Circulation Atmosphérique Observée: 1 Structure Verticale
Circulation Atmosphérique Observée: 1 Structure Verticale
e-folding depth, is referred to as the that the observed vertical profiles of pressure and
d p0 is the pressure at some reference density on these semilog plots closely resemble
usually taken as sea level (z 0). In straight lines. The reader is invited to verify in
km of the atmosphere, the scale height Exercise 1.14 at the end of this chapter that the cor-
from 7 to 8 km. Dividing Eq. (1.8) by responding 10-folding depth for pressure and density
he natural logarithms yields is 17 km.
Circulation atmosphérique observée
p z Exercise 1.3 Assuming an exponential pressure
ln (1.9)
p0 H and density dependence with H 7.5 km, estimate
the heights in the atmosphere at which (a) the air
density is equal to 1 kg m3 and (b) the height at
1 Structure verticale
ip is useful for estimating the height of
e levels in the Earth’s atmosphere. which the pressure is equal to 1 hPa.
100
t pm be the pressure level that half
80
e atmosphere lies above and half lies
essure at the Earth’s surface is equal 60
(per unit area) of the overlying col-
40
he same is true of the pressure at
the atmosphere. Hence, pm p0 /2 20
the global-mean sea-level pressure.
0
10–8 10–7 10–6 10–5 10–4 10–3 10–2 10–1 1 10 102 103
Pressure (hPa)
m H ln 0.5 H ln 2 Density (g m–3)
Mean free path (m)
8 km, we obtain Fig. 1.8 Vertical profiles of pressure in units of hPa, density
in units of kg m3, and mean free path (in meters) for the
8 km 0.693 5.5
FIGURE
km 1 – StructureU.S.
verticale
Standardde la pression, la densité, et du libre parcours moyen des
Atmosphere.
molécules. Noter l’échelle logarithmique en abscisse, les variations avec z sont donc
proches d’exponentielles.
1
he atmosphere that resides between 0 discussed in Section 2.4.1.
ght, 1 and 2 scale heights, 2 and 3 scale The vertical distribution of temperature for typi-
on above the surface. cal conditions in the Earth’s atmosphere, shown in
Fig. 1.9, provides a basis for dividing the atmos-
ceeding as in Exercise 1.2, the fraction phere into four layers (troposphere, stratosphere,
he atmosphere that lies between 0 and
and 3, and so on scale heights above
face is e1, e2, . . . eN from which it 100
Pressure (hPa)
es are 0.632, 0.233, 0.086 . . . ■ 60 Mesosphere
Height (km)
50
most of the atmosphere the concen- Stratopause 1
2
ture décroissante sur la verticale, mais pas de vapeur d’eau.
La Thermosphère située au sommet a sa température contrôlée par l’absorption
du rayonnement solaire ultraviolet dur et X, et varie beaucoup suivant l’activité
solaire et l’alternance jour-nuit.
On peut ajouter à ces différentes couches une couche limite atmopshérique située
juste au dessus de la surface, d’épaisseur variant de quelques centaines de m à 3 km.
C’est la couche où l’atmosphère interagit avec la surface sur des durées courtes
comme le cycle diurne.
2 Composition
La composition chimique de l’atmosphère s’exprime généralement en utilisant le
rapport de mélange volumique, ou la proportion d’un volume d’air occupée par un
gaz particulier. L’air étant un gaz parfait, ce rapport de mélange volumique est égal
au rapport du nombre de molécules du gaz sur le nombre total :
ni
ri =
Σnk
Le rapport de mélange est exprimé en pourcentage pour les composés les plus
abondants, et pour les gaz traces en parties par million (ppm) ou par milliards
(ppb). Une concentration d’1 ppm correspond donc à une molécule sur 1 million de
molécules d’air, ou un rapport de mélange de 10−6 .
L’azote et l’oxygène dominent largement la composition (tableau 1), suivis par
l’argon et d’autre gaz rares beaucoup moins abondants. Les concentrations de vapeur
d’eau et d’ozone sont très variables, la vapeur d’eau étant présente surtout dans la
troposhère, avec un maximum près de la surface et dans les tropiques (figure 5), et
l’ozone dans la stratosphère. Un certain nombre de gaz traces sont émis régulièrement
au niveau de la surface, par des phénomènes naturels ou les activités humaines.
Leur répartition dépend alors beaucoup de leur durée de vie dans l’atmosphère. Le
CO2 qui est très stable est bien mélangé. Le méthane, qui a une durée de vie d’une
dizaine d’années, est bien réparti dans la troposhère mais sa concentration varie
dans la stratosphère. Des polluants à durée de vie courte (quelques jours) comme
l’ozone troposhèrique, se retrouveront surtout au voisinage des sources. Les activités
humaines ont également contribué à modifier la concentration de certains de ces
gaz.
