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Module 1 Formation Infirmiere Reanimation

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FORMATION

INFIRMIERE
REANIMATION

1
INTRODUCTION

2
• La présente formation a pour objet de vous familiariser avec les spécificités
de l’exercice de la profession d’infirmier en réanimation.

• Ce service plus que jamais au cœur de notre actualité sanitaire est souvent
l’objet pour les soignants de fascination, de peur de fantasmes qu’il s’agira
de le démystifier.

• Aujourd’hui, contrairement à ce qui se fait dans d’autres pays européens


(Suisse, Belgique, Royaume Uni), il n’existe pas en France de formation
qualifiante spécifique.

• Pourtant exercer en service de réanimation requiert bel et bien de la part de


l’infirmier l’acquisition de savoirs et de techniques bien particuliers pas
toujours enseignés en IFSI que nous allons tour à tour abordés
PROGRAMME DE LA
FORMATION

4
• Module 1 : Généralités sur la réanimation
• Module 2 : Prise en charge des détresses cardio-vasculaires
• Module 3 : Prise en charge des détresses ventilatoires
• Module 4 : Prise en charge des détresses neurologiques
• Module 5 : Prise en charge des troubles métaboliques et de la fonction
rénale
• Module 6 : Prise en charge des situations hémorragiques
• Module 7 : Prise en charge des intoxications
• Module 8 : Pathologies infectieuses en réanimation – cas particulier du
COVID 19
• Module 9 : Anesthésie-Analgésie-Sédation en réanimation
• Module 10 : Communication et aspects éthiques en réanimation
• Module 11 : Vigilances en réanimation
• Module 12 : Evaluation finale des connaissances

5
DEROULEMENT DE LA FORMATION

• Chaque module peut être abordé isolément et dans


l’ordre souhaité.

• Un quizz rapide de contrôle des connaissances acquises


ainsi qu’un cas concret court vous sera proposé à la fin
de la plupart des modules.

• En fin de formation un quizz plus complet ainsi que


quelques cas concrets plus développés vous permettront
d’évaluer l’ensemble de vos acquisitions.

6
LA REANIMATION
UN BREF
HISTORIQUE

7
• L’infirmière anglaise Florence Nightingale a la première, l’idée de
regrouper près du poste infirmier les blessés les plus graves dont
elle s’occupait pendant la guerre de Crimée (1853 – 1856).

8
• 1950 : pandémie européenne de poliomyélite - L’anesthésiste
danois Ibsen a l’idée d’utiliser chez ces patients souffrant de
paralysie des muscles respiratoires, non plus le traditionnel «
poumon d’acier » (voir vidéo et photo), délivrant une ventilation à
pression négative, mais au contraire des respirateurs délivrant
une ventilation à pression positive, par l’intermédiaire d’une
sonde d’intubation trachéale, avec curarisation du patient.

Le spirophore de E. Woillez. (1811–1882) [photographie P. Scherpereel, association du musée du CHR de Lille].

9
• Au tout début, les respirateurs ne sont pas automatisés, et l’air est
insufflé manuellement par des étudiants en médecine. Après le
Pulmotor créé en 1907 par Henri Dräger, Carl-Gunnar Engström
développe le premier respirateur automatique à pression positive
contrôlée, l’ancêtre de tous les respirateurs utilisés en anesthésie et
en réanimation.

Le Pulmotor (H.Dräger 1907) L’ENGSTRÖM 150

10
• 1er Septembre 1954: ouverture du Centre de réanimation neuro-
respiratoire de l’hôpital Claude Bernard à Paris.
• Initiation de l’analyse sanguine et du traitement des désordres
hydro-électrolytiques et acido-basiques.
• 10 Novembre 1954: première séance d’hémodialyse avec un rein
artificiel (service du Pr Jean Hamburger à Necker)
• 1969: reconnaissance universitaire de la discipline

11
LA REANIMATION
QUELQUES
DEFINITIONS

12
• Le terme réanimation, employé en France pour la
première fois en 1953 par le néphrologue Jean
Hamburger, désigne l’ensemble des techniques
mises en œuvre pour pallier la défaillance, supposée
réversible, d’une ou de plusieurs fonctions vitales,
ou pour surveiller des patients menacés par ces
défaillances du fait d’une maladie, d’un traumatisme ou
d’une intervention chirurgicale.

