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- Le Loup doré (Canis anthus ou Canis lupaster), aussi appelé Loup doré africain ou Loup africain, est une espèce de canidés du genre Canis présente en Afrique du Nord et du Nord-Est. Successivement considéré comme une sous-espèce du Chacal doré (Canis aureus), puis du Loup gris (Canis lupus), des études génétiques poussées publiées en 2015 et en 2018 ont finalement démontré qu'il devait être considéré comme une espèce à part entière. Cette espèce descendrait d'un canidé ancestral présentant un profil génétique mélangeant 72 % de Loup gris (Canis lupus) et 28 % de Loup d'Abyssinie (Canis simensis). Sa présence semble aujourd'hui attestée en Afrique du Nord (Maroc, Algérie, Tunisie, Libye, Égypte), dans la bande sahélienne (Mauritanie, Sénégal, Mali, Niger, Tchad, Soudan, Soudan du Sud, Éthiopie), dans la corne de l'Afrique (Somalie, Érythrée, Djibouti), ainsi que dans une partie de l'Afrique de l'Est (Kenya, Tanzanie). Il s'agit d'un canidé adapté aux zones désertiques qui peut être relativement commun dans les plaines et les steppes herbeuses, même celles caractérisées par une absence d'eau. [réf] Dans les Monts Atlas (Maghreb), le Loup doré africain a été observé à une altitude de 1 800 m. Le Loup doré est une espèce de méso-carnivore prédateur relativement généraliste, ciblant invertébrés et mammifères jusqu’à la taille d’un faon de gazelle, bien que des proies plus grandes et/ou plus lourdes puissent à priori occasionnellement être capturées (ovins, caprins, petites antilopes, sangliers ou phacochères). D’autres sources de nourritures incluent des charognes, des déchets d’origine anthropique et des fruits. L'espèce est réputée monogame et territoriale. Comme chez de nombreux autres canidés, une fois sevrés, les jeunes de l'année peuvent a priori rester une ou plusieurs saisons dans leur famille d'origine et participer à l'élevage de la portée suivante. L’espèce a d’abord été classée comme une variante africaine du Chacal doré (Canis anthus). Par la suite, en se basant sur des observations comportementales et morphologiques, certain-e-s auteur-e-s ont proposé que plusieurs populations africaines de cette possible sous-espèce soient considérées comme une potentielle sous-espèce cryptique du Loup gris (Canis lupus lupaster). En 2015, une série d’analyses de l’ADN mitochondrial et du génome nucléaire de l’espèce ont démontré qu’il était en fait distinct à la fois du Chacal doré et du Loup gris, bien qu'assez étroitement apparenté au Loup gris (Canis lupus) et au Coyote (Canis latrans). Néanmoins, la relative proximité génétique et géographique de certaines populations au Proche-Orient permettrait de facto un certain degré d'hybridation naturelle entre cette espèce et son proche parent et voisin le Chacal doré, comme semblent le démontrer de récents tests génétiques effectués sur des chacals en Israël, ainsi qu'une expérience documentée de croisement en captivité réalisée au cours du XIXe siècle. En 2020, l’espèce présente le statut de conservation « Préoccupation mineure » sur la liste rouge de l’IUCN.. Le loup doré semble jouer un rôle prééminent dans certaines cultures africaines traditionnelles. Dans le folklore d’Afrique du Nord, il semble parfois considéré comme un animal "rusé et peu fiable" dont certaines parties du corps peuvent être utilisées pour des pratiques médicinales et/ou rituelles. De même, il semble tenu en haute estime au Sénégal dans la culture Sérère, pour être considéré comme la première créature confectionnée par le dieu Roog. (fr)
- Le Loup doré (Canis anthus ou Canis lupaster), aussi appelé Loup doré africain ou Loup africain, est une espèce de canidés du genre Canis présente en Afrique du Nord et du Nord-Est. Successivement considéré comme une sous-espèce du Chacal doré (Canis aureus), puis du Loup gris (Canis lupus), des études génétiques poussées publiées en 2015 et en 2018 ont finalement démontré qu'il devait être considéré comme une espèce à part entière. Cette espèce descendrait d'un canidé ancestral présentant un profil génétique mélangeant 72 % de Loup gris (Canis lupus) et 28 % de Loup d'Abyssinie (Canis simensis). Sa présence semble aujourd'hui attestée en Afrique du Nord (Maroc, Algérie, Tunisie, Libye, Égypte), dans la bande sahélienne (Mauritanie, Sénégal, Mali, Niger, Tchad, Soudan, Soudan du Sud, Éthiopie), dans la corne de l'Afrique (Somalie, Érythrée, Djibouti), ainsi que dans une partie de l'Afrique de l'Est (Kenya, Tanzanie). Il s'agit d'un canidé adapté aux zones désertiques qui peut être relativement commun dans les plaines et les steppes herbeuses, même celles caractérisées par une absence d'eau. [réf] Dans les Monts Atlas (Maghreb), le Loup doré africain a été observé à une altitude de 1 800 m. Le Loup doré est une espèce de méso-carnivore prédateur relativement généraliste, ciblant invertébrés et mammifères jusqu’à la taille d’un faon de gazelle, bien que des proies plus grandes et/ou plus lourdes puissent à priori occasionnellement être capturées (ovins, caprins, petites antilopes, sangliers ou phacochères). D’autres sources de nourritures incluent des charognes, des déchets d’origine anthropique et des fruits. L'espèce est réputée monogame et territoriale. Comme chez de nombreux autres canidés, une fois sevrés, les jeunes de l'année peuvent a priori rester une ou plusieurs saisons dans leur famille d'origine et participer à l'élevage de la portée suivante. L’espèce a d’abord été classée comme une variante africaine du Chacal doré (Canis anthus). Par la suite, en se basant sur des observations comportementales et morphologiques, certain-e-s auteur-e-s ont proposé que plusieurs populations africaines de cette possible sous-espèce soient considérées comme une potentielle sous-espèce cryptique du Loup gris (Canis lupus lupaster). En 2015, une série d’analyses de l’ADN mitochondrial et du génome nucléaire de l’espèce ont démontré qu’il était en fait distinct à la fois du Chacal doré et du Loup gris, bien qu'assez étroitement apparenté au Loup gris (Canis lupus) et au Coyote (Canis latrans). Néanmoins, la relative proximité génétique et géographique de certaines populations au Proche-Orient permettrait de facto un certain degré d'hybridation naturelle entre cette espèce et son proche parent et voisin le Chacal doré, comme semblent le démontrer de récents tests génétiques effectués sur des chacals en Israël, ainsi qu'une expérience documentée de croisement en captivité réalisée au cours du XIXe siècle. En 2020, l’espèce présente le statut de conservation « Préoccupation mineure » sur la liste rouge de l’IUCN.. Le loup doré semble jouer un rôle prééminent dans certaines cultures africaines traditionnelles. Dans le folklore d’Afrique du Nord, il semble parfois considéré comme un animal "rusé et peu fiable" dont certaines parties du corps peuvent être utilisées pour des pratiques médicinales et/ou rituelles. De même, il semble tenu en haute estime au Sénégal dans la culture Sérère, pour être considéré comme la première créature confectionnée par le dieu Roog. (fr)
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- Le Loup doré (Canis anthus ou Canis lupaster), aussi appelé Loup doré africain ou Loup africain, est une espèce de canidés du genre Canis présente en Afrique du Nord et du Nord-Est. Successivement considéré comme une sous-espèce du Chacal doré (Canis aureus), puis du Loup gris (Canis lupus), des études génétiques poussées publiées en 2015 et en 2018 ont finalement démontré qu'il devait être considéré comme une espèce à part entière. Cette espèce descendrait d'un canidé ancestral présentant un profil génétique mélangeant 72 % de Loup gris (Canis lupus) et 28 % de Loup d'Abyssinie (Canis simensis). Sa présence semble aujourd'hui attestée en Afrique du Nord (Maroc, Algérie, Tunisie, Libye, Égypte), dans la bande sahélienne (Mauritanie, Sénégal, Mali, Niger, Tchad, Soudan, Soudan du Sud, Éthio (fr)
- Le Loup doré (Canis anthus ou Canis lupaster), aussi appelé Loup doré africain ou Loup africain, est une espèce de canidés du genre Canis présente en Afrique du Nord et du Nord-Est. Successivement considéré comme une sous-espèce du Chacal doré (Canis aureus), puis du Loup gris (Canis lupus), des études génétiques poussées publiées en 2015 et en 2018 ont finalement démontré qu'il devait être considéré comme une espèce à part entière. Cette espèce descendrait d'un canidé ancestral présentant un profil génétique mélangeant 72 % de Loup gris (Canis lupus) et 28 % de Loup d'Abyssinie (Canis simensis). Sa présence semble aujourd'hui attestée en Afrique du Nord (Maroc, Algérie, Tunisie, Libye, Égypte), dans la bande sahélienne (Mauritanie, Sénégal, Mali, Niger, Tchad, Soudan, Soudan du Sud, Éthio (fr)
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