Jeûne - Vivini
Jeûne - Vivini
Jeûne - Vivini
1970 Mes remerciements vont Madame Henriette VIVINI qui m'a autoris de publier ces pages Nouvelle dition 1977 l.S.B.N. 2-85085-248-1
PRFACE
Ce titre, peu mdical il faut le reconnatre, pourrait servir de conclusion, car il rsume le contenu de ce livre. Tout au long de cet expos, je vais, en effet, essayer de faire comprendre aux malades et ceux qui ne veulent pas devenir malades, que la plupart de nos troubles sont dus une surcharge. Je prcise tout de suite que cette surcharge n'est pas forcment toujours d'origine alimentaire pure. Elle peut tre aussi, et en plus, d'origine mdicamenteuse, microbienne, vaccinale, que sais-je? Ce que je veux dire, c'est que cette surcharge (qui peut donc exister mme chez des maigres, si elle n'est pas uniquement alimentaire) ne peut tre supprime qu'en jenant, c'est dire en mettant au repos l'ensemble de nos monctoires. Autrement dit, mme si votre maladie ne vient pas de trop "bouffer", vous ne pouvez vraiment gurir qu'en ne "bouffant" plus du tout pendant un certain temps. Tout le problme de la sant, dans l'immense majorit des cas, consiste nettoyer notre organisme des toxines qui s'y sont accumules au fil des annes, et pour y parvenir il faut rendre nos filtres la possibilit de se consacrer uniquement l'limination. Et il n'y a qu'un seul moyen de la faire, c'est de cesser de "bouffer" pendant un temps plus ou moins long suivant l'importance et l'anciennet de la maladie. Alors, et alors seulement, les monctoires (foie, reins, intestins, etc..) peuvent consacrer entirement tout leur potentiel vital (ou du moins ce qui leur en reste) nettoyer leurs propres cellules, et retrouvent donc, au bout d'une certaine dure de cure, des capacits fonctionnelles bien meilleures. Tandis que, lorsque nous mangeons -en supposant encore que notre alimentation ne soit pas elle-mme une cause d'intoxication, supposition qui devient, de nos jours, une utopie, tellement nos aliments sont falsifis - nos obligeons nos monctoires consacrer une partie de leur nergie vitale assimiler, puis liminer ces dchets nouveaux. Pendant ce temps, l'arrir toxinique reste inchang et la maladie dj provoque par cet arrir toxinique ne peut videmment pas rgresser.
Ce raisonnement est simple -simpliste diront peu-tre certainsmais il a surtout l'avantage de n'tre pas un raisonnement a priori, bien au contraire, il n'est qu'une tentative d'explication des faits indiscutables. Mon exprience du jene date maintenant de 17 ans et s'appuie sur des milliers de cas. Elle reprsente environ 150.000 journes de cure de jene, que j'ai surveilles, suivies, et dont j'ai pu constater les rsultats extraordinaires. Si l'explication que j'en donne ne satisfait pas certains esprits "scientifiques", je serais particulirement heureux qu'ils m'en donnent une autre, mais quelle qu'elle soit elle ne pourra rien changer aux faits. Ce livre est donc un expos d'une mthode curative et prventive, dont la base est le jene intgral mais qui, en ralit, est un complexe thrapeutique trs vaste, qui met en jeu toutes les actions possibles, en restant dans le domaine des traitements naturels, afin d'agir sur r e s s e m b l e des causes d'une maladie, complexe thrapeutique que je nomme "Mdecine Biotique".
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Il est certain que depuis le dbut, o j'appliquais simplement le jene, tel que le pratiquait le Docteur BERTHOLET, la mthode, a volu considrablement, et que, actuellement, elle reprsente en fait un arsenal thrapeutique trs puissant qui donne des rsultats incomparablement suprieurs, tel point qu'elle a permis d'obtenir des gurisons totales et dfinitives dans des affections rputes incurables, ainsi que le lecteur pourra le constater dans le chapitre des observations mdicales. Pourquoi cette volution de la mthode, pourquoi cette adjonction au Jene des moyens curatifs suivants ? Jene intgral et Dittique Acupuncture Auriculothrapie Bol d'air Jacquier Courants Faradiques Diathermie Esthtique personnaliss Fangothrapie Hydrothrapie Hypnose Ondes Courtes Ozonothrapie Relaxation Synchrosystole Ultra-Sons Vertbrothrapie Vibrothrapie Yoga Kinsithrapie
Mon souci primordial a toujours t d'aller plus loin dans la qualit des rsultats et aussi dans la rapidit d'obtention de ceux-ci. En effet, de nos jours, tout le monde est press. Mme pour la Sant, il faut aller vite. Vien sr, il y a des limites que nous ne pourrons jamais dpasser, puisque nous voulons avant tout rester dans le domaine du naturel et nous savons bien que la nature ne fait pas de sauts. Cependant, nous pouvons aider la Nature sans la violenter fprimum non nocere, d'abord ne pas nuire) et si nous
pouvons raccourcir la dure de cure ncessaire, avec en outre un rsultat meilleur, nous rendons service nos malades tous points de vue. Or, cet ensemble thrapeutique nous permet de raliser cette ambition. Quand nous sommes malades, il ne sert rien, ou pas grand chose, de soigner le trouble apparent. C'est l'individu tout entier qui est malade, mme si cela se traduit seulement par une arthrose vertbrale, ou un rhume des foins. C'est tout son terrain qu'il faut traiter, et dans sa totalit. "La maladie n'est rien, c'est le malade qui compte" a dit Cl. Bernard. Mais le malade, ce n'est pas seulement un corps physique, si c'est lui qui prsente des symptmes, ce n'est pas seulement un esprit, un psychisme, si c'est dans ce domaine que les troubles sont plus apparents. C'est l'un et l'autre, c'est le t o u t qu'il faut pouvoir traiter en mme temps, car nous sommes la fois un corps et un esprit, indissolublement lis jusqu' la mort, et tout trouble de l'un retentit sur l'autre, inluctablemen t. Toute thrapeutique qui nglige ce principe est voue l'chec, ou du moins ne peut obtenir que des rsultats partiels, passagers et apparents. C'est pourquoi notre mthode est complexe, c'est pourquoi ses rsultats sont excellents, car elle rpond cet impratif d'une mdecine totale, qui s'accorde avec les principes mmes de la Vie. Mais la Vie elle-mme est mouvement, aussi pouvons-nous prvoir que notre mthode voluera encore, qu'elle se perfectionnera par l'apport de nos disciplines, de nos lves, qui apporteront leur contribution personnelle, leur gnie propre, en restant dans le mme esprit de mdecine naturelle, la seule qui soit valable, qui ouvre chaque jour de nouveaux horizons. A ce propos, qu'il me soit permis, ds cette prface, de rendre hommage deux hommes, qui, aprs le Docteur BERTHOLET (chronologiquement parlant), auront le plus contribu largir considrablement le champ d'action et amliorer les rsultats de la mdecine naturelle, je veux parler du Docteur NOGIER et du Docteur THOMAS, dont les travaux en Aurioulothrapie et en Srocytothrapie portent la marque du gnie. Aprs ces quelques lignes, le lecteur aura compris que le titre de cet ouvrage ne reprsente qu'une petite partie de ce qu'il recouvre, et qu'en lisant ce livre il va tre amen, s'il est sincre avec luimme, rviser beaucoup de ses conceptions et peut-tre des ides prconues qu'il avait jusque l. C'est tout le.mal que je lui souhaite
INTRODUCTION
Cet ouvrage est en ralit la rdition du livre intitul "Le Jene et les Traitements Naturels, Thrapeutiques Fondamentales" puis depuis plusieurs mois et qui succdait lui-mme "Gurir par le Jene". Dans cette dition j'ai ajout des paragraphes sur l'auriculothrapie et la Srocytothrapie, corrig ou toff quelques chapitres, incorpor des attestations de malades prleves sur nos Livres d'Or, et prlev dans le fichier quelques observations mdicales supplmentaires. J'aurais pu tendre normment ce chapitre des observations, par exemple en ajoutant des reproductions d'lectrocardiogrammes effectus avant en aprs cure, ce (jui aurait t encore plus probant, mais je pense qu'il n'est pas ncessaire d'alourdir exagrment le sujet.
CHAPITRE PREMIER
QUI
PEUT-ON
FAIRE
JEUNER?
L existe encore, l'heure actuelle, trop de prjugs dfavorables et des ides absolument errones concernant le Jene. Combien de personnes ne pensent-elles pas que c'est une mthode de traitement rserver exclusivement aux obses, confondant en cela le Jene avec les diverses mthodes d'amaigrissement tant la mode aujourd'hui ? Si le jene n'tait que cela, inutile d'en faire un livre : mais nous allons voir tout de suite que si le Jene fait, videmment, maigrir, on peut l'appliquer avec profit de nombreux malades autres que des obses.
1 . - L E S OBSES
Pourquoi parler d'eux, puisque tout le monde est d'accord : la privation de nourriture fait maigrir les personnes trop grosses ? La chose serait trop simple. Il y a certes, l'obsit des gros mangeurs, qui se traduit par une surcharge graisseuse, non seulement de la peau mais aussi des organes internes, nuisant ainsi leur bon fonctionnement, surcharge graisseuse due la gourmandise ou des excs alimentaires, et cette obsit rpond trs bien l'action du Jene, mais cette sorte d'obsit ne reprsente qu'une partie de la question. Reprenant la classification du Docteur AZRAD , dans l'Encyclopdie Mdico-Chirurgicale, nous voyons qu'en dehors des obsits exognes (ci-dessus) on considre
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les obsits endognes, elles-mmes subdivises en obsits endocriniennes : thyrode, ovaires (influence de la grossesse, des rgles), testicules, hypophyse, surrnales, pancras; en obsits neurognes (troubles de l'hypothalamus ou des chocs affectifs); en obsits par troubles du mtabolisme de l'eau et du sel. Cette classification est certes trs intressante, et sur le plan didactique et sur le plan pratique, lorsqu'on veut traiter ces obsits par des moyens ailopathiques ou opothrapiques, autant que possible adapts l'tiologie : les traitements seront diffrents suivant les causes. Mais lorsqu'on les traite par le Jene et la Naturopathie, on s'aperoit d'un fait troublant : quelle que soit la varit d'obsit en cause, la cure agit aussi bien sur l'une que sur l'autre varit, les observations de malades le prouvant nettement. Dans les obsits exognes, non seulement le poids fond rapidement, mais, contrairement ce que Ton pourrait croire, ces gros mangeurs supportent trs bien le Jene et sont mme les premiers tonns de cette facilit. Alors qu'ils s'attendaient devoir rsister la faim tout au long de la cure et endurer un supplice extraordinaire, ils n'ont absolument pas faim, et se rendent compte, alors, que ce qu'ils prenaient auparavant pour de la faim, et qui les incitait manger trop et trop souvent, n'est en ralit qu'une fausse sensation. Ceci est d'un grand intrt, car, par la suite, ils ont beaucoup plus de facilit restreindre la quantit de nourriture, puisqu'ils ont appris distinguer entre la vraie faim et ce qui n'est que fringale , c'est--dire dformation d'un instinct naturel. Ceci est un avantage trs apprciable du traitement de l'obsit par le Jene, car le traitement par les
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modrateurs de l'apptit , si nombreux de nos jours, ne donne pas aux obses cette notion exacte de la faim relle et de la fausse faim. En effet les malades traits par ces mdicaments savent bien que s'ils mangent moins c'est grce aux drogues, et lorsqu'ils les suppriment ils sont obligs de manger autant qu'auparavant puisque leur cure n'a pu leur faire toucher du doigt cette vidence : tout obse peut rester des jours et des jours sans manger et sans ressentir la faim, mme sans drogue. Dans les obsits endocriniennes, non seulement le poids diminue de faon spectaculaire, mais aussi on voit rentrer dans l'ordre les troubles glandulaires que l'on croyait tre les causes de l'obsit, qu'ils soient thyrodiens, hypophysaires, ovariens, testiculaires, surrnaliens ou pancratiques. C'est ainsi par exemple que les femmes assistent au retour d'un cycle menstruel normal aprs une cure de jene qui les a fait maigrir, et ceci sans thrapeutique hormonale, alors que, bien souvent, jusqu'alors on leur avait administr largement des hormones (femelles ou mles) qui n'avaient russi ni les faire maigrir ni leur donner des rgles rgulires. Dans les obsits neurognes, la cure fait disparatre les troubles nerveux ou psychiques en mme temps que l'excs de poids. Dans les obsits par rtention hydrique ou hydrochlorure, le Jene reste indiqu, mais il faut, la plupart du temps, adjoindre des CURES DE SOIF qui consistent dans la suppression totale de toute boisson pendant des priodes de 24 ou 48 heures, priodes que l'on entrecoupe de journes o le malade peut boire. Aprs deux, trois ou quatre cures de soif ainsi
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conduites, on assiste gnralement une reprise de la diurse par dblocage des reins dont l'insuffisance de fonctionnement tait l'origine de ces sortes d'obsit. Ces obsits par rtention hydrique ou hydro-chlorure sont de plus en plus frquentes, et il est permis de penser que l'abus des thrapeutiques chimiques, notamment des diurtiques administrs sans prcaution toute femme qui grossit, ainsi que tous les mdicaments destins modrer l'apptit, tant en vogue l'heure actuelle, sans parler de la dbauche d'antibiotiques ou de drivs cortisoniques, sont responsables de cette augmentation de frquence des insuffisances rnales. A ce propos, soulignons en accord avec de nombreux mdecins illustres, professeurs de Facult et grands patrons des Hpitaux l'incohrence, non pas tant de la mdecine allopathique que de la mdicamentite dont sont atteints trop de mdecins : le diagnostic est juste : l'insuffisance rnale, souvent larve, discrte et difficile dtecter, est trs bien apprcie, mais pourquoi administrer alors des drogues violentes, qui, puisqu'elles doivent obligatoirement passer par ce filtre rnal dj dficient, ne peuvent qu'aggraver son insuffisance ? Cest exactement aussi logique que si l'on cravachait et recravachait un cheval fourbu pour le faire aller plus loin, au lieu de le laisser se reposer. Dans le premier cas il fera encore quelque distance, puis tombera pour ne plus se relever, alors que dans le deuxime cas, aprs un repos mrit, il pourra parcourir de nouveau une longue tape. Cette action d'une mme thrapeutique (le Jene) sur des varits d'obsit en apparence si dissemblables,
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est troublante, disais-je plus haut. Mais en mme temps, cela nous amne conclure, en toute logique, que, malgr les apparences, la cause est unique. Je pense que la classification des obsits est superficielle, et ne va pas au fond des choses. Lorsqu'on dit, par exemple : il s'agit d'une obsit thyrodienne, ou bien d'une obsit par rtention hydrique, on n'explique pas grand-chose, car on ne prcise pas pourquoi cette glande thyrode est drgle, ou pourquoi ces reins ne fonctionnent plus suffisamment. A mon avis, le processus est le suivant : par suite d'une surcharge quelconque, alimentaire, mdicamenteuse, microbienne, nerveuse ou mme hrditaire, tel ou tel organe sera plus spcialement touch et traduira sa souffrance par des symptmes plus apparents, qui provoqueront du moins dans le cas qui nous occupe l'obsit. La cure, en dcrassant le ou les organes en cause, fera donc disparatre en mme temps l'obsit et ses causes. Il me faut ici ouvrir une parenthse qui ne concerne pas spcialement l'obsit, mais qui nous permettra, tout au long de cet ouvrage, de bien comprendre le mcanisme de l'action du Jene, qui n'a rien de mystrieux, mme si, comme nous le verrons plus loin, il semble tonnant au premier abord que la privation de nourriture ait pu gurir, par exemple, un asthme trs ancien. Que se passe-t-il dans l'organisme pendant la cure de Jene ? La vie ne cessant pas pour autant, les organes continuent de fonctionner, cela est l'vidence mme. Or, l'activit cellulaire se rsume en deux fonctions : anabolisme et catabolisme, c'est--dire assimilation et li-
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initiation. Comme la premire fonction est totalement supprime par le fait du Jene intgral, toute l'activit cellulaire est donc consacre, par la force des choses, OBLIGATOIREMENT, l'limination, et cette limination se fait au niveau de chaque cellule, de chaque organe. On aboutit ainsi, peu peu, une rcupration des capacits fonctionnelles normales de I'ENSEMBLE de l'organisme, par suite du nettoyage de chaque cellule, qui parvient, au bout d'un temps plus ou moins long, liminer toutes les toxines qui l'encombraient. Ce mcanisme nous permet de comprendre que le Jene puisse agir sur des affections aussi dissemblables que celles que nous passerons en revue dans un chapitre suivant. Si certains trouvaient ces raisonnements trop simplistes, il n'en reste pas moins vrai que seuls les faits sont indiscutables, et les observations d'obsit traite par le Jene et la Naturopathie sont dmonstratives (voir page 197). Avant d'en terminer avec l 'obsit, je tiens rappeler ce point important : le prjug qui consiste penser que le Jene est rserv au traitement des obsits des gros mangeurs est, comme tout prjug d'ailleurs, absolument faux. Le jene est indiqu dans toute forme d'obsit quelle qu'en soit l'tiologie apparente.
2. L E S MAIGKES
Je pense qu'en disant que l'on peut faire jener avec profit toutes formes d'obsit, je n'ai heurt personne, mme en parlant des obsits qui n'ont rien voir avec l'excs alimentaire. Tandis qu'en disant que le Jene reste indiqu chez les malades maigres, je suis
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certain de faire sursauter un grand nombre de personnes, et notamment des mdecins. Combien de fois n'ai-je pas entendu des confrres me dire : Cest dommage que ce malade soit si maigre, sinon je vous l'aurais envoy, car son affection est justiciable d'une cure de jene ! Et pourtant les maigres (c'est--dire ces malades qui tout en mangeant bien, souvent mme en absorbant une quantit invraisemblable d'aliments ou de fortifiants pour essayer de grossir, ne peuvent prendre de poids), retirent un grand bnfice d'une cure de jene. Cela se comprend aisment, en se rappelant le mcanisme que nous avons tudi propos de l'obsit. Le maigre est, avant tout, un malade, et, comme tel, un intoxiqu, ou si l'on prfre, un intoxin; par suite d'un encrassement cellulaire plus ou moins important, un ou plusieurs de ses organes fonctionnent insuffisamment, et le Jene rendra chaque cellule, donc aux organes, un potentiel d'limination meilleur pendant la cure. Aprs la cure, il s'ensuivra un potentiel d'assimilation normal qui permettra ce malade, maigre depuis toujours, de reprendre du poids dans les semaines ou mois qui suivent, d'une faon souvent tonnante. Aussi paradoxal que cela puisse paratre premire vue, le Jene, qui, pourtant, dans un premier temps, fait d'abord maigrir ces malades, est souvent le seul moyen de leur permettre de grossir par la suite, prcisment en rgularisant le fonctionnement des organes perturbs, qu'il s'agisse du foie, de la glande thyrode, des surrnales, ou de tout autre trouble organique. Encore une fois, les faits sont plus probants que la
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plus belle des thories, et les observations concernant des cas de maigreur nous en donneront la preuve (voir page 199).
3. LES FATIGUES
Quel mdecin ne connat ce genre de malades qui, du matin au soir, tranent une fatigue insurmontable, qu'ils ne peuvent vaincre, malgr les fortifiants ou les excitants absorbs, qui ne changent rien leur tat, au contraire ? On peut mme dire que c'est une catgorie de malades qui devient de plus en plus rpandue et 70 % des consultants, la question classique du mdecin qui leur demande : Vous venez me consulter pour quelles raisons ? rpondent d'abord : Docteur, je suis trs fatigu . Pour ces malades, comme pour les maigres, la dsintoxication procure par le Jene permet de leur rendre un tat d'euphorie, de dynamisme, qu'ils ne connaissaient plus depuis des annes. Il faut bien comprendre, d'ailleurs, que la cure de jene est conseiller non seulement chez les fatigus physiques, mais galement chez les fatigus psychiques, les dprims, qui ont tendance la mlancolie, aux ides noires, aux angoisses. L'amlioration du tonus et du dynamisme porte aussi bien sur l'tat psychique que sur l'tat physique. Il est certain, d'ailleurs, que les deux sont trs souvent intimement lis, et qu'en agissant sur l'un on a automatiquement une action sur l'autre. Je ne m'tends pas davantage sur ce sujet que nous analyserons en dtail plus tard, je tenais simplement souligner l'action bnfique du Jene sur les tats de fatigue.
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Les observations de malades fatigus, anmis, dcalcifis seront regroupes car il arrive frquemment que ces tiologies soient concomitantes (voir page 200).
4 . - L E S ANMIES
Voici encore un prjug bien tabli : lorsque quelqu'un est anmi, il faut le faire manger davantage, et si possible beaucoup de viande, d'ufs et naturellement lui donner des fortifiants . Or, les examens prouvent que la plupart des malades anmis ont un foie en trs mauvais tat, et ce genre de rgime, mme s'il semble donner un bon rsultat dans l'immdiat, ne fait qu'aggraver le surmenage hpatique. Je sais bien que le foie n'est pas le seul en cause dans ces syndromes, mais il est prouv qu'il joue un rle primordial, et cela explique que la cure de Jene, aussi paradoxal que cela puisse paratre, donne d'excellents rsultats dans les cas d'anmie. En outre, comme je l'ai dit, l'action de nettoyage ne porte pas que sur le foie et les organes digestifs, mais sur l'ensemble de l'organisme, et les autres organes de rhmatopose : rate, moelle osseuse, reins, e t c . , en tireront profit.
5. LES DCALCIFIS
Les observations de malades anmis (voir page 200) nous ont montr que le Jene, en mme temps qu'il agit sur l'anmie, agit aussi sur les dcalcifications. Tout le monde sait d'ailleurs que ces deux affections sont souvent concomitantes. C'est prcisment cette notion de carence (en globules rouges ou en calcium) qui, par un raisonnement trop simpliste, a conduit la thrapeutique de suralimentation. Comme si un individu qui mange normalement ne trouvait pas lar-
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gement assez de calcium dans ses aliments ! En ralit, les aliments en contiennent suffisamment, et mme souvent trop abondamment, mais ce malade ne peut plus le F I X E R . C'est un drglement et non une carence, sauf dans des cas prcis et exceptionnels de sous-alimentation nette et prolonge (anorexie mentale, camp de concentration, pays sous-dvelopp, etc..) Le gavage de calcium, naturel ou artificiel, est a peu prs aussi logique que l'histoire du tonneau des Danades... Je sais bien que, frquemment, ces malades anmis ou dcalcifis sont des malades qui ont perdu l'apptit, et, dans le cas d'anorexie, il peut sembler logique d'apporter du calcium mdicamenteux, puisque l'individu ne mange plus sa ration minima de calcium. Ceci est encore fallacieux, car si l'apptit a disparu, c'est qu'il y a une raison cela. Nous ne savons plus couter la Nature, ni reconnatre la justesse de nos instincts purement animaux, sinon nous interprtrions aisment cette anorexie comme une raction normale d'un organisme satur et qui VEUT se mettre au repos, c'est-dire au Jene. Nous nous retrouvons ici dans le cas des Maigres dont je parlais au dbut : en faisant jener ces malades anorexiques, on dcrasse leur organisme, et ensuite, non seulement la faim revient, mais aussi la possibilit de fixer nouveau le calcium naturel des aliments, et la dcalcification disparat.
6. LA GROSSESSE
Chacun sait, et croit fermement, que lorsqu'une femme est enceinte, elle doit manger pour deux , sinon elle fera de l'anmie, de la dcalcification (voir paragraphes prcdents ! ) , peut-tre de la tuberculose etc.. et en tout cas elle mettra au monde un hritier
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chtif, rachitique, et dont naturellement elle aura honte, car plus l'enfant est gros, plus la mre est fire... Voil encore un prjug aussi absurde qu'il est bien enracin. On a vu rcemment ces drames affreux provoqus par la thalidomide, mais la suralimentation, si elle n'a pas de consquences aussi redoutables, est certainement responsable des difficults de croissance, de plus en plus frquentes, des nourrissons. Il semble inconcevable que l'on ait peur de faire jener des femmes enceintes, mais qu'on n'hsite pas leur administrer des mdicaments chimiques ou des aliments et fortifiants totalement antinaturels (observations page 202).
7. L'GE
Cest une question importante soulever, car ce sujet aussi, il existe trop de prjugs. J'ai fait jener des enfants, de trs jeunes enfants, mme des nourrissons, j'ai fait jener des vieillards de 88 ans, et si je n'ai pas fait jener des malades plus gs, c'est tout simplement parce que l'occasion ne m'en a pas t donne, car je suis certain qu'il n'y a pas d'ge limite. Seules changeront, suivant l'ge du malade, la faon de conduire la cure et sa dure, ainsi que la manire de ralimenter. Le seul point dlicat est d'avoir du doigt, ou plutt de savoir interprter les ractions individuelles de chaque organisme, de savoir discerner parmi ces ractions celles qui sont naturelles, salutaires, et celles qui ne le sont pas, c'est--dire celles qu'il ne faut surtout pas enrayer, et celles qu'il serait dangereux de laisser voluer. C'est une affaire d'exprience, de bon sens, de pratique, appuys par la science.
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Dans ce chapitre, j'ai insist sur ces diffrents points, parce qu'ils constituent prcisment des prjugs qui empchent bien souvent des malades de profiter des bienfaits du jene. Arrivs ce point de notre travail, nous savons maintenant que, contrairement une opinion trop rpandue, et notamment dans le Corps Mdical, le Jene n'est pas une thrapeutique rserve exclusivement aux obses, mais qu'elle convient tout aussi bien aux malades maigres, fatigus, dprims, anmis, dcalcifis, aux enfants, et aux vieillards qu'aux adultes. Nous allons maintenant passer en revue les indications cliniques du jene, autrement dit aprs avoir vu quels sont les MALADES que l'on peut faire jener, nous allons voir quelles sont les MALADIES justiciables de ce traitement, mais, pour que ce travail ne soit pas inutile, il ne faudra jamais perdre de vue que, si le jene est indiqu dans telle ou telle affection, il l'est tout aussi bien que le malade soit gros, maigre, vieux ou jeune, fatigu ou non. Je sais que ces assertions ont quelque chose de rvolutionnaire pour celui qui ne connat pas la question, et c'est justement pour cette raison que j'ai insist. Encore une fois, mme si ces affirmations peuvent paratre choquantes, mme si les explications, si la thorie, ne semblent pas convaincantes, il ne faut pas oublier qu'elles n'ont qu'une importance trs secondaire devant les FAITS, c'est--dire devant les observations de malades, qui, elles, sont indiscutables. Comme l'a crit BERTHELOT Dans la construction de cette pyramide de la science, toutes les assises, de la base au sommet, reposent sur l'observation et l'exprience. Cest un des principes de la science positive qu'aucune ralit ne peut tre tablie par le raisonnement seul.
CHAPITRE II
1.
APPAREIL
DIGESTIF
ous commencerons cette tude par les affections de l'appareil digestif, parce que c'est lui qui est intress en premier lieu par l'action du Jene.
Chacun comprend facilement qu'en mettant au repos complet les organes digestifs, ou, comme le dit d'une faon plus image le Docteur BBRTHOLBT en leur accordant une cure de chaise longue , ceux-ci ne peuvent que s'en trouver mieux et en retirer le plus grand bnfice, au mme titre que lorsqu'un membre est exagrment fatigu, aprs un effort trop prolong par exemple, nous le mettons instinctivement au repos. Or, les affections digestives sont, la plupart du temps, dues un surmenage des divers organes de cet appareil, soit par excs alimentaires trop souvent rpts, soit plus simplement par suite d'une alimentation dsquilibre, non rationnelle, soit par absorption de mdicaments, car mme les plus anodins en apparence, telle que l'aspirine, sont nocifs. Que se passe-t-il dans la pratique, lorsque nous souffrons de troubles digestifs ? L'apptit a disparu ? Prenons un driv arsenical. Nous avons des aigreurs d'estomac, nous les soulagerons par du bicarbonate de soude. Des selles diarrhiques ? Le bismuth sera l
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pour tout arrter. De la constipation ? Dans ce cas, nous n'aurons que l'embarras du choix entre 190 mdicaments, laxatifs ou purgatifs, qui nous dbarrasseront de cet inconvnient. Et si cette malheureuse vsicule biliaire s'avisait de nous donner des douleurs, la liste des antispasmodiques, bromures ou non, est assez longue. J'arrte l cette numration fastidieuse, qui pourrait tre prolonge sans difficult, et nous allons passer en revue les affections de l'appareil digestif susceptibles d'tre traites efficacement par le Jene et la Naturopathie. Gomme chacun sait, l'appareil digestif commence la bouche et se termine l'anus. Nous serons donc amens tudier les affections de la bouche, de l'sophage, de l'estomac, des intestins, mais aussi du foie et des voies biliaires, du pancras. Les glossites (irritations de la langue), les gingivites, les aphtes, ne sont la plupart du temps je mets naturellement part les causes exognes que des symptmes d'une maladie gnrale ou d'un dysfonctionnement d'un organe digestif plus profond, et le Jene agit remarquablement bien dans ces affections. Il en est de mme dans les maladies de l'sophage : hyperacidit, ulcrations, spasmes. Au niveau de l'estomac, les affections dans lesquelles le Jene agit trs bien sont les suivantes : l'arophagie, les gastrites, les ulcres gastriques ou duodnaux, les ptses ou descentes d'estomac . Dans ce dernier cas, il faut bien souligner qu'en fait l'estomac ne descend pas, car l'entre de cet organe, appele anatomiquement le cardia, reste toujours au mme endroit. Il s'agit, en ralit d'un tirement de
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l'estomac, dont les fibres se laissent distendre, ce qui aboutit un abaissement du bas-fond. Pendant les cures de Jene, ces fibres reprennent une meilleure tonicit, et le fond de l'estomac remonte . C'est d'ailleurs ce que veulent dire les gens simples en parlant de quelqu'un qui a l'estomac rtrci, force de ne pas manger . Pour les ulcres, il faut savoir que l'volution normale de cette affection, mme non soigne, est cyclique, c'est--dire que la pousse douloureuse reparat priodiquement, et disparat de mme, alors que les examens radiologiques montrent que l'ulcre est toujours prsent. Quand je parle de gurison d'ulcre par le Jene, je veux dire qu'elle est non seulement clinique, mais aussi radiologique. Les intestins rpondent aussi parfaitement l'action d'une cure de Jene, qu'il s'agisse de colite banale, d'entro-colite, de dysenterie, amibienne ou non, ainsi que de leurs squelles, de parasitoses, de typhlite (ou appendicite chronique), de sigmodite, de diarrhe chronique comme de constipation opinitre. Le jene, en effet, rtablit le milieu intestinal en l'acidifiant, ce qui permet un dveloppement normal des micro-organismes indispensables (tels que le bacille lactique par exemple), qui empchent, du mme coup, la pullulation de certains germes nocifs, comme ceux de la putrfaction, responsables de toute une catgorie de ballonnements et de flatulences. En outre, le Jene permet la cicatrisation de la muqueuse intestinale irrite ou ulcre, et les purgations ou lavements prodigus pendant la cure, facilitent l'vacuation de matires fcales souvent trs anciennes, qui
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stagnaient dans l'intestin depuis des annes, tapissant la muqueuse et l'empchant de remplir son rle d'asssimilation. Cest ainsi qu'il m'est arriv frquemment de voir des malades vacuer, le quinzime jour ou le vingtime jour de jene, de gros morceaux de matires fcales solides, sches et dures, alors que jusque-l les purgations ne ramenaient que du liquide plus ou moins color. Cest ce qu'exprime un malade que ce fait a tonn : Votre Corps Mdical sait-il que 21 jours de jene, comprenant une purgation tous les trois jours et l'absorption de nombreuses tisanes, ne sont pas suffisants pour dbarrasser l'intestin de tous ses rsidus ? Dans le cas considr, en effet, il y a eu encore vacuation de matires fcales solides le 21* jour ! Cest incroyable, ahurissant !... . La mdecine a donn des noms spciaux aux affections du rectum ou de l'anus : hmorrodes, retes, fissures ou fistules anales, e t c . , mais elles rentrent en fait dans les manifestations pathologiques de l'intestin, dont elles affectent la partie terminale, et c'est pourquoi le Jene les gurit comme il gurit les autres parties de cet organe digestif, par son action dcongestionnante. La vsicule biliaire est un organe digestif qui est responsable de ce qu'on nomme communment les crises de foie . Qu'il s'agisse de lithiase (calculs de la vsicule), de spasmes, ou d'inflammation (cholecystite inflammatoire), on peut tre certain qu'une cure de jene bien conduite donnera le meilleur rsultat. Certes, dans les cas de lithiase, le jene ne fera pas forcment disparatre les calculs (lorsque ceux-ci ont un volume tel qu'ils ne pourraient matriellement passer par les canaux biliaires, car lorsqu'ils ne sont pas trop
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gros, on assiste, pendant et aprs la cure, des liminations de calculs, quelquefois trs importantes), mais le malade, tout en conservant ses pierres se verra dbarrass des crises douloureuses. En effet, celles-ci ne sont pas provoques uniquement, comme on le croit gnralement, par la prsence de calculs, mais plutt par l'irritation de la vsicule. Cette irritation est due la stagnation de la bile qui a ainsi tendance s'enflammer, d'o des spasmes entranant l'essai d'vacuation d'un ou plusieurs calculs. Cela est prouv par le fait que beaucoup de malades auxquels on a enlev la vsicule biliaire ont quand mme des crises de foie , bien qu'ils n'aient videmment plus de calculs, et galement par le fait qu'il n'est pas rare de dcouvrir des calculs, quelquefois trs volumineux, chez des malades n'ayant jamais eu la moindre douleur hpatique ou vsiculaire, l'occasion par exemple, d'une radiographie de la colonne vertbrale. Ce dernier fait, que j'ai constat plusieurs fois, ne peut avoir qu'une seule explication : malgr la prsence de calculs, la vsicule biliaire a conserv un fonctionnement normal, c'est--dire une vacuation rgulire de la bile, et, n'tant donc pas enflamme, ne provoque aucune douleur. On comprend donc qu'en dcongestionnant les voies biliaires, le Jene puisse supprimer les crises douloureuses. Je ne m'tendrai pas ici sur les affections du pancras, car cet organe, s'il joue effectivement un rle important dans le fonctionnement digestif, ne traduit pas sa souffrance par des sympmes trs prcis ni trs spciaux. De plus, nous ne disposons que de peu de moyens d'investigation le concernant, si bien que nous gurissons
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sans le savoir, par le Jene, des affections digestives dans lesquelles le pancras est en cause. Dans la pratique, le pancras est surtout responsable du diabte, mais ce sujet sera tudi dans le chapitre des contre-indications du Jene. Cest dessein que j'ai gard les affections hpatiques pour la fin de ce chapitre, car le foie, outre son action dans la digestion, est un organe qui joue un rle capital dans l'organisme. Les fonctions hpatiques que nous connaissons d'une matire prcise sont trs nombreuses, mais nous sommes loin de les connatre toutes, et elles sont certainement beaucoup plus nombreuses et varies que nous ne le pensons. Certaines sont peine devines, entrevues, l'heure actuelle, et leur mcanisme intime n'est pas prt d'tre lucid, tant il est complexe. Comme le dit le Professeur FAUVERT , dans l'Encyclopdie Mdico-Chirurgicale : Quand on entreprend l'tude de la physiologie du foie on est, au premier abord, saisi d'tonnement et de perplexit devant l'importance et la multiplicit des fonctions attribues l'organe que le Professeur ROGER a si bien nomm : le laboratoire central de l'organisme. On est d'autant plus tonn que l'tude histologique d'un organe la vrit important par sa masse, mais uniforme par sa structure cellulaire, ne laissait pas pressentir une telle diversit d'aptitudes fonctionnelles et d'activits biochimiques, apparemment sans lien entre elles . Pour ne citer que les principales, et sans entrer dans l'tude de leur mcanisme, le foie joue un rle important dans : la scrtion de la bile, c'est--dire des pigments et des sels biliaires, du cholestrol, dans la rgulation du taux de sucre dans le sang, dans le mtabolisme des glucides, des protides (synthse et dsintgra-
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tion), des lipides ou graisses (absorption, dgradation des acides gras, synthse des graisses et leur transport dans l'organisme), dans le mtabolisme des lments minraux : sodium, potassium, phosphore, soufre, fer (d'o son rle dans l'anmie), cuivre, manganse, zinc, cobalt, e t c . , dans le mtabolisme des vitamines, des hormones (sexuelles, thyrodiennes, hypophysaires, pancratiques, e t c . ) , dans la coagulation sanguine, dans la dfense antitoxique gnrale, dans la thermognse ou rgulation thermique de l'organisme, e t c . On peut dire que, contrairement ce que pensent la plupart des profanes, le foie est un organe bien plus important que le cur. Il est bien vident que le Jene, en mettant cet organe primordial au repos, en permettant chaque cellule hpatique de se dcrasser, d'liminer, rend chacune de ces cellules, donc au foie lui-mme, une nouvelle jeunesse, et, par l'intermdiaire du foie, une nouvelle jeunesse tout l'organisme. Le bienfait ne se fera pas sentir uniquement sur les troubles hpatiques, ni mme sur les troubles digestifs seulement, mais sur l'ensemble des troubles ressentis par le malade. En parlant de nouvelle jeunesse rendue la cellule, il ne faut pas croire que ce soit une exagration. CARREL a bien prouv qu'une cellule vivante ne vieillit pas et peut vivre indfiniment, si le milieu dans lequel elle se trouve reste adquat en permanence ou si on renouvelle ce milieu. Or, le Jene ne fait pas autre chose que renouveler le milieu qui baigne nos cellules. Les affections hpatiques sont de plus en plus frquentes de nos jours, et le nombre de malades prsentant des tests hpatiques pertubs est si grand que cette analyse biologique est devenue presque systmatique
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dans mon Etablissement. Et comment en serait-il autrement quand on sait que tous nos aliments sont falsifis, soit dans leur culture (engrais chimiques, insecticides, animaux nourris avec des aliments artificiels), soit pour leur conservation, soit pour leur prsentation (colorants), quand on connat la dbauche incroyable de mdicaments chimiques, plus nocifs les uns que les autres, et que tout le monde avale pourtant sans arrirepense, sans penser surtout que le foie devra les assimiler, puis les liminer, si toutefois il le peut ? Il faut bien chercher l les raisons de ces cirrhoses qui surviennent chez des malades qui n'ont jamais bu d'alcool ni de vin : le mdicamentssme est en voie de remplacer l'alcoolisme. Le Jene agit aussi bien dans les cirrhoses que dans la simple insuffisance hpatique courante, tout en sachant bien que le Jene ne saurait faire de miracles, et qu'il ne peut gurir une cirrhose arrive au stade terminal de dcompensation, ni un cirrhotique qui continuerait boire sa ration alcoolique habituelle ou absorber des mdicaments toxiques.
2. APPAREIL CARDIO-VASCULAIRE
Nous avons considrer dans l'tude de cet appareil les affections intressant le cur, les artres, les veines et les capillaires, ces minuscules vaisseaux, situs aux extrmits, entre les terminaisons des artres et le dbut du systme veineux. Le Jene agit remarquablement bien dans toutes ces affections. Parmi les affections cardiaques, j'ai eu l'occasion de faire jener des malades atteintes d'insuffisance mitrale, de rtrcissements mitraux, d'arythmie, de fibrillo-flutter, de squelles d'infarctus du myocarde, d'angines de poitrine, etc..
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Tous ces malades sont habituellement considrs comme des colis fragiles , et pourtant, non seulement ils ont toujours bien support 21 ou mme 30 jours de jene, mais ils s'en sont toujours bien trouvs par la suite, c'est--dire qu'ils ont vu tout ou partie de leurs troubles anciens disparatre, notamment les douleurs, dyspnes d'effort, essoufflements ou oppression. Naturellement, il ne faut pas esprer gurir un cardiaque qui en est arriv au stade de dcompensation complte, mais, parce que j'ai vu ressusciter des malades condamns par les cardiologues, ainsi que nous le verrons dans les observations concernant ce chapitre, je suis en droit de dire que, mme dans un cas dsespr, on peut essayer la cure de jene : s'il est trop tard, si le cas est rellement trop avanc, le jene ne sauvera pas le malade . (mais rien ne l'aurait sauv de toutes faons), tandis que s'il y a une petite chance on ne pourra la trouver que dans cette thrapeutique, puisque les autres traitements classiques ne donnent plus de rsultat. Les bienfaits du Jene s'expliquent certainement par le fait qu'en gnral, et malgr les apparences, l'affection cardiaque n'est pas une cause, mais seulement la consquence d'autres troubles plus profonds, notamment hpatiques ou sanguins, et qu'en soulageant ces troubles on soulage le cur. Par exemple, si l'on dcouvre un foie trop gros chez un cardiaque, on pense ipso facto que l'augmentation de volume du foie est due des phnomnes congestifs par suite de l'insuffisance cardiaque. En ralit, c'est souvent l'inverse, c'est--dire que c'est le foie, congestionn parce qu'intoxiqu, qui provoque un surmenage du cur. S'il n'en tait pas ainsi, comment expliquer que le Jene, qui agit videmment d'abord sur le foie,
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fasse disparatre la fois les troubles du foie et ceux du cur ? De plus, pendant la cure de Jene, il se produit toujours un ralentissement du rythme cardiaque, par suite sans doute de la mise en veilleuse de nombreuses fonctions et notamment des fonctions digestives. Or, le cur est un muscle et, comme tout muscle, il ne peut que se trouver bien de cette mise au repos. Nous avons donc, par le Jene, une action sur le myocarde (le muscle cardiaque) sur la nutrition de ce muscle par action sur les artres coronaires, mais aussi sur l'endocarde. En effet, le Jene lutte contre la sclrose tissulaire, et il m'est arriv de ne plus entendre, pendant toute la dure de la cure de jene, des souffles de rtrcissement mitraux qui taient trs prononcs avant la cure. Certes, ils ne disparaissaient pas compltement, et reviennent aprs la cure, mais sont toujours attnus. En ce qui concerne les affections artrielles, on obtiendra d 'excellents rsultats sur les claudications intermittentes ainsi que sur les artrites dclares, condition toutefois que celles-ci ne soient pas arrives au stade ultime o seule l'amputation permet de gagner du temps. Toutes les manifestations de l'artriosclrose sont justiciables de la cure de Jene, mais nous les tudierons plus en dtail ultrieurement dans un chapitre consacr l'hmogliase. L'hypertension artrielle est un succs de cette thrapeutique : je n'ai pas encore vu un seul cas d'hypertension rsister une cure de Jene suffisamment longue, et les rsultats se sont toujours maintenus par la suite pour peu que le malade veuille bien suivre le rgime conseill aprs la cure.
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Dans les affections d'origine veineuse, le Jene donne des rsultats constants, aussi bien dans les simples lourdeurs de jambes que dans les crampes, varices douloureuses, les oedmes veineux, les eczmas variqueux, les ulcres variqueux, les squelles de phlbites, etc.. Les capillaires sanguins sont des vaisseaux de trs petite taille, de quelques millimes de millimtre, intercals entre les branches terminales des artres et le dbut des veines. Leur rle trs important, non seulement dans la circulation du sang, mais aussi dans les diffrents mtabolismes, n'a t lucid et seulement en partie que rcemment. Le Professeur HOUSSET crit : La permabilit capillaire, en permettant les changes entre le sang circulant et les tissus, apparat comme le facteur le plus important du contrle de l'hmostase. Ainsi on peut dire, juste titre, que les capillaires reprsentent la partie la plus importante du systme circulatoire, le cur et les autres vaisseaux ayant pour seule raison d'tre, de permettre au capillaire de fonctionner harmonieusement. L'exploration du capillaire comporte donc un intrt considrable. LA PLUPART DES GRANDES
FONCTIONS PHYSIOLOGIQUES, TOUS LES PHNOMNES DE PATHOLOGIE GNRALE, NCESSITENT, POUR TRE BIEN COMPRIS, UNE TUDE DU SYSTME CAPILLAIRE .
C'est certainement au niveau des capillaires, par suite du ralentissement de la circulation sanguine due la dimension extrmement rduite de leur calibre, que se dposent le plus facilement les toxines de toute nature. Or, les capillaires sont des membranes hmi-permables, c'est--dire qui permettent, par osmose, des changes entre le sang et les cellules. Donc, si les capillaires sont surchargs de toxines, celles-ci gneront le fonctionnement cellulaire. Inversement, les cellules dversent leurs
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toxines, lorsqu'elles liminent (par exemple pendant une cure de jene), directement dans ces capillaires. D'o la ncessit, en tout temps, mais encore davantage pendant le jene, d'agir sur ces capillaires de faon acclrer la circulation sanguine leur niveau pour que les toxines ne puissent y stagner. Cest l le but des thrapeutiques naturelles que l'on adjoint au Jene, et dont on comprend ainsi la ncessit. Nous tudierons ces thrapeutiques complmentaires dans un chapitre spcial. Dans le chapitre consacr aux affections de l'appareil digestif, j'ai dit que l'action salutaire du Jene pouvait s'expliquer par la remise en tat , du foie, cet organe si important de par ses nombreuses fonctions. Il est bien certain galement, et trs comprhensible, que le nettoyage du sang, obtenu, soit directement par action sur les capillaires, soit indirectement par action sur le foie, joue un trs grand rle dans l'amlioration qui suit les cures de Jene. En effet le sang baigne tout notre organisme, et plus ce liquide nourricier et aussi vecteur des forces essentielles est propre et riche, mieux chacune de nos cellules pourra remplir sa fonction, quel que soit l'endroit de l'organisme o elle se trouve, quel que soit l'organe dont elle fait partie (Voir observations).
3. HMOGLIASE
J'ai isol l'tude de l'hmogliase du chapitre des affections cardio-vasculaires parce que, si ce syndrome s'apparente avec l'artriosclrose, il s'en distingue nanmoins par certaines caractristiques nettes que nous allons tudier.
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Isol par le Docteur de LAREBEYRETTE , ce syndrome est extrmement important, et c'est une des raisons pour lesquelles j'ai tenu lui consacrer un chapitre spcial, mais c*est aussi pour faire connatre mon exprience en ce qui concerne son traitement par le Jene, car ma connaissance, cette question n'a jamais t traite jusqu' maintenant. Il est pour le moins curieux de constater qu'alors que, depuis des dizaines d'annes, les vgtariens prconisaient la suppression du pain blanc et son remplacement par le pain complet, et taient de ce fait, considrs comme des illumins, un mdecin, praticien tout fait orthodoxe et non suspect d'ides dviationnistes , le Docteur de LREBEYRETTE , a dcrit un nouveau syndrome qu'il a baptis HEMOGLIASB, bien caractris par les symptmes et les perturbations biologiques qu'il provoque, et le Docteur de LAREBEYRETTE crit : Il se dgage grossirement la conclusion provisoire suivante : plus la farine est blute, plus elle est facteur d'hmogliase . Autrement dit, les recherches modernes viennent confirmer ce que l'exprience des ditciens avaient dcouvert depuis des annes, et, une fois de plus, nous devons constater avec regret que l'on a tort de nier les faits sous prtexte qu'on ne sait pas les expliquer, car souvent la thorie qui les confirme ne voit le jour que longtemps aprs la constatation de ces faits. Qu'est-ce que l'hmogliase ? Elle se caractrise, d'une part, d'aprs le Docteur de LAREBEYRETTE , par des signes cliniques, d'autre part par des signes humoraux. Les signes cliniques fondamentaux sont : 1 Des cphales diurnes profondes, de la nuque et de la rgion occipitale (depuis quelques heures par jour
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la journe entire), puis survenant la nuit, aggraves par l'effort intellectuel et les repas. 2 Des somnolences post-prandiales, peu peu aggraves d'clipss vertigineuses brves, sources frquentes d'accidents de conduite automobile, de noyades et de chutes du haut d'un chafaudage. 3 D'impression de ralentissement idatoire, dgot de la rflexion, troubles caractriels, irritabilit, allant jusqu' la confusion mentale, ou au suicide au cours d'un tat psycho-dpressif. 4 De dyspepsie flatulente, allant jusqu' la gastrite acide, horaire tardif simulant l'ulcus duodnal ou les pancratites chroniques exocrines ; la plexite cliaque est presque constante. 5 De diminution de l'activit sexuelle jusqu' disparition du dsir gnsique. 6 De fragilit capillaire, contrle l'Angio-Stromtre de Parrot (rupture et ptchies) aprs 30 secondes de dpression 30 cm d'eau. 7 D'hypotension 10-4,9-3, qui est presque de rgle. 8 De signes ophtalmiques : aspect de capillarose spciale du fond de l'il et tension trs basse de l'artre centrale de la rtine. Les signes humoraux fondamentaux sont : 1 Une hyperviscosit du sang : elle monte de 4,8 7,8 dans les cas extrmes d'hmogliase, alors que la normale se situe entre 3,8 et 4,3 au viscosimtre de HESS. 2 Un ralentissement circulatoire mesur par le test au Dychollium. 3 Des tests lectro-biochimiques, essentiellement reprsents par la fiche rticulo-endothliale qui per-
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mec de dceler une augmentation lective spcifique isole du taux de prcipitation de I'EUGLOBULINB ALPHA 2, allant du double au dcuple du taux d'opacit photomtrique habituel. 4 Lorsque l'hmogliase est extrme, et voisine des accidents aigus et graves, on constate une lvation du taux de potassium sanguin. Le Docteur de LAREBEYRETTE poursuit : l'hmogliase est si rpandue que chaque praticien la rencontre au moins une fois par jour, et son dpistage lui en sera facilit par l'analyse suivante de ses formes cliniques : LE CARDIOLOGUE va s'apercevoir rapidement que 60 % au moins des squelles d'infarctus qu'il traite (chez l'homme de moins de 65 ans non athromateux) prsentent les signes humoraux de l'hmogliase. Il saura dornavant en prvenir presque tous coups les rcidives et en protger l'immense cohorte des plthoriques non athromateux, non hypertendus, qui viennent le consulter pour somnolence, dyspnes ou prcordialgies post-prandiales. L E GASTROENTEROLOGUE, souvent bien embarrass devant les dyspepsies flatulences, les petits angors digestifs, les somnolences post-prandiales du plthorique hypotendu, va se trouver devant une situation analogue celle du cardiologue, avec l'avantage supplmentaire de voir, en gnral, des malades qui, prcisment, n'ont pas encore fait l'accident vasculaire. L'OPHTALMOLOGISTE leur sera tous d'un prcieux recours, car l'examen du fond d'oeil est trs souvent rvlateur, et ce spcialiste va se trouver un carrefour d'un exceptionnel intrt, car il pourra aussi bien confirmer un diagnostic d'hmogliase que prvenir les mde-
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tins, chirurgiens (et surtout les neuro-chirurgiens) d'une hmogliase capable de simuler d'autres maladies ou de compliquer une intervention.
L E S PSYCHIATRES pourront dceler l'hmogliase chez les Presbiophrnes, lesquels sont souvent interns pour cette affection qui gurit pourtant par des procds thrapeutiques exclusivement non psychiatriques. LES CHIRURGIENS connaissant l'existence de ce syndrome, comprendront immdiatement que le stress opratoire est une des causes les plus frquentes d'accident apoplectiforme ou infarctode chez les hmogliasiques QUI AVAIENT POURTANT DES TESTS DE PROTHROMBINE ET
et ils pourront prvenir ces accidents. D'autre part, les CONSULTANTS auront souvent faire le dbrouillage d'une hmogliase plus ou moins associe, simulant des affections hpatiques, rnales, digestives, athromateuses, endocriniennes .
HPARINE NORMAUX ,
Lorsqu'il n'est pas convenablement trait, ce syndrome d'hmogliase aboutit des phnomnes de snescence prcoce, de vieillissement prmatur, ou bien, l'occasion d'un stress plus ou moins svre tel que : variation baromtrique, motion, repas abondant, intervention chirurgicale, maladie infectieuse (une grippe banale peut suffire), intoxication (abus d'alcool par exemple), bain froid, e t c . , l'affection se terminera par un accident aigu et dramatique tel que : dme aigu du poumon, ramollissement crbral, infarctus du myocarde, pancratite hmorragique, hmorragie crbrale ou intestinale, ou mninge, e t c . Le Docteur de LAREBEYRETTE insiste sur le fait que l'hmogliase TUE PRATIQUEMENT 20 % DE L'HUMANIT MASCULINS AVANT 70 ANS. Il ajoute qu'elle semble plus
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rpandue et plus dangereuse que la tuberculose par exemple. On conoit donc toute l'importance qu'il y a, pour les praticiens, supprimer radicalement, chez leurs malades, toute ingestion de pain blanc, non seulement quand les symptmes de l'hmogliase sont dj prsents, mais mme titre prventif. Le Docteur de LAREBEYRETTE insiste videmment sur ce point, en ce qui concerne le traitement de l'hmogliase, mais aussi sur des thrapeutiques hormonales et tissulaires qu'il considre comme indispensables pour faire rgresser les signes cliniques humoraux. Or, j'ai pu constater et contrler, par des examens avant et aprs les cures, que le Jene, SANS THRAPEUTIQUE HORMONALE Ni TissULAiRE, aboutit galement la disparition du syndrome d'hmogliase. Le maintien de cette gurison ne dpend que du malade, qui doit naturellement respecter aprs la cure, des principes alimentaires indispensables. On est donc amen faire la remarque suivante : puisque la mdecine allopathique doit avoir recours des hormones pour gurir cette redoutable affection, et puisque le Jene donne le mme rsultat sans aucun mdicament, n'est-on pas en droit d'en dduire que le Jene possde une action hormonale ? En tout cas, pour employer un langage plus scientifique, on est en droit de dire que tout se passe comme si le Jene avait une action hormonale, que nous retrouverons d'ailleurs lorsque nous tudierons les affections de l'appareil gnital de la femme. Cette action hormonale peut s'expliquer dj par la dsintoxication du foie qui possde, nous le savons, un rle de rgulation hormonale bien tabli, ainsi que
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par la purification du sang, vhicule des hormones, mais je crois que l'on peut envisager une action directe du Jene sur les glandes endocrines, et donc une rgulation de leurs scrtions internes (Voir observations).
4. AMIBIASE NEUROVEGETATIVE: Depuis quelques annes, un certain nombre de mdecins, nombre en vrit infime, s'est aperu de la frquence extrmement grande d'tats pathologiques ds a l'amibiase chronique. Tous les symptmes que j'ai dcrits dans les pages prcdentes, pour tablir un tableau de l'hmogliase, peuvent en fait se retrouver dans la symptomatologie de l'amibiase chronique. C'est une notion qui est ignore de beaucoup de praticiens qui en sont encore a penser que l'amibiase n'existe qu'en dehors de nos frontires. Or les brassages de population, rcents, les migrations importantes qui se sont produites au cours de ces dernires annes, inmdiatement apre's la seconde guerre mondiale et mme pendant celle-ci, ont import l'amibiase en France, et cela n 'a rien d'tonnant si l'on connat la contagiosit trs grande de cette affection. I^e Docteur Jean LEGER a crit un petit livre de vulgarisation ("Comment gurir vos malaises") concernant cette affection de plus en plus frquente et je ne saurais trop conseiller sa lecture. Pour ceux qui restent encore sceptique quant a la frquence de cette amibiase chronique, il suffit de pratiquer des examens de selles dans de bonnes conditions, mais il faut savoir que l'amibe ne se dtecte pas facilement, et que l'ont n'en trouve pas obligatoirement dans chaque selle mme chez un porteur d'amibiase avr.
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Plusieurs conditions doivent tre runies. Tout d'abord il faut que le Laboratoire soit bien entrain a rechercher la prsence de l'amibe dans les selles car elles ne pullulent pas forcment, et il faut une tude approfondie pour la trouver. De plus certaines formes d'amibes sont pathognes c'est a dire malfaisantes, tandis que d'autres ne le sont pas et la ressemblance est assez grande. Ensuite il faut que les selles soient mises au Laboratoire et examines immdiatement, car en trs peu de temps, elles "clatent" et disparaissent. Enfin, il faut absolument que le malade ait absorb l'avant-veille et la veille de l'examen de selles, une dose de magnsie qui ractive l'amibiase et augmente ainsi les chances de les dtecter dans l'examen microscopique. Quand ces conditions sont remplies, 3e taux d'amibiase prouv par analyse de selles augmente considrablement. Inversement quand ces conditions ne sont pas remplies, un examen de selles ngatif n'a absolument aucune signification, et il faut insister sur ce fait, car de nombreux malades qui ont pratiqu une analyse de selles ne remplissant pas les conditions que je viens de dcrire, et qui ont obtenu videment un rsultat ngatif, s'imaginent qu'ils ne sont donc pas porteurs d'amibes, alors qu'en ralit cet examen n'a absolument aucune signification, ni dans un sens ni dans l'autre. Pour ma part, je puis affirmer ici, que les malades auxquels j'ai demand de pratiquer un examen de selles dans de bonnes conditions taient effectivement porteurs d'amibes dans plus des 90% des cas. Je dois ajouter honntement que je ne faisais faire ces examens de selles qu'a des malades dont la symptomatologie clinique me permettait de penser la possibilit chez eux de
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cette affection. Symptomatologie qui, je le rpte, recouvre exactement celle de l'hmogliase et sur laquelle je ne veux pas revenir pour ne pas allonger le sujet. Je dois dire aussi que mon intention tait attire vers la possibilit d'une amibiase grce un symptme prcis et qui s'est rvl prcieux par sa fidlit. Il s'agit d'un signe que l'on trouve dans l'iris et qui est nomm par les iridologues: "anneaux de crampe". Ce signe, facile reconnatre, ne m'a jamais tromp, et je n'ai encore jamais vu un seul malade porteur de ces anneaux de crampe, dont l'analyse de selles n'ait pas t positive. Mon ami le Docteur BOURDIOL vient d'crire un livre magnifiquement document: "TRAITE DTRIDODIAGNOSTIC" dans lequel, comme ses prdcesseurs, il attribue les anneaux de crampe a un terrain spasmodique. Cela est certainement exact, dans le sens ou la prsence d'amibiase entraine la formation d'une tendance spasmodique, mais la cause profonde de cette tendance spasmodique est en ralit la parasitose. J'avais d'ailleurs signal ce fait il y a environ 20 ans dans un article qui a paru dans "l'Homopathie Franaise" car j'avais dj remarqu a cette poque la concommitance absolue, notamment chez les enfants, de ces anneaux de crampe et de parasites intestinaux. Et si nous allons plus loin nous pouvons nous demander dans quelle mesure la parasitose intestinale, et notamment l'amibiase, n'est pas responsable de l'apparition plus ou moins longue chance des symptmes cliniques et biologiques de l'hmogliase. En effet, nous avons vu dans le chapitre prcdent que l'hmogliase apparait surtout chez les gens qui mangent beaucoup de farine blanche. Or les amibes se dveloppent surtout en prsence d'amidon.
