dbo:abstract
|
- L’Empire britannique (en anglais : British Empire) ou Empire colonial britannique était un ensemble territorial composé des dominions, colonies, protectorats, mandats et autres territoires gouvernés ou administrés par le Royaume-Uni. Il trouve son origine dans les comptoirs commerciaux puis les colonies outre-mer établis très progressivement par l'Angleterre, à partir de la fin du XVIe siècle. Elle était la première puissance mondiale à son apogée en 1922, avec un quart de la population mondiale, soit environ quatre cents millions d'habitants et s'étendait sur 29,8 millions de km² (environ 22 % des terres émergées). En conséquence, son héritage dans les domaines de la politique, du droit, de la linguistique et de la culture est colossal. Au cours de l'âge des découvertes aux XVe et XVIe siècles, le Portugal et l'Espagne fondèrent de vastes empires. Envieux des richesses conférées par ces empires, l'Angleterre, la France et les Pays-Bas commencèrent à établir des colonies et des comptoirs commerciaux en Amérique et en Asie. Une série de guerres avec la France plaça l'Amérique du Nord sous le contrôle du Royaume-Uni de Grande-Bretagne, juste avant la perte des Treize colonies en 1783 après la guerre d'indépendance des États-Unis. L'attention britannique se tourna alors vers l'Afrique, l'Asie et le Pacifique. À la suite de la défaite de la France napoléonienne en 1815, la Grande-Bretagne connut un siècle de domination sans partage et étendit ses possessions dans le monde entier. Elle accorda des degrés divers d'autonomie aux colonies blanches dont certaines devinrent des dominions. La montée en puissance de l'Allemagne et des États-Unis éroda la domination économique britannique vers la fin du XIXe siècle. Les tensions économiques et militaires entre la Grande-Bretagne et l'Allemagne furent l'une des causes majeures de la Première Guerre mondiale, au cours de laquelle le Royaume-Uni fit largement appel à son empire. Le conflit ruina le pays, dont l'économie fut distancée par ses voisins dans l'après-guerre, et si l'Empire atteignit son expansion maximale, il n'avait plus la même puissance incontestée. Lors de la Seconde Guerre mondiale, les colonies britanniques d'Asie du Sud-Est furent occupées par le Japon, ce qui porta atteinte au prestige britannique et accéléra le déclin de l'empire malgré la défaite finale du Japon. Dans un discours à l'université de Zurich du 19 septembre 1946, Sir Winston Churchill prônait alors la formation d'« un genre d'« États-Unis d'Europe » », mais sans le Royaume-Uni. Les Indes, possession la plus importante et la plus peuplée, obtinrent leur indépendance deux ans après la guerre. Après la fin de la Seconde Guerre mondiale, dans le cadre des mouvements de décolonisation expérimentés par les puissances européennes, la plupart des territoires de l'Empire britannique obtinrent ainsi leur indépendance. À la même époque, en 1956, la crise de Suez, qui tourna au fiasco pour la Grande-Bretagne, symbolise encore sa perte de puissance face aux États-Unis notamment. L'acte final du mouvement de décolonisation fut la rétrocession de Hong Kong à la Chine en 1997. Toutefois, 14 territoires restent sous souveraineté britannique au sein des territoires britanniques d'outre-mer. Après leur indépendance, la plupart des anciennes colonies rejoignirent le Commonwealth of Nations, une association libre d'États souverains. Parmi ceux-ci, 16 nations conservent le monarque britannique comme chef d'État en tant que royaumes du Commonwealth. (fr)
- L’Empire britannique (en anglais : British Empire) ou Empire colonial britannique était un ensemble territorial composé des dominions, colonies, protectorats, mandats et autres territoires gouvernés ou administrés par le Royaume-Uni. Il trouve son origine dans les comptoirs commerciaux puis les colonies outre-mer établis très progressivement par l'Angleterre, à partir de la fin du XVIe siècle. Elle était la première puissance mondiale à son apogée en 1922, avec un quart de la population mondiale, soit environ quatre cents millions d'habitants et s'étendait sur 29,8 millions de km² (environ 22 % des terres émergées). En conséquence, son héritage dans les domaines de la politique, du droit, de la linguistique et de la culture est colossal. Au cours