COG Congo Rep CP
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Congo
TABLEAU 1
Caractéristiques du pays et population
Superficies physiques
Superficie du pays 2002 34 200 000 ha
Superficie cultivée (terres arables et cultures permanentes) 2002 240 000 ha
• en % de la superficie totale du pays 2002 0.7 %
• terres arables (cultures temporaires + prairies et jachères temp.) 2002 190 000 ha
• cultures permanentes 2002 50 000 ha
Population
Population totale 2004 3 818 000 habitants
• dont rurale 2004 46 %
Densité de population 2004 11 habitants/km2
Population active 2004 1 544 000 habitants
• en % de la population totale 2004 40 %
• féminine 2004 43 %
• masculine 2004 57 %
Population active dans le secteur agricole 2004 576 000 habitants
• en % de la population active 2004 37 %
• féminine 2004 60 %
•masculine 2004 40 %
Économie et développement
Produit intérieur brut (PIB) 2003 3 500 millions de $EU/an
• valeur ajoutée du secteur agricole (% du PIB) 2003 6.3 %
• PIB par habitant 2003 917 $EU/an
Indice de développement humain (plus élevé = 1) 2002 0.494
Accès aux sources améliorées d’eau potable
Population totale 2002 46 %
Population urbaine 2002 72 %
Population rurale 2002 17 %
2 L’irrigation en Afrique en chiffres – Enquête AQUASTAT 2005
conflits armés que le pays a connus. À la fin de 2001, le nombre de personnes atteintes
du VIH/SIDA était de 110 000 dont 95 000 adultes (15-49 ans), soit 7.2 pour cent de
la population totale adulte. Bien que le taux de prévalence du VIH/SIDA soit plus
important en milieu urbain qu’en milieu rural, cette épidémie a un impact direct
sur le développement économique et, notamment, du secteur agricole. Sa gravité est
d’autant plus grande qu’elle touche principalement les populations actives valides et, en
particulier, les femmes qui constituent la majeure force de travail en agriculture.
Utilisation de l’eau
Les prélèvements d’eau les plus importants sont effectués pour satisfaire les besoins
domestiques, industriels et agricoles. Ils sont respectivement de 32 millions de m3/an
pour les usages domestiques (69 pour cent), 10 millions de m3/an pour l’industrie (22
pour cent) et 4 millions de m3/an pour l’agriculture (9 pour cent). Globalement ils
n’atteignent que 46 millions de m3/an (tableau 2 et figure 1).
Les estimations des prélèvements effectuées à l’horizon 2025, dans le cadre de
l’analyse de la situation des pays d’Afrique centrale en matière de gestion des ressources,
montrent que les besoins en eau pour les populations seront de 312 millions de m3, soit
environ 10 fois l’utilisation actuelle.
4 L’irrigation en Afrique en chiffres – Enquête AQUASTAT 2005
TABLEAU 2
L’eau: ressources et prélèvement
Les ressources en eau renouvelables
Précipitations moyennes 1 646 mm/an
563 109 m3/an
Ressources en eau renouvelables internes 222 109 m3/an
Ressources en eau renouvelables réelles totales 832 109 m3/an
Indice de dépendance 73.3 %
Ressources en eau renouvelables réelles totales par habitant 2004 217 915 m3/an
Capacité totale des barrages 2000 9 106 m3
Prélèvements en eau
Prélèvement total en eau 2002 46 106 m3/an
- irrigation + élevage 2000 4 106 m3/an
- collectivités 2002 32 106 m3/an
- industrie 2002 10 106 m3/an
• par habitant 2002 13 m3/an
• en % des ressources en eau renouvelables réelles totales 2002 0.006 %
Ressources en eau non conventionnelles
Volume d’eaux usées produit - 106 m3/an
Volume d’eaux usées traité - 106 m3/an
Réutilisation des eaux usées traitées - 106 m3/an
L’eau dessalée produite - 106 m3/an
Réutilisation des eaux de drainage - 106 m3/an
TABLEAU 3
Irrigation et drainage
Potentiel d’irrigation 340 000 ha
Contrôle de l’eau
1. Irrigation, maîtrise totale/partielle: superficie équipée 1993 217 ha
- irrigation de surface 1993 216 ha
- irrigation par aspersion 1993 0 ha
- irrigation localisée 1993 1 ha
• partie irriguée à partir des eaux souterraines 1993 0 %
• partie irriguée à partir des eaux de surface 1993 100 %
2. Zones basses équipées (marais, bas-fonds, plaines, mangroves) 1993 1 783 ha
3. Irrigation par épandage de crues - ha
Superficie totale équipée pour l’irrigation (1+2+3) 1993 2 000 ha
• en % de la superficie cultivée 1993 1 %
• augmentation moyenne par an sur les …. dernières années - %
• superficie irriguée par pompage en % de la superficie équipée - %
