Cours Erp Pgi 2010
Cours Erp Pgi 2010
Cours Erp Pgi 2010
e
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FI FI
Gestion Gestion
Financire Financire
CO CO
Contrle Contrle
gestion gestion
A A
I!!o"ili I!!o"ili
sations sations
PS PS
Gestion Gestion
#ro$ets #ro$ets
%F %F
%or&'lo( %or&'lo(
IS IS
Solutions Solutions
!tiers !tiers
Ac)ats Ac)ats
Stoc&s Stoc&s
PA PA
Ad!inistration Ad!inistration
#ersonnel #ersonnel
SD SD
*entes *entes
PP PP
Production Production
+ +
Gestion Gestion
+ualit +ualit
P P
aintenanc aintenanc
e e
Base de Base de
Donnes Donnes
unique unique
PGI, ERP : MASTER CCA
K"el .ri$tre e )e&tion ,o"4re "n ERP L
La vocation dun ERP est d'homogniser le Systme d'Information de l'entreprise
avec un outil unique qui est capable de couvrir un large primtre de gestion, c'est-
-dire :
La gestion des a,%at&
La gestion des 4ente&
La )e&tion ,o$.ta<le : comptabilit client, fournisseur, immobilisations,
personnel
Le ,ontrle e )e&tion
La )e&tion e .ro",tion (planification, ...)
La )e&tion e& &to,>& (logistique)
Un ERP est sub-divis en modules qui rpondent chacun un des domaines de
gestion lists ci-dessus. On dit aussi que lERP est constitu de modules fonctionnels,
chacun couvrant un primtre de gestion de lentreprise. Concrtement, par
exemple, la &ai&ie !"ne 4ente gnre automatiquement une criture comptable en
partie double dans le journal des ventes avec calcul automatique de la TVA collecte.
Le grand livre et le compte de rsultat sont automatiquement impacts.
Philippe Norigeon page 69
PGI, ERP : MASTER CCA
+e& onne& e <a&e "n ERP :
Les donnes de Base sont les informations, communes toutes les fonctions de
lentreprise, caractrisant lentreprise elle-mme, les diffrents partenaires (clients,
fournisseurs.), les produits vendus, les marchandises mais aussi les moyens de
production de lentreprise.
Cette base de donnes commune vite les doubles saisies ou modifications des donnes
garantissant le mme niveau dinformation jour pour tous les acteurs de lentreprise et
le partage, en temps rel, de toutes ces informations.
Toute lorganisation de lentreprise, ses processus, ses flux, ses acteurs comme ses
marchandises existent virtuellement dans le Systme dInformation ERP ce qui permet de
suivre en temps rel les informations produites par les activits de lentreprise (achats,
approvisionnement, production, ventes, suivi de la rentabilit, les mouvements
comptables et financiers..)
+e& Partenaire& (Clients, Fournisseurs.)
Le partenaire est connu au travers de nombreuses informations : nom, adresse,
coordonnes diverses, donnes financires, comptables, commerciales,
organisationnelles, bancaires ; des lments de prix, de stockage, de livraison. lui sont
rattachs.
Tous ces lments sont saisis une seule fois et sont disponibles pour toutes les fonctions
de lentreprise.
Philippe Norigeon page 70
PGI, ERP : MASTER CCA
+e Pro"it, l1rti,le
Les produits sont de diffrents types (matire premire, produit fini.), de nombreuses
informations les caractrisent: donnes financires, comptables, commerciales, de prix,
de calcul de cot, de production, de stockage, de qualit, de livraison...
Le produit est-il achet et vendu en ltat ou est-il le rsultat dune transformation.
Il peut tre matriel, immatriel ou un service.
Tous ces lments sont saisis une seule fois et sont disponibles pour toutes les fonctions
de lentreprise (chane logistique, comptabilit, finance, gestion de projet.).
Philippe Norigeon page 71
PGI, ERP : MASTER CCA
+a No$en,lat"re
La nomenclature indique tous les composants qui constituent le produit ou le service,
commercialis (rfrences, quantits, prix, donnes de gestion.).
Ces lments sont la base de la gestion des cots.
+a Ga$$e e Fa<ri,ation
Philippe Norigeon page 72
PGI, ERP : MASTER CCA
La gamme de fabrication dcrit les moyens et lorganisation mettre en uvre pour
ralis le produit ou le service vendu; quels composants utiliser, sur quel poste de
travail raliser lopration, quels sont les temps des oprations...
Ces lments sont la base de la gestion des cots.
La gamme est une description du processus complet de ralisation du produit ou du
service vendu.
+e Po&te e Tra4ail
Le poste de travail contient toutes les informations de temps et de cot des oprations
quil effectue.
Ces lments sont la base de la gestion des cots.
Philippe Norigeon page 73
PGI, ERP : MASTER CCA
+a Planifi,ation
La planification permet lentreprise dvaluer les ressources (machines, matires,
personnel) ncessaires la ralisation de prvisions commerciales.
Cette analyse conduira un plan daction qui rduira fortement les risques de stocks trop
importants ou trop faibles entranant des problmes de livraison client; analyse qui
permettra galement danticiper dans sa gestion du personnel, de ses moyens de
production comme de ses budgets.
Philippe Norigeon page 74
PGI, ERP : MASTER CCA
+e& a,%at&, a..ro4i&ionne$ent
La gestion des achats est totalement intgre dans lERP.
Le systme dinformation exprime des propositions dachat de marchandises en fonction
des commandes clients ou des besoins de reconstitution des stocks.
Aprs validation par le gestionnaire, les ordres dachats, le suivi des factures
fournisseurs, les critures dans les journaux et comptes dachats, les suivis de paiement
comme les mouvements bancaires sont automatiss dans lERP.
Tous les mouvements (marchandises, produits, comptables, financiers), ainsi que tous
les documents (devis, ordres, commandes, factures, journaux.) sont gnrs
automatiquement.
Le processus de gestion des achats, de lapprovisionnement, dbute lexpression des
besoins et se termine lors de la mise disposition des marchandises dans les magasins
de lentreprise.
Philippe Norigeon page 75
PGI, ERP : MASTER CCA
+a )e&tion e la .ro",tion
Lordre de fabrication est gnr par lERP automatiquement aprs la validation de la
commande client et lanalyse, par le systme, des ressources de lentreprise (stocks).
La ralisation de la production ne pourra dbuter que lorsque lERP aura contrl la
disponibilit et rserv les matires ncessaires.
A la fin de la fabrication les matires utilises pour la ralisation sont automatiquement
consommes, par lERP, dans les stocks.
Une fois la production termine les produits finis sont transfrs en stock et mis
disposition pour la livraison client.
Livraison dont tous les paramtres (transporteur, adresse livraison, adresse facturation,
donnes logistiques.) sont contenus dans lERP et utiliss automatiquement lors des
mouvements produits comme de ldition des documents logistiques, commerciaux,
comptables, financiers)
Philippe Norigeon page 76
PGI, ERP : MASTER CCA
+a )e&tion ,o$$er,iale
La commande client passe par plusieurs stades dans lERP (opportunit daffaire dans le
module CRM puis devis, commande, facture).
Elle peut tre saisie par le commercial ou directement par le client (plate forme e-
commerce.).
Comme pour les autres fonctions de lentreprise, toutes ces tapes sont gres
automatiquement dans lERP (consommation en stock des produits livrs, facturation,
paiement, critures comptables, financires, bancaires).
Philippe Norigeon page 77
PGI, ERP : MASTER CCA
4.2) Les fonctions transversales intgres
Finance
Comptabilit
Gestion des ressources humaines
+a )e&tion Finan,ire
La gestion financire intgre automatiquement, comme nous lavons vu, toutes les
oprations lies aux processus des ventes, de la production, des achats.
Elle produit de plus tous les tats comptables et financiers rglementaires (journaux,
bilan, compte de rsultat, comptes divers, dclaration de TVA.).
La comptabilit analytique permet de suivre en permanence les cots, la rentabilit des
diffrentes activits, des produits, des offres de lentreprise.
Certains modules intgrs dans lERP permettent de grer les investissements, les
immobilisations voire des projets de manire autonome (planning, gestion des
ressources, des cots.).
Comme nous lavons vu prcdemment, tous les processus et fonctions de lentreprise
sont intgrs la fonction finance.
Philippe Norigeon page 78
PGI, ERP : MASTER CCA
La profitabilit comme la solvabilit sont sous contrle.
Tous les lments de cots sont pris en compte (matires, temps, marges.)
Les tats rglementaires, les documents danalyse sont produits automatiquement.
+a )e&tion e& re&&o"r,e& %"$aine&
Le niveau de gestion des ressources humaines dans lERP est dfinir par lentreprise.
Gestion administrative du personnel (prsence, absence, masse salariale, paie.)
Gestion oprationnelle (rendement, performance, capacit.)
Gestion des ressources humaines (formation, valuation, comptences, gestion de
carrire.)
Philippe Norigeon page 79
PGI, ERP : MASTER CCA
+ERP .o"r "ne or)ani&ation int)re
Lentreprise est une organisation hirarchiquement dfinie dans lERP qui garantit la
cohrence entre les informations tous les niveaux de lentreprise.
Les informations de plus haut niveau (direction) sont issues de lagrgation automatique
des informations produites par les niveaux infrieurs de lorganisation (mouvements de
stock, consommations marchandises, dclarations de production, factures.)
Cette structure permet la direction de consulter toutes les informations de lentreprise
en temps rel.
Philippe Norigeon page 80
PGI, ERP : MASTER CCA
4.3) La communication
Lvolution rcente des technologies ouvre les ERP la communication internet offrant
des possibilits oprationnelles indites.
Outre les communications inter organisations (entre magasins, usines, centres
daffaires.) inter entreprises (entre partenaires) lERP est au cur de lactivit
e-commerce.
Philippe Norigeon page 81
PGI, ERP : MASTER CCA
-
$e
Partie : +a Ge&tion e Pro/et E R P
)n pro!et dimplmentation " # P est un pro!et dentreprise et non
un simple pro!et informatique 2
Un constat : 62,5% des entreprises considrent leurs projets de
renouvellement ou dacquisition dERP comme plutt insatisfaisants !
(Etude Syntec informatique)
Les principales raisons de cette importante insatisfaction sont les suivantes (elles
peuvent se cumuler) :
Des besoins, des attentes ou des objectifs mal dfinis (18%)
Le dficit dimplication du management adquat (11%)
Des projets mal prpars ou mal conduits (8%)
Des fonctionnalits inadaptes, sur ou sous dimensionnes (16%)
Des utilisateurs insuffisamment associs au projet (9%)
Des engagements mal dfinis, partiellement ou pas du tout respects par
les fournisseurs (fonctionnalits absentes.) (13%)
Des ressources humaines et/ou budgtaires qualitativement et/ou
quantitativement insuffisantes (12%)
Des technologies manquant de fiabilit ou difficiles matriser (10%)
La dimension stratgique du projet insuffisamment qualifie et perue
(4%)
.
Philippe Norigeon page 82
PGI, ERP : MASTER CCA
Grer "n .ro/et E R P cest :
Analyser lexistant, exprimer les besoins, dfinir les objectifs
Dfinir et piloter les phases projet
Matriser la mise en oeuvre
Organiser lexploitation
Les phases d'un projet d'implmentation d'un ERP et la
mthodologie :
Un projet dimplmentation ERP est dcoup en phases et chacune de ces phases fait
appel des comptences spcifiques :
1
re
Phase : Analyse Stratgique :
2
me
Phase : Organisation du projet
3
me
Phase : Dveloppement de la solution
4
me
Phase : Test de la solution
5
me
Phase : Mise en production
Philippe Norigeon page 83
PGI, ERP : MASTER CCA
+a $ar,%e e ,on&eil : (3 approches)
0assistance organisationnelle et oprationnelle mtier +K6A, seffectue tout au
long du pro!et$ du c/oi% du progiciel !usqu9 sa mise en Luvre et son
amlioration continue 4
En Amont d'un projet d'implmentation ERP: conseil sur les processus.
Projet dAccompagnement en parallle de l'implmentation d'un ERP:
organisation, dcisions oprationnelles, qualification des formations.
En Aval de l'implmentation d'un ERP: audits organisationnels pour une utilisation
optimale de l'outil mis en place, accompagnement en amlioration continue de
productivit.
