Location via proxy:   [ UP ]  
[Report a bug]   [Manage cookies]                

Étymologie

modifier
Du vieux breton petguar.
Du moyen breton peuar[1].
À comparer avec les mots pedwar en gallois, peswar en cornique, ceathair en gaélique irlandais, petuar en gaulois (sens identique). Apparenté au latin quatuor.

Adjectif numéral

modifier
Mutation Forme
Non muté pevar
Adoucissante bevar
Spirante fevar

pevar \ˈpeː.var\ masculin (pour le féminin, on dit : peder)

  1. Quatre.
    • O welet-se, ar cʼhabiten a gasas pevar soudard war varcʼh da Lesneven [...]. — (Lan Inizan, Emgann Kergidu 1, Éditions Al Liamm, 1977, page 171)
      Voyant cela, le capitaine envoya quatre soldats à cheval à Lesneven.
    • Ha war bevar biz d’ar placʼh a oa pemp diamant. — (François-Marie Luzel, Soniou Breiz Izel vol 1, Paris, 1890, page 234)
      Et sur quatre doigts de la fille il y avait cinq diamants.
    • True, va Doue !… evit va fevar bugelig, va fevar bugelig emzivad !... — (Fañch al Lae, Bilzig, Ad. Le Goaziou, leorier, Kemper, 1925, page 17)
      Pitié, mon Dieu !… pour mes quatre enfants, mes quatre enfants orphelins !...

Note :

  • Mutation par spirantisation après pevar.

Variantes orthographiques

modifier

Vocabulaire apparenté par le sens

modifier

Dérivés

modifier

Nom commun

modifier

pevar \ˈpeː.var\ masculin

  1. Le chiffre quatre.
  2. Le nombre quatre.

Pronom indéfini

modifier

pevar \ˈpeː.var\ masculin

  1. Quatre.
    • Cʼhwecʼh pe seizh a wiskas dilhadoù oferennañ ar veleien hag o chapoù, ha, ker buan, an arched a yeas er-meaz eus an iliz douget gant pevar all. — (Lan Inizan, Emgann Kergidu 1, Éditions Al Liamm, 1977, page 31)
      Six ou sept vêtirent les habits de messe des prêtres et leurs chapes, et, aussitôt, le cercueil sorti de l’église porté par quatre autres.
    • Tad Mari-Sent ez oa ul labourer-douar, ur vereuri vras en doa damdost da Lezardrev, seizh pe eizh dervezh-arat, gant pevar a gezeg d' an nebeutañ… — (Jarl Priel, En-dro da Vari-Sent…, in Al Liamm, no 23, novembre-décembre 1950, page 29)
      Le père de Mari-Sent était un agriculteur, il avait une ferme assez près de Lézardrieux, sept ou huit journaux, avec quatre chevaux [quatre de chevaux] au moins.
Précédé
de tri masculin
teir féminin
Cardinaux en breton Suivi
de pemp

Prononciation

modifier

Références

modifier
  1. Jehan LagadeucCatholicon, Tréguier, 1499