Cette composition de l’air est valide et constante sur les premiers 80 à 100 km
d’altitude, à part quelques constituants mineurs . On appelle cette région l’homosphère.
Au dessus de cette altitude, le libre parcours moyen des molécules devient très grand,
et on a une décantation où les éléments plus légers dominent progressivement aux
altitudes élevées.
3
Masse Rapport
Constituant
Molaire de Mélange
Azote (N2 ) 28 78%
Oxygène (O2 ) 32 21%
Argon (Ar) 40 0.93%
Vapeur d’eau (H2 O) 18 0-5%
Dioxyde de Carbone (CO2 ) 44 380 ppm
Néon (Ne) 20 18 ppm
Hélium (He) 4 5 ppm
Méthane (CH4 ) 16 1.75 ppm
Krypton (Kr) 84 1 ppm
Hydrogène (H2 ) 2 0.5 ppm
Oxide nitreux (N2 O) 56 0.3 ppm
Ozone (O3 ) 48 0-0.1 ppm
TABLE 1 – Principaux composants de l’atmosphère. Les gaz à effet de serre sont indiqués en
gras.
3 Circulation atmosphérique
3.1 Structure en latitude
4
FIGURE 3 – Coupes latitude-pression de la température (haut) et du vent zonal (bas), en
moyenne climatique et zonale, pour le mois de janvier. L’utilisation de la pression comme
coordonnée verticale permet de focaliser sur la troposphère.
5
0
0
0
20
200
-20
-60 0
20
Pression [hPa]
400
0
600
800
20
40
1000
-200 -180 -160 -140 -120 -100 -80 -60 -40 -20 0 20 40 60 80 100 120 140 160 180 200Fonction
Fonction de courant méridienne [1e9 Kg/sec]
altitude. Ce système est appelé cellules de Hadley. On observe également dans les
moyennes latitudes des cellules plus faibles appelées cellules de Ferrel.
La répartition de la vapeur d’eau (fig 5) est très liée à la température : on observe
un maximum dans les zones chaudes tropicales près de la surface, et peu d’eau en
altitude ou aux latitudes polaires. La vapeur d’eau est également absente dans la
stratosphère malgré la température élevée, à cause de l’absence de sources locales :
la vapeur d’eau provient de l’évaporation en surface et ne peut franchir le piège froid
à la tropopause.
6
60N
W W
30N
T T
0 M
T T
30S
W
60S
60N
w
30N
T
0 M T T
30S
W
60S
60N L
H L
30N H
30S H
60S L
60N
H H
30N
30S H H
60S L
60 E 120 E 180 120W 60W 0
20 m s–1
Fig. 1.19 December–January–February (top) and June–July–August (bottom) surface winds, as in Fig. 1.18, but superimposed
on the distribution of sea-level pressure. The contour interval for sea-level pressure is 5 hPa. Pressures above 1015 hPa are
FIGURE
shaded blue, and pressures below 1000 hPa6are
– Vent et yellow.
shaded pressionThede surface
wind scale isobservés
at the bottom of the figure. [Based on the
NCEPNCAR Reanalyses. Courtesy of Todd P. Mitchell.]
7
pressions sur les océans (anticyclones des açores dans l’Atlantique et d’Hawaï dans le
Pacifique). L’hiver, ces anomalies s’inversent et on a des minimums de pression sur
les ocans (dépressions d’Islande et des Aléoutiennes) et des hautes pressions sur les
continents froids (anticyclone de Sibérie).
Le vent de surface a lui aussi une structure alternée en latitude. Dans les tropiques,
les vents sont d’est, avec par endroits une composante vers l’équateur (c’est la branche
de surface des cellules de Hadley) ; on les appelle les alizés. Aux moyennes latitudes,
P732951-Ch01.qxd les vents7:39
9/12/05 dominants
PM Pagesont
20 d’ouest. Une exception à cette image est observée dans les
régions de mousson (sous-continent Indien, et dans une moindre mesure Afrique de
l’ouest et Amérique centrale) où la direction du vent s’inverse entre l’été (vers le
continent) et l’hiver (vers l’océan).
On remarque que le vent a tendance à s’enrouler autour des extrema de pression
20 isolés. Il laisse
Introduction andlesOverview
basses pressions à sa gauche dans l’hémisphère nord, et les hautes
pressions à droite. Cette loi (de Buys-Ballot) s’inverse dans l’hémisphère sud.
