Location via proxy:   [ UP ]  
[Report a bug]   [Manage cookies]                


Attention : Cette sélection inclut les articles de philosophie ayant obtenu le label "article de qualité" ou "bon article", mais aussi d'autres articles de philosophie destinés à rendre vivant le portail de la philosophie grâce à l'affichage d'une section "Lumière sur" aléatoire.

Palais de Westminster

Big Ben, dominant le palais de Westminster, à Londres.
Big Ben, dominant le palais de Westminster, à Londres.

Le palais de Westminster (en anglais : Palace of Westminster), également désigné sous le nom de Chambres du Parlement (Houses of Parliament), est le lieu où siègent la Chambre des communes (House of Commons) et la Chambre des lords (House of Lords) du Royaume-Uni. Le palais borde la rive gauche (ouest) de la Tamise et se situe dans l’arrondissement londonien de la Cité de Westminster.

L’édifice servait à l’origine de résidence royale, mais aucun monarque anglais ou britannique n’y a plus vécu depuis le XVIe siècle. La plus vieille section du palais, Westminster Hall, remonte à l’an 1097. Cependant, la plus grande partie du bâtiment date du XIXe siècle : l’ancien Palais de Westminster, en effet, fut presque entièrement détruit par un incendie survenu le . L’architecte responsable de la reconstruction, Sir Charles Barry, inscrivit le nouveau bâtiment dans le plus pur style néogothique, en référence à l’époque des Tudor. L’une des attractions les plus célèbres du palais de Westminster est sa tour de l'Horloge (Clock Tower), qui abrite Big Ben.

Le palais, immense complexe de plus de mille pièces, contient en plus des salles de la Chambre des lords et de la Chambre des communes, les bureaux des commissions parlementaires, des bibliothèques, des vestibules, des salles à manger, des bars ou même des gymnases. Il est le lieu d’importantes cérémonies officielles, et tout particulièrement celle chaque année de l’ouverture de la session parlementaire (le State Opening of Parliament). Le palais de Westminster est étroitement associé dans les esprits aux deux chambres parlementaires, comme en témoigne parfois l’utilisation du terme Westminster pour désigner le Parlement.

Tour de Londres

La Tour de Londres
La Tour de Londres

La Tour de Londres (en anglais Tower of London) est une forteresse historique située sur la rive nord de la Tamise à Londres en Angleterre. La tour, officiellement appelée « La forteresse et le palais de Sa Majesté, La tour de Londres » (en anglais The Tower of London) bien que le dernier monarque qui y ait habité fut le roi Jacques Ier, se trouve dans le district londonien de Tower Hamlets situé à l'est de la Cité de Londres dans un espace appelé Tower Hill. Sa construction commença vers la fin de l'année 1066 dans le cadre de la conquête normande de l’Angleterre. La tour Blanche (White Tower) qui donna son nom à l'ensemble du château, fut construite par Guillaume le Conquérant en 1078 et fut considérée comme un symbole de l'oppression infligée à Londres par la classe dirigeante. Dans son ensemble, la tour est un complexe composé de plusieurs bâtiments entouré de deux murailles défensives concentriques et d'une douve. Il y eut plusieurs phases d'expansion, principalement lors des règnes de Richard Ier, d'Henri III et d'Édouard Ier aux XIIe et XIIIe siècles. Le plan général établi à la fin du XIIIe siècle n'évolua pas malgré les activités ultérieures sur le site.

La tour de Londres a joué un rôle proéminent dans l'histoire anglaise. Elle fut assiégée à plusieurs reprises et son contrôle était important dans le contrôle du pays. La tour servit d'armurerie, de trésorerie et de ménagerie, elle accueillit la Royal Mint et les archives publiques et elle abrite les joyaux de la Couronne britannique. En l'absence du roi, le connétable de la Tour, une position puissante à l'époque médiévale, était en charge de la forteresse. Durant la période des Tudor, la tour perdit son rôle de résidence royale et malgré quelques modifications, ses défenses ne furent pas adaptées aux progrès de l'artillerie.

Le château fut utilisé comme prison dès 1100 bien que cela ne soit pas son rôle premier. En effet, il s'agissait d'un grand palais et il servait de résidence royale. L'utilisation carcérale de la tour atteignit son apogée aux XVIe et XVIIe siècles lorsque de nombreuses personnes tombées en disgrâce, comme Élisabeth Ire avant qu'elle ne devienne reine, y furent enfermés. Malgré sa réputation tenace de lieu de torture et de mort, popularisée par les propagandistes religieux du XVIe siècle et les écrivains du XIXe siècle, seules sept personnes furent exécutées dans la tour avant le XXe siècle. Les exécutions étaient généralement réalisées à la Tower Hill au nord de la tour où 112 personnes furent exécutées sur une période de 400 ans.

