Location via proxy:   [ UP ]  
[Report a bug]   [Manage cookies]                

Évangélisme

mouvement chrétien
(Redirigé depuis Christianisme évangélique)

L'évangélisme, couramment nommé christianisme évangélique, protestantisme évangélique ou encore par l'anglicisme évangélicalisme, est un mouvement au sein du christianisme.

Évangélisme
Image illustrative de l’article Évangélisme
Spectacle sur la vie de Jésus à l’Église de la cité à São José dos Campos, affiliée à la Convention baptiste brésilienne, 2017.

Fiche d'identité
Courant religieux Christianisme
Membres c. 660 millions
Localisation Monde

Le terme « évangélique » est au départ un simple adjectif découlant du mot évangile. L’évangélisme a ses origines dans la Réforme protestante du XVIe siècle et les mouvements de Réveil qui ont suivi. L’évangélisme plonge plus particulièrement ses racines dans la Réforme radicale du XVIe siècle et sa conception de l’Église de professants. Les principaux mouvements d'églises évangéliques sont l’anabaptisme, le baptisme, le pentecôtisme, le mouvement charismatique et le mouvement néo-charismatique. L’évangélisme est également présent dans d’autres branches du protestantisme. La plupart des confessions chrétiennes évangéliques sont regroupées dans l'Alliance évangélique mondiale.

Le mot « évangélique » est souvent confondu, à tort, avec le mot « évangéliste », qui désigne les auteurs des évangiles canoniques ou la fonction d’un prédicateur.

Les chrétiens évangéliques ont essentiellement en commun l'importance qu'ils accordent à la conversion individuelle relevant d'un choix personnel et, par suite, de l'expérience de la « rencontre avec le Christ ». Ceci implique donc un changement de vie et une relation individuelle avec Dieu s'articulant autour de la lecture de la Bible et de la communion par la prière (personnelle ou en communauté). Le premier point de distinction d'une église chrétienne évangélique est la nouvelle naissance (conversion personnelle) et le baptême du croyant. Selon une définition simplifiée, le terme évangélique au sens strict fait référence aux « Églises de professants »[1],[2].

En 2020, selon le chercheur français Sébastien Fath du Centre national de la recherche scientifique (CNRS), le mouvement compterait environ 660 millions de croyants dans le monde[3].

Étymologie et confusions possibles dans la terminologie

modifier

À partir de la fin du XVIIIe siècle, le terme anglais evangelical[4] commence à être utilisé dans le monde anglo-saxon pour désigner les groupements internes au protestantisme qui se distinguent du protestantisme établi par leur insistance sur la piété personnelle et sur le changement de vie, et parfois par un retour à l'orthodoxie religieuse protestante telle qu'elle avait été énoncée par les réformateurs, cela au cours d'un vaste mouvement qu'on appelle le grand réveil[5]. Cette utilisation du terme évangélique se répand dans la francophonie au cours de la seconde moitié du XXe siècle (terme et acception popularisés en France vers la fin des années 1960).

Le mot « évangélique » est souvent confondu à tort dans les médias généralistes avec le mot « évangéliste », qui désigne notamment, selon Le Petit Larousse, les auteurs des évangiles canoniques ou la fonction d’un prédicateur[6],[7].

En français, le terme « évangélique », dont le sens premier est, selon le Larousse, « qui est relatif à l'Évangile, est contenu dans l'Évangile ou est conforme aux préceptes de l'Évangile »[8], était traditionnellement un quasi synonyme de « protestant ». Ce terme était par exemple couramment utilisé dans les noms des églises protestantes historiques issues du luthéranisme ou du calvinisme - qui toutes se réclament de la fidélité à la Bible et particulièrement à l'Évangile - (par exemple : Église évangélique luthérienne de France). Toujours selon le Larousse[8], en allemand, le mot « évangélique » (adjectif evangelisch ou substantif Evangelisch(en)) est généralisé pour désigner le protestantisme en général, à la suite de la fusion, à partir de 1817, des églises réformées et luthériennes sous la pression de l'autorité étatique, notamment dans les territoires prussiens[5]. Le mot « évangélique » est ainsi parfois synonyme dans certaines langues, de « protestant » (luthérien ou réformé)[9].

L’adhésion à la doctrine de l’Église de professants comme caractéristique particulière d’une église évangélique est également commune[1],[2]. Cette doctrine enseigne que l’on devient membre de l'Église par nouvelle naissance et profession de foi[10]. Le baptême est ainsi réservé aux croyants adolescents ou adultes (baptême du croyant)[11],[12]. Cette doctrine a son origine dans la réforme radicale au sein de l’anabaptisme[11].

Définition

modifier

Caractéristiques communes aux évangéliques

modifier
 
Baptistère à l’église pentecôtiste de Västerås, en Suède, 2018.

Une définition commune est celle de l'historien britannique David Bebbington (en), qui résume les caractéristiques de la foi évangélique en quatre points[13],[14],[15] :

  1. Biblicisme : la Bible est la référence de la foi évangélique.
  2. Nouvelle naissance (conversion personnelle) : reconnaître l'œuvre du Christ par repentance et faire la démarche d'un choix personnel de donner sa vie à Jésus pour « recevoir » le « don » du Salut qui correspond à une nouvelle naissance (ou « régénération » en langage théologique). La profession de foi et le baptême du croyant par immersion sont l'expression de cette décision.
  3. Engagement : l'engagement évangélique se traduit par une implication par le bénévolat dans l'Église et le partage de l'Évangile avec tout le monde.
  4. Crucicentrisme : le caractère central de la crucifixion et de la résurrection de Jésus, thèmes fréquents dans les prédications et vus par les évangéliques comme un tournant dans l'histoire de l'humanité.

Les quatre points proposés par Bebbington font toutefois débat parmi les historiens[16] ou les sociologues[17] : ces caractéristiques, centrées sur l'individu, rendent difficilement compte de la variété théologique ou organisationnelle, des formes communautaires de protestantisme englobées sous l'appellation « évangélique », principalement mennonites, baptistes et pentecôtistes, mais qui est parfois utilisée pour désigner certains courants de confessions protestantes réformées ou anglicanes[18].

La majorité des églises évangéliques adhèrent au principe d'« Église libre », soit de séparation entre l’Église et l’État[19],[20].

Différences entre évangélisme et protestantisme

modifier

La principale différence des évangéliques est la doctrine de l’Église de professants qui insiste sur la nouvelle naissance et la profession de foi individuelle, bien qu’il existe aussi une « tendance évangélique » au sein des églises protestantes traditionnelles[1]. Celles-ci incluent des tendances théologiques libérales qu'on retrouve généralement peu chez les évangéliques qui ont majoritairement une théologie conservatrice fondamentaliste ou modérée[21],[22]. Par ailleurs, en France, plusieurs confessions évangéliques ont fondé le Conseil national des évangéliques de France (CNEF) en 2010 qui se présente comme une voix distincte de la Fédération protestante de France[23]. Un tiers des unions évangéliques a toutefois conservé une affiliation avec la Fédération protestante de France en raison de certains points communs avec les membres de cette fédération[24],[25].

Le mouvement est parfois qualifié de « néoprotestantisme » du fait de sa grande faculté d'adaptation aux codes de l'hypermodernité, soit principalement un usage important des technologies numériques de communication[26],[27].

Histoire

modifier

On ne peut pas attribuer la naissance des évangéliques à un seul événement en particulier, mais la Réforme protestante principalement, le luthéranisme, le calvinisme, l'arminianisme et les mouvements du Réveil y ont leur part[28],[29].

Origines

modifier

Il est généralement admis que le mouvement évangélique commence au XVIIIe siècle et qu'il se base historiquement sur la Réforme protestante[30]. En effet, les premiers à s'appeler « évangéliques » furent les Luthériens pour se distinguer des Calvinistes qui, eux, gardèrent le nom de Réformés[31].

Certains historiens et théologiens voient toutefois que les prémices de l'évangélisme se trouvent plutôt dans la Réforme radicale du XVIe siècle, principalement en raison du crédobaptisme[32],[33],[34]. Celle-ci est issue de la Réforme protestante mais va plus loin, notamment en refusant la participation des institutions politiques dans l'Église[35].

Réveils

modifier

À partir de la fin du XVIIIe siècle, divers mouvements de Réveils ont lieu et plusieurs Églises dites « évangéliques » sont fondées à cette époque[36]. Le terme « évangélique » se répand à la suite de ces mouvements de Réveils : c'est donc le nom que choisissent les chrétiens qui prônent un retour à l'Évangile.

XIXe siècle

modifier

Le XIXe siècle a vu un développement très fort des églises évangéliques, notamment au travers du second grand réveil et du troisième grand réveil. Au courant du XIXe siècle, les megachurches, des églises comptant plus de 2 000 personnes dans l’assemblée, ont commencé à se développer[37]. La première megachurch évangélique, le Tabernacle métropolitain comptant un auditorium de 6 000 places, a été inaugurée en 1861 à Londres au Royaume-Uni par le pasteur Charles Spurgeon[38].

Réveils évangéliques francophones

modifier

Le réveil protestant francophone se produit au XIXe siècle, porté par des missionnaires moraves, britanniques et suisses. Le prédicateur baptiste suisse Henri Pyt touche de nombreuses personnes dans plusieurs régions, particulièrement à Genève, puis dans le Nord de la France, en Eure-et-Loir, au Pays basque et à Paris[39], ce qui conduisit à la fondation de la Fédération des Églises évangéliques baptistes de France[40].

XXe siècle

modifier

Le XXe siècle est aussi marqué par l'émergence du télévangélisme. L'évangéliste canadienne évangélique Aimee Semple McPherson, fondatrice du Temple de l'Angélus à Los Angeles et de lInternational Church of the Foursquare Gospel, qui est la première femme à utiliser la radio en 1922 pour atteindre un public plus large[41]. Bien que divers groupes chrétiens aient utilisé les médias pour l’évangélisation, c’est l'évangélisme qui s’est le plus approprié ces nouvelles technologies [42]. Parmi les très nombreux télévangélistes qui ont atteint un vaste public, le prédicateur baptiste Billy Graham a eu une influence considérable du fait de ses prédications publiques diffusées à la radio et à la télévision dans de nombreux pays, dont certains communistes et a bénéficié d'une popularité à l'égal des présidents des États-Unis dans l'opinion américaine[43]. En 1951, avec le producteur Dick Ross, il a fondé la société de production cinématographique World Wide Pictures, qui réalisera des vidéos sur ses prédications et des films chrétiens [44].

En 1942, la première église à devenir multisite fut l'Église baptiste de Highland Park à Chattanooga (Tennessee)[45]. En 2014, il y avait 8 000 églises multisites aux États-Unis[46].

Du 16 au , le congrès de Lausanne, en Suisse a réuni environ 2 700 leaders évangéliques chrétiens de plus de 150 pays au palais de Beaulieu[47]. Cette conférence a été convoquée par un comité dirigé par l'évangéliste américain Billy Graham[48],[49]. Elle a conduit à la Déclaration de Lausanne, texte pour l'évangélisation chrétienne dans le monde entier, qui contribua à l'unité du mouvement évangélique dans la deuxième partie du XXe siècle [50].

En , le TopChrétien, un portail web chrétien évangélique et un réseau social, est lancé par Éric Célérier, pasteur chrétien des Assemblées de Dieu de France et Estelle Martin, une Suissesse[51],[52]. En 2009, le site comptait 1,2 million de visites par mois[53].

XXIe siècle

modifier
 
Glory Dome à Abuja, au Nigeria, affilié au Dunamis International Gospel Centre.

Au Nigeria, des megachurches évangéliques, comme Redeemed Christian Church of God et Living Faith Church Worldwide, ont construit des villes autonomes avec des maisons, des supermarchés, des banques, des universités, et des centrales électriques[54].

La croissance des églises évangéliques se poursuit avec des cérémonies de dédicace de nouveaux bâtiments ou d’agrandissements dans diverses régions du monde[55],[56],[57].

Statistiques

modifier

Dénombrement

modifier

Le foisonnement et la diversité des églises et confessions évangéliques à l'échelle mondiale ne facilitent pas les décomptes. D'autre part, la question se pose de savoir s'il faut agréger les effectifs des églises pentecôtistes avec ceux des églises évangéliques non pentecôtistes.

  • Si l'on n'inclut pas les pentecôtistes, selon une étude publiée en 2011 par le Pew Research Center, les évangéliques seraient au nombre d'environ 285 millions, soit 13,1 % de l'ensemble des chrétiens[58]. L'étude précise la difficulté du décompte : de nombreux pentecôtistes et charismatiques se considèrent également comme évangéliques ou leur église est affiliée à une association évangélique. L'étude ne précise pas le nombre de ces chrétiens à la double appartenance[59].
  • Si l'on inclut les pentecôtistes, on dispose alors de deux estimations :
    • celle de l'Alliance évangélique mondiale, qui se définit en 2020 comme un réseau d'Églises de 129 nations et de plus de 100 organisations internationales regroupant plus de 600 millions de chrétiens évangéliques[60],[61].
    • celle de Sébastien Fath, chercheur au CNRS, qui estime qu'en 2018, le mouvement compterait 640 millions de croyants dans le monde[62],[63]. En 2020, selon le chercheur, le mouvement compterait environ 660 millions de croyants dans le monde[64].

Croissance

modifier

En 1960, plus de la moitié des missionnaires américains protestants sont chrétiens évangéliques[65]. Les missions américaines et européennes pentecôtistes sont également nombreuses, mais le pentecôtisme, un mouvement d'églises évangéliques, va surtout se développer de façon autonome, par des résidents non-étrangers, dans diverses régions du monde, notamment en Afrique, en Amérique du Sud et en Asie[66]. En 2007, il y avait plus 10 000 missionnaires baptistes dans des missions outremer dans le monde[67].

Selon certains chercheurs, le christianisme évangélique est le mouvement spirituel qui progresse le plus rapidement au monde dans le courant du 21e siècle, principalement par des expériences de conversion religieuse (nouvelle naissance)[68],[69].

Entre 1960 et 2000, la croissance globale du nombre des évangéliques est trois fois supérieure à celle de la population mondiale et deux fois à celle de l'islam[70].

En 2004, la Corée du Sud devient la deuxième source de missionnaires dans le monde, après les États-Unis et devant l’Angleterre[71],[72].

Répartition géographique dans le monde

modifier
Région % de la population qui se déclare évangélique dans la région % du total mondial de la population évangélique
Amérique (Nord et Sud) 10,0 % 32,9 %
Afrique subsaharienne 13,3 % 38,4 %
Asie-Pacifique 1,5 % 20,8 %
Europe 2,9 % 7,5 %
Proche-Orient & Afrique du nord 0,3 % 0,3 %
Total mondial 4,1% 100%

Source : Center for the Study of Global Christianity, cité par l'étude du Pew Research Center, p. 68.

La plus forte concentration d'évangéliques se situe aux États-Unis, avec 28,9 % de la population (soit 91,76 millions de fidèles), et au Brésil, avec 26,3 % de la population (soit 51,33 millions de fidèles)[73]. Aux États-Unis, les évangéliques, qui comptent certaines églises de courant fondamentaliste, représentent une force politique importante ; un grand nombre sont regroupés dans la Bible Belt[74].

Croyances

modifier

Chaque église a une confession de foi particulière et commune si elle est membre d’une confession chrétienne[75].

Le christianisme évangélique regroupe différents courants de théologie évangélique, dont les principaux sont conservateur fondamentaliste ou modéré et libéral[76],[77].

Les évangéliques adhèrent au Symbole de Nicée-Constantinople adopté au premier concile de Constantinople, qui concerne notamment la trinité, l’Église universelle et le jugement dernier[78].

L’Alliance évangélique mondiale, fondée par les organisations évangéliques de 21 pays, a établi une confession de foi commune lors de la première assemblée générale à Woudschoten (Zeist) aux Pays-Bas en 1951[79],[80]. Mais, cette confession de foi est sommaire, puisque chaque confession chrétienne évangélique a des particularités théologiques.

Malgré les nuances dans les divers mouvements évangéliques, il y a un ensemble de croyances similaires pour les mouvements adhérant à la doctrine de l’Église de professants, dont les principaux sont l’anabaptisme, le baptisme et le pentecôtisme[81],[82],[83],[84],[85],[86].

En dernier recours, l'excommunication est utilisée par les associations et les églises pour les membres qui ne veulent pas se repentir de croyances ou de comportements en contradiction avec la confession de foi de la communauté[87],[88].

Fondamentaliste

modifier

Depuis la fin du XIXe siècle, certains évangéliques, en opposition aux développements du libéralisme théologique[89], et surtout contre l’exégèse historico-critique qui s'était développée dans le protestantisme dès le XIXe siècle, ont établi le courant fondamentaliste[90]. En 1878, dans une réunion de la « Believers' Meeting for Bible Study » (devenue Niagara Bible Conference) aux États-Unis, 14 croyances fondamentales ont été établies par des pasteurs évangéliques[91]. Une grande importance est donnée à l’interprétation littérale de la Bible comme principale méthode d’étude biblique ainsi qu’à l’inerrance biblique et l’infaillibilité de leur interprétation[92],[93]. Il y a une attitude méfiante pour l’étude théologique intellectuelle et les implications qui semblent non spirituelles, comme dans le domaine de la justice sociale[94]. Ils sont opposés au féminisme et considèrent que la femme ne doit pas avoir un travail ou pratiquer un sport, mais plutôt être femme au foyer[95],[96]. Le militantisme anti-LGBT est une cause particulièrement importante pour eux et les déclarations haineuses contre les personnes homosexuelles sont fréquentes[97]. Les églises insistent beaucoup sur la dîme obligatoire et menacent de malédictions de l’Ancien Testament, d’attaques du diable et de pauvreté ceux qui ne la payent pas [98] ,[99]. L’adhésion aux théories du complot est fréquente [100]. L’indépendance de l’église est revendiquée et l’affiliation à une associations d’églises est peu fréquente, bien qu’il y ait des associations fondamentalistes[101]. Les églises qui adhèrent au fondamentalisme se nomment souvent église biblique, église fondamentale ou église indépendante afin de démontrer leur appartenance au mouvement[102]. Des églises fondamentalistes peuvent également être dans une même association que des églises modérées [103].

