Boute Ika Ira-T-Il Jusqu'au Bout ?: El Watan
Boute Ika Ira-T-Il Jusqu'au Bout ?: El Watan
Boute Ika Ira-T-Il Jusqu'au Bout ?: El Watan
ALGER
DITION DU CENTRE
N6800 - Vingt-troisime anne - Prix : Algrie : 15 DA. France : 1 . USA : 2,15 $. ISSN : 1111-0333 - http://www.elwatan.com
LEFFET IN AMENAS
CONTRIBUTION
u moins douze terroristes ont t abattus par les forces de lANP ces deux derniers jours travers le pays. Quatre lments arms ont t neutraliss vendredi Chlef et huit autres abattus, hier, dans une opration antiterroriste au sud de la wilaya de Boumerds. Ces engagements militaires en diffrents endroits du pays donnant des rsultats probants
annoncent un durcissement de la lutte contre les maquis islamistes qui, au vu des bilans des oprations, paraissent encore potentiellement fournis en hommes et en matriel, en dpit dune fausse accalmie observe ces derniers temps dans certaines rgions du pays. Djaffar Tamani (Suite page 3, lire galement en page 2)
PUBLICIT
avec un tonnerre dapplaudissements. Car daucuns savent que la justice algrienne na pas encore trouv la voie de son indpendance. Pourquoi dailleurs
avoir attendu que ces scandales aient clat outre Mditerrane pour se dire : Finalement, oui on va enquter. Les enquteurs du DRS nont-ils pas t en
Leet In Amenas
Suite de la page 1 nas, est lune des cibles militaires des drones de la qui rappelle chaque occasion quil dispose dune nement pour les terroristes. On sait, aujourdhui, le
es pertes aussi lourdes au sein des hordes islamistes nont pas t annonces depuis bien longtemps au point o la menace terroriste a fini par tre intriorise comme une sorte de fatalit dans un pays qui na pas pu, en 20 ans, se dbarrasser dune nbuleuse ayant mu plusieurs reprises (AIS, GIA, GSPC, AQMI). Lattaque de Tiguentourine, en janvier dernier, si elle tait clairement suicidaire pour le groupe layant perptre, pourra ltre aussi pour les organisations commanditaires, y compris celles qui svissent au nord du pays. Mokhtar Belmokhtar, lmir borgne de lorganisation terroriste ayant lanc un groupe arm sur le site gazier In Ame-
CIA. Une centaine de soldats amricains viennent dtre dploys au Niger, pays frontalier avec la Libye, lAlgrie et le Mali, avec pour mission de coordonner le renseignement et la surveillance et dventuelles missions spciales. Dans cette guerre mondiale contre le terrorisme islamiste, lAlgrie se retrouve dans limprieuse ncessit de radapter sa stratgie de dmantlement des maquis islamistes, de rapprendre la lutte antiterroriste. Insaisissable aprs chaque attentat spectaculaire, Abdelmalek Droukdel protge depuis dix ans sa sanglante couronne dmir du GSPC puis dAl Qada au Maghreb. Cet chec permanent de la lutte antiterroriste que reprsente la fuite sans fin de Droukdel est incomprhensible dans un pays
exprience sans gal dans ce mtier extnuant qui consiste pourchasser les terroristes. Lpisode de Tiguentourine, o la menace avait atteint des infrastructures nvralgiques du pays, est un tournant dcisif qui montre clairement que lchec nest pas permis en matire de lutte contre des criminels ports par une doctrine obscurantiste et suicidaire. Pourtant, le combat contre les terroristes tait presque gagn en Algrie au temps de la rsistance populaire, au milieu des annes 1990, lorsque les services de scurit taient pauls dans leur mission par des pans entiers de la population. Les patriotes taient, en ces temps-l, en oprations permanentes dans les moindres maquis, ne laissant aucune capacit de mouvement ou dapprovision-
sort rserv ces milliers de rsistants rduits la protesta dans les rues pour qumander leurs droits. Les diffrentes politiques de rconciliation et de concorde, lances unilatralement en direction des maquis terroristes, ont sap les capacits de dfense de la socit, rduit dangereusement lefficacit des dispositifs militaires mis en place pourtant en nombre travers le pays. La remise en marche de la machine de guerre, qui est le chemin le plus court pour rsoudre le problme du terrorisme, prendra certainement un peu de temps, mais il apparat tous aujourdhui quune socit ne peut cohabiter pendant des dcennies avec des groupes extrmistes sans mettre en pril sa propre survie. D. T.
juin prochain, codifiera ce volet afin de barrer la route aux financements trangers. Les capitaux de ces chanes doivent tre 100% algriens, lancet-il. Ainsi ce texte risque de dcevoir, encore une fois, les professionnels et lopinion publique qui attendaient depuis des annes la naissance de nouvelles chanes gnralistes pour en finir avec le monopole de lEtat sur le secteur. Pour Mohamed Sad, laudiovisuel public restera la colonne vertbrale. PLUS DE 30% DINVENDUS POUR LA PRESSE QUOTIDIENNE Evoquant la situation de la presse crite, publique et prive, Mohamed Sad donne de nouvelles informations, concernant le nombre de titres quotidiens, le tirage et les invendus. Jamais annonc par un officiel algrien, le taux dinvendus des journaux en Algrie dpasse de loin la norme. Sur les trois millions dexemplaires tirs quotidiennement par les 130 quotidiens, 30% sont des invendus. Cest un taux trs important. La norme internationale est de moins de 15% dinvendus, explique-t-il. Dans ce sens, Mohamed Sad accuse directement les distributeurs et les vendeurs qui, selon lui, combinent pour avoir un tel taux dinvendus afin de pouvoir revendre le papier journal au kilo. Ils sont bnficiaires de cette situation. Cest pour cela que nous avons dcid
blicit, soutient-il, en affirmant que les projets de loi sur la publicit et sur les sondages dopinion seront labors au courant de lanne en cours. REMDIER AU HANDICAP DE LA COMMUNICATION INSTITUTIONNELLE Toujours concernant lorganisation du secteur de la presse crite, le ministre reconnat galement lexistence des difficults dans linstallation de linstance de rgulation, de la commission de la carte nationale de presse et du conseil dthique et de dontologie. Les journalistes doivent sorganiser, lance-t-il. Sagissant de lternel handicap de la communication institutionnelle qui sest fait ressentir, notamment lors de lattaque terroriste dIn Amenas, lorateur promet des changements. Ces derniers interviendront, peut-tre, aprs lorganisation dun sminaire national sur la communication institutionnelle. Ce sminaire sera organis dans deux ou trois mois afin damliorer notre communication et de dfinir les difficults qui font que ladministration algrienne ne communique pas avec la presse, dit-il. Il rappelle, dans ce sens, que le gouvernement avait examin, en 2011, un plan de communication institutionnelle. Mais, malheureusement, il na pas t mis en application, dit-il. Madjid Makedhi
de rduire de 25% le tirage de la presse publique, dit-il. Lorateur parle galement de la suprmatie de trois quatre journaux qui totalisent, eux seuls, 50% des tirages quotidiens (1,5 million dexemplaires/jour). Le reste est rparti entre les diffrents titres. Il y a un dsquilibre dans les tirages, reconnat-il. Ce faisant, Mohamed Sad revient sur la distribution de la
manne publicitaire. Il insinue, cet effet, un changement de politique. La presse publique capte actuellement moins de 50% de cette manne. Le reste va la presse prive () Les nouveaux journaux seront aids dans un premier temps pour leur permettre de se placer sur le march. Mais au bout dun certain temps, sils narrivent pas grandir, ils nauront pas de pu-
MSP
FFS
Prparatifs du 5e congrs
R
unis hier au sige du parti Alger, les cadres du Mouvement de la socit pour la paix (MSP) ont ouvert les travaux de la prparation du 5e congrs qui se tiendra avant le mois de juin. La date exacte sera rendue publique mercredi prochain. La commission de prparation est prside par le chef du groupe parlementaire de lAlliance de lAlgrie verte, Namane Laouer. Lors de son intervention, Bouguerra Soltani, prsident du MSP, a indiqu que les rvoltes dans les pays arabes ont donn naissance de nouvelles conjonctures politiques, mais les gouvernements qui se sont succd nont pas permis lmergence dune vision conomique pouvant apporter des solutions durgence. Selon lui, concernant lAlgrie, la scurit du pays vient de la stabilit socioconomique des rgions frontalires et du sud du pays. Soltani estime que le politique singre dans le secteur conomique, engendrant un mauvais climat daffaires et impose la bureaucratie. De son ct, lex-ministre du Commerce, El Hachemi Djaboub, a dclar : Le MSP proposera, avant la rvision de la Constitution, la limitation des budgets de fonctionnement et la rglementation dune manire dfinitive des prix des denres alimentaires. Dans le mme sillage, il indique que le MSP demandera linstauration dun systme dclaratif pour la cration dentreprises et la fin du systme de drogation dans lequel un wali peut accorder un terrain de gr gr. Par ailleurs, Djaboub considre que les accords dassociation signs avec lUnion europenne (UE) en 2005 sont une tromperie et une atteinte lconomie nationale. LUE bloque, poursuit-il, laccs de lAlgrie lOrganisation mondiale du commerce (OMC). Lancien ministre du Commerce juge que lUE pratique un commerce triangulaire vers lAlgrie. LUE achte des marchandises de pays tiers et les vend lAlgrie sans payer de taxes douanires. M. B.
M. Laskri a galement indiqu que des mesures ont t prises lors du dernier conseil national du parti pour garantir une bonne participation des dlgus des diffrentes rgions du pays, afin de consolider la nouvelle dynamique que connat le parti depuis prs dune anne. La constitution dun groupe parlementaire actif et dun rseau dlus locaux dfendant le choix dune vritable alternative dmocratique et pacifique illustre cette nouvelle dynamique du parti, a-t-il ajout. Estimant que les faits qui se droulent actuellement dans les rgions du Sahel et du Maghreb arabe menacent la scurit et la stabilit de lAlgrie, le premier secrtaire national du FFS a particulirement insist sur la stabilit du pays quil faut, a-t-il dit,
prserver par un changement mme de favoriser lindpendance de la justice et la lutte contre la corruption. M. Laskri a galement estim que le terme Printemps arabe est trompeur et ne fait que soutenir dobscures manuvres internationales fomentes dans lombre. Il a ajout, dans ce contexte, que lattentat qui a vis le complexe gazier de Tiguentourine a t excut par des mercenaires de diverses nationalits dans le but de dstabiliser lAlgrie. Les participants doivent procder aujourdhui, dans le cadre des oprations de restructuration de ce parti en cours travers tout le pays, llection du nouveau premier secrtaire fdral et du conseil de wilaya de la fdration du FFS, a-t-on indiqu. APS
dans la gestion du pays et celle de Sonatrach qui est le bien de tous. Et dajouter : LEtat de droit ne peut se construire que par le biais des institutions qui doivent tre indpendantes, comme la justice, les finances, les Douanes, et non des individus. Selon Rebane, le prsident de la Rpublique doit reconnatre ses erreurs, que ce soit sur ses diffrents programmes ou sur les personnes quil a dsignes qui, selon lui, jouissent
de limpunit. Il a, en outre, plaid pour la rvision de la Constitution et pour un rgime semi-prsidentiel, dont le Premier ministre serait responsable devant lAPN. Il a, par ailleurs, dsapprouv la politique de lAlgrie concernant le Sahel et plus particulirement le Mali, estimant que lAlgrie na pas jou son rle sur le plan diplomatique et quelle en subira les consquences. Farida Hamadou
PHOTO : H. LYES
la pertinence de chaque point du programme. Amputer le programme juste pour satisfaire une revendication pressante ne rglerait en rien ce problme, bien au contraire, ce sera dautres consquences encore plus fcheuses, soutient un professeur de franais. Les propos recueillis auprs des parents refltent les proccupations lies aussi aux programmes du primaire. Les lves sont brouills par le nombre important de matires. Trop de matires pour des enfants qui viennent peine de franchir le seuil de lcole. Des parents sinterrogent sur la pertinence dintroduire lducation technologique en premire anne primaire, alors que llve a appris peine se servir dun crayon ; dautres si le cartable nest pas trop lourd pour ces enfants. Pour les parents dlves, il est indispensable de revoir la rpartition du volume horaire des matires et ne retenir que les plus importantes. Les chos que nous avons eus indiquent que les mathmatiques, larabe et les langues trangres restent les matires les plus importantes pour la progression pdagogique de lenfant durant les premires annes de sa scolarit. Il est important pour nous que les capacits dassimilation et dapprentissage de lenfant soient concentres durant cette priode sur ces trois matires. Il est donc souhaitable que les autres matires, savoir lducation civique, lducation islamique, lducation technologique, entre autres, soient fusionnes ces trois matires principales,
particulier des travailleurs du secteur de lducation, qui accorde un volet important la formation des enseignants, mais cest loin de combler les lacunes enregistres dans la formation universitaire, estiment les enseignants affilis lUnion nationale des personnels de lducation et de la formation (Unpef), dans leur critique du statut rvis rcemment. GALIT DES CHANCES, DITES-VOUS ? Si le principe de base de lorientation scolaire repose sur lgalit des chances daccs lcole,de russite et de progression, sur le terrain, cest une toute autre ralit, atteste Hakem Bachir, syndicaliste au Conseil des lyces dAlgrie et professeur de maths, dans une tude valuative des rformes. Ce principe de base est de moins en moins mis en application sur le terrain. On note le manque accord ceux dont les besoins ducatifs sont particuliers. Des cursus spciaux doivent tre mis en place pour les personnes handicapes, pour les immigrs, pour les dous Dans les coles, les collges et les lyces, il devrait y avoir une section ouverte pour accueillir certains jeunes handicaps, estime le mme enseignant. Les problmes de transport, labsence de cantines scolaires, la dfaillance des APC dans la prise en charge de lentretien et la fourniture dquipement et de scurisation des tablissements ont des consquences sur le rendement des lves qui gnent leur progression. Le dbat ouvert par la tutelle donne certainement aux parties concernes la chance de sexprimer sur les embches rencontres et les attentes. Mais cest loin de constituer une tribune dexpression pour tous, car organis presque clandestinement dans certains tablissements. Les propositions ont t notes par crit par leurs auteurs. Elles seront remises la direction de lducation, puis la commission charge de collecter les propositions quelle notera dans son rapport final. Nous craignons que la dmarche de la commission ne soit pas suffisamment objective et remette fidlement les dolances des uns et des autres, loin de toute considration politique ou idologique, sinquitent des parents dlves. Fatima Arab
explique Nouar Larbi, coordonnateur national du Conseil national autonome des professeurs du secondaire et du technique (Cnapest). Le ministre devrait galement revoir lge daccs lapprentissage des langues trangres. Certes, le dbat est ouvert, mais nous devons nous interroger sur les raisons de la faillite de lapprentissage des langues. Est-ce une question dge, ou sagit-il de lacunes dans la formation des enseignants ou encore de changement du support dapprentissage ? La question la plus importante devrait tre lie ce qui est attendu de lapprentissage dune langue trangre. Notre objectif est de communiquer avec autrui ou daccder des informations ou encore dautres finalits qui ne sont pas prcises, soutient le mme enseignant, qui estime que mme les enseignants ont subi la rforme de 2003. PLUS DE 90% DES ENSEIGNANTS SONT HORS SPCIALIT Il ny a pas eu de transit entre lancien programme et ceux introduits dans le cadre la rforme de 2003. Les enseignants nont pas reu de formation sur ces programmes et beaucoup de lacunes sont en train dtre enre-
gistres dans ce qui est transmis aux lves ; long terme, cela aura des rpercussions nfastes, sinquite un enseignant affili au Syndicat national autonome des professeurs du secondaire et du technique (Snapest). La qualit de la formation reue par les tudiants luniversit ne rpond pas, pour une grande partie des enseignants, aux attentes de lenseignement en matire de transmission de connaissances, de contact avec les lves ou encore des rflexes avoir en cas de difficult dassimilation. Ces lacunes sont dues, selon les spcialistes, au fait que toutes les recrues ne sont pas issues des instituts spcialiss destins la formation des enseignants. Prs de 90% des enseignants dtiennent des diplmes hors spcialit. Cest le cas, par exemple, de ceux issus des instituts de littrature et langues trangres et des ingnieurs recruts pour pallier au manque en professeurs de mathmatiques ou autres matires scientifiques. Le ministre a eu recours ce procd pour combler le manque en enseignants spcialiss et les efforts fournis pour les doter dune formation supplmentaire ne peuvent pas rgler le problme. Des dispositions ont t prises dans le cadre du dernier statut
dans les zones du Sud et des Hauts-Plateaux, sont fixes en fonction du salaire de base de 1989, alors que ce salaire a t revue plusieurs fois la hausse, prcise le syndicat. LUnpef explique aussi que le dossier des primes de zone ne relve pas des prrogatives du ministre de lEducation, mais de celles du Premier ministre qui gre toute la Fonction publique. Nous avons saisi, le 4 dcembre 2012, le ministre de lEducation pour acclrer la dmarche auprs du Premier ministre, en vain, explique lUnpef. F. Arab
PHOTO : B. SOUHIL
respondance adresse le 11 fvrier au syndicat de Sonatrach, la FNTPGC a soulign le caractre arbitraire de cette rupture de relation de travail avec des agents qui ont exerc, pour leur majorit, plus de dix ans au sein de ce groupe ptrolier. Ces agents dont le nombre dpasse la centaine ne font que revendiquer leur droit lgitime et absolu reprendre leur poste de travail, prcise cette fdration qui espre un rglement rapide de ce problme qui perdure
depuis 2011. De son ct, le syndicat dentreprise dit navoir mnag aucun effort pour prendre en charge le dossier. Il rappelle navoir eu aucune rponse ses lettres de dolances. Le syndicat affirme quil ne mnagera aucun effort pour dfendre ces agents pour quils recouvrent leur droit bafou aprs tant dannes de sacrifices au profit de notre entreprise. La dernire lettre en date remonte au 30 janvier. Il estime que la direction de Sonatrach na
pas imposer aux filiales de rgler cette situation qui ne les concerne ni de prs ni de loin. Le syndicat prcise que les postes de ces agents restent vacants et le groupe a toujours besoin deux. Il demande ainsi au PDG dintervenir dans les plus brefs dlais pour apporter un rglement juste ce dossier, et ce, en instruisant les services concerns pour procder la rintgration desdits agents dans leur poste de travail. Son appel sera-t-il entendu ? M. A. O.
COMMUNIQUE
JOURNE DTUDES LA PROMOTION IMMOBILIRE DE DEMAIN EN DEVENIR
Dans le cadre du renouvlement des instances de lU.N.P.I, notamment la mise en conformit de ses instances par rapport aux nouvelles dispositions rgissants le mouvement associative, le bureau provisoire organise une rencontre le 28 fvrier 2013 lhtel El Aurassi 9h00 Cette journe se projette galement dtre un appel tous les acteurs pour lever les entraves qui freinent laction des promoteurs immobiliers nationaux qui se sont engags prendre en charge les diffrents programmes de logements actuels et venir. A cet effet, nous demandons aux promoteurs immobiliers inscrits au Fonds de garantie (FGCMPI) de conrmer leurs participations avant le 26/02/2013.