Les critres de russite de l'audit (voir la partie audit):
Comprendre le contexte,
Comprendre le mode opratoire utilis,
tre force de proposition,
Respecter les spcificits de l'entreprise.
Philippe Norigeon page 84
PGI, ERP : MASTER CCA
1) 1..ro,%e en 15ONT orientant le ,%oi@ "n Pro)i,iel
Lobjectif de cette approche est, au travers dun audit oprationnel et organisationnel, de
permettre une analyse de lexistant tout en effectuant une mise en adquation avec les
processus dun PGI.
Elle &e ,o$.o&e e la $anire &"i4ante :
Choix des processus cibles :
Prise en compte des carts existants
Identification et accord sur la "meilleure pratique
Mise en vidence des particularits rsiduelles incontournables
Schma dtaill des processus retenus et des variantes conserves
En parallle et pour chaque processus cible :
Etude "budgtaire : chiffrer le cot de mise en uvre du processus
Phasage : identifier les priorits et les possibilits de lotissement (taler la
charge, les cots)
Assistance Conduite du Changement : identifier les impacts prvisibles lis
aux processus cibles
KPI : accompagner chaque processus de ses facteurs caractristiques de
mesure de performance et les gains attendus
Optimiser les cots projet/production :
Fournir aux intgrateurs la liste des processus cibles pour rvision des offres
dintgration
Identifier les possibilits de "lotissement : dcaler les lments non critiques
afin de rduire la premire enveloppe du projet
Philippe Norigeon page 85
PGI, ERP : MASTER CCA
En ,on,l"&ion,
+a finition e& .ro,e&&"& ,i<le& oit r.onre a"@ o</e,tif& " ,lient:
Optimiser les dlais.
Harmoniser les processus cibles
Prsenter une opportunit de rvision des budgets dintgration
I)norer le& <onne& .rati3"e& "n PGI alo"rit la $ar,%e e ,%oi@ :
Les processus sont susceptibles dtre rviss en fonction des possibilits
de loutil (dstabiliser les dcisions) et des contraintes dintgration.
Une nouvelle phase danalyse des processus sera requise pour adquation
loutil.
+a4anta)e "ne a..ro,%e Mint)rate"rN an& la finition e 4o& .ro,e&&"&
,i<le& e&t $"lti.le :
Exprience des projets PGI (intgration des processus et dfinition des bonnes
pratiques)
Capacit cibler la couverture "outil applicable aux processus mtier
Lapproche peut tre base sur des solutions mtiers existantes.
Philippe Norigeon page 86
PGI, ERP : MASTER CCA
( ) 1..ro,%e en 1SSIST1NCE C 5aDtri&e O"4ra)e A15O1)
Lobjectif de cette approche est de permettre un client qui implmente un PGI de
mettre en adquation ses objectifs stratgiques et organisationnels avec ses processus
cibles valids dans loutil, permettant ainsi une convergence entre les fonctions de
lentreprise et les processus de loutil.
1&&i&ter la 5O1 " ,lient Ainterne o" e@terne) a4e, .o"r
.rin,i.ale& a,ti4it& :
La communication :
Participation la construction du plan de communication.
Participation la prparation des communications de fin de phase.
Lorganisation :
Participation la validation des processus cibles en adquation avec la solution
dans le respect des bonnes pratiques.
Identification des impacts organisationnels tout au long du projet et leur remonte
au comit de conduite du changement.
Proposition des solutions ncessaires pour adapter l'organisation existante au
mode de fonctionnement induit par la solution propose.
Participation la formalisation des fiches fonction cibles.
La formation mtier et utilisateurs finaux :
Elaboration du plan de formation mtier si ncessaire en fonction dune
rorganisation ou dune nouvelle fonction.
Assistance la mise en place des formations utilisateurs finaux.
La gestion du projet :
Validation de la stratgie projet avec les directeurs de projets internes et
externes.
Mise disposition doutils de suivi performants et simples.
Philippe Norigeon page 87
PGI, ERP : MASTER CCA
C ) 1..ro,%e en 1G1+
Lobjectif de cette approche est, au travers dun audit organisationnel, de permettre une
utilisation optimale de loutil mis en place et un accompagnement en amlioration
continue de productivit (qualifier les volutions les plus stratgiques).
Utilisation optimale de lERP.
Procdures utilisateurs et rorganisations (des postes/ services/
dpartements), modlisation de nouveaux processus.
Gestion des volutions : nouvelles fonctionnalits, nouveaux flux mtier.
Reporting amlior pour simplifier la gestion courante.
Communication (inter-services) pour allger les flux documentaires ou les
Ressaisies.
Redfinition de certains rles en terme de tches affectes et rorganisation si
Ncessaire.
Philippe Norigeon page 88
PGI, ERP : MASTER CCA
5.1) Analyse Stratgique de lEntreprise
La dmarche :
5 0a solution accompagne la stratgie et non l:inverse J8
Philippe Norigeon page 89
PGI, ERP : MASTER CCA
Analyse stratgique:
Risques / Opportunits
Forces / Faiblesses
Comprendre limpact des problmes actuels sur les
rsultats
Fixer les objectifs damlioration des performances par
rapport
la mise en uvre de l E R P
-0101 ) 1N1+OSE RISKUES J OPPORTUNITES :
Cest une analyse de lenvironnement de lentreprise afin dune part, de tenter de dceler
les risques potentiels qui pourraient conduire une baisse des performances, des
rsultats, une croissance de la concurrence et, dautre part, de capter les opportunits
de dveloppement, les volutions technologiques qui permettraient lentreprise de
construire ou renforcer son avantage concurrentiel.
-010# ) 1N1+OSE FORCES J F1I(+ESSES :
Cette analyse interne doit conduire identifier les forces et les faiblesses de
lorganisation, dfinir les actions mener afin dviter les risques et saisir les
opportunits identifis dans lanalyse externe prcdente.
LERP doit tre vu alors comme le levier essentiel de lamlioration des performances
dcide dans lanalyse stratgique.
La cohrence entre les objectifs stratgiques de lentreprise et le choix ERP est non
seulement une garantie de russite du projet de mise en uvre du systme
dinformation mais galement la manifestation du sens qui relie la stratgie et le projet
ERP.
Ce sens est un lment essentiel de la communication entre la direction, lquipe projet
et tous les acteurs de lentreprise sur les raisons du projet ERP.
Il est une source de motivation indispensable dans le management de projet dentreprise
complexe.
Cette analyse permet de dfinir les orientations stratgiques de lentreprise:
- Domination par les cots
- Spcialisation
- Diffrentiation
Philippe Norigeon page 90
PGI, ERP : MASTER CCA
- Internationalisation
- Croissance (interne, externe.)
- .
-010') O</e,tif& &trat)i3"e&
Les objectifs stratgiques de lentreprise rsultent du plan dactions dfini partir des
risques viter, des opportunits saisir, des forces dvelopper et des faiblesses
rduire.
Ils oprationnalisent la stratgie en prcisant les domaines dactivit o lERP apportera
une valeur ajoute, une amlioration des performances.
Pro",ti4it - la simplification des processus mtiers peut permettre aux employs
d'tre plus efficaces et plus rapides.
CoHt e $ain8!E"4re - l'automatisation de certaines applications peut rduire le
nombre de personnes ncessaires pour supporter lentreprise.
Perfor$an,e finan,ire - une cration de rapports plus prcis peut acclrer
l'acquisition de comptes clients ou donner un aperu plus prcis du bilan court terme et
long terme.
Ge&tion e& &to,>& - une surveillance plus troite des stocks peut acclrer leur
rotation et rduire le budget consacr aux produits difficiles vendre.
Tarifi,ation - une gnration de rapports financiers en temps rel peut fournir un
aperu plus prcis des cots globaux et aider amliorer les marges sur les produits ou
services.
Re4en" .ar ,lient - la gestion de la relation client pour identifier les besoins des
clients, permet daccrotre le revenu par client ou rduire le taux de renouvellement des
clients.
5aintenan,e et &"..ort te,%nolo)i3"e& - possibilit de consacrer moins d'argent
la maintenance de systmes hrits obsoltes, amliorant ainsi les rsultats.
1$lioration e& .ro,e&&"& - possibilit d'liminer certains cots par le biais de
l'automatisation. Par exemple, la facturation lectronique peut rduire le volume de
factures sur papier, les cots de publipostage et mme certains frais de dpt bancaires.
Philippe Norigeon page 91
PGI, ERP : MASTER CCA
1)ilit e lentre.ri&e PQ L E R P apporte un avantage concurrentiel
dcisif
Philippe Norigeon page 92
PGI, ERP : MASTER CCA
5.2) Organisation du projet
-0#01) O</e,tif& Pro/et
+e& o</e,tif& " .ro/et r&"ltent e la $ar,%e &trat)i3"e et &ont la
tra",tion e& o</e,tif& &trat)i3"e& e lentre.ri&e en ter$e& e &2&t$e
infor$ationR il& oi4ent r.onre a"@ <e&oin& e& "tili&ate"r&0
Ils doivent tre clairs et compris de tous, cohrents et ne pas gnrer des
antagonismes entre les fonctions de lentreprise.
Ladhsion authentique des acteurs de lorganisation ces objectifs est un facteur cl
du succs du projet.
La motivation qui en rsulte est une garantie contre les comportements dinertie, les
stratgies individuelles qui pourraient sopposer la dynamique de changement de
lentreprise.
Rduction des stocks, des ruptures, des carts
Rduction des temps cycle de production
Pas de saisies multiples (clients, fournisseurs, produits.)
Unicit et cohrence de linformation, des indicateurs (base de donnes unique)
Information en temps rel, homogne et cohrente
Meilleure rponse au client, revenu par client
Suivi des affaires, meilleur revenu par collaborateur
Flexibilit de lorganisation (intra et inter socits)
Communication entre les fonctions, les entits, les partenaires, de lentreprise
Environnement de travail identique pour tous
Multi langues, multi devises
Visibilit des marges
Economie administrative
Encaissements plus efficaces
.
-0#0#) Pri$tre " .ro/et
Le primtre du projet doit prciser quelles fonctions de lentreprise sont
concernes par la mise en uvre de lERP; quel niveau et quels dpartements de
lentreprise seront impacts par la solution.
La dfinition du primtre va permettre de construire lquipe projet, de cadrer les
besoins des utilisateurs, de prciser le budget prvisionnel, choisir les
fonctionnalits implmenter, circonscrire les solutions mettre en uvre...
Le primtre sert de rfrence au moment des choix tactiques, oprationnels et
des arbitrages effectuer durant le projet.
Un primtre prcis rduit les dangers de la versatilit des besoins exprims par
la matrise douvrage.
Philippe Norigeon page 93
PGI, ERP : MASTER CCA
-0#0') Strat)ie .ro/et
La stratgie projet doit permettre datteindre les o</e,tif& fi@& rpondant aux <e&oin&
e& "tili&ate"r& dans le .ri$tre fini.
Elle doit dfinir les axes de pilotage et de management du projet en tenant compte de
quelques rgles importantes.
Rles et missions (Entreprise, diteur, consultants)
Scurit
Indpendance
Un domaine fonctionnel la fois, plusieurs domaines, solution complte
Stratgie dimplmentation (bing bang, incrmentale.) et de post
implmentation .
Budget.
* Connatre son organisation
Comme nous lavons vu, la &ol"tion a,,o$.a)ne la &trat)ie et non l!in4er&e. Une
phase de dfinition des objectifs en fonction de la stratgie de l'entreprise est le premier
pas. En exemples nous avons cit, le besoin de flexibilit de l'entreprise dans un contexte
de concurrence accrue, ou son dveloppement l'international..
+e &o"tien e la ire,tion )nrale est ncessaire la bonne conduite du projet; il
est recommand qu'une quipe de pilotage constitue de plusieurs dirigeants le
supervise.
Des re&.on&a<le& o.rationnel& $oti4& et i&.oni<le& doivent aussi participer
l'quipe ou aux quipes du projet. Ils seront aptes faire le lien avec les utilisateurs
finaux et leur restituer les informations relatives au projet de faon claire.
+e& attente& e ,e"@8,i e4ront !aille"r& Btre a" ,oe"r " ,%oi@ e l!o"til, afin
3"!il& ."i&&ent .ar la &"ite &!a..ro.rier la &ol"tion0
* Peaufiner son cahier des charges
La e&,ri.tion e& .ro,e&&"& e )e&tion qui ont cours et leur analyse dtaille, est
une tape indispensable. Elle conduit un schma de l'ensemble des flux, partir duquel
seront mis en exergue les processus les plus importants, dont la transformation est
ncessaire. Rappelons que l'ERP, malgr son enrichissement par les diteurs, n'est pas
appel couvrir tous les mtiers de l'entreprise.
