Adam Baczko
I am a Research Fellow at the CNRS, based at the CERI (Sciences Po). I am also a core researcher in the ERC Programme Social Dynamics of Civil Wars at Pantheon-Sorbonne University. Prior, I was a Trajectories of Change Fellow at the Zeit-Stifnung in Hamburg, a Junior Visiting Fellow at the IWM (Institute for Human Science, Vienna) and an Order, Conflict and Violence Fellow at Yale University. I hold a Ph.D. in Political Science from the EHESS.
My main research area is the the establishement of legal institutions by armed movements. My fieldwork-based doctoral dissertation, La guerre par le droit : justice, domination et violence en Afghanistan (2001-2018), examines the legal system established by the Taliban insurgency in Afghanistan since the start of the Western military intervention. I demonstrate that, contrary to the common understanding of civil wars as situations of lawlessness, they are caracterised by intense competition between legal systems to be recognized as the official Law.
My parallel research project, carried out with Gilles Dorronsoro and Arthur Quesnay, has explored the social dynamics of the Syrian Civil War starting with the 2011 mobilization, the formation of insurgent civil and judicial institutions and the fragmentation of the country between the various belligerants. This research was published in French (Syrie, anatomie d’une guerre civile), and in English (Civil War in Syria : Mobilization and Competing Social Orders).
My main research area is the the establishement of legal institutions by armed movements. My fieldwork-based doctoral dissertation, La guerre par le droit : justice, domination et violence en Afghanistan (2001-2018), examines the legal system established by the Taliban insurgency in Afghanistan since the start of the Western military intervention. I demonstrate that, contrary to the common understanding of civil wars as situations of lawlessness, they are caracterised by intense competition between legal systems to be recognized as the official Law.
My parallel research project, carried out with Gilles Dorronsoro and Arthur Quesnay, has explored the social dynamics of the Syrian Civil War starting with the 2011 mobilization, the formation of insurgent civil and judicial institutions and the fragmentation of the country between the various belligerants. This research was published in French (Syrie, anatomie d’une guerre civile), and in English (Civil War in Syria : Mobilization and Competing Social Orders).
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Books by Adam Baczko
Après 2013, cette logique inclusive et unanimiste cède progres- sivement devant la montée des groupes transnationaux comme le PKK et l’État islamique, marginalisant les groupes les plus modérés.
Comment se structure l’économie de guerre? Quels sont les effets de la guerre sur la société syrienne? Quelles nouvelles hiérarchies communautaires et sociales résultent de la violence généralisée? Comment les trajectoires sociales des Syriens sont-elles affectées?
Un livre unique qui combine une recherche de terrain – rare sur le conflit syrien – et une réflexion théorique novatrice sur les situations de guerre civile.
2011 : des centaines de milliers de Syriens de toutes confessions et origines ethniques manifestent pacifiquement pour réclamer la démocratisation du régime. Au bout de quelques mois, la violence de la répression les contraint à prendre les armes et à organiser une contre-société avec des institutions embryonnaires et à regrouper des unités militaires improvisées au sein de l’Armée syrienne libre.
Après 2013, cette logique inclusive et unanimiste cède progressivement devant la montée des groupes transnationaux comme le PKK et l’État islamique. L’insurrection se fragmente alors avec une polarisation croissante alimentée de l’extérieur. Les groupes les plus modérés sont marginalisés au profit de l’islam politique qui prend des formes de plus en plus radicales et de revendications ethno-nationales kurdes.
Quels sont les effets de la guerre sur la société syrienne ? Quelles nouvelles hiérarchies communautaires et sociales résultent de la violence généralisée ? Comment les trajectoires sociales des Syriens pris dans la guerre sont-elles affectées ? Comment se structure l’économie de guerre alors que le pays est divisé entre le régime, l’insurrection, le PKK et l’État islamique ?