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D'autre part les farines blanches sont trs pauvres en magnsium, et le magnsium retarde le dveloppement des amibes qui, en prsence de ce sel, ont tendance a s'enkyster, c'est dire adopter une forme de rsistance qui n'est pas pathogne, ainsi que le dcrit Robert DESCHIENS dans son livre: "L'Amibiase et l'Amibe dysentrique". Mon exprience de cette affection de plus en plus frquente de nos jours, en France et en Europe d'une manire plus gnrale, me permet d'affirmer l'efficacit du jene et des thrapeutiques annexes c'est dire de cet ensemble que j'appelle Mdecine Biotique, sur tous les symptmes cliniques et biologiques de cette maladie. Il faut retenir dans ce cas, l'action de l'ozonothrapie intestinale qui agit directement sur le point de dpart de l'amibiase, qui est videmment intestinal. En effet, il a t prouv que l'amibe se dveloppe beaucoup mieux quand elle est en prsence de germes microbiens, par un effet de symbiose. De plus elle se dveloppe trs bien lorsque l'on se trouve en mileu anarobie c'est a dire dans un milieu pauvre en oxygne. Or, (voir page 161 l'ozone a d'une part une action batricide extrmement puissante (que nous dvelopperons dans un chapitre ultrieur) donc supprime cet effet de symbiose, et, d'autre part, il se dcompose trs rapidement en oxygne a l'tat naissant, autrement dit il lutte contre l'anarobie et empche ainsi les germes de la putrfaction, qui ne peuvent vivre en prsence d'oxygne, de se dvelopper. C'est par cette double action au moins que l'ozone agit remarquablement sur l'amibiase chronique et ses consquences gnrales et suivant l'hypothse que j'ai
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mise ci-dessus, c'est peut-tre ainsi galement que la Mdecine Biotique supprime les symptmes cliniques et biologiques de l'hmogliase, si toutefois celle-ci est bien une consquence d'amibiase.
5. APPAREIL PULMONAIRE
Il est classique de sparer les affections de l'appareil pulmonaire, c'est--dire de considrer part celles qui concernent les voies ariennes suprieures de celles qui concernent plus directement les poumons, les plvres et les bronches. Cette distinction est logique et n'est pas justifie seulement par une plus grande facilit d'tude. En effet, trs souvent les affections des voies ariennes suprieures ne sont que des crises d'limination de toxines. Les muqueuses qui tapissent tout le cavum (amygdales, nez, siaus, oreilles, larynx) reprsentent, vu la multitude des replis de ces muqueuses, une surface proportionnellement norme qui permet une limination considrable. Et l'origine relle de ces affections est la plupart du temps beaucoup plus profonde, hpatique ou intestinale en gnral. Cela se comprend d'ailleurs assez facilement lorsque l'on sait que, embryologiquement et histologiquement, les muqueuses intestinales (notamment l'appendice) et les muqueuses des voies ariennes suprieures sont identiques (notamment les amygdales et le tissu lymphode qui compose ce qu'on appelle communment les vgtations). Cette notion est capitale : l'organisme emprunte ces voies d'limination lorsque les voies naturelles sont insuffisantes, et c'est bien souvent une grave erreur de traiter une angine ou une rhinite par des topiques quelconques (gouttes nasales, badigeonnages chimiques, sul-
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famides ou antibiotiques) qui, s'ils gurissent apparemment l'affection en cause, ne font en ralit que refouler ces toxines plus profondment. Que se passet-il alors ? Cest trs simple : au bout de quelques temps, l'organisme essaie de nouveau d'liminer par ces mmes voies, et l'on assiste ces amygdalites rcidivantes ou ces rhinopharyngites rptition qui font le dsespoir des parents, qui conduisent l'ablation des vgtations et des amygdales, aux ponctions des sinus, aux paracentses, e t c . , puis, quand la porte est dfinitivement bouche par ces thrapeutiques violentes et traumatisantes, on aboutit des affections beaucoup plus graves et tenaces, telles que des bronchites chroniques, des dilatations des bronches, de l'asthme, ou mme un transfert sur un autre appareil, par exemple une nphrite, de l'eczma, des rhumatismes, etc.. Quand on a cette notion bien prsente dans l'esprit, on conoit plus facilement que le Jene, avec les purgations et les thrapeutiques complmentaires qui aident l'limination par les voies naturelles, ait une action brillante dans ces sortes d'affections des voies ariennes suprieures : sinusite (aigu ou chronique), coryza aigu, chronique ou spasmodique (aussi appel rhume des foins), otites, amygdalites, angines, laryngites, trachites, etc.. En ce qui concerne les affections respiratoires plus profondes, c'est--dire des bronches, des poumons, ou de plvres, on comprend, d'aprs ce qui vient d'tre dit, que le Jene soit efficace, puisque ces affections ne sont qu'un stade plus avanc des prcdentes, mais, puisqu'elles sont plus anciennes, il faudra envisager des cures plus longues ou mme plusieurs cures pour en venir bout.
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Dans ces affections, justiciables du Jene, on peut ranger : les bronchites (aigus ou chroniques), les dilatations des bronches, la sclrose des bronches ou emphysme, les pneumonies ou les congestions pulmonaires, les pleursies ou les pleurites, e t c . , et enfin l'asthme qui est une des affections o le Jene donne les rsultats les plus spectaculaires. En effet, le pourcentage de succs par le Jene approche des 100 %, dans cette dernire affection (voir statistiques page 187).
6. APPAREIL URINAIRE
Dans la premire dition de ce livre, j'avais runi dans un mme chapitre les affections de l'appareil urinaire et celles de l'appareil gnital, en invoquant le fait que, dans la pratique, elles sont souvent concomitantes. Cest ainsi par exemple, que l'on voit frquemment une mtrite provoquer une cystite, ou vice-versa, une cystite se compliquer d'une vaginite. Si je spare cette fois ces deux chapitres, ce n'est pas que je pense que ce raisonnement tait faux, au contraire, mais je dois reconnatre que, pour une tude plus approfondie il est prfrable de sparer les sujets, mme si cette faon de faire est un peu trop thorique. D'ailleurs, si on considrait sparment ce qui se passe lorsqu'un organisme est malade, on serait oblig de n'tudier aucun appareil, puisqu'en fait tout se tient et que si, en apparence, un seul appareil est atteint, en ralit c'est tout l'organisme qui est en cause, plus ou moins profondment. L'appareil urinaire se compose essentiellement des reins, des uretres, de la vessie et de Purthre, auxquels on peut rattacher, chez l'homme, la prostate. Trs sch-
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matiquement, les affections de ces organes peuvent tre d 'origine mcanique, mtabolique, infectieuse ou dues des noformations bnignes ou malignes. Nous n'tudierons pas ici les affections malignes, c'est--dire cancreuses, un chapitre spcial sera consacr l'tude de l'action du Jene et des traitements naturels dans le Cancer quelle que soit sa localisation. Les noformations bnignes se traduiront principalement par l'apparition de troubles urinaires de symptomatologie vsicale, dus l'existence de polypes ou de papillomes dans la vessie. Le Jene fait disparatre ou au moins rgresser, ces noformations dans des proportions suffisantes pour qu'elles ne puissent plus provoquer aucun trouble, de mme d'ailleurs qu'il agit sur toutes les noformations bnignes. Les affections d'origine infectieuse peuvent toucher tous les tages de l'appareil urinaire, isolment ou en totalit. Nous aurons alors envisager les nphrites, les pylo-nphrites, les urtrites, les cystites, les urthrites. La nature mme de ces infections peut tre variable, et l'examen bactriologique peut mettre en vidence n'importe quel germe, depuis le plus banal jusqu'au Bacille de Koch. Il faut noter cependant que les plus frquemment rencontrs sont le colibacille et l'entrocoque. On connat bien maintenant l'existence et la frquence de ce cycle entro-rnal , d le plus souvent la constipation qui permet une pullulation anormale de ces germes dans l'intestin, et leur limination par les reins. Or, le Jene entrane une acidification trs forte et trs rapide des urines, et ce fait combat efficacement le dveloppement des germes, dveloppement qui ne peut se faire qu'en milieu alcalin.
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En outre, nous voyons, une fois de plus, que trop souvent le problme est pris l'envers : les reins sont des organes d'limination et l'organisme emprunte cette voie pour se dbarrasser des microbes qui infectaient un organe plus profond. Il ne sert donc rien de matraquer l'appareil urinaire et donc l'organisme grand renfort d'antibiotiques : il est de beaucoup prfrable d'aider cette limination, ou cet essai d'limination, par tous les moyens naturels dont nous disposons. Les affections d'origine mtabolique se traduiront surtout par les si douloureuses crises de coliques nphrtiques, dues la LITHIASE , c'est--dire la prsence de calculs. Cette lithiase, si elle est constitue seulement de sable, peut galement donner des phnomnes de cystite ou d'urthrite. Il est bien vident que si la lithiase volue jusqu' la constitution de calculs volumineux, cela entranera une gne mcanique sur laquelle aussi le jene agira trs bien. On obtient par cette thrapeutique l'expulsion de calculs, condition bien entendu que leur volume n'ait pas atteint des proportions extrmes. Dans de nombreux cas, le Jene permettra d'viter une opration que l'on croit souvent, tort, invitable. Une autre cause mcanique d'affection de l'appareil urinaire est constitue par les troubles de la prostate : adnome banal ou prostatite. Lorsque cette glande grossit ou s'enflamme, comme elle est traverse par l'urthre, elle comprime ce canal, et la vessie ne peut plus se vider convenablement, ce qui entrane souvent une dilatation des uretres et des reins, ainsi que des phnomnes, douloureux d'abord, puis infectieux, au niveau de la vessie. Le Jene dcongestionne trs bien la prostate
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et Ton obtient d'excellents rsultats dans cette affection si frquente. En dehors de toutes ces affections, bien catalogues, de l'appareil urinaire, il existe un nombre considrable de malades qui sont atteints de troubles de cet appareil et l'ignorent compltement. Il s'agit des insuffisants rnaux . On connait bien les insuffisants hpatiques, qui ne sont pas des malades graves, mais qui prsentent toute une srie de petites misres continuelles et trs varies, tandis qu'on ne parle pas des insuffisants rnaux, qui sont pourtant lgion. Ce sont des malades qui urinent insuffisamment par rapport aux quantits de boissons absorbes. On ne s'en aperoit d'ailleurs qu'en mesurant les boissons et les urines, car le malade n'ayant jamais fait cette exprience avait jusqu'alors l'impression de bien uriner. C'est le cas de tous ces malades hydrognodes, notamment, c'est--dire faisant de la rtentipn aqueuse qui provoque de la cellulite plus ou moins gnralise, voire mme de l'obsit (Voir le premier chapitre). Naturellement, ces malades absorbent des diurtiques, de plus en plus la mode de nos jours, pour maigrir ou faire disparatre la cellulite, sans se douter qu'en agissant ainsi ils entament srieusement leur capital-cellules rnales, si bien qu'au bout d'un certain temps, aprs un succs prometteur, ils sont obligs d'augmenter de plus en plus les doses de diurtiques pour obtenir des rsultats de moins en moins satisfaisants. C'est alors que les cures de soif, dont j'ai parl dans le chapitre consacr aux obses, auront une action salutaire sur ces reins encrasss d'abord par une alimentation dfectueuse, puis par les mdicaments.
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Certes ces dures cures de soif reprsentent un effort pour les reins, mais c'est un effort salutaire et non dangereux, mme s'il se traduit, dans l'immdiat, par des phnomnes de cystite, dus tout simplement l'hyperconcentration des urines par suite du meilleur fonctionnement rnal. D'ailleurs le bon rsultat des cures de soif se constate trs rapidement, ds les premiers jours de la ralimentation, par le retour une diurse normale, la condition toutefois, c'est vident, que l'on ait faire des cellules rnales seulement encrasses et non pas des cellules dj mortes (Voir observations).
7. APPAREIL GNITAL
Tota mulier in utero pensait-on autrefois. Si cette faon de voir est un peu trop simple, il n'en reste pas moins que les affections de la sphre gnitale jouent un rle considrable chez la femme, et que rares sont celles qui n'ont pas quelques troubles de ce ct. Les pertes blanches sont si courantes que de nombreuses femmes croient qu'il est normal d'en avoir. En ralit ces leucorrhes peuvent tre la signature d'une affection de l'utrus (mtrite, ou cervicite, cancer du col de l'utrus), des ovaires ou des trompes (salpingite, annexite, etc..) et, dans ces cas, les autres symptmes et l'examen clinique, biologique et radiologique permet de faire le diagnostic exact. Mais il faut savoir aussi que les pertes blanches ne sont souvent que des liminations. L'organisme emploie cette voie de supplance lorsque les monctoires normaux sont devenus insuffisants, et il vacue de cette faon non seulement des toxines de l'appareil gnital, mais galement des toxines d'origine beaucoup plus lointaine, de l'appareil digestif par exemple dans les
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cas de constipation rebelle, ou de l'ensemble de l'organisme dans les cas de colibacillose. On comprend alors qu'il faut tre trs prudent dans le traitement de ces fameuses pertes blanches, et quelle grossire erreur peut commettre un gyncologue qui pratique des lectro-coagulations rptes sur le col utrin pour faire cesser certaines leucorrhes qui ne sont pas du tout infectieuses, car les toxines ainsi refoules iront dclencher dans l'organisme des troubles plus profonds et souvent des symptomatologies totalement diffrentes, asthme ou eczma par exemple, si bien que le rapprochement de cause effet n'est pas toujours facile tablir. Le Jene, au contraire, en favorisant l'vacuation de ces toxines, et en rtablissant le f onctionnement normal des autres monctoires (foie, reins, peau) gurit ces affections, de mme qu'il gurit les leucorrhes vraiment pathologiques cites en premier lieu : mtrite, salpingite, annexite, etc.. En dehors des affections gni2.640s6, salpin
an
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Chez l'homme, les affections de l'appareil gnital sont moins frquentes. Elles sont surtout d'origine infectieuse ou tumorale. Le Jene agit bien sur les infections gnitales comme sur toutes les infections, quelles que soient les localisations ainsi que sur leurs squelles. En ce qui concerne les affections tumorales, bnignes ou malignes, un chapitre spcial leur est consacr, tudiant l'action du Jene dans ces cas spciaux (Voir observations).
8. GLANDES ENDOCRINES
Les glandes endocrines jouent un rle trs important dans l'organisme. Bien que les fonctions de toutes les glandes endocrines ne soient pas encore compltement connues, on sait maintenant que certaines affections sont dues un trouble bien prcis de telle ou telle glande. Cest ainsi que l'on peut mesurer avec assez de prcision le fonctionnement de la glande thyrode et que les troubles de cette glande peuvent provoquer diffrentes affections, depuis le myxdme (d une insuffisance) jusqu' la maladie de Basedow (due un excs). Mais on sait aussi que le drglement d'une glande endocrine entrane toujours un drglement plus ou moins net des autres glandes endocrines. De plus il est tabli galement que l'hypophyse joue un rle de rgulateur, de coordination, d'tat-major, qui rgle le dbit des autres glandes. On voit donc que le problme est trs complexe, et que la thrapeutique hormonale est une arme double tranchant, car lorsque l'on administre des hormones un malade sous prtexte qu'on a dcel un trouble de telle glande endocrine, si on a bien une action sur cette glande, non seulement on ne compense pas les
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troubles dus aux autres glandes endocrines qui taient automatiquement en cause aussi, mais mme on risque fort d'augmenter leurs perturbations par suite mme de l'action qu'on obtient sur la premire. D'autre part, les quantits d'hormones scrtes par une glande sont infinitsimales, tandis que celles que l'en emploie en thrapeutique sont colossales, et ces actions brutalisent les glandes endocrines, provoquant des ractions incalculables, non seulement de la glande vise, mais aussi, par contre-coup, de toutes les autres glandes endocrines. Pour bien s'en rendre compte, il n'est qu' examiner les sujets qui reoivent de la cortisone ou des drivs cortisoniques doses fortes et prolonges, comme cela est frquent actuellement : les glandes gnitales ne fonctionnent plus, la thyrode ralentit et l'hypophyse se met en veilleuse, d'o obsit, dmes et psychisme ralenti. On a vu dj que le Jene a une action sur les glandes endocrines, en parlant des obsits, nous le verrons galement propos du diabte (l'insuline tant l'hormone scrte par la glande endocrine pancratique), mais je veux rpter ici que le Jene possde une action rgulatrice des fonctions de toutes les glandes de faon plus ou moins apparente. Le chapitre prcdent m'amne prciser que le Jene agit bien sur l'impuissance masculine, comme sur la frigidit fminine. De mme il a une grande action sur la strilit. La question qui se pose est de savoir si ce bon effet du Jene sur des troubles endocriniens est d une action directe sur l'hypophyse ou sur les glandes endocrines, ou une action indirecte par l'intermdiaire du foie.
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Pour ma part, je penche plutt pour cette dernire hypothse, car il est indiscutable que le foie joue un rle primordial dans la rpartition et le stockage des hormones. Ceci n'est peut-tre qu'une vue de l'esprit, mais l'exprience clinique est l pour corroborer cette manire de voir, et j'ai eu l'occasion de discuter avec un confrre parisien, gyncoloque distingu, qui m'avouait qu'il avait souvent constat, au cours de sa longue pratique, ne pouvoir gurir rellement et dfinitivement certaines mtrites rebelles, ou certaines dysmnorrhes, qu'en soignant en mme temps le foie de ces malades... (Voir observations).
9. SYSTME NERVEUX
Si notre poque actuelle voit une recrudescence considrable des affections cardio-vasculaires, il n'est pas moins vrai qu'il existe galement une recrudescence des affections du systme nerveux. Ces affections, pour tre moins dangereuses quant au pronostic vital, sont nanmoins trs gnantes pour un grand nombre de malades qui voient ainsi leurs capacits diminuer dans de notables proportions, lorsque cela ne va pas jusqu' l'arrt complet et dfinitif de toute activit. Point n'est besoin de publier des statistiques pour vrifier cette recrudescence des affections du systme nerveux; il n'est qu' considrer le nombre sans cesse croissant de cliniques et maisons de sant rserves au traitement de ces maladies. Les causes de cette recrudescence ont t soulignes maintes fois par de nombreux auteurs et il n'est pas ncessaire de s'tendre beaucoup sur celles-ci. Cependant, je pense qu'un rappel peut tre indiqu.
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En premier lieu, viennent certainement les soucis quotidiens dont chaque individu est plus ou moins assailli; ces soucis tant aussi bien particuliers que gnraux. Il est certain que les difficults de la vie actuelle entranent, pour chacun, des proccupations constantes, qui, en se rptant et en s'accumulant, viennent branler peu peu le systme nerveux et chacun sait que les micro-traumatismes rpts peuvent tre plus dangereux et plus nfastes qu'un seul gros choc. De plus, la tension internationale permanente et les graves problmes internationaux auxquels personne ne peut rester indiffrent, contribuent, pour une large part, accentuer cette dose quotidienne de soucis. Par ailleurs, les horaires exigeants de la vie moderne, le nombre d'heures perdues en transport pour aller du lieu de travail son domicile et vice-versa, font que chacun vit actuellement dans une surexcitation de tous les instants et dans une lutte perptuelle contre la montre. Mais il existe une cause beaucoup plus importante et que l'on pourrait tiqueter de faon gnrale sous le terme d'intoxication. Cettee Tc(x) Tj2.911 Tw0.200 Tc(
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une autre de sa vie, une quantit plus ou moins grande de mdicaments chimiques, hormonaux, e t c . , sans oublier naturellement l'intoxication vaccinale laquelle tout un chacun est soumis, dornavant, non pas tellement par la loi, mais surtout par la peur cre par des articles de la grande presse. Enfin, une autre cause d'intoxication laquelle il est bien difficile d'chapper, est celle qui est procure par la surabondance des fumes et des gaz toxiques ainsi que des radiations atomiques qui imprgnent, on peut le dire, l'atmosphre des grandes villes et de tout le territoire. Avant d'aborder l'tude des remdes que l'on peut apporter ces causes d'affections du systme nerveux, tudions-en rapidement et succinctement les manifestations. On peut schmatiquement classer les affections du systme nerveux en deux catgories : celles qui sont traduites par des symptmes d'hyposthnie ou d'asthnie, et celles qui se traduisent par des symptmes d'hypersthnie. L'asthnie peut se manifester dans le plan physique ou dans le plan psychique. Il s'agira alors de malades fatigus, qui sont fatigus ds le rveil et le demeurent dans la journe, ou bien de malades qui se lvent peu prs en forme mais qui, rapidement, ds les premires heures de la matine, se voient accabls d'une fatigue insurmontable et qui va en s'aggravant jusqu'au moment du coucher. Cette fatigue se traduit par une lassitude musculaire au moindre effort, au moindre mouvement, et par une perte d'intrt pour les choses les plus courantes, ou les occupations qui jusqu'alors intressaient ces individus.
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A un degr lev, cette asthnie peut aller jusqu' la dpression nerveuse bien connue, avec mlancolie et mme jusqu'au suicide, le suicide n'tant que le renoncement complet tout effort et toute lutte. Dans l'autre catgorie d'affections du systme nerveux, nous verrons alors des malades qui sont des agits, qui ont l'impression de vivre sur les nerfs , qui pensent que le temps passe trop vite et qu'ils n'auront jamais assez de temps pour faire toutes leurs occupations, qui sont affligs d'une idation tellement rapide qu'ils ne peuvent fixer leur attention. Cette agitation sur le plan physique s'accompagne d'une mme agitation sur le plan psychique et nous verrons alors des malades atteints d'insomnie rebelle, cette insomnie crant, petit petit, un tat d'angoisse invincible. Quels sont les remdes de ces affections du systme nerveux ? Je ne parlerai pas des remdes sur le plan allopathique, mais les citerai simplement pour mention. Il est bien certain qu'il est assez facile de soigner allopathiquement ces affections; s'il s'agit d'un malade asthnique, on lui administrera des excitants ou des toniques; s'il s'agit d'un hyperthnique, on lui administrera des calmants, et si cela n'est pas suffisant, on ira jusqu' la cure de sommeil qui n'est que l'administration d'une quantit beaucoup plus massive de calmants de faon plonger le malade dans un sommeil artificiel qui, thoriquement doit le librer de ses soucis et de ses angoisses. Est-il besoin de faire remarquer que cette faon de soigner n'aboutit qu' augmenter encore l'intoxica-
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tion mdicamenteuse laquelle a dj pu tre soumis le malade dans ses antcdents ? Par contre, le Jene a un but tout fait diffrent, qui est justement de rduire autant que faire se peut, cette intoxication, qu'elle soit d'origine alimentaire, mdicamenteuse, vaccinale, ou due aux soucis quotidiens ou aux manations toxiques de quelque nature qu'elles soient. Il est certain, et vrifi par l'exprience de nombreuses fois, qu'il suffit de diminuer cette intoxication pour que l'organisme retrouve son quilibre, car dans tout ceci il ne s'agit que d'un quilibre perturb. A l'origine, le systme nerveux est quilibr et s'il survient une affection dans son domaine, elle ne peut tre due qu' une cause perturbatrice. Ceci semble une vrit de la Pallice mais, en mme temps, entrane une autre vidence que l'on passe compltement sous silence, c'est qu'en ajoutant une autre cause perturbatrice, mme si thoriquement elle vise annuler la premire, on ne peut qu'accentuer le dsquilibre. Il ne faut pas ajouter quelque chose mais plutt soustraire quelque chose, et c'est exactement l'action du Jene qui liminera les causes d'intoxication alimentaire, mdicamenteuse, vaccinale, par le fait mme qu'en mettant l'organisme au repos, toutes les toxines accumules pendant des annes sont vacues et le sang retrouve alors une puret qui lui permet de mieux nourrir le cerveau, pour employer une image simple. Comme toujours, l'appui de mes dires, j'apporte des observations de malades qui permettront de mieux saisir les possibilits offertes par le Jene dans les affections du systme nerveux (voir page 2 0 4 ) .
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10.
APPAREIL
LOCOMOTEUR
L'tude des affections qui peuvent toucher l'appareil loco-moteur entraine passer en revue toutes les maladies qui intressent les os, les muscles, les nerfs, les artres et les veines des membres. Certaines de ces affections ont dj t vues dans d'autres chapitres, et je n'insisterai pas sur les artrites, les phlbites, les dcalcifications qui ont t examines antrieurement. Je voudrais envisager ici les paralysies et les diffrentes formes de rhumatismes. Il existe plusieurs sortes de paralysies suivant l'tiologie. Certaines sont dues une atteinte des centres moteurs du cerveau, d'autres des atteintes de la moelle pinire, d'autres enfin
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passagre, soit une hmorragie crbrale. Le jene et les traitements naturels, appliqus prcocement, donnent d'excellents rsaltats, en crant une dcongestion du cerveau. Lorsque ces thrapeutiques sont institues tardivement, plusieurs semaines ou mois aprs l'installation de l'hmiplgie, elles ne peuvent prtendre faire rgresser les symptmes paralytiques, mais elles permettent de mettre le malade l'abri d'une rcidive possible, et souvent mortelle, en ramenant la tension artrielle la normale, en diminuant la viscosit sanguine, et en assouplissant les artres. Dans la sclrose en plaques, on peut obtenir de bons rsultats, mais l aussi tout dpend du stade o en est arrive la maladie lorsqu'on applique ces traitements. S'il est encore temps, on peut russir non seulement stopper compltement l'volution, mais mme faire rgresser les troubles paralytiques. En dehors des paralysies proprement dites, il est des affections de l'appareil locomoteur qui provoquent des douleurs tellement fortes que le malade arrive ne plus oser bouger le membre atteint; ce sont toutes les formes suraigus de nvralgies ou de nvrites, telles que les sciatiques, nvralgies cervico-brachiales, polynvrites des membres infrieurs, nvralgies faciales, etc.. Dans ces affections, le Jene et les thrapeutiques naturelles donnent des rsultats spectaculaires, soit en supprimant l'intoxication gnrale, soit en faisant disparatre l'pine irritative, par exemple par la vertbrothrapie, par l'acupuncture, par les sudations, les boues volcaniques, etc.. Le chapitre des rhumatismes, lui aussi est extrmement vaste, depuis le rhumatisme goutteux, d un excs d'acide urique, jusqu'au redoutable rhumatisme
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articulaire aigu (ou maladie de BouiLLAUD), qui touche souvent gravement le cur, et la polyarthrite chronique volutive (ou P. C. . ) qui rend le malade infirme par suite des dformations articulaires qu'elle provoque, en passant par toutes les formes d'arthrose, articulaire ou vertbrale. Ces affections sont monnaie courante de nos jours, et cette frquence mme est redoutable, non pas tant parce que de nombreux malades en souffrent, mais bien plutt parce que ces douleurs font, indirectement, courir les plus grands risques vitaux ceux qui les ressentent. Je m'explique : autrefois, il y a seulement quelques annes, on soignait ces maladies par des mdicaments somme toute anodins avec des rsultats plus ou moins bons, il faut le reconnatre. Puis on a employ l'aspirine, le salycilate de soude, puis les terribles sels d'or ou de cuivre, et maintenant on donne, larga manu, les antibiotiques et la cortisone ou ses drivs, au moins aussi facilement que l'on distribuait l'aspirine. Seulement, ces mdicaments ne gurissent rien en ralit, car ds qu'on les suspend, les douleurs reviennent, et surtout, ils sont terriblement dangereux, perturbant les glandes endocrines, le foie, les reins, d'une manire souvent irrversible, si bien que, pour, non pas gurir des malades, mais simplement les soulager, on en arrive les rendre profondment et vraiment malades, voire mme les tuer lentement. Or, c'est dans ces cas d'affections rhumatismales que le Jene et les thrapeutiques naturelles donnent les plus brillantes russites, condition, bien entendu, qu'elles soient entreprises temps, qu'il s'agisse de rhumatismes aigus, y compris, je le rpte, le, R.A.A. ou maladie de BouiLLAUD, mme dans sa forme la plus
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grave, y compris toutes les arthrites aigus, ou qu'il s'agisse de toutes les varits de rhumatismes chroniques, dformants ou non, qu'on les baptise arthroses ou de tout autre nom, et quelle que soit la localisation articulaire, c'est--dire aussi bien l'arthrose de la hanche coxarthrose) que celle du genou (gonarthrose), celle de l'paule que celle de la colonne vertbrale. Ceci se conoit aisment, car, pendant la cure de jene, les dpts d'acide urique, d'acide oxalique et autres dchets responsables des symptmes rhumatismaux, ainsi que les toxines microbiennes, qui s'taient fixes sur les articulations, sont peu peu dcrochs de ces localisations, remis en circulation, et enfin limins progressivement par des reins, qui ont recouvr, grce au Jene, un nouveau potentiel de filtrage. Ceci explique d'ailleurs que, pendant la cure et immdiatement aprs, le taux d'acide urique dans le sang ne diminue pas, mais, bien au contraire, augmente. C'est un excellent signe, car comme le malade n'a rien mang pendant 20 ou 30 jours, et donc pas absorb quoi que ce soit qui puisse provoquer une augmentation du taux d'acide urique dans le sang, cette augmentation est due l'arrive dans la circulation gnrale de tout l'acide urique antrieurement fix sur les articulations. Ce n'est gure qu'aprs un dlai plus ou moins long que ce taux d'acide urique, ayant augment dans les urines, donc tant mieux limin, diminue dans le sang. Ce nettoyage des articulations se traduit souvent par une accentuation des douleurs, pendant la cure, et souvent pendant plusieurs semaines aprs celle-ci, voire mme par l'apparition de douleurs dans des articulations qui n'avaient pas encore fait souffrir le malade.
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La dure de cette priode d'aggravation apparente dpend d'une part de l'importance des dchets dj fixs sur les articulations, donc de l'anciennet de la maladie, et d'autre part des capacits d'limination de l'organisme : il est bien vident que plus vite ces dchets sont limins (c'est--dire plus les capacits d'limination des monctoires foie, reins, intestins, etc.. taient bonnes) plus vite les douleurs disparatront, et ceci est essentiellement variable suivant les malades. Certains sont immdiatement guris, d'autres ont besoin de plusieurs semaines, quelquefois de plusieurs cures pour obtenir un rsultat complet et durable (voir observations page 204).
1 1 . ORGANES D E S SENS
De nombreux malades sont atteints d'affections de ces organes, soit comme maladie principale soit comme maladie secondaire, et mme dans ce dernier cas, elle reprsente une gne considrable, tant donn l'utilit de ces organes dans la vie de tous les jours. Le Jene agit sur certaines affections de l'appareil oculaire et s'il est vident qu'il ne peut faire disparatre la myopie ou autre dformation du globe oculaire lui-mme, il est certain que la cataracte et certaines diminutions de l'acuit visuelle dues principalement une sclrose ou un durcissement des artres de la rtine sont favorablement influences par les thrapeutiques naturelles. Il faut savoir en effet que les affections des organes des sens ne sont souvent que la traduction et la localisation d'une maladie plus gnrale, telle l'artriosclrose, le diabte et autres diathses chroniques.
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C'est ainsi par exemple, en ce qui concerne l'appareil oculaire, que l'on pourrait passer en revue les blpharites, les kratites, les conjonctivites, mais ces affections ont t vues dans les chapitres prcdents : appareil digestif, cardio-vasculaire, etc.. ou seront vues dans le chapitre suivant concernant l'allergie. Les thrapeutiques naturelles agissent galement trs bien dans certaines affections de l'appareil auditif, d'une part celles qui sont dues une sclrose du tympan, d'autre part sur celles qui sont dues des phnomnes rhumatismaux au niveau des osselets de l'oreille. Ce dernier processus entrane frquemment, outre une diminution de l'acuit auditive, des phnomnes de bourdonnements, de sifflements qui sont exasprants pour le malade et peuvent conduire jusqu' la dpression nerveuse. Souvent, ces bourdonnements sont dus au remaniement, provoqu par le processus arthrosique, des petits os de l'oreille, qui sont ainsi en perptuelle vibration et les thrapeutiques naturelles, en agissant sur l'arthrite, permettent de faire disparatre ces malaises. Un autre organe des sens qui est frquemment atteint est l'odorat. L'odorat peut prsenter une disparition complte (anosmie) ou des hallucinations olfactives allant jusqu' la sensation permanente pour le malade d'une odeur pestilentielle (ozne). Ces perturbations sont dues un drglement des scrtions de la muqueuse nasale qui, par la multitude de ses replis, reprsente une surface considrable. D'autre part cette muqueuse, on le sait maintenant, contient de nombreux centres sympathiques, tel point que l'on a labor une thrapeutique possdant une
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action gnrale, par attouchements de certains points prcis de cette muqueuse nasale. Cest dire qu'elle joue un rle considrable et que ce n'est pas en la maltraitant brutalement par des interventions chirurgicales visant redresser une cloison plus ou moins dvie, ou par des coagulations, que l'on peut obtenir un rsultat physiologique, au contraire. De plus les sinus sont soumis des infections rptes et des ractions continuelles par l'air pollu et vici que nous sommes appels respirer dans nos villes et nos bureaux. Or ces infections des sinus jouent videmment un grand rle sur la muqueuse nasale. Le Jene et les thrapeutiques naturelles, notamment l'ozonothrapie, permettent d'obtenir dans tous ces cas des rsultats constants et spectaculaires. // n'est pratiquement pas de sinusite, aussi importante et aussi ancienne soit-elle qui y rsiste.. Ces traitements ont galement une action bnfique dans certains troubles de la parole, potamment dans le bgaiement et dans certaines atteintes des cordes vocales (laryngites aigus ou chroniques, polypes des cordes vocales, etc.). Enfin certains malades sont trs gns par des affections de la langue qui peuvent perturber le sens du got. La langue n'est que le reflet de l'appareil digestif, et plus spcialement de l'intestin, tel point d'ailleurs qu'elle permet au mdecin pendant la cure de Jene de suivre l'importance de l'limination toxinique, et l'on comprend facilement qu'en rgularisant les fonctions digestives le jene permet de rcuprer un sens du got normal, et gurir stomatites et autres affections buccales : gingivites par exemple. A ce propos il est curieux de constater combien nombreux sont les malades qui ont
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des gencives en trs mauvais tat, prsentant de la pyorrhe par exemple, ou des saignotements rpts. Certes, il arrive que cela soit d des affections relevant uniquement d'un traitement dentaire, mais beaucoup plus souvent la cause est plus profonde et le Jene fait disparatre ces troubles. On assiste d'ailleurs en gnral une aggravation apparente au dbut de la cure, par suite, comme toujours, d'une crise d'limination se produisant au niveau des gencives infectes ou congestionnes, puis tout rentre dans l'ordre. En ce qui concerne les dents, je voudrais simplement rappeler que l'on a trop tendance les considrer comme des accessoires , alors qu'elles peuvent jouer un rle essentiel. Elles sont videmment trs importantes pour une bonne mastication, elle-mme capitale pour une bonne digestion et une bonne assimilation, mais surtout les dents infectes, voire mme les dents soignes par certains produits, peuvent tre le point de dpart, la cause profonde et cache, de maladies graves. C'est ainsi par exemple, que je fais toujours radiographier toutes les dents des malades atteints de Polyarthrite chronique volutive, et de sclrose en plaques, et que je demande l'extraction dans ces cas, des dents malades ou suspectes. Depuis que j'agis ainsi je ne l'avais pas fait au dbut de ma pratique du Jene les rsultats sont bien meilleurs, notamment dans la P . C E . (voir observations page 204).
12. ET AFFECTIONS DERMATOLOGIQUES
ALLERGIQUES
L'allergie est un domaine trs vaste qui groupe un grand nombre de maladies, en apparence trs dissemblables, mais auxquelles on s'accorde reconnatre un
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mcanisme commun : la sensibilit exagre d'un organisme une cause externe minime laquelle un organisme sain n'est pas du tout sensible et qui se traduit chez l'allergique par des ractions dsordonnes, d'importance disproportionne avec la cause, d'apparition brutale et souvent mme d'aspect dramatique. On range par exemple dans cette catgorie des maladies aussi diffrentes que l'asthme, l'urticaire, le rhume des foins, certaines formes d'eczmas, l'dme de Quincke qui se caractrise par l'apparition brutale d'un gonflement important du visage et galement des muqueuses de la gorge, ce qui provoque un touffement considrable ncessitant quelquefois une trachotomie, la laryngite striduleuse ou faux croup, certaines rhinites, certaines formes de conjonctivites, des sinusites, etc.. L'allergie est donc une immense bouteille encre, par ailleurs trs pratique pour certains, car elle permet de classer ainsi des maladies dont l'origine exacte et le mcanisme ne sont pas bien lucids. La thrapeutique classique consiste donc en premier lieu rechercher quelle est la substance qui dclenche ces ractions exagres, au moyen de tests de sensibilisation : par un interrogatoire minutieux du malade, en tudiant les circonstances d'apparition des crises, on parvient quelquefois trouver une ou plusieurs substances susceptibles d'tre la ou les causes dclenchantes. Si l'on a trouv une seule substance, le problme est assez simple : on injecte dans le derme du sujet une certaine quantit de ce produit. Si la crise apparat on est alors certain de connatre la substance en cause : on en prpare une quantit extrmement dilue ( dose homopatique pourrait-on dire), qui, injecte au malade, permettra, par une rptition trs
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tudie, de le dsensibiliser, c'est--dire de le rendre insensible cette substance. Cest en somme l'quivalent d'une mithridatisation. Mais il est difficile la plupart du temps d'isoler avec certitude une seule cause dclenchante et l'on est amen alors faire des essais avec un certain nombre de produits, voire mme de faire des essais de dsensibilisation avec des cocktails de substances : plumes, poussires, pollen, etc.. Il est incontestable que l'on obtient quelquefois de bons rsultats, mais ils sont rarement durables, et par contre les checs sont trs nombreux. Actuellement, des mthodes assez rcentes d'examens ont permis de mesurer le pouvoir bistaminopexique du sang, c'est--dire la possibilit que possde le sang de fixer l'histamine, cette substance tant prcisment celle qui est scrte exagrment chez les sujets sensibles et qui est la cause de l'apparition des phnomnes allergiques que nous avons pass en revue, et l'on s'est aperu que ce pouvoir bistaminopexique est trs faible chez les sujets sensibiliss. II semble donc bien que le problme soit pris l'envers lorsqu'on essaie de rechercher la cause externe qui dclenche les crises. En effet il serait plus logique d'agir de telle sorte que le pouvoir histaminopexique revienne la normale. Or il est certain que le drglement de ce pouvoir histaminopexique est sous la dpendance du foie. Nous ne pouvons donc pas tre tonns que le Jene et les thrapeutiques naturelles qui agissent en premier lieu et trs fortement sur le foie, arrivent faire disparatre d'une faon complte et durable ces affections. En ce qui concerne les affections de la peau, on se trouve peu prs devant le mme problme, car la
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thrapeutique classique et officielle ne s'attaque qu'aux manifestations externes de ces maladies, et quand je dis s'attaque, le terme n'est pas trop fort, lorsqu'on voit tous les produits employs pour badigeonner des eczmas et des psoriasis, produits allant du violet de gentiane au rouge congo en passant par le noir, bariolant le sujet de toutes les couleurs de l'arc-en-ciel, sans parler des applications lectriques, radiothrapiques, ou de neige carbonique. Jusqu' ces dernires annes, les dermatologues ne s'occupaient pas du traitement interne ou trs peu. A l'heure actuelle ce n'est pas mieux, au contraire, car depuis qu'on s'est aperu que la cortisone ou ses drivs pouvaient donner un rsultat spectaculaire sur certains eczmas, on emploie ce mdicament larga manu, et si l'on obtient quelquefois des amliorations certaines, elles ne sont jamais durables, l'aggravation rapparaissant ds que l'on suspend l'absorption de cette chimiothrapie. Or, l encore il n'est pas douteux que le foie joue un rle primordial dans le dclenchement de ces affections de la peau si gnantes, qui ne sont en effet que des essais effectus par l'organisme pour tenter d'liminer par la peau des toxines qu'il ne parvient plus liminer par les monctoires naturels, ceux-ci tant dficients. On comprend qu'en bloquant cette tentative d'utilisation de voies de supplance par des pommades et autres applications externes, on puisse aboutir l'apparition d'affections beaucoup plus graves : asthme, nphrites, voire mme la mort, comme je l'ai vu chez un nourrison par suite d'un blocage complet de l'organisme. Le Jene et les thrapeutiques naturelles au contraire, en nettoyant les voies normales d'limination, entranent
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les toxines vers leur issues naturelles et l'on assiste la disparition des manifestations dermatologiques, cette fois d'une faon durable. Cest la raison pour laquelle les thrapeutiques naturelles permettent d'obtenir d'aussi bons rsultats, non seulement dans toutes les formes d'eczmas, mais galement dans cette affection si tenace, si rebelle qu'elle est considre par la mdecine officielle comme ingurissable, et qui s'appelle le psoriasis (voir observations page 204).
13. NO-FORMATIONS BNIGNES
E T MALIGNES
L'action du Jene et des thrapeutiques naturelles est diamtralement oppose dans ces deux sortes d'affections. Parmi les no-formations bnignes, on range les polypes, les fibromes, les condylomes, les papillomes, les kystes, les verrues, e t c . , c'est--dire toutes les formations tumorales quelle que soit leur localisation, qui sont caractrises par leur volution bnigne et l'absence de tendance l'essaimage et l'envahissement des tissus voisins. Dans ces affections, le Jene et les thrapeutiques naturelles donnent en gnral d'excellents rsultats, non seulement pour faire rgresser ces tumeurs, voire mme les faire disparatre compltement, mais galement pour viter leur rcidive lorsqu'elles ont t enleves soit par chirurgie, soit par des irradiations. En effet, il est frquent que par exemple des polypes nasaux rcidivent des dizaines de fois et trs rapidement aprs leur ablation. Le phnomne est galement trs bien connu pour les verrues.
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La cause de ces rcidives est que, lorsqu'on procde l'ablation de ces tumeurs bnignes, on ne change absolument rien au terrain du sujet et que cet organisme s'empresse de rejeter de nouvelles toxines sous formes de tumeurs. Nous nous trouvons alors devant un sujet prsentant un terrain cancrinique, c'est--dire ayant une tendance voluer vers le terrain cancreux proprement dit et fabriquer ultrieurement non plus des tumeurs bnignes mais des tumeurs malignes. Il est d'ailleurs bien connu que certaines no-formations, bnignes l'origine, peuvent dgnrer en noplasmes proprement dits, tel par exemple l'adnome et la prostate qui peut dgnrer en cancer. Le Jene et les thrapeutiques naturelles, par leur action profonde sur le terrain, qu'ils transforment radicalement en permettant l'limination des toxines caractristiques de ces terrains, font rgresser cette tendance au cancer, et, par voie de consquence, on assiste une diminution de volume souvent considrable, quelquefois mme la disparition complte des tumeurs bnignes. Si le cas a t entrepris trop tardivement pour que l'on puisse viter une opration, par exemple lorsque le volume de la tumeur bnigne est tel qu'il entrane une compression des organes voisins, les thrapeutiques naturelles mettent le malade l'abri d'une rcidive toujours possible et galement d'une dgnrescence. Dans les no-formations malignes, il en va tout autrement. Certains ont prtendu que le jene seul, sans lavement ni purge et mme sans thrapeutique adjuvante, pouvait gurir le cancer dclar.
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Ceci est absolument faux et, bien au contraire, le jene doit tre men avec de trs grandes prcautions dans les affections malignes. Cela se conoit et se comprend aisment. En effet le Jene libre normment de toxines, et en quantit d'autant plus grande que l'affection est plus ancienne et plus profonde, ce qui est prcisment le cas du cancer, car il faut bien savoir que lorsqu'on en arrive au stade des tumeurs cancreuses, il y a des annes que ce processus volue sournoisement. La quantit de toxines est donc considrable, et cette mise en libert brutale, par le Jene, d'une quantit norme de toxines peut mettre l'organisme dans l'impossibilit de les liminer, par suite de l'atteinte profonde des organes destins au rle d'monctoire tels que le foie, les intestins, les reins. Comme ces toxines ne peuvent tre rejetes de l'organisme, mais qu'elles sont nanmoins libres des organes internes par le Jene, elles peuvent crer un blocage, cette fois, complet et dfinitif, non seulement des monctoires mais galement du systme rciculo-endothlial. Ceci ne veut pas dire que le Jene soit contre-indiqu dans les cancers, mais il doit tre mani avec la plus grande prcaution et les cures de Jene longues sont dangereuses. l faut employer des cures de Jene courtes entrecoupes de priodes de ralimentation, d'autant plus que cet organisme puis rcupre difficilement et lentement, et que le poids perdu pendant le Jene n'est que pniblement repris, contrairement ce qui se passe dans les affections non malignes o la reprise de poids est rapide. Une indication intressante du Jene dans les affections malignes dclares est due son action sdative
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sur la douleur, et souvent cette thrapeutique permet d'viter les souffrances atroces des cancreux au stade terminal, alors que mme les stupfiants et les opiaces n'agissent plus. On conoit d'aprs ce qui vient d'tre dit, tout l'intrt d'un ventuel diagnostic prcoce, non seulement du cancer, mais surtout du stade pr-cancreux, c'est--dire le diagnostic de terrain cancrinique, car ce stade cancrinique existe de nombreuses annes avant l'apparition du stade du cancer. En outre comme nous l'avons vu ci-dessus le cancrinisme est aisment curable notamment par les thrapeutiques naturelles et l'on peut facilement le gurir. Cette possibilit de diagnostic prcoce existe. Il s'agit de la mthode de CRISTALLISATION SENSIBLE de Pfeiffer sur laquelle nous allons maintenant nous tendre davantage car son intrt est immense.
METHODE DE LA CRISTALLISATION SENSIBLE
Le principe de la cristallisation est simple : si l'on fait cristalliser une solution de chlorure de cuivre sans aucune adjonction, dans certaines conditions de temprature et d'humidit que nous dcrirons plus loin, on trouve sur les plaques des amas de cristaux irrgulirement rpartis, suivant le systme orthorombique qui est le systme cristallographique du chlorure de cuivre. Ces cristaux se disposent en rosettes, des emplacements tout fait anarchiques. Si l'on recommence la cristallisation de chlorure de cuivre, mais en ajoutant cette fois du sang dilu d'un homme sain, la disposition des cristaux est transforme
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et Ton obtient une disposition rayonnante sur toute la surface de la plaque de verre. Mais il existe galement sur ces plaques un centre de convergence net, qui ne se trouve pas ncessairement au milieu de la plaque. Cet assemblage form par le sang humain et le chlorure de cuivre, lorsqu'on les fait cristalliser ensemble, est dsign comme image de la cristallisation du sang, et le centre, vers lequel convergent tous les cristaux, s'appelle le centre de gravit. Si l'on recommence une troisime fois la mme exprience, mais en ajoutant au chlorure de cuivre, du sang d'un sujet malade au lieu du sang d'un sujet sain, on obtient une cristallisation diffrente, en ce sens que les cristaux, au lieu de converger tous vers un seul centre de gravit, se dirigent vers plusieurs centres et l'exprience a prouv que ces diffrents centres correspondent aux organes malades du sujet examin. Nous avons ainsi la possibilit de dterminer quel est ou quels sont les organes atteints ou menacs chez tel ou tel malade. Mais intervient galement la forme des cristaux obtenus. On constate deux types fondamentaux : la forme rayonnante, qui comme son nom l'indique comporte des cristaux qui rayonnent d'un point central, et la forme en vacuole qui est caractrise par un espace vide et limit. Ces deux formes fondamentales offrent des transformations multiples, mais toutes les varits peuvent tre ramenes l'un ou l'autre de ces types fondamentaux qui reprsentent les deux tendances morbides fondamentales s'opposant l'une l'autre : l'inflammation d'une part, et la tendance prolifratrice ou tumorale d'autre part. Dans cette catgorie, nous pouvons galement distinguer des formes caractristiques de
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tumeurs bnignes, les autres des tumeurs malignes. De mme dans la catgorie des signes rayonnants, caractrisant l'inflammation, on peut distinguer des aspects spciaux que l'on nomme Croix de Malte et qui caractrisent l'existence d'une tuberculose. Il faut bien insister sur le fait que le dpart de la mthode fut uniquement empirique. On a examin d'abord le sang de malades dont le diagnostic tait indiscutable, et l'on a cherch les relations qui pouvaient tre faites entre l'agencement des cristaux d'une part et le processus morbide diagnostiqu avec certitude d'autre part. La frquence dans la rptition des phnomnes montra que les conclusions taient valables. Par la suite des vrifications furent tentes par diffrents .chercheurs, dans des pays aussi diffrents que l'Allemagne ou les Etats-Unis, sur des milliers de cas, et l'on procda avec toutes les prcautions voulues pour s'assurer de l'efficacit de cette mthode de diagnostic. C'est ainsi que, pour un malade donn, on faisait un prlvement de sang, on tablissait une cristallisation et on donnait le diagnostic ainsi obtenu avant que l'on ait connaissance du diagnostic apport par les mthodes habituelles, notamment par la biopsie ou l'examen anatomopathologique des pices opratoires prleves au cours des interventions chirurgicales. Avec cette mthode rigoureuse de contrle, on a obtenu des pourcentages d'exactitude pour la cristallisation atteignant 96 %, ceci sur plusieurs milliers de malades. Or, aucune mthode de recherche n'est valable dans 100 % des cas. Contrairement ce que pensent beaucoup de profanes, les analyses les plus courantes de laboratoires, de radiologie et mme d'anatomopathologie, sont sujettes erreurs. Il m'est dj
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arriv d'avoir des rsultats contradictoires sur le mme chantillon envoy pour examen, deux laboratoires diffrents. Le pourcentage de 90 % d'exactitude est un chiffre vraiment trs lev et qui rend une mthode absolument indiscutable. Je ne veux pas m'tendre ici sur les dtails techniques de la prparation des plaques servant au diagnostic, je voudrais simplement indiquer qu'il s'agit d'une mthode minutieuse et que toute erreur doit tre exclue. On utilise des plaques de verre dont la surface doit tre rigoureusement lisse et naturellement trs propre, exempte de graisse et de poussire, que l'on fait cristalliser dans une cabine o la temprature et le degr d'hygromtrie doivent tre constants. De plus les trpidations doivent tre limines. L'intrt de la cristallisation est multiple. Non seulement elle permet un diagnostic ultra-prcoce de cancer, puisque mme elle permet le diagnostic de terrain cancrinique, mais galement elle permet le diagnostic Je mtastases, avant que celles-ci ne soient apparentes par les moyens d'investigation courants. On comprend donc l'intrt de procder cet examen avant une ventuelle opration pour une tumeur quelconque, bnigne ou a fortiori maligne. Combien de fois n'est-il pas arriv au chirurgien d'ouvrir un organisme, croyant trouver une tumeur bnigne et d'avoir la dsagrable surprise de trouver une tumeur maligne. Ceci ne serait pas arriv si la cristallisation avait t pratique au pralable. De mme il est inutile de tenter une opration pour l'ablation d'une tumeur maligne, si la cristallisation permet de voir qu'il y a dj des mtastases en volution. En effet, cette intervention ne
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servirait qu' donner un coup de fouet l'volution de ces mtastases et leur gnralisation. Enfin la cristallisation permet de suivre, lorsqu'on la rpte intervalles plus ou moins loigns, l'action des traitements institus, soit sur les tumeurs malignes, soit sur le terrain cancrinique, c'est--dire ce qui pour nous, est dj du cancer, mais un stade trs curable. Il est certain que le dfaut d'explications rationnelles de la cristallisation peut choquer certains esprits. Il n'en reste pas moins que seuls les faits comptent et que l'exprience devance parfois l'explication raisonne. Il ne faut pas oublier que cette mthode est applique depuis 1930 au centre de D ORNACH en Suisse o ces chercheurs ont derrire eux une exprience de plusieurs dizaines de milliers de cristallisations lues et contrles. Un jour vraisemblablement une explication sera donne. Elle existe dj, mais comme elle s'appuie sur des considrations philosophiques et mtaphysiques, il est sans doute plus prudent de ne pas en parier maintenant, ni d'en faire tat, car je ne pense pas que dans notre monde matriel, elle puisse satisfaire davantage les esprits rationnels dont je parlais ci-dessus.
L E S AFFECTIONS AIGUS
Le Jene est parfaitement indiqu dans la plupart des affections aigus. Il devrait mme tre le premier rflexe, non seulement du malade, mais galement du mdecin. Pourtant rares sont les mdecins, qui lorsqu'ils voient un malade atteint de grippe, d'angine, de bronchite, de congestion pulmonaire, etc.. disent ce malade de rester au jene complet et intgral. La plupart du temps en
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dehors du traitement mdicamenteux, les conseils dittiques se bornent un vague : mangez lgrement et, pour un malade qui mange en gnral beaucoup trop, ce conseil donn comme en passant, lui permettra d'ingrer des bouillons de lgumes, de la pure de pommes de terre, de la viande grille, des fruits, puisque tout ceci est en gnral considr comme un rgime . Je sais bien que si je rappelle que les animaux se mettent d'eux-mmes et par instinct au jene complet lorsqu'ils font une affection aigu, je passerai pour un rtrograde. Et pourtant, l'exprience, non seulement des animaux, mais galement des tres humains, prouve indiscutablement et invariablement, qu'une affection comme une grippe ou comme une angine gurit dans un laps de temps deux ou trois fois plus court, si le malade reste au jene intgral, ne buvant que de l'eau et des tisanes, que lorsqu'il continue manger et qu'il absorbe des mdicaments. Cela n'a rien d'tonnant d'ailleurs, car les ressources de l'organisme, au lieu d'tre totalement consacres la lutte contre l'affection microbienne ou virale, sont alors distraites dans une grande part par l'absorption, l'assimilation et l'limination, non seulement des aliments mais surtout des mdicaments dont on fait un usage abusif en gnral dans ces affections, sous le prtexte de vouloir les gurir plus vite. Cependant si l'on ne veut pas accorder de valeur l'instinct des animaux, on devrait avoir la franchise de reconnatre que l'instinct humain existe dans le mme sens et que, la plupart du temps, lorsqu'on est atteint d'une affection aigu, on n'prouve nullement le besoin de manger. Malheureusement la gourmandise, et gale-
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ment l'habitude qui cre le rflexe conditionn, font que l'on croit encore que si l'on ne mange pas on s'affaiblira, et que la maladie prendra le dessus, ce qui est exactement l'inverse de la ralit. Pour ceux qui restent sceptiques, la grippe qui svit tous les ans est une bonne occasion de se rendre compte de la vracit des phrases ci-dessus, et en mme temps de l'efficacit du Jene, car il n'y a vraiment aucune excuse avoir peur de deux ou trois jours de jene. Ceux qui auront le courage, si l'on peut dire, de tenter cette exprience lors d'une grippe, comprendront immdiatement toute la puissance thrapeutique du Jene.
AFFECTIONS CHIRURGICALES
Je sais bien que le titre de ce paragraphe va faire sursauter de nombreux mdecins, aussi vais-je donner quelques explications. Il n'est pas dans mon intention de dire, ni mme d'insinuer, que le Jene peut supprimer la chirurgie dans tous les cas. Ce qui est purement et proprement chirurgical le demeurera toujours. Il ne viendrait l'ide de personne de dnier la chirurgie les immenses services qu'elle a rendus, qu'elle rend et qu'elle rendra toujours, de plus en plus mme au fur et mesure des progrs techniques raliss, dans de nombreux domaines : les fractures, les urgences, la rpration de malformations congnitales ou accidentelles, pour ne citer que quelques-unes de ses applications. Mais il n'en reste pas moins vrai que beaucoup d'affections sont encore catalogues comme relevant essentiellement du domaine chirurgical, alors qu'elles peuvent tre guries, moindre frais, par des thrapeuti-
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ques mdicales valables celles que le Jene et les traitements naturels. Trop de chirurgiens je ne dis pas tous les chirurgiens enlvent gaiement des appendices, des vsicules biliaires, des estomacs, des hmorrodes, e t c . , sans se demander prcisment si une autre thrapeutique moins traumatisante ne donnerait pas des rsultats au moins gaux et sans doute meilleurs. Une vsicule biliaire contenant des calculs est condamne 9 fois sur 10 sans autre forme de procs, et bien souvent sans mme que l'on n'ait tent un traitement mdical quel qu'il soit, mme allopathique, le mdecin sachant d'avance qu'il n'obtiendra pas de rsultats, d'une part, et ignorant d'autre part les possibilits de nos thrapeutiques naturelles. Une Fosse Iliaque droite sensible au palper, d'une faon un peu trop obstine, conduit l'appendicectomie, et pourtant, autant il serait criminel de retarder l'ablation de l'appendice en cas d'appendicite aigu caractrise, autant il est nfaste d'oprer ces appendicites chroniques, qui ne sont d'ailleurs, la plupart du temps, que des irritations du caecum, pour lesquelles, non seulement l'appendicectomie n'apporte aucune amlioration, mais au contraire cre souvent des adhrences supplmentaires, qui viennent ajouter des troubles nouveaux ceux existant auparavant. Evidemment nous ne pouvons gurir toutes les vsicules biliaires lithiasiques, car certaines sont atteintes depuis trop longtemps, ou bien contiennent des calculs beaucoup trop volumineux, mais beaucoup d'appendices, de vsicules biliaires, d'hmorrodes, d'ulcres d'estomacs, e t c . , pourraient gurir sans opration, nous en avons la preuve presque tous les jours.
CHAPITRE III
N considrant tout ce qui vient d'tre numr dans les chapitres prcdents, on pourrait tre tent de croire que l'on peut faire jener n'importe quel malade sans distinction.
Ce serait une erreur, car si les contre-indications du jene sont peu nombreuses, elles existent, et il est trs important de les prciser, de faon ce que certains malades ne se lancent pas dans une aventure qui pourrait leur tre nfaste, surtout s'ils la tentaient sans surveillance. Il existe des contre-indications relatives. Je m'explique; j'ai dit au dbut de cet ouvrage que les malades fatigus, anmis, amaigris, pouvaient tre justiciables d'une cure de Jene. Il faut bien prciser que dans ces cas prcis, le Jene ne peut tre tent qu'avec de grandes prcautions et que bien souvent on est oblig de recourir, non pas de grandes cures, de longue dure, mais des cures courtes, rptes, suivant un rythme variable. Il ne s'agit pas de contre-indications relles, mais simplement de cas mdicaux pour lesquels des prcautions plus grandes doivent tre prises dans la conduite des cures de Jene. Nous verrons dans un chapitre ultrieur la faon de conduire une cure, pour qu'elle soit efficace.