Modérée

modifier

Dans le courant néo-évangélique, la théologie évangélique modérée a fait son apparition dans les années 1940 aux États-Unis[104]. À la fin des années 1940, des théologiens évangéliques du Séminaire théologique Fuller fondé à Pasadena, en Californie, en 1947, ont défendu l'importance chrétienne du militantisme social[105]. L’étude de la Bible a été accompagnée de certaines disciplines comme l’herméneutique biblique et l’exégèse biblique[106],[107]. Des théologiens modérés sont devenus davantage présents dans les instituts de théologie évangélique et des prises de positions théologiques plus modérées ont été adoptées dans les églises évangéliques[108],[109]. Certaines églises, interpellées par la sécularisation de la société américaine et par les mouvements de contre-culture, ont lancé un renouveau de l'apologétique chrétienne, désormais enrichie de la démarche scientifique[110]. La justice sociale a occupé une place particulière et diverses ONG humanitaires chrétiennes ont été fondées[111]. Le mouvement a favorisé la fondation de nouveaux médias et instituts de théologie évangélique dans les années 1950[112].

Miracles

modifier
 
Imposition des mains pour la guérison dans l’église Living Streams International à Accra, au Ghana, 2018.

Pour une majorité de chrétiens évangéliques, le biblicisme fait en sorte que les miracles décrits dans la bible sont encore d'actualité et peuvent être présents dans la vie du croyant[113],[114]. Les guérisons, les succès scolaires ou professionnels, la naissance d'un enfant après plusieurs tentatives, la fin d'une addiction, etc., seraient des exemples tangibles de l'intervention de Dieu avec la foi et la prière, par le Saint-Esprit[115]. Dans les années 1980, le mouvement néo-charismatique a remis une emphase sur les miracles et les guérisons par la foi[116]. Dans certaines églises, une place particulière est ainsi réservée aux guérisons avec imposition des mains lors des services ou pour des campagnes d'évangélisation[117],[118]. La guérison par la foi ou guérison divine est considérée comme un héritage de Jésus acquis par sa mort et résurrection[119].

Principaux mouvements

modifier

Le nom de certaines églises évangéliques ne comporte pas nécessairement la mention « évangélique » ou d’un mouvement évangélique, même si elles sont membres d’une association d’églises, particulièrement celles qui sont concentrées sur les « gens en recherche spirituelle » (seeker churches)[120].

Anabaptisme

modifier

L'anabaptisme moderne commence le , lorsque Conrad Grebel a réuni un groupe de croyants opposés aux baptême des enfants à la maison de Felix Manz à Zollikon en Suisse, et a exercé le premier baptême du croyant[35]. Puis, il se développe dans le Tyrol avec les huttérites. La Confession de Schleitheim publiée en 1527 par les frères Suisses, un groupe d’anabaptistes, dont Michael Sattler à Schleitheim est une publication qui a répandu la doctrine du baptême du croyant et de l’Église de professants[121],[122]. En 1540, la publication de Fondation de la doctrine chrétienne, un livre théologique sur les croyances et pratiques anabaptistes, par Menno Simons aux Pays-Bas a donné naissance au mennonitisme[123]. Cette publication et d'autres ont contribué à la formation du mennonitisme, dont certaines doctrines inspireront plus tard aussi le christianisme évangélique[124]. La Conférence mennonite mondiale est fondée lors de la première conférence internationale à Bâle, en Suisse, en 1925 pour célébrer les 400 ans de l'anabaptisme[125]. Les principaux groupes anabaptistes sont les amish, les brethrens (frères), les huttérites et les mennonites[126]. En 2022, il y aurait 2,13 millions d'anabaptistes baptisés dans 86 pays[127].

Baptisme

modifier
 
Service à l'Église baptiste de Kohima Ao, affiliée au Conseil de l'église baptiste du Nagaland.

Le baptisme a ses origines dans un mouvement commencé par les Anglais John Smyth et Thomas Helwys à Amsterdam[128],[129],[130]. En raison de leurs convictions partagées avec les puritains et congrégationalistes, ils s'exilent en 1607 pour la Hollande avec d'autres croyants qui ont les mêmes positions bibliques[131]. En 1609, année considérée comme la fondation du mouvement, ils baptisent les croyants et fondent la première église baptiste[132],[133]. Thomas Helwys publie la première confession de foi baptiste Une déclaration de foi du peuple anglais (A Declaration of Faith of English People) en 1611[134]. En 1904, l’Union baptiste de Grande-Bretagne a envoyé des invitations à diverses associations d’églises baptistes dans le monde pour un congrès mondial en 1905[135],[136]. Des représentants de 23 pays ont répondu à l'invitation et ont fondé l'Alliance baptiste mondiale en 1905 au Exeter Hall de Londres[137],[138]. Cette dernière, la plus grande confession baptiste dans le monde, regrouperait 266 conventions baptistes membres dans 134 pays, 178,000 églises et 51,000,000 membres baptisés en 2024[139].

En 2010, le baptisme compterait 100 millions de croyants[140]. En 2020, selon le chercheur Sébastien Fath du CNRS, le mouvement compterait environ 170 millions de croyants dans le monde[141].

Pentecôtisme

modifier
 
Service à l'Église de la ville de rêve de Phoenix, aux États-Unis, affiliée aux Assemblées de Dieu, en 2007.

Le pentecôtisme a ses origines dans plusieurs réveils qui ont eu lieu aux XIXe et XXe siècles[142]. Le Grand Réveil de pentecôte commence avec le pasteur américain Charles Fox Parham, à Topeka (Kansas) en 1901. Après une première expérience de "parler en langue" au Bethel Bible College de Topeka, au Kansas, aux États-Unis, le , il affirme selon les épîtres de l'apôtre Paul (par exemple dans le premier épître de Paul aux Corinthiens au chapitre 12 et aux versets 4 à 10) que la glossolalie était un signe du baptême du Saint-Esprit, doctrine essentielle du pentecôtisme. Plusieurs camp de prière seront organisés sous sa direction. C’est ainsi que le "Mouvement de la Foi apostolique" se développe au Missouri, au Texas, en Californie et ailleurs[143]. Il se poursuit lors du Réveil gallois de 1904-1905 avec Jessie Penn-Lewis et Evan Roberts[144]. Puis en 1906, le Réveil d'Azusa Street prend place dans le centre-ville de Los Angeles sous la conduite du pasteur William Joseph Seymour[145],[146]. C'est Douglas Scott et son épouse, missionnaires anglais, qui ont fait connaître le pentecôtisme en France dans une communauté baptiste au Havre en 1930[147].

La Communauté pentecôtiste mondiale a été fondée en 1947 à Zürich, en Suisse lors d’une conférence de pasteurs pentecôtistes, organisée par les pasteurs suisse Leonard Steiner et sud-africain David du Plessis[148],[149].

En 2011, le pentecôtisme compterait 279 millions de personnes[150].

Les Assemblées de Dieu, la plus grande associations pentecôtiste dans le monde, auraient 367.398 églises et 53.700.000 membres en 2022[151].

Mouvements charismatiques

modifier

Selon une étude du Pew Research Center publiée en 2011 sur les charismatiques qui regroupent tous les mouvements du christianisme charismatique, soit évangéliques indépendants, catholiques, orthodoxes et protestants, il y aurait 304 millions de charismatiques dans le monde[152].

Mouvement charismatique évangélique

modifier

Dans les années 1960, après le début du mouvement charismatique, certaines églises évangéliques ont décidé de suivre les enseignements de ce mouvement et de quitter leurs associations d’églises pentecôtistes[153]. Bien que proche de certains éléments théologiques du pentecôtisme, le mouvement charismatique évangélique ne fait pas du parler en langues (glossolalie) une preuve nécessaire du baptême du Saint-Esprit, puisqu'il est considéré comme un don spirituel parmi les neuf autres, sans supériorité[154],[155]. Il insiste davantage sur la diversité des 9 dons du Saint-Esprit énoncés en 1 Corinthiens 12 versets 8-10, à savoir; la Sagesse, Connaissance, Foi, Guérison, Miracle, Prophétie, Discernement, Parler en langues, Interprétation de langues[156],[157].

Mouvement néo-charismatique

modifier

Le mouvement néo-charismatique a commencé aux États-Unis, dans le début des années 1980[158]. Le baptême du Saint-Esprit, annoncé par Jésus et les neuf dons du Saint-Esprit sont des éléments centraux du courant[159],[160]. Les églises néo-charismatiques ont souvent recours aux moyens de communications modernes[161]. La théologie du mouvement charismatique évangélique est reprise par le mouvement néo-charismatique avec plus d'ampleur et avec quelques aspects théologiques supplémentaires, tels le combat spirituel, la parole de foi et le renouvellement structurel[162].

Dans les pays francophones, les églises néo-charismatiques ou néo-pentecôtistes sont également appelées Églises de Réveil[163],[164].

Mouvements connexes

modifier

Christianisme non confessionnel

modifier

Certaines églises non confessionnelles se réclament du mouvement évangélique, même si certaines n’ont pas de partenariat formel avec d’autres églises évangéliques[165],[166],[167]. Le mouvement est particulièrement visible dans les megachurches[168],[169].

Les premières églises non confessionnelles sont apparues aux États-Unis dans le courant du XXe siècle, sous la forme d’églises indépendantes[170]. Elles ont connu une croissance significative qui continue au XXIe siècle, particulièrement aux États-Unis où elles représentaient la troisième confession chrétienne comptant le plus de fidèles en 2010[171],[172],[173]. En Asie, notamment à Singapour et en Malaisie, ces églises sont également de plus en plus nombreuses, depuis les années 1990[174].

Les églises du mouvement néo-charismatique utilisent souvent le terme non confessionnel pour se définir[175].

Certaines églises non confessionnelles s’identifient uniquement au christianisme[176].

Églises libres

modifier

La Fédération internationale des églises évangéliques libres a ses racines dans le mouvement piétiste européen du XIXe siècle[177]. Elle est fondée en 1948 à Berne en Suisse par des unions d’églises évangéliques libres de divers pays[178]. Selon un recensement de l'association d’églises, elle aurait en 2023, 31 associations nationales membres, 700,000 membres dans 33 pays[179].

Judaïsme messianique

modifier

Le judaïsme messianique est un courant qui désigne les juifs convertis au christianisme évangélique[180]. Les origines du mouvement du Judaïsme messianique apparaissent dans l'Angleterre du XIXe siècle. Les premières organisations officielles sont dirigées par des juifs convertis comme la Church's Ministry Among Jewish People, société anglicane de Londres pour la promotion du christianisme parmi les juifs de Joseph Frey (1809)[181]. Aux États-Unis le mouvement s'est développé surtout à partir des années 1960 et 1970[180]. Il combine une théologie chrétienne avec une pratique religieuse inspirée du judaïsme. Ses fidèles se présentent comme des Juifs affirmant la messianité de Yechoua (Jésus)[182]. Le groupe le plus connu, même s'il n'est pas le plus important en nombre, se nomme Jews for Jesus. Il fut fondé en 1973 par un pasteur d'origine juive, converti au christianisme 20 ans plus tôt[183],[184].

Les Juifs messianiques se définissent comme chrétiens, tout en soulignant l'importance des traditions juives, pour autant qu'elles soient en accord avec l'Évangile.

Si la majorité des messianiques israéliens sont d'ascendance juive directe, ceux des États-Unis peuvent être des chrétiens évangéliques qui s'identifient comme Juifs messianiques[185].

En 2012, ils seraient entre 175 000 et 250 000 fidèles aux États-Unis, entre 10 000 et 20 000 fidèles en Israël, pour un nombre total estimé de 350 000 fidèles dans le monde[186].

L'International Messianic Jewish Alliance est fondée en 1925 et rassemble des alliances nationales de croyants[187]. L’Union of Messianic Jewish Congregations est fondée en 1979[187],[188]. En 2022, elle disait compter 75 congrégations dans 8 pays[189]. L'International Alliance of Messianic Congregations est fondée en 1986[188],[190].

Organisations

modifier
 
Hôpital baptiste de Mutengene (Tiko), membre de la Convention baptiste du Cameroun.

L'Église évangélique locale est l'organisation qui représente l'Église universelle, et est vue par les évangéliques comme le corps de Jésus-Christ[191]. Elle est responsable de l’enseignement et des ordonnances, soit le baptême du croyant et la Sainte-Cène[192]. La gouvernance dans les églises évangéliques est majoritairement congrégationaliste et plus rarement de type épiscopalien dans certaines associations[193].

Bien que certaines églises revendiquent leur indépendance, d’autres églises se considèrent autonomes et interdépendante et font le choix d’être membres d'une association nationale et internationale d’églises [194],[195]. Cette relation de coopération permet le développement d’organisations communes, pour la mission et les domaines sociaux, comme l’aide humanitaire, des écoles, des instituts de théologie et des hôpitaux[196],[195].

Certaines associations sont membres d'une alliance nationale d'église de l’Alliance évangélique mondiale, qui compteraient 600 millions de croyants en 2020[60],[197].

Ministères

modifier

La gestion des Églises est assurée par les ministères évangéliques qui sont principalement ceux de pasteur, du diacre, du conducteur de louange et de l’évangéliste[198]. D’autres ministères peuvent également être présents, tel que celui d’ancien avec des fonctions similaires à celles du pasteur[199]. Dans un certain nombre de communautés, l'église est dirigée par un conseil d’anciens, avec une insistance très forte sur la collégialité[200]. Quand il y a un pasteur, celui-ci n’est que l’un des membres du conseil, sans autorité supérieure. Le ministère d’évêque avec une fonction de surveillance sur des églises à l’échelle régionale ou nationale est présent dans toutes les associations d’églises évangéliques, même si les titres de président du conseil ou de surveillant général sont majoritairement utilisés pour cette fonction[201],[202]. Le terme évêque est explicitement utilisé dans certaines associations d’églises[203]. Dans certaines églises du mouvement de la nouvelle réforme apostolique, il y a la présence de cinq ministères; ceux d'apôtre, prophète, évangéliste, pasteur, enseignant[204].

La formation des ministres s’effectue dans un institut de théologie évangélique pour une durée d’une année (certificat) à quatre années (licence, master) en théologie évangélique[205]. Les ministres peuvent se marier et avoir des enfants[206]. Le pasteur est généralement ordonné lors d’une cérémonie appelée consécration pastorale[207],[208],[209].

Ministères féminins

modifier

Certaines associations d’églises évangéliques autorisent officiellement le ministère pastoral des femmes dans les églises[210]. Le ministère féminin est justifié par le fait que Marie de Magdala aurait été choisie par Jésus pour annoncer sa résurrection aux apôtres[211].

Églises baptistes

modifier

L’ordination de femme pasteure est autorisée dans diverses confessions baptistes. La première femme baptiste qui a été ordonnée pasteure est l’Américaine Clarissa Danforth dans une église baptiste libre en 1815[212]. Dans les Églises baptistes américaines USA en 1882 [213]. Dans l’Union baptiste de Grande-Bretagne en 1922 [214]. La première femme pasteur française fut Madeleine Blocher-Saillens en 1929 par le Conseil de l'Église évangélique baptiste du Tabernacle, à Paris[215]. Parmi les autres confessions figurent également la Convention baptiste nationale, USA en 1965 [216]  ; la Convention baptiste nationale progressiste en 1969[217] ; les Ministères baptistes australiens en 1978[218] ; la Convention des églises baptistes des Philippines en 1980[218] et l’Association baptiste coopérative des États-Unis en 1991[219],[220].

Églises pentecôtistes

modifier

Dans les Assemblées de Dieu des États-Unis en 1927[221] et dans l'Église Foursquare en 1975 [222].

 
Service à l’Église baptiste Crossway de Melbourne, affiliée aux Ministères baptistes australiens, 2008.

Le service chez les évangéliques est vu comme un acte d'adoration de Dieu dans la vie de l'Église[223]. La liturgie est simplifiée et la conception du service est plus informelle[224]. Il comprend généralement deux parties principales, la louange (musique chrétienne), le sermon fondé sur la Bible, des prières, l’offrande, avec périodiquement la Sainte-Cène[225],[226],[227],[228]. Lors du service, il y a généralement une crèche pour les bébés[229]. Les enfants et les adolescents ont un enseignement adapté, l’école du dimanche, dans une salle distincte[230],[231]. Les principales fêtes chrétiennes célébrées par les évangéliques, sont Noël, la Pentecôte (par une majorité d'associations d’églises évangéliques) et Pâques pour l’ensemble des croyants[232],[233],[234].

Lieux de culte

modifier
 
Bâtiment de l’Église baptiste Ao de Chumukedima, Kohima, affiliée au Conseil de l'église baptiste du Nagaland (Inde).

Les lieux de cultes sont généralement appelés « temple » ou « bâtiment (d'église) »[235],[236],[237]. Dans certaines megachurches, l’appellation « campus » est parfois utilisée[238],[239]. L’architecture des lieux de cultes est majoritairement caractérisée par sa sobriété[240],[241]. La croix christique est l’un des seuls symboles spirituels qui peut généralement être vu sur le bâtiment d’une église évangélique et qui permet d’identifier l’appartenance du lieu[242],[243].

