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THE UNIVERSITY
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LOS ANGELES
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Public General, Session 1912-13. With Index, Tables, I Factories and Workshops. Report. 1912. [Cd.
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Index to Local and Personal Acts, 1801-1S99. 10s. National Insurance Committee. Report, with Evi-
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Geo. V. (1912-13). 2 vols. 10«. Qd. of Committee, with Appendices. [Cd. 6867.] Is. 5c?.
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Acts of the Parliaments of Scotland, 1424 to 1707. Agriculture. 8th Report. [Cd. 6871.] 3rf.
Personal, or Temporary Cbaiacter. With a List of Finance Accounts of the United Kingdom, 1912-13.
Statutory Orders of a Local Character arranged in H.C. 173. bid.
classes an Appendix of certain Ordei's in Council,
;
Self-Goveknino Dominions. Report of the Colonial
&c. and an Index. Issued in 1890 to 1912. 10s. each.
;
Office, 1912-13. [Cd. 6863.] Is. bd.
Statutory Rides and Orders revised. Statutory Rules Bounties and Subsidies in respect of Shipbuilding,
and Orders, other than those of a Local, Personal, or &c., IN Foreign Countries. [Cd. 6809.] bd.
Temporary Character, in force on December 31, National Insvsrance (Health). Report for 1912-13.
1903. Vols. I. to XIII. 10s. each. [Cd. C907.] 2s. 9rf.
Statutory Rules and Orders in force on Slst December, Infant and Child Mortality. Report by the Medi-
1912. Index to. 10s. cal Officer of the Local Govemment'Board. [Cd. 6909.]
Historical Mandscripts. Reports of the Royal Com- 2.f.
Tuberculosis Committkk. Final Report and Appendix. Cost of Living Of the Working Classes. Report
[Cd. 6641, 6654.] Is. lOrf. on Rents, Retail Prices, and Rates of Wages.
'
[Cd.
Tuberculosis, Human ami Animal. Rotal Com- 6955.] 4s. lid.
mission. Report on Tuberculin Tests. [Cd. 6796.] bs.ld. National Insir.vnce (Unemployment). First Report,
Tropical Di.skases Research Fund. Report of Advisory with Appendices. [Cd. 6965.] 9^.
Committee, 1912. [Cd. 6669.] 2s. 3a'. Poor Law Obdebs Committf.e. First Report. [Cd.
XiiiUT Employment in Factories of Male Youxti 6968.] ^
^d.
Persons Co-Mmittee. Reix)rt, Evidence, &c. [Cd. 'I'rade of the United Kingdom. Annual Statement
6.J03, 6711.] 2s. 6J'/. for 1912. Vol. II. [Cd. 6970.] . As. Id.
Coal Minks. Provision fou AVashino and Dbyinu Union of South Afri T' uort on Trade for 1912.
Accommodation in. Report of Committee. [Cd. [Cd. 7023.] 6d
G7i'4.] Is. 8rf. New Zealand. Repon «.n irade for 1912. [(M. To30.|
Imports and Exports at Prices of 19(.K). Tables, 3-<f.
with Memorandum. [Cd. G782.] Z\d. MoTon 'Ckaffic Committee. Beport. H.C. i7fe. i\d
INTERNATIONAL CONFERENCE ON SAFETY
OF LIFE AT SEA.
FOR THE
[WITH TRANSLATION.]
LONDON:
FEINTED UNDER THE AUTHORITY OF HIS MAJESTY'S STATIONERY OFFICE
By HARRISON and SONS, 45-47, St. Martin's Lane, W.C,
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CONTENTS.
French English
text. translation.
Page. Page.
Convention :-
Preamble 1
Chapter V. — RadiotelegTaphy
Chapter Ylf —Life-Saving Appliance.s and Fire Protection
Chapter VII.— Safety Certificates
Chapter VIII. — General
Regulations :
Safety of Navigation
Construction
Life-Saving Ajjpliances and Fire Protection
Model Safety Certificate
Final Protocol
reoomirendations of the conference
"1^ V r\
CONVENTION INTERNATIONALE
POUR LA SAUVEGARDE
DE LA VIE HUMAINE EN MER.
CONVENTION.
PREAMBULE.
SA Mojesté l'Empereur d'Allemagne, Roi de Prusse, au nom de l'Empire allemand ;
Majesté l'Empereur de toutes les Russies Sa Majesté le Roi de Suède; ayant reconnu
;
l'utilité de fixer d'un commun accord certaines règles uniformes en ce qui concerne la
sauvegarde de la vie humaine en mer, ont décidé de conclure une Convention à cet efPet,
et ont nommé pour leurs Plénipotentiaires, savoir :
Son Excellence Dr. von Koerner, Conseiller actuel intime, Chef de la Section de
Commerce au Département Impérial des Affaires Étrangères ;
M. Alfred Gilbert Smith, Vice-Président de la " New York and Cuba Mail Steamship
Company "
;
Sir Archibald Denny, Bart., Président du Comité départemental sur les Cloisons
et les Compartiments étanches ;
Sir John Biles, LL.D., D.Sc, ancien Président du Comité départemental sur les
Bateaux de Sauvetage et les Bossoirs ;
Pour l'Australie :
Pour le Canada :
Pour la Nouvelle-Zélande :
*
M. J. Wilmink, Directeur du Lloyd Royal Hollandais;
M. J. W. G. Coops, Chef de Division au Ministère de l'Agriculture, de l'Industrie
et du Commerce.
Sont soumis aux règles de la présente Convention, sauf dans les cas où elle en
dispose autrement, les navires de commerce à propulsion mécanique de chacun des
Etats des Hautes Parties contractantes, portant plus de douze passagers et se rendant
d'un port de l'un desdits Etats dans un port situé hors de cet Etat, ou inversement.
Sont considérés comme ports hors des États des Hautes Parties contractantes les ports
situés dans leurs Colonies, Possessions ou Protectorats.
Ne sont pas considérées comme passagers les personnes qui se trouvent embarquées
par suite de force majeure ou à cause de l'obligation qui incombe au capitaine de
transporter des personnes recueillies en mer ou d'autres personnes.
Article 3.
Sont exceptés de la présente Convention, sauf dans les cas où elle en dispose
autrement, les navires faisant les parcours dont la liste sera remise par chaque Haute
Partie contractante au Gouvernement britannique au moment de la ratification de la
Convention.
Aucune liste ne pourra comprendre des parcours où les navires s'éloignent de plus
de 200 milles marins de la côte la plus proche.
.
Article 4.
Aucun navire, non soumis à son départ aux règles de la Convention, ne peut y être
astreint au cours de son voyage, si la tempête ou toute autre cause de force majeure le
met dans la nécessité de se réfugier dans un port de l'un des Etats des Hautes Parties
contractantes.
Article 5.
Lorsque l'expression " tout navire " est employée dans le présent Titre et la partie
correspondante du Règlement y annexé, elle s'entend de tous les navires de commerce,
relevant de l'un des États contractants, visés ou non à l'article 2.
Article 6.
Les Hautes Parties contractantes s'engagent à prendre toutes mesures pour assurer
la destruction des épaves dans la partie septentrionale de l'Océan Atlantique qui s'étend
à l'est d'une ligne tracée du cap Sable au point situé par 34° de latitude nord et 70° de
longitude ouest. Elles établiront, en outre, dans le plus Vjref délai, pour l'Atlantique
Nord, un service d'étude et d'observation du régime des glaces et un service pour la
recherche des glaces flottantes. A
cet effet :
Le Gouvernement des États-Unis est invité à assurer la gestion des trois services de
la destruction des épaves, de l'étude et de l'observation du régime des glaces et de la
recherche des glaces flottantes. Les Hautes Parties contractantes spécialement
intéressées à ces services, et dont les noms suivent, s'engagent à contribuer aux dépenses
d'établissement et de fonctionnement desdits services dans les proportions suivantes :
Pciur ceut.
L'A-llemame .. .. .. .. .. .. ..1.5
Les États-Unis d'Aménque. 15
L'Autriche-Hongrie 2
La Belgique 4
Le Canada 2
Le Danemark 2
La France 15
La Grande-Bretagne 30
L'Italie . 4
La Norvège 3
Les Pays-Bas 4
La Russie 2
La Suède 2
Chacune des Hautes Parties contractantes a la faculté de cesser de contribuer aux
dépenses de fonctionnement de ces services après le 1" septembre 1916. Toutefois, la
Haute Partie contractante qui usera de cette faculté restera tenue des dépenses de
fonctionnement jusqu'au l" septembre qui suivra la date de dénonciation de la
Convention sur ce point particulier. Po\ir user de ladite faculté, elle devra notifier son
intention aux autres Parties contractantes six mois au moins avant ledit l" septembre ;
de sorte que, pour être dégagée de ses obligations au 1*^' septembre 1916, elle devra
notifier son intention au plus tard le 1" mars 1916, et ainsi cbaque année.
Au cas où le Gouvernement des Etats-Unis n'accepterait pas la proposition qui lui
est faite, comme au cas oii, pour une raison quelconque, l'une des Hautes Parties
contractantes n'assumerait pas la cbarge de la contribution pécuniaire ci-dessus définie,
les Hautes Parties contractantes régleront la question au mieux de leurs intérêts
réciproques.
Le Gouvernement de la Haute Partie contractante qui assume la gestion du service
de destruction des épaves est invité à rechercher les moyens d'accorder, aux frais de ce
service, aux navires marchands qui auraient contribué d'une manière effective à la
destruction d'épaves dans l'océan, des récompenses à fixer par le Gouvernement d'après
les services rendus.
Les Hautes Parties contractantes qui contribuent aux frais des trois services
susmentionnés auront le droit d'apporter, au présent Article et à l'Article 6, d'un
commun accord et en tout temps, les changements qui seraient jugés désirables.
Article 8.
Lecapitaine de tout navire, s'il rencontre des glaces ou une épave dangereuses
est tenu d'en informer, par tousles mo^'ens de communication dont il dispose, les navires
qui se trouvent dans le voisinage ainsi que les autorités compétentes du premier point
de la côte avec lequel il peut entrer en communication.
Toute administration à laquelle des glaces ou une épave dangereuses sont signalées
doit prendre toutes les mesures qu'elle juge nécessaires pour porter le renseignement à
la connaissance des intéressés et pour le communiquer aux autres administrations.
La transmission des messages relatifs aux glaces et aux épaves est gratuite pour
les navires intéressés.
Il est désirable que lesdites informations soient transmises d'une manière uniforme.
A cet effet, un code, dont l'usage est facultatif, figure à l'Article I du Règlement
ci-anuexé.
Article 9.
Article 10.
Lorsque des glaces sont signalées sur la route ou près de la route à suivre et qu'il
de tout navire est tenu de modérer la vitesse de son navire ou
fait nuit, le capitaine
de changer de route, de manière à s'écarter suffisamment de la zone dangereuse.
Article 11.
Les navires définis par l'article 2 doivent posséder à bord une lampe pour signaux
Morse de portée suffisante.
L'usage des signaux Morse est réglé par le code figurant à l'Article III, ainsi que
par l'Article TV du Règlement ci-annexé.
Article 12.
Le choix des routes, en ce qui concerne la traversée de l'Atlantique Nord dans les
deux sens, est laissé à la responsabilité des compagnies de navigation. Toutefois, les
Hautes Parties contractantes s'engagent à imposer à celles-ci l'obligation de publier
les itinéraires qu'elle se proposent de faire suivre il leurs navires, ainsi que les
modifications qu'elles y apporteront.
Les Hautes Parties contractantes s'engagent, en outre, à user de leur influence
pour amener les armateurs de tous les navires effectuant la traversée de l'Atlantique,
à faire suivi'e à ceux-ci, autant que possible, les routes adoptées par les principales
compagnies.
Article 14.
Les Hautes Parties contractantes s'engagent à faire toute diligence pour obtenir
des Gouvernements qui n'ont pas été Parties aux présentes que le Ptèglement
international ayant pour objet de prévenir les abordages en mer soit revisé conformé-
ment aux indications ci-après :
(B.) Les articles 2, 10, 14, 15, 31 dudit Règlement seront amendés conformément
aux prescriptions suivantes :
Article 15.
Article 16.
Les navires doivent être compartimentés aussi efficacement que possible, eu égard
à la nature du service auquel ils sont destinés. Les Règles de compartimentage, ainsi
que celles qui concernent les installations affectant le compartimentage, sont données
a minima par les articles qui suivent, ainsi que par le Règlement annexé à la présente
Convention.
Le degré de sécurité assuré par l'application de ces Règles varie d'une façon régulière
et continue avec la longueur du navire et avec un certain critérium de seiTOCc; les
exigences du Règlement ci-annexé sont telles que le degré de sécurité le plus élevé
corresponde aux plus grands navires essentiellement affectés au transport des passagers.'
Les articles V à IX du Règlement ci-annexé indiquent la méthode à suivre pour
déterminer la longueur admissible des compartiments, basée sur la longueur envahissable,
et fixent la longueur limite des compartiments, ainsi que les conditions qui régissent
certains cas particuliers.
Si le compartimentage d'un navire est de nature à assurer à celui-ci un degré de
sécurité supérieur à celai que prescrivent les règles de la présente Convention,
l'Administration de l'État dont relève le navii-e doit, à la demande de l'armateur de
celui-ci, en faire mention sur le certificat de sécurité dudit navire dans la mesure et la
forme prévues à l'Article X du Règlement ci-annexé.
Article 18.
11 doit exister, dans les navires, des cloisons aux extrémités avant et arrière,
ainsi qu'aux extrémités de la tranche des machines, conformément aux prescriptions
de l'Article XI du Rèolement
^&* ci-annexé.
Article 19.
Cloisons d'Incendie.
En vue d'empêcher la propagation du feu, il doit exister, dans les jiavires, des
cloisons incombustibles, conformément aux prescriptions de l'Article XII du Règlement
ci-annexé.
Article 20.
Les conditions dans lesquelles il doit être établi des échappées des divers
compartiments étanches sont indiquées à l'Article XIII du Règlement ci-annexé.
Article 21.
Article 22.
Le nombre des ouvertures pratiquées dans les cloisons étanches doit être réduit au
minimum compatible avec les dispositions générales et la bonne exploitation du navire ;
[233]
•
C
8
nombre des ouvertm-es dans les cloisons étanches, au caractère et à l'emploi des dispositifs
de fermeture dont doivent être munies ces ouvertures, enfin aux essais auxquels les '
Article 23.
Les hublots et les autres ouvertures dans la muraille, ainsi que les orifices intérieurs
des décharges à la coque, doivent être pourvus de dispositifs de fermeture et disposés
de façon à empêcher, dans la mesure du po.ssible, toute introduction accidentelle d'eau dans
le navire. Les Articles XVI et XVII du Règlement ci-annexé indiquent les conditions
dans lesquelles il est permis de pratiquer des ouvertures dans la muraille, les dispositifs de
fermeture dont doivent être munies ces ouvertures, enfin les conditions de manœuvre
de ces dispositils. ,
Akticle 24.
Article 25.
Article 26.
Article 27.
Bouhler-Fonds.
Les conditions dans lesquelles un double-fonds doit être mstallé sur les navires
de diverses longueurs et notamment, l'étendue minimum de ce double-fonds dans
le sens longitudinal et dans le sens transversal, sont indiquées à l'Ai'ticle XXI du
Règlement ci-annexé.
Article 28.
Article 29.
Les principes généraux qui doivent régir l'inspection des navires définis à l'Article 2,
qu'ils soient existants ou neufs en ce qui concerne la coque, les chaudières et machines
principales et auxiliaires, et l'équipement, sont donnés dans les Articles à XXIV XXVI
du Règlement ci-annexé. Le Gouvernement de chacune des Hautes Parties
contractantes s'engage :
Article 30.
Enfin les résultats définitifs de leurs études ultérieures sur les questions non
tranchées.
Article 31.
Article 32.
Sont dispensés de cette obligation les navires où le nombre des personnes présentes
à bord est exceptionnellement et accidentellement porté à cinquante ou plus, par suite
[233] . C 2
10
1. Les navires qui, au cours de leur voyage, ne s'éloignent pas de la côte la plus
proche plus de 150 milles marins;
île
3. Les navires à voile d'une construction primitive, tels que dhoios, jonques, &c.,
s'il est pratiquement impossible de les munir d'une installation radiotélégraphique.
Article 33.
Les navires qui, aux termes de l'article 31 ci-dessus, sont tenus d'être munis d'une
installation radiotélégraphique, sont, au regard du service radiotélégraphique, répartis
en trois cîtégories, d'après la classification établie, pour les stations de bord, par
l'article XIII (6) du Règlement annexé à la Convention radiotélégraphique, signée à
Londres, le 5 juillet 1912, savoir :
rangés dans la deuxième catégorie à la condition qu'ils aient une écoute permanente.
Sont rangés dans la deuxième catégorie les navires aménagés pour avoir à bord
vingt-cinq passagers ou plus, s'ils ne sont, pour d'autres causes, rangés dans la première
catégorie.
Les navires de la deuxième catégorie doivent, pendant la navigation, assurer
permanente pendant au moins sept heures par jour et l'écoute de dix minutes
l'écoute
au commencement de chacune des autres heures.
Troisième Catégorie. —Navires dont la station de bord n'a pas de vacations
déterminées.
Sont rangés dans la troisième catégorie tous les navires qui ne sont rangés ni dans
la première, ni dans la deuxième.
L'armateur d'un navire rangé dans la deuxième ou dans la troisième catégorie a
le droit d'exiger que, sur le certificat de sécurité qui lui est délivié, ledit navire soit
mentionné comme appartenant à une catégorie supérieure, s'il remplit toutes les
obligations de cette catégorie.
Article 34.
Les navires tenus, aux termes de l'article 31 ci-dessus, d'être munis d'une installa-
tion radiotélégraphique,seront obligés, par les Gouvernements dont ils relèvent,
à assurer, pendant la navigation, une écoute permanente dès que lesdits Gouvernements
jugeront qu'elle est utile pour la sauvegarde de la vie en mer.
En attendant les Hautes Parties contractantes s'engagent à imposer l'écoute
per-manente dès la ratification de la présente Convention et sous réserve des délais
ci-dessous prévus :
1. Aux navires dont la vitesse moyenne en service est supérieure à 13 nœuds, qui
ont à bord 200 personnes ou plus et qui efifectuent au cours de leur voyage une traversée
u
de plus de 500 milles marins entre deux escales consécutives, lorsque ces navires sont
rangés dans la deuxième catégorie ;
3. Aux autres navires définis à l'atticle 31, lorsqu'ils sont affectés au service trans-
atlantique ou, lorsque étant affectés à un autre service, leur itinéraii'e les amène à
s'éloignerde plus de 1,000 milles marins de la côte la plus proche.
Les navires affectés à tous les genres de pêche, y compris la pêche à la baleine, et
qui sont tenus d'être munis d'une installation radiotélégraphique, ne sont pas astreints à
l'écoute permanente.
L'écoute permanente peut être faite par un ou plusieurs télégraphistes titulaires
d'un ries certificats prévus à l'article Xdu Puèglement annexé à la Convention radio-
télégraphique internationale de 1912, ainsi que, s'il est nécessaire, par un ou plusieurs
écouteurs brevetés.
Toutefois, au cas oii un appareil d'alarme mécanique offrant toutes garanties serait
inventé, l'écoute permanente pourrait être assurée au moyen de cet appareil, après une
entente entre les Gouvernements des Hautes Parties contractantes.
On entend par " écouteur breveté " toute personne munie d'un brevet d'aptitude
délivré au nom de l'Administration qualifiée. Cour obtenir ce brevet, le postulant doit
justifier qu'il est capable de recevoir et de comprendre le signal radiotélégraphique de
détresse et le signal de sécurité décrit à l'article II du Règlement ci-annexé.
Les Hautes Parties contractantes s'engagent à prendre les mesures utiles pour que
le secret de la correspondance soit respecté par les écouteurs agréés.
Aeticle 35.
Article 36.
(1), de cette Convention et de ce Règlement, ainsi que de tous autres actes qui,
dans l'avenir, leur seraient substitués ;
(2), de la présente Convention sur tous les points où elle comporte addition aux
documents susvisés.
12
Article 37.
Tout ca])ltaine de navire qui reçoit un appel de secours lancé par un navire en
détresse, est tenu de se porter au secours des sinistrés.
Tout capitaine de navire en détresse a le droit de réquisitionner, parmi les
bâtiments qui ont répondu à son appel, celui ou ceux qu'il juge les plus aptes à lui
porter secours. Il ne doit exercer ce droit qu'après avoir, autant que possible, consulté
les capitaines de ces bâtiments. Ceux-ci sont tenus d'obtempérer immédiatement
à la réquisition en se rendant, à toute vitesse, au secoiu-s des sinistrés.
Les capitaines des navires tenus de l'obligation de secours en sont libérés dès que
le ou les capitaines réquisitionnés ont fait connaître qu'ils obtempéraient à la réquisition,
ou que le cajiitaine de l'un des bâtiments arrivés sur le lieu du sinistre leur a fait
connaître que leur secours n'est plus nécessaire.
Si le capitaine d'un navire se trouve dans l'impossibilité, ou ne considère pas
comme raisonnable ou nécessaire, dans les circonstances spéciales de l'événement, de
se porter au secours du navire en détresse, il en informe immédiatement le capitaine de
celui-ci. Il doit, en outre, inscrire à son journal de bord les raisons qui permettent
d'apprécier sa conduite.
Il n'est pas dérogé par les dispositions qui précèdent à la Convention
internationale, signée à Bruxelles le 23 septembre 1910, pour l'unification de certaines
règles en matière d'assistance et de sauvetage maintimes, ni, spécialement, à l'obligation
d'assistance définie par l'Article 11 de cette Convention.
Article 38.
Titre VL
ENGINS DE SAUVETAGE ET MESUKES CONTRE L'INCENDIE.
Article 39.
Article 40.
Principe fondamental.
Article 41.
Chaque embarcation devra présenter une solidité suffisante pour pouvoir sans
danger être mise à l'eau avec son plein chargement en personnes et en équipement.
Article 43.
s'il s'agit d'un type d'embarcation, de la catégorie dans laquelle ce type aura été classé.
Article 44.
Article 45.
Article 46.
14
Article 47.
Toutes les embarcations et tous les radeaux doivent être installés de manière à
permettre d'effectuer leur mise à l'eau dans le temps le plus court possible et d'y
embarquer, même dans des conditions de bande et d'assiette défavorables au point de
vue de la manœuvre des embarcations et radeaux, un nombre de personnes aussi élevé
que possible.
Les dispositions prises doivent permettre la mise à l'eau, de l'un et de l'autre bord,
d'un nombre d'embarcations et de radeaux aussi élevé que possible.
Des indications complémentaires sont données à l'Article XLIV du Règlement
ci-annexé.
Article 49.
Les bossoirs doivent avoir la solidité suffisante pour permettre d'amener les
embarcations avec leur plein chargement en personnes et en équipement, dans
l'hypothèse où le navire présenterait une bande de quinze degrés.
Les bossoirs doivent être pourvus d'apparaux assez puissants pour assurer la
mise en dehors de l'embarcation sous la bande maximum qui laisse subsister, sur le
navire considéré, la possibilité d'amener les embarcations.
Article 50.
Article 51.
Article 52.
1" juillet 1915, toutes les prescriptions des Articles ci-dessus du présent Titre, savoir
40 à 51 inclus, en exigeant en premier lieu des places pour toutes les personnes
présentes à bord d;ins des embarcations et radeaux.
Toutefois, dans le cas où l'application stricte de ces principes ne serait pas
pratiquement possible ou i-aisonnable, le Gouvernement de chacune des Hautes Parties
contractantes a le droit d'admettre les tolérances prévues à l'Article XLVI du Règlement
ci -annexé.
Article 53.
de la sécurité, doit être assuré dans les diverses parties des navires neufs ou
existants, et particulièrement sur les ponts oii se trouvent les embarcations de
sauvetage. Sur les navires neufs, il doit exister une source autonome capable
d'alimenter, le cas échéant, les appareils de cet éclairaL^e de sécurité, et placée dans
les régions supérieures du navire, aussi haut que pratiquement possible.
3. L'issue de chaque compartiment doit être éclairée en permanence par un fanal
de secours indépendant de l'éclairage normal du navire et fermé à clé. Ces fanaux de
secours peuvent être alimenr.es par la source autonome visée au précédent paragraphe,
si l'on emploie à cet effet un circuit indépendant, et si cette installation fonctionne
concurremment avec l'éclairage normal du navire.
Article 54.
Article 55.
Article 56.
indique notamment le poste auquel chaque homme doit se rendre et les fonctions qu'il a
à remplir.
Avant l'appareillage, le rôle d'appel est établi et mis à jour, et l'autorité qualifiée
doit être mise à même d'en constater l'existence. II est affiché bien en vue dans
plusieurs endroits du bâtiment, notammentdans les locaux affectés à l'équipage.
Les conditions dans lesquelles on doit procéder aux appels et aux exercices de
l'équipage sont indiquées aux Articles L et Ll du Règlement ci-annexé.
Article 57.
Article 58.
Article 59.
Le certificat de sécurité ne sera délivré que pour une durée de douze mois au
maximum.
Si le navire ne se trouve pas dans un port de l'État dont il relève au moment où
la durée de validité du certificat de sécurité expire, une prolongation de cette durée
pourra être accordée j^ar un fonctionnaire de cet Etat, dûment comniissionné à cet efiet.
Cette prolongation ne sera accordée qu'en vue de permettre au navire de regagner son
pays en terminant sou voyage, et seulement dans les cas où cette mesure apparaîtra
comme opportune et raisonnable.
La prolongation ne peut avoir d'effet pour plus de cinq mois. Elle ne donnera
pas au navire le droit de quitter à nouveau son pays sans avoir fait renouveter son
certificat.
Article 60.
Le certificat de sécurité, délivré au nom d'un État contractant, sera reconnu par les
Gouvernements des autres États contractants, pour tous les objets auxquels la Convention
s'applique. 11 aura, au regard des Gouvernements des autres Etats contractants, la même
Article 61.
Tout navire, muni du certificat de sécurité délivré par les fonctionnaires ou délégués
de l'Etat contractant dont il relève, est soumis, dans les ports des' autres Etats
17
Article 62.
On ne
pourra réclamer le bénéfice de la Convention au profit d'un navire, s'il n'est
muni d'un certificat de sécurité régulier et non périmé.
Article 63.
Article 64.
1. texte des Lois, Décrets, Règlements, qui auront été promulgués sur les
Le
différentes matières qui rentrent dans la Convention.
2. La description des caractéristiques des engins nouveaux approuvés en exécution
des Règles de la Convention.
3. Tous les rapports officiels ou résumés officiels de rapports, dans toutes leurs
parties oii ils montrent les résultats des prescrijotions de la présente Convention.
Article 65.
Article 66.
Les Etats qui ne sont pas Parties à la présente Convention seront admis à y
adhéreij sur leur demande. Leur udliésiou sera notifiée par la voie diplomatique au
Gouvernement de la Grande-Bretagne, et par celui-ci aux Gouvernements des autres
Etats parties à la Convention.
Cette adhésion emportera de plein droit acceptation de toutes les obligations
promises et attribution de tous les avantages stipulés dans la présente Convention
Elle sortira sou plein et entier effet deux mois après la date de l'envoi de la notification
qui en sera faite par le Gouvernement de la Grande-Bretagne à tous les autres
Gouvernements des Etats qui sont parties à la Convention, à moins qu'une date
ultérieure n'ait été proposée par l'Etat adhérent.
Les Gouvernements des États qui adhéreront à la présente Convention devront
joindre à leur déclaration d'adhésion la liste prévue par l'Article 3 de cette Convention.
Cette liste devra être ajoutée à celles déjà déposées par les autres Gouvernements.
Le Gouvernement britannique en communiquera une copie aux autres Gouvei-nements
Article 68.
2. pour les navires à qui elle s'applique pour les objets que la Convention n'a pas
prévus expressément.
Article 69.
Article 70.
Article 71
Article 72.
Pour rendre la ratification plus facile à un Etat contractant qui aurait, antérieure-
ment à la date de signature de la pi'ésente Convention, émis des prescriptions au sujet
d'une matière quelconque faisant l'objet de cette Convention, il est convenu que tout
navire ayant satisfait efiiectivement auxdites prescriptions avant le P'' juillet 1915, ne
pourra se prévaloir des tolérances accordées par la Convention à titre transitoire, pour
cesser de se conformer à ces prescriptions.
Article 73.
Lorsque la présente Convention prévoit qu'une mesure peut être prise à la suite d'un
accord entre tous ou quelques-uns des États contractants, le Gouvernement de Sa Majesté
britannique est invité à entrer en rapport avec lesdits Etats, dans le but de savoir s'ils
acceptent les propositions qui seraient présentées par l'un de ces États en vue de la
réalisation de semblable mesure. Le Gouvernement de Sa Majesté britannique fera
connaître aux États contractants le résultat de la consultation à laquelle il aura ainsi
procédé.
L'État dont les observations concernant les propositions dont il s'agit ne par-
viendraient pas au Gouvernement de Sa Majesté britannique dans les six mois à
compter de la communication de ces propositions, sera présumé acquiescer à celles-ci.
Article 74.
La présente Convention pourra être modifiée dans des conférences ultérieures, dont
la première aura lieu, s'il est nécessaire, en 1920. Le lieu et l'époque de ces
conférences seront fixés d'un commun accord par les Gouvernements des Hautes Parties
contractantes.
Les Gouvernements pourront, par la voie diplomatique, introduire dans la présente
Convention, d'un commun accord, et en tout temps, les améliorations qui seraient jugées
utiles ou nécessaires.
VON KOEKNEK.
SEELIGEE.
SCHÛÏT.
EIESS.
PAGEL.
SCHKADER
BEHM.
G. FKANCKENSTEIN.
SCHKECKENTHAL.
DUNAY.
E. A. PIERRAED.
CH. LE JEUNE.
LOUIS FRANCK.
20
EMIL KROGH.
V. ÏOPSÔE-JENSEN.
RAFAEL BAUSl.
JOSHUA W. ALEXANDER.
JAS.HAMILTON LEWIS.
EUGENE T. CHAMBERLAIN.
ELLSWORTH P. BERTHOLF.
WASHINGTON LEE CAPPS.
GEORGE F. COOPER.
HOMER L. FERGUSON.
ALFRED GILBERT SMITH.
WM. H. G. BULLARD.
GEO. UHLER.
GUERNIER.
MERSEY.
ERNEST G. MOGGRIDGE.
A.DENNY.
NORMAN HILL.
J. H. BILES.
H. ACTON BLAKE.
ALFRED H. F. YOUNG.
C. HIPWOOD.
W. DAVID ARCHER.
R. MUIRHEAD COLLINS.
ALEXANDER JOHNSTON.
THOS. MACKENZIE.
CARLO BRUNO.
VITTORIO RIPA DI MEANA.
GUSTAVO TOSTL
[
HARALD PEDERSEN.
Ad referendum^J. BRUHN.
[JENS EVANG.
J. V. WIERDSMA.
H. MAAS.
S. J.
A. D.MULLER.
WILMINK.
J. W. G. COOPS.
N. DE ETTER.
C. 0. OLSEN.
NILS GUSTAF NILSSON.
21
RÈGLEMENT.
SÉCURITÉ DE LA NAVIGATION.
Article I.
INSTRUCTIONS.
Envoi des Renseignements : L'envoi des renseignements relatifs aux glaces et aux
épaves est obligatoire. Ces renseignements sont transmis de navire à navire ou bien
adressés à l'Hydrographie OfBce de Washington, soit en langage clair, soit au moyen
des abréviations employées dans la première partie du présent Code.
L'envoi des renseignements relatifs au temps est facultatif. Il y a lieu de faire
usage, à cet effet, de la deuxième partie du présent Code, qui pourra toujours être
modifié par les congrès météorologiques.
Renseignements à fournir :
Meure à adopter :
Dans tous les radiotélégram.mes se rapportant soit aux glaces, soit aux épaves, on
signalera les heui'es en temps moyen de Greenwich.
Adresse :
Texte :
épaves, on emploie deux groupes de cinq chiffres chacun précédés du mot " ice " ;
—
N.B. Si le mot " weather " se trouve dans le radiotélégramme, toutes les expressions
chiffrées avant ce mot donnent des renseignements sur les glaces et toutes celles après le
"
mot " weather " donnent des renseignements météorologiques. Si le mot " weather
n'est pas employé dans le radiotélégramme, celui-ci ne contient de renseignements que
sur les glaces. (Voir des exemples des deux différents radiotélégrammes au présent
Article.)
22
PREMIERE PARTIE.
Glaces et Epaves.
Les renseignements sur les glaces et les épaves se signalent au moyen de dix
divisés en deux groupes de cinq chiffi-es chacun.
chiffres, On fait précéder ces
groupes du mot " ice " :
Codes.
0. Pas de glace.
1. Un seul iceberg. Grande masse de glace flottante.
2. Plusieurs icebergs.
3. Nombreux icebergs.
4. Floeberg. Grosse masse d'eau salée congelée ayant l'apparence d'un petit
iceberg.
5. Champs de glaces. Glaces s'étendant à perte de vue, mais à travers lesquelles il
Exemple
Radiotélégramme envoyé d'un navire à un antre navire.
Premier
Chif-
radio-
fres.
télésTamme.
Date de l'observation 15
Heure de l'observa-
tion
Nature des glaces ou
de l'épave
Position des glaces ou
de l'épave
24
Code V.
Code IX.
Degrés
26
Hausse du Baromètre.
27
«
m
<1
3
>
'^ a
S
p-i 3 eu
.
S -S
M
02
Q
Iz;
o
E-
P
Q
-a
l-H
Q
ij
<;
o
a:
28
Pouces
et
PHIE SANS FIL.
ti-nstant de l'obserraMoii.
RENSEIGNMENTS MÉTÉOROLOGIQUE PAR TÉLÉGRAPHIE SANS FIL.
Clnssifff/t/ion des rnrrm correspori'IriiUs à J f/pf/rp pour irtdirjiier La positjort du ruwirp à fïnstfutJ, de robsnn'otjoji.
Table pour réduire les Minutes en Dixièmes de Degré.
Minutes.
30
Article II.
Signal de Sécurité.
Les stations radiotélégraphiques qui ont à transmettre aux navires un avis
intéressant la sécurité de la navigation et présentant un caractère d'urgence absolue
(icebergs, épaves, cyclones, typhons, modifications brusquement survenues dans la
position et la forme des épaves fixes et amers d'atterrissage), font usage du signal
suivant, dit signal de sécurité, répété, à de courts intervalles, une dizaine de fois, à
pleine puissance :
(T T T).
Article III.
CODE MORSE.
SIGNAUX INTERNATIONAUX.
Les signaux peuvent être faits, durant la nuit ou par temps couvert, soit par
éclats de lumière longs ou brefs, soit par signaux phoniques (sirènes, cornes de
briune, &c.) longs ou brefs, et, durant le jour, par pavillons à main.
J 'ai besoin de secovTrs ; restez près de moi ... ... ... -..^
[233]
32
Signification. Signal.
Signal d'interruption
Point
33
Lettres équivalentes et
Sisrnification,
manière de faire le siçnal.
Allemand G.
Américain C Den
Argentin
Austro-Hon^ OIS
Belge
Brésilien
Britannique
Bulgare
Chilien
Chinois
Colombien
Danois
Espagnol
Français
Grec
Italien
Japonais
Mexicain
Néerlandais
Norvégien
Péruvien
Portugais
Russe
Siamois
Suédois
Turc
Uruguayien
Vénézuélien
34
4.— INSTRUCTIONS.
et le texte du signal.
Article IV.
Une copie imprimée du code des signaux urgents et importants sera placée bien en
vue dans la chambre des cartes de tout navire.
35
CONSTEUCTION.
Article V.
Definitions.
hors membrures.
(12.) La tranche des machines s'étend entre les cloisons transversales principales
étanches qui limitent les espaces aftectés aux machines de propulsion principales et
auxiliaires, y compris les chaudières, s'il en existe.
Article VI.
Article VII
Pei'méabiUté.
Les hypothèses visées à l'Article "VI ci-dessus sont relatives aux perméabilités des
volumes en question, limités supérieurement à la ligne de surimmersion.
Dans la détermination des longueurs envahissables, on adopte une perméabilité
moyenne uniforme pour l'ensemble de chacune des trois parties suivantes du navire :
(a.) Soixante pour cent pour les locaux à marchandises, les soutes à charbon
permanentes et de réserve, les soutes à provisions, à bagages et à dépêches,
les puits aux chaînes, les tunnels étanches des arbres d'hélices et des
tuyautages, ainsi que les citernes à eau douce établies au-dessus du double-
fonds.
La preuve doit être faite que les espaces énumérés ci-dessus sont
appropriés à leur destination et qu'ils y sont réellement affectés. La même
perméabilité ne peut, sans autorisation de l'Administration, être attribuée
à aucun espace non spécifié ci-dessus.