Non de la Socit : ................ Non et prnom du Promoteur : ......... Ndadhsion FGCMPI : ....... (Par souci de places, la liste des autres promoteurs membres l'UNPI reste ouverte) Je conrme ma participation (Frais de participation 3.000 DA/ par personne A transmettre par fax : 021.33.5068/021/.33.50.76 / E-mail : unpialgrie2013@gmail.com
P/LE COMIT DE PRPARATION
vanise remonte 2009. Non positionne parmi les articles soumis au ddouanement, notre commissaire en douane avait choisi le code 72.10.30.00 la plus importante marge de droits et taxes, respectivement 30 et 17% pour viter tout litige avec ladministration douanire. Aprs lopration, linspecteur de visite, nayant pas reconnu ce code, renvoie notre commissaire en douane la position 72.10.90.00 qui est moins importante que la premire. Une transaction portant la rfrence 2009/001196 du 7 mars 2009 avait t signe par 7 inspecteurs des Douanes et notre entreprise, o linspecteur de visite nous imposait le code cit supra. Depuis, cette entreprise qui emploie 500 travailleurs, a appliqu cette dnomination tarifaire jusqu fin 2012. A partir de l, le mme service des Douanes a notifi cette entreprise dune autre position 72.10.49.00 laquelle doit tre applique sur larticle import avec effet rtroactif. Cest--dire depuis 2009. Mme la franchise douanire laquelle est
soumise la tle galvanise depuis 2010 dans le cadre des dispositions de la Zone arabe de libre-change (ZALE) est concerne. Cest un abus caractris. Nous navons rien compris. Est-ce que nous sommes dans le tort pour nous tre conforms aux dispositions imposes par les Douanes algriennes ? Ces dernires nous dictent une conduite suivre pour nous punir aprs avoir suivi leurs orientations, sinterroge le directeur gnral de Capromet. Pour mieux comprendre ce problme complexe, nous avons tent de prendre attache avec le directeur rgional des Douanes qui na pas voulu nous recevoir. Contact, M. Labed a tent de sexpliquer. En prsence dun autre officier, il nous a dclar : Nous avons t saisis par la direction gnrale via un tlgramme nous appelant plus de vigilance concernant limportation de la tle galvanise. Cest partir de l que nous avons commenc plucher les dossiers dimportation de cet article. Il sest avr que la
position tarifaire indique ntait pas la bonne. Nous avons alors somm les importateurs relevant de notre comptence se conformer au nouveau code 72.10.49.00 et payer le manque gagner depuis la premire opration dimportation de ce produit. A la question qui endosse la responsabilit concernant lancienne orientation impose par linspecteur de visite et signe par 7 officiers des Douanes ?, lofficier du contrle a posteriori a vit de rpondre, qualifiant nanmoins ses collgues signataires dincomptents. Concernant la responsabilit du transitaire dans la fausse dclaration, le mme responsable a insist que mme lentreprise est responsable. Dans ce cas de figure, le code des Douanes, dans ses articles 306 et 307, stipule que la responsabilit des irrgularits releves dans une dclaration en douane incombe au signataire de la dclaration () et les commissaires en douane agrs sont responsables des oprations en douane effectues par leurs soins et
doivent rpondre des irrgularits releves dans les dclarations de douane. Sinterrogeant sur la validit de la dlivrance du certificat de franchise par les services de la direction du contrle des prix (DCP) la veille de chaque opration dimportation, le douanier accuse Capromet davoir tromp cette institution. Or, selon cette dernire, toute demande de franchise est soumise une tude dau moins un mois avant toute opration dimportation. Une dure qui nous permet dtudier minutieusement le dossier pour viter toute mauvaise apprciation permettant un manque gagner au Trsor public. En rsum, toutes les franchises dlivres par la DCP sont valides. Actuellement, le dossier est entre les mains de la justice. Force est de souligner que cette nouvelle position tarifaire impose nest pas applique, selon les documents en notre possession, pour ArcelorMittal Annaba et plusieurs autres importateurs et exportateurs du mme produit. M.-F. Gadi
POINT DE VUE
Demain, le FLN
Par Abdelkader Cherrar Membre du comit central du FLN de ce programme pour tout soutien ou toute participation lexcutif. Les programmes, politique, conomique, social, culturel, etc. se dclineront en accord avec cette doctrine. Ceux-ci tiendront videmment compte des volutions de la socit et des impratifs du moment. Le FLN a omis depuis 1996, date de son retour aux affaires en participant au gouvernement sous le rgne du prsident Zeroual, quil fallait ngocier le programme et non uniquement le nombre de portefeuilles ministriels et les noms des personnes proposes. Et il a fini par oublier son identit intrinsque et ses objectifs, confondant le programme prsidentiel et le sien et sappropriant le bilan dun gouvernement multipartisan quil ne dirige pas. On dit que les crises sont le moteur de lhistoire, le parti sortira de celle quil a vcu rcemment plus soud et plus fort. Aussi bien dans laile qui a russi destituer lancien secrtaire gnral que dans celle qui la soutenu, il existe un grand nombre de militants imbus des idaux du FLN, comme coexistent dans lune et lautre des opportunistes, des arrivistes et aussi leur lot dextrmistes, avec une proportion plus grande, bien sr, dans ce qui a t la cour de lancien matre de cans. Il sagira pour les premiers de se reconnatre et de se retrouver dans une seule tranche pour mener le mme combat aprs que le temps eu fait son uvre, que les passions se soient teintes et les rancurs estompes. Nous avons un peu moins de deux ans pour reconstruire sur le plan organique un parti livr des fodalits locales qui ont pouss vers la sortie les militants les plus propres et les plus rfractaires lallgeance, qui ont verrouill laccs des vagues de jeunes, notamment les universitaires et diplms. Vingt-deux mois pour extirper la violence physique rige en mthode de gestion et dembrigadement afin de faire taire les voix de ceux qui ne voulaient pas se prosterner devant lautoproclam zam et avaliser ses dcisions erratiques, et qui refusaient linexorable descente aux enfers de leur parti, cette violence physique qui sest exerce aussi bien contre les militants dans les structures locales quau plus haut niveau de la hirarchie. Il ne faudra pas occulter aussi le fait que cette violence ait t instrumentalise contre les autres formations politiques lors des deux derniers scrutins. Elle rappelle tristement celle utilise par les hordes fascistes du FIS entre 1990 et 1992, qui fut la matrice du terrorisme. Si nous ne prenons pas garde, elle deviendra le seul mode dexpression dans un champ politique o le plus fort dictera sa loi et poussera ses concurrents, sur lesquels il dteindra, adopter son style et son modus operandi. Rintroduire les rgles de la morale et de lthique en politique est avant tout de la responsabilit du FLN et de ses dirigeants. Il est impratif de bannir la violence, de dfinir les rapports entre largent et le politique, de rhabiliter le sens du militantisme au service dune cause, daccepter larbitrage des lecteurs, de respecter les autres formations politiques, de protger lislam de la politique, des politiciens et des mouvements sectaires imports du Moyen-Orient. Ce sont l quelques principes basiques codifier en ligne de conduite pour pouvoir participer ldification dune socit apaise, rconcilie avec elle-mme. A. C.
e rideau est tomb. Lurne a rendu son verdict, comme dans un match de football limination directe. Le score importe peu, un but zro ou dix zro, le rsultat est le mme, sauf le got de lamertume pour llimin, disqualifi pour le prochain tour. Le FLN va devoir retrouver une unit perdue : unit des rangs, mais aussi unit de vision. La tche est certes ardue, les facteurs de division subsistent encore, quils soient des facteurs idels ou humains. La premire question sera de savoir quel FLN nous voulons et pour quelle mission. En fonction de la rponse, lon saura quelle quipe sera charge de piloter le parti. Il est aujourdhui indispensable, sinon vital, de procder une analyse lucide de la crise et de ses origines pour pouvoir se prmunir lavenir des dviations de la ligne idologique originelle. Le FLN sort dune entreprise de privatisation honte, jamais vcue depuis sa cration, dune maladie infantile de culte de la personnalit de lancien secrtaire gnral et dun monopole interne de la parole annihilant tout dbat de fond sur les questions doctrinales et programmatiques. A avoir trop lud le dbat et tergivers sur les dcisions mthodologiques, le FLN a t dnatur, falsifi dans ses fondements et travesti dans son discours. La prennit du FLN passe par un retour sans aucune nostalgie, ses actes fondateurs, la Dclaration du 1er Novembre et la plateforme de la Soummam. Il doit retrouver son me et ses valeurs qui lui ont permis de bnficier dune large adhsion des citoyens par le pass tant quil se faisait le porte-drapeau des aspirations et le porte-
parole des revendications des Algriens. Nous sommes conscients quil est difficile de retrouver ses marques aprs une longue priode de dlitement, de dgnrescence, de compromissions et parfois de reniement. Les apptits de pouvoir de certains ont ainsi fait du FLN un parti inqualifiable et inclassable sur lchiquier politique national, un magma de personnes quaucune ide, aucune doctrine, aucun idal ne rapproche sinon, pour la majorit, un affect particulier pour le sigle. Le FLN doit cesser sa drive pour redevenir, sphinx renaissant de ses cendres, le grand parti populaire ancr dans les valeurs nationalistes et patriotiques quil a t, rpublicain dans sa dmarche, dmocratique dans ses pratiques internes et son positionnement politique, moderniste dans sa vision, son approche et son projet de socit, humaniste et universaliste dans sa comprhension du monde, dfenseur et hraut de la citoyennet. Il devra ncessairement retrouver son discours social de dfense des droits des travailleurs, du monde paysan et des couches les plus dfavorises et les plus fragiles de la socit, discours que ses dirigeants rcents ont abandonn pour se consacrer uniquement draguer les nouveaux riches issus de laffairisme, de la corruption et autres trafics, leur servant de machine laver et dintermdiaires auprs des pouvoirs publics. Pour ce faire, il nous faudra conceptualiser et thoriser la doctrine du FLN et en faire une charte crite, socle de tout programme politique, lectoral ou de gouvernement, charge pour sa future direction de ngocier avec les gouvernements actuel et futurs une base minimale partir
PUBLICIT
CONOMIE BANQUES
n scandale la Banque extrieure dAlgrie (BEA) ! Des oprations de malversations sur les comptes devises et dans la caisse espces devises de lagence Zighout Youcef (ex-Hamani) de la BEA viennent dtre dceles. Les montants, objet de dtournements, ne sont pas des moindres. Le PDG de la BEA, Mohamed Loukal, vient dtre inform de ce scandale, par un courrier class urgent et confidentiel dans lequel la direction de linspection gnrale dtaille la forme de cette affaire trs simplement. Des oprations de malversations sur les comptes devises et dans la caisse espces devises ont t dtectes ce jour par nos inspecteurs au niveau de notre agence Zighout Youcef (ex-Hamani, lit-on dans la missive soumise au PDG de la BEA, dont nous avons pu obtenir une copie. Des investigations ont t dclenches suite une alerte donne par lune des relations de lagence en question. Cette enqute qui a volu en catimini dans les coulisses de lagence a abouti la confirmation du bien-fond de la rclamation et le compte du client a t bel et bien dbit tort
dun montant de 60 000 euros, lit-on dans le courrier adress par le directeur de linspection gnrale au PDG de la BEA. Cette correspondance qui retraait les contours de ce dtournement fait constater que les 60 000 euros qui alimentaient le compte du client ntaient, en ralit, que la face visible de liceberg. Aprs avoir dmasqu lauteur du crime qui ntait
quun salari de cette banque, la vrification de la caisse espces devises du manipulateur de fonds incrimin (en cong de maladie depuis le 17 du mois courant) fait ressortir un dficit de 1 200 000 euros et de 180 000 dollars, prcise encore le directeur de linspection gnrale dans son courrier adress Mohamed Loukal. Le coup est rude pour sa banque qui sillustre
par cette affaire qui vient dfrayer la chronique. Bien que les mouvements et le trafic frauduleux ne cessent dmailler le quotidien des banques sur la place dAlger. Lquipe denquteurs qui sest saisie de cette affaire nen a pas encore fini avec les investigations. Une quipe de 4 inspecteurs est actuellement pied duvre au niveau de ce sige leffet danalyser et de vrifier les rclamations de la clientle qui sont pour le moment au nombre de 14, lit-on galement dans le courrier n147/2013 de la direction de linspection gnrale, sign par Mohamed Megrad. Ce dernier nentend pas abandonner la partie, fait-il savoir, avant que toute la lumire soit faite sur ces oprations de malversation qui ont entach la banque de Sonatrach par laquelle transitent les devises et les cash-flows de la compagnie publique des hydrocarbures. Une plainte a t introduite auprs des instances concernes pour le montant provisoire sus indiqu et un rapport dtaill sur cette affaire vous parviendra ds sa finalisation, crit le directeur de linspection gnrale au PDG de la BEA. Ali Titouche
PTROCHIMIE
la corruption, il est ncessaire driger un vritable Etat de droit, une dmocratie, des institutions et des rglements. Un point de vue que partage lancien directeur gnral de la compagnie nationale des hydrocarbures, durant les annes 1990, Nazim Zouiouche, dans la mesure o il considre que Sonatrach travaillait mieux une certaine poque car les gens taient plus engags et quils se sentaient responsabiliss de bas en haut afin datteindre un certain nombre dobjectifs. Lex-responsable attribue nanmoins les contre-performances enregistres par la compagnie nationale des problmes de management et de comptence. Il se dit regretter dailleurs le fait que toutes les belles actions de formation inities au dpart par Sonatrach aient t arrtes. M. Zouiouche affirme dans ce sens que lalibi de la fuite des comptences du secteur des hydrocarbures ltranger ne peut en aucun cas justifier linterruption de la formation au bnfice des travailleurs du secteur. DE LUSAGE DE LA RENTE Considrant que les services ptroliers sont au centre de lactivit hydrocarbures, lexDG de Sonatrach a rappel les ralisations opres par la compagnie par le pass. Il a ainsi indiqu quau plus fort du terrorisme, lAlgrie tait toujours lun des plus grands dcouvreurs dhydrocarbures au monde. Insistant sur la vocation ptrolire du pays, il a estim que Hassi Messaoud est aussi
lun des plus grands champs daccumulation dhydrocarbures. Cependant, il pointe du doigt un certain laisser-aller au niveau de la compagnie, aliment, selon son point de vue, par laugmentation des cours du baril, qui rassurent, dun ct, mais qui ne poussent plus rduire les cots. Pourtant, la compagnie ptrolire nationale est le fer de lance de toute la politique conomique du pays. Un rle attribu la firme ds sa cration et plus encore au lendemain de la nationalisation des hydrocarbures. A ce titre, M. At Laoussine rappelle que lobjectif des nationalisations a t dutiliser le ptrole pour sortir du sous-dveloppement. Et dexpliquer que pour cela, il fallait prendre le contrle des hydrocarbures et augmenter les prix du ptrole. Ce qui a t fait. Nanmoins, ajoute-t-il, nous navons, malheureusement, pas utilis convenablement les revenus ptroliers pour sortir le pays du sous-dveloppement, voquant ainsi des problmes de gouvernance. Les mmes problmes de gouvernance conomique voqus par lex-DG de Sonatrach, M. Zouiouche pour expliquer lchec. Celui-ci rappelle ce titre que Sonatrach est un dmembrement de lEtat, cest un accumulateur de devises qui a jou, durant un certain moment, le rle de leader de lindustrie algrienne. Il considre nanmoins quaujourdhui, Sonatrach nest plus au centre des dcisions, et quau lieu dtre la locomotive, elle est en train de suivre. Melissa Roumadi
ALGER INFO
TRIPOLI : TRAVAUX SUR LE TRAM
Les travaux sur le tronon du tramway la rue Tripoli sont toujours en cours. Assainissement, lectricit et carrelage, des oprations qui sont menes par des soustraitants de lentreprise du Mtro dAlger (EMA). Selon le prsident de lAPC dHussein Dey, M. Sedrati, les travaux ne sont pas encore rceptionns 100%. Il reste des travaux accomplir comme llectricit avec Sonelgaz. Selon ldile, les avaloirs sont obstrus cause des eaux qui descendent du bassin versant de Kouba. Leffort des citoyens est aussi rclam par M. Sedrati, qui souhaite plus dengagement de leur part.
BARAKI
de crer des espaces anarchiques et ont menac de nous saisir notre marchandise, indique un jeune homme. Pourtant, ajoute-t-il, les services de lordre ferment les yeux concernant les marchands ambulants qui viennent, bord de leurs camionnettes, proposer leurs services longueur de journe. Les jeunes chmeurs soulignent cependant quune solution existe : Nous demandons aux autorits de nous octroyer des autorisations pour linstallation de marchs parisiens, comme dans plusieurs communes
du centre de la capitale. Mieux encore, un groupe dhabitants a mis le souhait de voir le march ralis lentre de la cit et les locaux attribus des rsidents. Ce march, faut-il le prciser, est fin prt depuis des mois sans pour autant tre exploit. Des habitants ont exprim la crainte que cette infrastructure ne soit utilise dautres fins, dautant que sur le plan architectural, elle est attrayante et rpond toutes les normes dhygine et de scurit. Lurgence est louverture dun mar-
ch, insiste-t-on. En fait, hormis ce bloc, la ralisation de locaux commerciaux risque dtre compromise dautant que les rez-de-chausse des immeubles ont t amnags en appartements et que les quelques espaces existants devraient servir daires de jeu ou despaces verts. Des habitants ont cependant soulign lurgence, pour les responsables locaux, dagir rapidement, avant que de nouveaux relogements ne soient effectus, ce qui risque de compliquer encore davantage la situation. Djamel G.
INSTANTAN
M. Tchoubane
DERGANA
Casbah : le dlitement ?
a Journe nationale de La Casbah dAlger a t clbre, hier, dans une atmosphre similaire celle des annes prcdentes. Sans faste ni pompe. Ni apparat ni manifestation la hauteur de la mdina de Sidi Abderrahmane Etthalibi. Sans tambour ni trompette sur ses terrasses mornes. A quoi cela rime-t-il lorsque la cit accuse un norme retard en matire de restauration ? Lorsque quelques voix seulement montent au crneau pour dire leur colre quant la dcrpitude du cadre bti, notamment le volet traditionnel dans son double aspect, matriel et immatriel ? Quand les pouvoirs publics annoncent limminence de sa rhabilitation travers un programme de sauvegarde qui semble faire du surplace depuis des lustres. Lorsque des dourate emmures continuent faire lobjet de squat. Lorsque le touriste arpente le ddale de la mdina de Bologhine Menad Ibn Ziri, non sans enjamber des monticules dordures et de gravats, des eaux uses qui ruissellent le long de ses venelles dpaves. Lorsque ses artisans ferment boutique pour laisser place au commerce de la fripe, de la mangeaille et de la delala. Lorsque les nostalgiques convoquent, lespace dune qada, des bribes de rminiscences, tout en faisant preuve d impuissance devant la dferlante de pensionnaires insouciants et autres goinfres de mauvais got. Lorsque la Fondation Casbah y croit peu, se confinant dans lorganisation ici et l de rencontres pour mditer sur ltat des lieux dun patrimoine sculaire qui va vau-leau. Lorsquon schine perte de salive revendiquer la restitution du canon Baba Merzoug qui trne sur le port de Brest, au moment o lon se montre vasif sur les dourate menaant ruine avant quelles ne scroulent. Lorsque des matres duvre, dont bon nombre dentre eux sont engags sans qualification en matire de restauration du vieux bti, font du colmatage. Des oprations antrieures menes dans la cit nous ont difis sur des travaux vicis la livraison de louvrage, relvent amrement des architectes restaurateurs. Hormis quelques entreprises cotes qui se comptent sur les doigts dune seule main, dont lEcotrabeo qui a fait ses preuves dans le domaine de la restauration ddifices culturels, lon est en droit de sinterroger si les dizaines dintervenants, actuellement pied duvre, sauront honorer le cahier des charges pour la rhabilitation de notre mmoire. Esprons que lavenir dmentira ceux qui ont avanc quil est dj trop tard. Ce titre qui ne nous rappelle pas moins lopus de Frdric Franois, dans les seventies du sicle dernier.
LES COLES SURCHARGES surpopulation scolaire. eux. parents localit de Dergana, En de pas capitale, nest dlves Lalest dedulanombre suffisant dentres nont Les manqu de plus les la surcharge des lves subissent de soulever ce problme au classes, pas dote
dtablissements scolaires pour rpondre aux besoins de la population locale. En dpit du nombre dhabitants qui est pass du simple au double, le nombre dcoles, lui, na pas boug dun iota. Pour cette anne scolaire, les parents dlves affirment que les lves sont plus de 40 dans les classes. Cette situation de surcharge pnalise les lves, notamment les plus assidus niveau de la direction de lducation de lest de la capitale, en esprant trouver une solution. Nanmoins, les responsables de lacadmie nont rien entrepris en vue damliorer la scolarisation des enfants de la localit. Voyant que rien na t fait, les parents dlves ritrent leur demande, en esprant plus dentrain dans le traitement de ce problme une panoplie dautres difficults lies au manque de moyens et quipements pdagogiques. Nous enseignons linformatique mais sans faire de la pratique faute dordinateurs, assure un professeur. En outre, les laboratoires des tablissements scolaires sont tous dans un tat lamentable car leurs matriels nont pas t renouvels depuis des annes. K. S.