13
• Au fur et à mesure on distingue trois niveaux de prise en charge de
ces pathologies par niveau de gravité (mais des confusions
d’appellation persistent):

• -L’Unité de Soins Continus (USC) : prise en charge de patients


avec un risque de défaillance vitale

• -L’Unité de Soins Intensifs (USI) : prise en charge de courte durée


d’une défaillance vitale unique avérée

• -La Réanimation (médicale, chirurgicale ou médico chirurgicale) :


prise en charge prolongée d’une ou plusieurs défaillances vitales
(notion de défaillance multi-viscérale (MOF*))
* Multiple Organs Failure
14
CADRE
REGLEMENTAIRE
DE LA
REANIMATION

15
Décret n° 2002-466 du 5 avril 2002 relatif aux conditions techniques de
fonctionnement pour pratiquer les activités de réanimation

•Locaux: Contrôle des flux par zones

– Zone d’accueil (située en amont permettant le contrôle des flux


entrants de personnels, de malades, de visiteurs et de matériels)

– Zone d’hospitalisation

– Zone technique (pour le nettoyage, la décontamination et le


rangement de matériel)

16
Décret n° 2002-466 du 5 avril 2002 relatif aux conditions techniques de
fonctionnement pour pratiquer les activités de réanimation

• Effectifs:

– Permanence médicale 7jours/7 et 24h/24 (médecin spécialisé DES Réa, ou


Anesthésiste-Réanimateur ou Pédiatre si Réanimation pédiatrique médicale)

– Deux infirmiers pour 5 patients (au moins 1 puéricultrice en réa pédiatrique)

– 1 AS pour 4 patients

– 1 Kinésithérapeute compétent en réanimation

– En tant que besoin psychologue ou psychiatre

17
Décret n° 2002-466 du 5 avril 2002 relatif aux conditions techniques de
fonctionnement pour pratiquer les activités de réanimation

•Moyens techniques disponibles 24h/24 : radiologie classique,


échographie, endoscopie bronchique et digestive, scanographie, angiographie
et imagerie par résonance magnétique, bloc opératoire, SSPI, Laboratoire
(bactériologie, hématologie, biochimie, hémostase,gaz du sang)

18
Circulaire DHOS/SDO/N° 2003/413 du 27 Août 2003 relative aux
établissements de santé publics et privés pratiquant la réanimation

• L'article R. 712-93 fixe la capacité minimale d’une unité


de réanimation à 8 lits.

• Zone d’hospitalisation se décompose en trois parties :


– les couloirs de circulations
– le poste central de surveillance (contient tous les
dispositifs d'alarmes et de surveillance à distance)
– les chambres.

19
Circulaire DHOS/SDO/N° 2003/413 du 27 Août 2003 relative aux
établissements de santé publics et privés pratiquant la réanimation

• Aspects architecturaux de la chambre de réanimation:


– comprend un seul lit.

– vitrages doubles avec stores

– deux points d'eau dont l’'un muni d'un dispositif de commande non
manuel(réservé au lavage des mains du personnel).

– Ventilation dont le renouvellement minimum de l'air est de 6 volumes par heure.


La température ambiante est comprise entre 22° C et 26° C.

– Une paillasse pour la préparation des soins et des éléments de rangements


suspendus et mobiles pour faciliter le nettoyage.

– Réseau de fluides médicaux: Le nombre minimal de prises murales est de 2


pour l'oxygène, 3 pour le vide et 1 pour l'air.

20
Décret 2004-802 - Exercice de la profession d’infirmier
• Article R. 4311-5: actes effectués dans le cadre du rôle propre:

– Administration de l’alimentation par sonde gastrique et changement de sonde


– Soins et surveillance de patients en assistance nutritive entérale ou parentérale
– Surveillance de l’élimination intestinale et urinaire et changement de sondes
vésicales
– Soins et surveillance des patients sous dialyse rénale ou péritonéale
– Aspirations des sécrétions d’un patient qu’il soit ou non intubé ou trachéotomisé
– Ventilation manuelle instrumentale par masque
– Recueil des observations de toute nature susceptibles de concourir à la
connaissance de l’état de santé de la personne et surveillance des principaux
paramètres vitaux
– Prévention et soins d’escarres/installation
– Soins de bouche avec application de produits non médicamenteux
– Irrigation de l’oeil et instillation de collyres
– Surveillance des cathéters, sondes et drains
– Recueil des données biologiques obtenues par des techniques à lecture
instantanée
21
Décret 2004-802 - Exercice de la profession d’infirmier