Philippe Norigeon page 94
PGI, ERP : MASTER CCA
L'tape suivante consiste ri)er "n ,a%ier e& ,%ar)e& &"ffi&a$$ent taill.
De plus en plus d'entreprises, mme petites ou moyennes, n'hsitent pas recourir un
consultant extrieur. Il faut arbitrer dans le budget entre le cot du conseil et celui de
l'intgration. Mme si le budget global du projet est souvent revu ( la hausse...)
l'issue de la consultation, il faut bien valuer le cot total de possession (Total Cost of
Ownership, TCO) intgrant cots directs et indirects, y compris la maintenance de la
solution.
Se donner le temps et les moyens
Les critres de slection du progiciel de gestion sont variables selon les entreprises,
pondrs par les objectifs stratgiques : primtre fonctionnel, dure de l'intgration, du
dploiement, facilit de l'intgration de l'ERP aux outils de l'entreprise mais aussi de son
environnement (communication avec les clients et fournisseurs)...
Un projet russi demande du temps et des moyens, tant financiers qu'humains, ne pas
sous-estimer.
Ne pas oublier le constat de ltude du Syntec informatique qui avait dmontr que
62,5 % des entreprises ou des tablissements considrent leurs projets de
renouvellement ou dacquisition dERP comme plutt insatisfaisants.
Les utilisateurs de PGI enferms dans un cycle continuel de
dpenses
Cne tude effectue aupr;s de 4D3 managers commerciaux et informatiques met en
vidence les frustrations engendres par le manque de flexibilit post<
implmentation des solutions EP8
Un sondage ralis auprs de 870 managers commerciaux et informatiques dans 83 pays
conclut que 70% des personnes interroges se sentent enfermes dans un cercle infernal
de dpenses pour leur ERP. Ce sondage command par Agresso et entrepris par TEC
(Technology Evaluation Centers, Inc.), montre que la vaste majorit des entreprises
utilisatrices d'ERP engage des dpenses sans fin pour mettre jour ses applications et
s'adapter des besoins changeants.
L'tude rvle une insatisfaction gnrale avec les ERP partout dans le monde : 33 %
des managers interrogs affirment que leur fournisseur de PGI ne leur fournit pas les
outils ncessaires pour mener bien leurs missions. Ce chiffre est en corrlation avec les
72,5% d'interrogs qui indiquent que leur entreprise a investi continuellement dans des
amliorations, des mises jour et des applications complmentaires pour garantir la
bonne performance de leur systme d'ERP.
Philippe Norigeon page 95
PGI, ERP : MASTER CCA
Ces chiffres indiquent clairement la tendance des fournisseurs d'ERP se concentrer
avant tout sur une flexibilit pr-implmentation, laissant aux entreprises le soin
d'engager des dpenses supplmentaires croissantes pour faire voluer leur systme
d'ERP et compenser le manque d'agilit post-implmentation.
Parmi les rsultats du sondage, 31,1% des personnes interroges sont dues de
l'incapacit de leur systme s'adapter aux besoins changeants de l'entreprise. Ce sont
les utilisateurs qui s'adaptent leur solution plutt que leur solution qui s'adapte eux.
29,9% ont rpondu que la difficult perue pour mettre en oeuvre des changements au
sein de la solution a empch ou retard la mise en oeuvre de stratgies qui auraient eu
un impact positif sur l'entreprise.
"La frustration grandissante des managers lie aux ERP indique que les systmes
traditionnels d'ERP ne sont pas adapts aux entreprises qui vivent dans le changement
(Business Living In Change. "Les organismes oprants dans un environnement
relativement stable peuvent s'accommoder de systmes ERP traditionnels. En revanche,
les entreprises dont la croissance est rapide, et qui doivent s'adapter de nouvelles
lgislations et de nouveaux "business models ont besoin d'une application ERP conue
pour faciliter des changements aprs implmentation.
La stratgie projet doit donc intgrer cet impratif de flexibilit post-implmentation
notamment dans lorganisation de lexploitation de la solution ERP et dans les processus
de contrle et damlioration continue du couple organisation / Systme dInformation.
Philippe Norigeon page 96
PGI, ERP : MASTER CCA
-0#0*) Or)ani&ation et $ana)e$ent .ro/et
Le Sponsor :
Il tmoigne de limportance du projet ERP et du niveau dengagement de lentreprise.
Au del de la responsabilit de linvestissement, il est le leader de laction collective.
Le Comit de pilotage :
Le comit de pilotage est linstance reprsentative des propritaires du systme et de
lorganisation, la ma>trise douvrage
Il prend les dcisions stratgiques, organisationnelles, financires,
budgtaires, fonctionnelles lies au Systme dInformation.
Il fixe les objectifs et le primtre du projet.
Il valide lorganisation projet et contrle les rsultats.
Il est responsable des relations entre le projet et lentreprise en termes de
communication, formation, changements, donc des performances
conjointes de lERP et de lorganisation.
Philippe Norigeon page 97
PGI, ERP : MASTER CCA
Il dcide du Quoi faire ?
LEquipe projet :
Lquipe Projet est la ma>trise dEuvre
Elle dcide du Comment faire ?
Propose une quipe projet au comit de pilotage
Choix des outils, des mthodes, de lorganisation du travail
Elle fait le choix des membres par domaine fonctionnel, spcialistes et des utilisateurs
cls (en fonction des processus, des modules mettre en uvre dans lentreprise)
Partenaires
Finance / Comptabilit
Ressources humaines
Produits
Tableaux de bord
CRM & SRM
Contrle dinventaire
Gestion des achats
Gestion de production
Gestion des ventes
Administration
-0#0-) +e& 1,te"r&: Entre.ri&e, Eite"r, Int)rate"r, Con&"ltant&
Lentreprise
Lentreprise, en tant que Matre douvrage, a un rle fondamental dans lexpression des
besoins, la dfinition de la stratgie, des objectifs, dans le choix du progiciel, la
prparation et le pilotage du projet et surtout dans la conduite du changement ncessaire
la construction dune organisation intgre performante.
LEditeur de l E R P
Aprs la dcision dimplmenter un PGI, le choix de lditeur (fournisseur de la solution
progiciel) est crucial pour lavenir de lentreprise.
Nous lavons dj indiqu, le destin de lentreprise se lie celui de son fournisseur do
limportance dune analyse stratgique de la personnalit de cet acteur majeur.
Philippe Norigeon page 98
PGI, ERP : MASTER CCA
Il peut accompagner lentreprise cliente dans la connaissance de loutil mais aussi dans
les phases dvolution ou de maintenance du progiciel.
LIntgrateur
Le rle de l'intgrateur est d'assurer la mise en uvre globale du projet. Matre d'uvre,
il a pour mission de dfinir le primtre global et les objectifs du projet ; d'en tablir les
composantes (sous-projets) et leur articulation (projet de changement, projet ERP, projet
d'infrastructure, projets complmentaires); de proposer des mthodologies de mise en
place (tapes, planning, budget, quipes, assurance-qualit); de dtailler le champ de
ses prestations techniques (paramtrage, personnalisation, ralisation de spcifique,
formation des utilisateurs...
Le Consultant ERP
Le consultant conseille les clients dans le choix dun ERP au cours dune phase danalyse
et daudit des processus de gestion de lentreprise puis daider le client lors de :
Adaptation des processus lERP retenu (on parle de refonte des processus
ou ringeniering).
Rdaction des cahiers des charges fonctionnels pralables au paramtrage
de lERP.
Rdaction dun dossier de paramtrage et ralisation du paramtrage de
lERP.
Prparation des recettes applicatives (= phases de tests pour valider les
paramtrages).
Ralisation et validation des recettes.
Dans le cadre dune $ar,%e 3"alit, le consultant ERP ralisant le paramtrage nest
pas le mme que celui qui ralise les recettes (tests informatiques). Cela permet de
limiter les risques derreur.
On distingue alors les consultants fonctionnels et les consultants techniques.
En thorie, les ,on&"ltant& te,%ni3"e& soccupent des dveloppements spcifiques et
des paramtrages, ils rdigent un dossier de paramtrage pour documenter leur travail.
Dans le cas de SAP, les consultants techniques matrisent le langage de programmation
propritaire de SAP, lABAP (Advanced Business Application Programming).
On parle aussi parfois de ,on&"ltant te,%ni3"e a..li,atif (Abappeur) et consultant
technique systme de base qui installe, qui gre le paysage de transport, les
optimisations et l'application des notes, des patches SAP.
Philippe Norigeon page 99
PGI, ERP : MASTER CCA
-0#06) Plannin) .ro/et
La majorit des projets dimplmentation dun ERP durent entre 4 et 12 mois.
Lobjectif majeur, pour une PME / PMI est de rduire cette dure entre 1 et 3 mois
compte tenu du cot important des journes de conseil, de formation et de projet.
Cette rduction de la dure doit tre le rsultat dune prparation et dune gestion de
projet efficace et ne doit pas se raliser au dtriment de la qualit du projet ou par de
fausses conomies ralises en liminant des tapes de la mise en uvre de lERP.
La rduction de la dure projet ne doit pas aboutir une augmentation de la dure de
mise au point de lexploitation de lERP (aprs la mise en service) car les cots de non
qualit et les risques pour lentreprise, sont trs nettement suprieurs ce stade des
oprations.
Partons du principe simple : un investissement lors de la prparation de la mise en
uvre de lERP, en conseil, formation, test, vite une dpense curative 10 fois
suprieure aprs la mise route de lERP dans lentreprise.
Philippe Norigeon page 100
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1-2 3-4 ,.-,0 ,3-,/ ,2-,5
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50 7
Entre.ri&e&
D"re Pro/et
PGI, ERP : MASTER CCA
-0#09) S"i4i <")et .ro/et
+,ono$ie " &2&t$e infor$ation
Comme le SI concerne tous les mtiers de lentreprise, il est normal que celle-ci lui
consacre un certain niveau de ressources. Mais des progrs restent faire pour matriser
les dpenses. Ce nest pas facile : le cot des units duvre baisse, les architectures
voluent, la prennit des solutions et fournisseurs est problmatique, les directions
gnrales sont bouscules par des phnomnes de mode au dtriment des maturations
ncessaires (aprs avoir longtemps frein lutilisation de lInternet, elles se sont au dbut
2000 rues vers le-business.)
Il faut complter la notion de cot dans le domaine des systmes dinformation.
Le cot du SI comporte non seulement les dpenses informatiques mais aussi celles de la
matrise douvrage qui sont moins bien connues: temps interne et assistance consacrs
aux recueils dexpertise, spcifications, validations, recettes ; au dploiement,
lorganisation, la formation des utilisateurs, lanimation, ladministration des processus
etc. Si lattention se focalise sur les projets, pisodes hroques, on examine de moins
prs les cots de maintenance et dexploitation quils induiront.
Lentreprise doit connatre la fonction de cot de son SI pour dcider en connaissance de
cause. A partir de cette connaissance lucide, elle pourra appliquer des rgles simples :
raliser par palier, sous une stricte contrainte de budget et de dlai, cela aide obtenir
un SI sobre. Il faut aussi savoir tirer parti des nouvelles technologies : on aurait tort de
dpenser des millions dEuros pour faire sur grande informatique des choses qui
cotent quelques dizaines de milliers dEuros avec lIntranet.
Enfin, sil est difficile dvaluer la rentabilit du SI, cest parce quil est devenu impossible
dimaginer une entreprise sans SI : elle disparatrait !
Toutefois cette rentabilit ne peut se manifester que si lentreprise sait viter les
gaspillages. Elle doit connatre ses cots afin d'obtenir le maximum defficacit pour
leffort consenti. Puis elle doit choisir le niveau raisonnable de son informatisation qui se
mesure en valuant le cot annuel complet du SI par salari.
Philippe Norigeon page 101
PGI, ERP : MASTER CCA
5.3) Dveloppement de la solution, Paramtrage
5.3.1) Analyse des Processus de lentreprise
Identifier les processus cls de lentreprise:
- Finance, comptabilit
- Flux matire, stocks
- Achats
- Production
- Ventes
Identifier les informations (entrantes et sortantes); les conditions dune action et les
diffrentes actions du processus.