EL HAMIZ
LINSALUBRIT REPREND DE PLUS BELLE nettoyage lances dpend administrativement la localit, ne E npardpit des oprations desousla des tonnesdEl dontpas son travail de manire accomplie. Les les pouvoirs publics, localit fait Hamiz continue de crouler de camions de lAPC ne passent que rarement et
dtritus. Tous les endroits nettoys ont vite repris leur aspect sale et insalubre. Les habitants de la localit sont en partie responsables de cette situation car ils jettent leurs ordures partout et en dehors des horaires prvus cet effet. Aussi, le service de la voirie de lAPC de Dar El Beda, quand ils passent, ils ne collectent pas toutes les ordures, assurent les habitants dEl Hamiz. Ces derniers lancent un appel aux responsables locaux pour quils prennent en charge ce problme, qui altre considrablement leur cadre de vie. K. S.
CONSTANTINE INFO
TAXI COLLECTIF, TAXI LA COURSE ARTS PLASTIQUES
cide il y a plus dun mois par le ministre des Transports, la nouvelle tarification dans les moyens de transports, notamment chez les chauffeurs de taxi, ne cesse de susciter la colre des usagers qui la jugent excessive. Pour une simple course en intra-muros sur un trajet court, lon est oblig de dbourser 150 DA, ce qui est vraiment inacceptable, sindigne une dame habitant la cit Filali. La cacophonie qui rgne parmi les chauffeurs de taxi est un autre facteur qui continue de provoquer le courroux des clients. Un autre client affirme quil lui arrive de payer entre 200 et 300 DA rien que pour se dplacer du centre-ville la cit Fadila Sadane, distante de moins de 4 km. Par ailleurs, les dplacements vers les autres communes sont devenus plus onreux. Ainsi, le prix dune course par taxi de Constantine dautres communes priphriques, vont de 350 900 DA. Le prix dune course du centreville vers le ple universitaire de Ali Mendjeli a t fix 500
Une course vers les communes limitrophes peut aller jusqu 900 DA
DA, affirme une tudiante. Cette dernire notera que la plupart des usagers sont contraints de se dplacer par course en labsence de taxis collectifs.
Une situation qui pnalise normment les tudiants, mais aussi les citoyens bas revenu. De nombreux chauffeurs de taxis refusent aussi de prendre des
clients la place et imposent leur diktat, notamment pendant les heures de pointe, nous dira un fonctionnaire. Interrogs, des chauffeurs de taxi se dfendent et soutiennent que le rcent rajustement tarifaire les pnalise leur tour. Selon leurs dires, ce dernier na nullement pris en considration les recommandations mises par la commission technique charge darrter les nouvelles tarifications conformment la rcente instruction du ministre des Transports fixant la grille des augmentations par kilomtrage. Il sagit dune augmentation qui na rien dillgal au vu des hausses observes dans la plupart des produits de base et des services, rpliquent certains chauffeurs. Pour les responsables de la direction des transports, le contrle de la situation nest gure une chose facile, mais si le client estime que le tarif qui lui est propos est exagr, ou quil est victime dune infraction, il na qu dposer plainte auprs des services concerns. A bon entendeur !
a galerie dart Ahmed Issiakhem est rouverte nouveau au public aprs treize longues annes de fermeture injustifie. Pour lvnement, cette grande salle illumine, bien situe, - la place des Martyrs-, abrite une exposition collective depuis mercredi dernier, et jusquau 28 du mois en cours, avec la participation dune vingtaine dartistes plasticiens constantinois qui ont expos deux tableaux chacun. Citons titre non exhaustif, Mohamed-Salah Ghemired, Amar Allalouche, Karim Dellouche, Farida Benmahmoud, Mimia Lichani, Latifa Boulfoul, Yasmine Sadoune, Souheila Mellari, Badis Bendilmi(toutes nos excuses aux autres artistes). Cest une vritable rsurrection pour nous ; jai vu que les artistes taient sincrement heureux mercredi lors du vernissage, senthousiasme Mimia Lichani. Cest un acquis pour les artistes et le public ; regardez, les gens entrent spontanment ici, renchrit Latifa Boulfoul. Il faut insister sur le fait que les artistes plasticiens staient longtemps contents du hall lugubre et inappropri de la maison de la culture Mohamed-Lad Al Khalifa. Lon voque souvent linculture des gens, leur absence dintrt pour lart, mais qua-t-on fait pour lancrage de cette culture ? La plupart des artistes que nous avons rencontrs jeudi la galerie ont dplor linexistence, Constantine, dun march de lart. Comment voulezvous quon achte du matriel pour peindre si nous ne vendons pas nos uvres ? Nous ne parlons mme pas du public, car mme les institutions ne jouent pas le jeu, il ny a qu voir leurs siges ils sont orns duvres trangres, de copies, ou carrment de pacotille, se dsolent quelques artistes. Pourtant, beaucoup de nos artistes dtiennent un talent rel, qui reste le plus souvent mconnu. Nomettons pas de signaler que linitiative de cette exposition revient Djoudi Hocine, avec laccord bienveillant du directeur de la culture. Esprons que cette galerie sera toujours un abri douillet pour la cration artistique. F. H.
AN EL BEY
ADJOINTS DDUCATION
Grve en vue
a coordination nationale des adjoints dducation, sous lgide du syndicat national des travailleurs de lducation (SNTE) annonce travers un communiqu de presse, que lensemble de la corporation observera simultanment une grve gnrale et un sit-in 10 h devant lannexe de la tutelle, Ruisseau (Alger) le 6 mars prochain. Cette dcision est la rsultante des tergiversations du ministre de lEducation dans le traitement de la plateforme des revendications des adjoints dducation, et de sa persistance ignorer leurs justes et lgitimes requtes, en dpit des multiples appels de la coordination, peut-on lire dans le document en question. Cette action, prvient la corporation, sera ritre suivant le mme processus le 26 mars prochain dans le cas o la tutelle ne prendrait
pas en considration ses revendications. Ces dernires, pour rappel, sont lintgration de tous les adjoints dducation lchelle de base 10, en tenant compte de lexprience et des diffrents diplmes dtenus par les concerns notamment ceux issus de lenseignement, le maintien de la dcision relative la rpartition des fonctions des adjoints dducation du 30-03-2011 et le droit aux primes dexamen, linstar des enseignants. La coordination indique en outre quelle recourra une autre grve les 2 et 3 avril prochain avec sit-in devant lannexe de la tutelle si celle-ci persiste ignorer leurs requtes. Elle menace galement dinstaurer divers mouvements de protestation, dont le boycott des examens officiels et la rentre scolaire. Farida Hamadou
es reprsentants de lassociation de quartier 500 Logements volutifs sis An El Bey, les QuatreChemins, ne cessent duser de tous les moyens pour faire parvenir leurs dolances aux autorits de wilaya. Dans une lettre adresse au wali de Constantine, au chef de dara et au prsident de lAPC dEl Khroub, dont une copie nous a t transmise, les habitants du quartier sinsurgent devant la lenteur des travaux de rhabilitation de la chausse et damnagement des trottoirs entams dans leur cit qui sternisent, constituant une source de tracas permanent pour les bordiers notamment en raison de la boue et limpraticabilit actuelle des diffrentes voies daccs la cit cause de ces mmes travaux. Les habitants voquent galement des fuites persistantes dans le rseau AEP lesquelles ont t signales aux services dassainissement, prcisent-ils. Ces derniers ne sont pas intervenus, ajoutent les reprsentants de lassociation de quartier, en raison dun dsaccord avec lentreprise en charge de la rhabilitation de la chausse concernant lorigine de ces fuites. Parmi les autres problmes cits par les habitants, celui de labsence dclairage public et le sentiment dinscurit qui en dcoule ds la nuit tombe. F. Raoui
e nombreux citoyens ont signal la disparition incomprhensible ces derniers jours des imprims de la rsidence dans les guichets dtat civil de certains secteurs urbains. Cela fait plusieurs jours quon me signifie que ces imprims ne sont plus disponibles chaque fois que je sollicite ltablissement dune rsidence au secteur de Sidi Rached, dplore un pre de famille. Comble de lironie, ces imprims se vendent curieusement chez un taxiphone au centre-ville, non loin dailleurs du secteur urbain, pour 5 DA la pice. Lon ne sait pas comment ce grant de taxiphone a pu se procurer cette pice trs demande, notamment pour la constitution des dossiers de logements. Une question qui restera sans rponse. S. A.
RGION OUEST
CHLEF
AN TMOUCHENT
TISSEMSILT
RELIZANE
PHOTO : DR
MOSTAGANEM
aspect le plus contestable dans la gestion du secteur de la Sant travers la wilaya de Tmouchent a t matrialis par le premier point de la visite dinspection effectue par Abdelaziz Ziari, le ministre en charge du secteur. Par contre, le second en est lantithse, considr quil a t comme un modle lchelle nationale tant en termes de modernisation du systme de sant que dappropriation et de matrise des nouvelles technologies. Dans sa dclaration lissue de sa visite, le ministre a galement estim que Tmouchent sest rige en wilaya pilote dans la prise en charge des soins de base, ce qui dcharge avantageusement les hpitaux de missions secondaires. La mauvaise note est revenu au projet de ralisation dun lhpital El Amria, dont les travaux avaient dbut en 2009 pour sachever thoriquement 20 mois plus tard. Ils ont connu 14 mois darrt en raison dun litige avec lune des deux entreprises ralisatrices. Le retard accus nest pas imputable lentreprise locale engage aux cts dune socit ibrique mais le fait de cette dernire. Elle a t reconnue coupable de malfaons, ce qui a ncessit de recourir la justice pour obtenir gain de cause dans la rsiliation du march pass
avec elle. Mais, outre cela et ce qui est pis, il a t relev des dfauts dans la conception de larchitecture et la fonctionnalit de cet hpital de 60 lits, extensible 80. Actuellement 85% de taux de ralisation, il faudra attendre fin 2013 pour quil devienne oprationnel. Au niveau du chef-lieu de wilaya, lEH Benzerdjeb a tal ses performances : 14 524 malades hospitaliss en 2012, soit 60% de taux dutilisation contre 42% de moyenne nationale, sachant cependant que les 60% de Benzerdjeb auraient pu tre dcupls sil disposait dun service de maternit qui, ailleurs, est celui qui gonfle les pourcentages de rentabilisation des hpitaux. CHIRURGIE INTERVENTIONNELLE Par ailleurs, 30% des hospitaliss proviennent dautres wilayas, parfois trs loignes. Ils sont vacus sur Benzerdjeb tant par des CHU de lOuest que des autres rgions. De la sorte, quelques services connaissent un taux doccupation de 120%, ce qui les oblige occuper des lits dans dautres services. Cest le cas des services doncologie, de cardiologie et de neurochirurgie, ces deux derniers tant les seuls travers lOuest du pays pratiquer certaines interventions chirurgicales et rus-
sir des premires nationales dans des domaines de pointe. Cette rputation fait que les demandes de mutation vers cet hpital sont nombreuses. En neurochirurgie, lon use de la neuro-navigation en 3 D, ce qui permet de nendommager aucun nerf lors des dlicates interventions sur la colonne vertbrale. De la sorte, on compte 172 interventions russies sur les 172 entreprises sur le rachis en 2012, certaines ayant par exemple permis de remplacer un disque lombaire dgnr par une prothse. En chirurgie pdiatrique, la scoliose qui ncessite ailleurs des transferts ltranger, y est prise en charge. En chirurgie cardiaque, depuis 2010, 60 interventions cur ouvert ont t ralises. En termes de perspectives, on table sur la livraison prochaine dun scanner dimages rsonance magntique (IRM) pour dmultiplier les russites. En chirurgie interventionnelle, une spcialit nexistant qu Tmouchent dans tout lOuest, il est nationalement reconnu qu Benzerdjeb, il se ralise des prouesses mdicales en angioplastie, dilatations mitrales et placement de pacemakers. Toutefois, daucuns dplorent le nombre rduit de logements de fonction, ce qui fait que seulement 50 spcialistes sont logs. M. Kali
TIARET
Bureau
SADA
Oran
El Watan
romans, on parle de nous, jai crit beaucoup sur les jeunes, vous voyez 75 ans, je suis toujours jeune. Lauteur use dune langue claire, limpide, mais parfois avec des charges smantiques et des drives. A travers ses romans, Zakat considre quil existe un conflit entre tradition et modernit et que lon utilise une modernit de surface o lon se regarde avec les yeux de Sid Ahmed lOccident.
ANNABA INFO
LA COMMUNE DU CHEF-LIEU DE WILAYA DTERRE SES DOSSIERS LOURDS HYGINE DU MILIEU
LINCIVISME CAUSE BEAUCOUP DE DGTS du doigt il y a quelques annes par lassociation A nnaba, pointelenvironnementavoisinant les entreprisesnotamde dfense de et des citoyens habitant ment les cits ouvrires et celles industrielles polluantes, nest pas cette ville que lon croyait acheve par la pollution industrielle. Les diffrents plans de dpollution ont permis de rduire le phnomne dune manire significative. Mais dautres nuisances sont venues suppler celles de la pollution gnre par les units industrielles. Ces nuisances ont un rapport direct avec la gestion des communes particulirement dans le segment de prise en charge de lhygine dans les quartiers. Ces derniers ptissent srieusement du manque dhygine en dpit des efforts consentis. Cela, en dpit du fait que les communes soient dotes de moyens pour sacquitter de cette mission paralllement lexistence dun centre denfouissement. Un lger mieux commence, certes, se sentir avec la lutte contre la prolifration des marchs informels des fruits et lgumes et des marchands la sauvette. Les sites informels nettoys donnent limage despaces vivables. Mais beaucoup reste faire pour que la propret reprenne droit de cit les actions de nettoiement qui ont lieu dans plusieurs sites doivent sinscrire dans la dure pour que les rsultats soient consquents. Le centre denfouissement technique de Berka Zerga cr la faveur de la mise en uvre de la politique environnementale est conu pour accueillir les dchets de tout genre. Avec une capacit de 13 000m3, le centre est cens traiter les dchets collects selon les normes internationales et des techniques trs avancs. Il ne faut pas oublier que lincivisme est lorigine de tous les maux en matire dhygine du milieu A. S.
Puis, quand les moyens existent, flambant neufs, comme par hasard, la volont
e parc communal de Annaba est considr comme une plaie bante qui narrive pas se cicatriser. Un dossier lourd que lAPC a os prendre en charge. Et le nouveau prsident de la commune de Annaba en est conscient, lorsquil dclare: Jai constat une anarchie totale dans le parc et une dsorganisation entre ce dernier et le service denvironnement. Tout le matriel est en panne. La commune de Annaba doit tre dote de dix camions pour le ramassage de ses ordures. Insuffisance laquelle il faut ajouter un manque de personnel. Nous devons recruter des agents de nettoiement avant la saison estivale. La commune de Annaba a enregistr un trs grand retard dans la ralisation de ses projets. Je suis en train de grer les problmes de mes prdcesseurs. Pour bien commencer, la commune de Annaba doit rgler ses dettes avec Sonacome qui datent depuis 1995 dun montant de 1 milliard de dinars et signer une convention avec la socit SNVI pour les besoins de la maintenance de tout le matriel actuellement en panne. Sur un autre registre, lAPC se prpare pour liminer les constructions illicites qui occupent dimportantes assiettes foncires. Le pro-
EL BOUNI
UNE CIT QUI POUSSE de toutes pices il y a quelques pour E lenBouni,creprolifration de bidonvillespoidsannesde la venir aide Annaba qui touffait sous le de lexode rural ayant favoris la alentours ville,
est en passe de devenir un vritable ple urbain. Les programmes dquipements raliss au titre des diffrents plans quinquennaux dessinent grands traits le futur El Bouni qui cessera certainement dtre ce rceptacle de sites prcaires. A proximit du campus universitaire qui est la concrtisation de sa deuxime tranche, la cit pousse un rythme effrn. Paralllement la construction du ple universitaire, la commune dEl Bouni a tent, autant que faire se peut, de hisser son image la hauteur de sa nouvelle vocation. Les travaux de ramnagement urbains ont mtamorphos notamment le centre du chef- lieu de commune. Toutefois et en dpit de ses atouts multiples, la commune qui occupe une place stratgique et dote dun tissu potentiel industriel non ngligeable, est loin de pouvoir rpondre aux attentes multiples de ses habitants. Beaucoup de ses agglomrations offrent limage de foyers de pauvret. Cest aussi la commune qui abrite le plus dhabitations prcaires qui prolifrent depuis la dlocalisation dans les annes 1980 des constructions illicites qui ceinturaient la commune de Annaba. El Bouni est appele dans ce sens devenir un grand centre urbain cosmopolite pour recevoir des familles venant de diffrents horizons la faveur des diffrentes actions de relogement. Daucuns apprhendent de ce fait les risques dinscurit que peuvent encourir ses habitants et appellent au renforcement des services de police pour viter que la cit ne fasse le lit de la dlinquance et de la criminalit sous toutes ses formes. A. S.
blme se pose sur les 100 logements programms pour des habitants de Sidi Harb. Ces 100 logements inclus dans un programme de 500 logements (aide de la Banque mondiale) construits par lagence foncire et la direction de lurbanisme. Les 400 ont t construits et habits. Lassiette foncire se pose pour ces 100 logements qui restent. Nous nous sommes dplacs Sidi Harb avec les services concerns et les deux associations de Sidi Harb 1 et 2, pour dgager un terrain qui abritera le reste de ce programme ; celui que
nous avons trouv ne peut contenir que la moiti, a dclar un des lus. Une autre bonne nouvelle concerne les lves des coles primaires de la ville de Annaba. La mairie a annonc une opration denvergure portant sur la rhabilitation des coles primaires affichant un manque de commodits. En effet, les coles concernes seront dotes dappareils de chauffage et rhabilit par des travaux de rnovation. Lcole primaire Benbadis qui date de lre coloniale en sera la premire bnficier des bienfaits de cette opration.
Chaque anne, cette cole est programme pour une opration de rnovation mais la DLEP charge de lopration ne suit pas, dnonce Merabet Farid, le prsident de la commune de Annaba. Sujet critiques par les parents dlves, lcole primaire Kermadi de Sidi Achour verra la construction de sa clture, tant rclame. Pour ce faire, une enveloppe de 12 millions de dinars a t dgage qui prendra galement en charge les travaux de rfection de lcole primaire de Seybouse au grand bonheur de ses potaches.
TOURISME
PHOTO: D.R.
et de loisirs qui stend sur 11 544 m et autres commerces. Cet intrt a anim le reprsentant du ministre du Tourisme lors de sa dernire visite, o il a expos ltude de deux zones dextension touristique (ZET) en question. Cest juste titre que le ministre du Tourisme sera demain Annaba pour confirmer ces projets. Chetaibi et Oued Bekrat (Sradi) sont les principaux atouts sur lesquels repose la stratgie de revalorisation et de relance du tourisme dans la wilaya de Annaba. En ce qui concerne Annaba, elle vient dtre ampute de deux importantes zones touristiques, celle de Sidi Salem et celle de la Corniche de Annaba. Deux sites touristiques et archologiques dune grande beaut allant de Chapuis Ras El Hamra. Cest une zone parseme de terres prives. Il faut que nous rglions le problme avec les propritaires dans le cadre de lutilit publique. LANDT
(agence nationale de dveloppement touristique) est sur le dossier, affirme le wali de Annaba. Force est de souligner que plusieurs oprateurs touristiques, notamment ceux du Moyen-Orient se sont dplacs sur les lieux pour rien. Le manque dapprovisionnement en eau potable, la chert du transport et labsence dune main-duvre qualifie dans le domaine du tourisme sont entre autres handicaps qui bloquent linvestissement tranger dans ce domaine. Pour rappel, la wilaya de Annaba dispose dune quarantaine dhtels avec une capacit daccueil de plus de 3 000 lits, dont quatorze dj classs. La majorit de ces infrastructures touristiques sont quips de piscines. Parmi celles-ci, se trouvent 5 htels urbains et balnaires. Dernirement, Annaba a bnfici dun projet dhtel de la chane Sheraton, qui sera implant en plein centre-ville. L. A.