• Article R. 4311-7: actes effectués sur prescription médicale ou


protocole:
– Surveillance de cathéters veineux centraux mis en place par un médecin
– Injections et perfusions, à l’exclusion de la première, dans ces cathéters veineux
– Pose de sondes gastriques en vue de tubage, d’aspiration, de lavage ou
d’alimentation
– Pose de sondes vésicales en vue de prélèvement d’urines, de lavage,
d’instillation, d’irrigation ou de drainage de la vessie
– Surveillance d’un patient intubé ou trachéotomisé
– Enregistrements simples d’électrocardiogrammes, d’électro-encéphalogrammes
– Mesure de la pression veineuse centrale
– Vérification du fonctionnement des appareils de ventilation assistée ou du
monitorage, contrôle des différents paramètres et surveillance des patients
– Branchement, surveillance et débranchement d’une dialyse rénale
– Prélèvements de sang par cathéter veineux
– Prélèvements de sang par ponction artérielle pour gazométrie

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Décret 2004-802 - Exercice de la profession d’infirmier

• Article R. 4311-9: actes accomplis sur prescription médicale à


condition qu’un médecin puisse intervenir à tout moment :

– Préparation, utilisation et surveillance des appareils de circulation extracorporelle


– Ablation de cathéters centraux et intrathécaux
– Utilisation d’un défibrillateur manuel

• Article R. 4311-10: Participation à la mise en œuvre par le


médecin des techniques suivantes :

– Prise et recueil de pression hémodynamique faisant appel à des techniques à


caractère vulnérant
– Actions mises en œuvre en vue de faire face à des situations d’urgence vitale
– Activités, en équipe pluridisciplinaire, de transplantation d’organes et de greffe de
tissus
23
Décret 2004-802 - Exercice de la profession d’infirmier

• Article R. 4311-14: en l’absence d’un médecin dans une


situation relevant de l’urgence

• l’infirmier ou l’infirmière est habilité à mettre en œuvre des


protocoles de soins d’urgence, préalablement écrits, datés et
signés par le médecin responsable. Dans ce cas, l’infirmier ou
l’infirmière accomplit les actes conservatoires nécessaires jusqu’à
l’intervention d’un médecin

• En cas d’urgence et en dehors de la mise en œuvre du


protocole, l’infirmier ou l’infirmière décide des gestes à pratiquer en
attendant que puisse intervenir un médecin.

24
Décret 2016-1605 du 25 Novembre 2016 – Code de déontologie des
infirmiers
• « Art. R. 4312-3.-L'infirmier exerce sa mission dans le respect de la vie humaine. Il
respecte la dignité et l'intimité du patient, de sa famille et de ses proches.

« Art. R. 4312-5.-Le secret professionnel s'impose à tout infirmier

« Art. R. 4312-13.-L'infirmier met en œuvre le droit de toute personne d'être


informée sur son état de santé dans le respect de ses compétences.

« Art. R. 4312-14.-Le consentement libre et éclairé de la personne examinée ou


soignée est recherché dans tous les cas. Si le patient est hors d'état d'exprimer
sa volonté, l'infirmier ne peut intervenir sans que la personne de confiance ait été
consultée.

« Art. R. 4312-15.-L'infirmier informe le patient de son engagement dans un


protocole associant d'autres professionnels

« Art. R. 4312-19.- « L'infirmier a le devoir, dans le cadre de ses compétences
propres et sur prescription médicale ou dans le cadre d'un protocole thérapeutique,
de dispenser des soins visant à soulager la douleur.
25
Décret 2016-1605 du 25 Novembre 2016 – Code de déontologie des
infirmiers
• « Art. R. 4312-21.-L'infirmier doit accompagner le mourant jusqu'à ses derniers moments, et
réconforter son entourage- L'infirmier ne doit pas provoquer délibérément la mort.