Philippe Norigeon page 102
PGI, ERP : MASTER CCA
5.3.2) Structure de la socit
La socit reprsente lorganisation de lentreprise dans le systme dinformation.
Sa configuration permettra de dfinir les domaines dactivit (achat, vente.), les
primtres analytiques, la porte des donnes de base et du paramtrage (exemple
dfinir des prix au niveau de lentreprise ou dun dpartement), de construire et grer
les autorisations daccs des utilisateurs en fonction de leur place dans lorganisation,
de fixer les rgles des processus comptables et financiers.
Philippe Norigeon page 103
PGI, ERP : MASTER CCA
5.3.3) Donnes globales: Modles (produits, partenaires .)
Les donnes globales ou donnes de base dfinissent, dans le systme dinformation,
tous les lments ncessaires lactivit de lentreprise (produits, clients,
fournisseurs, le personnel, les postes de travail.).
Elles dmatrialisent ces lments physiques de lorganisation.
Ces donnes sont uniques et communes toutes les fonctions et processus de
lentreprise.
Philippe Norigeon page 104
PGI, ERP : MASTER CCA
5.3.4) Processus cls, Domaines Fonctionnels
Dans lERP, lentreprise est organise en processus cls et domaines fonctionnels.
Cette organisation oriente processus (BPM : Business Process Management)
donne de la cohrence et permet de construire le systme dinformation sur des
modles correspondants au droulement rel des activits de lentreprise.
Cette approche processus ncessite souvent une rorganisation de lentreprise
classique lors de limplmentation dun ERP.
5.3.4.1) +e& Donne& e (a&e:
Les partenaires (clients, fournisseurs.)
Les produits (produits, matires, marchandises)
Les nomenclatures
Les gammes
Les ressources (machines, personnel)
5.3.4.2) +e& .r4i&ion& et le ,al,"l e <e&oin&
Le plan industriel et commercial.
Le plan directeur de production.
La planification des besoins en matires et en composants.
La planification des charges.
La planification des ressources.
5.3.4.3) +e& a,%at& et le& a..ro4i&ionne$ent&
Les fournisseurs
Les marchs
Le couple article / fournisseurs
Les commandes
Les rceptions
La sous-traitance
La facturation
.
Philippe Norigeon page 105
PGI, ERP : MASTER CCA
5.3.4.4) +a )e&tion e& &to,>& et le& fl"@ $atire
La dfinition des magasins et des flux.
Magasins lots et leur flux.
La sous traitance et son flux.
Les encours et flux inter-lots.
La gestion des transactions de stocks.
La mthode d'inventaire.
La gestion des emplacements.
L'inspection d'entre.
5.3.4.5) +a )e&tion e .ro",tion
Lancement, avancement.
Les dclarations de production.
La collecte des donnes d'atelier.
quantitatives.
qualitatives.
La gestion court terme des charges.
La valorisation des encours.
La gestion des stocks produits finis et de la demande client.
La gestion des produits retour.
La gestion de la sous-traitance.
5.3.4.6) +e& 4ente& et la i&tri<"tion
Gestion des commandes clients.
Les produits.
Les services.
Gestion du magasin produits finis.
Les expditions et les transports.
La facturation clients.
les statistiques des ventes.
le suivi des retours clients.
Philippe Norigeon page 106
PGI, ERP : MASTER CCA
5.3.4.7) +e& ,oHt&
Valorisation des stocks
Valorisation des en cours atelier
Cots standards
Cots rels
Identification des collecteurs de cots
Reporting usine.
5.3.4.8) Finan,e&
Comptabilit fournisseurs.
Comptabilit gnrale.
Gestion des investissements.
Ecritures comptables.
Les immobilisations.
Le suivi conomique des projets.
La trsorerie
Philippe Norigeon page 107
PGI, ERP : MASTER CCA
5.4) Test de la solution
P/ase de tests A ecette informatique (
Une fois le(s) cahier(s) des charges fonctionnel(s) termin(s) et valid(s), on entre dans
une phase de prparation des recettes informatiques. Une matrice des fonctions est alors
prpare.
Il sagit de prsenter dans un tableau les grands processus impacts par le progiciel.
Pour chaque fonction, des ,a& e te&t& sont prpars.
Pour chaque cas de test, des jeux dessai ou jeux de donnes sont conus.
Il sagit de tester le fonctionnement correct de tous les processus de gestion de
lentreprise. Pour ne pas en oublier, une mthode possible consiste utiliser une matrice
des fonctions qui liste toutes les grandes fonctions du progiciel lies des processus de
gestion. A chaque fonction, il faut faire correspondre des cas de tests et chaque cas de
tests des jeux de donnes.
Il sagit par exemple de tester dans le cas d'un contexte comptable (mais cette liste n'a
pas pour vocation d'tre exhaustive et dpend bien entendu du secteur dactivit et de
lentreprise .)
plusieurs cas de factures, des factures avec remise et sans remise
plusieurs cas de saisie manuelle dcritures comptables, des OD (Oprations
Diverses), des rgularisations dinventaire, des avoirs.
des processus ponctuels (clture comptable)
Des logiciels existent pour grer les cas de tests et assurer un suivi et un pilotage de la
phase de recette. (exemple, Bugzilla)
Cette tape permet une configuration itrative du systme grce aux
corrections et amliorations continues lies aux rsultats des tests:
5.4.1) Fonctionnels
Les tests fonctionnels doivent couvrir toutes les fonctions des processus configurs dans
lERP.
Ils sont raliss, sous la responsabilit des responsables fonctionnels, par les utilisateurs
cls choisis lors de lorganisation du projet.
Ces utilisateurs valident la conformit du fonctionnement de lERP par rapport aux
spcifications dfinies au dbut du projet.
Ils contrlent la qualit du paramtrage.
Philippe Norigeon page 108
PGI, ERP : MASTER CCA
Domaines fonctionnels :
Finance / Comptabilit
Facturation
Saisie critures journau
!ou"e#ents journau
!ou"e#ents co#ptes
!ou"e#ents $ancaires
%conciliation
Produits
Politi&ue pri
Gestion inventaire (Stocks)
'i"raison #archan(ises
%ception pro(uits
!ou"e#ents internes
)r(re (e li"raison
Gestion des achats
)r(re (*achat
Facture +ournisseur
Gestion de production
)r(re (e +a$rication
)r(re (*appro"isionne#ent
Gestion des ventes
,o##an(e client
Facture client
'i"raison #archan(ises
Philippe Norigeon page 109
PGI, ERP : MASTER CCA
5.4.2) dIntgration
Dans un contexte o lERP sintgre dans un paysage contenant dautres applications; il
est important de tester la capacit de communication de lERP avec ces applications tiers.
Ces tests valident la qualit des donnes changes mais galement la performance du
systme global.
5.4.3) des Rapports
Les rapports demands par les utilisateurs doivent tre tests et valids par eux.
De manire gnrale, les tests doivent couvrir tous les domaines fonctionnels
implments dans lERP.
Pour cela toutes les fonctions et tous les processus doivent tre couverts par les jeux de
test.
Lors du test dintgration, contrler les mouvements et les documents gnrs par
lexcution complet du processus : commande client, ordre de production, commande
dachat et mouvements comptables et financiers associs donne dj un taux de
couverture proche de 80% de test des fonctionnalits de lERP.
5.4.4) Les Interfaces
Dcrire les interfaces consiste expliquer la correspondance entre les donnes du
Systme d'Information existant et celles du SI cible (lERP implmenter). Par exemple,
la champs nomm N de commande du SI existant sur 8 caractres numriques
devient le champs PO number dans lERP cible sur 9 caractres alpha-numriques.
La description des interfaces est incluse dans le dossier de conception dtaill.
Lors de la bascule dun logiciel maison vers un ERP ou dun ERP vers un autre ERP, des
correspondances entre champs ( zones de donnes)
doivent tre trouves. On parle aussi parfois de mapping des donnes ( ou bien encore
de A transcodification ( des donnes.
La dfinition des interfaces va permettre aux dveloppeurs/paramtreurs dtre
oprationnels rapidement. Ils sauront exactement le type de donnes et le format des
donnes traiter ainsi que leur correspondance entre lancien et le nouveau systme.
Afin de donner tous les lments aux dveloppeurs/paramtreurs, le dossier des
interfaces devra donner un maximum de dtails sur les donnes existantes et cible, leur
format (numrique, nombre de caractres), le nom des champs (zones de donnes) et
les rsultats attendus.
Philippe Norigeon page 110
PGI, ERP : MASTER CCA
Si lentreprise a dcid de mettre en place un seul module dans un premier temps, les
interfaces provisoires entre les SI existants et cibles doivent tre dcrites prcisment et
le planning de bascule clairement tabli.
5.5) Mise en production de la solution
5.5.1) Conduite du changement
Lexprience nous a montr que la majorit des problmes rencontrs dans les projets
dimplmentation dun ERP taient organisationnels et non techniques.
Rappelons le constat suivant : une mme solution ERP peut tre une pleine russite dans
une entreprise et un chec total dans une autre.
Les facteurs cls de russite sont les comptences des utilisateurs donc la formation mais
galement leur capacit sadapter au changement, leur motivation sapproprier le
nouveau systme dinformation.
Un projet ERP est trs politique prenant en considration des lments souvent plus
dordre psychosociologique que technologique.
La qualit de la formation et de la communication conditionne donc la russite du projet.
5.5.2) La Communication
La communication doit vhiculer du &en& tout au long du projet.
Elle est double sens entre la direction, lquipe projet et les utilisateurs.
Elle doit apporter une vision claire de lentreprise, de ses objectifs et rpondre des
interrogations, des peurs, des doutes :
5.5.3) Formation utilisateurs
Il est important dassurer la capitalisation et le transfert des connaissances.
La formation aura, bien entendu, tait prpare et explique par les actions de
communication qui auront ponctues toutes les phases du projet de mise en uvre de
lERP.
La formation des utilisateurs couvre souvent trois domaines :
Le domaine technique :
Formation lutilisation des outils informatiques.
La formation mtier :
Philippe Norigeon page 111
PGI, ERP : MASTER CCA
Le but est de former les utilisateurs aux volutions de leur mtier lies la mise en
uvre du nouveau systme dinformation.
La formation ERP
Il est ncessaire de former les utilisateurs la connaissance de lERP ( rle,
caractristique, impact sur lorganisation et le mtier.) mais galement lutilisation
de cet outil dans le cadre de son travail.
La formation peut tre ralise par les utilisateurs cls qui sont les relais
privilgis entre lquipe projet et les utilisateurs finaux et seront des supports
incontournables aprs le dmarrage de lERP dans lenvironnement de production.
5.5.4) Transfert des donnes
Le transfert des donnes relles entre lancien systme et le nouveau doit assurer la
qualit de linformation dans lERP cible afin de garantir la performance future du
systme dinformation donc de lentreprise.
Cest durant cette tape que lon nettoie les donnes.
5.5.5) Test du systme intgr
Cest la phase lissue de laquelle lon va dcider si le systme est prt basculer
en production.
Les tests se font en vraie grandeur sur les donnes relles de lentreprise dans le
systme complet, image exacte de celui qui va piloter les activits de lentreprise.
Cest la validation ultime avant le dmarrage de lactivit de lentreprise dans son
nouveau systme dinformation.
5 0a bascule J
C'est la phase ultime de mise en production de l'ERP.
Un site pilote est souvent dsign pour servir de "cobaye". On ne fait basculer en
effet qu'une entit gographique, qu'un service avec un nombre restreint
d'utilisateurs (dutilisateurs cls, "end users"), avant de gnraliser la bascule
l'ensemble de l'entreprise ou l'ensemble de la fonction concerne.
Dans le cas des grosses socits avec de nombreuses filiales, le site pilote retenu est
souvent une filiale de petite taille.
Si la recette a t bien tudie et que tous les bugs ont bien t dtects et
correctement corrigs, alors la bascule se passe gnralement sans encombre. Mais
cest toujours un moment de stress intense pour les quipes du projet impliques.
Des vrifications sont opres aussi bien ct MOE que MOA, leurs moyens de
contrle tant diffrents. La MOA peut alerter la MOE sur des chiffres anormaux, non
Philippe Norigeon page 112
PGI, ERP : MASTER CCA
conformes leurs indicateurs habituels. La MOE peut dtecter un traitement
informatique qui a chou (alimentation de donnes ayant plant , fichier
manquant dans un rpertoire, traitement informatique en chec .).