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En ralit les deux contre-indications principales du Jene sont la tuberculose et le diabte. 1. TUBERCULOSE La tuberculose constitue classiquement une contreindication absolue du Jene; cependant ceci mrite quelques claircissements. Le Jene est effectivement contre-indiqu chez les tuberculeux pulmonaires volutifs, mais il n'est pas contre-indiqu dans les autres formes de tuberculose, c'est--dire que rien n'empche de faire jener utilement, et avec profit, dans certaines conditions, des malades atteints de tuberculose pulmonaire non volutive d'une part, ou de tuberculose urinaire, ou osseuse, ou intestinale. De mme les squelles de tuberculose, c'est-dire ce qui risque d'handicaper le malade guri, ou du moins celui dont la maladie tuberculeuse a cess d'voluer, ces squelles sont justiciables de la thrapeutique du Jene. C'est le cas par exemple de cette malade dont j'ai parl dans le paragraphe des affections rhumatismales et dont les troubles taient certainement d'origine tuberculeuse lointaine. Voici un premier point bien prcis : tout ce qui n'est pas tuberculose pulmonaire est justiciable du Jene, ainsi que les tuberculoses pulmonaires non volutives. Par ailleurs, en ce qui concerne les tuberculeux pulmonaires volutifs eux-mmes, les contre-indications ne sont pas absolues et l'on peut y faire quelques restrictions. Certaines tuberculoses pulmonaires volutives prsentent un aspect trs spcial, si bien qu'on les a appeles des tuberculoses florides. Il s'agit dans ces cas de
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malades obses ou en tout cas trs envelopps , avec un facis le plus souvent rubicond, trs fortement color, qui ne correspond pas du tout celui du phtisique romantique, que s'imaginent en gnral les profanes quand ils pensent un tuberculeux. Ces malades florides ne sont pas rares, loin de l, et il faut dire qu'ils deviennent mme de plus en plus frquents. Cette obsit, ou cet embonpoint excessif, n'est pas d la maladie elle-mme, mais plutt au traitement chimio-thrapique et antibiotique trop longtemps poursuivi, car cette prolongation excessive provoque une intoxication hpatique et rnale qui aboutit une obsit, par exemple par rtention hydrique ou hydro-chlorure. L'intoxication mdicamenteuse, ici, encore, s'ajoute l'affection microbienne et mme, souvent, elle est la cause des tuberculoses rsistantes, car, en intoxiquant l'organisme, elle rduit ses possibilits de dfense contre le microbe. Nous nous retrouvons alors devant des cas d'obsit par intoxication hpatique et rnale que nous avons tudis dans les chapitres prcdents et nous comprenons alors que le jene puisse tre utile dans ces cas. Chez ces malades, bien qu'ils soient en volution tuberculeuse, les cures de jene, courtes, mais rptes frquemment, permettent une dsintoxication non brutale de l'organisme, qui retrouve ainsi des capacits d'autodfense accrues. Les cures longues sont contre-indiques, mais non pas parce qu'elles affaiblissent le malade, comme on pourrait le croire. Elles sont contre-indiques parce qu'elles librent une quantit de toxines excessive, pour cet organisme affaibli par la maladie, et cet organisme ne serait pas capable d'liminer cette grande quantit de toxines, ce qui aboutirait un blocage du systme rticulo-endo-
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thlial et de tous les organes monctoires. Autrement dit, les cures de Jenes longues sont contre-indiques dans ces cas, non parce qu'elles sont dangereuses, mais au contraire parce qu'elles seraient trop actives. Depuis l're des antibiotiques et des mdicaments chimiques, les tuberculeux ne sont plus suraliments d'une faon aussi excessive qu'autrefois, mais ils n'ont pas gagn au change, puisque l'intoxication mdicamenteuse est venue s'ajouter l'intoxication alimentaire. C'est pourquoi un simple rgime alimentaire allg, permet au tuberculeux floride de gurir, biologiquement et radiologiquement parlant, alors mme que les antibiotiques et la chimiothrapie n'agissent plus, mme en augmentant les doses, ou plutt en raison mme de la continuation et de l'augmentation des doses de mdicaments (Voir Observations). 2. DIABTE Il faut bien distinguer deux sortes de diabte : les diabtes maigres et les diabtes gras. A. L E DIABTE MAIGRE est appel aussi diabte grave; c'est celui que l'on rencontre surtout dans l'enfance, et de toutes faons dont le dbut remonte l'enfance ou un ge peu avanc. Ce sont ces cas o l'insuline est absolument indispensable et cela se comprend aisment, car le pancras de ces sujets ne remplit pas sa fonction de glande endocrine, qui est de produire de l'insuline. Il ne s'agit pas ici d'organe encrass, mais en ralit d'organe ou du moins de fonction totalement inexistante. La dcouverte de l'insuline a permis ces malades de survivre, car ils taient autrefois invitablement condamns mort, et dans un dlai assez bref videmment.
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Dans ces cas l'action du jene est dcevante, ou du moins ses rsultats sont dcevants, car les ractions de ces sujets sont absolument imprvisibles. Pendant la cure de jene, le taux de sucre dans le sang oscille de faon dsordonne, peut monter 3 g un jour retomber 0,40 g le lendemain, ce qui rend ces cas trs dlicats soigner et ne peut se faire qu'en clinique, sous une surveillance troite, avec analyses de sang et d'urine plusieurs fois par jour. Les rsultats sont dcevants, et on peut tout au plus esprer, dans ces cas de diabte maigre, une rduction du taux d'insuline administr, mais non sa suppression. Ceci est facilement comprhensible puisque, le pancras ne remplissant absolument pas du tout sa fonction endocrine, le jene peut tout au plus agir sur le foie qui a galement un rle jouer dans la fonction glycognique. Cependant ceci ne veut pas dire que le Jene ne doit pas tre tent dans ces cas de diabte maigre, car on peut obtenir quelquefois le remplacement de l'insuline par les nouveaux mdicaments chimiques antidiabtiques, sans doute parce que, dans ces cas favorables, la rcupration hpatique provoque par le Jene est suffisante pour assurer, moyennant galement un rgime trs svre, une fonction glycognique suffisante, mais ces cas sont rares. Ce dernier rsultat bien qu'assez mince, est nanmoins considr par le malade comme un progrs important, car il lui permet de ne pas tre astreint cette piqre ou ces piqres quotidiennes d'insuline.
B . Par contre, dans le DIABTE sont bien plus encourageants. GRAS,
les rsultats
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Le diabte gras est celui de l'adulte, ou du moins qui apparat tardivement, et il s'accompagne le plus souvent d'un tat floride, voire mme d'obsit vraie. C'est une forme de diabte qui est due la surcharge du pancras et du foie. Ces organes ne remplissent plus leur fonction glycognique, par suite du surmenage de leurs cellules, aprs des annes de suralimentation et d'alimentation drgle. Le Jene agit trs puissamment dans ces cas et l'on obtient rapidement une disparition du sucre dans les urines ainsi qu'une normalisation du taux de sucre dans le sang. Les rsultats loigns de la cure de Jene dans ces cas dpendent, d'une part, de la longueur de la cure de jene, d'autre part, de la faon dont le malade poursuivra ou non son rgime aprs la cure. En effet, si le Jene, rend au pancras et au foie des possibilits fonctionnelles presque normales, voire mme compltement rtablies condition que la cure soit assez longue, il ne saurait vacciner ces organes contre des erreurs alimentaires aprs la cure (Voir observations).
CHAPITRE IV
LES
CHECS
RELS
OU
APPARENTS DU JEUNE
la suite des chapitres prcdents, exposant les rsultats brillants obtenus par le Jene et les traitements naturels, je tiens crire celui-ci, afin d'viter que l'on ne me reproche de passer sous silence les checs que ces mthodes ne peuvent manquer de prsenter, comme toutes mthodes thrapeutiques connues ce jour et de laisser croire volontairement que l'on peut tout gurir par ces moyens naturels.
Il faut savoir, en effet, qu'il n'existe pas et qu'il n'existera jamais de thrapeutique qui puisse gurir tous les malades. Il est vident que la meilleure mthode sera celle qui prsentera un pourcentage plus lev, mais il ne saurait s'agir, de toutes faons, que d'un pourcentage, et, ct des russites, il faut envisager les checs. 1) Parmi ceux-ci il y a tout d'abord les checs rels du Jene, dans lesquels on peut ranger les contre-indications, les cas ingurissables, et galement les cas qui taient thoriquement gurissables, mais ne le sont plus parce que trop avancs. Sur les contre-indications, je passerai rapidement, d'une part parce qu'il est bien vident qu'on ne peut reprocher une mthode de ne pas tre efficace dans
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un cas o prcisment, elle est contre-indique, d'autre part parce que j'ai dj parl de la principale, la tuberculose pulmonaire volutive. De toutes faons, il est rare que le problme se pose, car ces malades sont trs rapidement dirigs vers les organismes spcialiss, dispensaires, sanas, e t c . , de plus les rglements de la Direction de la Sant interdisent formellement aux cliniques mdicales d'hospitaliser de tels malades. Pour qu'il n'y ait pas de confusion, je rappelle nanmoins que les tuberculeux dont les lsions sont cicatrises, stabilises, mme rcemment, tirent le plus grand profit de cures de Jene bien faites, qui liminent la fois les toxines scrtes par le Bacille de Koch (et sur lesquelles les antibiotiques n'ont pas d'action) et l'excs des mdicaments absorbs pour arriver la cicatrisation, mdicaments qui ajouts la suralimentation, dlabrant le foie et les intestins et empchent ainsi une vritable et dfinitive gurison. Quant aux cas rellement ingurissables, il en est de mme que pour les contre-indications, on ne saurait reprocher au jene ni toute autre thrapeutique de ne pas gurir ce qu'il est impossible de gurir. Cependant je rappelle les paroles du Docteur B ERTHOLLET : Ce que le jene ne peut gurir, rien ne peut le gurir . Cest pourquoi il peut tre intressant de tenter un cure de jene, mme dans ces cas que l'on sait d'avance ingurissables, car on peut s'attendre au moins une prolongation, une survie, une disparition des symptmes concomitants, tels que les douleurs dans un cancer par exemple, une amlioration des fonctions digestives, etc.. la condition videmment de bien prciser, sinon au malade, du moins ses proches, que dans
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ce cas prcis, le Jene est appliqu sans espoir de gurison, mais seulement comme un palliatif utile et trs intressant. On peut ranger dans ces cas ingurissables par le Jene seul, mais dans lesquels le jene est nanmoins indiqu comme adjurant intressant: la maladie d'Hodgkings, la leucmie, la sclrose en plaques, le diabte maigre. Je rappelle que le diabte gras, celui qui survient chez l'adulte, rpond trs bien l'action du Jene. Il existe toute une srie de cas o le jene ne donne que des rsultats minimes, ce sont les cas trop avancs. Et l, il devient difficile de garder son calme, car se sont des cas qui auraient pu tre compltement et dfinitivement guris, s'ils avaient t pris temps, si certains mdecins ou gurisseurs inconscients, n'avaient pas perdu un temps prcieux en vaines thrapeutiques, ou bien s'ils avaient pris le temps de bien examiner leur malade pour faire un diagnostic exact. Gomment ne pas s'nerver lorsqu'on voit arriver une malade qui la SCURIT SOCIALE refuse le remboursement des frais de sjour, sous prtexte qu'elle relve plutt d'une clinique psychiatrique (diagnostic de l'expert : anorexie mentale), sa maigreur tant due uniquement la peur de manger d'aprs ce mdecin expert, alors qu'une radiographie faite quelques jours aprs son arrive (et personne n'avait pens lui faire subir cet examen, bien qu'elle fut atteinte de troubles digestifs importants depuis des annes), mit en vidence une vsicule biliaire archipleine de calculs. Il est bien certain que dans ces conditions, le rsultat sera mdiocre, alors que si cela avait t diagnostiqu quelques annes plus tt, tout aurait t diffrent. Quelle responsabilit pour ces mdecins ...
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Quelquefois, la faute en incombe aux malades euxmmes, qui se ngligent, ne font pas trs attention leurs malaises, essaient un traitement, puis un autre, se dcouragent, abandonnent tout, jusqu'au jour o ils ont tellement mai, qu'ils se dcident essayer le Jene. Mais pendant ce temps la maladie a volu sournoisement, tant et si bien que l'tendue des lsions est telle qu'elles sont devenues irrversibles. Je reois parfois des lettres, accompagnes de radiographies, de malades atteints d'arthrose de la hanche et auxquels je suis oblig de rpondre qu'il est inutile qu'ils fassent le dplacement jusqu' la Clinique : les os sont tellement dforms et presque souffls que rien ne peut plus arrter l'volution. Ces cas ingurissables par suite du retard, que ce retard soit d au mdecin ou au malade, sont les plus dsesprants et souvent aussi les plus dcevants, car le malade ne comprend pas toujours, et a tendance rejeter sur le Jene (et celui qui le pratique) la faute de cet CHEC , plutt qu' admettre les vritables raisons de ce rsultat ngatif. Faut-il pour cela refuser tous ces cas ? La chose est difficile car on ne sait pas toujours, avant de commencer la cure de Jene, s'il n'y a vraiment rien de rcuprable. 2) En dehors de ces checs rels du jene; il existe aussi des checs apparents, parmi lesquels je rangerai : les cures mal conduites, les fautes alimentaires pendant la priode capitale des premiers jours qui suivent le jene et enfin, la reprise des mauvaises habitudes aprs la cure de Jene. En ce qui concerne les cures de jene mal conduites, je voudrais insister sur un point important. Sous prtexte que le Jene est indiqu dans toutes les affections
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(sauf la tuberculose volutive), mme celles qu'il ne peut gurir parce qu'elles sont ingurissables, certains en ont dduit que le Jene est inoffensif et ne saurait faire du tort. Il y a l exagration manifeste. Le Jene est une mthode thrapeutique extrmement puissante, et la puissance mme de son action peut le rendre dangereux. Je m'explique : la quantit de toxines libres par la cure de Jene peut tre trs importante, d'autant plus importante que l'affection est ancienne, et si certains organes affaiblis prcisment par l'anciennet de l'affection ne russissent pas liminer ces toxines, on assiste alors une aggravation irrversible de l'affection, par suite d'un blocage total des organes vitaux (foie, reins, intestins), cause de cette augmentation trop brutale de la quantit de toxines en circulation. Certains malades sont manipuler comme des colis fragiles , pour lesquels, de longues cures de Jene peuvent tre mortelles. Il faut leur faire suivre des cures courtes, entrecoupes de ralimentation douce et progressive, de telle faon que les toxines libres par la premire cure soient rejetes pendant la ralimentation, avant qu'une deuxime cure de jene en libre d'autres. Je pense ici, un jeune homme qui avait fait une cure de 29 jours dans un Etablissement o le jene se fait sans surveillance mdicale autorise et COMPTENTE. Certes, il tait atteint d'une affection trs grave, que le Jene n'a jamais prtendu gurir SEUL, mais, la suite de cette cure, on a assist une aggravation rapide, et il est mort en quelques semaines. Ses parents se demandaient la raison de cette volution acclre, elle est toute simple : son organisme, affaibli par la maladie,
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n'a pu liminer la quantit norme de toxines libres par une si longue cure et il s'est, en somme autoempoisonn . Pour ma part, j'ai eu deux cas identiques, qui se portent toujours bien, mais je me suis content de cures de Jene variant entre 5 et 7 jours, rptes plusieurs fois aprs 6-7 jours de ralimentation et les rsultats taient trs nets. Pour moi, le Jene c'est de la dynamite qui ne fait pas de bruit mais celui qui se fie son silence apparent pour la manipuler tort et travers joue l'apprenti sorcier... En dehors de ces cures mal conduites, une autre cause d'checs apparents consiste en fautes alimentaires dans les premiers jours qui suivent la cure. Cette priode, dite de ralimentation, est capitale. Si elle est mal faite, elle peut dtruire tout l'effet d'une cure bien conduite. Je pense une malade dont la cure s'tait bien droule, sans le moindre incident, et tout laissait prsager un excellent rsultat. Elle a insist pour repartir aussitt la fin du Jene, me disant qu'elle tait vgtarienne depuis trs longtemps et qu'elle ne ferait aucun cart. Je l'ai crue. Elle est revenue quelques mois plus tard, plus mal que la premire fois et m'a avou, que, ds le premier jour de son retour, elle avait drog au rgime prescrit. Cette fois, elle est reste ici pendant 10 jours aprs le Jene, est repartie transforme et m'a jur que maintenant elle avait compris et qu'on ne l'y reprendrait plus . Je dois dire d'ailleurs, que cette priode est tellement dlicate que je l'ai dj plusieurs fois modifie, toujours dans le sens de la progressivit, l e s deux cueils viter sont : la mastication insuffisante et la tendance trop
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manger. Mme en clinique il est difficile de freiner les malades et pourtant cela est tellement important... D'autres checs apparents du Jene sont dus tout simplement la reprise des mauvaises habitudes, alimentaires ou autres, qui taient l'origine de l'affection traite. Cela semble vident et il semble aussi vident qu'il faut tre inconscient pour agir ainsi, et pourtant... Je connais un malade qui tait arriv la Clinique pratiquement impotent, tant il tait gn par un asthme extrmement violent avec emphysme, toux continuelle, expectoration abondante. Aprs le Jene : transformation totale, tant et si bien qu'il s'est remis fumer (ce qui lui tait devenu impossible lorsqu'il tait bien malade), d'o rechute respiratoire aussi forte qu'avant le Jene, mais comme l'amlioration s'tait fait sentir aussi du ct de l'appareil digestif, il s'tait permis de reprendre les anciennes habitudes de bonne chre, et du coup, la rechute a port galement sur la prostate. Je connais un autre Monsieur, extrmement sympatique, qui est cuisinier de mtier. De constitution trs robuste, il n'est pas rellement malade mais son mtier l'entrane des abus d'aliments et de boissons. Quand la coupe va dborder (c'est--dire quand il dpasse largement les 100 kg...) il fait une longue cure de Jene qui le fait maigrir, fait disparatre les excs de cholestrol et de sucre sanguin, puis... il recommence ! Il a fait ainsi une cure chez le Docteur B E R T H O I X E T il y a 7 ans et une cure la Clinique il y a deux ans et je m'attends le revoir d'ici un an ou deux. C'est sa faon lui de voir les choses, mais il ne s'agit pas vraiment d'un malade et il reconnat lui-mme qu'il serait prfrable de se comporter diffremment (s'il n'avait pas un tel mtier).
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Tandis que certains vrais malades ne veulent pas admettre que si le Jene les gurit, il ne les dispense pas pour autant de prendre des prcautions par la 0 . M i t T c
CHAPITRE
i le Jene et les thrapeutiques naturelles peuvent donner d'aussi bons rsultats que ceux que nous venons de voir et d'tudier, il faut nanmoins respecter certaines conditions que nous allons maintenant passer en revue.
1. A F F E C T I O N S EN CAUSE
Il est vident, semble-t-il, que si l'on veut obtenir un bon rsultat d'une cure de Jene, il faut d'abord que le cas traiter soit rellement justiciable d'une cure de Jene. En effet si ce cas fait partie de ceux pour lesquels le Jene est inefficace, voire mme contre-indiqu, et que nous avons tudis prcdemment, on ne doit s'attendre logiquement qu' un rsultat mdiocre ou mauvais, sans pouvoir pour autant incriminer la mthode. Cela semble vident, disais-je, mais pourtant il m'est arriv souvent de devoir expliquer certaines personnes que le Jene ne peut faire de miracle, et que si le cas ne s'y prte pas, il n'y a absolument aucun intrt tenter cette cure. Malheureusement il est frquent d'entendre des malades ou des parents de malades insister en disant qu'il s'agit l de leur dernier espoir.
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Il faut comprendre que si l'on sait l'avance que le rsultat ne sera pas bon, il n'y a aucun intrt tenter la cure, car mme si les intresss sont suffisamment honntes pour ne pas rejeter ensuite la responsabilit de l'chec sur le Jene, il n'en reste pas moins vrai que trs souvent l'entourage proche du malade, voir mme les thrapeutes qui l'avaient en mains auparavant, ne manqueront pas cette occasion de dnigrer la mthode.
2. D R O U L E M E N T DE LA C U R E .*
Ceci est un point capital, car une cure de Jene ne peut se faire l'aveuglette. Nous tudierons le droulement d'une cure de Jene, d'abord dans les cas habituels, puis dans les cas particuliers. Dans la majorit des cas, les choses se droulent de la faon suivante : A son arrive, le malade est examin et interrog d'une faon approfondie, de manire tablir si possible un diagnostic prcis. Puis l'on procde aux diffrents examens que son tat peut ncessiter : prise de sang, analyse d'urine, voire mme examen radiologique et, systmatiquement, un lectrocardiogramme est effectu. Ces examens prliminaires sont trs importants, car, d'une part, ils permettent de savoir s'il n'y a pas de contre-indications la cure, d'autre part d'tablir ds le dbut de la cure quels seront les traitements complmentaires appliquer, suivant les troubles prsents par ce malade. Puis le malade prend une purge, le premier et le deuxime jour, puis tous les trois jours, tout le temps que dure la cure, dure qui est dans ces cas courants, de 21 jours, non comprise la priode de ralimentation sur laquelle nous reviendrons.
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En ce qui concerne la purge, la plus couramment employe est celle que prconisait le Docteur B ERTHOLLET . Cest une purge saline, dont la formule est la suivante : Citrate de magnsie 40 g, Sulfate de soude 15 g, Bicarbonate de soude 3 g, sirop simple 30 g, eau distille q. s. p. 500 ce. Cette purge a l'avantage non ngligeable d'avoir un got assez plaisant, d'avoir une action nergique mais non brutale ni douloureuse, c'est--dire qu'elle ne provoque pas de coliques inutiles, tout en entranant des vacuations copieuses et abondantes. De plus, comme elle est trs dilue, elle ne fatigue pas l'appareil urinaire. Elle est trs bien supporte mme par les intestins les plus fragiles et beaucoup de mes malades sont trs tonns de voir que cette purgation nergique et efficace ne leur donne pas de douleurs et n'entrane aucune raction intempestive de leurs intestins, alors qu'avant la cure ils ne supportaient mme pas le moindre laxatif. En dehors de ces purgations, rptes suivant le rythme schmatique que j'ai indiqu, au dbut, les malades boivent, dans les cas normaux, 5 6 tasses de tisane par jour, ainsi que de l'eau minrale volont. Les tisanes sont choisies suivant le cas prcis du malade ou du moins suivant l'appareil qui semble le plus atteint. Cest ainsi qu'un asthmatique boira plutt de la tisane pulmonaire, un hpatique prendra de la tisane hpatique, etc.. L'eau minrale peut varier, ce qui importe le plus c'est de donner aux malades une eau pure et surtout propre, c'est--dire ne contenant pas les produits dsinfectants que contient toujours l'eau de ville. Il arrive que suivant le cas particulier d'un malade on choisisse plutt telle eau minrale qu'une autre, suivant ses proprits plus particulires. Ce qui compte surtout,
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c'est de boire abondamment afin de soulager les reins, et de leur permettre d'vacuer plus facilement les toxines ainsi dilues par la plus grande quantit de boisson. La journe du malade est occupe par ailleurs par l'application des soins et thrapeutiques complmentaires que nous passerons en revue dans un chapitre ultrieur. En dehors de ces traitements, le malade se repose ou bien se distrait avec d'autres malades, soit dans des discussions, soit par des jeux de socit, ou bien comme je le conseille toujours, il occupe les quelques heures de libert que le traitement lui laisse en promenades, qui sont en gnral trs salutaires, car elles activent la circulation et permettent une meilleure oxygnation du sang. Il faut noter en effet, que ces malades privs de nourriture ne sentent nullement une fatigue insurmontable, et au contraire sont bien souvent tonns de pouvoir faire, pendant leur Jene, de grandes marches qu'ils auraient t absolument incapables d'effectuer avant leur cure. Ceci se conoit assez aisment, si l'on veut bien admettre que le lger affaiblissement, provoqu par le manque de nourriture, est trs largement compens par le bienfait immdiat procur par la dsintoxication profonde de tout l'organisme. D'ailleurs cela est si vrai que la seule priode dlicate d'une cure de Jene se situe dans les deux premiers jours, o il se produit souvent, mais non obligatoirement, un tat comparable ce que l'on appelle couramment une crise de foie : nauses, voire mme vomissements, cphales, vertiges, somnolence et courbatures. Cet tat grippal ou cette crise de foie (qui n'en sont pas), s'expliquent par l'afflux considrable et brutal de toxines mises en libert par le Jene, afflux de toxines
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qui prsente des difficults tre vacu suffisamment vite. Comme le dirait le langage populaire tout ceci se bouscule la sortie , et il faut un certain temps, qui dure, je l'ai dit en gnral 48 heures, pour que l'vacuation des toxines soit suffisamment avance et que les troubles disparaissent. Ensuite, partir du troisime jour, lorsque l'vacuation de la plus grande partie des toxines est faite, les malaises disparaissent et le malade se sent de mieux en mieux au fil des jours, ce qui montre bien que le nettoyage de l'organisme procure plus de bienfait que la privation de nourriture n'apporte d'affaiblissement. Pendant la cure elle-mme, il arrive par moments que le malade constate une fatigue musculaire des membres infrieurs, comme s'il avait effectu une course pieds ou une marche excessive. Ce phnomne est d la prsence d'actone dans les urines par suite d'un abaissement excessif du taux de sucre dans le sang. Au dbut de ma pratique, j'ai contrl trs souvent cet abaissement du taux de sucre dans le sang lorsque se produisaient les phnomnes ci-dessus. Actuellement puisque les deux phnomnes sont concomitants, nous contrlons tous les jours les urines des malades, et quand nous trouvons dans ces urines de l'actone, nous donnons quelques morceaux de sucre de canne non raffin et les troubles disparaissent rapidement, par suite du rtablissement d'un taux de glycmie normal et disparition de l'actonurie. Certains malades, d'ailleurs, sont assez rticents absorber ce sucre, craignant qu'il n'interrompe le jene et ne diminue l'efficacit de la cure. On doit comprendre que dans ces cas, le sucre est plus un mdicament (mais mdicament naturel), qu'un aliment, et l'organisme
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en a tellement besoin qu'il est immdiatement assimil, sans pour ainsi dire aucun effort digestif. En outre, il est tabli depuis longtemps que les lipides brlent au feu des hydrates de carbone et comme ce sont surtout les lipides qui constituent la rserve des dchets et des toxines, il faut que l'organisme mobilise son sucre pour brler ces lipides, c'est--dire les dchets contenus par les lipides. On arrive trs rapidement une insuffisance de mobilisation du sucre de l'organisme et donc a l'actonurie. Ce phnomne peut se produire, soit lorsqu'il y a une quantit excessive de dchets mise en libert par le Jene, soit galement lorsque les organes chargs de la fonction glycognique dans l'organisme, c'est--dire surtout le foie et le pancras, sont trs insuffisants. La meilleure preuve qu'il s'agit bien de ce mcanisme est donne par le fait suivant : lorsqu'un enfant prsente une crise d'actonurie comme cela n'est pas rare, par suite d'insuffisance hpatique, les mdecins homopathes savent bien qu'en donnant Lycopodium et Senna les crises sont jugules en trs peu de temps, mais dans le cas du Jene cela est totalement diffrent. J'ai essay de donner aux malades prsentant de l'actone, pendant leur cure, ces mmes remdes homopathiques, qui agissent si bien et si rapidement chez l'enfant, et j'ai pu constater que pendant le Jene ils n'avaient aucune action. Cela s'explique parce que dans le cas de l'enfant, il s'agit de stimuler un organe, tandis que pendant le Jene il faut donner un produit qui manque l'organisme. Tous les jours galement il faut surveiller la tension artrielle, car d'une manire gnrale elle baisse pendant la cure et il serait imprudent de prolonger cette
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cure si elle atteignait un chiffre exagrment bas. A ce sujet, je prcise que Ton ne peut prjuger de la dure ventuelle d'une cure de Jene suivant la tension artrielle de dpart. En effet beaucoup de malades qui commencent la cure avec une tension artrielle faible, maintiennent celle-ci sans changement ou avec de trs faibles diminutions pendant toute la cure. Inversement d'ailleurs, on constate souvent que, chez certains malades dont la tension artrielle avait bien rsist pendant toute la cure, et s'est maintenue un chiffre voisin de la normale, cette tension chute brutalement lors des deux ou trois premiers jours de ralimentation, pour revenir ensuite la normale. Tout ceci est certainement fonction de l'tat des glandes surrnales, tat que l'on peut difficilement juger au dbut de la cure, car les examens biologiques dont nous disposons pour ces organes, d'une part ne sont pas prcis, et d'autre part demandent un temps trs long, 10 15 jours, pour tre effectus. Aprs avoir tudi le droulement d'une cure normale, passons maintenant aux cas particuliers. Pour certaines catgories de malades, non seulement il n'est pas recommand de boire, mais nous leur appliquons la cure de soif, c'est--dire la suppression complte de toute boisson pendant deux ou trois jours conscutifs. Ces priodes de cure de soif sont renouveles plusieurs fois durant la cure. Comme je l'ai dit, ces cures de soif sont beaucoup plus pnibles que le Jene lui-mme, mais elles possdent une action efficace sur les reins paresseux, et leur rptition aboutit en gnral une amlioration de la diurse. Ces cures de soif sont appliques le plus souvent aux malades hydrognodes, c'est--dire ces
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malades qui font de la rtention hydrique ou hydrochlorure, et dont l'excs de poids est d au moins autant des liquides qu' de la graisse proprement dite. Cependant, plus exceptionnellement, il arrive que l'on soit oblig d'appliquer ces cures de soif mme des malades maigres, lorsque leurs reins prsentent des signes d'insuffisance. On value ces signes d'insuffisance rnale soit par les examens biologiques des urines, soit par la quantit trop faible d'urine mise en 24 heures, par rapport au volume de boisson absorbe en ce mme laps de temps, soit galement par une chute de poids insuffisante. En effet tout malade qui jene doit maigrir, et la moyenne de chute pondrale est d'environ 500 g par jour, pour un malade d'ossature ou de poids moyen. Mme un maigre doit perdre au moins 3 400 g par jour, alors qu'un obse peut perdre 1 kg, et mme davantage, chaque jour. Certains malades maigres sont inquiets de cette chute de poids, qui est au contraire un indice rassurant, puisqu'il traduit une bonne limination rnale et hpatique, alors qu'une perte de poids insuffisante est toujours le signe d'une dsintoxication mdiocre, et donc le prsage d'un rsultat moins bon aprs la cure. Je rassure toujours les malades qui maigrissent beaucoup et qui s'en inquitent car je puis leur affirmer par exprience que plus ils ont maigri pendant la cure, plus vite ils reprendront du poids aprs la cure, et meilleur en sera le rsultat. En ce qui concerne la purge, dans certains cas particuliers, je n'emploie pas la purgation prcite, mais une purgation base d'huile de ricin laquelle j'adjoins certains autres composants, car il arrive que des malades ne supportent pas la purge saline, soit par
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pusUlanirnit, soit pour une question de got, soit galement parce que la purge saline est contre-indique mdicalement. De plus cette purge huileuse a l'avantage d'tre moins copieuse et certains malades habitus boire trs peu ou pas du tout, arrivent difficilement absorber les 300 ce de la premire formule. Dans d'autres cas, il est ncessaire de faire des lavements intestinaux, soit encore parce que les purgations ci-dessus ont une action insuffisante, soit parce qu'elle sont contre-indiques, ou encore parce que le got de l'une ou l'autre n'est pas tolr par certains malades. Nous employons galement un appareil bas sur l'entroclyse, qui permet non plus un lavement ordinaire de l'intestin mais un LAVAGE rel, en faisant passer dans l'intestin une quantit d'eau qui peut aller jusqu' 80 litres avec un circuit de retour, et un systme de contrle permettant de s'assurer que l'eau qui ressort devient de plus en plus propre, et finalement compltement claire, ne ramenant plus avec elle de matires fcales. Cette entroclyse est trs utile, non seulement parce qu'elle lave le gros intestin et remet la muqueuse en tat de propret, lui permettant ainsi de mieux fonctionner, mais galement parce qu'elle provoque, par osmose et par rflexe, des phnomnes de dcongestion des organes digestifs annexes et environnants, ainsi que du sang lui-mme. On obtient par l'entroclyse des rsultats tonnants et trs durables. Cette mthode a permis d'ailleurs de rduire le nombre de purges donnes autrefois pendant une cure de Jene. Cependant celles-ci ne sauraient tre supprimes
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compltement, car l'action des purges ne doit pas tre considre comme celle d'un laxatif qui n'agit que sur le gros intestin. En effet la purge a une action plus gnrale, provoquant notamment une chasse biliaire qui balaie naturellement la vsicule biliaire mais aussi l'intestin grle avant d'arriver au gros intestin. Ceci m'amne parler de la mthode de Jene suivant SHELTON , naturopathe amricain, qui est un adversaire des lavements et des purges pendant le Jene. Il dit : Les ractions varient tellement d'un individu un autre durant le Jene, et pour le mme individu elles varient tellement d'une priode une autre, que les effets apparents de la purge et du lavement dans un cas, ne prouvent rien. Que ceux qui accomplissent des expriences fassent maintenant toute une srie d'expriences sans lavement ou sans purge. Je connais les mfaits du lavement ainsi que ceux de la purge. Je sais que le lavement n'atteint pas l'intestin grle comme le fait la purge. Si nous admettons l'utilit de ces deux procds, la purge peut tre prfrable, mais je n'admets pas cette ncessit . Pour ma part, je rpondrai que les milliers de purgations dont j'ai l'exprience me permettent d'affirmer qu'elles ont toujours un effet salutaire sur le malade qui ressent une amlioration nette de ses troubles ds que l'vacuation s'est produite. D'autre part, j'ai eu l'occasion de faire jener des malades sans purge, ni lavement, parce que ces malades taient venus en clinique la condition expresse que je veuille bien les laisser appliquer la mthode de SHELTON . Le plus long jene qu'ils aient t capables d'effectuer ft de 14 jours et toujours trs pniblement. Je me souviens notamment d'un malade qui ne put jeu-
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ner que 5 jours, puis dut renoncer. L 'anne suivante, il m'a demand de le reprendre en me disant : J'ai compris que je ne pourrai jamais jener dans ces conditions. Or, il faut absolument que je jene assez longtemps si je veux pouvoir me dbarrasser de mes troubles que rien d'autre n'a pu gurir. Je suis prt accepter vos conseils . Il a donc jen de nouveau, cette fois avec purges, et a trs bien support la cure habituelle. En outre, je ne compte plus le nombre de fois o les purgations ont permis l'vacuation de matires fcales SOLIDES, non seulement les premiers jours, mais mme dans les tout derniers jours de la cure. Tmoin l'inscription suivante releve dans le L I V R E D'OR de la clinique : Notre Corps Mdical sait-il que 21 jours de Jene comprenant une purgation tous les trois jours, et l'absorption de nombreuses tisanes ne sont pas toujours suffisants pour dbarasser l'intestin de tous ces rsidus ? Dans le cas considr, en effet, il y a eu encore vacuation de matires fcales SOLIDES le 21" jour ! Cest incroyable, ahurissant ! Dans ces conditions, comment admettre l'assertion de qui dit que le fait que des malades soient rests 30 jours sans selles, ne prsente aucun risque ! Mme en supposant que cela ne soit pas dangereux ce qui reste prouver - il est du moins certain que cela a empch l'vacuation de matires fcales si anciennes et si bien accroches la muqueuse intestinale, que les purgations rptes ne parviennent les rejeter qu'aprs 21 jours de Jene, c'est--dire aprs 6 purgations.
SHELTON
De toutes faons, l'exprience de nombreux mdecins et thrapeutes, avant la mienne, me permet de gar-
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der confiance, en dehors mme de tout raisonnement plus ou moins logique, dans la valeur de la mthode de Jene avec purgations ou, dfaut, avec lavements.
3. DURE DE LA CURE
Si, il y a quelques instants, je n'tais pas de l'avis de en ce qui concerne les purges et les lavements, je le rejoins en ce qui concerne la dure des cures de Jene.
SHELTON
En effet SHELTON pense que, si l'on veut obtenir un rsultat complet, durable, il faut faire jener le malade jusqu'au retour de la vraie faim, de la faim physiologique, qui s'accompagne du nettoyage spontan de la langue. Ceci demande quelques explications. Pendant la cure de Jene, trs rares, pour ne pas dire exceptionnels, sont les sujets qui se plaignent d'avoir faim et mme la plupart du temps, les malades me font part de leur tonnement de ne pas ressentir cette sensation. Pourtant quelques-uns prtendent avoir faim. En ralit, cela n'a rien voir avec la faim physiologique qui annonce le dcrassage complet de l'organisme, faim qui se traduit par une sensation de vide total qui oblige le malade manger, sinon il tombe en syncope. Cest un besoin absolu auquel il lui est totalement impossible de rsister alors que la fausse faim, ds les premiers jours de Jene, est rapidement calme par de l'eau ou de la tisane. De plus, il faut savoir que, pendant la dure du Jene, la langue du malade est recouverte d'un enduit blanc-jauntre, plus ou moins pais suivant l'importance de l'limination, tel point, d'ailleurs, que l'as-
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pect de la langue d'un jeneur peut servir de baromtre : celui qui limine peu ou pas du tout gardera une langue propre ou peine charge et cela est un mauvais signe. Si l'on jene jusqu'au retour de la faim physiologique, on s'aperoit que la langue, mme si elle tait trs encrasse pendant la cure, se nettoie spontanment, souvent en un jour ou deux, parfois en l'espace de quelques heures, et que ce nettoyage prcde de peu la sensation de la vraie faim, au-del de laquelle il serait dangereux de prolonger le Jene. Je suis donc d'avis de SHELTON sur ce point : il serait souhaitable de faire faire, chaque malade qui vient jener, une dure maximum car le rsultat est toujours meilleur. On doit bien comprendre que ce n'est pas en huit, dix ou quinze jours que l'on peut liminer des toxines accumules pendant dix, vingt, ou trente ans d'erreurs alimentaires ou mdicamenteuses. C'est pourquoi je ne suis pas de l'avis de ceux qui prconisent des cures de jenes courtes, rptes frquemment, comme moyen de gurison valable. J'ai dj dit que ces cures courtes doivent tre considres comme, tout au plus, le moyen de maintenir l'effet salutaire obtenu par une cure longue. Cependant, je voudrais prciser un autre point : il existe toute une catgorie d'individus qui ne sont pas proprement parler des malades, mais qui sont encrasss, intoxins et ne le sont pas suffisamment pour prsenter des troubles prcis. Ce sont des gens apparemment bien portants, mais parmi ceux-ci, beaucoup sont obligs professionnellement d'avoir une alimentation drgle, excdentaire, soit tous les jours parce qu'ils mangent au restaurant, soit plusieurs fois par semaine
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parce qu'ils reoivent ou sont reus au restaurant ou des repas plantureux. Ces personnes, apparemment en bonne sant, peuvent maintenir trs facilement ce bien-tre moyennant une ou deux cures par an de 8 10 jours de Jene, suivis de 4 5 jours de ralimentation progressive. Moyennant cet arrt de 2 semaines, une ou deux fois l'an, ils dcrassent leur foie et tout leur organisme, et peuvent donc continuer de mener une vie usante, en reculant l'chance de la maladie, sinon en l'vitant compltement. Bien sr cette attitude n'est peut-tre pas trs logique, elle ressemble un peu aux personnes qui vont se confesser pour mieux pouvoir pcher, mais enfin il n'est pas douteux qu' notre poque, certaines situations, certaines professions, obligent rellement les individus agir ainsi sous peine de passer pour des originaux ou des maniaques, s'ils voulaient tout prix maintenir un rgime sain et quilibr. Mais revenons la dure souhaitable d'une cure de Jene suivant SHBLTON et suivant moi-mme puisque, je l'ai dit, je suis de l'avis de ce naturopathe amricain. Il faudrait que chaque malade qui jene puisse effectuer une dure de Jene maximum s'il veut obtenir un rsultat complet. Mais... car il y a un MAIS majeur, le retour de la faim physiologique et le nettoyage spontan de la langue, ne sont obtenus qu'aprs des dures de cures excdant toujours 30 jours de Jene et bien souvent davantage : 40 ou 50 jours. De plus, ces longues cures de Jene ncessitent une priode de ralimentation plus progressive, donc plus longue, ainsi qu'une convalescence galement prolonge. Autrement dit, pour une
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priode de Jene de 40 jours il faut prvoir une dure totale de 3 mois pendant lesquels le malade ne devra pas travailler. Il faut donc considrer cela comme un idal car, de nos jours, bien peu de personnes disposent d'un temps suffisant pour effectuer ces cures compltes et parfaites. Cela est vraiment regrettable car il faut avoir vu les rsultats qu'elles donnent pour comprendre rellement toutes les possibilits du Jene. C'est pourquoi, j'ai pens qu'il pouvait tre possible d'acclrer l'limination toxinique procure par le Jene en lui adjoignant certaines dirapeutiques, dites naturelles parce qu'elles ne font appel qu' des lments provenant de la nature, et qui n'entravent pas, tout au contraire, les ractions salutaires et spontanes de l'organisme. Ces mthodes constituent l'arsenal de ce que les anglo-saxons nomment la naturopathie, mthodes qui sont bien codifies et pour lesquelles des cours sont donns dans les Facults amricaines qui dcernent les diplmes de Naturopathie. Il est souhaiter, d'ailleurs, que ces mthodes soient un jour reconnues en France. Ce sont ces mthodes complmentaires du Jene et augmentant son efficacit que nous passerons en revue dans un chapitre ultrieur. 4. R ALIMENTATION
J'ai dj dit quelques mots sur cette priode qui suit immdiatement la cure de Jene dans le chapitre consacr aux checs rels ou apparents du Jene, mais je voudrais ici dvelopper cette question, car elle est capitale. Tout au dbut de ma pratique du Jene, j'appliquais la mthode de ralimentation employe par le Dr B ER-
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T HOLLET et je dois dire que les incidents taient frquents. Depuis lors, j'ai modifi plusieurs fois la faon de ralimenter les malades, toujours dans le sens de la progressivit.
Actuellement je fais prendre aux malades pendant les deux premiers jours, uniquement des jus, alternativement jus de fruits et jus de lgumes, raison de 4 jus le premier jour et de 6 jus le 2" jour. Puis le 3 jour, on donne uniquement des crudits, fruits et lgumes encore, mais sous leur forme solide cette fois. Le 4 jour mme rgime, en augmentant lgrement les quantits. Le 5 jour seulement, on ajoute ces crudits des crales sous forme d'une bouillie de bl complet le matin, et de pain complet midi et soir. Le 6 jour on ajoute cette alimentation un plat cuit, suivant la mthode M O N O , c'est--dire un plat cuit sans aucune matire grasse chauffe. Cette alimentation M O N O est d'ailleurs poursuivie pour les malades qui ont une atteinte hpatique assez marque. Pour les autres, partir du 6" jour, on passe au plat cuit l'touffe.
e e e e
Je parlerai, dans le paragraphe suivant, de l'alimentation ultrieure, c'est--dire dans la priode de postcure, ce que je viens de dire ici ne concernant que la priode o les malades sont encore en clinique, immdiatment aprs le Jene. Si je le pouvais, je rendrais cette priode encore plus progressive, mais en mme temps cela la rendrait plus longue. Or les malades sont toujours presss de partir pour des raisons familiales, professionnelles, ou pcuniaires, et comme ils sont venus surtout pour jener, ils ont l'impression que lorsque la cure de jene proprement dite est termine, ils perdent leur temps en
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demeurant en clinique davantage et ceci est une grosse erreur. En effet au cours de cette priode de ralimentation, l'limination toxinique est extraordinairement massive. Les toxines libres par les derniers jours de jene, et qui n'ont pas encore t rejetes hors de l'organisme, sont alors limines assez brutalement, emmenes par les aliments qui jouent ainsi un rle de balai. Naturellement, les organes chargs de cette limination, les reins notamment et le foie, ainsi que l'intestin, sont quelque peu malmens, voire mme surmens par cet effort nouveau qu'on leur demande. Cela se traduit par un paississement des urines, trs caractristique, qui deviennent quelquefois comparables de l'eau boueuse. D'ailleurs il n'est pas rare d'assister des symptmes de cystite dans les premiers jours de ralimentation, par suite de cette hyperconcentration urinaire, ces phnomnes de cystite tant sans gravit, et disparaissant spontanment en deux ou trois jours. Du ct digestif, cette limination due la ralimentation entrane galement des ractions qui ne se font pas toujours sans incident. On observe trs frquemment, des flatulences, des lourdeurs, des ballonnements, quelquefois des aigreurs d'estomac, qui durent deux quatre jours. Ces ractions sont dues, je l'ai dit, aux difficults d'limination des dernires toxines libres pendant la cure de Jene. Il y a galement un autre facteur retenir pour expliquer ces incidents. Pendant toute la cure de Jene les organes digestifs consacraient toute leur activit au nettoyage de leurs cellules, mais comme ces cellules n'avaient plus rien assimiler, la scrtion des sucs digestifs tait sinon totalement supprime, du
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moins rduite au maximum, et lorsque les premiers aliments arrivent dans l'estomac, et dans le tube digestif entier, ils sont forcment incompltement digrs, ce qui obligatoirement, entrane des troubles. De plus la scrtion des sucs digestifs est rythme, normalement, par l'arrive des aliments, mais dans les tous premiers jours, cette scrtion ne se rtablit pas suivant le rythme habituel. Il y a comme une priode de rodage qui pourrait se comparer assez bien la priode de rodage d'une voiture neuve, ou remise neuf, et dans un cas comme dans l'autre, la brutalit ou l'excs de rapidit, le manque de progressivit, ne peuvent tre que nuisibles. Ce sont certainement la violence et l'importance de cette remise en route, non seulement de l'appareil digestif, mais de toutes les fonctions de l'organisme, qui expliquent le phnomne, dont je parlais plus haut, de chute brutale de tension artrielle, dans les premiers jours de ralimentation, chez des malades dont la tension artrielle s'tait maintenue un chiffre normal pendant la cure elle-mme. Pour toutes ces raisons je n'aime pas que les malades partent trop tt, comme certains le demandent, en prtextant qu'ils sont bien au courant, dj depuis longtemps, des lois et rgles d'une alimentation saine, car s'ils sont dj rentrs chez eux quand ces symptmes se dclenchent, ils les interprtent souvent mal, c'est-dire comme une indigestion alors qu'ils ne sont que la traduction de l'limination dernire. Ils ne savent plus s'ils doivent continuer manger, ou supprimer tel ou tel aliment, qu'ils incriminent tort ou raison. Heureux encore qu'ils ne font pas venir un mdecin, qui ignorant tout de la question, s'empressera de cri-
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tiquer le Jene, et naturellement de donner des mdicaments, ce qui, on le conoit, n'arrangera rien. C'est ainsi par exemple que le fonctionnement intestinal ne se rtablit pas avant, dans la moyenne des cas, le 5* jour de ralimentation. Il semble assez logique de penser qu'aprs un nettoyage aussi total que celui qu'a entran une cure de Jene, on puisse attendre sans impatience que cet intestin se remplisse nouveau avant de pouvoir se vider. Et pourtant combien de malades ne trouvent-ils pas le temps trs long et combien de patience faut-il avoir ( leur place) pour les rassurer et leur faire attendre la reprise d'un fonctionnement naturel ! S'ils taient chez eux, nul doute que laxatifs ou lavements inutiles ou nocifs ne viendraient contrarier le rsultat de la cure. De plus, les troubles qui accompagnent la ralimentation, sont galement dus au fait que trop souvent les malades ne savent pas se limiter dans la quantit des aliments. La capacit gastrique est variable suivant les individus, et certains doivent se contenter de trs peu de choses les premiers jours, alors que d'autres peuvent en absorber davantage. D'autre part, aucun de ces malades ne peut prendre comme base la quantit de nourriture qu'il absorbait avant la cure, puisque dans les premiers jours qui suivent cette cure, la capacit gastrique, non seulement en volume, mais en scrtion de sucs, a considrablement diminu. En clinique on ne peut faire qu'une ration moyenne, que je m'attache rendre aussi peu importante que possible, mais il n'empche que certains trouvent cette quantit insuffisante, alors que d'autres la trouvent excessive. Il est ncessaire d'insister tous les jours auprs des malades pour qu'ils
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essaient de sentir eux-mmes la quantit qui leur convient. Malheureusement, on n'y parvient pas toujours. Enfin, beaucoup de malades ne savent pas mastiquer, ou mastiquent trs insuffisamment et ceci, qui est important en temps normal, devient capital dans les premiers jours de ralimentation. Une mauvaise mastication peut compromettre une cure de Jene et dtruire tous ses effets en irritant l'estomac, en provoquant de l'arophagie et en aggravant naturellement les troubles prcits, qui, eux seraient de toutes faons passagers. Ces deux dernires raisons, quantit de nourriture et mastication, sont des raisons supplmentaires pour garder les malades en clinique pendant cette priode, car chez eux, livrs eux-mmes et aux sollicitations de leur entourage, les erreurs, par gourmandise ou par ngligence, prendraient invitablement le dessus.
5. - POST-CURE
Par post-cure, il faut entendre non plus les tout premiers jours qui suivent le Jene, mais les mois et mme les annes venir. Le Jene immunise pas, il ne vaccine pas, et, les mmes causes produisent toujours les mmes effets, si le malade retombe dans les mmes erreurs qui l'avaient amen l'tat de maladie, peu peu il se retrouvera dans le mme tat qu'avant la cure de Jene. Il faut donc qu'aprs la cure, le malade ait une alimentation bien quilibre et adapte son cas prcis. Le rgime que je prescris en gnral, est vgtarien, souvent mme vgtalien, car quoi qu'en disent les dtracteurs, il s'agit l de rgime non seulement hypotoxique, mais aussi dsintoxiquant, c'est--dire qu'il con-
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tribue continuer le travail de nettoyage commenc par le Jene. N'oublions pas que les personnes que je vois sont de vrais malades et qu'ils sont tous, un degr plus ou moins prononc, des intoxiqus. Presque tous les malades de la viande, du pain blanc, des ufs, du beurre, ont des dficiences hpatiques ou rnales marques. Comment pourrais-je continuer laisser manger ces malades de la viande, du pain blanc, des ufs, du beurre, du fromage, etc.. ? Et encore, quand je cite ces aliments, c'est en pensant ceux que l'on pourrait trouver non falsifis, mais nous savons bien qu' l'poque actuelle, cela relve presque de l'utopie pure. Je ne veux pas m'tendre ici davantage sur ce sujet, pourtant capital, de l'alimentation, non seulement aprs une cure de jene, mais dans la vie courante. Ultrieurement paratra un livre que je prpare sur l'alimentation, et mes conceptions y seront expliques de faon prcise. Je sais bien que l'on va peut-tre me dire : encore un livre sur l'alimentation ! Quelle erreur et quelle prtention la fois ! Erreur, car il existe dj trop de systmes alimentaires qui ne font que semer la confusion dans les esprits des malades qui cherchent leur voie, livrs eux-mmes, puisque les mdecins ne les conseillent pas (et en fait on ne saurait en vouloir aux mdecins, car la dittique est sans aucun doute la partie des examens mdicaux qui tracasse le moins les tudiants en mdecine : personne ne leur en parle ! ) . Quant aux pauvres malades qui, pour une raison ou une autre, ont dcid de rformer leur faon de s'alimenter, ils sont bien en peine de savoir qui ils doivent suivre : entre les H YGINISTES , avec leurs combinai-
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sons alimentaires , les vgtaliens stricts, les fruitariens, les vgtariens qui permettent les sous-produits animaux, les partisans du rgime O SHAWA , pour ne citer que les principaux qui ont engendr toute une srie de variantes, comment pourraient-ils s'y retrouver et surtout savoir qui a raison ? Un livre de plus ne saurait qu'ajouter la confusion. Prtention, car si ce livre n'ajoute pas un systme de plus ceux, trop nombreux, dj existants, c'est qu'il contient la vrit, et c'est en ralit prtention norme, car les auteurs des ouvrages antrieurs taient des gens trs srieux, qui avaient travaill la question fond. Et bien, je pense que non. Non, je ne pense pas que la question ait t fouille comme elle le mrite. Non, je ne pense pas que ce soit folle prtention de ma part de dire : voici qui rsume tout, car en fait ce n'est pas moi qui parle, mais une autorit auprs de laquelle tous ceux qui ont crit ce sujet paraissent bien falots : J'ai cit HlPPOCRATE. Et quand on lit attentivement le pre de la mdecine, on s'aperoit que les auteurs des livres sur la dittique avaient tout simplement oubli de se pencher sur les travaux de cet homme colossal. N'oublions pas qu' l'poque d'HiPPOCRATE, la dittique jouait un rle considrable, primordial mme, car les mdecins n'avaient pas leur disposition la pharmacope actuelle, et que par les rgimes et quelques thrapeutiques naturelles annexes, ils savaient trs bien soigner, ET GURIR , aussi bien des maladies aigus que des maladies chroniques, et mme enrayer des pidmies graves, sans aucun vaccin ni antibiotique. De nos jours les mdecins pensent que les mdicaments peuvent gurir peu prs tout, et du mme
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coup ne s'occupent plus de ce que mangent leurs malades. Grossire erreur, car un malade mange deux, trois, voire mme quatre fois par jour, et une faute alimentaire, mme minime, mais rpte aussi souvent, peut trs bien tre la cause profonde d'une maladie, qu'un mdicament, aussi efficace soit-il, ne peut que camoufler mais non supprimer, tant que l'erreur alimentaire persistera. Je pense donc que s'il y a erreur elle se trouve chez ceux qui ont os crire sur l'alimentation, sans lire ni HlPPOCRATE ni G ALIEN , et qu'il n'y a nulle prtention de ma part. Tout d'abord, pourquoi s'est-il cr tant de systmes alimentaires diffrents ? A mon avis, le terme mme de systme donne la rponse. Tel chef d'cole a remarqu qu'un aliment ou une catgorie d'aliments est mal tolr par quelques individus, voire mme par lui seul, et aussitt il rige ce fait particulier en loi gnrale. Il en fait un systme valable pour toute l'humanit sans distinction. C'est la raison pour laquelle toutes ces coles diffrent souvent par des dtails trs minimes, qui n'ont gure de justification. Comment a-t-on pu en arriver l ? Ce n'est pas par stupidit ni par besoin de publicit, car, je le rpte, tous ces chefs de files sont des gens sincres et convaincus, qui croient rellement tre dans le vrai, tout simplement parce qu'ils n'ont considr qu'une partie du problme : l'aliment, et ont laiss de ct la donne primordiale : l'organisme rcepteur. Si le premier est fixe, et d'une teneur peu prs immuable, facilement dosable, le second est essentiellement variable aussi bien dans sa composition (suivant
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l'ge, le sexe, la race, l'tat de sant, le mode de vie, etc..) que dans ses ractions vis--vis de tel ou tel aliment. HlPPOCRATE nous dit : Aux individus en bon point, chair souple, colore, il importe d'user la plus grande partie de l'anne, d'un rgime assez sec, car leur constitution est humide. Quant aux personnes complexion dense, grle, d'un blond tirant sur le rouge ou le noir, leur rgime doit tre assez humide pendant la plus grande partie du temps, car elles ont le corps sec Les jeunes gens feront bien d'user aussi d'un rgime assez mollient et humide, car cet ge est sec et le corps y a de la fermet. Au contraire, les personnes sur le retour, se tiendront la plupart du temps un mode assez sec, le corps cette poque de la vie tant humide, relch et froid. I L FAUT RGLER LE RGIME SUIVANT L'GE, LA
SAISON, L'HABITUDE, LE PAYS, ET LA C O M P L E X I O N EN SUPPOSANT RESPECTIVEMENT AU RGIME DES CHALEURS ET DES FROIDS : C'EST DE CETTE FAON QU'ON SE PORTERA
LE MIEUX .
En ce qui concerne l'influence des saisons sur l'alimentation, H IPPOCRATE nous avait dit prcdemment : Les particuliers doivent ainsi rgler leur rgime : en hiver manger le plus, boire le moins, la boisson sera du vin aussi pur qu'il sera possible, les aliments seront du pain et tous mets rtis. En cette saison on usera aussi peu de lgumes, de la sorte que le corps sera son maximum de scheresse et de chaleur. Quand vient le printemps, alors on boira davantage du vin plus tremp par petits coups, on usera d'aliments plus mollients et en moindre quantit. Au pain, on substituera la pte de farine d'orge, on diminuera pour la mme raison ce qu'on mange en fait de mets, lesquels
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seront tous des mets bouillis. Au printemps on commencera prendre des lgumes en petites quantits, afin de se disposer pour l't, l'aide de substances plus mollientes, de mets bouillis, de lgumes bouillis et crus ainsi que de boissons aussi trempes et abondantes qu'il sera possible, mais en vitant par un usage progressif et sa0 Tc(t) Tj2.29570p71mrusquer0 Tc(f) Tj1.811 T796.3
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tre exactement l'objet de son travail. Les uns ont trait une partie, les autres une autre : l'ensemble, aucun des devanciers ne l'a embrass. I L N E FAUT BLMER AUCUN
r / E U X DE N'AVOIR PU FAIRE LA DCOUVERTE, MAIS PLUTOT DE LOUER TOUS D'AVOIR ENTREPRIS LA RECHERCHE .
Il est vraisemblable que certains, lisant ces lignes, diront : Tout ceci n'a aucune valeur, car tout repose sur des enseignements de vieilles barbes antiques, depuis longtemps dpasss et oublis . Oublis certes (c'est mme le seul reproche qu'on puisse leur faire), mais dpasss, certainement pas. Au contraire, en lisant leurs ouvrages, on se sent trs petit et l'on est oblig de ngliger les objections de ceux qui font preuve d'un orgueil assez incommensurable, pour se croire, non seulement leurs gaux, mais mme leurs suprieurs en se permettant de critiquer leurs conclusions. Il faut reconnatre cependant, que les circonstances et les contingences de la vie moderne empchent trop frquemment beaucoup de malades de suivre exactement et sans relche, le rgime prescrit, mme s'ils le dsirent ardemment. Les obligations professionnelles ou honorifiques, par exemple, entranent souvent des carts auxquels il est difficile d'chapper. C'est la raison pour laquelle je conseille toujours d'effectuer priodiquement de courtes cures de Jene : 2, 3 ou 4 jours tous les mois ou toutes les 6 semaines. Ces cures courtes peuvent tre faites domicile, sans danger et sans surveillance mdicale continue, d'autant plus facilement que le malade qui a fait une longue cure sait alors qu'il ne risque rien, connat les ractions qui peuvent se produire et n'a, ainsi, aucune apprhension.
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Ces cures ont l'avantage d'liminer priodiquement les toxines qui auraient pu s'accumuler de nouveau, par suite, prcisment, de ces carts plus ou moins obligatoires dont je parlais plus haut, et donc de maintenir le malade un taux de dsintoxication peu prs identique celui que la cure de Jene en clinique avait procur. Ces cures priodiques sont utiles mme pour les malades qui ne font pas d'cart de rgime, car le simple fait de vivre, mme avec un rgime idal entrane un certain encrassement cellulaire. Cest l d'ailleurs le processus mme du vieillissement et c'est galement ainsi que l'on peut expliquer l'action rajeunissantes ou du moins anti-vieillissante, du Jene.
CHAPITRE VI
THRAPEUTIQUES
NATURELLES LE JEUNE
PENDANT
je l'ai dj dit dans un chapitre prcdent, concernant la dure de la cure, il serait certainement trs souhaitable de pouvoir appliquer tous les malades qui ont besoin d'un traitement par le Jene, des dures de cure maximales, c'est--dire poursuivies jusqu'au dcrassage complet de l'organisme ce qui se traduit par le nettoyage spontan de la langue et par le retour de la faim physiologique. Mais malheureusement ceci est trs rarement ralisable.