• « Art. R. 4312-22.-Lorsqu'il participe à une activité de prélèvement d’organe ou à une
recherche impliquant la personne humaine, l'infirmier respecte les dispositions prévues.

• « Art. R. 4312-32.-L'infirmier est personnellement responsable de ses décisions ainsi que
des actes professionnels qu'il est habilité à effectuer.

« Art. R. 4312-41.-L'infirmier communique au médecin toute information en sa possession


susceptible de concourir à l'établissement du diagnostic, ainsi que de permettre la meilleure
adaptation du traitement

« Art. R. 4312-42.-L'infirmier applique et respecte la prescription médicale. Il demande au
prescripteur un complément d'information si besoin. Si l'infirmier a un doute sur la
prescription, il la vérifie auprès de son auteur oud'un autre membre de la profession concernée

« Art. R. 4312-46.-Pour garantir la qualité des soins qu'il dispense et la sécurité du patient,
l'infirmier a le devoir d'actualiser et de perfectionner ses compétences. Il prend toutes
dispositions nécessaires pour respecter ses obligations en matière de développement
professionnel continu.

26
LA CHAMBRE TYPE
DE REANIMATION

27
28
Check-list d’une chambre de réanimation
• Lit électrique (branché, vérification mobilité)

• Moniteur multiparamétrique avec câbles et capteurs


(ECG,Spo2,Capnographe)

• Dispositif d’aspiration monté sur vide et fonctionnel


+ sondes d’aspiration de différents diamètre.

• Débitmètres Air et O2 + humidificateur

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Check-list d’une chambre de réanimation

• BAVU branché sur O2

• Seringues auto-pousseuses branchées sur rampe

• Respirateur monté et branché (fluides et électricité) + accessoires


(filtres, circuit usage unique)

30
LE CHARIOT
D’URGENCE

31
• Ce chariot doit être accessible à
tout moment et laissé à un endroit
Connu de tous.
• Il est vérifié à fréquence régulière,
sa vérification est tracée, et il est scellé
Après chacune d’entre elles.

32
Composition externe type d’un chariot d’urgence

• À l’extérieur du chariot:

– Un défibrillateur/scope avec palettes et câbles, en charge sur


secteur en permanence
– Une bouteille d’Oxygène 1 m3 + tubulure
– Un pied à perfusion
– Une planche rigide pour massage cardiaque
– Dispositif d’aspiration fonctionnel +tubulure
– Ballon auto-remplisseur (BAVU) + tubulure + filtre + masque
– Panier porte sondes + sondes d’aspiration
– Réceptacle à objets souillés

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Composition interne type d’un chariot d’urgence
• Médicaments (variations possibles selon service):
• Adrénaline
• Amiodarone
• Atropine ampoule
• Clonazepam (RIVOTRIL®)
• Étomidate (HYPNOMIDATE®)
• Célocurine
• Furosémide
• Glucose 30%
• Méthylprednisolone
• Midazolam
• Naloxone
• Salbutamol ampoule
• Trinitrine

34
Composition interne type d’un chariot d’urgence
• Matériel de perfusion et d’injection:
• Cathéters de perfusion
• Tubulures de perfusion
• Solutés de perfusion (Nacl 0,9%, Glucose 5 % et B icarbonate de sodium8,4
%)
• Seringues
• Aiguilles
• 1 Garrot sans latex
• Antiseptique
• Compresses stériles
• Perfuseur avec robinet 3 voies
• Film adhésif
• Prolongateur perfusion 80 cm avec robinet 3 voies

35
Composition interne type d’un chariot d’urgence
• Matériel d’oxygénation et d’intubation:
• Sonde nasogastrique Salem
• Sondes endotrachéales à ballonet
• Seringue 10 mL
• Manche laryngoscope réutilisable + piles (°rechanges piles et ampoule)
• Lames laryngoscope
• Canules de Guedel
• Pince de Magill
• Mandrin intubation long béquillé
• Fixation sonde (sparadrap, cordon)
• Suture adhesive type Steristrip®
• Masque facial transparent
• Débimètre O2
• Lunettes et masques oxygène
• Masque nébuliseur