TOURNOI DES ANCIENS HANDBALLEURS DE ANNABA ET ALGER anciens handballeurs de Annaba organise demain L amicale desqui concide avec lede24Pont-blanc.double fte, celle un tournoi la salle Brahimi Cette manifestation sportive, fvrier,
de la nationalisation des hydrocarbures et celle de la cration de lUGTA, est la premire action de cette association cre peine fin dcembre 2012. Lamicale de la mme discipline dAlger participera ce tournoi linvitation de Melle Farah Nadia, ancienne handballeuse internationale. Prendront part galement cet vnement, lancien ministre des sports Aziz Derouez et linternationale Salima Souakri. Lobjectif est de renouer avec lespace hand-ball pour se regrouper afin de converger toutes nos forces pour aider relancer cette discipline dans la wilaya et mener des actions caractre social et dintrt gnral pour toute la famille du hand-ball, explique Melle Farah, vice-prsidente de lamicale des anciens handballeurs de Annaba. Au programme, quatre rencontres que disputeront les benjamins, benjamines, vtrans hommes de Annaba et les femmes de lamicale de Annaba et dAlger. Des cadeaux symboliques seront remis la fin de la manifestation aux vainqueurs. M. -F. G.
KABYLIE INFO
BARRAGE DE TICHI-HAF BJAA FRONT SOCIAL
Pour lavenir, le souci reste essentiellement dirig vers Adekar et accessoirement vers Dra-El-Gaid, deux rgions un tantinet en retard sur ce plan.
COLRE AU LYCE DE BARBACHA Chahid L es enseignants et les lves dudelycecommune Ben Yahia Mohand Ameziane, la de Barbacha, ont organis mercredi dernier un sit-in
devant le sige de la direction de lEducation de Bjaa pour dnoncer la situation de dgradation de leur tablissement. Lassociation des parents dlves de ltablissement et la section syndicale Cnapest, ont galement rendu publique une dclaration pour exiger des pouvoirs publics la prise en charge immdiate des proccupations des lves et du personnel du lyce. Le lyce de Barbacha est, selon les contestataires, en tat de dgradation qui met en pril la sant des lves et du personnel. Construit en prfabriqu et en amiante depuis 20 ans, ce lyce nest plus en tat daccueillir les lycens de la commune, selon la dclaration. Le lyce de Barbacha reprsente un danger rel sur la sant des lves, des enseignants et de tout le personnel, tant donn que cet tablissement est construit de matriaux en amiante, une matire cancrigne, lit-on dans la dclaration. Les signataires prcisent encore que la construction de ltablissement en prfabriqu remonte plus dune vingtaine danne et nest plus daucune utilit. Abdelouahab Kasmi, un des enseignants du lyce de Barbacha prsents devant le sige de la DE, a mis en garde les pouvoirs publics sur les consquences que peut avoir cette situation sur lensemble des lves et du personnel du lyce. Les protestataires exigent lacclration des travaux du nouveau lyce en construction dans la commune et laffectation du personnel et des lves avant la rentre prochaine. Si les autorits ne rpondent pas nos exigences, la rentre scolaire prochaine naura pas lieu car nous ne pouvons pas continuer travailler dans de telles conditions, dit notre interlocuteur. T. Illoulen
e ministre de lhydraulique et des ressources en eau, Hocine Necib, a annonc, mardi dernier, dans la foule de sa visite de travail effectue dans la wilaya de Bjaa, la mise en uvre prochaine de la troisime tranche du projet du transfert des eaux de Tichi-Haf, visant lalimentation en eau potable, de huit nouvelles communes. Sa concrtisation va permettre une large partie des localits de la valle de la Soummam, depuis Tazmalt jusqu Bjaa, den finir avec les pnuries deau et les sevrages hydriques dont elles souffrent. Lessentiel de la rgion, bnficiant dj, aprs la phase I et II, dune connexion partir de ce barrage. Le ministre na pas donn de dlais fixes pour se faire, mais reste
persuad que dici 2014, les choses iront nettement mieux dans la wilaya qui, en matire de disponibilit et de mobilisation de la ressource, reste une des plus privilgies du pays. Pour autant, dira-t-il, leffort doit tre poursuivi en la matire pour faire parvenir leau jusquaux montagnes les plus recules, soit en procdant de nouveaux forages, soit tout bonnement en piquant sur les conduites dadductions principales, de sorte satisfaire un maximum de demandes et dattentes. En fait, pour lavenir, le souci reste essentiellement dirig vers Adekar et accessoirement vers Dra-El-Gaid, deux rgions un tantinet en retard sur ce plan et qui mritent une prise en charge meilleure, voire plus vigoureuse,
surtout pour la premire, destinatrice dun projet de ralisation dun barrage dont la mise en uvre nest pas a priori pour demain. En revanche, pour la partie Ouest de Kherrata, lespoir est permis. Les choses semblent mieux engages, puisquil est question dinaugurer ds cet t un nouveau rseau dadduction partir du barrage dIghil Emda, destin autant leau potable qua lirrigation. Une vingtaine de localits en sont concerns, avec en prime la prise en charge de tout le rseau dassainissement de la rgion, la rive gauche en loccurrence. De quoi rassrner les populations locales qui nont que trop souffert du manque deau certes, mais aussi de
tous les alas de lenclavement. Marquant une halte sur les lieux, Hocine Ncib a tenu rassurer que la mobilisation de la ressource nest pas un problme, soulignant en revanche limportance de passer une autre tape, celle en rapport avec la gestion des services publics qui lui sont ddis, leur qualit et leur temps de raction. Cest l o vous attendent dsormais les citoyens, dira-t-il ladresse des cadres du secteur, les exhortant faire un surcrot deffort en la matire. En vrit, pour le ministre, il sagit tout bonnement de changer de mentalit et de se mettre au diapason des standards dexploitation et de gestion universels. Seuls mme de garantir la performance et lefficacit. Tout un programme. A. Semaoun
PHOTO : EL WATAN
GRVE DANS LES UVRES UNIVERSITAIRES uvres de Bjaa L es travailleurs despressing.universitairesdujour de maintiennent le Au troisime grve dcrte par la fdration de wilaya secteur
de lenseignement suprieur, affilie au Snapap, les travailleurs des uvres sociales de cinq rsidences universitaires de la wilaya ont battu le pav jeudi matin, du centre universitaire de Targa Ouzemour jusquau sige de la wilaya o un rassemblement a t tenu. Dans son appel, le syndicat requrait tous les travailleurs de la fonction publique tre de la partie. Le mot dordre commun tant, si lon se rfre en substance au communiqu du Snapap, de dnoncer la politique de la sourde oreille que continue de mener le pouvoir alors que les travailleurs subissent seuls limpact de la chert et de la dgradation du pouvoir dachat. Cependant la marche de jeudi est surtout voulue comme le moyen de raffirmer une dtermination des travailleurs des cits U de maintenir la protestation jusqu satisfaction pleine et entire de la plateforme de revendications qui, rappelons le, sarticule principalement autour de lintgration des contractuels et de revendications statutaires. Autrement dit, ce qui doit se traduire par une revalorisation des salaires et loctroi de primes inhrentes aux fonctions exerces. Les contestataires sont ainsi leur deuxime grve observe en moins dun mois. On remarquera aussi en dpit des contrecoups de la grve, la prsence au cours du sit in de membres de collectifs dassociations estudiantines. R. Oussada
SEDDOUK
him, 38 ans, habitant Sidi Sad (commune de Mcisna), et B. Atmane, 34 ans, habitant dans la commune de Bouhamza, ont t mortellement touches par la forte explosion dune bouteille doxygne (cumulus). Une explosion ressentie quelques kilomtres du lieu de laccident.
Lune des victimes est dcde sur le coup, lautre a succomb ses blessures quelques dizaines de minutes aprs son transfert au pavillon des urgences de la polyclinique de Seddouk. Les deux jeunes employs taient maris et pres de familles. Irbah Rabah
TIFRA
ans le cadre de la clbration de la journe du chahid, lassociation culturelle Tatrara a organis, vendredi dernier, en collaboration avec la section locale de la Coordination Nationale des Enfants de Chouhada (CNEC), une confrence-tmoignages anime principalement par Sekouchi Abderrahmane de lONM (Bjaa) et Bouabcha Abdelahamid ex-aspirant de lALN et commandant en retraite
BUREAU DE
El Watan
BJAA
Pour toutes vos annonces publicitaires
Rsidence Nacria (EPLF) Bt A N 3 Bjaa Tl./fax: 034 21 53 96
ORAN INFO
BIR EL DJIR PRODUCTION ANIMALE
et lautre soccupera de lhygine lintrieur du territoire de la commune et dune manire continue et contrle. Linformation a t accueillie avec une grande satisfaction par la population de Bir El Djir qui, au demeurant, est lasse de voir leur commune devenir une dcharge publique, non seulement pour ce qui concerne les dchets mnagers mais aussi les dchets solides. Pour ces derniers, une opration denvergure sera lance une fois les futurs cadres recruts. Le concours, qui souvrira dans
les tout prochains jours, verra la participation de plusieurs candidats dans dautres domaines, telle ladministration et les services techniques, rapporte notre source. Il faut noter enfin que la nouvelle quipe de lAPC de Bir El Djir accorde une importance particulire au domaine de lenvironnement et de lhygine de la cit, ce qui a fait dire lun des responsables que les 30% du budget de lAPC accord par la loi seront utiliss bon escient. A. Belkedrouci
CULTURE
TRAVAUX PUBLICS
Deviner la ville dOran travers des photographies en mouvement. Tel est le thme dune exposition de photos, donne la fin de semaine dernire lInstitut Cervants dOran. La vingtaine duvres exposes la t au pralable dun atelier, fondement de photographies avec Oran en arrire-plan, prsid par le photographe professionnel Ilies Guebbal, et o ont pris part beaucoup de jeunes artistes
en herbe. Autant dire que les visiteurs ont t merveills, tant les uvres taient la fois originales et de qualit. Les artistes ont dcortiqu El Bahia, limmortalisant sous de nombreuses formes. Oran en nocturne, avec les nons blafards du Front de mer et lavenue Loubet. Oran en noir et blanc, o est mis en relief un vieux magasin de disques tout dlabr, veillant la nostalgie dune poque. Oran vu, ou
plutt aperu, au travers des vitres dun bus en mouvement. Bref, la ville a t mitraille de flashs, et autant dire, voir le rsultat, quelle est assez photognique. Mercredi dernier, loccasion de la journe de la ville, un vernissage a t donn au sein de lInstitut Cervants, o ont t accroches une vingtaine duvres. Au cours du vernissage, des prix ont t remis aux auteurs des trois meilleures
photographies, et cela, suite un concours dont le jury a t prsid par David Alvarado, directeur du Cervants dOran, Kouider Mtar, prsident de lassociation Bel Horizon et David Herrero, directeur de la Socit ptrochimique Fertial. noter que le premier prix a t remis au jeune photographe en herbe Amine Fertas, pour une uvre o on voit la Place des Victoires en nocturne. Akram El Kbir
PHOTO : DR
ZONES RURALES
actuellement les 80%, tandis que les 14 projets de proximit lancs en 2012 sont 20% de leur taux de ralisation. Les mmes sources dinformation ont signal galement que plus dune cinquantaine de projets de dveloppement rural ont connu leur concrtisation entre 2009 et 2012 dans 6 daras de la wilaya dOran, englobant 18 communes et 53 zones rurales occups par quelque 15
500 foyers. Parmi les travaux qui ont t excuts dans le cadre des projets de dveloppement rural, on cite louverture des pistes, linstallation des brise-vent, la plantation doliviers tout au long des chemins ruraux, la correction torrentielle, mais encore le nettoyage et la dsinfection des forts des dtritus engendrs par les rejets des dchets mnagers et A.Yacine solides.
de quelle formation il sagit. Faouzi Ben Mrad a soutenu, par ailleurs, que lassassinat du militant dAl Watad est une dcision purement tunisienne. Non convaincue de la crdibilit des conclusions (implication dAlgriens, ndlr) auxquelles il est arriv, la famille de Chokri Belad a ainsi dcid de se passer des services de matre Faouzi Ben Mrad. Devant la raction de la famille, celui-ci serait vite revenu sur ses propos. En mettant en doute lindpendance et lintgrit de la justice tunisienne et sa capacit dvoiler
la vrit, Me Faouzi Ben Mrad sest entre-temps aussi attir les foudres du Syndicat des magistrats tunisiens (SMT) qui a tenu exprimer son indignation et dnoncer la campagne de dnigrement qui vise les juges. Ainsi quil fallait sy attendre, lAlgrie a galement ragi avec vhmence ses propos. LE MCONTENTEMENT DALGER Dans une dclaration rendue publique hier, le porte-parole du ministre algrien des Affaires trangres, Amar Belani, a ainsi qualifi
PHOTO : D. R.
SANT PRVENTION DU CANCER GASTRIQUE Cesser de fumer rduit rapidement le risque cardiovasculaire
cales (DESM), portant sur le traitement thrapeutique pour l'radication de l'helicobacter pylori, un germe qui vit dans l'estomac et l'origine de gastrites, d'ulcres et de certains cancers gastriques, ont t prsents en 2008 par le docteur Nadia Matougui du service de mdecine interne de l'hpital de Kouba. Cette premire tude, contrle et randomise, juge de haute qualit pdagogique et thrapeutique, a t lance en 2002 sur un chantillon de 772 malades (les femmes sont prdominantes dans cet chantillon) dans le cadre du laboratoire de recherche. L'auteur de ces travaux de longue
haleine et l'quipe de l'hpital de Kouba peuvent s'en fliciter puisqu'un schma thrapeutique est aujourd'hui tabli pour traiter les malades algriens. Le docteur Matougui a prcis que l'objectif de cette thse est d'valuer l'efficacit de cinq rgimes thrapeutiques de premire ligne dans l'radication de l'Helicobacter pylori. Cette tude prospective randomise a dmontr que les malades prsentaient une gastrite dans tous les cas. Nous sommes partis sur les schmas thrapeutiques les plus rputs dans le monde et nous avons conclu que le schma le mieux adapt aux malades concerns dans l'tude est la trithra-
pie (omparazole, amoxiciline et mtronidazole) dose leve, a-telle indiqu. La rsistance trs leve des souches algriennes du germe aux antibiotiques, lment-cl de l'efficacit du traitement anti-helicobacter pylori, a t dmontre par le Dr Matougui, en particulier vis--vis de la Clarithromycine qui a atteint des niveaux interdisant sa prescription dans ce cas. Le Dr Matougui a signal que les principaux facteurs d'chec du traitement sont la mauvaise observance et la rsistance aux antibiotiques. Pour le directeur de thse, le professeur Touchne, un travail qui constitue aujourd'hui une base scientifique pour traiter les malades algriens. Pour le e directeur du Laboratoire algrien de recherche sur helicobacter, le Pr Boudjela, de nombreux projets dtude sont en cours. Quatre thmes sont actuellement retenus, dont lhelicobacter pylori et le cancer, HP et carence en fer et autres. Le Laboratoire de recherche a atteint, depuis sa cration en 2002, tous ses objectifs et nous sommes aujourdhui fier de ce travail que nous avons entam avec le Pr Touchne, nous a confi le Pr Boudjela. Djamila Kourta
CANCER DE LA RTINE
e risque cardiovasculaire pour les fumeurs est deux fois plus important que celui des non-fumeurs. Cependant, les fumeurs repentis ont pratiquement un risque aussi faible que les personnes du mme ge qui n'ont jamais fum. Plus encore, les fumeurs sont affects par la maladie cardiovasculaire un ge beaucoup plus prcoce que les personnes qui n'ont jamais fum ou qui ont fum mais ont arrt. Cette tude de lHelmholtz Association of German Research Centre, publie dans ldition de fvrier de lEuropean Journal of Epidemiology montre que l'effet positif de l'abandon du tabac est perceptible extrmement rapidement. En synthse, un fumeur de 60 ans a le mme risque d'infarctus du myocarde quun non-fumeur de 80 ans et le mme risque d'accident vasculaire crbral (AVC) quun non-fumeur de 70 ans. La dose et la dure du tabagisme ont aussi leur impact sur le risque de maladie. Ainsi, plus un fumeur consomme de cigarettes quotidiennement, sur une priode de temps prolonge, plus lev est son risque cardiaque. Ltude a port sur les donnes de la cohorte allemande Esther dont les participants, au dpart, n'avaient pas subi de crise cardiaque ou dAVC avant le dbut de l'tude et dont l'tat de sant a t valu 10 annes plus tard. Les scientifiques ont galement pris en compte les autres facteurs de confusion tels que l'ge, le sexe, la consommation d'alcool, le niveau dducation, la pratique de l'exercice physique ainsi que la pression artrielle, le diabte, le taux de cholestrol, la taille et le poids. La cohorte tait compose de 17,2% de fumeurs actuels, 31,7% danciens fumeurs et 51,1% de personnes qui n'avaient jamais fum. A la fin de ltude, 261 participants avaient subi une crise cardiaque, 456 un AVC et 274 un dcs avec cause cardiovasculaire. La plupart de l'excs de risque disparat dans les 5 ans qui suivent l'abandon du tabac. Comparativement aux personnes qui continuent de fumer, le risque d'infarctus du myocarde et d'AVC est rduit de plus de 40% dj dans les 5 premires annes qui suivent la dernire cigarette, explique Carolin Gellert, auteur principal de l'tude. L'arrt du tabac apparat donc fortement et rapidement bnfique, mme un ge avanc. Source: European Journal of Epidemiology (February 2013)
PHOTO : D. R.
PUBLICITE
Lakhdar Barka Sidi Mohamed en prambule la confrence quil a donne au Centre dtudes maghrbines (CEMA).
tait pour mettre en avant la difficult quil y a cerner une problmatique dont le dbat est considr, demble, comme infini. Il est pratiquement impossible de parler de la carte linguistique sans poser, par essence, un problme politique, ajoute luniversitaire de la section anglais du dpartement des langues trangres dOran. Nanmoins, lobjet de son intervention est plus circonspect avec Les stratgies de langues dans les textes fondateurs (et fondamentaux) en Algrie. Par textes fondateurs et fondamentaux, on entend la proclamation du 1er Novembre 1954, la plateforme de la Soummam, le Projet de programme pour la ralisation de la Rvolution dmocratique populaire (Tripoli, CNRA, juin 1962), la Charte de 1963 et 1976, la charte pour la paix et la rconciliation nationale de 2005, la plateforme dEl Kseur de 2001 et, enfin, les Constitutions. Les textes fondateurs se distinguent des Lois fondamentales par le fait que les premiers sont produits par les acteurs de lhistoire (gnralement un groupe restreint) afin dexpliquer une action (le cas de la proclamation du 1er Novembre), alors que les secondes rpondent ou devraient rpondre un consensus social, telle la Constitution qui est cense traduire lesprit dorganisation dune nation autour dun ensemble de valeurs partages. En analysant son corpus, le professeur Lakhdar Barka fait ressortir trois ges lis cette ide de langue. En prcisant que les frontires temporelles sont difficiles cerner, il distingue un ge de la crispation identitaire, un ge de la crispation lie la graphie et, enfin, un ge de la communication et de la conscience discursive.
