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- La sobriété numérique est une démarche qui vise à réduire l'impact environnemental du numérique en limitant ses usages. L'expression « sobriété numérique » a été forgée en 2008 par l'association GreenIT.fr pour désigner « la démarche qui consiste à concevoir des services numériques plus sobres et à modérer ses usages numériques quotidiens ». Le numérique est responsable, selon un rapport de l'association française The Shift Project, de 3,7 % des émissions de CO2 mondiales en 2018 et, selon un rapport de GreenIT.fr, de 3,8 % des émissions de gaz à effet de serre mondiales. Il contribue de plus à l'épuisement du stock de ressources abiotiques (minerais). En Europe, les émissions du numérique comptent pour 40 % du budget GES soutenable d'un Européen, selon GreenIT.fr en 2021. Ces émissions proviennent pour 54 % de la phase de fabrication des équipements. La « surconsommation numérique », selon The Shift Project, n'est ainsi ni soutenable, ni indispensable à la croissance économique, dont elle est décorrélée, ni compatible avec les engagements internationaux pris par la France et l’Union européenne, en particulier l'accord de Paris sur le climat (2015). L'association préconise donc de limiter les usages du numérique pour en réduire l'empreinte écologique. Bien que l'on n'employât pas à l'époque l'expression « sobriété numérique », pour la préparation du passage informatique à l'an 2000 — dans les années 1995 à 1999 — la communauté informatique mondiale a déjà été amenée à concentrer ses efforts sur les systèmes critiques pour assurer la survie des organisations[réf. souhaitée]. (fr)
- La sobriété numérique est une démarche qui vise à réduire l'impact environnemental du numérique en limitant ses usages. L'expression « sobriété numérique » a été forgée en 2008 par l'association GreenIT.fr pour désigner « la démarche qui consiste à concevoir des services numériques plus sobres et à modérer ses usages numériques quotidiens ». Le numérique est responsable, selon un rapport de l'association française The Shift Project, de 3,7 % des émissions de CO2 mondiales en 2018 et, selon un rapport de GreenIT.fr, de 3,8 % des émissions de gaz à effet de serre mondiales. Il contribue de plus à l'épuisement du stock de ressources abiotiques (minerais). En Europe, les émissions du numérique comptent pour 40 % du budget GES soutenable d'un Européen, selon GreenIT.fr en 2021. Ces émissions proviennent pour 54 % de la phase de fabrication des équipements. La « surconsommation numérique », selon The Shift Project, n'est ainsi ni soutenable, ni indispensable à la croissance économique, dont elle est décorrélée, ni compatible avec les engagements internationaux pris par la France et l’Union européenne, en particulier l'accord de Paris sur le climat (2015). L'association préconise donc de limiter les usages du numérique pour en réduire l'empreinte écologique. Bien que l'on n'employât pas à l'époque l'expression « sobriété numérique », pour la préparation du passage informatique à l'an 2000 — dans les années 1995 à 1999 — la communauté informatique mondiale a déjà été amenée à concentrer ses efforts sur les systèmes critiques pour assurer la survie des organisations[réf. souhaitée]. (fr)
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