Aux États-Unis, jusqu'en 2019, les Solomon Awards récompensaient l’excellence dans la conception et la rénovation de bâtiments d'églises évangéliques, lors d’une cérémonie annuelle[244].

Certains services ont lieu dans des théâtres, des écoles ou des salles polyvalentes, en location pour le dimanche uniquement[245],[246],[247]. En raison de leur compréhension du deuxième des dix commandements, les évangéliques n’ont pas de représentation matérielle religieuse comme des statues, des icônes ou des tableaux dans leurs lieux de culte[248],[249]. Dans certains bâtiments se trouve un baptistère, sur la scène de l’auditorium (aussi appelée « sanctuaire ») ou dans une salle distincte, dans lequel on procède au baptême par immersion[250],[251].

Megachurch

modifier

Les services prennent des proportions impressionnantes dans les megachurches (églises où plus de 2 000 personnes se réunissent chaque dimanche)[252],[253],[254]. Dans certaines de ces mégaéglises, plus de 10 000 personnes se rassemblent chaque dimanche. Ces dernières sont appelées Gigachurch[255],[256],[257]. En 2015, il y aurait une centaine de gigachurches aux États-Unis[258].

Églises de maison

modifier

Dans certains pays du monde qui appliquent la charia ou le communisme, les interdictions de culte pour les chrétiens, la complexité d'obtention d'autorisations gouvernementales, et les persécutions des chrétiens, ont fait que les églises de maison sont une réalité pour de nombreux croyants[259],[260],[261],[262]. Par exemple en Chine, il y a de nombreuses Églises de maison en Chine, en majorité évangéliques[263]. Les rencontres ont ainsi lieu dans des maisons privées, en secret et dans « l'illégalité »[264].

En dehors de ce contexte de persécution, il existe aussi dans certaines églises, évangéliques ou non, des « groupes de maisons », « ecclésioles » qui peuvent avoir des activités cultuelles, mais sans se substituer au culte dominical qui réunit l’ensemble de la communauté[265].

Groupes de partage

modifier

L’Union internationale des groupes bibliques universitaires, une fédération évangélique rassemblant des groupes d’étude de la Bible pour étudiants sur les campus a été fondée en 1947 à l'université Harvard aux États-Unis avec des groupes bibliques de divers pays[266].

La Communauté internationale des hommes d'affaires du plein Évangile, une organisation évangélique offrant des rencontres dans des restaurants ou autres lieux publics pour les hommes d'affaires chrétiens, a été fondée en à Los Angeles, aux États-Unis par Demos Shakarian[267],[268],[269],[270].

Humanitaire

modifier
 
Un des avions de Samaritan's Purse servant au transport d’urgence de produits de première nécessité et de travailleurs humanitaires à Birmingham, Angleterre, 2019.

Dans les années 1940, aux États-Unis, le néo-évangélisme a développé l’importance de la justice sociale et des actions humanitaires dans les églises évangéliques[111],[271],[21]. La majorité des organisations humanitaires chrétiennes évangéliques a été fondée dans la deuxième moitié du XXe siècle[272]. Parmi les plus importantes, il y a World Vision International (1950), Samaritan's Purse (1970), Mercy Ships (1978), Prison Fellowship International (1979), International Justice Mission (1997)[273]. Selon le sociologue Sébastien Fath, les églises chrétiennes évangéliques et les ONG qu'elles soutiennent développent un entrepreneuriat humanitaire international dont les politiques tiennent de plus en plus compte[274].

Dialogues œcuméniques

modifier

L’œcuménisme évangélique se développe d'abord au sein de l'évangélisme, dans l’affiliation d’églises évangéliques à des associations d’églises évangéliques, qui sont membres d’alliances nationales évangéliques rattachées à l’Alliance évangélique mondiale[275]. Les diversités en termes sociaux, culturels, politiques, ethniques, linguistiques autant que confessionnels sont tolérées par les évangéliques sans aucun problème d'ordre doctrinal. Sans s'arrêter aux distinctions entre les confessions, les évangéliques préfèrent parler de l'Église (tout court) aussi appelée Église universelle à la suite du « Symbole des apôtres » (« Je crois en […] la Sainte Église universelle […] »), qui est à comprendre comme l'ensemble des « vrais » croyants en Christ, sauvés par leur foi[276].

Certaines associations d’églises évangéliques sont membres du Conseil œcuménique des Églises[277].

Diverses autres organisations évangéliques œcuméniques ont également contribué à développer l’unité évangélique, notamment des sociétés missionnaires[278],[279]. Dans l’étude biblique, l’Union internationale des groupes bibliques universitaires. Dans l'aide humanitaire chrétienne mondiale, World Vision International. Il y a également eu l’émergence de divers instituts de théologie évangélique œcuméniques.

Dialogue évangélique-catholique

modifier

Le dialogue entre l'Église catholique romaine et les églises évangéliques s’est fait de façon progressive. Il a débuté avec les églises pentecôtistes en 1972, sous la direction de David du Plessis, ancien secrétaire général de la Communauté pentecôtiste mondiale[280]. Il a débuté avec l'Alliance évangélique mondiale en 1977[281] et l’Alliance baptiste mondiale en 1984[282].

Les évangéliques et les médias

modifier

Maisons d'édition

modifier

Zondervan a été fondée en 1931 à Grandville, près de Grand Rapids (Michigan) aux États-Unis, par deux frères, Peter Zondervan et Bernard Zondervan[283],[284]. CLC International, comprenant également un réseau international de librairies chrétiennes évangéliques, a été fondé en 1941 à Colchester au Royaume-Uni[285]. En 2016, CLC compte 180 librairies dans 57 pays du monde[286]. Parmi les best-sellers, il y a eu La Croix et le Poignard publié en 1963 par le pasteur pentecôtiste David Wilkerson[287], Les langages de l'Amour publié en 1992 par le pasteur baptiste Gary Chapman[288], Une église motivée par l'essentiel publié en 1995 et Une vie motivée par l'essentiel publié en 2002 par le pasteur baptiste Rick Warren[289],[290].

Magazines

modifier

Dans la presse écrite, les magazines mensuels d'information et de réflexion chrétienne évangélique, Christianity Today, Charisma et Christianisme aujourd'hui sont les plus populaires dans la catégorie évangélique[291]. Christianity Today, a été fondé en 1956 aux États-Unis par le pasteur baptiste Billy Graham et John Howard Pew[292]. En 2008, son site web attirait 11,8 millions de visiteurs par mois[293]. Charisma a été fondé en 1975 par Stephen Strang, un journaliste et les Assemblées de Dieu aux États-Unis[291],[294]. En 1981, 80 000 exemplaires sont distribués et 250 000 en 2011[295]. En 1989, Christianisme aujourd'hui, un magazine francophone a été fondé par Alliance Presse en Suisse[296].

Réseaux de radiodiffusion

modifier

En 1923, l’église baptiste du Calvaire de New York aux États-Unis est la première église évangélique à avoir sa propre licence radio[297]. Radio Lumière a été fondée en à Les Cayes par la Mission évangélique baptiste du Sud d'Haïti[298],[299]. Phare FM a été fondée en 1989 à Mulhouse en France, sous le nom de Radio Phare par Bruno Léonardi[300],[301].

Chaînes de télévision

modifier

Christian Broadcasting Network a été fondé en 1961 par Pat Robertson gradué du New York Theological Seminary, à Virginia Beach, aux États-Unis[302]. Son émission-phare Le Club 700, est l'une des plus anciennes du paysage télévisuel américain et est diffusée en 39 langues dans 138 pays[303]. Trinity Broadcasting Network a été fondé en 1973 par Paul Crouch, gradué du Central Bible College des Assemblées de Dieu, et sa femme, Jan à Memphis (Tennessee)[304],[305]. Al Hayat TV, une chaîne de télévision chrétienne évangélique en langue arabe, a été fondée à Chypre en 2003 par Al Hayat Ministries[306],[307].

Sites web

modifier

En , GodTube, un site de partage de vidéos liées au christianisme, surtout évangélique, est fondé par Christopher Wyatt de Plano (Texas), à l'époque étudiant au Dallas Theological Seminary[308].

Applications mobiles

modifier

En 2008, le pasteur Bobby Gruenewald et Life.Church d' Edmond, Oklahoma, aux États-Unis, lancent YouVersion, une application offrant gratuitement des traductions de la Bible en plusieurs langues[309],[310],[311].

En 2015, 4 étudiants d'Accra au Ghana, lancent Asoriba, une application mettant en relation les églises chrétiennes évangéliques et les fidèles [312]. En 2017, elle compte 1,100 églises partenaires au Ghana, Kenya, Afrique du Sud, Nigeria et aux États-Unis, ainsi que 69,000 fidèles inscrits[313].

Les évangéliques et les arts

modifier

Musique

modifier
 
Passion Conferences, un festival de musique et d’évangélisation au Georgia Dome à Atlanta (Géorgie), États-Unis, en 2013

Pour les évangéliques, la louange à travers la musique chrétienne est une des composantes de la foi, qui est présente dans la vie de tous les jours[314]. Les artistes évangéliques ont apporté une contribution importante à la musique chrétienne contemporaine dans les années 1960, en développant divers styles de musique chrétienne, du rock chrétien au hip-hop chrétien en passant par le punk chrétien ou encore le metal chrétien[315],[316]. Les Dove Awards, une cérémonie annuelle qui récompense la musique chrétienne, sont créés à Memphis (Tennessee) en par la Gospel Music Association[317].

Divers labels de disques évangéliques ont soutenu le mouvement. Dans le rock chrétien, il y a Sparrow Records fondé en 1976 aux États-Unis par Billy Ray Hearn, un gradué en musique chrétienne de l’Université Baylor[318].

Dans le hip-hop chrétien, TobyMac, Todd Collins, et Joey Elwood fondent le premier label spécialisé Gotee Records en 1994[319],[320]. La fondation du label Reach Records en 2004 par Lecrae et Ben Washer a également eu un impact important dans le développement du hip-hop chrétien[321],[322].

Dans les années 1960, les artistes évangéliques ont commencé à produire des concerts et ils ont été de plus en plus présents lors de rassemblements de jeunes dans les décennies qui ont suivi, comme Passion Conferences à Atlanta (Géorgie), aux États-Unis[323]. La musique évangélique est également diffusée sur les radios chrétiennes, les chaînes de télévision et sur YouTube[324].

Selon une étude de Worship Leader Research publiée en 2023, parmi les 25 licences de chansons les plus populaires utilisées par les églises entre 2010 et 2020, presque 100% proviennent de 3 groupes de musique de megachurches : Hillsong Worship (Hillsong Church basée à Sydney, en Australie), Bethel Music (Bethel Church basée à Redding, en Californie) et Elevation Worship (Elevation Church basée à Matthews, en Caroline du Nord) [325].

Cinéma

modifier

Des sociétés chrétiennes évangéliques sont également présentes dans le domaine de la production cinématographique. La société de production Sherwood Pictures fondée par l’Église baptiste de Sherwood à Albany (Géorgie) en 2003 a particulièrement été influente au début du XXIe siècle [326],[327]. Son film Fireproof a été le film indépendant le plus rentable de 2008[328]. Pure Flix a été fondé en 2005 à Scottsdale aux États-Unis par David A. R. White, Russell Wolfe, Michael Scott et Elizabeth Travis[329]. En 2015, la société a lancé une plateforme de films et séries télévisées en flux continu sur Internet[330]. Kendrick Brothers a été fondé en 2013 par le pasteur baptiste Alex Kendrick, Stephen Kendrick et Shannon Kendrick dans le but de succéder à Sherwood Pictures[21]. Kingdom Story Company a été fondé en 2019 à Anaheim par les frères Erwin, Kevin Downes et Tony Young[331]. Parmi les succès de films évangéliques au box-office, il y a eu Dieu n'est pas mort sorti en 2014, Les Pouvoirs de la prière sorti en 2015 et La Voix du pardon sorti en 2018[332].

Les évangéliques et l’éducation

modifier
 
Alfonso A. Uy Student Union Building, Université centrale des Philippines à Iloílo, affiliée à la Convention des églises baptistes des Philippines.
 
Séminaire théologique baptiste de Hong Kong, affilié à la Convention baptiste de Hong Kong, 2008.

Les églises évangéliques ont été impliquées dans l’établissement d’écoles élémentaires et secondaires[333]. L’évangélisme a également permis le développement de plusieurs instituts de théologie évangélique, collèges et universités aux États-Unis dans le courant du 19e siècle[334],[335]. D’autres universités évangéliques ont été établies dans divers pays du monde[336].

Le Conseil pour les collèges et universités chrétiens a été fondé en 1976[337]. En 2023, le CCCU dit compter 185 membres dans 21 pays[338]. 150 sont aux États-Unis et au Canada et 30 dans 19 autres pays.

L’Association internationale des écoles chrétiennes a été fondée en 1978 par trois associations américaines d’écoles chrétiennes évangéliques[339]. Diverses écoles à l’international se sont ajoutées au réseau[340]. En 2023, elle dit compter 25.000 écoles dans 100 pays[341].

Le Conseil international pour l'éducation théologique évangélique a été fondé en 1980 par la Commission théologique de l’Alliance évangélique mondiale[342]. En 2023, il compterait 850 écoles membres dans 113 pays[343].

Les évangéliques et le créationnisme

modifier
 
Ark encounter à Williamstown, Kentucky, États-Unis.

En matière de science et d’origine de la terre et de la vie humaine, certains évangéliques soutiennent le créationnisme[344]. Par exemple, Answers in Genesis, fondée en Australie en 1986, est une organisation évangélique qui défend cette thèse[345]. Dans le Kentucky, elle a fondé le Creation Museum à Petersburg en 2007[346] et l’Ark Encounter à Williamstown en 2016[347]. Depuis la fin du XXe siècle, le créationnisme littéraliste a été délaissé par certains évangéliques en faveur du dessein intelligent[348]. Par exemple, le think tank Discovery Institute, établi en 1991 à Seattle, défend cette thèse[349].

Sexualité

modifier
 
Cérémonie de mariage à la Première église baptiste de Rivas, affiliée à la Convention baptiste du Nicaragua, 2011.

En matière de sexualité, plusieurs églises évangéliques font la promotion du pacte de pureté auprès des jeunes chrétiens évangéliques, qui sont invités à s'engager durant une cérémonie en public à l'abstinence sexuelle jusqu'au mariage chrétien[350]. Ce pacte est souvent symbolisé par une bague de pureté[351].

Dans les églises évangéliques, les jeunes adultes et les couples non-mariés sont encouragés à se marier tôt afin de vivre une sexualité selon la volonté de Dieu[352],[353].

Une étude américaine de 2009 de la Campagne nationale de prévention de la grossesse adolescente et non planifiée (anglais : National Campaign to Prevent Teen and Unplanned Pregnancy) a rapporté que 80% des jeunes évangéliques non mariés avaient eu des relations sexuelles et que 42% étaient dans une relation avec des rapports sexuels, lors de l’enquête[354].

La majorité des églises chrétiennes évangéliques est contre l’interruption volontaire de grossesse et soutient le recours aux agences d’adoption et aux agences de support social pour les jeunes mères qui veulent garder leur bébé[355]. Des organisations évangéliques comme Focus on the Family sont engagées dans le mouvement pro-vie[356].

La masturbation est vue comme étant interdite par certains pasteurs évangéliques en raison des pensées sexuelles qui peuvent l’accompagner[357],[358]. Toutefois, des pasteurs évangéliques ont souligné que la pratique avait été associée de façon erronée à Onan par des exégètes, qu’elle n’était pas un péché si elle n’était pas pratiquée avec des fantasmes ou de façon compulsive, et qu’elle était utile dans un couple marié, si son ou sa partenaire n’avait pas la même fréquence de besoins sexuels[359],[360].

Certaines églises évangéliques parlent uniquement de l’abstinence sexuelle et ne parlent pas de la sexualité dans le mariage[361],[362],[363]. D’autres églises évangéliques aux États-Unis et en Suisse parlent de la sexualité chrétienne comme d’un don de Dieu et une composante d’un mariage chrétien épanoui, dans des messages lors de cultes ou de conférences[364],[365],[366]. De nombreux livres et sites web évangéliques sont spécialisés sur le sujet[367],[368]. Le livre L'acte conjugal: La beauté de l'amour sexuel publié en 1976 par le pasteur baptiste Tim LaHaye et sa femme Beverly LaHaye a été un pionnier dans le domaine[369].

Les perceptions de l'homosexualité dans les Églises évangéliques sont variées selon les courants[370],[371]. La position conservatrice fondamentaliste est très hostile aux personnes homosexuelles et est impliquée dans des causes anti-gays et des déclarations homophobes[372]. Certaines églises ont une position conservatrice modérée[373]. Elles soutiennent uniquement une sexualité dans le mariage entre un homme et une femme, mais font preuve de sympathie et de respect envers les personnes homosexuelles[374]. Certaines confessions évangéliques ont adopté des positions neutres, laissant le choix aux églises locales de décider pour le mariage homosexuel (congrégationalisme)[375],[376]. Il y a des confessions chrétiennes évangéliques internationales libérales qui permettent le mariage homosexuel, comme l'Association des Baptistes Accueillants et Affirmants et The Covenant Network (pentecôtiste) [377],[378].

Le mariage chrétien est présenté par certaines églises comme une protection contre les inconduites sexuelles et une étape obligatoire pour obtenir un poste de responsabilité dans une église[379]. Ce concept a toutefois été remis en question par de nombreux scandales sexuels impliquant des dirigeants évangéliques mariés[380],[381]. Finalement, des théologiens évangéliques ont rappelé que le célibat devait être davantage valorisé dans l’Église d’aujourd’hui, puisque le don de célibat a été enseigné et vécu par Jésus-Christ et Paul de Tarse[382],[383].