Mme si les volutions ne sont pas forcment linaires, ce triptyque rend compte et donne une ide de la manire avec laquelle le statut des langues a t trait en Algrie. La rfrence la civilisation arabo-musulmane, comme lment identitaire quon va opposer au dpart aux valeurs imposes par la colonisation, a confr une dimension sacre la langue arabe qui va se retrouver dans certaines dcisions prises ultrieurement, alors que le pays avait dj recouvr sa souverainet. Le chercheur voque la loi promulgue, dans les annes 1970, prohibant la transcription de cette langue avec des caractres autres que les siens et les interdictions lies lusage des autres langues dans certains secteurs, au fur et mesure que la politique darabisation avanait. Laspect autoritaire et le caractre non ngociable inhrents au ton utilis dans la formulation des textes ont t souligns, passages lappui, par le confrencier qui explique que cette attitude a eu comme consquence dvacuer tout dbat sur le statut des langues trangres dune part, et celui de larabe parl et de la langue amazighe dautre part. Durant la guerre de Libration, il y a eu pourtant une volution remarquable entre la Dclaration de Novembre et la Plateforme de la Soummam, la premire tant une dclaration daction et la seconde un consensus intellectuel (il cite Abane Ramdane) avec une capacit dabstraction base sur un rfrentiel idologique qui, sans aller jusqu proposer des statuts particuliers, fait clairement rfrence la culture populaire, sous entendant, en rsum, la prise en charge de larabe parl et de la langue amazighe. Djamel Benachour
PHOTOS: D. R.
prs Saint-Malo, en France, la manifestation a largu ses amarres en Afrique centrale. Au pays dAlain Mabanckou. 80 crivains (dont les Algriens Boualem Sansal et Yahia Belaskri), des ralisateurs de cinma, des hommes de thtre et des artistes peintres connus lchelle plantaire ont expos, confront leurs ides, imagin et racont leur continent avec loquence, sans tabou ni strotype. Sans complexe. Un Lauteur algrien Boualem Sansal ( gauche) monde meurt et avec lui bien de nos repres Un littratures africaines dexpression francophone, autre monde nat, dans le tumulte et le chaos, mais anglophone et lusophone. Les nationalits ont disavec une formidable nergie. Crises, convulsions, paru, laissant la place et la parole aux arts. Sansal terribles crispations Surgissement de nouvelles et Belaskri ont racont leur Algrie. Le peintre gnrations imposant dautres sons, dautres Frantz Zphirin a peint son Hati. Lcrivain Aguarythmes, dautres voix, un nouveau monde. Et lusa Jos Eduardo a dcrit son Angola. Le contesune nouvelle Afrique qui entend prendre sa place tataire de lapartheid Andr Brink a fait le rcit de dans le sicle qui commence Ont prsent le ses dcennies dengagement. La voix de la littrafestival, son ouverture, ses deux directeurs, les ture gyptienne, Khaled Al Khamissi, a dit la crise crivains congolais Alain Mabanckou et franais qui traverse son pays. Alain Mabanckou, lun des Michel le Bris. Une prsentation dun festival chefs de file de la jeune gnration dcrivains de diversits, haut en couleur, en ides Une africains, a plaid pour une littrature monde. Le Afrique ou des Afriques racontes dans leurs pa- romancier et diteur Michel Le Bris a dfendu radoxes par ses penseurs respirant dans ses tripes lide dune littrature ouverte sur le monde. Le ou ailleurs, par des intellectuels occidentaux ayant troubadour breton, Yvon Le Men, a lu son un lien avec le continent. Des tats gnraux de existence marginale. Lela Kilani, la ralisatrice
marocaine, a explor lenlisement et les fantasmes dune jeunesse marocaine avide de brler sa vie. Et il y avait aussi le Tanzanien Abdulrazak Gurnah, le Bninois Florent CouaoZotti, le Nigrian Hlon Habila, les Maliens Ousmane Diarra et Sami Tchak, la nerlandophone Lieve Joris et les autres, et les autres De ce bouillonnement dunivers culturels est ne une anthologie reprenant les meilleurs textes des auteurs africains. Yahia Belaskri a cltur le festival, dans le magnifique jardin du Palais des congrs, avec un beau pome de Georges Sfris, intitul Reniement : Sur la plage secrte Comme blanche colombe Nous mourions de soif midi Mais leau tait saumtre. Sur le sable dor Nous avons crit son nom Mais la brise marine a souffl Et les mots furent effacs. Avec quel lan, quel cur Quel dsir et ferveur Nous vcmes notre vie : une erreur! Ainsi nous avons chang notre vie! Chahredine Berriah
est devant une assistance relativement clairseme week-end oblige et manque de stationnement que les lampions de Rock Belda se sont teints, avec le passage sur scne des groupes Charly Fiasco, Dzar ainsi que les talentueux musiciens et chanteurs Joe Batoury et Samir Fars. Lambiance tait des plus explosives. Le coup denvoi de ce quatrime et dernier spectacle a t donn par Samir Fars. A la fois auteurcompositeur et interprte, cet artiste la musique aux sonorits folk et rock a enivr lassistance de belles ballades musicales, tires de ses derniers enregistrements dont, entre autres, Sourires de Rym, Win telkay kifi et lincontournable titre Li sar issir. Dune voix cristalline, il a parl damour, damiti, de la beaut du monde et aussi de ses travers. Maniant aussi bien le guembri que les percussions, Joe Batoury, chanteur traditionnel de la confrrie gnawie dAlger, a prsent de sa voix douce des chants sacrs et des reprises sur des riddims roots reaggae. Hey Joe de Jimmy Hendrix, Acha, Soudani Madyou sont, entre autres, les titres interprts. Le groupe toulousain de punk rock franais Charly Fiasco a, lui aussi, fait un tabac sur scne avec des chansons de leur dernier album intitul Un brin dessence dans la droute. Parmi ces titres, citons Les bonnes questions, La posie au bout dune corde, juste une question damour propre ou encore Elocution sentimentale. Le lgendaire groupe algrien de rock, Dzar qui, signalons-le au passage, a acquis maturit et professionnalisme depuis une quinzaine dannes, a conquis lassistance avec cette synthse de sons rock, blues, chabi et gnawi, chants en arabe dialectal. Le groupe a revisit certains anciens et prsent de nouveaux titres. Comme attendu et souhait par tous, la soire sest clture par un buf aurol de succs, reprenant lincontournable Halou el bibne, un hommage la jeunesse algrienne en qute dailleurs... En somme, ce rendez-vous musical, ddi plusieurs styles musicaux, a permis six groupes de jeunes musiciens toulousains et dix groupes algriens de partager des moments musicaux et humains la fois. Lide du projet Rock Belda date de deux ans dj. Cest la suite dune rencontre
entre les initiateurs, Taher Ali de Dynamo de Toulouse et Hakim Ladjel du groupe Dzar, que le projet sest concrtis. Pour rappel, Dynamo de Toulouse est une salle de 400 personnes avec 340 dates de concerts sur lanne. Cest une petite entreprise dirige par un collectif toulousain, compos de plusieurs associations activant dans de nombreuses manifestations culturelles, regroupant des artistes locaux nationaux et internationaux. Hakim, du groupe Dzar, se rappelle que le premier contact avec Ali a t via la Toile. Le premier responsable de Dynamo est venu ensuite Alger o le groupe Dzar lui a propos des groupes. Nous voulions faire un change rciproque de concerts dans nos pays respectifs. Nous nous nous sommes produits en dcembre dernier Toulouse. A Alger, ctait beaucoup plus complexe. Il fallait solliciter un organisme pour la faisabilit.... Dieu merci, lONCI a rpondu favorablement notre demande, confie Hakim. Le bilan, selon notre interlocuteur, est plutt positif : Je suis content de ce rendez-vous musical. Lchange et le partage taient au rendez-vous. Nous voulons, par ailleurs, que Rock Belda reste Alger tout au long de lanne, afin de promouvoir les jeunes artistes et se produire la salle Atlas. Nous voulons donner la chance des groupes pas connus et ce, travers le territoire national. Il ne faut pas
oublier que lAlgrie na pas encore son festival de rock. Abondant dans le mme sens, Taher Ali estime que le but a t atteint, lchange musical et humain russi : Aprs avoir t invit un voyage initiatique travers Alger suivi de quatre fabuleux concerts dans une salle mythique, les musiciens toulousains sont repartis chez eux avec lide dune Algrie contemporaine. De son ct; le leader du groupe Charly Fiasco, Romain Boule; rvle que les musiciens toulousains ont profit de chaque seconde de leur sjour Alger : Lensemble des musiciens invits au Rock Belda se sont produits en respectant la ligne musicale. Jai beaucoup apprci la soire de hip-hop o jai dcouvert une nergie revendicative de la jeunesse algroise. Une jeunesse ouverte desprit, musicalement et culturellement. Jespre que Rock Belda se prennisera dans le temps. Rock Belda est marqu par trois moments forts. Le premier en dcembre dernier, quand des groupes algriens et toulousains se sont produits Toulouse. Le deuxime Alger la semaine dernire, et le dernier, dit match retour, est fix en juin prochain Toulouse, avec la prsence dartistes algrois en diffrents lieux de la scne toulousaine. Ce dernier rendez-vous musical concidera avec la Semaine algrienne. Nacima Chabani
PHOTO: D. R.
HISTOIRE
VILLAGE BENI LALAM (BORDJ BOU ARRRIDJ)
Un symbole de rsistance
e village de Beni Lalam, dans la wilaya de Bordj Bou Arrridj, se distingue non seulement par sa position gographique mais aussi par son histoire riche en vnements, notamment sur le plan de la rsistance loccupation trangre dans notre pays. Une succession de faits historiques qui fait de cette contre un lieu symbolique, qui rime avec combat. Depuis 1871 et la bataille de Lechbour, au cours de laquelle est tomb le hros Ali Ben Belkacem, jusquau dclenchement de la lutte de Libration nationale, le arch des Beni Yalam sest illustr par sa bravoure et son patriotisme en livrant plusieurs batailles lennemi, comme celle de Ikherbane en 1956, ou celle de Ighil Imoula en 1958, ou encore celle de Resfa dirige par Si Hmimi et certains membres de la famille Belazoug. En 1956, le village a t le thtre dune bataille farouche o lennemi, sous la conduite du lieutenant Fallan, y a laiss des plumes et des pertes considrables. Les reprsailles ne tarderont pas puisque
le 17 fvrier de la mme anne, loccupant fera des lieux une base semant la terreur et la dsolation parmi la population indigne. La riposte a t fulgurante et le mois de mars 1956 a t marquant, puisque lorganisation de la rvolution sest dote, en ces lieux, dun commandement dirig par Belazoug Mohamed, second par Boukedjar Bachir et Belazoug Abdelkader et un groupe important de moussabiline de la rgion. a famille Belazoug, pour rappel, a pay un lourd tribut lors de linsurrection contre loccupation franaise et ce nest pas un hasard, si le nom de cette famille conservatrice et rvolutionnaire figure en bonne place dans la stle ddie aux chouhada. Les rares rescaps de la priode de feu vous conteront les faits darmes accomplis par les fils de cette rgion, en mettant en avant le rle de Tayeb Belazoug, le vtran, n en 1907. Le premier qui a rejoint les rangs de lALN en 1955, et qui a eu linsigne honneur de lancer la rvolution dans cette contre, en la dotant de larmement ncessaire et qui a pris une part active, avec son pouse,
ne Redjal, aux batailles de Beni Lalam en 1955, de Tila en mai 1956. Tayeb a t membre du commissariat politique. Sa connaissance de larmement, il la doit au fait quil commerait dans ce domaine et quil na pas hsit, ds son engagement dans la rvolution, doter ses pairs
dun lot important darmes. Tayeb tomba au champ dhonneur en 1958, non sans avoir sem cette graine qui enflamma cette contre, insufflant en elle le got du sacrifice et de la lutte. Le village de Beni Lalam, qui a donn ses meilleurs enfants la
patrie, est fier de son pass, truff dactes hroques qui font la fiert de la gnration montante, qui se rappelle au souvenir de ses ans, lhaut sur la montagne o son gravs jamais les exemples ternels de la rsistance
ter sur cette fougue de jeune avide de libert, du droit de vivre en toute libert. Relch aprs quelques mois, Sad reprend le combat pour la cause quil a pouse le jour de sa naissance. Avait-il entendu ce jour-l la tristesse de sa mre, alors que les colons jouissaient de la belle Algrie ? Cette fois, il est agent de liaison et, est charg de rcuprer des armes. Aprs plusieurs missions bien accomplies, accompagn dun camarade de combat, il doit traverser un barrage. Les militaires lui intiment lordre de sarrter. Les armes sont caches dans le chssis de sa voiture, et il na pas dautre choix que de forcer le barrage. Il est pris en chasse. Une course-poursuite sannonce fatale pour les deux jeunes Algriens. Pour sauver la vie son camarade, il le pousse et le jette hors de son vhicule. Son ami sen sort indemne, mais Sad est malheureusement bless. Cette blessure indlbile, cest le prix de sa libert, puisquil la tranera pour toujours, lui causant une invalidit vie. Sad tombe entre les mains de ses pires ennemis. Il est arrt et tortur. La prison est encore un rempart franchir pour atteindre cette libert tant espre. Il y subit les pires svices. Les tortures sont de plus en plus atroces. Meurtri dans sa chair, Sad ne laisse pas son rve se briser. Mme si, parfois, le doute le ronge lorsque les tres qui torturent nont plus rien dhumain. Les dcharges lectriques semparent de son corps, latteignant au plus
pense
Pour notre mre MALIKA ZERARI Le 23 fvrier 2012 fut une trs belle journe. Nous t'avons accompagne ta dernire demeure en silence et avec beaucoup d'motion. Tu es partie sans bruit ; tu t'es clipse comme le font les astres, juste pour une ternit sabbatique. Le mal, c'est l'absence que tu as laiss. Ce qui reste, ce sont nos souvenirs. Tout ce qui nous a chapp et que l'on croyait ternel sera ancr jamais dans nos mmoires et dans nos curs. Et peut-tre le temps estompera cette profonde douleur... Je te rassure, nous sommes toujours aussi unis et chacun de nous continue de poursuivre son bonhomme de chemin. Maman, Mamy, Mimi, pour toi, l o tu es, nous prions Dieu pour que tu puisses reposer en paix. Tes enfants (Lilia, Hdia, Slim, Nabil et Myriam), tes petitsenfants (Milou, Rimne, Rosa, Yacine et Sara) et tous ceux qui, un an aprs, pensent trs fort toi
PHOTOS : D. R.
CONTRIBUTION
CONTRIBUTION
Gense et volution
Par Dida Badi Ag Khammadine(*) a rvolution industrielle qua connue lEurope vers le XVIIIe sicle a engendr le besoin, chez les grandes puissances coloniales, de trouver de nouveaux dbouchs leurs produits manufacturs. Ctait dans cette ambiance de comptition coloniale que les explorateurs europens livrrent des informations sur les voies de passage, ainsi que sur les tribus touareg lintrieur du Sahara. Le sort rserv la mission Flatters(2) en 1881 par les Touareg du Hoggar retarda la pntration coloniale de vingt ans. Pendant ce temps, le Sahara touareg se prsente comme la dernire tache blanche sur les cartes coloniales de lAfrique de lOuest. Cette situation na fait que mythifier davantage limage du Sahara et de ses habitants dans limaginaire des Europens et inciter sa conqute. Cette priode sest caractrise par la prise de Tombouctou (1893), dIn Salah (1900), deux comptoirs commerciaux importants situs, respectivement louest et au nord du monde touareg. Comme consquence de loccupation du pays touareg, ltablissement de la paix coloniale, lorganisation de territoires sahariens en ceux dpendant de lAfrique du Nord ou les Touareg du Nord(3) et les autres dAfrique occidentale franaise (AOF), le Niger et le Mali. Seuls les Touareg maliens feront lobjet de ce texte. Nous analyserons, dans une perspective historique, lvolution de rapports entre lEtat indpendant du Mali et ses populations touareg la faveur de lapparition, au cours de ces dernires dcennies, de mouvements de contestation politico-militaires touaregs. Pour cela, nous relaterons dans un premier temps la gense et lvolution de ce quil est convenu maintenant dappeler le problme touareg. Nous voquerons, tout le long du texte, la mdiation algrienne, tant donn le rle important jou par lAlgrie afin de trouver une solution ngocie aux diffrentes rbellions touareg du Mali. Enfin nous proposerons, la lumire de donnes exposes, une lecture prospective des mutations sociopolitiques, au sein des Touareg maliens, dans un contexte marqu par la globalisation qui implique la prsence de nouveaux acteurs trangers dans la rgion sahlo-saharienne. I - GENSE DU PROBLME TOUAREG (4) A- La premire confrontation 1963-64 Le premier contact violent entre un groupe touareg et un Etat-nation n de la dcolonisation est intervenu suite au dclenchement, dans lAdagh, dune premire rbellion touareg en 1963-64 soit trois ans seulement aprs lindpendance du Mali, en 1960. Les raisons profondes qui pourraient expliquer pourquoi seuls les Touaregs maliens ont choisi la voie de la confrontation dans leurs relations avec lEtat-nation n de lindpendance, pourraient remonter au temps de limposition des frontires et de lannexion, le 16 avril 1904, de la partie malienne de leur territoire au gouvernement du Soudan franais, et ce, malgr leur refus. En effet, les Kel Adagh avaient, en 1901, envoy une dputation In Salah pour faire leur soumission aux autorits coloniales de Tidikelt (C. Ag Baye et R. Bellil, 1986)(5). Leur rattachement au Maghreb permettait aux Kel Adagh de saffranchir des Iwallemmedan dont ils taient dpendants (Grmont, 2010)(6) et de suivre Moussa Ag Amastan qui tait leur alli dans la lutte contre les razzias des Rguibat du Sahara occidental (Cortier, 1908)(7). Moussa, qui voulait reprsenter une alternative la dmarche de lamnokal de lAhaggar, Ahitaghel, puis son neveu, Attici, qui choisirent la confrontation ouverte pour contrer lavance des troupes franaises, devait prendre la tte du Parti de la paix (A. Bourgeot, 1986)(8). Selon la tradition orale (D. Badi, 2010)(9), les Kel Adagh furent conseills par Baye Al Kuntin, moqadem de la Qadiria, de ne pas saffrongues. Toutefois, le sentiment n de la dfaite de 1964 que nourrissait le maintien en prison des chefs rebelles(16) contribua entretenir vivace la flamme de la rvolte. D- Les crises cologiques et lexil des annes 1970-80 Loption radicatrice, choisie par larme lencontre de la rbellion, na pas laiss place une paix ngocie qui aurait permis de dsamorcer la crise et dinstaller un climat de confiance entre les autorits et la population. Dans cette ambiance de mfiance rciproque, lEtat est mis en cause pour expliquer toutes les crises et les catastrophes (scheresses, pidmies, famines, etc.) qui sabattaient sur la rgion. E- Ractivation de la contestation dans lexil et mdiation algrienne La relation de lAlgrie avec le problme touareg remonte la guerre de Libration nationale lorsque certains militants de lALN staient rfugis dans la rgion de Kidal(17). Cependant, deux vnements qui se sont drouls au dbut de lindpendance du Mali ont constitu les points saillants de cette relation. Il sagit, dune part, de loctroi larme malienne, par le prsident Ahmed Ben Bella, du droit de poursuite lintrieur du territoire algrien et, dautre part, de la remise Bamako des chefs rebelles(18). Ces vnements poussrent les premiers rfugis touaregs maliens se rendre Tamanrasset et la base nuclaire franaise dIn Ekker(19). Ainsi, lorsque survint la scheresse de 1973, lconomie nomade se trouvait dj fragilise. La scheresse entrana de graves famines qui poussrent des familles entires sur le chemin de lexil vers lAlgrie et la Libye o elles trouvrent refuge (R. Bellil et D. Badi, 1993)(20). Les conditions de prcarit dans lesquelles vivaient ces rfugis taient perues comme une consquence de leur exil dont le gouvernement de Bamako se serait rendu responsable. Des ides circulaient et une nouvelle organisation politique vit le jour. Ainsi, ce sentiment contribua cristalliser le projet politique de la deuxime rbellion. Il tait fond sur la vengeance (egha) prendre sur larme malienne aprs la dfaite de 1964 (B. Lecocq, 2010)(21). II- DEUXIME RBELLION, 1990 Le travail de sensibilisation fait autour des leaders historiques de la premire rbellion installe dans lexil(22) aboutit au dclenchement, en 1990, de la deuxime rbellion au Nord-Mali. En janvier 1991 furent signs, Tamanrasset, les premiers accords entre le gouvernement du gnral Moussa Traor et le Mouvement populaire de lAzawad dIyad Ag Ghali, aprs six mois de combat (G. Klute, 1995)(23). Les accords mirent fin aux hostilits et consacrrent lAlgrie, qui russit amener les deux parties la table de ngociations, comme mdiateur. Ces accords, qui portaient sur lautonomie de gestion des rgions du Nord Mali, prcipitrent la chute du gnral Moussa Traor(24) et nont jamais t vritablement appliqus sur le terrain en raison de lclatement du Mouvement populaire de lAzawad (MPA(25)) en plusieurs fronts et mouvements. Cet clatement traduisait lchec du projet politique de la deuxime rbellion qui envisageait la construction dune nation touareg Tumast nKel Tamasheq au sein dune entit territoriale Azawad dont les limites politiques devaient pouser celles du territoire touareg malien. Le hasard voulut que la cit historique et multiethnique de Tombouctou vive la fin dune guerre ethnique la plus douloureuse, lissue de la signature du Pacte national, en 1992. Fin que marqua la crmonie de la flamme de la paix qui rassembla les fronts et mouvements unifis de lAzawad et le mouvement des Songhas (Ganda Koy). Il fut alors convenu non seulement de dposer les armes, mais de les brler dans un impressionnant brasier. Cette opration a t perue comme un franc succs qui venait couronner les efforts de la mdiation internationale sous lgide de lAlgrie. Ladhsion, par les mouvements et fronts politico-militaires touaregs, au Pacte national