Lors des deux guerres mondiales, la tour fut à nouveau utilisée comme une prison et fut le lieu de douze exécutions pour espionnage. Après la Seconde Guerre mondiale, les dégâts causés par le Blitz furent réparés et la tour fut rouverte au public. Aujourd'hui la tour est classée au patrimoine mondial de l'UNESCO et accueille plusieurs millions de visiteurs par an.

Lire la suite

Arsenal Football Club

Logo de l'Arsenal Football Club de 1949 à 2002

Arsenal Football Club est un club de football anglais fondé le à Londres. Son siège est situé dans le district londonien d'Islington.

Membre du « Big Four », Arsenal participe au championnat d'Angleterre de football depuis 1919 ; il en a remporté treize éditions, ce qui en fait le troisième club le plus titré d'Angleterre, ainsi que dix coupes d'Angleterre. Sur le plan continental, les Gunners en français : « les canonniers » comptent à leur palmarès une Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe obtenue en 1994. Deux fois finalistes de cette coupe des vainqueurs de coupe en 1980 et 1995, ils ont également atteint les finales de la coupe de l'UEFA en 2000 et de la Ligue des champions en 2006.

Résident dès 1913 du stade de Highbury, situé dans un quartier du nord de Londres, le club s’est installé en 2006 dans une nouvelle enceinte de 60 355 places : l'Emirates Stadium, situé à Ashburton Grove. Arsenal nourrit une certaine rivalité avec les nombreux autres clubs de la capitale, mais celle l'opposant à Tottenham Hotspur, avec qui il dispute chaque année le « North London derby » est particulièrement ancienne et profonde.

Le club est dirigé par Peter Hill-Wood, fils et petit-fils des anciens présidents Denis et Samuel Hill-Wood. Il remplace son père à la mort de ce dernier, en 1982, après vingt ans aux responsabilités. Son entraîneur depuis 1996 est le Français Arsène Wenger, qui a mené notamment son équipe à deux doublés Coupe-championnat en 1998 et 2002.

Finale de la Coupe d'Angleterre de football de 1923

Débordements de la foule sur le terrain avant le match
Débordements de la foule sur le terrain avant le match

La finale de la Coupe d'Angleterre de football de 1923 est une rencontre de football opposant Bolton Wanderers et West Ham United le dans le premier Wembley Stadium à Londres. Ce match est le dernier de l'édition 1923 de la Coupe d'Angleterre, compétition majeure du football anglais. La finale est également connue pour être la première rencontre officielle de football à se dérouler au stade de Wembley. Le roi George V est présent dans les tribunes pour remettre le trophée aux vainqueurs.

Chacune des deux équipes finalistes doit passer cinq tours pour atteindre la finale. Bolton Wanderers remporte les trois matchs précédant la finale sur le score de 1-0 grâce à des buts de David Jack qui marque le seul but du match à chaque fois. Le second club finaliste est West Ham United. Le club londonien est opposé à une équipe de division inférieure lors de chacun de ses matchs, une première depuis l'introduction de plusieurs divisions dans la Football League. West Ham doit jouer trois fois pour se défaire de Southampton lors du quatrième tour. Le club assure sa place en finale grâce à une large victoire en demi-finale en inscrivant cinq buts face à Derby County.

La finale de la Coupe d'Angleterre de football de 1923 est précédée par des scènes chaotiques comme l'envahissement de la pelouse. Les tribunes du stade dépassent largement leur capacité officielle de 125 000 personnes. L'affluence est même évaluée jusqu'à 300 000 spectateurs. Les tribunes surchargées obligent des spectateurs à se placer autour du terrain et sur la pelouse elle-même. La police montée est forcée d'intervenir pour permettre à la rencontre de se disputer. Cette finale est parfois surnommée « The White Horse Final » à la suite des interventions d'un cheval gris nommé Billie. Le match commence avec 45 minutes de retard, une fois que le terrain de jeu est laissé libre par les spectateurs. Bolton montre sa domination sur l'ensemble du match et gagne deux buts à zéro. David Jack marque le premier deux minutes après le début de la rencontre et Jack Smith ajoute un second but controversé au cours de la deuxième mi-temps.

Piccadilly Circus

La fontaine de Lord Shaftesbury sur Piccadilly Circus
La fontaine de Lord Shaftesbury sur Piccadilly Circus

Piccadilly Circus est un carrefour routier et un espace piétonnier situé à Londres, au croisement de quatre grandes artères du West End : Piccadilly, Shaftesbury Avenue, le Haymarket et Regent Street. La place, autrefois considérée comme le centre de l’Empire britannique et aujourd’hui un des centres nerveux de Londres, est réputée pour l’enchantement que procure le scintillement de sa pléiade d’enseignes lumineuses. Elle est entourée de plusieurs curiosités touristiques, dont une fontaine érigée en 1893 en mémoire de Lord Shaftesbury et surplombée par un Ange de la Charité chrétienne (communément appelé Éros), ou encore le théâtre Citerion, le London Pavilion et plusieurs magasins célèbres.

