If....
If.... est un film britannique réalisé par Lindsay Anderson, sorti à Londres tout à la fin de 1968, sinon en 1969. Il est le premier d'une trilogie ayant pour protagoniste Michael Travis, interprété par Malcolm McDowell, et qui se compose de : If...., Le Meilleur des mondes possible et Britannia Hospital.
Réalisation | Lindsay Anderson |
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Scénario | David Sherwin et John Howlett |
Acteurs principaux | |
Pays de production | Royaume-Uni |
Genre | Drame |
Durée | 111 minutes |
Sortie | 1968 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Synopsis
modifierDans une public school britannique (type Eton), des élèves se rebellent contre l'autorité.
Fiche technique
modifier- Titre original : If....
- Réalisation : Lindsay Anderson
- Scénario : David Sherwin et John Howlett
- Images : Miroslav Ondrícek
- Musique : Marc Wilkinson
- If.... utilise des extraits de Missa Luba, messe congolaise chantée par un chœur d'enfants.
- Production : Lindsay Anderson, Roy Baird et Michael Medwin
- Pays d'origine : Grande-Bretagne
- Langue originale : anglais, latin
- Format : noir et blanc / couleur – 35 mm – 1,75:1 – mono
- Genre : Drame
- Durée : 111 minutes
- Dates de sortie :
- Royaume-Uni :
- États-Unis : (New York)
- France : : (festival de Cannes 1969)
Distribution
modifier- Malcolm McDowell (VF : Dominique Collignon-Maurin) : Mick Travis
- David Wood : Johnny
- Richard Warwick : Wallace
- Christine Noonan : la fille
- Rupert Webster : Bobby Phillips
- Robert Swann : Rowntree
- Hugh Thomas : Denson
- Michael Cadman : Fortinbras
- Peter Sproule : Barnes
- Peter Jeffrey : le principal
- Mona Washbourne
Récompense
modifierAutour du film
modifier- La fin du film (les élèves montent sur le toit de l'établissement et ouvrent le feu sur enseignants, militaires et élèves) est un hommage au film de Jean Vigo Zéro de conduite.
- C'est en voyant If.... que Stanley Kubrick découvrit l'acteur Malcolm McDowell à qui il allait confier le rôle principal pour son film de science-fiction Orange mécanique sorti en 1971, qui est d'ailleurs émaillé de quelques références cinématographiques à If.....
- Un des assistants réalisateurs du film était Stephen Frears.
Analyse
modifierFilm mélangeant images en noir et blanc et couleurs, imprégné de l'esprit « hippie » de l'époque. En plus de remettre en cause le système éducatif britannique, Anderson y traite de l'éveil de l'homosexualité chez le jeune adolescent, des rapports sado-masochistes, et n'épargne ni la religion ni l'armée.[réf. nécessaire]
Voir aussi
modifierLe jeu vidéo Shin Megami Tensei If... sortie sur Super Nintendo et développé par Atlus s'inspire largement du film sur les thèmes abordés.
Articles connexes
modifierBibliographie
modifier- (en) Monthly Film Bulletin, n° 421
- (en) Sight and Sound, été 1968, p. 130 ; hiver 1968-69, p. 42 ; hiver 1968-69, p. 56
- Cahiers du cinéma, n° 213,
- Jean-Louis Veuillot, « if... », Téléciné no 154, Paris, Fédération des Loisirs et Culture Cinématographique (FLECC), , p. 34-35, (ISSN 0049-3287).
- Positif, n° 107, été 1969
- Pierre Gillis, IF... ou les chevaliers de l'apocalypse, In A. Derobertmasure, M. Demeuse et M. Bocquillon, L'école à travers le cinéma. Ce que les films nous disent sur le système éducatif, Bruxelles, Mardaga, 2020 (ISBN 978-2-8047-0873-3)
Liens externes
modifier- Ressources relatives à l'audiovisuel :