du problme touareg
La situation sest complique lorsque les lments de lADC quittrent leur cantonnement de Kidal pour rejoindre la montagne, suite lassassinat dun de leurs compagnons darmes. Cette dtrioration de la situation scuritaire suscita les craintes de voir la rgion au bord du gouffre, dautant plus que lAlgrie suspendit sa mdiation pour protester contre les accusations de soutien la rbellion formules contre elle par certains organes de presse maliens. Toutefois, suite linsistance des deux parties, gouvernement et rebelles, lAlgrie reprit sa mdiation mais posa ses conditions : elle aurait souhait tre le seul mdiateur et prsider la commission de suivi de lapplication de lAccord dAlger. Ces deux conditions peuvent tre comprises comme une allusion faite aux interfrences du voisin libyen dans le dossier touareg et le laxisme des autorits de Bamako quant lapplication effective de cet accord. Le ministre dlgu aux Affaires maghrbines et africaines dira : lAlgrie a suspendu sa mdiation dans le conflit du Nord-Mali pour montrer ceux qui laccusent quelle est dsintresse et que sa seule motivation tait de rapprocher les frres du nord Mali.(29) La confusion que fit planer Ag Bahanga quant son adhsion lapplication des Accords dAlger ntait pas pour faciliter la tche des autorits algriennes. Sa dclaration depuis Tripoli, le 13 octobre 2008(30), selon laquelle il ne se sentait plus reprsenter par le porteparole de lADC pouvait tre comprise comme une manire de se dmarquer des accords passs et daller vers de nouvelles ngociations avec le gouvernement malien. Cependant, lATNMC, nayant pas russi amener le Mali, et ce, malgr des contacts informels, notamment Tripoli, la table de ngociation na pas pu obtenir une reconnaissance officielle. Toutefois, lorganisation dAg Bahanga resta le seul mouvement arm qui continua poser le problme des rapports entre les Touaregs maliens leur Etat par la voie des armes, et ce, jusqu lavnement de lactuelle rbellion. V- LE CONFLIT LIBYEN ET LE PROBLME TOUAREG Les Touaregs sahliens, installs en terres libyennes depuis des dcennies et qui avaient presque perdu tout lien avec leur pays dorigine, ont t les premiers servir de chair canon et tre envoys en premire ligne du front Misratah, Zaouia et Tripoli, pour dfendre le rgime dEl Gueddafi. De lavis des observateurs, ils ont contribu, par leur engagement militaire, retarder de plusieurs mois lissue de la guerre et cela malgr les bombardements de laviation de lOTAN. Deux tendances ont vu le jour au sein des Touaregs sahliens lors dune runion qui eut lieu Sebha, au mois daot 2011, suite la dfaite de larme libyenne : ceux qui considraient que leur installation en Libye navait plus de sens aprs la chute dEl Gueddafi et que le moment tait venu de rentrer chez eux, et ceux qui estimaient quils ne pouvaient pas quitter ce pays auquel ils avaient tout donn. Dsormais, ces deux tendances connatront deux destins diffrents. Si lavenir de ceux qui sont rests en Libye dpendra de leur aptitude nouer des alliances politiques avec les diffrents clans de ce pays, quils connaissent dsormais trs bien, ceux qui sont rentrs dans leur pays dorigine avec armes et bagages, compte tenu de leur statut de combattants et de la nature de larmement dont ils disposaient, ont fait parler deux. VI- LA RBELLION DE 2012 ET LMERGENCE DE DEUX PROJETS POLITIQUES OPPOSS Ladhsion dune frange du mouvement touareg lidologie islamiste et lintervention de forces trangres sont apprhender dans le sens de linternationalisation de la question touareg qui se nouait et se dnouait, jusque-l, dans un cadre rgional restreint. Ainsi, le sort rserv au mouvement nationaliste touareg (MNLA), qui a clat quelques semaines seulement aprs la ralisation de son objectif de chasser larme malienne de territoires dont il se rclamait, a confort ses dtracteurs parmi les islamistes dans leur conviction que seul le projet islamique tait mme de constituer llment fdrateur entre non seulement les diffrents clans touaregs, mais aussi les diffrentes composantes ethniques de la rgion de lAzawad, voire de tout le Mali. Cette conviction sapparente un projet de socit alternatif, la fois, celui de lEtatnation malien (rong par la corruption et le npotisme) et les programmes politiques de diffrents mouvements politico-militaires touaregs, qui se sont tous heurts lorganisation lignagre de leur socit et dun manque vident dun ciment idologique. Ainsi, Iyad Ag Ghali, leader et fondateur dAnar Eddine, lun des principaux protagonistes de la situation actuelle, a fait lexprience de cette amre ralit. Son dsenchantement, suite lchec de son projet initial de fdrer les Touaregs au sein dune nation unie, expliquerait son adhsion au mouvement de prdication de la Tablighi Jamaat, qui a fait le lit du salafisme jihadiste actuel. Alors quen adhrant la Tablighi Jamaat, Iyad a opt pour un projet de prdication religieuse qui visait la transformation pacifique mais profonde et progressive de la socit touareg malienne en vue de son intgration dans le cadre plus global de la Nation musulmane (oumma islamya), une autre frange de la rbellion touareg historique, sous la houlette du feu Ibrahim Ag Bahanga, ambitionnait de poursuivre le combat initial travers la cration de lATNMC. Cependant, le dclenchement de la rbellion du MNLA, le 17 janvier 2012, a pris de court le projet dislamisation progressive entrepris par Iyad Ag Ghali et la pouss franchir une nouvelle tape en crant un mouvement djihadiste, Ancar Eddine. Il apparat ds lors que deux projets politiques antagoniques ont vu le jour au sein de Touaregs maliens : le premier, bien que conu localement partir de la conversion de certains rseaux locaux de la secte islamiste pakistanaise de la Tablighi Jamaat en un salafisme jihadiste, qui se rattache au projet islamique mondial ; le second projet, plus ancr dans lhistoire de la contestation des Touaregs maliens. Celui-ci, des lites scolarises, contribuant ainsi la reformulation de la contestation touareg dans un discours en adquation avec le langage des institutions internationales de droit des minorits. Ainsi, ce qui sapparente des tentatives de rapprochement entre le MNLA et Anar Eddine, ne serait en ralit que lexpression du dsire de certains acteurs de la rbellion traditionnelle, joindre les deux projets de socit ; mais surtout lexpression de la volont dIyad Ag Aghali phagocyter le MNLA, seule organisation qui fait obstacle son ambition dinscrire la question touargue dans une dimension islamique. Jusqu rcemment, certains observateurs de la scne sahlienne privilgiaient lhypothse selon laquelle Iyad Ag Ghali adopterait la mme politique dentrisme lgard des autres organisations islamistes (Mujao et AQMI) afin de prsenter Anar Eddine comme la seule entit islamique frquentable, dans le but de les supplanter. Ainsi, Iyad semblait tre la recherche de deux lgitimits : lautochtonie ou lenracinement dans le local. Une lgitimit historique. Ces deux lgitimits lui sont indispensables pour asseoir son projet, alors quelles ne peuvent tre acquises quau dtriment, la fois, du MNLA et des autres organisations islamistes (AQMI et Mujao). En effet, outre le MNLA qui, en plus dincarner la lgitimit historique de la rbellion touareg, il y a la chefferie traditionnelle, particulirement celle des Ifoghas, dont lidologie est base sur le chrifisme. A cela sajoute le religieux populaire. Les tenants de ces deux dernires institutions traditionnelles se sont manifests par des prises de position tranches contre les salafistes tout en appelant, dans une allusion AQMI, les groupes arms non azawadiens quitter la rgion. Cet appel fait suite deux runions, tenues par les savants et rudits les plus en vue dans lAzawad, Gao et Kidal les 24, 25 et 26 avril et 17, 18, 19 et 20 juin 2012. Les observateurs de la scne malienne reconnaissent que le leader dAnar Eddine avait non seulement les moyens de sa stratgie, mais que celle-ci ne manquait pas de cohrence sil navait pas sous-estim les enjeux mondiaux qui ont pouss lancienne puissance coloniale ragir sa manuvre de faire bouger les lignes de front, en le poussant davantage dans le giron de ses allis islamistes qui deviennent ses seuls soutiens aprs quil ait t lch par laile modre de son mouvement, qui cra, sous la pression de la chefferie traditionnelle des Ifoghas, une nouvelle organisation, le Mouvement islamique de lAzawad (MIA). A lissue de cette sixime rbellion en cinquante ans dindpendance du Mali, on voit bien que le problme touareg, qui ntait au dpart quune question de bonne gouvernance, interne au systme politique de ce pays, sest non seulement internationalis aprs son examen par le Conseil de scurit des Nations unies, qui a mis la dcision n2085 ayant ouvert la voie lintervention militaire des puissances trangres, mais il sest galement globalis aprs lintroduction de la dimension religieuse dans sa revendication traditionnelle. Mais si le Mali, dans cette phase de rfondation de lEtat, sentte vouloir rtablir la situation antrieure en refusant un dialogue sincre et inclusif en vue dune solution durable et dfinitive avec ses populations touaregs, il sera alors difficile de prdire ce que sera le Sahel tout entier dans les annes venir. D. B.
* Dida Badi Ag Khammadine est dtenteur dun PhD en anthropologie africaine de luniversit Bayreuth (Allemagne). Il est lauteur de plusieurs ouvrages et tudes sur les Touareg dits aussi bien en Algrie qu ltranger. Didabadi1@yahoo.fr .
et au programme dintgration impliquait en mme temps leur abandon de la dimension politique et gographique de lAzawad et son remplacement par celle de Rpublique du Mali. Autrement dit, labandon de toute revendication scessionniste. III- TROISIME RBELLION, 2006 Malgr des gros efforts en matire de dveloppement et dintgration des ex-combattants dans les corps de scurit, lapplication du Pacte national na pas convaincu certains leaders de la rbellion, qui reprochrent au pouvoir de Bamako son laxisme dans sa traduction sur le terrain. Cest dans ces conditions quclata, le 23 mai 2006, la troisime rbellion malienne (B. Lecocq, 2010)(26), lAlliance dmocratique pour le changement (ADC). Cette rbellion, tout comme celle des annes 1963-64, fut encadre et anime par les seuls Kel Adagh. Toutefois, la principale diffrence tait que, cette fois, la chefferie traditionnelle ny joua aucun rle notable. Lutilisation du terme rgion de Kidal dans sa plateforme de revendications au lieu dAzawad semble indiquer que la troisime rbellion inscrit son action dans le cadre de lEtat malien dont elle ne remet pas en cause les frontires et lorganisation administrative. Son dclenchement, un moment particulirement sensible du fait de la prsence des groupes terroristes du GSPC au Sahel, a fait que la mdiation internationale devenait une question durgence. En effet, la prise dotages autrichiens et allemands par des lments du GSPC bass au Mali, en 2003, justifia llargissement la rgion du Sahel(27) de la lutte internationale contre le terrorisme conduite par les EtatsUnis. Cest ainsi quont vu le jour les initiatives Pansahel et TSCTI(28). L encore, les regards de deux parties, gouvernement et rebelles, se sont tourns vers lAlgrie pour solliciter sa mdiation. Comme pour exprimer son attachement aux accords passs, lAlgrie a pos, dentre de jeu, des conditions aux futures ngociations. Elle exigea et obtint de la partie touareg de renoncer toute revendication territoriale ou scessionniste. Limplication de certains leaders de la rbellion touareg dans la libration des otages occidentaux attira lattention des acteurs trangers sur le rle que ces anciens chefs rebelles peuvent jouer dans les nouveaux jeux politiques et scuritaires qui se dessinent dans la zone. LADC, soucieuse de limage de sa lutte sur la scne internationale, sest dmarque des groupes terroristes du GSPC. LAlliance leva ainsi les craintes et les apprhensions de lopinion publique et de certains gouvernements quant lventualit de ses connexions avec les militants islamistes. Plus encore, les rebelles touaregs entrrent en conflit ouvert avec eux et les chassrent de la zone quils contrlaient, en faisant des victimes. Lun des points les plus importants des Accords dAlger tait li la mise en place dunits combattantes places sous le commandement de larme et formes danciens rebelles touaregs. Si cette clause satisfait les rebelles qui y voyaient une possibilit de sassurer la gestion scuritaire de leur territoire, elle ne semble pas avoir eu ladhsion de Bamako, mme si on y clame haut et fort que ces accords sont devenus une loi depuis que le Parlement les a cautionns. Cependant, pour nombre dobservateurs, les units spciales pouvaient tre bnfiques dans la mesure o elles permettaient de mettre contribution le dynamisme guerrier des combattants touaregs dans la lutte contre les terrorisme. IV- QUATRIME RBELLION, 2008 Tout comme ceux de Tamanrasset, les Accords dAlger nont pas pu trouver une voie dapplication, ce qui encouragea Ibrahim Ag Bahanga faire dissidence et fonder lAlliance des Touaregs du Nord-Mali pour le changement (ATNMC) entrant en guerre contre larme malienne.
ter larme franaise. Ainsi, en choisissant de ne pas sopposer par la force la pntration coloniale, les Kel Adagh surent tirer les enseignements de la dfaite des Iwallemmedan, (P. Boilley, 1999)(10). Toutefois, les rapports de force entre les armes coloniales firent que ni la stratgie de Moussa Ag Amastan dannexer lAdagh lAhaggar ni celle des Kel Adagh de se rattacher au Maghreb ne virent le jour (A. Bourgeot, 1986)(11). Leur attitude pacifique envers les autorits franaises, aprs la dfaite de Fihrun Ag Alinsar des Iwallemmdan (1916) permit aux Kel Adagh dasseoir leur confdration sous lil bienveillant des autorits militaires de la rgion. Ainsi, la chefferie des Kel Adagh tait bien assise lorsque vint lindpendance du Mali. A la diffrence de leur attitude pacifique lgard des autorits coloniales, les Kel Adagh choisirent la confrontation lendroit de lavance vers le Nord des troupes militaires du nouvel Etat-nation du Mali indpendant. B- Projet politique de la premire rbellion, contours gographiques du pays revendiqu Malgr la prsence de certains chefs touaregs de la boucle du Niger aux cts de lamnokal de lAdagh, Zeid Ag Attaher, la rbellion de 1963-64 tait une affaire des seuls Kel Adagh, (Lecocq, 2010). Ainsi, le projet politique de cette premire rbellion tait de maintenir, au sein du nouvel Etat national, le rle prpondrant dont la chefferie des Kel Adagh bnficiait sous lautorit franaise. Un systme de gouvernance similaire celui mis en place par les autorits coloniales qui se sont appuyes sur les chefs traditionnels dans la gestion des territoires sahariens (A. Bourgeot)(12). Ce systme tait proche de lIndirect Rule adopte par les Anglais pour leurs colonies. Mais la nature rvolutionnaire du systme politique du nouveau rgime socialisant malien supposait la conqute de lensemble de son territoire et le recouvrement de son autorit au sein de ses frontires (A. Bourgeot, 1989(13) ; R. Bellil et D. Badi, 1993)(14). Cette logique de lEtat-nation justifiait donc lradication de toute contestation, comme ce fut le cas en 1963-64. C- La paix des braves dIntalla Ag Attaher Intalla Ag Attaher, qui remplaa la tte de la chefferie des Kel Adagh son frre an Zeid, qui prit la tte de la rvolte, adopta une posture plus conciliante vis--vis des nouvelles autorits. Cest ainsi que, pour dnouer la crise ne de la confrontation violente en 1963-64, il offrit ses bons offices. Il russit amener les combattants touaregs dposer les armes contre une paix des braves, contribuant vider leur contestation de sa dimension politique. Ce faisant, il confra la lgitimit laction de larme qui devient ainsi une opration ordinaire de maintien de lordre(15). Ce geste dIntalla en faveur de la paix permit la chefferie des Kel Adagh de maintenir tant bien que mal son rle dintermdiaire entre ladministration et les tribus touar-
PHOTO : D. R.
NOTES
1-La publication du livre de H. Barth ( 1860) et les informations quil a livres sur le pays touareg vont influencer et orienter, pendant longtemps, la vision des Europens vis--vis du Sahara et de ses habitants. 2- La mission du colonel P. Flatters fut stoppe et son escorte massacre par les Kel Ahaggar, en fvrier 1881. 3-Cest Henry Duveyrier qui fit connatre les Touareg de lAjjer et de lAhaggar, dans son livre Les Touareg du Nord (Edit. Challamel Ain, libraire-diteur. 1864 Paris). 4- E. Grgoire (1999) : Touareg du Niger :le destin dun mythe (Paris, Karthala). 5-C. Ag Baye et R. Bellil (1986) : Awal, Cahiers dtudes berbres, n2, Edit. Paris MSH. 49-84. 6-Ch. Grmont (2010) : Les Touareg Iwellemmedan (1947-1896): un ensemble politique de la boucle du Niger. Paris, Karthala. 7-C. Cortier (1908) : Dune rive lautre du Sahara.(Paris. Emile Larose). 8-A. Bourgeot, (1986) : les Mouvements de rsistance et de collaboration en Ahaggar (Algrie) de 1880 1920. Annuaire de lAfrique du Nord XXIII 1984 dit. Paris, CNRS. 479-499. 9-D. Badi (2010) : Les Touaregs de lAdagh des Ifoghas : tudes des traditions orales. Mmoires du CNRPAH. Nlle srie n13 cnrpah, alger. 10- P. Boilley, (1999) : Les Touaregs Kel Adagh : dpendances et rvoltes : du Soudan franais au Mali contemporain (Paris, Karthala). 11- A. Bourgeot, (1986) : les Mouvements de rsistance et de collaboration en Ahaggar (Algrie) de 1880 1920. Annuaire de lAfrique du Nord XXIII 1984 dit. Paris, CNRS. 479-499. 12- A. Bourgeot : Sahara : espace gostratgique et enjeux politiques (Niger). In horizon.documentation.ird.fr/exl-doc/.../010023773.pdf. 13-A. Bourgeot, (1989) : Le Lion et la Gazelle : Etat et Touareg. Politique africaine, n34, pp. 19-29. CNRS - Paris. France 14-R. Bellil, et D. Badi, (1993) : Evolution de la relation entre Kel Ahaggar et Kel Adagh. Les Cahiers de lIremam n4, 95-110. Aix-enProvence. 15- Ctait pour viter la deuxime rbellion de connatre le mme sort que la premire que les rebelles avaient repouss la mdiation de lamnokal Intalla Ag Attaher, en 1990. 16-Zeid Ag Attaher, le chef des rebelles a t arrt et remis aux autorits de Bamako, en compagnie de Mohamed Ali Al Aansari et dElyas Ag Ayyouba, par le gouvernement de Ben Bella qui les a emprisonns. 17-R. Bellil et D. Badi 1993, op. cit. 18-Il sagissait de Zeid Ag Attaher, lamnokal de lAdagh des Ifughas et deux de ses compagnons. 19-R. Bellil et D. Badi (1995) : Les migrations des Touareg maliens en Algrie, tudes et documents berbres, n13, Paris, Inalco, pp. 79-98. 20-R. Bellil, et D. Badi (1993) : Evolution de la relation entre Kel Ahaggar et Kel Adagh, Les cahiers de lIremam, n4, CNRS. Aix-EnProvence, pp. 95110 21- B. Lecocq (2010) : Disputed desert : Decolonization, Competing Nationalisms and Tuareg Rebellions in Northern Mali. Leiden-Boston, Brill. 22- On peut citer Elladi Ag Alla, Isuf Ag Cheikh, Amera ag Cherif, Yunes Ag Ayyouba 23-G. Klute, (1995) : Hostilits et alliances. Archologie de la dissidence des Touareg au Mali. Cahiers dtudes africaines. Vol. 35, n 137, pp. 55-71. 24- Le rle jou par le mouvement touareg dans la chute du rgime du gnral Moussa Traor a souvent t pass sous silence par les intellectuels du sud et la presse de Bamako qui ne font rfrence quaux meutes de mars 1990. 25-Lappellation Mouvement populaire de lAzawad (MPA) est n au lendemain des Accords de Tamanrasset sous limpulsion des autorits algriennes en remplacement de celle du Mouvement populaire de libration de lAzawad (MPLA) pour, dit-on, donner une dimension plus sociale que militaire aux revendications du mouvement touareg. Ce fut l la premire manifestation de linfluence de lAlgrie sur le mouvement touareg qui est surtout n et sest dvelopp en Libye. Ceci constitue une premire intervention des autorits algriennes dans les affaires internes du mouvement touareg et prsage de lorientation future de cette intervention. 26-Certains spcialistes, notamment B. Lecocq (2010, op.cit.) hsitent qualifier ce dernier mouvement de rbellion du fait quil na pas mobilis lensemble des Touaregs maliens. 27-Lecocq B. 2007 : La guerre contre la terreur dans un nuage de poussire : piges et fondrires sur le front saharien, version lectronique de larticle publi dans Journal of Contemporary African Studies, 25, 1, pp. 141-166. http://www.informaworld.com/smpp/titl e~content=t713429127~db=all. 28-Pan Sahel Initiative (PSI) et Trans-Sahara Counterterrorism Initiative (TSCTI): http://www.mondialisation.ca/index. php?context=va&aid=9071. 29-Cf. Le prsident Bouteflika, un rle majeur pour la paix en Afrique , in Al Moudjahid, 23 juin 2008, Alger. 30-Boukary-Daou : Crise du Nord : les autorits manquent-elles des rponses ? In Le rpublicain du 23 dcembre 2008.
