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Dieux mutés
Dieux mutés
Dieux mutés
Livre électronique182 pages34 minutes

Dieux mutés

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À propos de ce livre électronique

"Dieux mutés" représente une dissection minutieuse de la société contemporaine, scrutée avec attention par Bouhari Sabi. L’auteur expose sa vision de la vie en analysant les éléments essentiels qui façonnent la structure sociale. Il accorde une importance particulière à l’éducation, soulignant l’importance des valeurs morales et des codes éthiques pour réinstaurer de l’espoir chez les lecteurs, dans une époque où le déclin des valeurs semble être la norme.


À PROPOS DE L'AUTEUR

Bouhari Sabi incarne parfaitement les valeurs de sa société, ayant été façonné par une multitude de systèmes sociaux tels que la religion, la famille et l’éducation. Cette expérience plurielle est capturée dans ce recueil de poèmes, offrant ainsi au lecteur des conseils pour une existence plus épanouie.
LangueFrançais
Date de sortie20 juin 2024
ISBN9791042230340
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    Aperçu du livre

    Dieux mutés - Bouhari Sabi

    Livre 1

    Lettres personnelles

    I

    Parabole de l’arbre

    J’aimerais, mon enfant te communiquer

    Une parole de sagesse issue

    de mes observations et analyses personnelles de la vie,

    et qui parle de la vie. Je vais, toutefois, revêtir d’image et d’allégories

    cette parole afin qu’elle reste scellée pour les sans intelligences. Mais pour les plus habiles,

    ils verront en celle-ci l’image de leur quotidien dépeint en paraboles ; et s’attestera dans

    leur for intérieur. La voici :

    « Le jour, les arbres sont des arbres selon leurs espèces, leurs familles. À la lumière du soleil, on les distingue, on les reconnaît. Mais une fois la nuit tombée, ils prennent des formes zoologiques, se revêtent de corps d’êtres animés chacun selon l’élévation de son fantasme. Dans cette posture, les distinguer est plus que léger. Les voici, chacun devenant un être animé. Il est là, le porc à l’anneau d’or avec toute sa graisse. L’anneau pendu à sa mâchoire s’est-il une fois rendu compte qu’il est pour lui une grande richesse ?

    Il est pour moi objet d’admiration et d’étonnements. Bientôt dans l’eau bientôt dans la boue. Est-ce à l’eau se complaît-il ? Ou plutôt à la boue se plaît-il ? Seule sa finalité nous en dira sur sa nature méconnue et rechercher dans l’eau et dans la boue. Voilà des chats ; une femelle et un mâle, qui se portent dessus dessous. Ils sautent et retombent sur leurs pattes. Ils luttent contre la loi de la gravitation ; et toujours vaincus en vainqueurs. Mesquins et malin à deux volets. L’on en finit par se demander à quoi se plaisent-ils ! Carnivores sont-ils ? Herbivores sont-ils ? Est-ce à l’Homme se plaisent-ils ? Ou à leur espèce se plaisent-ils ? Y méditer serait s’attirer nervosité. Dans la viande, le poisson, le lait et toutes sortent de pâtes se trouvent-ils. Dans léchage à chats

    se trouvent-ils, dans les câlins humains, se plaisent-ils.

    Le chien : par sa langue hors des croûtes, aboie à l’homme

    Oubliant qu’il vit sous le toit d’un autre homme.

    Quelle manie si hypocrite de juge-

    ment ! Il y en a qu’y soit ton proprio

    et un autre qui ne le soit pas ? Voilà le paon

    qui passe. Large de queue, avec tou-

    tes les couleurs de l’arc-en-ciel. Lor-

    squ’il passe c’est tout un cortège pr-

    ésidentiel avec sa suite ses longues et

    larges plumes. Il est le roi des volailles.

    Il marche avec fierté, zigzague en vantard

    Oubliant qu’il, comme le reste des volailles ;

    Est la bouffe des hommes. La tortue m

    -aître t-shi. Gouverne terre, air et eau. Ne

    se presse dans aucun de ses mouvements ;

    mais les agence avec précisions. Toutefois,

    ne manque de jugement face au feu. L’aigle,

    le mystère incarné. Il a son trône au ciel, do-

    té d’une perception mystique, il supervise

    air et terre, commande reptiles petits

    et grands. Sage dans la vieillesse de l’âge

    sculpte son arme de guerre en solitaire

    sociale ». Cette parabole, mon fils, prends là pour certaine

    lorsque tu la comprendras. C’est de l’humain, le divin, l’interaction entre l’humain et le divin

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