Lire l’article

Fantôme de Cock Lane

Illustration de Cock Lane datant du XIXe siècle. Les apparitions ont lieu dans le bâtiment à trois étages sur la droite. Dessin datant de 1852.
Illustration de Cock Lane datant du XIXe siècle. Les apparitions ont lieu dans le bâtiment à trois étages sur la droite. Dessin datant de 1852.

L’histoire du fantôme de Cock Lane est une affaire d’appartement hanté qui défraye la chronique londonienne en 1762 avant d’être reconnue comme une fraude.

Cet événement, qui suscite une controverse entre les églises méthodiste et anglicane lorsque le pasteur méthodiste John Moore prend le parti du fantôme, a lieu dans un appartement de Cock Lane, une petite allée à proximité du marché de Smithfield, à quelques minutes à pied de la cathédrale Saint-Paul de Londres.

Les protagonistes de cette histoire d’appartement hanté sont William Kent, un usurier du Norfolk, Richard Parsons, un clerc de la paroisse, et la fille de ce clerc, Elizabeth. Après la mort en couches de la femme de Kent, nommée Elizabeth Lynes, il tombe amoureux de sa belle-sœur, Fanny. Le droit canon leur interdit de se marier, mais ils s’installent à Londres, où ils logent dans une propriété appartenant à Parsons. Ce dernier emprunte à son locataire une somme de vingt livres qu’il refuse ensuite de lui rembourser, en conséquence de quoi Kent fait arrêter Parsons.

C’est alors que naissent des rumeurs d’étranges bruits de coups et d’apparitions fantomatiques. Lorsque Fanny tombe enceinte, le couple déménage, et les coups cessent, mais environ 18 mois plus tard, alors que Fanny est morte de la variole et que les tribunaux ont statué en faveur de Kent pour la restitution de son prêt par Parsons, ce dernier fait valoir que sa propriété est hantée par le fantôme de Fanny. Les apparitions semblent tourner autour d’Elizabeth, sa fille aînée, et de nombreuses séances de spiritisme sont organisées afin de déterminer les motifs de « Fanny la gratteuse ». Les rassemblements de la foule de spectateurs passionnés par l’affaire obstruent alors souvent presque entièrement Cock Lane.

Le maire de Londres finit par nommer une commission, dont fait partie Samuel Johnson, qui étudie la question et finit par conclure à la nature frauduleuse de la prétendue apparition. D’autres enquêtes établissent que Parsons a contraint sa fille Elizabeth à commettre cette escroquerie. Les conspirateurs sont poursuivis, Parsons est mis au pilori et condamné à deux ans de prison.

Cette affaire est souvent mentionnée dans la littérature de l’époque. Charles Dickens est l’un des auteurs de l’époque victorienne qui font allusion à cette histoire dans leur œuvre. Le peintre satirique William Hogarth y fait référence dans deux de ses gravures.

Match Isner - Mahut lors du tournoi de Wimbledon 2010

Le soir du deuxième jour, sur le court n° 16 où se joue un match de double dames, les spectateurs regardent un écran qui affiche le score du match Isner-Mahut (51-50, 8 h 53 de match).
Le soir du deuxième jour, sur le court n° 16 où se joue un match de double dames, les spectateurs regardent un écran qui affiche le score du match Isner-Mahut (51-50, 8 h 53 de match).

Le match de tennis Isner – Mahut, qui s'est joué dans le cadre du premier tour du simple messieurs du tournoi de Wimbledon 2010, est devenu le plus long match de tennis professionnel, que ce soit en durée de jeu, en nombre de jeux (183) ou en nombre de points (980). Cette rencontre a battu de nombreux autres records, dont le plus grand nombre d'aces réalisés dans une partie (216).

Opposant le Français Nicolas Mahut à l'Américain John Isner sur le court no 18 du All-England Club, ce match a vu ce dernier s'imposer 6-4, 3-6, 67-7, 7-63, 70-68, au terme d'un match qui s'est déroulé sur trois jours, entre le 22 et le 24 juin, et qui a duré 11 h 5, dont h 11 en deux jours pour le seul cinquième et ultime set.

Le Livre Guinness des records a homologué douze records pour ce match, au cours duquel seulement trois balles de break ont été converties malgré sa durée. La rencontre a suscité de nombreuses réactions et hommages à travers le monde et a connu une médiatisation inhabituelle pour un match de premier tour. Les joueurs, mais aussi l'arbitre de chaise, Mohamed Lahyani, ont notamment reçu des récompenses exceptionnelles de la part des organisateurs du tournoi, afin de marquer l'événement.