Les évangéliques et la politique

modifier

Amérique du Nord

modifier

En raison des persécutions de l’Église anglicane contre les puritains, les "pères pèlerins" britanniques sont plus de 20 000 à émigrer entre 1630 et 1640 en Nouvelle-Angleterre (aux États-Unis) [384]. Toutefois, à leur tour, ils sont peu tolérants des autres mouvements religieux qui ne partagent pas leurs conceptions religieuses et politiques. En effet, ils ont pour projet d’établir une communauté politique qui respecte leurs principes religieux dans la colonie du Massachusetts et s’opposent à toute confrontation qui remet en cause cet idéal[385]. Le pasteur baptiste Roger Williams a été ainsi banni du Massachusetts en 1635 pour ses positions en faveur de la séparation de l’Église et de l’État, de la liberté de culte et des droits fonciers autochtones, qui l’ont entraîné dans des conflits avec les pasteurs et les magistrats de la colonie[386]. Il a acheté une terre aux Amérindiens et a fondé la ville de Providence en 1636, ainsi que le Rhode Island, où il devient gouverneur. En 1656, il a accueilli des quakers victimes de persécution religieuse au Massachusetts [387].

Au XIXe siècle, la gauche évangélique s'est manifestée notamment avec l'antiesclavagisme[388]. Des évangéliques ont milité en faveur des droits des femmes, dont le droit de vote[105],[389]. En raison de l'influence du fondamentalisme au début du XXe siècle, le mouvement et le militantisme social ont perdu de leur élan[105]. Cependant, à la fin des années 1940, des théologiens évangéliques du Séminaire théologique Fuller fondé à Pasadena, en Californie, en 1947, ont défendu l'importance chrétienne du militantisme social. La gauche évangélique connut un nouvel élan dans les années 1960 avec la fondation de la Conférence du leadership chrétien du Sud en 1957, dirigée par le pasteur baptiste Martin Luther King Jr.[390].

Au cours des années 1960 et 1970, la gauche évangélique a défendu les principes anti-guerre, droits civiques et anti-consommation tout en soutenant la fidélité doctrinale et sexuelle[391].

Lors de la campagne pour la présidentielle de 1976, Jimmy Carter, un diacre baptiste, a été le premier à avoir ouvertement affirmé sa foi chrétienne évangélique[392]. Les évangéliques votaient peu jusque dans les années 1970 : 70 % d'entre eux n'avaient pas voté lors de cette élection. Toutefois, le thème de la religion avait donné un regain d'intérêt aux évangéliques pour la politique et allait le desservir au moment de sa 2e campagne électorale, en 1980. En effet, quatre ans plus tard, le manque d'opposition ferme à l’avortement, l'homosexualité et au féminisme du président Carter, avaient déçu beaucoup des chrétiens évangéliques qui l'avaient soutenu en 1976[392] et certains fondamentalistes décidèrent de s'organiser et de former un groupe de pression politique conservateur, baptisé la Moral Majority (« majorité morale ») ou the Religious Right (« la droite religieuse »)[393] que Ronald Reagan sut récupérer. Les évangéliques avaient de toute façon déjà pris leurs distances avec un Parti démocrate qui avait, selon eux, participé au déclin moral des États-Unis. Une fois la présidentielle de 1980 gagnée, Reagan fit d'ailleurs voter une série de lois et favorisa des amendements directement liés aux valeurs chrétiennes que défendent les évangéliques[394].

De Reagan à Bush fils, les évangéliques, tout en s'organisant toujours mieux, ont voté massivement pour les Républicains[394]. Dès 1980, l'influence des télévangélistes conservateurs devint un phénomène de premier ordre dans les campagnes électorales ; les plus actifs d'entre eux étaient Jerry Falwell, Pat Robertson, fondateur de la chaîne de télévision chrétienne CBN, Jim Bakker, James Robison, ou encore Bill Bright, fondateur de l’organisation missionnaire Cru[392]. Au cours de la campagne pour l'élection présidentielle de 2000, George W. Bush réaffirma sa foi chrétienne[395] et se fit le défenseur des valeurs traditionnelles mais avec un peu moins de véhémence que ses prédécesseurs. Les évangéliques attendaient beaucoup de Bush et de sa promesse, la faith-based initiative, une série de dispositions spéciales de l'État américain et de subventions destinées aux associations religieuses afin de contribuer à lutter contre la pauvreté. Une partie d'entre eux furent déçus par une opposition jugée trop faible au mariage homosexuel, par le manquement à la faith-based initiative et par la politique militariste du président et de son administration. À ce sujet, David Kuo, conseiller spécial de Bush pour la faith-based initiative démissionna de son poste en 2006 en dénonçant le dénigrement de l'administration en place envers les pauvres et déclara que cette même administration recherchait le soutien des chrétiens tout en se moquant d'eux[396]. Leur moindre mobilisation à partir de 2008, bien que n'étant pas, et de loin, le seul facteur, a favorisé l'élection de Barack Obama[397].

En 2007, l'organisation Chrétiens des lettres rouges a été fondée par le pasteur baptiste Tony Campolo et par Shane Claiborne dans le but de rassembler les évangéliques qui croient en l'importance d'insister sur les questions de justice sociale évoquées par Jésus (en rouge dans certaines traductions de la Bible)[398].

En 2016, grâce à l'appui de quelques dirigeants évangéliques pour Donald Trump, une alliance se forge entre le candidat républicain et les chrétiens évangéliques conservateurs[399]. Les électeurs évangéliques blancs votent majoritairement pour Donald Trump (à 81%, contre 16% à Hillary Clinton). Ces chiffres ont toutefois été remis en cause, en raison qu’ils ne contiennent que des évangéliques blancs, que les sondés étaient auto-identifiés, et qu’ils comprennent que ceux qui ont voté[400]. De nombreuses personnes de la gauche évangélique, souvent engagées sur le terrain de la justice sociale et opposées à la peine de mort, se sentent en décalage avec les guerres culturelles de cette droite conservatrice, plus âgée[401],[402].

À mi-mandat, la question de l’influence des chrétiens évangéliques ultra-conservateurs prend une importance croissante, dans la mesure où la survie politique de Donald Trump semble en dépendre de plus en plus[403]. En , à l'approche des élections à mi-parcours, le soutien des évangéliques à Trump semble se maintenir, bien qu'il y ait une certaine érosion parmi les femmes. Un sondage publié début octobre par le Public Religion Research Institute a révélé que 72% des protestants évangéliques blancs avaient une opinion favorable du président[404].

En , au Caire, dans le cadre de sa tournée au Moyen-Orient et dans le Golfe, Mike Pompeo, le secrétaire d'État qui a été désigné le en remplacement de Rex Tillerson, s'est présenté « en tant que chrétien évangélique ». Comme le vice-président Mike Pence, Mike Pompeo considère la théologie évangélique comme une source d’inspiration très puissante[405].

Un sondage de la firme Politico / Morning Consult de , a révélé que 43% des évangéliques étaient en faveur de la destitution du président Donald Trump[406].

Au Canada, des pasteurs évangéliques sont devenus premiers ministres de province, tels Tommy Douglas en Saskatchewan de 1944 à 1961 et William Aberhart en Alberta de 1935 à 1943[407],[408],[409].

Le Parti évangélique suisse a été fondé en Suisse en 1919 [410].

Amérique latine

modifier
 
Réunion du Front parlementaire évangélique au Palais du Congrès national à Brasilia, au Brésil, 2023.

En Amérique latine, depuis les années 1990, des groupes parlementaires et des partis politiques ont été fondés par des évangéliques[411]. Le soutien des églises évangéliques est particulièrement sollicité par les aspirants de partis conservateurs à la présidence de pays qui comptent de plus en plus sur l’électorat évangélique pour remporter les élections[412].

Au Brésil, le Front parlementaire évangélique a été fondé en 2003 afin de rassembler les parlementaires évangéliques, de tout parti politique, au Palais du Congrès national à Brasilia, au Brésil [413]. De nombreux pasteurs se sont investis dans le domaine politique allant de la mairie, au parlement, en passant par le Sénat, favorisant la fondation du parti des Républicains en 2005[414]. Les évangéliques ont majoritairement soutenu l'élection de l'ultra conservateur catholique Jair Bolsonaro, l'alliance de « l'extrémisme religieux avec une vision autoritaire et totalitaire du monde », en se mobilisant pour la « préservation de la famille monogame formée par des hommes et des femmes »[415]. Cet appui s’expliquerait par le conservatisme qui caractérise la société brésilienne.

Afrique

modifier

En Afrique, des pasteurs chrétiens évangéliques sont devenus présidents tels le Béninois Boni Yayi de 2006 à 2016[416] et le Malawite Lazarus Chakwera en 2020[417].

Critiques diverses

modifier

Critiques venues des milieux religieux

modifier

Anti-intellectualisme

modifier

Dans son livre publié en 1963, Strength to Love, le pasteur baptiste Martin Luther King a reproché à certaines églises baptistes leur anti-intellectualisme, notamment en raison du manque de formation théologique chez les pasteurs[418].

Altération du message chrétien par l'usage des mass media

modifier

En 1981, le théologien et sociologue français Jacques Ellul a reproché aux évangéliques l'usage de moyens de communication modernes lors de campagnes d'évangélisation ainsi que l'utilisation des médias pour communiquer la foi chrétienne, en raison d'une altération possible du message[419],[420].

Critiques de la gestion interne

modifier

Détournements de fonds

modifier

Depuis les années 1970, divers scandales financiers de détournements de fonds ont été rapportés dans des églises et des organisations évangéliques[421]. Le Conseil évangélique pour la responsabilité financière a été fondé en 1979 pour renforcer l’intégrité financière dans les organisations et les églises évangéliques qui désirent volontairement être membres et se soumettre à des vérifications comptables annuelles[422].

Victimes de violence sexuelle, domestique et psychologique

modifier

Certaines églises et organisations évangéliques ont été critiquées par des victimes de viol et de violence domestique pour leur gestion silencieuse des cas d’abus par des pasteurs ou des membres[423]. Le non-signalement des abus à la police serait majoritairement présent dans des églises non-membres d'associations d’églises évangéliques, ou affiliées à des associations d’églises qui accordent beaucoup d’importance à une large autonomie des églises[424],[425]. L’organisation évangélique GRACE a été fondée en 2004 par le professeur baptiste Boz Tchividjian afin d’aider les églises à lutter contre les agressions sexuelles, les violences psychologiques et les violences physiques dans les organisations chrétiennes[426].

Dérives dans les promesses de guérison

modifier

Dans le pentecôtisme, des dérives ont accompagné l’enseignement de la guérison par la foi. Dans certaines églises, des tarifications de prière contre des promesses de guérison ont été constatées[427]. Certains pasteurs et des évangélistes ont été accusés d’avoir mis en scène de fausses guérisons[428],[429]. Certaines églises, aux États-Unis ou au Nigeria, ont déconseillé à leurs membres la vaccination, en déclarant que cela était pour les faibles dans la foi et qu’avec une confession positive, ils seraient immunisés[430],[431]. Des églises pentecôtistes qui interdisent le recours à la médecine ont causé des décès qui auraient pu être évités, entrainant parfois la condamnation de parents à des peines de prison pour la mort de leurs enfants[432],[433]. Cette position n’est pas représentative de toutes les églises évangéliques, comme l’indique le document La Guérison miraculeuse publié en 2015 par le Conseil national des évangéliques de France, qui mentionne que la médecine est l’un des dons de Dieu faits aux humains[434],[435]. Des églises et certaines organisations humanitaires chrétiennes évangéliques sont impliquées dans des programmes médicaux de santé[436],[437],[438]. De nombreuses églises évangéliques ont également ouvert leurs portes à des centres de vaccination[439].

Dérives sectaires

modifier

Selon le rapport 2016-2017 de la Miviludes, en France, le deuxième mouvement religieux qui comptait le plus de signalements pour de présumées dérives sectaires était le christianisme évangélique, et majoritairement dans le courant pentecôtiste pour des églises non membres du Conseil national des évangéliques de France[440],[441]. En 2020, le mouvement a eu plus de 200 signalements, majoritairement dans le courant néo-charismatique[442],[443]. Les principales dérives mentionnées étaient des abus financiers, comme la multiplication des offrandes au profit des pasteurs, et des menaces pour la santé, comme des discours qui rejettent la médecine et promettent des guérisons miraculeuses[444].

Théologie de la prospérité

modifier

La théologie de la prospérité, qui s’est répandue dans les années 1970 et 1980 aux États-Unis, principalement par des télévangélistes pentecôtistes et charismatiques, est une doctrine particulièrement controversée dans les églises évangéliques[445],[446]. Elle est centrée sur l’enseignement de la foi chrétienne comme un moyen de s’enrichir financièrement et matériellement, par une « confession positive » et une contribution aux ministères chrétiens[447]. Des promesses de guérison divine et de prospérité sont garanties, en échange de certains montants de dons[427],[448],[449]. Certains pasteurs menacent de malédictions, d’attaques du diable et de pauvreté ceux qui ne donnent pas la dîme[216],[99],[450]. Souvent associée avec la dîme obligatoire, cette doctrine a été comparée à un business religieux[451],[452],[453]. Les pasteurs qui adhérent à la théologie de la prospérité ont été critiqués par des journalistes pour leur style de vie bling-bling (vêtements luxueux, grandes maisons, voitures haut de gamme, avion privé, etc.)[454],[453],[455]. En 2012, le Conseil national des évangéliques de France a publié un document dénonçant cette doctrine, en mentionnant que la prospérité était bien possible pour un croyant, mais que cette théologie poussée à l'extrême amène au matérialisme et à l’idolâtrie, ce qui n'est pas le but de l’Évangile[456],[457].

Pressions financières

modifier

Les offrandes et la dîme occupent beaucoup de temps dans certains services[458]. Les collectes d’offrandes sont multiples ou séparées dans divers paniers ou enveloppes afin de stimuler les contributions des fidèles[459],[458].

Des églises évangéliques qui font de la dîme une pratique obligatoire et surveillée ont été poursuivies en justice en raison de moyens de pressions psychologiques utilisés [216],[460],[461].

Redevabilité et contrôle des abus de pouvoir

modifier

En 2018, le professeur américain Scot McKnight du Northern Baptist Theological Seminary a reproché aux megachurches évangéliques la faible relation de redevabilité externe de leurs dirigeants en n’étant pas membre d'associations d’églises, les exposant davantage à des abus de pouvoir[462].

Critiques de l'influence politique et sociale

modifier

Promotion du créationnisme

modifier

En 2011, des médias ont critiqué l'évangélisme fondamentaliste pour la création d'« une culture parallèle » ainsi que l'enseignement du créationnisme dans ses écoles et son anti-intellectualisme[463].

Promotion de l'individualisme

modifier

En 2011, le professeur évangélique américain Ed Stetzer a attribué à l’individualisme la raison de l’augmentation du nombre d’églises évangéliques qui se réclament du christianisme non confessionnel[464].

Promotion du néolibéralisme et faible sensibilité aux injustices sociales

modifier

Certains auteurs chrétiens ont reproché à l'évangélisme d'être une forme de justification « spirituelle » (implicite ou explicite) de la société technicienne et capitaliste[465],[466], en utilisant les mêmes méthodes de propagande que le néolibéralisme et en allant parfois jusqu'à faire la promotion des valeurs marchandes[467].

En 2018, le théologien baptiste Russell D. Moore a critiqué certaines églises baptistes américaines pour leur moralisme insistant fortement sur la condamnation de certains péchés personnels, mais silencieux sur les injustices sociales qui font souffrir des populations entières, comme le racisme[468].

Prosélytisme

modifier

Le fait que les évangéliques fassent de l’évangélisation et parlent de leur foi en public est souvent reproché par les médias et associé à du prosélytisme[469]. Selon les évangéliques, la liberté de conscience et la liberté d'expression leur permettent de parler de leur foi comme de tout autre sujet[470]. Les films chrétiens réalisés par des sociétés de production américaines évangéliques sont également régulièrement associés à du prosélytisme[471],[472]. Selon Sarah-Jane Murray, professeure d'écriture de scénario à l’Université Baylor et contributrice à la Commission chrétienne du cinéma et de la télévision aux États-Unis, les films chrétiens sont des œuvres d'art, et non pas du prosélytisme[473]. Pour Hubert de Kerangat, responsable communication chez Saje distribution, diffuseur de ces films chrétiens américains en France, si les films chrétiens sont « prosélytes », tous les films sont « prosélytes », puisque chaque film transmet un message, que le spectateur est libre d'approuver ou pas[474].