Dans le pire des cas, un Plan de secours correspondant le plus souvent un retour
vers lancien systme est prvu.
5.5.6) Organisation de lexploitation
La dcision de relancer lactivit de lentreprise ne sera prise quaprs avoir organis
lexploitation du systme dinformation.
Cette mission est confie une quipe charge de la surveillance, la maintenance, la
sauvegarde, lvolution de lERP, dans une optique damlioration continue des
performances du systme dinformation donc de lentreprise.
Ce centre de comptences devra galement parfaire la formation des utilisateurs,
les aider devenir autonome dans lutilisation de cette nouvelle technologie.
La mission de cette quipe est transformer un projet systme dinformation russi en
russite oprationnelle.
La vie du systme dinformation est contrle en permanence soit au travers
dindicateurs soit grce des actions daudit.
Lorganisation, lexploitation et la surveillance du systme dinformation doivent obir
des rgles dfinies internationalement afin de garantir, au travers de la matrise du
systme dinformation, la qualit de linformation et en particulier de linformation
financire.
Philippe Norigeon page 113
PGI, ERP : MASTER CCA
6
$e
Partie : E4al"ation e& &2&t$e& infor$ation
601) Nor$ali&ation
6.1.1) CNCC : Compagnie Nationale des Commissaires aux comptes.
5i&&ion& :
Le commissaire aux comptes a une fonction qui se dcline en missions. Celles-ci reposent
sur une o<li)ation l)ale, celle de )arantir la fia<ilit e l!infor$ation finan,ire
et ,o$.ta<le .ro"ite .ar le& entre.ri&e&.
Ce faisant, il concourt la scurit des relations commerciales, financires et boursires.
Mransparence et scurisation
Les missions qu'il exerce dans les entreprises, petites ou grandes et dans le secteur non-
marchand reposent sur une obligation lgale :
l'expression d'une opinion sur la rgularit et la sincrit des comptes annuels et
consolids.
la vrification de la sincrit et de la concordance avec les comptes annuels des
informations financires.
la prvention des difficults de l'entreprise dans le cas de la procdure d'alerte.
la rvlation au Procureur de la Rpublique des faits dlictueux dont il a eu
connaissance.
l'mission d'attestations.
)ne obligation de moCens
Pour former son opinion sur les comptes, le commissaire aux comptes procde un audit
en appliquant les normes d'exercice professionnel homologues par le Garde des Sceaux,
aprs avis du Haut Conseil du Commissariat aux Comptes et sur proposition de la CNCC.
Celles-ci sont en harmonie avec les normes internationales.
Ses contrles sont faits par sondages, en fonction de son valuation des systmes
comptables de l'entreprise. Le commissaire aux comptes a une obligation de moyens,
non de rsultat. Il n'a donc pas vrifier toutes les oprations ni rechercher
systmatiquement toutes les erreurs et irrgularits que les comptes pourraient contenir.
Son objectif est d'obtenir l'assurance raisonnable qu'aucune anomalie significative ne
figure dans les comptes.
Philippe Norigeon page 114
PGI, ERP : MASTER CCA
)ne mission permanente
La mission dite, gnrale, s'exerce tout au long de l'exercice et repose sur une dmarche
prvoyant des contrles prcis et la facult de pouvoir intervenir tous moments dans le
cadre de sa mission permanente. Ainsi il peut se faire communiquer sur place toutes les
pices qu'il estime utiles, notamment livres, documents comptables et registres des
procs verbaux.
(:autre tCpes de missions
La plupart des entits font appel un commissaire aux comptes pour une mission
gnrale de certification. Mais d'autres le font galement pour attester des comptes
intermdiaires avant une demande d'emprunt, pour avoir une opinion sur des comptes
prvisionnels ou encore des certifications pour l'obtention de subventions ou avoir un
audit d'acquisition avant une ventuelle procdure de rachat. Plus de 200 000 mandats
sont exercs chaque anne en France.
Le dveloppement de l'Union europenne et la globalisation de l'conomie impliquent de
plus en plus l'utilisation de rgles et de rfrences communes. Cette ncessit ainsi que
le besoin de disposer d'une information financire fiable a prsid la cration de la Loi
de Scurit Financire de 2003. Depuis, de nouvelles rglementations comptables et
financires sont entres en application. Les lois et les normes dans ce domaine voluent
rgulirement.
0a 0oi de 7curit 8inanci3re +078,
Vote en 2003, elle a modernis le contrle lgal des comptes et pris de nouvelles
dispositions sur la transparence financire (dont l'organisation de la rgulation). Par
ailleurs elle s'est intresse au domaine de la gouvernance. Dans ce nouveau contexte,
les obligations du dirigeant d'entreprise et celles qui incombent au commissaire aux
comptes ont volu de manire importante. La LSF prcise notamment que les dirigeants
de socits doivent rdiger un rapport sur le contrle interne, celui-ci faisant l'objet d'un
examen du commissaire aux comptes.
Philippe Norigeon page 115
PGI, ERP : MASTER CCA
6b!ectifs des nouvelles rglementations
La Loi de Scurit Financire a pris de nouvelles dispositions pour :
- a")$enter la tran&.aren,e e la )e&tion et la 3"alit e l!infor$ation
finan,ire.
- mieux quilibrer les pouvoirs des diffrents organes de la socit : actionnaires,
administrateurs, dirigeants.
- protger les intrts des diffrents acteurs : salaris, clients, fournisseurs,
actionnaires, Etat, investisseurs.
- anticiper les difficults des entreprises pour mieux les grer dans le temps
limiter les risques de fraude.
- "tili&er "ne $B$e <a&e e r)le& et e rfrent& .o"r $ie"@
,o$$"ni3"er.
- tenre 4er& "ne %ar$oni&ation e"ro.enne et internationale.
0:laboration des normes d:audit
Les normes d'exercice professionnel constituent l'ensemble des rgles que le
commissaire aux comptes doit suivre dans l'exercice de ses missions. La LSF en a confi
l'laboration la Compagnie Nationale des Commissaires aux Comptes qui les transmet
au Garde des Sceaux pour homologation aprs avis du H3C. Si longtemps ces normes
n'ont constitu que de simples rgles prives, depuis la LSF, elles accdent au statut
d'arrt ministriel. Ce caractre public les rend opposables aux tiers et institutionnalise
le rle normalisateur de la Compagnie.
Au% "tats)nis$ la loi 7arbanes6%leC
Suite aux drapages financiers du dbut des annes 2000, le lgislateur amricain a
ragi au besoin de transparence financire en adoptant en juillet 2001 la loi Sarbanes
Oxley (SOX). Celle-ci est guide par 3 grands principes :
l'exactitude et l'accessibilit de l'information
la responsabilit des gestionnaires
l'indpendance des organes vrificateurs
Philippe Norigeon page 116
PGI, ERP : MASTER CCA
La loi Sarbanes Oxley s'applique depuis 2004 aux entreprises cotes aux Etats-Unis.
"n "urope$ la directive europenne sur le contrNle des comptes annuels et des
comptes consolids
Aprs avoir adopt en 2002 les recommandations de bonne gouvernance publies par la
Commission europenne, le Parlement Europen a approuv en 2005 la rvision de la 8e
Directive datant de 1984. La version rvise traite des comits d'audit dans les entits
d'intrt public, en laissant libre cours aux tats membres d'en dterminer les contours.
Actuellement une proposition vise largir le champ de la directive, notamment dans le
systme de contrle des activits d'audit externe, des dispositions spciales concernant
le contrle lgal des entits d'intrt public et la prise en compte des dimensions
europenne et internationale.
+e& nor$e& ,o$.ta<le& franFai&e&
En France, la normalisation comptable est du ressort du Conseil National de la
Comptabilit (CNC), dont le Prsident de la CNCC est Vice-Prsident. La Compagnie
participe donc aux groupes de travail du CNC. Les principes comptables franais,
applicables toutes les entreprises, s'inspirent de plus en plus de l'esprit des normes
internationales IFRS.
+e& nor$e& : .o"r le& &o,it& ,ote&
Adoptes en 2005 par les entreprises cotes ou faisant appel public l'pargne, ,e&
nor$e& i$.o&ent e ."<lier a4anta)e !infor$ation& i$.li3"ant, <ien a"8elC
e& ire,tion& finan,ire& et )nrale, le& ire,tion& e& &2&t$e&
!infor$ation, e& re&&o"r,e& %"$aine&, e la ,o$$"ni,ationS0 Anciennement
baptises IAS (International Accounting Standards), les IFRS sont un corps de normes
fondes sur des principes plus que sur des rgles dtailles. Un vritable changement
culturel et stratgique pour les professionnels du secteur.
6.1.2) FIDEF (Fdration Internationale des Experts-Comptables
Francophones)
Formes labores par les comits ou Goards de lI#=5 et concernant le contrHle qualit
dans les cabinets& les missions daudit et dexamen dinformations financi;res ou non
financi;res& lEt9ique& lEnseignement& la 5omptabilit Publique& les obligations des
membres de lI#=58
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NOR5ES ENSEIGNE5ENT :
IES 2 normes Enseignement labores par lIAESB (International Accounting Education
Standards Board)
CONTENU DES PROGRAMMES DE FORMATION COMPTABLE PROFESSIONNELLE
20. Les technologies de l'information ont transform les missions et les responsabilits
du professionnel comptable. Celui-ci non seulement utilise les systmes d'information et
exerce des comptences de contrle des technologies de l'information mais il joue
galement un rle important comme membre d'une quipe charge de l'valuation, de la
conception et de la gestion de ces systmes.
28. +e $o"le : te,%nolo)ie& e l!infor$ation oit in,l"re le& o$aine& e
i&,i.line& et le& ,o$.ten,e& &"i4ante& :
a) connaissances gnrales des technologies de l'information ;
b) connaissances de contrle des technologies de l'information ;
c) comptences de contrle des technologies de l'information ;
d) comptences des utilisateurs des technologies de l'information ;
e) l'une des comptences ou une combinaison des comptences, des fonctions
de gestionnaire, valuateur ou concepteur des systmes d'information.
29. Les recommandations relatives aux connaissances et aux comptences des
technologies de l'information pour les professionnels comptables sont exposes
dans IEG 11, Mec/nologies de l:information pour les professionnels
comptables-
Philippe Norigeon page 118
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60#) 1"it
60#01) Nor$e& 1UDIT AIS1)
Normes internationales daudit sappliquant aux missions dassurance dinformations
financires
ISA 315 : Connai&&an,e e lentit et e &on en4ironne$ent et 4al"ation "
ri&3"e ano$alie& &i)nifi,ati4e&
Connaissances par lauditeur de lentit et de son environnement :
L'auditeur doit rassembler des informations et acqurir des connaissances de diffrentes
natures concernant le secteur dactivit de lentit, son environnement rglementaire et
le rfrentiel comptable qui lui est applicable, et diffrents autres facteurs internes ou
externes lentit tels que :
Le choix et l'application des mthodes comptables retenues par l'entit de faon
apprcier si ces mthodes sont appropries au regard de son activit et sont
conformes au rfrentiel comptable applicable et aux mthodes comptables
gnralement pratiques dans le secteur d'activit concern.
Les objectifs et les stratgies de l'entit, ainsi que les risques lis lactivit qui
peuvent engendrer des anomalies significatives dans les tats financiers.
Les outils de mesure et d'analyse de la performance financire de l'entit.
+e& &2&t$e& e ,ontrle interne pouvant avoir une incidence sur la mission
daudit des tats financiers.
l'environnement et la culture de contrle existant dans lentit.
Le processus suivi par l'entit pour identifier les risques lis lactivit en rapport
avec les objectifs de linformation financire ainsi que les rsultats de ce
processus.
+e &2&t$e !infor$ation et le& .ro,e&&"& o.rationnel& 3"i ont "n
ra..ort a4e, l!la<oration e linfor$ation finan,ire, en particulier en ce
qui concerne:
o les flux doprations ayant un caractre significatif au niveau des tats
financiers.
o les procdures du systme informatique et des systmes manuels, par
lesquelles ces oprations sont inities, enregistres, traites et prsentes
dans les tats financiers.
o les enregistrements comptables concernant ces oprations ;
o la faon dont le systme d'information saisit des vnements, autres que
des flux doprations, ayant un caractre significatif pour les tats
financiers.
