Jean-François Vallée
I teach literature and communication in the French Department at the Collège de Maisonneuve (Montréal). I am interested in issues relating to Renaissance literature (the dialogue genre, utopia, satire...), digital humanities, book history, media ecology, intermediality, and the fate of reading and writing in digital environments. I have co-edited a collection of essays on Renaissance dialogue (PRINTED VOICES: The Renaissance Culture of Dialogue, University of Toronto Press) and another on comparative literature (TRANSMÉDIATIONS, Presses de l’université de Montréal). I have also published book chapters and articles in many scholarly journals on writers of the Renaissance and the 17th century (Thomas More, Rabelais, Erasmus, Étienne Dolet, Bonaventure Des Périers, Jean-Louis Guez de Balzac...), as well as on print culture and communication theory (on Marshall McLuhan especially). I have published two digital editions of a Renaissance dialogue, the CYMBALUM MUNDI (Paris, 1537): a TEI encoded edition of the original text and a modern adaptation for the Web. Finally, I have just coedited a digital collection of literary texts and iconographic material inspired by the COVID-19 pandemic, LE NOVENDÉCAMÉRON.
J'enseigne la littérature et les communications au Département de lettres du Collège de Maisonneuve. Je m’intéresse notamment à la littérature de la Renaissance (dialogue, utopie, satire...), aux humanités numériques, à l'écologie des médias, à l'intermédialité et à certains enjeux de la lecture et de l'écriture dans les environnements numériques. Je viens de terminer deux éditions numériques d'un dialogue satirique de la Renaissance, le CYMBALUM MUNDI, (Paris, 1537) avec le soutien du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada : une édition encodée selon les normes du TEI (à Tours) et une adaptation en français moderne pour le Web. J'ai coédité un ouvrage collectif de littérature comparée (TRANSMÉDIATIONS. Traversées culturelles de la modernité tardive, Presses de l’université de Montréal) ainsi qu’un volume sur le dialogue à la Renaissance (PRINTED VOICES. The Renaissance Culture of Dialogue_, University of Toronto Press). J'ai rédigé plusieurs articles et comptes rendus dans diverses revues savantes au sujet d’écrivains, d’éditeurs et d’imprimeurs de la Renaissance (Thomas More, Rabelais, Érasme, Étienne Dolet, Bonaventure Des Périers...), du 17e (Jean-Louis Guez de Balzac) et du 20e siècles (Robert Musil) ainsi qu'au sujet de la théorie des médias (sur Marshall McLuhan tout particulièrement). Je viens de terminer la coédition (avec Chantal Ringuet) d'un recueil numérique de textes littéraires et d'oeuvres iconographiques inspirés par la pandémie de la COVID-19, LE NOVENDÉCAMÉRON.
J'enseigne la littérature et les communications au Département de lettres du Collège de Maisonneuve. Je m’intéresse notamment à la littérature de la Renaissance (dialogue, utopie, satire...), aux humanités numériques, à l'écologie des médias, à l'intermédialité et à certains enjeux de la lecture et de l'écriture dans les environnements numériques. Je viens de terminer deux éditions numériques d'un dialogue satirique de la Renaissance, le CYMBALUM MUNDI, (Paris, 1537) avec le soutien du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada : une édition encodée selon les normes du TEI (à Tours) et une adaptation en français moderne pour le Web. J'ai coédité un ouvrage collectif de littérature comparée (TRANSMÉDIATIONS. Traversées culturelles de la modernité tardive, Presses de l’université de Montréal) ainsi qu’un volume sur le dialogue à la Renaissance (PRINTED VOICES. The Renaissance Culture of Dialogue_, University of Toronto Press). J'ai rédigé plusieurs articles et comptes rendus dans diverses revues savantes au sujet d’écrivains, d’éditeurs et d’imprimeurs de la Renaissance (Thomas More, Rabelais, Érasme, Étienne Dolet, Bonaventure Des Périers...), du 17e (Jean-Louis Guez de Balzac) et du 20e siècles (Robert Musil) ainsi qu'au sujet de la théorie des médias (sur Marshall McLuhan tout particulièrement). Je viens de terminer la coédition (avec Chantal Ringuet) d'un recueil numérique de textes littéraires et d'oeuvres iconographiques inspirés par la pandémie de la COVID-19, LE NOVENDÉCAMÉRON.
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Books / Livres by Jean-François Vallée
Digital editions / Édition numérique by Jean-François Vallée
https://novendecameron.ramures.org/
Cette édition pour le Web, basée sur le seul exemplaire (conservé à la Bibliothèque municipale de Versailles) de cet énigmatique recueil de dialogues satiriques censuré à la suite d'une exceptionnelle demande d'examen du roi François Ier, vise à faire connaître ce texte à la fois drôle et mystérieux, très connu des spécialistes mais peu accessible dans sa version originale en moyen français.