OMME
Nous sommes placs devant le dilemme suivant : soit faire des cures incompltes, qui ne donneront qu'un rsultat partiel et tout aussi incomplet, soit n'appliquer le Jene qu' des personnes disposant du temps voulu. On comprend aisment que cela ne saurait tre une solution valable, dans un cas comme dans l'autre. C'est pourquoi j'ai pens que l'on pourrait essayer d'activer l'limination des toxines au cours de la cure de Jene, de telle faon que, si possible, une cure de Jene de 20 jours, fait dans certaines conditions, quivale une cure de 40 jours pendant laquelle le jene seul serait appliqu. Il suffit pour obtenir ce rsultat, d'adjoindre certaines thrapeutiques, que l'on peut qualifier sans arrire pense de naturelles, puisqu'elles ne font appel qu' des lments provenant directement de la nature, sans
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aucun appoint mdicamenteux, donc des thrapeutiques qui ne font qu'aider l'limination des toxines, en utilisant notamment au maximum cet monctoire naturel qu'est la peau, dont les millions de pores ont perdu chez les hommes civiliss l'habitude de fonctionner. L 'limination de toxines par la sueur, lorsqu'elle est pousse au maximum par les thrapeutiques naturelles que nous allons envisager dans un instant, est considrable et reprsente certainement une aide prcieuse au cours d'une cure de Jene. Naturellement d'autres thrapeutiques que la sudation peuvent tre employes, du moment qu'elles n'entravent pas les ractions spontanes de l'organisme et du moment que n'est viole aucune loi de la nature. Cest en cela que consiste l'originalit de la cure pratique la clinique du Belvdre, et je tiens y insister. En effet bien avant moi, beaucoup de thrapeutes avaient appliqu le jene comme mthode de traitement. Je ne citerai parmi les plus illustres que les Drs G UELPA, E Y R E T , B ERTHOLLET ..., sans vouloir m'appesantir sur l'histoire du jene en tant que thrapeutique, car cette partie a t tudie de faon magistrale par le Dr B ERTHOLLET dont je me considre le disciple, dans son livre L E RETOUR A LA SANT PAR LE JEUNE . D'autre part, depuis trs longtemps galement, certains utilisaient des thrapeutiques naturelles, notamment l'hydrothrapie chaude ou froide, la kinsithrapie, etc.. et obtenaient, dans certains cas, des russites trs satisfaisantes. Mais personne jusqu'ici n'avait pens associer ces deux genres de thrapeutiques, qui sont pourtant trs complmentaires, et je puis dire que tout de suite les
THERAPEUTIQUES NATURELLES
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rsultats sont venus m'encourager et confirmer la vracit de mon point de vue. Si jusqu'alors personne n'avait tent cet essai de traitements combins, c'tait peut-tre parce que l'on craignait que les jeneurs ne puissent supporter des thrapeutiques qui quelquefois fatiguent apparemment des personnes qui s'alimentent mme copieusement. Pourtant l'exprience me prouve que mme au 20* ou 30 jour de jene, ces thrapeutiques sont trs bien supportes, et je me suis mme persuad qu'elles sont d'autant mieux supportes que l'organisme est nettoy, ce qui n'est pas le cas videmment lorsque l'on fait ces mmes traitements au cours de la vie normale.
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Je n'ai donc rien invent, puisque le jene et les thrapeutiques naturelles existaient bien avant moi, on peut mme dire qu'elles remontent la plus haute antiquit. J'ai seulement eu une ide, je l'ai applique et les rsultats sont l pour me prouver que j'avais raison. Je viens de parler des rsultats, j'aurai l'occasion d'en reparler dans un chapitre ultrieur, mais je pensais surtout au rsultat qui est cherch lorsqu'on fait jener un malade, c'est--dire au nettoyage de l'organisme. Je dois dire que j'ai pu assister de nombreuses fois au nettoyage de la langue et au retour de la faim physiologique dans des dlais relativement courts, quelquefois 15 jours, mais souvent dans les 21 jours de jene qui constituent la dure moyenne des cures la clinique du Belvdre, alors que, je le rpte, par le jene seul, cela se voit trs rarement moins de 40 jours de cure. Quelles sont donc les thrapeutiques naturelles appliques ? Naturellement jene et alimentation rationnelle en sont les bases, compltes suivant les cas par :
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applications de boues volcaniques chaudes, saunas, hydrothrapie : bains et douches chaudes ou froides, bains de Kuhn, bains de mousse, ionozon, vibrothrapie, ozonothrapie (ozone intraveineux, intramusculaire, intrarectal et en insufflations). acupuncture, vertbrothrapie, diathermie, ultra-sons, hypnose, training autogne de SCHULTZ, lavages intestinaux (entroclyse), homopathie. Auriculothrapie, Thalassothrapie, Yoga Quelques Puristes intransigeants trouveront peut-tre que certaines de ces thrapeutiques n'ont rien voir avec les traitements naturels, notamment la diathermie, les ultra-sons et peut-tre l'homopathie, puisqu'il s'agit l de mdicaments. Je pense que la vie est Individualit, et que dans ce domaine toute gnralisation est une faute, et tout systme une erreur contre la nature. Les thrapeutiques dont je viens de parler ne gnent nullement l'organisme, puisqu'elles ne font que le drainer, ou aider au drainage naturel. Je suis homopathe depuis 20 ans, et du mme coup oppos tout ce qui peut tre toxique ou nuisible, mme si cela procure un bienfait apparent dans l'immdiat. C'est pourquoi je suis certain de ce que j'avance et je sais trs bien, par exemple, qu'il est difficile de parler de mdicaments, au sens habituel du mot lorsque l'on parle de traitements homopathiques. Ceux-ci sont
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dnus de toute toxicit. La meilleure preuve en est donne par le fait que si un enfant, mme trs jeune, absorbe un tube entier de granuls homopathiques par gourmandise, il n'en ressent pas le moindre malaise, ce qui ne saurait tre s'il s'agissait d'un produit toxique. D'ailleurs n'est-ce pas l prcisment une critique que l'on adresse souvent aux mdecins homopathes, de n'administrer leurs malades que des pilules qui ne contiennent absolument rien ? Nous voici donc, pauvres homopathes, pris entre deux feux : les uns qui nous reprochent de donner des mdicaments qui ne sont que de l'eau, les autres qui nous accusent de donner des mdicaments toxiques, tous ces reproches tant provoqus par le mme mdicament ? Cest prcisment d'ailleurs cette position du juste milieu qui me rassure et qui me fait penser plutt, encore une fois, que ce sont les extrmistes d'un bord ou de l'autre qui ont tort. Quant la diathermie ou aux ultra-sons, s'ils taient rellement nocifs ou dangereux, alors que deviendrionsnous, puisque nous sommes baigns en permanence dans des ondes de cette nature ? Pour donner plus de poids mon argumentation, je voudrais reprendre un petit article sign P A M P H I L E , paru dans la revue La sant Spirituelle dont j'avais fait tat dans la premire dition de ce livre et que je vais citer in extenso, car il reste toujours aussi vrai et qui s'intitule LES CONDITIONS DE LA SANT . De nombreux gurisseurs, prophtes et rformateurs, vous promettent la sant condition que vous suiviez exclusivement leur mthode personnelle, la seule valable; ils arguent de quelques rsultats intressants, mais fragmentaires, pour imposer, sans discernement,
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leurs solutions tous les tempraments et sous tous les climats. Mfions-nous des gnralisations htives et de l'esprit sectaire qui prend la partie pour le tout. Certes, l'alimentation est importante, mais l'homme ne se nourrit pas seulement de pain. D'accord, la respiration, la relaxation et la culture physique sont ncessaires l'quilibre, mais elles ne sont pas suffisantes. L'tre humain agit, en outre, sur son corps, par ses penses, ses images et les sentiments qu'il prouve : L'homme est compos, en proportions variables, des quatre lments traditionnels auxquels il faut ajouter un 5 : I'E THER OU quintessence, c'est--dire la cinquime essence. Il en dcoule 5 moyens d'action, c'est--dire cinq sortes de soins rsums sur le tableau ci-dessous :
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Ces cinq sortes de thrapeutiques se subdivisent chacune en deux : l'un positive, qui consiste procurer l'tre un lment qui lui manque : solide, liquide, gaz, chaleur et pense, l'autre ngative, qui consiste retirer de l'tre un lment excdentaire. Il est clair que les partisans exclusifs d'une seule de ces mthodes, a fortiori d'une slection troite d'aliments ou d'exercices physiques, ne peuvent pas prtendre l'universalit. Le Moyen Age avait un adage qui s'nonce ainsi : bonum ex intgra causa, malurn ex quocumque efectum , et qui signifie que, pour raliser un bien, il faut le concours de la totalit des causes, tandis que le mal provient de la dfaillance de n'importe laquelle. On peut avoir des muscles puissants, un cur excellent,
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des nerfs rsistants, un tube digestif toute preuve, et cependant, souffrir d'une simple carie dentaire. La sant est un quilibre dlicat, pour la ralisation duquel TOUS LES MOYENS SONT A EMPLOYER SIMULTANMENT. PARTIES DU CORPS os - muscles THRAPEUTIQUES POSITIVES NGATIVES
LMENTS
TERRE
jene alimentation rationnelle purge argile - fangothrapie culture physique vibro thrapie kinsithrapie boissons bains hydrothrapie sudation cure de soif saigne
EAU
AIR
appareil respiratoire
rtention du ozone bol d'air Jacquier souffle hatha - yoga bain de soleil chaleur application de glace
FEU
ETHER
Je dois dire que j'ai lgrement modifi le tableau ci-dessus. En effet dans la colonne concernant l'lment air, ce tableau comprenait l'origine dans la thrapeutique positive : hatha-yoga, dans la thrapeu-
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tique ngative : rtention du souffle. De mme que dans la colonne ther il tait indiqu dans la thrapeutique positive : raja-yoga et dans la thrapeutique ngative : cure de sommeil. Il est bien vident que je ne saurais apprendre mes malades dans l'espace des quelques jours d'hospitalisation la pratique du yoga, car ceci demande un entranement progressif et une assiduit de longue dure. Cependant nous avons un professeur de yoga trs qualifi qui donne les premiers lments ceux qui le dsirent et qui, ainsi initis et convaincus, peuvent continuer le yoga leur retour chez eux. D'autre part, la cure de sommeil, telle qu'elle est pratique habituellement, est pour moi une grossire erreur. En effet, ces cures de sommeil consistant en gnral administrer au malade des doses absolument ahurissantes de barbituriques ou de stupfiants de faon le plonger dans une demi-lthargie qui peut toutefois, mais trs rarement, donner le repos un esprit perturb. De toutes faons, mme s'il y a amlioration aprs une cure de sommeil, elle ne pourrait tre durable, car l'intoxication provoque par ces thrapeutiques chimiques entrane une telle atteinte du foie et des reins, qu'au bout de quelque temps cet encrassement se traduit par une rechute, comme j'ai pu le constater chez de nombreux malades qui sont venus dans ma clinique aprs des cures de sommeil inutiles. Je prfre de beaucoup remplacer ces cures de sommeil artificielles par la relaxation et la vibrothrapie qui facilite cette relaxation, mais nous reparlerons de cette thrapeutique dans un instant. Quant l'ozone et au bol d'air, ils constituent bien une thrapeutique puise dans l'lment A I R puisque
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il ne s'agit l que de super-oxygne, cet lment vital dont nous ne saurions nous passer plus de quelques minutes. Nous allons passer maintenant en revue celles de ces thrapeutiques dont je dispose, afin de mieux les expliquer. Je ne parlerai naturellement pas du jene, des purges, et de l'alimentation rationnelle, les chapitres prcdents suffisent sur ce point. En ce qui concerne l'argile, je l'utilise quelquefois, en cataplasme principalement, mais je prfre utiliser les boues volcaniques qui viennent d'Italie, de la rgion bien connue d'ABANO, qui constituent bien un lment provenant directement de la terre, et que l'on applique sur la peau du malade, une temprature assez leve. Elles ont aussi sur l'argile l'avantage d'agir par une trs lgre radioactivit, possdant ainsi une action antiinflammatoire, sdative, et dcongestionnante trs spectaculaire. Je les emploie principalement dans toutes les affections douloureuses, notamment les arthroses, arthrites, rhumatismes, dans les nvralgies, mais elles donnent aussi de trs bons rsultats en applications sur le foie, la vsicule biliaire, les reins, les intestins, les organes gnitaux, qu'elles parviennent dcongestionner et faire fonctionner d'une faon plus efficace. Par culture physique, il ne faut pas obligatoirement entendre les mouvements que l'on pratique en gnral en salle spcialise, mais tout simplement les exercices physiques d'une manire gnrale. Pendant la cure de jene, je recommande tous mes malades d'effectuer quelques exercices ds le rveil, mais surtout d'effectuer des promenades, des mouvements respiratoires au cours de ces promenades, et beaucoup de ces malades
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sont tonns de ressentir, au retour, une amlioration de leur tat gnral, un dynamisme meilleur, en un mot une forme plus grande. Cela s'explique, car la marche acclre la circulation du sang et favorise son oxygnation par les mouvements respiratoires engendrs, ainsi que par l'oxygnation, meilleure l'extrieur, videmment, que dans une chambre. Dans le cadre de la culture physique, nous disposons galement des massages, de la gymnastique corrective et de toutes les ressources de la kynsithrapie. Je ne m'appesantirai pas sur cette thrapeutique bien connue maintenant, je rappellerai simplement que les massages sont utiles, pour agir sur les muscles contracts, sur la cellulite, et toutes les formes de rtention hydrique, sur les affections articulaires vertbrales, sur les nvralgies ou les nvrites, sur les troubles circulatoires, etc.. Les massages constituent en quelque sorte une gymnastique passive qui permet une meilleure limination des dchets par leur mobilisation et leur mise en circulation gnrale. La vibrothrapie est une mthode de traitement qui est rapprocher de la culture physique ou de la kinsithrapie. C'est en somme une culture physique facile pratiquer, puisqu'elle ne ncessite aucun effort de la part du malade. On la pratique au moyen d'une table spciale divise en 3 plateaux caoutchouts (thorax, abdomen, membres), capables de vibrer sparment ou simultanment, un rythme de basse frquence. Grce des moteurs individuels, on peut rgler l'amplitude et la frquence des vibrations de chaque plateau. Cette mthode a t dcouverte par des mdecins de l'aronautique, qui s'taient aperus que les vibrations rgu-
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Hres provoques par les moteurs d'avions, avaient une action thrapeutique. Par la vibrothrapie, on obtient une dtente musculaire et nerveuse trs apprciable ainsi qu'une acclration de la circulation veineuse, ce qui la rend trs utile dans les contractures musculaires ou nerveuses, les insomnies, les nvralgies, les constipations spasmodiques et d'une manire gnrale tous les troubles d'origine veineuse (varices, ulcres variqueux, engelures, acrocyanose, e t c . ) . Je passerai rapidement sur les boissons et la cure de soif, puisque j'ai dj dit que dans certains cas, pendant la cure de jene, des malades devaient boire abondamment des tisanes ou de l'eau minrale alors que d'autres taient soumis la cure de soif en vue d'obtenir une action sur les reins. Par contre, j'insisterai davantage sur le chapitre de la sudation, vu son importance primordiale dans la gurison des maladies.
LA
SUDATION
Je ferai de larges emprunts pour ce chapitre mon ami le biologiste Pierre MARCHESSEAU dont le Dr W. D E V I E N T , mdecin allemand, disait : Moi-mme, disciple d'HlPPOCRATE, je salue en l'auteur un superconfrre de la ligne des Lusr, S CHULTZ, G RAHAM, L I N DIAMR, T R A I X . P. MARCHESSEAU a crit un livre qui s'intitule les cures de sudation et autre mthode naturelle de dsintoxication par la peau qui permet de mieux comprendre toute l'importance de cette mthode thrapeutique. Pour lui, comme il l'indique et le rpte dans tous ses crits : Pour gurir ou rester jeune (rajeunir =
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gurir) la mthode se ramne toujours l'limination. Elle se rsume aux trois prceptes suivants : 1) asscher la source toxmique en rduisant l'alimentation, 2) librer les centres nerveux et diencphaliques qui commandent l'limination (relaxation et sommeil), 3) aider drainer les humeurs en ouvrant largement les monctoires et principalement la peau. De ces 3 grands principes de la naturopathie, nous avons pu dj voir que le jene assure l'application absolue du premier, c'est--dire l'asschement de la source toxnique par suite de la rduction, et mme de la suppression, de l'alimentation. Nous verrons ultrieurement l'application du 2* principe qui consiste librer les centres nerveux et diencphaliques. Nous tudions actuellement le 3 qui a pour but d'assurer le drainage des humeurs en ouvrant largement les monctoires et principalement la peau. Nous allons maintenant tudier principalement le rle de la peau en tant qu'monctoire car, je l'ai dit et rpt souvent au cours des chapitres prcdents, les autres monctoires tels que le foie, les reins, et les intestins sont drains largement par la cure de jene, telle que je la conois. Comme l'a fait justement remarquer P . MARCHESSEAU, la peau est une membrane qui entoure les tres vivants les plus simples, c'est--dire les tres unicellulaires indiffrencis, qui, l'aide de cette simple membrane, assurent toutes les fonctions ncessaires leur substance, et il n'est pas tonnant que, dans notre organisme extrmement complexe, cette membrane joue un rle bien plus important encore que celui qu'elle joue chez les protozoaires ou tres indiffrencis.
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Elle reprsente une surface de plus de 2 m et elle assure des fonctions multiples de protection, de respiration, d'absorption, de rgulation thermique, de rception nerveuse, c'est ainsi qu'elle nous protge des chocs et des actions chimiques extrieures, qu'elle s'oppose l'entre des microbes dans notre organisme, qu'elle prserve de la chaleur et du froid en jouant un rle important dans la rgulation thermique. Elle respire, elle limine, elle filtre, elle pure les dchets, les scrtions, et toutes les toxines que les organes fatigus n'ont pu rejeter ou dtruire que d'une faon partielle. On pourrait la comparer un laboratoire chimique extrmement perfectionn. Nous ne nous attarderons pas sur les fonctions prcites mais deux particulirement nous retiendrons : 1) Les fonctions neuro-motrices de la peau, 2) Les fonctions d'limination directes. 1. FONCTIONS NEURO-MOTRICES DE LA PEAU Il est bien connu l'heure actuelle que par l'intermdiaire de la peau il est possible d'agir sur les organes profonds, les reins, les poumons, les intestins, etc.. simplement par suite d'excitations cutanes. Il existe en effet sur la surface de la peau des zones ou des points, que l'on nomme des zones de Heid, qui commandent directement les fonctions des organes profonds gnralement sous-jacents. Cest ainsi qu'agit l'acupuncture, mais galement la chaleur, le froid, des pressions, des massages, et toute action mcanique. Il s'agit en somme ici du mcanisme mme de toute la rflexo-thrapie sous quelque forme qu'elle soit employe y compris la sympathico-thrapie nasale de B O N N 1 E R , les actions des chiropactors, etc..
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Ces mthodes ne sont pas proprement parler des mthodes d'limination, mais en agissant sur les organes monctoires sous-jacents elles permettent, soit en excitant, soit en calmant ces organes, de rgler leur fonctionnement et donc d'agir indirectement sur cette fonction d'limination. En outre, la peau a une action directe sur les capillaires cutans qu'elle contient. Or ces capillaires jouent un rle trs important car, en se rtractant ou en se dilatant, ils permettent de brasser une quantit trs importante de sang et de liquides humoraux qui sont ainsi obligs de traverser plus souvent les filtres profonds. Il s'agit en somme d'une pompe capillaro-motrice, d'importance primordiale si on considre la quantit de sang qu'elle peut brasser. Cette pompe peut tre commande par les moyens d'action sur la peau dont on dispose, c'est--dire par le froid ou par la chaleur, ou par des procds mcaniques comme les massages et autre thrapeutique similaire.
P OLICARD a calcul que la surface collodale de l'organisme s'tale sur 2 0 0 ha irrigus par 1 0 0 0 0 0 kms de capillaires. On comprend toute l'importance de ce systme capillaire et naturellement l'importance des actions que l'on sera amen ventuellement dclencher sur ce systme capillaire par l'intermdiaire de la peau. 2. FONCTIONS DE L'LIMINATION DIRECTE
Lorsque la peau est sollicite plus intensment, elle peut produire des phnomnes d'limination qui lui sont propres. A la surface de la peau peuvent apparatre en certaines circonstances toutes sortes de dcharges humorales telles que sueurs acides et abondantes,
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excrtions grasses de sbum, des abcs, des srocits. mucosits, toxines, floculations, sang, lymphes et pus. Ces liminations directes de la peau se produisent soit la suite d'un chauffement spontan, comme c'est le cas dans la fivre ou les enflures ou les abcs, et d'une manire gnrale dans tous les phnomnes inflammatoires, soit par suite d'une toxmie importante mais moins aigu, ce qui est le cas lorsqu'on voit apparatre lentement des papules, des vsicules, des phlyctnes, des pustules et mme d'une faon encore plus lente, des verrues, des papillomes, des kystes, etc.. (ceci nous fait mieux comprendre l'erreur de la dermatologie et aussi d'une certaine forme de mdecine esthtique, qui s'acharnent faire rentrer ou disparatre brutalement les imperfections de la peau qui ne sont en somme que des soupapes de sret, alors qu'il faudrait au contraire les aider et mme les provoquer pour obtenir une relle et vritable gurison). Pour mieux comprendre comment la peau, qui pour les profanes reprsente simplement une membrane uniforme, peut avoir une action aussi importante, je me permettrai avec son accord de citer textuellement P. MARCHESSEAU qui fait une tude succincte mais complte et trs dmonstrative, dans sa concision, de l'anatomo-physiologie de la peau. La structure de la peau explique clairement ses . tions d'limination directe qui sont celles de la couche basale pidermique et des glandes sudoripares et sbaces. a) L ' p i d e n n e et sa couche basale L'piderme prsente une couche superficielle faite de cellules mortes ou kratinises (couche corne), et
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une couche infrieure compose de cellules vivantes, actives (couche basale ou muqueuse). Cette dernire couche, par son unit, sa structure, sa fonction, dtient un des grands secrets de la vie : celui de la polyvalence des cellules simples. Cette couche basale, en effet, ralise souvent les besoins des fonctions d'excrtion, de digestion, de synthse chimique, etc.. Tout lui semble possible. Cest un des organes les plus actifs de l'conomie. La couche basale draine, en les rabsorbant, une masse importante de dchets et de rsidus qui lui parviennent des plasmas irriguant les zones ondules, sousjacentes, du derme. Elle digre ces dchets et rsidus, dsagrge les albuminodes et les floculats, oxyde les hydrates de carbone, les acides gras, les graisses, fait participer les minraux de nouvelles combinaisons organiques. De ses digestions, en vrai chimiste, elle sait mme tirer des synthses utiles, en partant d'lments incomplets. Elle fabrique des vitamines, et plus particulirement des vitamines D, antirachitiques, avec du cholestrol; elle arrache, de dchets azots sans valeur, des acides rares, tels que le gluthation; par un tour de force inimaginable, elle mute les plus dangereux microbes en ferments utiles, donne naissance des hormones, a des cellules lymphatiques neuves, etc.. A la suite de ces digestions , elle rejette vers la surface les ultimes rsidus, rellement inutilisables, sous forme de substances neutralises, soufres, et cornes (origine de la couche corne ) . Ce phnomne de modification s'appelle la kratinisation . Il s'opre lentement et d'une manire continue, entranant des dbris de toutes sortes. Partant des rgions suprieures de la couche basale, les cellules s'lvent
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en enrobant les substances liminer, puis s'aplatissent, perdent leur noyau, et leur cytoplasme, et peu peu se transforment en kratine, bloquant les dbris comme des pierres dans de la chaux. L'limination par la couche corne se remarque aux pellicules qui se dtachent de la peau, ou la crasse qui roule sous les doigts aprs un bain de sudation. Une couche corne unie est toujours une couche active, tmoignant d'une bonne exfoliation. Par contre dans certaines formes de toxmie, avec insuffisance des monctoires profonds, la couche basale, souvent dborde, expdie vers la surface des substances en trop grande quantit, et elle prsente alors des altrations varies, dites pathologiques qui vont des simples verrues jusqu'aux ichtyoses et autres psoriasis, en passant par toute la gamme des excroissances cornes, crasses sniles, kratodermies, kratoses, etc.. L'exfoliation normale, ou les desquamations plus importantes sont les phnomnes visibles de l'limination pidermique. Les bains chauds, la sudation la vapeur, les frictions aux essences aromatiques (vasodilatrices), le soleil, l'exercice modr, etc.. favorisent le mouvement continu de la couche basale, et le renouvellement de la couche corne. Le bain d'air nocturne cre un chauffement caractristique de la peau sans doute par protection contre l'cart de temprature, cet chauffement est le fait d'une grande activit de la couche basale. Il nous a t donn d'attraper en pleine nuit d'hiver des poules perches sur un arbre. Nous avons t surpris par la chaleur dgage par ces animaux que nous nous attendions trouver glacs. Ces btes qui passent l'hiver, i peine protges, par exemple sous un simple hangar,
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ou dans quelques haies, sont exemptes des maladies habituelles en local clos et chauff : diphtrie, leucmie, etc.. Nous avons attribu cette immunit l'intense activit de la couche basale. Inversement, les peaux sches, craques, sans chaleur, paisses, rsultent d'une kratinisation ralentie par suite d'un drglement de la couche basale qui a perdu une partie de ses fonctions. L'alcool, l'ther, les acides (phniques, benzoliques, salicyliques, arsnieux), les calmants (cocaniss, opiacs, chlorates), les dsodorisants, les antisudoraux, les astreingents (formol, tanin, alun), les cicatrisants (nitrate d'argent, composs mercuriels, sels d'argent, alcool iod, rayons X, etc..) et tous les antiseptiques, y compris les antibiotiques, contribuent paralyser l'activit des couches basale et corne, ralentir les changes de la couche profonde, paissir la couche de surface, et gner le derme dans ses propres fonctions. Il n'y a pas une seule pommade dans tout l'arsenal dermato-pharmacologique qui ne soit dangereuse cet gard en bloquant l'limination cutane et les activits pidermiques. Les intolrances (allergies) sont des rvoltes de l'organisme qui se refuse laisser compltement touffer des dfenses. Les faits confirment notre point de vue. Plus les dermatologistes acquirent de l'exprience, plus ils craignent ce genre de raction, et plus encore les transferts morbides. Aussi mettent-ils le moins possible de corps actifs dans leur pommade, et les plus sages finissent par s'en tenir au talc et la vaseline aprs l'application de quelques compresses pour calmer. La dermatologie est un gros chapitre de la mdecine classique, mais la thrapeutique qui dcoule de cette longue tude, aprs
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de savantes considrations, se rduit un minuscule feuillet de soins trs simples. Lorsque la toxmie est leve, que l'pidmie est impuissant endiguer la marche humorale , que ses fonctions sont dpasses et que les filtres du derme, eux-mmes, sont dbords, les maladies de peau classiques apparaissent. Ce sont les dermatoses, aux formes varies; pyodermites, eczmas, herps, lupus, zonas, gommes, tumeurs cutanes, verrues, etc.. Il faut toujours voir dans ces formes pathologiques des manifestations d'auto-dfense par limination. Les couches de cellules vivantes s'autolysent - pour ouvrir un passage aux substances trangres, et ouvrir des brches vers la surface. Le pus monte la peau. Tout corps, aiguille, morceau d'os tend, ainsi, par ce mcanisme, tre expuls. Dans les maladies de peau, le prurit et les dmangeaisons sont causs par cette auto-destruction des chairs vivantes pour creuser le sillon d'vacuation des mtabolites. Champignons, levures, microbes, virus, vers, etc.. ne sont pas les causes des affections cutanes, comme on veut trop souvent le faire admettre. Ce sont les htes d'une peau dj malade. La preuve est que ces parasites disparaissent d'eux-mmes lorsque la peau retrouve ses fonctions normales. Les compresses et les cataplasmes chauds et humides, entretenus au niveau des altrations et excoriations cutanes sont toujours d'excellents pansements, non seulement calmants, mais encore absorbants, travaillant dans le sens de l'limination (pus tachant les compresses). Ils htent la cicatrisation, en activant l'puration. Les cataplasmes d'argile ont une action particulirement heu-
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reuse, ce point de vue. Ils agissent la manire d'normes ventouses, pompant gaz, liquides et solides. La vitesse de cicatrisation mesure assez exactement le degr de la vitalit en fonction de l'activit de la couche basale. b) Le derme et ses filtres spcialiss Sous l'piderme, se trouve le derme, couche plus paisse. Le derme est parcouru de nerfs et de fins vaisseaux. Il est richement vascularis par un immense rseau de capillaires. Il prsente, enfin dans son paisseur deux sortes de glandes aux fonctions prcises : les sudoripares et les sbaces. Les plasmas circulants, qui arrosent le derme, vont se faire filtrer travers ces deux sortes de glandes. Les premiers rejettent de la sueur, analogue l'urine, les secondes, du sbum, analogue aux mucosits pulmonaires. Les Sudoripares : on compte environ 3 millions de glandes cutanes de cette sorte, rparties sur toute la surface de la peau, raison de 250 par cm . Chacune est un nphron, comparable ceux des reins (qui en contiennent un million environ, eux deux). La peau reprsente, donc une surface d'limination deux fois plus importante que celle des reins. Si elle est moins active, c'est tout simplement que nous l'avons laisse s'atrophier (usage du vtement, dfaut d'exercice, aration et ensoleillement insuffisants). La peau de l'homme civilis est une peau morte : le grand hyginiste RICKXI a lutt toute sa vie pour faire comprendre cela ses contemporains. Il faisait des cures merveilleuses en ractivant simplement les grandes fonctions cutanes. Dans les traits classiques, on se borne n'tudier que le phnomne de thermo-rgulation, caus par
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l'vaporation de la sueur, sans mettre en vidence le rle important, majeur, de celle-ci dans l'limination. On constate le peu d'ure rejet en 24 heures par la peau, sans songer que cette activit rduite ne correspond pas la structure de la peau et qu'elle tmoigne tout simplement d'une dgnrescence fonctionnelle. Dans le coma, les fonctions rnales cdent assez vite alors que la peau continue remplir les siennes (peau sale et parchemine par l'ure). La sueur est, donc, de l'urine. Dans l'effort ou dans certaines maladies, la dose des constituants de la sueur en chlorures, phosphates, sulfates, carbonates, cratinine, acide urique, urates et ure peut mme dpasser celle de l'urine. La sueur peut rejeter encore de l'acide lactique, rsidus du mtabolisme des sucres, etc.. Les diabtiques se dsucrent par la sudation. Les formes pathologiques de l'excrtion sudorale sont les sudaminas, les miliaires, les dyshydroses, toutes les hyperhydroses localises ou gnralises, et autres bromhydroses (hyperscrtion ftide). Sueurs abondantes des athltes, sueurs chaudes des fivreux, sueurs froides des tuberculeux, sueurs du front des arthritiques, sueurs des pieds des lymphatiques, toutes sont les signes d'une dfense qui s'organise au mieux des intrts du sujet. Les sbaces : Ces glandes constituent le deuxime groupe des filtres du derme. On en compte environ 300 000. Le sbum ou substance grasse qu'elles scrtent, est destin lubrifier la couche corne et la rendre souple. Mais le rle principal des scrtions sbaces est de contribuer nergiquement aux fonctions de l'limination en rejetant des gaz carboniques, des floculats,
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des colles lipodiques, des acides gras, des mucosits draines par des voies lymphatiques, toutes substances peu solubles, analogues celles rejetes par les poumons, le nez, la gorge, etc.. Ces glandes fixent, et rejettent bien d'autres produits trangers, mdicamenteux par exemple : iode, mercure, etc.. Elles liminent l'actone du diabtique. Les glandes sbaces sont des petits poumons dissmins sur toute la surface du corps. Lorsque les sbaces sont activement sollicites, la peau devient brillante, huileuse (sborrhe), les glandes s'enflamment (acn) et des bacilles sborrhiques, des staphylocoques ou des coccis spciaux peuvent se dvelopper sur ce terrain. c) L'hypoderme et le stockage Le derme repose sur un tissu mailles larges appel hypoderme. C'est un lieu idal de saturation, lorsque l'activit gnrale de l'organisme est encore assez grande, et lorsque celle de la peau par contre commence tre dficiente. La graisse, la cellulite, les lipomes viennent gonfler les cellules de l'hypoderme, donnant aux corps les formes que l'on sait. Sous les pousses massives, et devant le barrage d'une peau inactive, l'hypoderme se surcharge vite. Le stockage des rsidus indique la limite de l'tat de sant. L'obse meurt jeune. Cette priode floride qui constitue celle de l'engraissement dsire, voulue, et considre comme un signe de force, n'est en ralit que la premire manifestation d'un dsaccord entre le rythme de l'assimilation et celui de la dsassimilation et l'annonce de la dcrpitude. Les femmes cellulitiques dprissent lentement par asphyxie cutane, et empoisonnement.
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Gammes de l'limination cutane : la transpiration normale reprsente le premier stade visible, aprs celui cach du mtabolisme de la couche basale pidermique et de l'exfoliation continue de la couche corne. La transpiration se manifeste doucement au cours de la vie quotidienne, ou abondamment au cours d'une activit musculaire soutenue, ou d'une maladie aigu-fivre. Les rfractaires la sudation sont des sujets sans vitalit. Le deuxime stade est celui des lsions cutanes, qui cherchent compenser des transpirations nettement insuffisantes, ou des excrtions sbaces trop rduites. Selon le cas, c'est l'ruption brutale et intense de l'urticaire, ou la monte plus lente des divers eczmas. Nous avons, ainsi toute la gamme habituelle des ractions cutanes, lsionnelles, allant du simple eczma suintant, en passant par l'eczma sec, lichnifi, et autres formes, jusqu' la sortie lente et froide du psoriasis. Enfin l'limination peut adopter des allures plus graves, excorations profondes des furoncles, des ulcres, des abcs. Nous devons donc, en toutes circonstances, nous rappeler l'anatomophysiologie cutane, et le rle de la peau dans la grande fonction liminatrice qui conditionne la gurison. Ne pas le faire c'est refuser de comprendre un des phnomnes les plus authentiques de la matire vivante, et c'est continuer errer dangereusement dans la voie des recherches et des applications locales, contraires la nature. Toutes les liminations de surface sont prcieuses, et doivent tre respectes, voir sollicites. La peau est un vaste monctoire; et, notre sens, les mthodes hyginiques qui s'intressent cultiver les grandes fonctions de la peau et l'limination cutane constituent un des plus grands chapitres de l'art de la sant .
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On conoit donc que l'on puisse agir sur la peau de faon trs varie du moment qu'il s'agit en somme de provoquer ces possibilits d'action rflexe ou d'action directe. Je ne m'attarde pas sur les procds par congestion, qu'il s'agisse de procds caloriques, de procds par rvulsifs ou des fivres spontanes, ni sur les procds par exsudations, provoqus l'aide de diffrents produits mdicamenteux (vsicatoires notamment) ni sur les procds par excorisation (brlures, saignes, abcs spontans ou provoqus) mais j'en arriverai tout de suite aux cures de sudation, c'est--dire la dsintoxication par la sueur qui reste la forme la plus naturelle de l'limination cutane. On peut faire transpirer la peau soit par des exercices localiss ou gnraliss, sur lesquels encore je ne m'tendrai pas car ils relvent plutt de la Kinsithrapie, de la culture physique, soit par les bains ou les vapeurs qui constituent en somme la thrapeutique que nous appliquons, comme annexe du jene intgral. Pour provoquer la sudation, je dispose de diffrents moyens. J'ai dj parl des applications de boues volcaniques provenant d'Italie, je n'y reviendrai pas, si ce n'est pour souligner qu'outre leur action proprement dcongestive par leur radioactivit, ces boues possdent galement une action d'limination par la chaleur laquelle elles sont portes lorsqu'on les applique sur l'organisme malade. Je dispose galement de toute l'hydrothrapie chaude telle qu'elle a t applique par de trs nombreux prdcesseurs et notamment le Dr SALMANOFF l'poque actuelle. Le Dr SALMANOFF employait sur une trs large chelle les bains chauds hyperthermiques. Dans son livre SECRETS ET SAGESSE OU CORPS le Dr SALMANOFF
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dmontre que la sant est une affaire d'irrigation des cellules : j'estime, dit-il, qu'il n'y a pas de maladies locales, de maladies des organes. C'est toujours l'homme total qui est malade. L'homme c'est d'abord 200 ha de surface collodale irriguer, dont 140 sont arross par des liquides extra et intra cellulaires. Cest une mdecine de l'homme total qu'il faut raliser, et une mdecine en profondeur par la circulation sanguine amliore, le dveloppement maximum des capillaires, et l'activit accrue des filtres organiques que sont les reins et la peau. Ce sont les bains hyperthermiques qui constituent la mthode la plus puissante, et la plus efficace, qu'il s'agisse d'une septicmie, d'une artrite, d'un diabte, d'un glaucome, ou d'un rhumatisme chronique ou bien de toute autre maladie. On me dira : Comment pouvez-vous garder la prtention d'amliorer et mme de gurir des manifestations morbides tellement diffrentes ? Comment osez-vous recommander une mdication universelle ? Ma rponse : le drame de chaque agression morbide est conditionn par l'accumulation de substances nocives que l'organisme est incapable de dsagrger, de brler, et de rejeter. La fivre artificielle dsagrgera les mtabolites toxiques, et rduira les grosses molcules qui seront limines plus facilement par la peau. On brle dans les jardins les feuilles mortes, on brle dans les villages les ordures; les bains hyperthermiques brlent les poussires organiques, balayant les routes de communication, expulsent les dchets et purifient les humeurs. Je ne veux pas faire un historique complet de la question de la balnothrapie chaude, ceci nous entranerait trop loin et nous ferait remonter dans l'histoire
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jusqu' la plus haute antiquit. Une variante de cette balnothrapie chaude consiste employer les bains de mousse . Le bain de mousse se pratique dans une baignoire au fond de laquelle se trouve un plancher spcial comportant une tubulure dans laquelle de l'air arrive sous pression au moyen d'un compresseur. Cet air est pulvris, par l'intermdiaire des tubulures, en une multitude de bulles qui crent un lger massage, une vibration de l'eau. On ajoute dans ces bains chauds des produits moussants base de plantes qui forment une mousse extrmement abondante, homogne, constituant un cran au-dessus de l'eau du bain et permettant celle-ci de ne pas se refroidir. Ces bains de mousse ont une triple action. Ils agissent d'une part par la chaleur de l'eau employe, en provoquant ce phnomne de sudation si important que nous venons d'tudier, ensuite en crant un micromassage de la surface cutane grce cette multitude de bulles produites d'une faon continue pendant toute la dure du bain, bulles qui agissent ainsi sur les capillaires, et enfin par l'action mme des plantes qui sont ajoutes au bain. Cest ainsi par exemple que pour un malade qui prsente des troubles d'hypernervosit ou d'insomnie, il sera intressant d'adjoindre l'eau du bain de la valriane. S'il s'agit d'un rhumatisant, on emploiera de prfrence des aiguilles de pins, etc.. Autre moyen de sudation provoque : l'appareil dnomm ionozon. Le ionozon consiste en une grande caisse dans laquelle le malade est enferm, en position couche, sa tte seule dpassant de l'appareil. Dans cet appareil est insuffl de la vapeur, mais cette vapeur est, par l'intermdiaire d'un appareil spcial, ionise
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ngativement, ce qui lui donne la proprit d'tre absorbe plus facilement par la peau, et donc de pouvoir d'une part, nettoyer plus profondment les pores de la peau, d'autre part, de faire pntrer travers la peau, grce cette ionisation ngative, les substances que l'on incorpore la vapeur. Dans le cas du ionozon, on adjoint de l'ozone la vapeur, ou toute plante au moyen d'un appareil d'arosol. Cet appareil permet de provoquer une sudation importante et galement d'agir d'une faon plus complte par les substances que l'on introduit en mme temps que la vapeur, notamment par l'ozone sur lequel nous reviendrons ultrieurement. Nous utilisons galement le sauna. Le sauna est un appareillage qui est connu depuis trs longtemps en Finlande, et import en France depuis de nombreuses annes. Il consiste en une cabine dans laquelle une ou plusieurs personnes peuvent se tenir, soit debout, soit couches, et o se trouve plac un appareil de chauffage dgageant une chaleur sche. Cette chaleur est rpartie par des galets qui sont chauffs trs fortement par l'appareil. Un appareil permet de propulser l'intrieur de cette cabine l'air extrieur qui est charg d'ozone au cours de son passage au travers du ventilateur. La chaleur intrieure de la cabine de sauna peut tre porte jusqu' 90 et mme 100 . Il s'agit l d'une chaleur sche. La malade reste dans la cabine entre 20 mn et 1 h suivant l'importance du chauffage et suivant le cas particulier du malade. Bien souvent d'ailleurs, les sances de sauna sont entrecoupes de douches tides ou froides qui provoquent une raction importante et salutaire, et une acclration de la circu-
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lation sanguine, donc des changes nutritifs et de l'limination toxinique. Nous voyons donc que nous disposons ici de plusieurs moyens de provoquer cette sudation dont nous avons vu plus haut toute l'importance et toute l'efficacit. Ces procds dont nous disposons se rpartissent en deux catgories : les uns agissant par la chaleur humide (bains de mousse et ionozon) les autres par chaleur sche (boues volcaniques et saunas). Ceci a une raison d'tre, car, si la sudation est toujours bienfaisante, il ne faut pas oublier que les malades sont des tres individuels et qu'il faut tenir compte de leur constitution et de leur temprament pour agir sur eux de faon la plus adquate possible. C'est ainsi que, tenant compte de ces tempraments, et d'une manire trs gnrale, car les exceptions existent l aussi, nous employons de prfrence la chaleur sche pour les malades que nous appelons les hydrognoides, c'est--dire ces malades qui font facilement de la rtention hydrique, ces malades qui gonflent, notamment des extrmits, mais galement de tout le corps, et dont les tissus sont au moins aussi spongieux que graisseux. Alors que nous employerons plutt la chaleur humide chez les oxygnodes, c'est-dire cette catgorie de malades peau sche, fine et de contexture extrmement rigide. Encore une fois, ceci est indiqu d'une manire gnrale et surtout pour montrer que mme dans l'application des thrapeutiques naturelles, donc inoffensives, il faut absolument tenir compte des ractions possibles de chaque individu suivant son temprament. Il ne faut pas s'tonner que la cure de sudation, quelle que soit la forme utilise, reste polyvalente,
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tant donn les ractions qu'elle provoque dans l'ensemble de l'organisme. Elle peut agir sur pratiquement toutes les affections mdicales qui en fait ne sont dues qu' une cause, le dfaut d'limination, cause que prcisment combat trs efficacement la sudation comme nous l'avons vu dans ce chapitre.
AUTRES THERAPEUTIQUES DU JEUNE
COMPLEMENTAIRES
Quelques-unes de ces thrapeutiques tant maintenant bien connues du grand public, par exemple l'homopathie, la vertbrothrapie, ou chiropractie, l'acupuncture, les ultra-sons, la diathermie, e t c . , je me contente de les rappeler. Je voudrais plutt consacrer quelques lignes a l'tude de l'Auriculotherapie, mthode thrapeutique qui est encore trop peu connue et que nous allons tudier un peu plus en dtails.
AURICULOTHERAPIE
Cette technique nouvelle, appele a rvolutionner la Mdecine, a la fois dans ses conceptions et dans ses applications, est due au gnie d'un mdecin franais, le Docteur P. NOGIER, qui, par un labeur acharn, une patience de bndictin, et surtout une intelligence et une intuition qui le placent au premier rang des grands "inventeurs", a mis au point, a lui seul, en 23 ans, ce que des gnrations d'acupuncteurs, en plusieurs sicles, n'avaient qu'eeffleur. Comme le dit son ami et lve, le Docteur R. BOURDIOL : " J e connais bien des prix NOBEL dont les travaux ne sont que des broutilles a cot des siens".
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Cet hommage est rendu l'auteur de ce que l'on peut justement appeler maintenant Auriculo-mdecine, d'abord par reconnaissance, car il m'a permis de savourer des satisfactions professionnelles nouvelles et extraordinaires, ensuite parce que je pense qu'il est temps de mettre les choses au point et de rendre CESAR ce qui est CESAR, tant donn que, de nos jours, le plagiat et l'usurpation sont monnaie courante et que dj quelques geais veulent se parer des plumes du paon.
Quest-ce donc que F Auriculo-mdecine ? C'est, bien sr, une thrapeutique naturelle puisqu'elle ne fait appel aucune substance trangre l'organisme, et qu'elle ne vise, au contraire, qu' rtablir l'accord et l'harmonie des forces biotiques, et obtenir ainsi un retour a l'quilibre vital normal. L'oreille doit tre considre a la fois comme un tableau de bord et comme un tableau de commande. Tableau de bord, car le Docteur NOGIER a pu mettre en vidence (et je ne puis donner ici le dtail des expriences innombrables qui ont permis ce rsultat) l'existence sur le pavillon auriculaire de "points" et de "zones" qui correspondent chaque organe ou fonction de l'organisme. Par des, moyens appropris, on peut donc ausculter ces points et ces zones et voir si leur fonctionnement est normal ou non. On a ainsi la possibilit de faire un diagnostic, la , innombrable, pa command
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Evidemment, la pratique est beaucoup plus complexe que ne pourrait le faire croire ce bref expos. Au dbut, le Docteur NOGIER n'avait a sa disposition que des palpeurs (simples, a pression, chaud, froid) puis il a mis au point un dtecteur sonore qui permettait de trouver avec certitude quels points taient a traiter, et mme de savoir s'ils taient traiter l'Or ou l'Argent. C'est d'ailleurs ce dtecteur qui a incit beaucoup de thrapeutes croire que, dans le fond, la mthode tait d'une simplicit extraordinaire: connaissant la "cartographie" de l'oreille, il suffirait de rechercher au dtecteur le point qui "sonne", de le piquer et tout tait dit. C'est ainsi que des non- mdecins se sont lancs dans la pratique de l'Auriculothrapie, obtenant quelquefois des rsultats encourageants, mais essuyant aussi (ou du moins leurs patients) des checs "inexplicables" qui risquent de porter tort a la mthode. En effet, il s'agit de tout autre chose et il faut avoir de solides connaissances embryologiques, anatomiques, neurophysiologiques, pour pouvoir tirer de cette thrapeutique tout ce qu'elle peut donner, et je puis affirmer, par exprience, que les tudes mdicales normales sont indispensables (et mme souvent encore insuffisantes) car l'Auriculothrapie a permis de rectifier des erreurs commises par des anatomistes, mme des neurophysiologistes, et j ' a i vu des professeurs de Facult compltement bouleverss par l'immensit de ce qu'ils dcouvraient en entendant le Docteur NOGIER et en constatant les rsultats de la mthode. Le Docteur NOGIER a dcouvert le rflexe auriculo cardiaque (R.A.C.) et c'est ensuite que l'Auriculo-mdecine a fait des progrs normes. Comme il le dit lui-mme, il a mis a notre disposition, par ce RAC, un vritable ordinateur.
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Il faut certes, un entranement srieux pour en tirer tout ce qu'il peut donner, mais qui prtendrait utiliser un ordinateur quelconque sans entranement ? Et cet ordinateur-l est le plus labor qui existe, puisqu'il s'agit du cerveau. On pose une question, par l'intermdiaire d'une stimulation sur le pavillon auriculaire (action mcanique ou lumineuse, ou magntique) et l'on a aussitt la rponse (oui ou non) par le RAC. Il faut avoir pratiqu cela pour comprendre l'merveillement et l'enthousiasme de ceux qui ont le privilge et le bonheur d'tre les levs du Docteur NOGIER. Personnellement, je puis dire que l'Auriculo-mdecine est une aide prcieuse pendant les cures de jeune, et plusieurs titres. Elle permet de faciliter l'adaptation au Jeune. Comme je l'ai dit, trs rares sont les malades qui doivent lutter contre la sensation de faim pendant la cure de Jene. Cela est toujours vrai, mais il n'en reste pas moins que, si rares soient-ils, ces patients se trouvent trs heureux de l'Auriculotherapie qui, par action sur le centre de la faim, leur permet de ne plus avoir cette sensation dsagrable et lancinante d'un manque d'aliments. Elle permet aussi d'attnuer certaines ractions qui se produisent pendant le Jene et qui, si elles sont salutaires et bnfiques, n'en sont pas moins souvent ennuyeuses. En effet, par exemple, (mais je pourrais en citer beaucoup d'autres) il est presque de rgle qu'un goutteux qui jene, prsente une crise de goutte. Certes, cela est bon signe quant l'issue finale de la cure, mais cela est aussi extrmement douloureux. Grce a l'Auriculotherapie, la douleur disparait totalement et dfinitivement en quelques minutes, sans que l'limination urique ne soit coupe ou freine, bien au
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contraire. On voit donc tout l'intrt de cette thrapeutique pendant le Jene car elle permet d'obtenir des cures plus faciles. Non seulement plus faciles, mais aussi, et c'est l le point important, plus efficaces. AVEC L'AURICULOTHERAPIE, LA D U R E DES CURES DE JENE PEUT MAINTENANT E T R E REDUITE CONSIDRABLEMENT. J'ai pu constater, en effet, que les malades qui sont traits par l'Auriculothrapie pendant le Jene, obtiennent en 14 jours, voire mme en dix jours pour certains, les mmes rsultats bnfiques que l'on ne pouvait esprer obtenir, auparavant, en moins de trois semaines. Cette rduction de la dure de cure est trs importante et intressante, bien des points de vue, ne serait-ce que sur le plan financier, et je ne puis que remercier encore une fois le Docteur NOGIER dont la dcouverte gniale, va permettre a certains malades peu fortuns de bnficier quand mme du Jeune et des Traitements Naturels. Autrement dit, et une fois de plus, l'action d'un seul homme contrebalancera les injustices dues au manque d'ouverture d'administrations sociales trop routinires et paperassires. SEROCYTOTHERAPIE Ce terme est de Jean Thomas qui, le premier, a donn de nouvelles bases a l'immunologie en mettant au point la Srothrapie tissulaire spcifique. Ses premiers travaux remontent a 1931, poque a laquelle le Docteur Niehans commenait les siens par injections de cellules fraches. Ces deux thrapeutiques ont volu chacune dans leur sens : celle de Thomas a partir de l'immunologie, celle de Niehans de l'opothrapie.
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Pour faire un traitement par les cellules fraiches, on prend le foetus d'une brebis (soit en sacrifiant la brebis, soit en l'oprant) et on prlve sur ce foetus les organes que l'on veut administrer au malade. On fait un broyt de cellules de ces organes et on les injecte au patient, le plus rapidement possible aprs leur prlvement sur le foetus animal. Ces cellules embryonnaires, possdant un haut potentiel vital, viennent suppler et exciter les cellules du sujet en traitement , et cette mthode a donn, et donne encore, des rsultats excellents. Malheureusement, il y a eu aussi des checs, ds au phnomne de rejet, car ces cellules sont htrognes et bien souvent l'organisme humain lutte contre elles comme il lutte dans le cas des greffes, cardiaques ou autres, et alors le rsultat est nul. Il y a eu galement des incidents et, notamment, des maladies de l'animal, passes inaperues, ont pu tre transmises l'homme par ces injections, car il est vident que l'on ne peut strliser ces cellules embryonnaires, ce qui leur enlverait en mme temps toute activit thrapeutique. Le Docteur THOMAS a supprim ces deux inconvnients et a surtout renforc considrablement l'action obtenue. Au lieu d'injecter les cellules embryonnaires l'Homme, il les injecte un animal, par exemple un cheval. Celui-ci fabrique alors des anticorps spcifiques de la cellule qu'on lui a administre. C'est ainsi qu'un cheval sera charg de fabriquer des anticorps Foie, l'autre des anticorps Rein, l'autre des anticorps Poumon etc.. et l'on dispose ainsi d'autant d'anticorps spcifiques qu'il y a d'organes ou de tissus diffrents dans l'organisme, et que l'on peut mme obtenir des cocktails d'anticorps. Cela supprime tout risque de transmission de maladie et tout phnomne de rejet.
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En effet quand cet anticorps est administr un patient, soit par suppositoire, soit par injection IM ou intradermique, il va directement solliciter les cellules correspondantes (c'est a dire, les cellules du foie de l'homme s'il s'agit d'un anticorps Foire, celles du rein s'il s'agit d'un anticorps Rein, etc..) ceci tant une loi immunologique. Que se passe-t-til alors? Deux ractions sont possibles au niveau de ces cellules. Si la cellule "attaque" par l'anticorps n'est pas cancreuse, elle a conserv la membrane nerveuse qui l'entoure et qui ragit immdiatement cette agression, en provoquant une mobilisation des dfenses naturelles. Autrement dit, la dite cellule est stimule par l'anticorps et retrouve un fonctionnement meilleur. Au contraire, si la cellule attaque est cancreuse, elle a perdu cette protection dont les remparts auraient t rass ou anihils et elle se trouve lyse (c'est dire dtruite) par l'anticorps spcifique. Cette thrapeutique est utilise depuis plus de 20 ans par un nombre toujours croissant de mdecins, et les rsultats sont excellents. Il faut dire que la principale raison qui l'empche de se rpandre davantage est un ostracisme acharn de la part des Autorits Pharmaceutiques franaises. Au dbut le Docteur THOMAS travaillait en France mais, ayant constat qu'il lui avait fallu 3 ans pour obtenir les visas de 3 anticorps (et nous passons sous silence les difficults surmontes pour ce mince rsultat) il a compris qu'il serait mort avant d'obtenir la totalit des visas ncessaires. Il a donc migr en Suisse, non pas parce que les contrles taient moins svres dans ce pays, bien au contraire chacun connat l'esprit d'organisation et la rigueur des lois Suisses, mais parce que, en Suisse, il n'y a pas de passe-droit, ni chicaneries
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administratives inutiles, et ainsi le Docteur THOMAS peut fabriquer, sous un contrle officiel rigoureux et permanent, la totalit des anticorps ncessaires. Malgr tout, en principe, ces produits, nomms Srocytols, ne peuvent tre vendus en France, puisqu'ils n'ont pas le visa officiel franais. Il n'en reste pas moins que chaque mdecin franais peut les utiliser. En effet, un arrt de la Cour de Cassation dit qu'on ne peut empcher un mdecin d'utiliser des mdicaments n'ayant pas encore le visa et ajoute mme que c'est a cette seule condition que la recherche peut s'effectuer. Personne ne peut donc poursuivre un mdecin franais pour usage des Srocytols et cela est heureux pour les malades car les rsultats obtenus, souvent sur des cas trs graves, justifient pleinement l'usage de cette thrapeutique. Il est une notion importante souligner et ceci s'adresse surtout aux mdecins qui utilisent ies Srocytols c'est que l'action des Srums est considrablement augmente pendant ou aprs une cure de jene. Dans certains cas mme j ' a i vu des malades traits par Srocytols sans rsultat, qui ont constat, aprs avoir jen, une telle action de ces mmes Srocytols qu'ils en demandaient d'eux-mmes le renouvellement. Cela se comprend facilement. Pour que ce traitement puisse agir pleinement, il faut que l'organisme soit capable de ragir. Si elles sont trop fortement encombres de toxines, "encrasses" (et elles le sont d'autant plus que la maladie en cause est plus grave et plus ancienne), les cellules sont inertes ou sidres, et seul le jene et les traitements complmentaires qui constituent notre mthode, peuvent leur rendre cette capacit de raction.
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D'autre part, en cas d'affections cancreuses, la lyse des cellules malignes provoque par les srocytols, entraine la mise en circulation dans l'organisme d'une quantit importante de matires organiques dtruites qu'il faut pouvoir liminer. Or, les monctoires des cancreux sont dj trs fortement affaiblis (on peut mme penser que c'est l la cause premire de leur maladie) et il faut donc les aider encore plus puissamment que chez les non-cancreux, sinon on aboutirait a une aggravation. Cette thrapeutique prcieuse par les Srocytols vient augmenter encore, et acclrer, l'action de notre complexe thrapeutique et c'est avec plaisir que je saisis ici l'occasion de rendre hommage au Docteur THOMAS, qui, par sa dcouverte, a considrablement enrichi les ressources de la Mdecine Naturelle.
OZONOTHERAPIE, Il nous faut d'abord parler de l'oxygne, avant d'en venir a l'ozone. Trs tt aprs la dcouverte de l'oxygne par PRIESTLEY, en 1774, l'ide s'imposa de l'utilisation de ce gaz en thrapeutique. Des expriences sur les animaux furent entreprises par P R I E S T L E Y lui-mme qui l'administra par voie respiratoire, puis par SPALLANZANI, en 1780, qui eut recours l'injection sous-cutane, chez les animaux. L'oxygnthrapie a suscit de multiples recherches, et nombreux furent les essais tents avec cette mthode dans le traitement de diverses maladies, au premier plan desquelles s'inscrivaient, tout naturellement, les affections des voies respiratoires.
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Mais ce n'est qu'en 1910, que F. R AMOND, Paris, fit connatre la technique des injections sous-cutanes d'oxygne et publia les rsultats ainsi obtenus (Progrs mdical 1910). Du coup, les expriences se multiplirent tant en laboratoire qu'en clinique. L'innocuit relative de l'introduction d'oxygne dans l'organisme tant peu peu reconnue, on se hasarda des applications de plus en plus nombreuses : injections intra-pritonales chez le cobaye (Rochet) et administration par voie rectale (Ramond et Cutiereux). Entre-temps, d 'ARSONVAL devait conclure, la suite de nombreuses expriences, que seul se rvlait vritablement efficace, un oxygne absolument pur et de haute concentration. Il faut attendre les premires annes du x x " sicle, pour que soit prconise ouvertement la voie endoveineuse, qui, si elle avait t pratique antrieurement par M Y S T E N (1811), D EMARQUAY (1865), et beaucoup plus tard, par G AERTNER (1902) et S TUERTZ (Berlin 1904) chez les animaux, ne devait tre introduite dans la thrapeutique humaine qu'en 1902 en Italie, par M A R I AN i puis, un peu plus tard par N EUDOYER (1905) et d'autres.
G OUGET dans le Service du Professeur L ANDOUSY (Presse Mdicale Avril 1915) faisait le point de la question et soulignait des rsultats encourageants obtenus par l'application de l'oxygnothrapie de nombreux malades.
Depuis lors, la mthode subit des fortunes diverses, mais beaucoup de mdecins continurent lui accorder leur faveur. Cest le Professeur T OULOUSE qui montre l'efficacit de ce traitement dans les affections neuro-psychiques. Cest J ARRICOT de Lyon (presse M-
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dicale 22 aot 1 9 3 6 ) qui publie un article trs remarqu sur l'oxygnothrapie, pure ou associe, dans les affections des voies respiratoires. Cest plus rcemment encore, le Professeur B I N E T qui dans de nombreuses communications s'lve dj en 1 9 3 8 (semaine des Hpitaux, 18 fvrier) contre le discrdit immrit qui pesait sur cette mthode et s'en affirme le plus dtermin zlateur. Il dmontre, en effet, que seules les conditions rudimentaires d'applications, malgr certains appareils relativement perfectionns (Bayeux) devaient tre tenues pour responsables des checs constats. Ds lors, les efforts des chercheurs tendirent amliorer l'appareillage susceptible de permettre l'utilisation de l'oxygne avec le maximum de scurit. Dans ce but, le Professeur BlNET propose entre autres la tente oxygne qui rend de si grands services dans le traitement des affections o la rduction de l'hmatose est susceptible de provoquer les plus graves complications. Paralllement, l 'OZONE entrevu ds 1785 par V A N trouv de nouveau en 1 8 4 0 par SCHONB BIN, qui l'appela ozone puis tudi par MASSIGNAC, FRMY et BQUEREL qui en tablirent la nature, SOREL et LADENBOURG sa formule, MEYERHAUSEN qui mit en lumire son puissant pouvoir microbicide, d 'ARSONVAL qui tablit son pouvoir revitalisant, fut l'objet de nombreuses exprimentations mdicales; citons notamment celles de CHAPPUIS, CALMETTE, K R U L L , PICCARD, SPITTA,
NARUM, U H L M A N N , M A R N I E R , ABRAHAM, N O R T O N , A R L O I N G et TROUDE, PAYR, FISCH
son action bactricide. Plus rcemment A . R A V I N A , P. AUBOURG BeaujonClichy, BULLIARD Brocca ont confirm cette action
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bactricide de l'Ozone et ses nombreuses proprits thrapeutiques qui toutes dcoulent de son remarquable pouvoir oxydant. L 'ozone mdical est en ralit un mlange d'oxygne dans de trs fortes proportions et d'ozone dans de trs faibles proportions, ce qui permet au Docteur G. L Y O N d'affirmer : En somme, l'ozonothrapie n'est qu'un mode d'oxygnothrapie avec l'adjonction l'oxygne, d'un autre gaz anobli par l'lectricit qui en fait un superoxygne d'Arsonval. De plus, sous certaines rserves d'un mode de production et de posologie volumtrique et pondrale, l'ozone ne prsente aucun inconvnient pour les tissus et les liquides de l'organisme. Cette parfaite innocuit actuelle, vrifie, en clinique et en laboratoire, lui donne un incomparable avantage sur d'autres agents physiques et chimiques de mmes proprits. (Aubourg). Dans ce court expos, nous devons retenir : 1 Que les vertus curatives de l'oxygne ont t depuis toujours unanimement reconnues. 2 Que seules les difficults d'administration pratique de l'oxygne constituaient un obstacle l'utilisation courante de la mthode et en rduisaient l'efficacit (Binet). N'tait-on pas obligs pour les intra-veineuses, par exemple, d'avoir recours des injections qui, l'aide d'une technique complique et dlicate demandaient l'introduction dans la veine pendant une dure de 30 mn 3 ou mme 4 h de quantit de gaz de 300 ce jusqu' 3 et mme 4 litres.