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Composition interne type d’un chariot d’urgence
• Autres matériels:
• Masque chirurgical
• Bonnet
• Lunettes de protection
• Champ fenêtré adhésif
• Électrodes pour scope et ECG
• Electrode défibrillation
• Gant de soin vinyle non
• Gant d’intervention latex stérile
• Appareils mesure (glycémie, hémoglobine) + consommables
• Sacs poubelle jaune DASRI
• Scellés plastiques pour fermeture chariot

37
UNE JOURNEE TYPE
EN REANIMATION

38
• Chaque service de réanimation a sa propre organisation,
néanmoins on retrouve de grands principes de
fonctionnement communs à tous ces services
• Nous allons les détailler ensemble afin de vous
permettre de mieux appréhender l’organisation d’une
journée type.
Les transmissions
• La prise des transmissions s’effectue à la prise de poste.
• Elles sont souvent organisée par fonction (voir tableau
suivant) plutôt que par besoins ou cibles comme cela se
fait habituellement dans les autres services.
Tableau préparatoire à des transmissions par fonction
Fonction ou système Eléments à connaitre (liste non exhaustive)

Cardiaque / Hémodynamique Abords vasculaires ? Amines vasopressives ?

Neurologique Sédations ? Etat de conscience ?

Respiratoire Ventilation mécanique ? Paramètres principaux ?

Métabolique Insulinothérapie ? Alimentation ?

Etat cutané Pansements ?

Eliminations Sondage ? Drainages ?

Devenir Examens ? Bloc opératoire ? Sortie ?


Un exemple de transmission type

M R, REA2, 65ans, à J2 post opératoire d’une péritonite,


en sédation coopérative, ventilé en VSAI 50%, sans
amines. Il possède deux redons productifs, les objectifs
sont la poursuite du réveil et le sevrage respiratoire en vue
de l’extubation. Il est toujours sous antibiotiques IVSE, et
est réalimenté par sonde nasale
Les vérifications de sécurité
• Des vérifications de sécurité en chambre sont opérées
nécessairement à chaque prise de poste:

• Présence des médicaments d’urgence et des


thérapeutiques nécessaires pour les heures à venir
• Contrôle par fonction vitale de la présence du matériel
de sécurité, du bon réglage des alarmes, du bon
fonctionnement des différents dispositifs en place sur
le patient.
• Dans certains services il existe une check list de
contrôle à renseigner (voir page suivante)
Les vérifications de sécurité
Les tours de relevé de paramètres
• Régulièrement l’IDE de réanimation procède au relevé et à la
traçabilité des paramètres cliniques et para-cliniques qui seront
détaillés plus longuement ensuite.
• Ces paramètres seront notés sur la feuille de surveillance papier ou
électronique

• Les fréquences de passage dépendent de la prescription médicale,


des paramètres surveillés, de l’état du patient.

• Ainsi ces relevés peuvent selon le cas s’effectuer toutes les heures,
2 heures, 4heures etc…
Pancartes de surveillance de réanimation
Soins d’hygiène et de confort
• L’IDE réalise en binôme la plupart du temps avec l’AS la toilette
complète du patient ainsi que les soins de nursing : effleurage,
change du lit/protection, mais également certains soins plus
spécifiques aux patients intubés et ou/sédaté tels que les soins de
bouche, d’yeux et les soins de sondes…

NB : certain services réalisent


les toilettes des patients sédatés
au cours du poste de nuit, dans
Le but de respecter le cycle
nycthéméral du patient
Administration des thérapeutiques et réglage des
machines
• Tout comme pour les paramètres, le rythme de l’administrations des
médicaments dépend de la prescription médicale.
• Il faut noter l’usage fréquent des seringues auto-pousseuses pour
l’administration de certaines drogues (sédation, catécholamines)

• Les paramètres des respirateurs sont à ajuster le cas échéant


Le changement des prescriptions
• La visite médicale systématique qui a lieu plusieurs fois
par jour est l’occasion d’ajuster ou modifier les
prescriptions médicales.
• Il appartient alors à l’IDE, à l’issue de chaque visite
d’ajuster sa planification des soins en fonction des
nouvelles prescriptions.
Et régulièrement dans la journée :
Avant de quitter son poste
• Transmissions écrites et orales obligatoires à l’équipe de
relève.

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