• partie de la superficie équipée réellement irriguée 1993 11 %
4. Marais et bas-fonds cultivés non équipés - ha
5. Superficie en cultures de décrue non équipée - ha
Superficie totale avec contrôle de l’eau (1+2+3+4+5) 1993 2 000 ha
• en % de la superficie cultivée 1993 1 %
Périmètres en maîtrise totale/partielle Critère
Périmètres d’irrigation de petite taille < ha - ha
Périmètres d’irrigation de taille moyenne > ha et < ha - ha
Périmètres d’irrigation de grande taille > ha - ha
Nombre total de ménages en irrigation -
Cultures irriguées dans les périmètres en maîtrise totale/partielle
Production totale de céréales irriguées - tonnes
• en % de la production totale de céréales - %
Superficie totale en cultures irriguées récoltées - ha
• Cultures annuelles/temporaires: superficie totale - ha
- légumes 1993 217 ha
Intensité culturale des cultures irriguées %
Drainage - Environnement
Superficie totale drainée - ha
- partie de la superficie équipée pour l’irrigation drainée - ha
- autres surfaces drainées (non irriguées) - ha
• superficie drainée en % de la superficie cultivée - %
Superficie protégée contre les inondations - ha
Superficie salinisée par l’irrigation - ha
Population touchée par les maladies hydriques liées à l’eau - habitants
Gestion de l’eau
Les ressources en eau sont utilisées en agriculture: i) dans de grandes exploitations
agricoles modernes et privées (supérieures à 1 ha); ii) dans de petites exploitations
privées (inférieures à 1 ha); iii) dans de petites exploitations paysannes (inférieures à
0.1 ha). Tous ces exploitants ne sont pas organisés en associations d’usagers. Seules
quelques coopératives de maraîchers ont été créées dans le cadre du projet «ceinture
maraîchère» dans les villes de Brazzaville et de Pointe-Noire.
Bien que la responsabilité de la production agricole incombe au MAEPP et celle
de la gestion des ressources en eau, en général, au MMEH, il faut souligner qu’aucun
dispositif tant au niveau national, départemental que local n’est mis en place pour
assurer la gestion de l’eau en agriculture. Les services techniques des Directions
départementales du génie rural et du machinisme agricole, bien qu’installées sur
l’ensemble du territoire national, sont peu opérationnelles du fait de leur faible capacité
d’intervention.
Financement
La planification des investissements destinés à l’irrigation et au drainage est assurée
par le MAEPP dans le cadre des projets inscrits dans le budget de l’État dont les plus
importants sont le Programme spécial pour la sécurité alimentaire - volet maîtrise de
l’eau et le Projet ceinture maraîchère d’AGRICONGO. Les projets d’irrigation sont
financés à partir de plusieurs sources: les moyens librement affectables de l’État, les
dons et subventions des donateurs extérieurs et les investissements privés réalisés par
des exploitants agricoles. La programmation du budget 1999-2003 pour l’agriculture
irriguée se répartit de la manière suivante:
• moyens librement affectables: 204 millions de FCFA (380 000 dollars EU);
• dons et legs: 98.5 millions de FCFA (185 000 dollars EU);
• investissements privés réalisés par les exploitants.
L’exploitation des ressources en eau n’est assujettie à aucune imposition ni
tarification.
ENVIRONNEMENT ET SANTÉ
Qualité des eaux
Globalement, les eaux de surface s’écoulant sur le territoire congolais sont faiblement
minéralisées et se classent dans la catégorie des eaux douces (minéralisation totale
inférieure à 100 mg/litre), de même que les eaux souterraines des quatre principaux
aquifères. Seules quelques formations de la série du schisto−calcaire, localisées dans
les départements de la Bouenza et du Niari, présentent des minéralisations totales
supérieures à 100 mg/litre. Bien qu’étant impropres à la consommation humaine du
fait de leur dureté, ces eaux, dans une certaine mesure, peuvent être utilisées pour
l’irrigation et l’abreuvement du cheptel. La composition chimique des matières
dissoutes et en suspension dans les eaux de surface n’indique pas de concentrations
excessives d’éléments indésirables. Le bilan des matières a révélé des valeurs comprises
entre 8 et 20 tonnes/km3 par an de matières dissoutes, ce qui ne constitue pas un
obstacle à l’utilisation agricole de ces eaux.