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    La magie appliquée (traduit)
    La magie appliquée (traduit)
    La magie appliquée (traduit)
    Livre électronique140 pages5 heures

    La magie appliquée (traduit)

    Par Violet M. Firth (Dion Fortune)

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    À propos de ce livre électronique

    - Cette édition est unique;
    - La traduction est entièrement originale et a été réalisée pour l'Ale. Mar. SAS;
    - Tous droits réservés.

    L'existence va au-delà de ce que nos cinq sens perçoivent et chacun peut accéder aux plans invisibles de l'existence, pour entrer en harmonie avec les grandes forces cosmiques. Le célèbre expert anglais en magie accompagne ce principe fondamental d'explications sur la façon de quitter le plan matériel, sur l'identité des esprits désincarnés, des élémentaires et des anges, sur la façon de se défendre contre la magie noire, sur la façon de créer une personnalité magique, sur ce qu'implique le voyage astral et sur bien d'autres sujets.
    LangueFrançais
    ÉditeurALEMAR S.A.S.
    Date de sortie15 déc. 2022
    ISBN9791255364917
    La magie appliquée (traduit)

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      La magie appliquée (traduit) - Violet M. Firth (Dion Fortune)

      CONTENU

      1. La voie cachée

      2. Quelques applications pratiques de l'occultisme

      3. L'esprit de groupe

      4. La psychologie du rituel

      5. Le circuit de force

      6. Les trois types de réalité

      7. Non-humains

      8. Black Magic

      9. Un corps magique

      10. Le domaine de l'occulte aujourd'hui

      11. Glossaire ésotérique

      La magie appliquée

      Dion Fortune

      1. La voie cachée

      La Voie mystique menant à l'Union divine est si bien connue que nous oublions souvent qu'il existe une autre Voie, apparemment totalement différente, qui mène finalement au même but. Nous sommes tellement habitués à considérer le renoncement au monde et l'abnégation comme le seul vrai chemin de la pierre qui cherche le plus haut, que nous osons à peine murmurer qu'il pourrait y avoir un autre chemin - le chemin de la maîtrise de l'existence manifeste et de l'apothéose du moi.

      Il y a deux façons d'adorer Dieu : on peut l'adorer dans son essence non manifestée, ou on peut l'adorer dans sa forme manifestée. Les deux voies sont légitimes, à condition qu'en adorant la forme manifestée on n'oublie pas l'Essence, et qu'en adorant l'Essence on ne la confonde pas avec la forme manifestée, car ces choses sont le péché de l'idolâtrie, qui consiste à mettre l'accent à tort.

      Le mystique cherche à adorer Dieu dans son essence. Mais l'essence ou la racine de Dieu, étant non-manifestée, échappe à la conscience humaine. Le mystique, par conséquent, pour concevoir l'objet de son culte, doit transcender la conscience humaine normale. Il n'est pas possible de connaître la nature intime d'un état d'existence si nous ne pouvons pas y entrer et partager, au moins dans une certaine mesure, son expérience. Le mystique a donc pour tâche de libérer sa conscience de son asservissement habituel à la forme. C'est à cette fin que la discipline ascétique est dirigée, tuant l'inférieur afin que le supérieur puisse être libéré pour s'unir à Dieu et ainsi Le connaître. Le chemin du mystique est un chemin de renoncement jusqu'à ce qu'il brise toutes les limitations de sa nature inférieure et entre dans sa liberté ; alors plus rien ne le retient à Dieu, et son âme s'envole vers le haut pour entrer dans la Lumière et ne plus jamais revenir.

      Mais l'autre voie n'est pas une voie de renoncement, mais une voie de réalisation ; ce n'est pas un détachement de la voie de la destinée humaine, mais une concentration et une sublimation de cette destinée. Chaque âme qui emprunte ce Chemin vit à travers sa propre expérience chaque phase et aspect de l'existence manifestée et l'équilibre, la spiritualise et absorbe son essence.