JEUX - DTENTE
HORIZONTALEMENT : 1.Figes 2.Nymphe de la Mer. Arbre fruitier 3.Mit parmi d'autres choses. Arrt de travail. Molybdne 4.Anctre de l'UE. Pose. Incroyable 5.Sont bien beaux. Conifre. Mortelle 6.Changement de peau. Glisser son bulletin dans l'urne. Sifflantes 7.Chatoyer. C'est--dire 8. Berge. Puissance. Exrse 9.Appendice de mollusque. Dfense de ruminant 10.Noir en Arabie. Interjection. Admise 11.Atroce. Pare 12.Attaques. Sans clat 13.Mprise. Pome. Possessif 14.Rflchi. Mettre au point. Homme d'Etat portugais 15.Cltures. Affluent de l'Oubangui. VERTICALEMENT : 1.Caractris par une raction post-traumatique 2.Marque la nouveaut. Ravager. Moyen de lutte 3.Roter. Lustrer 4.Vin espagnol. Echassier au corps lourd 5.(Le) plus mauvais. Convoita. Dgradation progressive 6.Ancienne rpublique. Collgien. Rejet de gaz sonore 7.Fin de journe. Arthropode. Cours noir. De devoir 8.Haut grad. Annlide 9.Va dehors. Couvre-chef. Note 10.Terre ceinte. Personnel. Points opposs 11.Ppinire. Adapte 12.Narine de ctac. Jeune tourdi 13.Note. Organisation criminelle. Impratrice d'Orient. Ngation 14.Prparation sensible la lumire. Pareil 15.Triture. Prince troyen. Assise.
Quinze sur 15
1 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 2 3 4 5 6 7 8 9
N 3440
Mots Croiss
1 2 3 4 5 6 7
N3439
8 9 10
10 11 12 13 14 15
I II III IV V VI VII VIII IX X
Par M. IRATNI
HORIZONTALEMENT
I- Jeune fille moche. II- Titre ngociable. III- Coefficient de matire grise - Enfant des rues - Charnire utile. IV- Rivire dAfrique - Vraiment pas gt. V- Facis culturel propre au Maghreb - A des points noirs. VI- Dupe - Ballot. VII- Ses ailes le trahirent - A sec. VIII- Rgle de conduite - Servait comme isolant. IX- Pre dAndromaque - Ecorce de chne. X- Saffaiblit s).
VERTICALEMENT
VERTICALEMENT : 1.INEXPLOITABLE 2.NORIA. ARA. RIS 3.TRI. TS. INANIMEE 4.EMERITES. SC 5.RE. EBARBEE. ETRE 6.ULNAIRE. AI 7.USUELLE. REGAL 8.POT. AE. CEE. PELE 9.TU. CI. IR. PUIS 10.ITE. RUMINANT. VA 11.OINTES. MATERA 12.NE. ALITE. ELIT 13. SNACK. ANARS. EPI 14.NU. ORIEL. AU. SN 15.SEXE. CELERI. SOS.
1- Dispositions parler beaucoup. 2- Pinace. 3- Avant nous Dressa - Pronom. 4- Assimilerait par la rflexion. 5- Cest bibi Trouble. 6- Dune odeur forte et dune saveur cre - Desse marine. 7- Extirpe - Remarqua. 8- Conjonction - De la famille. 9- Unit de vitesse - Ancienne ENTV. 10- Conversations suivies.
SOL. QUINZE SUR 15 PRCDENT : HORIZONTALEMENT : 1.INTERRUPTIONS 2.NORME. SOUTIENNE 3.ERIE. BUT. EN. AUX 4.XI. RE. TIC 5.PATIBULAIRE. KO 6.STALLE. USA. RC 7.ON. ERNE. IM. LAIE 8.ISBA. CRIMINEL 9.TAN. EIRE. NATALE 10.ARASER. EPATER 11.BANC. ER. UNE. SAI 12.EPITRE 13.ERMITAGES. ALE 14.IE. RIAL. IPSO 15.ISERE. LEVANTINS.
SOLUTION N 3438
HORIZONTALEMENT
I- PESTIFERES. II- EPERDUMENT. III- TA - IENA SA. IV- IGUE - EIN. V- TNT - OBLIGE. VI- EE - TIR - LES. VII- MUSELER. VIII- ELIS - SEVRE. IX. NETTE - NIET. X- EETION.
Biffe Tout
N E M E L N E L L I V E H C E E I L U V E O U V E R T U R E C V T B S U P L E L O I C U L R H U R U C E R A T E L I E R T E E E A O A L E T S S T N R N M T T R T D T F I E N E U E
N 3440
E E R S I P E F O R E I D M R V N E T O F T H E M U R O E E A O N O P P C N E A R I S R L R T G A R N I M A R G S I O E A T A S A T R R A R O E P T C P E G T E E O B E U E I E E E T N A F F U O B I M D D S R D O P T I M I S M E S U I I M R T N E I C I F E D N E H T S E
RGLE DU JEU Biffer tous les mots de la liste que vous retrouverez dans la grille, en utilisant tous les sens possibles. Les lettres qui n'auront pas t coches serviront former le mot dfini ci dessous.
ANCHOIS - AUDIT - BISE - BOUFFANT CHETIF - CHEVILLE - DECELERER DIFICIENT - DOUBLE - EPISODE - ETALON FERMEMENT - FLEUVE - GAGNER - GRUE HEROISME - HUMER - IRISE - LEPRE LUCIOLE - MENOTTE - MUSCAT - NITRATE NUMEROTER - OPTIMISME - OUVERTURE PA R AV E N T - P R E U V E - R I P O S T E R RATELIER - SERENITE - SIDERANT - TOAST.
oiseaux tente de cirque mche rebelle dgradation amrindien dgotants
VERTICALEMENT
1- PETITEMENT. 2- EPAGNEULE. 3- SE - UT SITE. 4- TRIE - TESTE. 5- IDE - OIL - ET. 6- FUNEBRES. 7- EMAIL - RENO. 8- RE - NIL - VIN. 9- ENS - GENRE. X- STAGES - ETC.
Flchs Express
cargos cole suprieure
N 3440
tradition
DFINITION Traiter sans respect, avec mpris une chose sacre. (8 lettres)
Solution Biffe Tout prcdent : RTORSION
nourriture ingniosit rflchi rservoir de pulsions toile de fond relatif au Coran cours espagnol pige calme apparu
Tout Cod
N 3440
En vous aidant de la dfinition du mot encadr, compltez la grille, puis reportez les lettres correspondant aux bons numros dans les cases ci-dessous et vous dcouvrirez le nom dun personnage clbre.
6 11 9
femelle charges
possessif
savant
expert foyer sodium ville de Sicile en plus desschs portion de cercle iridium en ville
gym C Magazine
LPOQUE
ON VOUS LE DIT BRAZZAVILLE (RPUBLIQUE DU CONGO)
16:20 Les experts : Miami - Tirs groups. 17:10 Les experts : Miami - Pluie dennuis. 18:00 Sept huit 20:00 Journal 20:50 Moi, moche et mchant 22:40 Les experts : Manhattan - Terminus. 23:25 Les experts : Manhattan - Promenade nocturne. 01:05 Dexter Dmystification. 02:50 Reportages
PHOTOS : D.R.
15:00 Rugby 17:00 Stade 2 18:50 Vivement dimanche prochain 20:00 Journal 20:30 20h30 le dimanche 20:45 Je vous trouve trs beau 22:20 Non lucid 00:05 Histoires courtes 01:25 Vivement dimanche prochain 02:20 13h15, le samedi... 02:50 Th ou caf 04:05 Stade 2
Elles se battent pour occuper le territoire de limaginaire Ralisatrices, crivaines, elles montrent les femmes au travail, dans leur refus, leurs rvoltes
Brazzaville De notre envoy spcial rois femmes de contres diffrentes, mais appartenant un mme continent, disent leurs vrits. Lela Kilani, ralisatrice marocaine, dcrit son Maroc sans fioriture. Elle explore lenlisement et les fantasmes dune jeunesse marocaine avide de brler sa vie. Elle confesse faire du cinma avec la mthodologie dune chercheuse. Je mets en branle ma matrice motionnelle. Je suis une crbrale totalement assume. Jaime les films qui ont un ct tube essai, dclare-t-elle. Elle na pas de frontires. Elle ne ressent pas la peur, malgr la susceptibilit des tenants du pouvoir. Jtais une littraire. Je sacralisais lcrit, mais pas limage. En devenant cinaste, jai quitt la neutralit du chercheur pour livrer toute ma subjectivit et dire je. Une subjectivit, peuttre, mais le fond de ses uvres est vrai. Ne laissant personne indiffrent, Rama Thiaw, cinaste sngalaise, fait parler delle tous les coups. Notre regard nous est chercher, pense-t-elle. A 33 ans, elle sattaque aux sujets qui fchent. Elle filme Dakar, ses quartiers, son village avec un ton libre, avec amertume. Cest la dernire partie de Dakar, peuple par les plus pauvres. Il ny avait pas de courant jusqu deux ou trois ans, pas deau avant 2004-2005 et nous devions nous approvisionner un robinet public, tient-elle rappeler. Lonora Miano, crivaine camerounaise, explose dun flot de mots non contenus. Audel de lesprit fministe, elle brise le mythe, la conception de la supriorit de lhomme. Dans ma littrature, on trouve les hommes moins valoriss. Jai cr des femmes en fonction de ce que jai vcu. Jai le sentiment que la masculinit est ne dans le dsordre. Le pouvoir donn au masculin est donn pour samuser, pas pour dcider. Je nai pas encore rencontr lhomme puissant dont on parle. Pour moi, cest la femme qui protge lhomme, Cest ce que mon exprience ma appris, do la cration dans mon uvre de figures fminines puissantes. Ainsi est lAfrique, ainsi sont ses femmes. Bravant les interdits. Libres dans leur esprit Chahreddine Berriah
15:00 En course sur France 3 15:35 Maigret se dfend 17:00 Chabada 17:55 Questions pour un super champion 19:00 19/20 20:00 Tout le sport 20:15 Zorro 20:45 Inspecteur Lewis - Effrayante symtrie 22:40 Inspecteur Lewis Les fils de la rsurrection 00:15 Les garons 02:10 Les grands du rire
13:05 Maison vendre 16:20 D&CO 17:15 66 minutes 18:30 66 minutes : les histoires qui font lactu 19:45 Le 19.45 20:05 E=M6 20:30 Sport 6 20:50 Zone interdite 23:00 Enqute exclusive 00:30 Zemmour et Naulleau 01:45 Urgence disparitions - Nick 02:40 M6 Music
18:30 Bienvenue en Ligurie 19:00 Arcadi Volodos au Musikverein de Vienne 19:45 Arte journal 20:10 Le blogueur 20:40 Portraits de voyage 20:45 Vincere 22:45 Hitler, Mussolini et moi 00:05 Gustavo Dudamel dirige la Symphonie fantastique 01:10 Philosophie
16:52 Civilisations disparues 17:48 Et si on changeait le monde 17:51 C politique 19:07 On nest pas que des cobayes ! 20:03 Le vinvinteur 20:43 Thalande, eldorado ou mirage 21:37 Cest notre affaire 22:10 Raymond Aubrac, les annes de guerre 23:55 La grande librairie
de courir, plus personne ne maime. Pour le moment, tout le monde maime... Jespre quon ne moubliera pas, dclare-t-il avec un brin de coquetterie aux journalistes. Il parle en pendjabi, un traducteur ses cts. Cet arrire-arrire-grand-pre tait agriculteur dans lEtat du Pendjab (nord de lInde) avant de sinstaller en GrandeBretagne, Ilford, au nord-est de Londres. Pas homologu, il a dcouvert le marathon travers une mission tlvise, peu aprs la mort de sa femme et dun fils, un moment o il avait besoin de se trouver
un centre dintrt. Turbaned Tornado est considr comme le plus vieux marathonien au monde, mais le Livre des records ne peut homologuer le record, car le vieil homme na pas... de certificat de naissance. Il a t porteur de la flamme olympique aux Jeux olympiques dAthnes en 2004 et nouveau aux JO de Londres en 2012. Il a galement particip des spots publicitaires. Son entraneur, Harmander Singh, se dit toujours intrigu et impressionn par son poulain, au bout de 13 ans de collaboration. Il a toujours eu une attitude positive. Si je lui dis on fait 10 km aujourdhui ?, il rpond pourquoi pas 20 km ?, raconte-t-il. Fauja Singh ne participera plus aux comptitions, mais pas question de sarrter de courir : il continuera daligner les foules pour prendre soin de sa sant. AFP
13:50 La semaine des Guignols 14:25 Dimanche + 15:15 Les nouveaux explorateurs 16:15 La camra planque de Franois Damiens 16:20 Insouponnable 4 Un silence assourdissant 18:30 Zapping de la semaine 19:10 Canal Football 20:55 Plateau L1 21:00 Football 00:10 85e crmonie des Oscars
14:55 Limpossible pardon 16:30 Lesprit dune autre 17:55 Une femme dhonneur 19:45 Les mystres de lamour 20:50 New York police judiciaire Une bombe peut en cacher une autre. 21:35 New York police judiciaire - Tradition oblige 23:10 Fan des annes 2000
13:30 Ghaltate hayati 15:00 League anglaise de football 16:00 : Cirque russe 16:30 Loulou 17:00 Kaoukab El Ardh 17:30 Biatouna 18:00 Journal tlvis 18:20 Taqdar tarbah 19:00 Macharie Ilmiya 19:25 Alhan wa Chabab (El Madrassa) 20:00 Journal tlvis 20:45 Chahid wa mouchahid 22:00 The Wild 22:30 Hiwar El Sa
14:00 Les Simpson Un atome de bon sens. 14:25 Les Simpson La chorale des pquenots. 14:55 Les Simpson Mariage plus vieux, mariage heureux 15:25 Cauchemar en cuisine 17:50 Soda 20:45 Talent tout neuf 20:50 Le sminaire 22:25 Espace dtente 00:25 Gnration Top 50
Site web : http://www.elwatan.com E-mail : admin@elwatan.com PAO/Photogravure : El Watan Publicit - Abonnement : El Watan 1, rue Bachir Attar Place du 1er Mai - Alger. Tl : 021 67 23 54 - 021 67 17 62 - Fax : 021 67 19 88. R.C : N 02B18857 Alger. Compte CPA N 00.400 103 400 099001178 Compte devises : CPA N 00.400 103 457 050349084
ACOM : Agence de communication : 102 Logts, tour de Sidi Yahia, Hydra. Tl :023573258/59 Impression : ALDP - Imprimerie Centre ; SIMPRECImprimerie Est ; ENIMPOR - Imprimerie Ouest. Diusion : Centre : Aldp Tl/Fax : 021 30 89 09 - Est : Socit de distribution El Khabar. Tl : 031 66 43 67 - Fax : 031 66 49 35 - Ouest : SPA El Watan Diusion, 38, Bd Benzerdjeb (Oran)
Tl : 041 41 23 62 - Fax : 041 40 91 66 Les manuscrits, photographies ou tout autre document et illustration adresss ou remis la rdaction ne seront pas rendus et ne feront lobjet daucune rclamation. Reproduction interdite de tous articles sauf accord de la rdaction.
SPORTS
En premire mi-temps
Stade du 1er Novembre de Tizi Ouzou Arbitres : Achouri, Amri et Zid But : Belkalem (45+2) JSK Averts : Camara, Belkalem, Boulancer (JSK). Bouchema, Djediat (USMA) JSK : Asselah, Benlamri, Bencherifa, Remache, Belkalem, Rial, Camara, Ziad (Maroci 59), Messadia (Boulancer 83), Chalali (Bouacha 78), Mokdad Entr. : Sandjak USMA : Zemmamouche, Meftah, Benmoussa, Chafa, El Orfi, Bouchema (Gasmi 46), Djediat (Betrouni 84), Tedjar (Hanifi 73), Khoualed, Koudri, Ziaya Entr. : Courbis
Bouterbiat, Bentaleb, Achiou (Boumachra56), Aouedj, Hichem-Cherif (Aoued 76), Kouriba (Bouguerra67) Entr. Slimani
CSC 2 - JSS 1
Le clasico a tenu toutes ses promesses. Les deux quipes ont fait un match pratiquement plein, notamment en 1re priode o les Canaris ont domin les dbats. Une lgre domination qui sest concrtise avec ce heading rageur de Belkalem dans le temps additionnel (45+2). Une ralisation qui ponctue une multitude dactions devant les buts de Zemmaouche sous une pluie battante. Au retour des vestiaires, les Usmistes volueront plus haut avec un pressing constant sur le porteur du ballon. Les protgs de Sandjak tentaient de les contenir avec un jeu de zone qui a souvent pig les attaques adverses. A ce jeu-l, ce sont les Kabyles qui en sont sortis vainqueurs dun match intense. Il reste que la joie des locaux a eu comme un got dinachev avec ce comportement pour le moins irresponsable de Belakhdar qui a quitt le banc des remplaants sans laval de son coach. M. Rachid
il a fallu attendre la seconde priode pour voir les visiteurs prendre le dessus. Ce nest pourtant pas faute davoir bataill ferme jusquau bout, avec beaucoup denthousiasme, un tat desprit que tient dailleurs saluer le coach Amrani. Il faut dire que la tche ntait pas aise, puisque les Bordjiens ont pratiquement jou une mi-temps complte dans le camp adverse et les visiteurs. En deuxime priode, les visiteurs ont russi obtenir un penalty suite une faute de Benchergui sur Farhi dans les 18 m, transform magistralement par Messaoud. Malgr les changements par Amrani, le CABBA na pas russi revenir au score. Y. B.