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3 Que tous les exprimentateurs sont d'accord sur le pouvoir oxydant et l'action bactricide de l'ozone. 4 Seuls la production et la posologie volumrique et pondrale de l'ozone limitaient son entre dans la pratique mdicale ( GOUVERNEUR). Cette production doit tre extemporane et rigoureusement titre. 5 C'est pour rpondre ces exigences impratives que j'utilise un appareil permettant l'utilisation pratique avec un rendement maximum de l'ozonothrapie sous toutes ses formes. La gaz employ (dnomm O X Y O N ) est un mlange d'oxygne ionis ngativement et d'ozone. Or, d'une part, l'oxygne ionis se fixe plus facilement sur les tissus que l'oxygne ordinaire et, d'autre part, l'ozone, qui est un polymre de l'oxygne, se dcomposant la temprature du corps, fournit de l'oxygne naissant dont les proprits oxydantes sont beaucoup plus remarquables que celle de l'oxygne ordinaire. En particulier, dans les infections intra-veineuses, l'oxydation du sang est instantane, supprimant tout risque d'ambolie gazeuse. Au congrs de l'Amibiase de Chtelguyon (septembre 1950), le Docteur LACOSTE terminait sa communication, en disant : L ' O X Y O N se doit d'obtenir rapidement, dans l'arsenal thrapeutique du mdecin-praticien moderne, une place de choix qui ne manquera pas de devenir classique, eu gard la rgularit et l'excellence des rsultats dans les cas o son indication aura t judicieusement pose et ses applications correctement excutes.
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Nous allons maintenant passer en revue les proprits physiques, chimiques et thrapeutiques de l'Ozone. Je fais de nombreuses citations, car je pense qu'il est bon de s'appuyer sur les tmoignages d'autres auteurs, afin que nul ne puisse penser que les louanges qui vont suivre, concernant l'ozonothrapie, sont dues un excs d'enthousiasme.
OZONE
THRAPEUTIQUES
Dj utilis depuis longtemps pour la strilisation des eaux de villes, l'ozone donne des rsultats convaincants. Ecoutons Monsieur B RURE dans ses leons au Collge de France : Dans les essais officiels institus P ARIS , l'ozone a strilis avec constance des mlanges d'eau de Marne filtre et d'eau de Marne brute. Dans un des essais, il y avait 4 680 bactries par ce et 1 600 coli par 400 ce. Aprs traitement, l'eau ne renfermait plus que 8 germes indiffrents par ce et ne contenait plus un seul sur 400. Pour obtenir ce rsultat, la proportion employe fut de 94 mg d'ozone par mtre cube et le contact de 6 minutes. (Brure Collge de France-Leons) Un courant d'ozone agissant pendant 6 minutes sur une culture de staphylocoques suffit en arrter le dveloppement. On a galement contrl l'effet produit sur des plaies en traitement en prlevant les pro-
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duits de scrtion des plaies, avant et aprs le passage du gaz. On a trouv une lyse microbienne intressante. (Thse Docteur M A T H I S 1931) Les expriences de M ARMIER, A BRAHAM, C HRISTMAS sur le bacille anthracis, staphylocoque dor, d'Ebevt, le Loeffier, dmontrent que les cultures ozonises sont trs attnues et souvent tues dans l'preuve biologique. Ce gaz, constate M. le Professeur G OUVERNEUR de l'Hpital Necker, est le plus puissant bactricide et antibiotique connu, il n'a aucune action corrosive sur les tissus et les cellules, il est pour cela suprieur tous les antiseptiques employs ce jour. Quant au Docteur A MBOURG , il dclare : nous avons dtruit en 6 20 minutes, TOUS LES MICROBES : le streptocoque, le pyocranique, le colibacille, le staphylocoque et les toxines diphtriques et ttaniques les plus actives de l'Institut Pasteur. Action revitalisante Communication du Dr A UBOURG l'acadmie de Chirurgie et la Socit de Mdecine de Paris sur ses travaux Beaujon. Le bilan s'tablit ainsi : 45 cas de plaies et suppurations post-traumatiques guris sans cicatrice ou avec des cicatrices insignifiantes, mme dans des adnites tuberculeuses suppures du cou; 36 cas de plaies atones et escarres guris; sur 44 cas de fistules (dont 10 fistules de ganglions tuberculeux du cou, une fistule du sein, 8 fistules aprs intervention stomacale, 2 fistules aprs appendicectomie, 5 fistules lombaires aprs nphrectomie, 8 fistules anales, 6 fistules pleurales). On note deux checs, mais les 42 autres malades voient leur suppura-
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tion tarie et leurs fistules cicatrises, en un temps moyen de 1 5 4 0 jours : succs identique dans 2 3 CAS DE FISTULES osseuses, mme dans des cas d'osto-arthrite tuberculeuse. Sur 1 5 0 cas de chirurgie gnrale, crit-il encore, j'ai constat 80 % d'asschement et de cicatrisation, 10 % d'amlioration notable et seulement 10 % d'insuccs dans des cas o les malades taient arrivs la limite de toute thrapeutique. Il faut ajouter encore cette statistique la gurison de 43 cas d'ulcres de l'estomac, de 86 cas de colibacillose et de 8 cas de tuberculose intestinale... Il termine en dclarant : j'ai obtenu toutes mes gurisons l'hpital Beaujon uniquement par l'ozone sans l'aide d'un mdicament. ctivation des combustions organiques Les expriences du Professeur C ORDIER , en 1 9 0 0 nous montrent qu'un courant d'air ozone dans la proportion de 0 , 6 mg par litre transforme l'hmoglobine du sang en oxyhmoglobine. Dans les publications du Docteur Paul A UBOURG, nous relevons : Pour le sang, avec J. P. Nay Beaujon, nous avons pu dmontrer ce fait capital de l'action de l'ozone : aprs un lavement d'ozone, le sang du malade est suroxygn dans de fortes proportions, un tiers environ. Cet excs d'oxygne dans le sang reprsente, pour tous les tissus et liquides, un surplus de leur carburant habituel pour oxyder les dchets normaux et surtout un lment surajout, bactricide et antitoxinique, pour neutraliser les toxines microbiennes. Extraits des mmoires et bulletins de l'association Franaise d'Urologie 1 9 4 8 par M . G OUVERNEUR (Paris).
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Indoxyle urinaire Avant le traitement par l'ozone, sur 119 malades colibacillaires, 103 prsentaient une augmentation de l'indoxyle urinaire. Pour une normale de 0 10 milligrammes, les examens rvlaient de 10 45 mg, sauf dans 3 cas. Tous les malades aprs traitement intestinal par l'ozone, ont eu un retour la normale de leur indoxyle urinaire. Ce fait, d'ailleurs n'est pas spcial aux colibacillaires; chez d'autres sujets prsentant du ballonnement abdominal d'origine hpatobilaire, les lavements d'ozone ont fait disparatre le ballonnement de l'abdomen et ont abaiss le chiffre de l'indoxyle. On conoit d'ailleurs cette action si on admet, comme le fait est probable, que l'indoxyle urinaire est en rapport avec l'indol colique produit dans le gros intestin par les fermentations, et rabsorb par la muqueuse du colon enflamm et permable. L'action cicatrisante de l'ozone sur les lsions de la muqueuse doit ajouter son rle celui de la neutralisation du contenu colique. Donc, double action, diminution de l'indol, colique et rtablissement de l'tat anatomique normal de la muqueuse par cicatrisation de ses lsions microscopiques qui permettaient la rabsorption. Actions de cicatrisation Dans la plupart des cas, l'ozone assche les plaies, rapidement nettoyes au pralable, en quelques minutes, et les transforme en plaies lisses et sans suintement. Cette action est particulirement frappante dans les plaies atones et tendues. C'est qu'en effet le point capital est la formation sur la plaie d'un enduit, brillant et verniss qui adhre
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la plaie et la recouvre sur toute son tendue. Il s'agit l de la formation d'une vritable pellicule blanchtre qu'on voit vibrer sous la couche du gaz. Elle parat forme de fibrine et de coagulum, mais elle est fragile et il est pratiquement impossible de l'isoler et de l'examiner. Toutefois, on peut, sur certains points la soulever avec une pince. La simple modification de l'aspect des plaies, leur asschement aprs une douche gazeuse de quelques minutes, la diminution de la scrtion qui se produit toujours mme dans les cas rebelles, montrent le pouvoir de fixation du gaz sur les tissus. Toute plaie saine ou infecte est justiciable du traitement. L'oxygne ozone n'a aucune action corrosive ou destructrice sur la peau et les tissus. Par son action oxydante nergique, c'est un agent cicatrisant de tout premier ordre, et sa parfaite innocuit lui donne un avantage incontestable sur tous les autres agents ayant les mmes proprits. (Dr Pol
MATOIS
: extraits de thse)
Pouvoir dsodorisant
Il fut mis en vidence par SCOUTETTEN. Ce dernier fit son exprience dans une salle vide d'occupants de l'hpital de Metz de 1 100 m', en y plaant deux tas de fumier 10 m d'intervalle pendant deux jours et deux nuits. Une odeur insupportable se dgageait marquant une putrfaction avance et de l'ammoniaque se rpandait. Quarante-huit heures aprs, la salle tant bien
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infecte, deux bocaux de 8 1 d'air ozone furent rpandus dans cette salle. On constate une diminution considrable de l'odeur ammoniacale sans cependant arriver sa disparition totale. L'exprience fut recommence mais, cette fois, on enleva les deux tas de fumier et on constata une disparition totale et rapide de l'odeur. Il y avait donc eu destruction des gaz odorants de l'hydrogne sulfur, de l'hydrogne carbon et des produits ammoniacaux. Ce pouvoir peut donc tre d'un heureux secours dans les plaies infectes, ftides et gangrenes. (Dr Ch. B EAUFILS L'ozonothrapie en stomatologie ) Action analgsique Les insufflations d'ozone bien faites avec un gaz sous pression approprie chaque cas particulier ne sont pas douloureuses. Elles sont au contraire dotes d'un pouvoir analgsique qui se manifeste quelques minutes aprs l'insufflation. Il suffit du reste d'interroger le malade pour l'entendre accuser un eut d'euphorie conscutif la pntration du gaz. Perrin attribue ce pouvoir aux missions d'ondes courtes que produit l'ozone et qui sont analgsiques. Dans son tude critique de l'ozone , le docteur P. M A T H i s conclut : Le gaz, de plus, a un effet analgsique rel. Nous l'avons remarqu en traitant les malades. Cet effet analgsique se double quelquefois d'une sensation d'euphorie, de bien tre gnral et mme d'une reprise de l'apptit, symptme parfois en dsaccord avec l'tat gnral.
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Action parasiticide humorale, trophique, sdative, stimulante Publies par le Dr A UBOURG , plusieurs observations tablissent l'action de l'ozone sur les vers intestinaux : lamblias, oxyures, ascaris et trichocphales. Aprs un traitement par lavements l'ozone, les malades porteurs de ces parasites ont accus un bien-tre inconnu depuis longtemps, et l'un des malades a racont avoir expuls aprs lavement l'ozone des ascaris rougetres, comme morts, alors que les lavements classiques lui faisaient expulser des ascaris blancs. Et le Docteur
D ECHAUME
prcise :
Au cours d'expriences faites in vitro par l'un de nous (Dr G IRAUDEAU ) avec le Docteur D UCH , il a t reconnu que le passage d'un courant d'oxygne ozonis dans des ballons renfermant des cultures d'actinomyces aibus et diverses teignes trs rsistantes produisait la strilisation des germes. On peut aussi conclure l'exprience le confirme une action antiparasitaire, facile vrifier, sur les ascaris, les oxyures, les trichocphales, les amibes, l'action stimulante se traduisant chez les malades traits par une sensation d'activit accrue; les malades sont revitaliss comme aprs une cure la mer, la montagne. Cette action stimulante n'exclut pas une action sdative qui se traduit par le retour du sommeil, sans doute par suite de la dsintoxication des malades. (Dr
G ASTON L Y O N
Bulletin mdical )
Comment s'exerce le pouvoir trophique de l'ozone ? Il ne nous surprend pas, nous expliquant fort bien comment le dgagement de chaleur fourni par l'ozone,
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en se dcomposant, stimule les lments cellulaires de rparation dans une rgion o tous les phnomnes inflammatoires sont provoqus par reflux de leucocytes destruction des microbes et retour la circulation. Les molcules d'ozone, en se dcomposant selon la formule 2 03 = 3 02 = 72 400 calories, fournissent rapidement une grande partie de l'nergie dont elles taient pourvues leur naissance, sous formes de rayons calorifiques et de rayons actiniques, comme le dmontre leur spectre d'mission et d'absorption. Il est fort probable que soit l'oxydation produite par les atomes d'oxygne en statu nascendi, soit l'absorption de ces petites quantits d'nergie en forme de rayons diffrents, dans l'organisme, puissent dclencher, induire ou activer, les ractions biologiques, et influencer notamment le mtabolisme par lequel les sels de Ca, Ph, se sont fixs et stabiliss dans les cellules et les liquides du corps ( FISCH ). Par ces diffrentes actions, l'ozone rveille la dfense naturelle de l'organisme, jugule l'inflammation et nous ne sommes point surpris de constater : la rgression de la tumfaction due la stimulation des combinaisons, la disparition de la douleur, due, d'une part, aux missions d'ondes courtes qui sont analgsiques, comme l'a dmontr PERRIN ; d'autre part, et surtout, la disparition de l'dme qui ne distend plus les filets nerveux. Ces derniers non irrits ne provoquent plus la douleur, la diminution de la rougeur due Pactivation de la phagocytose. En rsum, l'action de l'ozone s'exerce surtout par un rveil de la dfense naturelle de l'organisme, ce qui
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LE
est la base mme de la thrapeutique moderne et qui doit faire du mdecin avant tout Minister naturae non Magister .
(Dr Oh. B EAUFILS)
Ranimation Un jour, en 1936, avec le Dr de VAUBERCY , nous tentmes l'exprience ultime la rsurrection d'un rat que nous avions introduit dans un bocal et asphyxi au gaz d'clairage. La mort mdicalement constate, nous fmes ce rat une piqre intracardiaque d'ozone ionis, puis nous le rintgrmes dans le bocal dans une atmosphre galement ozonise. Quelques minutes passrent dans une attente angoisse, puis tout coup nous vmes le rat crev se dresser brusquement sur ses pattes et se prcipiter la tte baisse pour sortir de son cercueil de verre.
( C . V . d 'AUTREC)
Depuis trs longtemps, je me suis occup de l'ozone. Avant-guerre j'ai fait de nombreux essais sur des lapins dans des cages d'intoxication o j'ai pu vrifier l'activit de l'ozone comme excitant des centres respiratoires bulbaires chez des lapins intoxiqus par l'acide cyanhydrique, que je ranimais avec un jet d'ozone dans le nez. L'exprience a t faite avec l'oxygne et la respiration artificielle sans aucun rsultat, alors que le lapin tait ranim sans respiration artificielle par simple excitation nasale par le jet continu d'ozone. (Dr Jean LAMY) Anti-anmique Aprs un lavement d'ozone on constate immdiatement une augmentation des globules rouges dans le
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sang, il a donc un effet splnique et une action antianmique certaine. Il a aussi une affinit pour le sang bien suprieure l'oxygne. De nombreuses expriences ont t faites de la faon suivante : Si, dans deux tubes contenant du sang, on remplace l'air dans le premier par de l'oxygne et dans le second par de l'ozone, on constate aprs une agitation que 90 % de l'oxygne du tube d'ozone est fix sur le sang, alors que mme pas 10 % d'oxygne s'est fix dans le premier tube contenant sang et oxygne. Il n'est pas possible de rapporter dans cet expos tous les travaux, tudes et rapports consacrs par de nombreux auteurs aux proprits physiques, chimiques et thrapeutiques de l'ozone. Toutes ces proprits actives offrent l'avantage de n'apporter l'organisme aucun corps tranger, permettant ainsi d'viter bien souvent la mort victorieuse des globules blancs pour devenir globules de pus et toutes autres consquences. Diffusibiit Cest elle qui fait le grand intrt de ce gaz. Elle est instantane et dpasse tout ce qu'on peut imaginer. A cette diffusibilit s'ajoute l'imprgnation des tissus, qui est assez durable. L'ozone est extrmement fluide et se fixe sur les muqueuses. La preuve de ce fait est donne d'une faon trs simple : si au cours d'une sance d'ozone on tient le porte-canule dans la main pendant quelques minutes, cette main restera imprgne d'ozone pendant plusieurs heures. Ceci montre bien l'affinit de l'ozone pour les tissus et sa fixit sur ces
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tissus. Les tissus vivants sont extrmement avides d'ozone. Innocuit II semble difficile d'autre part de concevoir, chimiquement parlant, que la combinaison d'un atome d'oxygne deux autres atomes d'oxygne sous l'influence d'un effluve lectrique puisse donner naissance un gaz caustique si toutefois nous partons d'un gaz pratiquement pur. D'aucuns, il est vrai, ont oppos cette faon de voir que l'ozone donnait des quintes de toux si on les respirait. Rien n'est plus vrai et nous ajouterons mme qu'il peut provoquer l'asphyxie. Le gaz produit en effet un phnomne identique celui que l'on obtiendrait avec un excs d'oxygne, et la mort survient dans un excs tout comme l'oiseau meurt sous une cloche d'oxygne. Ce n'est point l, raison suffisante pour affirmer une causticit, et nous n'observons pas plus d'accidents avec l'ozone qu'avec l'oxygne, bien que, par absorption massive, il puisse dterminer la mort. Citons de plus, ce sujet, certains passages probants, extrait des expriences de M . F I S C H , de Zurich : Je n'ai jamais constat ni sur une corne animale, ni humaine mme, la moindre trace d'irritation. Ainsi, sur les muqueuses trs dlicates traites copieusement au courant d'ozone, on n'a pas constat la plus lgre hyperhmie artrielle. Ces preuves nous semblent suffisantes pour conclure la non causticit de l'ozone.
(Dr Ch. BEAUFILS)
Aprs avoir prsent succinctement les diffrentes proprits de Foxygne-ozone nous nous permettons
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L'ozone mrite cependant d'tre tir de l'oubli et le Docteur A UBOURG , qui a eu l'extrme obligeance de me documenter, a contribu, pour une trs large part, dissiper le discrdit o il tait tomb, et a prcis les applications multiples que l'on peut faire de ce gaz. L'ozonothrapie n'est pas une mdication de luxe : c'est frquemment une mdication de ncessit, suffisante d'ailleurs elle seule pour amener la gurison de nombreuses affections rebelles d'autres traitements. Docteur Ch.
B EAUFILS :
En rsum, les nombreuses proprits thrapeutiques de l'ozone : microbicide puissant, dsodorisant, antiparasitaire, revivifiant, trophique, humoral, cicatrisant, analgsique, en font un mdicament de tout premier ordre. Son mcanisme d'action sur l'inflammation est des plus favorables. Son action s'exerce alors la faveur de son pouvoir bactricide aussi puissant que celui du sublim d'une part, et, d'autre part, grce au coagulum qui entoure les microbes et leurs toxines, annihilisant ainsi leurs efforts. Nous savons de plus qu'il se produit une activation du systme rticuloendothlial et des leucocytes, dfenseurs naturels de l'organisme. La circulation elle-mme est son tour stimule et les combustions acclres. Le dgagement de chaleur que donne la dcomposition de l'ozone joue galement un rle dans l'activation des ractions biologiques.
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Sans contre-indication, d'application indolore, donnant des rsultats souvent inesprs, l ou d'autres mthodes avaient chou, l'ozonothrapie bien applique semble tre, une mthode d'avenir. A. WARTER , dans son ouvrage Varices et syndromes veineux des jambes (Editions Maloine 1953) consacre un article sur l'ozonothrapie que nous reproduisons intgralement : La suroxygnation de l'organisme est ralise par l'ozonothrapie. L'ozone est une source d'nergie que nous devons exploiter pour le plus grand bien de l'humanit intoxique des grandes villes. Dans l'atmosphre, l'ozone est d aux effluves lectriques et se trouve en abondance au bord de la mer, en pleine mer et dans les montagnes. C'est grce cet oxygne concentr que l'air de la mer et de la montagne est tonifiant. L'ozonothrapie produit le mme effet. Citons Paul AuBOURG textuellement : La trs grande majorit des malades a prsent une augmentation d'activit crbrale et de tonicit musculaire, un meilleur fonctionnement organique, l'ozone les a revitaliss, comme s'ils avaient fait une cure d'oxygne, plus ou moins ozone, la mer, la campagne ou la montagne, et cela, sans abandonner leurs occupations habituelles. Ici, seule la thrapeutique de la cellulite et de l'obsit nous intresse. Mais, l'ozonothrapie devant tre considre comme une thrapeutique de terrain, elle trouve de nombreuses indications, notamment dans les arthrites rhumatismales, la goutte, certaines nvrites, le prurit gnralis, la pyorrhe, la constipation, la colibacillose, la parasitose intestinale, la colite, l'anmie, le surmenage.
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Les injections sous-cutanes d'ozone sont assez dsagrables. Les intramusculaires le sont un peu moins. Mais les piqres ne permettent pas d'introduire plus de 100 150 ce de gaz dans l'organisme. Par contre, la voie rectale est de loin la plus commode. Elle permet d'introduire- sans douleur une quantit importante d'oxygne ozone, dont une partie aura une action locale sur la flore microbienne du gros intestin y compris le ocum. Le reste passera, en l'espace de 15 45 minutes, dans la circulation pour y augmenter le taux d'oxyhmoglobine. En outre, l'action mcanique sur le pristaltisme intestinal n'est pas ngligeable chez les constips. L'exprience a montr que vingt sances sont ncessaires pour saturer l'organisme en oxygne pendant 3 6 mois. Mais le mtabolisme des graisses consomme une quantit considrable d'oxygne. Aussi, n'est-il pas rare que l'on soit oblig de prescrire deux ou trois sries de vingt sances spares par des intervalles de trois mois pour assurer la stabilisation du poids. C. V. d'AuTREC, fvrier 1954 : Quand nous donnons de grands bains d'ozone qui provoquent des oxydations profondes, nous recueillons dans le sac des sueurs souvent abondantes. J'ai eu la curiosit d'tudier ces sueurs : elles taient toujours acides et rougissaient le papier tournesol. Injectes un cobaye ou un rat, elles le tuaient dans la plupart des cas : ce qui indique leur degr de toxicit. Enfin, j'ai fait analyser ces sueurs, et le rsultat de ces analyses fut stupfiant. On y trouva du brome, de l'iode, de l'acide salicylique, du pyramidon, de l'antipyrine, du phnol et des barbituriques : vronal, gardnal, trional, etc..
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En interrogeant tous les malades, nous pmes nous rendre compte que tous ces mdicaments avaient t absorbs, des mois et parfois des annes auparavant, et n'avaient jamais t limins. Parce que la nature n'a pas prvu d'organe pour liminer ces poisons. Il fallait l'action de l'ozone pour obtenir ces rsultats et l'on comprend les perturbations que pouvaient provoquer dans l'organisme la prsence de ces substances trangres anti-naturelles. Dans les accidents du travail, les plaies soumises l'action de l'oxygne ozone ne suppurent pas, se cicatrisent plus vite, la dure d'incapacit totale temporaire de l'ouvrier tant ainsi abrge. Les plaies atones, des diabtiques ou autres, si dconcertantes, sont indiques pour l'ozonothrapie. Dans ce cas, le jet d'ozone en surface produit une hypermie presque immdiate de la zone d'application, dcongestionnant la rgion sous-jacente. En quelques semaines, les tissus reprennent une teinte plus normale, en mme temps que des bourgeons charnus apparaissent dans les cratres. L'ozone agit en profondeur. Le professeur Ramel, de Lausanne, aprs une large tude sur l'application de la seule gazothrapie pratique avec l'ozone, conclut : Elle produit sur les plaies une coagulation superficielle quasi intantane se manifestant par la formation d'une pellicule brillante et comme vernisse la surface de l'ulcre : 30 60 secondes suffisent sa ralisation sur une surface des dimensions d'une petite paume de main. L'asschement prolong des plaies ainsi traites est, en outre, avantageux grce l'conomie des pansements qu'il permet. Le plus souvent, en effet, nous nous contentons d'appliquer une gaze sche sur les
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plaies, aprs le traitement gazothrapeutique, et, dans le cas de deux applications biquotidiennes, le suintement des plaies est rduit au minimum. Le Docteur P AOLI , de Paris, a utilis la mthode avec un plein succs et si affirmatives et convaincantes sont ses conclusions qu'il nous faut les communiquer : Cet auteur a remarqu que le gaz a un effet hmostatique : l'asschement des plaies anciennes et suintantes est presque instantan. Il signale que les amliorations se produisent rapidement dans les plaies fistuleuses, les pyodermites et mme les radiodermites et les radiumdermites. Les ulcres variqueux si rebelles sont rapidement influencs. Nous avons obtenu nous-mmes la revivification des tissus atones suintants, d'un large ulcre de jambe datant de trente ans et rebelle tous les traitements connus, qui, aprs quelques sances d'application, a repris la couleur des tissus vivants et pouss rapidement des lots de cicatrisation qui auraient pu faire croire qu'on avait pos des greffes de Thiersch. Le Docteur G AUDET , de Mirebel, a obtenu dans les ulcres variqueux des rsultats impressionnants; il n'hsite pas conclure : Le traitement d'un ulcre variqueux est un triomphe pour l'ozonothrapie. Au contact du jet d'oxygne ozone, apparat en quelques minutes une pellicule vernisse, premire bauche de la cicatrisation qui commence et va se poursuivre avec une rapidit singulire. Dans les maladies de peau le traitement appliqu a donn aux Docteurs G A U L O T et P A O L I des rsultats remarquables dans l'eczma, le psoriasis, la furonculose, la pyodermite.
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Le Docteur P A O L I a observ l'action analgsique de l'oxygne ozone contre les prurits, que ce gaz calme d'une faon surprenante; il assche sans aucun traitement local des lsions suintantes, huileuses, hssuraires. Dj en fvrier 1 9 3 6 , le Docteur H . V I L L O T , de Cannes, directeur du Service d'lectro-radiologie de l'tablissement thermal de Chtelguyon, faisait au Bulletin Officiel de la Socit d'Electrothrapie, la publication suivante :
DEAU
L'intressante communication du Docteur SOUR(Socit d'Electrothrapie, Novembre 1935) sur l'efficacit de l'ozonothrapie dans le rhumatisme m'engage signaler les bons rsultats que j'ai obtenus par cette mme thrapeutique dans certaines dermatoses. Depuis quelques annes, dans le traitement des rectocolites chroniques, nous utilisons le mlange gazeux d'oxygne ozone en lavements. Nous croyons l'action bactricide et cicatrisante de ce gaz sur les lsions anatomiques puisque nous observons presque toujours la diminution de la douleur localise au colon terminal, frquemment la diminution de la diarrhe et du pus, parfois mme la cessation des crises aigus dans les colites amibiennes chroniques. C'est au cours de ces observations que nous avons remarqu que l'action calmante du lavement d'oxygneozone sur les prurits tait nettement augmente par les applications directes de ce gaz sur les lsions cutanes elles-mmes, et nous avons associ au traitement gnral par lavements et par bains les applications locales, c'est-dire les douches ou les bains locaux.
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Trs rapidement, l'ozonothrapie est devenue pour nous la mthode de choix dans le traitement des prurits localiss et aussi des eczmas secs et suintants. De l l'utiliser dans toutes les dermatoses prurigineuses dites par allergie, par sensibilisation ou par floculation, il n'y avait qu'un pas. Des rsultats remarquables ont t obtenus dans les maladies de peau (eczmas, psoriasis), du sang (diabte, ure, tension artrielle), des voies respiratoires (asthme, emphysme, bronchite chronique), du tube digestif (dyspepsie, congestion du foie, insuffisance hpato-rnale mme une cirrhose du foie colibacillose, entro-colite, tuberculose intestinale) gnito-urinaire (mtrite, cystite, salpingite, blennoragie), inflammations (otite, sinusite, artrite, prurit, abcs) hmorrodes, arthristisme (goutte, scia tique et toutes les manifestations rhumatismales), cur et vaisseaux (dont deux cas d'asystolie, plusieurs d'aortite et des infarctus du myocarde) maladie des glandes, des nerfs, brlures, radiodermites, ulcres variqueux, etc.. L'ozone a guri compltement des maladies des yeux telles que le trachome et le glaucome. On a galement obtenu des rsultats remarquables dans les arthroses, les dcalcifications du col de fmur, enfin, tous les cas de fatigue gnrale, d'asthnie, de vieillesse prcoce, ont eux aussi, t amliors de faon spectaculaire. Tout cela, je l'ai vu et contrl moi-mme sur des milliers et des milliers de malades. On sait que ce gaz offre des possibilits qui semblent illimites dans la lutte contre la maladie. Je suis persuad qu'un jour viendra o la vrit finira par triompher. Il y va de la vie de milliers d'tres humains aujourd'hui condamns . Et enfin, la mme anne par le Docteur Jean LAMY, aprs
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vingt ans d'tude et de pratique de l'ozone : A l'heure actuelle, o de plus en plus on a tendance n'employer que des thrapeutiques antibiotiques (pnicilline, sulfamides, etc..) ou anti-inflammatoires, c'est-dire supprimant la raction naturelle de l'organisme, il est bon de rappeler la thrapeutique par l'ozone, que l'on a, je ne sais pour quelles raisons, laisse dans l'oubli depuis quelques annes, alors que son efficacit est certaine et autrement moins dangereuse que les thrapeutiques actuelles que nous ne pouvons manier sans courir de risques. Je dois dire que, pratiquement, tous les malades qui viennent faire une cure dans ma clinique, reoivent de l'ozone sous une forme ou une autre suivant la prdominance de tel ou tel trouble (intramusculaire, intraarticulaire, intraveineuse, rectale, insufflations, e t c . ) , car on peut employer ce gaz de manire trs diffrente suivant l'action que l'on cherche obtenir. C'est ainsi qu'il est possible de l'utiliser, sous forme de bains gnraux, par exemple dans l'appareil appel Ionozon dont j'ai dj parl. On s'en sert trs frquemment, je pourrais dire presque systmatiquement dans mon cas, sous forme d'injection intestinale, ou, si l'on veut, de lavements garder. On introduit dans l'intestin une quantit de gaz, variable suivant la maladie, une fois par jour, en des cures allant de 15 20 sances. Ce mode d'emploi du super ozone ou oxygne ionis est particulirement efficace dans toutes les colites, entro-colites, colibacilloses, dysenterie, amibienne ou non, ainsi que sur leurs squelles. L'action bactricide de ce gaz permet de comprendre que le milieu intestinal est nettoy; son action cicatrisante sur la muqueuse se traduit par une amlio-
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ration de l'assimilation intestinale, et enfin son action parasiticide entrane la destruction des parasites intestinaux si frquents. En outre ce super oxygne traverse lentement la paroi intestinale, est absorb par les vaisseaux qui entourent l'intestin, et passe ensuite dans la circulation gnrale. On l'emploie galement en injections intramusculaires, intraveineuses, ou mme intra-artrielles, ainsi qu'en injections intra-articulaires. Ce mode d'emploi permet d'agir sur l'tat gnral, sur les troubles du sang et de la circulation, et on l'utilise principalement dans tous les troubles de la circulation veineuse ou artrielle (artrite, phlbites ou leurs squelles, varices, e t c . ) . Dans les arthrites, arthroses ou toute autre forme d'affections articulaires, ainsi que comme anti-infectieux, chaque fois notamment que la vitesse de sdimentation est acclre, la voie intraveineuse donne des rsultats spectaculaires. On emploie galement ce gaz en insufflations, soit dans les cavits naturelles de l'organisme, par exemple dans les sinus (o il a une action merveilleuse sur toutes les affections du rhyno-pharynx : sinusite, rhinite chronique, rhume des foins, angines rptition, e t c . ) ou dans le vagin (pour traiter des affections des organes gnitaux chez la femme, soit lorsqu'il s'agit de dtruire des microbes ou des parasites : trichomonas, colibacillose, e t c . , soit lorsqu'il s'agit de cicatriser les muqueuses irrites par ces infections (mtrite, cervicite, e t c . ) . On peut l'insuffler galement dans la vessie, dans certaines cystites, colibacillaires ou non, rebelles aux autres traitements. Enfin les insufflations sont utilises directement sur les plaies, blessures ou ulcres, sur lesquelles il a une
action trs dmonstrative par la rapidit de la cicatrisation obtenue. Cette action cicatrisante et rgnrante des tissus permet de l'employer avec succs dans toutes les affections de la peau y compris le fameux psoriasis si rebelle aux thrapeutiques habituelles. La liste des affections justiciables d'un traitement par oxygne ionis, sous une forme ou une autre, serait videmment trs longue si l'on voulait dtailler toutes ces affections. Il faut surtout retenir les indications gnrales donnes prcdemment, c'est--dire que l'oxygne ionis est efficace dans les maladies par infections, quelles qu'elles soient et o qu'elles soient localises, dans les maladies de dgnrescence, qu'elles soient physiques ou nerveuses ou de la peau ou des articulations, dans toutes les maladies par insuffisances d'limination des dchets, dans les troubles intestinaux. Cependant, l'ozone prsente un lger inconvnient, c'est qu'il ne peut tre respir directement, car il provoque de la suffocation. Cest pourquoi on ne saurait l'employer en inhalations dans les affections o son emploi serait indiqu par exemple l'asthme, la bronchite chronique, l'emphysme, la dilatation des bronches, etc.. Dans ces cas on l'emploie par voies intraveineuses ou intramusculaires comme indiqu prcdemment. LA THALASSOTHERAPIE La Thalassothrapie est l'emploi thrapeutique de l'eau de mer chauffe, du soleil et du climat marin. Le traitement consiste essentiellement dans le bain d'eau de mer chauffe, conjugu des soins physiothrapiques (rducation, gymnastique mdicale, massages) et s'il y a lieu des douches, application d'algues, bains bouillonnants, bains thermo-gazeux, massages sous l'eau
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par douches sous-marines, etc.. suivant l'avis du mdecin. Cette mthode strictement naturelle connat de nos jours un succs croissant, car elle offre au corps mdical une arme efficace dans les affections rhumatismales (arthrose, goutte, nvrite, sciatique, etc..) la rducation des raideurs et impotence aprs accidents, fractures ou interventions chirurgicales, les dsquilibres neuro-vgtatifs, les dermatoses sches, les troubles circulatoires et gyncologiques, le surmenage physique et nerveux, le vieillissement prmatur. Il s'agit en l'occurence davantage d'une thrapeutique de base que d'une thrapeutique spcifique d'un ou plusieurs organes, car elle permet d'agir sur les causes mmes de certains groupes de maladies, en modifiant des terrains, en rgularisant des fonctions particulires, en rompant des cercles vicieux ou s'imbriquent souvent des facteurs psychiques et physiologiques. En revanche, la cure est contre-indique dans les tats infectieux, la tuberculose pulmonaire, les insuffisances cardiaques decompenses et rnales, les dermatoses suintantes. Il est certain que la thalassothrapie est un adjuvant trs important de la cure de jeune et qu'elle reprsente un complment capital de la Mdecine Biotique. En effet, les contre-indications que nous venons de voir concernant la thalassothrapie, sont, mise part la tuberculose pulmonaire, des indications des autres thrapeutiques de la Mdecine Biofique, qui viennent donc compenser les insuffisances de la thalassothrapie isole. Mais la thalassothrapie voit ses rsultats considrablement amliors par le droulement d'une cure de jene concommitante. En effet, par ce moyen le terrain
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est beaucoup plus a mme de ragir favorablement aux sollicitations naturelles provoques par l'eau de mer sous toutes ses formes, ainsi que par le climat marin qui fait partie intgrante de la thalassothrapie. Il est bien certain que l'on pourrait obtenir de bien meilleurs rsultats encore que ceux obtenus jusqu'ici dans les instituts de thalassothrapie, ou malheureusement trop souvent les patients sont livrs eux-mmes sur le plan de la dittique (et par consquent sont incits commettre des carts qui retentissent naturellement sur les organes monctoires capitaux que sont le foie, les reins, les intestins, avec toutes les consquences que cela entraine, et notamment une diminution de l'importance de l'limination toxinique qui est la clef de tout problme thrapeutique) si une dittique prcise et personnalise, sans mme parler de jeune intgral, tait applique, ce qui est le cas dans la Mdecine Biotique. Il est une autre catgorie de traitements naturels complmentaires de la cure de jene dont nous allons parler maintenant et qui se rapportent au 5 lment du petit tableau dcrit par P AMPHILE , c'est--dire l'lment E THER , correspondant l'me et l'esprit.
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Pour obtenir cet effet, il faut obtenir la relaxation et le sommeil. En fait une cure de jene en clinique est dj une cure de relaxation par elle-mme car le sujet est oblig d'abandonner son travail, ses soucis, ses proccupations habituelles, sa vie trpidente et passe le plus clair de son temps, en dehors des soins et des promenades, lire, couter la radio, regarder la tlvision, ou se distraire avec les autres malades, ce qui entrane videmment une dtente importante.
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Certains malades toutefois ne savent pas obtenir une dtente musculaire suffisante et sont toujours contracts. Pour eux la vibrothrapie sera un auxiliaire prcieux car elle amne prcisment cette dtente des muscles de l'organisme. De mme les massages contribuent beaucoup obtenir cette dtente. Quant au sommeil, je l'ai dit, il n'est nullement question de le forcer par les cures de sommeil comme on les entend habituellement, mais le jene lui-mme a une action trs nette sur le sommeil. Pendant la cure de jene elle-mme, les malades dorment en gnral assez peu. Cela se conoit aisment, car non seulement leur activit physique est rduite, mais toutes les fonctions de l'organisme sont en veilleuse, et donc le besoin en heures de sommeil est rduit, si bien qu'avec un nombre d'heures de sommeil moins important qu' l'accoutume, le malade se sent repos et dtendu. Par contre, aprs la cure, la reprise de l'alimentation, les malades notent une amlioration de la quantit et de la qualit de leur sommeil, non seulement chez ceux qui dormaient bien d'habitude, mais galement chez les insomniaques trs anciens. Enfin lorsque le cas le ncessite on peut faire appel aux ressources de l'hypnose et de la relaxation ou training autogne de S C H U L T Z , sur lesquelles je vais maintenant m'tendre quelque peu.
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niveau toutes les penses ngatives qui le rendaient malade, telles que, obsessions, angoisses, de quelque nature qu'elles fussent. En 1968, je fis la connaissance d'un groupe fort sympathique de Sophrologues. Ces Personnes, pour la plupart chirurgiens-dentistes, disciples de C A Y E C E D O , pensent que l'hypnotiseur n'est rien, mais que lorsqu'un sujet est mis en hypnose, c'est en ralit de Fauto-hypnose, simplement induite et facilite par le Sophrologue. Le rle de ce dernier se borne en somme expliquer au sujet ce qu'il doit faire pour obtenir cet tat hypnotique, au cours duquel il pourra supprimer par lui-mme, avec l'aide du Sophrologue, toutes les angoisses ou obsessions qui le rendent malade, mais aussi obtenir, par exemple, l'anesthsie post-hypnotique qui lui permettra de subir une intervention chirurgicale, dentaire ou gnrale. Nous avons donc l deux conceptions totalement opposes, l'une accordant toute l'importance l'hypnotiseur, l'autre accordant toute l'importance l'hypnotis, ou du moins au sophronis. Je dois dire, en toute honntet, que les rsultats, sur le plan pragmatique, sont identiques et tout aussi satisfaisants. Aussi, ne chercherai-je pas, dans cet ouvrage du moins, prendre position, quelles que soient les expriences conjointes que j'ai pu observer. Cela fera sans doute plus tard l'objet d'un autre ouvrage, car ce sujet me passionne littralement. Par ailleurs, depuis toujours, je m'tais intress au procd de R E L A X A T I O N . Tout d'abord au procd de la mthode Z E N , puis peu peu au procd du Training Autogne de SCHULTZ, dont la technique est bien
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prcise et assez facile enseigner et appliquer, avec ses stades successifs : 1 pesanteur du bras dominant; 2 chaleur du bras dominant; 3 contrle du cur; 4 contrle de la respiration; 5 contrle de la chaleur au niveau du plexus solaire; 6 contrle de la fracheur au niveau du front. Tous les malades qui viennent en clinique sont entrans par petits groupes cette mthode de relaxation de S C H U L T Z , alors que je rserve l'hypnose proprement dite ceux qui sont plus spcialement atteints et qui prsentent des troubles dpressifs prcis, auxquels je fais des sances individuelles. Mon point de vue est le suivant : Tant que j'ai les malades sous la main, c'est--dire en Clinique, je peux agir par l'hypnose d'une faon plus rapide et plus profonde sur leur dsquilibre psychique; ceci ne ncessitant de leur part aucun autre effort que celui de bien vouloir accepter les sances d'hypnose. Mais, comme ce laps de temps est limit, il est ncessaire de leur donner une arme dont ils puissent disposer par eux-mmes lorsqu'ils seront rentrs chez eux, et cette arme c'est la Relaxation. Signalons que, pour que cette arme soit plus efficace, ils emportent avec eux, s'ils le dsirent, soit une mini-cassette, soit un disque, qui leur sert de moniteur pour cette Relaxation, lorsqu'ils quittent la Clinique ( 1 ) . Depuis peu, j'ai combin, si je puis dire, les avantages de ces deux mthodes htro et autogne, et j'ai baptis ceci : H Y P N O - R E L A X .
( 1 ) Signalons que le disque enseignant la relaxation peut tre envoy sur simple demande.
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Voici en quoi consiste cette mhode : je runis plusieurs personnes dans une mme salle, dans des conditions de relaxation idales, c'est--dire avec lumire tamise et silence. Le nombre des malades n'excde pas 10 en gnral, mais pourrait facilement atteindre un nombre plus lev. Je commence par un contrle de la dcontraction musculaire gnrale de l'organisme, puis j'entame les deux premires phases du Training Autogne de S C H U L T Z , c'est--dire la pesanteur du bras dominant et la chaleur de ce bras dominant, en dveloppant suffisamment pour que ces deux sensations de pesanteur et de chaleur se gnralisent tout le corps. Puis, je passe directement au contrle de la chaleur au niveau du plexus solaire, sur laquelle je m'tends Suffisamment, et j'arrte l les exercices proprements dits du Training Autogne de S C H U L T Z , en demandant tous les participants de continuer fixer leur attention sur mes paroles, mais en les prvenant que je vais m'occuper d'eux individuellement. Alors, en les appelant par leur nom, je m'approche de chacun d'eux et je passe aux procds hypnotiques proprement dit, c'est--dire l'ouverture des yeux (qui taient ferms pendant la relaxation) et, en leur suggrant, avec passes magntiques et fixation du regard, la lourdeur des paupires, puis l'occlusion de celles-ci avec impossibilit de les ouvrir sans ma permission. Lorsque ce stade est atteint, et je dois dire qu'il est atteint trs facilement, beaucoup plus facilement et rapidement que lorsque je le fais individuellement dans mon bureau, je m'adresse de nouveau l'ensemble des malades. En effet, je me suis aperu depuis longtemps que quelles que soient les apparences et les troubles prsents par tel ou tel malade, la cause est unique :
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Que cette Peur s'appelle angoisse, obsession, ide de suicide, jalousie maniaque, claustrophobie, tat dpressif, qu'elle s'accompagne d'insomnies, de tremblements d'aboulie, d'asthnie ou de troubles en apparence purement physiques : digestifs, circulatoires, urinaires, locomoteurs, e t c . , e t c . (la liste serait trop longue); il y a toujours comme point de dpart plus ou moins avou, plus ou moins apparent, une Peur enracine et profonde. Comprenons-nous bien, je ne veux pas faire ici un cours de Psychanalyse, cela d'ailleurs ne serait pas ma porte, mais je veux dire que si les psychanalystes voulaient simplifier leurs problmes et aller au fond des choses, ils verraient que tous les troubles que prsentent les malades se rduisent cette notion de Peur; et si l'on va plus loin on peut se demander pourquoi cette Peur ? On s'apercevrait alors que cette Peur est due uniquement une inhibition, un refoulement et ce refoulement est tout simplement une ngation. Ngation de quoi ? Ngation des forces vitales que nous possdons et que nous empchons de s'panouir pleinement. Dcortiquer le problme en essayant de savoir pourquoi nous empchons ces forces vitales de s'panouir librement, n'est pas le rsoudre. C'est au contraire le compliquer; la solution est toute simple, il suffit d'ouvrir toutes grandes les portes ce dsir de vie qui est en nous ds notre naissance, et tout est rsolu. Pour y parvenir, il suffit de chasser la Peur. Et c'est ce que je fais lorsque, ce stade de mon hypno-relax, je reprends en mains la totalit des malades et que je leur inculque cette disparition de la Peur. Je
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leur suggre, puisqu'ils sont alors dans un tat hypnotique, que la Peur qui tait " niche " au creux de plexus solaire, diminue partir de cette sance et diminuera progressivement chaque jour. Naturellement, ce stade de ma sance j'numre les diffrentes formes que prend cette Peur chez chacun des participants, mais sans prciser qui est concern plus particulirement par Telle ou Telle forme de Peur. J'ai d'ailleurs pu constater en les interrogeant aprs les sances, que chacun ne retient de mon numration que la Peur qui le concerne lui-mme, ce qui prouve bien que tout en effectuant des sances collectives, par ce moyen de l'Hypno-Relax j'ai une action individuelle. A propos de la Peur, je voudrais citer quelques passages du remarquable livre de Pierre R E N A R D (Doctor of psychosomatic medicine (G. B.) : T u M A N G E R A S D U F E U : Qui est-elle ? ... Il y a un courant de vie et un courant de mort, le jour et la nuit, la lumire et l'ombre. De la mme faon, nous avons reconnu empiriquement deux courants psychiques, rappelons-nous les deux violons de Lindhlar un courant psychique positif et un courant psychique ngatif. Puisque l'amour, la foi et l'esprance, bien videmment forces lumineuses, conduisent les attitudes psychiques positives, on peut dire que ce qui en est l'inverse, sont des forces veillant le psychique ngatif, ainsi le doute et la peur, qui font penser l'ombre. Or, que voyons-nous ? Ceci : tous les symptmes dpressifs ont des lignes communes : ils n'attirent pas le rire mais les larmes, ils n'apportent pas la joie mais la tristesse, ils ne donnent pas le got de la vie mais celui de la mort, ils ne librent pas ils paralysent, ils n'clairent
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pas ils assombrissent, ils n'embellissent pas ils enlaidissent, ils ne vivifient pas ils fatiguent, ils ne connaissent ni rayonnement psychique, ni euphorie organique, mais angoisse, crainte, phobies, pleurs, ils ne font pas chaud mais froid, ils ne font pas circuler le sang mais le figent, etc.. Tous ces symptmes ont un dnominateur commun : LA PEUR.
Le climat psychique ngatif agit en nous, comme la peur saisit l'enfant au noir, et dirige les attitudes psychiques morbides sans exception. Elle est d'abord latente en nous : force individuelle concentre, nourrie par le milieu voulu par l'homme , dont le centre nergtique est justement la peur collective. Chaque paragraphe de ce milieu prend sa part de peur. L'ducation l'cole, dans la famille, mne la peur de l'erreur dont la suite est le complexe de culpabilit et le complexe d'infriorit qu'on remorque toute sa vie. La morale bourgeoise, peu soucieuse des pulsions intimes de l'homme, conduit la peur de soi, la peur de son sexe, la peur des autres, la peur de manquer de prestige, et encore la peur de l'erreur. Le mtier, construit par l'attaque et l'auto-dfense, enfle la peur du lendemain et encore la peur de l'erreur. Le got du confort le got de la peur de la pauvret, et encore de la peur de l'erreur qui amnerait cette pauvret. La collectivit humaine offre la peur de la guerre. Enveloppant le tout, la peur de la maladie, de la faiblesse, de la vieillesse, de la mort. Dans ce milieu voulu, qui n'est pas structur sur une ralit biologique mais sur un systme de rapports, qui n'est pas bti sur le roc, mais sur le sable, l'homme ne se sent pas protg. La peur domine tout, mais par le dedans, par le couvert, par l'imperceptible. Ainsi la
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phase de choc du stress, intervenant dans un psychisme affaibli, ngatif, anim par la peur, alerte cette force latente et la fait se dresser en un geste d'auto-dfense. Cest la phase de contre-choc. Le stress pathologique est cr, nous savons maintenant qu'il polarise cette peur autour d'une ide fixe, germe de la tension psychique. Cest pourquoi la petite sur en noir est si forte. D'ailleurs, pour l'cole Freudienne, l'angoisse, manifestation centrale de l'tat dpressionnel, ou nervous break down , est un comportement acquis ( rptition strotype ) de la raction d'un individu face une menace et terrifi par cette menace. La peur jaillit en lui. La sur en noir se dchane. Lui, tremble, fuit, s'immobilise ou meurt. La peur s'installe au ventre , dit-on, et c'est bien l la malchance. Les constrictions musculaires dues aux sentiments ngatifs permanents, affectent le systme digestif et le grand monctoke naturel : l'intestin. Celui-ci paralys, spasme, ne peut remplir sa fonction correctement. Paniques, angoisses, phobies et les innombrables phnomnes psychophysiologiques d'autodfense touffent et paralysent le souffle, bloquent le plexus solaire, crent les ceintures, les barres. Le sang circule mal. L'oxygnation ne se fait pas, l'asphyxie envahit l'organisme qui vit en dsassimilation. Les rserves s'puisent. La toxmie s'installe : dpts, colles (rsidus des glucides insolubles floculats de cellules mortes graisses), cristaux (rsidus des protides acides solubles formant des sels), bouchent les connexions, les orifices; la cellule souffre, s'affaiblit. La premire cellule souffrir est la plus sensible, c'est celle du Cortex qui perd ainsi son pouvoir rgulateur face au diencphale. Alors entre la vie psychique reprsente
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par le cerveau spirituel (Cortex), et la vgtative, reprsente par le cerveau animal (diencphale), un nouveau dsquilibre intervient. C'est le cercle vicieux, dpressionnel, qui commence. La majorit des maladies et des tats pouvantables tels que l'excitation, la colre, I'exhubrance, le dsordre, l'hystrie, la folie, la sentimentalit excessive, la haine, le dsir de possession, proviennent des matriaux non limins, que le sang charrie jusqu'au Cortex. C'est l'anarchie au-dedans, avec ses coups que les naturopathes ont rassembls ainsi : torpeur, surexcitation, tension (pour le corps physique), fatigue, irritabilit, douleur (pour le corps physique). Le nervous beak down , mal venir de notre temps, c'est la libration explosive de la peur animale. Comme tous ceux o- * ''occupent de ces mthodes de relaxation, d'hypn de sophrologie, je pourrais citer des gurisons t lent pratiquement incroyables. A quoi cela sen gnaler que des malades soigns depuis longt des grands noms de la Mdecine, sans aucun su vu en une seule sance disparatre leurs troubles, pur exemple : une diplopie complte, une impossibilit de marcher par suite de rumathismes dformants contrls radiologiquement, des insomnies datant de plusieurs annes, des dpressions nerveuses ayant rsist aux cures de sommeil et aux lectro-chocs, etc.. etc.. ? Les ouvrages traitant de l'hypnose ou de la relaxation sont pleins de ces observations mdicales, et puisque j'applique ces mthodes, il n'est pas tonnant que j'obtienne les mmes rsultats. ...Je voudrais seulement indiquer une possibilit trs intressante de l'hypnose en ce qui concerne les inter-
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ventions chirurgicales. A plusieurs reprises j ' a i fait oprer de mes malades avec l'hypnose comme seul moyen anesthsique et j'insiste sur ce point : il n'y avait pas la moindre mdication, ni avant, ni pendant, ni aprs l'intervention, mme pas un comprim d'aspirine. Il ne s'agissait pas toujours de petites interventions chirurgicales puisque l'une d'elles a dur 2 heures et j ' a i d'ailleurs un film en couleurs retraant cette opration qui est passe sur les crans de Tl-Luxembourg. Non seulement le sujet ne souffre pas pendant l'acte opratoire, non seulement il repart pied jusqu' sa chambre, en souriant, non seulement il ne souffre pas du tout dans les jours qui suivent, mais il ne saigne pratiquement pas, mme lorsque l'on ouvre une veine importante, et de plus la cicatrication est trois fois plus rapide. Il y a l un intrt majeur pour les interventions chirurgicales sur des sujets qui ne supportent pas l'anesthsie, tels que des cardiaques ou des asthmatiques, ou tout simplement des allergiques, ou aussi ceux qui ont des troubles de la coagulation. Malheureusement peu de chirurgiens sont au courant de ces possibilits. Si j'explique ma mthode rsultant d'une combinaison de l'hypnose et de la sophrologie et de la relaxation, c'est simplement parce que je pense qu'elle peut servir d'autres praticiens qui seront intresss par la rapidit de l'action d'une part, et d'autre part, par la continuit des rsultats acquis par la mise la disposition des malades d'une arme efficace et simple.
CHAPITRE V I I
(Communication prsentS
4ITR.45m0
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ce pourcentage de muets restent dans l'inconnu; c'est pourquoi prcisment cette inconnue peut tre interprte de diffrentes faons, suivant que l'on est partisan ou non de cette thrapeutique. Mais comme je ne veux pas faire d'hypothses et que j'entends rester dans le domaine des faits concrets, je ne m'apesantirai pas sur ce point. J'ai simplement voulu le signaler. En outre, nous sommes actuellement en train de reprendre tous les dossiers et nous allons dans quelques mois, pouvoir donner une statistique complte, mais qui portera seulement sur le droulement de la cure elle-mme et ses rsultats immdiats, puisque nous ne pouvons obtenir les rponses sur les rsultats loigns des 56,90 % de malades qui n'ont pas rpondu. Signalons que les 279 rponses reues concernent en fait 319 cures de jene, car plusieurs de ces malades ont fait deux ou trois cures chacun. Enfin, il est bon de noter que certains malades prsentaient des troubles complexes, par exemple digestifs, gnito-urinaires et les rhumatismaux, ce que explique que le nombre de cas tudis, et que nous passerons en revue dans un instant s'lve 391. Le questionnaire que nous avons envoy comportait les questions suivantes : 1" Pourquoi tes-vous venu jener ? 2 Comment avez-vous support la cure ? 3 Quel a t le rsultat de cette cure ? a) Dans l'immdiat ? b) Dans les six mois suivant la cure ? c) Actuellement ? 4 Avez-vous respect, aprs la cure, les consignes alimentaires donnes votre sortie de clinique ?
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5 Si vous avez fait des analyses ou des radiographies aprs la cure, pourriez-vous m'en envoyer les rsultats ou comptes rendus, afin de comparer avec celles qui ont t pratiques ici ? Nous allons maintenant passer en revue toutes les rponses obtenues que nous avons classes par affections.
I. AFFECTIONS DIGESTIVES
Nous avons class dans cette catgorie l'ensemble des maladies qui peuvent toucher l'appareil digestif, c'est ainsi qu'ont t traits les troubles digestifs hpatiques (cholecystite, cirrhose, insuffisance hpatique, hpatite, etc.); intestinaux (constipation, diarrhe, colite, parasitoses diverses y compris : amiliases, hmorrodes); gastrite, ulcres gastriques et duodnaux, arophagie, etc.); pancratiques (diabte, insuffisance pancratique). Dans ce domaine, nous avons obtenu 102 rponses dont 89 succs dfinitifs, 10 rechutes, 2 amliorations partielles, et 1 chec. Lorsque nous considrons les rechutes, nous voyons qu'il s'agit des cas suivants : Mme S... a jen 16 jours, Mme S... a jen 12 jours, M. G... a jen 16 jours, M. D... a jen 18 jours, a rechut aprs 6 mois, mais n'a suivi son rgime que 2 mois, M. F... a jen 10 jours, a suivi son rgime pendant 6 mois, Mme F..., idem, Mme C... a jen 17 jours, M. D... n'a pas suivi du tout de rgime aprs la cure, M. H... a jen 15 jours, n'a pas suivi de rgime aprs la cure. Nous voyons donc que 9 sur 10 des rechutes se sont produites, soit chez des malades qui ont jen moins
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de 21 jours, soit chez des malades qui n'ont pas suivi de rgime prescrit la sortie de clinique. Seule, la dixime malade avait jen 21 jours et a bien suivi son rgime. Quant l'chec complet, il s'agit d'une personne qui, outre ses troubles digestifs (constipation) prsentait galement des troubles circulatoires avec hypertension artrielle importante et trs ancienne et des lombalgies. Elle a continu prendre aprs sa cure des mdicaments chimiques pour son hypertension et cela explique au moins en partie la prsence et la persistance de troubles digestifs. Il faut noter cependant que la cure de jene avait donn chez elle un rsultat biologique certain, puisque l'entre en clinique le taux de cholestrol tait de 2,75 g (normal = 2,30 g) et le taux de potassium tait de 0,145 (normal = 0,180 g) et qu' la sortie de clinique le cholestrol tait revenu 2,40 et le potassium tait remont 0,176. En ce qui concerne le pourcentage de rsultats, les rechutes ayant t tout d'abord d'excellents rsultats, transforms ensuite en rechute par la faute du malade, il semble que nous soyons en droit de les incorporer dans les succs procurs par le jene et les traitements naturels. Ainsi, dans les affections digestives, nous obtenons un pourcentage de 97,05 % de succs.
