dbo:abstract
|
- L'accentuation du sanskrit védique est décrite en détail par le grammairien indien Pāṇini ; tel l'indo-européen, le sanskrit des origines utilisait un accent de hauteur et non un accent tonique. Ce fut aussi le cas en latin, grec ancien, lette et encore en lituanien, etc. L'accent védique permettait d'opposer des paires minimales : ainsi súkr̥ta, « bien fait » ~ sukr̥tá, « bienfait » (l'accent est généralement noté par un aigu sur la voyelle intonée). Tous les mots n'étaient pas nécessairement accentués (le verbe, par exemple, est souvent atone ; tout dépend en fait de son mode, son temps et sa place dans la phrase). Note : tous les mots sanskrits sont cités selon la transcription traditionnelle. Cet accent, noté avec précision dans les textes védiques anciens, semble avoir disparu à l'époque de Patañjali ; il est d'ailleurs notable que les langues néo-indiennes actuelles n'ont, à l'exception de la pañjābī, gardé aucune trace d'un tel accent, et n'ont pas non plus développé d'accent tonique (alors que le latin, le grec, et les langues baltes ont transformé, en se vulgarisant, leur accent ainsi). Cet accent de hauteur devait simplement consister en une élévation de la voix sur l'une des syllabes du mot. Pāṇini décrit cependant en détail un système dont on ne peut assurer qu'il correspond à celui des origines, utilisant trois registres et des modulations ; il ne correspond pas non plus toujours à ceux utilisés de nos jours, lesquels sont très variables et dépendent des textes récités ainsi que des écoles de récitation. Il faut savoir que toutes les récitations des Veda ne sont pas intonées. Ce système de récitation s'apparente à la lecture taǧwīd (tajwîd) du Coran, c'est-à-dire une lecture loin de la diction habituelle, appliquée, proche du chant et de la litanie. (fr)
- L'accentuation du sanskrit védique est décrite en détail par le grammairien indien Pāṇini ; tel l'indo-européen, le sanskrit des origines utilisait un accent de hauteur et non un accent tonique. Ce fut aussi le cas en latin, grec ancien, lette et encore en lituanien, etc. L'accent védique permettait d'opposer des paires minimales : ainsi súkr̥ta, « bien fait » ~ sukr̥tá, « bienfait » (l'accent est généralement noté par un aigu sur la voyelle intonée). Tous les mots n'étaient pas nécessairement accentués (le verbe, par exemple, est souvent atone ; tout dépend en fait de son mode, son temps et sa place dans la phrase). Note : tous les mots sanskrits sont cités selon la transcription traditionnelle. Cet accent, noté avec précision dans les textes védiques anciens, semble avoir disparu à l'époque de Patañjali ; il est d'ailleurs notable que les langues néo-indiennes actuelles n'ont, à l'exception de la pañjābī, gardé aucune trace d'un tel accent, et n'ont pas non plus développé d'accent tonique (alors que le latin, le grec, et les langues baltes ont transformé, en se vulgarisant, leur accent ainsi). Cet accent de hauteur devait simplement consister en une élévation de la voix sur l'une des syllabes du mot. Pāṇini décrit cependant en détail un système dont on ne peut assurer qu'il correspond à celui des origines, utilisant trois registres et des modulations ; il ne correspond pas non plus toujours à ceux utilisés de nos jours, lesquels sont très variables et dépendent des textes récités ainsi que des écoles de récitation. Il faut savoir que toutes les récitations des Veda ne sont pas intonées. Ce système de récitation s'apparente à la lecture taǧwīd (tajwîd) du Coran, c'est-à-dire une lecture loin de la diction habituelle, appliquée, proche du chant et de la litanie. (fr)
|
rdfs:comment
|
- L'accentuation du sanskrit védique est décrite en détail par le grammairien indien Pāṇini ; tel l'indo-européen, le sanskrit des origines utilisait un accent de hauteur et non un accent tonique. Ce fut aussi le cas en latin, grec ancien, lette et encore en lituanien, etc. L'accent védique permettait d'opposer des paires minimales : ainsi súkr̥ta, « bien fait » ~ sukr̥tá, « bienfait » (l'accent est généralement noté par un aigu sur la voyelle intonée). Tous les mots n'étaient pas nécessairement accentués (le verbe, par exemple, est souvent atone ; tout dépend en fait de son mode, son temps et sa place dans la phrase). (fr)
- L'accentuation du sanskrit védique est décrite en détail par le grammairien indien Pāṇini ; tel l'indo-européen, le sanskrit des origines utilisait un accent de hauteur et non un accent tonique. Ce fut aussi le cas en latin, grec ancien, lette et encore en lituanien, etc. L'accent védique permettait d'opposer des paires minimales : ainsi súkr̥ta, « bien fait » ~ sukr̥tá, « bienfait » (l'accent est généralement noté par un aigu sur la voyelle intonée). Tous les mots n'étaient pas nécessairement accentués (le verbe, par exemple, est souvent atone ; tout dépend en fait de son mode, son temps et sa place dans la phrase). (fr)
|