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- Le breton (en breton : brezhoneg, souvent prononcé : /breˈzõːnɛk/ ou /bʁeˈzõːnək/ dans les dialectes majoritaires (KLT), /ˈbrəhnək/ dans certains parlers vannetais, mais dans la plupart des parlers vannetais on dit breton prononcé [br̩ˈt] ou autres variantes) est une langue celtique parlée par 207 000 personnes en Bretagne (en 2018). Ses locuteurs sont des brittophones ou bretonnants. Elle appartient au groupe des langues celtiques brittoniques. Elle est apparentée au cornique et au gallois, langues pratiquées au Royaume-Uni, bien que plus proche de la première. Le breton est reconnu comme langue régionale ou minoritaire de France et comme langue de la région Bretagne, aux côtés du français et du gallo[Par qui ?]. Il est classé comme « langue sérieusement en danger » selon l'Unesco. Sa pratique traditionnelle est majoritairement concentrée dans l'ouest de la péninsule, au-delà d'une ligne allant environ de Plouha (au nord) au pays de Muzillac (au sud) en 1886. Cependant au Xe siècle, le breton était parlé à environ 20 km de Rennes. Cette région dans l'ouest de la péninsule est appelée la Basse-Bretagne. Cette distinction[Laquelle ?] tend toutefois à s'estomper depuis les années 1950. Selon le sondage TMO pour la région Bretagne réalisé en 2018, il y aurait environ 207 000 locuteurs actifs de plus de 15 ans dans les cinq départements de la Bretagne historique (dont 51 % dans le Finistère), ce qui représente 5,5 % de la population bretonne. Le breton est, après le français, la première langue parlée dans la région de la Bretagne, devant le gallo, qui a sept fois moins de locuteurs. Depuis les années 1980, il n'est plus attesté de brittophone monolingue. La langue bretonne, qui avait décliné au XXe siècle, connaît depuis les années 2000 un certain regain sous sa forme unifiée. Ya d'ar brezhoneg (Oui à la langue bretonne), une campagne de promotion et de revitalisation de la langue, a été créée par l'Office public de la langue bretonne en 2001. Le breton est de plus en plus présent dans toute la Bretagne, notamment dans la signalisation des rues et des municipalités, mais aussi dans la télévision et l'enseignement. En effet, les écoles associatives comme Diwan, qui dispensent des cours en breton, ont permis cet essor en accueillant 4 242 élèves en 2016. Au sein des écoles publiques, les classes bilingues breton-français existent depuis la rentrée 1982, et accueillent 9 583 élèves en 2020. La prononciation, le vocabulaire, comme d'autres points en rapport avec la forme sous laquelle la langue devrait être conservée dans le monde contemporain, sont des objets de controverses. Il y a des partisans d'un breton « populaire » et les partisans d'une langue « purifiée », n’utilisant pas ou très peu d’emprunts aux langues romanes (le gallo, voire plus récemment le français). De plus, ces controverses portent aussi sur l’écriture de la langue et l'intégration de la diversité dialectale du breton. L'orthographe officielle, de facto, est le peurunvan (« tout à fait unifié »). Il existe un Office public de la langue bretonne (Ofis publik ar brezhoneg, en breton) qui a pour charge de promouvoir la langue et de traiter de toutes les questions y ayant trait. (fr)
- Le breton (en breton : brezhoneg, souvent prononcé : /breˈzõːnɛk/ ou /bʁeˈzõːnək/ dans les dialectes majoritaires (KLT), /ˈbrəhnək/ dans certains parlers vannetais, mais dans la plupart des parlers vannetais on dit breton prononcé [br̩ˈt] ou autres variantes) est une langue celtique parlée par 207 000 personnes en Bretagne (en 2018). Ses locuteurs sont des brittophones ou bretonnants. Elle appartient au groupe des langues celtiques brittoniques. Elle est apparentée au cornique et au gallois, langues pratiquées au Royaume-Uni, bien que plus proche de la première. Le breton est reconnu comme langue régionale ou minoritaire de France et comme langue de la région Bretagne, aux côtés du français et du gallo[Par qui ?]. Il est classé comme « langue sérieusement en danger » selon l'Unesco. Sa pratique traditionnelle est majoritairement concentrée dans l'ouest de la péninsule, au-delà d'une ligne allant environ de Plouha (au nord) au pays de Muzillac (au sud) en 1886. Cependant au Xe siècle, le breton était parlé à environ 20 km de Rennes. Cette région dans l'ouest de la péninsule est appelée la Basse-Bretagne. Cette distinction[Laquelle ?] tend toutefois à s'estomper depuis les années 1950. Selon le sondage TMO pour la région Bretagne réalisé en 2018, il y aurait environ 207 000 locuteurs actifs de plus de 15 ans dans les cinq départements de la Bretagne historique (dont 51 % dans le Finistère), ce qui représente 5,5 % de la population bretonne. Le breton est, après le français, la première langue parlée dans la région de la Bretagne, devant le gallo, qui a sept fois moins de locuteurs. Depuis les années 1980, il n'est plus attesté de brittophone monolingue. La langue bretonne, qui avait décliné au XXe siècle, connaît depuis les années 2000 un certain regain sous sa forme unifiée. Ya d'ar brezhoneg (Oui à la langue bretonne), une campagne de promotion et de revitalisation de la langue, a été créée par l'Office public de la langue bretonne en 2001. Le breton est de plus en plus présent dans toute la Bretagne, notamment dans la signalisation des rues et des municipalités, mais aussi dans la télévision et l'enseignement. En effet, les écoles associatives comme Diwan, qui dispensent des cours en breton, ont permis cet essor en accueillant 4 242 élèves en 2016. Au sein des écoles publiques, les classes bilingues breton-français existent depuis la rentrée 1982, et accueillent 9 583 élèves en 2020. La prononciation, le vocabulaire, comme d'autres points en rapport avec la forme sous laquelle la langue devrait être conservée dans le monde contemporain, sont des objets de controverses. Il y a des partisans d'un breton « populaire » et les partisans d'une langue « purifiée », n’utilisant pas ou très peu d’emprunts aux langues romanes (le gallo, voire plus récemment le français). De plus, ces controverses portent aussi sur l’écriture de la langue et l'intégration de la diversité dialectale du breton. L'orthographe officielle, de facto, est le peurunvan (« tout à fait unifié »). Il existe un Office public de la langue bretonne (Ofis publik ar brezhoneg, en breton) qui a pour charge de promouvoir la langue et de traiter de toutes les questions y ayant trait. (fr)
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