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o le processus dlaboration de linformation financire utilis pour
l'tablissement des tats financiers de l'entit : estimations comptables
significatives, choix des informations fournies.
o Lorganisation et les procdures qui ont abouti la dfinition des rles et
des responsabilits en matire d'laboration de l'information financire.
o Les oprations de contrle effectues pour valuer le risque danomalies
significatives et pour concevoir des procdures internes d'audit
complmentaires rpondant aux risques identifis.
o Les mesures mises en uvre par l'entit pour rpondre aux risques
inhrents au systme informatique.
o Les moyens que l'entit utilise pour assurer le suivi du contrle interne
relatif llaboration de linformation financire, y compris ceux relatifs
aux activits de contrle pertinentes pour l'audit, ainsi quune
comprhension de la manire dont l'entit entreprend des actions
correctrices suite ces contrles.
Procdures d'valuation des risques :
L'auditeur doit effectuer les dmarches suivantes afin dvaluer les risques daudit :
demandes dinformations auprs de la direction et dautres personnes au sein de l'entit ;
examens analytiques de la situation de lentit et de son volution et observations
physiques et examens divers.
Lorsque l'auditeur dcide d'utiliser les informations recueillies au cours des exercices
prcdents sur l'entit et son environnement, il doit vrifier si des changements sont
survenus depuis l'exercice prcdent et si ceux-ci peuvent avoir un impact sur la
pertinence des informations utilises pour l'audit de la priode en cours.
60#0#) +e& or)ani&$e& :
A) Prsentation gnrale de lAFAI
LAssociation Franaise de lAudit et du Conseil Informatique a t fonde en 1982 dans
le but de regrouper tous les professionnels concerns par la matrise des systmes
dinformation et de favoriser le dveloppement des mthodes et des techniques daudit et
de contrle de linformatique.
LAFAI a pour objectif de promouvoir lemploi de mthodes et techniques contribuant
une meilleure matrise des systmes dinformation et amliorer les comptences de
tous les intervenants dans le domaine de laudit et du conseil informatiques.
Elle rassemble les professions de lAudit, de linformatique et du conseil autour de 3
ples: la Gouvernance des SI, l'Audit et la Scurit.
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Les missions de l'AFAI :
Elles sont dfinies par les statuts de l'Association, depuis sa cration en 1982, et
rappeles dans la prsentation de l'association.
Toutefois, les volutions conomiques rcentes ont conduit l'AFAI articuler sa stratgie
autour de trois axes majeurs :
La gouvernance des systmes d'information, via le dveloppement de mthodes
pratiques,
Le contrle interne des systmes informatiss, au travers de l'exercice au
quotidien des missions d'audit, et la certification des praticiens (CISA),
La scurit des systmes d'information, via la diffusion des meilleures pratiques et
la promotion des certifications reconnues (CISM).
B) LISACA :
Le site de lISACA est lquivalent amricain du site de lAFAI. Il est la rfrence des sites
Internet consacrs lAudit et au Conseil en Informatique.
I2=5=I a vu le jour en 1967 alors qu'un petit groupe de personnes occupant des postes
semblables (contrles d'audit qui devenaient de plus en plus critiques aux oprations de
leurs employeurs) s'est runi pour discuter de la ncessit d'une source d'information
centralise et de direction dans leur domaine. En 1969, le groupe s'est officialis en se
constituant sous la dnomination d'EJP =uditors =ssociation. Puis, en 1976, l'association
a mis sur pied une fondation pour l'ducation qui allait entreprendre de vastes efforts de
recherche visant tendre les connaissances en matire de matrise et de contrle de la
TI, et en augmenter la valeur.
Aujourd'hui, ISACA compte plus de 65 000 membres travers le monde se caractrisant
par leur diversit. Ceux-ci vivent et travaillent en effet dans plus de 140 pays et occupent
toute une gamme de postes lis la TI, notamment auditeurs informatiques,
consultants, formateurs, professionnels de la scurit, chargs de rglementation, chefs
de l'information et vrificateurs internes. Certains n'en sont qu' leurs dbuts, alors que
d'autres sont cadres moyens et d'autres encore travaillent dans la haute direction, et ce,
dans pratiquement tous les secteurs de l'industrie, y compris les affaires financires,
bancaires, comptables, gouvernementales et manufacturires, ainsi que le secteur et les
services publiques. Cette diversit permet aux membres l'apprentissage rciproque et
l'change de points de vue largement divergents sur un grand nombre de sujets
professionnels, ce qui constitue l'une des forces de l'association.
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Une autre de ses forces est le rseau, au sein de ses quelque 60 sections rgionales, ou
succursales, dans le monde entier, qui procurent aux membres formation, partage de
ressources, dfense des intrts, rencontres entre professionnels et toute une gamme
d'autres avantages au niveau local. On peut toujours trouver une succursale proximit.
Au cours de ses 30 annes d'existence, ISACA est devenue une organisation dirigeante
pour les professionnels de la matrise, du contrle, de la scurit et de l'audit : ses
normes en matire d'audit et de contrle des SI sont en effet suivies par les praticiens du
monde entier; ses recherches portent sur des questions professionnelles qui posent des
dfis particuliers ses membres; sa certification CISA (5ertified Information 27stems
=uditor, ou auditeur informatique agr) est reconnue mondialement et a t dcerne
plus de 50 000 professionnels; sa toute nouvelle certification CISM (5ertified Information
2ecurit7 6anager, ou directeur de scurit informatique agr) offre l'avantage unique
de cibler les gestionnaires de la scurit; son journal technique, le Information 27stems
5ontrol Kournal, compte parmi les meilleurs du secteur du contrle informatique; ses
multiples congrs internationaux, enfin, portent sur des sujets la fois techniques et
directoriaux, pertinents aux professions de l'assurance des SI, du contrle, de la scurit
et de la matrise de la TI. Ensemble, ISACA et l'I@ Governance Instutute (institut affili)
sont chefs de file de la communaut du contrle de la TI et sont au service de leurs
membres en leur fournissant les lments dont ils ont besoin dans un environnement
mondial en constante volution.
60#0') +e& Rfrentiel& :
Co<it
La gouvernance des Systmes dInformation (SI) - Information Technology (IT)
Governance, en anglais - sest introduite au sein des entreprises dans un contexte o
dune part, lautomatisation des fonctions de lentreprise est devenue une composante
essentielle au sein de lentreprise et dautre part, o les dirigeants ne voient pas
comment les SI peuvent apporter de la valeur et de la performance dans lorganisation.
Ainsi, on peut parler de gouvernance des SI et donc de normes, certifications permettant
cette dernire. Cest galement dans un souci de transparence des informations que les
SI se sont dvelopps et que leur contrle est devenu incontournable.
Le rfrentiel principal de gouvernance et daudit des SI est le CobiT (Control Objectives
for Business and Related Techonology - Contrle de lInformation et des Technologies
Associes). En rsum le CobiT est un cadre de rfrence pour maitriser la gouvernance
des SI dans le temps. Il est fond sur ensemble de bonnes pratiques collectes auprs
dexperts du SI.
Le CobiT a t dvelopp en 1994 (et publi en 1996) par lISACA (Information Systems
Audit and Control Association). C'est un cadre de contrle qui vise aider le
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management grer les risques (scurit, fiabilit, conformit) et les investissements.
CobiT a volu, la version 4 est apparue en France en 2007.
Co<iT e&t "ne a..ro,%e oriente .ro,e&&"&. CobiT dcompose tout systme
informatique en 34 processus regroups en 4 domaines. Les processus tablis se divisent
en 215 activits.
Ainsi, CobiT est un outil fdrateur qui permet d'instaurer un langage commun pour
parler de la gouvernance des SI tout en intgrant d'autres rfrentiels tels que ISO 9000,
ISO2000 ou ITIL.
.obiM QuicOstart
Cette version simplifie de CobiT sadresse principalement aux PME car les TI ne
reprsentent pas un enjeu stratgique mais un point de dpart dans leur volution.
Cette version repose sur les hypothses suivantes :
Linfrastructure informatique nest pas complexe
Du fait de la taille de lentreprise, les TI et lactivit sont bien alignes
Les tches les plus complexes sont externalises
La tolrance aux risques est relativement leve
Lventail des contrles est peu tendu
La structure de commandement est simple
Il conserve de CobiT 30 processus sur les 34, et 62 objectifs de contrle sur les 215.
La mise en uvre Quickstart comprend 6 tapes :
Evaluer le bien fond cest--dire dterminer si cette version est adapte
lentreprise ;
Evaluer la situation actuelle partir de collectes dinformations auprs des
personnes cl et de rapports daudit ;
Dterminer la cible avec la dfinition de lactivit, des contraintes lgales, et de la
dpendance de lentreprise vis--vis de la technologie ;
Analyser les carts par lexamen des pratiques de contrle et des facteurs cls de
succs ;
Dfinir les projets damlioration des processus
Elaborer un programme intgr de mise en place de la gouvernance en tenant
compte des besoins immdiats de lentreprise, des interdpendances entre les
projets et des ressources disponibles.
CobiT sinscrit dans une dmarche de management par le contrle et laudit au travers
dun cadre de rfrence, des objectifs et des indicateurs. Cest un outil de management
pour aligner les ressources informatiques mais il ne fournit pas dindications ou de
recommandations caractre technique (choix technologiques, consolidation, gestion de
crises.).
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Enfin CobiT sinscrit au sein de nombreuses normes daudit (ISO, COSO.). Il se distingue
donc par son utilit dans la gestion des TI, des utilisateurs et des auditeurs.
+a loi Sar<ane&8O@le2
Aux tats-Unis dAmrique, la loi de 2002 sur la rforme de la comptabilit des socits
cotes et la protection des investisseurs est une loi fdrale imposant de nouvelles rgles
sur la comptabilit et la transparence financire. Elle fait suite aux diffrents scandales
financiers rvls dans le pays aux dbuts des annes 2000, tels ceux d'Enron et de
Worldcom. Le texte est couramment appele loi Sar<ane&8O@le2, du nom de ses
promoteurs les snateurs Paul Sarbanes et Mike Oxley. Ce nom peut tre abrg en
SOT, Sar<o@, ou SO1.
Iouvelles obligationsP
La loi du 31 juillet 2002 (Pub. L. No. 107-204, 116 Stat. 745) dite Sarbanes-Oxley Act a
introduit :
l'obligation pour les prsidents et les directeurs financiers de certifier
personnellement les comptes ;
l'obligation de nommer des administrateurs indpendants au comit daudit du
conseil dadministration ;
l'encadrement des avantages particuliers des dirigeants (perte de lintressement
en cas de diffusion dinformations inexactes, interdiction des emprunts auprs de
lentreprise, possibilit donne la SEC - Securities and Exchange Commission,
l'autorit de rgulation des marchs boursiers amricains - dinterdire tout
mandat social pour les dirigeants souponns de fraude).
Cette loi o<li)e a"&&i C $ettre en E"4re "n ,ontrle interne &!a.."2ant &"r "n
,are ,on,e.t"el0 En .rati3"e le .676 e&t le rfrentiel le .l"& "tili&0
Le COSO est un rfrentiel de contrle interne dfini par le 5ommittee !f 2ponsoring
!rgani?ations of t9e @readwa7 5ommission. Il est utilis notamment dans le cadre de la
mise en place des dispositions relevant des lois Sarbannes-Oxley ou LSF pour les
entreprises assujetties respectivement aux lois amricaines ou franaises. Le rfrentiel
initial appel COSO 1 a volu depuis 2002 vers un second corpus dnomm 5!2! 1.
La loi e &,"rit finan,ire A+SF), aussi appele +oi 5er du nom du Ministre des
Finances en poste Francis Mer, a t adopte par le Parlement franais le 17 juillet 2003
afin de renforcer les dispositions lgales en matire de gouvernance d'entreprise. La +SF
est parue au JO n
o
177 du 2 aot 2003 (n
o
2003-706 du 1
er
aot 2003).
Philippe Norigeon page 124
PGI, ERP : MASTER CCA
Cette nouvelle loi s'applique toutes les socits anonymes ainsi qu'aux socits faisant
appel l'pargne publique ; ces dispositions sont applicables pour les exercices
comptables ouverts partir du 1
er
janvier 2003.
