;

T'jTTO

plus possible

[Ji,pT'.ov

yuav^y-.ov pefTt'.ov

vjOxvtov

x'.|i.r,tov

166

(Tcpytov,

elc.

xpOJTYjp'.OV

OtXX(7T-/,p'.0V

oovTKTTYjC'.ov

ctc, et

XoXa^TTr^TlOV

'jp'.ov

etc.;

SoX^l'o'.OV

XOlfATjTrs'.OV

Cela

citer

dTTo-.ov

TTOT'/jO'.OV

prcde le suffixe

SoixCxtov

vSpaptov y^^^tixapiov xopaaiov


Y'f,5tOV

(yY,010v)

X(oOtOV

si

mots hsitent entre

et certains

On

tions.

en

Substantifs
ffxwTtato;, et

-a-.o

Toutefois, lorsque le diminutif en

yvatov

est

se termine

-lov

gnralement paroxyton

OyjPi'ov

xap'^tov

<T|xtXtov

Tcxvi'ov TirOtov Tuat'ov '^v'ov 'Iwat'ov

cependant

xXtot'ov

OacXx^TTto;

YOIO tXSTYjtO
vY.iT'.o

Tratoiov
;

capxtov

on notera

-to

qui suivent font remonter

rju^'.o

sXxxYjpto OsfJiXto caio;

ce sont en i^rande

majorit des adjectifs drivs de mots existant dans


la

langue.

Kn revanche sont oxytons

XaX'.o TCcX'.d TToXid crxoXto;


zXYjffto

les

deux

sont paroxytons d'aprs la

178); on

IvavTt'o,

mais

notera

fJaXto

adjectifs
loi

oc-.;

vTt'o

et

de AVheeler

Taccentualion des

xe^aXaiov

TpoTtaiov)

[xoufjato

on a

composs

:rapa7tXY,r7'.o.

xpYjTrioaiov

(ou

xXoTixto

octT^aio;

(7tpato

En

ce qui concerne les substantifs et

en

yvvato

OTTOuoaTo

copato,

et

yXato;

proprispomnes.
-io

sont tous oxy-

cucpEto (paTtd;

pvio; Xcto;

toutefois

y a hsitation pour

et Tu/ato qui sont aussi

ocXcpEto'

-ato;

Xijxvato

axorato et

xopu;pato;

xvcpato

il

mais

xpoTratov

xpYj-Titoaiov)

Adjectifs

p/ato

poupato;

ypa<{/a?o

sotato) uavaio;

Les substantifs masculins en


tons

pouxaio

p/a?ov vatov Axa?ov, et

mais

los

substantifs neutres en -stov et les adjectifs on -to;

suivent gnralement la rgle prcdente


Xu/vtov aouTctov TiopOactov

et

yvc'.ov

ohz'.ov x7riov

d'autre part
-vtov la

yY,ptov

TYjijLEtov

en

-to;

pour

yyctov

TTOtyEtov o)0tov, etc.,

toutefois,

xt6vtov

on a
les

ypacptov et

neutres en

rgle empirique indique ci-dessus est formel-

lement donne par Hrodien


207.

mot

est brve,

deux accentua-

yjvaio otxato; [Axiato; TrXato

Yiffu/ato

inversement
Ix<7aio

les

aTiYjXatov.

7:Y,yato Truyaato
[iiato;

(ou

en -atov

mais

vayxato

jJioiSato

XTT^CtO XYjfotO XytO

tTTTTtO xXc^TU'.O X0<7|/.'.0;

vuttto; TT'jy.o puX^to, etc.

(ou

p^ato

ayto aypto Xio Xto ato ^Traaio; Y^fxto

OaXi'/to

Xu/viov

SwXtov

vOpojTriov xXiitov |XtXtov et v07<7'ov.

Les adjectifs en
l'accent

xpouviov

si elle

papxato

eoiaio

'Xaio

vtaxato;. Substantifs

il

se bornera fournir quelques exemples

{xto''otov) voi5tov ;t^totov poioiov ttcoojov (jTwftov) casxio'.ov.

par un dactyle,

cette syllabe est longue, le

gnralement proprispomne

proparoxyton. Mais il y aun bon nombre d'exceptions

yp'^'O^

(WotOv)

(oOtOV

xociov

Tcxuy tov puyyiov

7roY,ii.aT'.ov

Taccentualion est en

-ato-, -sio-, -oto-,

principe dtermine par la quantit de la syllabe qui

est

en

adjectifs

167

comme

tairiov xoy/iiXtov xoXuptov

t'spx'.ov

XajATcSiov Xt'Otov opvtO'.ov Trivxtov

yspaa^'ov

Ttsotov.

-rr^ctov,

cles climinutifs.

Parmi ces derniers, on peut

fJotOtOV

exception

en particulier des mots en

est vrai

Opv'.ov

(1

proprispomnes sont

371,31).

Les adjectifs

ypto vopto v6pw-

168

pxsro; (et

ytjva'.xcio;

sxeio,

Scliol.

Yen. ad

Tatp?o r/Jsto; cy-iTTSto; (et OsaicTS'.o;)

'Jxsto;

fiacasio [ipTSio

TsXcto.

/'j/cTo /opsio et

sont propa-

OcCttotc'.o

ysYSi^-

Les principales exceptions


d'autre part

oooXe'.o Or^peto

T-to;

sont

pxTuXo). Il

ou

xpojgXo.

Enfin, on noiera les adjectifs

poto fait

de

ppuXo

et uoto)

phane

y a hsitation pour xpoiuXo (Eustathe)


Le mot xY,puXo est dorien et les Attiques

Ois. 300.

209.

donne au chapitre XII, propos de


attique des proprispomnes ( 33)).
tion sera

la loi

sont gnralement

Parmi ceux qui sont disyllabiques, on peut


oauXo

exception.

Les adjectifs en -Xo

oxytons.

xs-

L'explication de cette singulire rgle d'accentua-

8iX<i; tXo

6oXd

(7i<pXo

Exceptions

TucpXd /toX t)/(oXd.

208.

11

On

Mois en

sont tous oxytons

-o,-.

noiera seulement que les abstraits

font remonter raccenl.

Il

en

o/o; t'jIo et '^Xo;. Plusieurs

sont oxytons; ainsi


/jXo;

fJY,;

mais Tcto; (ttoXo;

Les substantifs en

est de

et cpxo; font

r-'aXo; iaXo '^'|aXo

Xo

afA7:Xoi;

iXo

oyrXo;

ix-jeX

,15

font

t^tixIo;

xVOxXo

oy.cpaX)

xyyc-

aTy-Xo ^riXo; oatXo; arp-

(exceptions vauTiXo Tpo/'Xo)

xDcaY,Xo

excepte .^Xo;

parce qu'ils ont la


fminin)

et

TraTrXo (TXtteXo <7^xXo OsXo

^cXo)

ewXo qui a
ttyjX /;r,Xo

tXo; et -jo;

(exceptions atyiaX;

a<7cpooXo

(exceptions

des mots

remonter l'accent.

-aXo -sXo; -y,Xo

gnralement remonter l'accent

1 16

OpCio; et a'Sio;

d'objets usuels

oaX ao/Xo

TraxYjXd

-Xo?.

le

noms

jxoYjXd ptyYjXd; atyYjXd; OopYjXd;

dien

mme

xoTXo; et pauXo,

qui

rsultent sans doute d'une contraction.

Les adjectifs polysyllabiques en -aXo

n'y a pas de rgle pour les substantifs en

citer

crpEXo ctuoXo; rpauXo

ont l'accent variable; mais ceux en


^

y^^'^Q

(Jt.Y,p'JXc'.o;

alooto iXoTo; Travrofo,

y^^^^^'^'

axuXo

accentuaient xetouXo suivant le scholiaste d'Aristo-

et YiXoto; et ouoto ( ct

^aTYjXo

oxTuXo xovSuXo xot'jXo TTtTuXo (T^vo'jXo (exception

471)

ixavrcio ao'j(7cto

vuy-Octo oOvcTo; otxsTo; Tratosio (et Trai'oto)

roxytons

*P

Tpx/YjXo;

xaTTY^Xo

Vcn. ad B 269)

/pcto; (et i/psto;, Schol.

TTcio; (7Tro;

169

mme

alxtoXo;

-tXo

/av-'r^Xo

'xyjXo xtgarjXo

forme pour

en

-eXo

-wXo;

vocYjXd; oxvY,Xd

le

cpEiotoXd

(Hro-

et 7rr/]Xo,

masculin

et

(exception

spciale).

sont paroxytons

en -uXo galement, sauf


finale

O-J/yiXo'

aapTwXd;

une formation

Les adjectifs en

{xe{XY,Xd

et

-y,Xo et

7ra/uXd

les adjectifs

accentu sur la

xoJTtXovauTiXoTrotxt'Xo; yxXo a(Ji.Xo(;yoyyuXo

8pt|xuXo YjSuXo

(Hrodien

xa|ji.7ruXo

atxxXo CTTOoyyXo

cttwjjlXo;

1 162-164).

Remarque.

Les adjectifs en -do et en -uXo prsenloi de Wheeler ( 177; sauf TraxuXd;

tent rapplication de la

TRAIT d'accentuation GRECQUE.

170

qui n'tait pas dans les conditions requises)

de sorte qu'on
->>oc sont

Parmi

peut dire en gnral que tous les adjectifs en


originellement oxytons.

ceux en

les adjectifs
-tjjLo

171

en

n'y a signaler que

-{xo; il

qui font tous remonter l'accent

le

plus possible.

Mots en

210.

Les substantifs en

Amsi

-txo.
-{xo

sont gnralement oxytons

quand ils dsignen t l'action (ou


cf.

y^-^'

i^pO'-<^*{J'-o

ru; a/a

iOti;

pTraya

172,13,

malgr Tyran nion qui

ocavao;

paOtx

wcpXt{xo.

6XtiA.{xo; jx;

ardeur) 6o>ao voaXa

(((

Xa)vaY[/. po{i.o

(Hrodien

Xoi<T|xo;

XtotjLo ^t\j^]x6^

stpixo; IXa^TfA ^'.yi-o-o;

^coa Os^TULo

tw/ao;

xuootjJi.;Xt|xo Xoi;jLo

oTrX'.Tao

iTTapjJLO

pi6ti.;

G-xaOa

*(7cpiY|J.(;

(0 575

oya

aYvo xoTivo;

('Jffjx;)

pa pwyao ffsidao axapOao;

a/'.<Ta;

xuvuXaY'JL

On

tement

^aXjjLO

'^Xoy^-o;

-{xo

la

ceux en

mme

-Ojxo

ou en

x<7jxo;

sur

(s'opposant
ojjlTj) Trort^-o

[xitx,

(refait
adj.)

noms

aycvo

et

d'objets pauvd; (attique


;

de

mme

xxttvo; et

yspavo; 'pavo Oidavo xoipavo;

xpiavo Xiavo atscpavo /davo;

les

toutefois,

OU accentue

avd IXXeoavd Xt/avd; opavd UcXavd toxeavd.

qui ont exac-

f5pw[xo

les

pcpavo

font remonter l'accent.

Les substantifs en -avo; font gnralement remonter

Les substantifs en

prispomnes
:

xixvo

l'accent le plus possible

etC.

avec

que

les

noms

et les

Les noms de plantes

patxvo

Trpvo;

lizvo;

ptvd.

accentuation.

{J.?|xo

oljxo (refait

-<r|xo,

liste

ainsi

T^Xtavo

Sont oxytons

popjA

w<7{J.,

faisant remonter l'accent

fiauvo) Ypuvd tTrvd XY,vd et ttXuvo;

xpiaao uXaY[xo;

<pt|x(>

l'JYao; 'loja;

y a quelques exceptions

8p(o|XTj)
2y|Ji-o;

TtvaYiJ>.

a confondu dessein dans cette

mots en

Il

xtXa

Aristarque)

.pXYI^-' /.?'^i<^!^^? Z^^^'

<7/oTvo,

jxepi<jac aY,vtO{JL;viYu.?u(7|j,o

TraXtxo; 7rXo/ao; ttviyjao 7:opO|i.(;

-vo.

d'objets 6pdvo xcovo et Xu/vo.

xyiXyjO[xo;

TZ'xr(\J.6<;

-vo.

abstraits alvo; xivouvo oxvo; ujxvo; et

d'o

Mois en

n'y a pas de rgle pour l'accentuation des mots

On accentue en

pETa; aixo;

bouillonnement
tuyiJLOi;

en

osaao; otwYfA

oacfxo;

211.

Il

mot propa-

faisait le

vOoufftatrtJL;

t<70[i.o;

XYjpjYixo; xX'.Tjxd xvr,(7a(; xvu^vjOao; xouaoi; xopa; xpouaao;

oupao

xXXi|i.o xuoi{Ji.o; Xuctjxo;

-o;.

Ainsi yspaoYiatra

roxyton)

^7,Tv5<7t[jto

vojxtjxo o']/t|xo Trptao (TTropijxo; cpatotixo <pu;t|jLo; /pr|<7t{xo;

ci-dessus 179); ils s'opposent ainsi aux substantifs

simples en

de l'action

le rsultat

aYojYtfAo atpcrtixo aXxi|xo Xw<;i(ji.o paaiao ^pto-

aeao yvoSpiao; ooxt|xo

sur

avec

{xiixo

fois,

ttao.

/aXtvd.

bref) txrtvo crapyivo

on

accentue

sont gnralement pro-

-vo

^zl^fjXvo^

l/ivo

(mais

<7Ta(pi>Xtvo;

xjxvo

aussi

<f<o^tvo

xuxXatvo

l/tvo

toute-

ruxalvo et


Les substantifs en
xoXojvo; asXsowv;

atvo

xXciv

lisait Tipxvov
I

comme

xotvwvo

31 G,

plus souvent oxytons

le

a^uv

malgr

(TT'jyv

<7TtX7lvd (TTpYjV; (TTpu'^Vi;


;

toutefois,

crsfJLv

212.

Aristarque

la tradition, dit

On

la

que les

iyavo

Le

Xystvo; pysvvo oavo eXestvo epavvo; Ip&^svvo pufxv;


euo'.avo 7;7:oav tBavo ixavo

oxvd;

Ti'.Oav; ttoOeivo; tYoavd(;

(Tspsoavd TaTTc'v; T'.6T,vd;

on accentue

fois,

participe,

Parmi

^ooavo;

(TTYavd<;

(txote'.v;

xpayav; cpaivd 'Iu/eivo;; toute-

un

^x(7xavo; yzayo xavo; (propr.

comme le latin secundus) xyxavo?

les adjectifs

en

xapavo.

ceux qui dsignent

-ivo,

matire font remonter l'accent

xvivo

la

i.7rX'.vo;

fJ^Xtvo riuTTivo Y'I'^^' oxvtvo Bp{Ji.XT'.vo opuVvo; Xficpxv-

Tivo xpt'.voXiO'.vo 'jXtvo; ::Tptvo; Tiptvo pdStvo; pYjytvo;;

de

mme

sont

v6pw7rtvo.

Les autres sont oxytons

d'abord les adjectifs

aptvd;

0iX'.v(;

laptv; ffTTtOivd;

v'jxTsp'.vd; oTTOjpivo

ptv; /e<7iv,

otv

marquant

otj/'.vd;

le

toOtvd;

temps,

Gfipivd

quelques autres

isols,

font remonter l'accent, tandis

de parent masculins yajx^pd Ixupd

sont oxytons

( 183).

reste des substantifs en -po;

Des noms de plantes, gnralement oxytons

b.

quand

ils

/ovopd,

mots

mais

ils

sont fminins

/upd; Tiupd

le

cp-.Tpd

aYyctpo xopo xopo xX'fipo y.\l%oo^; les

xy/po xuTTEipG et TTXTcupo Ont Ics

Toutefois
c.

sont masculins, mais faisant remonter

quand

l'accent

masculin

Xupo fait

Des noms de matires,

deux genres.

remonter

l'accent.

tels apyupo; Tcrpo;

(rt'Y,po;

et cppd XYjpd.
(l.

7i{ji.pivd

noms

et 7rpir>Tpd sont oxj^tons.

e.

TTEpuaivo irpcovo; tyjtivo /^tl^S"

ta/ivo et

"

ce

ensuite des adjectifs drivs d'adverbes

OajjL'.vd tt-jxivo

trois

comprend
Des noms d'animaux, faisant gnralement
remonter l'accent xaTrpo oTcyrpo raSpo;; mais v6pd

comme

-co.

a.

xeXaSevvo xsXaivo xopoivo

XYjOsoav pcpavo ouTtoavd TrsSavd; TrsXiBvd; 7rTivo7rei>x-

-po (-pov).

notera que les trois substantifs sens abstrait

et TCEvcpd

formation est secondaire

:roivd

donner une rgle pour l'accen-

Xvpo ovtpo et ui/po

Xyvo Xi/vo

zpvo irXvo jxp^vo et yauvo.

De mme quand

opocivd

I 182, 8).

Mots en

tuation des mots en

ffxsvo

CTUOLV ffU/v Tp7CV0;

OU aCCentue

XYjtvd;

{XY,5a|/.tvd

Hrodien

est difficile de

Il

Hrodien

aTsy'^'^'

173

xsovo

xaiv

ta/v

(toutefois

:rpxv;

173) Trputxv 7iTr,v ttuxvo '.xvo

OYjVo; -J/eSvo '^riv

ooaatvd

^aoivd; (cf.

sont

-vo

xpatTTv

sont oxytons

-covo;

yuavo; osivo

xo'.v

o'tcov;.

Les adjectifs en
yv

172

tons

Des noms de parties du corps

|jtYjpd

vccppd.

Des noms d'objets usuels, gnralement oxy:

atpd ^upd cropd; CTaupd

Les adjectifs en

-po

(Hsno^.

prsentent les deux accen-

tuations.

Sont oxytons

pd yaupd; a(7/pd {i.aupd c:.auod

174

On

^osXupo; opoffspo iXa^po Ipop l/^p^ eyupo ^ojpo aXspo;


tsp tXap; ffyup; oXsp xpaTEp xpusp Xai'}7ip;

Xixapo; Xuyp XuTTjpo Xuup [xaxp atap; aixp;

TTpo

S
vapd vsxp vwp
TC'.sp;

;uY,po; OTpT,p; irevi/p

;Y,po;

xpo; ^papo

-^y-u^o

-exo;

(Tupcpexd.

Les adjectifs forms d'une racine verbale

214.

au moyen du suftixe
Ainsi

dyepo Top rpucpcp; cpaXaxpd; cposp 'j'uyd; etc.


:

ppo/exd v.cpcxo uupsxd xoxsx

lTfjpo;

TTtxp rtvty'^jpd; caOp <7a7rpo axeGp; (TxXr,p ffoapd;

Font remonter l'accent

exceptera cependant quelques mots en

comme

Xaa-

175

-xo-

sont tous oxytons.

yTixo; at(7Y,xd 8axd; yzlcLdx StSaxx ouvax

Xsxd sxxd

xtv/jxd

xXeixo;

Xsxxd

Xixd

Xuxd;

tttixo

yXia/po;
TTtffxd

IXu8po 7-aspo 6oupo xxp/apo; xpapo Xpo XXrjpo

Tropsuxd; rjxd puxd xX'^xd; xpiTixd; otxd ;(pTj(7xd

yuxd, etc.

Xotooo uspaepo; txwpo vdxxspo; oXtywp' Trocupo TTSTretpo

Cette accentuation est indo-europenne et se retrouve en

ivaiawoo; TaXaiTTwpo cpXaOpo; ^Xuapo etc.

Les

dans

adjectifs

langue commune, mais

la

accentuaient

Sur

les

{xd/-ripo

et

les

-rspo,

-xpo-,

[iXr|Xpov

osXsxpov

GOTCxov

<TX-r7:xoov

le

ils

Xsxxpov

Xuxpov

Saixpd taxp
ils

213.

Mots en

Ainsi

jxsxpov

wxuxaxo aoiTxo

216.

7rjji.7cxo

Truixaxo et les

On peut y
noms de nombre

'xxo &xaxo.

Les comparatifs en

-xepo font

galement

tous remonter l'accent.

-xo.

voo^o'xEpo

en

est

de

mme

Xettxoxeo;

y^aX7rc6xC0

de certains adjectifs qui appar-

qui dsignent l'action (ou

-xo

tiennent originellement la
179)

font gnralement

mme catgorie, comme

aacpdxepo; ouxpo xaxspo l'xspo vepxco icpo'xEpo liffXEpo

plus possible.
et les adjectifs possessifs

ajxY,xo; pioxo 'sjxexo

uXouxo Txdxo;

remonter

(exception

tjjjlxepo OixsxEpo

a^xspo.

6vaxo xaaaxo xoTxo vd(TXo;


Il

o'.To

(7o;poSxaxo (7(xvdxaxo toiatxaxo

Trpixo xpixo

viTrxpov

Il

le

-xo font

7raXatxpo [XEcaixspo <ppXpo etc.

rsultat de l'action,

remonter l'accent

identique xXurd;, sruts

Les superlatifs en

Ainsi oixaidxpo

Les substantifs en
le

joindre aaaxo viaxo

XOcXdv, XoUXQv).

est

font

apoxpov fixxpov

etc.

entendu

puTd, etc.

a(7xo TrXstffxo oXiyiaxo Xw<7xo '(7/axo, etC.

cppsxpov

xssxov

rutds

215.

Ainsi

sont masculins
:

l'accent le plus possible.

voir 216.

quand

plus possible

sXuxpov

coul

Attiques les

et dsignant l'instrument,

remonter l'accent

dsignent l'agent, sont oxytons

mais neutres

oxytons

et :rovY,po.

comparatifs en

Les substantifs en

sont

et Trovr.pd;

ao/r.p;

sanskrit

n'y a d'exception que pour

pdpxo.

l'accent de

oEtd.

ptr7Xpd,

qui a pris

176

Les adjectifs en

217.

l'exception des quatre

sont tous oxytons

-ix?

vjXtxo TrjXixo 7rT,Xtxo xTiXtxo;

qui marquent la grandeur et sont paroxytons.


Ainsi

vopixd; ypatxjxaTixo; xwjxtx Xoy'.xo;

TTXOcvtx'y^ pYjTopix; '^uff'.x; /povtxo; etc.

|i.ou(Ttxo;

(Hrodicn

151

Stxpoo otxpou;,

aTrXoo

tendue tous

les adjectifs

la contraction

oxytons ou proparoxytons. Ainsi

noms

de parent en

lieu de -oou

Hrodien

et suiv.).

L'exception relative aux quatre adjectifs prcits s'explique par la

loi

de Wheeler

comme

( 177);

ils

formaient

une catgorie part, ils se sont maintenus paroxytons,


tandis que vptx; xw(xix6; [xouaixo; ont subi l'analogie des

218.

Les substaiilils en

-tcxo;

sont tous paro-

Ainsi

fTTptffxo

TraioiTxo caTupifixo

(Hrodien

0(T7roTt(7xo

oXi'orxo

fait

10,17) explique le fait par l'analogie.


epso; anovips&

d'analogie (Hrodien

mots simples
dans

tantt

On

o(7Tov

composs

desquels l'accent re-

ce qui concerne oatouv

forme non contracte

la

219.

Les adjectifs en

Ainsi XXooaTro
u{xc5a7r

-oxTto;

sont tous oxytons.

7i[JLoa7ro; TravTOoaTro; t.ooxtz xr^leo7.r.6^

(Hrodien

conformment
transforme en

en

I 188).

(Hrodicu

355,21

o^tteov,

220.

Remarque sur

les

thmes en -o- qui

Les thmes en

-o-

qui subissent la contraction

prsentent certaines particularits. D'aprs les rgles


gnrales

la contraction, on

relatives

accentuer prispomnes seulement

les

devrait

mots

qui,

avant la contraction taient paroxytons par exemple


,

co co, vo;

voCi, ttXoo ttXou,

po pou, Opoo xOpoCi,

(d.

Itttcvou;.

Col.