NOTE: Le texte est précédé d'une notice détaillée et proposé avec différentes possibilités d'affichage (original/régularisé, désabrégé/non désabrégé, corrigé/non corrigé). Des images numériques des pages de l'exemplaire unique de la Bibliothèque municipale de Versailles seront ajoutées bientôt.
Un numéro spécial de la revue SENS PUBLIC - A special issue of the journal SENS PUBLIC (Printemps 2026 / Spring 2026)
Propositions : 15 mars 2025 / March 15, 2025
Articles : 31 août 2025 / August 31, 2025
Papers and book chapters / Articles et chapitres by Jean-François Vallée
This article sets out to compare two high points in the written simulation of oral exchange in France: the mid-sixteenth century for the genre of " dialogue " (or " colloque ") and the second half of the seventeenth for that of the " conversation " (or " entretien "). The article demonstrates that the relation of continuity postulated by Marc Fumaroli between " humanist dialogue " and " classical conversation " is problematic for more than one reason. We will see that it might be preferable to consider this relation in terms of discontinuity, or perhaps even opposition. In conclusion, we deal briefly with a " middleman " who played a major role in this reversal, and whose ethical motivations and politics seem questionable: Jean-Louis Guez de Balzac.
Cet article est dédié à la pionnière des études sur le dialogue à la Renaissance, Eva Kushner.
This article is dedicated to Eva Kushner who pioneered the study of Renaissance dialogue.)
Depuis plus de 20 ans maintenant, l’intermédialité transforme radicalement notre façon de penser les textes, tous médias confondus. Elle a provoqué de nouvelles synergies entre les disciplines, induit de nouveaux partages et emprunts méthodologiques, et même permis d’établir de nouvelles lignes de démarcation entre les cultures universitaires. Alors que la revue Intermédialités/Intermediality fête ses 15 ans, nous nous proposons de faire le point sur les différentes conceptions que l’on se fait de l’intermédialité à l’international. « Cartographier (l’intermédialité) » signifie donc que l’on s’intéressera aux divers cadres institutionnels et méthodologiques qu’elle rencontre à travers les mondes universitaires qu’elle traverse, mais aussi à l’extraordinaire variété d’objets auxquels elle se retrouve appliquée. Comment l’intermédialité permet-elle de distinguer les cultures universitaires ? Est-il possible d’unifier les conceptions que l’on se fait de l’intermédialité à partir des disciplines où elle apparaît plus ou moins incidemment (comme dans les études littéraires, les études cinématographiques, les études théâtrales, l’anthropologie, les cultural studies, les (video)game studies, etc.) ? Ou sont-ce plutôt la langue et la tradition de recherche nationale qui sont déterminantes pour l’unité des conceptions que l’on se fait de l’intermédialité ? Quels sont les concepts communs que les domaines d’études émergents — en particulier celui de l’écologie des médias — doivent à l’intermédialité ? Enfin, quel rapport entretient l’intermédialité avec de récents « grands tournants » en sciences humaines, par exemple la montée des humanités numériques ou encore celle des new materialisms ?
Abstract
For over twenty years now, intermediality has radically transformed the ways we think about texts across media. It has introduced new synergies between disciplines, new ways of sharing and borrowing methodologically, and it has even established new lines of demarcation between academic cultures. Thus, as the journal Intermédialités/Intermediality celebrates its fifteenth anniversary, this issue charts the diversity of current conceptions of intermediality. Emphasizing the concept’s far-reaching international dimension, “Mapping (Intermediality)” focuses on the diverse institutional frameworks and methodologies that intermediality encounters as it traverses numerous academic worlds, as well as on the extraordinary variety of its objects of study. How does intermediality allow us to distinguish among academic cultures? Furthermore, is it possible to unify conceptions of intermediality based on an observation of those disciplines where it is routinely practiced, but often without much theorization (as is the case in literary studies, cinema studies, theater studies, anthropology, cultural studies, (video) game studies, etc.)? Or, rather, might it be language specificity and national research traditions, primarily, that consolidate understandings of what constitutes intermediality? What are some of the overarching concepts that emerging fields of study (in particular that of media ecology) owe to intermediality? And what is the connection between intermediality and important recent shifts in the humanities, such as the rise of digital humanities or new materialisms?
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The numerous modern editions of Thomas More’s Utopia are very different from the first editions published in the early sixteenth century. For example, all the material that constitutes what has been termed the parerga (the letters, poems and engravings contributed by other Humanists) has been almost systematically eliminated from these editions, as is also the case for the marginalia, the many annotations (written by Erasmus or Peter Giles). These “amputations” and reconfigurations of the early editions seem to be linked to our modern anachronistic conception of the book and the “author”. A closer look at the first four editions, however, reveals the sophisticated textual and editorial structure of this fundamentally “dialogocentric” Humanist work and how a more comprehensive outlook can radically transform our interpretation of this truly utopian book.
https://novendecameron.ramures.org/
Cette édition pour le Web, basée sur le seul exemplaire (conservé à la Bibliothèque municipale de Versailles) de cet énigmatique recueil de dialogues satiriques censuré à la suite d'une exceptionnelle demande d'examen du roi François Ier, vise à faire connaître ce texte à la fois drôle et mystérieux, très connu des spécialistes mais peu accessible dans sa version originale en moyen français.