II. OBESITE ET MAIGREUR
Nous avons volontairement considr part les malades traits pour obsit ou pour maigreur. Dans ce domaine, nous avons obtenu 70 rponses dont 62 succs et 8 rechutes. Dans ces rechutes, nous voyons comme ci-dessus que certains malades ayant fait une cure de 21 jours ont rechut parce qu'ils n'avaient
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pas suivi le rgime. Les autres non seulement n'avaient pas suivi le rgime, mais n'avaient fait que des cures, l'une de 14 jours, l'autre de 15 jours. Dans l'obsit, la chute de poids quotidienne a vari de 409 g 1 1 0 8 g, ce qui donne pour les cures de 21 jours, une chute de poids variant entre 8,600 kg et 15 kg. Dans ce domaine, les rsultats obtenus sont donc de 100 % de succs.
ffl. AFFECTIONS DU SYSTEME N E R V E U X
Dans les affections du systme nerveux sont compris tous les troubles concernant cet appareil, c'est--dire les dpressions, les obsessions, les insomnies, etc.. Sur 50 rponses obtenues, nous notons 38 succs, 7 rechutes, 2 amliorations partielles et 3 checs. Nous retrouvons d'ailleurs les mmes causes de rechute. Quant un chec, il s'agit d'une malade schizophrne dj hospitalise deux reprises auparavant en hpital psychiatrique et qui n'a effectu cette cure de jene que parce que, vivant avec sa sur qui avait dcid de faire une cure de jene, elle ne pouvait rester chez elle seule. Elle tait toutefois, tout fait oppose cette thrapeutique et surtout une hospitalisation quelle qu'elle soit, les deux prcdentes l'ayant considrablement choque. Or, il est bien certain et prouv depuis longtemps, qu'il est toujours nfaste, voire mme dangereux, de faire jener quelqu'un contre son gr. Le pourcentage de succs dans ces affections est de 90 %.
IV. AFFECTIONS RHUMATISMALES
Dans ce chapitre, nous avons rang les affections rhumatismales proprement dites qu'il s'agisse de rhuma-
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tisme banal, de goutte, d'arthrose, d'arthrite, de rhumatisme articulaire aigu ou de polyarthrite chronique volutive, de coxarthrose, mais galement toutes les affections douloureuses telles que : sciatiques, lumbagos, torticolis, nvralgies cervicobrachiales... Sur 79 rponses obtenues, nous avons enregistr 63 succs, 2 amliorations partielles, 9 rechutes et 5 checs. Les checs sont : Mme P... lombalgie, n'a jen que 8 jours. Mme H... qui est la malade que nous avons dj vue pour les affections digestives et circulatoires et qui prsentait des lombalgies. Mme H. qui n'a jen que 14 jours. Mme G... qui prsentait une polyarthrite chronique volutive dont le dbut remontait 15 ans et qui avait donn des dformations trs importantes tel point que lorsqu'elle a commenc sa cure, elle tait totalement impotente. Mme V... atteinte de coxarthrose. Quant aux rechutes, nous trouvons soit des cures trop courtes (4 jours, 10 jours, 17 jours) ou la nonobservance du rgime aprs la cure. Pourcentage de gurisons : 90,12 %.
V. AFFECTIONS CARDIO-VASCULAIRES
Les maladies traites dans ce chapitre ont concern des cas d'hypertension artrielle, de varices, d'ulcres variqueux, d'infarctus du myocarde, d'dmes aigus du poumon, d'asystolie, de rtrcissements mitral ou aortique, etc.. Sur 27 rponses : 25 succs, 1 rechute et 1 chec qui est prcisment la malade hypertendue dont nous avons parl dans le chapitre des affections digestives. Le pourcentage de succs est de 96,29 %.
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VI. AFFECTIONS DE LA PEAU Dans ces affections, nous avons enregistr toutes les formes d'eczmas, d'acns, les psoriasis, etc. Sur 13 rponses obtenues : 11 succs, 1 rechute et 1 chec. En ce qui concerne la rechute, il s'agissait d'une mycose qui avait disparu pendant la cure, mais qui a rcidiv dans les semaines qui ont suivi. Pourcentage de succs : 92,30 %. VII. AFFECTIONS R E S P I R A T O I R E S Dans les affections des voies respiratoires, nous avons class les affections du poumon (bronchite chronique, asthme) ainsi que les affections des voies ariennes suprieures (sinusite, rhume des foins, ancienne amygdalite, etc.). Sur 29 rponses obtenues, nous notons 24 succs, 2 amliorations partielles, 3 checs. Les checs concernaient : Mme W... rhume des foins, M. S... surdit, sifflements d'oreilles, Mme D..., vertiges de Menieres et brochite chronique. Soit un pourcentage de 82,75 % de succs. V I I I . A F F E C T I O N S GENITO-UR IN A I R E S Dans ces cas d'affections, nous avons trait des cas de fibromes (dont deux atteignaient le volume d'une grossesse de six mois); des kystes des ovaires, des lithiases rnales, des cystites, des nphrites aigus ou chroniques, des colibacilloses gnito-urinaires, mtrites, salpingites, des troubles des rgles, etc.. Sur 21 rponses obtenues, nous notons 18 succs, 1 rechute, 2 checs. Les 2 checs concernent Mme H... qui a jen seulement 14 jours, Mme de C... qui a jen
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seulement 7 jours et la rechute concerne M. D... qui a jen 18 jours, n'a suivi son rgime que 2 mois aprs la cure et a rechut 6 mois aprs la cure. Soit un pourcentage de 90,47 % de succs. Nous possdons des tableaux, qui montrent les heureux rsultats du jene et des traitements naturels sur des symptmes biologiques, c'est--dire fournissant la preuve par des analyses de sang ou d'urine, avant et aprs la cure, que cette thrapeutique transforme profondment la composition du sang, en la ramenant la normale. Nous aurions pu faire un chapitre part sur l'action du jene sur la composition du sang, etc.. Je voudrais simplement faire remarquer qu'aprs neuf ans d'exprience de cette thrapeutique, ce qui reprsente environ 50 000 journes de jene, il n'tait nullement ncessaire pour moi d'tablir des statistiques pour tre certain de l'efficacit surprenante de ces mthodes. Mais notre poque actuelle est ainsi faite que seuls les chiffres prennent une valeur incontestable. Certains dnigrent le jene et les traitements naturels sans en avoir la moindre exprience; d'autres, la lumire de leur seule exprience personnelle, croient pouvoir mettre une opinion autorise. Je pense que ces statistiques claireront les uns et les autres. En outre, un tel travail n'avait jamais t effectu et l'exprience de mes prdcesseurs (Drs B E R T H O L E T , E H R B T , G U E L P A ) n'a jamais donn lieu une mise jour prcise. Cela est d certainement au fait que leur pratique quotidienne suffisait amplement par les rsultats procurs, leur donner eux-mmes une conviction inbranlable de l'efficacit et de l'utilit du jene. Mais il s'agit
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maintenant de convaincre les sceptiques et il devient ncessaire de parler chiffres et d'essayer de parler haut et clair. Enfin, signalons que ces rsultats excellents sont obtenus dans des cas qui sont souvent des cas trs anciens. Beaucoup de malades, la majorit mme, pourrait-on dire, ne se dcident venir jener que lorsque les autres thrapeutiques ont chou. Il est certain que si cette mthode tait mieux connue, et si elle pouvait tre applique des malades dont le cas n'est pas trop avanc, les rsultats seraient encore bien suprieurs. Pour cela, il faut prcisment clairer la fois les malades et les mdecins. Je suis certain que ces statistiques y contribueront. Que ceux qui ont des oreilles entendent.
OBSERVATIONS
C H A P I T R E 1 t QUI PEUT-ON F A I R E J E U N E R ?
1* Les obses :
M. L..., 53 ans, est entr en clinique le 25 novembre 1961. n a jen 23 jours en tout, dont les 4 derniers ont comport l'absorption de jus de fruits et lgumes. Il pesait 130,500 kg l'entre. A l'issue de cette cure, qu'il a support trs allgrement, il pesait 109,500 kg. Trois mois plus tord, il m'crivait : Facilit d'allure, joie au travail, allgresse la marche persistent Je n'ai plus aucun essoufflement la monte d'escaliers, toute paresse aux mouvements a disparu. Le 27 dcembre, je pesais 115 kg, et je me dsolais mais avec la purge hebdomadaire et le Jene de 24 heures par semaine, je suis redescendu aujourd'hui 109,500 kg. Je viens donc vous dire : 1 Je garde un excellent souvenir de la clinique du Belvdre; 2 Votre formule est la bonne. On voit donc que ce malade a vu fondre trs rapidement son obsit (1 kg par jour) et qu'il russit assez aisment & maintenir son rsultat, moyennant 24 heures de jene par semaine. M. C..., 17 ans, est entr en clinique le 10 avril 1959. n entrait pour une obsit accompagne de troubles des glandes endocrines et notamment gnitales, survenus la suite d'un traitement par cortisone pour une atteinte de rhumatisme articulaire aigu (maladie de BOUILLAUD). A noter d'ailleurs que ce traitement par cortisone, s'il avait provoqu cette obsit, n'avait pas empch une atteinte cardiaque se traduisant par un souffle aortique, ni une persistance des douleurs dans les chevilles.
212
Les testicules taient du volume de ceux d'un enfant en bas ge, la verge presque inexistante et on notait une absence de pilosit pubienne. A son entre, il pesait 107,500 kg. Apres 12 jours de jene son poids tait descendu 90 kg, les douleurs des chevilles avaient compltement disparu et l'on a not partir de ce moment un dveloppement gnital qui n'a pas cess, si bien que, exactement un an plus tard, l'appareil gnital tait tout fait normal. Ce malade tait un gros mangeur et a d refaire une deuxime cure en 1961, parce que son poids tait remont 107,500 kg. En 18 jours de Jene, il avait perdu 14,500 kg, se retrouvant 93 kg. Mais, encore actuellement, la disparition des douleurs articulaires se maintient, de faon absolue. Cette observation nous prouve donc bien que le Jene a une action non seulement sur l'obsit, mais galement sur les troubles endocriniens qui semblaient tre responsables. En fait, comme je l'ai dj soulign, le grand responsable dans ce cas tait un mdicament, en l'occurrence la cortisone. M. P.... 42 ans, est entre en clinique pour un embonpoint excessif, provoquant de l'essoufflement trop rapide ainsi qu'une fatigabilit gnrale importante. Il pesait 84,600 kg l'arrive, pour 1 m 65. Le dbut de sa cure s'accompagna d'un amaigrissement trs insuffisant, puisque en 5 jours, il avait perdu seulement 1,300 k. Devant cette rtention, une cure de soif fut dcide et en 24 heures de cure de soif, il se retrouva 79,300 kg, c'est--dire qu'il avait perdu 4 kg en 24 heures. Cette observation est une des plus dmonstratives de l'influence des cures de soif lorsqu'il y a rtention hydrique, mais je pourrais citer des dizaines d'observations chez des malades hydrognoldes o les cures de soif donnent en moyenne une perte de poids de 1,500 kg 2 kg par jour. Mme L..., 31 ans, qui pesait 120,100 kg l'arrive, et qui, aprs 21 jours de jene, est descendue 106,600 kg, soit une chute de 13,500 kg. On lui a appliqu 3 cures de soif. A la premire, en 48 heures, elle a perdu 1,900 kg, la deuxime 1,600 kg, la troisime 1,500 kg. A la reprise alimentaire, sa diurse s'est nettement amliore. Alors qu' l'arrive en buvant 1 litre de liquide elle urinait seulement 400 ce la sortie en buvant 150 ce, elle urinait 550 ce
OBSERVATIONS
213
2* Les maigres :
Mme L..., 47 ans, elle pesait 36 kg pour 1,55 m au dbut du jene. Elle a fait des jenes courts et rpts et est descendue jusqu' 31,500 kg. Aprs ralimentation, elle pesait 35 kg. A la sortie, il lui manquait encore 1 kg sur son poids d'entre. Ceci se passait en novembre 1960. Sa premire lettre avant de venir en clinique, commenait ainsi : C'est un S.O.S. que je vous adresse dans cette lettre, car je sens que je m'achemine tout doucement vers la mort. Je ne sais vraiment que faire. En janvier 1961, soit deux mois aprs sa cure, elle m'crivait : c J'approche des 40 kg, ce qui est quand mme une victoire puisque pendant des mois et des mois, je ne suis pas arrive prendre mme 100 g. - Mme V..., 38 ans, je ne citerai pas entirement l'observation de cette malade dont on trouvera dans le chapitre consacr aux attestations contenues dans le Livre d'Or de la clinique de plus amples dtails. Je voudrais citer simplement ds maintenant une phrase de sa lettre. Elle me dit : < Mon poids est stationnaire 52 kg depuis plusieurs mois. J'ai donc rcupr 17 kg avec ma force et une tension de 14 cet t. Cette malade est arrive pesant 35 kg et maigrissant d'une faon constante malgr les divers traitements mdicamenteux qui visaient lui donner de l'apptit, la recalculer, lui faire fixer les protides (anabolisants) et mme des cures de psychothrapie, car on avait fini elle aussi, par la prendre pour une malade nerveuse. Mlle P... 29 ans, tait atteinte depuis plusieurs annes d'une maigreur qui la gnait. La prise en charge de son hospitalisation ici avait t refuse, sous prtexte qu'elle tait justiciable d'un traitement psycho-thrapique. Pourtant cette malade prsentait des troubles digestifs trs importants, et les analyses faites son arrive montraient qu'il ne s'agissait nullement d'une malade imaginaire puisque l'on trouvait des tests hpatiques nettement perturbs, notamment le test de Gros qui tait de 1.44 alors qu'il doit tre suprieur 1.8 et le test de Ranger qui tait positif 4 croix, alors qu'il doit tre ngatif.
214
Pendant son jene elle est passe de 44 kg 40,500 kg, mais aprs seulement 5 jours de ralimentation, elle tait dj 44,500 kg. Comme elle avait encore quelques ennuis digestifs, on l'a remise aussitt au jene. En une semaine, elle redescendait 41,500 kg et 5 jours plus tard sa sortie de clinique elle tait 45 kg. On a refait des tests hpatiques quelques mois aprs sa sortie de clinique, qui montraient une amlioration, il est vrai encore incomplte, sans doute par suite de l'anciennet de son affection. On notait en fait, le test de Gros 1.76, c'est--dire voisin de la normale et le test de Hanger n'tait plus positif qu' 3 croix. Cette observation dmontre une fois de plus que les maigreurs ne sont, la plupart du temps, dues qu' des perturbations du fonctionnement d'un organe important, que le Jene soigne efficacement, permettant ainsi, aprs la cure, une meilleure assimilation donc une reprise de poids.
3* L e s f a t i g u s - 4* L e s a n m i s - 5* L e s dcalcifis Mme P..., 37 ans, est venue en clinique pour une fatigue insurmontable, prdominante dans les jambes, durant depuis 17 ans. Cette fatigue tait aussi forte au rveil qu'au coucher et durait toute la journe. On notait des troubles digestifs et urinaires, ainsi que des troubles du cycle menstruel, tout ceci accompagn de douleurs dans les membres et dans la colonne vertbrale. Elle a sjourn 26 jours, dont 21 de Jene. A l'entre on notait : Globules Rouges Globules Blancs Hmoglobine Vitesse de sdimentation : : 3 600 000 7 200 76 % 71 1 0 5
A la sortie de clinique, aprs je le rappelle un jene de 21 jours, on notait : Globules Rouges Globules Blancs Hmoglobine Vitesse de sdimentation 4 8 5 0 000 4900 94 % 5 9
OBSERVATIONS
215
Mme H..., 53 ans, est entre en clinique principalement pour des troubles digestifs, gastro-intestinaux, urinaires (cystites rptition) et gnraux type d'asthnie. Elle a jen 18 jours. Son poids d'entre tait de 60 kg. A la fin du jene 54 kg. Aprs 5 jours de ralimentation 56,500 kg. l'entre on notait : Globules Rouges Globules Blancs Hmoglobine Vitesse de sdimentation 3 100 000 4 850 40 % 30 62
Aprs 4 jours de ralimentation, c'est--dire le 3 octobre 1961, on notait : Globules Rouges Globules Blancs Hmoglobine Vitesse de sdimentation Elle m'crivait 2 mois 1/2 aprs sa cure : Docteur, comme vous le souhaitiez, je viens vous mettre au courant des suites de ma cure de jene dans votre clinique. Premier Hmogramme le 25 octobre 1961 : il a donn le rsultat suivant : Globules Rouges Globules Blancs Hmoglobine 3 9 2 0 000 7 200 90 % 4 1 2 0 000 6 400 90 % 3 400 000 5 600 43 % 12 33
Deuxime analyse du 21 novembre 1961 Globules Rouges Globules Blancs Hmoglobine Poids le 28 Les digestions l'ensemble ma forte qu'avant
octobre : 61 kg. Poids le 23 novembre : 63 kg. sont bien meilleures. Le sommeil est bon. Dans sant s'est nettement amliore. Je me sens plus le traitement Je ne puis que vous remercier, etc...
Mme M..., 59 ans, est entre en clinique le 25 novembre 1963 pour une coxarthrose droite, c'est--dire une arthrose de la hanche droite qui provoquait des douleurs importantes. Elle n'tait bien qu'au repos complet au lit
216
Des injections intra-articulaires de cortisone ne la soulageaient que temporairement, pendant un mois environ. Notons en passant qu'on lui avait enlev la vsicule biliaire 5 ans auparavant Elle a jen 20 jours et les radiographies faites la sortie de clinique permettaient les commentaires suivants du radiologue : En considrant la radiographie, je note une amlioration nette en ce sens que l'aspect pommel de la tte fmorale visible le 10 fvrier 1963 a considrablement diminu, notamment l'aspect de ncrose. L'encoche visible le 10 fvrier 1963 sur le bord extrme de la tte fmorale est bien rduite. De plus la gode cotyloldienne a diminu de 50 % environ. On note galement une condensation osseuse prononce dans toute la zone articulaire sur les derniers clichs .
6* La grossesse : Mme T..., est venue jener pour diffrents troubles sur lesquels je passe car ils n'ont rien voir avec le sujet qui nous intresse. Au bout de 10 jours de Jene, elle me dit qu'elle a un retard de rgles de 4 5 jours. Je lui rponds de ne pas s'inquiter, car le Jene agit beaucoup sur les ovaires et il se pouvait que ce retard soit d au Jene. Cependant, quand ce retard atteignit 3 semaines, je l'examinais et m'aperus qu'elle tait enceinte. Autrement dit, tout le premier mois de grossesse et mme davantage, se droula en priode de Jene. Du mme coup elle fut assez inquite sur l'avenir de cette grossesse. Eh bien ! alors que son premier enfant, un garon, pesait 3,300 kg la naissance, la fille qu'elle et cette fois, pesait 4,250 kg et eut une croissance sans histoire, sans maladie. Elle tait si calme que sa mre s'en tonnait, car elle ne pleurait jamais, ni mme pour la sortie de ses dents, s'veillait l'heure des ttes, poussait comme un champignon et est devenue une fillette magnifique de sant et d'intelligence. Cela se comprend trs bien : l'tat de sant de la mre tant amliore par le Jene, l'enfant ne peut qu'en profiter, alors qu'en suralimentant la mre, on surmne son foie, ses reins, ce qui se rpercute dans le sang, donc sur l'enfant, qui, pendant neuf mois, tire tous les lments ncessaires son formidable dveloppement uniquement du sang de sa mre.
C H A P I T R E 2 : L E S INDICATIONS CLINIQUES DU Systme n e r v e u x : Voyons d'abord le cas de Mme L..., 33 ans, que j'ai vue pour la premire fois le 29 mars 1961 et qui tait atteinte de dpression physique et nerveuse, sans cause prcise, dont les symptmes apparaissaient vers 11 heures du matin et allaient en s'accentuant, au fil des heures, pour tre son maximum dans la soire. Entre autres symptmes digestifs, circulatoires, elle prsentait surtout des maux de tte frquents et rebelles et des crises de nerfs qui se traduisaient par des priodes o elle pleurait sans arrt et devait rester absolument seule. Notamment, avant chaque cycle menstruel. Elle a fait une cure de Jene, laquelle j'avais adjoint de l'ozonothrapie et des applications de boue sur la rgion lombaire (dont elle souffrait galement) et sur le bas-ventre, afin d'avoir une action sur ses ovaires. Le rsultat fut bon, puisque le 31 octobre 1961, elle m'crivait la lettre suivante : Voici 5 mois dj, j'entrais la clinique du Belvdre. Mon tat de sant tait alors tel, que je ne pouvais plus assurer normalement mon travail de mnagre, charge de famille. Le moindre petit ouvrage me paraissait gigantesque. Le rveil tait chaque jour plus pnible que l'effort de la veille. Constamment tracasse par le souci de me voir impuissante devant la tche qui s'accumulait, jour aprs jour, je fondais en larmes la moindre contrarit. Plusieurs interventions mdicales, appuyes, entre autres, de tranquillisants, ainsi que des cures de repos et des changements d'air n'ont jamais amlior srieusement mon tat, jusqu'au jour o votre clinique me prit en charge. Je dois vous dire, en toute sincrit, que votre diagnostic particulirement prcis et que votre traitement polyvalent (applications de boue, oxygnothrapie, jene prolong, tisanes, etc...) combins avec l'ambiance de sympathie toute naturele de votre clinique, tout cela a triomph en majeure partie de mes difficults. Les heureux rsultats acquis en quelques semaines se sont rvls durables, en dpit des travaux que je s'effectue journellement. Aprs une journe de dur labeur, je parviens maintenant rcuprer mes forces pour affronter l'ouvrage du lendemain, chose qui ne m'tait plus arrive depuis plusieurs annes. Je ne saurais trop vous dire combien ma famille et moi-mme apprcions les heureux effets de votre thrapeutique. JEUNE
218
OBSERVATIONS
Mme M..., 32 ans, est venue en clinique le 25 aot 1961, pour des troubles digestifs ainsi que des troubles des rgles qui survenaient toujours avec retard, voire mme taient absentes plusieurs mois conscutifs, toujours peu abondantes et accompagnes de symptmes de mtrite. A l'examen gyncologique on notait une augmentation de volume de l'ovaire droit correspondant vraisemblement la prsence d'un kyste. Elle a jen 21 jours et a quitt la clinique le 24 septembre 1961. Elle avait eu trois grossesses, la dernire remontant 11 ans. Les trois accouchements avaient t si laborieux qu'elle redoutait toujours une nouvelle grossesse. Or, un mois aprs sa cure de jene, elle tait enceinte pour la quatrime fois. Ele m'crivait aprs son accouchement : Cher Docteur, voil dj un bon moment que j'ai fait une cure de jene dans votre sympathique clinique, ce dont je me flicite. Je crois devoir vous rappeler qu'en sortant de clinique vous m'aviez dit que si mon kyste ne se rsorbait pas par la suite, je devrais me faire oprer et que un mois aprs j'attendais un heureux vnement. J'ai eu un accouchement tellement rapide ct des trois prcdents, que je n'en revenais pas moi-mme. Mes deux derniers garons, on me les a provoqus avec des piqres et cette fois-ci, pour ma fille dont je suis folle, j'avais peur de la recevoir en cours de route... il tait temps... Elle est tellement jolie ma poupe et fine, et la naissance elle a t la plus jolie de mes 4 enfants, bien remplie et bien forme. L'infirmire m'a dit : C'est la beaut de la pouponnire, vous pouvez en tre flre . Aprs mes premiers malaises du dbut de grossesse dont je pensais que c'tait mon kyste qui voluait, j'ai eu une grossesse euphorique. Je pouvais travailler jusqu'au dernier jour, et avec un tel enthousiasme que mon mari tait oblig de me freiner. Cette cure, c'est juste ce qu'il me fallait pour ma fille. Moralement, il y a un certain temps dj que je dsirais avoir une fille, mais physiquement j'avais peur d'un autre accouchement pnible, et 11 ans aprs, cela fait rflchir. Non seulement si j'avais d dcider de moi-mme, je crois que je ne l'aurais jamais eue, puisque j'aurais toujours trouv une excuse cause de ma sant. Maintenant mon dsir a t exauc malgr ma peur, et c'est bien ainsi puisque celle-ci s'est envole comme par enchantement . Cette observation nous montre galement que l'tat de sant de la mre ayant t amlior par le Jene, tout d'abord celle-ci a pu tre enceinte alors que depuis 11 ans elle n'avait pas eu de grossesse, ensuite que son accouchement a t bien meilleur que les prcdents, enfin que l'enfant n'a nullement souffert de cette cure prcdent immdiatement la fcondation, au contraire.
OBSERVATIONS
219
Souhaitant que votre tablissement trouve la renomme qu'il mrite, etc.... . Mme E... tait une personne de 68 ans qui est venue me consulter parce qu'elle prsentait priodiquement des dpressions nerveuses accompagnes d'obsessions, de tendances aux ides fixes avec angoisse. A ce moment-l, elle tait oblige de rester seule. Une motivit exagre rendait sa Vie pnible. Elle a subi une cure de Jene de 10 jours avec ozonothrapie et bains de mousse la valriane. Trois mois aprs sa cure, elle m'crivait la lettre suivante : Ainsi que vous me l'avez demand, je viens vous donner de mes nouvelles la fin du traitement homopathique que vous m'avez prescrit en quittant la clinique. Je suis de plus en plus tonne et ravie des rsultats de ma cure. Plus surpris encore, est mon entourage dont je vous ai dit les rticences. En fait, il y a bien longtemps que je m'tais sentie en aussi bon tat gnral. Maintenant, je n'ai plus d'obsession, ni d'angoisse, et j'envisage les vnements avec lucidit et mme avec optimisme. Je supporte beaucoup mieux les contrarits et les oppositions de caractre. Enfin, fait contestable, en un mois j'ai augment de 3 kg, de 38 kg mon arrive en clinique, je suis maintenant 41 kg. Vous voyez que je n'ai que des raisons de vous tre reconnaissante de m'avoir si bien dirige... . J'ajoute que cette personne avait maigri, de 38 kg son arrive jusqu' 34 kg la fin de sa cure. Ce qui, naturellement, n'a pas manqu d'inquiter, sur le moment, son entourage, malgr mes affirmations quant la reprise de poids. Encore une fois, nous voyons par cette observation que l'ge, d'une part (elle avait 68 ans) et la maigreur d'autre part (38 kg), ne sont pas des obstacles la cure de Jene. Voici maintenant sous forme de tableau, pour ne pas allonger dmesurment mes observations concernant les obses quelques cas pris au hasard parmi des centaines d'autres : (voir tableau ci-joint).
220
NOMS
DIAGNOSTIC
DURE DU JEUNE
DROUL. DE LA CURE
Mme H.
Obsit avec rtention hydrique, troubles circulatoires, digestifs, intestinaux. Obsit, troubles dig. rhumatismes, urticaire.
20
j.
trs bien
Mme A. R.
18 j.
trs bien
Mme S.
17
j.
trs bien
Mme S.
Obsit
16 J.
bien
M. R.
Obsit
21
j.
bien
M. L.-L.
Obsit avec rtention hydrique, troubles dig. tr. gnraux par hmogliase.
19
j.
bien
M. J.
Obsit
20 ).
bien
OBSERVATIONS
221
RSULTATS IMMDIATS
RSULTATS LOIGNS
1) 2) 3)
trs bons
trs bons
bons
87 kg 78,700 kg 78,500 kg
perte de 10 kg perte de 28
perte de 15 kg
|nne, boue, bain 1) 113,300 kg mousse, massages, iono- 2) 100,100 kg i'>n, sauna 3) 101,500 kg
bons
|nOne, boue, sauna, mas- 1) 140,700 kg 2) 126,200 kg Mites, bain mousse, 3 ) 128 kg ionozon
perte de 12 kg perte de 20
222
NOMS
DIAGNOSTIC
DURE DU JEUNE
DROUL. DE LA CURE
Matre M.
16 j .
trs bien
Melle L.-P.
Obsit
10 j .
assez bien
M. L .
8 j.
assez bien
Mme T.
Obsit
10 j .
bien
Mme A. M.-L.
Fibrome avec tr. menstruels et circul. nphrite albuminurique, troubles neuro-vgtatifs. Obsit.
8 j.
bien
M. D.
7 j.
bien
bien
OBSERVATIONS
223
RSULTATS IMMDIATS
RSULTATS LOIGNS
perte de 15 kg perte de 20
73 kg 67,700 kg 67,100 kg
86,700 kg 80,900 kg 80 kg
Huna
1) 2) 3)
1) 2) 3)
kg (One, 03 R, mousse, 1) 110 2) 102,800 kg ionozon, massages, 3 ) 101 kg auna, boue 1) 101,600 kg 2) 98,300 kg 3) 97,600 kg
224
Je rpte que ces observations ont t prises parmi des centaines d'autres qui auraient tout aussi bien pu complter ce tableau, mais je pense que cela et t fastidieux. Les statistiques gnrales publies dans un chapitre diffrent rsumeront toutes ces observations.
OBSERVATIONS Anmie :
Madame P.... a jen 14 jours, a trs bien support sa cure qui a t accompagne d'applications de fango et de massages. Son poids de 47 kg l'entre est descendu 43 kg la fin du jene, pour remonter 46,500 kg aprs seulement 6 jours de ralimentation. A l'entre, on notait : Globules Rouges : Hmoglobine : 3 980 000 90 %
Madame A..., elle a jen 7 jours qu'elle a trs bien supports. Son jene a t accompagn d'ozonothrapie. A l'entre : Globules Rouges Globules Blancs Hmoglobine A sa sortie de clinique Globules Rouges Globules Blancs Hmoglobine 4 350000 6 750 86 % 3 5 5 0 000 6200 76 %
Madame P... a jen 20 jours avec ozonothrapie, fangothrapie et hydrothrapie. Elle prsentait des troubles digestifs avec maigreur, insomnies et dpression nerveuse. A l'entre : Globules Rouges Globules Blancs Hmoglobine A la sortie : Globules Rouges Globules Blancs Hmoglobine 4050000 4300 85 % 3 650 000 3 900 81 %
OBSERVATIONS
225
Madame S... a jen 13 jours avec ozonothrapie, fangothrapie. A l'entre : Globules Rouges Globules Blancs Hmoglobine A la sortie : Globules Rouges Globules Blancs Hmoglobine 4 700 000 4 500 92 % 3 600 000 3 800 75 %
Madame B... a jen 21 jours avec ozonothrapie, fangothraple, hydrothrapie. A l'entre : Globules Rouges 3 650 000 Globules Blancs 4 300 Hmoglobine 79 % A la sortie : Globules Rouges Globules Blancs Hmoglobine 4 100 000 3 500 88 %
Madame B..._a jen 15 jours avec ozonothrapie. A l'entre Globules Rouges Globules Blancs Hmoglobine A la sortie : Globules Rouges Globules Blancs Hmoglobine 4 0 0 0 000 6 700 82 % 4 5 0 0 000 4 750 94 %
Madame D... a jen 21 jours avec ozonothrapie. A l'entre Globules Rouges Globules Blancs Hmoglobine A la sortie : Globules Rouges Globules Blancs Hmoglobine 3 700 000 3400 79 % 5000000 4 000 98 %
Madame H... a jen 16 jours avec ozonothrapie. A l'entre Globules Rouges : 3 100 000 Globules Blancs : 4 850 Hmoglobine : 40 %
226
Madame F... a jen 24 jours. A Globules Rouges 4 250 Globules Blancs 5 Hmoglobine A la sortie : Globules Rouges Globules Blancs Hmoglobine
Madame T... a jen 21 jours. A l'entre : Globules Rouges 3 950 000 Globules Blancs 5 300 Hmoglobine 11,91 % A la sortie : Globules Rouges 4 650 000 Globules Blancs 5200 13,35 % Hmoglobine Mademoiselle M... a jen 21 jours. A l'entre Globules Rouges : 3 400 000 Globules Blancs : 5 300 A la sortie : Globules Rouges : Globules Blancs : 4 200 000 7 900
Affections digestives
Monsieur P... En 1962, ce malade a prsent des douleurs l'estomac avec amaigrissement, perte de l'apptit, asthnie physique et psychique. Une radiographie pratique ce moment avait conclu un ulcre du bulbe duodnal en volution avec signe de gastro-duodnite. Un traitement de 60 injections d'oxyferriscorbone avait procur une amlioration fonctionnelle, mais en janvier 1963, les mmes troubles taient rapparus qui ont ncessit un nouveau traitement par le mme mdicament Quand il est arriv en clinique le 12 octobre 1963, il prsentait de nouveau des douleurs au niveau de l'estomac et du carbo
OBSERVATIONS
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duodnal. Son poids tait de 64,500 kg pour 1,72 m. Il a jen 20 jours qu'il a trs bien supports, et pendant cette cure il a reu de l'ozone par voie intestinale et des applications de fango sur l'appareil digestif. Sa cure elle-mme s'est trs bien droule ainsi que la ralimentation effectue sans incident. Son poids est descendu 57,200 kg mais est remont 61,500 kg aprs seulement 7 jours de ralimentation en Clinique. Au mois de mars 1964 il me signalait que son poids se maintenait 70 kg et que tous ses troubles digestifs avaient compltement disparu ainsi que l'asthnie, et il confirmait cet excellent rsultat en 1968 prcisant qu'il n'avait plus souffert de son estomac ni d'aucun trouble digestif. Monsieur S... Ce malade g de 53 ans en 1960 tait venu faire une cure de jene pour un ulcre duodnal. Il a alors jen 11 jours sans aucun autre traitement. Par la suite il n'a plus souffert de son estomac, mais il est revenu faire une deuxime cure en 1964 car au dbut de cette anne, il avait prsent une colique nphrtique qui a t suivie de l'mission d'un calcul et qui lui avait laiss des douleurs dans la rgion rnale. Il a alors jen 21 jours et a reu de l'ozone rectal, de la fangothrapie sur l'abdomen et les reins. Cette cure s'est trs bien droule, son poids est pass de 57 kg au dbut du jene 49,500 kg la fin de celui-ci pour remonter 50,800 kg aprs 5 jours de ralimentation. Fin janvier 1965 il pesait 59,500 kg et comme il le disait lui-mme cela tait pour lui trs bon, tant donn qu'il a t toujours class dans les poids coqs . En mme temps il communiquait le rsultat d'un examen radiologique de l'estomac et du duodnum, dont le compte rendu tait le suivant : estomac volumineux, de situation et de forme normales, contenant jeun un peu de liquide rsiduel, se contractant et s'vacuant normalement. La recherche de hernie hiatale s'est avre ngative. Les clichs montrent une lgre hypertrophie du relief gastrique, une striction centrale du bulbe qui prsente par ailleurs des bords crnels et une tonalit irrgulire, mais pas d'image identifiable de niche . En 1968 ce malade rpondait notre questionnaire en nous disant qu'il avait ressenti une amlioration progressive gnrale qui s'tait traduite surtout un an aprs la cure. Mademoiselle S... 44 ans est venue jener en 1966 parce qu'elle prsentait des migraines accompagnes de nauses et de crises de coliques hpatiques violentes ainsi que des troubles digestifs intestinaux caractriss par une constipation rebelle. Elle a jen
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25 jours avec ozonothrapie et fangothrapie. En 1966, en rponse notre questionnaire, elle nous signalait qu'elle avait obtenu un rsultat sensationnel, selon ses propres termes, avec disparition de la constipation ainsi que des migraines et des coliques hpatiques. Monsieur H... est venu jener en 1960 pour des squelles digestives et gnrales d'une dysenterie amibienne contracte en Indochine, qui avaient t soignes par lmtine et qui avaient laiss une atteinte hpatique et intestinale. Il avait notamment effectu une autre cure Chtelguyon qui n'avait pas amlior ses troubles, caractriss principalement par des selles frquentes et dcolores, des hmorrodes, des ballonnements et flatulences ainsi que des douleurs dans la rgion hpatique, avec maigreur, asthnie, insomnies. Il a jen 17 jours et a subi de l'ozonothrapie intestinale. Les rsultats immdiats ont t excellents tant sur les troubles digestifs que sur l'tat gnral, et en 1968 en rponse notre questionnaire il signalait que ces rsultats s'taient maintenus excellents et qu'il avait retrouv toutes ses forces. Madame D'A..., ge de 55 ans, est venu jener en fvrier 1966 pour des troubles qu'elle ressentait depuis des annes. Elle avait contract une amibiase 47 ans en Amrique du Sud, une fivre typhode 16 ans, ablation de la vsicule biliaire 46 ans, appendicectomie 20 ans. Les radiographies montraient un mga-dolichocolon, elle prsentait des troubles digestifs importants avec flatulence trs gnante, douloureuse, constipation opinitre et rebelle toutes thrapeutiques, avec un amaigrissement considrable, 50 kg pour 1,75 m, tous ces troubles s'accompagnaient naturellement d'irritabilit, tat dpressif et d'asthnie physique trs importante. Elle a jen 28 jours avec ozonothrapie intestinale, hydrothrapie et fangothrapie. Cette cure s'est trs bien droule et au fil des jours son moral s'amliorait considrablement. Son poids est pass de 50 kg 43,600 kg pour remonter 46,900 kg aprs 8 jours de ralimentation en clinique. Elle est revenue jener en fvrier 1967 pour consolider l'effet de la premire cure qui avait donn un rsultat inespr et une transformation complte de son tat digestif gnral. Les flatulences taient considrablement rduites, la constipation avait disparu. Le dynamisme physique et psychique tait transform et elle avait repris 10 kg depuis la fin de sa cure puisqu'ele pesait 57,400 kg lorsqu'elle a entrepris cette deuxime cure de 23 jours avec
OBSERVATIONS
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les mmes thrapeutiques complmentaires. Actuellement, en rponse notre questionnaire non seulement les rsultats qu'elle qualifie elle-mme de merveilleux se sont maintenus mais elle nous signale une amlioration progressivement constante. A u t r e s affections
OBSERVATIONS DE M. R. L.
N le 30-12-1917, entre en Clinique le 10 avril 1967, et il effectuera une cure de 18 jours de jene, suivie d'une ralimentation de 8 jours. Pendant ce sjour il a subi des applications de boues volcaniques, des sances de sudation par sauna, et par vapeur ozonise, des sances de bol d'Air Jacquier, et de l'ozonothrapie dans les sinus et dans l'intestin. Dix-huit mois aprs cette cure il rpondait notre questionnaire, d'une faon si prcise que je prfre donner sa rponse in extenso car elle se passe de commentaires : 1) Pourquoi tes-vous venu jener ? Rponse : Etat plthorique (71 kg pour 1,64 m), frquents troubles de la gorge, angines avec 40 de temprature au cours des deux dernires annes, toux chronique, rhumes frquents. Rhumatismes l'paule gauche. Somnolence. Appareil digestif drgl : foie en mauvais tat. Nanmoins aucune dficience srieuse, est considr du point de vue service militaire comme en bonne sant. 2) Comment avez-vous support la cure ? Rponse : sans aucune difficult ni malaise, trs rapidement j'ai prouv une sensation de lucidit encourageante. J'ai effectu, tous les jours ou presque, des promenades pied dans les forts environnantes, y allant avec ma voiture, dure une heure environ. Les trois ou quatre derniers jours un peu plus durs, mais sans doute parce qu'on attend la fin. En ce qui me concerne j'ai trouv particulirement bnfique le sauna et les exercices de yoga. 3) Rsultats : a) Dans l'immdiat : perte de poids de 10 kg. Meilleure respiration (la narine gauche tait souvent obstrue). Plus de toux. Disparition du rhumatisme l'paule gauche. Bon fonctionnement de l'appareil digestif, b) Dans les six mois qui ont suivi la cure : poids remont de 1 2 kilos (62-63 kg). Digestion un peu irrgulire, se rtablissant aprs les cures de jene mensuelles. Aucun mal de gorge ni angine, plus de toux, plus de rhumes. Aucun mal de tte, ni malaise d'aucune sorte; c) Actuellement : (aprs 18 mois) mme tat que petit b) . Dans la lettre accompagnant ce questionnaire Monsieur R. L. dit : Je continue tre pleinement satisfait des rsultats obtenus
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LE
et ce qui reste faire (notamment circulation : extrmits souvent froides, et foie un peu fragile) aurait probablement t ralis par une cure plus prolonge ou par une rcidive, que mes moyens ne me permettent pas malheureusement d'envisager pour l'instant .
OBSERVATIONS DE M. R.
N le 1-12-1925, entre en clinique le 13 fvrier 1967, pour un asthme qui a commenc l'ge de 30 ans, c'est--dire qui dure depuis 11 ans. II prsente des crises typiques et violentes peu prs tous les jours, sans horaire fixe, mais en gnral plus fortes vers de 2 heures 3 heures du matin. Jusqu' l'ge de 20 ans, il avait eu beaucoup d'angines qui ont disparu et actuellement il prsente encore trs frquemment des rhumes de cerveau. Notons que jusqu' l'ge de 20 ans il avait souffert d'eczma des mains qui a disparu spontanment 20 ans. Il a naturellement essay tous les traitements possibles y compris trois cures la Bourboule qui n'avaient donn aucune amlioration, et actuellement il est oblig de prendre en permanence de la cortisone et des suppositoires de thophiline pour diminuer la violence de ses crises. Il a jen 21 jours et a effectu la ralimentation habituelle. Il a subi des applications de fangothrapie sur le foie, les reins et le thorax, ainsi que des sances de Bol d'Air Jacquier. Son poids est pass de 54,500 kg 47,900 kg pour remonter 49 kg en fin de ralimentation. L'lectrocardiogramme montrait un retentissement cardiaque de cet asthme qui se traduisait par une hypertrophie auriculaire. Comme il tait prvu, cette premire cure n'a pu tre suffisante pour gurir totalement ce malade, vu l'anciennet de son affection, il est donc revenu l'anne suivante le 1er aot 1968. Il ne prenait plus ni cortisone ni thophiline, les crises taient extrmement rares et beaucoup moins violentes qu'auparavant. Il persistait seulement une oppression assez frquente, avec une toux gnante au rveil et quelquefois une respiration sifflante. Son poids tait remont 55,400 kg, il est descendu 48,500 kg en fin de cure, pour remonter 49 kg sa sortie de Clinique. A l'occasion du Nouvel An 1970, avec ses vux, ce malade nous envoyait la nouvelle suivante : est heureux de vous annoncer que sa dernire crise d'asthme remonte novembre 1968 , c'est-dire, 2 mois aprs la deuxime cure.
OBSERVATIONS
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Cette observation nous permet de constater que dans les affections anciennes il est souvent ncessaire de faire deux ou plusieurs cures pour arriver liminer toutes les toxines accumules pendant de nombreuses annes, mais l'amlioration, mme partielle, obtenue ds la premire cure est dj la preuve de l'action gnrale du jene. A ce propos signalons qu'il est de rgle que lorsque plusieurs cures sont effectues, la deuxime se droule mieux que la premire et le rsultat ultrieur est meilleur, et pour la troisime il en va de mme.
OBSERVATIONS DE M M E R.
Ne en 1892, entre en Clinique le 19 avril 1962, pour une arthrose de la hanche droite dont le dbut remonte l'ge de 60 ans environ, avec douleurs descendant dans la cuisse, l'aine et le genou droits. Ces douleurs taient augmentes le matin au rveil ou lorsqu'elle restait trop longtemps assise et qu'elle voulait se remettre en route. Les changements de temps, notamment l'humidit, influenaient galement dfavorablement cette douleur, ainsi que les efforts ou la fatigue. Cette personne a jen 15 jours puis est reste la dite frutarienne pendant 4 jours et enfin a t ralimente pendant 6 jours. Elle a subi des applications de boues volcaniques, et de l'ozonothrapie par voie intestinale. Son poids est pass de 66,200 kg 60,900 kg pour remonter 63,600 kg sa sortie de clinique. Elle a trs bien support cette cure, au cours de laquelle la douleur a diminu progressivement, si bien qu'elle nous crivait le 2 janvier 1967, c'est--dire, prs de cinq ans aprs sa cure : Je suis venue jener pour l'tat gnral et surtout pour la coxarthrose la jambe droite, et le rsultat actuellement est qu'il n'en reste plus rien.
OBSERVATIONS DE M. L.
N le 10 janvier 1931, entre en Clinique le 17 octobre 1963 pour des squelles d'amibiase dont le dbut remonte en 1955, et des maux de tte rebelles qui durent depuis janvier 1962. Ces maux de tte se produisaient tous les jours ds le rveil, persistant toute la journe et s'accompagnant d'une gne dans la nuque. Ceci le gnait beaucoup car il tait pilote militaire.
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Les troubles digestifs consistaient en symptmes gastro-intestinaux, avec digestion longue, ballonnements gaz en quantit surabondante et les selles taient frquentes, plusieurs fois par jour, contenaient souvent du sang et des glaires et il souffrait de tiraillements et de lourdeurs intestinales, surtout au niveau du sigmode, c'est--dire dans la fosse iliaque gauche. Il a jen 21 jours, a subi des sances de vibrothrapie, des applications de boues volcaniques et de l'ozonothrapie intestinale. Cette cure s'est bien droule mais, comme il fallait le prvoir, vu l'anciennet des troubles, le rsultat n'a t que partiel et Monsieur L. a effectu une deuxime cure le 17 mai 1965. En aot 1967, c'est--dire plus de deux ans aprs cette dernire cure il nous crivait : Je suis venu jener pour des squelles d'une amibiase intestinale et une intoxication due l'absorption de nombreux mdicaments. J'ai support assez pniblement la premire cure car j'avais des maux de tte constants qui existaient dj avant la cure. Quant la deuxime elle a t trs bien supporte. Les rsultats de ces cures ont t : a) dans l'immdiat : < souffrance intestinale nettement amoindrie; b) dans les six mois suivant la cure : reprise d'une activit normale interrompue depuis prs de trois ans; c) actuellement : trs bonne sant, je n'ai plus vu de mdecin pour raison de sant depuis ma cure. >
OBSERVATIONS D E M . L .
N en 1934, entre en clinique le 9 octobre 1962, pour des troubles neuro-vgtatifs, ou du moins c'est l l'tiquette que l'on avait attribue ces symptmes. Il ressentait des fourmillements au niveau des muscles fessiers et dans les cuisses, avec des oppressions, un tat d'angoisse, des maux de tte accompagns de fourmillements au niveau du cuir chevelu ainsi que des vertiges. Etant instituteur il avait arrt son travail ne pouvant plus l'assurer de faon convenable. Il a jen 15 jours, a subi des bains de mousses, de la vibrothrapie, et de l'ozonothrapie intestinale. Son poids est pass de 68,400 kg 62,200 kg, pour remonter 65,500 kg sa sortie de Clinique. A l'entre en Clinique sa tension artrielle tait de 19,9 ce qui tait vraiment lev vu son ge. Les examens biologiques montraient surtout une viscosit sanguine trs leve : 7 (valeur normale 3,5 4,4) et une augmentation des euglobulines alfa 2 (BETA = 52; ALFA 2 = 50). A la sortie de clinique la viscosit
OBSERVATIONS
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sanguine avait notablement baisse puisqu'elle tait de 5,05, les euglobulines BETA taient tombs 27 et les ALFA 2 34. Le 29 aot 1967, soit cinq ans aprs la cure, il rpondait ainsi au questionnaire : 1) Pourquoi suis-je venu jener? Sans vouloir insister sur les malaises ressentis au cours du second semestre 1962 (malaises dont les symptmes doivent tre condenss sur mon dossier mdical), je suis venu vous consulter en octobre aprs avoir subi de nombreux traitements prescrits par d'autres mdecins. Ces traitements base de tranquillisants taient sans effet, bien au contraire, ils accenturent les symptmes. Intoxiqu, en proie au dcouragement, j'entrais en clinique aprs avoir pris connaissance des traitements naturels pratiqus dans votre Clinique. 2) Comment ai-je support la cure? Si les tout premiers jours de cure, je notais une recrudescence des symptmes, j'ai ressenti ensuite une nette amlioration. La cure ne fut pas pnible, tel point que mme dans la phase finale et malgr la temprature extrieure basse mon tat me permis de me rendre chaque jour Longwy-Bas. 3) Rsultat de la cure : a) dans l'immdiat : sitt sorti de clinique je pus reprendre mes activits professionnelles. Transform je retrouvais une sant me laissant voir l'avenir avec optimisme, b) actuellement : depuis ma sortie de clinique je n'ai ressenti aucun malaise et n'ai t atteint d'aucune maladie (pas mme la moindre grippe).
OBSERVATIONS DE MADAME S.
Ne le 26-1-1926. Entre en clinique le 1-8-60. Cette personne a t opre en janvier 1957, on a enlev la vsicule parce qu'elle prsentait des crises de coliques hpatiques frquentes. Un mois plus tard elle a t atteinte de rhumatisme articulaire aigu, trait de manire classique (salicylate de soude, antibiotiques, cortisone). En fvrier 1960, elle a subi une hystrectomie (ablation des organes gnitaux) parce qu'elle avait un fibrome. Elle est venue jener parce qu'elle souffrait de douleurs articulaires, principalement dans les genoux et le$ chevilles, ainsi que dans les vertbres cervicales. Par ailleurs, l'ablation de la vsicule biliaire n'avait pas chang grand chose au point de vue digestif : si elle ne prsentait plus de coliques hpatiques aussi violentes, elle souffrait encore souvent de la rgion hpatique et avait
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frquemment des crises de foie : nauses, diarrhe, m a u x de tte. Et, naturellement des bouffes de chaleur t r s gnantes, consquences de l'hystrectomie. A son entre en clinique le t a u x d'antistreptolysines tait de 480 units, ce qui m o n t r a i t que le processus infectieux du r h u m a t i s m e articulaire aigu n'tait p a s teint. Deux tests hpatiques taient perturbs : test de gros : 1,72 (normale : suprieure 1,8) et le test de Mac Lafan : 16 V (normale : infrieur 10 V). Elle a jen 17 jours, p e n d a n t lesquels elle a subi des applications de boues volcaniques, des ultra-sons, et des sances d'acup u n c t u r e . Son poids est pass de 82 kg 72 kg en fin de cure, pour remonter 76,600 kg aprs 10 jours de ralimentation. Cette personne a t t o u t fait bien aprs c e t t e cure, ne souffrant plus ni de ses articulations ni de son foie. Elle n'a pu faire de cure l'anne suivante, comme cela tait prvu, parce que la Scurit sociale ne voulait pas la rembourser. Peu peu les troubles sont rapparus, naturellement, et elle a d revenir le 7-7-65. Elle avait d'ailleurs b e a u c o u p grossi (94,700 kg). Elle a jen cette fois 21 jours, a v e c boues, bains de mousse, sudation ozonise et ozonothrapie intestinale. Elle a maigri jusqu' 82,800 kg pour remonter seulement 83,700 kg aprs 7 jours de ralimentation. Le t a u x d'antistreptolysines tait de 200 units (soit la limite de la normale) et les tests hpatiques taient n o r m a u x : Test de gros : 2, test de Mac Lafan 5" V. Quant a u x r s u l t a t s cliniques, voici ce qu'elle en dit elle-mme le 12-1-67, soit 18 mois aprs sa deuxime cure : Le rsultat a toujours t au-del de mes esprances.
OBSERVATIONS DE MONSIEUR S.
N en 1926. Entre en Clinique le 19-7-60 pour un ulcre variqueux de la jambe droite d a t a n t de 1943, sur lequel tous les t r a i t e m e n t s avaient chou. Cela s'accompagnait d'eczma qui provoquait des sensations de brlures intolrables et un prurit particulirement nervant. Ce m a l a d e a jen 22 jours et s'est raliment 7 jours. Son poids est pass de 58,100 kg (pour 1,75 m) 54 kg et est remont 55,200 kg. Il a subi des sances de vibrothrapie pour agir sur la congestion veineuse des m e m b r e s infrieurs et de l'ozonothrapie en insufflations sur la plaie.
OBSERVATIONS
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Ds le dixime jour de la cure, la plaie tait pratiquement gurie et la sortie de clinique la gurison tait complte, t a n t pour la plaie que pour l'eczma. Ce m a l a d e nous crivait le 5-1-67, soit 18 mois aprs la cure : C'est aprs avoir essay toutes les mthodes thrapeutiques, sans satisfaction, que j ' a i dcid de recourir au jene. La cure m'a t d'une facilit inattendue. Elle m'a t satisfaisante, l'ulcre variqueux s'tant cicatris en clinique. Ce rsultat s'est maintenu ce jour.
OBSERVATIONS DE MADAME P.
Ne le 24 janvier 1911. Entre en clinique le 8 fvrier 1968, pour une hypertension rebelle qui s'est maintenue a u x alentours de 19, 20 et, m m e quelquefois d a v a n t a g e . Elle prsentait galement une obsit importante que les diffrents rgimes et mdicaments n'avaient pu vaincre, ainsi que des manifestations rhumatismales polyarticulaires dominant a u x m e m b r e s suprieurs. Ces diffrents troubles provoquaient des cphales occipitales quasi permanentes avec des sensations vertigineuses. Elle a jen vingt-trois jours et a effectu une ralimentation de 8 jours. Au cours de ce jene, elle a subi des applications de boue sur ses articulations, des massages gnraux et circulatoires, des sances de sudation ozonise, et des bains de mousse. Son poids est pass de 99,400 kg 87,500 kg soit une perte de poids de 12 kg pour remonter 89 kg sa sortie de Clinique. Revue en s e p t e m b r e 1969, soit 18 mois aprs sa cure, la tension artrielle de c e t t e malade se maintenait 15-8 c'est--dire t o u t fait normale. Son poids tait de 87 kg, elle ne prsentait plus ni m a u x de tte, ni vertige. Q u a n t a u x manifestations articulaires douloureuses elles taient r a r e s et beaucoup plus lgres.
OBSERVATIONS DE MADAME I.
Ne en 1937, est entre en Clinique le 11 m a r s 1963, pour des troubles digestifs importants, hpato-intestinaux, ainsi que des troubles urinaires anciens. Dans ses antcdents on notait une appendicectomie en 1960, des crises de coliques hpatiques d o n t une complique d'ictre; une radiographie des reins avait m o n t r une ptse i m p o r t a n t e du rein droit, et l'appareil digestif m o n t r a i t en radiographie une ptse de l'estomac.
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Elle a jen 18 jours, a effectu 4 jours de dite fruitarienne et enfin a fait la ralimentation normale. Pendant cette cure elle a subi de l'ozonothrapie intestinale, et des applications de boues volcaniques sur l'abdomen. En 1967, soit 4 ans aprs la cure, elle rpondait au questionnaire que nous lui avions adress, de la faon suivante : 1) < Je suis venue jener parce que c'tait un dernier essai que je voulais tenter et qui m'a inspir confiance par sa logique. J'tais dsespre, la mdecine m'ayant trait cinq annes sans rsultat. J'tais une fatigue ne rien faire et triste, je voyais tout en noir. Je souffrais des reins et surtout des intestins avec sang dans les selles, j'avais eu aussi une hmaturie. 2) Le rsultat de ma cure a t bon : o) sur le moral : dans l'immdiat et jusqu' prsent, et je sens mme que je deviens de plus en plus gaie, et aussi sur les intestins, b) Dans les six mois suivants, le rsultat tait de mieux en mieux, c) Actuellement, ce qui fait quatre ans, je me sens encore mieux. Il est rare que je sente mon point douloureux de l'intestin, sauf aprs avoir fait des carts de rgime pour ne pas toujours refuser aux gens du monde car quelquefois c'est difficile. Il est extrmement rare aussi que je sente mes reins. Un point grandiose que je repre de plus en plus c'est que la gaiet a pris pied sur la tristesse. S'il m'arrive encore d'avoir peu souvent des moments de tristesse je reprends vite le dessus.
OBSERVATIONS DE M. T.
N le 2 mars 1924, entre en Clinique le 12 fvrier 1966, pour un syndrome d'hmogliase caractristique. Sur le plan clinique cela se traduisait par tous les symptmes habituels, ainsi que par une hypertension 18-11 et des sensations douloureuses au niveau du cur type de pincements, avec naturellement un essoufflement trop rapide et des fourmillements dans les extrmits. La viscosit sanguine atteignait un chiffre effarant de 16,1 toutes les fractions des euglobulines taient notablement augmentes. Le taux de potassium tait cependant normal, 1,870 ainsi que le taux de cholestrol 1,88. L'lectrocardiogramme montrait une onde T ngative en D3 et un allongement de la dflexion intrinscode. Il a jen 21 jours et a effectu la ralimentation habituelle. Son poids est pass de 72 kg 62,200 kg pour remonter 64 kg.
OBSERVATIONS
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Pendant cette cure, il a subi des bains de mousse, des sances de sudation ozonise, des sances de sauna, et de l'ozonothrapie intestinale. A sa sortie de Clinique l'lectrocardiogramme tait redevenu compltement normal avec disparition de l'onde T ngative en D3 qui tait redevenue positive. La viscosit sanguine tait descendue 5,6 soit encore trs lgrement au-dessus de la normale et il restait seulement une prdominance des euglobulines Alfa 2. L'amlioration des signes cliniques a t immdiate et ce malade ne prsentait plus aucun trouble depuis sa cure. En mai 1966, c'est--dire, deux mois aprs la cure, la viscosit avait encore baiss 4,7 et les euglobulines taient devenues tout fait normales. Enfin le 27 aot 1969, la viscosit tait tout fait normale (3,9) et les euglobulines restaient galement normales.
OBSERVATIONS DE MADAME S.
Ne le 10 octobre 1908, entre en Clinique le 3 avril 1967, pour des symptmes cliniques d'angine de poitrine avec douleurs constrictives au niveau du cur et irradiant dans les deux bras, s'accompagnant souvent d'rthisme cardiaque et provoques par le moindre effort, par la digestion ou par l'nervement. Un lectrocardiogramme pratiqu en aot 1966, montrait une ischmie sous endocardique caractristique. Elle a jen 14 jours et a t ralimente 6 jours. Pendant cette cure elle a subi des application de boue sur l'abdomen et les reins, des bains de mousse, et des sances de bol d'Air Jacquier. Son poids qui tait l'entre de 69 kg pour 1,67 m est descendu 62,600 kg et est remont seulement 63 kg sa sortie de clinique. A l'entre en Clinique le taux de cholestrol tait lev 3,05 (valeur normale de 1,80 g 2,20 g) la sortie de clinique il tait redevenu tout fait normal 2,15 g. Cette personne a effectu une deuxime cure en avril 1969 pour parfaire le rsultat de la premire. Elle a jen cette fois 11 jours et a t ralimente pendant 5 jours, son poids est pass de 63,900 kg 59,200 kg pour remonter 60 kg sa sortie de clinique. Elle a subi les mmes traitements que la premire cure et s'en est trouve parfaitement bien ainsi qu'elle le dit elle-mme dans sa rponse au questionnaire c elle se sent plus lgre, plus
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leste et plus courageuse et beaucoup plus forte; quant ses malaises qui existent encore, ils ne se produisent plus qu' l'occasion de gros efforts et pas du tout aprs les digestions ou aprs des nervements, qui sont d'ailleurs beaucoup moins frquents et beaucoup moins faciles.
ENFANT
D...
N le 25-2-1955. Entre en Clinique le 6-7-65 pour une pilepsie. II avait prsent des crises typiques, notamment en juillet, aot et octobre 64. Cette pilepsie s'accompagnait d'quivalents pileptiques, c'est--dire de crises caractrises seulement par des absences totales, d'une dure variable, mais frquentes, et de troubles caractriels marqus : timidit, distraction, ce qui entranait un retard scolaire important, expliqu en partie au moins par des phnomnes de dyslexie. Un lectroencphalogramme pratiqu le 24-9-64 donnait la conclusion suivante : Trac instable et irrgulier spontanment avec lgre labilit du seuil convulsivant lors de l'hyperpne. Il tait soign par Aparoxal et Epiclase. Il a jen 14 jours et a t raliment pendant 7 jours. Il a eu galement des sances d'ozonothrapie intestinale et des sances de Bol d'air Jacquier . Son poids est pass de 26,500 kg 24,200 kg pour remonter 26,800 kg sa sortie de Clinique (c'est--dire, suprieur celui de l'entre en clinique). Aprs sa cure, suppression des mdicaments chimiques antipileptiques, institution d'un traitement homopathique. Cet enfant a eu une crise 10 jours aprs la sortie de Clinique, puis on a not une nette amlioration intellectuelle, notamment en ce qui concernait les rsultats scolaires qui taient trs suprieurs ceux qui prcdaient la cure. Cette amlioration a dure jusqu'en mai 1966 o il a prsent une nouvelle crise, suivie d'une diminution du travail scolaire. Il a jen de nouveau en 7-66 pendant 2 semaines (poids l'arrive : 29,200 kg, en fin de jene : 27,100 kg, la sortie : 29,600 kg) et enfin deux semaines en 7-67 (poids l'entre : 33 kg, la fin du jene : 30 kg, la sortie : 32 kg). Ces deux cures taient faites par souci de consolidation, car il n'a plus eu aucune crise depuis celle de mai 1966 et les absences sont de plus en plus rares et lgres, tout ceci sans aucun traitement. Un E.E.G. pratiqu en aot 65, c'est--dire tout de suite aprs la premire cure avait d'ailleurs dj montr une amlioration :
OBSERVATIONS
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Conclusion : le r y t h m e de fond p a r a t un peu plus rgulier que le trac du 24-10-64. Il n'y a pas de signe spcifique de comitiabit (pilepsie). Son p r e nous a confirm le 22 mai 1968 que l'amlioration restait stable.