1314,

oazey

elle a t

Par suite de

de

La langue tendait

oopuacrdo)

mot

opvov odrpEov et

analogiques, on rencontre aussi apou,


aou

suivissent la contraction.

faut

128, 29;

parce qu'il n'y a pas de

(cf. ovopov x3cvgv

d'autre part Xov xoXsv).

il

est tantt

de Wheeler, mais

la loi

paroxyton

-ov

encore

a distingu

pyupoo; /puaou des

la flexion

En

( 272).

remarquer que

I 243,29).

174,20); arov est la forme ancienne issue de

les

contractent en -Sou? au

osX'^ioou, v'];iaoGu uy^cTptooi;, uftooi;

(I

euvou 7:tuvou,

o(>Tov,

I 153).

-Se se

Ipeou (7ioy,pou/aXxou /puaou xavouv oaxouv. C'est

un

monte
vBptavT''<Txo

Mais Cette rgle a t

simples qui taient avant

D'autre part, les proparoxytons pyupeo;

ainsi les

xytons.

ocTrXou.

/xXxsG /puaso xavcov oarsov se Contractent en pyjpou;

autres.

177

confusions

ot'xpou,

d'aprs

ainsi tablir

une

oopuauvo'j

rgle

d'aprs laquelle les adjectifs simples en -ou seraient

tous prispomnes, et les adjectifs composs paro-

xytons

mais

opposition

cnzlou n'a

aTiXou.

jamais vari, peut-tre par

178

Troisime Dclinaison.

221.

On

La troisime dclinaison comprend tout le reste


des thmes nominaux, c'est--dire les thmes en -zet

en

-?- et les

que

joindra ces catgories des mots isols, tels

cc(yxu TTcSu ffivaTri,

etc.

Thmes en

g 223.

thmes consonnan tiques.

179

-i-.

Les mots de plus d'une syllabe en

S 222.

Tous

syllabe qui font partiede la 3 dclinaison s'accentuent

Ainsi

en faisant remonter l'accent

C'est le cas

Il

a.

le

plus possible.

y a surtout distinguer les catgories suivantes


Les mois en -ixa (gn. -{Aaro;).

Ainsi

|i.apTviaa

pXfjjxa

fiouXsufxa

Ypjxjxa

ost^xa

^Eujxa pTJyfxa ujxa f)u[xa

/pr;jji.a,

b.

xifxa

r/'^fJt.a

comme

ffwjxa xpautxa

l
-ap et

en

Yjfxap T^Trap

Oivap TXap xTsap

o9ap TTStpap

c.

vtxcop u8(op

Les mots en

Ainsi yspa
ocyxo;

(ji.(o[Aap

Trap (rtap xucpap

eXSwp l'Xwp

-a; et

vsxrap vap voixap ovap

xxfxap uTrap c&pap.

(Hrodien

en

-o.

yvo yXfjVo; oxvo 'oa^o eSo;

faisait

1402,19 et ad

A 480,

pv6o

{ip<po;

-xi; (-at),
r^xYjfft

etc.

xi';

et

\k sont

oxytonait

Aristarque

si

im prispomne

(cf.

Xi,

Hrodien

1177,3).

Tlimes en -u-.

sipo eXxo

'iro;

lorsqu'ils sont masculins.

Ainsi /Xu

opu;

xXo; xstxsvo xsuyo;

-u; (gn. -uo)

sont oxytons lorsqu'ils sont fminins, paroxytons

oi'Cu

<papo;) t|/t3Bo, elc.

deux monosyllabes

toutefois,

Les mots de plus d'une syllabe en

{iXo;

'Ovo slSo;

(tOsvo ffivo (Ttx)vo; Tt/o

iroffi.

nombreux mots qui

port; yeldt yvSat Sai

aXwtrt;

Aischrion en

(XTBo vspo; ovetBo; Tu/sTo TrsXayo tcTo TrXxo TrXjo TTvTyo

(hom.

Les

224.

% 225.

eOyo; ^uOo; r,8o t,6o Opo xaXXo; xXetxo xXo;

^yyo ffxo;

affTjdi;

oxytons;

xXetto xXtTo; xXTto; xpro Xitto; (x6o tjLotxpo; [xXo; txsvo

ppo

trs

les

I 391).

YTpa; os{jLa xspa; xpa.

ayo atOo avOo a/o; ^apo

'pvo; 'sTO

SXsap elSap '/Oap

pwjjiap

-w<;)

Rbmrqub. Le mot xdvtc, confondu en grec avec les


thmes en -i-, tait peut-tre, originellement un thme
en -S' (cf. lat. cmts cintris).

-wp.

Ainsi aXetap Xet^ap Xxap

pour

6(Tt; txTjfft Titdxt ^rotYiat Tcuffxi; <7x<yt; xtffi; <>u<yi;,

stjxa

etc.

Les mots en

xvt [xvTt otpi TToXi

'/t

appartiennent la catgorie des abstraits en

suyjxa xjxjxa XTTJfjia Xvjtxjxa Xo|xa |xYu.a vfjjia ovojxa Trpayfxa


7:>[xa

(gn.

-t;

font remonter l'accent.

mots neutres de plus d'une

les

Il

offcpu
(Ti'xu

oeX<pu lyvu; lOu; Xu l^u tc/u Xtyvu vtjou

ocppu

et

TcXiu,

et d'autre part popu poxpi?

(Txy^u;.

y a exception pour

le

masculin

Ij^ii

quatre fminins \xL^^^^ yp^^^ ^^^^^ ^^

et

'np'^'

pour

les

Le pre-


liier

180

181

a d'ailleurs parfois la flexion en -ew; (nom.


pi.

Les noms d'agents en -eu? sont oxytons.

228.

Ainsi yvie alytaXeu Xisu; ptdxs;


Ypa{ji.[xaxu p6

Remarque.
prispomne;

Hrodien

galement prispomnes o<7(pu;


en ce qui concerne l^ (ou t^u;

I238not. etschol. ad

226.

231).

Ainsi opu

Les mots abstraits en -xu sont oxytons.

Ainsi yoparu pxu

Soy^tu

le

227.

|jlO (7U

u;.

mme

en est de

des thmes diphtongues, dont

second lment est un

-u-

fou; ypau vau.

Ppwru yeXadxu ypaTcru

8t03XTU loTlT XASITU (xXT) 71007^x6;


CtC.

en -u; (gn.

Tous les thmes en -u- monosyllabiques

229.

sont prispomnes au nominatif.

elc.

^a<yiXu; y^'^'f^'^^

240-241).

236) accentue I/O

fait

il

et otppu et hsite
cf.

(I

(Hrodien

230.

Thmes en

--.

Les mots en -w sont tous oxytons.


Les substantifs de plus d'une syllabe
-gw;) font

remonter l'accent

le

T,/o) 7rt6co eiBo; /pit6

Ainsi ^aciXw

plus

(Hrodien

347-

348).

possible.

Ainsi

7tX'j,

TT^/u;,

auxquels on peut joindre

Les adjectifs en
Ainsi

Tous

Il

etc.

Thmes labiales.
mots de plus d'une syllabe dont

-u (gn. -soj)

sont oxytons

un

]/

le

nomi-

font remonter l'accent le

plus possible.
a'iTTu

^aOu 8ap; ppaBu 8pa/u;

(Hrodien

y^^'JX^ o^t^?'^; vjoo;

Ainsi
Xtytj o;u Tra/^u; TrXaTu xap^pu;

xa/u

r^inarj^

simples
a t trait

fminins qui font

(dans

xaxTjXi']^) pai; x-'xvo)-]/ xaivco-j; XaXa-]/

I 246).

Remarque.

e^Xu

et Trpidu;.
ef.Xui;

'f\ki^

(Hrodien

237).

n'y a d'exception que pour trois

Le mot

les

natif se termine par

Gapau (Opacu) xpax


ti>xu;

231.

'y/eXu; (ci-dessus).

comme

yXauxtu'];

Il

ne faut pas prendre pour des mots

a)<|/

xXaiva>']/

xi> r.XoVJ;,

qui doivent

leur accentuation la composition (yXaoxo-w']/

noms de parent
en gnral remonter l'accent ( 183). On
les

remarquera d'ailleurs que f.fxiau; f.Xu; et Tipiav; prsentent


tous trois un suffixe plus complexe que les
autres adjectifs
en -; (soit -rj-, -).u-, -p-j- au lieu de -y-).

232.

Tous les monosyllabes dont

se termine par

un

<]/

'

nominatif

sont oxytons, quelle que soit la

quantit de la voyelle

le

etc.).

182
rpa-}

yp6^

y^.f

Z^^ Ov}

6pt'^

XVI
cvt.]. xvco-f X.}
Xc^ ;x.^ ^.'^ ^oV}
V

'H (Hrodien

6<^^

.^

YJ.

xXsU xXc6^
^

,x^,^ ,,V^

abstraits en

xva.].

,j^

(ppaSuTTj

Thmes

(Hrodien

dentales.

-a; (gn. -So) sont

Ainsi I6; ixu; tVy

oxytons.

XafXTca; fxova, TtsXeu ar.a,


xpt>.;

^att' ^rarpc :rr,xtt;

notera

comme

isols

tantt paroxytous

H
-t

(gn. -rSo;

.:r/;

ou

-rSo;)

sont

^/; paX^t'

comme
Si..;

exceptions

-^p,;

,a..c

ip.,

Homre

quelques mots

x^.p,; s..^ etc.

qui

appartenaient originellement
la flexion des thmes
-i- ( 223) dont
ils ont mme
pour la plupart
conserv certaines formes
casuelles, et les noms de
parente ,n, et .ih,; 2 les
fminins en -t.; correspondants des masculins
en -x^; {thmes en -
qin portent l'accent sur
la pnultime :

xp

pXv^ GVj xXsi;

tiXoj tto; <pco; /poj.

n'y a d'exception que pour les deux mots neutres


cpw; et ou;

(dorien w), ainsi

masculin galement contracte

xvr,uc';

nomi-

le

monosyllabique sont oxytons ce cas.

contractes

yXu^(, Saf; Uni, la..';

axsX rupavvc'

Tous les thmes dentales dont

235.

Ainsi

xprjTTt ffcppayc';.

On

etc),

xaxoTY,; Xeuxotr,? etc.).

natif est

I 57-59).

La plupart des mots en


galement oxytons ainsi
^axc;

sont tantt oxytons

ttito)

Tpa/uT7]

oTiVoTTj

I 404).

Les mots en

p^r^

(gn.

-tt,

(oaoT'jTTj

s 233.

183

disyllabique,

Les

236.

que pour

(TrV

Tra?;

est

le

chez

704 etc.).

adjectifs

en

-si;

(gn. -evto;) sont

toujours paroxytons.
Ainsi

opocosi

0vopYji

oa<pvr^t

atjJi.aTdsi

eptosi;

en

Mu,

^PY.;

(sauf

en

^toXt.c

ou

7ri

axtei TXrji;

yaptTt etc.

(Hrodien

Tt{XTj'.

a^oyy^t;

I 239).

Thmes gutturales.

mots de plus d'une syllabe dont

les

natif se termine par

.p.DT,; ,poiTt

-8o;)

yi^a;,.;;

sont oxytons.

(Hrodien

XXa^ Xxa^

nomi-

le

-"o), -r,; (gn. .T,ro).

En

-.eoc) -u {c.n

les

xaji.a xAi(ji.a;

Xi[i.a^

jx.e?pa^

va;

xvwoa xoAa; xopa; xopoa;


oTa^ jxcpa^ op6ia; TrotXXa^

TTtSa;

TcoTia^

irpTa^

Tiuvoa^ TrXouta

ffTOfipa; (T/iSa; ucrca^ pvai puXa^

XtoTTY^^

ce qui concerne ces der-

on notera par exemple


que

font remonter l'accent.

I 237).

n'y a pas de rgle pour


les substantifs

ou

un

apTra; ff^caXai a3Xa^ fda; ScoXa; Poifx; piai

uaea Qcopa; ispa;

TCT^Xai
Il

-a; (gn. -.vto;), .,;


(gn. -,To;

niers,

Tous

Ainsi va;

-iSo;

Say; xpox ,Xa:^,;;

234.

x*p^'-'^

g 237.

vauT.';).

Les mots en -., (gn.

^(ovT^et

x7jTa)i(;

y^^,[,

in^6u; xXs,t.;

ffwf iT! xTipTi

Amsi

t)^6uoi

(Hrodien

fminins

xauj^

[ji,p[j.7ii

^ua;

jaucra^

(Hrodien

vp6j^

ttt^Xi^

I 42).

(txcoXtj^

I 45).

oot^ V^ p6[jL6i^

:(

xocyXTj;

X*^P^'

l'Xt; "^Xt^ x.'kil

xcooi^ jxaffTt; jXT^viy; cpvi^


ocxhyl
-otvti

Tra'XXti

tcsoS;^ aXTrty^ (TxvSi; aupiy^


ttti;

hrul

ac.;

3a?6. Patr-^ fiXxui 8a6-4 Botou^

toui

Tuy,?

^Tspu^ ffTov-4

Qp/lvu^

xXu^ xr^ui xdxxu^ Xocpuy^ ov^^ SpTo^


opu^

(yTope-.Y^

Remarque L

^apu^ ^'xXu^ (Hrodien I

239. -

des mots en

en

et

le

On

de plus d'une syllabe sont

Ainsi

a/YjV

Sifjv

aarjv

xojXtjV

xr^cpr^v

TcupTjv ttujxtv (twXtv xayvjv rptr^v ujxTjv

notera qu'au nominatif

XttxyjV

Ttotjxyjv

(Hrodien

15 et

suiv.).

les choses se passent comme


voyelle tait brve, quelle qu'en
soit la quantit
aux cas obliques; ainsi <porvt^ fait cpot'vtxo
-tl

-r,v

oxytons.

qui prcde

Thmes nasale.

Les substantifs en

4").

Comme on le voit, ces mots sont


paroxytons ou proprispomnes selon la
quantit de
la voyelle

Aristoph. frgt. 400).

pi. ,8ox(ov
-/.Xu^

185

faut mettre part ^&l contraction de pda^ (gn.

Il

yXi^ /otvt^ y^t^ (Ilrodien I


43-44).

t^t.^

,:ijxcpti

184 --

-u,^

Mais

si la

remonter l'accent

les adjectifs font

ppY,v

sYpT^v repvjv.

et xf.p.^ fait

(Hrodien

xripxoc

II

524-525;

II

700,13; Priscien

323 Keil).

Remarque

II.

On trouve chez Homre

On
le gnitif

240.

mots en

Il

n'y a pas de rgle gnrale pour les

qui s'accentuent de diverses faons.

-wv,

noiera seulement que les comparatifs en -wv

font toujours remonter l'accent; ainsi -xetvwv ^eXt'rwv

paroxyton (B 316; cf. Hrodien I


45,16), ce
qui suppose un nominatif
T:Te^6l
mais Homre
TTT^p-jyo

yXuxtwv

IX(7(7(i)v -yjStcDV

yJffTwv

xaxtwv xpeicawv XoSwv u^acov

accentue rgulirement ^apoyot

[xgt^wv |X6i(ov TcXstwv

373).

(i

Il

^ 238.

Tous les monosyllabes dont le nominatif

se termine par

Ainsi

8>ii

>'>r; vo

6'Xi

^i^l crapi

(TTt';

(Hrodien

Toutefois

commune

un

TrX? TrXr;

^rpay;

Tcvt';

6pf?

i>
x,i^

xo^ xp^

(ya>r;;^

xpu,^

^16^ ^pt^

mot

241

Tous les monosyllabes forms de thmes

Amsi

yXvjv xXtov Trpojv ^t^v

(ttcXt^v

acprjV

cppv]V

yr^y y^ty

.}r: (ISX^

395 et suiv.).
le

I 41).

des comparatifs en -xepo; et des

nasale sont oxytons.

ttvo^ Tcp^ ^rpoi^ tct^


ntc^^l ^i^^

droty,^ (XTpa^

mme

superlatifs en -ro; (g 215-216).

sont oxytons.

yX^ yXa^^ Zil Z^l Cop^

en est de

pawv /st'pwv (Hrodien

qui est oxyton dans la langue


prispomne chez les Attiques

^T^v, xTi;,

ji.vv

(Hrodien

et

[AT^ ([xet)'

^'v

et

6t, Vv

et

T,

ptv

et

^i

394 et suiv.).

yXau,^

est parfois

(Hrodien 1397,17).

242.

Thmes en

Les mots en

-vip

-r-.

de plus d'une syllabe sont oxytons,

du mot masculin

O'jyTT^p {XY^TTip et

^W(>T-/jp

sJvTTjp

Remarque.

(ppaxyjo.

IXarvip

leur prispomne

xa|X7rT-/5p

<TTaTi5o

au grec

artYXTr^p (7(oty;p /p-ri<iTvp

waTT^p

oXsTTJp

(Hrodien

ff7r'.v6r,p

Les Doriens accentuent

<ppaTvp

-top

VejxTtOp

Remarque.

Il

(dor.) et

paxwp,

(Or.pTTopa

544),

OtXTjTOJp

eTjp-rjTp

Swr/^^

(A

Ainsi

trs nette

mots en -rwp
292 etc.)

(owT/jpe 325) et

Cette opposition est ancienne

donneur

244.

et

^paxvip

TipiTwp

ookwp (oTop

(ionien

-;]p

sanskrit a les deux

Les monosyllabes dont


p

mots neutres

Ainsi

le

des mots du type dtav'

etc.

termine par un
trois

la catgorie

6iip xr^p

^^ U

le

nominatif se

sont oxytons, l'exception des


xYip Trup

et axSp

(gn. xapo;

583 mais tfipwv

correspond

crap.

-s-.

-5-

ont t examins au

-y,

sont

en

gnral

xpiTJ XTjv aacpTj aTpYjV/]; uyiv; ^euo'f^;

mais

est paroxyton, sans doute sous l'influence

TTsXwp 6>T(0p ^pXTWO

une opposition

ainsi

-Tr,p et les

i^X-^p

xXvJTojp

6 335), etc.

accentuations dans

Thmes en

analogiciue des adjectifs en

ya

remonte

oxytons.

I 48-49).

entre les mots en

(TTrp

222.

ttXtjptj

{XvJffTWp

/uip.

Ainsi xTwp aXatwp a/wp T^XxTwp e^Twp xXwp


XOJJXTwp

oXeap

Les adjectifs simples en

de plus d'une syllabe

sont paroxytons, l'exception de

(Hrodien

(olien) et arr^o qui doivent

Les thmes neutres en

au

Les mots en

|iXyip

une contraction

I 47).

oxyton.

243.

commim

245.

Kemarque.

On ne peut considrer comme excep-

deux mots

tions les

y^p aO-Zip vTjp ^TTvp yadT-z^p yVcTr^p oar^p


i'J^TTTp

187

noms de parent fminins

lexception des

Ainsi

186

378)

(Hrodien

I 399).

cpep ^c6p yet'p tfp

755).

l'accent

-rjpi;

qui font remonter

vv^pvj Xi/jjLipTj; [/.s^dvpY,; ii.0V75pY, TpiipYi;.

188

dance

II.

ACCENTUATION DES MOTS

COMPOSS

naison, mais

est assez malais de formuler les

Il

rgles d'accentuation des

point

de

les

plus souvent

le

un

divers cas de la dcli-

peut tre aussi diffrent de ceux-l.


qui nourrit des chevaux

, c&oa-

'

'il

Tparo qui

On

mots composs sur aucun

l'accentuation

il

TTTrocpopo

rapport qui les unit est

de ceux qu'expriment

Type
246.

le

189

met en

fuite l'arme

appelle composs possessifs

ceux dont

les

grecque

termes sont runis par une ide de possession appli-

ne

fourmillent
autant qu'ici les incohrences. Cela tient ce que le
procd de la composition, fort ancien dans les lan-

que un sujet
catifs.

Type

ce sont donc toujours des qualifi-

pauvoo; qui a l'esprit

profond

gues indo-europennes, est rest trs vivant en


grec et

a cr beaucoup de formations nouvelles

nombreuses

classifications proposes

composs aucune

pour

qu'elles sont toutes plus

bornera

ici

ou moins

et les

mots

arbitraires et
faits.

On

tudier trois catgories principales

composs de dtermination,
dance

les

vraiment satisfaisante, parce

n'est

n'puisent pas la richesse infinie des

On

composs

les

se
les

composs de dpen-

Le premier terme
prfixe,

une

est

lui-mme

particule,

le rle d'adverbe.

On

Dans

Composs de dtermination.

composs de dtermination, l'accent

les

recule autant que le permet la rgle de limitation


( 52),

est

l'exception de ceux dont le second terme

un mot oxyton voyelle

Type

le

plus souvent

un

un adverbe ou un mot jouant


:

68o stcoBo;.

appelle composs de dpendance ceux dont les

termes sont entre eux dans un rapport de dpen-

finale longue, qui res-

tent oxytons.
:

oUc,

sYdoBo

TrpoSo;

TravyaOo

appelle composs de dtermination ceux dans

le second terme,
conservant sa valeur
propre au point de vue du sens et au point de vue
de la forme, est seulement dtermin par le premier.

A.

247.

Exemples

possessifs.

lesquels

logique trouve difficilement son compte. Des

la

p/6

uTrap/^o

YSwpYO

(TuyYojpYo;

YXuxu

stuiyXuxu

YVWTO

ptYvwTo

SaxouTo;

TcoXuoaxpuTo

BerYn^it

7cap8iY[xa

oTJXo

pt'SjXo

oioaxT

auTOotSaxTo

TrpdSjXo

guvooo

- 190

oouXo;

ffuvoouXo

fxoouXo

pupo

UTCpupO

TTOtXtXpuOpO

Il

de

premier terme est le prfixe ngatif

que

ayva>To; ^Zr^lo a0YiXu axaxo aXuro;

:riYj{ji.a

- (v-),

TcapXsuxo;

|x/YjTo avayvo vaTio vt'po

Xoyayo

uTcoXdyayo

mais l'accent est remont, malgr

[i.o/6r,p;

7)fxtad/6y,po

u.aX

y/wixaXo

TraXaio;

7ra|x7rxXato

sxwv de

tels

aTrcaro;

auvTO etc.,

la

rgle,

dans

xcuv ( 157).

Parfois, le premier terme est

un

substantif ou

en apposition au second. Ainsi

adjectif

nombreux

le

T^'xa

irvufft

v7tVU(7l

tepdTToXt

7:otr,T;

:roiYjTo

TCTCTaupo, etc.

Tuppd;

TrdTruo

(TOCpd

7cvcro{-o

v7roXi;,

(Jpt7cayo,

yXuxiijxYjXov,

un

xpoTroXt

ypu:rac'To;,

Ttay/XeTTO

OUTO

TraXati^uTo etc.

y-/);

Travayy];

yojye;

effaytoyfitj

poX-/

vaoXrj

248.

B. Composs de dpendance.

yaXsTrd

{JLTa6oXyj

Il faut d'abord mettre


part parmi les" composs
de dpendance ceux dont le second
terme existe

l'tat isol et conserve en


composition sa forme aussi
bien que son sens. Pour ceux-l,
l'accent recule

ypafxu.-/i

aToypafxjxTj

autant que

le

permet

owpsd

vTt003pd

sauf quand

le

second terme est un mot oxyton

voyelle finale longue.

iz7C;

(juvi7r7ru

TTOtfJLYjV

7rt7rot{i.yjV

(7/.Uy,

:rapa(TXuY]

TOfAT

TTtTOfJLTQ

cpopd

(TU|X^Opd

.}uy7i

7rapa']/i/7j

y a cependant quelques

pd/j yaji.uv7j

cette catgorie appartiennent


les trs

composs dont

(JTpaTYjY vTt(7TpaTY^yo i7ro<7TpiT-/jYO

Xsuxo

mais

191

poTJ evTJ.

La

rgle est ainsi la

la rgle

de limitation

mme que

pour

les

( 52),

composs

de dtermination, dont ceux-ci sont


d'ailleurs assez
voisins au point de vue du sens.