(h.) Quatre-vingt-quinze pour cent pour les espaces réservés aux passagers et à
l'équipage, les coquerons, les cales servant exclusivement de cales à eau, les
double-fonds et tous les autres espaces du navire qui ne sont pas affectés à
l'une des destinations énumérées dans le paragraphe (a) précédent.
Si une partie d'entrepont, limitée par des cloisons métalliques trans-
versales permanentes est partiellement afïectée au transport des passagers,
cet espace doit être considéré comme aiïecté en totalité aux passagers les ;
Si, dans chacune des portions avant et arrière du navire, au-dessous de la ligne de
surimmersion, il existe à la fois des espaces appartenant aux catégories (a) et (b)
ci-dessus, la perméabilité moyenne, pour la portion considérée, est donnée en pourcentage
par la formule 95 —
35r, dans laquelle r est le rapport entre le volume des espaces de la
catégorie {a) et le voluiBe total de la portion considérée du navire.
Article VIII.
(b.) à mesure que, pour une longueur donnée, le type du navire s'éloigne du type
mixte "passagers-marchandises," pour se rapprocher du type essentiellement
affecté au transport de passagers.
(3.) Pour chacun des deux types de navires visés dans le présent article sous (2) (b),
la variation du facteur de cloisonnement peut être figurée par une courbe dont les
37
suivant définit certains points de deux courbes qui correspondent respectivement, savoir:
Tableau.
B. C.
88
Article X.
Siun navire présente un degré de sécurité supérieur à celui que prescrivent les
Articles VIII et IX ci-dessus, et que l'armateur demande qu'il en soit fait mention sur le
certificat de sécurité, conformément à l'Article 17, aHnéa 4, de la Convention, cette
deauiude doit être accompagnée de tous les renseignements nécessaires pour en établir le
bien-fondé.
En pareil cas, mention constate que le compartimentage est égal ou
cette
supérieur à celui pour un navire de même longueur, appartenant à la
prévu
catégorie visée dans la colonne C du tableau de l'Article VIII ci-dessus la mention indique
;.
Article XI.
Il doit exister à l'extrémité avant des navires une cloison d'abordage s'elévant
jusqu'au pont de compartimentage sur les navires à superstructure continue, cette
;
cloison doit s'élever jusqu'au pont le plus élevé. La distance, mesurée à la flottaison en
charge, de cette cloison à l'étrave ne doit pas être inférieure à cinq pour cent de la
longueur du navire.
Il doit exister également une cloison à l'extrémité arrière et des cloisons aux
extrémités de la tranche des machines, pour en séparer les portions du navire affectées aux
passagers et aux marchandises toutes ces cloisons doivent s'élever jusqu'au pont de
;
Article XîI.
Cloisons d'incendie.
incombustibles.
Article XIII.
(1.) Dans les parties du navire affectées aux ptissagers et à l'équipage, tout comparti-
ment étanche doit être pourvu d'une échappée offrant aux personnes un moyen de
retraite praticable.
(2.) Chaque chambre de machine, chaque chaufferie et chaque tunnel d'arbre doit
être pourvu en tout cas d'une échappée offrant au personnel un moyen de retraite qui
n'exige pas la traversée de portes étanches.
39
Article XIV.
(1.) Les cloisons étanches doivent être construites de manière à pouvoir supporter la
pression due à une colonne d'eau s'élevant jusqu'à la ligue de surinunersion, avec une
marge de résistance convenable.
(2.) Lorsqu'une cloison forme baïonnette ou présente des niches, ces parties doivent
être aussi étanches et présenter la même résistance que les parties avoisinantes de la
cloison.
Au passage de membrures ou de barrots au travers d'im pont ou d'une cloison
étanche, l'étanchéité doit être assurée par des pièces forgées et matées, ou bien coulées
et fixées avec interposition de mastic de fer, à l'exclusion de remplissages en bois ou en
ciment.
(3.) L'essai par remplissage des compartiments principaux n'est pas obligatoire.
Un examen complet des cloisons doit être fait par un expert agréé ; cet examen doit
être complété dans tous les cas par un essai à la lance.
(4.) Les compartiments extrêmes de l'avant et de l'arrière du navire doivent être
soumis à un essai de remplissage sous la pression d'une colonne d'eau s'élevant jusqu'à
la ligne de surimmersion.
Les double-fonds, les cales à eau et tous les compartiments destinés à contenir des
liquides doivent être soumis à un essai de remplissage sous la pression d'une colonne
d'eau s'élevant jusqu'à la flottaison en charge, sans que la hauteur de cette colonne
d'eau au-dessus du plafond puisse être inférieure à 2,44 mètres (8 pieds anglais).
(5.) Aucune modification ne peut être apportée dans la structure d'une cloison,
postérieurement à l'inspection, sans autorisation de l'Administration.
(6.) Toutes les prescriptions relatives aux cloisons étanches transversales principales
sont applicables, dans la mesure du possible, aux cloisons longitudinales.
Article XV.
(1.) Le nombre des ouvertures pratiquées dans les cloisons étanches doit êti'e réduit
au minimum compatible avec les dispositions générales et la bonne exploitation du
navire ; pourvues de dispositifs de fermeture satisfaisants.
ces ouvertures doivent être
(2.) Il ne peut exister ni porte, ni vanne, ni trou d'homme, ni aucun orifice
d'accès :
(3.) Dans
tranche des machines, exclusion faite des portes des soutes à charbon
la
et des tunnels d'arbres, il ne peut exister qu'une porte de communication dans chaque
cloison transversale principiale toutefois, s'il -y a plusieurs tunnels d'arbres distincts,
;
(h.) à bras, sur place et d'un point accessible au-dessus de la ligne de surimmersion.
[233] G
40
Est assimilée à une porte employant l'énergie mécanique, toute porte munie d'un
frein à cataracte ou de tout dispositif équivalent, susceptible d'être libérée d'un point
voisin de la timonerie, et,
une fois libérée, se fermant sous l'effet de son propre poids.
Les portes étanches des soutes à charbon doivent être pourvues d'écrans, ou
(5.)
autres dispositifs ayant pour eâet d'empêcher le charbon de faire obstacle à leur
termeture.
(G.) Des ])ortes étanches à charnières peuvent être admises dans les parties du
navire affectées aux jiassagers et à l'équipage, ainsi que dans les locaux de service, à
condition qu'elles soient établies au-dessus d'un pont dont la surface inférieure, h, son
point le plus bas en abord, se trouve au moins à 2,13 mètres (7 pieds anglais) au-dessus
de la flottaison en charge ; ces portes ne sont pas autorisées dans ces parties et locaux
du navire au-dessous d'un tel pont.
Des portes étanches à charnières d'un type particulièrement robuste peuvent être
admises dans des cloisons d'entrepont séparant deux locaux à marchandises, à condition
que ces portes se trouvent au-dessus de la flottaison en charge. Elles doivent être
fermées à l'aide d'un mécanisme efficace avant l'appareillage et ne pas être ouvertes
pendant la navigation.
Toutefois, il ne pourra être admis de portes étanches à charnières, même aiix
extrémités du navire, dans un entrepont à marchandises pour la région centrale duquel
ces portes sei-aient interdites.
(7.) Toutes les autres portes étanches doivent être des portes à glissières.
(8.) —
(((.) Toutes les "portes étanches situées au-dessous de la flottaison en charge
doivent pouvoir être fermées simultanément et contrôlées d'un poste unique situé dans
la timonerie ou au voisinage immédiat de celle-ci ; la fermeture simultanée de ces portes
doit être précédée de l'émission d'un signal avertisseur sonore. Toutefois cette obligation
ne vaut que pour les navires dans lesquels les cloisons transversales pi'incipales étanches
de la tranche des machines sont munies, à un niveau voisin du parquet de chauffe, de
portes étanches en nombre supérieur à cinq ; les portes étanches d'accès aux tunnels
n'entrent pas en compte.
(h.) S'il existe, entre les soutes à charbon des entreponts au-dessous du pont de
compartimentage, des portes étanches qui doivent, à la mer, être occasionnellement
ouvertes pour l'arrimage du charbon, l'emploi d'une énergie mécanique est exigé pour
le manœuvre de ces portes. L'ouverture et la fermeture de ces portes doivent être
mentionnées au journal de bord.
(c.) L'emploi d'une énergie mécanique est également exigé pour les portes établies
au passage des conduits de réfrigération des cales à marchandises, si ces conduits
traversent plus d'une cloison transversale principale étanche, et si les seuils de ces
portes ne sont pas situés à plus de 2,13 mètres (7 pieds anglais) au-dessus de la
flottaison en charge.
(9.) L'emploi de panneaux démontables n'est toléré que dans la tranche des
machines. Ces panneaux doivent toujours être en place avant l'appareillage ils ne;
peut être dérogé à cette règle que lorsque les besoins du service l'exigent toute porte
;
Article XVI.
Cl.) (a.) Au-dessous d'nti pont dont la surface inférieure à son point le plus bas eu
abord se trouve à moins de 2,13 mètres (7 pieds anglais) au-dessus de la flottaison en
charge, il ne peut être établi que des hublots fixes ;
{h.) Toutefois des hublots à ouvrir peuvent être établis dans les entreponts visés au
paragraphe {a) ci-dessus, s'il est satisfait aux conditions suivantes :
— hublots doivent
ces fermés d'une façon étanche
être à avant et clé
l'appareillage
— hublots ne doivent pas être ouverts en cours de navigation
ces
;
(c.) Les hublots établis dans les entreponts visés au paragraphe ((() ci-dessus
doivent être munis de tapes métalliques efficaces.
Des hublots à ouvrir peuvent être établis au-dessus du pont défini au para-
(2.)
graphe 1 (a) du présent Article, excepté dans les locaux afiectés exclusivement au
'
vers les extrémités du navire, dans un local au-dessous de l'entrepont le plus bas pour
la région centrale duquel ils sont admis.
(10.) Les coupées, portes de chargement et sabords à charbon situés au-dessous de la
ligne de surimmersion doivent être efficacement fermés et assujettis avant l'appareillage ;
(11.) Les orifices intérieurs des déversoirs à escarbilles, saletés, &c., ne sont pas
admis au-dessous du pont visé au paragraphe 1 (a) du présent Article ils peuvent l'être ;
ne puissent faire obstacle à leur fermeture. Cette fermeture doit présenter au moins
les mêmes commodités et les mêmes garanties que les fermetures des portes étanches et
des hublots.
Article XVII.
(1.) Les dispositifs adoptés ainsi que les matériaux utilisés pour la construction des
portes étanches, hublots, coupées, sabords à charbon, portes de chargement, soupapes,
[233] G 2
tuyaux, déversoirs à escarbilles et à saletés doivent répondre aux exigences de
l'Administration.
(2.) Les portes étanches doivent être soumises à un essai liydrostatique sous une
pression égale à la pression qui est réglementaire pour la partie correspondante de la
cloison. Cet essai doit être fait soit avant, soit après mise en place de la porte à bord,
mais en tout cas avant l'enti'ée eu service du navire.
Article XVITI.
(1.) Les ponts étanches, tambours et conduits de ventilation doivent présenter une
résistance égale à celle des parties avoisinantes des cloisons étanches. Les procédés
employés pour assurer l'étanchéité de ces éléments, ainsi que les dispositifs adoptés pour
les ouvertures qui y sont pratiquées, doivent répondre aux exigences de l'Administra-
tion. Lorsqu'il est fait usage d'obturateurs étanches pour ces ouvertures, ils doivent
être mis en place avant l'appareillage et rester fermés pendanc la navigation.
(2.) Les ponts étanches et les tambours doivent être soumis à une épreuve
d'étanchéité à la hmce après leur construction l'essai des ponts peut être effectué en les
;
couvrant d'eau. Les conduits de ventilation et les tambours étanches doivent s'élever
au moins jusqu'au niveau de la ligne de surimmersion.
(3.) Aucune modification ne peut être apportée dans la structure d'un pont étauche,
d'un tambour ou d'un conduit de ventilation, postérieurement à l'inspection, sans
autorisation de l'Administration.
Article XIX.
Dans tout navire défini à l'Article 2 de la Convention, il doit être procédé périodique-
ment, en cours de navigation, à des exercices de manœuvre des organes de fermeture
étanche des portes, hublots, dalots, soupapes, déversoirs à escarbilles et à saletés. Un
exercice complet doit avoir lieu avant l'aj^pareillage, un deuxième à la mer, le plus tôt
possible, et d'autres ensuite pendant la navigation, à raison d'un au moins par semaine ;
toutefois, les portes dont la manœuvre comporte l'emploi d'une énergie mécanique et
les portes à charnières des cloisons transversales principales doivent être manœuvrées
quotidiennement, lorsqu'elles sont utilisées à la mer.
Les portes étanches, y compi-is les mécanismes et les indicateurs c|ui s'y rap-
portent, ainsi que les soupapes dont la fermeture est nécessaire pour assurer l'étanchéité
d'un compartiment doivent être périodiquement inspectées pendant la navigation, à
raison d'une fois au moins par semaine.
Article XX.
journal de bord des heures auxquelles tous ces organes auront été fermés, et des heures
auxquelles auront été ouverts ceux dont le présent Règlement permet l'ouverture.
Mention de tous les exercices et de toutes les inspections prescrits par l'Article XIX
ci-dessus doit être faite au journal de bord; toute défectuosité constatée y est explicite-
ment notée.
Article XXI.
Douhle-Fonds.
(1). Les navires dont la longueur est au moins égale à 61 mètres (équivalant à
200 pieds anglais) et inférieure à 76 mètres (équivalant à 249 pieds anglais) doivent
43
être pourvus d'un double-fonds allant au moins de l'avant de la tranche des machines
l'usqu'à la cloisondu coqueron avant ou aussi près que possible pratiquement de cette
cloison.
(2.) Les navires dont la, longueur est au moins égale à 76 mètres (équivalant à
249 pieds anglais) et inférieure à 91,50 mètres (équivalant à 300 pieds anglais) doivent
être pourvus de double-fonds au moins en dehors de la tranche des machines. '
Ces
double-fonds doivent aller à l'avant et à l'arrière jusqu'aux cloisons des coquerons ou
aussi jjrès que possible pratiquement de ces cloisons.
(3.) Les navires dont la longueur est égale ou supérieure à 91,50 mètres (équivalant
à 300 pieds anglais) doivent être pourvus au milieu d'un double-fonds s'étendant entre
les cloisons des coquerons ou s'approchant autant que possible pratiquement de ces
cloisons.
(4.) Le double-fonds des navires dont la longueur dépasse 91,50 mètres (équivalant
à 300 pieds anglais) doit se prolonger latéralement vers la muraille de manière à protéger
les bouchains.
(5.) Dans les navires dont la longueur est supérieure à 213 mètres (équivalant à
699 pieds anglais) le double-fonds doit s'élever en abord au-dessus du dessus de
quille à une hauteur au moins égale au dixième de la largeur au fort cette disposition
;
doit s'étendre sur la moitié au moins de la longueur du navire au milieu, ainsi que sur
l'avant jusqu'à la cloison du coqueron.
(6.) Les puisards établis dans le double-fonds pour recevoir les aspirations des pompes
ne doivent pas avoir une profondeur supérieure à la moitié delà hauteur du double-fonds
à l'endroit considéré. Des puisards s'étendant jusqu'à la coque peuvent être admis à
l'extrémité arrière des tunnels des navires à hélice.
Article XXII.
Marche arrière.
La puissance de marche arrière doit être suffisante pour assurer au navire des
aptitudes de manœuvre convenables en toutes circonstances.
Article XXIII.
Les navires doivent être munis d'un appareil à gouverner auxiliaire, qui peut être
d'une puissance inférieure à celle de l'appareil principal il n'est pas exigé que cet
;
appareil auxiliaire soit actionné par la vapeur ou toute autre énergie mécanique.
Article XXIV.
Pour tout navire défini à l'Article 2 de la Convention, il doit être procédé au moins
aux opérations de contrôle suivantes, définies à l'Article XXV ci-après :
(B.) des inspections périodiques, à raison d'une dans le courant de chaque année ;
Article XXV.
Les inspections visées dans l'Article précédent doivent s'eflPectuer dans les conditions
suivantes :
subi une réparation ou que des parties importantes en ont été renouvelées.
L'inspection doit permettre de se rendre compte que les réparations néces-
saires ou les renouvellements ont été effectués dans de bonnes conditions,
que les matériaux utilisés, ainsi que les procédés d'exécution employés,
donnent toute satisfaction, et que le navire répond à tous égards aux
prescriptions de la présente Convention et aux exigencesdes règlements de
détail édictés en conséquence par le Gouvernement de l'Etat dont relève 1^
navire.
Article XXVI.
Les règlements de détail, visés à l'Article XXV qui précède, fixent notamment la
pression d'épreuve des essais hydrostatiques ainsi que les Intervalles admissibles
entre deux essais consécutifs, applicables aux chaudières principales et auxiliaires, leurs
accessoires, tuyautages de vapeur, réservoirs à haute pression, réservoirs à combustible
liquide pour moteurs à combustion interne.
Les chaudières principales et auxiliaires, leurs accessoires, les réservoirs divers et
les tuyautages de vapeur de plus de cent-deux millimètres (4 pouces anglais) de
diamètre, doivent subir avec succès une épreuve hydrostatique avant leur mise en
service et, en outre, des épreuves périodiques.
En ce qui concerne les chaudières, l'épreuve initiale et les épreuves subséquentes
ont lieu dans les conditions suivantes :
La pression effective d'épreuve doit être au moins égale à une fois et demie la
pression effective de régime ; toutefois il n'est pas exigé que la surpression dépasse
cinq kilogrammes par centimètre carré. Si la pression de l'épreuve initiale ne dépasse pas
de plus de cinq kilogrammes par centimètre carré la pression de régime, l'intervalle de
temps maximum, admissible entre deux essais consécutifs, est de deux années ; cet
intervalle peut être plus long lorsque la pression de l'épreuve initiale dépasse la limite
précédente en aucun cas, toutefois, cet intervalle ne doit dépasser six années, et ce délai
;
extrême n'est applicable que si la pression de l'essai initial atteint une valeur double
de la pression de régime.
45
Article XXVII.
Catégorie.
46
La partie non surélevée du pont d'une embarcation de ce type doit pré.senter une
surface non inférieure à trente pour cent de la surface totale du pont. Cette partie non
surélevée doit être, au-dessus de la flottaison en charge, d'une hauteur au moins égale en
tous points à un demi pour cent de la longueur de l'embarcation ; cette limite est portée
à un et demi jiour cent eu ce qui concerne les extrémités.
Le franc-bord d'une embarcation de ce type doit être tel qu'il lui assure une réserve
de flottabillté au moins égale à trente-cinq pour cent.
Article XXIX.
Une embarcation de ce type doit comporter à la fois des caissons à air étanches et
des flotteurs extérieurs. Leur volume, pour chacune des personnes que l'embarcation
est apte à recevoir, doit être au moins égal aux valeurs suivantes :
Décimètres cubes.
47
Creux de l'Einbarcatiou.
48
Les caissons à air des embarcations ouvertes de la première catégorie doivent être
placés en abord ;il peut être également établi des caissons aux extrémités de
l'embarcation, mais non pas dans le fond.
Les embarcations-pontons peuvent être construites en bois ou en métal. Celles qui
sont en bois auront un double bordé avec tissu interposé celles qui sont métalliques
;
Article XXXIII.
Pontons-Radeaux.
1. Être utilisable sur les deux faces, et pourvu sur chacune d'elles de fargues en
bois, toile ou toute autre matière convenable ces fargues peuvent être repliables.
;
2. Être de dimensions, de solidité, et de poids tels qu'il puisse être manié sans
recourir à des engins mécaniques, et qu'il puisse être, le cas échéant, jeté à la mer du
pont même du navire.
3. Être muni de caissons à air, ou de flotteurs équivalents, à raison de quatre-
vingt-cinq décimètres cubes (équivalant à 3 pieds cubes anglais) au moins pour chacune
des personnes qu'il est apte à recevoir.
4. Comporter un pont dont la surface ne soit pas inférieure à trois mille sept cent
vingt centimètres carrés (équivalant à 4 pieds carrés anglais) pour chacune des personnes
qu'il est apte à recevoir la hauteur de plate-forme, au-dessus de la flottaison en charge,
;
en abord.
Article XXXIV.
types réglementaires est aj^te à recevoir est égal au plus grand entier contenu dans le
quotient de la capacité en mètres (ou pieds) cubes, ou de la surface en mètres (ou pieds)
carrés de l'embarcation ou du radeau, par le chiff"re réglementaire de capacité unitaire,
ou de surface unitaire suivant le cas, qui est déflni ci-après pour chaque type.
2. La capacité cubique d'une embarcation caractérisée par sa surface sera réputée
égale au produit de 0,283 par le nombre de personnes qu'elle est reconnue apte à
recevoir.
3. Les valeurs réglementaires des capacités et surfaces unitaires sont les suivantes :
Capacités unitaires.
.
49
Aeticle XXXV.
Limites de la Caioacité.
Article XXXVI.
Emplacement et Poids des Personnes.
Article XXXVII.
tion à arrière carré, la longueur doit être mesurée jusqu'à la face intérieure du tableau.
A, B, C désignent respectivement les aires des sections transversales, milieu avant,
milieu et milieu arrière, qui correspondent aux 3 points obtenus en divisant l en
4 parties égales. (Les aires correspondant aux deux extrémités de l'embai'cation sont
considérées comme négligeables.)
[233] H 2
50
Les aires A, B, C doivent être considérées comme données en mètres (ou en pieds
anglais) carrés par l'application successive, à chacune des trois sections transversales, de
la formule suivante :
du nombre des personnes dans les embarcations à extrémités très fines et dans celles qui
présentent des formes très pleines.
7. Cliaque Administration conserve le droit d'attribuer à une embarcation une
capacité égale au produit par 0,6 des trois dimensions, s'il est reconnu que ce mode de
calcul ne donne pas un résultat approché par excès les dimensions s'entendent alors ;
dans le cas d'une embarcation à arrière carré, jusqu'à la face extérieure du tableau ;
Article XXXVIIL
I désigne la longiteur, n\esurée en mètres (ou eu pieds anglais) hors bordé entre
Article XXXIX.
Inscriptions sur les Embarcations et les Pontons-Facleaiix.
Article XL.
{b.) Deux tampons pour chaqiie nable (il n'est pas exigé de tamjoons pour les
nables munis de soupapes automatiques convenables) une écope un seau ; ;
en fer galvanisé ;
(/.) Un ou plusieurs mâts, avec ime voile solide au moins, et le gréement corres-
pondant (cette obligation n'est pas applicable aux embarcations de sauvetage
à moteur) ;
{cj.) Un compas convenable.
Les embarcations-pontons doivent être pourvues d'au moins deux pompes de cale,
mais n'auront pas de nables.
Quand un navire défini à l'Article 2 de la Convention transporte des passagers
dans l'Atlantique Nord, on n'est pas tenu, s'il est j^ourvu d'une installation radio-
télégraphique, de munir toutes les embarcations de compas, de mâts, et de voiles.
2. L'équipement normal de tout ponton-radeau approuvé comprend :
((/.) Quelques feux rouges à allumage automatique et une boîte étanche contenant
des allumettes.
52
Article XLI.
Bossoirs.
Chaque jeu de bossoirs doit être muni d'une embarcation de la première catégorie
Toutefois, on devra crocher sous bossoirs un nombre d'embarcations ouvertes de la
première catégorie qui ne pourra être inférieur au minimum déterminé par la tableau
ci-après.
Dans le cas où il ne serait pas pratiquement possible ou raisonnable de placer à bord
d'un navire le nombre minimum réglementaire de jeux de bossoirs, le Gouvernement
dont relève le navire pourra autoriser l'installation d'un nombre moindre de jeux de
bossoirs, sans que toutefois ce nombre puisse jamais être inférieur au nombre minimum
réglementaire d'embarcations ouvei'tes de la première catégorie.
Si les personnes présentes à bord trouvent place en majeure partie dans des
embarcations de longueur supérieure à 15 mètres (équivalant à 50 pieds anglais), une
nouvelle réduction du nombre des jeux de bossoirs pourra être consentie à titre
exceptionnel, si l'Administration qualifiée a reconnu que les dispositions prises .sont à
tous égards satisfaisantes.
Dans tous les cas oil une réduction du nombre minimum réglementaire de jeux de
bossoirs ou autres dispositifs équivalents aura été approuvée, l'armateur du navire en
cause sera tenu de fournir la preuve, par une expérience faite en présence d'im expert
désigné par le Gouvernement, que toutes les embarcations peuvent être eifectivement
mises à l'eau dans un temps minimum.
Les conditions de cette expérience sont les suivantes :
4. Chaque embarcation doit, lorsqu'elle est amenée, avoir au moins deux hommes à
(b.) Capacité suffisante pour recevoir soixante-quinze pour cent des personnes à
bord.
Article XLIIL
Nombre minimum, de Bossoirs et d^ Embarcations ouvertes de la premiere Catégorie. —
Capacité limite des Embarcations.
(A.) Le nombre minimum de jeux de bossoirs à prévoir et qui doivent être munis
chacun d'une embarcation de la première Catégorie, conformément au Titre VI,
Engins de Sauvetage, Article 47 de la. Convention et à l'Article XLI ci-dessus ;
(C.) La capacité minimum exigée pour l'ensemble des embarcations sous bossou-s et
des embarcations complémentaires, conformément à l'Article XLII ci-dessus.
53
54
condition de prendre toutes mesures en vue de prévenir les avaries que des embarcations
causeraient à d'autres embarcations placées au-dessous d'elles.
Si plusieurs embarcations sont desservies par un même jeu de bossoirs, des précautions
doivent être prises pour que les garants restent clairs lorsqu'on les embraque.
Article XLV.
(1.) Les conditions à remplir par un gilet de sauvetage sont les suivantes :
être capable de soutenir en eau douce, pendant vingt-quatre heures, sans couler,
un poids de fer de 6 kilogrammes 800 (équivalant à 15 livres anglaises).
Sont prohibés les gilets dont la flottabilité est assurée au moyen de compartiments
à air.
(2.) Les conditions à remplir par une bouée de sauvetage sont les suivantes :
coulei-,
Sont prohibées les bouées dont le remplissage est constitué par du jonc, du liège en
copeaux ou en grains, ou par toutes autres substances à l'état de déchets et sans
cohésion propre, ainsi que les bouées dont la flottabilité est assurée au moyen de
compartiments à air nécessitant une insufflation préalable.
(3.) Le nombre minimum de bouées dont doivent être munis les navires est ûxé
par
le tableau suivant :
Longueur du navire.
55
(b.) Jusqu'au l" janvier 1920, il ne seia pas exigé que les embarcations-pontons
admis par application du paragraphe (a) qui précède aient leur coque et leur pont à
double bordé avec tissu interposé, ni qu'elles présentent le franc-bord minimum
réglementaire.
(c.) Lorsque les navires auront plus de soixante-quinze mètres (équivalant à 245 pieds
anglais) et moins de cent quarante mètres (équivalant à 460 pieds) de long, on pourra
admettre, pour le nombre minimum de jeux de bossoirs, des valeurs égales aux chiffres
de lacolonne (B) du tableau de l'Article XLIII ci-dessus, réduits d'une unité.
Lorsque les navires auront cent quarante mètres de long ou plus (équivalant à
460 pieds), la réduction pourra être d'une unité sur chaque bord.
Ces réductions ne seront accordées que si la mise à l'eau des embarcations est
convenablement assurée.
((/.) Les dispositions des Articles 42 et 49 de la Convention relatives à la mise k
l'eau des embarcations de sauvetage ne seront pas applicables aux navires existants.
Article XLVII.
Canotiers brevetés.
Pour obtenir le brevet spécial de canotier prévu au Titre VI, Engins de Sauvetage,
Article 54de la Convention, le postulant doit justifier qu'il est exercé dans la
manœuvre complète de mise à l'eau des embarcations de sauvetage et dans le maniement
des avirons qu'il possède la connaissance et la pratique de la manœuvre des embarcations
;
elles-mêmes et qu'il est, en outre, capable de comprendre les ordres relatifs au service
;
Moins de 6] personnes
De 61 à 85 „
„ .S6àl10
„ 111 à 160
„ 161 à 210
Et ainsi de suite à raison de 1 canociei' breveté supplémentaire
par 50 personnes en plus.
Article XLVIII.
Article XLIX.
Elles doivent être mises, avant l'appareillage, en état de fonctionner sans délai.
3. Les tuyautages d'incendie doivent permettre de diriger i-apidemeut deux jeta
d'eau énergiques simultanés dans une région quelconque d'un entrepont habité dont les
portes étanches et les portes incombustibles sont fermées.
Les manches à incendie et les tuyautages doivent être largement proportionnés et
faits de matières convenables. Les raccords des tuyautages seront dans chaque
«ntrepont installés de manière que les manches puissent s'y adapter facilement.
4. Dans tout espace occupé par le chargement, on doit pouvoir à la fois diriger
deux jets d'eau énergiques et amener de la vapeur en quantité suffisante. L'adduction
de vapeur n'est pas exigée sur les navires de moins de mille tonnes.
5. Des extincteurs d'incendie portatifs d'un type à fluide doivent être prévus en
nombre convenable. Chaque compartiment de la tranche des machines doit en recevoir
au moins deux.
Les Gouvernements des Hautes Parties contractantes pourront accepter d'autres
types d'extincteurs, s'il est reconnu par un essai que les garanties présentées par ces
extincteurs sont équivalentes à celles qui sont données par le type ci-dessus. Le
Gouvernement qui aura accepté le type nouveau d'extincteur enverra aux Gouvernements
des autres Parties contractantes une description de l'appareil et un compte rendu de
l'essai.
6. Il doit y avoir à bord deux équipements composés chacun d'un casque
Ils sont déposés en deux endroits différents.
respiratoire et d'un fanal de sûreté.
7. Tous les engins destinés à combattre l'incendie doivent être soumis, au moins
une fois chaque année, à une visite complète faite par un expert désigné par le
Gouvernement.
Article L.
Hole d'Appel.
Le rôle d'appel fixe les devoirs des divers membres de l'équipage en ce qui concerne :
Le rôle d'appel fixe les fonctions que les agents du service général ont à remplir au
regard des passagers en cas d'alarme. Ces fonctions comprennent notamment :
(b.) Le soin de leur faire revêtir et ajuster convenablement les gilets de sauvetage ;
(d.) Le service d'ordre aux passages et aux échelles, et, d'une façon générale, tout
ce qui concerne la circulation des passagers.
Le rôle d'appel prévoit les signaux spéciaux d'alerte pour l'appel de tout l'équipage
aux postes d'embarcations ou d'incendie. Il doit, eu outre, contenir une description
sommaire de ces signaux.
Article LI.
doit être fait, une fois au moins par quinzaine, au mouillage ou à la mer, des
Il
appels aux postes d'embarcations et d'incendie suivis d'exercices correspondants.
Mention sera inscrite de ces exercices au journal de bord ou, le cas échéant, des raisons
pour lesquelles ils n'auront pu être effectués.
Les exercices d'embarcations doivent se faire en employant à tour de rôle les
différents groupes d'embarcations. Les inspections et exercices doivent être conduits
de manière que l'équipage possède la connaissance et la pratique des fonctions qu'il a à
remplir et que toutes les embarcations et tous les pontons- radeaux du navire, ainsi que
leurs apparaux, soient toujours prêts à être utilisés immédiatement.
57
CERTIFICATS DE SÉCURITÉ.
Article LIL
CERTIFICAT BE SECURITE
Délivré en exécution des dispositions de la
Code international
Nom du Navire.
de Signaux.
Port d'attache. Tonnage brut.
Nom(8).
Le (s) soussigné(s) certifie(nt) :
II. que la visite a permis de constater que les obligations imposées par ladite
Convention étaient remplies en ce qui concerne :
J. H. BILES.
H. ACTON BLAKE.
ALFRED H. F. YOUNG.
C. HIPWOOD.
W. DAVID ARCHER.
R. MUIRHEAD COLLINS.
ALEXANDER JOHNSTON.
THOS. MACKENZIE.
CARLO BRUNO.
VITTORIO RIPA DI MEANA.
GUSTAVO TOSTL
THARALD PEDERSEN.
Ad referendu7nJ J . BRUHN.
[jENS EVANG.
J. V. WIERDSMA.
H. S. J. MAAS.
A. D.MULLER.
WILMINK.
J. W. G. COOPS.
N. DE ETTER.
C. 0.OLSEN.
NILS GUSTAF NILSSON.
[233]
K 2
60
Protocole final.
L )
IL
En
ce qui concerne la ratification de la présente Convention, un déLii spéciiil est
accordé au Gouvernement danois, qui aura le droit de la ratifier jusqu'au P' avril
1915.
IIL
En foi de quoi les Plénipotentiaires ont dressé le présent Protocole final, qui aura
la même force et la même valeur que si ses dispositions étaient insérées dans le texte
même de la Convention à laquelle il se rapporte, et ils l'ont signé en un exemplaire, qui
restera déposé aux archives du Gouvernement brit:innique et dont une copie sera
remise à chaque partie.
VON KOEKNEK.
SEELIGER.
SCHÛTT.
RIESS.
PAGEL.
SCHRADER.
BEHM.
G.FRANCKENSTEIN.
SCHRECKENTHAL.
DUNAY.
E. A. PIERRARD.
CH. LE JEUNE.
LOUIS FRANCK.
EMIL KROGH.
V. TOPSÔE-JENSEN.
RAFAEL BAUSA.
JOSHUA W. ALEXANDER.
JAS.HAMILTON LEWIS.
EUGENE T. CHAMBERLAIN.
ELLSWORTH P. BERTHOLF.
WASHINGTON LEE CAPPS.
GEORGE F. COOPEU.
HOMER L. FERGUSON.
ALFRED GILBERT SMITH.
WM. H. G. BULLARD.
GEO. UHLER.
61
GUERNIER
MERSEY.
ERNEST G. MOGGRIDGE.
A. DENNY.
NORMAN HILL.
J. H. BILES.
ÏÏ. ACTON BLAKE.
ALFRED H F. YOUNG.
C. HIPWOOD.
W. DAVID ARCHER.
R. MUIRHEAD COLLINS.
ALEXANDER JOHNSTON.
THOS. MACKENZIE.
CARLO BRUNO.
VITTORIO RIPA DI ME AN A.
GUSTAVO TOSTL
fHARALD PEDERSEN.
Ad referendum} J. BRUHN.
[JENS EVANG.
J. V. WIERDSMA.
H. S. J. MAAS.
A. D,MULLER.
WILMINK.
J. W. G. COOPS.
N. DE ETTER.
C. O.OLSEN.
NILS GUSTAF NILSSON.
62
1.
L'attention des Gouvernements qui ont adopté les règles établies en vue de
prévenir les en mer
collisions soit attirée sur la nécessité de les reviser, et en
particulier en ce qui concerne :
À raison de la diversité des pratiques et des opinions en cours dans les divers
pays, la question de l'adoption d'un système uniforme de commandements à la barre
soit étudiée eu même temps que la réforme du Règlement international ayant pour objet
de prévenir les abordages en mer.
5.
Dans les parages où la brume est fréquente, tous les bateaux-feux extérieurs,
mouillés en des points importants, soient munis de cloches sous-marines.
L'on généralise, pour les officiers et hommes de vigie, les épreuves en usage en
vue de s'assurer del'acuité de leur vision et de leur faculté de percevoir les couleurs.
9.
10.
II.
12.
13.
14.
Les navires à voile et à vapeur faisant des voyages de long cours soient pourvus
2.
d'une installation leur permettant la réception des signaux horaires et météorologiques.
15.
L'attention des Gouvernements des Etats contractants soit attirée sur l'intérêt
qu'il y aurait à ce qu'ils fissent leurs efforts pour réduire les délais de mise en service
prévus par l'Article 38 de la présente Convention pour l'installation des appareils
radiotélégraphiques et le recrutement des télégraphistes pour les navires de la première
et de la deuxième catégories, ainsi que ceux prévus par le même Article pour l'installa-
tion desdits appareils, le recrutement des télégraphistes et l'établissement d'une écoute
permanente à bord des navires de la deuxième et de la troisième catégories.
16.
En foi de quoi les Plénipotentiaires ont décidé que les vœux ci-dessus émis
seraient annexés au Protocole final afin qu'il y fût fait tel droit que de raison.
VON KOERNER.
SEELIGER.
SCHÛTT.
RIESS.
PAGEL.
SCHRADER.
BEHM.
64
G. FRANCKENSTEIN.
SCHRECKENTHAL.
DUNAY.
E. A.PIEHBARD.
CH. LE JEUNE.
LOUIS FRANCK.
EMIL KROGH.
V. TO PSÔE- JENSEN.
RAFAEL BAUSÂ.
JOSHUA W. ALEXANDER.
JAS.HAMILTON LEWIS.
EUGENE T. OHAMBERLALN.
ELLSWORTH P. BERTHOLF.
WASHINGTON LEE CAPPS.
GEORGE F. COOPER.
HOMER L. FERGUSON.
ALFRED GILBERT SMITH.
WM. H. G. BULLARD.