60N
30N
30S
60S
60E 120E 180 120W 60W 0
60N
30N
30S
60S
60E 120E 180 120W 60W 0
Fig. 1.25 January (top) and July (bottom) climatological-mean precipitation in cm. [Based on infrared and microwave satellite
imagery over the oceans and rain gauge data over land, as analyzed by the NOAA National Centers for Environmental Prediction
FIGURE
CMAP project. 7 –ofPrécipitations
Courtesy moyennes saisonnières, en décembre (haut) et juillet (bas).
Todd P. Mitchell.]
subtropical La anticyclones
carte des précipitations
and, in the moyennes
Pacific and(figure 7) dans
between wind les
andtropiques une concentra-
rainfall in Africa and the Americas.
Atlantiction dansthey
sectors, uneencompass
mince bande procheregions
equatorial de l’équateur. Cette
The onset zone
of the étroite
rainy correspond
season, a cause for àcelebration
la
as well. in many agricultural regions of the subtropics, is
Small seasonal or year-to-year shifts in the position remarkably regular from one year to the next and
of the ITCZ can cause dramatic local variations in it is often quite dramatic: for example, in Mumbai
rainfall. For example, at Canton Island (3 °S, 170 °W) 8 (formerly Bombay) on the west coast of India, monthly
near the western edge of the equatorial dry zone, mean rainfall jumps from less than 2 cm in May to
rainfall rates vary from zero in some years to over 50 cm in June.
30 cm per month (month after month) in other years The flow of warm humid air around the western
in response to subtle year-to-year variations in sea flanks of the subtropical anticyclones brings copious
surface temperature over the equatorial Pacific that summer rainfall to eastern China and Japan and the
occur in association with El Niño, as discussed in eastern United States. In contrast, Europe and west-
Section 10.2.2. ern North America and temperate regions of the
Over the tropical continents, rainfall is dominated by southern hemisphere experience dry summers. These
région de convergence des vents de surface, d’où son nom de Zone de Convergence
Intertropicale (ZCIT). On a également de fortes pluies un peu plus loin de l’équateur
au cours des moussons d’été. Ces zones de pluies intenses sont aussi des régions
d’ascendance à grande échelle.
Au delà des subtropiques très sèches, on retrouve d’autres régions de pluie sur
les océans des latitudes moyennes. Ces pluies sont cette fois liées au passage des
depressions, et pas à une zone de convergence particulière.
A cette circulation moyenne se superpose une circulation transitoire, qui varie d’un
jour sur l’autre. La comparaison entre la vapeur d’eau instantanée et moyennée sur
un mois (figure 8) montre la signature de cette circulation dans les basses couches
de l’atmosphère : les variations horizontales de vapeur d’eau viennent du transport
par la circulation.
On reconnait dans la distribution instantanée les grandes régions sèches et hu-
mides des tropiques. A l’endroit de la transition vers les latitudes moyennes, on
observe en revanche des filaments d’air qui s’enroulent, entrainés par une circulation
tourbillonaire. Ces ondes baroclines sont responsables des alternances fréquentes de
temps sec et humide des régions tempérées. On observe environ 5 à 8 structures
alternées sur un cercle complet de longitude, soit une longueur d’onde de quelques
milliers de km. Leur période est de quelques jours. Ces ondes sont également visibles
dans la haute troposphère, toujours aux latitudes moyennes (figure 9) autour de la
position du jet. Elles ne pénètrent pas en revanche dans la stratosphère.
3.4 Résumé
9
FIGURE 8 – Cartes de quantité de vapeur d’eau totale intégrée sur la verticale (kg.m−2 ).
Moyenne sur le mois de décembre 1999 (haut), et instantané au premier décembre 1999
(bas).
10
FIGURE 9 – Cartes de la vorticité potentielle (un traceur dynamique conservé au cours du
mouvement) à 250 hPa : mois de décembre 1999 (haut) et premier décembre (bas). Les
valeurs absolues élevées aux pôles correspondent à de l’air stratosphérique.
11
ction and Overview
anticyclones North
Pole
H H
L
L
Tropospheric
P NP J jet stream
H H H
L L
cyclones Hadley
cells
arrows indicate the sense of the circulation H H
H
) and lows (L) in the pressure field, looking
uth Pole (left) and the North Pole (right). J
circling the poles indicate the sense of the L
L
de winds or simply trades derives from the steady, dependable northeasterly winds that propelled sailing ships along the
e across the tropical North Atlantic from Europe to the Americas.
dley (1685–1768) English meteorologist. Originally a barrister. Formulated a theory12for the trade winds in 1735 which
til 1793 when it was discovered by John Dalton. Hadley clearly recognized the importance of what was later to be called