Exemples
etc.

exceptions, ainsi vap

aUr

XtaiTo

W.^

7coXtap/o

Y'''^<>V

(7TUylT(0V

vauap/o

mais

49-2

0<TZOTYj;

oxo8(77rdTY,<;

BoOXo

tepBouXo

xXoT;

vojxxXuTo;
YjVto/o;

TTsTva

pouTreiva

TtTYj;

65po7roTY,

TtUp

AttycoTrupo;

jptXo

Y,acpiXo;

uAac

otxocpt'iXai

Sor/o

jJLYjXooTTJp

-o;,

l'accent frappe la finale

subsidiairement la pnultime suivant la forme

prosodique du mot, voir ci-dessous), lorsque

du compos

est actif,

sible lorsque le sens

mais

il

le

sens

recule autant que pos-

du compos

est passif.

Cette rgle souffre quelques exceptions, d'ailleurs

inexpliques (par ex.

tTTTroauo vauatTrofXTro uxoXiTropo;

(TaxaTraXo To^doajxvo),

mais

elle sc vrifie

nombre considrable d'exemples


Composs sens actif atyoorxd

etc.

dans un

ajxaToXot/d (xpyu-

IpadT'/j;

TraiSspaiTYj

xopuffxr^

tTTTtOXOpUffTT^

*7roTr,p

les

l'autre est

oupo' xuvYjyd

exemples prcdents,

mais dans

le

le

terme qui

, le

(ppw.

innombrables

rgit

terme

tTiTropopo

-<p&p6d est tir

tir

les divise

gressifs, suivant

que

premier qui rgit

l'autre.

c'est le

BoXoTrXdxo

de la racine

de Wheeler

(g 177);

on a eu

effet

ycwpu/o SYjtAYjdpo oixaaTrdXo otxoypx^o

ly/^eacpdpo;

7][Xpo(7xd7ro

opoaTpdcpo;

xYjdXo

eTcs^idXo'

'ri|x/o; ujSdxo Ou|xo(pdpo Ouo<Txdo

(TxdTTO xapTToxpdtpo

et pro-

second terme ou

loi

xXdTTO yetoTrdvo

qui nourrit

en rgressifs

etc.

<|'uyo7ro[jL7rd,

oYjcpyo vopoxxdvo ivopocpdpo fiatoopOTro fiouodpo; Sou-

d'une

Les composs de ce genre sont

on

tTiTcocpopd xaxospyo' xyjTc-

Ceux des composs sens actif qui se terminaient


par un dactyle devaient devenir paroxytons en
vertu de la

plus grand nombre des composs

racine verbale. Ainsi dans

t7r7r-/]Yo'

vauayd vauTrvjyd ^tcpouXxd; TraiSayojyd; axo-

TOEpyd; TXvo7roid xpaywod

existant dans la langue l'lat

de dpendance, ce terme est simplement

du verbe

YY|po6o<7x SYjfxayoJYo

olvOTTOTTOp

un mot

des chevaux

pa[i.td aXcood; jipoToXotyd l^oujxoXyo ^ouTroiXTro yccopyd

TraTpo^ove; etc

(povsu

isol;

193

Dans ceux qui sont en


(et

0/0,-

Dans

uo-

xepaadXo; xuvoxXdTro xuvo(7<jdo Xt8o-

yXu^o Xoyoypatpo jxoyoaxdxo vauaxdXo t^oxxdvo; 8ot7rdpo

le

pvtocJxoTro dpoxxuTTo Tratooxpdcpo TtYiXoTrXo 7ri>xvo<77rdpo(;

:rupYjxdxo; Trupxdo <7ax(T(pdpo crxoxoidpo luxoxpxyo; xeXec--

249.

Composs de dpendance rgressifs.

Les composs de dpendance rgressifs sont en

ou en

<pdpo

-o

xpuyyicpyo xupoyXucpo jpuxYixdjxo

Comme
-Y,?.

cpuxodxa'^o

(pwcr-

cpdpo ya[ji.aixu7ro j^EipoopoTro; /oYjcpdpo, etc.

les

paroxytons de ce genre sont extrme-

TRAITE D ACCENTUATION GRECQUE.

194

ment nombreux, on
l la rgle

comme

l'accent rgulier.

donne par Hrodien

^Y|U.a j'jvTiOsjxEva Trapovsxat (lv ote

TTpoTcapoqoveTat

de considrer le

prit l'habitude

paroxyton en pareil cas

De

II 74, 20

oze tcxQ (cF.

C'est cette rgle qui a t applique

ples suivants,

l'accent est

time, bien que la

quer

loi

x Trap

ad

dans

remont sur

270).

les

exem-

la

pnul-

la tte ,

qui

xapxofAo

taille

pierre

, ouaxpocpo

xapaxdjxo

Xtdxopio

TroXuXdyo

((

-cT^-o

qui enfante pour la premire fois

otxooojxo otxovojxo TroX'jXoyo

composs

enfant

chur

comme

le

((

premier

/opoixTco

d'une

taill

, Ttaxpdxxovo

dont on parle beaucoup

, /opoixuTro

Xtoxdjjio

qui parle beau-

XtoXo Xwto-

'ipoviJi.&(;

TToXyXoyo

les

6Y,pd-

qui coupe

la tte

qui tue son pre

Traxpoxxdvo

coup de

des pierres

tu par son pre

retourn par

qui nourrit des btes

nourri par des btes

xpocpo

r,poxpd:po

peut par suite donner


les

Bpo/do uXoTojxo yp7j<j(xoXYO, etc.

que dans

coup

cpxyo; txoYtaXo vauaiTropo

On

tourner les bufs

de Wheeler n'et pas s'appli-

X^piTOCpy^' S'.xaioXyo

234,29

hi^yeiTy uTcta/vetrai,

fait

bufs

193

Trpwxo-

Tcpwxdxoxo

qui frappe en

qui est frapp en chur

etc.

rgle pratique

rgressifs sens aclif, l'ac-

Cette opposition est ancienne et se retrouve en sanskrit


(cf.

27).

cent frappe la pnultime quand celle-ci est brve,

mais

la finale

quand

Composs sens

la

pnultime est longue.

passif

Les composs de dpendance rgressifs en

atyi^oTo; atOpTOxo Xeio-

Tpof^o ^T.Aoiaaiyoyo tTiTrcxo aY,Xoo7TopG7rY,X<>TpGcpo, etc.

Remarque.

rentes.

il

arrive

Il

la fois le sens actif et le sens

prsente alors deux accentualions dilT-

VElymologiciim Magnum,

que propos du mot

Oopo^opo;

p.

75o,47 remar-

Trapo'JTdvoj

vi vpysixv, TrpoTrapouTvw 5k TrOo'r {xv

pcov T uowp, To To ub u5aT0 cpcpu.evov.


X'.T'JTTo;

qui frappe

bal lu des tlots

xpdoXo

mme

qu'un

parfois

la

mer

xpodXo

(de la rame)

|jlv

avjjxa-

yio

IcrTtv

Do mme
,

XtxuTco

qui atteint de loin

qui est atteint de loin

fJou^rpocpo;

qui

le

-/j

sont

sens soit actif ou

passif.

Ainsi

compos possde
passif;

gnralement oxytons, que

jjLav'/j

iXtav^ [xcpt6aXr, papu7r(7r, "^ouy o-K^yr^ yuvai-

oioxpEcp'/j

!J7rp7rrj

OEocsv];

ufjioSaxVj

opavoaxYVj TroXuTrXavYj TtpoaXT xo^oxuy/]


TiX-fiyr^ cppvoxp7rrj (J)XU7rXY|

Il

etc.

y a quelques exceptions
250.

Les

o^uocpxvj

u'JyY|yy| {povo-

ainsi

O-j^ittxyi.

Composs de dpendance progressifs.

composs de dpendance progressifs

s'ac-

centuent en faisant remonter l'accent autant que


possible, sauf

ceux en

ralement oxytons.

-y,?

(gn. -ou?) qui

sont gn-

196

197

Ainsi

Xcps^oio; p/Xao p/eruTro oaxsjjxo ofx-

v'.zTTo; oc;t(xr,Xo;

Is/iyXo'JTo;

or^lhuiLo o;o(to'^o esXooouXo; IOeXottovo;

STTt/aipsxaxo;

/;xoOo;

xtXXoupo;

;((Tapxo

Xapyupo Xa6i7:ovo XaO'f^oyyo XiTroYpatxaaTo; XiTcoyuto


X'.TTOdapXO

XuCt^tOVO XUCITTOVC;

aiadoY^ao;

{AVOY,to

Tpir'.xpauvo

JXEXXTtTaptJLO

ai<T07rxpOvo;

xX-rjuixo

TXY,7t7:ovo

[JLXXYaao

7rXY,(yjaTio

Ta;['^'jXXo

ppxaxo

cppxap7:o

cpuyoxa/o cpuY;vo

'j;i'|jit,Xo

p^^TToXi ot(7tBa''aoiv

(i>uYOO{i.vio;

coX(Tixap7ro; etc.

lyEipo^pcov EtXtTCou; XuoXt Xxc-

xpt'wv Xx/:Ttov OeXttppcov xpu-j-vou; XEiTroYVtojxojv XtTrdpt;


X'-TcoTiarpt; 7:p<77r&Xt; pYjrjVODp

atuyavcop

Ta|i,(ri^p(o<;

TtXXo-

TutoYwv ^.'.XXXyjV, etc.

Mais

aapxoETTT

/7ruxii;

XiTroaapxY,;

Xu(;'.aXr; |j.t(70'}u8v xXYjTraOYj (ppYXaYYj. Il

exceptioDS,

comme

TTOtXtXoOpt^

xpauvo;

apyixEpauvo;

XVYjUt

ExVYjtXl

xXtto

[iaOuxoXTTo;

vau

/tXtdvau

vo

fiauvoo;

X'.TroaOEVYj

y a quelques

ooou

xuvdSou

TTOCt;

U7ra'.

TTYj/U;

IvvexTTYj/u

251.

C.

711710X0;

TTO

Tpi7rou

TcXo;

xXuTo'7:toXo(;

^do;

xaXXtppoo
ETc/aXxo

yiTWV

YjX'jy'xcov

oIo/iTtov

XpoS;

Xsuxd/poj;

etc.

possessifs

trouve

Composs possessifs.

ceux dont

le

composs

second terme existe

Exemples

de limitation

( 52).

le

fJTpi;

TTO l'X OTOU

SoX l/7ipT|X0

(,

336).

second terme modilie sa

en pareil cas, l'accent recule autant que possauf dans les composs en -y, issus de sub-

sible,

l'tat

stantifs neutres

Exemples
PouXvi
yXyjvyi

pT|i.d

plus souvent

le

cpiXysXw;

finale;

conserve sa forme en composition. Pour

la rgle

mme chez les Attiquesodcpw;

avec passage la dclinaison dite attiquc

ceux-l, l'accent recule toujours autant que le per-

met

XaywTtou

XatxvjSYj |XV/p|i.Yj.

faut d'abord mettre part parmi les

isol et

yaAxd7ro'j;

/aXxd

Mais
11

xocXX''7rat;

TTOXO

On

1 >s

cppeotxo cf.p7rovo (puYu5po(; piXT,(TtaoX7ro; cpO.auTO cptXd-

oo cptXdXoyo .tXd(TO<^o; (piXoTiao cpoarpaTo

Opt

en

-o

qui sont gnralement oxytons.

xaxdouXo;
TpiYXY|Vo;

oxpu

TToXuSaxpuc

0iY)

7roixiXdotpo;

198

Exceptions

XOfJLTJ

tJ7]0r;

T,O

Xov

OttouXo;

XJTO

oXt^

{iTTOuXo;;

{1.7]

TCOt'vY)

UTTcpTCOlVO;

(TTXe/^O

To;ov

pyupTOo

(0V7)

TjXuCpWVO

jjLeyaxYiTTj

opavojXTjXT);

XO

Les adjectifs en
Or,Xu<]/u/o;

TicVTaETvi ;aT7i),

[i'/uaXYv

TtooaXyr,;

vo

jToXuavr,;

eav6r,

,Spo

/aXxoapTj

ysvo

eYvVj(;

7roXu^v6Tf;(;

xaxoysvrj

6eo

ooXt/EY/vi
XXoElOT^

60lOrj

xXo;
I

xpxo;

xpaTTj

{AEyaXoxpaT/^;

|Xvo;
p.po;

{XEyaXoixEpif^i;

TroXuTraOrj
ti/^i(;

cette liste,

il

etc.

faut joindre quelques

composs en

-Tjdont le second terme est tir d'un substantif en


-/j,

comme

o'j<7ti/t,

de

tu/Vj, TEpaXxYj

de

XxVi, etc.

la

composs de

langue

exo;

commune

cf.

Hrodien

anne

(BtTvi TptT7]

mais paroxytons chez

(8tT-ri TpiTYj etc.)

jjiaxpoaTEX/Tj

-etrj

sont oxytons dans

Xyo;

TTOlXtXojJLOppO

Mais

100

I 410,4.

les

Attiques

CHAPITRE X

ACCEMUATION DES NOMS


Deuxime Partie

252.

Ce

Accentuation de la flexion.

chapitre a pour objet d'tudier les

modifications que subit l'accent du

cours de
Il

nominatif au

la flexion.

suffira

de faire d'abord une

cette observation

gnrale

fois

pour toutes

que l'accent premier

subit dans la flexion toutes les modifications imposes par l'application des lois gnrales

Ainsi,

conformment

( 52), l'accent

la

du chapitre V.

rgle de limitation

premier avance d'une ou plusieurs

syllabes lorsque la finale du

mot devient dans

flexion plus longue quantitativement.

Ex.

II

'jyXxpia,

gn. Sg.

J/aXTpt.

6Xa<i<Ta,

aCC. pi.

aXxcra.

otYYsXo,

gn. sg. yYXou.

Stxato,

dal. pi.

oixatoi.

ptXTiixa,

gn. sg.

oitX'i^fjLaTo;.

ovofjia,

gn.

ovoptTtov.

(y/)[jLa,

gn. Sg. et

pi.

pi.

njaaxo

(77jji.Ta)v.

la


Dans

cas de

le

de brve

253.

l'accent

ff/^aaTo;,

avance d'nn tennps

47).

(cf.

TrxcoaXi;

202

gn. Sg. et

Remarque.

pi.

TrapoXto TrapoaXitov.

pour un certain nombre de formes dans lesquelles

nature suivant

quantit de la syllabe finale.

Ex.

255.

Les gnitifs en -sw des mots masculins de

premire dclinaison (forme ancienne


de

on accentue

'ArpciY,?

Atv!oj

de

*Ep[Xta;,

'Affta; 'AGt03

2o

-o, -7,0).

'ArpEisto

'Epaetsoj d'oil

d'o 'Aciw B 461

de

euyfir.), cXeco

214

et

MVXa) (=MVXou) etc.,

Les gnitifs singuliers

neutre

TcXvjpE

1>'yW

en -u-

ainsi

11

convient de signaler part ds

a(TTu

(7Tcov, V.

fait

II 616, 33),

la

commun

aarso);

mme
commun
le

fait

g 276). Les gnitifs pluriels sont

SSG

aivriTct

-t-

la

du nominatif

n'est pas

le

dbut

que

maintenu.

nombre de vocatifs,
et

dans lesquels

possible.

ici

se rencontre avec le sanskrit qui accentue tous les

en faisant reculer l'accent

de ptV,

{pitar vocatif

dvar vocatit de dev^ dhitar vocatif de duhit) et avec


certains dialectes slaves (petit russe sstro vocatif de sesiv

sur

).

les vocatifs suivants

Ce sont
!*

Ceux des noms de parent

uy^tTjp 8Xcp et Y^vYJ,

vTJp 8ar,p TratT^p EvdtTjp

qui sont vp oaep

TTGCTEp

EvaxEp

uy^'^sp o^^eX^e et yvfxi.

fait

tttJ/eoj

et

(mais peut-tre au pluriel

giques des singuliers o


devait seule se produire.

il

vocatifs

MevXeU), ClC.

et 7rXwv,
tiyj/u

l'accent

C'est d'abord celui d'un certain

car

et pluriels (en -w et

ttoXc fait 7roX(o

(Hrodien

de

des substantifs de la troisime dclinaison en

7:rj/iov,

:rX/ipT,;

Le grec conserve daas ce cas un usage indo-europen,

par une fausse analogie, ces mots conservent

<7'.virj:rw;

XTjlTOU

l'accent recule autant

(anc. Xo;), MVX(0(; (anc. MVXo), etc.

accent aux formes obliques suvew (grec

30

St^iaou

aCC. pi.

appartenant des thmes varis

264.

dclinaison dite attique. Ainsi EuyEw; (grec

-cojv)

gn. sg.

XYJTrO

Atvsia,

'Ep|jLeto>

cf.

la

Ainsi

Les formes de certains mots appartenant

'JYl&'j),

Srijxo;

les cas

la

la

attique postrieurement l'tablissement de l'accent.

Ce sont

premier change de

( 57), l'accent

une mtathse quantitative en ionien-

finale a subi

la rgle d'inionalion

de la pnultime

n'y a d'exception que

Il

Conformment

254.

203

analo-

mtathse quantitative

256.

qui sont

2 Ceux des substantifs


oaTrora et atoTp et

des

oE(ST:6xr^(;

noms propres

et riocEtowv qui sont "AttoXXov et HoffEiSov.


(I

419, 12)

xuEpvcTEp,

y ajoute

le

et auixr^^

'AttoXXwv

Hrodien

dorien xuEpvTYJp qui ferait

mais ce vocatif ne parat pas

attest.


On

lit

"AroUov dix

que plus

chez Homre

fois

puisque

tard,

204

La

IldaeiSov n'apparat

forme homrique du

la

nom du

dieu

205

rgle n'est d'ailleurs pas toujours applique

ainsi naXai[i.(ov n'tant pas

un mot compos

doit faire

est encore IIoTetSawv, VOC. llocretSaov.

au vocatif
faut joindre cette liste les trois vocatifs (em-

Il

ploys

aussi

(XTjTtTa

et xaxTjTx,

revanche

en

fonction de

mme

postrieurement

g 257.

S*'

paroxyton, ce qui

nominatif.

Ceux des comparatifs en

-wv. Ainsi

lont au vocatif

y^Stov

(de

IX(T(7tov

sXay-t(ov) aasi'vojv

xxXXtov [IXtiov sXa^aov

a[jLivov.

258.

gn.

-ovo,

Ainsi

Ceux des

en -wv,

adjectifs termins

l'exception de ceux en -cppwv.

IXrawv

soaiawv font

7rt(7T'/a(ov

mais

IXYjjxov l7rt<jTY,u,ov suoxtaov,

Ainsi

259.

1)0

atvo:rTY|p

Ceux des noms propres composs

termins en -wv, gn.

Ainsi

-ovo;.

4>tXY^5JLov

au

Sap7iY,oov etc.

'Ayausuvcov Axo-

mais on accentue

vocatif, parce qu'il

ne

s'agit

fait

8u(T{i.-/]TYjp

261.

composs en

-Ty,p,

dont

le

adjectifs

dernier lment

au vocatif

font alvoTCatep

AYijxYjTep

Ceux des substantifs ou

70
-Yj,

gn.

-oi

mme

de

S(jijLY|Tcp,

adjectifs

qui sont paroxytons au

nominatif masculin singulier, l'exception de ceux


-tooYj, -wXyj, -wpYj

et

-'f\^t^<^-

on accentuera au vocatif Ayiixoceve Swxpaxs;

Ainsi,
a'Oxos;

au vocatif

oaippwv fait 8a{;ppov.

{xeowv font 'AyajjLspov 'AuTotxsSov

mais on

parent.

Ay|(at5tyjP

auTapxs

(^tXxXY)

xravre

[JLCpY,X

dC

xavur^xs; xaxoTfjOsi; TcajxjjLsyEOe;

SwxpXTYj

AY|[JI,OgOVYj

aOSYj

auTapxYj xocxvTYj TavuT^xYj; xaxoYj8Y,7rap,u.Ye6Yj(; cpiXaXv^OYj


aiJLcpVjXYj

Ceux des substantifs ou

un nom de

est

en

260.

composs termins en

au gn.

vs'^eXrjyspsTao

vEcpeXT^vepxTiau

^cXtIwv

xaXXitov

TjBwv

En

doute ce qu'il appartient une flexion

dont d'autres cas sont attests

419,23)

Taur. 271.

epuoTia

qui font remonter laccent.

le vocatif vs-^sX-riYsosTa est

tient sans

et

nominatifs)

Hrodien

naXarfjLov (cf.

nXaipLov chez Euripide Iph.

lit

veoSpe

de

mais

TptYjpE;

Aiwps;

ewoE TraviXe

Les composs attiques en

(au lieu de

-tyj?

251) suivent naturellement la


7tvxaXY,,

^i^'jpe

TpiYjpY, AuopYj ecooYj 7ravojXY, ;t^7)pY| vOjpY|.

mme

rgle

VOC. xptX 7rvxX (Ilrodicn

419,

-T7]

xptTYi;
4).

pas de mots composs.


Il

en

a quelques exceptions

-(ppcov (cf.

ci-dessus

pour quelques mots

4)

isols

d'abord pour les mots

Eucppov Auxdcppov
:

Aaxoar(jtov,

ensuite

par exemple.

262.

Au cas des

vocatifs,

il

faut joindre les

suivants qui seront ensuite tudis leur place en


plus grand dtail.

206

Le cas des nominatifs

a.

de

7)|i.pai

aiTta,

riup, etc.

comme

pluriels

dans

aYxtat,

le dialecte attique

Le cas des nom.

b.

a'j6a;

et ace. neutres d'adjectifs

auTapxe; et de comparatifs

du type

du

-/jotov

Le cas des

c^n.

troisime dclinaison
|xr,Tpo; etc.

(i.7TT,p

peut-tre

d'un balancement d'accent d'origine

ici

indo-europenne

cas,

on

disyllabiques de la

dat.

et

dans

6/(0 Oy^o; r^pi eY,po>v Yip^i

etc.;

Rgies particulires la premire

yuia

lit

la;,

l'a

cas
tous

les substantifs

desquels l'accenl frappe


254,

opyuia

327;

042, Z 391. Hrodien,

taient, suivant les dialectes,

proparoxytons
263.

[xia,

les

En

ne

s'expliquant pas ce double accent, suppose que les

deux mots

277 et suiv.).

xucov x-jv; etc. (

on

et

dat. w, g 270).

la flexion

441 et yui

yu'.f,

nominatif

le
Yo,

doit joindre ^lU

ayuia et opyuta

mais

entre

toutefois

(cf.

parfois la finale

( 285).
c.

)l

obliques

( 263).

type

'

207

(II 613, 24).

drer aussi yuia et opyuia

On

oxytons ou

pourrait en

comme

fait

consi-

des olismes (g 327).

dclinaison.

En

IL Dans un certain nombre de substantifs en

rgle gnrale, et sous rserve des observations

mentionnes au 252, l'accent Conserve dans


flexion la nature et la place qu'il possde

les

la

au nomi-

time au nominatif pluriel


xo3jxojotai

Tiuojptai xpaytooiai,

natif singulier.

Ainsi
Xaffffai
<7ai<;)

viw-p fait Yjf/epi;

%p

Titxwpta TpaywBa
7i[jLpv

(mais naturellement aXxcaYj? OaXaTTi aXa-

aTOirionr^c; (TTattonou (JTpaxiwTTj (TTpaTicoTTjV

(duel).

at/jxTjTi^;

De mme pour

fait

alj^fJLTjTTjV

mots en- paroxytons au


f;|i.pat

xocXt; fait

xoiXr,; xoiX/j xo!Xy|V

font jxsXatvav /apisaaav (mais


/api(7(Tr,)

rjOEia

fait

roff-r^v

Exceptions.