Comme la loi amricaine Sarbanes-Oxley, la loi de scurit financire repose
principalement sur:
Une responsabilit accrue des dirigeants
Un renforcement du contrle interne
Une rduction des sources de conflits d'intrt
60#0*) +e& O"til& :
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1NNETES
8a a9trise d:ou;rage du s<st!e d:in'or!ation et ses utilisateurs
-pos au clu$ (es #a.tres (/ou"rage (es s0st1#es (/in+or#ation
'ors&ue l/on parle (es 2 utilisateurs 2 (u s0st1#e (/in+or#ation3 il +aut (istinguer (eu catgories (e personnes 4
5 les utilisateurs 2 (e terrain 23 ceu &ui en prati&ue +eront +onctionner le s0st1#e et s/en ser"iront pour leur tra"ail
&uoti(ien 6
5 les 2 concepteurs 23 gnrale#ent a++ects 7 la (irection gnrale et chargs (e conce"oir les nou"elles applications
en +onction (es orientations stratgi&ues (es #tiers (e l/entreprise8
'es concepteurs ne sont pas (es utilisateurs +inals3 #ais ils sont chargs (e transcrire les $esoins (e l/entreprise en
ter#es (e +onctionnalits 7 +ournir par l/application8
'es relations entre #a.trise (/ou"rage et utilisateurs co#portent (es tapes &ue l*on peut nu#rer (ans l/or(re
chronologi&ue 4
l/epression (es $esoins3
la recette +onctionnelle3 &ui per#et au utilisateurs (e "ri+ier si l/application correspon( $ien 7 leur (e#an(e3
la +or#ation (es utilisateurs 2 (e terrain 23
le (ploie#ent3
la con(uite (u change#ent3
l/ai(e au utilisateurs3
l/eploitation techni&ue (e proi#it8
Nous consi(rerons (ans cette +iche uni&ue#ent la pre#i1re (e ces tapes3 l/epression (e $esoins8
=ta#es de l>e?#ression des "esoins
'/epression (e $esoins se +ait en plusieurs tapes 4
5 une pre#i1re epression3 (ite 2 in+or#elle 2 9#ais &ui (oit nan#oins :tre rigoureuse; per#et (e co#pren(re (e &uoi
il s/agit8 -pri#e en langage courant3 elle est co#prhensi$le 7 la lecture par tout le #on(e 0 co#pris les (irigeants8
<ls (oi"ent la "ali(er (e telle sorte &ue l/on soit s=r &u/elle correspon( au priorits et 7 la stratgie (e l/entreprise8 Sans
cette "ali(ation3 on courrait le ris&ue (/un (sa"eu apr1s (es #ois (e tra"ail (ans une (irection errone8
5 on ta$lit ensuite une epression (ite 2 +or#alise 2 en utilisant un langage &ue nous allons (crire ci5(essous8 'a
+or#alisation peut +aire appara.tre certaines lacunes (e l/epression in+or#elle 4 il +aut itrer jus&u/7 ce &ue l/on (ispose
(/une epression in+or#elle et (/une epression +or#elle cohrentes8
5 jus&u/ici le tra"ail a t +ait par la #a.trise (/ou"rage3 responsa$le (e l/epression (es $esoins8 >ne +ois ta$lie3
l/epression (e $esoins est co##uni&ue 7 la #a.trise (/?u"re 6 il +aut alors s/assurer &ue celle5ci la co#pren( $ien8
>n change (e &uestions et rponses con(uit 7 l/epression (es $esoins (+initi"e3 (=#ent co#prise et "ali(e par la
#a.trise (/?u"re8
Philippe Norigeon page 127
PGI, ERP : MASTER CCA
Nous allons repren(re l/une apr1s l/autre ces (i"erses tapes8
Pre!ire e?#ression des "esoins
Pour r(iger l/epression (e $esoins3 il est utile (e consulter (es personnes (u terrain et les concepteurs8 'es
in+or#ations &u/apportent ces (eu catgories (/utilisateurs ne sont pas les #:#es 4 les personnes (u terrain in(i&uent
(ans le (tail co##ent les choses se passent3 ce &ui per#et (/"iter (es erreurs (e conception prati&ue8 'es
concepteurs in(i&uent co##ent les choses (e"raient se passer3 ou co##ent elles (e"ront "oluer3 ce &ui per#et
(/"iter (es erreurs stratgi&ues 9c/est575(ire (es erreurs concernant le positionne#ent et les orientations (e
l/entreprise;8
'a consultation (es eperts3 les entretiens3 les sances (e "ali(ation3 la r(action et la "ri+ication (es co#ptes ren(us
reprsentent une t@che #atrielle consi(ra$le8 'a logistique (es recueils (/epertise3 consultations et "ali(ations3 est
le talon dAchille (e la #a.trise (/ou"rage 4 l/epression (es $esoins peut chouer3 en &ualit ou en (lai3 si cette
logisti&ue n/est pas $ien organise8 )n pense trop sou"ent &ue cela "a #archer tout seul3 c/est une gra"e erreur8 <l ne
+aut pas sous esti#er les e++ort ncessaires pour o$tenir &ue (es personnes co#ptentes se ren(ent (isponi$les3 pour
s/assurer (e leur ponctualit et (e leur assi(uit au runions 6 les co#ptes ren(us3 portant sur (es &uestions prcises
et par+ois (licates3 sont (i++iciles 7 r(iger (e +aAon claire et s0nthti&ue8
)n #o$ilise par+ois (es 2 clu$s (/utilisateurs 2 pour l/epression (es $esoins8 '/eprience incite 7 se #+ier (e cette
+or#ule3 #:#e si elle a une allure s0#pathi&ue et (#ocrati&ue8 -n rasse#$lant (es utilisateurs3 on les pousse en
e++et 7 epri#er une (e#an(e in+lationniste3 chacun (e#an(ant ce &ue (/autres n/ont pas encore pens 7 (e#an(er8 <l
peut arri"er aussi &ue certains in+or#aticiens #anipulent les clu$s (/utilisateurs pour +aire passer leurs propres
pr+rences 4 les utilisateurs (e#an(ant 2 tout et le reste 23 l/in+or#aticien peut choisir ce &u/il a en"ie (e +aire8 Pour
a#ener un clu$ (/utilisateur 7 tra"ailler raisonna$le#ent3 la r1gle (/or est (e lui (e#an(er ses priorits3 (/in(i&uer ce
&ui lui para.t in(ispensa$le8 )n ne retien(ra3 pour +aire la 2 "ersion 1 23 &ue cet in(ispensa$leB et $ien sou"ent il ne
sera pas ncessaire (/aller plus loin8
*alidation du "esoin #ar les res#onsa"les
Nous appelons 2 (irigeant responsa$le 2 9ou 2 (irigeant 2 pour +aire court; la ou les personnes &ui (irigent le #tier
utilisateur (e l/application3 et &ue l/on appelle aussi 2 #a.trise (/ou"rage stratgi&ue 2 97 ne pas con+on(re a"ec la
2 #a.trise (/ou"rage trans"erse 23 &ui coor(onne les #a.trises (/ou"rage (es (i"ers #tiers (e l/entreprise8 'a
2 #a.trise (/ou"rage stratgi&ue 23 c/est la ou les personnes &ui3 au sein (/un #tier3 portent la responsa$ilit (es
orientations stratgi&ues (e celui5ci8;
<l n/est pas +acile (/o$tenir (es (irigeants responsa$les une "ali(ation authentique3 c/est575(ire +aite en connaissance
(e cause8 Si on leur (onne un pais classeur re#pli (e (ocu#ents techni&ues3 ils ne +eront &ue le sur"oler sans aller
au +on( (es choses 6 ils "ali(eront (e con+iance3 &uitte 7 (cou"rir par la suite &ue les (cisions prises ne
correspon(aient pas au priorits stratgi&ues8
<l i#porte (onc (e prsenter au (irigeants (es (ocu#ents sur les&uels ils puissent eercer leur juge#ent (e telle
sorte &ue leur "ali(ation ne soit pas re#ise en cause plus tar(8 ,hacun (oit ici pou"oir +aire son tra"ail claire#ent et
pleine#ent 4 au politi&ue (e +ier les orientations3 au #tier (e (ire co##ent il s/0 pren(ra3 au techni&ue (e (ter#iner
les #o0ens8 Pour &ue la "ali(ation 2 politi&ue 2 soit $onne3 il +aut &ue les techniciens 9#tier et in+or#ati&ue; +assent un
e++ort (e clart3 (e si#plicit et (e p(agogie8 <ls (oi"ent #ettre en "i(ence les i#plications politi&ues (es choi
techni&ues3 proposer (es choi alternati+s8
'es tetes prsents au (irigeants (oi"ent :tre r(igs en +ranAais et illustrs par (es graphi&ues si#ples 6 les
co#pl#ents techni&ues "entuels sont 7 #ettre (ans (es annees &u/ils consulteront s/ils prou"ent le $esoin (/aller
au (tail3 #ais sur les&uelles il ne leur est pas (e#an( (/apposer leur signature8
For!alisation du "esoin
Philippe Norigeon page 128
PGI, ERP : MASTER CCA
>ne +ois l/epression (e $esoin en langage naturel r(ige et "ali(e3 il +aut la #o(liser (e +aAon +or#elle8 )n (ispose
#aintenant a"ec >!' 9>ni+ie( #o(eling language; (/un langage (e #o(lisation $ien a(apt8 <l per#et (e prciser les
$esoins en suppri#ant toute a#$iguCt pour le #a.tre (/?u"re charg (e la ralisation8 ,e langage utilise les concepts
propres 7 l/orient o$jet 9classes3 co#posants3 attri$uts3 liens etc8; 6 proche (e l/utilisateur3 (ont il +or#alise la
(e#an(e3 il +ournit 7 la ralisation la $ase conceptuelle &ui sera rutilise et prcise lors (es tapes ultrieures3 ce
&ui per#et un gain en te#ps et en e++icacit8
'a #a.trise (u langage (e #o(lisation >!' 9ou (e tout autre langage +utur analogue 6 pour le #o#ent3 c/est >!' &ui
s/i#pose; sera une tape i#portante (e la pro+essionnalisation (es #a.trises (/ou"rage8 Dupara"ant les epressions
(e $esoins taient sou"ent i#prcises et "ersatiles8 'e #a.tre (/?u"re "a (sor#ais (isposer (e (escriptions
co#pl1tes ta$lies selon une proc(ure &ui garantit leur prennit8 'e #o(1le (e"ient le langage (ans le&uel le #tier
structure et (crit ses +on(ations conceptuelles8
<l sert aussi 9ou plutEt il ser"ira3 car nous so##es ici en a"ance par rapport 7 la prati&ue (es entreprises; 7 #ettre en
+or#e les choi stratgi&ues et 7 les epliciter8 F1s lors le #o(1le est la transcription (e la stratgie (e l/entreprise3
(ont il (onne une (escription prcise propre 7 gui(er la ralisation techni&ue &ui lui +ait suite8
odle @8
>n #o(1le >!' se co#pose (e plusieurs (ocu#ents en langage courant et (/un (ocu#ent +or#alis 4 il ne se li#ite
en aucun cas au seul (ocu#ent +or#alis car celui5ci est prati&ue#ent inco#prhensi$le si on le prsente seul 5 sau+
peut5:tre pour un epert en >!'3 #ais ces eperts sont rares8
'e pre#ier (ocu#ent est la prsentation stratgi&ue3 epli&uant pour&uoi l/entreprise a "oulu se (oter (e l/outil
consi(r3 les $uts &u/elle cherche 7 attein(re3 le calen(rier (e ralisation &u/elle a pr"u3 etc8
'e secon( (ocu#ent est une prsentation (es processus (e tra"ail par les&uels la stratgie enten( se raliser8 Pour
per#ettre au lecteur (e "oir co##ent l/application "a +onctionner en prati&ue3 il (oit :tre illustr par une prsentation
(es crans &ui seront a++ichs (e"ant les utilisateurs (e terrain8
'e troisi1#e (ocu#ent est une eplication (es choi et (es #tho(es utilises pour la #o(lisation +or#elle 4 il s/agit
(e s0nthtiser3 sous les 0eu (u lecteur3 les (iscussions &ui ont prsi( 7 ces choi8
'e &uatri1#e (ocu#ent est le #o(1le +or#el lui5#:#e8 <l co#porte essentielle#ent (es (iagra##es &uips (e liens
h0pertetes per#ettant l/ou"erture (e contenus tetuels8 )n (oit prsenter en pre#ier le 2 (iagra##e (/acti"it 2 &ui
