L’argent fait le bon heur… jusqu’à un certain point

Quel rôle joue la richesse dans notre bien-être? Cette question épineuse fait depuis quelques années l’objet d’un champ de recherche à part entière, l’économie du bonheur, à la frontière entre la psychologie, la sociologie, l’économie et la philosophie. Intéressant tout particulièrement les institutions internationales chargées d’émettre des recommandations de politique économique, elle constitue un défi pour les chercheurs : comment mesurer quelque chose d’aussi subjectif que le bonheur ? , explique Claudia Senik, qui dirige l’Observatoire du bien-être du Centre pour la recherche économique et ses applications (Cepremap). Le questionnaire mesure à la fois le jugement que les répondants portent sur leur vie (Ont-ils atteint leurs objectifs? Est-ce que ce qu’ils font dans la vie a du sens?) et le sentiment d’être heureux (Quelles émotions positives et négatives ont-ils ressenties la veille?). , poursuit celle qui est aussi professeure à Sorbonne université et à l’École