      Le but de ceux qui suivent cette voie est de parvenir à une maîtrise complète de tous les aspects de la vie créée. Mais lorsque nous parlons de maîtrise, nous n'entendons pas la maîtrise d'un esclavagiste sur son esclave. Il s'agit plutôt de la maîtrise du virtuose sur son instrument ; une maîtrise qui repose sur son pouvoir de s'adapter à sa nature et d'entrer dans son esprit afin d'en tirer toute la capacité d'interprétation. L'adepte qui a maîtrisé la Sphère de la Lune interprète le message de la Lune au monde et déploie ses pouvoirs en équilibre. Le royaume dirigé par le Maître du Temple n'est pas une monarchie absolue. Il n'acquiert pas une telle maîtrise pour se faire servir par les trônes, les dominations et les puissances, mais pour leur apporter le message de salut de Dieu et les appeler à leur haut héritage. Il est un serviteur de l'évolution ; sa tâche est de faire naître l'ordre du chaos, l'harmonie de la discorde et de ramener les forces déséquilibrées à l'équilibre.

      L'enseignement du Vedanta de la tradition orientale fait clairement la distinction entre la dévotion au Dieu non-manifesté, l'essence spirituelle de la création, et les aspects manifestés, ou dieux. L'identification du soi avec les aspects partiels, qui sont les Yogjnis, produit les différents pouvoirs (Siddhis). Identifiez le soi avec la Maha-yogini elle-même, et l'homme est libéré, car il n'est plus homme mais Elle. . . Ce à quoi un homme doit s'identifier dépend de ce qu'il veut. Mais quoi qu'il en soit, il atteint le Pouvoir si seulement il le veut et y travaille." (Le monde comme pouvoir, le pouvoir comme réalité, par Woodroffe)

      Que devrait vouloir un homme ? C'est la prochaine question que nous devons nous poser. La réponse dépend entièrement du stade d'évolution auquel nous sommes arrivés. L'âme doit compléter son expérience humaine avant d'être prête pour l'Union divine. Il doit passer le nadir de la descente dans la matière avant de pouvoir atteindre le chemin du retour. Nous ne sommes pas prêts pour le Sentier Mystique tant que nous n'approchons pas du moment de notre libération de la Roue de la Naissance et de la Mort ; essayer de s'échapper prématurément de cette Roue, c'est se dérober à notre entraînement. Comme le bateau de course qui n'arrive pas à franchir la bouée la plus éloignée, nous sommes disqualifiés ; nous n'avons pas rempli les conditions de la libération, qui exigent que nous ne nous dérobions à rien et que nous ne laissions derrière nous que ce que nous avons appris, équilibré et surmonté.

      C'est un faux enseignement qui nous demande de déraciner de notre nature tout ce que Dieu y a implanté, aussi faux et insensé que d'attacher un poulain pur-sang parce qu'il est sauvage et indompté. L'amour de la beauté, l'impulsion vitale d'un instinct propre, normal et sain, la joie de la bataille, nous serions de bien pauvres créatures sans tout cela, Dieu nous les a donnés, et nous pouvons présumer qu'il savait ce qu'il faisait quand il l'a fait. Qui sommes-nous pour juger son travail et condamner ce qu'il a trouvé bon ?

      Ce que la loi de Dieu interdit, c'est l'abus de ces choses, et non leur utilisation aux fins pour lesquelles elles sont destinées. Le chemin du feu de cheminée donne une discipline bien plus saine et efficace des instincts que les grottes d'ermites de Thèbes, avec leurs tortures ascétiques et leurs automutilations, qui font violence à la nature et outragent l'œuvre de Dieu.

      Effrayé par les forces élémentaires lorsqu'il les rencontre sans purification et sans préparation, l'ascète fuit ce qu'il croit être une tentation. Il est beaucoup plus sain d'équilibrer les forces belligérantes de notre nature dans la mesure où nous pouvons gérer notre équipe indisciplinée d'instincts et les faire tirer le char de l'âme avec la puissance de leur vitesse infatigable.

      Le jour viendra pour chacun d'entre nous où nous serons libérés de la roue de la naissance et de la mort et où nous entrerons dans la lumière pour ne plus jamais y revenir ; si nous essayons de mettre de côté les éléments et leurs problèmes avant l'aube de ce jour, nous changeons le gouvernail pour le retour avant d'avoir dépassé la bouée de signalisation ; nous sommes comme l'homme qui a enterré son talent dans la terre parce qu'il en avait peur. Notre Seigneur ne nous remerciera pas pour notre dévotion déplacée à un idéal acerbe, mais il nous appellera des serviteurs inutiles.