Un livre unique qui combine une recherche de terrain – rare sur le confit syrien – et une réflexion théorique novatrice sur les situations de guerre civile.
Journal Articles by Adam Baczko
The authors show how, in the context of the civil war in Syria, belonging to groups of protesters against the regime constitutes a variety of social capital that is autonomous both from previous social capital and from other forms of social capital, in particular economic and cultural capital. The article thus shows how an event enables the formation of capital. Social capital does not only have a demultiplying effect on existing economic and cultural capital: it is characterized by its own logic of formation and accumulation. In a subsequent stage, this social capital is converted in positions within the revolutionary institutions, which then appear as an objectified form of social capital. The initial endowments in capital again become decisive if one wants to understand the chances of access to these different positions.
Après 2013, cette logique inclusive et unanimiste cède progres- sivement devant la montée des groupes transnationaux comme le PKK et l’État islamique, marginalisant les groupes les plus modérés.
Comment se structure l’économie de guerre? Quels sont les effets de la guerre sur la société syrienne? Quelles nouvelles hiérarchies communautaires et sociales résultent de la violence généralisée? Comment les trajectoires sociales des Syriens sont-elles affectées?
Un livre unique qui combine une recherche de terrain – rare sur le conflit syrien – et une réflexion théorique novatrice sur les situations de guerre civile.
2011 : des centaines de milliers de Syriens de toutes confessions et origines ethniques manifestent pacifiquement pour réclamer la démocratisation du régime. Au bout de quelques mois, la violence de la répression les contraint à prendre les armes et à organiser une contre-société avec des institutions embryonnaires et à regrouper des unités militaires improvisées au sein de l’Armée syrienne libre.
Après 2013, cette logique inclusive et unanimiste cède progressivement devant la montée des groupes transnationaux comme le PKK et l’État islamique. L’insurrection se fragmente alors avec une polarisation croissante alimentée de l’extérieur. Les groupes les plus modérés sont marginalisés au profit de l’islam politique qui prend des formes de plus en plus radicales et de revendications ethno-nationales kurdes.
Quels sont les effets de la guerre sur la société syrienne ? Quelles nouvelles hiérarchies communautaires et sociales résultent de la violence généralisée ? Comment les trajectoires sociales des Syriens pris dans la guerre sont-elles affectées ? Comment se structure l’économie de guerre alors que le pays est divisé entre le régime, l’insurrection, le PKK et l’État islamique ?
Un livre unique qui combine une recherche de terrain – rare sur le confit syrien – et une réflexion théorique novatrice sur les situations de guerre civile.
The authors show how, in the context of the civil war in Syria, belonging to groups of protesters against the regime constitutes a variety of social capital that is autonomous both from previous social capital and from other forms of social capital, in particular economic and cultural capital. The article thus shows how an event enables the formation of capital. Social capital does not only have a demultiplying effect on existing economic and cultural capital: it is characterized by its own logic of formation and accumulation. In a subsequent stage, this social capital is converted in positions within the revolutionary institutions, which then appear as an objectified form of social capital. The initial endowments in capital again become decisive if one wants to understand the chances of access to these different positions.
Rédacteurs : Frédérik Detue, Sarah Kilani et Caroline Zekri, avec la collaboration d'Adam Baczko.
"Quoi pourtant de plus illégitime qu’un dictateur qui pratique le gazage des populations civiles, l’usage des barils d’explosifs, les exécutions sommaires, le viol collectif des femmes et des enfants, la destruction intentionnelle des hôpitaux et des écoles ? Vous affirmez : «Bachar, ce n’est pas notre ennemi, c’est l’ennemi du peuple syrien.» En réalité, Bachar al-Assad n’est pas uniquement l’ennemi du peuple syrien : il est l’ennemi de l’humanité tout entière. Non seulement du fait de ses crimes contre l’humanité, mais aussi parce qu’il est l’un des premiers responsables de la montée en puissance de Daech qui s’attaque à la France et au reste du monde."