(mais
423)

pour

le

xwjxojota

tendue

singulier,

Hrodien signale

le

par
fait

blmer. Pourtant cette accentuation


;

on

lit

Tuvaiat

^ia fait ^ia kl(x

339,

X7i6(iXtai

54 (cf. Hrodien II 34, 3 et 47, 37).

{xXaiva, yoL^UfsccL

La leon

'p<jat

351 s'explique par l'existence d'un

(AsXavTj; [xsXaiv/j yapisdffTj;

fait TjOEav 7;oTat

(mais

singulier paa (Hrodien II 90)


7]0ia;

7)0ia)

d'ailleurs

Ptolme

lisait Hpaat.

doo- jocfd (duel).

Font exception

adjectifs fminins

ixia

sont {xu;

ta

(xt,

^[/.Ip.

eTrpiat

a/i^jxjT

d'Ascalon
co'fri

de

semble avoir pntr chez Homre


les adjectifs

mme

d'autres

B
;tav

l'exception s'est

axiai

EUTipa^t'a

atTj'a

exemple
(I

crpaxicoTa (XTpaTicoTat)

ainsi

de

6Xaa"<7a aXaaaotv

-l,

Attiques font remonter l'accent sur l'antpnul-

la

et Ya

dont

(flrodien

cette rgle les

les gnitifs et datifs


I

57,

22)

il

s'agit

264.

Tous

les

mots del premire dclinaison,

oxytons au nominatif singulier, sont prispomnes

aux

gnitifs et datifs des trois

nombres.

208

Ainsi iyopa se flchit yopa yopa yopoiv yopat;


yopxiv
Xatv

xstpaXvi, xetpaXTi xscpaXr^

otxxdTi, otxaarou 8txaar7j

xscpaXiv xaXa?

x^a-

otxacTwv oixotarai otxa<r-

Les grammairiens exceptent seulement


substantifs

(Hrodien

XpToTTwv

Ss^at 0;iarv

On

les adjectifs

Sc^t,

yaOJ, .ycL^ yar,

a dj signal

centuation entre

( 49 et 58)

S^ta Ss^t Ssirv

yawv yaGat; yaatv.

que

celle diffrence d'ac-

nominatif et les cas obliques tenait


une diffrence d'intonation d'origine indo-europenne.
le

Remarque.
La dsinence -ou au grnitif singulier
des mots masculins de la premire dclinaison
est
rcente et sans doute analogique de la seconde.

/Xouvtj

TT,<7tat

cpui

accentuent au gnitif pluriel

ratv,

De mme dans

209

et

les

quatre

xp'*!^'^''!?

qu'ils

'^uwv tyjCiwv /Xouvwv et

Mais cette exception

I 425,12).

qu'une invention de grammairien

n'est sans doute

en ce qui concerne ^uwv

et

parle besoin d'viter une confusion avec

mots

pluriels des

une raison bien

c'est l

illusoire.

les gnitifs

(Hrodien

et XP^'^'^^

'^ur,

En

l.

c.)

substantif ylomc, (qu'IIsychius glose par

Quant au

gnitif Ixviaiwv,

Chez Homre on rencontre le plus souvent la dsinence -o lorsque le nominatif est oxyton, le gnitif

iTVjcto (ot Tr,(iiot v[i.ot).

est alors

XprjdTwv

un

xP'^'^oO-

appartient peut-tre au

il

On

en

lit

fait

^uwv chez Aristophane Acharn. 640 et Chev. 666

proprispomne

Lorsque ce gnitif en

au

lieu

265.

pyedTxo

-o subit la

de -ao on accentue

vant Ilrodien

y r

-<o

A 306

de

Tous les substantifs de la premire dcli-

ii

Tjfxspa

Hlctfjfjx crpaxtuiTYi;

^jfxepiv

Cette rgle tient ce


:

de -wv.

pluriel est issu

On trouve encore

frquemment chez Homre des formes de


pluriels en -wv

Mouffxwv

604,

fait

[xtBojv,

,8

319, etc.

mais

gn.
-i;,

mais Aavaf?

mais

gn.
fait

npta;jL''o(ov.

-aTj et les

gnitif pluriel des

-iSou, et celui

Aavaiocjv
;

Aavai'ori

TavTaXcY|

HpiaaiBYj

Hpia-

De mme pour

fminins en

*HX'.xBcov,

des fmi-

Ainsi

-loo.

TavraXi; TavraXtocov

HptajjLt'

HXiaBwv, mais 'HXta

'IXi&7|,

-a

les

'HXiaST;;

IXtaowv,

mais

'IXt 'IXttov.

gnitifs

ainsi swv a 14, Trapsiwv a 334,

IpsTotcov

AavaVoiv,

masculins en

que ce gnitif

-iv

-tor|

nins correspondants en

TavraXiowv,

Mo<rx font

6aXaTT(uv (TTcaTitoTcov Mo'jdiv.

d'une contraction

Cette rgle d^accentuation dtermine

une diffrence importante entre le


mots masculins en

naison sont prispomnes au gnitif pluriel.


Ainsi

Remarque.

-so),

aXw sui-

408,18).

chez Dmosthne XIV, 21.

pysarr,?.

mtathse en

oLlr^zio,

tout cas, elle

pourrait justifier aussi x>voiv, puisqu'il existe

masculin

elle se justifie

xp'<yT(ov,

266.

(-j)

Les adjectifs ou

ne suivent

participes fminins en

la rgle prcdente

que

lorsqu'ils

210

ont au gnitif pluriel


une forme diffrente du
mas-

Cette rgle de Paccentuation

ciilin.

pluriel

yen.

masculin
masc.

pi.

o.o.v.<ov.

masc.

est

ra/ia.,

Mais

est ot/ojv

<p.Xr,

rM...- de mme
;

y.-X.ov

de mAm**

;j

,.

un dialecte o -awv se contractait en -iv et o,


par suite, le gnitif pluriel du fminin en -- tait identique, l'accent prs, au gnitif pluriel du masculin neutre

masc'

gn.

le

en

pi.'

au gemtif

de

de

fminins

.o,.;

,.o^ 5,5,^ fo^t

(l

x;, ^.a.p.v

D'aprs cette rgle, on


distindu substantif ^,apa, de
.<5v

adjectif

-^.upa

sont prispomnes aussi bien dans

que dans

substantifs

les

Les

fminins en

participes en -o; s'accentuent

l.

(fm. de

(issus de la contraction dorienne

-v

Ainsi

r;,oo;).

fera

jocpvj

parce que

-KOixCk'fi

mment

des lois prcdentes. Mais

pluriel

aocpo;

fait

co^ot;

izoxCko

fait TioixiXot.

Tous ces cas sont rguliers et prsentent

l'application

fera

Troixi'Xai

confor-

la rgle dos substantifs.

Ainsi ^cv^ ^io


x.,3v malgr lexistence de
masculins
'^Ofvo /.r,po;. Ainsi
(.eVv,
vd., et ^irv,; noms
de
trois cordes de la lyre,
font (...>v vexroiv

Xttvo fait XtOtvoi

,opv<r.v

adjectifs les

mmes mots

Lorsque
-o, le

font ;x^,v vei^v O,ir<ov

le

XtOv/j

TuuToavYi fera

VJTZT^evoi

Btxata Stxaiat, Tjfxp

',

-rifAspai,

dc

fera XOtvai parce


TU7rTtjt.vat

mme

que

parce que

psxi'a

paiat,

etc.

masculin correspondant n'est pas en

comme
comme /t-zUcc^l, [xXaivai comme
COmme xa/sTa, XitOsicai comme Xur<7a.

nominatif pluriel fminin s'accentue

le sirfgulier:/apt<T(7at

I 426, 10).

Hrodien ne donne

fait

T'JUTo'ijLSvo

et .a.av
car ce sont des substantifs;
mais employs comme'

III.

d'adjectifs et

-t (-T|)

au nominatif

parce que

orocpai,

Lorsqu'un adjectif fminin


est employ subslanlivemeut, ilsacccntuc
au gnitif pluriel

(Hrodien

xyavev, jAorepav

conformment aux masculins correspondants.

II.

font

425, 27).

267.

en

V. ci-dessus)

les adjectifs

les

faip.,v

-u)v

pluriel <po3v iyaSv


Ssl.iv ( 264).

Remarques.
guera

tout cas, Hrodien remarque que les gnitifs

En

-0-.

pluriels dorions

la lois fminins et masculins.

Naturellement

les

d'analogie; elle ne doit

c'est--dire

parce que

'

dans

gnitif pluriel

fait

pas tre ancienne et n'appartient sans doute qu' l'attique,

.v.^r To.xe.aiv,

,o<oDaa TO.o..riv, gn.


pi.

fera

du

un pur

adjectifs fminins est

Ainsi riX.v fera TaXa.viv


parce que le gnitif

211

[jt-Xaiva,

comme

exception

que

/AU
dont le gnitif pluriel
serait y.X.iv
chez les Attiques (I
426, M), sans doute
cause de
1 emploi frquent de
ladjectif ^.X.-Sv ct du
subs-

ra/eiai

(de za.o;)

268.

Les mots contractes de

la

premire

dclinaison sont dans toute la flexion prispomnes.

Ainsi

[JLVQt

[xva (xv ixvav

laiitii opx/{jLtov.
<7i>XT,

ffuxfj

(Tuxr,

(jux^v

fJLvat {xvSv

(Tuxa

(Avai [xva (Jiva jxvatv

cruxwv

duxat ffuxx

<yuxa


(Tuxatv

'Eparj

*Epjxo

212
*Eptxr|

*Ep|xa

'EpjjiTjv

En

Paradigmes de la premire dclinaison.

Les paradigmes suivants rsument


centuation indiques
TrXriyv-

yopi

7:XTiyT,
7rXT,yr,

seconde

252, l'accent

conserve dans

natif singulier.

yvwixYi

ijLouda
[/.OUdYj

yvtOfXY,;

yvwUYi

txouarr,

fait Xoyou

Xoyw Xdyov Xyoi Xoyojv Xdyoi;

ocxat'

v/jao fait vyi^tov v/jae v?j(7oi

(mais naturel-

o'.xata;

lement

vYj(70u

ctyyeXov

ayysXe

vr^<7(Ji

vyjcwv

vY^ao VYjdou)

yyeXo fait

ixata

yopdv

7r)vr,y/-v

yvw|i.Y,v

[ji.oo<rav

txatav

yopai

7rXY,y3ct

yvwfjiat

u.ou<Ta'.

oixatai

yycXot

(mais naturellement yysXou

yys/co yysXwv ayyXoi yyXou yyXoj yysXoiv)


fait Eov

yopwv

TrXYjyiv

la

flexion la nature et la place qu'il possde au nomi-

les rgles d'ac-

Xyo) Xyov
yop^t

particulires la

rgle gnrale, et sous rserve des observations

mentionnes au g

Ainsi \6yo
yopd

Rgles

dclinaison.

'EptxaT *Ep{A3t; 'Epjxx 'Eptxatv.

269.

270.

'Eppov

213

yvwawv

{Jt-OUToiv

Eot

Eo eco. Il

en

est de

mme

ed

dans

la

Stxaiwv

flexion des adjectifs.


yopat;

TrXYjyat

yva)U,at<;

{JLOUTat

Stxai'at;

y^p^^

TrXYjyd

yvwfx

aoua

oixati

yopd

7rXY,yd

yva>|x

tJLO<T

ixai'

vocatv

7:XY,yaTv

yvojaaiv

{Aocaiv

otxatotiv

xpiTv;

'TpetoYj!;

XOITOO

'Axpsioou

xotr7,

'A^rpstSr,

XptTYjV

'ATpioirjv

xiTai

*AT?5a'.

Exceptions.
II.

Le

I.

mne chez Homre


^zZ
Cf.

01

Hrodien

est-elle

Pour

le

vocatif

[Jiev

255.

eXfps, v.

datif singulier de l'adjectif

t'o;

est prispo-

TTXVTs tw xtov YjaaTi

II 57,22.

Ato

Etau),

Peut-tre cette accentuation

due l'influence analogique du fminin

t'a

( 263).

xp'.T(OV

AlpstSiv

xptTa

'ATpei'oai;

xpird

'AxpeiSi;

xpird

'ArpstS

xpiTatv

'ATpt5atv

271.

Tous les mots de la seconde dclinaison,

oxytons au nominatif singulier, sont prispomnes

aux

gnitifs et datifs des trois

Ainsi

xaXoO xaXwv xaXi xaXot xaXotv


oBoiv; Xourpdv, Xouxpou

nombres.

ed; se flchit sol siv 6(o OsoT esotv


;

xQtXd,

bod, oooO oStov oco Bo

Xourpwv Xouxpoi Xouxpo XouTpoTv.

La dsinence

Remarque.
de

seconde dclinaison est

la

quemment
mais

272.

la 2

fr-

l'accent s'y rgle

cpiXo cpiXoio,

npiWo

Ilpt-

deux

On

a signal dans le chapitre prcdent

que prsentent

mots contractes

les

( 220j.

Dans

la flexion, ils

particularits notables

la loi gnrale des

( 62).

L'accentuation des formes casuelles des

273.

mots qui suivent

la

dclinaison dite attique n'est pas

tablie avec exactitude.

du nominatif

prsentent

405,24).

rept

p. 112,19

vTa)vifji,ta,

dat. vio, ace. veoSv

Bekker= p. 87,26 Schneider),

plur. vew vec6v

veco vec.

toujours prispomnc (sauf sans doute

acc. duel Xayw,

cf.

xXo)

xXwv xXto; xXw toujours paroxyton

pour

mais

e'vou;

suvcu; euvw

euvot;

TtsptTrXoj

-jrepiTrXouv

tccittXoj

TTpTrXo'.v.

l'accentuation
jectif
c'est

TTiTrvou,

e'votv

7tpt7rXoc

Au

sTtnrvoi

comme

de

suvouv

e'jvo)

mme

TrsptTrXwv

(de

7ri7rvo'j)

au

evot

TreptTrXoj;
TrspiTrXot

sO'vwv

7:epi:rXou

TrsptTrXou;

nominatif pluriel, on trouve


(Platon Banq. 181 c) de
si

le

nominatif

une extension de l'usage qui

TTtTrvou

fait e-jvou

tait

fait

l'ad-

e^riTrvo

gnitif.

420,23). Il faut
TcXou

<7To0v

donc accentuer
/pu<7o0 aTcXotS

etc.

ttXco

au

oarw /puaw

lieu de *7:Xi

aTiXco
*o<tt{>

nom.-

euyew suysw etc.

TuvSpeco,

mme

MevsXcto, MsvsXeo)

Tuvoapew etc.

TuvopOJ

(I

412,23).

Mais

le

grammairien Tryphon

n'est pas d'accord

avec Hrodien. Suivant son tmoignage, recueilli


par Athne IX 400, les formes de la dclinaison
attique conserveraient l'accent des formes corres-

pondantes de

la

Xaytp Xaywv Xayu)

Xayov Xayoi'

Les mots contractes prispomnes sont toujours

oxytons au nominatif-accusatif duel (Hrodien

de

accentuer

MEvXso)

eoyea)?,

le

ci-dessus); xaXw;, xXw xxXo) xxXwv

rgle

lait /puaou /u<7w j^pu<70*jv ypucoT yp'jffiv /puffot yp'jffoO

D'autre

part XayS doit faire Xayw Xayw Xaycov Xayw Xaywv Xayw

place qu'il occupe au nominatif, quelle que soit l'acx>rj(j-jui;

les

De l veto?

gn. vcw (demand aussi par Apollonius Dyscole,

Xayi;

principe, l'accent conserve tous les cas la

(I

centuation de la forme non contracte. Ainsi

ypi<70v

fi>

Suivant Hrodien, ces mots conservent tous

dclinaison au point de vue de l'accentuation

En

d'une con-

encore

215

que demanderait

*/pi)a> *7rXco

contractions

cas l'accentuation

du nominatif
aussi

tait -oto

iroxaix; iroTaaoo, (Tsavo; jstxvoo.

les particularits

de

le rsultat

Homre;

nominatif singulier

le

U.010,

atteste chez

de gnitif singulier

-ou

La forme ancienne en

traction.

sur

214

Il

langue

commune
comme

Xayov etc.

Xay Xayou Xayo)

Xayciv etc.

est difficile de se

mairiens, dont

le

prononcer entre

les

deux gram-

dsaccord tient sans doute ce qu'il

n'y avait plus leur poque

question.

soit Xayw Xayoj

aucune

tradition sur la

274.

210

Paradigmes de

la

seconde dclinaison.

Tcv/Tt)

Les paradigmes suivants rsument les rgles d'accentuation indiques


'^aOXo;

ooo;

^aOXs

00

cpauXo'j

boo'j

oaXfo

^i
etc

xTl; fait xxtvcDV

e-jvou;

yp'jTOu;

^pco

fait 7]pa)o yjpwa 7]pco

eivoi

ypu<JO>

00 w

eiivto

y ouffoi

Tt;^O)

aOXov

ooov

evivouv

y puTOuv

TeiyoTv (de ti/0'.v)

(paOXot

oot

evot

oauXtov

00 CUV

SUVCDV

ypuffiv

pauXoi

oot

evivoi

ypudot

oauXou;

Sou

uvoi>;

ypuffoii

a'jXd)

OtO

evivu)

ypudca

(pauXoiv

Sotv

euvotv

youffoTv

contraction

Hrodien ad S

11

en est de

[xova; iJoat[i.ov

Rgles particulires la troisime

dclinaison.

En rgle

mentionnes au 252, Taccent conserve dans la


nominatif
flexion la nature et la place qu'il possde au
singulier.

Ainsi

Xxauioo Xa|Auot Xajxuoa

Xa;j.7co(ov XatxTrdt Xa;jL7rxoa XajxTTXOs

/aptTOtv);

Xaa:r5oiv

oaijxwv

fait

oat[Xovo;

Bxtaovc oattxoai oa-jxova; oaiaove

(mais

oxpuo

oxp-Ji

Saitxvo'.v)

de

Bxpu

(mais oaxpuwv

fait

tion

Saxpotv)

combat

oat et oafv

fait

387, Il 91,5).

dans

les adjectifs

EBaiaova oa''ixov

Ejoaip^v fait

uoat{Jt.o(Ti

cLXi\bif7i

de rfiUq

Tjoa, TjoEi

Les mots en
suivent la

-yj?

de

Euoat-

(JLXa

tjSu; faitTjoo TjBa tjSewv TjOEo-t


yjoe)

fait

(mais
(mais
(xXtjt

mais aux autres cas avec contrac-

Xrjov; XrjEt X-/jO?j XYiOEt

puvcp7]

Xvjwv XY,6t XrjOotv.

gn. -ou? dont l'accusatif est en

mme rgle

Les formes

-yjv

So^xptY^ Il(oxpTY,v, AYiaoaOvTi;


OlXrjXvYjV epUVcpYjV

sont desolismes (Hrodien

de

OUCTjXEVYj

417,15).

/pi fait

oatfxovi
oaTj;.ov,

Bxxpox

7ry,/u; fait Tzf^yyy

ti/(5v (de TE'.ywv)

gnitif xpo3; (con-

(mais Eoaiadvwv yoataovotv)

tjoeV, 7j0t

Xa^xTioe

(mais

/ipixe
yaptTO xptTi /xpiv //piTE /pto'. /iptra;

yapiTwv

)8?

AYjfJlOdOVYjV.

XauLTi fait

oat

S
oai[j.ova

oatjAvwv
8xxpo<7i

(mais

276.

Exceptions. 1

le gnitif pluriel des

sont en attique

11

deux mots

y a exception pour
(xupta et

jxupiaoov et yiXiaocSv

XiXiSwv (Hrodien I 428,8);

il

au

yihi qui

lieu de jxupiScov

faut peut-tre attribuer

Tr/j/st

TRAIT d'accentuation GRECQUE.

OU par

et ace. plur.),

(xXavo (jLXavi (jiXava {xXavE jxiXaai jxXava '/.XavE

fait XYjO;

gnrale, et sous rserve des observations

r|p(0

t/o; fait Tt/ou; (de

au

xpa fait

mme

ESaijJLovo Ba['u.ovi

,1

nom.
;

mais

rdyi] (de Ti/a) xd/Eui

traction de xpao)
(cf.

vjpoSojv vjpoaov

pi.) Xiiv Xta

/jpoja;

y|Co)(7t

vjpw r^pw; (ace. sg.,

mais d'autre part

,'

OU par contraction

(nom.

Xtw; Xtei (dat. Sg.) Xt Xtsi;

275.

(mais xTtvo xTtvE etc.)

Xtsu fait Xtoj Xta Xtlwv Xia

[y,Xvo3v tAEXxvotv)

217

10

218

mots

cette exception Tinfluence analogique des

en-aSyjde la preniire dclinaison (gn.


2**

En

arr-j fait

dans

(TT(ov

fait

thmes en -i- et en -u-, v. 253 On accentue

TToSiv),

loc. pi. pals

(=

7o(T(ti)

sg.

noi

gn. sg. nos

difficult
les

Le

Remarques.

278.

mot

plique au

gatif

manuscrits, mais les grammairiens

Les

nombres

xtvt

sujet.

ne

substantifs monosyllabiques de la

l'accent sur la finale;

celte finale est brve,

Tt;

aux

ni

xivwv

xt(7i

6tj
txr^v

ils

Le

Y,p

fait |Xjvo;

OWTC

632;

r,pi

rjpiv

OriTt

[XYjVt

[xyjVwv

[J-'f^'y'

y.Y|Votv

0(OTt

iOJTWV

(^M(si

C-0)TO?V

lait

[/.'j

[Lui

aucov

jxucri

fJLuotv

laU

oto;

ot!

otcov

otT

otoiv

gnitif de

(Txcop

est cxar

Xiwv (Ilrodien 1 427, 27)


fait

au

*X (autre

S 352

1413,

21

rgle s'ap-

xX (autre

Xixov) fait

11107, 26 et 121,

au

Xxi

cf.

padds (=

mme
71060;),

cf.

loc.

sg. padi

mais

[XYjoevi

Tiavxtov

'/.Yiost

11

en

de nombre

el;

Bekker).

p. 581, 10

mme du nom
vo; vt

par suite les

font ooevo oSsvt


oSci

{jLY,ovtov

Les mots dont

111.

xY,8(7i

|i-rjoevo

(Hrodien

le

nominatif n'est monosylla-

bique que par contraction ne suivent pas cette


xto

Ainsi on accentuera

mot

'ap

xYpo

yjco Ypi

xY^pt

de

(Eschyle Promthe 185),


traction de

Hrodien

a 15, pour

au

xYip

lieu de sapo

rgle.

'api

du

contraction de xap

Trpcovo :rp(3vi

de

Trpwv

con-

On accentuera de mme aTrfrat,


de aizko^. Toutefois le mot (ppkp

TTpaiov, etc.
(77U<7(7i

*cppYip fait ^pYjxo cppYjXt cppY,xwv.

le fait (I 409, 12 et 429, 8)

Hrodien

l'attribue

En sans-

de pd pied
ttoSQ,

et

ouBavcov

contract en

(=

mais

Tiavxo; Travxi

I 413, 6).

18).

la flexion

crxa

5o; oovxwv oouat etc. L'adjectif 7:a

toutefois les Doriens accentuaient Travxwv,

0'j5ci;

Xm,

Cette accentuation remonte l'indo-europen.


krit, la rgle est la

xi; xtvo

ovxotv

forme

datif sg.

ou?,

font

xf; et X

xuvotv.

XU(7t

qui signale

gn. sg.

est naturellement de

datif sg. xXaot, Aristophane Lysisir.

forme de

254 (parfois crit tort


;

composs

OT,poiv

[JLu

de xXoo)

mme

ovxo; ovxi Xvxtov

[A^oW. J)y se. de aduerb.

sont oxytons

prispomnes quand

oi;

xicov X'.

lov

puisqu'il n'a pas de pluriel

fait

OoS fait

etc.

ns

vy)0, etc.

participes monosyllabiques

xivoiv

qu'au singulier

la suit

TTxai Travxotv

elle est longue.