      La clé de tout ce problème, comme de tant d'autres, réside dans la doctrine de la réincarnation. Si nous croyons que toutes les réalisations humaines doivent être accomplies dans une seule vie, et qu'à la fin de celle-ci nous serons jugés, nous risquons d'être poussés vers un idéalisme que nous n'avons pas encore atteint par un processus de croissance naturelle. La libération de la roue, l'abandon de la matière. L'Union divine - nous y parviendrons tous au cours de l'évolution, car le but de l'évolution est de nous y amener, mais ce moment n'est peut-être pas encore arrivé, et nous sommes très stupides si nous permettons à quelqu'un d'autre, aussi avancé soit-il, de juger pour nous où nous sommes sur l'échelle de l'évolution et de décider de notre prochaine étape. Nous devons avoir le courage de nos convictions et suivre nos motivations les plus profondes. Si notre impulsion est d'adorer Dieu dans sa manifestation glorieuse, faisons-le de tout notre cœur ; c'est là que se trouve la voie de l'accomplissement pour nous. Cela ne signifie pas qu'il faut libérer les impulsions ; la danse de la nature est un mouvement ordonné et rythmique ; nous ne devons pas rompre notre place dans le modèle vivant, sinon nous le gâcherons. Nous devons travailler avec la Nature pour les objectifs de la Nature si elle doit être notre Mère. C'est une discipline suffisante pour toute âme.

      Si, par contre, nos envies récompensent une retraite sur le chemin mystique, demandons-nous honnêtement si nous suivons ce chemin parce que l'appel de Dieu dans notre cœur est si fort, ou parce que nous avons trouvé la vie si difficile que nous voulons échapper à ses problèmes pour toujours.

      2. Quelques applications pratiques de l'occultisme

      Lorsque j'ai abordé l'étude de la science occulte, elle était extrêmement cachée et secrète. Les diverses sociétés ouvertes qui ont existé étaient soit purement ésotériques et élémentaires, soit vraiment bidons. Il était donc difficile de savoir où chercher un véritable enseignement. Par conséquent, si vous n'étiez pas médium, vous étiez complètement exclu de toute connaissance. Mais ce n'est plus le cas dans la même mesure, et le problème reste entier pour de nombreuses personnes : veulent-elles ou non un enseignement occulte ? Nous sommes tellement habitués à penser que pour avoir une connaissance pratique de l'occultisme, il faut s'éloigner du monde, et pour la grande majorité des gens, il n'est pas du tout possible de suivre cette voie. Ainsi, un grand nombre de personnes qui auraient pu être grandement aidées par cet enseignement ont été exclues de la poursuite de son étude, ce qui me semble dommage.

      Quand je m'entraînais, c'était très fatigant. Plus j'en vois, plus je sens que le travail de l'adepte est une chose et que la diffusion générale de l'enseignement en est une autre. Les exploits réalisés par les gymnastes entraînés sont tout à fait hors de portée de l'homme ordinaire, mais les mêmes exercices sur lesquels les gymnastes sont entraînés, même s'ils ne sont pas poussés aussi loin, permettent à l'homme ordinaire de rester fort et en forme s'ils sont pratiqués régulièrement. Je pense qu'il en est de même pour l'occultisme. Si vous voulez devenir un adepte et accomplir les exploits de la magie, vous êtes l'équivalent du gymnaste, ce qui implique un entraînement très intense. Mais je pense que la prochaine application de ce travail sera de transmettre les enseignements afin qu'ils soient accessibles aux personnes qui ne peuvent pas tout laisser derrière elles, dont le karma les retient dans la vie quotidienne.

      Il est intéressant de noter qu'à l'époque où l'essor de l'occultisme a commencé en Occident - vers 1875 - trois mouvements ont vu le jour : l'occultisme, le mouvement spirite et la Science chrétienne, dont la Nouvelle Pensée est le rejeton. Il s'agit de trois lignes distinctes traitant des forces occultes. L'occultiste fonde son travail sur la tradition et utilise généralement le cérémonial. Le spirite aborde le même terrain, mais il n'a pas de tradition et fonde son travail sur l'expérience. Le scientiste chrétien n'a ni tradition ni expérience, mais fonde son travail sur l'hypothèse des pouvoirs de l'esprit. Le spiritisme et la science chrétienne sont des procédés artisanaux. Si vous étudiez le mouvement de guérison de la Science Chrétienne, vous verrez qu'il

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