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Étymologie

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(1283) Déverbal de avouer d'après les anciennes formes fortes du présent de l’indicatif j’aveu, tu aveues, il aveue, ils aveuent à côté de nous avouons, vous avouez.

Nom commun

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Singulier Pluriel
aveu aveux
\a.vø\

aveu \a.vø\ masculin

  1. Déclaration verbale ou écrite par laquelle on reconnaît avoir fait ou dit quelque chose.
    • La culpabilité des sept instruments du crime, de Cibot, Lisieux, Grenier, Bruce, Horeau, Cabot, Minard, est évidente ; elle ressort des aveux de ceux d’entre eux qui sont sous la main de la justice, car Lisieux est mort pendant l’instruction, et Bruce est contumace. — (Honoré de Balzac, L’Envers de l’Histoire contemporaine, 1848, premier épisode)
    • — A-t-il avoué que cette femme était sa maîtresse ?
      — L’aveu eût été superflu. Il n'a pas nié, d'ailleurs, et au lieu d'essayer de se justifier, il s'est mis en colère.
      — (Fortuné du Boisgobey, Double-Blanc, Paris : chez Plon & Nourrit, 1889, p. 229)
    • Les Lettres à l'Étrangère, […], ces lettres contiennent des aveux, voilés, il est vrai, des histoires obscures, sans doute, mais reconnaissables pour qui connaît un peu l'existence secrète de Balzac. — (Octave Mirbeau La Mort de Balzac, 1907)
  2. (En particulier) (Droit) La reconnaissance que fait une partie du droit prétendu par son adversaire.
    • L’aveu d’une dette. - Aveu judiciaire, extrajudiciaire.
  3. (Par extension) Témoignage qu’on rend de ce qu’un autre a dit ou fait.
  4. (Vieilli) Approbation, consentement, agrément qu’une personne supérieure donne à ce qu’un inférieur a fait ou a dessein de faire.
    • Ne donne pas ton cœur sans ta main, dit Caroline à Modeste une heure avant sa mort, et surtout n’accueille aucun hommage sans l’aveu de notre mère ou de papa... — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
  5. (Droit féodal) Acte qu’un vassal était obligé de donner à son seigneur et par lequel il avouait, reconnaissait tenir de lui tel ou tel héritage.
    • Qui ne croirait, d'après cela, que ce devoir de grenouillage ne fût une obligation extrêmement répandue en Bretagne? Cependant, parmi les nombreux aveux de seigneuries bretonnes que j'ai eu occasion de lire, je n'en ai trouvé qu'un seul exemple, au profit de l'évêque de Saint-Brieuc. — (Arthur de La Borderie, Annuaire historique et archéologique de la Bretagne - année 1861, Rennes : Ganche & Paris : Durand, 1861, p.191)
  6. (Par extension) (Histoire) L’acte par lequel un seigneur avouait, reconnaissait quelqu’un pour vassal ou un vassal quelqu’un pour seigneur.

Dérivés

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Traductions

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Prononciation

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Anagrammes

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Références

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Étymologie

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Nom commun

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Singulier Pluriel
aveu aveûs
\Prononciation ?\

aveu \Prononciation ?\ masculin (graphie ABCD)

  1. Aveu.
  2. (Droit) Acte notarié.

Références

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Nom commun

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aveu \Prononciation ?\

  1. Cendre.
 

Étymologie

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Préposition

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aveu \Prononciation ?\

  1. Avec.

Variantes

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Références

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  • Jean-Baptiste Jouancoux, Études pour servir à un glossaire étymologique du patois picard, 1880, vol. I