Notes et références

modifier
  1. a b et c Religioscope et Sébastien Fath, À propos de l’évangélisme et des Églises évangéliques en France – Entretien avec Sébastien Fath, religion.info, France, 3 mars 2002.
  2. a et b Donald W. Dayton, The Variety of American Evangelicalism, Univ. of Tennessee Press, États-Unis, 2001, p. 155
  3. « 660 millions d'évangéliques en 2020 (estimation) », sur blogdesebastienfath.hautetfort.com (consulté le ).
  4. D’un point de vue lexical, l'anglais, dont l'usage actuel au sens "évangélisme" est issu, dispose de deux adjectifs distincts : evangelical (« évangélique », « de l’Évangile » ou « des évangiles »; mais signifie parfois également en tant que substantif « adhérent au christianisme évangélique ») et evangelistic (« lié à la promotion de la prédication et de la dissémination de l’Évangile chrétien »), que le français nomme « évangéliste ».
  5. a et b (de) Erwin Fahlbusch, Geoffrey William Bromiley, Jan Milic Lochman, John Mbiti, Jaroslav Jan Pelikan et Lukas Vischer, Evangelisches Kirchenlexikon, USA, Wm. B. Eerdmans Publishing, , p. 212.
  6. Louis Fraysse, « Évangéliques ou évangélistes : quelles différences ? », sur reforme.net, .
  7. Dictionnaire Larousse, Définition du mot évangéliste, consulté le 11 novembre 2019.
  8. a et b Dictionnaire Larousse, Définition du mot évangélique, consulté le 11 novembre 2019.
  9. George Thomas Kurian, Mark A. Lamport, Encyclopedia of Christianity in the United States, Volume 5, Rowman & Littlefield, États-Unis, 2016, p. 1538
  10. Fath 2005, p. 366.
  11. a et b Fath 2005, p. 378.
  12. Donald M. Lewis, Richard V. Pierard, Global Evangelicalism: Theology, History & Culture in Regional Perspective, InterVarsity Press, États-Unis, 2014, p. 297.
  13. Fath 2001, p. 75.
  14. (en) Timothy J. Demy et Paul R. Shockley, Evangelical America: An Encyclopedia of Contemporary American Religious Culture, USA, ABC-CLIO, , p. 466.
  15. Harold Heie, A Future for American Evangelicalism: Commitment, Openness, and Conversation, Wipf and Stock Publishers, États-Unis, 2015, p. 11-15.
  16. (en) Darryl G. Hart, Deconstructing Evangelicalism: Conservative Protestantism in the Age of Billy Graham, Baker Academic, , 224 p. (ISBN 978-0-8010-2728-4, lire en ligne).
  17. Philippe Gonzalez, « Que ton règne vienne » : des évangéliques tentés par le pouvoir absolu, Genève, Labor et Fides, , 464 p. (ISBN 978-2-8309-1530-3, lire en ligne).
  18. Philippe Gonzalez, « Changer les cœurs, gagner les nations : la conversion dans l'évangélisme », sur Esprit Presse, (consulté le ).
  19. Donald F. Durnbaugh, The Believers' Church: The History and Character of Radical Protestantism, Wipf and Stock Publishers, États-Unis, 2003, p. 8
  20. John Howard Yoder, Theology of Mission: A Believers Church Perspective, InterVarsity Press, États-Unis, 2014, p. 147
  21. a b et c Eric C. Miller, The Political Legacy of Progressive Evangelicals, religionandpolitics.org, États-Unis, 27 octobre 2015.
  22. Frederick Casadesus, Les évangéliques sont-ils tous protestants ?, reforme.net, 20 octobre 2005.
  23. Catherine Coroller, « Les évangéliques font chapelle à part », liberation.fr, 15 juin 2010.
  24. « Un « nouvel élan » pour les évangéliques de la Fédération protestante de France », sur La Croix, (consulté le )
  25. « Qui sont les membres de la Fédération Protestante ? », sur Fédération protestante de France (consulté le )
  26. Valérie Aubourg, Entre une hyper modernité communicationnelle et un recours traditionnel au sacré : les Églises évangéliques-charismatiques à l'île de La Réunion, Revista Româna de Jurnalism si Comunicare; Bucharest Vol. 6, N° 3, 2011, p. 5-13.
  27. Antoine Nouis, « Qu’est-ce que le “néoprotestantisme” » selon Régis Debray ?, reforme.net, France, 27 septembre 2017.
  28. Brian Stiller, Evangelicals Around the World: A Global Handbook for the 21st Century, Thomas Nelson, États-Unis, 2015, p. 10
  29. Peter N. Stearns, Encyclopedia of Social History, Routledge, Abingdon-on-Thames, 1993, p. 329
  30. « Évangélisme » dans L'Encyclopédie canadienne, Historica Canada, 1985–. (consulté le ).
  31. Frank Leslie Cross, Elizabeth A. Livingstone, The Oxford Dictionary of the Christian Church, Oxford University Press, Royaume-Uni, 2005, p. 583
  32. Michael G. Baylor, Raymond Geuss, Quentin Skinner, The Radical Reformation, Cambridge University Press, Royaume-Uni, 1991, p. X11
  33. Fath 2005, p. 70-71.
  34. Olivier Favre, Les églises évangéliques de Suisse : origines et identités, Genève, Labor et Fides, , p. 65.
  35. a et b Olivier Favre, Les églises évangéliques de Suisse : origines et identités, Genève, Labor et Fides, , p. 67.
  36. Patrick Johnstone, The Future of the Global Church: History, Trends and Possibilities, InterVarsity Press, États-Unis, 2014, p. 123
  37. Anne C. Loveland, Otis B. Wheeler, From Meetinghouse to Megachurch: A Material and Cultural History, University of Missouri Press, États-Unis, 2003, p. 35
  38. Stephen J. Hunt, Handbook of Megachurches, Brill, Leiden, 2019, p. 50
  39. Kenneth J Stewart, Restoring the Reformation: British Evangelicalism and the Francophone 'Reveil' 1816-1849, Wipf and Stock Publishers, États-Unis, 2006, p. 84
  40. Fath 2001, p. 111-112.
  41. Christopher H. Sterling, Biographical Encyclopedia of American Radio, Routledge, Abingdon-on-Thames, 2013, p. 253
  42. (en) J.K. Haden, C.E. Swann, Prime Time Preachers.The Rising Power of Televangelism (1981), p. 18-19
  43. Céline Hoyeau, « Billy Graham, le pasteur de l’Amérique, est mort », sur La Croix,
  44. John Lyden, The Routledge Companion to Religion and Film, Taylor & Francis, Abingdon-on-Thames, 2009, p. 82
  45. Lisa B. Deaderick, BRIEF HISTORY OF MULTISITE CHURCHES, dailypress.com, États-Unis, 23 décembre 2006
  46. Jessica Martinez, Multisite Church Movement Grows to 8,000 Sites; Study Shows Success Comes with Reaching More New Believers, christianpost.com, États-Unis, 06 mars 2014
  47. « «Suisse d’adoption», Billy Graham aimait la Riviera », sur 24 heures (consulté le )
  48. Onyinah 2014, p. 419.
  49. « La feuille de route des leaders évangéliques du monde entier vient de paraître », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
  50. (en) Wright, Christopher J H, « Whole Gospel, Whole Church, Whole World », Christianity Today,‎
  51. Jacques-Olivier Boudon, Françoise Thelamon, Les chrétiens dans la ville, Publications des Universités de Rouen et du Havre, Suisse, 2006, page 333
  52. Michel Béghin, Ce jour-là, le 15 juillet 1999, naît le Top Chrétien, christianismeaujourdhui.info, Suisse, 15 février 2015
  53. Céline Hoyeau, Avec Top chrétien, des missionnaires évangéliques ont élu domicile sur la Toile, la-croix.com, France, 2 décembre 2009
  54. Ruth Maclean, Eat, pray, live: the Lagos megachurches building their very own cities, theguardian.com, Royaume-Uni, 11 septembre 2017
  55. Marie-Ève Cousineau, La montée des églises évangéliques, radio-canada.ca, Canada, 17 novembre 2013
  56. Jules Kabore, Ouagadougou : L’Eglise des Assemblées de Dieu de Tanghin Barrage fait peau neuve, burkina24.com, Burkina Faso, 31 décembre 2020
  57. Claire Guédon, Églises évangéliques en pleine croissance : l’Île-de-France à l’heure des « megachurches », leparisien.fr, France, 15 mars 2023
  58. Christianity : A Report on the Size and Distribution of the World's Christian Population, Pew Forum, 19 décembre 2011, p. 17
  59. Christianity : A Report on the Size and Distribution of the World's Christian Population, Pew Forum, 19 décembre 2011, p. 18
  60. a et b (en) « WEA » [archive du ], Alliance évangélique mondiale, (consulté le ).
  61. Brian Stiller, Evangelicals Around the World: A Global Handbook for the 21st Century, Thomas Nelson, États-Unis, 2015, p. 5.
  62. Luc Perin, Les évangéliques, meilleurs missionnaires que les catholiques ?, lavie.fr, France, 16 mai 2018
  63. Evangeliques.info,640 millions d'évangéliques dans le monde, evangeliques.info, Suisse, 24 janvier 2018
  64. « 660 millions d'évangéliques en 2020 (estimation) », sur blogdesebastienfath.hautetfort.com (consulté le )
  65. Samuel S. Hill, Charles H. Lippy, Charles Reagan Wilson, Encyclopedia of Religion in the South, Mercer University Press, États-Unis, 2005, p. 304
  66. Allan Anderson, An Introduction to Pentecostalism: Global Charismatic Christianity, Cambridge University Press, Royaume-Uni, 2013, p. 175
  67. (en) William H. Brackney, Historical Dictionary of the Baptists, Scarecrow Press, , p. 391.
  68. Charles Taylor, La diversité de l'expérience religieuse aujourd'hui: William James revisité, Les Editions Fides, Canada, 2003, p. 39-40
  69. Richard K. Fenn, The Blackwell Companion to Sociology of Religion, John Wiley & Sons, États-Unis, 2008, p. 52
  70. (en) Bruce Milne, Know the Truth : A Handbook of Christian Belief, InterVarsity Press, , 384 p. (ISBN 978-0-8308-2576-9 et 0-8308-2576-2, lire en ligne), p. 332.
  71. Norimitsu Onishi, Korean Missionaries Carrying Word to Hard-to-Sway Places, nytimes.com, États-Unis, 1er novembre 2004
  72. Quentin J. Schultze, Robert Herbert Woods Jr., Understanding Evangelical Media: The Changing Face of Christian Communication, InterVarsity Press, États-Unis, 2009, p. 244
  73. (en) Johnstone et Mandryk, « Operation World » (consulté le ).
  74. (en) Institute for the Study of American Evangelicals, « How Many Evangelicals Are There? », sur Wheaton College (consulté le ).
  75. William A. Dyrness, Veli-Matti Kärkkäinen, Global Dictionary of Theology: A Resource for the Worldwide Church, InterVarsity Press, États-Unis, 2009, p. 294
  76. Roger E. Olson, The Westminster Handbook to Evangelical Theology, Westminster John Knox Press , Royaume-Uni, 2004, p. 172
  77. Peter Beyer, Religion in the Process of Globalization, Ergon, Germany, 2001, p. 261
  78. Walter A. Elwell, Evangelical Dictionary of Theology, Baker Academic, États-Unis, 2001, p. 95
  79. Roger E. Olson, The Westminster Handbook to Evangelical Theology, Westminster John Knox Press, États-Unis, 2004, p. 100
  80. Brian Stanley, The Global Diffusion of Evangelicalism: The Age of Billy Graham and John Stott, InterVarsity Press, États-Unis, 2013, p. 73
  81. Brackney 2009, p. 87 : "From the 16th century, those in the close circle of the believer's churches include the Mennonites, Brethren, Baptists, Amish, and Hutterites, to name the major subcategories. In more modern development, (…) such as the Pentecostals, may consider themselves believer's churches by this definition."
  82. Darren T. Duerksen, William A. Dyrness, Seeking Church: Emerging Witnesses to the Kingdom, InterVarsity Press, États-Unis, 2019, p. 45 : "The Believer's Church: As we turn to the early “radical Reformation” or Anabaptist movement (…) widely seen in various Baptist, Pentecostal, community, and independent churches."
  83. Michel Deneken, Francis Messner, Frank Alvarez-Pereyre, La théologie à l'Université: statut, programmes et évolutions, Editions Labor et Fides, Genève, 2009, p. 64 : "L’enseignement dans les établissements évangéliques : (…) les églises évangéliques aimant à se présenter comme des « Églises de professants », dont les membres sont des chrétiens convaincus et engagés."
  84. Religioscope et Sébastien Fath,À propos de l’évangélisme et des Églises évangéliques en France – Entretien avec Sébastien Fath, religion.info, France, 3 mars 2002 : "Le critère d’«Eglise de professants» permet plus nettement de cerner ce que l’on appelle stricto sensu des évangéliques"
  85. Donald M. Lewis, Richard V. Pierard, Global Evangelicalism: Theology, History & Culture in Regional Perspective, InterVarsity Press, États-Unis, 2014, p. 40 : "The modern mission movement is the outstanding exhibit of the influence of the evangelical theological impulse over the past four centuries". et 297: "The Baptist and Mennonite traditions are examples of believer's churches".
  86. Robert H. Krapohl, Charles H. Lippy, The Evangelicals: A Historical, Thematic, and Biographical Guide, Greenwood Publishing Group, États-Unis, 1999, p. 11
  87. Donald F. Durnbaugh, The Believers' Church: The History and Character of Radical Protestantism, Wipf and Stock Publishers, États-Unis, 2003, p. 32
  88. Brackney 2009, p. 183.
  89. Sébastien Fath États-Unis : quand la Bible fait la loi dans Historia, no 105, janvier-février 2007, p. 58.
  90. Luc Chartrand, La Bible au pied de la lettre, Le fondamentalisme questionné, Mediaspaul, 1995, p. 26, 27 et 133
  91. Gary J. Dorrien, The Remaking of Evangelical Theology, Westminster John Knox Press, USA, 1998, p. 15
  92. (en) Erwin Fahlbusch, Jan Milic Lochman, Geoffrey William Bromiley, John Mbiti, Jaroslav Jan Pelikan et Lukas Vischer, The Encyclopedia of Christianity, vol. 2, USA, Wm. B. Eerdmans Publishing, , p. 364.
  93. W. Glenn Jonas Jr., The Baptist River: Essays on Many Tributaries of a Diverse Tradition, Mercer University Press, USA, 2008, p. 125 : "Independents assert that the Bible is a unified document containing consistent propositional truths. They accept the supernatural elements of the Bible, affirm that it is infallible in every area of reality, and contend that it is to be interpreted literally in the vast majority of cases. Ultimately, they hold not merely to the inerrancy of Scripture, but to the infallibility of their interpretation of Scripture. The doctrine of premillennialism serves as a case in point. Early on in the movement, Independents embraced premillennialism as the only acceptable eschatological view. The BBU made the doctrine a test of fellowship. When Norris formed his Premillennial Missionary Baptist Fellowship (1933), he made premillennialism a requirement for membership. He held this doctrine to be the only acceptable biblical position, charging conventionism with being postmillennial in orientation."
  94. Olivier Favre, Les églises évangéliques de Suisse: origines et identités, Labor et Fides, Genève, 2006, p. 49
  95. Margaret Lamberts Bendroth, Fundamentalism and Gender, 1875 to the Present, Yale University Press, États-Unis, 1996, p. 83
  96. (en) T. Collins, Sport in Capitalist Society. A Short History (Londres-New York, 2013), p. 39.
  97. Jeffrey S. Siker, Homosexuality and Religion: An Encyclopedia, Greenwood Publishing Group, USA, 2007, p. 114
  98. Cleophus J. LaRue, Luiz C. Nascimento, The Future Shape of Christian Proclamation: What the Global South Can Teach Us About Preaching, Wipf and Stock Publishers, USA, 2020, p. 220
  99. a et b Eniola Akinkuotu, You’re under financial curse if you don’t pay tithe – Oyedepo, punchng.com, Nigeria, 18 juillet 2020
  100. Katelyn Beaty, « QAnon: The alternative religion that's coming to your church », sur Religion News Service, (consulté le )
  101. Samuel S. Hill, Charles H. Lippy, Charles Reagan Wilson, Encyclopedia of Religion in the South, Mercer University Press, États-Unis, 2005, p. 336
  102. Samuel S. Hill, The New Encyclopedia of Southern Culture: Volume 1: Religion, University of North Carolina Press, États-Unis, 2006, p. 77
  103. Corrie E. Norman, Donald S. Armentrout, Religion in the Contemporary South: Changes, Continuities, and Contexts, Univ. of Tennessee Press, USA, 2005, p. 80
  104. Robert H. Krapohl, Charles H. Lippy, The Evangelicals: A Historical, Thematic, and Biographical Guide, Greenwood Publishing Group, États-Unis, 1999, p. 197
  105. a b et c (en) David R. Swartz, Moral Minority: The Evangelical Left in an Age of Conservatism, USA, University of Pennsylvania Press, , p. 18.
  106. George Demetrion, In Quest of a Vital Protestant Center: An Ecumenical Evangelical Perspective, Wipf and Stock Publishers, États-Unis, 2014, p. 128
  107. Roger E. Olson, The Westminster Handbook to Evangelical Theology, Westminster John Knox Press, États-Unis, 2004, p. 49
  108. James Leo Garrett, Baptist Theology: A Four-century Study, Mercer University Press, États-Unis, 2009, p. 45
  109. Robert Warner, Reinventing English Evangelicalism, 1966-2001: A Theological and Sociological Study, Wipf and Stock Publishers, États-Unis, 2007, p. 229
  110. Demy et Shockley 2017, p. 363.
  111. a et b (en) Daniel Silliman, « World Vision Helped Evangelicals Become Social Activists—Within Limits », Christianity Today,‎ (lire en ligne).
  112. Axel R. Schäfer, Countercultural Conservatives: American Evangelicalism from the Postwar Revival to the New Christian Right, University of Wisconsin Press, États-Unis, 2011, p. 50-51
  113. Fath 2005, p. 28.
  114. James Innell Packer, Thomas C. Oden, One Faith: The Evangelical Consensus, InterVarsity Press, États-Unis, 2004, p. 104
  115. Franck Poiraud, Les évangéliques dans la France du XXIe siècle, Editions Edilivre, France, 2007, p. 69, 73, 75
  116. George Thomas Kurian, Mark A. Lamport, Encyclopedia of Christianity in the United States, Volume 5, Rowman & Littlefield, États-Unis, 2016, p. 1069
  117. Cecil M. Robeck, Jr, Amos Yong, The Cambridge Companion to Pentecostalism, Cambridge University Press, Royaume-Uni, 2014, p. 138
  118. Béatrice Mohr et Isabelle Nussbaum, Rock, miracles & Saint-Esprit, rts.ch, Suisse, 21 avril 2011
  119. (en) Randall Herbert Balmer, Encyclopedia of Evangelicalism, Baylor University Press, , p. 212.
  120. Kimon Howland Sargeant, Seeker Churches: Promoting Traditional Religion in a Nontraditional Way, Rutgers University Press, États-Unis, 2000, p. 59-60
  121. J. Philip Wogaman, Douglas M. Strong, Readings in Christian Ethics: A Historical Sourcebook, Westminster John Knox Press, États-Unis, 1996, p. 141
  122. Donald F. Durnbaugh, The Believers' Church: The History and Character of Radical Protestantism, Wipf and Stock Publishers, États-Unis, 2003, p. 65, 73
  123. Ed Hindson, Dan Mitchell, The Popular Encyclopedia of Church History, Harvest House Publishers, États-Unis, 2013, p. 306
  124. Olivier Favre, Les églises évangéliques de Suisse: origines et identités, Labor et Fides, Genève, 2006, p. 67
  125. (en) J. Gordon Melton et Martin Baumann, Religions of the World: A Comprehensive Encyclopedia of Beliefs and Practices, ABC-CLIO, , p. 1859.
  126. Donald B. Kraybill, Concise Encyclopedia of Amish, Brethren, Hutterites, and Mennonites, JHU Press, États-Unis, 2010, p. XIV
  127. Mennonite World Conference, Carte & Statistiques, mwc-cmm.org, Canada, consulté le 5 novembre 2022
  128. Melton et Baumann 2010, p. 298.
  129. Brackney 2009, p. 530.
  130. Olivier Favre, Les églises évangéliques de Suisse: origines et identités, Labor et Fides, Genève, 2006, p. 328
  131. Winthrop S. Hudson, Baptist, britannica.com, Angleterre, consulté le 21 août 2016
  132. Robert E. Johnson, A Global Introduction to Baptist Churches, Cambridge University Press, Royaume-Uni, 2010, p. 33
  133. Michael Edward Williams, Walter B. Shurden, Turning Points in Baptist History, Mercer University Press, États-Unis, 2008, p. 36
  134. John H. Y. Briggs, A Dictionary of European Baptist Life and Thought, Wipf and Stock Publishers, États-Unis, 2009, p. 467
  135. Erich Geldbach, Baptists Worldwide: Origins, Expansions, Emerging Realities, Wipf and Stock Publishers, États-Unis, 2022, p. 139
  136. Michael Edward Williams, Walter B. Shurden, Turning Points in Baptist History, Mercer University Press, États-Unis, 2008, p. 223
  137. Robert E. Johnson, A Global Introduction to Baptist Churches, Cambridge University Press, Royaume-Uni, 2010, p. 238
  138. Balmer 2004, p. 58.
  139. Baptist World Alliance, Members, baptistworld.org, États-Unis, consulté le 24 juillet 2024
  140. Melton et Baumann 2010, p. 299.
  141. Louis Fraysse,Qui sont les baptistes ?, reforme.net, France, 28 juillet 2020
  142. Balmer 2004, p. 446.
  143. J. Gordon Melton, Pentecostalism, britannica.com, États-Unis, consulté le 28 mai 2020.
  144. Allan Anderson, An Introduction to Pentecostalism: Global Charismatic Christianity, Cambridge University Press, Royaume-Uni, 2013, p. 99
  145. Balmer 2004, p. 47.
  146. Olivier Favre, Les églises évangéliques de Suisse : origines et identités, Genève, Labor et Fides, , 366 p. (ISBN 978-2-8309-1215-9, lire en ligne), p. 53.
  147. Richard Alex Neff, Évangéliques en réseau: Trajectoires identitaires entre la France et les États-Unis, Editions L'Harmattan, France, 2016, p. 40.
  148. Melton et Baumann 2010, p. 2223.
