dbo:abstract
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- La grêle est un des types solides de précipitations atmosphériques. Elle est constituée de billes disjointes de glace (grêlons) dont le diamètre peut varier de quelques millimètres à une vingtaine de centimètres, mais il est en général de 5 à 50 millimètres. Le code METAR de la grêle est GR. Elle se forme spécifiquement dans les cumulonimbus ; un nuage de forte extension verticale dû à l'instabilité de l'air où les puissants courants ascendants soulèvent rapidement en altitude de l'air très humide qui se condense puis gèle en montant à la suite du refroidissement rapide. Les grêlons redescendent ensuite en périphérie du cumulonimbus et commencent à fondre quand ils repassent sous l'altitude de l'isotherme zéro degré. Les averses de grêle durent peu de temps, ne touchent qu'une superficie limitée le long d'un corridor sous l'orage. À l'intérieur des précipitations de grêle, le diamètre des grêlons n'est pas uniforme car la vitesse ascensionnelle et la densité d'humidité dans un nuage convectif varient d'un point à un autre. La grêle peut également affecter une large région et laisser plusieurs dizaines de tonnes de glace au sol. Ces masses de glace produisent souvent une grande surprise chez les observateurs car les grêlons tombent le plus souvent en été et alors que la température au sol est élevée (couramment 30 °C). (fr)
- La grêle est un des types solides de précipitations atmosphériques. Elle est constituée de billes disjointes de glace (grêlons) dont le diamètre peut varier de quelques millimètres à une vingtaine de centimètres, mais il est en général de 5 à 50 millimètres. Le code METAR de la grêle est GR. Elle se forme spécifiquement dans les cumulonimbus ; un nuage de forte extension verticale dû à l'instabilité de l'air où les puissants courants ascendants soulèvent rapidement en altitude de l'air très humide qui se condense puis gèle en montant à la suite du refroidissement rapide. Les grêlons redescendent ensuite en périphérie du cumulonimbus et commencent à fondre quand ils repassent sous l'altitude de l'isotherme zéro degré. Les averses de grêle durent peu de temps, ne touchent qu'une superficie limitée le long d'un corridor sous l'orage. À l'intérieur des précipitations de grêle, le diamètre des grêlons n'est pas uniforme car la vitesse ascensionnelle et la densité d'humidité dans un nuage convectif varient d'un point à un autre. La grêle peut également affecter une large région et laisser plusieurs dizaines de tonnes de glace au sol. Ces masses de glace produisent souvent une grande surprise chez les observateurs car les grêlons tombent le plus souvent en été et alors que la température au sol est élevée (couramment 30 °C). (fr)
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prop-fr:contenu
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- Les forces notables sont la résistance de l'air et le poids.
Le volume occupé par un grêlon sphérique de rayon R est :
:
Donc si est la masse volumique du grêlon, sa masse sera :
:
Le poids du grêlon est :
:
La résistance de l'air est:
:
où ρa est la masse voluumique de l'air, est le coefficient de traînée, S est le maître-couple et V est la vitesse.
Le maître couple du grêlon est S = π R.
À l'équilibre, on a P = R et l'on obtient donc :
:
La vitesse terminale en fonction du rayon est donc :
:
Donc à masse volumique de l'air comparable, la vitesse de chute est proportionnelle à la racine carrée du rayon. On note que les dimensions sont consistantes.
On prend R = . On rappelle que g = . Aussi
ρa = . On obtient donc:
: m/s
Maintenant, si l'on multiplie le rayon par 8, la vitesse de chute est augmentée de
La vitesse terminale est alors 10,4 × 2,8 = .
Si l'on considère un rayon de , on a :
: m/s (fr)
- Les forces notables sont la résistance de l'air et le poids.
Le volume occupé par un grêlon sphérique de rayon R est :
:
Donc si est la masse volumique du grêlon, sa masse sera :
:
Le poids du grêlon est :
:
La résistance de l'air est:
:
où ρa est la masse voluumique de l'air, est le coefficient de traînée, S est le maître-couple et V est la vitesse.
Le maître couple du grêlon est S = π R.
À l'équilibre, on a P = R et l'on obtient donc :
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La vitesse terminale en fonction du rayon est donc :
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Donc à masse volumique de l'air comparable, la vitesse de chute est proportionnelle à la racine carrée du rayon. On note que les dimensions sont consistantes.
On prend R = . On rappelle que g = . Aussi
ρa = . On obtient donc:
: m/s
Maintenant, si l'on multiplie le rayon par 8, la vitesse de chute est augmentée de
La vitesse terminale est alors 10,4 × 2,8 = .
Si l'on considère un rayon de , on a :
: m/s (fr)
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