Ainsi

La

mme

de

(=

IL La rgle ne s'applique pas au pronom interro-

accentu

troisime dclinaison ont au gnitif et au datif des

quand

I.

XUWV XUVO XUV XUVGJV

ffxavxo ffxxvxi etc.

trois

vY)d;), loc.

gnitif pluriel

est gni'alement

il

ne fournissent aucune rgle formelle ce


277.

TToXfiw TTTj/so); a7T(o, TToXswv 7ry,/(ov.

de

padin (=

pi. -a8>v).

ce qui concerne les gnitifs singuliers et

pluriels des

219

l'influence analogique de

Oyj

6y,x 6y,xojv,

gy^ (ty^xo

gn. pi.

(7Y,x(ov.

En

ce qui concerne

<7xy,xo

gnitif

du mot


contracte

(=

gtt,^

220

l'accentuation n'est pas

(yTap),

au

*xpa<;, TO
cpw;

279.

Les neuf mots

la rgle

ne suivent

singulier et

au

wt

oaoi 5aai

Bao

mais wtwv

wtoiv

ainsi

Homre

Pamphile prfrait
(tyjTcov

(tt,;

lisait

Sijlwwv) et

purs (= voyelle, Toaxov


consonne,

6y,twv Kpr.xwv);

repousse cette thorie.

Il

6(o,

mais
;

cocov

Tpaiwv

de w;

ffswv

etc.

Ainsi

6wwv chez

cwv (deux flexions

X.

ajxlpwv

730

^pcoBwv id.

datifs pluriels

le reste

en

gnitifs

-at, et

avBpa avBps

dites

sur la

vopwv vopai

[XTxip, jxYjxpd {i.Y,xpi (i,Y|Xpa

[XYjXspa u-Tjxspe {jLYjxpotv

{XY,xp(7i

aux

de la flexion.

vopi

kwooi;

[JL-/]xep

yuvYj, y'Jvaixd

yuvatxov.

Le substantif
parent en

yaaxvjp suit

la

noms de

rgle des

-xYjp.

Remarques. -
(1

ofxw,

mais Sfxwwv de
;

On accentue

copes de
2o

par exception

formes potiques syn-

uyaxps 6uyaxpa 6uyaxpa, les


6uyxY,p.

On accentue

le

mot

pTv

comme

v/^p

pvd; pvi

apva apvs apvaiv pvai apva pv pvwv.

En

elle

ce qui concerne les datifs pluriels en

l'exception pourrait s'expliquer par la loi de


{ 178)

1*^

427)

que dans

xpixwv y 309 et w 184


;

vTfp,

w/r|XY,p

une accentuation

yuvatxi Yuvatxa yuvatxsi; yuvaixwv yuvat^i yuvatxa yuvatxs

vBpadi

|j.Yjxp<rt

Traxpori

ya^xpocTt

-at,

Wheeler

pour

vopaai

ffwv
*(X7ixpa(7i

euyxxYjp

kv-f^i

des thmes impurs

pourrait ds lors tre rcente et invente par les

Aristoph. Lysistr

la flexion

nombres, sauf aux form.^s

aux

et

vopa; ivBps vSpoTv

lit

dans

et yuvTj ont

pnultime dans

mme pas

de Tpw, mais Tpwiv de Tpwai)

grammairiens. On

Les noms de parent

280.

non syncopes

grammai-

mais Hrodien

de

yovayy/ et Boptov.

irrgulire. Ils ont l'accent sur la flnale

woiv (Ilrodien

faut remarquer

Bfxojwv

mais au gnitif

et datifs des trois

plusieurs de ces mots, l'exception vite une amphibologie (xparwv de *xp. mais xpaxwv de xpxo; 6w(ov de

Bjxci)-;

lorjQi;,

mais

certains grammairiens par l'opposition des thmes

(=

mot) s'expliquerait suivant

mme

du

les

elle n'est

malgr Aristarque qui

II 85). L'opposition <tv

difi'rentes

pluriel

Homre

yovu et odpu qui font chez

to

pu en fournir une explication

Pour certains mots,

103,

mots

ooo)v

7:ai<yi

mais

Cette exception est fort singulire

sre

mais

icatS; Traiot

les

gnitif singulier youvd et

TraxTjp

mais xpaxwv

riens n'ont jamais


satisfaisante.

TO

^iw,

du paragraphe prcdent qu'au

Ainsi on accentuera

tj

datif pluriel.

oaootv; xpaTo; xpaxt


Traiocov Tiatooiv

Tpa>,

(jz), 6

ox;,

o;, b S{xa),

/)

(gn.

ou;, b Trat;, b a-i];

A la liste prcdente on peut joindre

Remarque.
sans doute

sre.

221

*7raxpa<;t

Plut. 535.

de

axT^p oYjV.

ya^xpa^''

de

mme

Gxp<7i pvai

Pour expliquer

222

yuwonx yuycLxoL etc., les

mairiens ont invent un mot


tjLv

/'., 6tocv

composition

o OU,

Hroclien

vuvai;

I 46)

compte en

281.

il

n'existe qu'en

Sophocle Athamas

mot YuvTj contient tout simplement


un suffixe secondaire au nominatif,
monosyllabique,

originellement

gram-

yuvai; (touto Be TrXaytav

fgt

i.

Le

clans sa flexion
il

ce

tait peut-tre

qui

rendrait

partie de son accentuation.

qu'il

on

y a contraction

les

(de *TpiY,p03v axapxwv etc.);

trouve souvent paroxytons,

Tptijpojv

mais

atpxwv

aOaowv etc. Aristarque les accentuait en fait paro-

xytons, mais Hrodien l'en blme

428,16, tout en

reconnaissant que l'usage a suivi Aristarque

(cf. I

514,2 et suiv.). Les manuscrits divergent cependant

ce sujet

il

y en a

d'excellents,

d'Isocrate, qui accentuent

Les rgles numres dans les 277-280

223

moins bons, comme


qui accentuent

le

gnralement considr

de la troisime dclinaison qui sont disyllabiques

chez Xnophon Helln.

comme VUrbinas
d'autres

et

non

Parisinus S de Dmosthne,

Le paroxyton

TptY]p5v.

reviennent dire que les cas obliques (gn. et dat.)

Tp'.Y,pwv

est toutefois

comme attique. On litrp'.vipotv


I

19.

s'accentuent sur la finale. C'est en effet ainsi qu'Hrodien donne la formule empirique relative cette

accentuation

(I

408, 24). Cette formule a l'avantage

d'expliquer la fois
et

OY,p ttoo xuvo; ji-virp y^x^^^; etc.

de rendre compte de l'exception

elle

[XYjTpxai etc.,

ne reprsente qu'imparfaitement

ments historiques d'o ces

les

dveloppe-

rgles sont issues. Elle

laisse d'ailleurs inexpliques les exceptions


et les cas

de Ouyarpo;

^iM^iT.KY.t^

mais

du 279

283.

Les mots en

monosyllabes en

Les

Ainsi

pa(7iXu

ypau ^ou

l'accusatif singulier. Ainsi

Remarque.

et

sont

xi

Les mots en

et

prispomnes

Xk font

-lo;

ont

le

xTv et Xiv.

y,o)

alooS;

vocatif

sem-

(Euripide Iph. AiU.

821).

paroxytons en

ceux en

7u.

-i;

grammairiens ne sont pas d'accord

-yj,

savoir Tptv5pr, (employ

substantivement), aOTp^Yj; a-jO^, les adjectifs en


-YjOyj

Yj/o?

Les monosyllabes en

etc.

sur l'accentuation du gnitif pluriel de plusieurs


adjectifs

et les

prispomnes au

vocatif.

blable au nominatif
282.

-u; -au; -ou; -oS

; (gn. -uo;) sont

-wSy,;.

Rgulirement

ils

devraient

faire TotYjOoiv axaxcov aOaowv xaxoYjwv Su^rwooiv puis-

284.

L'accentuation

de l'accusatif singulier

des mots en -w; et en -w n'est pas tablie avec exactitude.

La

du

raison

hypocoristiques en

-oS

cusatif en -ouv, les

fait est

que, en dehors des

qui avaient gnralement l'ac-

mots de ce type

n'taient plus


gure vivants en grec

224

commun.

Ilrodien

(I

416-417)

225

ips

TTupTJve;

appsve;

TrXet

6Y)pC0V

TtUpv^VWV

ppSVWV

7CX(0V

jSaatXswv

TjOEwv

Or,p<7i

7rup-?j(n

app(7t

TrdXsat

PaatXsuci

fjoai

?jpa

TTupiva;

appva;

ttoXci

ria(7tX?(;

1^0 ia

7rupY,v

appV

7rdXt

[iaatXst

7jo?

ppvotv

ttoXeoiv

PafftXeotv

Tjsotv

enseigne que

en

les

mots en

-to

font l'accusatif singulier

oxyton, mais ceux en -w en -& prispomne

-O)

ainsi Ar,Tw

mais ao

B Bekk.

p. 112

(cf.

Apoll. Dysc. de

pronom,

p. 87 Schneider et Uhlig). Cet


T^pOtV

enseignement, qui parat remonter Aristarque,


pas admis par tous les grammairiens

n'lait

Veu. ad B 262)

schol.
ATfjTw

Ilu6(o

et

Pamphile ArjTw

Pamphile accentuait
s

aOW

(cf.

Denys de Sidon accentuait

alSw

lIu6co

7rup>]votv

inversement

mais Denys de Sidon

-/jw

XpiTjTl

avp

Tpf?ip

|/.Y,Tpd

v8po

[XYlTpi

avopi

TplTJpEt

(XTjTpa

avox

Tpr/jpYi

>

285.

l'accent

Tous

qui font remonter

les adjeclifs

au vocatif (

261) le font

remonter galement

au nom. ace. singulier neutre. Ainsi


atj'Oaoe a'jxapxe

comparatif
(I 80.

<\

TptTJpO'J

YjCO.

18;

xtavTs

e'jjLTjXe.

11

en

est

de

xXtov iXx'.ov elc. Toutefois

3i)0,

25) distingue

J>

mme au

TptvpEl

TptT^ptOV

[XYjTp<7l

vopact

TpiYjp(7t

jxYiTpa;

avopa

TptYipEt;

avopE

rpiipsi

UY^TSpOtV

avopocv

TOtYOOlV

de to

286.

vpE

avopwv

Hrodien

Troapxs; (voc.)

Paradigmes de la troisime dclinaison.

Les paradigmes suivants rsument

RTp
IXTjTpWV

euoaiaov yvoiaov

TTooapxe; (neutre).

av '1P
aTiTsp

il

les principales

rgles d'accentuation indiques.

287.

En

Accentuation de la flexion pronominale.

ce qui concerne la flexion des

sonnels

il

suffira de

donner

Premire personne

vip

xupVjv

appv

TToXt

iafftXsu;

lB'j

Eyo)

H?

TTUpYjV

appsv

TTXt

flaatXeu

TjOU

[X0t3

Tjpo;

irupYJvo

ppsvo;

TTOXSOJ

fia^iXto

r^pt

TTUpTjVl

ppevi

irdXei

pxdiXe

7j0l

e-z-pa

Trupfjva

ppsva

TTX'.V

pa^riXsa

7)

EJXOl

osa

les

.et;

7]

7)[/.o5v

VCOl (v.i)

vcotv (voiv)

^;ji.Tv

OU

Y^fXtv

fjjxa

OU

Yjfx

pronoms

per-

paradigmes suivants


Deuxime personne

226

227

des formations adverbiales de la langue grecque, les

(TU

ujxcti;

(7 a COI

adverbes n'tant souvent que d'anciens cas isols de

COU

U|JLi0V

(TpClV (ffcpcov)

leur flexion et cristalliss. C'est ainsi que

(TOI

uixv

ou

u|J.v

neutres des adjectifs eu et

ujxa

OU

upia

comparatif

des substantifs

satifs

Troisime personne

(rflchi)

tjttwv, x/jv ^pyri^


x-/^

Trv /apiv

[i.T7jv

p/vi

bM

ra/u

^ttov neutre

-zy-'/y;,

[jiTV)

Tcp

Mais

il

du

accu-

x*P' ^tc.

sont employs

/
(TcpeT

(T^OJS

(TCpcSv

(yc&ci)v

comme adverbes.

n'y aura pas

tenir compte de l'accent des adverbes de ce genre


ou

Ot

OU

(Tc&iv

(Tcpa;

OU

dont

rapport avec leur flexion est encore sensible

le

(Tpiatv

en grec.
(TCicx;

Les neutres klr^^

Remarque.
(Ilrodien

Sur les formes enclitiques des pronoms personnels,


V. S 102.

Remarque.
dat. duel

employs

l7riTT,o

474-475).

de

la

deuxime personne

de

respondant

C'est par l'accent seul

la

troisime

que

diffre

le

gn.

adverbialement devenaient proparoxytons chez

les

Attiques. Cf. schol. ad Aristoph. Cheval. 89, Hro-

dien

490, 14.

du cas cor-

personne; voir par

On examinera seulement ceux

qui prsentent des

dsinences spciales, tombes en dsutude en tant

exemple

402 et

416.

que

Les pronoms personnels sont

les seuls qu'il

ait

distinguer des noms. L'accentuation des autres


pronoms a t donne ailleurs ou n'a pas tre
1^

enregistre

ici.

On

notera seulement que lorsque les

pronoms dmonstratifs sont renforcs du

suffixe

c'est toujours ce suffixe qui porte l'accent


TouToui'

Accentuation des adverbes se rattachant

faut rattacher la

289.

Ainsi

..

-'*.

la

-ot,

Les adverbes en
ils

-,

d'abord

les

ensuite ceux en

-tj

conservent l'accent

sont forms.

plupart

XXvi TpY) Xp-/)

xpu:p7j

toujours
TToXXa/TJ.

flexion nominale

Ce sont

casuelles.
-w, -ou,

-<7 -Cl.

des mots dont

kvbiTzr^

la flexion nominale.
Il

-6ev -6t

-v],

oOtogI,

302.

cf.

288.

-t,

dsinences

adverbes en

jat]

tcs^t

ttocvti

rpiTiXT^.

prispomnes

TauTTj

mais

Ceux en

XXa/vi

uv StTlX-^

-a/vj

Travra/Yi

SOnt

Trevra/Yj

228

229

i
trouve souvent ces adverbes crits avec un souscrit
Cela tient sans doute ce qu'on les a pris pour
des datifs fminins. Mais ce sont plutt des instrumentaux
la preuve qu'ils n'ont rien de fminin est fournie par Tcvxy;

On

Xipr; nc^r;.

Les adverbes

292.

sauf

en

sont prispomnes,

-oi

ceux qui sont forms de

(oxoi) et

oTTot

'voot ';ot

qui autrement devrait tre

mots barytons

*ni(rr^.

Ainsi
S

290.

Les adverbes

en -w font tous remonter

ooajjto?

vu)T(j)

r 240,

e"cro3 e^to

xiioi

7:p<T{i),

xaTspto

xadTaxio

a^voj

iroppwxspw

Pindare,

termes se sont
rgle

si

7ri

Les

293.

't<TO{ji.oT

Exa^ra/oT IvxauOo

(ycpiyvoi,

TcavTa/oi Mfiyapoi IluOo.

adverbes en -w drivs d'adjectifs

ojxw

cEpco dcs adjectifs

cas est tout

dont

les gnitifs pluriels

mais

le

ff/ep^o)

dans lesquelles

les

deux

xTroBwv

{=

x :roSwv)

cf.

100.

Suivant Hrodien

Doriens

1 508, les

334).

sont

yotOiv xaxcov

7]<;'j/o

xou(po

sont ^iwv

de

ftapw;

[jLya<;

Tjauycov

oTToo (oxou)

qui

-ou

fait

sont tous prispo-

remonter

l'accent.

Ainsi ay/ou XXa/ou axou oi/ou xaffta/ou


(jLTjOaaoo jJLova/ou {jt.'jpia/ou

bjJt.ou

iravra/ou

Les locutions adverbiales xaXou


peine de figurer

ici

ty^Xoi

Ttpoupyou

oBa^xo

u']/oi.

mritent

titre d'exceptions (xaO' oXou,

{X(5v (r[Ji.v5v.

les gnitifs pluriels

{jLYxXa)v

XTjw

tcxvtw

^Scd;

adjectifs ^apu; ViSu

pluriels

auTocpxw

dont

auXo
xoucpwv

(pauXcov

de

mme

(7ULV0 (r(j.v(ov.

'^uou>v VTXiov

adverbes en

xaXwv

^iw y|<iuyw; xou<p(o (lEyoXa); (pauXw dcS adjectifs a^to

gnitifs

291. Les

'pYouj.

de

Ainsi y**^^^ xaxto; xaXi;

accentuaient les adverbes toutw aTw 'prispomnes

jrpb

(x^o;, ttogi

ocyad xaxo xaXo ba (tejxvo;

bien souds qu'on y applique la

que dans

Remarque.

mnes, sauf

de

ont toujours l'accentuation des gnitifs pluriels cor-

c[/.v(o;

(cf.

(jlitoi

Bekk.

p. 576,12

Ce sont deux locutions adverbiales

fait diffrent.

(Iv a/p(o

oixo,

respondants.

n'excepte que vc/spco luta/epa)

mme

osupw

TTpxtTpo),

etc.

Appollonius Dyscole de aduerb.

outw Troppw,

oTrtffto

^uoi

p^xot

(jLTjoa[Ji.oi

l'accent.

Ainsi avw

de

oxoi

TtSov.

(i)S(t)

IvteXw

<];u8to

Tca; XTjr^i; 'J/s'JOTJ; evteXt^

sont

mais

(iapwv

il

dont

irvxwv

TjSEtov

dcS
les

cxXyjwv

y a hsitation pour aOBoj;


voawow comme pour les

xaxoTjw

gnitifs pluriels correspondants ( 282)

on trouve

aussi aOaow aTapxw; etc.


yaTrcovrax;
yaTccov

sont

ETcapxouvxoj;

ETrapxov

Trpoarjxwv

TrpoffTjXovxto

dont

les

des participes

gnitifs

yaTroSvxcov Ttapxouvxwv TipocTjxovxwv.

pluriels

Remarques.

lo

roora/i.

StycS rpt^Oi;

Aussi

Bjscole admet- il

le

(deaduerb.

-^^V.^i

par

prispomne

p. 587,11

oza>; ouTco rito

3
I

ojxJ;

acpsXo,

qui s'accentue

U^sXt (Hrodien
40

Il

Les Doriens avaient

d'adjectifs
(To^i

disaient

ici

oxytons

oxytons, ainsi

xaXi

nanmoins

la

comme

rgle

(Hrodien

xaX(i;

515,2).

p.

581 Bekk.)

concilier les

-ai;

XXosv aXXot XXoae de aXXo, IxcxoOsv


arOsv de auto;, TjXdsv ty,X6i TTjXda*

de

l'wev

do

de

p/vj

TTjXd

au

lieu

de

xxwEv de
>pa(7i

e<7(0

uipa

'co

r^wev

X;

de

Tiw

c/r,6v

'C7to6V 'ojOeV 7rpd(70j9v

TcpdcoD

'AO/^vy^i

v(o xoctw

IlXatata^rt

Oupadi

de

de

'AO/jva'.

plur.

ixfpa),

Dysc

d'o

xtjxXo.

Apollonius

Dyscole de aduerb

de

lieu

7rvTo6v

TravtdEv est

accentu d'aprs

Travrd.

rapprocher d

deux

faits

295.

faut signaler part les adverbes

Il

forms par un suffixe

indiqus

en -8a

est

rente la
-ad du sanskrit.

-8-, c'est--dire

-8e -8ov -Br^v -8t. L'origine

inconnue;

il

s'agit

les

adverbes

de cette formation

sans doute de l'addition un

thme, gnralement nominal, d'un lment adverbial indpendant, qui s'est si bien

soud avec

prcdent que

donn l'impression

le

thme

pi

Les adverbes en -sv

jours l'accent du

de

mais

de

605,16 Bekk. enregistre l'accentuation TtavxdOEv au

p.

est

S 294.

eto,

IxStOcV X(7

Remarqup:.

ils

une dsinence d'ablatif, appadsinence -d du vieux latin et


la dsinence
-a,?

issus

dans ce paragraphe.
Le caractristique

de

Les mots xu/XdOev xuxXdt x'jx>.d(T paraissent faire exception


en fait ils sont drivs de *xuxXd (= skr. cakrds). La forme
ancienne *xjxXd; a pris ensuite l'accentuation de xjxXa

comment

TrpufxvoOsv

nXaTaai.

forme employe par les Doriens


( 334)
et
du gn. pL, galement dorien, dXXiv.
On ne sait

d'ailleurs

mais

mais

TravTiv,

XXcB

otxo, TrvTOev TrvToi

'IXt;

av(oOv

acpsXco;

Inversement

TcavrOi; est

de

(cf. (Ayjpd;,

adverbes en

c;o(p<^

de

Tcp'Javy],

'xadT&,

6upa

.>.

une accentuation sp-

les

de

XXi 7ravT>;pouraXXa)7ravT(o(Apoll.

de aduerb.

venait de

s'il

oYxocre

Tra, TtpujjivYjev

de

'IXt6ev

ne faut pas con-

nanmoins

de

231

TTpupo, ypoOsv ypdOt de ypos, opavoev de opavo,

514,9 et II 67,8).

ciale; ils faisaient

c.

6>a,;

Les grammairiens exceptent de

ol6 de

Apollonius

pour l'adverbe

'ao),

avec

Ainsi oxosv oTxot


TrvToc

kl<,ya>

Bekker); mais l'usage

sont paroxytons.

galement

xerpa/;

analogie

semble avoir prfr 'r^^/io-,.


2 Les adverbes auxco
U^,
fondre

Les adverbes de mesure en


-y^,

sont tous prispomnes


rra/cs

230

mot dont ils sont

\
.9t -<t .^^

tirs,

d'un

ont tou-

groupe

total a

mot unique.

sous rserve

des observations gnrales


mentionnes au 252.

le

296.

Les adverbes en -oa sont oxytons quand

iMiaiMnrgiiii

comme

232

correspondants des adverbes en -8ov

ils

ont

ils

font remonter Taccenidansle cas contraire.

en

-tvoa

xuSc

(va<pavodv) aTcoxpio (aTTOxpiBdv) aro-

{/.t'YBa

(vii-iyBa) cpuyoa

paitXivoa eTcatTivBa aufvSa ^t(piv5a

porpuSdv

IGvYjSdv

299.

7co<riv5a cpuytvoa

Tous les adverbes en

-or,v

font remonter

l'accent.

et d'autre part

oatpaxvoa

ocxocr/Eodv

xpiodv TTOTajxTiodv puSdv c/sodv /avSv.

a/Eoi (a'V^(y/e5dv) xava/Tjo (xava/7i8dv) /avox (/avodv)

mais xpuoa

Ainsi ysXrjodv jx^aodv

Ceux

sont toujours paroxytons.

Ainsi va^avB

233

Ainsi

aSYjV

xXtSy^v

,8oYjV

xpuSrjV

jxt'ySTiv

7ra|xirr^jOY.V

(TTCopSriV (jppoTjv yuSyjv.

yaXxivSa yuTptvoa.

Apollonius Dyscole, qui donne cette rgle {de


aduerb. p. 562 Bekk.), rapporte que quelques-uns

accentuaient

a'.yoa,

tort suivant

lui. Cf.

Hrodien

300.

297.

Sur

Il

n'y a pas de rgle gnrale pour les

-os,

voir 99,

adverbes en

(=

-^e

la rgle

suivante

-oe se

aXXuSi et afxuot doivent

.301.

du phnomne

-tBs).
:

Hrodien les accentue d'aprs


si

le

Les adverbes en

suffixe est prcd d'une


si

le suffixe est

de

aTrai

Sa; X^

Trtixi; eTrcr;

on

uTToSpx^

(malgr

mot simple d'o

accentue'paJiEOupaJIe
OlvoTi^e d'aprs

l'adverbe est

'A6vCe

tir.