  149. Jelle Creemers, Theological Dialogue with Classical Pentecostals: Challenges and Opportunities, Bloomsbury Publishing, Royaume-Uni, 2015, p. 49.
  150. Pew Research Center, Global Christianity – A Report on the Size and Distribution of the World’s Christian Population, 19 décembre 2011.
  151. Assemblies of God World Missions, Vital statistics 2022, agwm.org, États-Unis, 2022.
  152. Pew Research Center, Christian Movements and Denominations, 19 décembre 2011, États-Unis : "Charismatics are members of non-pentecostal denominations — including Catholic, Orthodox and some Protestant denominations — who hold at least some pentecostal beliefs and engage in at least some spiritual practices associated with pentecostalism, including divine healing, prophecy and speaking in tongues. (…) The charismatic movement also finds expression in independent congregations that have formed their own networks of affiliated churches, similar to denominations."
  153. Balmer 2004, p. 149.
  154. Elwell 2001, p. 222.
  155. Benjamin G. McNair Scott, Apostles Today: Making Sense of Contemporary Charismatic Apostolates: A Historical and Theological Appraisal, Wipf and Stock Publishers, États-Unis, 2014, p. 7
  156. William H. Swatos, Peter Kivisto, Encyclopedia of Religion and Society, Rowman Altamira, États-Unis, 1998, p. 81
  157. Fath 2005, p. 219-220.
  158. Fahlbusch et Bromiley 1999, vol.4, p. 142.
  159. Fahlbusch et Bromiley 1999, p. 445-446.
  160. Young-hoon Lee, The Holy Spirit Movement in Korea: Its Historical and Theological Development, Wipf and Stock Publishers, États-Unis, 2009, p. 4
  161. Allan Anderson, An Introduction to Pentecostalism: Global Charismatic Christianity, Cambridge University Press, Royaume-Uni, 2013, p. 157
  162. Sébastien Fath et Jean-Paul Willaime, La nouvelle France protestante: essor et recomposition au XXIe siècle, Édition Labor et Fides, Genève, 2011, p. 142-143
  163. David Koussens, Guy Bucumi, Brigitte Basdevant-Gaudemet, Le paradoxe évangélique: Sécularisation et laïcisation face aux protestantismes évangéliques, Presses de l'Université Laval, Canada, 2022, p. 216
  164. Simantoto Mafuta, Apollinaire-Sam, Le « combat spirituel » des néo-pentecôtistes au Congo », Raison présente, vol. 212, no. 4, 2019, p. 33-42., p. 33
  165. Pew Research Center, AMERICA'S CHANGING RELIGIOUS LANDSCAPE, pewforum.org, États-Unis, 12 mai 2015
  166. Ed Stetzer, The rise of evangelical 'nones', cnn.com, États-Unis, 12 juin 2015
  167. Peter C. Phan, Christianities in Asia, John Wiley & Sons, États-Unis, 2011, p. 90
  168. Sébastien Fath, Dieu XXL, la révolution des mégachurches, Édition Autrement, Paris, 2008, p. 25, 42
  169. Bryan S. Turner, Oscar Salemink, Routledge Handbook of Religions in Asia, Routledge, Abingdon-on-Thames, 2014, p. 407
  170. Roger E. Olson, The Mosaic of Christian Belief, InterVarsity Press, États-Unis, 2016, p. 43
  171. Hartford Seminary, Hartford Institute for Religion Research, Nondenominational & Independent Congregations, hirr.hartsem.edu, États-Unis, consulté le 14 décembre 2018
  172. Aaron Earls, What Does the Growth of Nondenominationalism Mean?, research.lifeway.com, États-Unis, 8 août 2017
  173. Vincent Jackson, How non-denominational churches are attracting millennials, pressofatlanticcity.com, États-Unis, 2 février 2017
  174. Peter C. Phan, Christianities in Asia, John Wiley & Sons, États-Unis, 2011, p. 90-91
  175. Allan Anderson, An Introduction to Pentecostalism: Global Charismatic Christianity, Cambridge University Press, Royaume-Uni, 2013, p. 66
  176. Walter A. Elwell, Evangelical Dictionary of Theology, Baker Academic, États-Unis, 2001, p. 336-337
  177. J. Gordon Melton and Martin Baumann, Religions of the World: A Comprehensive Encyclopedia of Beliefs and Practices, ABC-CLIO, États-Unis, 2010, p. 1417
  178. J. Gordon Melton, Encyclopedia of American Religions, Gale, États-Unis, 2003, p. 389
  179. IFFEC, MEMBER FEDERATIONS, iffec.org, Allemagne, consulté le 5 mai 2023
  180. a et b Peter Clarke, Encyclopedia of New Religious Movements, Routledge, Abingdon-on-Thames, 2004, p. 397
  181. Yaron Perry, Elizabeth Yodim, British Mission to the Jews in Nineteenth-century Palestine, Routledge, Abingdon-on-Thames, 2004, p. 15
  182. « Les juifs messianiques » [PDF], sur akadem.org, Akadem
  183. Demy et Shockley 2017, p. 237.
  184. Balmer 2004, p. 497.
  185. Abby Seitz, « Dans ce café de Tel Aviv, on vous sert des espressos – et on vous parle de Jésus », sur fr.timesofisrael.com, (consulté le )
  186. Sarah Posner, Kosher Jesus: Messianic Jews in the Holy Land, theatlantic.com, États-Unis, 29 novembre 2012
  187. a et b (en) Erwin Fahlbusch et Geoffrey William Bromiley, The Encyclopedia of Christianity, vol. 3, USA, Wm. B. Eerdmans Publishing, , p. 35.
  188. a et b (en) M. Avrum Ehrlich, Encyclopedia of the Jewish Diaspora: Origins, Experiences, and Culture, vol. 2, USA, ABC-CLIO, , p. 138.
  189. Union of Messianic Jewish Congregations, OUR HISTORY, umjc.org, États-Unis, consulté le 22 octobre 2022
  190. « 75th Anniversary: Messianic Jews Seek Visibility, Respect », christianitytoday.com,‎ (lire en ligne).
  191. Robert Paul Lightner, Handbook of Evangelical Theology, Kregel Academic, États-Unis, 1995, p. 228
  192. Robert Paul Lightner, Handbook of Evangelical Theology, Kregel Academic, États-Unis, 1995, p. 234
  193. Elwell 2001, p. 258.
  194. William H. Brackney, Historical Dictionary of the Baptists, Scarecrow Press, USA, 2009, p. 38-40
  195. a et b Henrik Enroth, Douglas Brommesson, Global Community?: Transnational and Transdisciplinary Exchanges, Rowman & Littlefield Publishers, États-Unis, 2015, p. 125
  196. William H. Brackney, Historical Dictionary of the Baptists, Rowman & Littlefield, USA, 2021, p. 7, 173-174
  197. Brian Stiller, Evangelicals Around the World: A Global Handbook for the 21st Century, Thomas Nelson, États-Unis, 2015, p. 210
  198. (en) Walter A. Elwell, Evangelical Dictionary of Theology, Baker Academic, , p. 778.
  199. Elwell 2001, p. 370.
  200. Richard Alex Neff, Évangéliques en réseau: Trajectoires identitaires entre la France et les États-Unis, Editions L'Harmattan, France, 2016, p. 20
  201. John H. Y. Briggs, A Dictionary of European Baptist Life and Thought, Wipf and Stock Publishers, États-Unis, 2009, p. 53
  202. William K. Kay, Pentecostalism: A Very Short Introduction, OUP Oxford, Royaume-Uni, 2011, p. 81
  203. Elwell 2001, p. 171.
  204. Karl Inge Tangen, Ecclesial Identification beyond Late Modern Individualism?: A Case Study of Life Strategies in Growing Late Modern Churches, BRILL, Leiden, 2012, p. 27
  205. Michel Deneken, Francis Messner, Frank Alvarez-Pereyre, La théologie à l'Université: statut, programmes et évolutions, Editions Labor et Fides, Genève, 2009, p. 61
  206. Fath 2005, p. 55.
  207. Fath 2001, p. 578.
  208. Brackney 2009, p. 431.
  209. Shane Clifton, Pentecostal Churches in Transition: Analysing the Developing Ecclesiology of the Assemblies of God in Australia, BRILL, Leiden, 2009, p. 134
  210. Brian Stiller, Evangelicals Around the World: A Global Handbook for the 21st Century, Thomas Nelson, États-Unis, 2015, p. 117
  211. Mark Husbands, Timothy Larsen, Women, Ministry and the Gospel: Exploring New Paradigms, InterVarsity Press, États-Unis, 2007, p. 230
  212. Rosemary Skinner Keller, Rosemary Radford Ruether, Marie Cantlon, Encyclopedia of Women and Religion in North America, Volume 1, Indiana University Press, États-Unis, 2006, p. 294.
  213. Erich Geldbach, Baptists Worldwide: Origins, Expansions, Emerging Realities, Wipf and Stock Publishers, États-Unis, 2022, p. 110.
  214. Erich Geldbach, Baptists Worldwide: Origins, Expansions, Emerging Realities, Wipf and Stock Publishers, USA, 2022, p. 111.
  215. Sébastien Fath, Du ghetto au réseau: Le protestantisme évangélique en France, 1800-2005, Édition Labor et Fides, Genève, 2005, p. 56.
  216. a b et c Robert Nussbaum, Un pasteur des Montagnes neuchâteloises a-t-il abusé de la dîme?, arcinfo.ch, Suisse, 17 janvier 2018
  217. Erich Geldbach, Baptists Worldwide: Origins, Expansions, Emerging Realities, Wipf and Stock Publishers, États-Unis, 2022, p. 111.
  218. a et b Erich Geldbach, Baptists Worldwide: Origins, Expansions, Emerging Realities, Wipf and Stock Publishers, USA, 2022, p. 112
  219. William H. Brackney, Historical Dictionary of the Baptists, Rowman & Littlefield, États-Unis, 2021, p. 169.
  220. Richard Leigh Walker, Southern Baptists: Moderates Form Alternative Fellowship, christianitytoday.com, États-Unis, 24 juin 1991.
  221. Lisa Stephenson, Dismantling the Dualisms for American Pentecostal Women in Ministry, BRILL, Leiden, 2011, p. 46.
  222. Lisa Stephenson, Dismantling the Dualisms for American Pentecostal Women in Ministry, BRILL, Leiden, 2011, p. 55.
  223. Gerald R. McDermott, The Oxford Handbook of Evangelical Theology, Oxford University Press, Royaume-Uni, 2013, p. 311
  224. Roger E. Olson, The Westminster Handbook to Evangelical Theology, Westminster John Knox Press , Royaume-Uni, 2004, p. 284
  225. Bruce E. Shields, David Alan Butzu, Generations of Praise: The History of Worship, College Press, États-Unis, 2006, p. 307-308
  226. Robert Dusek, Facing the Music, Xulon Press, États-Unis, 2008, p. 65
  227. Franklin M. Segler, Randall Bradley, Christian Worship: Its Theology and Practice, B&H Publishing Group, États-Unis, 2006, p. 207
  228. Gaspard Dhellemmes, Spectaculaire poussée des évangéliques en Île-de-France, lejdd.fr, France, 7 juin 2015
  229. Greg Dickinson, Suburban Dreams: Imagining and Building the Good Life, University of Alabama Press, États-Unis, 2015, p. 144
  230. Jeanne Halgren Kilde, When Church Became Theatre: The Transformation of Evangelical Architecture and Worship in Nineteenth-century America, Oxford University Press, États-Unis, 2005, p. 159, 170, 188
  231. Anne C. Loveland, Otis B. Wheeler, From Meetinghouse to Megachurch: A Material and Cultural History, University of Missouri Press, États-Unis, 2003, p. 67
  232. Brackney 2009, p. 402.
  233. Daniel E. Albrecht, Rites in the Spirit: A Ritual Approach to Pentecostal/Charismatic Spirituality, Sheffield Academic Press, Royaume-Uni, 1999, p. 124
  234. Walter A. Elwell, Evangelical Dictionary of Theology, Baker Academic, États-Unis, 2001, p. 236-239
  235. D. A. Carson, Worship: Adoration and Action: Adoration and Action, Wipf and Stock Publishers, États-Unis, 2002, p. 161
  236. Jeanne Halgren Kilde, Sacred Power, Sacred Space: An Introduction to Christian Architecture and Worship, Oxford University Press, États-Unis, 2008, p. 193
  237. Harold W. Turner, From Temple to Meeting House: The Phenomenology and Theology of Places of Worship, Walter de Gruyter, Allemagne, 1979, p. 258
  238. Justin G. Wilford, Sacred Subdivisions: The Postsuburban Transformation of American Evangelicalism, NYU Press, États-Unis, 2012, p. 78
  239. Loveland et Wheeler 2003, p. 2.
  240. Peter W. Williams, Houses of God: Region, Religion, and Architecture in the United States, University of Illinois Press, États-Unis, 2000, p. 125
  241. Murray Dempster, Byron D. Klaus, Douglas Petersen, The Globalization of Pentecostalism: A Religion Made to Travel, Wipf and Stock Publishers, États-Unis, 2011, p. 210
  242. Mark A. Lamport, Encyclopedia of Christianity in the Global South, Volume 2, Rowman & Littlefield, États-Unis, 2018, p. 32
  243. (en) Anne C. Loveland et Otis B. Wheeler, From Meetinghouse to Megachurch : A Material and Cultural History, USA, University of Missouri Press, , p. 149.
  244. Voir, par exemple, Relevant Community Church Receives Solomon Award (20 novembre 2019)
  245. Annabelle Caillou, Vivre grâce aux dons et au bénévolat, ledevoir.com, Canada, 10 novembre 2018
  246. Helmuth Berking, Silke Steets, Jochen Schwenk, Religious Pluralism and the City: Inquiries into Postsecular Urbanism, Bloomsbury Publishing, Royaume-Uni, 2018, p. 78
  247. George Thomas Kurian, Mark A. Lamport, Encyclopedia of Christianity in the United States, Volume 5, Rowman & Littlefield, États-Unis, 2016, p. 1359
  248. Cameron J. Anderson, The Faithful Artist: A Vision for Evangelicalism and the Arts, InterVarsity Press, États-Unis, 2016, p. 124
  249. Doug Jones, Sound of Worship, Taylor & Francis, Abingdon-on-Thames, 2013, p. 90
  250. Brackney 2009, p. 61.
  251. Wade Clark Roof, Contemporary American Religion, Volume 1, Macmillan, Royaume-Uni, 2000, p. 49
  252. Bryan S. Turner, The New Blackwell Companion to the Sociology of Religion, John Wiley & Sons, États-Unis, 2010, p. 251
  253. Gary Laderman, Luis León, Religion and American Cultures: Tradition, Diversity, and Popular Expression, 2nd Edition [4 volumes], ABC-CLIO, États-Unis, 2014, p. 363
  254. Loveland et Wheeler 2003, p. 3.
  255. Jeff Strickler, What makes a gigachurch go?, startribune.com, USA, 19 juillet 2008
  256. Stanley D. Brunn, The Changing World Religion Map: Sacred Places, Identities, Practices and Politics, Springer, USA, 2015, p. 1683
  257. Alicia Budich, From Megachurch to "Gigachurch", cbsnews.com, États-Unis, 6 avril 2012
  258. Jim Tomberlin, Multisite 2016: What’s New and What’s Next?, outreachmagazine.com, USA, 31 décembre 2015
  259. Fahlbusch et Bromiley 1999, vol.4, p. 163.
  260. Yves Mamou, Yves Mamou: «Les persécutions de chrétiens ont lieu en majorité dans des pays musulmans», lefigaro.fr, France, 20 mars 2019
  261. Wesley Rahn, In Xi we trust - Is China cracking down on Christianity?, dw.com, Allemagne, 19 janvier 2018
  262. Allan Heaton Anderson, An Introduction to Pentecostalism: Global Charismatic Christianity, Cambridge University Press, Royaume-Uni, 2013, p. 104
  263. Brian Stiller, Evangelicals Around the World: A Global Handbook for the 21st Century, Thomas Nelson, États-Unis, 2015, p. 328
  264. Mark A. Lamport, Encyclopedia of Christianity in the Global South, Volume 2, Rowman & Littlefield, États-Unis, 2018, p. 364
  265. V. Demaurex – Comment et à quelles conditions les groupes de maison peuvent-ils être source de renouveau pour l’Église ? - Les Cahiers de l'ILTP - Université de Lausanne
  266. Samuel Escobar, The New Global Mission: The Gospel from Everywhere to Everyone, InterVarsity Press, États-Unis, 2013, p. 24
  267. Vinson Synan, Amos Yong, Global Renewal Christianity: Europe and North America Spirit-Empowered Movements: Past, Present and Future, Charisma Media, États-Unis, 2017, p. 26
  268. Rémy Chhem, Marc-André Morency, Communauté des hommes d’affaires du plein Évangile, CROIR, Canada, consulté le 13 février 2016
  269. Christianisme aujourd'hui, Les réseaux d’affaires chrétiens se multiplient, christianismeaujourdhui.info, Suisse, 14 septembre 2010
  270. Nathalie Roy, L’Association des hommes d’affaires du Plein Évangile soulignera ses 25 ans de fondation, leveil.com, Canada, 05 février 2010
  271. David P. King, God's Internationalists: World Vision and the Age of Evangelical Humanitarianism, University of Pennsylvania Press, États-Unis, 2019, p. 47, 121
  272. Brian Steensland, Philip Goff, The New Evangelical Social Engagement, Oxford University Press États-Unis, États-Unis, 2014, p. 242-243
  273. Wendy Murray Zoba, The Beliefnet Guide To Evangelical Christianity, Three Leaves Press, États-Unis, 2005, p. XX.
  274. Sébastien Fath, Dieu XXL, la révolution des mégachurches, Édition Autrement, Paris, 2008, p. 42, 116.
  275. Donald M. Lewis, Richard V. Pierard, Global Evangelicalism: Theology, History & Culture in Regional Perspective, InterVarsity Press, États-Unis, 2014, p. 263
  276. Brian Stiller, Evangelicals Around the World: A Global Handbook for the 21st Century, Thomas Nelson, États-Unis, 2015, p. 84-85
  277. Ed Hindson, Dan Mitchell, The Popular Encyclopedia of Church History, Harvest House Publishers, États-Unis, 2013, p. 357
  278. Martin I. Klauber, Scott M. Manetsch, Erwin W. Lutzer, The Great Commission: Evangelicals and the History of World Missions, B&H Publishing Group, États-Unis, 2008, p. 54
  279. Donald M. Lewis, Richard V. Pierard, Global Evangelicalism: Theology, History & Culture in Regional Perspective, InterVarsity Press, États-Unis, 2014, p. 267
  280. L. William Oliverio Jr., Theological Hermeneutics in the Classical Pentecostal Tradition, Brill, Leiden, 2012, p. 279
  281. John A. Radano, Celebrating a Century of Ecumenism: Exploring the Achievements of International Dialogue, Wm. B. Eerdmans Publishing, États-Unis, 2012, p. 218
  282. Angelo Maffeis, Ecumenical Dialogue, Liturgical Press, États-Unis, 2005, p. 44-45
  283. Charles L. Cohen, Paul S. Boyer, Religion and the Culture of Print in Modern America, University of Wisconsin Press, États-Unis, 2008, p. 32
  284. Elmer J. O'Brien, The Wilderness, the Nation, and the Electronic Era: American Christianity and Religious Communication, 1620-2000: An Annotated Bibliography, Scarecrow Press, États-Unis, 2009, p. 593
  285. Daniel G. Reid, Robert D. Linder, Bruce Shelley, Harry S. Stout, Craig A. Noll, Concise Dictionary of Christianity in America, Wipf and Stock Publishers, États-Unis, 2002, p. 76
  286. CLC, Who are we?, clcinternational.org, Royaume-Uni, consulté le 2 septembre 2017
  287. Robert Crosby, Remembering David Wilkerson, christianitytoday.com, 29 avril 2011
  288. Susan Shinn Turner, Dr Gary Chapman speaks at Chamber breakfast: ‘All you need is love’, salisburypost.com, États-Unis, 28 janvier 2018
  289. Chris Lehmann, The Book of Numbers, slate.com, 17 mars 2003
  290. NRB, Rick Warren to Speak at Proclaim 19 Convention in Anaheim, nrb.org, 17 janvier 2019
  291. a et b (en) George Thomas Kurian et James D. Smith III, The Encyclopedia of Christian Literature, vol. 2, USA, Scarecrow Press, , p. 98.
  292. John Arnold Schmalzbauer, People of Faith: Religious Conviction in American Journalism and Higher Education, Cornell University Press, États-Unis, 2003, p. 29
  293. David P. Gushee, The Future of Faith in American Politics: The Public Witness of the Evangelical Center, Baylor University Press, États-Unis, 2008, p. 100
  294. TIME STAFF, INFLUENTIAL EVANGELICALS - Stephen Strang, time.com, États-Unis, 07 février 2005
  295. DAN PING, Profit & Ministry, businessobserverfl.com, États-Unis, 13 mai 2011
  296. Jean-Paul WILLAIME et SEBASTIEN FATH, Les médias protestants : quand huguenot rime avec réseau, inaglobal.fr, 07 juin 2017
  297. Mark Ward Sr., The Electronic Church in the Digital Age: Cultural Impacts of Evangelical Mass Media, ABC-CLIO, États-Unis, 2015, p. 241
  298. Joseph F. Conley, Drumbeats that Changed the World: A History of the Regions Beyond Missionary Union and the West Indies Mission, 1873-1999, William Carey Library, États-Unis, 2000, p. 396
  299. Amos Cincir, Radio-Télé Lumière a célébré ses 53 ans, lenouvelliste.com, Haïti, 5 mars 2012
  300. Phare FM, Phare FM : la radio autrement, pharefm.com, France, consulté le 11 février 2019
  301. Simon Haberkorn, Le Phare de la bande FM, mplusinfo.fr, France, 6 octobre 2017
  302. Balmer 2004, p. 157.
  303. George Thomas Kurian, Mark A. Lamport, Encyclopedia of Christianity in the United States, Volume 5, Rowman & Littlefield, États-Unis, 2016, p. 469
  304. Mark Ward Sr., The Electronic Church in the Digital Age: Cultural Impacts of Evangelical Mass Media [2 volumes]: Cultural Impacts of Evangelical Mass Media, ABC-CLIO, États-Unis, 2015, page 206
  305. Balmer 2004, p. 695.
  306. Al Hayat Ministries, Our Supporters, alhayat.org, États-Unis, consulté le
  307. Naomi Sakr, Arab Television Today, I.B.Tauris, Royaume-Uni, 2007, p. 152
  308. Heidi Campbell, When Religion Meets New Media, Routledge, Abingdon-on-Thames, 2010, p. 191
  309. BILL SHERMAN, Lifechurch.tv's Bible app attracts millions of users, tulsaworld.com, 4 janvier 2011
  310. KATHERINE T. PHAN, YouVersion Bible App Creator Makes 100 Most Creative People List, christianpost.com, États-Unis, 31 mai 2011
  311. AMY O’LEARY, In the Beginning Was the Word; Now the Word Is on an App, nytimes.com, 26 juillet 2013
  312. Laure Belot, Prier, images pieuses au creux de la main, lemonde.fr, 2 mars 2016
  313. GNA, Asoriba launches church management software, businessghana.com, 3 février 2017
  314. Stella Lau, Popular Music in Evangelical Youth Culture, Routledge, Abingdon-on-Thames, 2013, p. 153
  315. David Horn, John Shepherd, Continuum Encyclopedia of Popular Music of the World Volume 8: Genres: North America, Continuum International Publishing Group, États-Unis, 2012, p. 144, 147
