Finn E. Kydland
Finn Erling Kydland, né à Soyland, est un économiste norvégien. Il est professeur d'économie à l'école de commerce Tepper de l'université Carnegie-Mellon. Il a reçu le Prix de la Banque de Suède en 2004 avec Edward C. Prescott, « pour leur contribution à la théorie de la macroéconomie dynamique et, plus particulièrement, pour leurs travaux sur les cycles économiques et l'efficacité des politiques monétaires»[1].
Naissance |
Soyland (Norvège) |
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Nationalité | Norvégien |
Domaines | Économie (Nouvelle macroéconomie classique) |
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Institutions |
Université Carnegie-Mellon Université de Californie à Santa Barbara NHH |
Diplôme |
NHH Université Carnegie-Mellon |
Renommé pour | Théorie des cycles réels, filtre Hodrick-Prescott, incohérence temporelle |
Distinctions | Prix de la Banque de Suède en sciences économiques en mémoire d'Alfred Nobel(2004) |
Il est aussi connu pour le filtre Hodrick-Prescott, utilisé afin de lisser les fluctuations des séries temporelles.
Formation
modifierNé à Soyland, à l’ouest de la Norvège, Finn E. Kydland a obtenu son diplôme d'études supérieures à la Norwegian School of Economics (NHH) en 1968 et un doctorat l’Université Carnegie-Mellon de Pittsburgh en 1973.
Carrière universitaire
modifierIl s’est d’abord intéressé à la recherche opérationnelle avant de bifurquer vers les sciences économiques. Depuis lors, il porte un intérêt particulier aux cycles économiques, aux politiques monétaires et fiscales et à l'économie du travail. Il a rejoint la faculté de Carnegie Mellon en 1977, où il est professeur d'économie. Il est aussi professeur attaché à l'École supérieure de commerce de Norvège (NHH) et consultant de la réserve fédérale de Dallas et de la réserve fédérale de Cleveland.
Avec Edward Prescott, Finn E. Kydland (tous deux représentants de la nouvelle macroéconomie classique) a étudié le problème de l'incohérence temporelle et de la cohérence temporelle, en se fondant sur les anticipations des individus. Selon les lauréats, pour être efficaces les gouvernements doivent maintenir leurs décisions même si l'intérêt futur du gouvernement suggère de s'en écarter. À défaut de cela, les individus modifient leur comportement de manière anticipative, vouant à l'échec une politique pourtant bien intentionnée. Cette idée est aujourd'hui applicable dans des domaines aussi divers que la politique monétaire, la taxation du capital et le développement des pays pauvres. Ils ont ainsi été les créateurs de la théorie des real business cycles.
Les lauréats ont également mis en évidence le fait que les cycles conjoncturels ne sont pas toujours dictés par des variations de la demande, mais plutôt par des chocs de l'offre comme la flambée des prix du pétrole ou les innovations technologiques. Cette nouvelle théorie du cycle économique a permis de mieux comprendre de nombreux aspects de la dynamique de l'emploi, de la consommation et des loisirs[2].
Quelques publications
modifier- Rules Rather Than Discretion: The Inconsistency of Optimal Plans, with Edward C. Prescott, Journal of Political Economy 85 (June 1977): 473-91..
- Hours and Employment: Variations in Business Cycle Theory," , with Edward C. Prescott, Economic Theory 1 (January 1991): 63-82.
- Time to Build and Aggregate Fluctuations,, with Edward C. Prescott, Econometrica 50 (November 1982): 1345-70.
- "The Computational Experiment: An Econometric Tool,"with Edward C. Prescott, Journal of Economic Perspectives 10, no. 1 (Winter 1996): 68-86.
Récompenses et bourses
modifier- Professeur, Société d'économétrie (1992– )
- Professeur national John Stauffer, Institution Hoover (1982–1983)
- Prix Alexander Henderson, Carnegie Mellon (1973)
- Prix de la Banque de Suède en sciences économiques en mémoire d'Alfred Nobel (2004)
Notes et références
modifierVoir aussi
modifierArticle connexe
modifierLiens externes
modifier- (en) Autobiographie sur le site de la fondation Nobel (le bandeau sur la page comprend plusieurs liens relatifs à la remise du prix, dont un document rédigé par la personne lauréate — le Prize Lecture — qui détaille ses apports)
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Ressources relatives à la recherche :