N le 18 m a r s 1933, entre en Clinique le 4 octobre 1965, pour une colite spasmodique, conscutive une dysenterie amibienne contracte en Algrie en 1956. Il prsentait des troubles digestifs importants avec ballonnements trs g n a n t s , des nauses matinales et une constipation rebelle, avec des priodes de diarrhes frquentes, des douleurs au niveau de la fosse iliaque droite, des migraines susorbitaires dues la fois a u x troubles digestifs et une sinusite ancienne. T o u t ceci provoquait videmment de l'irritabilit et de la dpression avec m a n q u e de t o n u s et de got au travail. Il tait t r a i t depuis de nombreuses annes, avait effectu trois cures Chtelguyon et avait absorb en outre au m o m e n t de cette dysenterie de l'mtine, du direxiode et du bmarsal. Il a jen 21 jours et a t raliment p e n d a n t 7 jours. Pendant cette cure il a reu des applications de boue volcanique sur l'abdomen et de l'ozonothrapie intra-intestinale et dans les sinus. Son poids est pass de 47,200 kg 40,300 kg, pour r e m o n t e r 42 kg sa sortie de Clinique. Il a t r s bien support sa cure et nous crivait le 10 a o t 67, soit plus de d e u x a n s aprs la cure, que ses digestions taient bien meilleures et son t a t gnral considrablement amlior. Il ajoutait : reprise du t o n u s normal, t a t gnral t r s bon.
ENFANT F . . .
Ne le 24 mai 1956, ge de huit a n s , elle de trois mois. A 26 mois qui a dur j u s q u ' l'ge
entre en Clinique le 6 octobre 1964 : t r a n e un eczma gnralis depuis l'ge elle avait prsent galement de l'asthme de 6 a n s .
Pour ces d e u x affections elle a a b s o r b normment de cortisone et d'autres mdicaments mais d o n t a u c u n n'a pu donner une amlioration quelconque.
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Cet eczma couvre tout son corps, entirement, il est sec et croteux et donne une desquamation tellement intense qu'il y a rapidement dans la chambre comme de la farine sur les meubles et sur le lit. Les dmangeaisons sont trs importantes et sont aggraves par toute motion, et surtout par la chaleur et l'eau, chaude ou froide, tel point qu'il est impossible de la baigner. Elle a jen dix jours, a t ralimente pendant 7 jours, puis a rejen pendant 8 jours, et a t ralimente pendant 5 jours. Elle a subi des sances de Bol d'Air Jacquier , de ionozon et d'ozonothrapie intestinale, ce dernier traitement visant surtout agir sur les vers intestinaux, dont elle prsentait les symptmes cliniques et une osinophilie trs importante. Son poids a subi les variations suivantes : l'entre en clinique, elle pesait 22,500 kg, la fin du premier jene 20,200 kg, la fin de la premire ralimentation 23,300 kg, la fin du deuxime jene 20 kg, la fin de la deuxime ralimentation 21,500 kg. L'amlioration de l'eczma a t spectaculaire, elle a commenc se produire aprs 8 jours de jene, la peau s'tait bien nettoye, ne desquamait plus du tout, le prurit se calmait chaque jour davantage, et le sommeil qui tait perturb par les dmangeaisons tait redevenu normal, puisqu'elle ne se grattait plus. Cette amlioration a continu tout au long en s'accentuant, et lorsqu'elle a quitt la clinique, elle tait presque compltement gurie, il y avait une transformation rellement spectaculaire. Elle est revenue jener l'anne suivante en juillet 65 pour consolider les rsultats acquis et si possible les amliorer encore. Elle a jen pendant 15 jours conscutifs et a t ralimente pendant 8 jours et a subi les mmes traitements que pendant la premire cure. Deux ans plus tard en aot 67, sa mre nous crivait : le rsultat a t trs bon, puisque avec le traitement homopathique que je continue d'observer, ledit eczma est guri entirement et elle ajoutait en post-scriptum : j'oubliais de vous dire que le Docteur H... est tout fait convaincu de l'efficacit de la cure de jene.
OBSERVATIONS DE M M E J . . .
Ne le 7 aot 31, entre en clinique le 31 aot 67, pour de l'asthme qu'elle avait contract 13 ans auparavant. Elle prsentait des fortes crises, entre lesquelles elle ressentait une oppression continuelle, tel point que tous les jours elle tait
OBSERVATIONS
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oblige d'employer un quatre suppositoires de thophiline butobarbital, sans parler videmment des autres mdicaments qu'elle avait absorbs au long de ces treize annes. Plusieurs fois par an elle souffrait de coryza ou rhume de cerveau et peu prs une fois par an prsentait un abcs des amygdales. Elle a jen 20 jours et a t ralimente pendant huit jours. Pendant cette cure elle a subi des bains de mousse, des applications de boues volcaniques sur l'abdomen, sur la colonne vertbrale, car elle souffrait galement de douleurs intercostales conscutives un zona, des sances de bol d'Air Jacquier. Son poids est pass de 45,200 kg 39,100 kg pour remonter 42 kg sa sortie de clinique. Lorsqu'elle est arrive elle prsentait un taux de cholestrol lev 3,10 g (valeur normale 1,60 2,20) et une viscosit sanguine 5,2 (valeur normale 3,6 4,4). A sa sortie de Clinique le cholestrol tait descendu 1,55 g et la viscosit sanguine 3,3. Cette malade, revue en 1969, c'est--dire deux ans aprs cette cure, confirmait qu'elle n'avait plus eu ni asthme ni oppression et qu'elle n'avait plus jamais eu d'abcs des amygdales.
OBSERVATIONS DE MONSIEUR M . . .
N le 14 mars 1924, entre en Clinique le 21 mars 1966, pour une dpression nerveuse qui durait depuis de nombreuses annes. Il avait dj fait une cure de sommeil en 1960, puis une 1965, avait absorb une quantit extraordinaire de mdicaments, tout ceci sans aucun rsultat. Il souffrait notamment d'angoisses extrmement importantes, ne pouvant supporter aucun bruit qui dclanchait chez lui une irritabilit excessive, et pleurait sans raison et alors prouvait le besoin de voir du monde, mme de la foule, car la solitude aggravait ses angoisses. De plus, il tait atteint d'insomnie quasi totale, que mme les somnifres n'arrivaient pas vaincre. Il a jen pendant 25 jours et a t raliment pendant 12 jours; au cours de cette cure il a subi des sances d'ozonothrapie intestinale (car il prsentait galement des troubles digestifs avec diarrhes frquentes), des bains de mousse base de valriane et des sances de vibrothrapie. La seule anomalie trouve l'entre en Clinique tait un taux de potassium faible 0,139 (qui est d'ailleurs revenu entirement normal sa sortie de Clinique puisqu'il tait remont 0,191).
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Le 3 a o t 67, soit plus d'un an aprs sa cure, il nous crivait en rponse au questionnaire : Je suis venu jener parce que les n o m b r e u x checs des traitements allopathiques m'y avaient pouss en dsespoir de c a u s e et j ' y suis venu avec scepticisme. J'ai difficilement support la cure, cause du sevrage des drogues ingurgites p e n d a n t plusieurs annes. Les rsultats de la cure : dans l'immdiat, la reprise du sommeil sans narcotiques, chose impossible jusqu'alors. D a n s les six mois suivant la cure, une lente mais continue amlioration s'est manifeste. Malgr un long voyage en caravane assez fatiguant en a o t au Portugal (5 000 km de route, chaleur...) je suis en excellente forme et il soulignait et il mettait ces derniers mots en lettres majuscules. Il ajoutait : J'tais a t t e i n t de dpression quasi chronique et dans ce domaine aucune radio ne p e u t malheur e u s e m e n t tmoigner des normes progrs accomplis. Seul mon e n t o u r a g e professionnel et familial, mes amis, pharmaciens et mdecins, peuvent en tmoigner. On peut invoquer bien entendu dans ce domaine un phnomne de suggestion; j ' a i eu certes un combat engager, mais j ' a s s u r e que seul le jene et les traitem e n t s naturels m ' o n t donn les seules armes efficaces pour les gagner, tous les a u t r e s traitements neurologiques classiques ayant, je le rpte, chou (narcoses, tranquillisants, etc., ingurgits depuis une quinzaine d'annes).
OBSERVATIONS DE MME M . . .
Ne en 1912, entre en Clinique le 20 janvier 1964, parce que, depuis le mois de juin 1963, ele ressent des douleurs l'anus qui commencent deux ou trois heures aprs les selles et qui d u r e n t p e n d a n t des heures. Tous les traitements a y a n t chou, on lui propose une intervention chirurgicale pour faire disparatre ce que l'on suppose tre une fissure anale. Elle a effectu la cure habituelle c'est--dire 21 jours de jene, et 7 jours de ralimentation, pendant lesquels elle a subi des applications de boues volcaniques, des s a u n a s alterns avec des bains de mousse, et de l'ozonothrapie rectale. Chose curieuse, p e n d a n t toute la dure du jene elle a absorb 7 purges qu'elle a trs bien limines et qui n'ont provoqu aucune douleur anale. Elle nous confirmait le 3 a o t 1967, c'est--dire trois, ans aprs sa cure, qu'elle n'avait plus ressenti aucun trouble intestinal ni aucune douleur l'anus.
OBSERVATIONS
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MONSIEUR D...
N le 19-8-1929. Entr en Clinique le 7-11-66 pour une spondylarthrite ankylosante. Cette affection, extrmement douloureuse, qui a tendance souder les vertbres les unes aux autres, voluait depuis de nombreuses annes, et allait en s'aggravant progressivement malgr tout les traitements. Elle tait prdominante au niveau des articulations sacro-iliaques, provoquant une fatigue douloureuse surtout en fin de journe, et empchant de plus en plus les mouvements de flexion du tronc vers l'avant. Ce malade a jen 21 jours et s'est raliment 7 jours. Il a subi des sances de fangothrapie, des ultra-sons et des courants galvaniques. Son poids est pass de 60 kg 53,200 kg pour remonter 54,700 kg. A l'entre le taux d'acide urique sanguin tait de 0,067. Deux mois aprs la cure il tait de 0,050, c'est--dire tout fait normal. Monsieur D... nous dit un an plus tard : Rsultat de la cure : a) dans l'immdiat : Ds les premiers jours du jene, diminution puis disparition des douleurs. Dplacement facile, possibilit retrouve de marcher en terrain vari. b) dans les six mois suivant la cure : Possibilit de remettre en place les vertbres bloques par le rhumatisme. Amlioration trs nette au point de vue marche. Meilleure sant gnrale hiver sans douleur. Reprise du travail ds la fin du jene. Prise de poids lente mais rgulire. c) actuellement : Douleurs disparues. Dmarche trs libre souplesse revenant progressivement. Trs bon tat gnral. Poids lgrement au-dessus du poids de dbut de la cure de jene.
MADEMOISELLE D...
Ne le 24-3-1953, entre en Clinique le 9-11-64 pour un torticolis qui avait dbut en juillet 64. Le pre nous expliqua aiasi son cas par lettre avant l'admission en clinique : Le 25 juin de cette anne, sa famille dmnagea pour aller habiter dans un immeuble locatif nouvellement construit, peut-tre encore humide. Le 9 juillet au matin, la petite se lve en se plaignant d'une douleur des muscles de la nuque. Sa mre la frictionne avec un onguent. Le lendemain matin, sa tte tait tourne 90" vers l'paule gauche et restait bloque
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dans cette position. Chaque mouvement entranait des douleurs trs fortes. Dans la nuit suivante, vomissements et le lendemain matin saignements de nez. La langue tait trs blanche et on voyait un fort dpt sur les dents. Perte totale d'apptit et selles inexistantes pendant 10 jours, priode pendant laquelle l'enfant ne reut que de l'eau et quelques fruits. Un matin la tte tait libre mais se bloquait de nouveau de l'autre cot. Les mmes symptmes revinrent, c'est--dire langue charge, dpt sur les dents, vomissements mais cette fois sans saignements de nez. Un mdecin prescrivit des pastilles antirhumatismales, d'autres anti-inflamatoires et d'autres calmants. Pendant quelques jours la tte resta droite, mais raide puis s'inclina progressivement vers la gauche pour rester bloque dans cette position jusqu' ce jour. Vers le 15 aot, toute la famille se rendait au Tessin pour un changement d'air. La situation ne changea pas et un nouveau mdecin fut consult de mme qu'un psychiatre qui demanda l'entre de l'enfant dans une clinique pour une observation, ce que la famille refusa. On procda deux analyses du sang, la dernire rvlant une sdimentation de 34. Le mdecin endormit l'enfant pour radiographier la partie suprieure de la colonne vertbrale et on s'aperut que pendant la narcose, l'enfant criait chaque mouvement qu'on faisait subir sa nuque. Le mdecin traitant, ne pouvant conclure, recommande la suppression des calmants prescrits par le psychiatre et engagea les parents consulter un professeur pdiatre de Berne pour des examens complmentaires en particulier de la moelle osseuse. Il se tient disposition pour donner tous renseignements utiles. A noter que dans l'immeuble locatif o habitait l'enfant au moment de l'apparition de la maladie, un garon de 18 ans a eu une mningite qui s'est termine par une surdit totale . Cette fillette a jen pendant 10 jours, a mang pendant 6 jours, a jen de nouveau pendant 7 jours et enfin a mang pendant 5 jours. Elle a subi des sances de fangothrapie, de vibrothrapie, des sances de Bol d'Air Jacquier pour son tat gnral. Son pre nous a crit le 7-7-67 : Rsultats de la cure : a) dans l'immdiat : faible amlioration; b) dans les six mois qui ont suivi la cure : excellents rsultats; c) actuellement : gurison complte. Cette observation nous montre que les rsultats du jene et des traitements naturels ne se font souvent sentir que plusieurs
OBSERVATIONS
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semaines aprs la cure. Je le dis tous les malades qui quittent la clinique mais combien de ceux-ci m'crivent aprs 10 ou 15 jours en me signalant que leurs troubles n'ont pas enco~e disparu ! Frquemment d'ailleurs, si je n'ai pu leur rpondre immdiatement ils me rcrivent un peu plus tard pour me dire qu'enfin (! ! !) l'amlioration se dessine.
MONSIEUR
D...
N le 8-11-1908. Entre en Clinique le 2-2-66 pour des troubles nombreux et importants qui durent depuis 10 ans et l'ont oblig cesser toute activit, vendre son commerce et mener une vie extrmement ralentie et misrable comme il dit. Il prsente notamment une angine de poitrine avec les douleurs classiques du cur et bras gauche au moindre effort et en montant les cotes ou les escaliers. Il est oblig de marcher lentement et mme de s'arrter, car en plus de ces phnomnes cardiaques douloureux, les jambes sont le sige de crampes la marche par suite d'une mauvaise circulation artrielle. Il souffre galement de troubles digestifs gastriques avec acidit excessive, brlures d'estomac, et somnolence post-prandiale. Sa prostate est galement en cause, provoquant des mictions difficiles, retardes, avec jet dform et faible. Enfin, il est sujet des bronchites rptition et doit s'aliter 3 ou 4 fois par an pour des congestions pulmonaires. L'examen clinique son entre met en vidence une trs forte augmentation de volume du foie, un cur peine audible l'auscultation avec une T. A. 19-10 et des sibilances expiratoires type d'asthme. Les examens biologiques montrent une glycmie 1,50 g (Valeurs normales : 0,80-1,15) une viscosit sanguine trs leve : 6,7 (valeur normale : 3,8-4,4) avec augmentation des transaminases SGDT. Egalement une BSP 0,073 signant nettement l'atteinte hpatique, ainsi qu'un test de Nelson positif qui explique bien des choses. L'lectrocardiogramme montre : Dcalages infrieurs de ST en Dl, D2, aVF, V3, V4, V5. Complexes QS en VI, V2, V3. Ondes T ngatives en V3, V4, V5. Ce malade a jen 21 jours, suivis de la ralimentation habituelle. Il a parfaitement bien support cette cure, au cours de laquelle il a subi de la fangothrapie sur le foie et les reins,
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des bains de mousse et des sances de c Bol d'Air Jacquier . Son poids est pass de 91,600 kg (1,80 m) 78,400 kg pour remonter 80 kg sa sortie de clinique. En fvrier 1967, il nous communiquait des rsultats d'analyses : BSP entirement normale, viscosit sanguine 4,9 (6,7 l'entre), glycmie 1,03 (1,50 g l'entre), transaminases SGOT normale (30 units), disparition complte de l'albuminurie, normalisation des englobulines. Quant l'E.C.G., celui pratiqu la fin de la cure montrait : Les dcalages infrieurs de ST n'existent plus que trs lgrement et seulement en V4 et V5. Complexes QS n'existent plus qu'en VI et V2. Les ondes T ngatives ont compltement disparu dans toutes les prcordiales. Enfin, un E.C.C. pratiqu le 31-1-68 avait pour conclusion : E.C.G. normal Quant Monsieur D..., il exprimait son sentiment ainsi dans sa rponse au questionnaire : Rsultats de la cure : a) dans l'immdiat : un nouveau-n; b) dans les six mois qui ont suivi la cure : malgr quelques petits bobos , je me sentais trs bien; c) actuellement (en 68) : mon tat est excellent . Cette observation est loquente : elle nous montre comment une affection, qui parait essentiellement cardiaque ou cardiovasculaire, est en ralit due une rtention toxinique gnrale, et elle explique pourquoi de tels malades ne peuvent tre guris par des traitements de spcialistes. Le cardiologue sera dsarm car plus ments pour soigner les troubles relevant augmentera l'atteinte hpatique et rnale sera... malade. On dit : ce malade a un ferait bien de voir s'il ne s'agit pas d'un t il donnera de mdicade sa spcialit, plus il et donc plus le malade gros foie cardiaque, on cur hpatique ...
MONSIEUR B . . .
N le 14-2-1921. Ce malade est entr en clinique le 2-9-1966 pour un polype des cordes vocales entranant une aphonie d'autant plus gnante qu'il est professeur. Il prsentait en outre des troubles digestifs hpato-intestinaux (constipation, migraines nauseuses) et avait souffert de coliques nphrtiques.
OBSERVATIONS
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En ce qui concerne son polype, l'histoire est rsume ainsi p a r le spcialiste O. R. L. de L u x e m b o u r g qui me l'avait adress. Monsieur et Cher Confrre, j ' a i l'honneur de vous adresser Monsieur B... Henri, professeur l'cole Europenne. Ce dernier souffre depuis dbut juillet d'un enrouement persistant ayant dbut avec aphonie complte. J'ai vu ce Monsieur pour la premire fois le 19 juillet. A ce m o m e n t , la laryngoscopie infrieure tait t r s difficile, j ' a i d renvoyer le m a l a d e et lui administrer quelques calmants (valium). Le 25 juillet, c'est--dire une semaine plus tard, j ' a i fait une petite anesthsie locale la P a n t o c a n e 2 % et j ' a i pu constater un nodule bleutre du 1/3 a n t r i e u r de la corde vocale gauche. Deux jours plus tard, c'est--dire, le 27 juillet, en milieu hospitalier, je voulais enlever ce nodule en anesthsie locale. J'ai utilis la Pantoca'ne, j'ai c o n s t a t ds le d b u t de l'anesthsie une pleur a n o r m a l e de la m u q u e u s e pharynge, badigeonne avec ce liquide. L'anesthsie fut parfaite, malheureusement, je n'ai pas pu enlever le nodule de sa position assez antrieure. Aprs cinq six tentatives s'est constitu un dme de la luette, de l'piglotte et des arytnodes. J'ai fait une injection immdiate de soludakortin et du calcium p o u r viter un d m e de la glotte. J'ai revu ce m a l a d e d e u x jours aprs cette sance m m o rable. Actuellement, l'dme de la luette a disparue, mais la muqueuse p h a r y n g e est encore irrite et le m a l a d e se plaint, de scrtions a b o n d a n t e s . J'ai pens que cet dme tait en partie d'origine allergique (Pantocane) et peut-tre en partie d a u x manipulations instrumentales; mais, ce qui est curieux, c'est que les parties que je n'avais m m e p a s touches furent dmaties. Monsieur B... prend un mois de vacances en F r a n c e , et je lui ai propos de venir vous voir aprs ce repos. D a n s l'espoir que vous puissiez aider m o n client. Veuillez agrer, Cher Confrre, l'expression de mes sentiments les plus dvous . A son e n t r e en Clinique Monsieur B... pesait 74,100 kg pour 1,78 m. Il a maigri jusqu' 66,100 kg aprs 21 jours de jene et 2 jours de jus de fruits. Aprs 4 jours de ralimentation, c'est-dire, sa sortie de Clinique il pesait 67,800 kg. Son poids a progress rgulirement, puisqu'on juillet 1967 un an plus t a r d , tant venu faire u n e cure de consolidation de 9 jours de jene, il pesait 76,800 kg. P e n d a n t la c u r e il a subi des applications de boues volcaniques sur le foie, les reins et la gorge, de l'ozone en insufflations dans les sinus f r o n t a u x et l'intestin et des sances de bol d'air Jacquier .
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Les examens biologiques taient les suivants A l'entre en clinique Valeurs Normales
A la sortie de clinique le 29-9-66 0,17 0,178 0,075 1,60 0,096 (le 18-7-1967)
Cette amlioration spectaculaire des examens biologiques s'est traduite dans les faits : non seulement M. B... a recouvr une voie normale et a pu reprendre normalement les cours, mais sa sortie de clinique je l'ai fait examiner par un spcialiste ORL franais qui me rpondait : Mon Cher Ami, j'ai examin le 24 votre malade Monsieur B... dont les cordes vocales sont actuellement libres de toute formation Polypode. Ces cordes vocales restent toutefois catarrhales, un peu paissies dans leur ensemble, avec aspect de corditude postrieure discrte. Je conseille quant moi de mnager la voix autant que possible, et un traitement local. Pour l't prochain cure thermale Allevard. En vous remerciant, je vous prie de croire, mes meilleurs sentiments . Quant Monsieur B... en rponse au questionnaire, il confirmait le 22-5-68 que l'amlioration s'tait maintenue. Gorge normale .
MADAME
C...
Est venue en fvrier 1965 parce qu'elle souffrait de sciatique depuis plus d'un mois, avec des douleurs telles qu'elle devait rester alite. Lors de son entre en Clinique, un essai de manipulation vertbrale a t tent mais rendu totalement impossible par la contracture musculaire et l'intensit des douleurs. Les traitements classiques essays jusqu'alors n'avaient donn aucun rsultat Au dbut elle n'a pas jen car elle ne prsentait aucune indication apparente de cette thrapeutique. La fangothrapie ne la soulageant pas, la vibrothrapie lui dclenchant une exacerbation des douleurs, l'acupuncture ne l'amliorant que pendant quelques heures, nous l'avons mise au jene intgral. Elle a jen 14 jours.
OBSERVATIONS
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Aprs 8 jours de jene nous avons pu manipuler sa colonne vertbrale (5 sances en tout) et elle est sortie compltement gurie. A l'entre en clinique une radiographie montrait un pincement important L4 L5 avec crasement complet du disque. Le 18-3-65, sa sortie de clinique la radiographie montrait une trs forte amlioration de ce pincement. En rponse au questionnaire elle nous crivait le 4-7-67 : Le rsultat de ma cure a t la gurison, petit petit, dans les trois mois qui suivirent la cure . Commentaires : cette observation met en vidence l'utilit du jene pour obtenir une sdation des nvralgies, une diminution de la contracture musculaire, ce qui a permis d'appliquer le seul traitement efficace : la manipulation vertbrale. Le jene n'a pas guri lui seul cette sciatique, mais sans lui nous n'aurions pas pu agir efficacement.
MONSIEUR
B...
N le 2-1-1940 est entr en clinique le 11-8-67 parce qu'il se savait surcharg de toxines mdicamenteuses et alimentaires. Il avait t atteint de rhumatisme articulaire aigu l'ge de 7 ans. A 15 ans il avait prsent des crises d'asthme dont il n'tait pas dbarrass puisqu'il venait d'en avoir trois crises en quelques mois. Par ailleurs, de nombreuses angines, des rhumes de cerveau des furoncles rptition. Tout ceci avait entran naturellement l'absorption d'une quantit formidable de mdicaments. Il a jen 14 jours, a reu des applications de boues volcaniques sur les articulations touches par la R.A.A., sur le foie et les reins, des sances de bol d'air Jacquier et d'ozone en insufflations intestinales. Son poids est pass de 62,300 kg 55,300 kg pour remonter 57,400 kg en 4 jours de ralimentation. Le 24 mai 1968, il m'crivait du Cambodge o il est professeur : Je suis trs satisfait d'avoir fait cette cure. Mes anciennes affections ne sont pas rapparues en dpit des conditions alimentaires dfavorables qui nous sont faites au Cambodge. Lors de mon retour dfinitif je souhaiterais faire une nouvelle cure . Cette observation est intressante non seulement parce qu'elle met en vidence les bons rsultats obtenus, mais aussi par un autre point : au cours de sa cure, Monsieur B... a vu rapparatre des troubles anciens auxquels il ne pensait mme plus.
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C'est ainsi que la cheville droite qui avait t l'articulation la plus malade pendant le R.A.A. l'a fait souffrir pendant 24 heures, que les douleurs du cur qu'il avait ressenties pendant le R.A.A. sont revenues pendant 24 heures et enfin des migraines ophtalmiques qu'il avait oublies. Tout ceci rentrant rapidement dans l'ordre. Nous voyons ici de faon trs nette comment le jene agit, exactement comme si le processus pathologique faisait toutes les tapes en marche arrire, jusqu' disparition complte si le traitement est poursuivi assez longtemps.
MONSIEUR E...
N le 23-10-1917. Entr en Clinique le 1-9-67 pour artriosclrose se traduisant l'lectrocardiogramme par des ondes T ngatives en D3 et aVF qui traduisaient une certaine dficience de la circulation sanguine au niveau des artres coronaires, nourricires du muscle cardiaque. Il avait d'ailleurs prsent un spasme cardiaque 15 jours avant son entre en Clinique avec syncope prolonge, prcde de douleurs dans la rgion du cur. Tension artrielle normale 14-9. Les examens biologiques taient : ure : 0,47 (valeurs normales 0,20-0,40) cholestrol : 2,45 (valeur normale 1,6Q 2,20), viscosit sanguine : 5,8 (valeurs normales 3,5, 4,4). Il a jen 14 jours suivis de 5 jours de ralimentation. Il a subi des sances de fangothrapie et d'iutra-sons (car il prsentait galement des douleurs arthrosiques des vertbres cervicales) ainsi que des bains de mousse et des sances de Bol d'Air Jacquier . Son poids est pass de 84,900 kg (pour 1,78 m) 76,600 kg. n a parfaitement support cette cure. A sa sortie de clinique les examens biologiques taient les suivants : ure : 0,35, cholestrol : 2.70, viscosit sanguine : 4,9; vitesse de sdimentation : 5-18 (valeurs normales 4-10). Revu 4 mois plus tard, ce malade prsentait un lectrocardiogramme compltement normal, c'est--dire une disparition complte de la ngativit des ondes 5 en D3 et aVF, et une disparition des douleurs dans la rgion du cur. Il ne sentait plus les douleurs cervicales qu'en fin de journe et seulement s'il tait fatigu. Les examens biologiques montraient une normalisation : ure : 0,35, cholestrol : 1,95. Ce malade que nous voyons de temps autre ne prsente plus aucun trouble cardiaque l'heure actuelle.
OBSERVATIONS
MADAME D...
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Ne le 3-2-1928, est entre en clinique le 10-7-67. La rponse de Madame D... au questionnaire que nous lui avions adress est tellement claire et dtaille (date du 11-6-68) que je pense bien faire en ia reproduisant in extenso : Je vais donc rpondre point par point vos questions, en vue de simplifier : 1) Je suis personnellement venue jener en raison d'une immense fatigue, insomnie presque totale, et tension trs basse, parfois temprature avoisinant 38 le soir, maux de tte extrmement violents et continuels. 2) La cure a t trs bien supporte, le sommeil est revenu, la fatigue trs amoindrie, tension plafonne 11 1/2 jusqu' la fin, elle tait de 9,6, l'entre en clinique. Cependant, les gros maux de tte et nauses ont t presque journaliers pendant la cure. 3) a. Le rsultat de la cure dans l'immdiat a t le meilleur qui puisse tre, fatigue et malaises ayant totalement disparu, insomnie galement. b. Ce mme rsultat s'est maintenu pendant les six premiers mois. c. Actuellement, mon tat de sant, s'il est beaucoup moins bon, est cependant nettement suprieur celui prcdant mon entre en Clinique; il n'y a pas de comparaison. Je n'ai jamais pris un seul mdicament pour dormir, mon sommeil est normal de 9 heures du soir 5 heures 30 le matin. Ayant fait antrieurement une constipation opinitre, qui avait ncessit une radio, je suis prsent parfaitement rgle dans ce domaine journellement. Mes rgles qui avaient une tendance l'irrgularit sont date fixe et beaucoup plus normales comme quantit que prcdemment. Je souffre nouveau de migraines en relation avec toutes motions, contrarits; elles sont moins frquentes qu'auparavant. Etant donneur de sang, j'avais eu avant la cure un trs gros malaise quelques heures aprs le prlvement, j'ai donn il y a trois mois peu prs, sans inconvnient, ma tension tait 14. Malheureusement, il y a plusieurs facteurs qui m'ont amen perturber mon rsultat : des soucis importants d'ordre moral et familial, une vie quotidienne avec une tante qui, malgr de la bonne volont, occasionne des heurts rpts longueur de journe . J'ajouterai simplement, titre documentaire, qu' l'entre en clinique le taux de cholestrol tait de 2,65, et la sortie de 1,55.
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MADAME D...
Ne le 28-2-1925, est entre en Clinique le 5-7-66 pour de ('asthme qu'elle tranait depuis 10 ans (1956), aggrav par le froid, l'humidit, la nuit et avant les rgles. En outre, au printemps elle prsentait des symptmes de rhume des foins . Des digestions difficiles signaient l'insuffisance hpatique et elle souffrait galement d'angoisses. Elle a jen 21 jours et s'est ralimente 7 jours. Pendant cette cure elle a subi des applications de boues volcaniques sur le foie et les poumons, de l'ozonothrapie intestinale et des sances de Bol d'Air Jacquier . Son poids est pass de 56,200 kg 50,200 kg (1,60 m) pour remonter 52,300 kg aprs la ralimentation. Il faut signaler que les troubles respiratoires avaient commenc en 1946 par une tuberculose pulmonaire, traite par pneumothorax pendant trois ans, et s'taient accentus progressivement jusqu'en 1956 o l'asthme tait apparu. En juillet 1967, elle nous disait qu'immdiatement aprs la cure elle avait prsent une forte crise d'asthme, que dans les 6 mois qui ont suivi elle avait ressenti une amlioration trs nette, se renforant de mois en mois et que, actuellement (soit un an aprs la cure) elle ressentait encore un peu d'essoufflement aux chutes de neige et la saison des foins, mais de courte dure . Cette observation nous permet de faire trois commentaires : 1) La tuberculose pulmonaire stabilise n'est pas une contreindication pour le jene qui permet au contraire d'liminer les squelles de cette maladie. 2) L'existence, dans les jours et semaines qui suivent immdiatement la cure, de crises d'limination toxinique qui se traduisent souvent par des aggravations apparentes des symptmes habituels : crise d'asthme, pousse de rhumatisme, de crise de goutte, d'eczma, e t c . , suivant le cas du malade. Ces crises sont salutaires, mais certains malades croient une rechute, prennent des mdicaments chimiques qui coupent la crise, donc l'limination, et alors la rechute se produit rellement. Ensuite on dira que la cure de jene a t un chec, alors que l'chec n'est d qu' l'incomprhension des malades... ou des mdecins. 3) Les affections anciennes, datant de plusieurs annes ncessitent souvent plusieurs cures. On n'limine pas en 21 jours de jene les erreurs alimentaires, mdicamenteuses et autres, accumules pendant 10, 20, 30 ou 40 ans ! Lorsqu'il s'est produit une amlioration nette, mais non la gurison totale, cela
OBSERVATIONS
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est l'indication formelle, et d'ailleurs tout simplement logique et vidente, pour une deuxime cure et quelquefois pour une troisime.
OBSERVATIONS DE MADAME A . . .
Cette personne est venue jener en aot 1961, fige alors de 72 ans; elle avait prsent un infarctus du myocarde en 1958, et depuis cet accident, prsentait tous les symptmes cliniques et lectrocardiographique d'une angine de poitrine, notamment constrictions dans la rgion prcordiale avec irradation dans le bras gauche, l'obligeant s'arrter lorsqu'elle marchait, parce qu'elle avait l'impression que le cur s'arrtait de battre. Elle a jen 7 jours, a mang pendant 7 jours, a rejen pendant 5 jours et enfin a mang pendant 6 jours. Pendant cette cure, comme elle prsentait galement des troubles digestifs gastro-intestinaux, elle a subi des applications de fangothrapie et d'ozonotrapie intestinales. Pesant 48,500 kg a l'arrive en Clinique, elle est descendue 43,500 kg aprs les 7 premiers jours de jene et remonte 45 kg aprs les 7 jours de ralimentation, redescendue 43,500 kg, elle a quitt la Clinique 44 kg. Sa tension artrielle, qui tait de 16-8 son entre en Clinique, est descendue progressivement 12-7 puis 12-6 et elle a quitt la Clinique sur ce chiffre tensionnel. A l'entre en Clinique elle prsentait galement une anmie assez marque, globules rouges : 3 550 000, hmoglobines 76 %. A sa sortie de Clinique, il y avait une amlioration nette puisque le taux de globules rouges tait de 4 350 000 et le taux d'hmoglobines de 86 %. Elle n'a reu aucun mdicament l'exception d'arsnicum-album et carbovgtabilis en haute dilution. Le 19 novembre 1966, elle crivait, en rponse au questionnaire qu'elle avait reu de notre part, que le rsultat de la cure avait t un soulagement complet en ce qui concernait les douleurs pendant la marche et le travail, et que ce rsultat s'tait maintenu pendant plusieurs annes et que actuellement (c'est-dire en 1966), les rsultats s'amenuisaient, ce qui n'est pas du tout tonnant car il aurait t ncessaire de faire une cure de consolidation, tant donn l'importance et l'anciennet des troubles prsents.
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Monsieur A . . . est venu jener en fvrier 1964, il tait alors g de 50 ans, pour une artrite dcele en octobre 1963 qui s'tait dclare brutalement. Cela entranait naturellement le phnomne de la claudication intermittante, c'est--dire l'obligation de s'arrter compltement de marcher pendant quelques minutes au bout de quelques centaines de mtres, mais aussi il ressentait une sensation de constriction permanente dans la jambe droite. L'indice oscillomtrique dans les deux jambes tait de deux et demi au niveau du mollet. Il a jen pendant 21 jours et a suivi la ralimentation habituelle de 7 jours, son poids est pass de 48,400 41,800 kg pour remonter 44,200 kg sa sortie de Clinique. Pendant cette cure il a subi des applications de boue thermale, de la vibrothrapie, ainsi que quelques sances de sudation ozonise et des insufflations d'ozone dans l'intestin, car il prsentait galement des troubles digestifs hpato-intestinaux. Sa tension artrielle qui tait de 11-7 son arrive, a stationn pendant la cure entre 9-6 ou 8-5 et, elle est remonte 11-7 sa sortie de Clinique. Les examens biologiques ne montraient pas d'anomalie sauf un taux de potassium faible (0,158) et un test Hanger positif **. Le 10 fvrier 1966, c'est--dire deux ans plus tard, il nous crivait, en rponse au questionnaire qu'il avait reu : une amlioration considrable de la digestion, un bien-tre gnral et une reprise de poids . Dans les six mois qui ont suivi la cure, rgression totale des phnomnes d'artrite, marche facile et agrable et, actuellement, c'est--dire en 1966 deux ans aprs sa cure : < Ma sant est considrablement amliore . Il prcise que depuis sa cure il n'a effectu que quelques visites son docteur, toutes encourageantes.
Cette personne a effectu deux cures, la premire en dcembre 66, la seconde en novembre 67. A la premire cure elle tait fige de 58 ans, et prsentait un pseudo-angor, c'est--dire, qu'elle prsentait tous les symptmes fonctionnels de l'angine de poitrine vraie : constriction prcordiale, peur de mourir, mais ne prsentait aucun symptmes lectrocardiographique de cette affection. Elle prsentait galement des troubles digestifs, avec constipation, flatulence excessive, ainsi que les lombalgies, et une sinusite frontale gauche.
OBSERVATIONS
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Pendant sa premire cure, qui a dur 21 jours, elle a subi des applications de boue thermale, des bains moussants, des arosols et de l'ozonothrapie rectale et dans les sinus. Mesurant 1,68 m, elle pesait 68,100 kg son arrive en Clinique, et est descendue 60,700 kg sa sortie de clinique. A la deuxime cure qui a dur seulement 10 jours, cure de consolidation, elle est arrive au poids de 62,800 kg, pour repartir au poids de 58,700 kg. A son arrive en Clinique pour la premire cure, le taux de cholestrol tait de 3,95 g, il tait de 2,95 g sa sortie de clinique. A la deuxime cure il tait remont 3,90 g lors de l'entre en Clinique et cette fois n'est redescendu qu' 3,48 g, ce qui s'explique sans doute par la dure beaucoup plus courte de la deuxime cure. En mai 1968, elle rpondait ainsi au questionnaire : rsultats immdiats de la cure, beaucoup d'amlioration; dans les 6 mois suivant la cure : assez bien. Actuellement, amlioration sensible .
MADAME
B...
Ne le 2 avril 1896, est venue en Clinique le 27 septembre 1965, parce qu'elle prsentait depuis le 16 avril 1965 une diarrhe incoercible, contre laquelle tous les traitements allopathiques essays avaient chou. Pendant ces 5 mois, elle avait maigri de 11 kg. A son entre en Clinique elle pesait 55,100 et aprs 21 jours de jene elle pesait 49 kg, pour remonter 52 kg aprs la ralimentation habituelle. Tous les examens biologiques taient normaux. Elle a trs bien support la cure, au cours de laquelle ele a reu des applications de boues volcaniques, des sances de vibrothrapie pour agir sur les spasmes intestinaux, et de l'ozonothrapie par voie intestinale. Elle a remarquablement bien support les purgations, dont elle avait un peu peur, il faut bien le dire, tant donn cette diarrhe incoercible qui a totalement disparu, et dfinitivement, aprs cette cure. Madame B... est venue faire une nouvelle cure en mai 1967, non pas pour ses intestins dont elle n'avait plus jamais souffert, mais pour des douleurs rhumatismales au niveau de la hanche gauche, descendant jusque dans la jambe et atteignant galement la rgion lombaire, douleurs qui taient apparues durant l't
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1966 et sur lesquelles les traitements allopathiques, homopathiques et d'acupuncture n'avaient pas eu d'effets. Elle avait bien repris son poids, puisque cette fois-ci elle pesait au dbut de la cure 59,500 kg. Elle est descendue aprs 21 jours 53 kg et a quitt la Clinique 54,700 kg. A cette deuxime cure elle prsentait un taux de cholestrol de 3,65 g (valeur normale 2,20 g) et une lgre augmentation de l'ure 0,42 (0,20 0,30). A sa sortie de Clinique ces taux taient revenus normaux, cholestrol 2,28 g, ure 0,29 g. Madame B... est venue faire une troisime cure en aot 68 : elle se portait tout fait bien, tant au point de vue intestinal qu'au point de vue douleurs rumatismales, lorsque, le 27 mai 1968, la suite d'un effort, elle a ressenti une douleur sciatique gauche, contre laquelle seule l'acupuncture avait donn des rsultats, mais passagers et incomplets. De nouveau le taux de cholestrol tait remont 3,80, mais la sortie de Clinique, aprs 21 jours de jene et la ralimentation habituelle, ce taux de cholestrol est retomb 1,85 g. Cette observation est intressante car elle nous montre que les purgations peuvent tre indiques mme lorsqu'il y a des phnomnes d'entrite aigu, contrairement ce que pensent beaucoup de mdecins. Cette diarrhe n'tait qu'en fait qu'une voie de drivation qu'empruntait l'organisme pour liminer des toxines, et, heureusement pour la malade, les traitements n'avaient pu l'arrter. Il fallait tout au contraire continuer dans cette voie. Et, lorsque l'limination a t suffisante, l'organisme n'avait plus besoin d'emprunter cette voie anormale.
MONSIEUR
B...
N le 24 dcembre 1926, est entr en Clinique le 30 septembre 1963, pour une dpression nerveuse avec tat obsessionnel, angoisses, accompagn de cphales continuelles et d'insomnie, ainsi que de troubles digestifs hpato-intestinaux. Il a jen pendant 14 jours, qu'il a parfaitement supports. Et pendant ce sjour, il a subi des applications de boues volcaniques sur l'appareil digestif, des bains de mousse base de valriane, des sances de vibrothrapie pour agir sur les spasmes, et des sances de bol d'air Jacquier son poids est pass de 60,400 kg 54 kg pour remonter 57 kg sa sortie de Clinique. A son entre en Clinique il prsentait un taux d'ure lev 0,53 (la valeur normale 0,20 0,30) et une lgre augmentation de la
OBSERVATIONS
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viscosit sanguine 5,2 ainsi qu'une perturbation du rapport cholestrol estrfi sur cholestrol total qui tait de 0,82, la normale tant de 0,70, ce qui tait d un dysfonctionnement de la vsicule biliaire qui tait d'ailleurs nettement sensible au palper. L'amlioration a t complte, puisque Monsieur B... crivait le 19 novembre 1966, en rponse notre questionnaire : le rsultat de la cure tait bon dans l'immdiat, bon dans les six mois suivant la cure, et bon actuellement >, c'est--dire trois ans aprs sa cure.
OBSERVATIONS DE MONSIEUR D . . .
N en 1929, est entr en Clinique le 15 mars 1963, ce malade travaille Madagascar depuis 1948. En 1950, il a prsent un pisode de diarrhe avec sang dans les selles. En 1954, colique hpatique avec anmie prononce. Il se plaint de douleurs sous les ctes gauches au niveau de la rate, il prsente des troubles digestifs avec des selles irrgulires, c'est--dire des alternances de constipation et de diarrhe, des ballonnements importants avec des gaz en quantit excessive, ainsi que, et mme surtout, une fatigue gnrale sur le plan physique et sur le plan intellectuel. H a jen 20 jours, son poids est pass de 67,500 kg 59 kg pour remonter 62 kg aprs la ralimentation habituelle. Au cours de cette cure, il a subi des insufflations d'ozone dans l'intestin. A son entre en clinique la viscosit sanguine tait leve : 6,4 (valeur normale 4,4). A sa sortie de clinique elle tait retombe 4,8. Le potassium, son entre, tait faible, 0,162, sa sortie il tait redevenu normal : 0,185. En rponse au questionnaire qu'il avait reu, il nous crivait le 20 juillet 1967, c'est--dire quatre ans aprs sa cure : rsultats de cette cure : a) dans l'immdiat : une meilleure digestion, un sommeil plus profond; mais encore manque de rsistance la fatigue (vite essouffl porter une valise d'une quinzaine de kg). b) dans les six mois suivant la cure : de retour Madagascar j'ai t affect dans l'extrme sud, rgion sche, pauvre, sans culture marachre. Malgr un ravitaillement trs difficile et un climat parfois pnible Je me sentais bien, rajeuni, supportant trs bien les inconvnients de la brousse. c) actuellement : malgr des conditions de vie souvent dfavorables, grce aux bons effets de la cure, je reste trs actif, sans
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priode de somnolence comme avant la cure. J'ai acquis une grande confiance en moi, une maturit et une vivacit d'esprit Je ne prends aucun mdicament mme antipaUustre. Je suis trs rarement enrhum, rares maux de tte (suite d'cart de rgime). C'est le seul handicap physique, le reste fonctionne bien .
MONSIEUR D . . .
N le 28-6-1914, est entr en Clinique le 26-5-65 pour une gastrite avec niche ulcreuse au niveau de la petite courbure. U prsentait des troubles digestifs importants ce qui avait videmment des rpercussions sur son systme nerveux, et notamment son sommeil tait toujours entrecoup aux alentours d'une heure deux heures du matin. Les traitements allopatiques classiques qu'il avait subis jusqu'alors n'avaient pas russi amliorer son tat de sant. Il a jen 28 jours, et a fait une ralimentation de 6 jours. Au cours de cette cure, il a subi des applications de boues volcaniques sur l'abdomen, des sances d'ozonothrapie intestinale, et quelques sances de sudation par sauna et ionozon. Son poids est pass de 72,600 kg 62,900 kg, pour remonter 64 kg sa sortie de clinique. Il a trs bien support cette cure, comme il nous le rappelle dans sa rponse au questionnaire : sorties et promenades quotidiennes, dans les environs de L... et la proche fort, m'ont permis de conserver une rsistance physique tonnante malgr la suppression totale de toute alimentation. Quant aux rsultats, il les indique lui-mme de la faon suivante : dans l'immdiat j'ai eu l'impression que mon organisme tout entier : facult physique et intellectuelle, vitalit, puissance de travail, avait bnfici d'un rajeunissement gnral profond. Dans les six mois qui ont suivi les radiographies et les analyses ont dmontr que le fonctionnement de mon appareil digestif tait redevenu normal, que mon sang avait une composition approchant de la normale. Les symptmes des affections, tant principales que secondaires, avaient totalement disparu. Actuellement, c'est--dire, plus de deux ans aprs la cure, stabilisation des rsultats obtenus dans l'immdiat et six mois aprs. Exception faite pour une certaine forme d'arophagie que j'impute ma mauvaise faon d'ingrer les aliments (Mastication insuffisante et aspiration d'air par voie bucale).
OBSERVATIONS
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Ne le 27-4-1924, est entre en clinique le 14 mai 1966 pour des symptmes de nphrite, conscutifs une grossesse. Trois ans auparavant, l'occasion galement d'une grossesse, elle avait fait une pylonphrite. Elle prsentait galement des troubles digestifs avec constipation, crampes d'estomac, et un tat d'asthme pisodique datant d'une trentaine d'annes. Elle a jen pendant 21 jours, et pendant cette cure elle a subi des applications de boues volcaniques sur les reins, sur le foie, et les intestins, des sances de bol d'air Jacquier et de l'ozonothrapie intestinale. Son poids est pass de 56,300 kg 49,800 kg pour remonter 51,300 kg aprs 6 jours de ralimentation. A son entre en clinique elle prsentait une albuminurie de 0,37 g. Le dernier jour du jene, cette albuminurie tait descendue 0,11 g, et deux jours avant sa sortie de clinique, c'est--dire aprs 6 jours de ralimentation, il y avait absence totale d'albumine dans les urines. A son entre en Clinique elle avait une numration globulaire de 4 millions cinquante mille globules rouges. A sa sortie de clinique elle avait 4 millions 700 mille globules rouges. Quant la vitesse de sdimentation, qui tait l'entre en clinique de 40/76, elle tait sa sortie de clinique de 2 9 / 5 9 c'est--dire encore un peu leve mais beaucoup moins qu' son entre en Clinique. Elle nous a elle-mme confirm le 13 juillet 1967, c'est--dire plus d'un an aprs cette cure, que le rsultat avait t bon et que la cure avait permis la reprise d'une activit normale et que actuellement sa sant ne posait aucun problme.
MONSIEUR
C...
N en 1902, est entr en clinique le 8 janvier 1962 pour une angine de poitrine dont le dbut remontait deux ans auparavant Cela l'empchait de faire le moindre effort et les crises de constriction au niveau de la rgion prcordiale se produisaient galement lorsqu'il s'nervait ou lorsqu'il passait du chaud au froid. La radioscopie montrait une aorte nettement droule, et l'examen le foie prsentait une augmentation de volume n e t H a jen 21 jours, a suivi la ralimentation habituelle. Son poids est pass de 56 kg 51,100 kg pour remonter a 52,300 kg. Pendant sa cure il a subi quelques bains moussants base de
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fougre, et des sances d'ozonothrapie intestinale pour agir sur sa constipation. A l'arrive en Clinique sa tension artrielle tait de 18-11, elle est rapidement descendue 14 puis s'est stabilise 13-8 et n'en a plus boug. A son arrive en clinique le taux de cholestrol tait de 3,40 g (valeur normale 2,20 g) et le taux d'ure 0,41 (valeur normale 0,20 0,30). A sa sortie de clinique le cholestrol tait redescendu 2,85 et l'ure tait redescendue 0,13 grammes. Les symptmes de l'angine de poitrine avaient compltement disparu et Monsieur C... rpondait au questionnaire dans les termes suivants, le 24-7-67 : < Rsultats de cette cure : dans l'immdiat : une amlioration trs nette de mon tat et un rajeunissement de l'organisme. Dans les six mois qui ont suivi : une nette amlioration, et actuellement : l'amlioration s'est maintenue et cela depuis 6 ans. D ajoutait mme : < en rsum, votre cure par l'action du jene m'a t grandement salutaire car elle permet, pour celui qui peut la suivre entirement et scrupuleusement aprs la sortie de clinique, de nettoyer compltement l'organisme et de le remettre pour ainsi dire neuf. J'approuve donc entirement votre mthode et vous exprime encore ma gratitude pour les rsultats obtenus. Mme S. 56 ans : Est venue effectuer sa 1re cure en Fvrier 1970 i l'ge de 51 ans, en urgence, car un professeur clbre de Paris qui la soignait depuis 2 ans avait dit a son mari : "Je ne peux plus rien pour elle, elle en a tout au plus pour quelques mois a vivre". D'une maigreur extrme, elle prsentait un teint de plomb, une fatigue immense et un ventre norme qu'on avait dj ponctionn plusieurs reprises, vacuant jusqu' 15 litres de liquide chaque ponction. Naturellement elle avait eu tous les traitements possibles y compris cortisone et mme srum antilymphocytaire, sans parler des antibiotiques et autres perfusions au cours de ses hospitalisations. Parmi les diagnostics successivement envisags le plus probable, d'aprs le professeur de Paris, tait : squelles irrversibles d'hpatite virale. Les examens pratiqus son entre en Clinique taient tellement affolants que nous les avons faits contrler dans trois laboratoires diffrents et malheureusement, les rsultats taient concordants : Anmie a 3.620.000 G.R. Vitesse de sdimentation : 117-129 (N : 7-15) Transaminases 100 (normales jusqu' 40) Tests de Mac Lagan : 184 (Normal jusqu' 10) Tests Kunkel zinc 200 (Normal jusqu' 40)
OBSERVATIONS
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Tests Phnol 63 (Normal jusqu' 60) Tests Gros 0,5 (Normal au-dessus de 2) Electrophorse : Bloc des bta et gamma globulins a 69,4 Dans les urines : albumine : 0,06. Elle a jen 21 jours et a subi de l'ozonothrapie intestinale des applications de boue, des sudations ozonises, des bains moussants et des massages. Au terme de cette premire cure, son poids tait pass de 63,9 a 55,7 n'ayant pratiquement pas maigri mais ayant perdu tout le liquide accumul dans l'abdomen et les membres infrieurs. Elle se sentait transforme tous points de vue, si bien queson mari l'ayant ammen a Nice pour convalescense elle a fait un cart de rgime : poisson de mer et aussitt l'ascite (liquide dans l'abdomen) est revenue. Une deuxime cure de jene de 15 jours a tout ramen dans l'ordre. Les examens biologiques commenaient a s'amliorer progressivement (nous en faisions tous les mois) et n'ont plus cess de s'amliorer (mais cette personne a effectu des autres cures de jeune, chaque fois de 21 jours, en Octobre 70, en Fvrier 17, en Juin 71, en Fvrier 72). Depuis cette date, TOUS les examens sont NORMAUX, et se maintiennent normaux, et cette personne que je revoie une fois par an environ, se porte tout a fait bien, mne une vie normale et active, sans aucun traitement, simplement au prix de petites cures de jeune espaces. Il s'agit la, rellement d'une rsurrection due a la Mdecin Biotique. Mme G : Est venue le 28.4.72 pour un pemphigus qui est une affection maligne de la peau. Elle tait en traitement depuis un an et l'aggravation tait constante malgr la cortisone qui est le traitement classique. Le pronostic de cette maladie est net : Cachevie est mort en 1 ou 2 ans. Cette malade souffrait un vritable martyre : son corps entier tait couvert de vsicules volumineuses qui clataient au moindre contact et laissaient sourdre un liquide visqueux, gluant et provoquaient des brlures atroces. Elle devait se couvrir de chiffons qu'elle brlait ensuite. Elle a jeune 40 jours et a subi des injections intraveineuses d'ozone, des sudations ozonises, et de l'ozonothrapie intestinale. Revue en Octobre 72, on pouvait noter un nettoyage presque complet de sa peau, mais entre temps elle avait suivi un traitement homopathique et Srocytothrapique. La cortisone avait t rduite a demi-dose.
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Elle a continu ce mme traitement, en rduisant progressivement les doses de cortisone, et n'en prend plus du tout depuis aot 73. Elle a jen 21 jours titre de consolidation en Septembre 73 et est compltement gurie a ce jour (novembre 75) sans aucun traitement. A signaler galement qu'elle a retrouv l'usage de ses membres infrieurs au fur et a mesure que l'on diminuait les doses de Cortisone, car elle en tait arrive a une impotence trs grande. Ce cas est galement classer dans les gurisons extraordinaires de la Mdecine Biotique. M.D. 43 ans: Entre en Clinique le 30.7.70 pour douleurs violentes des deux genoux, interdisant la marche. Les articulations des genoux taient trs gonfles, chaudes et rouges; les mains galement mais moins fortement. Ce malade est arriv sur un brancard, aprs avoir t hospitalis pendant deux mois au CHU de TOULOUSE, ou l'on lui avait administr cortisone et antibiotiques sans rsultat et ou on avait pos le diagnostic de polyarthrite rhumatoide, c'est a dire un pronostic trs dfavorable. Il a jen 21 jours, a subi des injections d'ozone intra-veineux et pri-articulaire, et des applications de boue. Son poids est pass de 82 kg (pour lm72) a 70 kg. Il nous a quitts en marchant avec une canne. Revu en Octobre 70, il n'avait plus de canne et ne souffrait que s'il marchait trop longtemps. En Dcembre 70, il n'avait plus qu'une lgre raideur, et depuis 1971 il a repris toutes ses activits de cultivateur et ne prend plus aucun traitement. A signaler qu'il avait pris des Srocytols jusqu'en 1971, c'est a dire jusqu' gurison complte. Pour ce malade qui s'tait vu condamn l'inactivit dfinitive, il n'est plus question d'une autre mdecine que la Mdecine biotique, et c'est seulement par les malades qu'il nous adresse (et par les produits de sa ferme qu'il nous envoie) que je sais qu'il se porte comme un charme. Mme C ne en 1934 : Entre en Clinique le 3.1.70 pour une sclrodermie, maladie rpute ingurissable mme avec cortisone, qui avait dbut a l'ge de 23 ans par un paississement de la peau aux cuisses, s'tait peu a peu gnralis, pour devenir complet en 1965. Elle avait reu naturellement des doses normes de Cortisone, sans parler des autres thrapeutiques, dont des cures thermales, et mme (1) deux cures de sommeil. Cette affection provoquait des dmangeaisons continuelles et intolrables, de jour et de nuit, avec, bien sur, des insomnies et tat dpressif et s'accompagnait d'asthme, de troubles du mtabolisme
OBSERVATIONS
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calcique provoquant des fractures spontanes des os, de troubles digestifs, urinaires et de troubles menstruels. Quand elle est entre en Clinique, elle tait compltement impotente, paralyse par suite de fracture du bassin a la suite d'une chute banale, et son visage ressemblait un masque de danse rituelle chinoise. Elle a jeune 37 jours, dont les 7 derniers avec jus de fruits et jus de lgumes, et a subi des sudations ozonises et de l'ozonothrapie intestinale. En Dcembre 70, la peau tait tout fait normale, sur tout le corps, elle avait retrouv une paisseur et une souplesse absolument normales, les dmangeaisons avaient disparu. La malade ne pouvait toujours pas marcher mais pouvait rester assise et se dplaait en fauteuil roulant. Elle a effectu ensuite 3 autres cures de 21 jours et depuis le 20.2.72, elle marche normalement, n'a plus de troubles de la peau, sauf quelques pousses lgres de prurit, vite calmes par 1e traitement homopathique, les crises d'asthme sont rares. Naturellement elle a retrouv un moral tout nouveau et quand on connat la gravit de son affection on peut dire, la encore, qu'il s'agit d'une rsurrection, qui a d'ailleurs stupfi, non seulement son mdecin-traitant, le mdecin-conseil de la Scurit Sociale, mais, il faut bien l'avouer, moi-mme. En effet, il faut avoir vu cette transformation d'une moribonde en une femme vivante pour comprendre jusqu'o peut aller la puissance de la Mdecine Biotique. MELLE G ne en 1952 : Est entre en Clinique, le 11.06.72 pour obsit ayant dbut la pubert. Elle pesait, en arrivant, 117 kg 500 pour lm72 et prsentait aussi des troubles des rgles, avec retard et insuffisance, si bien qu'on "traitait" son obsit par des hormones, pensant qu'elle provenait de perturbations glandulaires. Elle a jeune 21 jours, a subi des sudations ozonises, des applications de boue, des bains moussants, et des courants faradiques. Son poids est pass de 117,500 a 105,200. Elle nous a quitts avec un rgime souple, des conseils prcis pour effectuer des jeunes courts domicile et nous est revenue trois mois plus tard pesant 95 kg, et ses rgls taient normales, en abondance, et rgulires. Depuis cette date, elle a effectu plusieurs sjours de consolidation, mais elle maintient son poids 70 kg. Elle a donc perdu 50 kg environ et s'est stabilise grce au jeune priodique. Certes, nous soignons de nombreux obses, avec succs videmment, mais les rsultats loigns ne peuvent se maintenir que si le
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patient respecte, par la suite, les consignes de jenes priodiques. Il faut considrer l'obse d'abord comme un malade. Il ne faut pas le faire maigrir, il faut le gurir. Une fois guri (c'est dire quand ses monctoires : foie, reins, intestins, peau fonctionnent bien) alors il n'est plus obse. C'est justement ce que fait la Mdecine Biotique. Ce n'est pas parce qu'on ne mange pas que l'on maigrit, c'est parce qu'en ne mangeant pas on se nettoie, donc on se gurit, donc on maigrit, de mme qu'un sujet en bonne sant ne grossit pas anormalement. M. T. ne en 1946 : Est venu pour eczma au visage, dos, bras, ceinture, donnant des coulement et un prurit violent. L'origine de cet eczma remontait a l'ge de 2 ans, par une "crote de lait" conscutive a une vaccination. Depuis cette date il n'avait jamais pu s'en dbarrasser compltement, malgr quelques accalmies. Il a jeune 23 jours, dont les 6 derniers avec jus de fruits et de lgumes parce qu'il tait trs fatigu. Il a subi les traitements habituels et son poids est pass de 65 kg a 55kgl00 (pour lm80) pour remonter a 58 kg en seulement 5 jours de ralimentation. On a assit un vritable nettoyage de la peau et une disparition du prurit. M. F. n en 1913 : Le cas de ce malade est surtout intressant comme dmonstration de la puissance de nettoyage de la Mdecine Biotique. En effet, il a jeune, seulement 7 jours, et voici les rsultats des examens l'entre et la sortie : Entre 3g50 14,50 3,40 Sortie 2,64 7,80 1,30 Normale jq 2,50 iq 7 jq 1,50
CONCLUSIONS
de terminer cet ouvrage, je voudrais souligner qu'il a t consacr l'application du jene, et des traitements naturels complmentaires, des malades, et j'aimerais insister sur un autre intrt du jene : celui qu'il prsente pour les gens bien portants .