de l'âge des découvertes aux XVe et XVIe siècles, le Portugal et l'Espagne fondèrent de vastes empires. Envieux des richesses conférées par ces empires, l'Angleterre, la France et les Pays-Bas commencèrent à établir des colonies et des comptoirs commerciaux en Amérique et en Asie. Une série de guerres avec la France plaça l'Amérique du Nord sous le contrôle du Royaume-Uni de Grande-Bretagne, juste avant la perte des Treize colonies en 1783 après la guerre d'indépendance des États-Unis. L'attention britannique se tourna alors vers l'Afrique, l'Asie et le Pacifique. À la suite de la défaite de la France napoléonienne en 1815, la Grande-Bretagne connut un siècle de domination sans partage et étendit ses possessions dans le monde entier. Elle accorda des degrés divers d'autonomie aux colonies blanches dont certaines devinrent des dominions. La montée en puissance de l'Allemagne et des États-Unis éroda la domination économique britannique vers la fin du XIXe siècle. Les tensions économiques et militaires entre la Grande-Bretagne et l'Allemagne furent l'une des causes majeures de la Première Guerre mondiale, au cours de laquelle le Royaume-Uni fit largement appel à son empire. Le conflit ruina le pays, dont l'économie fut distancée par ses voisins dans l'après-guerre, et si l'Empire atteignit son expansion maximale, il n'avait plus la même puissance incontestée. Lors de la Seconde Guerre mondiale, les colonies britanniques d'Asie du Sud-Est furent occupées par le Japon, ce qui porta atteinte au prestige britannique et accéléra le déclin de l'empire malgré la défaite finale du Japon. Dans un discours à l'université de Zurich du 19 septembre 1946, Sir Winston Churchill prônait alors la formation d'« un genre d'« États-Unis d'Europe » », mais sans le Royaume-Uni. Les Indes, possession la plus importante et la plus peuplée, obtinrent leur indépendance deux ans après la guerre. Après la fin de la Seconde Guerre mondiale, dans le cadre des mouvements de décolonisation expérimentés par les puissances européennes, la plupart des territoires de l'Empire britannique obtinrent ainsi leur indépendance. À la même époque, en 1956, la crise de Suez, qui tourna au fiasco pour la Grande-Bretagne, symbolise encore sa perte de puissance face aux États-Unis notamment. L'acte final du mouvement de décolonisation fut la rétrocession de Hong Kong à la Chine en 1997. Toutefois, 14 territoires restent sous souveraineté britannique au sein des territoires britanniques d'outre-mer. Après leur indépendance, la plupart des anciennes colonies rejoignirent le Commonwealth of Nations, une association libre d'États souverains. Parmi ceux-ci, 16 nations conservent le monarque britannique comme chef d'État en tant que royaumes du Commonwealth. (fr)
|
rdfs:comment
|
- L’Empire britannique (en anglais : British Empire) ou Empire colonial britannique était un ensemble territorial composé des dominions, colonies, protectorats, mandats et autres territoires gouvernés ou administrés par le Royaume-Uni. Il trouve son origine dans les comptoirs commerciaux puis les colonies outre-mer établis très progressivement par l'Angleterre, à partir de la fin du XVIe siècle. Elle était la première puissance mondiale à son apogée en 1922, avec un quart de la population mondiale, soit environ quatre cents millions d'habitants et s'étendait sur 29,8 millions de km² (environ 22 % des terres émergées). En conséquence, son héritage dans les domaines de la politique, du droit, de la linguistique et de la culture est colossal. (fr)
- L’Empire britannique (en anglais : British Empire) ou Empire colonial britannique était un ensemble territorial composé des dominions, colonies, protectorats, mandats et autres territoires gouvernés ou administrés par le Royaume-Uni. Il trouve son origine dans les comptoirs commerciaux puis les colonies outre-mer établis très progressivement par l'Angleterre, à partir de la fin du XVIe siècle. Elle était la première puissance mondiale à son apogée en 1922, avec un quart de la population mondiale, soit environ quatre cents millions d'habitants et s'étendait sur 29,8 millions de km² (environ 22 % des terres émergées). En conséquence, son héritage dans les domaines de la politique, du droit, de la linguistique et de la culture est colossal. (fr)
|