Malgr les nombreuses absences, les Mouloudens donnent du fil retordre aux locaux et ouvrent le score (16) par lintermdiaire de ce diable de Hichem-Cherif. Ce coup secoue les noir et blanc. Sur une trs bonne action individuelle, Madouni remet les pendules lheure, six minutes aprs. Dun tir rageur de plus de 30 m, Delhoum, le revenant, trompe, son ex-coquipier Ferradji. Anims des mmes intentions, les deux formations reprennent les dbats avec la mme intention, au grand bonheur des prsents qui sexpliquent mal les innombrables ratages des attaquants, notamment les Ententistes qui parviennent secouer les filets deux reprises par Lakhdari (73) et Nadji (78), pour embraser le chaudron et permettre son team de prendre ses distances avec ses poursuivants. K. B.
PHOTO : D. R.
MCEE 0 - JSMB 0
Un nul glacial
Stade Messaoud Zeggar (El Eulma) Arbitres : Arab, Belakhal et Guessoum. Averts : Zeghidi, Oussalah, Derrardja (MCEE). Bangoura, Zerara (JSMB) MCEE : Berrefane, Oussalah, Namane, Zeghidi, Berchiche, Gherbi, Hemmami, Derrardja, Bourekba (Hamiti 67), Kadri (Coulibaly 83), Pangwah (Akkouche 56) Entr. : Belhout JSMB : Si Mohammed, Laribi (Bensayeh 67), Megateli, Zafour, Zeghli, Coulibaly, Zerara, Niati, At Fergane, Bangoura, Derrag (Bessaha 46) Entr. : Solinas.
CAB 1 - USMBA 0
La victoire de lespoir
Stade du 1er Novembre de Batna Arbitres : Houasnia, Hamou et Badache Buts : Bouraba 37 (CAB) Averts : Dara, Mani-Sapol, Debih, Heriet (CAB). Hamiche, Benatia, Ghodbane, Bounoua (USMBA) CAB : Babouche, Dara, Ghassiri, Bendoukha, Bella, Mani Sapol, Hadi Adel, Bouraba (Debih 63), Benayada, Boukemacha (Heriet 74), Hadjidj Entr. : Fergani USMBA : El Ghoul, Sam, Belhadi, Maziz, Khali, Benatia, Ziad, Hamiche (Ghodbane 71), Slimane (Assaoui 64), Boukhari, El Bahari (Bounoua 46) Entr. : Assas
USMH 1 - WAT 2
El Harrach pig
Stade du 1er Novembre (El Harrach) Arbitres : Necib, Boudebouz et Boutagane Buts : Bounedjah (55 sp) USMH. Ghazzali (4), Rechrouche (57) WAT Averts : Belkher, Belkaroui, Bounedjah (USMH). Zouak, Sidhoum, Rechrouche, Boushaba (WAT) USMH : Limane, Boulekhouiya, Belkher, Demou, Belkaroui, Amada, Hendou, Tatem (Abid 81), Bounedjah, Youns (Touahri 75), Elamali Entr. : Bechouche WAT : Briksi, Zouak, Renane, Sidhoum, Boudjekdji (Dif 80), Boulemdas, Rechrouche, Benay (Samer 89), Boushaba, Ghazzali, Belgheri (Djerbou 73) Entr. : Benyells
Ce fut une victoire laborieuse qui a mis du temps se dessiner. Les caps de Lemerre ont prouv beaucoup de mal pour trouver des solutions face une formation de la Saoura bien compacte et accrocheuse merci. Il a fallu attendre le temps additionnel de la premire priode pour voir la premire ralisation des locaux, grce la nouvelle recrue hivernal Tiaba qui, dune tte imparable, ouvre le score. Aprs la pause-citron, les visiteurs ont jet toutes leurs forces en attaque dans lespoir de revenir au score, ce qui a cr des brches derrire, cela a facilit la tche aux attaquants du CSC qui ont ajout le deuxime but, avant le coup de siffl final, sign Bezzaz. Kamiliou rduit le score pour la Saoura dans les temps morts de la rencontre qui ne change rien la donne. A. H.
Match mettre aux oubliettes tant les deux formations nont pas t la hauteur de leur statut. Les deux quipes ont fourni un pitre spectacle au grand dam des supporters qui ont fait le dplacement. Les actions de but taient rares. Rsultat des courses, un match oublier. El Eulma concde un autre faux pas domicile tandis que Bjaa retourne chez elle avec un point avant son dpart pour Niamey. A. B.
CABBA 0 - ASO 1
LUSMH a t battue contre toute attente par le WA Tlemcen, un des mal classs du championnat de Ligue 1, et semble faire du surplace en cette fin de saison aprs sa lourde dfaite concde lASO la semaine passe. LUSMH qui avait domin la partie sest incline sur deux erreurs dfensives. En effet, suite un mauvais renvoi de la dfense (4), Ghazzali ouvre le score dun tir puissant lintrieur de la surface de rparation. Bounedjah ratera deux fois lgalisation. Le poteau a suppli le portier tlemcnien deux reprises. Lattaquant parviendra nanmoins galiser, dix minutes aprs lentame de la seconde mi-temps, sur un penalty bien transform. La joie des Harrachis fut de courte dure puisque deux minutes aprs, Rechrouche profite dune autre erreur dfensive pour adresser un tir tendu qui finira dans les filets de Limane. La partie sest termine en queue de poisson. Y. T.
La rencontre des mal-classs est revenue la formation locale, qui enchane avec un second succs de suite, aprs la victoire arrache en dplacement Tlemcen, redonnant ainsi espoir la formation des Aurs qui aspire sauver sa peau parmi llite. Pour ce qui est du match face lUSMBA, les poulains de Fergani ont russi faire la diffrence durant le premier half, grce une ralisation signe Bouraba la 37, sur pratiquement la premire relle occasion du match. Les visiteurs tenteront de revenir la marque en seconde priode, en vain. A. N.
Rsultats et classement
Ligue 1 (22e J)
MCA - CRB CAB - USMBA USMH - WAT JSK - USMA CSC - JSS CABBA - ASO ESS - MCO MCEE - JSMB 2-1 1-0 1-2 1-0 2-1 0-1 4-1 0-0
Classement
1. ES Stif 2. USM Harrach 3. MC Alger 4. USM Alger 5. CS Constantine 6. CR Belouizdad 7. JS Kabylie 8 . JSM Bjaa 9. JS Saoura 10. ASO Chlef 11. MC El Eulma --. CABB Arrridj 13. WA Tlemcen 14. MC Oran -- . USM Bel Abbs 16. CA Batna
Pts
49 42 39 37 36 33 31 28 27 25 24 24 21 20 20 18
J
22 22 22 22 22 22 22 22 22 22 21 22 21 22 22 22
ESS 4 - MCO 1
Le CABBA a t surpris par son invit lASO Chlef qui semble se refaire une sant depuis larrive de Benchouia la barre technique. Lquipe bordjienne sest incline domicile sur le score de 1 0 au grand dam du public prsent. Nanmoins,
Bouchiha lu prsident
Salah Bouchiha est le nouveau prsident de la Fdration algrienne de gymnastique (FAG), aprs lassemble gnrale lective qui a eu lieu, hier matin, lhtel Mehdi de Staouli. Bouchiha (52 ans) qui nest plus prsenter, lui qui est un ancien gymnaste de lquipe nationale et ancien DEN et DTN de la FAG, a rcolt 49 voix sur les 56 des membres prsents. A noter que Rabah Amaouche, qui tait en course pour le poste de prsident, sest retir le jour mme. C. B.
FAE
Le prsident sortant et unique candidat pour la prsidence de la Fdration algrienne descrime (FAE), Raouf Bernaoui, a t rlu, hier, au centre sportif de Ghermoul, pour un second mandat lors de lassemble gnrale lective. Bernaoui a t plbiscit lunanimit par les membres de lAG. Lancien champion dAfrique du sabre, trs touch par cette conance, avoue : Je suis trs combl par cette conance qui est une immense responsabilit. Pour ce qui est de llection du bureau, tous les membres sortants ont t reconduits. C. B.
Les partenaires de Babouche se sont refait une sant aprs leur victoire face au CRB
dans la mesure o la ligne offensive sest endormie et cela a permis au Chabab de reprendre le contrle du jeu et dtre deux doigts de lgalisation ntait la vigilance accrue du rempart moulouden. Pour Farid Zemiti, nous savions que la match allait tre difficile, pour preuve pendant 40 minutes les joueurs taient ct de la plaque, mais heureusement le premier but a t marqu au bon moment. Par la suite nous leur avons demand de jouer plus haut et de maintenir le pressing et cest ce qui nous a permis den ajouter un second. Cest vrai, nous avons opr des changements
pour renforcer laspect dfensif face un dangereux adversaire. Quant au mcontentement des joueurs qui continuent chauffer le banc, Zemiti dira : Il faudrait quils acceptent la concurrence, car nous avons 25 joueurs et nous faisons tourner le groupe en fonction de ladversaire, des blesss, de lenjeu et de la nature du match. On est conscients que tous veulent jouer. Enfin, nous terminerons par cette information digne de foi manant de la direction du club qui annonce que tous les joueurs percevront leurs arrirs de salaire et primes, ce lundi. Abdelmadjid Riad
PHOTO : D. R.
Bernaoui reconduit
a brillante et mritoire victoire aux dpens du CRB permet au Doyen de reprendre son souffle, aprs sa dconvenue une semaine plus tt face un relgable, lUSMBA, en attendant des jours meilleurs. Yachir, en net progrs et dsormais canonnier grce son doubl, relance donc son quipe dans la course pour une place sur le podium, condition, videmment, quil ny ait plus de faux pas pour ce qui reste de lexercice. Cependant, lattitude ngative de lattaquant Hadj Bouguche envers son coach en chef, en guise de protestation contre son remplacement, laisse supposer que la matrise du groupe devrait tre revue et corrige. Le numro 99 du MCA na dailleurs pas mch ses mots en fin de match, en plus du fait quil nait pas serr la main de son coquipier qui a pris sa place et na pas rejoint le banc Cest la troisime fois que cet entraneur me fait le coup. Il na aucune justification me donner propos de mon remplacement. Pourtant, on jouait bien en attaque avec des buts et un pressing qui a port ses fruits. Rien ne pourrait justifier ma sortie. Et de contredire son staff technique par la voix de Farid Zemiti qui lui a dclar : Bouguche a t remplac car cest un choix tactique et cest un garon qui a compris le message. De lavis de tous, la sortie de Bouguche na pas eu leffet escompt,
Le soulagement de Rahmouni
Le premier responsable la barre technique du MO Bjaa, Mourad Rahmouni, na pas cach son soulagement aprs la victoire arrache par son quipe face lAS Khroub, en dclarant la n du match: Je ne vous cache pas que nous sommes soulags aprs notre victoire face lAS Khroub, et ce, aprs ce que nous avons vcu durant la semaine, suite aux incidents qui ont maill la sance de la reprise. Cela dit, les joueurs ont bien ragi, remportant ce succs qui sera dun grand apport pour la suite de la comptition tant donn que nous avons conserv notre place sur le podium et nos chances pour laccession. Mieux encore, nous allons aborder la Coupe dAlgrie avec un bon moral pour tenter darracher la qualication au prochain tour et aller le plus loin possible en dpit de la dicult de la tche. A loccasion, les Bjaouis seront appels reprendre le chemin des terrains ds demain an de prparer le dplacement de ce week-end Alger pour aronter le NA Hussein Dey dans le cadre des 8es de nale de la Coupe dAlgrie. Nanmoins, le sta technique sera priv des services du milieu de terrain Malek Ferhat qui a contract une blessure la cheville vendredi dernier, une absence qui sajoute celle du dfenseur Kheddis pour le mme motif. L. Hama La rdaction sportive dEl Watan, trs peine par le dcs de Ali Biskri (dit Bachir), pre de lentraneur Mustapha Biskri, lge de 79 ans des suites dune longue maladie, prsente ce dernier ainsi qu toute sa famille ses sincres condolances et implore Dieu Le Tout-Puissant daccueillir le dfunt en Son Vaste Paradis. Lenterrement aura lieu aujourdhui au cimetire de An Benian. A Dieu nous appartenons et Lui nous retournons.
dcs
FAT
CHLEF
TENNIS
2 trophes pour Ins Ibbou Tlemcen Tunis, ont enlev leur avait tournoi ITF second dans cette forremport double de L ejuniorshierinternationalquisura Cette paireille ymaghrbine lITF riencededetrophesimposant face de Tlemcen, de Tunis, a une semaine. mule jeu en pris fin aprs-midi
les courts du Tennis Club de Mansourah (TCM), a rpondu aux attentes du public local qui a, enfin, assist une victoire algrienne et mme deux. En effet, la minime Ins Ibbou (14 ans), membre du Midoun Tennis Academy de Zralda, a remport non seulement le simple, mais galement le double o elle tait associe la Marocaine Ghita Nassik. En simple, Ins Ibbou na pas fait dans la demi-mesure en gagnant ses cinq rencontres en deux manches chaque fois. Cest dire la supriorit de notre jeune joueuse qui a termin son tournoi comme une grande en infligeant un net 6-0 et 6-1 la Tunisienne Farah Baklouti. En double, Ibbou et Nassik, qui ont renouvel leur exp la paire forme de Federica Gardella (Italie) et India Sanders (Grande-Bretagne), sur le score de 6-1 et 3-6 (10-4). A lissue du tournoi, le prsident de la Fdration algrienne de tennis, le Dr Mohamed Bouabdallah, prsent sur les lieux pour son premier bureau fdral, a dclar vouloir aider cette joueuse qui promet beaucoup. L. O. B.
El Watan
Comportement irresponsable
Par Tayeb Belghiche
S
COMMMORATION DE LA FIN DE LA GUERRE DALGRIE
epuis que la loi du 6 dcembre 2012 a instaur le 19 mars comme Journe nationale du souvenir et du recueillement la mmoire des victimes civiles et militaires de la guerre d'Algrie et des combats en Tunisie et au Maroc, on savait quil y aurait des rticences. Certains maires ont dj fait savoir que cette date ne leur convient pas, sans pour autant dire qu'ils ne respecteraient pas la loi. Le maire de Nice, Christian Estrosi, est le premier franchir le pas en annonant devant des associations danciens combattants quil nappliquerait pas la disposition lgale, en rponse une circulaire prfectorale dapplication qui demande lorganisation des
Ce 19 mars, on comptera les municipalits refusant dappliquer la loi de dcembre 2012 qui instaure ce jour-l, en France, une journe nationale du souvenir de la guerre dAlgrie. Avant tireur ou sniper, le maire de Nice a dgain le premier.
crmonies commmoratives et le pavoisement des btiments publics. Reprenant un terme qui qualifiait jadis ceux qui ne voulaient pas partir combattre en Algrie, au pril de leur avenir, le maire se dit prt supporter toutes les consquences que son insoumission pourrait entraner, suivant l'argumentaire de lOAS : La signature des Accords d'Evian, respects unilatralement par la France, marqua le dbut d'enlvements et du massacre de plus de 3000 civils europens et 60 000 harkis. Pourtant, la discussion lAssemble nationale, en 2002, puis au Snat en 2012 avait puis ce sujet et force tait reste la majorit parlementaire. Le rapporteur de la loi nous avait dailleurs indiqu dans nos colonnes que si la guerre dAlgrie fut un rude choc pour le pays, il est temps quon rende hommage avec srieux et quon uvre la rconciliation entre nos deux pays. On attend maintenant de voir dautres maires, surtout dans le Sud-Est, briser le cessez-
le-feu, 51 ans aprs le 19 Mars 1962. Dans le Midi, un certain nombre de communes franaises sont tenues par des nostalgiques de lAlgrie franaise, lus de droite ou dextrme droite, ou complaisants vis--vis dune frange de la population toujours r e v a n c h a r d e . Po u r t a n t , paradoxalement, cette nouvelle journe du souvenir instaure le 19 mars nabroge pas lautre date, celle du 5 dcembre, voulue par Jacques Chirac et qui ne correspond aucune date anniversaire en Afrique du Nord. Parmi les associations, la Fdration nationale des anciens combattants en Afrique du Nord (Fnaca) a toujours respect le 19 mars comme journe de commmoration. Si quelques lus avaient critiqu la nouvelle loi, personne navait encore annonc la fronde antirpublicaine. W. M.
candaleux comportement des autorits maliennes lgard de leur propre peuple. Dans le nord du pays libr par les forces franaises de lemprise des narcoislamistes, larme de Bamako na pas trouv mieux faire pour redorer son blason terni par son incomptence que de sen prendre aveuglment aux populations civiles. En effet, des ONG et des journalistes notamment ont rvl que les militaires se livrent des excutions sommaires, des viols de femmes, sans parler des arrestations arbitraires et des disparitions de citoyens dont le seul crime est dtre Arabe ou Targui. Le plus grave dans cette affaire est que le gouvernement malien pratique la politique de lautruche et aucune arrestation na t opre dans ce qui a t transform en une vritable zone de non-droit. Ce comportement irresponsable, loin de contribuer lapaisement, va encore mettre de lhuile sur le feu et invitera les jeunes de la rgion aller largir les rangs de la rbellion. Un comportement qui ferme la porte tout dialogue entre les forces en prsence et encourage les lments qui cherchent lindpendance du Nord. Le Mouvement national pour la libration de lAzawad (MNLA), qui avait parl un moment dindpendance de lAzawad, est revenu des sentiments responsables en se prononant pour lintgrit territoriale du Mali. Pour preuve de son honntet, ses forces aident les troupes franaises dans la traque des trafiquants dAQMI, du Mujao et d'Anar Eddine. Or, la surprise gnrale, le Premier ministre malien a refus de tendre la main au MNLA, fermant ainsi la porte toute solution politique. Et tous les efforts des pays uvrant pour la restauration de la paix au Mali pourraient tomber leau. La France, dont lintervention a incontestablement sauv le Mali de lanarchie et de la dsintgration, est en mesure de mettre un frein lattitude belliqueuse de Bamako. Son action pour lradication du terrorisme ne peut laisser place un terrorisme dEtat qui rendrait nul tout son engagement si elle ne fait rien rapidement. Elle aura perdu du temps et de largent pour rien et le Mali deviendra le nouvel Afghanistan dAfrique avant de disparatre totalement. Une telle ventualit portera un coup dur aux quilibres dj fragiles de lAfrique.
BJAA
POINT ZRO
Le thoriquement pratique
ans le malpropre ocan des silences complices, le Prsident a parl. Ou plutt il a crit, si c'est bien lui qui a crit un texte lu par un consciencieux anonyme destination de la communaut. Dlivrant des messages au compte-gouttes comme s'il s'agissait de subventions tatiques ou de prcieuses gouttes de son propre sang, le Prsident refuse encore de parler, tel point que cette mme communaut commence se demander si ses cordes vocales n'ont pas t voles par un Bedjaoui et dtournes au Canada. L'essentiel n'est pas l, dirait un PDG de Sonatrach, il est dans ce message prsidentiel, l'intrieur duquel il y en avait d'ailleurs deux, comme un shampoing et un aprs-shampoing dissimuls dans la mme bouteille. D'abord, le Prsident s'est dit confiant en la justice qui va attraper les voleurs par les oreilles, ce qui est thoriquement trs rconfortant. Sauf que le Prsident est lui-mme premier magistrat du pays et adepte
d'une justice soumise l'Excutif o les juges n'ont pas de marge de manuvre sur les grosses affaires. Le deuxime message est plus loquent, le Prsident s'est dit rvolt par ces agissements. L aussi, il est trs bien qu'en thorie, le Prsident puisse encore se rvolter son ge. Mais il y a aussi quelque chose qui ne fonctionne pas, pourquoi avoir effac les accusations l'encontre de Amar Sadani sur son dtournement de plusieurs milliards de dinars pour finalement le soutenir afin de diriger le FLN ? En thorie comme en pratique, ce serait nous d'tre rvolts. Sauf qu'il faut savoir que la thorie, c'est quand on sait tout et que rien ne fonctionne, et la pratique quand tout fonctionne alors que personne ne sait pourquoi. Mais quand rien ne fonctionne et que chacun sait trs bien pourquoi, est-on dans la pratique ou la thorie ? En pratique, on est en Algrie. En thorie, on y est aussi. C'est d'ailleurs trs pratique pour nous.
Demain
3 11 6 16 -2 9 6 19
ALGER ORAN
CONSTANTINE
3 10 3 14 -2 10 4 22
OUARGLA