  316. Don Cusic, Encyclopedia of Contemporary Christian Music: Pop, Rock, and Worship: Pop, Rock, and Worship, ABC-CLIO, États-Unis, 2009, p. 77
  317. W. K. McNeil, Encyclopedia of American Gospel Music, Routledge, Abingdon-on-Thames, 2013, p. 108
  318. Don Cusic, Encyclopedia of Contemporary Christian Music: Pop, Rock, and Worship: Pop, Rock, and Worship, ABC-CLIO, États-Unis, 2009, p. 359
  319. Justin Sarachik, TobyMac’s Influence on Christian Hip-Hop and How Gotee Records Signed John Reuben Over KJ-52, rapzilla.com, 9 février 2016
  320. Randall Herbert Balmer, Encyclopedia of Evangelicalism: Revised and expanded edition, Baylor University Press, États-Unis, 2004, p. 296-297
  321. David Daniels, On faith: How Lecrae & Reach Records went from potato chips to the Grammys, hiphopdx.com, États-Unis, 04 février 2015
  322. (en) Travis Harris, « Refocusing and Redefining Hip Hop: An Analysis of Lecrae's Contribution to Hip Hop », The Journal of Hip Hop Studies, vol. 1, no 1,‎ , p. 23
  323. Monique M. Ingalls, Singing the Congregation: How Contemporary Worship Music Forms Evangelical Community, Oxford University Press, États-Unis, 2018, p. 42-43, 85
  324. Monique M. Ingalls, Singing the Congregation: How Contemporary Worship Music Forms Evangelical Community, Oxford University Press, États-Unis, 2018, p. 116, 197
  325. WLR Team, (Almost) 100% of the Top 25 Worship Songs are associated with just a handful of Megachurches, worshipleaderresearch.com, USA, 30 mars 2023
  326. J. Ryan Parker, Cinema as Pulpit: Sherwood Pictures and the Church Film Movement, McFarland, USA, 2012, p. 61
  327. John C. Lyden, Eric Michael Mazur, The Routledge Companion to Religion and Popular Culture, Routledge, Abingdon-on-Thames, 2015, p. 91
  328. Dale Buss, « What Christians Watch », The Wall Street Journal,‎ (lire en ligne, consulté le )
  329. Mia Galuppo, Faith-Based Company Pure Flix Launches Theatrical Distribution Arm, hollywoodreporter.com, États-Unis, 17 novembre 2015
  330. Katherine Rosman, Forget Netflix and chill. Try Pure Flix and Pray., nytimes.com, États-Unis, 22 avril 2017.
  331. Anthony D'Allessandro, « Kingdom Studios Unveils Faith-Based Lionsgate Slate: 'Jesus Revolution', 'Apostles: Resurrection Of Christ', 'Drummer Boy' », Deadline Hollywood, (consulté le )
  332. Scott Mendelson, 'I Can Only Imagine' Aside, Faith-Based Dramas Are Still A Risky Box Office Bet, forbes.com, 28 mars 2018.
  333. Kevin M. Taylor, American Evangelicals and Religious Diversity: Subcultural Education, Theological Boundaries, and the Relativization of Tradition, Information Age Publishing, États-Unis, 2006, p. 34.
  334. James Findlay, Agency, Denominations, and the Western Colleges, 1830-1860 dans Roger L. Geiger, The American College in the Nineteenth Century, Vanderbilt University Press, États-Unis, 2000, p. 115
  335. Demy et Shockley 2017, p. 206.
  336. Mark A. Noll, The New Shape of World Christianity: How American Experience Reflects Global Faith, InterVarsity Press, États-Unis, 2009, p. 45.
  337. Balmer 2004, p. 190.
  338. Council for Christian Colleges & Universities, About, cccu.org, États-Unis, consulté le 4 février 2023
  339. George Thomas Kurian, Mark A. Lamport, Encyclopedia of Christian Education, Volume 3, Rowman & Littlefield, États-Unis, 2015, p. 819
  340. Balmer 2004, p. 40.
  341. ACSI, Where does ACSI work?, acsi.org, États-Unis, consulté le 4 février 2023
  342. Bernhard Ott, Understanding and Developing Theological Education, Langham Global Library, Royaume-Uni, 2016, p. 23
  343. ICETE, Member Associations, icete.info, consulté le 4 février 2023
  344. David N. Livingstone, D. G. Hart, Mark A. Noll, Evangelicals and Science in Historical Perspective, Oxford University Press, États-Unis, 1999, p. 234
  345. Randall Herbert Balmer, Encyclopedia of Evangelicalism: Revised and expanded edition, Baylor University Press, États-Unis, 2004, p. 29.
  346. Quentin J. Schultze, Robert Herbert Woods Jr., Understanding Evangelical Media: The Changing Face of Christian Communication, InterVarsity Press, États-Unis, 2009, p. 164.
  347. Alexis Weed, Noah's Ark opens at Kentucky theme park, cnn.com, États-Unis, 7 juillet 2016
  348. Balmer 2004, p. 353.
  349. Demy et Shockley 2017, p. 224.
  350. John DeLamater, Rebecca F. Plante, Handbook of the Sociology of Sexualities, Springer, États-Unis, 2015, p. 351
  351. Kathleen J. Fitzgerald, Kandice L. Grossman, Sociology of Sexualities, SAGE Publications, États-Unis, 2017, p. 166
  352. Noah Manskar, Baptists encourage marrying younger, tennessean.com, États-Unis, 12 aout 2014
  353. Maïté Maskens, Le traitement de la virginité chez les migrants pentecôtistes à Bruxelles, L'Espace Politique , 13 | 2011-1, France, mis en ligne le 06 mai 2011, paragraphe 28
  354. Anugrah Kumar, Are Most Single Christians in America Having Sex?, christianpost.com, États-Unis, 28 septembre 2011
  355. Robert Woods, Evangelical Christians and Popular Culture: Pop Goes the Gospel, Volume 1, ABC-CLIO, États-Unis, 2013, p. 44
  356. Hilde Løvdal Stephens, Family Matters: James Dobson and Focus on the Family's Crusade for the Christian Home, University of Alabama Press, États-Unis, 2019, p. 100
  357. David K. Clark, Robert V. Rakestraw, Readings in Christian Ethics: Issues and Applications, Baker Academic, États-Unis, 1994, p. 162.
  358. Mark D. Regnerus, Forbidden Fruit : Sex & Religion in the Lives of American Teenagers, Oxford University Press, États-Unis, 2007, p. 115
  359. Hilde Løvdal Stephens, Family Matters: James Dobson and Focus on the Family's Crusade for the Christian Home, University of Alabama Press, États-Unis, 2019, p. 95-97
  360. Eromosele Ebhomele, Masturbation Not A Sin – Oyakhilome, pmnewsnigeria.com, 24 février 2012.
  361. Molly McElroy, Virginity pledges for men can lead to sexual confusion — even after the wedding day, washington.edu, 9 octobre 2015
  362. Joy Bennett, Many churches don't talk about sex beyond virginity, virginity, virginity, theguardian.com, Royaume-Uni, 11 février 2013
  363. Sara Moslener, Virgin Nation: Sexual Purity and American Adolescence, Oxford University Press, États-Unis, 2015, p. 14
  364. Demy et Shockley 2017, p. 371.
  365. Emma Green, The Warrior Wives of Evangelical Christianity, theatlantic.com, 9 novembre 2014
  366. Christian Willi, 400 jeunes pour une conférence sur le sexe, christianismeaujourdhui.info, Suisse, 23 août 2016
  367. Kelsy Burke, Christians Under Covers: Evangelicals and Sexual Pleasure on the Internet, University of California Press, États-Unis, 2016, p. 31, 66
  368. Luiza Oleszczuk, Interview: Famed Author Gary Chapman Talks Love, Marriage, Sex, christianpost.com, 25 février 2012
  369. Jonathan Zimmerman, Tim LaHaye's sex-ed legacy: Before he wrote novels about the apocalypse, he and his wife opened right-wing Christian married couples' eyes, nydailynews.com, 29 juillet 2016
  370. Jeffrey S. Siker, Homosexuality and Religion: An Encyclopedia, États-Unis, Greenwood Publishing Group, , p. 112.
  371. William Henard, Adam Greenway, Evangelicals Engaging Emergent, B&H Publishing Group, États-Unis, 2009, p. 20
  372. Siker 2007, p. 114.
  373. David L. Balch, Muddling Thought : The Church and Sexuality/Homosexuality by Mark G. Toulouse, Homosexuality, Science, and the "Plain Sense" of Scripture, Wipf and Stock Publishers, États-Unis, 2007, p. 28
  374. Stephen Hunt, Contemporary Christianity and LGBT Sexualities, Routledge, Abingdon-on-Thames, 2016, p. 40-41
  375. Jacqueline L. Salmon, Rift Over Gay Unions Reflects Battle New to Black Churches, washingtonpost.com, États-Unis, 19 août 2007
  376. (en) Dan Dyck et Dick Benner, « Delegates vote to allow space for differences », sur canadianmennonite.org,
  377. Brackney 2009, p. 603.
  378. Adrian Thatcher, The Oxford Handbook of Theology, Sexuality, and Gender, Oxford University Press, Royaume-Uni, 2015, p. 368
  379. Erik Eckholm, In the Beginning Unmarried Pastor, Seeking a Job, Sees Bias, nytimes.com, USA, 21 mars 2011
  380. Thomas Reese, What Catholics and Southern Baptists can learn from each other about sex abuse crisis, ncronline.org, 18 février 2019
  381. Zachary Wagner, In Search of Non-Toxic Male Sexuality, christianitytoday.com, 12 juin 2023
  382. Steve Tracy, Sex and the Single Christian, christianitytoday.com, USA, 7 juillet 2000
  383. Pieter Valk, The Case for Vocational Singleness, christianitytoday.com, 25 novembre 2020
  384. John Powell, Encyclopedia of North American Immigration, Infobase Publishing, USA, 2009, p. 187
  385. Charles Pastoor, Galen K. Johnson, Historical Dictionary of the Puritans, Scarecrow Press, USA, 2007, p. 5
  386. William H. Brackney, Historical Dictionary of the Baptists, Scarecrow Press, USA, 2009, p. 608
  387. Bernard Roussel, WILLIAMS ROGER, Encyclopédie universalis.fr, consulté le 31 décembre 2018
  388. Swartz 2012, p. 264.
  389. Rosemary Skinner Keller, Rosemary Radford Ruether, Marie Cantlon, Encyclopedia of Women and Religion in North America, Volume 1, Indiana University Press, États-Unis, 2006, p. 294-295
  390. Timothy J. Williams, Evangelical Christians are on the left too, theconversation.com, 17 octobre 2016
  391. Swartz 2012, p. 3.
  392. a b et c (en) Richard M. Harley, The Evangelical Vote and the Presidency, 25 juin 1980, The Christian Science Monitor, page 12.lire en ligne
  393. (en) Robert KAISER, As With the Country, Differing Sympathies for The "New Tolerance": The Social Issues, 1er novembre 1980, The Washington Post, lire en ligne.
  394. a et b (en) Steven P. Miller, The Age of Evangelicalism : America's Born-Again Years, Oxford University Press,  ; extrait en ligne : Steven P. Miller, « The evangelical presidency: Reagan’s dangerous love affair with the Christian right », (consulté le ).
  395. (en) Maureen DOWD, We keep bumping into Jesus on the campaign trail, 16 décembre 1999, Register-Guard.
  396. (en) David Kuo, Tempting Faith : An Inside Story of Political Seduction, Free Press, , 320 pages (ISBN 978-0-7432-8713-5).
  397. (en) « A Post-Election Look at Religious Voters in the 2008 Election », sur le site du Pew Research Center - Religion & Public Life, (consulté le ).
  398. Nick Tabor, Can this preacher's progressive version of evangelical Christianity catch on with a new generation?, washingtonpost.com, USA, 6 janvier 2020
  399. Alex Johnson, What's Behind Evangelical Support for Donald Trump? Less Than You Think, nbcnews.com, 16 octobre 2016
  400. Napp Nazworth, Why Evangelical Leaders Opposed to Trump Speak for More Evangelicals Than You Think, christianpost.com, 19 avril 2018
  401. Alexis Buisson, Céline Hoyeau, Aux États-Unis, une génération d’évangéliques le cœur à gauche, la-croix.com, 27 octobre 2017
  402. Katelyn Beaty, At a Private Meeting in Illinois, a Group of Evangelicals Tried to Save Their Movement from Trumpism, newyorker.com, 26 avril 2018
  403. (en) Julian Borger, « ‘Brought to Jesus’: the evangelical grip on the Trump administration », sur The Guardian, .
  404. (en) Harriet Sherwood, « 'Toxic Christianity': the evangelicals creating champions for Trump », sur theguardian.com, .
  405. Julian Borger, ‘Brought to Jesus’: the evangelical grip on the Trump administration, theguardian.com, 11 janvier 2019
  406. Napp Nazworth, Reminder: Evangelicals are about evenly split on Trump (analysis), christianpost.com, États-Unis, 22 décembre 2019
  407. Gordon L. Heath, Paul R. Wilson, Baptists and Public Life in Canada, Wipf and Stock Publishers, USA, 2012, p. 151
  408. John Gordon Stackhouse, Canadian Evangelicalism in the Twentieth Century: An Introduction to Its Character, Regent College Publishing, Canada, 1998, p. 37
  409. (en) Ira Basen, « From 'Bible Bill' to Stephen Harper, the evolution of faith-based politics », sur CBC / Radio Canada, (consulté le )
  410. ATS, Le Parti évangélique suisse fête son 100e anniversaire, rtn.ch, Suisse, 9 mars 2019
  411. Jesús García-Ruiz, Patrick Michel, Amérique latine : les évangéliques en politique, Études, vol. 414, no. 5, 2011, p. 584
  412. Tupac Pointu, Amérique latine: trois choses à savoir sur l'influence des évangéliques dans la politique, lalibre.be, Belgique, 6 octobre 2018
  413. (es) Antonia Rozimar Machado e Rocha, Francisco Samuel de Sousa e Silva et Amanda Alves Barreto, A Frente Parlamentar Evangélica no Congresso Nacional: Representatividade Política dos Evangélicos, Revista Inter-Legere, (lire en ligne), p. 4
  414. Bruno Gomes, Les évangéliques au Brésil : stratégies territoriales et participation politique, Hérodote, vol. no 119, no. 4, 2005, p. 70-71
  415. Laurent Rigoulet avec Clarisse Meirelles, « “Au Brésil, les évangéliques vont chercher dans les textes sacrés ce qui appuie leur projet de société” », sur Télérama.fr, (consulté le )
  416. Joan Tilouine et Nicolas Courtin, « Nouveaux christianismes » (3/5) : être chef d’Etat et évangéliste, lemonde.fr, France, 06 juillet 2015
  417. Kate Shellnutt, Malawi’s New President, a Christian Theologian, Confronts Corruption and Coronavirus, christianitytoday.com, États-Unis, 17 juillet 2020
  418. Lewis Baldwin, The Voice of Conscience: The Church in the Mind of Martin Luther King, Jr., Oxford University Press, États-Unis, 2010, p. 16.
  419. Jean-Paul Willaime, « Protestantisme et société », Sociologie du protestantisme Presses universitaires de France, 2005, p. 81-102.
  420. Christian Mesnil, « Les stratégies de communication des protestants français », Communication et organisation 9 (1996) 75 ; DOI : 10.4000/communicationorganisation.1841, p. 11.
  421. Michael J. Anthony, Introducing Christian Education: Foundations for the Twenty-first Century, Baker Academic, États-Unis, 2001, p. 284.
  422. Balmer 2004, p. 239.
  423. Eliza Griswold, Silence Is Not Spiritual: The Evangelical #MeToo Movement, newyorker.com, États-Unis, 15 juin 2018.
  424. Glenn L. Starks, Sexual Misconduct and the Future of Mega-Churches: How Large Religious Organizations Go Astray, ABC-CLIO, États-Unis, 2013, p. 55-56.
  425. The Associated Press, Evangelicals confront sex abuse problems in #MeToo era, nationalpost.com, Canada, 17 août 2018.
  426. Kathryn Joyce, The Next Christian Sex-Abuse Scandal, prospect.org, 5 mai 2014.
  427. a et b Laure Atmann, « Au nom de Dieu et… du fric ! », notreafrik.com, Belgique, 26 juillet 2015.
  428. « Un pasteur qui 'prétend guérir' le Sida condamné au Zimbabwe », bbc.com, 6 février 2019.
  429. South Africa funeral firm to sue pastor for 'resurrection stunt', bbc.com, 26 février 2018.
  430. Marwa Eltagouri, A televangelist’s flu-season advice: ‘Inoculate yourself with the word of God’, cnn.com, 6 février 2018.
  431. Richard Burgess, Nigeria's Christian Revolution, Wipf and Stock Publishers, États-Unis, 2008, p. 225
  432. Noelle Crombie, Followers of Christ criminal investigations: A history, oregonlive.com, USA, 10 mars 2017
  433. Jean François Channon Denwo, « Au Cameroun, trois morts dans une Église évangélique qui interdit à ses patients les soins médicaux », africa.la-croix.com, 6 mars 2019.
  434. Serge Carrel, Un texte du CNEF pour dialoguer autour de la guérison, lafree.ch, Suisse, 13 mai 2016.
  435. CNEF, La guérison miraculeuse, lecnef.org, juin 2015.
  436. Stephen Offutt, New Centers of Global Evangelicalism in Latin America and Africa, Cambridge University Press, Royaume-Uni, 2015, p. 143.
  437. Melani McAlister, The Kingdom of God Has No Borders: A Global History of American Evangelicals, Oxford University Press, États-Unis, 2018, p. 223, 256.
  438. Sharon Henderson Callahan, Religious Leadership: A Reference Handbook, SAGE Publications, États-Unis, 2013, p. 494.
  439. Deborah Barfield Berry, Faith groups step up to host vaccine sites, usatoday.com, 24 février 2021
  440. Miviludes, Rapport annuel d'activité 2016-2017, derives-sectes.gouv.fr, 20 mars 2018, p. 17, 28
  441. Bernadette Sauvaget, Les dérives sectaires prennent la tangente, liberation.fr, France, 22 mars 2018
  442. Miviludes, Rapport annuel d'activité 2018-2020, derives-sectes.gouv.fr, France, 22 juillet 2021, p. 11, 107
  443. Pascal Charrier, « Églises évangéliques : aux marges, des risques de dérives », la-croix.com, France, 19 janvier 2021
  444. Agnès Laurent, Dérives sectaires : près de 200 signalements dans la mouvance évangélique en 2021, lexpress.fr, 22 décembre 2021.
  445. Kate Bowler, Blessed: A History of the American Prosperity Gospel, OUP États-Unis, 2013, p. 73.
  446. Balmer 2004, p. 562.
  447. Kate Bowler, op. cit., p. 59.
  448. Bob Smietana, Prosperity Gospel Taught to 4 in 10 Evangelical Churchgoers, christianitytoday.com, États-Unis, 31 juillet 2018.
  449. Kate Shellnutt, When Tithing Comes With a Money-Back Guarantee, christianitytoday.com, États-Unis, 28 juin 2016.
  450. Raoul Mbog, Le juteux business du pasteur évangélique Dieunedort Kamdem, lemonde.fr, France, 25 décembre 2015
  451. Laurie Goodstein, Believers Invest in the Gospel of Getting Rich, nytimes.com, États-Unis, 15 août 2009.
  452. Jean-Christophe Laurence, « Le business religieux », lapresse.ca, Canada, 17 novembre 2010.
  453. a et b Trésor Kibangula, RDC : pasteur, un job en or, jeuneafrique.com, France, 6 février 2014.
  454. Cathleen Falsani, Falsani: Get real, ‘Preachers of L.A.’, ocregister.com, États-Unis, 7 octobre 2013.
  455. Mfonobong Nsehe, Les pasteurs les plus riches du Nigéria, forbesafrique.com, France, 28 novembre 2015.
  456. Henrik Lindell, Théologie de la prospérité : quand Dieu devient un distributeur de miracles, lavie.fr, France, 8 aout 2012.
  457. AFP, « Le ruineux Evangile des "théologiens de la prospérité" », lepoint.fr, France, 26 mars 2013.
  458. a et b Serge Alain Koffi, Prolifération des églises évangéliques en Côte d’Ivoire: Le réveil du business spirituel (ENQUÊTE), connectionivoirienne.net, Côte d’Ivoire, 04 avril 2021
  459. Yannick Fer, Le système pentecôtiste de gestion de l'argent : Entre illusion subjective et rationalité institutionnelle, Congrès de l'association française de sociologie (AFS), France, 2011, p. 7-8
  460. Leonardo Blair, International Churches of Christ abused, pressured members financially to the point of suicide: lawsuit, christianpost.com, USA, 04 janvier 2023
  461. Paige Cornwell, Churchome accused of forcing employees to give 10% of wages, seattletimes.com, USA, 29 mars 2023
  462. James Wellman Jr., Katie Corcoran, Kate Stockly, Éloi Ficquet, High on God: How Megachurches Won the Heart of America, Oxford University Press, Royaume-Uni, 2020, p. 212.
  463. K. W. Giberson et R. J. Stephens, The Evangelical Rejection of Reason, The New York Times (17 octobre 2011).
  464. Ed Stetzer, Do Denominations Matter?, christianitytoday.com, États-Unis, 15 septembre 2011
  465. Darren E. Grem, The Blessings of Business: How Corporations Shaped Conservative Christianity, Oxford University Press, Royaume-Uni, 2016, p. 141
  466. Robert A. Wauzzinski, Between God and Gold : Protestant Evangelicalism and the Industrial Revolution, 1820-1914, Fairleigh Dickinson University Press, Canada, 1993, p. 160
  467. Timothée de Rauglaudre, « Les habits religieux de l’ultralibéralisme », Revue du Crieur, vol. 17, no 3,‎ , p. 20, 22-23 (ISSN 2428-4068 et 2649-7565, DOI 10.3917/crieu.017.0014, lire en ligne, consulté le )
  468. Samuel Smith, Moore on MacArthur's Social Justice Statement: 'Bible Doesn't Make These Artificial Distinctions', christianpost.com, États-Unis, 13 septembre 2018.
  469. Jean-Paul Willaime et Flora Genoux, « Pour les évangéliques, l'idée reste qu'être croyant, cela doit se voir », lemonde.fr, France, 3 février 2012.
  470. Loup Besmond de Senneville, « Les protestants évangéliques revendiquent d’avoir le droit de dire leur foi », la-croix.com, France, 25 janvier 2015.
  471. Barry Hertz, Miracles from Heaven: Religious film has an insulting and forced message, theglobeandmail.com, Canada, 18 avril 2014.
  472. Nick Schager, Film Review: ‘Overcomer’, variety.com, États-Unis, 22 août 2019.
  473. Carl Hoover, Has Hollywood finally found religion? Faith-based films here to stay, wacotrib.com, États-Unis, 18 avril 2014.
  474. Thomas Imbert, SAJE Distribution : rencontre avec ce distributeur centré sur la foi, allocine.fr, France, 9 janvier 2019.