GEO. UHLER.
GUERNIER.
MERSEY.
ERNEST G. MOGGRIDGE.
A. DENNY.
NORMAN HILL.
J. H. BILES.
H. ACTON BLAKE.
ALFRED H. F. YOUNG.
C. HIPWOOD.
W. DAVID ARCHER.
R. MUIRHEAD COLLINS.
ALEXANDER JOHNSTON
THOS. MACKENZIE.
CARLO BRUNO.
VITTORIO RIPA DI MEANA.
GUSTAVO TOSTL
fHARALD PEDERSEN.
Ad referendum J J. BRUHN.
[JENS EVANG.
J. V. WIERDSMA.
H. M A AS.
S. J.
A. D.MULLER.
WILMINK.
J. W. G. COOPS.
N. DE ETTER.
C. O. OLSEN.
NILS GUSTAF NILSSON.
— — —
English Translation.
INTERNATIONAL CONVENTION
ON
CONVENTION.
Preamble.
His Majesty the German Emperor, King of Prussia, in the name of the German
Empire H.M. the Emperor of Austria, King of Bohemia, &c., aixl Apostolic King of
;
Hungary H.M. the King of the Belgians H.M. the King of Deumai'k H.M. the King
; ; ;
Republic H.M. the King of the United Kingdom of Great Britain and Ireland and of
;
the British Dominions beyond the Seas, Emperor of India; H.M. the King of Italy ;
H.M. the King of Norway H.M. the Queen of the Netherlands H.M. the Emperor of
; ;
H.M. the Empeuor of Germany, King of Prussia, in the name of the German Empire :
His Excellency Dr. A^t)n Koerner, Wirklicher Geheiraer Rat, Director of the
Commercial Section of the Imperial Foreign Office ;
Dr. Seeliger, Geheimer Legationsrat und vortragender Rat, at the Imperial Foreign
Office;
M. Schiitt, Geheimer Regierungsrat und vortragender Rat, at the Imperial Ministry
of the Intei'ior ;
H.M. the Emperor of Austria, King of Bohemia, &c., and Apostolic King of
Hungary :
* This ti-anslation has been prepared at the Board of Trade for convenience of reference. It is,
however, to be clearly understood that the French text is the only one which possesses any official
authority.
66
Captain Don Rafael Bausii, Chief of the Spanish Naval Commission in J>ondon.
Mr. Homer L. Ferguson, Managing Director of the Newport News Ship Building
and Dry Dock Company ;
Mr. Alfred Gilbert Smith, Vice-President of the New York and Cuba Mail
Steamship Company ;
H.M. King of the United Kingdom of Great Britain and Ireland and of the
the
British Dominions beyond the Seas, Emperor of India :
Lord Mersey, late President of the Admiralty Division of the High Court, and
President of the Court of Enquiry on the loss of the steamship " Titanic " ;
Mr. E. G. Moggridge, Assistant Secretai'y of the Board of Trade for the Marine
Department ;
Sir John Biles, late Chairman of the Departmental Committee on lîoats and
Davits ;
67
Dr. Johannes Bruhn, Director of the " Norske Veritas " Classiticatiou Society ;
Article 1.
The High Contracting Parties undertake to give effect to the provisions of this
Convention, iov the purpose of securing safety of life at sea, to promulgate all regulations
and to take all steps which may be necessary to give the Convention full and complete
effect.
Theprovisions of this Convention are completed by Regulations which have the
same force and take effect at the same time as the Convention. Every reference to the
Convention implies at the same time a refei-ence to the Regulations annexed thereto.
Article 2.
Article 3.
There are excepted from this Convention, save in the cases where the Convention
otherwise provides, ships making voyages specified in a schedule to be communicated by
each High Contracting Party to the British Government at the time of ratifying' the
Convention.
No schedule may include voyages in the course of which the ships go more than
200 sea miles from the nearest coast.
27'J *• 2
— —
68
Eacli High Contractiiiii' I'arty has the rig-ht subsequently tu modify its schedule of
voyages in conformity witli this Article on condition that it notifies the British Govern-
ment of such modification.
Each High Contracting Party has the right to claim from another Contracting Party
the benefit of the {)rivileges of the Con\'ention for all of its ships which are engaged
in any one of the voyages mentioned in its own schedule. For this purpose the Party
claiming such benefit shall impose on the said ships the obligations ])rescribed by the
Convention in so far as, having regard to the nature (jf the voyage, these obligations
would not be unnecessary or unreasonable.
Article 4.
No shi]), not subject to the provisions of the Convention at the time of its departure,
can be subjected to the Convention in the course of its voyage, if stress of weather or any
other cause of force majeure compels it to take refuge in a port of one of the States
of the High Contracting Parties.
Article 5.
When the exjjression every ship is used in this Chapter and in the corresponding
' '
part of the annexed Regulations, it includes all merchant ships, whether they are the
ships defined in Article 2 or not, which belong to any of the Contracting States.
Article 6.
The High Contracting Parties undertake to take all steps to ensure the destruction
of derelicts in the northern part of the Atlantic Ocean east of a line drawn from
Cape Sable to a point situated in latitude 34° north and longitude 70° west. Further,
they will establish in the North Atlantic with the least possible delay a service for the
study and observation of ice conditions and a service of ice patrol. For this purpose :
and observation of ice conditions shall be effectively maintained, in particular from the
beginning of February to the opening of the ice season.
While the two vessels are employed in ice patrol the High Contracting Parties, to
the extent of their ability and so far as the exigencies of the Naval Service will permit, will
send warships or other vessels to destroy any dangerous derelicts, if this destruction is
considered necessary at that time.
Article 7.
The Government of the United States is invited to undertake the management of the
three services of derelict destruction, study and observation of ice conditions, and ice patrol.
The High Contracting Parties which are specially interested in these services, and whose
names are given below, undertake to contribute to the expense of establishing and
working the said services in the following projiortions :
—
Per cent.
Austria- Hungary ... ... ... ... ... 2
Belgium ... ... ... ... ... ... 4
v^ulluii Ki ••• ••• ••• ••• ••• ••• ••• «^
for theexpenses of working up to the 1st September following the date of denunciation
of the Convention on this particular ])oint. To take advantage of the said right, it
must give notice to the other Contracting Parties at least six months before thy said
1st September so that, to be free from its obligatitms on the 1st Septemljer, 1916, it
;
must give notice on the 1st March, lUlG. at the latest, and similarly for each subsequent
year.
In case the United States Government should not accept the proposal made to them,
or in case one of the High Contracting Parties, for any reason, should not assume
responsibility for the pecuniary contribution defined above, the High Contracting Parties
shall settle the (question in accordance with their nuitual interests.
The Government of the High Contracting Party which undertakes the management
of the service of derelict destruction is invited to devise means of granting, at the
expense of this service, to merchant ships, which have contributed in an effective manner
to the destruction of ocean derelicts, rewards to be fixed by the Government in •-
Article 8.
The master of every ship which meets with dangerous ice or a dangerous derelict is
l>ound to communicate the information by all the means of communication at his disposal
to the ships in the vicinity, and also to the competent authorities at the first point of
the coast with which lie can communicate.
Every Administration which receives intelligence of dangerous ice or a dangerous
derelict shall take all steps which it thinks necessar}' for bringing the information to the
knowledse of those concerned and for communicating it to the other Administrations.
The transmission of messages respecting ice and derelicts is free of cost to the ships
concerned.
It is desirable that the said information should be sent in a uniform manner. For
this purpose, a code, the use of which is optional, appears in Article I of the Regulations
annexed hereto.
Article 9.
Article 10.
Whep ice is reported on, or near, his course, the master of every ship is bound to "
proceed at night at a moderate speed, or to alter his course so as to go well clear of the
danger zone.
Article 11.
The ships defined by Article 2 shall have on board a Morse signalling lamp of
sufficient range.
The use of Morse signals is regulated by the Code appearing in Article III, as
well as by Article IV of the Regulations annexed hereto.
Article 12.
The use of
the international distress signals for any other purpose than that of signals
of distress pfohibited on every ship.
is
The use of jjrivate signals which are liable to be confused with the intei'national
distress signals is prohibited on every ship.
Article 13.
The selection of the routes across the North Atlantic in both directions is left to the
responsibility of the steamship conapanies. Nevertheless the High Contracting Parties
undertake to impose on these companies the obligation to give public notice of the
regular routes which they propose their vessels should follow, and of any changes which
they make in them.
— — — —
70
The Hij^ii Contracting Parties undertake, furtlier, to use their influence to induce
the (jwners of all vessels crossin<>- the Atlantic to follow as far as possible the routes
adopted by the principal companies.
Article 14.
The High Ct)ntracting Parties undertake to use all diligence to obUiin from the
Governments which are not parties to this Convention their agi-eement to the revision
of the International Regulations for Preventing Collisions at Sea as indicated below :
Article 15.
Article 16.
For the application of the Articles contained in this Chapter and in the corresponding
part of the Regulations annexed hereto, the ships defined in Article 2 are divided into
" new ships " and " existing ships."
New ships are those the keel of which is laid after the 1st July, 1915. The following
;\.rticles of this Chapter, namely. Articles 17 to 30, are applicable to them in full.
'
Subdivision of Ships.
Article 18.
Article 19.
Fireproof Bidkheads.
With a view to retarding the spread of fire, ships shall be fitted with fireproof
bulkheads in accordance with the provisions of Article XII. of the annexed
Regulations.
Article 20.
The conditions under which means of escape from the various watertight compart-
ments shall be provided are indicated in Article XIII. of the annexed Regulations.
Article 21.
shall be provided for closing these openings. Articles XV. and XVII. of the annexed
Regulations indicate the conditions governing the number of openings, the character
and use of the means of closing with which these openiiags shall be provided, and
the tests to which watertight doors shall be subjected.
Article 23.
Side-scuttles and other openings in the side of the ship and the inboard openings
of discharges through the shell shall be provided with means of closing them, and shall be
arranged in such manner as to prevent so far as possible the accidental admission of water
into the ship. Articles XVI. and XVII. of the annexed Regulations indicate the
conditions under which openings may be made in the ship's side, the appliances which shall
be provided for closing these openings, and the requirements as to operating the closing
appliances.
Article 24.
In order to ensure their strength and watertightness, watertight decks, trunks and
ventilators shall be constructed and tested in accordance with the provisions of
Article X\'ITI. of the annexed Regulations.
—
72
Article 25.
The conditions under which inspections of watertight doors, &c., and drills for their
operation, shall be made periodically during a voyage are indicated in Article XIX. of
the annexed Regulations.
Article 26.
A record of the closing and opening of watertight doors, &c., and of all inspections
and drills, shall be entered in the official log book as i-equired by Article XX. of the
annexed Regulations.
Article 27.
Double [Bottoms.
The conditions under which a double bottom shall be fitted in shi]>s of different
lengths, and in pai'ticular the minimum extent of the double bottom longitudinally and
transversely, are indicated in Article XXI. of the annexed Regulations.
Article 28.
Ships shall comply, as regards their power of going astern and the fitting of
with the provisions of Articles XXII. and XXTII. of
auxiliary steeinng apjiaratus,
the annexed Regulations.
Article 29.
The general principles which shall govern the survey of the ships defined in
Article whether new ships or existing ships, as regards hull, main and auxiliary boilers
2,
and machinery, and equipments, are stated in Articles XXIV. to XXVI. of the annexed
Regulations. The Government of each of the High Contractuig Parties undertakes :
(2) to communicate these regulations to each of the other contracting States ; and
(3) to secure that these regulations shall be enforced.
The detailed regulations referred to in the preceding paragraph shall be in all
respects such as to secure that, from the point of view of safety of life, the ship is fit for
the service for which it is intended.
Article 30.
(1.) The fitting of longitudinal watertight bulkheads, double skins and water-
tight decks and flats, and the question whether there may be allowed any
increase in the length of transverse watertight compartments in way of
which such longitudinal sub-division is fitted, and, if so, to what extent :
(2.) Tlie method of sub-division for obtaining the highest practicable degree of
safety to be applied to ships of shorter lengths than those covered by
Article VIII. of the annexed Regttlations ; and
—
7S
Chapter V. —.RADioTELEGRApnv.
Article SI.
All merchant ships belonging to any of the Contracting States, whether they are
propelled by machinery or by sails, and whether they carry passengers or not, shall.
when engaged on the voyages specified in Article 2, be fitted with a radiotelegraph
installation, if they have on board fifty or more persons in all.
Advantage may not be taken of the provisions of Articles 2 and o of this Convention
to exempt a shi^) from the requirements of this Chapter.
Article 32
Ships on which the number of persons on board is exceptionally and temporarily
increased up to or beyond fifty as the I'esult of force majeure, or because the master is
under the necessity of increasing the number of his crew to fill the places of those who
are ill, t)r is obliged to carry shipwrecked tn* other ])ersons, are exempted from the
above obligation.
Moreover, the Governments of each of the Contracting States, if they consider that
the route and the conditions of the voyage are such as to render a radiotelegraph
installation unreasonable or unnecessary, may exempt from the above requirement the
following ships :
(1) Ships which in the course of their voyage do not go more than 150 sea miles
from the nearest coast.
(2) Ships on which the number of persons on board is exceptionally or temporarily
increased up to or beyond fifty by the carriage of cai'go hands for a part ot
the voyage, provided that the said ships ai-e not going from one continent
to another, and that, during that part of their voyage, they remain within
the limits of latitude 30° N. and 30° S.
(3) Sailing vessels of primitive build, such as dhoivs, junks, &c., if it is practically
impossible to instal a radiotelegraph apparatus.
Article 33.
Ships which, in accordance with Article 31 above, are required to be fitted with a
radiotelegraph installation ai'e divided, for the purpose of radiotelegraph service, into three
classes, in accordance with the classification established for ship stations in Article XIII. {l>)
of the Regulations annexed to the Radiotelegraph Convention, signed in London on the
5th July, 1912, viz. :—
First Class. —
Ships having a continuous service.
There shall be placed in the First Class ships which are intended to carry twenty-five
or more passengers :
—
( 1 )they have an average speed in service of fifteen knots or more ;
if
(2) if they have average speed in service of more than thirteen knots, but only subject
to the twofold condition that they have on board two hundred persons or
more (passengers and crew), and that, in the course of their voyage, they go
a distance of more than five hundred sea miles between any two con-
secutive ports. Nevertheless these ships may be placed in the Second Class
on condition that they have a continuous watch.
—
Second Class. Ships having a service of limited duration.
There shall be placed in the Second Class all ships which are intended to carry
twenty-five or more passengers, if they are not, for other reasons, placed m
the First
Class.
279 B
—
74
Ships placed in the Second Class must, durinj^ navigation, maintain a continnous
watch for at least seven hours a day, and a watch of ten minutes at the beginning of
every other hour,
Tliird Class.— Ships which have no fixed periods of service.
All ships which are placed neither in the First nor in the Second Class shall be placed
in the Third Class.
The owner of a ship placed in the Second or in the Third Class has the right to
require that, if" the ship complies with all the recjuirements for a superior class, a statement
to the effect that it belongs to that superior class shall be inserted in the Safety Certificate.
Article 34.
(1) Ships whose average speed in service exceeds 13 knots, which have on board
200 persons or more, and which, in the course of their voyage, go a distance
of more than 500 sea miles between two consecutive ports, when these ships
are placed in the Second Class.
(2) Ships in the Second Class, for the whole of the time during which they are
more than 500 sea miles from the nearest coast.
(3) Other ships specified in Article 31, when they are engaged in the Trans-
Atlantic trade, or when they are engaged in other trades if their route takes
them more than 1,000 sea miles from the nearest coast.
Ships connected with all kinds of fishing business including whaling, which are required
to be fitted with a radiotelegraph installation, shall not be required to maintain a
continuous watch.
The continuous watch may be kept by one or more operators, holding certificates in
accordance with Article X of the Regulations annexed to the International Radiotele-
gi'aph Convention, 1912, together, if necessary, with one or more certificated watchers.
Nevertheless, if an efficient automatic calling apparatus is invented, the continuous watch
may be maintained by this means by agreement between the Governments of the High
Contracting Parties.
By " certificated watcher " is meant any person holding a certificate issued under the
authority of the Administration concerned. To obtain this certificate, the applicant must
prove that he is capable of receiving and understanding the radiotelegraph distress
signal and the safety signal described in the Regulations annexed hereto.
The High Contracting Parties undertake to take steps to ensure that the certificated
watchers observe the secrecy of correspondence.
Article 35.
^5
If the normal installation, which, in accordance with this Article, has a range
ol' at least one hundred sea miles, satisfies all the conditions prescribed above, an
emergency installation is not required.
The licence provided tor in Article IX. of the Regulations annexed to the International
Radiotelegraph Conventi(,)n, 1912, may not be issued unless the installation complies both
with the provisions of that Convention, and also with the provisions of this Convention.
Article 36.
(1) of that Convention and the Regulations annexed thereto, or of any other
instruments which may in the future be substituted therefor,
(2) of this Convention, in regard to all the points in which it supplements the
aforementioned documents.
Article 37.
Every master of a ship, who receives a call for assistance from a vessel in distress is
The High Contracting Parties undertake to take all steps necessary for giving effect
to the provisions of this Chapter with the least possible delay. Nevertheless^ they may
allow :
A delay not exceeding one year, from the date of the ratification of this Con-
vention, for the provision and training of operators and for the installation of the
apparatus on ships jjlaced in the First and Second Classes.
A
delay not exceeding two years, from the date of the ratification of this
Convention, for the provision and training of the operators and watchers on the
ships in the Third Class, for the installation of the apparatus on ships in the Third
Class and for the establishment of a continuous watch on ships placed in the
Second and Third Classes.
For the application of the Articles contained in this Chapter and of the corre-
si)onding part of the Regulations annexed hereto the ships defined in Article 2 are
divided into neiv ships and existing ships.
New ships are those of which the keel is laid after the olst December, 1914.
Other ships are considered as existing ships.
279 B Ï
76
Article 40.
Fundamental Principle.
At no moment of its voyage may a ship have on board a total number of perstjus
greater than that for whom accommodation is provided in the lifeboats and the pontoon
•life-rafts on board.
The number and arrangement of the boats, and (where they are allowed) of the
pontoon rafts, on a ship de2)ends upon the totalnumber of persons which the ship is
intended to carry provided that there shall
;
not be requiretl on any voyage a total
capacity in boats, and (where they are allowed) pontoon-rafts, greater than that necessary
to acconuuodate all the persons on board.
Article 41.
All thelife boats allowed for a ship shall com2:)ly with the conditions hxed by this
Convention and Articles XXVII to XXXII of the Regulations annexed hereto; the
same Articles describe the stixndard types, which are divided into two classes.
The conditions required for the pontoon-rafts are given in Article XXXIII of the
same Regulations.
Article 42.
Strength of boats.
Each boat must be of sufficient strength to enable it to be safely lowered into the
water when loaded with its lull complement of persons and etjuipnient.
Article 43.
Article 44.
Suitable arrangements shall lie made for embarking the passengers in the boats.
In ships which carry rafts there shall be a number of rope ladders alwavs available
for use in embarking the persons on to the rafts.
Article 45.
The number of persons that a boat of one of the standard types or an apj^rovcd
pontoon raft can accommodate is determined by the methods indicated in Articles XXXIV
to XXXIX, inclusive, of the Regulations annexed hereto.
Article 46.
Article Xl. of the annexed Regulations prescribes the equipment for boats and
pontoon-rafts. All loose equipment must be securely attached to the boat or jjontoon-rait
to which it belonas.
11
Article 47.
The iirrang-euients to be made for the stowage of the boats and in particnlar the
extent to which pontoon rafts may be accepted are sj^ecitied in Articles XLI, XLII,
and XLIII of the annexed Regulations.
The minimum number of sets of davits is fixed in relation to the length of
. the ship provided that a number of sets of davits greater than the number
;
of boats necessary for the accommodation of all the persons on board may not be
required.
Article 48.
All the boats and rafts must be stowed in such a way that they can be launched in
the shortest possible time and that) even under mifavourable conditions of list and trim
from the point of view of the handling of the boats and rafts, it may be possible to
embark in them as larfce a number of persons as possible.
The arrangements! must be such that it may be possible to hiunch on either side of
the ship as large a number of boats and rafts as possilale.
Supplementary instructions are given in Article XLIV^ of the annexed Regulations.
Article 49.
The davits shall be of such strength that the boats can be lowered with their
full complement of persons and equipment, the ship being assumed to have a list of
15 degrees.
The davits must be fitted with a gear of sufficient power to ensure that the boat
can be turned out against the maximum list under which the lowering of the boats
is possible on the vessel m question.
Article 50.
Any appliance may be accepted in lieu of davits or sets of davits if the Administration
concerned is satisfied, after proper trials, that the appliance in question is as effective as
davits for placing the boats in the water.
The Government of the High Contracting Party which accepts a new type of
appliance shall communicate to the other Contracting Parties particulars of the appliance
with details of the trials made.
Article 51.
Article 52.
Existing ships.
I'afts provided that, iu cases where tlie strict application of these principles wonlcl not
;
Article 53.
(1) Proper arrangements shall be made for ingress to and egress from the different
compartments, decks, &c.
(2) Provision shall be made for an electi'ic or other system of lighting, sufficient
for all requirements of safety, in the different parts oi both new and existing ships, and
particularly upon the decks on which the life-boats are stowed. On new ships there must be
a self-contained source capable of supplying, when necessary, this safety lighting system,
and placed in the upper parts of the ship, as high as practically possible.
(3) The exit from every compartment must always be lighted by an emergency
lamp, which shall be kept locked, and which shall be independent of the ordinary lighting
of the ship. These emergency lamps may be supplied from the independent installation
referred to in the jjreceding paragraph, if an independent circuit is employed for this
purpose and if this installation works concurrently with the ordinai'y lighting of
the ship.
Article 54.
Article 55.
Fire Protection.
(1) The carriage, either as cargo or ballast, of goods which by reason of their
nature, quantity, or mode of stowage, are, either singly or collectively, likely to endanger
the lives of the passengers or the safety of the ship, is forbidden.
This provision does not apply to the ship's distress signals, nor to the carriage of
naval or military stores for the public service of the State under authorised conditions.
(2) The Government of each High Contracting Party shall, from time to time by
official notice, determine what goods are to be considered dangerous goods, and shall
indicate the precautions which must be taken in the packing and stowage thereof.
(3) Article XLIX of the annexed Regulations indicates the arrangements to be made
for the detection and extinction of fire.
Article 56.
Special duties for the event of an emergency shall be allotted to each member of the
crew.
The muster list shall show all these special duties, and shall indicate, in particular,
the station to which each man must go, and the duties that he has to perform.
Before the vessel sails, the muster list shall be drawn up and exhibited, and the proper
authority shall be satisfied that the muster list has been prepared for the ship. It shall
be posted in several parts of the ship, and in particular in the crew's quarters.
Articles L and LI of the annexed Regulations indicate the conditions under which
musters of the crew and drills shall take place.
—
79
Article 57.
A
certificate, called a " Safety Certificate," shall be issued, after inspection and
survey, to every ship which complies in an efficient manner with the requirements of the
Convention.
The inspection and survey of ships, so far as regards the enforcement of the
provisions of this Convention and the annexed Regulations, shall be carried out by
officers of the State to which the ship belongs provided always that the Government
;
of ea^h State may entrust the inspection and survey of ships of its own country either
to surveyors nominated by it for this purpose or to organisations recognised by it. In
every case the Government concerned fully guarantees the completeness and efficiency of
the inspection and survey.
The Safety Certificate shall be issued either by the officers of the State to which the
ship belongs, or by any other person duly authorised by that State. In either case the
State to which the ship l:)elongs assumes full responsibility for the certificate.
Article 58.
The Safety Certificate shall be drawn up in the official language or languages of the
State by which it is issued.
The form of the certificate shall be that of the model given in Article LII of the
Regulations annexed hereto. The arrangement "of the printed part of this standard
certificate be exactly reproduced, and the particulars inserted by hand shall be
shall
inserted inRoman characters and Arabic figures.
The High Contracting parties undertake to comnninicate one to another a sufficient
number of specimens of their Safety Certificates for the information oi their officers. This
exchange shall be made, so far as possible, before the 1st April, 1915.
Article 59.
The Safety Certificate shall not be issued for a period of more than twelve months.
If the ship is not in a port of the State to which it belongs at the time when the
period of the validity of the Safety Certificate expires a duly authorised officer of this State
may extend this period but such an extension shall be granted only for the purpose of
;
allowing the ship to complete its return voyage to its own country, and then only in cases
in which it appears proper and reasonable so to do.
The extension cannot have effect for more than five months, and the ship shall not
thereby be entitled to leave its own country again without having obtained a new
certificate. »
Article 60.
The Safety Certificate issued under the authority of a Contracting State shall be
accepted by the Governments of the other Contracting States for all purposes covered
by this Convention. It shall be regarded by the Governments of the other Contracting
States as having the same force as the certificates issued by them to their own ships.
Article 61.
Every ship holding a Safety Certificate issued by the officers of the Contracting
State to which it belongs, or by persons duly authorised hj that State, is subject in the
ports of the other Contracting States to control by officers duly authorised by their
Governments in so far as this control is directed towards verifying that there is on board
a valid Safety Certificate, and, if necessary, that the conditions of the vessel's seaworthiness
correspond substantially with the particulars of that certificate ; that is to say, so that the
ship can proceed to sea without danger to the passengers and the crew.
Article 62.
The pi'ivileges of the Convention may not be claimed in favour of any ship unless it
If, in the course of a particular voyage, the ship has on board a number of passengers
less than the maximum number indicated in the Safety Certificate, and is, in consequence,
so
in accordance with the provisions of this Oonvontion free to carry a smaller number
of boats and other life-saving appliances than that stated in the afore-nientioued
life
Article 64.
Article 65.
Article 66.
The High Contracting Parties which intend the Convention to apply to the
whole of their Colonies, Possessions and Protectorates, or to one or to some of these
countries, shall declare this intention either at the time of signing these presents
or subsequently. To this effect they shall be able either to make a general declaration
embracing the whole of their Colonies, Possessions and Protectorates, or to enumerate
b}' name the countries which they intend to come within the scope of the law of
the Convention, or, alternatively, to enumerate by name those which they intend to be
excepted.
This declaration, unless it be made at the time of signing this Convention, shall be
made in writing to the Government of Great Britain, and communicated by the latter
Government to all the Governments of the other States parties to the Convention.
The High Contracting Parties may also in the same way, provided that they comply
with the provisions of Article 69 hereafter, denounce this Convention as regards their
Colonies, Possessions or Protectorates, or one or some of those countries.
Article 67.
81
are parties to the Convention, unless a later date had been proposed by the
acceding State.
The Governments of the States which accede
to the present Convention shall annex
provided for by Article 3 of this Convention.
to their declaration of accession the schedule
This schedule shall be added to those already deposited by the other Governments. The
British Government shall transmit a copy thereof to the other Governments.
Article 68.
(2) ships to which it applies, in respect of subjects for which the Convention
has not expressly provided.
understood that, the subject of this Convention being safety of life at sea,
It is
questions relating to the well-being and health of passengers, and in particular of
emigrants, as well as other matters i-elative to their transport, continue subject to the
legislation of the different States.
Article 69.
This Convention shall come into force on the 1st -Tuly, 191.5, and shall remain
in without any prescribed limit of time.
force Nevertheless, each High Contracting
Party may denounce the Convention at any time after an interval of five years from
the date on which the Convention comes into force in that State.
This denunciation shall be notified through the diplomatic channel to the Govern-
ment of Great Britain and by the latter to the Governments of the other Contracting
Parties. It shall take effect twelve months after the day on which the notification is
received by the Government of Great l>ritain.
A denunciation shall only affect the State which makes it, the Convention remaining
fully and completely operative as regards all the other States which have ratified it, or
which have acceded thereto or which thereafter accede thereto.
Article 70.
This Convention with the Regnlations annexed thereto shall be di'awn up in a single
copy which shall be deposited in the archives of the Government of Great Britain. A
true and certified copy shall be delivered by the latter to each of the 'Governments of the
High Contracting Parties.
Article 71.
To i-ender ratification easier for a Contracting State which, prior to the date of
signature of this Convention, has laid down requirements in regard to any matter within
the scope of this Convention, it is agreed that no ship which has complied with those
requirements before the 1st July, 1915, may avail itself o{ the periods of grace allowed
by the Convention in order to cease to comply with those requu-ements.
Article 73.
82
Article 74.
rafael bausa.
joshua w. alexander,
j. hamilton lewis,
eugene t. chamberl'ain.
ellsworth p. bertholf.
washington lee capps.
george f. cooper,
homer l. ferguson,
alfred gilbert smtttl
wm: h. g. bullard.
geo. uhler.
GUERNIER.
MERSEY.
ERNEST G. MOGGRIDGE.
A.DENNY.
NORMAN HILL.
J. H. BILES.
H.ACTON BLAKE.
ALFRED H. F. YOUNG.
C. HIPWOOD.
W. DAVID ARCHER..
R. MUIRHEAD COLLINS.
ALEXANDER JOHNSTON.
THOS. MACKENZIE.
S.H
CARLO BRUNO.
VITTOKIO EIFA DI MEANA.
GUSTAVO TOSTI.
HARALD PEDERSEN. |
J.BRUHN. ] ad referendum.
JENS EVANG. J
J. V. WIERDSMA.
H. S. J. MAAS.
MULLER.
A. D.
WILMINK,
J. W. G. COOPS.
N. DE ETTER.
C. 0. OLSEN.
NILS GUSTAF NIL8S0N.
279 C 2
. —
S4
REGULATIONS.
SAFETY OF NAVIGATION.
Article 1.
INSTRUCTIONS.
Transmission of Information. —
The transmission of iniormation concerning ice and
This information may be sent from ship to ship or to the Hydro-
derelicts is oliligatory.
graphic Office, Washington, either in clear or by means of the abbreviations used in
Part I. of this Code.
The transmission of information relating to weather is optional. Part II. of this
Code may be used for this purpose, but may be modified at any time by the Meteorological
Congress.
Information required :
In all radiotelegrams relating to ice or derelicts the time shall be given in Greenwich
mean time.
TTie Address :
The Message :
1. When sending information about ice or derelicts alone, two groups of five
figui-es each are used, preceded by the word " ice " these groups may be repeated
;
as often as necessary.
2. If meteorological information is to be sent in addition, a further four grou^js of
five figures each are used, preceded by the word " weather." These groups are inserted
at the end of the message after all the information relating to ice has been given.
N.B. —
the message contains the word " weather," all the code groups before
If
that word gi^'e information relating to ice, and those after the word " weather " give
meteorological information. If there is no word " weather " in the message, it only
contains information about ice. (See examples of the two kinds of message given in
this Article.)
—— —
85
PART I.
Information resjiecting ice and derelicts is given by means of ten figures divided
into two groups of five figures each. These grou2:)S are preceded by the word " ice."
Codes.
The day of the month is given by two figures, of which the first may be zero :
01 to 31.
Example,
\Iessiige sent from Ship to Shiji.
.S7
Code V.
Wind Direction (to IG points) and Wind Force, at 8 a.m. mean time at the
75th meridian of west longitude {WW).
—
88
Code IX.
Degrees
89
Rise in Barometer.
90
E
S
J3
^ S
^ -
c3
^3
U
ID
T!
91
Inches
and
92
Article IL
SAFETY SIGNAL.
Theradiotelegraph stations which have to transmit to ships information involving
safety of navigationand being of an urgent character (icebergs, derelicts, cyclones, typhoons,
sudden changes in the position or form of lixed obstructions or of land marks) shall
make use of the following signal, called the safety signal, repeated at short intervals ten
times at full power :
In principle, all radiotelegrajih stations receiving the safety signal, shall, if the trans-
mission of messages by them would interfere with the receipt by any other station of
the safety signal and the following safety message, keep silence, in order to allow all
interested stations to receive that message. This does not apply to cases of distress.
The safety message shall be transmitted one minute after the safety signal has been
sent out, and shall be repeated thereafter three times at intervals of ten minutes.
The Governments of the Contracting States will select the stations which are to send
out tt) mariners safety information of an urgent character.
When the information in question has been sent out by stations performing the
time service, it shall be again sent out after the transmission of the time signal and
the weather report.
Article III.
MORSE CODE.
INTERNATIONAL SIGNALS.
These signals may be made at night or in thick weather, either by long and short
by long and short sound signals (vi^histles, fog-horns, &c.), or during
flashes of light, or
the day by hand flags.
.'..--NATIONALITY SIGNALS.
American C D as séparât
Argentine ...
Austro-Hungarian ...
Belgian
Brazilian
British
Bulgarian
Chilian
Chinese
Colombian
Danish
Dutch
French
German
Greek
Italian
Japanese
Mexican
Norwegian ...
Peruvian
Portuguese
Russian
Siamese
Spanish
Swedish
Turkish
Uruguayan ...
Venezuelan ...
.
96
4.— INSTRUCTIONS.
5. THE BREAK SIGN is used between the address of the receiver and the text
of the message, and after the message if the name of the sender is to be signalled.
7. THE ERASE is used to cancel the last word or signal group, sent by mistake.
10. THE NATIONALITY SIGNAL is made immediately after the answer to the
Preparatory Signal has been received, to indicate the nationality of the vessel making
the signal. It is answered by the nationality signal of the vessel receiving the
message.
Article IV.
A printed copy of the code of urgent and important signals shall be placed in a
prominent position in the chart room of every ship.
— —
97
CONSTRUCTION.
Article V.
Deiinitions.
The meaning of tlie principal technical and other expressions contained both in
the Convention and in these Regulations, under the heading ot" Construction, is
as follows :
(L) The load mater-line is the water-line used in determining the sub-division
of the ship.
(2.) The is the exti-eme length at th(î load water-line.
length of the ship
(.S.) The breadth of the ship is the extreme width from outside of frame to
outside of frame at or below the load water-line.
(4.) The bulkhead decl is the uppermost continuous deck to which all transverse
watertight bulkheads are carried.
(.").) The margin line is a line drawn parallel to the bulkhead deck at side line,
and 76 millimetres (equivalent tn three inches) below the upper surface of
that deck at side.
(6.) The draught is the vertical distance from the top of keel amidships to the
load water-line.
(7.) The freeboard is the vertical distance from the load water line to the margin
line amidships.
((S.) The depth of the ship is the sum of the draught and freeboard as above
defined.
(9.) The sheer oi the bulkhead deck at any point is the vertical distance between
the beam at side line at that point and a line drawn parallel to the load
water line at the height of the beam at side line amidships.
(10.) If block coefficient of fineness of displacement to load water line is used,
this coefficient shall be determined as follows:
(11.) The permeability of a space is the percentage of that space which can be
occupied by water.
The volume of a compartment which extends above the margin line shall be
measured only to the height of that line. Volumes shall be understood as
volumes to moulded lines.
(12.) The machinery space is to be taken as extending in length between the
extreme main transverse watertight bulkheads bounding the spaces devoted
to the main and auxiliary propelling machinery, including boilers when
in still led.
Article V^I.
Floodable Length.
in question) which can be flooded under the definite assumptions hereafter set fortli in
Article VII. without the ship being submerged beyond the margin line.
In the case of ships not having a continuous bulkhead deck, the floodable length
nuist be such as to secure to the ship in question, for each portion of its length, and
For all conditions of trim after damage, a measure of safety at least equal in effectiveness
to that laid down for tlie ship with continuous bulkhead deck.
Article VII.
Permeability.
The definite assumptions referred to in Article VI. relate to the permeabilities of tlie
98
(1.) The maximum permissible length of one compartment having its centre at any
point in the ship's length is obtained from the floodable length (Article VI) bj' multiplying
that length by an appropriate factor, called the factor of sub-division.
(2.) This factor of sub-division depends on the length of the ship, and, for a given
length, varies according to the nature of the service for v/hich the ship is intended. This
factor decreases in a regular and continuous manner
(a.)As the length of ship increases and ;
As, for a given length, the shi]i departs from the type of ship engaged in
{b.)
a mixed cargo and passenger service, and approaches to the type of shij)
primarily engaged in the carriage of passengers.
(3.) For each of the two types of ships referred to in the pre\'ious paragraph
(2) (b) the variation of the factor of sub-division may be expressed by a curve, of which
the co-ordinates represent the length of the ship and the value of the fiictor. The
following table giA'es certain points on two curves the higher of which corresponds to the
minimum re^iuirements for the " mixed " type, and the lower to the minimum requirements
for the "passenger" type.
Tablk.
A. H.
99
Column (A) o'ives the maximum permissible values of the factor of subdivision for
the length of ships given in Columns (B) and (C).
Column (H) to ships engaged in a mixed cargo and passenger service.
is ap^îlicalile
(4.) For a given length, the value of the factor of subdivision appropriate to a ship
between the two extreme limits will be between the values of the factors determined by
the two curves before mentioned, and will be automatically fixed by a criterion of
service which is to form the subject of further study.
Article IX.