Ainsi,

'OXu{i.7rta^e7iC{i.T^;

OIvt), 'A/apvi^ xEcpaXT^U /a{xa2;e

298.

Tous les adverbes en

l'exception de

-oov sont

oxytons
302.

'vBov.

-;

sont tous oxytons, l'exception


vatxii 7rp:i

pi; xo;

xoupt^

axoS^

{xouv^

8ta|y.7r^

oS-i^

oxX;

-te

font remonter l'accent le plus

XXoxs Ivote IxiaxoTe 'sxtot tote.

Les adverbes en

'A/apv-/5 xscpaXrj /ajxai.

uTidSpa).

Les adverbes en
possible

TCYjvt'xa oTTY^vi'xa

deux

sans doute leur accen-

sont tous paroxytons

-axi

|xt^ Tr^ ttu^,

IvaXX;

^uyoi;

les

Scxx'. oXtyaxt TrXstffTaxi TiXsovxt


ttoXXocxi ToaauTaxi;.

prcd d'une voyelle longue, l'accent est dtermin

d'aprs

Enfin quelques catgories adverbiales

Les adverbes en

rattachent naturellement

voyelle brve, l'accent remonte;

mais

proparoxyton

mritent encore d'tre signales.

ceux en

le

oTxaSt

d'iTTxTaT'.;.

par

on signalera simplement

-5-.?;

tuation leur origine olienne (Hrodien


I 512).

adverbes en

les

leur traitement a t indiqu propos

Aux

paroxytons et

Xa(x8t;

mots

1495.

adverbes en

-ixa

sont paroxytons

^vtxa

Les adverbes auxquels s'ajoute

dmonstratif

TY^vi'xa

aTtxa [xsTauTixa.

-i

sont tous oxytons.

a&'ijasi;'

;.ji!-:-.A-

le suffixe


Ainsi

un phnomne
est de

en

TTVSUCTl

final

v(o(TT.:

dans ces adverbes

d'TrxTaai; ( 99)

mme

vatlX<^Tt

^eXa^T.: xoviTt' ixptrt'


AcoptTT-:

VTuOvt.
Bcupt vjvt oOrwat cot evtB

L'addition de

Il

234

MsY^P'.^^^'

qui ont

l'i

cf.

CHAPITRE XI

des adverbes en
xXaOTt

vt5?03T{

qui ont

AuotTtl
final bref

est sans doute

287, p. 226.
-ti

k'KflOUyxi

TTaO^Tl'

L'ACCENTUATION DANS LA PHRASE

final long; 'ATTtxtcTc

BTiat(oar(

Upto^ri

(Hrodien

jiY^^<^^^^

I 505).

303.

jusqu'ici

L'accentuation
que dans

maintenant

mot sous

les

les

mots

grecque n'a t tudie

isols. Il reste

examiner

modifications que subit l'accent du

l'intluence des

mots

voisins, en d'autres

teimes l'accentuation du mot dans

la phrase.

ne faut pas confondre l'accent du mot dans la


phrase avec l'accent de la phrase. La phrase en effet,
Il

considre

comme un ensemble

rythmique, est sus-

ceptible de divers accents (de hauteur, d'intensit,

de quantit), qui sont indpendants de l'accent des

mots. La phrase

Jean n'est pas venu peut tre


prononce de plusieurs faons diffrentes selon qu'on

la considre

comme une interrogation, comme une


comme une affirmation (en rponse

exclamation ou

une question pose); et dans ce dernier cas

mme,

l'intonation

voudra

sera

diffrente

selon

qu'on

insister sur l'ide de Jean, sur l'ide de venir, sur


l'ide

temporelle exprime par est ou sur

l'ide

de

la

236
ngation.

produit cette modification, en d'autres termes de

De mme en allemand pour une phrase

comme Karl kommt nicht .


Gomme on l'a dj signal au

prciser ce qu'il faut entendre par le


14,

phrase

nous n'avons

qu'en grec. Les grammairiens grecs

dans l'enseignement de l'accent de mot

que peu de renseignements ce


d'une faon gnrale

minutieux

si

X^SW 07a,

ne fournissent

'.

TT, <7ua'^xffc

l'accent de phrase; et ce n'est


7ricppotxv7i

pas l une des lacunes les moins graves de la tradi-

donc une

tion.

la

suite

Les modifications de l'accent du mot

phrase sont de deux sortes, suivant que la

autre altration de la forme extrieure du mot.

xoiat^ETai

(jTtY[jL"Ji

'

Hrodien

sujet.

Trxaa o;ta

auTYjV

pacEav.

xot{JLtXt TT,v

de ponctuation

barytoniedes oxytons, Tenclise


les tudiera

A l'un

A
N

305.

383 w

(lXl'^\Xr^,

la

'Ioo{j.VU(;.

dit

rXou

TTXVTW V

Et ailleurs (1 563,

9)

o^tav 1? 8aptav. C'est


:

tout oxyton devient

On

dira par

xap'/^vojv

aiaca

vTtb topvut' 'AttXXwv.


Y.6]i.\nfS'.

yajJipb

Toj

en accentuant de l'aigu

de phrase

De

kizX

os {xwvuya tUTiou,

o' t,v

Ay''ao.

xark xaT07|v
o'

{>(r{i.tvYjV

"Affio; t,X9v auvrojp.

le

De mme

al/jxYjTv^v

t:r)V ttoSo I'Xxe

Tjpto

dernier.

Tout oxyton

738 TrpwTo lywv eXov vpa,

On

successivement en commenant par

pa xar' OX[i.7:oto

MouXtov

l'autre la

et l'anastrophe.

[iTj

"IXiov Et tEpviv, T/i

des cas se rattachent les faits de crase, d'lision,

d'aphrse et d'allongement rythmique

la

19

modification de l'accent concide ou non avec une

7ri!ppOlTO ULET

U-Tj

affaire

10)

(I

barylon sauf devant une ponctuation.

304.

dans

corps de

Les grammairiens ne donnent malheureusement

aucun renseignement sur l'accent de phrase dans les


langues anciennes, pas plus en sanskrit ou en latin

aucun tmoignage sur

237

Up/jv, a/{i.rjTr^v et 'IBojxeveu.

la fin du vers considre

comme

fin

barytonie des oxytons.

affaiblit

phrase

son aigu en grave dans

xoiixt^erai ^ hlv.y.

corps de

la

Hrodien

II 72, 21. C'est l

une

t7,

le

538

v 0

rjX

luvsTreta,

xuootaov

xaxov Aavaoat, (xivuv6a 8a y^Eto ooupo.

rgle qui a dj t

formule aux 37 et suiv., o l'on a examin


nature de la modification subie par l'accent.

Il

Mais en dehors de

la position

en

fin

de phrase,

il

la

devait

ya

avoir bien des positions o l'oxyton con-

servait sa valeur.

se
lieu d'indiquer maintenant dans quelles limites

Les

grammairiens ne donnent

238

aucune indication prcise sur


ponctuation est en
des Alexandrins.

rcente

prsentent des habitudes assez diffrentes, auxquelles

diteurs

oxytons.

et

On

Cet usage est indo-europen, et on le retrouve en sanskrit.

sujet de la

a dit au 41 que les textes anciens

supposer

la

s'appuie

uniquement sur un

a priori. Le tmoignage des grammairiens


et l'autorit des

dfaut

manuscrits est insuffisante.

Il

est

)))

le

<

>

g 308.

306.

La

De Cenclise.

I.

thorie des enclitiques, qui ne font qu'un

point de vue de l'accent avec le

mot qui

se rattache l'tude de l'accent

dans

les

aussi a-t-elle t traite plus haut dans


spcial (chapitre VII). Mais

un

isols

exprim

un chapitre

la

phrase et mrite d'tre rappel

ici.

y a certains mots qui sont ou non enclitiques


selon leur place dans la phrase. Ainsi les pronoms
personnels et les indicatifs prsents
placs au

commencement de

la

elui

et

y a anastrophe dans

renverse-

les cas suivants

prposition servant de prverbe,

la

le

octto,

evi,

7rt,

[xira,

Tiapa,

au

'jTTo

Ti

CL,

llb V9

515

7^

Vt

yio

(p

93

16 o yap

OXJ

Tiapa v/je

'tti

tJXSpO,

Ainsi

de

OapKJTU.

oo;* o^p

dira

lieu

su to(S...

7rrjpTjji,oi

xat xapot.

L'anastrophe se produit mme quand

la voyelle finale

phrase ou du vers,

^tOTYj, V

On

Tt {XTa XOtO vr,p Iv T0t(70(Tt tttiv.


ot

Remarque.

<pr,{xt;

[JlV

aTtostTi'" 7rl ou toi

le

verbe non

ctTrecm, V<7Tt, ttsch, ^ixznii, Trapsitt, uttett'..

cas particulier du

Il

est d'ordinaire le verbe substantif.

par exemple

traitement des enclitiques rentre dans l'accentuation

du mot dans

Il

Lorsque,

verbe n'est pas exprim. En pareil cas,

au

les prcde,

mots

vacTTpo^r,

recul d'accent que subissent les prposi-

conservent l'orthotonie.

donc impossible de formuler une rgle ce sujet.

Canasiroplie.

strophe n'est pas proprement parler un recul de Taccent,


mais simplement une manifetalion de l'orlhotonie. Tout
se ramne donc examiner les cas o les prpositions

raisonnement
fait

De

On a vu plus haut ( 71) que, les prpositions tant en


gnrai proclitiques, c'est--dire dpourvues d'accent, l'ana-

plupart des ditions modernes. C'est l une hypothse


qui

appelle anastrophe (de

tions dans certains cas dtermins.

devaient prsenter beaucoup plus d'oxytons conserle font

307.

On
ment

par suite au sujet de la barylonie des

vant leur valeur propre que ne

un signe de

Les

autorit.

modernes varient beaucoup au

ponctuation

l'intrieur de la phrase aprs

et 122).

Les manuscrits qui l'emploient

on ne saurait attribuer une grande

ponctuation, ces mots sont orthotoniques ( 111

elle date

mme

ou

La

question.

cette

f,Tec d'origine

230

de

la prposition est lide, ce

qui

240

Lorsque

n'a pas lieu dans les cas suivants ( 309 et 314).

la prposition, place aprs le verbe,

un mot,

est spare par

Ainsi

grammairiens sur
... ou Y^p ^
'

<

'

Q^v^P
.'

dans

en

a hsitation parmi les

il

58

241

la lgitimit

de l'anastrophe. Ainsi

vers d'Homre

le

..~.

oTo 'Oo'ja^ <7XV, pviv TT oYxou ajJLuvat.

... oZk

173
XtG(yotji,ai

Cf.

eivx' IjXcto [aveiv

Hrodienll

ff'

Trap* liLorfs, xat XXot.

la 3*

comme

308

les

ivbv Tpiy Xi'Oo;

mais Hrodien

aTTo;

dans

)(7 0* k-Ko

Ptolme d'Ascalon

24,28.

La forme non exprime du verbe


gnralement,

sytoye

aTCQ.

substantif est

exemples prcdents,

axp oy'

faisait l'anastrophe et
(II 51,37)

'^pco...

accentuait

demande expressment

De mme

95

CTYjcDV x9p(o<yxt, TpojXt 8' Tcb (paiotjjia yu?a

personne du singulier ou du pluriel de Tindi-

Ce peut tre aussi

calif prsent.

la 2

dans ce vers d'Homre

Hrodien

personne de

l'impratif. Ainsi avasigniflea sois debout, lve-toi

(II

qu de-

69,31) proscrit l'anastrophe,

mandait Nicias, parce que

un mot

sont spars par


:

le

verbe et

prverbe

le

yxo TtTrxwxEv 6 5s).

([XTa;i>

De mme encore
Z 331 XX'

va,

jxt,

Tx/a dtu

Tcupb; OYjfoto prjxai.


1

or

C'est

ce qu'expriment certains grammairiens

7jX6 o'

7rt

TiTcoyo; TuavSrjfJLto S xarot <7Tu.

en
Il

disant que va quivaut va^TTiOi.

n'y a pas anastrophe lorsque la voyelle finale

de la prposition est lide. Ainsi

309.

II.

Lorsque

la prposition, faisant fonc-

tion de prverbe, se trouve spare

aprs
p

lui.

Par exemple

du verbe

S 244

et place

Hrodien

p{i.a<7tv

xp<pxai

174 7^v,xax7:oXX:ravT',oX<javT' aTCOTrxvTaTat'pou.

B G99

^wb

cov

TTS

o' t-jOyi

e/ev xra yata [xiXaiva.

57 otov

oTj

xat oB' i^X^e ^uyoDv uiro vYjXs;

octto,

's/ev

xra, '^uy^^

^'^^

expressment

avTt xoo uTrXuaav


;

(^'

oTi ffuvviXsiTixat.

xwv

pfxafjtv

(II 107,

16)

wxsa
:

tUTrou.

eXucav O'

pfxxojv* Ttw ov ox

De mme propos du

lvat, Xittxy^v os

xax axot :tvxa


'

vaa-

vers

p(<7xou,

TJjJLap.

il

'OXaavx'

dit

K 273 pv p'

/(opTJffavTE 'Xucrav

quivalent

remarque

(II 71, 3) qu'il

a deux raisons pour ne

aTTO-

pas accentuer xx

'
:

la

premire est qu'il y a un mot

XijavTa, xts/sv, irocpuY^v.


TRAIT d'accentuation GRECQUE.

Il

242

intercal entre le verbe et le prverbe, la seconde

que

la finale

du prverbe

Remarque.

310.

est

n'y a jamais anastrophe

III.

Pour

la prposition

Ttepi

lorsqu'elle

employe adverbialement au sens de

C'est
Il

311.

est lide.

243

TcscKiaw.

du moins ce qu'enseignent certains grammai-

riens qui veulent accentuer

lorsque la prposition servant de prverbe prcde

En

le verbe.

corps avec

en

pareil cas

le

verbe, elle

par un ou plusieurs mo's.

278 w;

cpaffav

tj

-ulrfiq'

dTT,, CrXTJTTTOOV

75

P
O

On accentuera donc

'Oouffds

v 8a TTToXiTropOo;

K
n

244

66

otj

Trpt {xv Trpocpptov xpaotTi xal ujx;

186 Euowpov

ti; te

o Trspi [asv voov

Mais Hrodien

Xwv xari raipov lovjSw.


Trepi

tc/e' eTTOudiv

que Ptolme d'Ascalon

19)

il

y a

hsitation lorsque le verbe est le

verbe substantif. Ainsi Hrodien accentue

r 440

...

-Trpa y^tp eot t(n

parce que,
l'initiale

dit-il,

xai

il

^poTwv,

(II 38, 6)

312.

Tipi o' tp EOiciv.

n'admet pas cela

(II 42, 1)

12 'AXxtvoo 0 tt'
(o; EtTuouff'

162

0) 'TTt

221 ToO

400

301 Tw

63

o'iYi

et

veut

7rpi.

IV. Lorsque la prposition se trouve

142

A
H
Y

yV^?'

tjoe {xx/TjTiiv.

"rip/e,

3puT pvco

ev
'vi

octto

ai^oEa Etoto.

opov "ApYi*.

irXX' IfJLyTiaa, oocav B (xoi uTe 'A^ativ.

o ZEcpupoio /^aTo :rdvTov


Tptff/tXiai tUTroi e'Xo

etti cppt;.

xaTa fiouxoXovTo.

T(Sv

{ji.Ta

7raXXo{Xvo xXVipti) X/ov IvOS' 7Cffai.

vjjjitv,

en tat de composition,

c'est dj

de la prposition qui est accentue

En revanche

X,

tait d'accord

avec lui pour proscrire Tanaslroplie.


Toutefois,

lrsx\

ra/v

place aprs son rgime. Exemples

propos de ce dernier passage, Hrodien signale


96,

:rpt [xv Oeieiv

qu'on accentue dans tous ces cas

/MV.

555 Q^y a oTov AXoiro

(II

moins de faire

{xaivTat i^/zir^, Aavaiv aTro Xotyov jxuvat.

542 ataaTOsi, w;

effet,

en est forcment spare

T
:

ap' x pv^xTi; 'Ecpupou txeTa

(Xv

10 TuvYj o'

o>p7j<7(yeT6ov.

*Hcpat(7Toio Trpa xXut^ T)^a B^o.

itapetffi.

veut accentuer

739

oivT|V, Yjv TTpt

(J.v

TTavTTi cpfio aTCpdtV(OTai.

665 Tcov uTTEp v68' y) Youvotxai o TrapEovTwv.


uoXXbv

40

et

non pas

xTro,

TcXuvoi
Y^^p o^TTo

1(71

parce qu'il y a

:rXY,o,

un rgime gouvern

827 x&^^\^

uTco

La plupart de

Tpwwv

TCOV 5e (tOevo opvuTai atv.

ces exemples sont confirms par le

par la prposition et dont celle-ci est spare par

tmoignage d'Hrodien. Mais

plusieurs mots

excepte de l'anastrophe un certain nombre deprpo-

(II 145, 12).

le

mme

grammairien

sitions,
trois

vT(

d'abord

et

244

temps de brve et pour la

^^i ^do. ensuite

B-.i

et vi

parce quelles valent

mme

raison

xara-:

parce qu'on pourrait les


ivoc,

dans

le

corps de la phrase

(1

ocTcXcS

dit

480). Cette

Beitr. p. 8),

{/.eO'

. s'explique en ralit
L'exceplio relative i^^i et
originellement, en
avaient
prpositions
par le fait que ces
sur la finale (cf. 74).
position tonique, l'accent
relative a ava et ca elle
Quant l'exception bizarre
c'est a
de grammairien
invention
qu'une
n'tre
semble
(Il 53, 11) a
paternUe
la
attribue
en
Aristarque qu'Hrodien
;

propos du vers

Remarque.

effet

(I

484, 8)

Iv rilv,

vor.{i.aTo, cf.

(1.

(m'/ou

tJ

Wackernagel

T-rOexai cxiYfxrj, va<7TcpTai TrctvTw;.

La conjonction

comme

qui

d'anastrophe exacteest proclitique est susceptible


comme les prpositions. On accentuera donc
:

ment

413 lilexdi

v txacYjCt vojxe; u) TiojcCt |v(ov.

8'

173 ep/aevov

temps de brve.

en

TXet avofxaxo;

Iv

enfin

a d'anastrophe que pour


rgle revient dire qu'il n'y
deux
disyllabiques quivalant
les prpositions

Hrodien

uapa(

et le vocatif
confondre avec l'accusatif li^
toute faon l'oxyton
de
duv puisque
e; v H :ro:r? et
s'affaiblit

-^ 245

olgxu ebv

stffopoojGtv.

Gvaxo w;.
TCO 'ys olvoTTOx^st cpviu.vo

309

234 Tw

[XV 7,v

aaXaxo

Xa[X7rcb o' y^v r^Xio; oj.

de

Dans le corps mme de la phrase, il est impossible


monosyllabique,
marquer l'anastrophe d'une prposition
propos du vers W 731,
moins de lui conserver Voxyton. A
et gv y^vu
Hrodien remarque qu'entre v 8 ^ovu yvt^-^/ev
l'esprit (cf. 40)
dans
que
diffrence
de
a
n'y
il
YvM.']/6v

824 YivtiTXto -rp "Apr.a

ix-/r,v

v xoipavlovTa.

aucune diffrence entre zx ix/To; voar^aavxa


l'anastrophe il faudrait
et (ixT)? ex vo<TT-;iaavTa. Pour marquer
l'on crit t(; intercrire [i-x^ x voaTr.aavxa, de mme que
il

l'admettaient pas, et
Mais d'autres grammairiens ne
subterfuge pour expliun

recours
a
lui-mme
Hrodien
en question.
quer l'accentuation v dans le vers

n'y a par suite

dans le corps de la phrase. En fait,


aient pouss le raisongrammairiens
semble que certains
du vers
cette conclusion logique. A propos

rogatif oxyton

mme

nement jusqu'

313.

En

monosyllabiques,
fie

seulement

il

ce qui concerne les prpositions

137

l'exception est parfaitement justifaut ajouter,

comme

le fait

Hro-

prpositions retrouvent la
dien lui-mme, que ces
vers ou de la phrase.
facult d'anastrophe la fin du

'zib

5e xaXa(ra[xv<o

Hrodien remarque (H
Tov Tdvov

vat

xdvov

l'va

aYopV

136)

SuvfAet

irvra 'A'/ato-j;

po-jXovxat

rr,; Tipoffeto?

pww-j-

vaatpoi yvriTai. Or, pwvvvai tov

veut dire accentuer de l'aigu

(cf.

Wackernagel

Beitrge

p. 5).

Ainsi

472 ... o aev


410

jxoi

xaxb; eioerai oS xaxOiv U.

$v.
X6)V pY^pt^Too; 'AttXXwv 'ApTfxtBi

314.

Pour

les prpositions

capables d'ana-

cerstrophe, l'anastrophe est elle-mme soumise

-- 246
laines conditions. D'abord,
si la

dien

il

on ne

H 400

II

VT^a 7t' (7<r0VT0, ICOOlOV o' uTTsvepe Kovr/j.

374 yeomy 0^'

:^[JLTp7|ffiv Xoiff

TYjai Trap' lvT yXxe-jov

mme en

7tp6o(Ji.VTj

t.

oatSaXa TroXX.

cas d'lision,

il

il

'

aurp

[xf^k^.

xaxoi

167

'EupuTruXo, Eaiaovo yXab uio;

::'

TO(T'. S'

;^pV AtOjXiqO0; aOdcVc

{JLT

316.

nire.

cp6ipou(Tt vojxtje.

191

n'y a

II

donc anastrophe que

np'

oiffstxev

vTsa xaX

dans

Lorsque

le

rgime est accompagn d'apposi-

ex.

le

vers

269

Aristarque voulait accentuer (xO' bien qu'il y et deux


raisons pour ne pas faire l'anastrophe ( 315), mais sans
doute pour qu'on ne lt pas en un seul mot jieOotxtXtov.
Ce sont l des emplois abusifs des signes d'accentuation

comparables ceux qui ont t signals au

315.

Ainsi

163 T

B'

479 TTiXou yp Auxyj, Zvo)


o |xiv yy-p ttot' oTrw^ia

ItrOX/j, Itcci

321

58 vffTa;

Auxiokti

1^ ev^;,

Mais non pas, ce


ainsi certains

mot

92

etci o'.vijcvxt.

[Ji.^/Yl

^v' X'Jotavci'pr|.

jltx TcpojTOtct fi-/ovrai.

'EXvYj; Trxpa xaXXixd|xoio.

qu'il

semble, dans le cas inverse;

grammairiens accentuaient

ttcSt; [Xw tco ooup: TuTCt; k-Ko 6u|xbv oXaaV,

o Hrodien

est interpos entre le substantif et la prposition qui


le rgit.

fera

61.

n'y a pas anastrophe lorsqu'un

Il

mme. On

Z 124

rgime

place entre le substantif et l'adjectif ou l'apposition

Aristarque, suivi par Hrodien, accentuait de l'aigu la prposition lide pour qu'on ne lt pas Ttapoiafxsv en un seul

mme

si le

par exemple l'anastrophe lorsque la prposition est

ffTCTO Y^ip 'II?at<TTOio

mot. De

tTCTTOt,

a ainsi double raison pour ne pas faire l'ana-

tions et d'pithtes, la rgle est la


le vers

Dans

de la prposition prcde immdiatement cette der-

Dans

II 58,26).

strophe.

ffTu x.ir'

(Hrodien

y a anastrophe

Ainsi
246

'tti

'

lorsque la prposition est suivie d'une ponctuation.

doit pas crire

T Oi7 TX

F-

Toutefois,

les vers

Ainsi on accentuera

I 486-487).

