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« Katoucha Niane » : différence entre les versions

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== Biographie ==
Katoucha Niane est la fille de [[Djibril Tamsir Niane]], historien, écrivain et archéologue, diplômé en histoire médiévale de l'[[université de Bordeaux]], recteur d'université et professeur honoraire de l’[[Universitéuniversité Howard]] ([[Washington, D.C.]]). Elle est [[Excicion|excisée]] à l'âge de neuf ans pour se conformer à la tradition<ref name=":0">{{Lien web |langue=fr |auteur=Maurice Ulrich |titre=Katoucha Niane, l’inguérissable blessure d’une reine |url=https://www.humanite.fr/katoucha-niane-linguerissable-blessure-dune-reine-717620 |site=L'Humanité |date=2021-08-19 |consulté le=}}</ref>.
 
Sous la dictature de [[Ahmed Sékou Touré]] en [[Guinée]], elle s'expatrie au [[Mali]] quelque temps. Elle y est abusée sexuellement par un oncle, avant de rejoindre, à douze ans, sa famille à [[Dakar]].
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Elle commence sa carrière de [[mannequinat|mannequin]] en France dans les années 1980, en étant [[mannequin-cabine]] chez [[Lanvin]]<ref>{{lien web |titre=Vanity Fair France Magazine |url=http://www.glamourparis.com/mode/people-mode/diaporama/mannequins-noirs-le-retour-du-black-power/14748#!katoucha-niane-l-039-insoumise |site=glamourparis.com |consulté le=03-09-2020}}.</ref>, puis en défilant pour [[Thierry Mugler]]. Surnommée « la princesse peule » dans le milieu de la mode, Katoucha Niane devient l'égérie d'[[Yves Saint Laurent]], succédant à [[Rebecca Ayoko]]<ref name="elle3492">{{article|langue=|prénom1=Emmanuelle|nom1=Courrèges |titre=Splendeurs et misères d'une muse |périodique=Elle|lien périodique=Elle (magazine)| série = Story (interview) |numéro=3492|jour=30|mois=11|année=2012|pages=107 à 108|issn=0013-6298|url texte=|consulté le=4 janvier 2012}}.</ref>. Dans la continuité, elle tente une carrière de [[styliste]] et réussit trois [[Défilé de mode|défilés]], le premier grâce à son ami Raymond Visan, au Buddha bar, le second à l'[[Espace Cardin]] et le dernier à l'École des Beaux-Arts.
 
Elle est portée disparue dans la nuit du {{1er}} au {{date-|2 février 2008}} alors qu'elle rejoint son domicile, la « Petite Vitesse », une [[péniche]] amarrée en bord de [[Seine]] à Paris<ref>{{lien web|url=http://www.lefigaro.fr/actualites/2008/02/06/01001-20080206ARTFIG00466-l-ancien-top-modele-katoucha-a-disparu.php|titre=L’ancien top-modèle Katoucha a disparu|site=[http://www.lefigaro.fr Le Figaro.fr]|consulté le=7 février 2008}}.</ref> qu'elle partage avec son compagnon, l'architecte Victor-Laurent Cotte. Son corps est repêché le {{date-|28 février}} à [[Boulogne-Billancourt]], non loin du [[pont du Garigliano]] (ce{{16e dernierarrondissement se trouvant àde Paris 16ème}}). Les enquêteurs concluent à une mort accidentelle mais sa famille dépose une [[plainte]] pour [[meurtre]]<ref>{{lien web|url=http://www.rfi.fr/actufr/articles/099/article_63668.asp|titre=Plainte pour meurtre dans l'affaire de Katoucha |consulté le=16 janvier 2010}} RFI le 8 mars 2008.</ref>.
 
Elle est inhumée le {{date-|14 mars 2008}} à [[Conakry]].
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