#ontre l/encha.ne#ent (es 2 use cases 2 au sein (u processus3 car cet encha.ne#ent est i##(iate#ent
co#prhensi$le 6 puis le 2 (iagra##e (e s&uence 23 &ui #ontre l/encha.ne#ent (es oprations 7 l/intrieur (/un 2 use
case 28 -n+in3 le (iagra##e (e classes3 &ui est le plus prcis conceptuelle#ent #ais aussi le plus (i++icile 7 lire 4 il
#ontre les relations entre co#posants et classes3 et les relations (/hritage et (/association &ui relient celles5ci8
Con;ergence du !odle
Philippe Norigeon page 129
PGI, ERP : MASTER CCA
-n +ait l/la$oration (u #o(1le3 a"ec ses parties +or#elles et ses parties en langage naturel3 se +ait (e +aAon itrati"e8
)n r(ige (/a$or( une pre#i1re epression (e $esoins en langage naturel 6 la #o(lisation +or#elle +ait appara.tre les
a#$iguCts et incohrences in"ita$les (ans toute pre#i1re r(action 4 on les corrige3 ce &ui con(uit 7 construire une
(eui1#e "ersion (u #o(1le +or#el3 etc8
D la +in (u processus3 la #a.trise (/ou"rage (ispose (/un #o(1le li"ra$le 7 la #a.trise (/?u"re3 et ses (eu parties
9+or#elle et en langage naturel; sont (=#ent cohrentes8 D"ant la li"raison (u #o(1le 7 la #a.trise (/?u"re3 les
(ocu#ents en langage naturel (oi"ent :tre "ali(s par les (irigeants8
,ette la$oration (e#an(e une gestion (ocu#entaire attenti"e 4 il i#porte &ue les (i"erses "ersions (es tetes soient
nu#rotes3 leur cohrence garantie3 (e sorte &ue le (estinataire n/ait pas 7 "ri+ier la cohrence (e ce &ui lui est li"r8
'e li"ra$le +ourni par la #a.trise (/ou"rage 7 la #a.trise (/?u"re s/appelle 2 #o(1le #tier 23 2 #o(1le +onctionnel 2 ou
encore 2 spci+ications gnrales 2 6 ces (i"ers ter#es sont s0non0#es3 et nous utiliserons ici l/epression 2 #o(1le
#tier 28
'ors&ue le #o(1le #tier est +ourni au #a.tre (/?u"re3 celui5ci (oit se l/approprier et s/assurer &u/il l/a $ien co#pris8 <l
peut ainsi rele"er (es points o$scurs8 )n entre (onc (ans un c0cle (e re#ar&ues (u #a.tre (/?u"re a(resses au
#a.tre (/ou"rage3 au&uelles celui5ci rpon( en prcisant et a(aptant le #o(1le8
Philippe Norigeon page 130
PGI, ERP : MASTER CCA
D la +in (e ce c0cle3 on (ispose (/un #o(1le #tier sta$ilis3 $ien co#pris par les (eu parties3 et &ui ser"ira (e
+on(e#ent 7 la ralisation8
Suite de l>)istoire
<l est i#portant (e "oir la cha.ne (es (#arches &ui con(uisent ensuite 7 la ralisation8 'e "oca$ulaire co#porte (es
s0non0#es3 #ais la (#arche est claire 4
5 le 2 #o(1le #tier 2 9ou 2 spci+ications gnrales 2; est celui &ui est li"r par la #a.trise (/ou"rage 7 la #a.trise
(/?u"re8 ,/est le 2 #o(1le #tier sta$ilis 2 (crit ci5(essus8 '/epression (e $esoins3 o$jet (e la prsente +iche3 se
ter#ine lors&u/il est ta$li8
5 le 2 #o(1le (/anal0se 2 9ou 2 spci+ications (tailles 2; est ensuite r(ig par le #a.tre (/?u"re3 puis "ali( par le
#a.tre (/ou"rage8 <l a pour $ut (/apporter au #o(1le #tier (es prcisions techni&ues 9car(inalit (es liens3 (+inition
(es classes etc8; en "ue (/une ralisation e++icace8 <l (oit :tre "ali( par la #a.trise (/ou"rage et (e"ient ensuite le
#o(1le sur le&uel +ournisseur et client se seront #is (/accor(3 et &ui ser"ira (e charte 7 la ralisation8
5 le 2 #o(1le techni&ue 2 9ou 2 spci+ications techni&ues 2; est le (ocu#ent &ui sera +ourni au ("eloppeurs pour la
ralisation8 <l prcise les choi techni&ues8 <l est interne 7 la ralisation et n/a pas en principe 7 :tre "ali( par le #a.tre
(/ou"rage8
Pour co#pren(re cette succession3 prenons une #taphore inspire (e la "ie courante8 Supposons &ue "ous +assieG
construire une #aison8 Hous a"eG le plan sous les 0eu3 et "ous (ites 4 2 (ans cette cha#$re3 il +au(ra &uatre prises (e
courant3 un interrupteur co##an(ant une prise3 et une appli&ue co##an(e par un interrupteur 28 ,e sont "os
spcifications gnrales8
'/lectricien "ous (e#an(e (e (ire oI il +aut installer les prises3 les interrupteurs et l/appli&ue8 !ar&uer sur le plan ces
e#place#ents prcis3 c/est ta$lir les spcifications dtailles8
Puis l/lectricien +era le plan (e c@$lage 4 il (ter#inera le parcours (es goulottes et saignes8 ,e sont les
spcifications techniques3 &ui n/intressent pas le client 9#ais l/lectricien "ous (e#an(era toute+ois peut5:tre (e
(onner "otre accor( a"ec l/e#place#ent (e l/ar#oire (e raccor(e#ent oI se trou"eront les (isjoncteurs;8
Joute ralisation (oit parcourir ces trois tapes3 et :tre con(uite (e sorte &ue l/on n*ait ja#ais 7 #ettre en cause les
Philippe Norigeon page 131
PGI, ERP : MASTER CCA
choi oprs lors (es tapes prc(entes8
'a #a.trise (/ou"rage est responsa$le 7 la +ois (e la pro(uction et (e la "ali(ation (u #o(1le #tier 6 pour le #o(1le
(/anal0se3 la responsa$ilit est partage 4 pro(uction par la #a.trise (/?u"re3 "ali(ation par la #a.trise (/ou"rage8
-n+in3 la #a.trise (/?u"re est responsa$le 7 la +ois (e la pro(uction et (e la "ali(ation (u #o(1le techni&ue8
,e (coupage (es rEles (oit :tre tr1s clair (ans l/esprit (e chacun8 Prcisons toute+ois &u/il ne signi+ie pas &u/il eiste
une cloison tanche entre #a.trise (/ou"rage et #a.trise (/?u"re 4 au contraire3 les +lu (/in+or#ation et les
consultations (oi"ent :tre rguliers tout au long (e la (#arche8
D la +in (u processus ci5(essus3 &uan( le #o(1le techni&ue est la$or3 on entre (ans la phase (e ralisation
9("eloppe#ent;3 &ui sera sui"ie (u (ploie#ent3 (e la +or#ation (es utilisateurs3 etc8 ,eci est une autre histoire 6 elle
est i#portante #ais sort (es li#ites (e cette +iche8
+uelques #iges
Signalons les pi1ges (ans les&uels on to#$e par+ois 4
- on sous-estime souvent la difficult de la logistique (e consultation et (e "ali(ation aupr1s (es eperts (u #tier 4 les
ren(eG5"ous sont (i++iciles 7 o$tenir3 les personnes ne sont pas assi(ues3 ou $ien elles ne se sentent pas autorises 7
(onner un a"is parce &ue leur #an(at n/est pas clair3 ou $ien elles sont (sa"oues apr1s l/a"oir (onn3 etc8 'es
(lais peu"ent s/allonger (#esur#ent3 la &ualit (e l/epression (es $esoins peut :tre (outeuse8
- on prsente aux dirigeants des documents dune lourde technicit &ui ne correspon(ent ni 7 leur langage3 ni 7 leurs
proccupations8 F1s lors la "ali(ation pren( $eaucoup (e te#ps3 ou $ien au contraire elle est trop rapi(e et
super+icielle et sera re#ise en cause par la suite 4 un (irigeant ne pourra en e++et ja#ais tolrer &ue l/application ne soit
pas con+or#e 7 la stratgie (e l/entreprise8
- on prend en compte les contraintes techniques de faon trop prcoce8 Nous a"ons "u la succession #o(1le #tier 5
#o(1le (/anal0se 5 #o(1le techni&ue8 'ors&ue l/on +ait le #o(1le #tier3 l/o$jecti+ est (e (onner une $onne epression
(e $esoin3 non (/opti#iser les solutions techni&ues &ui (oi"ent :tre ea#ines ensuite8 <l peut arri"er &ue sous
prtete (e 2 srieu 23 (e 2 rigueur 2 ou encore (e 2 #tho(ologie 23 l/in+or#ati&ue "euille i#poser au #tier (es r1gles
(e #o(lisation anticipant sur les choi 7 raliser (ans le #o(1le (/anal0se ou le #o(1le techni&ue8 Fes choi
techni&ues prcoces (e"ront alors :tre r"iss par le #a.tre (/?u"re3 (/oI tra"ail en (ou$le et perte (e te#ps8
- cloison tanche entre matrise douvrage et matrise duvre 4 #:#e si la #a.trise (/?u"re n/est pas responsa$le (u
#o(1le #tier3 il est utile &ue le #a.tre (/ou"rage la consulte pour s/assurer (e la +aisa$ilit (e ce &u/il en"isage 6 par
ailleurs3 #:#e si le #o(1le techni&ue ne concerne pas le #a.tre (/ou"rage3 il est utile &u/il soit in+or# (e choi &ui ont
pour lui (es cons&uences (irectes 9en ter#es (e per+or#ances3 +ia$ilit etc8;8 'a spcialisation (es rEles ne (oit pas
Philippe Norigeon page 132
PGI, ERP : MASTER CCA
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Philippe Norigeon page 133
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S/itepapers-tec/nologCevaluation-com,
Inte)rate 1ttri<"te 5ana)e$ent:
Pro,e&& 5an"fa,t"rin)
CDC Software
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de la revue Dcision informatique
+ien& "tile& SSS
http://www.commentcamarche.net : pour quelques discussions pertinentes sur le
forum.
http://w ww.guidescomparatifs.com : pour consulter latelier "Solutions ERP/PGI"
et ventuellement tlcharger le guide comparatif.
http://h20229.www2.hp.com/solutions/asset/ : pour un exemple (votre gestion
dquipements informatiques avec les ERP).
http://fr.wikipedia.org : pour larticle intitul "Progiciel de Gestion Intgr".
http://www.01net.com : pour les articles sur le sujet.
http://www.strategie-aims.com : pour les actes de la dernire confrence de
lAIMS Annecy (Association Internationale de Management Stratgique) et tout
particulirement celui dAmel CHAABOUNI, "Implantation dun ERP : antcdents
et consquences" et celui de Pierre-Charles PUPION, "Diffusion des ERP et
comportements mimtiques".
!artin ,a#p$ell5Kell03 Une histoire de lindustrie du logiciel3 Hui$ert 20033 p8 2098
L2M !ichael Na##er et Oa#es ,ha#p03 Re-engineering the Corporation3 Narper Pusiness
19938
Philippe Norigeon page 135
PGI, ERP : MASTER CCA
L3M Quillau#e Penci3 R <ngnierie (u S< 7 $ase (e progiciel S3 con+rence au S#inaire (u clu$
(es #a.tres (/ou"rage (es s0st1#es (/in+or#ation3 25 #ai 20008
+ire a"&&i :
Applications en ligne : 70 % des entreprises en redemandent
Bureautique en mode hberg : pour les entreprises ?
Dveloppements spcifiques contre progiciel : Avanade relance le dbat
Logiciels en ligne : 25 % en 2011 selon le Gartner Group
Applications critiques : 36 % des entreprises en ASP d'ici 2008
Bohin a franchi le pas du tout ASP
Du recrutement la paye : les outils RH s'externalisent
Po"r en &a4oir .l"& :
Nos panoramas d'outils en mode hberg : moteur de recherche pour son site web,
dtection de vulnrabilits, progiciels (PGI, GRC, etc.), paie, recrutement, CRM / GRC, et
mme des services de golocalisation, et des boutiques en ligne.
Philippe Norigeon page 136