247

n'y a pas anastrophe

voyelle finale de la prposition est lide (Hro-

150

Dans

toutefois accentue

certains cas,

Aristarque ne

ki Tuoi87i<; <LpTO xpaxEpb AtOfxVSyj,


_

faisait

la

rclame dans

839 awvE,

il

utto (II

106,24).

pouvait y avoir hsitation.

pas l'anastrophe, mais Hrodien

jxEYaXoi, 7ioTa(jiou k-KO SXX-!^vto,


Ptolme

d'Ascalon

une

pareil cas

248

que

thorie spciale

l'on trouvera

mentionne dans THrodien de Lenz 1 484-485 en note.

Dans

manuscrits,

les

il

y a de nombreuses diver-

gences. Ainsi, chez Platon Rp.

on

lit

L O

leS

p. 457 b

Y'jvatxstou TTspt vdjxou et y^vaixEiou Trpi vdjxou.

tradition

la

manuscrite ne saurait tre homogne.

317.

Lorsque

la prposition

rgimes et se trouve place entre

les

gouverne deux
deux, Hrodien

sont devenues atones


tivement accentues sur l'initiale,
gard leur accent a
ont
elles
mais
cas;
dans la plupart des
Toutefois,
les cas dits d'anastrophe.
la place ancienne dans
origme prodangereux d'attribuer la mme
il serait fort

d'anastrophe

luJ.

grammairiens n'taient pas d'accord,

L'explication du phnomne a
rien compris l'anastrophe.
Les prpositions grecques, primidj t donne au 72.

en

sur l'anastrophe

avait

249

signals par les

ethnique tous les faits


ancien, et il explique
grammairiens. Le principe seul est
des cas d'anastrophe (par ex.
fort heureusement plusieurs
sont
dtail les grammairiens se
308 et 312); mais dans le
subtiles, ou mme Us
distinctions
nombreuses
livrs de
qui ne sauraient reprsenter
n'taient pas tous d'accord et
remarquer en effet qu
aucun tat ancien. Il convient de
n'tait sans doute
l'poque des grammairiens l'anastrophe
trs frquent dans les
langue
la
dans
plus employe
n'existait dj plus gure
pomes homriques, ce procd
prposition Tiepi.
en grec classique que pour la
;

demande
B

01

l'anastrophe. Ainsi

(o; Tiv

De mme

eOvsa ttoXXx vewv

*AYa;jLavovo;

octto

TTspt

xat xAtQrto)v.

xat 'A/tXrjo

(Hrodien

I 483).

318.

En

place entre

revanche lorsque

un

gnitif et le

la prposition est

mot qui

le

gouverne,

il

n'y a pas anastrophe. Ainsi Hrodien, malgr l'autorit d'autres

grammairiens (en particulier Tyran-

nion), proscrit l'anastrophe dans les vers suivants

13

(o;

apa twv

462 Xao;

382

vY,b; uTrsp

497

^tuLCpa

320.

De la crase.

un seul.
appelle crase la fusion de deux mots en
accent,
seul
qu'un
porte
ne
rsultat de la cra.e

On

319.

tzo 7co<7ffi xov'ffaXo topvjT' eXXV];.

Otto piTcr,?

b o'

ap' e^ops cpaiotao; "Exxwp.

toi/wv xxTaTjasTat,

tittt' kTzz(^-r^'

t XItit' lysvovTO ^oiv utto Tcd^ff'

Les grammairiens anciens,

qui est celui du second mot. Ainsi


TyotO

pour x yaO

Topavou

pour

Tou opavo

wvptoTTS

pour

) av6p(J)7C.

Aristophane Oiseaux 436

on ne

sait

pas

si

en

fait la

pareil cas le

crase de x^yk^^^;

mot

x/r,

conservait

son accent.

Iptpxwv.

auxquels

Le

l'exis-

tence des proclitiques avait chapp, n'ont naturellement

Dans

le

vers d'Homre

(xVjTS <7u

njXe^YieOeX'

278
pi[i.vai 8a<TiX7it


Aristarque

taisait la

groupe

tuait le

321.

250

crase de

Hrodien

devient xav etc. Toutefois

il

xal av

grammairiens demandent

A
A

un

En

le

troche,

-ro'jpyov.

490 ouxs

Tcox' et; yop'rjv irtoXso'xexo xuivetpav.

24 XX' ox 'AxpeioTj

que

Le scholiaste du Venetus

les

que

les

dans

si

les cas

o il

ou con-

prpositions

peu aptes

( 72).

Les

faire reculer l'accent


le

recul

mme

est justifi par l'anastrophe (314).

465

demande expressment
epya)

et

et

manuscrits

gences

xaXXa

comme

rapya

(=

323.

flexe.

nous savons que Znodote au premier vers

des chants

Lorsque

crivait coXXot

pour

XXot.

Mais

160

P 201

Les diteurs modernes n'ont pas non

L'lision n'intresse l'accentuation qu'au cas

En

prcdente

pour

tcoXXx

la

pareil cas l'accent

'uLCSia
k

ou

'Traov

on peut

oeTv' 'TraGov.

hsiter

propos des

a 8etX', oS

xt xoi otvaxo xaxau[Jt.i; sffxiv

oetX'.

Il

penche pour

le circonflexe,

demande

scholiaste d'Aristophane Pliiius

formellement

le

circonflexe en pareil

U3
cas.

eu.(>Y7j(Ta.

324.

Gomme

>

mais

l'aigu.

proscrit

Les

nuscrits ne fournissent aucun renseignement

xz Xsttt' svsvovto Sooiv utto ttoit' Ioiuluxojv.


i

Beiv*

xeiv* 6'/x xpoTGcXi^ov v TrxoXfxoio ys'^p*?

ou

Le
^.

497

dans

Ssiv' 'TraQov

constate que la tradition homrique

syllabe lider porte l'accent.

TioXX' jxoyYjffa

l'lision

'

SiX'

la syllabe

prcde

Hrodien discute la question d'accentuer xet'v ou xsTv ',

De Vlision.

remonte sur

la voyelle qui

hsitation entre l'aigu et le circon-

ya

vers

prsentent de nombreuses diver-

plus de rgle uniforme.

322.

il

Ainsi

accentuer

tantt raXXa, xouT, X^'^^ ^^^- tantt xaXXa,

xouTs, /oto, etc.

'AyajJLstjLvovi YJvoave 6u[jl(S.

grammairiens y interdisent

est longue,

fait est

prpositions sont

a!<TTuXXdv t' apa tXXa, xai a^p' osXoTTiv 7rtpav,

les

mot

xiv et Trox.

jonctions en question sont proclitiques

proprispo-

le

OU un des enclitiques

(XYjo r^li to

La raison du

pareil cas,

ipa deviendrait rpa, tx aXXa riXXa, rb

ovap Touvap, to spyov

ad

oS

l'accent n'a jamais lieu lorsque le

une prposition, une des conjonctions XXa

mot ne

y a hsitation lorsque

rsultat de la crase se terminant par

toi

lid est

devient xiv, x% av

l'accent doit frapper la pnultime.

mne. Ainsi

Le recul de

II 25, 35).

En principe, l'accent du second

change pas de nature. Ainsi

certains

accen-

nTjXeioTrjseeX' et

nr.XYjtBTieX' (cf.

251

ma-

sr.

De Caphrse,
Tlision,

l'aphrse n'intresse l'accen-

252

253

.^

tuation qu'au cas

Tacceut.

Eu

la syllabe qui la subit porte

pareil cas, le

mot prcdent

XTa7t;

porte l'aigu.

Ainsi

voyelle
a

Ajax 742

(xt]

'/-i

Aristoph. Cev. 632

Gupes

5v

av

'<76t.

'yvwv.

TpTTSTai

uniquement par

connaissons cette

les

il

le

mairiens est muet sur la question.

connat

la loi

y remdie en allongeant

308

et

forme en

effet

n'est pas licite

dans

xaatYv'riT

faut scander

il

devant

se trouve

s'il

premire syllabe pour

_ - ^ qui

a.iX xa(7tYVYjT, crvo

voulant viter

le grec,

le

mme

europenne; en tout cas

mme

elle

est

lument muet sur

mot,

<f(Xe

- ^ dans

vpo ajjL'^dToi 7rp.

Dans

vue de l'accent dans

les catgories

il

est

Hrodien

Les

est abso-

manuscrits

u ^

est

employ avec

114

9)

la

valeur de - w

souvent employ ailleurs avec sa valeur

oj (pocTO

ainsi

Tou o' (xrou Xuto yoiivara xai

pour se demander
(Il 124,

le

ou

Xuto

passage

dans

atXov -^Top.

le vers

(II 124, 7),

mais

c'est

si Xuto est un pyrrhique allong


rythmiquement ou un troche rsultant d'une con-

appelle

t\
^rtpjMaairti'

passage

Hrodien signale

brves est obtenue par la juxtaposition de deux mots

"

question.

Faut-il accentuer Xuto

lorsque la succession de trois

qullrodien

ou fiU

la

propre de mot pyrrhique

Mais l'allongement rythmique se produit parfois

c'est ce

le

l'aoriste Xuto

mais

<>

mme

<^iU

et par

gnrales prcdemment tudies.

chez Homre

359.

antrieure aux

mots qui ont subi l'allongement ren-

trent au point de

divergent.

d'origine indo-

rgles pratiques concernant l'accentuation


suite tous les

155 et

Doit-on accentuer

l'une des brves. Cette loi

est fort ancienne, peut-tre

<pt).

v^

rythme dactylique,

De mme A

rythmique dcouverte par M. F.

succession de trois brves dans

diffrents

vers soit juste

le

bref,

l'i

allonger sa

De rallongement rythmique.

de Saussure, suivant laquelle


la

doit

le vers
4>

325.

qui a

tpiXe

une succession w w

manuscrits que nous

l'enseignement des gram-

rj^le;

une forme voyelle allonge

et

le

que
C'est

mme

Homre une forme


pareil cas

'Tceita.

Stj

chacun

peut y avoir hsitation sur l'accentuation. Ainsi

xacrtyvTjTs,

6!55

position

rythmiquement. Le plus souvent en

'Im.

ot

Dans toute autre

prsenter chez

brve

'iys.

vocatif

ChCV. 1106

On

xo [xtpov.

mot peut donc

Soph. A7tig. 446

o'.

des deux mots reprend sa quantit propre. Le


traction (Xuto de Xuero)

254

il

ne

dit

un mot de

pas

l'accentuation. Les manuscrits ne nous renseignent

pas suffisamment.

Dans

le

vers

CHAPITRE XII

31

"Apec "Ace; SpoToXotys,

atatpovs, retj^eo't'TrXYTa

L'ACCENTUATION DANS LES DIALECTES


employ deux

le vocatif 'Aps; est

une valeur prosodique

diffrente.

nomm

fois

Hrodien rapporte

qu'un

grammairien

second

'Apec d'un aigu sur la finale

im

adjectif,

mais

il

ajoute

Ixion

accentuait

pour en

oy outoj; Se eyet

Sur l'accentuation du premier

ffi.

de suite avec

'Aps,

Vj

le

faire

326.

Trapxoo-

maintes

ne nous

il

ayant
il

la

ne

318,

<^

Hrodien signale

de l'accentuation

dit rien

xi<Te' ut:' tXo XxaXu[X[xva

Remarque.
fient

un

IXuo;

seconde syllabe allonge par

et

gences de

justi-

appartiennent chacune

mme

vers,

il

y a

lieu

mairiens anciens

'/oiffav, terov xaTco, !(tov

parce que l'adjectif est


Iffo;

- w en ionien

tao;

^y

et

n'est presque toujours

accentuera chez Thocrite VIII 19


xapbv

Il tait

mme

prfrable

les

ensemble. Ce que nous connaissons de l'accentuation dialectale nous est fourni surtout par les gram-

ti

d'accentuer diffremment dans chaque cas. Ainsi on

Xeixov

d'un chapitre spcial sur l'accen-

indiquer propos des phnomnes correspondants de la langue commune, puisqu'en gnral


un
elles ne pouvaient pas se grouper pour constituer

de

les

jamais que de diver-

s'agissait

tuation dans les dialectes.

dialecte diffrent. Alors, lorsqu'un pote dont la

quantits dans le

ne

particulirement dans la flexion des

justifi la rdaction

x3t8 o [xiv atov.

langue est compose de divers dialectes emploie

deux

il

dtail,

verbes et des noms. Ces divergences n'auraient pas

le

Parfois les deux quantits se

tymologiquement

a dj eu l'occasion de signaler

au cours des chapitres prcdents cer-

tuation. Mais

Enfin, dans le vers

mtre, mais

fois

On

taines particularits dialectales relatives l'accen-

renseigne pas.

comme

ce que ceux-ci enregistrent

qu'une suite de

faits isols,

qui s'taient conservs dans la langue jusqu' leur


poque ou dont la tradition se maintenait avec le

avwev

texte de certains auteurs.

en attique, mais

Il

n'y avait gure tirer

de l des rflexions gnrales.

(de *Ft(jFo;).

On

bornera donc

se

256

ici

noter les points essentiels

entre
sur lesquels les principaux dialectes diffraient
diffrences.
eux et noter les lois gnrales de ces
Trois dialectes seulement sont distinguer

467, 3

On

01 A'toXst

pourra

quement adopte par

les

l'olien,

Hoffmann

Remarque,

grammairiens.

ollen.

faisait

On ne connat gure qu'une


propre au dialecte olien, mais

loi

fait

tous les mots la rgle qui existait dans les autres

pour

verbes

les

et

partout l'accent aussi haut que possible.

accentuaient par exemple

Ils

ojTXXa

pour

^TOTaa, 'A/iXXsu
ff'f o

pour

Dans

pour 'Ay^Xsu,

o^y;
il

pour

o;u;,

pour

fioXXa

SaTccpw

pour

sait

tait
(cf.

plutt xscpXav

chez eux non

Hrodien

C'est

pap'jTovT,(7t;
'iSiov

II 916,

ce que

les

des oliens

T fiapuTovsrv

mais

rioereioav

ou

cf.

la

Hrodien 1241,36: AloXwv

417, 16

o AtoXst*;

papuvxtxoi

efftv

les verbes,

dans

corps de la phrase, prenaient

329.

ne

le recul

puisque

un accent secondaire
devenu x-Xz-tio:.

La 8apuTGVi(TK olienne avait pour consl'atonie de toute syllabe

Or, le latin se distinguait

c. n.).

le

quence naturelle

IloTiSav

grammairiens appelaient

le dialecte olien
v. 71.

= xaXwv

ou

l'accent recule

cependant, puisque noceioacov

noeretoav

dans lesquelles

sur l'antpnultime x^U-ko'^ avepcoTio; serait


puis cet accent secondaire aurait fuii par pr'v9p(o7ro;
la barytonie. Cette
valoir sur l'accent premier affaibli par
conjecturale,
hypothse, qui repose sur une donne toute
ne peut pas tre considre comme dfinitive.

SaTccpcu,

xs'faXav

Pour les prpositions, conjonctions

pas remonter l'accent,

que

dans

sur

sur

I 32 et suiv.,

deux),

pOUr

Ywv pour lyw, etc. etc.

faut noter xJXwv xadXwv

gnitif pluriel de la premire dclinaison


xE'fxXav

Souii,

TTOTaao;

6ujxo,

un manuscrit de Sapho. Toutefois on


pas comment les oliens accentuaient le

xai ffOXwv

ne

<7ocp,

la flexion

pOUr

uao;

wte'.Xt,

elc. etc.

de l'accent dans les verbes est dtermin par Tenclise (126):


substantifs aient t traits
il est inadmissible que les
comme des enclitiques. On a suppos que, en vertu d'une
deux en
accentuation binaire (c'est--dire remontant de
changeait en grave
les mots oxytons, dont l'aigu se

remonter

faisaient

eici;

La papuTovr.ac olienne est encore inexplig 328.


par les
que, malgr de nombreuses hypothses proposes
rattacher au
linguistes modernes. 11 est impossible de la

est de toute

premire importance. Les oliens appliquaient

dialectes

twv tovwv

d'une faon gnrale

d'accentuation

elle

vaSiCaarxixot

consulter

die griech, Dial. II 526 et suiv.

et particules,

,327.

l'accent olien R. Meister Griech. Dlal.

dorien et l'attique, suivant la classification prati-

le

257

capacit

d'accentuer

du grec commun

une

syllabe

finale.

par

finale.

l'in-

Aussi

beaucoup de grammairiens, ds l'antiquit, ont-ils


cette loi
pens que les Latins avaient emprunt
d'accentuation aux oliens.

Gomme

d'autre part cer-

semblaient corntaines particularits linguistiques


mmes

331. Dorien.
On connat fort mal

rolien et au latin, par exemple l'absence

du duel (Ghoeroboscus
que

cluait

258

les Latins

on con-

ap. Gtlling p. 29),

taient issus

d'une colonie

les

n'y aurait pas lieu de s'attarder combattre

cette erreur historique, si les

l'accentuation dorienne

et

les divers dialectes doriens n'avaient peut-tre pas

d'oliens.
Il

259

mmes

rgles d'accentuation.

modernes n'admettaient

Thocrite,

surtout

et

La

tradition des

comme

manuscrits d'crivains doriens,

Pindare et

tmoignage du

le

fameux

pas encore trop souvent le rapprochement des anciens

papyrus d'Alcmau, prouvent en tout cas que

entre l'accentuation olienne et l'accentuation latine.

dorien pratiquait en gnral une accentuation fort

Ce rapprochement est purement


limitation des oliens, qui est

La

de

diffrente des

autres

tous les

sujet Boisacq

les

illusoire.

commune

loi

dialectes grecs en ce qui concerne le verbe, diffre

essentiellement de la

loi

de limitation des Latins;

(voir surtout ce

dialectes

dialectes doriens, p.

points surtout sont signaler

le

29).

Trois

Le dorien paroxytone un grand nombre de

cette dernire est en effet dtermine par la quantit

formes dans lesquelles

de la syllabe pnultime, tandis qu'en grec c'est la

remonter l'accent autant que possible. Ainsi dans

syllabe finale seule qui joue

sement de

un

rle dans l'tablis-

les

l'accent.

verbes,

7ro:r7cu(T5ev

finale soit

330.

commune

La

pas. Les

mots

donnent

comme

-y;

eYsvei;

les

taiv

le botien

pava

que

ne

les

noms,

moins,

notera encore

la

en

comme

transformation des finales brves


et -o

-ai et -oi

en

n'empchait pas l'accent de reculer sur

l'antpnultime
*'0{x7jpoi

du botien,

ttttojxti

pour TTTTOfxai,

(Ghoeroboscus ap. Hrodien

''0(X7ipu

pour

II 352 et 356).

brve

ixTTXo

(Theocr.

duptaoe

yapuv (Pind. 01. I

(-?

pour

-et, -ev

(Theocr.

finales longues -ou et

eYevTq; kyi

109),

3),

pour

3),

bien que la

-etv)

dans

les

xaxaydpo (Pind. Ol.

Tpa)Yot'(7

(Theocr.

IX

11),

-t;).

On

fait valoir

que dans

tous ces exemples l'influence de l'accentuation de


la

particularit

7),

toutes formes dont la finale tait brve (au lieu des

anciens nous

formes botiennes de

I 53), vdo (id. &. II 71),

la pratiquait

portent l'accent sur la finale.

On
que

Du

tous les dialectes oliens.

autant qu'on puisse croire,

yuvii

ne semble pas avoir t

fiap'jTvY,<Ti;

accentuait

il

(id.

les autres dialectes faisaient

langue

taient

commune

longues)

(o les finales en question

avait

pu s'exercer

mais cette

raison ne peut tre allgue pour expliquer l'accen-

tuation

l<ppov

personne du

Xov IXudav Icpaav etc. la troisime

pluriel.

Sont galement paroxytons en dorien tous

les

mots


finales

-ot

260

mme

et -ai,

lorsque ces finales taient

brves dans les autres dialectes. Ainsi

d'Alcman accentue YspahToc


aEtpouevat;

chez

et

On

dorien les finales

-oi

c'est-c-dire

IpoyXs^pot

comme

proprispomnes de

langue

la

dorien paroxytons quand

/ai

TrpoTttxaaai

si le

(cf.

g 50)

la finale est -ot

au

ou

jxuvat

-at

ne

iTKxyyd-

Ainsi
svot'rra

il

au

men-

Le

des longues

fait

\
IJi

Tratoe yuvatxs; ygt'ps TTTaiya

explique l'accent de

fxvat ray-

que

le

papyrus d'Alcman accen-

tue paae^Tat (accentuation qui est atteste


le scholiaste

du Venetus ad B

scholiaste de Thocrite (ad II

9)

xetaoojxai TrsKjcOaat

mnes.

une contradiction qui

ce qui concerne l'accentuation

souvent des

Beaucoup de mots prispomnes dans

dialectes sont en dorien oxytons


(rxwp

les autres

ainsi axwp yXau;

yXat Les gnitifs pluriels des

thmes oxytons en -o- sont en dorien oxytons

(TO(pwv. Il

ainsi xaXo

(7'o^to;

-o-

(Hrodlen

les

mots

et

font au gn. pi.

les

adverbes des

sont galement oxytons

515, 2

combin avec Apollon.

et 581 Bekk.).

Dysc. de adverh. 580

oxytons

que

rsulte de l

oxytons en

adjectifs

rocpo;

Sont galement

'AXxjxv et noxtSv, bien qu'ils soient

En revanche,

contracts de 'AXxfjiwv Iloastowv.

thmes en

-- suivant

369) sont prispomnes

les

Hrodien

|xcpoTepav xuaveav

(I

425 et

comme

il

est toutefois permis de contester l'authenticit de

393), le

cette accentuation,

enseigne que les

formes doriennes

y a

La langue des

finales, le dorien s'carte

sont en dorien
'^

En

gnitifs pluriels des

Toutefois, tandis

artificielle.

autres dialectes.

xaXw

ysiXatetc. (331).

Il

333.

xaXwv
la

lieu de TratSa TcatOc y^vaixc /stps; TTrS^a;

dorienne par

non prispomnes

accentue xatSa

aOouffa, etc.

en partie

une langue

des parlers locaux du Ploponnse.

lieu de jxuvat iTraYyctXai

cela tient la particularit

rgle d'intonation de la pnultime


( 57).

et

littraire,

celle de Thocrite devait tre fort diffrente de celle

mais

Le dorien ne semble pas connatre

dorien est devenu de bonne heure,

parties lyriques de la tragdie altique aussi bien que

fait

tionne au 332.

332.

composite

mme que
commune sont en
Le

dorien accentue

8pa{XtTat

7rpoTtari(rat SpafXctrat,

piXoco^oi

et -at taient toujours longues,

intones prispomnes

l'appuie en rien

(XTjaifxvoi

yYs/.ot

le

261

au moins en tant que dialecte

pourrait conclure de l qu'en

cette conclusion serait hasarde.


les

doute ce que
i

papyrus

le

autres auteurs doriens on

les

rencontre des paroxytons


Xcyotxvot TpaTTai.

II

et

de l'attribuer l'influence

analogique des autres dialectes.

sont proprispotient sans

S 334.

Le dorien

fait

au contraire prispomnes


un

262

nombre de mots

certain

et

de formes o

cependant sont dus l'application de

les

antres dialectes font remonter


l'accent; par exemple
les gnitifs pluriels XXSv toutwv
TuavrOiv, d'o

squent

les

adverbes

l'accentuation

Travriv,

En

relle ( 278).

TravrcS

est d'ailleurs

ce qui concerne

o'tcco

ou

a rien de sr (Apoll. Dysc. de


aduerb.
adverbes aaa Travxyj taient galement

p.

Tout proprispomne

jxa ravra.

Ces

faits

antpnultime

brve

devient en attique proparoxyton.

natu-

Amsi

mots

les

7ro> il

n'y

oixoi TpoTratov

584).

Les

YXoio

prispomnes

en dorien

suivante

la loi

qui a t d'une grande importance en attique

par con-

XXi; o6t(o; TtavrcS;, TOUTto aTc)

263

aYpoxo i/peto ys^oto

p^fJ^o rotixo

SOnt devenus en attique aypoixo

Cette loi n'est pas fort ancienne en attique

n'ont jamais reu

a;^peio;

eTiao; ojxoio xpoTcatov.