(1.) When the factor t)f sul)division is equal to or less than '5, it may be doubled in
order to give at any point of the ship's length the total length of two adjacent compart-
ments but, in that case, the length of the shorter compartment of any pair shall not be
;
less than one-ijuarter of the total length so obtained. If one of the two adjacent com-
partments is situated inside the machinery space and the second is situated outside the
machinery space, and the average permeability of the portion of the ship in which the
second is situated differs from eighty per cent., the length of the pair of compartments
shall be adjusted to the j^rojjer value bv applying a suitable correction.
the floodable length at the extreme forward end, provided also that the length of the
second compartment is not greater than that permissible by Article Vllt. above and not
less than 3 metres (equivalent to 10 feet).
(4.) When
the length of the ship is more than 213 metres (equivalent to 699 feet)
l)Ut less metres (equivalent to 823 feet) the floodable length at the forward end
than 2.51
of the ship shall be at least 20 per cent, of the ship's length and the ship, forward of ;
a bulkhead placed either at the distance of the actual floodable length abaft the stem
or not nearer to the stem than 20 per cent, of the ship's length, shall be divided into at
least three compartments.
(5.) When the length of the ship is equal to or greater than 251 metres (equivalent
to 823 feet) the same method shall be adopted, but the floodable length shall be at least
28 per cent, and the number of compartments at least four.
(6.) A bulkhead may be recessed transversely, pi'ovided the sides of the recess are at
a sufficient distance from the sides of the ship.
Vertical steps are inadmissible in the main transverse watertight bulkheads of shijis
to which the sub-division rules of Article VIII. apply where the factor of subdivision is
greater than '5, unless such arrangements are made by additional sub-division as shall
maintain the same measure of safety as that secured by bulkheads without steps. The
total length of the steps in any bulkhead shall not exceed 2 per cent, of the ship's length,
plus 3 metres (equivalent to 10 feet).
(7.) The existence of recesses or steps in a bulkhead shall in no case affect the
permissible volumes of the compartments adiacent to such bulkhead, as determined by
this and the preceding Article.
Article X.
If the degree of safety of a ship is greater than that prescribed Ijy Articles VIII.
and IX. above, and if the fact be recorded on the Safety
owner requests that this
Certificate, inaccordance with Article 17 (paragraph 4) of the Convention, this request
shall be accompanied with all the data necessary to justify the claim.
In such case, the record shall state the fact that the subdivision is equal or superior
to that provided for a ship of equal length in Column (C) of the Table in Article VIII.,
with an additional statement gi\'ing the length of the ship Column (C) whose m
factor of subdivision according to the rules would be exactly equal to that employed in
determining the subdivision of the ship in question.
Values of length and factors fur lengths not specifically stated in Columns (C) and
(A) respectively of" the Table in Article VIII. shall be obtained by interpolation.
270 E 2
—
100
Article XI.
i'cak and Machinery Space Bulkheads.
Ships shall he titti'd witli a forepejik bulkhead to extend to the biilkhiMil deck, and to
the Aveather deck in ships havinji;' continuous super-structures. This bulkhead shall
be placed at a distance of not less than o per cent, of the ship's length from the stem
at the load water-line.
An afterpeak bulkhead and bulkheads dividing the machinery space from the cargo
and tlie passenger spaces shall also be fitted and caiTied up to the bulkhead deck.
The afterpeak bulkhead may, however, be stopped below the bulkhead deck, provided
that it shall at least be carried to the first deck above the load water-line, and that such
deck forms a watei-tiglit flat from the afterjjeak bulkhead to the stern, and also provided
that the degree of safety of the ship as regards sub-division is not thereby dimished.
Article XII.
Fireproof Bulkheads.
In parts of a ship above the margin line there shall be fitted fireproof bulkheads
which will ser\'e to retard the spread of fire. The mean distance between any two
consecutive bulkheads of this description shall not be greater than 40 metres (equivalent
to 181 feet). Recesses in these bulkheads shall be fireproof, and the openings in these
bulkheads shall be fitted with fireproof doors.
Article XIII.
Exits from Watertight Compartments.
(1.) In i)assenger and crew spaces a pi'acticable means of esca^je tor the occupants
shall be [jrovided fnjm each watertight compartment.
(2.) There shall be a means of escape for the crew fR)m each engine room, shaft
tunnel and stokehold compartment independent of the watertight doors.
Article XIV.
Construction and Initial Testing of Watertight Bidkheads.
(1.) Watertight bulkheads shall be constructed in such a manner that they shall
be capable of supporting, with a proper margin of resistance, the pressure due to a head
of Avater up to the margin line.
(2.) .Steps and recesses in bulkheads shall be as watertight and as strong as the
bulkhead where each occurs.
at the place
Where frames beams pass through a watertight deck or bulkhead, the water-
or
tightness shall be obtained by caulked angle chocks, or cast iron or steel chocks efficiently
secured and rust-jointed, and not by wood or cement.
(3.) Testing main compartments by filling them with water is not compulsory. A
complete examination of the bulkheads shall be made by a surveyor ; and, in addition, a
hose test shall be made in all cases,
(4.) The foremost and aftermost compartments shall be tested with water to a head
u]) to the margin line.
Double bottoms, deep tanks, and all compartments intended to hold liquids shall be
tested with water to a head 2*44 metres (eight feet) above the top of the tank or to the
load water line, whichever is the greater.
(5.) No
change may be made in the structure of the bulkheads after the com2)letion
of the survey without the permission of the Administi-ation.
(6.) All provisions relating to main transverse watertight bulkheads shall apply to
longitudinal bulkheads, so far as is practicable.
Article XV.
Openings in Watertight Bidkheads.
at all times to allow of its being ascertained that they are in good order. They shall be
strongly ctmstrncted, efficiently and regularly inspected. Satisfactory provision
fitted,
shall be made for operating tlieni from an accessible position above the margin line.
Means shall be pro\icled for indicating when they are open or shut.
Article XVI.
(1.) {a.) Subject to clause {h^ below, when side scuttles are litted below a deck the
under side of which at its lowest point at side is less than 2'lo metres (7 feet) above the
load water line, they shall be permanently fixed.
{h.) Side scuttles which are ca])able of being opened may be fitted in the positions
defined in clause (a), provided that —
they shall be closed watertight and locked before the ship leaves port ;
they shall not be opened during navigation ;
the time of opening such scuttles in port and of closing and locking them
before the ship leaves port shall be entered in the official log book ;
(?>.) No side scuttles shall be fitted in any spaces which are exclusively devoted to
(6.) All inlets and discharges in the side shall be arranged so as to prevent any
accidental admission of water into the ship.
(7.) The number of scuppers, sanitary discharges, and other similar openings in
the side shall be I'educed to the minimum, either by making each discharge serve tor as
many as possible of the sanitary and other pipes or in any other satisfactory manner.
(8.) Discharges led through the ship's skin from spaces below the margin fine shall
be fitted with efficient and accessible means for preventing water from passing inwards.
It is permissible to have either one valve, fitted with a means of working it at a distance,
or two valves without such gear, one of these valves being always accessible. In either
case, the accessibility of the valves or of the means of working shall be assured by
their being situated above the deck referred to paragraph (1) (a) of this Article.
(9.) In no case shall gangway, cargo, and coaling ports be fitted below the load water
line. None of these ports shall be fitted, even towards the ends of the ship, in a space
below the lowest 'tween deck space in the amidship region of which it is permissible to
fit such ports.
(10.) Gangway, cargo, and coaling ports in the ship's side below the margin line
shall be effectively closed and made secure before the ship leaves port, and kept closed
during navigation.
(11.) The inboard openings of ash-shoots, rubbish-shoots, &c., shall not be lower
than the deck referred to in paragraph (1) (a) of this Article. They may be permitted
above this deck |if fitted, to the satisfaction of the Administration, with covers, which
shall be watertight if below the margin line. Such covers shall be so arranged as to
prevent their being clogged in any way, and shall be at least as easily and effectively
closed as watertight doors and side scuttles.
AUTICLE XVII.
(1.) The design and the materials used in the construction of watertight doors,
side scuttles, gangway, coaling, and cargo ports, valves, pipes, ash and rubbish shoots shall
be to the satisfaction of the Administration.
108
(2.) Watertight doors shall be tested liy water pressure equal to that prescribed
fi
Articlk XVIII.
(1.) Watei'tight decks, trunks, and ventilators shall be of the same strength as the
watertight bulkhead at the place where they occur. Tlie means used for making them
watertight and the arrangements adopted for closing the openings in them shall be to the
satisfaction of the Administration. If watertight covers are used for closing these
openings, they shall be fitted in place before the ship leaves port, and kept closed during
navigation.
(2.)After completion a hose or flooding test shall be applied to watertight decks
and a watertight tnuiks.
h()se test to Watertight ventilators and trunks shall be carried
at least up to the margin line.
(3.) No change shall be made in the structure of watertight decks, trunks and
ventilators after the survey without the permissitm of the Administration.
Article XIX,
In all ships defined in Article 2 of the Convention, drills for the operating of
watertight doors, side scuttles, valves, and closing mechanisms of scuppers, ash-shoots and
rubbish-shoots, shall take -place periodically during the voyage. A complete drill shall
take place before leaving port, a second as soon as practicable after leaving port, and
others thereafter at least once a week during the voyage. Provided that all watertight
power doors and hinged doors in main transverse bulkheads in use at sea shall be operated
daily.
The watertight doors and all mechanisms and indicators connected therewith, and all
valves the closing of which is necessary tomake a compartment watertight, shall be
periodically inspected at sea, at least once a week.
Article XX.
Entries in the Official Log Book.
In all ships defined m Article 2 of the Convention, hinged doors, portable plates
side scuttles, ports, and other openings, which are required by
gangway, cargo and coaling
the preceding rules to be kept closed during navigation, shall be closed before the ship
leaves port. The time of closing, and the time of opening (if permissible under these
Regulations), shall be recorded in the official log book.
A record of all drills and inspections required by Article XIX shall be entered in the
official log book with an explicit record of any defects.
Article XXI.
Double Bottoms.
104
extend nj) the ship's sides to a height above the top of the keel not less than 10 per cent,
of the ship's moulded breadth.
(6.) Wells constructed in the double bottom in connection with the drainage ari'ange-
ments shall notextend downwards from the inner bottom more than half the depth of
the double bottom at that point. A well extending to the outer skin is. h()Wo\er
permitted at the after end of the shaft tunnels of screw ships.
Article XXII.
Going Astern.
Ships shall have sufficient ])ower for going astern to secure proper control of the ship
in all circumstances.
Article XXIII.
Ships shall be jjrovided with an auxiliary steering apparatus, which, however, may be
of less power than the main apparatus, and need not be worked by steam or other,
mechanical power.
Article XXIV.
Every ship defined in Article 2 of the Convention shall be subjected at least to the
foUovidng surveys, as specified in detail in Article below XXV :
Article XXV.
The surveys referred to in the previous Article shall be carried out as follows :
{A) The survey before the ship is put in service shall include a complete inspection
of the hull, machinery, and equipments, including the outside of the ship's bottom, and
the inside and (jutside of the boilers.
This survey shall be such as to ensure that the arrangements, material, and scantlings
of the hull, boilers, and their appurtenances, main and auxiliary [machinery, life-saving
appliances and other equipments, fully comply with the requirements of this Convention
and of the detailed regulations promulgated by the Government of the contracting State
to which the ship belongs for ships of the service for which it is intended. The survey
shall also be such as to ensure that the workmanship of all parts of the ship and its
equipments is in all respects satisfactory.
{B) The periodical survey shall include an inspection of the whole of the hull, boilers,
machinery, and equipments, including the outside of the ship's bottom. The survey shall
be such as to ensure that the ship, as regards the hull, boilers, and their appurtenances,
main and auxiliary machinery, life-saving appliances, and other equipments, is in satis-
factory condition and fit for the service for which it is intended, arid that it complies with
the requirements of this Convention, and of the detailed regulations promulgated as a
result thereof by the Government of the State to which the ship belongs.
(6') A survey, either general or partial, according to the circumstances, shall be made
every time an accident occurs or a defect is discovered which affects the safety of the ship
or the efficiency or completeness of its life-saving appliances or other equijiment, or any
important repairs or renewals are made. The survey shall be such as to ensure that the
necessary repairs or renewals have been effectively made, that the material and workman-
ship of such repairs or renewals are in all respects satisfactory, and that the ship complies
in all respects with the provisions of this Convention and of the detailed regulations
promulgated as a result thereof by the Government of the State to which the ship
belongs.
— —
lOô
Article XXVI.
The detailed regulations referred to in Article XXV shall prescribe the requirements
to be observed as to the initial and subsequent hydraulic tests to which the main and
high pressure receivers, and fuel tanks for oil
auxiliar}' boilers, connections, steam-pipes,
motors are to be submitted, as regards the test pressure to be applied, and the intervals
between two consecutive tests.
Main and auxiliary boilers, connections, tanks, receivers, and steam-|)iping more
than 102 millimetres (four inches) in diameter shall be satisfactorily tested by hydraulic
pressure when new and thereafter periodically.
The initial and subsequent tests of the boilers shall take place under the following
conditions :
The test pressure shall be not less than one-and-a-half times the working pressure,
or five atmospheres above the working pi'essure, whichever is the les.s. If the pressure at
the initial test does not exceed the working pressure by more than five atmospheres the
interval between two consecutive exceed two years. With a higher pressure
tests shall not
at the initial test this interval may
be increased, and if the pressure at the initial test is
double the working ])ressure, the interval may be six years, but it shall in no case exceed
that period.
Article XXVII.
II
A Open. Upper part of sides collapsible.
,p . ,, ,- -I, ") "1 B Pontoon. Well deck collapsible watertight bulwarks.
;
ar la p •f]
(^ y i C Pontoon. Flush deck collapsible watertight bulwarks.
;
Motor boats may be accepted if they comply with the requirements laid down for
boats of the first class, but only to a limited number, which number shall be determined
by each Government in its own regulations.
No boat may be approved the buoyancy of which depends upon the previous adjust-
ment of one of the principal parts of the hull, or which has not a cubic capacity of at
least 3 '5 cubic metres (equivalent t(j 125 cubic feet).
Article XXVIII.
The standard types of boats of the first class must satisfy the following conditions :
The buoyancy of a wooden boat of this type shall be provided by water-tight air-
cases, the total volume of which shall be at least equal to one-tenth of the cubic capacity
of the boat.
The buoyancy of a metal boat of this type shall not be less than that required above
for a wooden boat of the same cubic capacity, the volume of watertight air-cases being
increased accordingly.
The internal buoyancy of a wooden boat of this type shall be provided by water-
tight air-cases, the total volume of which is at least equal to seven and a half per cent.
of the cubic capacity of the boat.
379 p
— — —
106
Theexternal bnojancy may be of cork or ul' any other equally efficient material
but such buoyancy sliall not be secured by the use of rushes, cork shavings, loose
granulated cork or any other loose granulated substance, or by any means dependent
upon inflation by air.
If the of cork, its volume, for a wooden boat, shall not be less than
buoyancy is
thirty-three thousandths of the cubic capacity of the boat ; if of any material oth(n- than
cork, its volume and distiibution shall be such that the buoyancy and stability of the boat
are not less than that of a similar boat provided with buoyancy of cork.
The buoyancy of a metal boat shall be not less than that required above for a wooden
boat of the same cubic capacity, the volume of the air-cases and external buoyancy being
increased accordingly.
1 C. Pontoon boats, in irhrch persons cannot he accommodated below the deck, having a icell
Thearea of the well deck of a boat (jf this type shall be at least 30 per cent, of the
total deck area. The height of the well deck above the water line at all points shall be
at least equal t(j one-half per cent, of the length of the boat, this height being increased
to one and a half per cent, of the length of the boat at the ends of the well.
The freeboard of a boat of this type shall be such as to provide fora reserve buoyancy
of at least thirty-five per cent.
Article XXIX.
Boats of the Second Class.
The standard types of boats of the second class must satisfy the following
conditions :
2A. Open boats having the upper part of the sides collapsible.
A boat of this type shall be fitted both with watertight air-cases and with external
buoyancy, the volume of which, for each person which the boat is able to accommodate,
shall be at least equal to the following amounts :
The minimum freeboard of boats of this type is fixed in relation to their length ;
it is measured vertically to the top of the solid Ijull at the side amidships, from the water-
7-90 26 200 8
8-50 28 225 9
9-15 30 250 10
All the conditions laid down for boats of type IC are to be applied to boats of this
type, which differ from those of type IC only in regard to the bulwarks.
2C. Pontoon boats, in which the persons cannot be accommodated below deck, having a /lush
deck and collapsible bulwarks.
The minimum freeboard of boats of this type is independent of their lengths and
depends only upon their depth. The depth of the boat is to be measured vertically
from the underside of the garboard strake to the top of the deck at the side amid-
ships and the freeboard is to be measui'ed from the top of the deck at the side amidships to
the water level when the boat is loaded.
— —
io'i
The freeboard in fresh water shall not be less than the following amounts, which
are applicable without correction to boats having a mean sheer equal to three per cent, of
their len<>th :
310 12 70 2|
460 18 95 31
610
760
24
30
130
165
H
deduction is to be made from the freeboard on account of the sheer being greater than the
standard sheer or on account of the camber of the deck.
Article XXX.
Motor Boats.
When motorboats are accepted, the volume of internal buoyancy and, when
the external bouyancy, must be fixed, having regard to the difference between the
fitted,
weight of the motor and its accessories and the weight of the additional persons which
the boat could accommodate if the motor and its accessories were removed.
Article XXXI.
All pontoon lifeboats shall be fitted with efficient means for quickly clearing the
deck of water. The orifices for this purpose shall be such that the water cannot enter
the boat through them when they are intermittently submerged. The number and size
of the orifices shall be determined for each type of boat by a special test.
For the purpose of this test the pontoon boat shall be loaded with a weight of
iron equal to that of its complement of persons and equipment.
In the case of a boat 8"5 metres in length (equivalent to 28 feet) two tons of water
shall be cleared from the boat in a time not exceding the following :
In the case of a boat having a length greater or less than 8'5 metres (equivalent to
28 feet) the weight of water to be cleared in the same time shall be, for each type, directly
proportional to the length of the boat.
Article XXXII.
Construction of Boats.
Open lifeboats of the first class (types 1A and IB) must have a mean sheer at least
equal to four per cent, of their length.
The air-(xises of open boats of the first class shall be placed along the sides of the
boat ; they may also be placed at the ends of the boat, but not in the bottom of the boat.
Pontoon lifeboats may be built of wood or metal. If constructed of wood, they
shall have the bottom and deck made of two thicknesses with textile material between ;
if of metal, they shall be divided into watertight compartments with means of access to
each compartment.
All boats shall be fitted for the use (,)f a steering oar.
279 F 2
. — — —
108
Article XXXIII.
Pontoon Rafts.
No type t)t' piMitooii raft ina}' be approved unless it satisfies the following
conditions :
Article XXXIV.
Capacity oj Boats and Pontoon Rafts.
1 The number of persons which a boat of one of the standard tyjjes or a pontoon raft
can accommodate is equal to the greatest whole number obtained by dividing the capacity in
cubic metres (or cubic feet), or the surface in square metres (or sijuare feet), of the boat
or of the raft by the standard unit of capacity, or unit of surface (acc<jrding to ch'cumstances),
defined below for each type.
2. The cubic capacity in metres of a boat in which the number of persons is determined
by the surface shall be assumed to be 0'28o times the number of persons which it is
authorised to carry.
3. The standard units of capacity and surface are as follows :
Square ."
Unit of Surface. ^
Metres. ,. .
Square reet.
Open boats. Type 2 A. l (>•'-!'> "'
io-3:
Pontoon boats. Type 2C
„ „ Type IC. I
Q.3Q2 31
Type 2B. 4
ÎJ „
•
4. The Government of each High Contracting Party may accept, in place of
0-302 (3j), a smaller divisor, that the number of persons
if it is satisfied after trial for
whom there is seating accommodation in the pontoon boat in question is greater than
the number obtained by ai)plying the above divisor, 2)i'ovided always that the divisor
adopted in place of 0-302 (3^) may never be less than 0-279 (0).
The Government which accepts a lower divisor in this way shall communicate to
the Go\'ernments of the other Contracting Parties particulars of the trial and drawings of
the pontoon -boat in question.
Article XXXV.
Capacity Limits.
Pontoon boats and pontoon rafts shall never be marked with a number of persons
greater than that obtained in the manner specified in these Regulations.
This number shall be reduced :
(1) When it is greater than the number of persons for which there is proper
seating accommodation, the latter number bemg deternnned in such a way
that the persons when seated do not interfere in any way with the use of
the oars.
— —
109
(2) Wlien, the case of boats other than those of the first two sections of the first
ill
class,the ti-eeboard when tiie boat is fully loaded is less than the freeboard
laid down for each type respectively. In such circumstances the number
shall be reduced until the freeboard when the boat is fully loaded is at least
equal to the standard freeboard laid down above.
In boats of types IC and 2B the raised part of the deck at the sides may be regarded
as affording seating accommodation.
Article XXXVI.
Equivalents for and Weight of the Persons.
In the tests for determining the number of persons which a boat or pontoon raft
can accommodate each person shall be assumed to be an adult person wearing a life-jacket.
In verifications of freeboard the pontoon-boats shall be loaded with a weight of at
least 75 kilogrammes (165 lbs.) for each adult person that the pontoon boat is
authorised to carry.
In all cases two children under 12 years of age shall be reckoned as one person.
Article XXXVII.
Cubic capacity of Open Boats of the First Class.
I being the length of the boat in metres (or feet) from the inside of the planking or
plating at the stem to the corresponding point at the stern post in the case of a boat ;
with a square stern the length is measured to the inside of the transom.
4, B, C denote respectively the areas of the cross-sections at the quarter length
forward, amidships, and the quarter length aft, which correspond to the three points
obtained by dividing / into four equal parts (The areas corresponding to the two ends
of the boat are considered negligible).
The areas .1, B, C shall be deemed to be given in square metres (or square feet) by
the successive application of the following formula to each of the three cross-sections :
h
Area = — {a + Ab + 2c + id + e)
12
h being the depth measured in metres (or in feet) inside the planking or plating from
the keel to the level of the gunwale, or, in certain cases, to a lower level, as determined
hereafter.
a, ^, f, rf, e denote the horizontal breadths of the boat measured in metres (or in feet)
at the upper and lower points of the depth and at the three points obtained by dividing h
into four equal parts (a and e being the breadths at the extreme points, and c at the
middle point, of Â).
3. li the sheer of the gunwale, measured at the two points situated at a quarter
of the length of the boat from the ends, exceeds 1 per cent, of the length of the boat, the
depth employed in calculating the area of the cross-sections A or C shall be deemed to be
the depth amidships plus 1 per cent, of the length of the boat.
4. If the depth of the boat amidship exceeds 45 per cent, of the breadth, the depth
employed in calculating the area of the midship cross-section B shall be deemed to be
equal to 45 per cent, of the breadth, and the depth employed in calculating the areas of the
quarter length sections A and C is obtained by increasing this last figure by an amount
eqvial to 1 per cent, of the length of the boat, provided that in no case shall the depths
employed in the calculation exceed the actual depths at these points.
5. If the depth of the boat is greater than 122 centimetres (equivalent to 4 feet) the
number of persons given by the applicatiou of this rule shall be reduced in proportion to
—
no
the ratio of 1:32 centimetres to the actual dcjith, until the boat has been .satisfactorily
tested ufioat with that number of persons on board all wearing Hfe jackets.
6. Each Administration shall imj)ose, by suitable formuhe, a limit for the number
of persons allowed in boats with very tine ends and in boats very full in form.
7. Each Administration reserves the right to assign to a boat a capacity equal to the
product of the length, the breadth and the depth multiplied by 0'6 if it is evident that
this formula does not give a gi-eater capacity than that obtained by the above method.
The dimensions be measured in the following manner
shall then :
—
Length : From the inter-section of the outside of the planking with
the stem to the corresponding point at the stern post or, in the case of a square
sterned boat, to the after side of the transom.
Breadth : From the outside of the planking at the point where the breadth of
the boat is greatest.
Depth : Amidships inside the planking from the keel to the level of the
.gunwale, but the depth used in caculating the cubic capacity may not in any case
exceed 45 per cent, of the breadth.
In all cases the ship owner has the right to require that the cubic capacity of the
boat shall be determined by exact measurement.
8. The cubic capacity of a motor-boat is obtained from the gross capacity by
deducting a volume equal to that occupied by the motor and its accessories.
Article XXXVIII.
Deck area of Pontoon Boats and Open Boats of the Second Class.
1. The area of the deck of a pontoon boat of type Ic, 2b, or 2c shall be determined
by the method indicated below or by any other method giving the same degree of
accuracy. The same I'ule is to be a^splied in determining the area within the fixed
bulwarks of a boat of type 2a.
2. For example, the surface in square metres (or square feet) of a boat may be
deemed to be given by the following formula :
Area = yg (2a +
1-56 + 4c + I'bd + 2e).
I being the lem/th in metres (or in feet) from the inter-section of the outside of the
planking with the stem to the corresponding point at the stern post.
«, h, f, d, e denote the horizontal breadths in metres (or in feet) outside the planking
at the points obtained by dividing I into four equal parts and sub-dividing the foremost
and aftermost parts into two equal parts (a and e being the breadths at the extreme sub-
divisions, c at the middle point of the length, and b and (/ at the intermediate points).
Article XXXIX.
Markiny of Boats and Pontoon Rafts.
The diroensions of the boat and the number of persons which it is authorised
to carry, shall be marked on it in clear permanent characters. These marks shall be
specifically apprcjved by the officers appointed to inspect the ship.
Pontoon rafts shall be marked with the number of persons in the same manner.
Article XL.
(c) A
tiller or yoke and yoke lines,
((i) Two hatchets.
Ill
Pontoon lifeboats will have no plug-hole, but shall be provided with at least
two bilge-pumps.
In the case of a ship defined in Article 2 of the Convention, which carries passengers
in the North Atlantic, all the boats need not be e(|uipped with masts, sails, and compasses,
if the ship is provided with a radio-telegraph installation.
2. The normal equipment of every approved pontoon-raft shall consist of :
Article XLI.
Davits.
Each set of davits shall have a boat of the first class attached to it, provided that the
number of open boats of the first class attached to davits shall not be less than the
minimum number fixed by the Table which follows.
If it is neither practicable nor reasonable to place on a ship the minimum number of
sets of davits required by the rules, the Goeerument of the State to which the ship
belongs may authorise a smaller number of sets of davits to be fitted, provided always that
this number shall never be less than the minimum number of open boats of the first
class required by the rules.
If a large proportion of the persons on board are accommodated in boats whose length
is greater than 15 metises (equivalent to 50 feet) a fiirther reduction in the number of
sets of davits may be allowed exceptionally if the Administration concerned is satisfied
that the arrangements are in all respects satisfactory.
In all cases in which a reduction in the minimum number of sets of davits or other
equivalent appliances required by the rules is allowed, the cnvner of the ship in question
shall be required to prove, by a test made in the pi'esence of a surveyor appointed by the
Government, that all the boats can be eflSciently launched in a minimum time.
The conditions of this test shall be as follows :
2. The time is the time required from the beginning of the removal of the boat
covers, or any other operation necessary to prepare the boats for lowering,
until the last boat or pontoon raft is afloat ;
3. The number of men employed whole operation must not exceed the
in the
total number of boat hands that will be carried on the vessel under normal
service conditions ;
4. Each boat when being lowered must have on board at least two men and its
full equipment as required by the rules.
The time allowed for putting all the boats into the water shall be fixed by a
formula to be determined by the Government of each High Contracting Party, each
Government undertaking to communicate its decision to the Governments of the other
Contracting;
'ri
Parties.
Article XLII.
If the lifeboats attached to davits do not provide sufficient accommodation for all the
persons on board, additional lifeboats of one of the standard types shall be provided.
—
112
This addition sliall brina; tho total capacity of the boats on tlie sliiji at least up to tlie
greater of the two followiug amounts :-
Article XLIII.
Mimmum Number of Davits and of Open Boats of the First Class. — Minimum
Boat Capaciti/.
(a) TTie minimum, number of sets of davits to be provided, to each of which must
be attached a boat of the first class in accordance with Chapter VI. Life
Saving Appliances, Article 47, of the Convention, and Article XLI above.
(b) The minimum total number of open boats of the first class, which must be
attached to davits, in accordance with Article XLI above,
(c) T7ie minimum boat capacity required, including the boats attached to davit«
and the additional boats, in accordance with Article XLII above.
— ——
113
When the length of the ship exceeds 31-4 ineti-es (equivalent to 1,030 feet) the
Government of the State to which the ship belongs shall determine the minimum
number of sets of davits and of open boats of the first class for that ship full particulars ;
Article XLIV.
The arrangements for launching boats on either side of the ship may be made either
by means of appliances for transferring the boats or rafts from one side of the deck to
the other, or by stowing some of the boats not under davits, or rafts, in rows across
the deck or by any other equally satisfactory means.
The davits and other appliances for lowering the boats shall be placed on one or
more decks in such positions that the handling of the boats can be satisfactorily carried out.
They shall not be placed in the bows of the ship or in places where the proximity
of the propellersmight constitute a danger to the boats at the time of launching.
Boats may only be stowed on more than one deck on condition that proper measures
are taken to prevent boats on an upper deck damaging those stowed below them.
If several boats are served by the same set of davits arrangements shall be made to
prevent the falls fouling when they are recovered.
Article XLV.
(b) It shall be capable of supporting in fi-esh water for 24 hours at least 14 kilo-
grammes (equivalent to 31 pounds avoirdupois) of iron.
Life-buoys filled mth rushes, cork shavings or granulated cork, or any other loose
granulated material, or whose buoyancy depends upon air compartments which require to
to be inflated, are prohibited.
3. The minimum number of life-buoys with which ships are to be provided is fixed
by the following table :
114
Article XLVL
Excmvtlons ajjplicable to Existmcf Ships.
(a) Until the 1st January, 1920, boats and rafts which have been accepted by the
Administration of one of the Contracting States on board an existing ship
may be accepted, respectively, in lieu of the lifeboats and pontoon life-rafts
prescribed by this Convention.
(//) Until the 1st January, 1920, the requirements that pontoon lifeboats should
have the bottom and deck made in two thicknesses with textile material
between, and that they should have the minimum freeboard specified need
not be insisted upon in the case of pontoon boats accepted in accordance
with the preceding paragraph {a).
{c) In the case of ships between 75 metres (24:5 feet) and 140 nieti-es (460 feet)
in length, the minimum number of sets of davits may be reduced by
one. below the figure given in Column B of the Table in Article XLIi'l
above. In the case of ships of 140 metres (4G0 feet) or more in length
this number may be reduced by one on each side. These reductions shall
only be allowed if proper provision is made for launching the boats :
Article XLVII.
Certificated Lifehoatmen.
In order to obtain the special lifeboatman's certificate jn'ovided for in ChajDter VI,
Life Saving Appliances, Article 54, of the Convention, the applicant must prove that he
has been trained in all the operations connected with launching life-boats and the use of
oars that he is acquainted with the practical handling of the boats themselves
; and, ;
further, that he is capable of understanding and answering the orders relative to life-boat
service.
There shull be for each boat or raft a number of lifeboatmen at least equal to
that specified in the following table :
Article XLVIII.
Manning of Boats.
Article XLIX.
1 A continuous patrol system shall be organised so that any outbreak of fire may be
promptly detected.
2. Every ship shall be provided with powerful pumps operated by steam or other
means. On ships of less than 4,000 tons there sliall be two, and on larger ships three of
—
115
these pumps. The pumps shall be capable of delivering a sufficient quantity of watei'
iu two powerful jets sinuiltaneously in any girea part of the vessel, and shall be
available for immediate use before the vessel leaves port,
o. The service pipes shall permit of two powerful jets of water being simultaneously
directed on any p;iveu part of a deck occupied by passengers and crew, when the water-
tight and fireproof doors are closed. The service pipes and hoses shall be of ample size
and made of suitable material. The branches o£ the pipes shall be so placed on each
deck that the fire hose can be easily coupled to them.
4. Pi'ovision shall be made whereby both two powerful jets of water and a sufficient
supply of steam may be conveyed to every space filled with cargo. Provision for the
supply of steam need not be required in ships of less than 1,000 tons.
5. A sufficient number of portable fluid fire extinguishers shall be pi'ovided, at least
two being carried in each machinery space.
The Governments of the High Contracting Parties may accept other types of
extinguishers provided that it is evident after trial that such extinguishers are as effective
as the type referred to above. A
Government which accepts a new type of extin-
guisher shall send a description of the apparatus and ])articulars of the trial to the
Governments of the other Contracting Parties.
G. Two equipments, consisting of a smoke helmet and a safety lamp, shall be carried
on board and kept in two different })laces.
7. All the fire-extinguishing appliances shall be thoroughly examined at least once
Article Ij.
Muster List.
The muster list shall assign duties to the different members of the crew in connection
with :—
The closing of the watertight doors, valves, &c.
(a)
The equipment of the boats and rafts generally.
(b)
(c) The launching of the boats attached to davits.
(d) The general preparation of the other boats and the pontoon rafts.
(e) The muster of the passengers.
(/) The extinction of fire.
The muster list shall assign to the members of the stewards' department their
several duties in relation to the passengers at a time of emergency. These duties shall
include :
Article LI.
Musters of the crew at their boat and fire stations, followed by boat and fire drills
respectively, shall be held at least once a fortnight, either in port or at sea. An entry
shall be made in the official log book of these drills, or of the reasons why they could
not be held.
Different groups of boats shall be used in turn at successive boat drills. The
drills and inspections shall be so arranged that the crew thoroughly understand and are
practised in the duties they have to perform, and that all the boats and pontoon-rafts on
the shijj with the gear appertaining t(j them are always ready for immediate use.
279 H
116
SAFETY CERTIFICATES.
Article LIL
Signal Letters
Name of Sliip.
(International Code).
Port of Registry. Gross Tonnage.
(Name)
I. that the above-mentioned ship has been duly surveyed in accordance with the
provisions of the International Convention referred to above ;
II. that the survey showed that the ship complied with the requirements of the
said Convention as regards :
(1) the hull, watertight subdivision, main and auxiliary boilers and
machinery :
118
MERSEY.
ERNEST G. MOGGRIDGE.
A. DENNY.
NORMAN HILL.
J. H. BILES.
H.ACTON BLAKE.
ALFRED H. F. YOUNG.
C.HIPWOOD.
W. DAVID ARCHEB.
R. MUIRHEAD COLLINS.
ALEXANDER JOHNSTON.
THOS. MACKENZIE.
CARLO BRUNO.
VITTORIO RIPA DI MEANA.
GUSTAVO TOSTI.
HARALD PEDERSEN. ]
J. BRUHN. > ad referendum.
JENS EVANG. j
J. V. WIERDSMA.
H. MAAS.
S. J.
MULLER.
A. D.
WILMINK.
J. W. G. COOPS.
N. DE ETTER.
OLSEN.
C. O.
NILS GUSTAF NILSSON.
FINAL PROTOCOL.
At the moment ot si^niiii^ the Convention on Safety of Life at Sea concluded this
day, the undersigned Plenipotentiaries have agreed on the following :
I.
The voyages referred to in Article 2 of this Convention include those trom a port
situated in a Colony, Possession or Pi-otectorate, in which the Convention is in force, to a
port situated outside that country, and conversely.
IL
in.
In witness whereof the Plenipotentiaries have drawn up this Final Protocol which
shall have the same force and the same validity as if the provisions thereof had been
119
inserted in the text of tlie Couvention to which it belongs and they have signed it in a
single copy which shall remain deposited in the archives of the British Government and
of which a copy shall be sent to each Party.
VON KOERNER.
SEELIGER.
SCHÙTT.
RIESS.
PAGEL.
SCHRADER.
BEHM.
G. FRANCKENSTEIN.
SCHRECKENTHAL.
DUNAY.
E. A. PIERRARD.
CH. LE JEUNE.
LOUIS FRANCK.
EMIL KROGH.
V. TOPSÔE-JENSEN.
RAFAEL BAUSA.
JOSHUA W. ALEXANDER.
J.HAMILTON LEWIS.
EUGENE T. CHAMBERLAIN.
ELLSWORTH P. BERTHOLF.
WASHINGTON LEE CAPPS.
GEORGE F. COOPER.
HOMER L. FERGUSON.
ALFRED GILBERT SMITH.
WM. H. G. BULLARD.
GEO. UHLER.
GUERNIER.
MERSEY.
ERNEST G. MOGGRIDGE.
A. DENNY.
NORMAN HILL.
J. H. BILES.
H. ACTON BLAKE.
ALFRED H. F. YOUNG.
C. HIPWOOD.
W. DAVID ARCHER.
R. MUIRHEAD COLLINS.
ALEXANDER JOHNSTON.
THOS. MACKENZIE.
CARLO BRUNO.
VITTORIO RIPA DI ME ANA.
GUSTAVO TOSTI.
HARALD PEDERSEN. \
J.BRUHN. \ ad referendum.
JENS EVANG.