VANT
Qui peut le plus, peut le moins , et il est bien vident que puisque le jene G U R I T les affections que nous venons d'tudier, il en P R V I E N D R A l'apparition chez tous les sujets prdisposs. C'est ainsi que les cures de jene courtes, rptes priodiquement, permettront de retarder, ou d'empcher mme, le dclenchement des affections menaant un sujet. Si cette thrapeutique tait applique plus communment, et ds que les premiers signes prmonitoires d'une maladie se prcisent, cela viterait bien des morts prcoces, des invalidits, ou des maladies chroniques quivalentes des infirmits. Le mdecin de famille qui connat ses malades, et donc qui connat leur hrdit, pourrait par ce moyen, dans plus d'un cas, empcher ce que l'on considre encore tort comme une volution fatidique et hrditaire. De plus les cures de jene courtes et priodiques s'opposent au vieillissement prmatur de l'organisme, et cette action rajeunissante n'est pas ngligeable, de beaucoup s'en faut. Le genre de vie que nous sommes tous plus ou moins obligs de mener actuellement est
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LE
rellement puisant. Mme ceux qui semblent la supporter impunment ne peuvent le faire trs longtemps. Une cure de jene de 8 10 jours par an serait le meilleur moyen pour leur permettre de continuer de mener une vie trpidante, puisque la seule solution, c'est--dire un changement radical d'existence, ne leur est pas possible. Cest ainsi que je vois rgulirement des industriels qui viennent tous les ans faire une quinzaine de jours de jene, bien que leur tat de sant physique soit trs bon. Ils se sont rendu compte que pendant ces cures, et dans les mois qui suivent, la lucidit et l'ensemble de leurs. facults intellectuelles retrouvent une nouvelle force, ce qui les aide considrablement dans leurs affaires. Malheureusement, je pense que ce n'est pas de sitt que le traitement, prventif ou curatif, par le jene passera dans les murs courantes, et il y a cela plusieurs raisons. Tout d'abord la gourmandise, et la dformation des instincts les plus naturels, constituent des obstacles importants qui sont responsables de beaucoup des tentatives avortes, du moins domicile. Ce sont souvent aussi les mmes motifs qui font hsiter les malades tenter la cure en clinique. L'homme creuse sa tombe avec ses dents dit-on, mais la vracit de ce dicton prend toute sa signification quand on voit de nombreux malades refuser la seule thrapeutique capable de les sauver, uniquement cause de leur gourmandise. Je ne reparlerai pas de tous les prjugs qui font dconseiller cette mthode, puisque je les ai tudis dans le premier chapitre, mais il est certain qu'ils jouent un rle primordial dans le peu de faveur que rencontre
CONCLUSIONS
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le jene, non seulement parmi les profanes auxquels on ne saurait reprocher de ne pas connatre fond la question, mais surtout parmi les mdecins, qui, eux, sont coupables d'ignorance. Cependant je dois dire que la situation a volu trs nettement depuis quelques annes et que le nombre de mdecins qui apprcient les bienfaits du jene et le recommandent leurs malades est en progression continuelle. De plus en plus nous recevons des patients qui sont envoys par leur mdecin traitant, et cela montre que le Corps Mdical commence s'intresser srieusement cette thrapeutique, en mme temps que cela dmontre qu'ils ont eu l'occasion d'en vrifier les heureux rsultats. Mme les Mdecins Conseils de la Scurit Sociale, qui, il y a quelques annes, refusaient trs souvent les accords de cet organisme, privant ainsi les malades de tout remboursement des frais d'hospitalisation, sont de plus en plus nombreux accorder des cures, et cela aussi est encourageant, car il est certain que ce changement d'attitude ne peut tre motiv que par les succs que ces Mdecins Conseils ont pu constater sur les malades antrieurement hospitaliss. Malgr tout, dans notre sicle d'volution sociale, il est souhaiter que les organismes responsables de la Sant se penchent sur ce problme, afin que le jene ne reste pas l'apanage de ceux qui ont le moyen et que mme les plus humbles puissent en profiter. Pour moi, un malade est un malade; la souffrance humaine ne connat ni rang social, ni situation financire, et je ne comprendrai jamais qu'on puisse rester indiffrent devant elle, mme en se retranchant derrire un quelconque rglement administratif.
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Si ce livre a pu contribuer ouvrir les yeux de certains responsables de la Sant, de mdecins, et surtout de malades, ce travail n'aura pas t inutile, et c'est l sa modeste ambition.
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E voudrais maintenant, pour donner plus de poids mes assertions, laisser parler ces malades qui sont venus en clinique appliquer le jene et les traitements naturels, car je suis certain que leur tmoignage sera la meilleure plaidoierie qui se puisse trouver en faveur de ces thrapeutiques. Certains me taxeront peuttre de manque de modestie. Mais aprs tout ce n'est pas moi qui ai crit les lignes qui vont suivre, et ne serait-ce pas un manque de vracit que d'en changer ou d'en supprimer le moindre mot ?
ATTESTATIONS
Souffrant d'une forte dpression nerveuse et ne vivant depuis des annes qu' l'aide de tranquillisants, entrecoups de deux cures de sommeil, j'ai t conduit par l'un des miens, la Clinique du Belvdre Longwy, car j'tais extrmement sceptique sur les rsultats d'un traitement par le jene. Aprs 27 jours de jene et quelques jours de ralimentation, je constate une si grande amlioration de mon tat que je puis affirmer tre sur la voie de la gurison dfinitive. Je prie donc tous ceux qui souffrent de cette maladie, qui sont dsesprs, qui ne croient plus en aucun traitement, d'avoir confiance, cote que cote, en cette thrapeutique merveilleuse. Je remercie le Docteur Yves VIVINl, Mademoiselle ROY et le Personnel de m'avoir permis de sourire de nouvau, et retrouver got la vie . D. G. Mars-Avril 1968 Page 11 du Livre d'Or.
Longwy, le 27-4-1966 Avant de quitter cette agrable Clinique o je me suis compltement dsintoxte et repose, je tiens remercier de tout cur le Docteur VIVINl pour l'uvre de pionnier et de bienfaiteur qu'il accomplit ici avec tant de simplicit. Je remercie galement tout le personnel pour sa gentillesse et le rconfort qu'il nous apporte. Vgtarienne depuis 5 ans, je souffrais encore de la vsicule biliaire encrasse par des annes d'erreurs alimentaires. J suis
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arrive ici persuade que je sortirais en pleine forme, ment, je suis enchante des rsultats. Je remercie Dieu de m'avoir guide jusqu'ici. H. G. et-effective-
j,
Longwy, le 11-5-1966
Arriv ici au Belvdre bout . Aprs bien des souffrances, des douleurs terribles dans mon pauvre crne, me voici, nouveau, rajeuni, transform, revivifi par ce jene toujours bnfique. A tout le personnel, ce cher Docteur VIV1NI, je dis grand merci et aussi : Dieu vous garde pour la continuation de votre uvre magnifique dans ce monde de plus en plus fou. Avril 1966 G. N. Page 15 du Livre d Oi
Longwy, le 12 mai 1966 Arriv ici le 15-4 avec une arthrose des deux hanches et de souffre plus et beaucoup moins est magnifique, je me sens rajeuni Merci au Docteur VIV1N1 et soins et de l'accueil aimable que j'ai forte obsit et une ancienne la colonne, au repos je ne la marche, mon tat gnral de partout. tout le personnel des bons reu ici. M. R. Page 15 du Livre d'Or
Longwy, le 26-6-1966 i Dlicate de sant depuis mon enfance (un mauvais capital au dpart), ayant contract de nombreuses maladies, aucune thrapeutique prescrite par la Mdecine Officielle n'avait pu me rendre la vraie sant.
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Le four o je dcouvris le livre du Docteur VIVINl, dans la Maison de la Vie Claire, je fus merveille et sentis tout de suite que c'tait l la seule voie de gurison de mes maux. c Une premire cure 1965, de trs bons rsultats ! Une sensation de renouveau, de rgnration de tout l'organisme. Une plus grande activit, un meilleur tonus; des fonction* intestinales normales, ce que je n'avais jamais connu de ma vie. Disparition complte de la leucorrhe Repousse des cheveux, ce qui me permit de dire adieu toutes les lotions capillaires. Des fonctions digestives amliores et une prise de poids de quatre kilos supplmentaires, 6 mois aprs la cure, ce que je ne pouvais obtenir auparavant. Je suis revenue cette anne pour complter cette premire cure et la consolider, et c'est avec joie et confiance que je me suis remise de nouveau entre les mains du Docteur Yves. Je voudrais confier ce Livre d'Or tout le fond de ma pense, savoir qu'il est vraiment exceptionnel et presquemiraculeux, de trouver en un seul toutes les qualits runies chez le Docteur Yves; une intelligence, un esprit ouverts tout ce qui peut tre bon aider l'tre humain retrouver la vraie sant , et par cela mme lui ouvrir la voie du bonheur ! Cela implique aussi des qualits de cur et une droiture d'esprit qui tonnent et merveillent la fois. C'est pourquoi, de par toutes ces qualits, plus celle de courage pour avoir oser sortir des sentiers battus et se lancer dans cette entreprise, nous pouvons considrer notre Cher Docteur, sans exagration aucune, comme le premier Docteur de France , et lui souhaiter, du plus profond de notre cur, tout le succs, toute la russite officiellement reconnue, qu'il mrite ! On ne peut que louer galement tout son entourage contribue si efficacement la bonne marche de la Clinique. qui
Mademoiselle ROY qui, avec ses qualits d'Infirmire de premier ordre, sa douceur, son intelligente bont, veille sur nous comme un ange, aplanit toutes nos difficults et sait si bien nous rconforter et nous aider. La gentillesse et le dvouement de toutes les aide-soignantes, de Mlle Villeneuve et aussi des petites secrtaires, sans oublier la bonne Madame MILLET toujours prte rendre service. Enfin notre Masseuse, Mlle Nicole, dont la conscience professionnelle et l'amour de son mtier font qu'elle contribue, elle aussi, nous aider au retour la sant. Enfin Monsieur MAGGI que, seul un Docteur la page et soucieux jusqu'au bout de l'intrt de ses malades ait pu avoir l'heureuse ide de faire venir la Clinique pour donner des leons
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aux malades, ce qui est un atout de plus pour eux, les aidant pendant la cure, maintenir un bon quilibre nerveux, et leur donnant le got de la souplesse et de l'quilibre du corps. Je ne puis qu'exprimer ma profonde reconnaissance au Docteur Yves et toute ma sympathie au Personnel de sa Clinique. Mme M.-L. L. Page 24 du Livre d'Or
L'an dernier, une hpatite vitale trs srieuse m'obligeait reconsidrer le problme de ma sant qui jusqu'alors ne m'avait pas particulirement proccup. Je ne tenais pas en effet subir durant plusieurs annes les consquences de cette atteinte ni me voir condamn une certaine inactivt. Aussi, bien qu'ayant apparemment assez bien rcupr, je dcidai au bout d'un an de faire une cure de dsintoxication, plus nergique toutefois que la traditionnelle cure Vichy. Et c'est aprs avoir lu par hasard le livre du Docteur VIVINI que je venais Longwy. Au terme d'un sjour de vingt-huit jours et bien qu'il faille voir les, prolongements de ce jene, mon exprience se solde par un bilan nettement positif. Pour ce qui est du jene lui-mme, on dcouvre avec merveillement les possibilits insouponnes du corps humain. Cette meilleure connaissance de son corps entrane une plus grande confiance en lui. Ceci ne peut tre que bnfique pour la sant quand on sait la liaison troite entre le mental et le physique et que, comme l'crivait si justement un Anglais, La chose la plus importante de la vie, c'est d'tre un bon animal . Avec la ralimentation, j'ai dcouvert le vritable sens des mots manger et mcher . Jusqu'alors je n'avais fait qu'avaler, dvorer, engloutir. Avant je mangeais, maintenant je me nourris. De mme que l'on jouit en se roulant tout mouill dans le sable chaud, en dansant ou en vivant nu au soleil, c'est-dire chaque fois que l'on donne l'occasion son corps de s'exprimer librement et de vivre en accord avec le milieu ambiant, j'ai appris que l'on pouvait aussi jouir en mangeant. Plaisir de la dcouverte, joie de vivre. Le yoga, lui, par la grande dtente physique et mentale qu'il procure, se rvle le complment indispensable de cette cure de jene. La dure de l'initiation est suffisante pour permettre ensuite de poursuivre seul chez soi. Et la matrise de soi qu'il permet d'acqurir est des plus utiles en cette poque o l'on viole si aisment les corps et les consciences.
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< Enfin au cours de discussions et par la lecture des ouvrages de la bibliothque, j'ai dcouvert une nouvelle conception de la sante'et une nouvelle attitude en face de la maladie. Non plus la plus ou moins inconsciente peur du microbe mais une conduite positive et confiante. Retour aux sources avec Hippocrate, Claude Bernard, Carton et d'autres. On aborde ici une nouvelle technique de vie. Au total, un sjour trs profitable qui apporte une grande dtente tant psychique que physique et qui ouvre de nouveaux horizons. Bravo Monsieur Yves VIVINI, pour avoir su sortir des sentiers battus et qu'il continue uvrer utilement en laissant jaser les ternels pisse-froid de l'existence. Un grand merci Mademoiselle ROY et toute l'quipe dynamique du Belvdre pour son accueil sympathique. Merci tous. Juillet 1966 G. P. Page 32 du Livre d'Or
Nul matre au monde ne peut nous apprendre quoi que ce soit ! Il peut seulement nous montrer le chemin parcourir. Soyez remerci, Docteur, d'tre pour nous ce matre ferme, qui nous donne la cl de la sant et par l, de l'quilibre total. . L. S. Page 32 du Livre d'Or
A mon retour Castelnaudary, je tiens vous remercier de vos bons soins et vous confirmer leur heureux rsultat. La suite de cette lettre ne vous apprendra videmment rien. En revanche, elle pourra tre utile beaucoup de gens dont les prjugs nuisent la sant. Je tiens prciser que je reste assez sceptique devant la philosophie qui entoure, gnralement le jene et le vgtarisme. Mon tmoignage n'en a que plus de valeur. La simple objectivit m'oblige constater, aprs 11 jours de jene et 5 jours de ralimentation plus une semaine de rgime tendance vgtarienne.
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1. Que le jene, dans les conditions o il est pratiqu la Clinique du Belvdre, est somme toute assez facile supporter. 2. Que le jene n'affaiblit pas, au contraire. Aprs 5 ou 6 jours de jene, je me sentais beaucoup plus repos que le premier jour et tout fait dispos accomplir des efforts physiques. J'ai d'ailleurs fait des promenades pieds et de longues randonnes en voiture sans tre le moins du monde incommod. 3. physique Que je me et mentale : sens maintenant en bien meilleure forme
Esprit plus clair, plus vif, plus dispos l'effort; lourdes et disparition ds le rveil. diminution de des l'impression de
Digestion plus facile avec qui nagure suivaient les repas. Pertes de poids salutaire.
ballonnements
Ces rsultats obtenus aprs une priode de jene assurment trop courte devraient faire rflchir ceux qui refusent cette mthode sans l'avoir essaye. En terminant, je tiens remercier Mlle VIVINl, Mlle ROY et tout le personnel dont j'ai apprci la gentilesse et le dvouement. Castelnaudary, le 24 aoOt Pages 41-42-43 du Livre d'Or
Voil bientt quatre mois que j'ai quitt la Clinique du Belvdre et je suis confus de ne vous donner de mes nouvelles que maintenant. Je suis trs heureux de pouvoir vous dire que la sinusite pour laquelle je suis rentr dans votre clinique me semble compltement disparus. J'ai pass la saison d't sans douleur, ni coulement. Je suis vraiment convaincu de l'efficacit de la cure de jene. suivre mon Je Ma ralimentation s'est trs bien passe et je continue de le rgime alimentaire que vous m'avez prescrit. Cependant, travail en dplacement m'oblige faire quelques carts. dois vous dire, que la Caisse de Prvoyance (SNCF) m'a
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rembours intgralement les frais de la cure quoique je ne suis pas pass par l'accord du mdecin chef de service. Chers Docteurs, je vous charge de transmettre mon bon souvenir tout le personnel, bien dvou et bien sympathique et je vous assure de ma respectueuse gratitude. MICHEL L. Page 45 du Livre d'Or
VENI - VIDI - VICI VENI Je suis venu la Clinique du Docteur VIV7N7, aprs avoir lu son ouvrage intitul : Gurir par le jene . La lecture de ce livre m'avait t recommande par un ami, dont j'admire la sagesse et l'quilibre. Cette lecture a pris place au moment o les mdecins qui me soignaient pour des rhumatismes importants, ne pouvaient que m'administrer des remdes la fois toxiques et peu efficaces. 71 est rare de trouver un livre dans lequel tout est nouveau. Mes yeux, cette fois-ci, se sont ouverts devant des ides et des faits entirement neufs qui me sont apparus comme des vrits indiscutables. J'ai pris la dcision de me confier au Docteur V7V7N7, sans me laisser influencer par les gens qui, ignorant tout de la question, mettaient des avis premptoires. Par exemple : 71 faudrait une rude volont pour supporter 3 semaines de jene ! . En fait, le seul appel la volont est ncessaire pour prendre la dcision d'aller en cure. VIDI Un verre d'eau suffit pour chasser les faims ou fausses faims qui ne manquent pas de se manifester le ou les premiers jours. A la Clinique, je me suis senti en parfaite scurit grce la surveillance mdicale quotidienne. Le soin que le Docteur VIVINl a pris de m'observer, m'ausculter, me juger, les nombreux examens m'ont donn tous apaisements. < J'ai senti, grce aussi aux frquentes purges, que j'avais besoin de cette cure de jene. Ds que la dsintoxication commence, l'envie de manger disparat. Dans le mme temps, j'ai ressenti un grand calme, puissant, bienfaisant, librateur, qui
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m'a tenu une fidle compagnie. Je n'avais jamais saisi aussi nettement, les liens qui unissent le corps et l'esprit. On sourit des adages tels que mens sana in corpore sano et pourtant, celui-ci s'est impos l'esprit des sages antiques avant les grandes dcouvertes scientifiques. On peut bien affirmer, d'ailleurs, que chaque gnration a le droit d'tre fire de ses dcouvertes scientifiques, mais dans la mesure seulement o elles n'uvrent pas pour le malheur des humains. J'admire franchement la prudence avec laquelle conduite jusqu' la ralimentation complte. la cure est
Je n'ai pas eu non plus besoin d'une grande force de caractre pour suivre scrupuleusement le rgime vgtalien de postcure, car il est une suite bien naturelle de l'enseignement tir de la cure proprement dite. J'ai, de mme, support les crises aigus dclenches par la post-cure sans la moindre tentation de recourir des remdes. VIC1 Six semaines aprs la cure, je ressens pleinement les bienfaits de celle-ci; les articulations ne sont pas libres entirement, mais la libert des mouvements est beaucoup plus grande. Je n'esprais pas, en 6 semaines, rparer les erreurs de toute une vie. Le bilan de la cure se rsume ainsi : libration physique des articulations et libration morale par le calme de l'esprit. Page 50 du Livre d'Or
Florange, le 2-12-66 Fort mangeur, grand fumeur, mais gn par des troubles frquents de la circulation, je suis venu faire une cure de jene la Clinique du Belvdre en Janvier 1964. < Ce sjour m'a fait un bien considrable, il m'a en quelque sorte revigor, et il a en particulier contribu me faire perdre totalement l'habitude du tabac (ennemi n" 1 du cur). Je ne fume plus depuis cette poque, et je considre cela comme un succs supplmentaire de la cure. Et puis, prs de 3 ans ont pass (me voil g de 80 ans) et, malgr les sages conseils du Docteur Yves VIVINJ lors de mon dpart de la Clinique, quelques excs de table et la non-
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observation circulation des jenes sanguine. mensuels ont nouveau dtraqu la
Poids : 71,50 kg Tension : 21 Battements du cur irrguliers. Sur l'avis du Docteur, je suis revenu la Clinique fin novembre 1966 pour une cure de consolidation de 12 jours (dont 8 jours de jene accompagns de traitements naturels). C'est relativement court, et cependant aujourd'hui en pleine forme avec : Poids : 65 kg Tension : j'en repars nouveau
Que conclure de tout cela ?... que c'est bien le repos total des organes internes par le jene, qui est la base de la gurison de presque tous les maux. Que ceux sement, avec foi, qui doutent encore passent l'essai consciencieuet ils verront quel soulagement ils prouveront !
Je tiens exprimer ici toute ma reconnaissance aux Docteurs Yves et Bernard V1VINI, et remerciel Melle ROY et ses collaboratrices pour leur dvouement et de leur gentillesse. L. C. Page 59 du Livre d'Or
Le 5 Dcembre 1966 Cette cure m'a fait retrouver sant et joie de vivre. moment de quitter la Clinique du Belvdre je tiens toute ma reconnaissance au Docteur Yves V1V1NI.
t Au exprimer
Je remercie vivement Melle ROY ainsi que tout le personnel pour le dvouement, la gentisse et l'excellente ambiance familiale qui font de cette cure un sjour agrable. P. H. Page 67 du Livre d'Or
Avignon, le 2-2-1967 Et je ne parle pas des autres transformations, presque aussi merveilleuses : une grande plaque d'eczma que f avais sur le cou, large comme la paume de la main, qui empesait mes chemises
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et qu'aucun traitement n'avait russi vaincre aujourd'hui miraculeusement disparue ! Et cette belle langue, avant toujours charge, maintenant redevenue rouge, jusqu'au fond, comme celle d'un jeune animal ! Et ce nouvel clat des yeux ! et des dents ! Et plus que tout, cette euphorie dans laquelle baigne tout l'tre, rgnr ! C'est pourquoi ce soir toute ma reconnaissance va au cher Docteur Yves VIVINl, son frre Bernard et tout son personnel, si dvou au service des malades et une clinique comme celle du Belvdre de Longwy, qui permet de semblables rsurrections, peut tre considre, en toute vrit, comme un HAUT-LIEU de la GUERISON. R. B. Professeur au Lyce F.M. Page 75 du Livre d'Or
4 Mai
1967
Bien qu'il fai7/e encore un certain tempe pour amplifier et consolider ses rsultats, la cure de jeune a dj des effets vritablement remarquables au bout du mini mois que j'ai pass ici. Non seulement me voil dbarrass d'un superflu aussi alourdissant qu'inesthtique mais j'ai vu galement disparatre une toux chronique, et les voies respiratoires ne sont plus obstrues alors qu'elles l'taient constamment. Mes articulations ont retrouv leur souplesse et des exercices d'assouplissement que je ne faisais plus que pniblement et mal depuis dix ans et Iplus me sont maintenant faciles. Un autre bnfice inapprciable de cette cure est la conscience des possibilits du corps, et, surtout, du rle pouvons jouer vis--vis de nous-mme en cas de maladie. de maintenant, je ne pourrai plus jamais envisager ces comme par le pass. prise de que nous A partir problmes
Je remercie de tout cur le Docteur VIVINl qui a rendu cette cure possible et qui l'a conduite avec une sret qui ne laisse pas la moindre apprhension. Le Docteur VIVINl a su en outre s'entourer d'une quipe aussi souriante que comptente, grce laquelle on se sent trs vite en famille au Belvdre (le mal nomm.')
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c Que le Capitaine de cette quipe, Melle ROY, qui a eu la bont de me prodiguer ses soins attentifs, soit assur de mon fidle souvenir. Si ce n'tait que j'espre n'en avoir plus besoin, j'ajouterai je reviendrai. Inch Allah, ajouteraient aussitt les arabes (Si Dieu Y. R. L. Page 95 du Livre d'Or le veut !)
Madame Bourgeois et ses bains de mousse, me mettait l'eau la bouche lorsqu'elle m'expliquait la recette de son pt vgtal. La sret de ses soins est remarquable, guide trs certainement par son intuition, et la grande habitude, et je n'ai pas eu une seule fois besoin de lui faire rectifier la chaleur du bain de mousse. Le personnel a t trs gentil pour moi. Madame Frro, Melle Christiane et ceux que j'oublie. La ralimentation m'a fait apprcier les extraordinaires talents de la cuisinire. Les mots me manquent pour la remercier, car elle vient de me-faire dcouvrir ce que peut tre une alimentation vgtarienne saine et trs agrable. Je remercie galement Monsieur Serge pour sa comprhension discrte, sa faon de participer, ds les premiers jours, aux efforts que l'on fait pour s'adapter. Car j'ai eu beaucoup de -mal m'adapter pendant les premiers jours, tout tant si nouveau pour moi... Je suis trs heureux d'avoir pu faire cette cure de jene, car contrairement beaucoup, peut-tre, cette thrapeutique reprsentait pour moi, dans le moment prsent, une dernire planche de salut et sa ncessit tait vitale. Le jene vient de me permettre aussi d'apprcier sa juste valeur, les possibilits de mon organisme, qui, je m'en aperois, sont grandes. Cette cure sera pour moi le point de dpart vers une amlioration, peut-tre longue chance, mais certaine. J'ai appris beaucoup de choses la Clinique du Belvdre, et je vais essayer d'en faire mon profit et d'en faire profiter les autres... M. R. Page 133 du Livre d'Or
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15 Juillet 1968 C'tait pourtant un beau bateau , Et quand il s'en allait sur l'eau , bord, on tait bien tranquille , Ses flancs n'avaient pas de dcor , Mais quand soufflait le vent du nord , On rigotait sous l'coutille. Ce vieux couplet de chant marin me revient en mmoire au moment o je termine la croisire qui m'a amene du Port de Morbi'ne d'o je suis partie celui de Sanitas o j'arrive. Etonnante croisire, sur ce tableau sans vivres o l'esprit, peu peu, s'affine et se ressource tandis que le corps s'allge. Le Capitaine du btiment et son Royal quipage le mnent dans un climat d'aisance et de libert. La consigne du < sourire permet que glissent les rouages, et, quand de l'extrieur on entend une rumeur qui demande : O vont ces fous ? On entend, rpondant au-del du murmure des vagues de mousse, d'ozone et de boue. C'est l qu'on rit le plus o l'on est beaucoup de fous. Puisse cette douce folie, de l'amour de la vie par les ressources de la nature, se prolonger au-del du voyage. Mon au revoir, charg de nombreux mercis, au Docteur VIVINl, en particulier, se double du petit espoir de pouvoir un jour recommencer. Ch. H. Page 139 du Livre d'Or
Cure de jene du 27 mai au 28 juin 69 A ta veille de partir de cette Clinique je 'tiens, moi aussi, dire combien je suis satisfaite de cette cure de jene qui a t la seule issue dans le tunnel noir o je me trouvais depuis tant d'annes! En effet, voici 17 ans environ que j'avais constamment, et de plus en plus rapprochs, des troubles digestifs et tous les malaises qui en dcoulent : maux de tte violents, amaigrissement assez 9 2u
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j'absorbais de nourriture plus j'tais malade... Je me suis rendue compte mes dpens qu'ils se trompaient, tous, lourdement ! C'est alors que j'ai eu l'occasion de connatre La Vie Claire o j'ai trouv, en plus des aliments sains, des livres traitant de la gurison par les moyens naturels et le jene et en particulier celui du Docteur VIV1N1 Y. Ce qui m'a amene ici. Je signale qu'entre-temps, j'ai fait chez moi, seule, des cures de jene de 7 jours pendant 3 annes de suite mais que celles-ci taient trop courtes pour pouvoir me dcrasser compltement. Cela m'a toujours apport du mieux mais je sentais que c'tait : insuffisant pour moi. Il me fallait donc, pour pouvoir faire une cure plus longue, venir cette Clinique du Docteur V1V1N1. En conclusion, j'ai fait l 24 jours de jene et 8 jours de ralimentation. Evidemment, je suis dcide, ds mon retour la maison, amliorer totalement ma nourriture pour pouvoir conserver prcieusement le bienfait de ce jene. Cette cure s'est passe au mieux. Je n'ai absolument pas souffert de la faim et n'ai eu aucun trouble d'aucune sorte. J'ai, d'autre part, eu l'occasion de me faire oprer la fin de mon jene, soit le 23' jour, de varices aux deux jambes. J'ai support cela fort bien surtout que cette intervention a t pratique sans anesthsie, seulement les jambes insensibilises, en partie, par hypnose et par sophronisation. Etant de ce fait absolument consciente, j'ai pu suivre le droulement de l'opration. Les avantages de tout ceci ont t : que je n'ai pour ainsi dire pas saign, que je n'ai pas eu supporter les suites post-opratoires habituelles de l'anesthsie et que la cicatrisation a t particulirement rapide. D'autre part, j'tais compltement dtendue aprs l'intervention ce qui, je crois, est peu courant. En conclusion, que celui ou celle qui arrive se rassure, son jene se passera au mieux et il n'en retirera que bnfice, parce que d'abord il sera en bonnes mains, ici, dans cette Clinique, et ensuite parce que le corps humain a des ressources extraordinaires lorsque l'on va dans le sens de la nature videmment. Je remercie tout le Personnel de la Clinique en particulier Mettes ROY et VIV1NI de toute l'aide qu'ils m'ont tous apport lors de mon jene, de leur gentillesse et de leur dvouement Quant au Docteur Y. toute ma reconnaissance, lui pas quitt et n'a pas cess pendant toute la dure de raliser cela. VIV1N1 qu'il trouve ici l'expression de qui, lors de mon opration, ne m'a de me soutenir et m'encourager l'intervention. Sans lui, je n'aurais pu
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Je remercie galement le Chirurgien, le Docteur BRUN-BUISSON d'avoir bien voulu tenter cette opration sans anesthsie, ce qui, je le sais, n'est pas habituel. Je lui dis Vive la sophronisation sachant combien il en est un partisan convaincu ! Je conseille encore celui qui commence sa cure de jene de s'initier au yoga, s'il ne l'est pas dj. Il en tirera grand profit. Un excellent professeur vient rgulirement la Clinique donner des leons. Mme H. Page 153 du Livre d'Or
Le 12 aot 1969 Dans ce livre d'Or, tout ce qu'il est possible de dire sur la Clinique du Belvdre a t exprim, et on a l'impression de venir trop tard . Pourtant, la fin de ce deuxime sjour, je tiens y ajouter mon tmoignage, bien qu'il n'ait rien d'original. < En juillet 1968, cause d'ennuis de sant, si nombreux qu'il serait fastidieux d'en faire la liste, je prvoyais 'une cessation d'activit brve chance, tous les traitements entrepris ayant t vains. Un jene de 21 jours, suivi de 26 jours de ralimentation la Clinique, m'ont permis de travailer toute une anne, sans cong. Durant cette priode, j'ai fait tous les mois, non pas trois jours complets de jene, 1 jour de jus et 1 jour de crudits, ainsi qu'il est recommand, ce qui m'aurait t difficile pour le moment, mais, tout de mme : un jour de purge, un jour de jus et un jour de crudits; n'hsitant pas entre-temps sauter 1 ou 2 repas si ncessaire. Et, bien entendu, j'ai suivi la lettre, les conseils du Docteur pour le rgime alimentaire. Non seulement, j'ai pu venir bout de mes tches professionnelles, mais encore, tous les troubles dus un surmenage intensif, ont disparu. Aprs une journe de grande fatigue, j'tais trs souvent au bord d'une des manifestations aigus telles que je les avais connues l'anne prcdente; un moment de relaxation ou de simple arrt d'activit faisait disparatre cette crainte. Si bien que je revoyais le Docteur Yves VIVINl ou Mademoiselle ROY, me dire, devant mon apprhension, lorsque, en cours de cure les symptmes
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reparaissaient : ca ne pourra pas tre la mme chose . Et c'est vrai. Toute cure de jene doit apporter une amlioration tant sur le plan physique que sur le plan mental, l'un tant fonction de l'autre, et vice-versa. Mais encore faut-il ne pas entraver le travail qui s'effectue en profondeur, et que l'on peroit, par un retour un mode de vie qui dtruit les efforts de notre merveilleuse machine pour mettre neuf ses rouages. Toute cure de jene doit apporter une amlioration ai-je dit. Et ajoute : toute cure de jene conduite comme le conoit le Docteur VIVINl, ne laisse rien au hasard. Amis jeneurs, personnellement, documente sur les cures de jene et les mthodes naturelles, je suis venue ici avec une confiance absolue, sans connatre le Docteur VIVINl, mais le jugeant a priori sur son petit livre, o l'homme apparat. Mes sentiments ne m'ont pas trompe. Si en cours de cure, vous tes dcourags, parce que vos malaises reparaissent, si les purges sont dures avaler , conservez votre optimisme, vous tes dans de bonnes mains. Rien ne vous sera impos ici d'une manire autoritaire, mais conseill en fonction de vos ractions personnelles. Aussi, n'hsitez pas dire au Docteur Yves et Mlle ROY que vous pourrez juger sur pice tout ce que vous ressentez. Pour consolider les effets de la premire cure, je suis revenue cetteanne, dans cette maison qui peut paratre trop modeste d'allure certains, et situe dans une rgion bien trop industrielle. L'accueil de tous et les bienfaits ressentis, feraient supporter bien d'autres inconforts. L'an prochain, si les circonstances le permettent, j'irai faire une troisime cure Sana, o, le climat aidant, les rsultats seront certainement encore meilleurs. En attendant, j'exprime ici ma profonde sympathie pour ne pas dire plus au Docteur Yves VIVINl, et son assistante Mademoiselle Roy, sans oublier le Docteur Bernurd VIVINl qui m'a reue l'an dernier et a conduit les dbuts de ma premire cure, Mademoiselle VIVINl, charge elle aussi de taches biens ingrates et Madame Jeannette Chevelt qui, bien que dbutante dans ses fonctions, fait preuve comme ses ans, de douceur en mme temps que d'nergie. Pour Mesdames Miet, Madeleine, Odette, Mariette, Elly, Ferrero, Chevelt, Jos, Chantai, Martine et Micheline, j'ajoute une pense amicale, car elles s'emploient par leur dvouement et leur
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cordialit faire de cette maison, avec les ttes de l'quipe, un lieu hospitalier au sens vrai du terme, un foyer, o l'on ne se sent jamais tranger. Mme C. M. Page 165 du Livre d'Or
Sana, le 11-2-1970 Madame M. T. D... Que ce livre dont je trouve l'ide fort bonne puisse aider quiconque le parcourra. C'est avec beaucoup d'motion, mais un chaud sentiment de reconnaissance et d'allgresse plein le cur que je viens la premire conter ici ma petite histoire. Imaginez une fillette, une jeune fille dont les annes furent emprisonnes par des troubles hpatiques et digestifs multiples : migraines, crises de foie, maux divers... ce n'est pas drle '. A 20 ans mon aspect physique tait celui d'une belle fille : 1,68 m, 62 kilos... mais mon foie surmen devenait de plus en plus difficile... aprs de joyeuses vacances l'tat empirait, je commenais maigrir... loin de mes parents, je n'y fait pas assez attention. 6 mois passent, mes tudes je les suis avec lassitude... vraiment je ne suis pas bien, nerveuse, angoisse, pleine d'ides noires, de troubles divers je ne digre presque rien et je maigris... je me sens glisser bien bas... On s'alarme de plus en plus : radios, analyses, visites et consultations multiples... On constate simplement une trs grande maigreur. J'ai 22 ans mon poids : 35 kg ! On me conduit au psychiatre en dsespoir de cause. Son diagnostic : Anorexie mentale, ses prescriptions : hospitalisation d'un an avec lectrochocs, suralimentation, traitement mdical ( calcium, piqres, etc., etc.); puis cours de psychothrapie On entend parler du Docteur V1VINI, mes parents dsesprs me conduisent vers lui; il dcouvre aussitt la cause de mon mal; en effet, une fadio rvle ma vsicule prte se dchirer tani elle se trouve pleine de calculs. La solution habituelle et t sans nul doute l'ablation de cet organeMais notre bon Docteur s'acharne, il lutte, il m'encourage : petits jenes, bains de boue, mdicaments homopathiques, etc.... etc... Les traitements sont longs, dlicats, voire pnibles au dbut...
t
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mats te sourire du Docteur, l'ambiance de la Clinique, me font esprer en la gurison... Au bout de deux mois de persvrance j'vacue des pierres dont beaucoup ont la taille d'une fve. Du sable dur, des graviers... ! une vritable fabrique ! Les personnes alentours n'en croient pas leurs yeux... Aujourd'hui 10 aot 1960 je ferme le petit poste et quitte avec un petit pincement au cur ma jolie chambre dont la porte me livrait chaque matin celui que j'attendais impatiemment, le docteur qui m'enseignait le courage, la patience, la confiance, celui qui m'a rendu ma joie de vivre. Je ne suis pas gurie m'a-t-il dit, mais les mois venir vont terminer son uvre... Moi je pars le sourire aux lvres, heureuse, avec une vitalit extraordinaire, une vritable Fureur de vivre . Le Docteur Yves l'aimer, nous ses on sent qu'il vibre cherche ardemment Je ne puis que le V1V1NI est Formidable on ne peut que malades. C'est un ami, un confident attentif, avec nous, qu'il prend part nos problmes et ramener chez nous la Sant, le Bonheur. louer, l'aimer, le remercier, lui et les siens...
Je lui dsire une sant inabranlable, des satisfactions multiples en son sacerdoce, des joies familiales dont hlas nous le privons, tant nous absorbons ses journes. Tous mes vux les meilleurs je les lui offre et je tmoignerai avec joie-s'il en a besoin... eJ reviendrai le voir, transforme, heureuse, ternellement reconnaissante. Je voudrais encore dire et exprimer beaucoup de choses... J'aurai tant vous raconter ! Je ne ferais que crier nouveau avec tout mon cur vive le Docteur, vive sa famille, vive la Clinique du Belvdre dans ce climat et cette sympathique ambiance d'amour familial que j'y ai connu. Lecteur, crois-moi, tu verras toi-mme que je suis loin de te tromper. M. T. D...
Monsieur R. B... J'ai t le compagnon de clinique de Mlle M. T. D... Mon cas semble tre beaucoup moins compliqu. Souffrant depuis 1956, d'une trs mauvaise respiration nasale, j'ai t soign par des spcialistes O.R.L. qui Ont diagnostiqu une ... dformation ! ! ! ! puis ... mobilit ! ! ! de la cloison nasale. Des soins par cautrisation n'ont rien donn.
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Une intervention chirurgicale a t entreprise sans succs. Deux cures thermales ont donn un rsultat ngatif. On ne m'a jamais fait allusion une ventuelle sinusite que je souffrais de maux au niveau des sinus. En outre, l'poque, je digrais assez mal.
alors
Entrepris par Monsieur le Docteur VIVINl, je viens de participer une cure de jene de 17 jours avec traitement l'Ozone. Cette quittela tement thrapeutique semble avoir t concluante puisque je clinique avec les voies respiratoires suprieures compldgages.
En conclusion : Devant ce succs, je ne peux que formuler des regrets de n'avoir pas connu trois ans plus tt, Monsieur le Docteur, VIVINl (ce qui m'aurait sans doute vit l'absorption de pas mal de mdicaments).
Madame O. B... Je ne sais comment venir vous exprimer ma reconnaissance. D'une femme impotente 57 ans, vous avez fait le miracle de me faire marcher normalement et sans souffrance, j'ai retrouv ainsi un moral parfait. Dans mon entourage, personne ne peut y croire et tous sont unanimes dire que c'est merveilleux. Bien sr, mes jambes sont toujours dformes, mais j'espre qu'avec l'aide de Dieu et l'appareil redresseur, je vais obtenir des jambes normales. Merci encore, ns et croyez respectueux. Docteur, de tous les soins que vous m'avez don toute ma reconnaissance avec mes sentiments Madame O. -B...
Monsieur B. C... Avant de quitter la Clinique, aprs un sjour de 22 jours, je tiens rendre un dernier hommage aux Docteurs Bernard et Yves VIVINl qui, grce leurs bons soins ont amlior ma sant d'une faon blouissante. Ce qui m'a amen en ces lieux : rhumatismes articulaires aigus et obsit. Aprs 20 jours de
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jene, je perdais , i,5 kg, et grce l'acupuncture et aux ultrasons, mes douleurs sont compltement disparues. Mais il ne faut pas oublier de remercier galement Mlle VENT1NIN1 seconde par leurs infirmires qui j'ai donn tant de fil retordre par ma turbulence due ma jeunesse (j'ai 19 ans). Enfin pour terminer, je remercie tout le personnel qu'il serait trop long de citer, pour son dvouement qui tend faire de cette clinique une maison gaie o l'on se soigne dans la bonne humeur. Encore une fois merci ! ! Monsieur B. C...
Madame J. C... Grce la comptence et la sollicitude du Docteur VIVINl, qui possde ma confiance totale, grce l'autorit souriante de mademoiselle VENTURINl et la gentillesse du personnel, grce aussi l'ambiance fraternelle qui rgne dans cette clinique, aprs 28 jours de jene invraisemblablement faciles, je repars soulage d'un fardeau physique et moral de 10 ans. Je repars galement avec le sentiment qu'en cas d'accroc de sant je saurai dornavant quelle porte frapper et c'est pour moi une rconfortante scurit en une poque o il est si facile de se tromper... Longwy, le 18-7-61 Madame J. C...
Monsieur L... C'est avec satisfaction que je quitte la clinique du Belvdre aprs 25 jours dont 18 de jene. Je suis reconnaissant au Docteur Yves VIVINl de ses bons soins et traitements. Des deux ulcres que j'avais aux chevilles depuis 3 ans, l'un est compltement ferm, l'autre ts sera d'ici deux trois jours. Remerciement qui sait crer galement au personnel dvou, et comptent une bonne ambiance ncessaire aux malades. Longwy, le 26-9-1961 Monsieur A. L...
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Madame G... C'est au cours d'une cure de jene, aprs avoir fait connaissance de votre personnalit et de votre cas clinique que j'ai lu votre lettre : non pas lue, je dois dire, bue, dguste, savoure. En tous points de vos apprciations, entirement d'accord avec vous. J'ai tenu le souligner. Nous ne serons jamais assez nombreux pour le crier, le hurler trs fort. A la veille du dpart de la Clinique o je suis arriv le jour de mon 73" anniversaire. Madame G... r -8-1963
r
Monsieur C... L. J'ai subi de nombreux traitements pendant une grande partie de mon existence et en particulier depuis 1950 (plusieurs annes d'antibiotiques doses massives par voie buccale et ensuite intraveineuse. Trs fatigu, je m'adressais ensuite un mdecin homopathe qui lui, ne fit usage d'antibiotiques qu' trois reprises diffrentes et dose rduite (il y avait grand danger). Il me soigna pendant quatre ans et demi, me prolongea la vie grce ses bons soins et un rgime compos de fruits, lgumes, crales. Cela n'a pas suffi; je passais ma plus grande partie de ces dernires annes dans le lit ou la chaise longue. La position assise tant devenu trs pnible, je prenais mes maigres repas dans la position couche et je continuais maigrir, l'estomac fatigu et l'intestin trs douloureux fonctionnait mal. De plus, j'tais trs essouffl et avec cela les palpitations d'un cur trs fatigu m'interdisaient tout effort. Et je souffrais. Aujourd'hui aprs 22 jours de jene et une absence de 29 jours, je vais rentrer chez moi. Je ne souffre plus, je mange et je digre trs bien, je marche facilement et je monte l'escalier de la clinique, le cur se compte mieux. Avec les conseils du Docteur je ne dsespre pas de rcuprer encore, bien que j'aie obtenu plus qu'il n'tait raisonnable de souhaiter. De tout mon cur, je remercie Monsieur le Docteur VVIN1. notre infirJe remercie galement Mademoiselle mire si dvoue et si aimable. VENTURIN1
Merci galement Mademoiselle Anny, Michle, Madame Antoinette, Madame Jeannette et tout le personnel de cette grande
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famille qu'est la Clinique du Belvdre. Au revoir, l'anne prochaine, j'espre. P. S. : Mes infirmits ont t constates par la C. de Rforme de Nancy en novembre 1955 pour intoxication par gaz de combat, squelle de dysenterie amibienne (guerre 14-18) et depuis cette date il y a eu de srieuses complications et aggravations. Malgr mes 70 ans et l'anciennet de ces infirmits, le Docteur VIVINl m'a remis en bien meilleur tat que je n'tais au moment de la prise de cette dcision. Encore une fois MERCI. Monsieur C... L.
Mlle D . B . . .
Ceux qui pensent que le chiffre 13 est un porte-bonheur ont bien raison ! Pendant un mois j'ai occup la chambre 13 et j'ai vcu entre ses murs, l'extrieur aussi ! des jours inoubliables. Je suis venue ici avec quelque apprhension comme tout un chacun, je pense J'amenais un corps fatigu, intoxiqu par les mdicaments, une me plus fatigue encore pour tre reste de longs mois replie sur elle-mme A tourner en rond cherchant retrouver un quilibre toujours fuyant. Le jene m'a renouvele. Aprs mes 21 jours faits bravement comme un soldat ! Il me semblait tre une autre. Mon nergie tait revenue j'avais de nouveau l'esprit clair, lucide et l'me en paix. C'est une exprience extraordinaire. L'ambiance de la clinique complte cette thrapeutique rvolutionnaire mais tellement efficace. En arrivant ici on est agrablement impressionn par la simplicit, la gentillesse de ceux et celles qui aident le Docteur dans sa tche. Oh ! Docteur, si un verre d'eau donn par amour doit trouver sa rcompense, combien grande sera la vtre aprs les litres de tisane et de purge que vous nous administrez pour soulager nos corps douloureux Merci Docteur de mettre si simplement au service de vos malades, votre temps, votre intelligence, votre profonde humanit et cette bont discrte que beaucoup ont pu apprcier. Merci d'apporter chaque jour sence, votre force tranquille, votre qui font leur ramadan !... le rconfort de votre prsourire encourageant ceux
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Merci enfin d'avoir accept les luttes et les difficults pour venir au secours de la souffrance dans la vrit. Que celui qui a demand aux hommes de s'aimer vous rende au centuple, vous Docteur, aux vtres, tous vos collaborateurs, le bien qui se fait ici. Mlle D. B...
M a d a m e A. E... je ne me sens plus crispe intrieurement, mais au contraire digestifs, hpatiques, nerveux, circulatoires ont presque tous disparu. Je me permets de vous donner les amliorations qui m'ont le plus frappe depuis mon retour de la clinique : Lever annes, je me que que le volont. -mmoire peux je je beaucoup 7 heures en pleine forme; depuis de nombreuses levais difficilement 9 heures avec une telle fatimoindre travail ncessitait un effort norme de plus fidle; fixer les nerfs mon me attention; peser sur l'estomac et suis
maintenant
digestion parfaite (disparition de cette impression de dcomposition interne avec nauses); je peux maintenant respirer fond, ce qui ne m'arrivait plus depuis des annes cause d'une gne dans la rgion du foie; aucun accident vasculaire depuis mon retour capillaires qui se rompaient frquemment dans les doigts maient des boules bleues trs dures au toucher; aucune je dtendue; plus ne de hmorragie me sens de depuis plus reins; mon retour; intrieurement, mai sau contraire crispe (vaisseaux et for-
maux
Je regrette de n'tre pas venue plus tt la Clinique, ayant perdu des annes lutter contre tous ces maux qui avaient fini par me rendre la vie insupportable. Ce sjour Longwy tait mon dernier espoir et je ne sais comment vous remercier de m'avoir rendu la sant. Je souhaite que la vrit mdicale, que nous sommes obligs de reconnatre par notre propre exprience dans votre Clinique, sort connue de tous, afin que vous puissiez gurir et soulager te plus grand nombre possible de malades.
292 Je voue prie d'agrer, timents les meilleurs. Cher Docteur, l'assurance de mes sen-
M a d a m e A. E...
M a d a m e I. N... Toute ma reconnaissance et ma gratitude au Docteur Yves VIVINl, ainsi qu'au personnel trs sympathique de cette clinique, o j ' a i pass 24 jours qui n'ont pas toujours t trs roses. En effet, tant asthmatique depuis onze annes, bourre de drogues, et en plus n'tant pas trs forte, je n'ai pu faire la cure de jene complte, car de fortes crises m'empchaient de faire les soins. Nanmoins, et que je me rsultat net que amlioration au deuxime cure tion totale cette sion avoir une le Docteur trouve que je n'ai pas perdu de temps, suis dsintoxique en partie. Aussi, n'est-ce pas le l'on escomptait; mais le Docteur me promet une moins pour 6 mois, la suite desquels une de jene sera ncessaire pour achever l'liminafois de toutes les toxines, et par la mme occagurison relle.
Donc, tous mes remerciements ce bon Docteur, ainsi qu' Mademoiselle Manniez, aux aides soignantes qui tout au long de ce jene m'ont jamais montr un visage renfrogn, bien au contraire, toujours souriantes, aident remonter le moral, et me rptant longueur de journe, que cela irait mieux par la suite. Aussi, de tout cur, je leur dis un grand Merci d'avoir t si bien soigne et entoure. M a d a m e I. N...
Aussitt que je suis rentre j ' a i pu reprendre mes vieilles habitudes, c'est--dire, trotter et faire mon mnage sans aucune fatigue. Au bout de trois semaines mon taux de potassium et la viscosit taient redevenus normaux. J'ai encore maigri et tait arrive 89 kg. Malheureusement j ' a i , les jours derniers, mang beaucoup de pain complet ce qui fait que je suis remonte 93 kg, mais je refais attention mon rgime et tout redevient normal. Au point de vue eczma, je dois dire que c'est magni-
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A tous qui sont dsesprs, Monsieur le Docteur, je cite votre nom car ce que vous faites est inoubliable quand on a pass des annes se demander s'il y aurait jamais une solution mon problme douloureux. Je suis sortie de l'impasse sombre et lugubre o je me trouvais grce vous, Monsieur le Docteur, et je vous en remercie du fond du cur. les est les loin lieu nous Je n'oublie pas, non plus, la gentillesse de votre personnel et salue tous cordialement et surtout Mademoiselle ROY qui la personne dvoue et charmante que j'aime rencontrer dans circonstances telles que lorsque je me suis trouve Longwy, de mon pays et de ma famille : je me suis retrouve dans un agrable et une ambiance familiale o malgr notre misre avons souvent eu du plaisir. que Mme V... avait enfin un de vos miracles. Bravo, le Docteur, tOuta C... ma recon-
J'ai t trs heureuse d'apprendre retrouv son foyer et la sant. Encore Monsieur le Docteur, bravo et merci. Je naissance vous prie et ceux de de recevoir, Monsieur ma famille.
Madame
M a d a m e D. L... Ce sont de bonnes nouvelles que je vous envoie... Le rgime et les jenes que vous m'avez ordonns en septembre, la fin de ma cure, ont eu raison de l'hiver que je redoutais : je n'ai eu aucun ennui. Il mensuels. me Je manque quelques prcisions sur la conduite me permets donc de vous demander : consommer du sucre quand de je bl fais est des de jenes l'actone le les
autorise avec
Il me plairait de faire concider mes jours jours de mes rgles. Y a-t-il un inconvnient Recevez, Docteur, l'assurance de mes
de jene cela ?
sentiments
respectueux.
M a d a m e D. L...
294 Monsieur J. B... Je vous souhaitant bien cette anne. prsente tous mes bons vux de Nouvel sincrement que vos plus chers dsirs se donner de mes nouvelles, An, en ralisent et vous
J'ai bien tard vous voudrez bien m'en excuser. voir sant votre
J'ai toutefois prfr attendre quelques temps afin de pouvous parler en toute certitude des trs bons rsultats de que j ' a i obtenus, grce au jene de 21 jours effectu dans Clinique, au mois d'aot dernier.
Vous vous souvenez que se souffrais alors priodiquement d'un dme du quart infrieur de la jambe gauche, avec phnomne de priphlbite remontant le long de la veine saphine interne. Eh bien, cheville n'enfle et tous plus. ces troubles ont disparu, et maintenant ma
J'ai pleine conscience de vous devoir ce merveilleux rsultat, je vous en remercie bien vivement, en vous priant de croire mes trs reconnaissantes penses. mes souhaits de ralisation vous accompagnent.
Monsieur J. B...
TABLE
DES
MATIRES
PREFACE AVANT-PROPOS CHAPITRE L - QUI PEUT-ON FAIRE J E U N E R ? 1) Les obses 2) Les maigres 3) Les fatigus 4) Les anmis 5) Les dcalcifis. 6) La grossesse 7 ) L ge CHAPITRE IL - LES INDICATIONS CLINIQUES DU J E U N E 1) Appareil digestif 2) Appareil cardio-vasculaire 3) Hmogliase 4) Amibiase Neuro Vgtative 5 ) Appareil pulmonaire 6) Appareil urinaire 7) Appareil gnital 8) Glandes endocrines 9) Systme, nerveux 1 0 ) Appareil locomoteur 1 1 ) Organes des sens 1 2 ) Affections dermatologiques et allergiques . 1 3 ) No-formations bnignes et malignes 9 13 13 18 20 21 21 22 23
25 25 32 36 42 46 48 52 54 56 61 65 68 72
296
METHODE DE CRISTALLISATION SENSIBLE . . . AFFECTIONS AIGUS AFFECTIONS CHIRURGICALES CHAPITRE III. - CONTRE-INDICATIONS A U X CURES DEJEUNE 1) Tuberculose 2) Diabte CHAPITRE IV. - LES ECHECS R E E L S OU APPARENTS DU J E U N E ET LES TRAITEMENTS NATURELS .. CHAPITRE V. - CONDITIONS POUR QU'UNE CURE DE J E U N E SOIT EFFICACE 1) Affection en cause 2) Droulement de la cure 3) Dure de la cure 4) Ralimentation 5) Post-cure CHAPITRE VI. - THERAPEUTIQUES NATURELLES PENDANT LE J E U N E LA SUDATION 1) Fonction neuro-motrice de la peau 2) Fonction de l'limination directe AUTRES THERAPEUTIQUES COMPLEMENTAIRES DU J E U N E AURICULOTHERAPIE
75 79 81
83 84 86
89
125 153
297
SE
ROCITOTHE
RAPIE
OZONOTHERAPIE OZONE THALASSOTHERAPIE TRAINING AUTOGENE DE SCHULTZ ET HYPNOSE CHAPITRE VIL - STATISTIQUES CONCERNANT L'ACTION DU J E U N E ET DES TRAITEMENTS NATURELS 1) Affections digestives 2) Obsit et maigreur 3) Affections du systme nerveux 4) Affections rhumatismales 5) Affections cardio-vasculaires 6) Affections de la peau 7) Affections respiratoires 8) Affections gnito-urinaires CHAPITRE VIII. - OBSERVATIONS CONCLUSIONS ATTESTATIONS TABLE DES MATIERES BIBLIOGRAPHIE
190
201 203 204 205 205 206 207 207 207 211 265 270 295 299
BIBLIOGRAPHIE
NATUROPATHIE Ren Jacquier : " De l'atome la Vie ". Dr Marchesseau : Les cures de sudations et autres mthodes de dsintoxication naturelle par la peau. Grgorie Jauvais : " Embaumement vivant et auto-gurison biologique ". R. P. J. Jurion : Mdecine naturelle, Mdecine de l'Avenir. Professeur Mono : La Mthode d'Alimentation Mono. Dr J. Kalmar : Comment vous vieillissez. H. Ch. Geffroy : Le Secret de la Sant. Nourris ton corps. S. 0. S. crise cardiaque. Dfends ta peau.
MEDECINE Dr Bernard Vivini : (Thse Bordeaux 1 9 5 8 ) " La Mthode des Cristallisations sensibles de Pfeiffer applique au diagnostic du cancer ". Dr Bourgois : " Diagnostic prcoce et Traitement du Cancer ". Dr Henri Bernard : La Pratique de l'Homopathie. Dr Lon Vannier : " La Doctrine de l'Homopathie Franaise ". " La Pratique de l'Homopathie ". - " Prcis de Matire mdicale Homopathique ". Dr J.-A. Lathoud, Dr Farrington, Dr H. Duprat, Dr Charette, Dr Voisin : Matires mdicales Homopathiques. Dr Nash : Principes de Thrapeutique Homopathique. Hippocrate : uvres compltes : Traduction de Littr. Galien : Union Latine d'Editions. Encyclopdie Mdico-Chirurgicale. Dr Bourdiol : Trait d'Irido - Diagnostic. Edit Maisonneuve Dr Jean Lger : Comment gurir vos Malaises - Le courrier du Livre Dr Deschiens : L'Amibiase et l'Amibe dysentrique - Masson et Cie. Dr Nogier : Trait d'Auriculothrapie - Edit Maisonneuve
JEUNE Dr Bertholet : " Retour la Sant par le Jene ". Dr Ehret : " Le Jene ". Dr Dervey : " Le Jene qui gurit ". Dr Shelton : " Le Jene ". Dr Trmollires : Redcouverte du Jene ". Dr Nicolaie (Moscou) : Correspondance personnelle. RELAXATION J. H. Schultz : " Le Training autogne ". Pierre Renard : " Tu mangeras du Feu ". Dr L. Chertok : " L'Hypnose ". Dr Jean-Paul Cuyonnaud : " Endormir par l'Hypnose ". Henri Durville : " Cours d'Hypnotisme et de suggestions ". Passebecq : " Cours de Psychosomatique naturelle ". Ouvrages cits dans le Texte.
Imprimerie BOSC Frres, Lyon - Dpt lgal no 6388 - 1er trimestre 1977
Aprs 20 ans de cette pratique en apparence rvolutionnaire, mais qui, en ralit, s'appuie sur des thrapeutiques ayant fait leur preuve depuis trs longtemps, voire mme depuis des millnaires pour certaines, le Docteur Yves VIVINI peut prsenter les statistiques suivantes de gurison complte : Affections digestives 97,05 %, Obsit 100 %, Systme nerveux 90 %, Affections tions cardio-vasculaires Voies 92,30 %, rhumatismales 82,75 %, 90,12 %, de la Affecpeau gnito97,29 %, Affections
respiratoires
Affections
permettra de
sortir de
CENTRE INTERNATIONAL DE MEDECINE BIOTIQUE DEYA - MALLORCA - Espagne Tl. 63-90-25 ou 63-91-01 (indicatif de France 19-34-71)
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