Voir aussi

modifier

Bibliographie

modifier
  • Alfred Kuen, Qui sont les évangéliques ? Identité, unité et diversité du mouvement, Éditions Emmaüs, 1998.
  • Linda Caille, Soldats de Jésus, les évangéliques à la conquête de la France, Paris, Fayard, 2013
  • Patrice de Plunkett, Les évangéliques à la conquête du monde, Paris, Perrin, 2009
  • Jean Duchesne, Jesus Revolution: made in U.S.A., Paris, Édition du Cerf, 1972, 135 p. N.B.: En dépit du titre anglais de ce livre, son texte est en français; la trad. espagnole, portant le même titre, a été publiée par Ediciones Marova, Madrid, en 1973, 196 p., dans la coll. « Nuevas fronteras ».
  • Sébastien Fath (dir.), Le Protestantisme évangélique, un christianisme de conversion, Turnhout, Brépols, 2004 (actes d'un colloque en Sorbonne)
  • Sébastien Fath, Du ghetto au réseau, Le protestantisme évangélique en France, 1800-2005, Genève, Labor et Fides,
  • Sébastien Fath, Une autre manière d'être chrétien en France : socio-histoire de l'implantation baptiste, 1810-1950, Genève, Labor et Fides,
  • Yannick Fer, L'Offensive évangélique. Voyage au cœur des réseaux militants de Jeunesse en mission, Genève, Labor et Fides, 2010
  • Philippe Gonzalez, Que ton règne vienne. Des évangéliques tentés par le pouvoir absolu, Genève, Labor et Fides, 2014
  • Jörg Stolz, Olivier Favre, Caroline Gachet, Emmanuelle Buchard, Le Phénomène évangélique. Analyses d’un milieu compétitif, Genève, Labor et Fides, 2013

Articles connexes

modifier

Liens externes

modifier