—
120
J. V. WIERDSMA.
H. S. J. MAAS.
A. D. MULLER.
WILMINK.
J. W. G. COOPS.
N. DE ETTER.
C. O. OLSEN.
NILS GUSTAF NIL8S0N.
The Government of the United States and the Directors of the Suez Canal Company
should })e asked to i)ublish at four hourly intervals at Colon and Panama and Suez, the
barometric pressure with the necessary corrections for temperature and height alDove
sea level.
The attention of the Governments which have adopted the Regulations for the
prevention of Collisions at Sea should be drawn to the necessity of revising these
regulations, and in particular as regards—
0. The adaptation of lights and sound signals to the dimensions and speed of
modern ships.
The administrations concerned should continue to take steps to ensure that the
power of ships' lights and sound signals comjily fully with the requirements of the
International Regulations for preventing Collisions at Sea.
4.
In view of the diversity of practice and opinion in the different countries, the
question of the adoption of a uniform system of helm orders should be considered at the
same time as the revision of the Regulations for preventing Collisions at Sea.
6.
Every ship defined in Article 2 of this Convention uf large size should be provided
with search- lights for use in rescue work and other urgent cases.
7.
8.
The tests in use for visual acuity and colour vision for officers and look-out men
should be made general.
121
9.
The question of rendering harbour and tide signals uniform should be considered by
the different Governments.
10.
The Governments of the High Contracting Parties should consider the question of
approaching the companies and owners concerned with a view to securing that ships
crossing tlie North Atlantic sliall not pass over the Newfoundland Banks during the
fishing season.
11.
The international services provided for in Articles 6 and 7 of the Convention should,
if possible, be established in time for the seasons of 1914 and 1915.
12.
The International lioad Line Conference, which the British Government proposes to
convene as soon as the necessary preliminary work is completed, should also deal, if possible,
with timber deck loads.
As regards Radiotelegraphy :
13.
The Governments of the Contracting ^tates should make the necessary representation
to the International Meteorological Committee that it should consider the increase
of the number of stations able to send out weather messages to ships at sea and the best
distribution of these stations.
14.
15.
16.
The attention of each of the Governments of the Contracting States should be drawn
to the desirability of applying at the earliest possible moment the provisions of the
Convention relating to the handling of boats and boat-drills and well as the
fire-drills, as
provisions for preventing, disccA'ering and extinguishing fire.
122
In witness wliereof the Plenipotentiaries have decided that the above recommenda-
tions should beannexed to the Final Protocol in order that they may have all reasonable
authority.
VON KOERNER.
SEELIGER.
SCHÛTT.
RIESS.
PAGEL.
SCHRADER.
BEHM.
G. FRANCKENSTEIN.
SCHRECKENTHAL.
DIJNAY.
E. A. PIERRARD.
CH. LE JEUNE.
LOUIS FRANCK.
EMIL KROGH.
V. TOPSÔE-JENSEN.
RAFAEL BAUSÂ.
JOSHUA W. ALEXANDER.
J. HAMILTON LEWIS.
EUGENE T. CHAMBERLAIN.
ELLSWORTH P. BERTHOLF.
WASHINGTON LEE CAPPS.
GEORGE F. COOPER.
HOMER L. FERGUSON.
ALFRED GILBERT SMITH.
WM. H. G. BULLARD.
GEO. UHLER.
GUERNIER.
MERSEY.
ERNEST G. MOGGRIDGE.
A. DENNY.
NORMAN HILL.
J. H. BILES.
H. ACTON BLAKE.
ALFRED H. F. YOUNG.
C. HIPWOOD.
W. DAVID ARCHER.
R. MUIRHEAD COLLINS.
ALEXANDER JOHNSTON.
THOS. MACKENZIE.
CARLO BRUNO.
VITTORIO RIPA DI MEANA.
GUSTAVO TOSTI.
HARALD PEDERSEN. ]
J. BRUHN. > ad referendum,.
JENS EVANG. J
J. V. WIERDSMA.
H. S. J. MAAS.
A. D. MULLER.
WILMINK.
J. W. G. COOPS.
N. DE ETTER.
CO. OLSEN.
NILS GUSTAF NILSSON.
—— — —— —— —— — — — ——
llulcs
Memorandum, Feb. 6, 1913. u/.
and Regulations speomlly relating to. Id.
Eqdipmbnt. IxFANTRr. Pattern 1908 Web. 1913. 2d.
Convict. The Enolish. A
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KliUIPMEST llEOOLATlONS :
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Fishing Boats. Examination of Skippers and Astronomical, Magnetical, and Meteorological
Second Hands of. Regulations for. Exn. 1 Observations. 1911. 20s.
(Fishing). 3d. Astronomical Results. 1911. 5s.
Tonnage Measurement of Ships. Instructions as C'hronometer Watches on trial for purchase by
to the. Is. 3d. the Board of Admiralty. Rates of. Aug. 3 to
National Insurance Act, 1911. Part II. Unem- Nov. 23, 1912. 2â.
ployment Insurance. Parts II. and III. of the Magnetical AND MetborologicalResults. 1911. 3j.
Act, with Schedules, Explanatory Memorandum, and Photo-heliograpiiic Results. 1911. 3s.
Statutory Regulations, Rules, and Orders in connec- Report of the Astronomer Royal to the Board of
tion with Unemployment Insurance. March 1913. 3d. Visitors of the Roval Observatory, Greenwich,
'
Surveys. Instructions as to Master-s' and :
June 7, 1913. Is.
Crew Spaces. '2d. Lunacy Commission. 67th Report. Part II. 6s.
Record Publications: Post Office. Wireless Telegraph Operators
I. Calendars. working Installations licensed by H.M. Postmaster-
England and Spain. Letters, Despatches, and General. 'Haudbook for. Revised in accordance
State Papers relating to the Negotiations with the Radiotélégraphie Convention of London,
between. Preserved in the Archives at Vienna, 1912. 3d.
Simancas, and elsewhere. Vol. IX. Edward Session,Court of, Scotland :
(li; THE
rWTTH TRANSLATTONl
LONDON
Vi-Al iJiJ:^ AUTUUi;ITY OF HIS -MAJLail-S .^TAXiUM-iiiC Ui'TlCE
•\' HARRISON AND SOWS. 45-47, St. Martins Lane, W.C,
ri:j-\Ti:i;s in Okuinaky TO His Majesty.
To 1)0 purcbctaed, either directly or through any Bookseller, from
'v AXT> SONS. f/rp.. Buildings, Feto:r Lane, E.G., and
29, Bk£asi.s
., and .54, St. Maky Street, Cardiff; or
1I.^! itlsu Branch), 23, Forth Street, EDiNuuiiuH. or
Ji. i^0N'.-5u:sBï, Ijtd., 116, Grafton Street, Dublin;
i.r fîi.îi^ (1)1- A :;! its in the British Colonie.s .'tnd Dependencies,
'
POUR
LA SAUVEGARDE DE LA YIE
HUMAINE EN MEE.
PROCÈS-VERBAUX, RAPPORTS
Documents.
TABLE DES MATIÈRES.
Pag-e
Sujets à discuter 1
SUJETS A DISCUTER.
Objet de la Conférence.
1. —
Dans les lettres d'invitation la formule suivante fut
employée en vue d'indiquer l'objet de la Conférence :
Cette formule fut rédigée en vue d'englober toutes les questions principales
concernant la sécurité du transport maritime des jjassagers, et en même temps d'assurer
que les discussions soient tenues dans des limites prtitiques afin que les travaux de la
Conférence pussent aboutir à un résultat utile.
Les délégués des Puissances feront savoir sans doute à la Conférence les pouvoirs
dont ils sont munis par leurs Gouvernements respectifs.
2. Programme de la Conférence. —
Il était nécessaire de joindre aux letties
d'invitation à la Conférence un programme rédigé d'avance en vue d'indiquer la nature
des sujets qu'il paraîtrait utile de discuter. Ce programme fut rédigé comme il
suit :
Les questions visées dans ce programme sont traitées .d'une façon plus détaillée
dans les parties suivantes.
[564] B 2
— ——
compartiments étanche.'i.
(3.) Engins de sauvetage.
(4.) Kadiotélégraphie.
(5.) Sécurité de la navigation.
UNIFORMITÉ INTERNATIONALE.
4.
—
Reconnaissance mutuelle des Certificats. Il y a déjà, dans le cas de quelques
pays, des arrangements par lesquels les Gouvernements acceptent réciproquement les
certificats délivrés par les autres Gouvernements.
Quant à la sécurité des navires à passagers, il serait sans doute possible pour
la Conférence de poser des principes généraux auxquels doivent satisfaire les navires
des États signataires s'il en est ainsi, il serait nécessaire d'envisager les questions
;
suivantes :
(o.) S'il est possible de créer un système par lequel chaque Etat signataire devrait
délivrer un certiticat national d'inspectiun aux navires de son pavillon qui
satisferaient aux conclusions adoptées par la Conférence ?
(h.) S'il est nécessaire que la Conférence arrête une forme spéciale concernant les
certificats à délivrer pai- un État signataire aux navires de son propre
pavillon ?
(c.) Si les certificats doivent rester valables seulement pour un temps déterminé,
et, s'il en est quelle doit être la durée de validité de ces certificats ?
aint^i,
(d.) Si tout navire possesseur d'un certificat valable émanant de son Gouverne-
ment est libéré de toute inspection ou intervention dans les ports des
autres États signataires, sauf dans le cas d'innavigabilité évidente ou de
défectuosité évidente ou sérieuse.
(e.) S'il est désirable que d'autres certificats soient acceptés réciproquement par
les États signataires, et s'il en est ainsi, sous quelles conditions?
SÉCURITÉ DE CONSTRUCTION.
5. Cloisons et Compartiments étanches. Quelques-uns des — Gouvernements
intéressés ont fait récemment une étude spéciale de cette question. Ainsi il est peut-
être à désirer qu'une Sous-Commission spéciale de la Conférence soit nommée pour
examiner les conclusions auxquelles ces Gouvernements sont arrivés, et pour comparer
les résultats de leurs travaux en vue de déterminer les questions suivantes :
(a.) L'examen de cette question est-il suffisammeiit avancé pour que la Conférence
puisse poser des principes qui devraient être obligatoires pour tous les États
signataires concernant les nouveaux navires transocéaniques à passagers,
et s'il en est ainsi, quelle est la nature de ces principes?
{h.) Est-il désirable et possible de poser des principes généraux en ce qui concerne
les navires à passagers existant actuellement et effectuant une navigation
transocéanique ?
manière que le Gouvernement pii question accepte dans chaque cas la responsabilité
complète pour le caractère efficace et complet de l'inspection.
8. —
Mesures à prendre pour éviter les Avaries. On a suggéré que du moins eu ce
qui concerne les grands navires à passagers à construire, il serait obligatoire que la
machinerie et l'équipement soient en partie doulilée ou en sections doubles capables
de fonctionner indépendamment, afin de diminuer la possibilité d'une avarie. Doit-on
laisser cette question à la déteimination de-; administrations pays signataires, ou
doit-elle être traitée par la Conférence ? Et dans ce dernier cas, la Conférence
peut-elle poser des règles ou des principes généraux sur le sujet ?
ENGINS DE SAUVETAGE.
9. Nomhre
des Emharcatious. —
La Conférence accepte-t-elle le principe, déjà adopté
par quelques Gouvernements, qu'à l'avenir tous les navires qui effectuent une navigation
transocéanique doivent porter un nombre suffisant de " life-boats " ou d'appareils
équivalents pour contenir toutes les personnes à bord ?
Au cas où la Conférence accepte ce principe, est-il possible de formuler des règles
d'une nature générale de manière que le principe puisse s'appliquer, autant qu'il soit
raisonnable, d'un manière uniforme dans les divers Etats signataires ? Les points
suivants, entre autres, paraissent mériter la considération de la Conférence :
10. U —
Équipage des Embarcations à prévoir. Une augmentation dans le nombre
des embarcations semblerait être de peu d'utilité s'il n'y a pas un nombre suffisant
d'hommes exercés aux embarcations et capables de les mettre à l'eau et de les
manœuvrer. Les embarcations peuvent être de divers types et de diA^erses capacités.
La Conférence est-elle d'accord pour poser des principes généraux —
(a.) Quant au nombre du personnel exercé à la manœuvi^e des embarcations que
doivent porter les divers navires ?
(6.) Quant à la définition du terme " hommes exercés à la manœuvre des
embarcations " ?
11. —
L'Equipage des Navires à prévoir. La Conférence est-elle préparée à poser
des principes concernant le nombre du personnel dont les navires à passagers doivent
être munis au point de vue de la sécurité des transports maritimes, à part la question
du nombre d'éqvùpe des embarcations, ou doit-on laisser les administrations des pays
signataires déterminer cette question ?
chaque navire indiquant les devoirs à remplir en cas de détresse, afin de familiariser le
personnel avec les postes qu'il doit occuper et avec les manœuvres qu'il doit effectuer eu
pareils cas.
La Conférence est-elle préparée à décider les questions suivantes :
aux navires des divers pays, de manière à assurer que tout navire transoeéanique à
passagers trouve, dans sa construction et son équipement, les moyens les plus efiacaces
pour prévenir, signaler et combattre les incendies à bord.
EADIOTÉLÉGRAPHIE.
15. Radiotélégraphie. —
Dans quelques pays il y a déjà en vigueur des lois qui
exigent dans les navires de quelques catégories une installation radiotélégrapliique en
vue d'assurer la sécurité des personnes en mer, et en d'autres pays il est déjà question
d'une législation semblable. Il est au plus haut degré désirahtle qu'il y ait uniformité
internationale sur cette question, et il est possible que la Conférence pourra poser des
principes généraux sur ce sujet —
(a.) Quant aux catégories de navires qui devraient, être munies d'un appareil radio-
télégraphique. Est-il possible et désirable d'exempter de l'obligation
internationale les navires qui font une certaine espèce de j^arcours, et s'il
en est ain^i, à quelles espèces de parcours cette exemption doit-elle
s'appliquer ?
(b.) Quant à la classification de ces navires au point de vue de la Convention radio-
télégraphique, 1912.
(c.) Quant à la distance à laquelle les navires devraient pouvoir lancer des
signaux.
SÉCURITÉ DE LA NAVIGATION.
17. Epaves. —
Le Gouvernement des États-Unis prend actuellement des mesures
spécialesen ce qui concerne la destruction des épaves, et d'autres Gouvernements
prennent aussi des mesures à cet effet. Des mesures sont aussi prises ou contemplées
en divers pays jDour obtenir des informations sur les épaves, et pour les communiquer
aux capitaines de navires. La Conférence est-elle préparée à poser des principes
généraux —
(a.) Concernant la destruction des
épaves ?
(b.) Concernant mesures à prendre pour signaler la position des épaves et de
les
faire connaître cette information aux capitaines de navires ?
{c.) Concernant l'établissement d'une organisation internationale dans ce but ?
— — •
(h.) Si les Gouvernements doivent prendre des mesures pour e'assurer que les
lignes de navigation qui sont à présent en dehors de cet arrangement soient
forcées de .suivre les routes ;
tout navire une vitesse modérée dans le voisinage des glaces. C'est à la Conférence de
décider —
(a.) Si une nouvelle règle sur ce sujet est nécessaire.
(b.) S'il est convenable d'insérer dans l'article 16 cette nouvelle règle.
26. Signaux irrités. —Les navires de quelques compagnies emploient des signaux
privés, qui, en certains cas, peuvent être C(mfondus avec les signaux de détresse.
La Conférence est-elle préparée à poser les principes suivantes :
31. Lampes pour Signaux Morse. — Devrait-on avoir des lampes à signal Morse pour
l'usage des veilleurs de nuit ?
—
Période de transition. En principe on admet généralement que des règles
nouvellement établies ne sont mises en pleine vigueur qu'après un laps de temps
raisonnable, particulièrement dans le cas de vaisseaux existant déjà, et comme on
s'attend à ce que la Conférence formule un certain nombre de principes généraux
relatifs à plusieurs sujets différents, on devra forcément considérer dans chaque cas —
(a.) La date à laquelle les nouvelles règles pourront être appliquées aux nouveaux
vaisseaux.
(b.) Combien de temps il serait raisonnable de faire durer l'intervalle dans le cas
des bateaux existant déjà,
(c.) Si, pendant cet intervalle, on doit permettre aux vaisseaux existant déjà
de continuer sous le régime présent, ou si l'on doit établir des règles
provisoires pour régir ces vaisseaux pendant la période de transition.
PROCÈS-VERBAUX DES SEANCES PLENIÈRES.
Délégués Adjoints :
Secrétaire :
Attaché à la Délégation :
[564] C
M. le Contre-Amiral Washington L. Capps, du Génie maritime, Délégué plénipo-
tentiaire ;
M. Alfred Gilbert Smith, Vice-Président de la " New York and Cuba ^laii Steam-
ship Company," Délégué plénipotentiaire ;
Délégué Adjoint :
M. Walter R. Alexander.
Pour l'Avistralie:
Pour r Autriche-Hongrie :
Pour l'Autriche :
Pour la Hongrie :
Pour la Belgique
M. E. A. Pierrard, Directeur général de la Marine au i\Iinistère de la Marine, des
Postes et des Télégraphes, Délégaié plénipotentiaire ;
Délégués Adjoints ;
Pour le Danemark :
Secrétaire :
Pour l'Espagne :
Sécréta ire :
Pour la France :
M. le Contre-Amiral Journet ;
Délégués Adjoints :
Secrétaire :
Pour la Grande-Bretagne:
Le Très Honorable Lord Mersey, ancien Président de la Division pour les Affaires
maritimes de la Haute Cour de Justice, et Président de la Cour d'Enquête
sur la Perte du vapeur "Titanic," Premier Délégué plénipotentiaire ;
Sir Archibald Denny, Bart., Président du Comité départemental sur les Cloisons
et les Compartiments étanches, Délégué plénipotentiaire ;
[564] C 2 .
10
Sir Biles, LL.D., D.Sc, ancien l'résident du Comité départemental sur les
Jolm
Bateaux de Sauvetage et les Bossoirs, Délégué plénipotentiaire ;
Experts consultants :
M. J. Havelock Wilson.
Secrétaires :
Secrétaires Adjoints :
M. T. Lodge, ,, ,, „
M. W. Carter, „ „ „ „
M. H. Leak,
Attaché aux Secrétaires :
Pour l'Italie:
Pour le Japon :
Pour la Norvège :
Délégués Adjoints :
Pour la Russie:
^I. X. de Etter, Conseiller d'Ambassade à Londres, Délégué j)lenipotentiaire ;
Pour la Suède ;
Pour la Nouvelle-Zélande :
A
11 heiires 35, Mr. Sydney Buxton, Président du Board of Trade, ouvre la séance
et prononce le discours suivant :
demandent l'examen le plus attentif et le plus complet mais, afin de conserver à cette
;
Conférence qui nous réunit des limites raisonnables, et aussi de lui permettre
d'aborder, de discuter et de résoudre les questions les plus urgentes, il semble
désirable, parlant à un point de vue général, que l'attention de la Conférence se porte
particulièrement sur la sécurité à assurer aux passagers à bord des navires faisant la
traversée des océans.
Le temps qui s'est écoulé depuis la perte du " Titanic " a permis à un grand
nombre de Puissances maritimes d'étudier avec calme, et sous tous ses aspects, la
question soulevée par ce désastre. Elles poiirront donc mettre en commun le résultat
de mûres réflexions et indiquer des remèdes avec beaucoup plus d'ethcacité.
Les questions à envisager se trouvent portées au programme communiqué aux
Gouvernements des divers paj-s qui ont été invités à envoj^er des délégués à la réunion
actuelle. Ces questions peuvent, je crois, se ranger, grosso modo, sous les cinq chefs
suivants :
Je n'ai pas essayé d'envisager toute l'étendue chi champ que la Conférence aura
à parcourir et mon désir est de ne pas vous retenir trop longtemps.
; Je me suis
pourtant ardemment intéressé, Messieurs, aux questions importantes qui s'ofï'rent à vous
et je leur ai consacré beaucoup de temps et d'attention. J'aimerais donc vous
exprimer l'espoir fervent non seulement que la Conférence arrive à un arrangement
dans l'intérêt des personnes qui se trouvent en mer mais encore que les vœux
;
adoptés ne soient pas simplement considérés comme les résultats d'une discussion
philosophique bien au contraire, que pleine considération leur soit accordée, et que
;
sincère, et la conviction, c|ue chaque Gouvernement fera de son mieux pour les rendre
effectifs aussitôt c|ue possible.
Si le résultat souhaité est atteint, les travaux de la Conférence auront eu, en
vérité, leur raison d'être.
Cette Conférence aura aussi servi, j'en suis persuadé, ime autre fin non moins
importante que celle de sauver des vies humaines. La bonne entente des nations ne
peut être solidement fondée, que lorsqu'elle repose sur une compréhension réciproque
des situations en présence or, cette Conférence, par les échanges de vues et par les
;
relations cordiales qui s'établiront entre les délégu es, aidera de manière efficace à
assurer la paix et l'harmonie entre les peuples.
13
mais le bon vouloir mutuel qui nous inspire tous aidera à alléger les labeurs de la
Conférence et à rendre le travail de celle-ci fécond.
Messieurs, je souhaite que vos efforts soient couronnés de succès.
J'ai à présent à m'acquitter de l'agréable devoir de vous communiquer un gracieux
message, venant de Sa Majesté le Roi Georges V et conçu en ces termes :
répétition d'un pareil désastre ? Les moyens et les forces humaines sont limités.
Jamais on ne réussira à empêcher tout accident qui pourrait menacer la vie et les
biens des hommes. Mais il serait impardonnable de ne pas vouloir employer tous les
moyens que nous offre l'état actuel de la technique pour augmenter la sécurité des
voyageurs et de l'équipage des navires sur mer, dans la mesure du possible.
Ce que, dans son rapport sur le naufrage du " Titanic," l'éminent premier délégué
de la Grande-Bretagne, Lord Mersey, avait dit, se plaçant à un point de vue spécial :
" "What was a mistake in the case of the Titanic would without doubt be a
' '
Sa Majesté, atissibien que du Board of Trade, je voudrais vous dire que nous
apprécions au plus haut degré les paroles que son Excellence ISI. le Dr. von JCoerner
nous a adressées, à nous et à la Conférence. Son Excellence me demande de
remercier Sa Majesté du message qu'EUe a daigné adresser à la Conférence. Vous
me permettrez sans dotite dé suggérer à la Conférence d'élire d'abord son Président,
pour pouvoir ensuite, par l'entremise de celui-ci, remercier Sa Majesté de Ses gracieuses
paroles. En tout cas, je laisse la question à votre décision.
J'ai maintenant l'honneur de vous proposer, Messieurs, pour présider vos séances,
le nom de Lord Mersey, premier délégué de la Grande-Bretagne.
La Conférence est-elle disposée à approuver cette proposition? (Assentiment.)
Messieurs, je crois que ma tâche est terminée, mais j'espère avoir le grand plaisir
de vous rencontrer encore dans les diverses réceptions qui auront lieu de temps en
temps pendant la durée de la Conférence. (Applaudissements.)
voyageui-s sur les navires effectuant une navigation internationale ; nous devrons
déterminer les conditions auxquelles doivent satisfaire ces bâtiments. Les navires qui
rempliront ces conditions auront le droit de demander des certificats qui seront
acceptés par les divers Etats signataires de la Convention à résulter de vos délibérations.
Si le but de la Conférence est facile à préciser, les moyens de le réaliser ne sont
pas sans présenter des difficultés. C'est à vous, cependant, de déterminer ces moyens.
La tâche ne sera pas aisée et son accomplissement réclamera de votre part beaucoup
de zèle et d'habileté. Les questions à discuter demandent des hommes d'expérience
et doués de connaissances techniques. Mais je sais cpie la Conférence est composée
des personnalités ayant ces qualités et ainsi notre succès final ne me paraît j^as
douteux.
Il y a cependant une considération dont nous devrons tenir compte. Il ne nous
sera pas possible d'arriver à supprimer radicalement tout danger. La grande branche
d'industrie dans laquelle nous sommes tous intéressés
— j'entends le trafic international
—
des passagers ne s'exerce pas sans risques et périls. Xous ne pouvons que nous
efforcer de réduire ces risques au minimum, sans perdre de vue ceci :c'est qu'il ne
faut pas que les règlements à imposer soient de nature à entraver la navigation
pratiquée raisonnablement, ni, d'autre part, à constituer une charge trop lourde pour
le commerce lui-même. En effet, nous devons tenir compte des exigences pratiques du
monde commercial. La perfection ne peut parfois être atteinte qu'à un prix trop élevé.
Mais, dans le doute, il faudra prêter plus d'attention à la sécurité qu'à l'économie. Le
public ne se refusera pas à payer les frais vraiment nécessaires pour lui garantir la
sécurité, et, en définitif, c'est à lui qu'incombera la charge.
Messieurs, les mesures à adopter pour atteindre le but poursuivi par la Conférence
ont déjà fixé, d'une manière toute particulière, l'attention des experts maritimes les
plus habiles de notre pays. On vous a déjà soumis les résultats de leurs travaux ou —
—
on le fera bientôt ce qui, j'espère, rendra, la tâche que vous avez à i-emplir plus facile
et plus courte.
15
IMaiutenaut j'apperierai votre attention sur qnelques questions qui doivent être
décidées. La première, c'est la question de la langne dans laquelle nos discussions vont
se poursuivre. Je vous parle en anglais pour deux raisons d'abord parce que je parle
:
la langue anglaise mieux que n'importe quelle autre langue et ensiiite parce que je
suis convaincu que presque tous ceux qui sont ici présents comprennent ce que je dis.
Je crois qu'on doit permettre à chaque membre de la Conférence de se servir de
la langue dans laquelle il peut le plus facilement exposer ses vues. De plus, il est à
désirer que dans nos séances plénières on puisse s'exprimer, soit en anglais, soit en
français ; enliu, étant donné que la langue française est considérée comme la langue
diplomatique du monde entier, j'ose suggérer que les procès-verbaux et les Actes de la
Conférence soient, dans leur forme définitive, rédigés en français J'espère que vous
approuverez ces suggestions. Je les fais parce qu'elles me semblent pratiques, et je les
regarderai corame acceptées si personne n'y fait d'objection. Une autre question à
décider c'est celle de notre procédure. On vous a déjà communiqué xm projet de
règlement qui, me semble-t-il, pourrait régir nos discussions. Il est, je crois,
semblable aux règlements généralement suivis dans les conférences internationales, et
j'ose espérer que vous voudrez bien l'adopter. Je n'ai à son sujet qu'une observation à
faire ; elle a rapport à l'article 8. Les délégués allemands ont suggéré un amendement
à cet article pour ma part, je n'y vois aucune objection, et je crois que vo\is serez du
;
même avis. Cet article est conçu comme suit " La langue française est adoptée pour
:
les Actes de la Conférence. Dans les épreuves des procès-verbaux les discours seront
rapportés en français ou en anglais, suivant la langue dans laquelle ils sont prononcés.
Eventuellement les procès-verbaux seront traduits en français et distribués aux
Gouvernements qui participent à la Conférence." La dernière phrase doit être rayée et
les mots suivants insérés :
" La rédaction définitive des procès-verbaux sera faite en
français." Cet amendement n'a pas une grande importance, mais on croit qu'il est,
cependant, désirable. Je vous propose d'adopter le règlement ainsi amendé pour régir
nos discussions.
Messieurs, je crois qu'il ne me reste que peu de choses à dire encore.
Les sujets à discuter sont indiqués dans le document qui a été distribué en
français et en anglais, et qui s'intitule " Questions before the Conference."
: Ce sont
des questions que, sans doute, vous connaissez à fond, mais il me semble absolument
nécessaire qu'elles soient examinées par des Commissions. Il serait impossible de
traiter en séance plénière toutes ces questions difiiciles, dont plusieurs sont d'un
caractère essentiellement technique ;c'est à vous. Messieurs, de désigner ceux d'entre
vous qui feront partie de chacune des Commissions. Je me permets de suggérer que
ces Commissions ne comprennent pas un nombre trop considérable de membres. A
mon avis, une Commission composée de huit ou de dix membres fera, en général, une
besogne plus utile qu'une Commission composée de vingt ou de trente membres mais ;
désirable que MM. les délégués envoient aux secrétaires une note indiquant les
—
pouvoirs dont ils sont munis. Je ne sais pas actuellement et, d'après ce que je crois,
le Gouvernement de Sa Majesté britannique ne le sait pas davantage
—
quels sont les
pouvoirs des différentes Délégations. J'ai donc l'honneur de proposer qu'un membre
de chaque Délégation adresse à ce sujet une courte note aux secrétaires.
La question de la formation des Commissions me paraît très difficile. Vous me
permettrez peut-être de suggérer quels seraient, à mon avis, les sujets à discuter par
chacune de celles-ci. Il est bien entendu que la Conférence reste libre d'approuver
mes suggestions ou de les rejeter. Vous trouverez exposées à la page 1 du question-
[564] D
16
très large qui comprend beaucoup de sujets que je n'ai pas besoin d'énumérer pour le
moment. Puis nous avons la question de la radiotélégraphie, l'objet de la discussion
étant de savoir quels navires devraient porter un appareil de télégraphie sans fil. Il y
a également d'autres sujets relatifs à la radiotélégraphie que la Commission à désigner
pour cet objet aura à traiter. La dernière Commission est celle de la sécurité de
navigation elle examinera qiielles sont les mesures à prendre pour découvrir la
;
position des glaces, celle des épaves et d'autres questions du même genre. Quoique
je ne fasse mention que de ces ciuc^ sujets, je ne prétends pas borner le nombre des
Commissions à cinq. S'il vous semble bon, en envisageant la cjuestion sous tous ses
aspects, de créer d'autres Commissions, il va sans dire que vous serez libres de les
nommer et d'en choisir les membres. Je soxmiets tout simplement ces propositions à
votre examen. Je vous demande donc si nous devons nommer provisoirement ces cinq
Commissions. Je serais heureux d'entendre les observations que l'un ou l'autre
membre de la Conférence aurait à faire relativement au sujet qui nous occupé.
DR. VON KOERNER Je suis entièrement d'accord avec M. le Président en ce
:
que pour le moment ces cinq Commissions suffiront. Je suppose que la première
Commission, qui traitera de l'uniformité, se chargera en outre de dresser un projet pour
les traités entiers, c'est-à-dire pour les traités cpii comprendront également ce qxii
concerne les lifeboats, les engins de sauvetage, les cloisons étanches, &c. Ce seront, je
suppose, des annexes. Il y aura, d'autre part, le texte du traité, et d'établir un projet
pour ce texte sera aussi, je crois, la tâche de cette première Commission.
LE PRÉSIDENT Je ne vois pas d'objection à la suggestion qui vient d'être
:
faite. Il me
semble cj^ue la question de l'uniformité internationale ne se présentera
pas avant la fin de la discussion des autres sujets et qu'il sera préférable de l'étudier
alors, parce qu'il est difficile de traiter cette question avant d'être arrivé à une
décision quant aux bases effectives de l'i^niformité. Je ne vois pas d'objection à ce
que la Commission cpii traitera la question de l'uniformité internationale, s'occupe
ultérieurement de la rédaction des décisions des autres Commissions. Ce travail ne
me paraît pas devoir nécessiter de changements dans les propositions des autres
Commissions, mais il s'agira seulement de rédiger dans leur forme définitive les
textes de ces propositions. Y a-t-il d'autres membres de la Conférence c[ui voudraient
prendre la parole sur la question des Commissions ?
M. (-1 DERNIER Messieurs, je demanderai que, en ce C[ui concerne les travaux de
:
la première Commission, à laquelle il Anient d'être fait allusion, les rédactions portent
non seulement sur les textes qui auront été votés, mais encore sur les textes qui seront
soumis aux délibérations.
11 me paraît prudent que, avant de soumettre à l'assemblée générale un texte à
adopter, ce texte soit préalablement rédigé dans sa forme définitive par la Commission,
de telle sorte qiu% lorsque le vote sera acquis, il ne puisse plus être soulevé de difficulté
soit sur l'interprétation, soit sur les termes mêmes de ce texte.
différentes Délégations se rencontrent à l'heure cpii leur convient pour choisir ceux
d'entre leurs co-délégués qu'ils veulent nommer membres des Commissions. Si
quelque délégué veut faire d'auti'es suggestions cpiant à la manière de former les
C'ommissions, je demanderai qu'il veuille bien prendre la parole.
crois pas que la Conférence jjuisse utilement poser une limite C[uant au nombre des
17
membres d'une Commission quelconque. Il y a des questions qui sont bien plus
importantes et bien plus difficiles que d'autres, et il se peut qu'elles doivent être
examinées par une Commission particiilièrement nombreuse, dont on ne pourrait
exclure des Jiommes ayant des connaissances techniques particulières. Anssi, à mon
avis, devrait-on laisser aux chefs des Délégations la liberté de déterminer le nombre
des membres de chaqxie Commission. Je n'ai pas voulu suggérer que l'on fixe à
l'avance une limite absolue à cet égard. Cela doit dépendre des vues des délégués
et, en grande partie du reste, de la nature des sujets à discuter. Je propose donc tout
simplement que les premiers délégués discutent cette cpiestion entre eux et désignent
ensuite les membres de chaque Commission.
encore une autre question. Messieurs, sur laquelle je devrais peut-être demander votre
avis. Vous avez sans doute étudié le questionnaire de la Conférence je voudrais ;
traiter y soient omises, et il se peut aussi, quoique j'espère le contraire, qu'il y ait des
cjuestious y comprises qu'on ne devrait pas discuter. Sous le bénéfice de ces observa-
tions, j'espère que le questionnaire indique suffisamment les sujets sur lesquels
porteront les délibérations que nous allons entamer.
Messieurs, je vais maintenant désigner ceux qui, à mon avis, devraient se réunir
dans une autre salle pour examiner la question de la composition des Commissions.
Pour ma part, il me semble qu'aucune (iélégatiou ne devrait nommer plus de deux
membres dans chacune des Commissions, cela afin d'éviter cjue, étant trop
nombreuses, il n'en résulte plutôt une entrave à la marche des travaux. Mais, au
surplus, cette question est laissée à la décision des premiers délégués, qui vont
maintenant se réunir. Je prierai son, Excellence le Dr. von Koerner de représenter la
Délégation allemande pour les Etats-Unis, j'adresserai la même invitation à
;
Contre-Amiral Olsen ;
pour la Nouvelle-Zélande, à l'Honorable Thomas Mackenzie.
Peut-être jugerez-vous bon, Messieurs, de vous réunir immédiatement.
Nous avons maintenant. Messieurs, épuisé le programme de notre réunion. Nous
serons les hôtes de M. Sydney Buxton à 1 heure 30. Je suggère cpie la Conférence
se réunisse de nouveau à 4 heures pour fixer le jour de sa prochaine séance. Vous
serez peut-être alors à même déjà de nous donner connaissance de la composition d'une
ou de plusieurs Commissions.
que les Délégations enverraient, cet après-midi, aux délégués britanniques les noms des
[564j D 2
18
personnes qu'elles désignaient pour faire partie des différentes Commissions, et qu'en-
suite la Sous-Commission des chefs des délégations prendrait des résolutions définitives
à cet égard.
LE PKESIDENT': De ce que vient de dire le Dr. von Koerner, il résulte que,
bien que les Commissions ne soient pas encore définitivement formées, on a, cependant,
choisi les membres et que les noms peuvent être communiqués aux secrétaires
généraux.
Je vous prierai de bien vouloir vous réunir ici à 3 heures 30 demain. J'espère alors
être à même de vous fournir la liste complète des membres des diverses Commissions
et de vous indiquer les délégués qui, à mou avis, devraient en présider les séances.
On vient de me parler d'une question que je voudrais trancher les décisions :
de cette Conférence devront être prises ])ar tons les membres. Les différentes
Commissions feront leurs rapports et ceux-ci seront soumis à la Conférence en séance
j)lénière. Il est donc bien entendu que la Conférence ne sera pas forcée de les
accepter ce ne seront que des rapports des Commissions à la Conférence plénière.
;
Chaque délégué aura le droit, et j'espère qu'il en sera fait usage, d'exprimer ses vues
sur ces rapports. Ainsi les décisions prises par les Commissions, lorsque cpi'elles
seront rédigées dans leur forme définitive, seront effectivement les résolutions de la
Conférence entière.
Nous n'avons, je pense, plus rien à faire pour le moment. Nous recevrons ce soir
on demain matin les noms des membres des Commissions, et j'espère vous retrouver
demain pour régler la formation définitive de celles-ci. Les Commissions pourront
alors se réunir sur-le-champ pour traiter les questions qui les concernent.
Messieurs, j'ajourne la Conférence à demain 13 novembre, à 3 heures 30 de
l'après-midi.
(La séance est levée.)
J. A. Webster. MERSEY.
Guy Locock.
plus importantes. Ce changement, que je trouve excellent, m'a été suggéré par
M. Guernier, premier délégué de la France.
Je me permettrai maintenant de désigner les présidents de ces commissions. Je
nomme son Excellence M. le Dr. von Koerner président de la Commission des Certificats.