'pir|U,o

l'an-

cien attique ne la connaissait pas ce qu'il semble

d'explication.

accentuait encore

et

335.

Les

nombre de

Atlique.

mune. Par exemple

faits

d'accentuation proprement attiqucs


abondent dans l'enseignement des
grammairiens, et pourtant il est assez malais de
connatre les lois gn-

au

tuation du

de

au

commune

'TretTa

de

explique de

7:i

l^<^z

'fioiye

-f

mme

l'accen-

Dans la drivation

slxa.

langue commune, on notera aussi de nom-

sont

-eto-oto;

le

loi

les

mots en

-ato

plus Souvent proprispomnes quand

l'antpnultime est longue, proparoxytons quand

ce qui est parti-

elle est

brve

Sixato

{xaxaio;;

( 207)

mais

pxato y^wocTo? <T7rouoa?o

vBpeto;

(TTcto

VjEto

Xuxeio TsXsto;; XXoto a'tSoto Travroto

dialecte attique.

En dehors de

bon

avec application de la

breuses applications de cette

tuation de la langue

la

mot

mots

l'accent des

*lYt5Ye *I{jioy

loi d'TrxTXdt; ( 99); elle

rales d'accentuation de ce
dialecte. La raison en est
surtout que les points de comparaison
font dfaut;
nombre de fails d'accentuation attique
ont en effet
pass dans la langue commune et
par suite n'apparaissent plus comme faits
dialectaux
il est par
suite souvent impossible de
dmler dans l'accen-

culier

lieu de

Elle explique

TpoTcaov.

d'accentuation de la langue com-

faits

mais

mais

.Bsato;

Sporeio;

^k\o\o<i o{xoto

etc.

certaines flexions spciales, qui


ont

mentionnes au chapitre X, l'attique se


distinguait de la langue commune
par une accentuation

les

particulire de certains

attique.

mots

isols.

336.

Quelques-uns

ne se laissent ramener aucune


rgle

On a donn dans

Il

chapitre de la flexion
la dclinaison dite

convient seulement de noter

longement de

beaucoup

le

renseignements essentiels sur

l'o

final

ici

que

l'al-

ne change rien en principe

^^^5^^

26i

l'accentuation du mot. De
euY^co;

comme

onsaoK ot'xspw

(Hrodien

xspa doivent leur

analogie tire de

composs de
en

u.j/t'xspw;

comme

-xpo; (on

xpa

syso);
il

mots composs de

accent une fausse

'IXeio;

cptXyeXw /puac^xepo);

244.245). Ces derniers

epw YXw

des faits

dj signals au 253, et par


extension

t'Xso);

toutefois,

pour

JNUKX DES PRINCIPAUX MOTS IUDIS

les

faut peut-tre partir d'une forme

lit vV^xspot

chez Hsiode

uvres et Jours

N. B,
Ne figurent dans cet index que les mots isols qui ont
fait l'objet d'une observation spciale. Tous les mots qui appartiennent une catgorie dtermine doivent tre cherchs sous la
rubrique dsignant leur catgorie lu table alphabtique.

529 Rzach).

Pour les composs de y^pa, il y a ambigut.


L'accent yvpw semble prouv par l'homrique
yT^pao
de mme alors ervipo, mais on lit

aypaSe ypbv

pocrate et Aristote.

yut (gn.), 207.

, 107.

xwv, 136, 191.

Se6a<T6ai, 137,

Les chiffres renvoient aux pages du volume.

s'y/ipoi

On

notera enfin que,

en attique

mots
(cf.

comme

s'ils

Xayo'; et op^o;

Hrodien

si Xao; et xXo;

chez Hip-

sont flchis

taient Xo)? et xaX(o, les

I 245).

atvTo

xaxr)[Xvo xaxrjaat, 143.


XaXr)(jivo<; Xa>>f,(T6ai,

deux

sont devenus Xayi et op^w

6, 92.

113.

Xriee (adv.), 227.

StecTai, 138.

Soupo (gn.), 221.

aXXui;, 233.

yetpo(JLv (l' pi.), 24.

233.

YpriYopai

ix, 67, 71, 244.

po-ai

v-e(T6ai, 138.

et,

(nom.

pi.),

207.

vtl, 67, 71, 244.

et (2e

E'cTe (2e

noni, 73.

el'to

(subj.), 121.

pto-Tep, 175.

elfjLi,

108 et suiv., 115.

rp, atp, 67, 69.

elni (impr.), 125.

(encl.),

95

et suiv,

(gn. pi.), 209.

yp, 90, 107.

pers.), 116 et suiv.


pi.), 24.

eiTiov (impr.), 125.


ei (2e pers.),

116.

xe^icv, 93.

ye, 106.

exTTowv 93.

yXa^, 184,

xwv, 136.

yov, 107.

Xaxeia (fm.), 160.

Youvd; (gn.), 221.

XU

TRAIT d'accentuation GRECQUE.

143.

63, 67, 69.

vTtxp avTtxpu, 93.

aTov

T??:....:j.a,w^la.^fc}^

(inf. parf.),

eywYE, 92, 263.

vavTo, 93.

wv

:-.',

StxTievTe, 93.

SiaTipd, 73.

X)., 67, 71 et suiv.

'(xu6i,

>-

(opt.), 124.

(impr.), 125.

18


ix6paxv, 93.

tw (dat.

213.

sg.),

et y.aeu^ov

(imparf.),

131 (t suiv.

93.

e'fXTieov,

267

xOeoSov

93.

|ji7iaXiv,

266

xaOr,[xy)v (iraparf.), 132.

(i.7iowv, 93.

vavTco, 166.

xisov

et

xaOt^ov

(imparf.),

131 et suiv.

vSe, v6a , 92.


vKTTietv, i38.

xal, 67, 72.

v<r/ep(, 93, 228.

xaxavTa, 93.

oxt, 107.

Tot (particule), 106.

Xeiv, Xojv, 138.

TOC (pron.), 95.

7rvTo6v et uavTocv, 231.

Toyap

Trpavra, 93.

Totyapoijv, 90.

7rapa7rXr,(rio, 166.

TO'.ydtpTOt, 90.

Trape^, 73.

Tpfjir],

TTEp,

7r(:

X, XV, 106.

67, 9, 71.

Tre,

eTtcixa, 263.

x;, 179, 223.

7lXlVa, 93.

Y.n'i

7rtT-/pr, 93,

xuxXOcv (adv.), 231.

Xa (impr.), 125.

aat (2 pers.), 117.

Xyeia (fm.), 160.

Ty)atov (gn. pi.), 209.

Xc;, 179, 223.

To (composs de), 199.

XtTaOai

(xv,

CaeXoi, 230.

(XTj,

T|,

Y|6,
^{jLt

^e, 67, 71 et suiv.


67.

T)[i.v,

(1"

(j,cx(;

pers.), 118.

97)

(conj.), 67.

?r,

(3e pers. sg.), 118.

uoTpo, 104 et suiv,

^rjpit,

7cptaT6ai (inf.j, 140.

9r, (2 pers.), 112, 117.


Tf^

TtpOTrpd, 73.

9pTri(f, 186.

7tpd(TYYU, 93.

{pplap (flexiou de), 219.

Trpo'xvu, 93.

-/i, 107.

-TTTE, 107.

/iXiaSiv (gn. pi.), 217.

6ajXc, 160.

o-:;, 140.

-ee, 107.

ota (composs de), 131.

ova-Tai

OiyEv, Oiytov, 138.

Xni (3e pi. de

140.

sg.), 207.

oaieov, 177.
e|jii),

122*

125.

o, ox. 63, 68, 69, 73.


o'j,

65.

6o, 68, 72, 126.

oS, 67.

io|jiev(l"

o'jxouv et oxov, 91.

pi.),

24, 121.

/Xovwv (gn.

pi.),

210-

pi.).

219

et

suiv.

209.

Xpccov (partie), 136.

i(ra; et <T (partie), 135.

ov, 107.

|x6 et x^^ 1^9 et suiv.

oCtoffi, 226.

112.

(T (ace. pi.), 100.

-/pr,.

a-^cSEiv, (T'/eboiy, 138.

ypT^(TTwv (gn. pi.), 209.

Tap, 90, 106 et suiv.

'!/Xr/) et ^I/aXt^,

Tapa, 90.

f'i);,

T^ 106.

(infii).),

pY^i (gn.

? (go.), 206.

/tXuv (gu.

pa, 106.

Tap9i (fm.), 160.

ot^xaSe, oxov Se, 92.

106.

Titpu, 184.

232.

(xupiaiv (gn. pi.), 217.

YlXu, 180.

(composs de), 129.

TupoTiaXat, 93.

o-rap" (flexion de),

|jLtTYai (2 pers. sg.), 24.

91.

108, 110, 115 et suiv.

7ip0-u;, 18().

(go. fm.), 206.

vu, vyv, 106.

l,

TCOVYjpO, TtoviQpa, 159.

(impr.), 125.

67.

eXia (fm.), 160.

Tjv,

^aOt (impr.), 125.

107.

(xt'Ya et |xtyS,

Y^jxKTu;, 180.
^xot,

qpcxYE et cpuy

7ro6apx (neut.), 224.

138.

(iuf.),

68, 69, 73.

[XYiol,

rto, 72.
JTTOEtXOV, {)7rOt^a, 131.

[iXa, 107.

'jp (impr.), 125.

156.

(pron. pers.;, 94.

TTtTVElV, 138.

130.

(TavTa, Vo.

61.

et suiv.

TOtyp, 89 et suiv.

179.

y.ovk;,

p<r6ai, 138.

'J,

137

et ni (impr.), 125.

Tzxepo, et

227.

z-j

et

(partie), 139.

xX*jiv, xX-^wv,

228.

7rTy); (adv.),

lOG.

TievEv, Tieviov,

xaxvwTia, 93.

^aptcTepcov, 93.

Tcr) et Tiirj,

suiv., 245.
o),

108.

63, 65.

64.

162.

67 et suiv., 71

et

TABLE ALPHABTIQUE DES MATIRES


V,

N. B.

Les

accent, dfinition,
de

l'accent

suiv.

diffrence

du

et

nature

chiffres renvoient

ton,

musicale

et

de

l'accent grec, 19 et suiv., de-

venu accent
suiv.

fication,

25

155

149

d'),

et

la versi-

31 et suiv.

et suiv.,

action (noms

28

d'intensit,

Taccent dans

et

suiv.,

et suiv., 163.

en

principe

des

147

et

qualificatifs

suiv.,

comme

em-

appellalifs, 152,

171

en

-y,v,

en -txd, 176

en -lo,

166
172

169

en

164

en -po,

173

en -j,

180

175

185

en

-vo;,

en

en -Xo.

-iii-o,

en -o;,

en -to,
en -tov,

224. Adjectifs fminins, 159 et


:f

suiv.

adverbes

et suiv.

en

-l,

-,

233;

-ou, 228

230
en

en

-o),

en

en

(accent),

en

-t,

en -ixa, 233

229; en
230 en-ai,

-ot,

-crc,

233

-ts,

228

230; en

-ev,

233

en

en

-rt,

234

-o>;, 229.

21,

33

et suiv.

36, 58.

Alexandrie

(cole d'), 7 et suiv.

allongement rythmique, 252

et

anastrophe, 239

et suiv.

aoriste,

passif

aoriste

sub-

jonctif, 121, infinitif et parti-

cipe, 141

aoriste thmatique

subjonctif, 129 et suiv.,


nitif et participe,

136

aoriste athmatique
tif,

suiv.

en -a, 231

indfinis,

nominale,

en -axi:,

en

-e, 92,

233

et suiv.

subjonc-

121, 129 et suiv., infinitif

aphrse, 251.

Apollonius Dyscole,

10.

Aristarque de Samothrace,
;

232;

infi-

adverbes se rat-

tachant la flexion

226

227; en

en <e, 232

et participe, 139.

adverbes,
104

v),

230; en

en -Si;, 233

adjectifs en -Saud;, 176;

(gn. -ou), 187, 205, 222,

-r|

224

substantifs,

233

-r,v,

et suiv.

160

en -SIC, 183

en

en -Sov, 233

aigu

adjectifs, ne se distinguent pas

ploys

aux pages du volume.

Aristophane de Byzance,

8.

8.

270

271

article, 63 et suiv,, 73.

Denys de Thrace, 8

attique (dclinaison), 215, 263.

dpendance (composs

attique

(dialecte),

262

et suiv.

184,

199, 202, 205, 210,

215, 217,

197,

l.'iO

),

dorien,

85

50,

et suiv

259

(dialecte),

57, 16n, 186,

barytonse olienne, 256.


barytonie
suiv

236

37

de
Ghairis,

8.

la 2'i

mots contractes

tif,

-Tepo;, 175

aoriste second, l'ac-

moyen, 126

125, 127; au

49

113

111,

143, 150, 151, 154,

81 et suiv., 86 et suiv.

203, 208, 218, 239, 252.

dans

l'eu-

en

enclitiques, 59, 75,


et suiv.

cas

et suiv.,

de ev

t,

77

85

contractes, 176 et suiv.,


contractes,

cas de cpovi^

o-Tt,

suiv.

et

tiques,

93

encli-

des

liste

85

de proclitique,

tique prcd

90

134 et suiv.

encli-

et suiv.

olien
47,

dans

la).

Ire dclinaison, 2(X> et suiv.


2" dclinaison,

213

de),

41, 50, 85 et suiv.

et suiv.

Dmtrius Izion,

Denys de Sidon,

9.
8.

17,

-;

en

181. Flexion

-.]/,

46, 55 et suiv.

en

en

165;

-lov,

de

la 3* dclinai-

son, 178, 186.

orthotonoumnes,

58.

noms

(accentuation des)

prin-

cipes gnraux, 148 et suiv.

et

suiv.

69,

143,

187,

207,

prsent athma-

136; aoriste athmatique, 139;

141

-v)v,

142

parfait,

142

aoriste en

futur

sigraalique,
;

en compo-

fuiv.

56

et

intonation de la pnul-

time (rgle

d'j,

56

26,

11

la),

(accent dans

201 et suiv.

futur attique, 119, 134.

parfait

passif,

second, 123

123

infinitif,

142.

paroxyton, 58.
participes

prsent thmatique,

133 et suiv.

pr.sent

athma-

tique, 135; aoriste thmatique,


;

aoriste athmatique, 139;

141

142

parfait,

142

aoriste en

sigmatique,

futur
;

en compo-

145.

sition,

particules, 106

longues longue aigu

noms

186,

et suiv.

limitation (rgle de), 53 et suiv.


;

flexion des

152,

et suiv.

et suiv.

parfait

-y)v,

et suiv.

2:33.

Etymologicum Magnum,

de),

221.

aoriste en -a, 141

217,

et suiv., 232, 234.

(accents sur les), 6.

parent (noms

136

145.

intensit, 2.

intonation, 47

pectase, 92

papyrus

thmatique,

prsent

aoriste en -a, 141

sition,

256

175, 186,

3e dclinaison, 216 et suiv.

Delphes (hymnes

(dialecte),

9.

(accent

en

en

tique, 135; aoriste thmatique,

crase, 249.

Grats de Mallos,

-u, 181

en

-60 ou -To), 183

parfait
infinitifs

133 et suiv.

cas de contraction, 60 et suiv

139, lil, 142,

136,

du

l'accentuation

(verbes), 127 et suiv., 145.

verbes

et

104,

suiv., 126,

et

en -wv, 185, 204,

132, 1^3,

verbe, 112 et suiv.

dclinaison

suiv., 95,

et

accent l'enclise, 78 et suiv.,

clise

et suiv.,

(accent), 27

et

108.

(noms), 188 et suiv.

184

-^,

en -p, 186

181

-aui;,

en

suiv.

224.

211, 214

en

oxyton, 58.

enclise, 75 et suiv., 238 et suiv.;

t,'nralps

-oy, 181

neutres

en

contraction, rgles

185

-V,

more,

et suiv.

indo-europen

75

59,

.38,

monosyllabes

-Tpov, 174

impratif

suiv.,

comparatifs

comparatifs,

118

Hrodien, 10

219,

dclinaison, 214.

enclinomnes,

et suiv., 58.

circonflexe, 42

noms

suiv.

et suiv.

12.

56,

des monosyllabes, 218 et suiv.


1 et

lision, 250.

Choeroboscus,

composs

(accent), 21, 34 et suiv.

quantitative

202, 208.

(gn.

ictus, 25.

duel, dans les

(dialecte;, 258.

(opposition des), 151 et

hauteur,

et suiv.;

211,

203,

mtathse

en

cl

et suiv.

botien

en ~i- et en -u-,

thf'^mes

grave

230.

des oxytons,

suiv.

-01 et -at la finale, 53, 111.

baryton, 59.

des

210

202, 218.

de),

9.

diphtongues,

et

suiv.

--, 208, 256, (adjectifs)

genres

Didyme,
(formes

189.

227.

augment

de), 191

dtermination (composs

158, 162, 169, 174,

des thmes en

gnitif pluriel

et suiv.

circonflexe,

manuscrits
et suiv.

46

et

longue

et suiv.

(accents sur les), 6

Pergame

(cole de), 9.

prispomne,
phrase
suiv.

43, 58.

(accent dans

la),

235

et


possessifs

196

(composs),

272
et

en

prpositions, 63, 66 et suiv.,

-{xo,

suiv.,

et

73, 90 et suiv.

pronoms

104

per-

sonnels, enclitiques, 94 et suiv.,

orthotoniques,

225

suiv.

et

pronoms commenant par a-,


suiv.

et

171,

en

-po,

173,

en

en

-a,

158, en

fminins

-etXr),

-vrj,

157,

en

synenclitiques, 87

(loi

PAOKS

des) en

verbes

et suiv.

simple,

et suiv,,

Satyrus, 8.

-p,

et
tif

en -s, 181, en
en

-, 183,

185 et suiv.,

en -;

-t (gn. -ew;), 179,

en

3^^

emploi abusif, 59, 246.

substantifs

p.

et

suiv.,

-w?), 179, en -^, 181, en -w,


;

Chapitre

144

DFINITIONS

II.

A. Documents accentus,

p.

5.

B.

Enseignement

128

des grammairiens et des scholiast.es, p. 7.


relatifs la musique grecque, p. 16.

en -ui,

verbes

- SOURCES DE LA CONNAISSANCE

DE L'ACCENT GREC

verbe

actif, 120, subjonctif et

tatif

C.

Tmoi-

gnages

tif

masculins en

-a;,

162,

Chapitre

op-

mdio-passif, 124, infini-

vocatif (accent du), 203

Wheeler

(loi de),

148

Znodote de Mallos,

De

1<

[lff

9.

- NATURE

DE L'ACCENT GREC

IV. VALEUR DES SIGNES D'ACCENTUATION GRECQUE

et suiv.

et suiv.

III.

10

Chapitre

et participe, 135, 139.

vers populaire, 32.

(gn. -fio), 182, en -u; (gn.

181

Chapitre Premier.

et suiv.,

127 et suiv.

formes mono-

indicat. prsent, 122, subjonc-

d'accentuation,
;

personnelles,

syllabiques, 111 et suiv.,

quantit, 2.

133

compos, 145

8.

Bibliographie

9.

formes

formes non personnelles, verbe

et suiv,

Ptolme d'Ascalon,

Avant-Propos

9.

verbe compo=,

suiv

et suiv.

verbe simple p. 111

propres (noms), 153

en

et suiv.

33

et suiv.,

Tyrannion,

59.

atlique, 2t.

signes

156,

-t<Txy),

superlatifs en -to, 175.

Tryphon,

proparoxyton, 58.

prosodie, 19

TABLE ANALYTIQUE DES MATIRES

156.

-(T"JVY),

ton, 20

proprispomnes

-rjvY),

prposi-

aprs

tion, 103.

proprispomne,

en

157,

157 et suiv., en

157, en l,

indfinis,

-vo,

en

174

-TO,

proclitiques, 59, 63

170, en
163,

-o;,

71, 239 et suiv.

98

en -to, 165, en

162,

-rj;,

-laxo, 176, en -Ioq, 168, en

suiv.

p. 34.

l'accent
3">

De

aigu, p. 33.

De

.33

l'accent grave,

l'accent circonflexe, p. 42.

- RGLES GNRALES DE L'ACCENTUATION GRECQUE

Chapitre V.

I.

p. 53.

II.

p. 56.

III.

VI.

Chapitre

53

Rgle de limitation ou des trois temps de brve,


Rgle de l'intonation

de

la

pnultime,

L'accent en cas de contraction, p. 60.

DES PROCLITIQUES

63

274

275

PAGES

PAGES

Chapitre

VII.

Rgles

DES ENCLITIQUES

75

paroxyton,

84; un mot proprispomne,

p.

84.

p.

Les groupes enclitique +


Liste des enclitiques, p. 93-110

87.

pronoms personnels,
104

indfinis, p.

Eolieo, p.

p. 94
les

III,

les

II,

pronoms

particules,

p.

- ACCENTUATION DES

VIII.

Les

J,

adverbes

et

106

IV, les

VERBES....

111

i-1
'.}

ACCENTUATION DES NOMS

MIKE Partie
Principes

mots simples

(Pre-

Accentuation du nominatif)

gnraux,

dclinaison,

147

Accentuation des
premire dclinaison, p. 155 deuxime

p. 148.

1.

163

p.

troisime

dclinaison, p.

178.

ih

Accentuation des mots composs : composs de


composs de dpendance, p. 191
composs possessifs, p. 196.
II.

dtermination, p. 189

Chapitre X.
xime Partie

ACCENTUATION DES NOMS


:

Accentuation de

Observations gnrales,

p.

(Deu-

la flexion)

201.

201

Premire

dcli-

naison, p. 206; deuxime dclinaison, p. 213; troisime


dclinaison,

Adverbes

Chapitre

XI.

Verbe simple, p. 133; B. Verbe compos,

145.

p.

Ch.\pitrk IX.

216

p.

pronominale,

P'Iexion

p.

225

se rattachant la flexion nominale, p. 226.

ACCENTUATION DANS LA PHRASE.

Barytonie des oxytons,


trophe, p. 239
rse, p. 251

259; Allique.

matires
Table alphabtique dbs

les

Formes personnelles. A. Verbe simple, p. 111


B. Verbe compos, p. 127.
11. Formes non personA.

p.

BTUDlliS
INDEX DES PRINCIPAUX MOTS

I.

nelles.

256; Dorien,

procli-

verbes, p. 108.

Chapitre

LES DIA-

^^
p.

2V>.

synenclitiques, p.
tique, p. 90.

- ACCENTUATION DANS

LECTES

un

suit

xyton, p. 80

CHAPITRE

des enclitiques^ p. 77-93


mot oxyton, p. 80; un mot paroun mot prtspomne, p. 82 un mot pro-

d' accent ualion

l'enclilique

XII.

p.

2*^

Crase, p. 249

Enclise, p. 238
Elision, p.

Allongement rythmique,

p.

250

252.

AnasAph-

235

Table analytique des matires

-^

^69

273

ADDENDA ET CORKIGENDA
n

1.

28,

1.

P. 48,

1.

P. 114,

13,

au

8, lire
1.

lieu de 225, lire

241i.

conu.

17, lire temps.


i.

P. 132,

1.

14, lire xa p*.

P. 150,

1.

13,

ajouter yo;

P. 151,

l.

29,

meltre un accent aigu sur

P. 152,

1.

5, lire x>f,po;;

P. 166,

I.

3, lire xo)>aaTr,ptov.

p. 183,

dern. ligne, noter qu'il s'agit de

(axe,

yr,;, speyOo pe-Jr,;.

1.

l't

de nth.

6, lire pivd.

at$,

gri

atxo;

Apoll. Rhod. IV 820).

supprimer

P. 187,

1.

10,

P. 230,

1.

11, lire ^eXo;.

y'^-

'i

-l-

IMP. PR. SIMON, RKNNfiS.

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COLUMBIA UNIVERSITY

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