NOTE: Le texte est précédé d'une notice détaillée et proposé avec différentes possibilités d'affichage (original/régularisé, désabrégé/non désabrégé, corrigé/non corrigé). Des images numériques des pages de l'exemplaire unique de la Bibliothèque municipale de Versailles seront ajoutées bientôt.
Un numéro spécial de la revue SENS PUBLIC - A special issue of the journal SENS PUBLIC (Printemps 2026 / Spring 2026)
Propositions : 15 mars 2025 / March 15, 2025
Articles : 31 août 2025 / August 31, 2025
This article sets out to compare two high points in the written simulation of oral exchange in France: the mid-sixteenth century for the genre of " dialogue " (or " colloque ") and the second half of the seventeenth for that of the " conversation " (or " entretien "). The article demonstrates that the relation of continuity postulated by Marc Fumaroli between " humanist dialogue " and " classical conversation " is problematic for more than one reason. We will see that it might be preferable to consider this relation in terms of discontinuity, or perhaps even opposition. In conclusion, we deal briefly with a " middleman " who played a major role in this reversal, and whose ethical motivations and politics seem questionable: Jean-Louis Guez de Balzac.
Cet article est dédié à la pionnière des études sur le dialogue à la Renaissance, Eva Kushner.
This article is dedicated to Eva Kushner who pioneered the study of Renaissance dialogue.)
Depuis plus de 20 ans maintenant, l’intermédialité transforme radicalement notre façon de penser les textes, tous médias confondus. Elle a provoqué de nouvelles synergies entre les disciplines, induit de nouveaux partages et emprunts méthodologiques, et même permis d’établir de nouvelles lignes de démarcation entre les cultures universitaires. Alors que la revue Intermédialités/Intermediality fête ses 15 ans, nous nous proposons de faire le point sur les différentes conceptions que l’on se fait de l’intermédialité à l’international. « Cartographier (l’intermédialité) » signifie donc que l’on s’intéressera aux divers cadres institutionnels et méthodologiques qu’elle rencontre à travers les mondes universitaires qu’elle traverse, mais aussi à l’extraordinaire variété d’objets auxquels elle se retrouve appliquée. Comment l’intermédialité permet-elle de distinguer les cultures universitaires ? Est-il possible d’unifier les conceptions que l’on se fait de l’intermédialité à partir des disciplines où elle apparaît plus ou moins incidemment (comme dans les études littéraires, les études cinématographiques, les études théâtrales, l’anthropologie, les cultural studies, les (video)game studies, etc.) ? Ou sont-ce plutôt la langue et la tradition de recherche nationale qui sont déterminantes pour l’unité des conceptions que l’on se fait de l’intermédialité ? Quels sont les concepts communs que les domaines d’études émergents — en particulier celui de l’écologie des médias — doivent à l’intermédialité ? Enfin, quel rapport entretient l’intermédialité avec de récents « grands tournants » en sciences humaines, par exemple la montée des humanités numériques ou encore celle des new materialisms ?
Abstract
For over twenty years now, intermediality has radically transformed the ways we think about texts across media. It has introduced new synergies between disciplines, new ways of sharing and borrowing methodologically, and it has even established new lines of demarcation between academic cultures. Thus, as the journal Intermédialités/Intermediality celebrates its fifteenth anniversary, this issue charts the diversity of current conceptions of intermediality. Emphasizing the concept’s far-reaching international dimension, “Mapping (Intermediality)” focuses on the diverse institutional frameworks and methodologies that intermediality encounters as it traverses numerous academic worlds, as well as on the extraordinary variety of its objects of study. How does intermediality allow us to distinguish among academic cultures? Furthermore, is it possible to unify conceptions of intermediality based on an observation of those disciplines where it is routinely practiced, but often without much theorization (as is the case in literary studies, cinema studies, theater studies, anthropology, cultural studies, (video) game studies, etc.)? Or, rather, might it be language specificity and national research traditions, primarily, that consolidate understandings of what constitutes intermediality? What are some of the overarching concepts that emerging fields of study (in particular that of media ecology) owe to intermediality? And what is the connection between intermediality and important recent shifts in the humanities, such as the rise of digital humanities or new materialisms?
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The numerous modern editions of Thomas More’s Utopia are very different from the first editions published in the early sixteenth century. For example, all the material that constitutes what has been termed the parerga (the letters, poems and engravings contributed by other Humanists) has been almost systematically eliminated from these editions, as is also the case for the marginalia, the many annotations (written by Erasmus or Peter Giles). These “amputations” and reconfigurations of the early editions seem to be linked to our modern anachronistic conception of the book and the “author”. A closer look at the first four editions, however, reveals the sophisticated textual and editorial structure of this fundamentally “dialogocentric” Humanist work and how a more comprehensive outlook can radically transform our interpretation of this truly utopian book.