Quant à la Commission de Rédaction, j'ose suggérer qu'elle ne se compose que de six ou
sept membres. J'avais l'intention de me nommer moi-même président de cette com-
misssion, mais j'ai changé d'avis et je céderai la place à M. Guernier. Je serai
néanmoins membre de la commission ainsi que le Dr. von Koerner. J'espère que
l'Honorable J. W. Alexander, chef de la Délégation américaine M. Franck délégué de ;
voudront bien accepter d'en faire également partie. Cette commission ne devrait pas, me
semble-t-il, se réunir avant que les autres commissions n'aient avancé leurs travaux elle ;
(Adopté.)
Avant de commencer leurs travaux, il importe que chacune des commissions sache
exactement quels sujets elle aura à traiter. Ces sujets se trouvent indiqués dans le
document qui s'intitule en français " Sujets à discuter," et en anglais " Questions before
the Conference." On trouvera au bas de la page 1 la liste des matières constituant le
programme des cinq commissions originairement désignées. Les sujets à discuter par ces
commissions sont examinés avec plus de détail aux pages suivantes du questionnaire.
Le seul changement à apporter à ce document est celui que je viens de signaler et qui
consiste à scinder la Commission de l'Uniformité internationale en Commission des
Certificats et Commission de Rédaction.
Je crois devoir soumettre à la Conférence la proposition que ce questionnaire soit
considéré comme délimitant les sujets qui sont à traiter par les diverses commissions.
Si quelqu'un désirait faire connaître son opitdon à ce sujet, je serais enchanté de lui
donner la parole.
Dans le cours des discussions, des questions surgiront inévitablement qui ne sont
pas pré^'ues dans le questionnaire. Les coinmissions pourront évidemment examiner ces
questions par analogie avec celles qui leur sont dévolues par le questionnaire ; on ne peut
exiger, en effet, que leurs délibérations soient strictement limitées par le texte du
questionnaire.
(Adopté.)
objet la signature d'une Convention internationale. Or, il est de principe qu'un accord
international ne doit pas empiéter sur le terrain déjà couvert par un autre accord.
Comnie vous le savez tous, il existe acttielleaient une Convention internationale sur le
sattvetage en mer; ayant été rapporteur des travaux de la Conférence qui a abouti à la
signature de cet acte diplomatique, c'est au nom de cette Conférence que je prends la
parole. La Convention dont il s'agit a été signée à Bruxelles en 1910 par vingt-trois
nations et presque partout elle est déjà entrée en vigtieur. Dans cette Convention il a
été stipulé pour la première fois que l'obligation morale pour les navires de se prêter
mutuellement assistance eu cas de péril deviendrait une obligation légale sanctionnée
par des pénalités. Il a également été acte dans la Convention de Bruxelles que les
différents Etats signataires prendraient eux-mêmes les mesures d'application jugées
nécessaires, en partant du point de vue que la matière ne relève pas seulement du droit
civil, mais également du droit pénal.
Or, M. le Président, Messieurs, je constate qtie le No. IG du questionnaire que vous
avez sous les yeux (p. 4 du document) vise certains points qiù, à mon sens, rentrent dans
le domaine de la Conférence de Bruxelles je crois, dès lors, devoir poser à le sujet
;
une question préalable, qui devra être examinée en commission, si la Conférence ne juge
pas devoir la résoudre.
Au No, 16, la question est posée de savoir, d'abord, si des principes généraux
seront énoncés par cette Conférence pour le cas oii un navire reçoit un signal radio-
télégraphique de détresse d'un autre navire qui l'appelle à son secours et, ensuite, s'il
est possible d'établir des règles précises à ce sujet.
Il me semble que la matière ne rentre pas dans l'objet de la présente Conférence.
Cela étant, il me paraît pour les deux raisons suivantes, de soumettre cet
difficile,
objet aux délibérations de la Conférence actuelle :
Pour ces motifs, il ne me paraît pas que la Conférence de Londres doive se prononcer
sur le point envisagé, d'autant plus que les Puissances représentées à Bruxelles ne sont
pas les mêmes que celles ici représentées. Une Convention déjà en vigueur ne pourrait,
sans de graves inconvénients, être revisée par une Conférence qui ne comprendrait pas
les mômes participations que celle qui a élaboré cette Convention.
Je ne fais pas d'autres propositions pour- le moment, mais j'ai pensé qu'il y avait lieu
de soulever dès à jirésent cette question préliminaire iijon seul désir serait que la Sous- ;
LE PRÉSIDENT Je suis très obligé à M. Franck pour les observations qu'il vient
:
de faire; elles me mettent à même d'écarter toute difficulté qui aurait pu surgir
concernant le numéro 16 (p. 4 du questionnaire).
Ce numéro est libellé comme suit :
"(h.) Est-il possible d'arrêter des règlements d'avance pour éviter que les navires
qui reçoivent un signal de détresse soient portés à se détourner sans
nécessité ou inutilement de leurs routes, c'est-à-dire est-il possible de
permettre au navire en détresse de déterminer lequel des bâtiments qui
"
auraient reçu le signal doit lui porter secours ?
la commission aura alors à étudier la question et elle devra signaler le fait dans son
rapport.
M. GUERNIER Messieurs, j'ai entendu tout à l'heure les paroles qui ont été
:
prononcées par notre honorable collègue, M. Franck. Très justement notre honorable
collègue a rappelé les très beaux travaux de la Conférence de Bruxelles. J'ai été en
France l'un des premiers à saluer l'effort qui a été accompli à Bruxelles. Mais pour
bien comprendre la portée de ses travaux, il est néces.saire de se reporter au texte
lui-même de la Convention et, comme l'indiquait si justement Lord iMersey tout à
:
Le mot
. . .
" trouver,"
pour ceux qui parlent le français et je sais que M. Franck le —
parle admirablement —
signifie voir avec ses yeux, rencontrer celui-là à qui il faudrait
porter secours. Être informé d'un désastre, c'est une autre manière de le connaître et ;
être informé d'un désastre par la télégraphie sans fil, cela suggère une foule de questions
qui n'ont pas été résolues dans la Conférence de Bruxelles.
C'est pourquoi je pense que très justement on a posé la question. Je n'entrerai pas
—
dans les détails, mais j'affirme et je sais que je ne puis être contredit que des —
hypothèses nombreuses peuvent être envisagées, auxquelles la Conférence de Bruxelles
n'a certainement pas répondu.
—
21
Je suis convaincu que nous aurons à faire sur ce point une oeuvre parfaitement
utile.
de limiter l'obligation de secours au cas où le danger se présente sous les yeux mêmes
de ceux qui sont en état de prêter assistance. Mais l'expression française " trouver en
mer" a été choisie à la demande même de la delegation française dont l'honorable —
M. Lyon-Caen était le représentant le plus eminent et comme étant celle qui, dans
les termes les plus généraux, embrassait toutes les h3q3othèses et les travaux préparatoires
;
envisagée.
L'intérêt général qui s'attache à cette observation est considérable, car nous ne
devons en aucune façon nous exposer à limiter cette heureuse obligation qui a été
introduite à la demande de plusieurs des Grandes Puissances, et qui est la base même
du principe dont nous procédons. Ce qui sert de base, en eifet, à tous nos travaux,
c'est cette règle que l'assistance en mer est aujourd'hui au vingtième siècle, devenue
une véritable obligation juridique.
LE PRÉSIDENT : Il ne me
parait pas que les observations qui viennent d'être
écliangées aient beaucoup éclairci la question. Comme j'ai déjàdit, la Commission de
Radiotélégraphie aura, lors de sa réunion, à considérer tant l'effet véritable que la portée
de la convention de Bruxelles si elle découvre
;
que celle-ci traite complète-
ment le sujet, elle signalera le fait dans son rapport et alors la question sera
tranchée.
Messieurs, il y a maintenant une autre question importante à décider : Quand ces
commissions se réuniront-elles ?
Le président de chaque commission devrait s'entendre à ce sujet avec le secrétariat.
Chaque président aura à nommer les secrétaires de sa commission. Cela fait, les
commissions devraient commencer leurs travaux sans délai, afin que nos séances ne se
])roloiige pas outre mesure. Je ne sais pas si les comraissions pourraient se réunir cette
semaine déjà, mais en tout cas, j'espère qu'elles le feront au commencement de la semaine
pi'ochaine. Qu'en pensez-vous, M. von Koerner ?
M. VON KOERNER Je crois que lundi conviendrait fort bien, car alors les deux
:
membres de notre Délégation quine sont pas encore arrivés, seront ici. Aussi peut-être
vaudrait-il mieux attendre jusque-là.
"shall" à la quatrième ligne (ou les mots "tout navire transocéanique" dans l'édition
française) et d'y insérer les mots suivants " In their construction and equipment,
:
provide to the fullest extent practicable for the prevention, detection, and extinguish-
ment of fire on board." Le numéro 14 serait ainsi conçu :
comme accepté.
M. Alexander, on me dit que vous désirez soulever une question concernant les
vapeurs de charge. Je vous serais très reconnaissant, Monsieur, si vous pouviez, sans
inconvénient, remettre cette question à une autre réunion.
opportun, du jour où nous nous réunirons encore en séance plénière. J'ajourne donc la
Conférence.
{La Conférence est ajournée sine die.)
Le Président,
Les Secrétaires généraux, MERSEY.
J. A. Webster.
Guy Locock.
Troisième Séance, le 19 janvier, 1914.
Étaient présents tous les Délégués li l'exception de MM. Schmaltz, Walter, Polis,
Gribel, de Bûlow, Burton, Walter Alexander, Fraglacomo, Palm, Steiuacker, Machay,
Bultinck, Hostie, Bogaert, McDonnell, Duguid, Kersey, Kasmussen, Host, Helper,
Journet, Frouin, Géraud, Brenot, Grolous, Loring, Veroggio, Bonfiglietti, Castiglione,
Flleti, Barricelli, Fiore, Vossnack, de Etter, Leman, Lundgren et Loetgren.
Discours de M. (Juern'ter.
Milord, Messieurs,
Après m'avoir confié le grand honneur de préparer les projets de Convention et de
Règlement qui vont être soumis à votre approbation, vous avez bien voulu me charger
de préciser, au nom de la Commission de Kédaction, les considérations par lesquelles se
rejoignent dans une commune synthèse les dispositions techniques dont notre vénéré
président. Lord Mersey, nous donnera tout à l'heure, avec sa science profonde et son
expérience éclairée, la substantielle analyse.
Les nations qui ont répondu à l'invitation du Gouvernement britannique avaient
donné à leurs plénipotentiaires et à leurs délégués le mandat de résoudre ce problème :
un navire porte des passagers, des périls le menacent comment les éviter ? et s'ils se
;
produisent, comment y parer ? Par le nombre des hypothèses qui se présentent immé-
diatement à l'esprit vous apercevez à la fois l'importance du problème et la gravité des
objections que soulèveront les solutions, quelles qu'elles soient, qu'on y apportera. C'est
le flanc du navire déchiré sur une longueur telle que leau s'y précipite ea cataracte, c'est
l'incendie qui se propage avec une violence que décuple la tempête en même temps
qu'elle paralyse les secours les plus habilement ordonnés c'est l'immersion du navire si
;
soudaine que les engins les plus pei'fectionnés ne peuvent être utilisés à temps et que
le salut du navire est dû aux moyens les plus précaires et, eu apparence, les plus
méprisables.
Or, en même temps que vous clierchiez à tout prévoir, vous étiez arrêtés à la fois
par la valeur relative des remèdes particuliers à chaque sinistre et par l'impossibilité
d'étendre les précautions au delà de certaines limites, sous peine de rendre la navigation
impraticable.
Les esprits sages qui examineront votre œuvre se feront un devoir de ne la juger
que dans son ensemble et, si le malheur veut que, nonobstant votre prudence, des cata-
strophes soient encore à déplorer, votre conscience trouvera son apaisement -dans la
diminution certaine et vraisemblablement considérable des sinistres.
Prévenir les périls en taisant en sorte que les navires s'écartent à temps des zones
dangereuses ou se tiennent sur leurs gardes dès qu'il convient, ou même n'aient plus à
redouter l'insidieuse épave, voilà, Messieurs, la première oeuvre que vous avez entendu
réaliser en instituant des obligations, en créant des services, en imposant des charges
par quoi s'affirme le sentiment de solidarité humaine qui nous inspirera jusqu'au
boat. Hélas! bien imprudent celui qui s'imaginerait qu'il pourra désormais braver
les périls de la mer. Le sinistre surgira un jour il faudra que le navire résiste et
;
que, malgré ses blessures il rallie le port le plus proche ou, tout au moins, demeure
jusqu'à l'arrivée des secours.
Pour la première fois dans l'histoire des législations maritimes, on voit introduire
[564] ^
24
des lois d'intérêt général sur la division des navires en compartiments étanclies afin que,
en cas d'avaries graves, ils soient capal^les de conserver pendant un certain temps leur
flottabilité et une stabilité relative. Les roglemeuts éprouvés des sociétés de classifica-
tion, l'expérience professionnelle des constructeurs, les données scientifiques de
l'architecture navale auraient paru à des esprits moins scrupuleux que les vôtres
coiitenir assez de raisons pour qu'ils s'offrissent la noble joie d'édifier jusque dans le
détail un statut du cloisonnement. Mais eu même temps que chacun de vous faisait
abnégation de ses préférences théoriques, vous pou.ssiez l'humilité scientifique jusqu'à
vous contenter de ne poser des règles complètes que pour les deux circonstances uii la
réalité concorde nécessairement avec l'hypothèse. Pour le surplus, vous attendez les
observations de l'avenir, décidés toutefois à relier vos deux limites par une soudure
continue afin que ciiacun trouve son compte et que le progrès ne se heurte à aucune
contrainte malavisée. Puisse, messieurs, votre conduite servir d'exemple à ceux qui
s'imaginent qu'il n'y a plus rien à faire lorsqu'ils se sont donné l'illusion de tout
réglementer !
Le dél li avant l'immersion qu'assureront dans la plupart des cas les compartiments
étanches prend une valeur de sécurité que, il y a quelques années encorej on n'aurait
pas soupçonnée. Grâce à la merveilleuse utilisation de la radiotélégraphie, les espaces
infinis des mers retentissent de la clameur des naufragés ; les secours, autrefois
improbables, sont aujourd'hui quasiment certains, si bien que le délai d'angoisse de jadis
est devenu le délai de salut. C'est pourquoi vous avez défini soigneusement les
conditions d'installation et d'utilisation de la radiotélégraphie à bord des navires à
passagers, en tenant compte de toutes les exigences qui résultent d'une innnersion
menaçante ou imminente. Vous avez continué et perfectionné l'œuvre si bien com-
mencée par la Conférence radiotélégraphique de Londres et la Conférence maritime de
Bruxelles.
Et cependant si avant que les secours n'arrivent le navire est englouti par les
flots, tous ceux qui lui ont confié leur existence sont-ils donc destinés à périr?
Certes depuis que les hommes se livrent au trafic de la mer, ils se sont ingéniés à
trouver des combinaisons qui leur permissent de survivre au navire inhospitalier.
Heureusement il ne s'agit plus aujourd'hui de s'abandonner à une navigation incertaine
et périlleuse sur les embarcations et les radeaux dits de sauvetage. Grâce à la
radiotélégraphie, le service qu'on doit attendre des engins de sauvetage est désormais
très limité dans sa durée permettre, si le navire s'immerge, d'attendre quand même
:
Milord, Messieurs,
Affranchis du reproche (jui arrête si souvent les législateurs de mettre par des
charges nouvelles leurs nationaux en état d'infériorité dans la concurrence internationale,
vous avez, en toute indépendance, édifié un " world's standard of security." Mais le
progrès d'aujourd'hui serait la stérilisante routine de demain, si vous n'aviez pas eu la
sagesse de préparer l'avenir par une série de mesures qui vont jusqu'à inciter les
ai-mateurs à renchérir d'eux-mêmes sur leurs propres obligations et ce ne sera pas le
;
les nations la nécessité immédiate de rechercher des moyens plus efficaces pour assurer
la sauvegarde de humaine en mer, surtout en ce qui concerne les grands vapeurs
la vie
à passagers effectuant des voyages au long cours. Sans doute, on avait déjà beaucoup
fait par le passé dans cet ordre d'idées, mais le sinistre que je viens de signaler rendait
évident qu'il v avait encore beaucoup à faire. C'est alors que le Gouvernement
Bi'itannique invita un certain nombre des Grandes Puissances maritimes à se réunir
pour préciser les moyens par lesquels cette sécurité plus grande pourrait être atteinte,
et pour arrêter une Convention dans le but de faire appliquer ces moyens au transport
maritime des passagers. Le Canada, l'Australie et la Nouvelle-Zélande furent également
invités à cette réunion internationale.
L'extrait suivant de l'invitation adressée par le Gouvernement Britannique indique
très nettement l'objet de la Conférence :
" La Conférence aui'ait pour objet de s'efforcer d'établir un accord entre les Etats
participants eu ce qui concerne les conditions et autres mesures nécessaires pour la
sécurité à imposer aux navires à passagers. Au cas où im pareil accord serait obtenu
et consacré par une Convention, chaque Etat signataire aurait à donner une suite
législative et administrative aux dispositions de cette Convention et à délivrer les
certificats nécessaires aux navires de son pavillon qui satisferaient à ces dispositions. La
Conférence déterminerait, en outre, les conditions dans lesquelles les certificats ainsi
délivrés seraient acceptés comme valables par les autres Etats signataires."
celle de la Sécurité de la Construction était présidée par l'Amiral Capps celle des
;
Engins de Sauvetage par Sir John Biles celle de la Sécurité de la Navigation par
;
Sir Norman Hill ;celle de la Radiotélégraphie par M. Moggridge celle des Certificats
;
par son Excellence M. le Dr. von Koerner. Je ne m'arrête pas pour énumérer les
qualités de ces messieurs vous les connaissez déjà, et l'œuvre admirable que chacun
;
maintenant.
[564] E 2
26
Voici en premier lieu la note que m'a remise Sir Norman Hill, concernant la
Sécurité de la Navigation :
" Unservice international doit être établi aux frais des nations principalement
intéressées en ce qui concerne la surveillance et l'observation des glaces et la destruction
des épaves dans l'Atlantique Nord ; on propose que ce service soit géré par le
Gouvernement des États-Unis. Ce service assumera et continiiera la tâche des deux
vaisseaux employés par les États-Unis pendant les saisons de dérive des glaces de 1912
et de 1913, eu précisant les positions occupées par les glaces, en déterminant les limites
de ces positions au sud, à l'est et à l'ouest et en restant en contact avec les glaces
lorsqu'elles se déplacent vers le sud, en vue de pouvoir envo3'er des avis radio-
télégraphiques indiquant aux navires la position précise occupée par les glaces. Ce
service continuera également les travaux d'observation commencés l'année dernière par
le Gouvernement Britannique, en vue d'obsers^er la portée, la rapidité et les variations
des courants et également la manière dont la durée et la vitesse de la dérive des glaces
peuvent par là être contrôlées, afin de déterminer avant le commencement de chaque
saison des glaces — c'est à-dire avant que les glaces ne soient devenues un péril —
les
conditions fondamentales qui gouvernent leurs mouvements.
" A ce service sera également rattaché le soin de détruire les épaves dangereuses
dans la partie ouest de l'Atlantique Nord, qui se trouve à l'est d'une ligne tracée
depuis le cap Sable jusqu'en un point situé par 34^ latitude nord et 70° longitude ouest.
Les eaux situées à l'ouest de cette ligne seront surveillées en tout temps par les
États-Unis.
" Pour rendre le service plus eflfectif, le capitaine de tout na^^ire recontrant des
glaces ou des épaves dangereuses sera tenu de communiquer le fait par tous les moyens
dont il dispose. Un code international a ét() préparé pour faciliter la communication
de ces renseignements d'un navire à l'autre et aux stations de la côte. La règle de
navigation prudente édictée par la Cour [^d'Enquête sur la perte du Titanic a été
' '
adoptée internationalement, à savoir que dans le cas où des glaces sont signalées sur la
route ou près de la route à suivre, le navire modère sa vitesse, lorsqu'il fait sombre,
ou bien change sa route de manière à s'écarter suffisamment de la zone dangereuse.
L'usage selon lequel les routes à travers l'Atlantique Nord sont fixées par im accord
international entre les lignes de navires à jjassagers, est approuvé et les Gouvernements
intéressés s'engagent à attirer l'attention de tous leurs armateurs sur l'intérêt qu'il y
aurait à ce que leurs navires suivent autant que possible les routes adoptées.
" L'éclairage effectif des ponts où se trouvent les embarcations de .sauvetage est
prévu et il est devenu obligatoire pour les navires d'avoir des lampes pour signaux
Morse.
" Un code international pour les signaux urgents et importants a été adopté.
" Il n'a pas été possible de reviser le règlement international ayant pour but de
prévenir les abordages en mer, étant donné que plusieurs des États, parties à ce
règlement, n'étaient pas représentés à la Conférence, mais la Convention oblige les
États contractants à faire reviser le règlement sur cinq points et un nouvel examen
d'autres points importants est recommandé.
" Il n'a pas été possible d'inscrire dans la Convention des prescriptions précises
concernant certaines questions relatives à la sécurité de la navigation et qui ont été
étudiées par la Commission, mais sur ces divers points celle-ci soumet certains vœux à
l'adoption de la Conférence."
Le résumé que je me propose de vous lire ensuite est celui de l'Amiral Capps sur la
sécurité de la construction.
" Au point de vue des moy^ens propres à mieux assurer la sauvegarde de la vie
humaine en mer, le type du navire lui-même et le caractère de sa construction sont de
la plus grande importance. Les questions qui se présentent, même quand on ne
considère le sujet que d'une façon tout à fait générale, sont techniques et compliquées.
Du reste, quand on a trouvé des solutions pratiques, il est difficile de les traduire en
textes qui puissent être incorporées dans la convention. Pourtant, la Commission
chargée de l'examen de ce sujet a soumis un rapport qui formule des propositions
définitives et elle les a exprimées dans un langage qui peut figurer dans une
convention.
27
" Acet effet, les navires ont été divisés en deux classes, à savoir, les navires neufs
et les navires existants.
" On entend par navire neuf" tout navire dont la quille aura été posée après la
'
date où la Convention entrera eu vigueur, et par navire existant tout autre navire
' '
couvert par la Convention. Au surplus, ces définitions doivent s'entendre sous réserve
des restrictions qui résultent des prescriptions spéciales de la Convention par rapport
aux dimensions du navire et au caractère du voyage. Les dispositions de ce chapitre de
la Convention sont applicables dans leur ensemble à tous les navires neufs, (^uant aux
navires existants, la Convention prévoit que 'l'Administration de l'Etat intéressé
examinera les dispositions existantes en vue des améliorations qu'il serait possible et
raisonnable d'y apporter dans le sens d'im accroissement de sécurité.'
"La question la plus difHcile et aussi la plus importante traitée par la Commission
était celle de la subdivision du navire en un nombre de compartiments étanches princi-
paux suffisant pour que le navire, en cas de sinistre qui détruirait l'intégrité d'un ou de
plusieurs de ces compartiments, ait une réserve de flottabilité suffisante pour se tenir
à fiot.
" Le facteur de cloisonnonent dépend nécessairement de la dimension du vaisseau
et de la nature de son service aussi la Convention stipule-t-elle que le degré de sécurité
:
doit augmenter de façon continue et régulière avec la longueur du navire, et que les
navires doivent être compartimentés aussi efficacement que possible selon la nature du
service auquel ils sont affectés.
" Il est aussi explicitement déclaré que les exigences de la Convention constituent
des minima. Si le compartimentage d'un navire est de nature à assurer à celui-ci un
degré de sécurité supérieur à celui que prescrivent les Règles de la Convention, mention
peut en être faite sur le certificat dudit navii'e les conditions sous lesquelles cette
;
" 3. Exigences générales quant à la résistance des cloisons étanches et des ponts ;
" 4. Réduction aussi grande ([ue possible des ouvertures pratiquées dans les cloisons
étanches ; restrictions quant à l'emplacement de ces ouvertures, leur nature
et les moyens de les fermer ;
" 9. Prescriptions quant à l'inspection des navires, tant neufs qu'existants, en tout
ce qui concerne la coque, les chaudières, les machines principales et auxdiaires
et l'équipement.
est à désirer qu'on échange librement tous renseignements intéressants sur la sécurité
de la construction.
" L'exécution des recommandations qui viennent d'être rappelées quant aux études
ultérieures et à l'échange des renseignements a été formellement prescrite dans la
Convention.
" En terminant ce résumé du chapitre sur la sécurité de la construction, il est
important de signaler que, quelle que soit l'attention que l'on apporte à observer tous les
points qui sont de nature à augmenter la sécurité du navire en mer, il reste toujours la
possibilité d'un sinistre grave et même d'une catastrophe amenant une destruction
complète du bâtiment ; aussi est-il d'une importance primordiale que ceux qui sont
28
La troisième note qui j'ai sous les yeux est celle de M. Moggridge au sujet de la
Radiotélégraphie :
" Tous navires marchands," dit-il, " des États contractants, effectuant une
les
navigation internationale, y comjjris la navigation coloniale, qu'ils soient à voile ou à
propulsion mécanique, doivent être munis d'une installation radiotélégi'aphique s'ils ont
à bord cinquante personnes ou plus (équipage ou passagers), excepté dans le cas où le
nombre de personnes à bord est exceptionnellement et temporairement porté à cinquante
ou plus par suite d'un cas de force majeure, ou d'autres événements indépendants de la
volonté du capitaine du navire.
" Toutefois, il est laissé à la discrétion des États contractants de dispenser le navire
de cette obligation dar.s certains ca.s, dont le plus impoi'tant est celui des navires qui,
au cours de leur voyage, ne s'éloignent pas de la côte de plus de 150 milles. La
classification des navires tenus par la Convention d'être munis d'une installation
radiotélégraphique, suit les catégories déterminées par la Convention radiotélégraphique.
La classification précise est trop compliquée pour être résumée, mais, parlant d'une
façon générale, les vapeurs à passagers de grande vitesse sont rangés dans la première
catégorie; et les autres navires à vapeur aménagés pour avoir à bord vingt- cinq
passagers ou plus, sont placés dans la deuxième catégorie tous les autres vaisseaux
;
tenus d être munis d'une installation radiotélégraphique sont placés dans la troisième
catégorie. Il va sans dire que l'armateur dont le navire est rangé dans la deuxième ou
la troisième catégorie peut exiger que son navire soit placé dans une catégorie supérieure-
s'il remplit toutes les prescriptions de la Convention.
"Une écoute permanente devra être maintenue par tous les navires tenus d'être
munis d'une installation radiotélégrapbique, aussitôt que leurs Gouvernements respectifs
jugeront que l'écoute sera de quelque utilité en ce qui concerne la sécurité de la vie en
mer en attendant (sauf pendant la période de transition nécessaire pour installer la
;
" 1. Les navires qui ont une vitesse moyenne de plus de 13 noeuds et ont à bord
200 passagers ou plus, si le voyage s'étend à plus de 500 milles marins entre
deux ports consécutifs ;
" 2. Les navires rangés dans la deuxième catégorie pendant qu'ils se trouvent à
plus de 500 milles de la côte ;
*'
3. Les autres navires tenus d'être munis d'une installation radicjtélégraphique et
effectuant un trafic transatlantique, ou dont la route s'éloigne de la côte
d'une distance supérieure à J ,000 milles marins.
" Les navires placés dans la rleuxième catégorie, mais qui ne sont jDas tenus de
maintenir une écoute permanente, sont toutefois obligés de maintenir une écoute
pendant au moins sept heures par jour, indépendanunent de l'écoute de dix minutes
au commencement de chacune des autres heures prescrites par la Convention
radiotélégraphique.
" Les navires affectés à tous les genres de pêche, y compris la pêche à la baleine,
ne sont pas astreints à l'écoute permanente.
" L'écoute permanente peut être maintenue par des télégraphistes brevetés ou par
des '
écouteurs à même de recevoir et de comprendre les signaux de détres.çe.
'
bateaux qui ont répondu à son appel, ceux qu'il jug-e les plus aptes à lui porter secoui'S
et les autres navires qui ont reçu l'appel peuvent alors poursuivre leur route.
" Une période de transition est prescrite pour permettre l'installation de la
"
radiiitélégraphie et l'engagement des télégraphistes et écouteurs.' '
Le quatrième et le dernier résumé que je dois vous lire est celui de Sir John Biles
au sujet des Engins de Sauvetage. Il dit :
" La Convention édicté des dispositions en vettu desquelles il devra être possible de
recevoir dans les embarcations de sauvetage, ou leurs équivalents, toutes les personnes
à bord.
" Les embarcations sont classées en deux catégories (1) embarcations ouvertes ou
:
" (a.) Capacité minimum réglementaire basée sur l'hypothèse qu'il soit placé le plus
grand nombre possible d'embarcations en-dessous des jeux de bossoirs ou ;
" (h.) Capacité suffisante pour recevoir soixante-quinze pour cent des personnes à
bord. En cas de besoin, le complément de places nécessaires peut être assuré par des
embarcations de sauvetage ou des pontons-radeaux d'un type approuvé. Par pontons-
' '
radeaux de sauvetage définis dans la convention, on entend les engins désignés par le
'
Boats and Davits Committee,' qui a présenté son rapport au mois de mai de l'année
dernière. La Convention contient des prescriptions détaillées quant à la construction et
à la capacité des divers types d'embarcation et des pontons-radeaux, quant à leur
équipement, à l'installation des embarcations et des radeaux, à la solidité des bossoirs,
au nombre réglementaire des bouées et des gilets de sauvetage. Il est prévu qu'un
nombre d'embarcations et de radeaux aussi élevé que possible pourra être mis à l'eau de
l'un et de l'autre b^rd, de manière à réduire à un minimum le nombre des embarcations
à mettre à l'eau sur le côté exposé au vent. On exige un supplément de ceintures de
sauvetage appropriées à la taille des enfants. La convention prescrit des règles précises
en ce qui concerne les types des engins de sauvetage qu'on y décrit en outre, chaque ;
administration pourra accepter des engins d'autres types offrant les mêmes garanties, à
charge de communiquer le fait aux autres administrations.
des matières à considérer comme dangereuses, soit isolément, soit dans leur ensemble et,
le cas échéant, l'indication des précautions obligatoires à prendre pour leur emballage et
leur arrimage feront l'objet d'instructions officielles et périodiques. On exige l'organisa-
tion d'un service de rondes dans le but découvrir tout commencement d'incendie, et le
Règlement prescrit les dispositions opportunes pour l'extinction des incendies et pour
l'organisation et la manœuvre des équipages en cas d'alarme.
" Tous les navires doivent être munis d'un système suffisant d'éclairage, afin de
permettre qu'en cas de danger les joassagers trouvent facilement les issues du navire.
Sur les navires neufs, il doit y avoir une source autonome d'éclairage placée dans les
régions supérieures du navire, aussi haut que possible. Les ponts où se trouvent les
embarcations de sauvetage doivent être bien éclairés."
Messieurs, j'ai éjoargné à son Excellence M. le Dr. von Koerner la peine de préparer
un résXimé des travaux de la Commission des Certificats, qu'il a présidée. Les recom-
mandations de cette Commissions sont très simples. Elles prescrivent, en efiet, que les
30
navires des Etats contractants qui se conforment aux règles de la Convention doivent
être munis de certificats constatant le fait ceux-ci seront acceptés par tous les Etats
;
comme équivalents à leurs propres ct^rtificats et comme faisant preuve, prima faclc, de
conformité avec les prescriptions de la (îonvention. Un exemplaire type de certificat
est annexé au Rapport de ia Commission. Ce certificat non seulement témoignera que
les règles de la Convention sont observées, mais il pourra en outre faire mention des
mesures supplémentaires de sécurité qui auront été prises par les armateurs.
Permettez-moi de dire enfin quelques mots au sujet des travaux de la Commission
non officielle que j'ai présidée moi-même. Cette Commission a traité de ce qu'on apjjelle
les " Dispositions générales." Ces dispositions définissent les navires auxquels s'applique
la Convention, le point le plus important étant que la Convention ne s'applique qu'aux
navires à vapeurs de long cours qui portent plus de douze passagers. Il y a, pourtant,
de nombreuses exceptions à la limitation ci-dessus signtdée la plus importante est celle
;
conclusion que quelques mots de portée générale. Notre œuvre sera certainement
critiquée. Nous pouvons ignorer cette critique en tant qu'elle vient des parties
intéressées; aux parties désintéressées nous devons répondre que nous avons fait de
notre mieux, que nous avons agi soigneusement et scrupuleusement, et, nous osons le
croire, dans le véritable intérêt des voyageurs en mer.
Messieurs, vous vous êtes occupés de perfectionner une grande œuvre, et je suis
persuadé qu'elle aura des résultats durables pour l'humanité. De plus, par l'esprit de
courtoisie et de conciliation que vous avez montré pendant toutes vos délibérations, vous
avez contribué, peut-être sans le savoir, mais non moins sûrement, à l'augmentation de
la confiance et du respect mutuel des nations, et par là à la paix et au bonheur du
monde entier.
Je propose maintenant que la Convention soit adoptée et acceptée par les diverses
Délégations.
notre très vénéré président et à adopter la Convention en bloc, telle qu'elle est sous vos
yeux. {Applaudissements.)
de Rédaction [applaudissements),
de ma pensée en faisant la motion que vous venez d'entendre. J'exprime les sentiments
de tous les membres de cette Conféi'ence en disant que nous devons une reconnaissance
profonde à ces messieurs, qui ont rempli les fonctions du secrétaire à la Conférence et
dans les diverses Commissions avec patience, avec zèle et avec succès. Je crois donc
pouvoir appuyer cette motion au nom de la Conférence, de tout cœur et avec un
sentiment de sincère attachement pour ces messieurs. (Applaudissements.)
mentionner spécialement nos amis d'outre-mer, messieurs les Belges, qui nous ont prêté
une assistance aussi appréciable dans la préparation des rapports des Commissions.
(Applaudissements.)
Je mentionne les Belges, mais vous ne devez pas croire que j'oublie mes compatriotes,
et je voudrais dire quelque chose de plus particulier au sujet de ces deux messieurs qui
sont assis ici à ma gauche. Ceux qui n'ont pas été mêlés au travail d'organisation de la
Conférence ne sont pas à même d'apprécier le zèle, l'énergie, l'intelligence et l'activité
avec lesquels ces messieurs ont collaboré à notre œuvre. Ils travaillent en quelque
sorte dans l'obscurité, mais ce sont eux qui, à vrai dire, ont souvent éclairé nos
délibérations. Je veux donc mentionner spécialement M. Webster et M. Locock.
[564] F
32
Une résolution tendant h, remercier les divei'ses secrétaires des Commissions et les
secrétaires généraux fut alors proposée à la Conférence et adoptée à runaiiimité.
MERSEY.
Les Secrétaires généraux :
J. A. Webster.
Guy Locock.
Étaient présents tous les délégués à l'exception de MM. Schmaltz, Walter, Polis,
Gribel, Voelkner, Billow, Burton, W. Alexander, Fragiacomo, Palm, Steinacker,
Machay, Bultinck, Hostie, McDonnell, Duguid, Maitland Kersey, Rasmussen, Host,
Helper, Sanchiz, Journet, Frouin, Géraud, Brenot, Grolous, Keller, Loring, Wilson,
Veroggio, Bonfiglietti, Castiglione, Fileti, Barricelli, Fiore, Yoshida, Togashi, Vossnack,
Loviaguin, Léman, Lundgren, Loefgren.
LORD MERSEY Avant que nous commencions à signer, je voudrais attirer votre
:
attention sur le fait que la partie du document que je vous ai présentée hier, sous le
titre " Vœux," doit être considérée comme faisant partie de la Convention et
conséquemment adoptée en même temps que celle-ci. Je prierai maintenant les
différentes Délégations de vouloir bien signer la Convention.
Congrès des Etats-Unis adoptèrent une résolution généi'ale autorisant le Président des
Etats-Unis à convoquer une Conférence internationale vi^^ant un accroissement de la
sauvegarde de la vie humaine en mer, ou à se faire représenter à une semblable
réunion. Vers cette même époque, le bruit courut dans la presse que l'Empereur
d'Allemagne convoquennt une telle Conférence, mais plus tard Sa Majesté le Roi de
Grande-Bretagne voulut bien signaler jiar la voie diplomatique qu'il se chargerait de
cette mission. C'est mon intention d'exprimer au Président du Board of Trade nos
remerciements sincères pour la grande part qu'il a prise dans ce fait, qui constitxie un
des épisodes les plus marquants de notre époque. {Applaudissemeiits.) C'est à lui et
ses collaborateurs qu'incomba la tâche d'élaborer le questionnaire de cette Conférence,
d'adresser aux différentes nations l'invitation à y participer, et de dirii^er ses débats
depuis le commencement jusqu'à l'heure actuelle. D
a bien rempli .sa tâche et il doit,
comme nous le faisons cordialement, se féliciter de son travail.
Pendant notre séjour dans cette capitale, nous avons reçu beaucoup de marques
d'amitié et d'hospitalité de la part du Gouvernement Britannique €;t je crois pouvoir
exprimer, au nom des délégués de toutes les nations ici rejjrésentées, notre profonde
reconnaissance et l'appréciation que nous avons de cette hospitalité. Nous avons été
les hôtes non seulement du Gouvernement, mais également de plusieurs Sociétés
fidèles à leur Roi, fières de leur pays, jalouses de son esprit d'hospitalité. Signalons
la " Fishmongers Company," les " Elder Brethren of the Trinity House," le Lord
Maire et beaucoup d'autres mais avant tous et mieux que tous. Sa Majesté le Roi
;
s'est vivement intéressée à nos délibérations et je suis persuadé que la façon gracieuse
dont elle nous a reçus a été appréciée par toutes les Délégations ici présentes.
Sans vous parler plus longtemps, je veux proposer à la Conférence de l'emercier
M. Sydney Buxtun pour la manière si habile dont il s'est acquitté de sa tâche.
(Applmidissements. )
DR. VON KOERNER Messieurs, en remerciant M. le Président du Board of
:
Trade des gracieuses paroles qu'il a bien voulu prononcer à l'adresse de Sa Majesté
l'Empereur d'Allemagne, j'adhère de tout cœur, au nom de la Délégation allemande, à la
proposition émise par M. George Alexander.
LORD MERSEY Vous avez entendu la motion qui vous a été proposée par
:
autres délégués pour la manière bienveillante avec laquelle ils l'ont accueillie.
Le travail a été dur, mais il a éveillé un vif intérêt chez ceux d'entre nous
qui représentent le Board of Trade et il nous a procuré une grande satisfaction. Notre
travail a été allégé énormément par votre cordial appui en tout ce qui concernait les
questions à traiter et par l'accueil bienveillant que vous avez réservé aux propositions
faites par la Grande-Bretagne. Les acclamations qui ont accompagné les signatures
nous ont montré que vous nous quittez tous satisfaits des décisions que vous avez prises ;
nous sommes très reconnaissants de votre bienveillance et nous sentons très réellement
que pendant toute la Conférence nous avons eu la coopération amicale de chacun
d'entre vous.
Messieurs, je vous remercie très sincèrement de la part des membres du Board of
Trade pour la motion que vous avez adoptée.
LORD MERSEY : J'apprends que le Sénateur Lewis, qui n'a pas eu l'occasion de
prendre la parole pendant la durée de la Conférence, désire prononcer quelques mots.
quoique je n'aie pas jusqu'à présent eu l'occasion de m'adresser à vous, je vous assure
que j'ai fort souvent vanté autre part Lord Mer.sey pour la manière si gracieuse avec
laquelle il a présidé cette Conférence, pour l'ùnpartialité et la courtoisie qu'il a apportées
à nos séances, ainsi que j'ai pu l'observer. Je vous remercie. Messieurs, de m 'avoir
permis de prononcer quelques mots à Ja fin de cette splendide réunion. Je regrette que
mes occupations pressantes à Washington ne m'aient pas permis d'assister à vos séances
35
d'duverture. Dès mon arrivée, on m'a fait part de h, bienveillance que les délégués des
Etats étrangers ont montrée envers l'Amérique, de votre bienveillance personnelle,
My Lord, de l'hospitalité dont Judge Alexander a déjà parlé en des termes si élevés, de
l'esprit de conciliation qui régnait, enfin de tout ce qui pouvait donner une suite
harmonieuse à vos délibérations. Quand je songeais, Messieurs, que vous veniez des
différentes parties du monde, avec le sentiment de votre propre pays, et vos vues
personnelles sur les diverses décisions à prendre, je me disais qu'en vérité vous pourriez
montrer un orgueil bien naturel à soutenir vos vues et celles de votre pays, il n'est pas
inutile de se rappeler dans combien de cas vous avez abandonné vos propres idées pour
maintenir l'harmonie générale. Comme vient de vous le dire en effet Judge Alexander,
je considère cette réunion comme un des faits les plus importants qui se soient jamais
passés dans la sphère de la politique internationale et des affaires publiques.
Pardonnez-moi, Messieurs, si j'ose vous dire que la Délégation américaine représente
tout ce qu'il y a de meilleur dans notre pays. Vous avez les officiers les plus éminents
de la Hotte et les membres les plus en vue de la marine marchande. Les représentants
du monde des affaires, connus en raison de leur intégrité, ne visent, comme le Président
du Board of Trade l'a si bien dit, que deux choses la sauvegarde des êtres humains en
:
mer et la négociation paisible et efficace d'une entente entre des nations intelligentes.
J'ose vous féliciter sincèrement. J'habite un pays où il y a des représentants de tous
les pays de la terre. Dans certaines contrées de mon pays, des sentiments d'antagonisme
surgissent parfois envers les autres nations, parce que celles-ci sont méconnues par mes
compatriotes. A mon avis, cette Conférence aura un résultat meilleur pour éveiller
dans mon pays un sentiment plus profond de la nécessité de l'amitié universelle des
nations et du règlement pacifique de toute espèce de désaccord, que n'importe quel
autre acte publiijue que j'ai envisagé, ou auquel j'ai participé, pendant toute ma carrière.
A cause de ce premier résultat et de l'excellent effet qu'il causera, j'ose vous assurer que
le Sénat des États-Unis accordera à votre œuvre son attention la meilleure et qu'après
l'avoir examinée et après avoir considéré tout le bien qu'elle renferme pour l'humanité,
il l'approuvera et lui donnera sa ratification. [Applaudissements.)
En terminant, laissez-moi vous dire, Messieiu's, que le Président des Etats-Unis,
cet homme d'État distingué de mon pays, sera le premier à reconnaître ce qu'il y a de
bon dans ce premier pas. Le résultat auquel vous êtes arrivés montre qu'à l'avenir
toutes les divergences existant entre les nations peuvent être soumises au jugement
d'hommes honorables et être réglées pacifiquement par eux, pour le plus grand bien de
la paix universelle.
Je vous remercie beaucoup, Messieurs, de m'avoir accordé l'honneur de vous
adresser les quelques mots que je viens de prononcer.
Le Président :
MERSEY.
J. A. Webster.
Guy Locock.
36
(1.)
(b.) que les épaves étaient au contraire si nombreuses dans l'Atlantique Nord et
spécialement dans les eaux de cet océan à l'ouest d'une ligue tracée des
îles Bermudes jusqu'au cap Race, qu'elles constituaient un danger sérieux
et qu'un accord international était à recommander en vue de la destruction
ou de l'enlèvement systématiques de ces épaves.
Ce vœu n'ayant pas été réalisé, les États-Unis établirent en 1908 et maintiennent
depuis lors à leurs frais un service de destruction des épaves. Ce service est assuré
par un navire spécialement construit à cet effet, le " Seneca." Ce navire, agissant de
concert avec le Service des Cotres de la Douane Américaine, a assuré depuis lors de la
manière la plus effective la destruction des épaves dans les eaux visées spécialement par
la Conférence de Washington.
D'autres nations ont envoj é de temps en temps, dans des cas exceptionnels, des
navires de guerre pour rechercher et détruire des épaves dangereuses, .signalées en haute
mer toutefois, en dehors du service organisé en vue de la destruction des épaves le
;
long de la côte ou se trouvant à proximité de la côte, aucun pays, autre que les Etats-
Unis, n'a affecté un navire à la destruction des épaves dans l'océan.
Les Etats-Unis font remarquer que les eaux actuellement couvertes par leur
service ont une étendue bien plus considérable que celles auxquelles s'ajjpliquent les
services des autres pays. Ils estiment que la responsabilité de leur service national
devrait être limitée aux eaux qui s'étendent à l'ouest d'une ligne tracée du cap Sable à
un point situé par 34° lat. N. et 70° long. O., et de là aux îles Bahamas. Les eaux _
situées le long de la côte américaine à l'est de cette ligne devraient, suivant les Etats-
Unis, être surveillées aux frais communs de tous les pays, et non d'un seul d'entre eux.
La Commission est d'accord sur les vues exprimées par la Conférence de
Washington de 1889 quant à la nécessité d'un service international de destruction des
épaves dans la partie de l'océan Atlantique Nord avoisinant la côte américaine. Elle
partage également l'opmion de cette Conférence suivant laquelle un pareil service
n'est ni jjratique ni nécessaire dans d'autres eaux.
37
5. Etat actuel en ce qui concerne la siwveUlance des (/7rt ces.— -Pendant la saison
des glaces, en 1912 et 1913, les Etats-Unis ont afiecté deux navires (dont l'un était le
" Seneca ") à la surveillance des glaces le long des routes de l'Atlantique Nord. Cette
surveillance avait pour objet de préciser les positions occupées par les glaces, de
déterminer les limites de ces positions au sud, à l'est et à l'ouest et de rester en contact
avec les glaces lorsqu'elles se déplaçaient vers le sud, en vue de pouvoir envoyer des
avis radiotélégraphiques journaliers indiqiiant aux navires la position précise
occupée par les glaces et en particulier de leur dire s'ils sont exposés à les rencontrer
sur leur route. La Commission reconnaît qu'il est désirable, quant à présent, que
cette surveillancesoit continuée.
Conclusion.
7. —
Ayant examiné ce qui se piatiquait en fait, la Commission est
arrivée à la conclusion que les nations principalement intéressées dans le trafic de
l'Atlantique Nonl devraient contribuer aux frais dans des proportions équitables à
déterminer, en ce qui concerne :
(1.) La destruction des épaves dans la partie de l'Atlantique Nord qui longe la
côte américaine, à l'est d'une ligne ti'acée depuis le cap Sable jusqu'en un
point situé par 34° lat. N. et 70° long. 0. et de là aux îles Bahamas;
(2.) Un service d'observation des glaces;
(3.) Un service de surveillance des glaces.
(1.) Durant toute la saison des glaces, les deux navires doivent être affectés à la
surveillance des glaces;
(2.) En dehors de cette saison, les deux navires serviront à l'observation des glaces
et à la destruction des épaves dans l'océan, mais de telle sorte que 1 observa-
tion des glaces puisse être assurée d'une manière effective, notamment depuis
le commencement de février jusqu'à l'ouverture de la saison de dérive des
glaces.
9. La Commission recommande :
(2.) Que les États-Unis soient invités à assumer la gestion de ces services;
..,.. ..,.... ...
. ..
. ..
..
38
(3.) Que les proportions dans lesquelles le coût de ces services doit être supporté
par les divers pays soient les suivantes :
Pour cent.
L'Allemagne . . . . . 15
Les États-Uni.-! d'Aiiicrique .. .. .. .. 15
L'Autriclie-IIongrie .. .. .. .. .. 2
La Belgique . . . - . . 4
Le ("aiiaiia . . . . . . . 2
Le Danemark . . . . . 2
La France . . . . . . - . 15
La firande-Bretagne , . . . 30
L'Italie . . . . . . . 4
La Norvège . . . . . 3
Les Pays-Bas . . . . . . 4
La Russie . . . . . . . 2
La Suède . . . • . . . . 2
(4,) Que chaque pays contribuant au coût de ces services jouisse de la faculté de
cesser d'y contribuer, à tout moment, après le l" septembre, 1916, moyennant
préavis de six mois, le délai de préavis expirant au 1" septembre 1916 pour
la première fois, et dans la suite au l'"' septembre de chaque année.
10. La Commission propose que le pays qui assume la gestion des services décrits
aux paragraphes 7 et 8 de ce Rapport envisage l'opportunité d'établir, aux frais de ces
services, un système de primes aux navires marchands qui auraient contribué d'une
manière efiective à la destruction d'épaves dans l'océan.
11. La Commission est en outre d'avis que le capitaine de tout navire ren-
contrant des glaces ou une épave dangereuse devra être tenu de communiquer le fait
par tous les moyens dont il dispose aux autres navires se trouvant dans le voisinage
ainsi qu'aux autorités compétentes du premier point de la côte avec lequel il peut entrer
en communication.
Toute administration à laquelle des glaces ou une épave dangereuses sont
signalées doit prendre toutes les mesures qu'elle juge nécessaires poin- porter le
renseignement à la connaissance des intéressés et pour le communiquer aux autres
administrations.
Un code international pouvant être employé par les navires de toutes les
nationalités a été préparé en vue de faciliter ces communications. Ce code est annexé
au présent rapport.
La transmission des messages relatifs aux glaces et aux épaves doit être gratuite
pour les navires intéressés.
La Commission est d'avis qu'il n'est pas nécessaire d'établir un bureau international
pour la communication des renseignements relatifs aux glaces et aux épaves,
potirvu qu'il y ait dans chaque pays un déjjartement capable de recevoir et de
transmettre les renseignements. La Commission constate qu'il en est ainsi dans tous
les pays représentés.
SIGNAUX MÉTÉOROLOGIQUES.
12. La Commission examine la 21' Question posée à La Conférence et constate que
l'organisation actuelle des bureaux météorologiques nationaux chargés de recueillir et de
transmettre des lenseignements relatifs au temps n'est pas développée d'une manière
suffisante pour permettre de prendre en considération une coordination éventuelle des
services ou d'imposer l'obligation de fournir ces renseignements et de les transmettre.
Dans l'opinion de la Commission, chaque pays doit continuer à assurer le développe-
ment du .sy.stème national de collection et de transmission des avis, mais il est désirable
que toutes facilités soient doiinées pour l'envoi aux navires des renseignements
météorologiques.
Des messages urgents relatifs à la sécurité de la navigation sont dès à présent
transmis par certaines stations radiotélégraphiques. Dans l'opinion de la Commission,
il est nécessaire que l'envoi de ces messages (relatifs à des cyclones, des typhons, des
changements importants dans le balisage, &c.), soient précédé d'un signal spécial, mais il
appartiendrait plutôt à la Cominission de Télégraphie sans fil qu'à la Commission de
Sécurité de la Navigation de proposer les conditions dans lesquelles ces messages
devront être transmis.
La Commission a inséré dans le Code annexé au rapport, des instructions relatives
à la transmission des informations météorologiques, mais elle n'est pas d'avis que l'usage
du Code doive être rendu obligatoire.
39
La Commission est enfin d'avis qne la pratique actuelle, d'après laquelle les bureaux
météorolooic[ues des divers pays échangent des informations, est extrêmement
précieuse.
En raison de l'avantage qu'il y a pour les capitaines des navires naviguant dans les
océans tropicaux à connaître d'une manière exacte la hauteur barométrique absolue, en
vue de la prévision du temps, la Commission estime qu'il y a lieu de mettre à pi'ofit
toutes les occ;isions qui permettent de comparer le baromètre du bord avec des
instruments types. Spécialement, étant données les circonstances particulièrement
favorables qui se produisent, à cet égard, aux deux extrémités du Canal de Panama
et à l'issue du Canal de Suez vers le .sud, la Commission est d'avis (pi'il y a lieu de
recommander au Gouvernement des Etats-Unis et aux directeurs de la Compagnie du
Canal de Suez de publier au moyen d'avis donnés de 4 en 4 heures la pression
barométrique avec les corrections nécessaires pour la température et la hauteur au-dessus
du niveau de la mer.
ROUTES OCÉANIQUES.
13. Quant à la 22* Question posée à la Conférence, la Commission estime que
Il responsabilité du choix des routes et du contrôle des routes suivies, en ce qui
concerne la traversée de l'Atlantique Nord dans les deux sens, doit être laissée comme
par passé aux compagnies de navigation elles-mêmes.
le
Cet avis u'est pas partagé par les Etats-Unis, qui estiment que les routes devraient
être tracées par la Conférence.
Il ne serait pas possible, même s'il était désirable d'erdever aux compagnies cette
responsabilité, de laisser le choix des routes à un quelconque des Gouvernements, en
raison des multijiles intérêts engagés dans la question. D'autre part, comme Jes
conditions variables des saisons des glaces exigent une modification des routes qui est
parfois extrêmement urgente, la Commission estime que l'on ne pourrait pas sans danger
subordonner la détermination de ces routes à nn accord international, pareil accord
néce-ssitant toujom's certains délais.
Par contre, la Commission estime que les routes choisies et les changements qui
pourraient y être ajiportés doivent être publiés et que les Gouvernements intéressés
doivent j^reudre des mesures opportunes pour faire comprendre aux armateurs l'intérêt
qu'il y aurait à ce que ceux de leurs navires qui effectuent la traversée de l'Atlantique
Nord, suivent, autant que possible, les routes adoptées par les principales compagnies
de navin-ation.
La Délégatiou française a attiré rattention de la Commissiou sur l'obligation que
le Gouvernement français impose pour des raisons d'humanité, à la Compagnie Générale
Transatlantique, d'éviter les Bancs de Terre-Neuve pendant la saison de pêche.
La question de savoir si le principe exprimé par cette résolution doit être introduit
dans le règlement international ayant pour objet de prévenir les abordages en mer, sera
examinée ci-après.
mer. Les points qui ont fait l'objet d'une discussion sont indiqués dans les procès-
verbaux. Ce sont les suivants :
La Commission estime que l'attention des Gouvernements qui ont adopté ces
règles doit être attirée sur la nécessité de les reviser. La Commission est en outre d'avis
que les modifications suivantes doivent être apportées sans aucun délai à ces règles :
Article 2. Le deuxième feu blanc de tête de màt doit être rendu obligatoire.
Article 10. La présence permanente d'un feu blanc fixe à l'arrière doit être rendue
obligatoire.
Article 14. Un si.gnal spécial doit être rendu obligatoire pendant le jour pour les
navires à moteurs.
Article 15. Un signal phonique spécial à l'usage du navire remorqué, et si la
remorque est composée de plusieurs navires, du dernier d'entre eux, doit être
prévu.
Article 31. L'emploi à tout autre titre qu'à celui de signal de détresse, de tout
signal qui pourrait être confondu avec les signaux prescrits par cet article,
doit être interdit.
Dans l'opinion de la Commission, il est important que des mesures soient prises
par toutes administrations intéressées afin que les feux et les signaux phoniques des
les
navires répondent entièrement aux exigences du règlement i?iternational en ce qui
concerne leur efficacité.
La Commission a décidé, à une majorité de 10 contre 2 des nations représentées à
la Commission, qu'il n'est ni nécessaire ni désirable de chercher à consacrer au moyen
d'un amendement aux règles relatives aux abordages en mer les principes de navigation
prudente indiqués par le paragraphe 15 de ce Rapport.
La Commission est d'avis qu'à raison de la diversité des pratiques et des opinions
en cours dans les divers pays, il est désirable que la question de l'adoption d'un
système uniforme de commandements à la barre, soit étudiée en même temps que la
réforme des règles ayant pour objet de prévenir les abordages en mer.
SIGNAUX PRIVÉS.
17. En
réponse à la 26^ Question posée à la Conférence, la Commission propose, par le
moyen de l'amendement qu'elle suggère à l'article 31 du règlement relatif aux abordages,
d'interdire à l'avenir l'emploi de tous les signaux de reconnaissance privés qui pourraient
être confondus avec des signaux de détresse.
CLOCHES SOUS-MARINES.
18. En réponse à la 27^ Question -posée à la Conférence, la Commission est d'avis
que cloche sous-marine peut être considérée comme une aide précieuse et sûre pour la
la
navigation. Elle estime en outre que, dans les parages où la brume est fréquente, tous
les bateaux-feux extérieurs, mouillés à des stations importantes, doivent en être munis.
L'installation d'un apj^areil pour la réception de signaux par cloches sous-marines,
quoique n'étant pas d'une nécessité absolue, est à lecommander pour tous les navires à
vapeur à passagers. Etant donné le fait que l'appareil actuellement sur le marché est
aux mains de détenteurs de brevets, il n'est pas possible d'en rendre l'usage obligatoire.
LUMIÈRE ÉLECTRIQUE.
19. La
28" Question posée à la Conférence est relative à la lumière électrique. La
Commission estime qu'il est essentiel que les navires à vapeur à passagers soient
munis d uu système d'éclairage effectif et sûr, à employer en cas de danger et
41
PROJECTEURS.
20. Quant à la à la Conférence, relative aux projecteurs, la
29" Question posée
Commission estime que tout navire à vapeur à passagers, de grandes
qu'il est désirable
dimensions et affecté à un trafic océanique soit muni de projecteurs en vue d^-
sauvetages et d'autres cas urgents, mais qu'il n'y a pas lieu d'ériger ce vœu en obligation
avant qu'on ait obtenu une expérience plus complète de l'emploi des pri jecteurs dans la
marine de commerce.
JUxMELLES.
21. La oO"" Question posée à la Conférence est relative à l'emploi de jumelles par la
vigie ; la Commission est unanimement d'avis que cet emploi n'est ni nécessaire, ni
même désirable.
SIGNAUX MORSE.
23. La Commission a examiné la question des signaux Morse, et recommande
l'adoption internationale du Code sommaire qui fait l'objet de l'Annexe II. Les
signaux peuvent être faits au moyen d'éclats de lumière, de signaux phoniques ou de
pavillons à main. La Commission ne pense pas qu'il soit nécessaire de régler d'une
manière spéciale la façon de signaler à bras, au moyen de pavillons, les différentes
lettres de l'alphabet.
La Commission recommande que le Code des signaux urgents et importants soit
imprimé et placé bien en vue dans la chambre des cartes de chaque navire.
ÉPREUVES DE LA VUE.
-?-l. La Commission a examiné la question des épreuves de la vue et recommande
l'adoption par tous les pays de pareilles épreuves en ce qui concerne les officiers et les
hommes de vigie, en vue de s'assurer de l'acuité de vision et de la faculté de percevoir
les couleurs.
ÉCHANGES D'INFORMATIONS.
20. La Commission que certains Gouvernements échangent
tient à signaler le fait
des informations relatives aux instructions données à leurs inspecteurs et recommande
que cette pratique soit suivie par tous les pays.
j!'h™,}^^^^^*''^^"*-
[564] C4 2
42
ANNEXE I.
INSTRUCTIOKS.
Transmission des Renseirincmoits : La transmission des renseiguemeuts relatifs
aux glaces et aux épaves est obligaioire. Ces renseignements sont transmis de navire
à navire ou bien adressés à l'Hydrographie Oilice, AVashington, soit en langage clair,
soit aii moj'en des abréviations employées dans la première partie de ce Code.
La transmission des renseignements relatifs au temps est facultative. Il y a lieu
de faire usage à cet effet de la deuxième partie de ce Code.
Renseignements à fournir :
Heure à adopter :
Il faut se servir dans t(n;tes les dépêches envoyées, se rapportant soit aux glaces,
soit aux épaves, de l'heure moyenne de Greenwich.
Adresse :
Dépêche :
aux épaves, il y a ligii d'employer deux groupes de cinq cliiffres chacun et de les
faire précéder du mot " ice " on peut répéter ces groupes autant de fois qu'il est
;
nécessaire.
2. Si l'on veut envoyer, en outre, des renseignements météorologiques, il faut se
servir de quatre groupes de cinq chiffres chacun et les faire précéder du mot
" weather." Ou mettra ces groupes à la fin de la dépêche, après avoir donné tous les
renseignements se rapportant aux glaces.
—
N.B. Si le mot " weather " se trouve dans la dépêche, toutes les expressions
chifErées avant ce mot donnent des renseignements sur les glaces et toutes celles après
"
le mot " weather " donnent des renseignement météorologiques. Si le mot " weather
n'est pas employé dans la dépêche, elle ne contient de renseignements que sur les
glaces.
e>
(Voir des exemples des deux différentes dépêches aux pp. 44 et 51.)
43
PREMIÈRE PARTIE.
Glaces et Épaves.
En vue de fournir des renseignements sur les glaces et les épaves on se sert de
dix chiffres, divisés en deux groupes de cinq chiffres chacun. On fait précéder ces
groupes du mot " ice " :
Codes.
Code IL
L'heure à laquelle l'observation est indic[uée (T), par périodes de trois heures,
numérotées 1 à 8.
Pé
44
Code V.
Code IX.
La Température de l'Air est exprimée par deux chiffres d'après la table suivante
47
Hausse du Baromètre.
48
du groupe est correct. Lorsqu'une valeur négative doit être représentée, il faut faire
précéder le nombre du chiffre 5. Par exemple :
Minutes.
49
50
Pouces ,
et j
.
51
Ice :
En chiffre du En Chiffre du
Première dépêche.
Code. Code.
Date de l'observation .
52
ANNEXE II.
CODE MORSE.
SIGNAUX INTERNATIONAUX.
CES signaux peuvent être durant la nuit ou par temps couA'ert, soit au
faits
moyen ou raccourcis, soit ou moyen de signaux phoniques
d'éclats de lumière prolongés
(sirènes, cornes de brume, &c.) courts ou longs, et durant le jour, par moyen de
pavillons à main.
J'ai besoin de secours ; restez près de moi ... ... ... -.-^
Vos feux de route sont éteints (ou éclairent mal) ... ... - __ _
53
Lettres équivalentes et
Siffnitîcatiou. Réponse à faire.
manière de faire le signal.
Aperçu ï (seul).
I M I I M I (en un groupe) .
}
Aperçu
moyen de
général au
(lorsqu'on demande
"^
A W A (en lettres séparées)
la lettre T.
la répétition d'un
seul mot) suivi du mot qui précède celui '
Signification.
55
IV.- INSTRUCTIONS.
^. LE SIGNAL --__.-__ (FF) est fait avant la premièi'e lettre des mots à
signaler en toutes lettres.
[564]
5G
(2.)
figurent à l'article 3.
Généralités,
Article 1". — (1.) Cette Conventionné s'applique, sauf dans les cas où elle en dispose
aut)'ement, qu'aux navires de commerce à propulsion mécanique de l'un
quelconque des États contractants, portant plus de douze passagers et
faisant route d'un port de l'un desdits Etats vers un port hors de cet État.
(2.) Ne sont pas soumis aux règles de la Convention les navires de l'un
r des Etats contractants accomplissant les voyages énumérés dans la cédule
qui sera annexée à la Convention au moment de sa ratification, comme étant
des voyages que cet État ne considère pas comme des voyages océaniques.
Aucun voyage ne pourra être mentionné dans la cédule, si, au cours de
leur route, les navires qui l'effectuent jjassent à une distance de plus de
200 milles de la côte la plus proche.
Tout Etat contractant aura le droit de réclamer d'un autre État contrac-
tant le bénéfice des avantages de la Convention pour une classe quelconque
de ses navires accomplissant les voyages mentionnés dans la cédule. A
cet effet, l'État qui réclamera ce bénéfice devra imposer auxdits navires les
obligations prescrites par la Convention pour les voyages océaniques, pour
autant, que ces obligations ne seraient pas, eu égard à la nature du voyage,
inutiles ou déraisonnables.
Article 2. Les règles suivantes ont été établies en vue d'une application intégrale
à tous les navires neufs couverts par la Convention.
Dans l'esprit de ces règles on entend par navire neuf tout navire dont
la quille aura été posée trois mois au moins après la date fixée pour la
ratification de la Convention et par navire existant tout autre navire couvert
par la Convention.
Navires existants.
Article 3. Il n'est pas possible pour la Conférence de poser des principes de
compartimentage applicables à tous les navires existants. Par contre, la
57
Navires neufs.
Article 4. Les navires neufs doivent être compartimentés aussi efficacement que
possible, eu égard à la nature du trafic auquel ils sont destinés.
Définitions.
Article 5. Ci-après les définitions des termes employés dans les questions de
cloisonnement :
Longueur envalrissable.
Perméabilité.
Article 7. Les hypothèses visées à l'article 6 sont relatives aux perméabilités des
volumes en question limités supérieurement à la ligne de surimmersion.
Dans la détermination des lono^ueurs euvaliissables, on adopte une
perméabilité moyenne uniforme pour l'ensemble de chacune des trois parties
suivantes du navire :
{a.) Soixante pour cent pour les locaux à marchandises, les soutes
à charbon permanentes et de réserve, les soutes à provisions,
à bagages et à dépêches, les puits aux chaînes, les tunnels
étanches des arbres d'hélices et des tuyautages, ainsi que les
citernes à eau douce établies au-dessus du double-fonds.
La preuve doit être faite que les espaces énumérés ci-dessus
sont appropriés à leur destination et qu'ils y sont réellement
affectés. La même pemiéabilité ne peut être attribuée à aucun
espace non spécifié ci-dessus sans autorisation de l'Administration.
(b.) Quatre-vingt-quinze pour cent poiu- les espaces réservés aux
passagers et à l'équipage, les coquerons, les ctjes servant
exclusivement de cales à eau, les double-fonds et tous les autres
espaces du navire qui ne sont pas affectés à une des destuiations
énumérées dans le paragraphe (a) précédent.
Si une partie d'entrepont limitée par les cloisons métalliques
transversales permanentes est partiellement affectée au transport
des passagers, cet espace doit être considéré comme affecté en
totalité aux passagers les parties d'entrepont qui peuvent être
;
Article 8.
—
(1.) La longueur maximum admissible pour un compartiment ayant son
centre en un point quelconque d'un navire, se déduit de la longueur
envahissable (article 6), en multipliant celle-ci par un facteur approprié.
(2.) Ce facteur dépend de la longueur du navire et, pour une longueur
donnée, varie selon la nature du service pour lequel le navire est prévu.
Ce facteur décroit d'une façon régulière et continue :
(3.) Pour chacuu des deux typed de navires visés ci-dessus, la variation
du facteur peut être figurée par une courbe dont les coordonnées représentent
les longueurs du navire et les valeurs du facteur ; le tableau suivant définit
certains points des deux courbes relatives aux limites de chaque type.
Tableau.
A.
60
Article 11. Il doit exister à l'extrémité avant de tous les navires une cloison
d'abordage s'élevant jusqu'au pont de compartimentage; sur les navires à
superstructure continue cette cloison doit s'élever jusqu'au pont le plus
élevé. La distance mesurée à la flottaison en charge de cette cloison à
l'étrave ne doit pas être inférieure à cinq pour cent de la longueur du navire.
Il doit exister également une cloison à l'extrémité arrière et des
cloisons aux extrémités de la tranche des machines )30ur en séparer les
portions du navire affectées aux passagers et aux marchandises ; toutes
ces cloisons doivent s'élever jusqu'au pont de compartimentage. La cloison
de l'extrémité arrière peut toutefois être arrêtée au-dessous de ce pont, sous
la double réserve; que cette cloison s'élève au moins jusqu'au premier pont
au-dessus de la flottaison en charge et que ce pont forme plafond horizontal
étanche depuis la cloison en question jusqu'à l'étambot en aucun cas,
;
Cloisons d'incendie.
Article 12. Des cloisons incombustibles doivent subdiviser les parties du navire
situées au-dessus de la ligne de suriramersion en vue d'empêcher la propa-
gation du feu. La distance moyenne entre deux cloisons consécutives de
l'espèce est fixée à quarante mètres (équivalant à 131 pieds) au maximum.
Les niches dans ces cloi-sons doivent être incombustibles les ouvertures dans
;
Article 13.
— (1.) Les cloisons étanches doivent être construites de manière à
pouvoir supporter la pression due à une colonne d'eau s'élevant jusqu'à la
ligue de surimmersion avec une marge de résistance convenable.
(2.) Lorsqu'une cloison forme baïonnette ou présente des niches, ces
parties doivent être aussi étanches et présenter la même résistance que les
parties avoisinantos de la cloison
Au passage de membrures ou de barrots au travers d'un pont ou d'une
cloison étanche, l'étanchéité doit être assurée par des pièces forgées et
matées ou bien coulées et fixées avec interposition de mastic de fer à
l'exclusion de remplissages en bois ou en ciment.
61
Article 14. — (1.) Le nombie des ouvertures pratiquées dans les cloisons étanches
doit être réduit au minimtuu compatible avec les dispositit)ns générales et
la bonne exploitation du navire ces ouvertures doivent être pourvues de
;
(3.) Dans la tranche des machines, et exclusion faite des portes des
soutes à charbon et des tunnels d'arbres, il ne peut exister qu'une porte de
communication dans chaque cloison transversale principale toutefois, s'd y ;
a plusieurs tunnels d'arbres distincts, chacun d'eux peut être muni d'une
porte d'accès.
S'il existe un tunnel avant pour la circulation des persoimes ou pour le
passage des tuyautages, ce tunnel doit être povirvu d'une porte étanche.
(4.) Ne sont admises que les portes à charnières et les pnrtes à glissières
ou toutes autres d'un type au moins équivalent, à l'exclusion des portes
montées simplement sur boulons.
Les portes à charnières doivent être pourvues de loquets commandés
jDar des leviers manœuvrables des deux côtés de la cloison.
Les portes à glissières peuvent être à déplacement vertical ou horizontal.
Celles qui sont actionnées uniquement à bras doivent pouvoir être
manœuvrées sur place et en outre d'un point accessible situé au-dessus de
la de suriumiersion
ligne celles qui comportent l'emploi d'une énergie
;
62
(('}.) Des portes étancht-s à charnières peuvent être admises dans les
parties du navire affectées aux passagers et à Tecjuipage ainsi que dans
les locaux de service, à condition qu'elles soient établies au-dessus d'un pont
dont la surface inférieure à son point le plus bas en abord se trouve au moins à
2,13 mètres (7 pieds) au-dessus de la flottaison en charge de semblables ;
portes ne sont pas autoiisées dans ces parties et locaux du navire au-dessous
d'un tel pont.
Des portes étanches à cliainières d'un type particulièrement robu^^te
peuvent être admises dans des cloisons d'entrepont séparant deux locaux à
marchiindlses, à condition que ces portes se trouvent au-dessus de la flottaison
en chaige. Elles doivent être fermées à l'aide d'un mécanisme efficace avant
l'appareillage, et rester telles pendant la navigation.
Toutefois, il ne pourra être admi.s de porte étanche à charnières, même
aux extrémités du navire, dans un entrepont à marchandises pour la région
centrale duquel ces portes seraient interdites en application de la clause
précédente.
(7.) Toutes les autres portes étanches doivent être des portes à
glissières.
(8.) (a.) Toutes les portes étanches situées au-dessous de la flottaison
en charge doivent pouvoir être fermées simultanément bt contrôlées cVv:.
poste unique situé dans la timonerie ou au voisinage immédiat de celle-ci la ;
service l'exigent toute porte ouverte doit pouvoir être fermée immédiate-
;
ment.
(11.) Si des conduits de tirage forcé ou des coursives de communication
pour le personnel, notamment entre le poste de l'équipage et les chaufferies,
ou tous autres passages similaires, traversent des cloisons transversales prin-
cipales, ces conduits, coursives ou passages doivent être munis de portes
étanches ou d'autres dispositifs équivalents, nécessaires pour rétablir l'intégrité
de l'étanchéité de la cloison.
(12.) Si des tu3'autages, des conducteurs électriques, &c., traversent
des cloisons étanches transversales au-dessous de la ligne de surimmersion,
des dispositions doivent être prises pour assurer l'intégrité de l'étanchéité
de la cloison.
Vannes.
Article 16. Le nombre des vannes établies dans les cloisons étanches doit être
réduit au minimum. Les A^annes ne sont admises qu'en des endroits
suffisamment accessibles en tout temps pour que l'on puisse s'assurer de
leur bon état d'entretien ; elles doivent être solidement construites,
soigneusement montées et périodiquement visitées. Les vannes doivent
pouvoir être manœuvrées d'un endroit accessible situé au-dessus de la ligne
de surimmersion et leur mécanisme doit comporter un dispositif indiquant
si la vanne est ouverte ou fermée.
Article 17.— (1.) («.) Au-dessous d'un pont dont la surface inférieure à son point le
plus bas en abord se trouve à moins de 2,13 mètres (7 pieds) au-dessus de la
flottaison en charge, il ne peut être établi que des hublots fixes;
(b.) Toutefois des hublots à ouvrir peuvent être établis dans les
entreponts visés au paragraphe (a) ci-dessus, s'il est satisfait aux conditions
suivantes :
hublots auront été ouverts dans le port et fermés à clé avant le départ du
navire
— ;
(c.) Les hublots établis dans les entreponts visés au paragraphe (a)
ci-dessus doivent être munis de tapes métalliques efficaces.
(2.) Des hublots à ouvrir peuvent être établis au-dessus du pont défini
au paragraphe 1 (a) du présent article excepté dans les locaux affectés
exclusivement au transport de marchandises ou de charbon.
(3.) Aucun hublot ne peut être établi dans les locaux affectés exclusive-
ment au transport de marchandises ou de charbon.
(4.) Tous les hublots qui sont inaccessibles pendant le voyage doivent
être munis de tapes métalliques efficaces et le hublot ainsi que la tape
doivent être tenus fermés pendant la navigation.
(5.) Aucun hublot à ventilation automatique ne peut être établi dans
la muraille du navire au-dessous de la lione de surinnnersiou.
(6.) Les prises d'eau et décharges dans la muraille doivent être
disposées de façon à enipêcher toute introduction accidentelle d'eau dans
le navire.
(7.) Le nombre des dalots, tuyaux de décharge et autres dispositifs
similaires comportant une ouverture dans la muraille, doit être réduit au
minimum soit en utilisant chaque orifice de décharge pour le plus grand
nombre possible d installations, soit de toute autre manière satisfaisante.
(8.) Les décharges à la coque, dont l'orifice intérieur se trouve
au-dessous de la ligne de surimmersion doivent être munis de dispositifs
efficaces et accessibles empêchant l'eau de s'introduire dans le navire. On
peut employer soit une soupape manœuvrable à distance, soit deux soupapes
ordinaires dont l'une est toujours accessible les organes de manœuvre à
;
pas autorisés même vers les extrémités du navire dans un local au-dessous
de l'entrepont le plus bas pour lequel ils sont admis au milieu du navire.
(10.) Les coupées, portes de chargement et sabords à charbon situés
au-dessous de la ligue de surimmersion doivent être efficacement fermés et
assujettis avant l'appareillage, ils doivent rester fermés pendant la
navigation.
[564] K
G4
disposés de manière que des corps étrangers ne puissent faire obstacle à leur
fermeture. Cette fermeture doit être au moins équivalente en commodité
et en efficacité à celle des portes étanches et des hublots.
Article 18. — (1.) Les dispositifs adoptés ainsi que les matériaux
construction des portes étanches, hublots, coupées, sabords à charbon, portes
utilisés pour la
Article 19. —
(1.) Il doit être procédé périodiquement, eu cours de navigation, à des
exercices de manœuvre des organes de fermeture étanche des portes, hublots,
dalots, soupapes, déversoirs à escarbilles et à saletés. Un exercice complet
doit avoir lieu avant l'appareillage, un deuxième à la mer le plus tôt possible,
et d'autres ensuite pendant la navigation à raison d'un au moins par
semaine toutefois, les portes dont la manœuvre comporte l'emploi d'une
;
Article 20. —
(1.) Les ponts étanches, tambours et conduits de ventilation doivent
présenter une résistance égale à celle des parties avoisinantes des cloisons
étanches. Les procédés employés pour assurer l'étanchéité de ces éléments,
ainsi que les dispositifs adoptés pour les ouvertures qui y sont j^ratiquées,
doivent répondre aux exigences de l'Administration. Lorsqu'il est fait
usage d'obturateurs étanches pour ces ouvertures, ils doivent être mis en
place avant l'appareillage et rester fermés jiendant la navigation.
(2.) Les ponts étanches et les tambours doivent être soumis à une
épreuve d'étanchéité à la lance après leur construction l'essai des ponts
;
peut être effectué en les couvrant d'eau. Les conduits de ventilation et les
tambours étanches doivent s'élever au moins jusqu'au niveau de la ligne
de surimmersion.
(3.) Aucune modification ne peut être apportée dans la structure d'un
pont étanche, d'un tambour ou d'un conduit de ventilation postérieurement
à l'inspection sans autorisation de l'Administration.
Double Fonds.
Article 21. —
(1.) Les navires dont la louQueur est au moins érrale à 61 mètres
(équivalant a 200 pieds) et inférieure à 76 mètres (équivalant à 249 pieds)
doivent être pourvus d'un double-fonds allant au moins de l'avant de la
65
tranche des machines jusqu'à la cloison du coqueron avant ou aussi près que
possible pratiquement de cette cloison.
{!.) Les navires dont la longueur est au moins égale à 76 mètres
(équivalant à 249 pieds) et inférieure à 91,50 mètres (équivalant à 300 pieds)
doivent être pourvus de double-fonds au moins en dehors de la tranche des
machines. Ces double-fonds doivent aller à l'avant et à l'arrière jusqu'aux
cloisons des coquerons ou aussi près que possible pratiquement de ces
cloisons.
(3.) Les navires dont la longueur est égale ou supérieure à 91,50 mètres
(équivalant à 300 pieds) doivent être pouivus au milieu d'un double-fonds
s'éteudant entre les cloisons des coquerons ou s'approchant autant que
possible pratiquement de ces cloisons.
(4.) Le double-fonds des navires dont la longueur dépasse 91,50 mètres
(équivalant à 300 pieds) doit se prolonger latéralement vers la muraille de
manière à protéger les l^ouchains.
(5.) Dans les navires dont la longueur est supérieure à 213 mètres
(équivalant à 699 pieds) le double-fonds doit s'élever en abord au-dessus du
dessus de quille à une hauteur égale au moins au dixième de la largeur au
fort cette disposition doit s'étendre au moins sur la moitié de la longueur
;
Article 22. —
(1.) Les portes à charnières, panneaux démontables, hublots, coupées,
portes (le chargement, sabords à charbon, et autres ouvertures, qui doivent
rester fermés pendant la navigation en application des règles précédentes
doivent être fermés avant l'appareillage mention doit être faite au journal
;
de bord des heures auxquelles tous ces organes auront été fermés, et des
heures auxquelles auront été ouverts ceux dont le Règlement permet
l'ouvertiu'e.
(2.) Mention doit être faite au journal de bord de tous les exercices et
de toutes les inspections prescrits par l'article 19; toute défectuosité
constatée y est explicitement notée.
Article 23. Les Etats contractants reconnaissant qu'il est désirable de voir fixer par
une entente internationale dans le plus court délai possible, le critérium de
service visé par l'article 8, paragraphe 4, s'engagent à poursuivre activement
leurs études à ce sujet et à s'en communiquer les résultats.
La Conférence émet le vœu que le Gouvernement britannique soit invité
à assumer la charge de ces communications et à provoquer par la voie
diplomatique l'accord des Etats contractants au sujet de ce critérium
aussitôt que des résultats définitifs pourront être acquis. Ce critérium une
fois admis par chacun des États contractants sera applicable, à partir d'une
date et dans les conditions à fixer par l'accord, au même titre que les prescrip-
tions de la Convention elle-même.
La même procédure est valable pour les points suivants :
[564] K 2
ce,
(1.) —
Inspection des Navires à Passagers. En vue des conditions différentes qui
existent dans les divers pays, est-il possible d'assurer un système uniforme
d'inspection dans tous les ports des Etats signataires ? Si non, serait-il
suffisant d'exiger que l'inspection doit se faire, soit par des inspeciteurs
appartenant à l'Administi-ation, soit par des inspecteurs nommés spéciale-
ment dans ce but par les Gouvernements, de manière que le Gouvernement
en question accepte dan^ chaque cas la responsabilité complète pour le
caractère efficace et complet de l'inspection.
(2.) Principes qui doivent régir l'Inspection. —
Est-il posssible ou désirable que la
Conférence pose des règles qui régiraient sous tous les rapports l'inspection
des navires à vapeur à passagers si non, la Conférence peut-elle poser des
;
5. Les conclusions de la Commission sur les points visés ci-dessus sont les
suivantes :
(2.) n n'est pas possible à la Conférence de poser des règles détaillées qui régiraient
sous tous les rapports l'inspection des navires à passagers à propulsion
mécanique, mais il est possible et désirable de poser des principes généraux.
(3.) La question du doublement des machines principales ne saurait être traitée
par la Conférence il est
; cependant désiiable de formuler des principes
généraux prescrivant le doublement à bord de certaines catégories de navires
de divers appareils auxiliaires, notamment les dynamos, les pompes à
incendie et l'appareil à gouverner.
La question du doublement des dynamos et des pompes ayant été traitée par
d'autres Commissions, le doublement de l'appareil à gouverner a seul été envisagé.
6. Conformément aux conclusions précédentes, la Commission recommande l'insertion
Article Les principes généraux qui doivent régir l'inspection des navires
24.
propulsion mécanique, en ce qui concerne la coque, les chaudières,
à
la ii-.achinerie et l'équipement, sont énoncés dans les articles qui suivent.
Chaque Etat contractant s'engage (1) à édicter des règles détaillées en
conformité de ces principes généraux, ou à modifier sa réglementation
existante de façon à la mettre d'accord avec ces principes, (2) à communiquer
ces règlements à chacun des autres Etats contractants et (3) à assurer
l'application de ces règlements.
Article 2"). L'inspection relative aux points traités par la Conférence est effectuée
par des agents du Gouvernement. Toutefois, chaque Gouvernement peut
confier l'inspection de ses propres navires soit à des experts désignés par lui
à cet effet, soit à des organismes reconnus par lui. Dans tous les cas, le
Gouvernement intéiessé garantit complètement l'intégrité et l'efficacité de
l'inspection.
G7
pas exigé que cet appareil auxiliaire soit actionné par la vapeur ou toute
autre énergie mécanique.
Article 32. Les règlements de détail visés à l'article 24 prescrivent notamment la
pression d'éjireuve des essais hydrostatiques ainsi que les intervalles
admissibles entre deux essais consécutifs applicables aux chaudières princi-
pales et auxiliaires, leurs accessoii'es, tuyautages de vapeur, réservoirs à
haute pression, réservoirs à combustible liquide pour moteurs à combus-
tion interne.
Les chaudières principales et auxiliaires, leurs accessoires, les réservoirs
divers et les tuyautages de vapeur de plus de cent-deux millimètres (4 pouces)
de diamètre, doivent subir avec succès une épreuve hydrostatique avant leur
mise en service et en outre des épreuves périodiques.
En ce qui concerne les chaudières, l'épreuve initiale et les épreuves
subséquentes ont lieu dans les conditions suivantes:
La pression effective d'épreuve doit être au moins égale à une fois et
demie la pression effective de régime toutefois il n'est pas exigé que la sur-
;
en aucun cas toutefois cet intervalle ne doit dépasser six années, et ce délai
extrême n'est applicable que si la pression de l'essai initial atteint une
valeur double de la pression de régime.
Article 33. Les règlements de détail visés à l'article 24 doivent être établis de
manière qu'au point de vue de la sauvegarde de la vie humaine le navire
soit approprié au service auquel il est destiné.
Définition générale.
Article 34. Dans les articles qui précèdent, on entend par navire à propulsion
mécanique un navire soumis aux règles de la présente Convention et dont
les machines principales sont actionnées par la vapeur ou par toute autre
source d'énergie mécanique.
ÉCHANGE DE RENSEIGNEMENTS.
7. Bien que des travaux importants aient étéfaits sur la question du cloisonnement
des navires, par plusieurs des Gouvernements participant à cette Conférence en vue
d'augmenter les conditions de sécurité de la vie humaine en mer, les résultats acquis
à ce jour ne sont pas suffisamment concluants pour permettre à la Commission de
formuler des règles aussi complètes et aussi précises qu'elle le désirait. La
Commission a cependant pu énoncer dans son rapport des principes généraux
et des exigences minima.
8. La Commission émet le vœu que des recherches et expériences qui
les résultats
sont actuellement en cours ou qui viendraient à être entreprises par les Etats contractants,
et d'une manière générale tousles renseignements dont ils pourraient disposer au sujet de
l'exécution des pi-escriptions de la présente Convention, fassent l'objet d'un échange de
documentation.
Aux fins de réaliser ce vœu, la Commission propose d'insérer dans la Convention
l'article suivant :
Article 35. Les États contractants échangeront dans la plus large mesure possible
tous renseignements au sujet, de l'application des règles de la présente
Convention en matière de sécurité de la construction. Ils se communi-
queront mutuellement les méthodes ou règlements qu'ils adopteraient
: les ;
qu'ils prendraient sur les points de principe non couverts par celle-ci enfin, ;
les résultats définitifs de leurs études ultérieures sur les questions qu'elle
n'a pas tranchées.
W. L. CAPPS, Président.
Ed. W. Bogaert, ~1
=
Secrétaires.
W. Carter, J
Le 5 janvier 1914.
(19
(3.)
(a.) Tous les navires effectuant une navigation internationale et qui, en comptant
toutes les personnes présentes (équipage et passagers), ont à bord cinquante j)ersonnes,
ou plus, sont obligatoirement tenus d'être munis d'une installation radiotélégraphique.
(h.) Toutefois, chacun des États signataires peut dispenser de cette ol)ligation, si
la route et les conditions de voyage sont jugées telles qu'une installation radiotélé-
graphique serait inutile oit superflue :
(1.) Ceux de ses navires qui ne s'éloignent pas de la côte de plus de 150 milles.
(2.) Ceux de ses navires, dont lenombre de personnes à bord est exceptionnelle-
ment et temporairement porté à cinquante, oit plus, par suite de
l'embarquement d'hommes de peine ou de manœitvres supplémentaires.
Cette exemption ne pourra toutefois être étendue qit'aux navires ne
passant pas d'un continent à l'autre et dont le parcours s'effectue entre
le 30'' de latitude nord et le 30° de latitude sud.
Tous les navires qui sont obligatoirement tenus d'être munis d'une installation
radiotélégraphiqtte (voir paragraphe 1), et qui sont aménagés pour avoir à bord
vingt-cinq passagers ou plus, s'ils ont dans les conditions ordinaires de service :
Toutefois, chacun des États signataires peut classer dans la deuxième catégorie les
navires indiqués sotts la lettre (/)), à la condition que ces navires aient une écoute
permanente.
(B.) Deuxième catégorie.
Tous les navires qui sont obligatoirement tenus d'être munis d'une installation
radiotélégraphique et qui ne sont pas placés dans la première catégorie, s'ils sont
aménagés pour avoir à bord vingt-cinq passagers ou plus.
70
(D.) Chacun des Etats signataires s'engage à obliger tous ceux de ses navires
qui sont obligatoirement tenus d'être munis d'une installation radiotélégraphique
à maintenir pendant la navigation une écoute permanente dès qu'il jugera que l'écoute
lui paraîtra s'imposer pour la sécurité de la vie en mer.
(E.) L'écoute permanente peut être faite par im oii plusieurs télégraphistes,
possesseurs d'un des certificats prévus à l'article 10 dii Règlement annexé à la Conven-
tion radiotélésjraphique de Londres, ainsi C|ue par un on plusieurs "écouteurs"
expérimentés, s'il est nécessaire.
Toutefois, au cas où un appareil mécanique efficace serait inventé, l'écoute
permanente pourrait être assurée à l'aide de cet appareil, après mie entente
internationale.
(F.) L'écouteur expérimenté est une personne capable de recevoir et de comprendre
(1) le signal radiotélégraphique de détresse, et (2) le signal de sécurité auquel se réfère
le paragraphe 7 de ce rapport, et cpii possède un certificat délivi-é sous le contrôle de
son Gouvernement.
Chacun des États signataires s'engage à prendre les mesures utiles pour que le
secret de la correspondance soit respecté paj- les écouteurs agréés.
(G.) Il est entendu que les propositions figurant sous cette rubrique {Classification
des Navires qiai doiA'ent être munis d'une Installation radiotélégrapliique) n'excluent
pas de la première catégoire les navires qui y entrent volontairement conformément à
l'article 13 du Règlement annexé à la Convention radiotélégraphique de 1912.
Les appareils radiotélégraphiques qui doivent être installés à bf)rd des navires
aient une portée minima de 100 milles nautiques, lorsque en mer ils servent pendant
le jour à la comnumication avec d'autres navires dans des conditions et des
circonstances normales.
La Commission propose :
((/.) Les stations radiotélégraphiques qui ont à transmettre aux navires un avis
(T T T)
{b.) En principe, toutes les stations radiotélégraphiques qui j^erçoivent le signal
de sécurité et dont la transmission peut troubler la réception de ce signal et de l'avis
de sécurité qui doit suivre, font silence de façon à permettre à toutes les stations
intéressées de recevoir cet avis, l'exception est faite pour les cas de détresse.
('•.) L'avis de sécurité est transmis une minute après l'envoi du signal de
sécurité.
La transmission est recommencée à trois reprises à dix minutes d'intervalle.
{(/.)
Les Etats signataires désignent les stations qui sont chargées d'envoyer aux
(e.)
navigateurs les avis concernant la sécurité, et présentant un caractère d'urgence
absolue.
(/.) Lorsque les avis en question sont transmis par des stations chargées également
du service de l'heure, ils sont répétés après l'envoi du signal horaire et du bulletin
météorologique.
(g.) Tous les navires qui sont obligatoirement tenus d'être munis d'installations
radiotélégraphiques, qui constatent l'existence d'un danger imminent et grave pour
les navigateurs, sont tenus de le signaler d'urgence daue les conditions ci-dessus.
à Paris en 1912, par lequel celle-ci a exprimé le désir que tous les navires à voile et à
vapeur faisant de longs voyages en mer soient pourvus d'une installation appropriée
pour la réception des signaux horaires et météorologiques.
9. PERIODE TRANSITOIRE.
La Commission reconnaît qu'ime période doit être accordée pour
transitoire
recrutement des télégraphistes et
l'installation des appareils i-adiotélégraphiques et le
écouteurs dont la présence sera rendue nécessaire à bord des navires obligés d'avoir
une installation radiotéîégraphique.
La Commission propose ce qui suit :
73
(4.)
AU point de vue des règles imposées, les embarcations seront classées comme suit :
Classe ].
Ces embarcations seront munies de caissons à air efficaces dont le volume total
sera égal à 7,5 pour cent au moins de la capacité de l'embarcation.
Les flotteurs extérieurs pourront être constitués par du liège ou d'autres matières
d'efficacité équivalente. Mais la flottabilité ne pourra pas être réalisée à l'aide de joncs,
de liège ou autres matières en copeaux, en petits morceaux ou en grains, ni à l'aide
de dispositifs exigeant un gonflement par l'air.
Lorsque les flotteurs seront en liège, leur volume ne sera pas inférieur à 3,3 pour
cent de la capacité de l'embarcation. Lorsqu'ils ne seront pas en liège, leur volume
devra assurer une flottabilité et une stabilité égales à celles que l'on obtiendrait avec
des flotteurs en liège. Si l'embarcation de sauvetage est en métal, la flottabilité
intérieure et extérieure sera augmentée comme il est dit pour le cas de la Classe lA.
Classe 2.
(c.) liadeaux-Pontons.
Toute embarcation sera de solidité suflSsante pour pouvoir être mise à l'eau en
sécurité, avec son plein d'occupants et tout son équipement.
Toute embarcation sera disposée pour recevoir im aviron de queue.
75
fonds et le pont seront formés de deux bordés juxtaposés avec interposition d'ui e
matière textile.
Les embarcations-pontons de sauvetage construites en métal seront divisée! en
compartiments étanches avec un dispositif d'accès à chaque compartiment.
Temps.
Classe le . . . . . . . . 60 secondes
„ 2 b. . .. .. .. .. .. .. . , GO .,
j) -M C'a • •• ., », a, aa ., •• ^\} ^^
la table.
Aucune réduction de franc-bord ne sera admise en considération du bouge du pont
m d'une tonture dépassant la tonture de base.
Le franc-bord exigé ne sera pas affecté par la longueur de l'embarcation.
Des embarcations d'autres types pourront être acceptées comme étant équivalentes
aux embarcations de l'un des types indiqués ci-dessus et des radeaux d'autres types
—
70
Sous réserve des dispositions ci-après, le nombre d'occnpants autorisé pour une
embarcation de ce type, sera calculé en divisant la surface en mètres carrés par 0,325.
Le nombre d'occupants admis n'excédera pas le nombre effectif de places assises.
Le franc-bord des embarcations de sauvetage de la Classe 2 A ne sera pas inférieur
à celui qui est indiqué dans la table ci-dessous. Cette table sera appliquée sans
corrections, dans le cas d'embarcations ayant une tonture moyenne correspondant à
3 pour cent de la longueur.
Le franc-bord sera mesuré verticalement, sur les flancs, au milieu de la longueur
de l'embarcation, jusqu'au sommet de la partie non repliable de la coque, l'embarcation
étant chargée et flottant en eau douce :
Table.
Longueur de l'erubarcation. Franc-bord.
Mùtres. Pieds. Millimètres. Pouces.
7,90 (25.9) 200 (7,87)
8,50 (27,9) 225 (8,86)
9,15 (30,0) 250 (9,84)
(a.) Des bossoirs devront être prévus en conformité des indications données dans la
Table I, chaque paire de bossoirs devant avoir une embarcation de la
ci-dessous,
Classe 1, étant entendu qu'aucun navire ne sera tenu d'avoir une quantité de paires de
bossoirs, qui dépasse le nombre d'embarcations nécessaire pour l'embarquement de tout
le monde.
Table I.
79
Table IL
— —
80
(e.) Ne seront pas admises à faire partie de l'équipement réservé pour le sauvetage
les embarcations i\\û n'acquièrent la flottabilitc nécessaire que moyennant un ajustement
préalable de l'une des parties principales de leur coque.
chaque nable. Les tampons ne seront pas exigés dans le cas oii une valve
automatique serait installée.
3. Une écope, un seau en fer galvanisé, un gouvernail avec barre, ou bien un joug
pourvu de tire- veilles, une gaffe.
4. Deux hachettes.
.'5. Un fanal convenable.
6. Un ou plusieurs mâts ainsi qu'une voile au moins, en bon état, chaque voile
étant convenablement gréée cette règle ne s'appliquera pas au cas d'une
;
1. Quatre avirons.
2. Cinq tolets de nage.
3. Un feu à allumage automatique.
Les navires portant les radeaux devront avoir, immédiatement disponibles, un
certain nombre d'échelles en cordes destinées àembarquer les personnes sur les radeaux.
(o.) Toutes les embarcations et tous les radeaux seront placés de manière à
assurer leur mise à l'eau dans le plus court espace de temps possible, et leur installation
sera telle que dans des conditions défavorables de bande et d'assiette, il soit possible,
au point de vue de la manœuvre des embarcations et des radeaux, d'embarquer un
nombre aussi élevé que possible de personnes.
Des dispositions seront prises pour permettre soit à l'aide d'installations pour
transporter sur le pont, d'un bord à l'autre les embarcations, soit eu plaçant en rangs
en travers du pont un certain nombre des embarcations additionnelles, soit par tout
autre moyeu également efficace, de mettre à l'eau un nombre d'embarcations ou de
radeaux aussi élevé que possible de l'un ou l'autre bord.
—
81
jjartie avnnt du bâtiment. Mais il sera permis d'en mettre à tous les autres emplace-
ments à bord, pourvu qu'il n'en résulte pas, au moment de la mise à l'eau, de risques
dangereux de contact avec les propulseurs.
Dans le cas où des embarcations sont installées sur plus d'un pont, des dispositions
seront prises pour que l'embarcation du pout inférieur ne puisse être rencontrée par
celle descendue du pont au-dessus.
(h.) Les bossoirs auront la résistance voulue pour permettre d'amener les embarca-
tions avec le nombre complet des occupants et de l'armement, même dans le cas où la
bande constante du navire serait de 15 degrés. Les bossoirs seront pourvus d'installa-
tions de puissance suffisante pour assurer la mise en dehors de l'embarcation avec la bande
maximum permettant encore de mettre l'embarcation à l'eau, sur le navire cunsidéré.
Dans le cas où une même paire de bossoirs desservirait plus d'une embarcation, on
devra prévoir des dispositions empêchant les garants de s'entreinêler lors de la remonte.
(c.) Tous apjjaieils peuvent être acceptés au lieu de bossoirs ou de jeux de bossoirs
si l'administration a acquis la preuve, à la suite d'expériences effectives, que les appareils
en question réunissent des conditions aussi satisfaisantes que les bossoirs pour effectuer
la mise à l'eau des embarcutions.
Toute admini-stration qui acceptera un nouveau type d'appareils dans le sens indiqué
ci-dessus, transmettra aux autres administrations intéi^essées des indications détaillées
au sujet de leur installation ainsi que des essais auquels ils auront été soumis.
quatre heures, au moins, en eau douce, en supportant 14 kilog. au moins [31 livres]
de fer ;
2. Une solide bouée de tout autre type et matière approuvés, capable de flotter
pendant vingt-quatre heures en eau douce, supportant 14 kilog. [31 livres] de fer, à
l'exclusion de tout reraplis.sage composé de joncs, de liège en copeaux, en grains ou
d'autres substances en rognures ou sans cohésion, ou de toute disposition dans laquelle,
si la flottabilité de l'engin est obtenue par le moyen d'air, un gonflement préalable est
nécessaire.
Il devra y avoir douze bouées de sauvetage au moins, de modèle approuvé, sur les
navires de moins de 122 mètres (400 pieds) de longueur, et dix-huit sur ceux de plus de
122 mètres (400 pieds) et de moins de 183 mètres (600 pieds) vingt-quatre sur ceux
;
de plus de 183 mètres (600 pieds) et de moins de 244 mètres (800 pieds) trente sur les
;
[564] M 2
——
82
Annexe I.
Le volume des embarcations ouvertes, autres que celles de la Classe 2 a, sera déter-
miné suivant les règles de Stirling, de la manière suivante :
la règle 2 (a).
Diviser le creux réel ou, s'il y a lieu, le creux réduit, en qiiatre parties égales,
qui en partant du point inférieur du creux, détermineront successivement les points de
division d'où partiront les mesures de largeur.
Mesurer la largeur horizontale à l'intérieur ou bordé en bois ou du revêtement en
tôle, à chacun des trois points de division et aux points le plus élevé et le plus bas du
creux, ou, s'il y a lieu, du creux réduit ; nmuéroter successivement ces largeurs à partir
du haut, c'est-à-dire en attribuant le No. 1 à la largeur la plus élevée, et ainsi de suite
jusqu'à la cinquième ou plus petite largeur; multiplier la seconde ainsi que la quatrième
par quatre, et la troisième par deux ; additionner ces produits, et au résultat ajouter la
première largeur ainsi que la cinquième multiplier le chiffre ainsi obtenu par un tiers
;
Dans le cas oil le volume d'une embarcation ouverte doit être déterminé en
multipliant par 0,6 le produit de la longueur, de la largeur et du creux, on appliquera
les règles suivantes :
(1.) —
Longueur. Celle-ci sera mesurée à partir du point d'intersection de l'extérieur
du bordé en bois ou du revêtement en tôle jusqu'au point correspondant de l'étambot,
ou, dans le cas d'une embarcation à arrière carré, jusqu'à la face arrière du tableau.
(2.) Largeur.
—
Celle-ci sera mesurée à l'extérieur du bordé en bois ou du revêtement
en tôle, au milieu de la longueur ou à l'endroit où l'embarcation atteint sa plus grande
largeur.
(3.)Creux. —
Celui-ci sera mesurée au milieu de l'embarcation, à partir du dessus du
plat-bord jusqu'au dessus du bordé en bois, ou du revêtement en tôle à toucher la quille ;
2. Embarcations-pontons de Sauvetage
1. Longiieiir. — Mesurer
la longueur du pont à partir de l'intersection avec l'étrave
de l'extérieur du bordé ou du revêtement en tôle, jusqu'au point de l'étambot correspon-
* Le No. 1 étant situé à l'extrême avaut et le No. 5 à l'extrémité arrière, leur valeur correspondra à zéro
83
dant. Diviser la longueur eu quatre parties égales et subdiviser les parties extrêmes en
deux parties égales mesurer la largeiu- à l'extérieur du bordé en bois ou en tôle à
;
3. Les règles ci-dessus ont été établies en admettant qu'elles seront appliquées
intégralement à tous les navires neufs visés par la Convention. Sera considéré comme
nnvïre neuf un bâtiment dont la construction a été entreprise postérieurement au
l" juillet, 1914. Sont considérés comme navires existants tous les auti^es navires
visés dans la Convention.
dispositions convenables pour installer les passagers dans les embarcations et qu'il devra
s'inspirer pour les décisions à prendre des circonstances spéciales qui se présenteront.
84
(a.) Tout navire aura pour chaque embarcation ou radeau des canotiers exerces
dont le nombre sera fixé comme il suit :
86 à 110 ,, 5
111 à 160 ,, 6
161 à 210 „ 7
Note. —
Le tableau ci-dessus fixe le novibre total minimum de canotiers
exercés à embarquer à bord du navire, mais jiermet si les circonstances l'exigent,
d'attribuer un nombre plus grand ou plus petit de canotiers à une embarcation ou à un
radeau déterminés ; la fixation réelle de l'effectif pour chaque embarcation en particidier
est laissée à la volonté du capitaine.
" Tout navire à vapeur pratiquant la navigation au long-cours, devra avoir à bord
un équipage de nombre et qualité suflBsauts pour assurer la sauvegarde de la
vie humaine en pleine mer."
(a.) Une mission spéciale à remplir dans le cas où des circonstances imprévues se
produisent sera dévolue à chaque membre de l'équipage un rôle d'appel indiquant les
;
postes ainsi que les obligations de chaque membre de l'équipage sera dressé avant le
commencement de chaque voyage et afiiché dans les locaux réservés à l'équipage, ainsi
qu'en d'autres endroits en évidence. Un homme capable de conduire le moteur sera
désigné pour le service de chaque embarcation à propulsion mécanique.
Le rôle d'appel fixera les devoirs des divers membres de l'équijDage en ce qui
concerne :
(c.) Le rôle d'appel indupiera au peisonnel du ser\-ice des salons, ses différents
devoirs au sujet du rassemblement des passagers en cas d'événements imprévus. Ces
devoirs comprendront l'alerte à donner aux passagers, le soin du veille à ce qu'ils
:
groupes des passagers, la garde des couloirs et des escaliers et, en général, la
réglementation des mouvements des passagers.
(d.) Des signaux définis seront prescrits pour l'appel aux postes d'embarcations et
d'incendie de tout l'équipage, suivant les indications inscrites sur le rôle d'appel ime;
les exercices et les inspections seront combinés de manière qu'on puisse être certain
que toutes les embarcations et radeaux du navire, ainsi que leurs accessoires, sont, en
tout temps, prêts à servir et que l'équipage possède la connaissance ainsi que la pratique
des devoirs qui lui incombent
différents locaux, ponts, &c. Dans tous les locaux éclairés à l'électricité une lampe à
bougie ou à l'huile, fermée à clef, et brûlant toute la nuit, sera placée pour éclairer
les sorties. Peuvent être dispensés de cette dernière exigence les navires sur lesquels
il existe une source d'éclairage indépendante au-dessus du pont complet le plus élevé,
avec un circuit indépendant pour l'éciairage des issues, si ce système d'éclairage de
secours est en service chaque nuit concurremment avec le système général d'éclairage
iu navire.
Découverte de l'Incendie.
Extinction de l'Incendie.
brut dépasse 4000 tcnnes, et de deux pompes de ce genre si son tonnage brut est
inférieur à 4000 tonnes. Chacune de ces pompes sera capable de fournir une quantité
suffisante d'eau, distribuée simultanément en deux jets puissants, et cela dans toute
partie du bâtiment.
Les canalisations d'eau seront disposés de manière à permettre de disposer
d'une quantité suffisante d'eau, distribuée en deux jets puissants, pouvant être dirigés
rapidement et simultanément sur toute partie du pont occupée par les passagers ou
par l'équipage, même en cas de fermeture des portes étanches et à incendie. Seront
embarqués en supplément un certain nombre d'extincteurs d'incendie à fluide et
jiortatifs.
6. Des dispositions seront prises pour pouvoir amener dans tout espace occupé par
le chargement, une quantité suffisante d'eau répartie en deux jets puissants ainsi qu'une
grande quantité de vapeur. Les navires d'un tonnage brut de moins de 1000 tonneaux
seront dispensés de l'emploi de la vapeur.
7. Il y aura au moins deux extincteurs d'incendie il fluide dans l'espace réservé
aux machines.
8. Les pompes devront être disposées pour être mises en action, avant la sortie du
navire du port.
9. Les canalisations d'eau et les manches à incendie seront faits de matières
convenables et auront des dimensions larjjement suffisantes. Les raccords des conduites
seront, sur chaque pont, installées de manière que les manches à incendie puissent leur
être rapidement adaptées.
10. Le navire sera pourvu de deux casques à fumée ainsi que de deux fanaux de
sûreté placés en des endroits différents.
11. Chaque administration aura la faculté d'accepter des extincteurs d'incendie
d'autres types à condition que l'administration intéressée se soit assurée par une
expérience pratique, que l'appareil en question est d'une efficacité au moins égale à
celle des appareils décrits ci-dessus. Toute administration qui acceptera des types
nouveaux renseignera les autres administrations au sujet de la disposition de l'appareil
ainsi que des essais auxquels il aura été soumis.
12. A bord de tout navire à passagers un exercice d'incendie aura lieu au moins
une fois par quinzaine. Le journal de bord portera mention de cet exercice.
13. Au moins une fois par an, tout au moins, l'inspecteur examinera l'ensemble
des engins destinés à combattre l'incendie.
11. La Commission désire exprimer l'estime particulière dans laquelle elle tient les
services qui lui ont été rendus par les deux secrétaires MM. Ptobinson et Bultinck.
L'expérience acquise par le premier dans le Boats and Davits Committee a rendu le
travail de la Commission plus facile et plus agréable qu'il n'aurait pu l'être de toute
autre manière. M. Bultinck, dont la maîtrise en français et en anglais «a été des plus
précieuses, a fourni une somme de travail considérable dont il s'est acquitté à l'entière
satisfaction de la Commission.
A. Bultinck j
87
(5.)
5. Le certificat ne sera pas délivré pour une durée de plus de douze mois.
Toutefois un agent dûment commissionné à cette lin par l'Etat dont relève le
navire peut toujours accorder à ce navire une extension de la période couverte par le
certificat dont il est muni, au cas où cet agent estime qu'il est opportun et raisonnable
d'en agir de la sorte afin de permettre au navire de regagner son pays. Néanmoins,
pareille extension ne peut couvrir une période de plus de cinq mois et elle ne donnera
pas au navire le droit de quitter à nouveau son pays sans avoir obtenu un nouveau
certificat valable.
G. Le certificat délivré pai' un État signataire sera reconnu par tous les autres
Etats signataires pour tous les objets auxquels la Convention s'applique. Il aura les
mêmes effets que les certificats délivrés par ces pays.
7. Le navire muni du
certificat susmentionné est soumis au contrôle des agents
officiels dans autres États contractants en tant que ce contrôle a pour
les ports des
objet de s'assurer de la présence à bord d'un certificat valable et, en cas de nécessité,
de s'assurer que les conditions de navigabilité sont conformes en substance aux
mentions du certificat, de manière que le navire puisse prendre la mer sans danger
]iour les passagers et l'équipage.*
* Cette propositiou ayant été adoptée dans le texte anglais, la délégation française a déclaré qu'à son
uvis le texte français devait être le suivant :
"Tout navire muni du certificat susuienticniic ne pourra refuser aux fonctionnaires d'un autre Etat
signataire de constater que ledit certificat est toujours valable.
•'
Il devra également leur permettre de s'assurer, si les circonstances le rendent nécessaire, (jue, dans leur
ensemble, les conditions de sécurité sont bien celles indiquées par le certificat et qu'en conséquence il peut
prendre la mer sans danger pour les passagers et pour l'équipage."
[564] N
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8. Un navire d'un des Etats contractants qui se trouve dans nn port d'un autre
Etat contractant et qui n'est pas muni d'un certificat valable relatif aux olijets de la
Convention se trouvera dans la même situation que s'il ne relevait pas d'un Etat
contractant.
En raison des conclusions adoptées par la Commission des Certificats, celle-ci
recommande à la Conférence d'introduire dans la Convention les textes suivants :
(1.)
Chaque Etat contractant s'engage à appliquer à ses propres navires, pour autant
qu'ils rentrent dans la définition de l'article( ), les conditions de sécurité fixées par
la présente Convention.
(2.)
(-)
Le
certificat délivré par chacun des Etats contractants sera rédigé dans la langue
ou langues officielles de cet Etat.
les
La teneur du certificat sera celle du modèle annexé à la p»résente Convention.
Les dispositions tj-pographiques de ce modèle seront exactement reproduites. Les
mentions manuscrites seroat faites en caractères latins.
(4.)
(5.)
Le certificat ne sera pas délirré pour une durée de plus de douze mois.
(0.)
(7.)
Le certifi-cat délivré par un Etat signataire sera reconnu par tous les autres Etats
signataires pour tous les objets auxquels la Convention s'applique. Il aura les mêmes
effets que les certificats délivrés par chacun de ces Etats à ses proj^res navires.
(8.)
(9.)
Un navire d'un des États contractants qui se trouve dans un port d'un autre État
contractant et qui n'est pas muni d'un certificat valable, n'aura droit à aucun des
avantages de la présente Convention.
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(10.)
ANNEXE.
Modèle de Certificat.
(a.) que le navire susmentionné a été dûment visité conformément aux dispositions
de la Convention internationale de Londres de 191.3 ;
(2.) que le navire est muni des embarcations et engins de sauvetage suivants et
que lesdits embarcations et engins répondent aux exigences de la
Convention :
Radeaux „ „ „
Bouées de sauvetage.
Gilets
{>').) que le navire est muni d'une installation de télégraphie sans fil, qui répond
aux exigences de la Convention internationale de Radiotélégraj)hie de 1912,
et qu'il a été placé dans la classe conformément à l'article 13 des
,
(4.) que sous tous les autres ra^^ports le navire répond aux exigences de la
Convention internationale de Londres de 1913, pour autant que ces
exigences s'appliquent audit navire.
Le soussigné déclare qu'il est dûment commissionné aux fins des présentes par le
Gouvernement
A . le.
Le.
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Los Angeles
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