Industries Laitieres Et Des Corps Gras
Industries Laitieres Et Des Corps Gras
Industries Laitieres Et Des Corps Gras
Priode de ralisation :
Mai- Juillet 2007
Lindustrie laitire dans le Monde a pour origine premire le lait (essentiellement le lait de vache), matire premire de base. Le premier
stade de transformation est le traitement microbiologique du lait (pasteurisation, strilisation ou uprisation), combin une opration
dcrmage. La pasteurisation constitue le process de base, auquel peuvent se rajouter dautres oprations. Dans cette industrie, la chane
de valeur est compose de 2 stades de transformation : la pasteurisation (lait) et la transformation (produits laitiers).
En Algrie, le produit fabriqu est, en majeure partie, un lait reconstitu en usine. Il peut tre entier (28g/L de matire grasse),
partiellement-crm (15 20g/L de MG) ou crm (0g/L de MG). Ce lait est ensuite conditionn en sachet polypropylne (dure de
conservation plus courte), en bouteille et ttra-pack (dure de conservation plus longue).
Le second stade du processus de fabrication consiste la transformation du lait en produits laitiers :
LBEN et RAIB: Lait pasteuris ferment partiellement crm 10gr/l, et ensemenc avec des ferments,
YAOURT : produit laitier, conditionn en pots ou en bouteille, constitu par du lait ferment obtenu laide de
lensemencement des bactries. Il est tuv ou brass, nature, aromatis ou enrichi aux fruits.
FROMAGES : Produit, ferment ou non, obtenu par coagulation du lait, de la crme, du lait crm ou de leur mlange,
suivie dun gouttage et contenant au moins 23 g de matire sche pour 100 g de produit. Il existe plusieurs catgories :
Fromages fondus : Obtenus partir de ptes presses cuites et non cuites non affines. Ces fromages sont
principalement la crme de gruyre et les fromages pour tartine.
Fromages pte presse cuite et assimils
BEURRE, CREME FRAICHE et SMEN : obtenu par barattage, soit de la crme, soit du lait ou de ses sous-produits, et
suffisamment dbarrass du lait et de leau, par malaxage et lavage
GLACES et SORBETS : Les glaces contiennent du Lait, tandis que les sorbets sont fabriqus base de fruits
Lactivit de fabrication de la margarine fait partie de lindustrie des corps gras, mais le produit est apparent aux produits laitiers, car il
constitue un substitut au beurre.
Des activits connexes (Jus de fruit, Biscuits, Chocolat) sont parfois prises en charge par les entreprises du sous-secteur.
Source ONS (Enqute de consommation 2000/2001); GIPLAIT (capacits de production); POHL/MPPI (capacit du secteur priv); Estimation EDPme (consommation 2004).
Le niveau de consommation a fortement augment. Lenqute de consommation de lONS relative lanne 20002, situe
le niveau de consommation 82,6 Litres/habitant/an.
Pour 2004, ce chiffre se situerait 98 Litres/habitant/an selon nos estimations. Cest un niveau apprciable du point de vue
nutritionnel et un des plus levs de la rgion du Maghreb: 87 litres/hab./an en Tunisie et 50 litres/hab./an au Maroc.
En Europe, ce mme ratio varie entre 200 et 500L, en raison de la forte consommation des produits laitiers,
et notamment de fromages et de yaourts.
Lindustrie de transformation demeure fortement dpendante des importations. Ce constat est corrobor par lanalyse de la
structure des approvisionnements des entreprises du panel EDPme. Cette structure se caractrise parlimportance relative du
poids des matires premires importes pour les diffrentes activits.
Les inputs en provenance du march local concernent essentiellement, le lait cru local, le sucre et les emballages.
Les enqutes de lONS sont ralises chaque dcennie, la dernire remontant 2001. Lenqute porte sur un chantillon Les Enqutes de lONS sont ralises chaque
dcennie, la dernire remontant 2001. Lenqute porte sur un chantillon reprsentatif de plus de 13 000 mnages et se droule sur une anne, afin de saisir les
variations saisonnires de la consommation. Elle permet de mesurer le niveau des dpenses de consommation ainsi leur structure (par dcile de dpense, par CSP, strate
urbaine et rurale, etc.).
INDUSTRIE LAITIERE ET DES CORPS GRAS
EDPme - Edition 2007
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SourcesRapports EDPme (Informations disponibles pour 39 entreprises sur 39 entreprises du sous-secteur adhrentes au programme EDPme)
Le phnomne dimitation des modles de consommation europens, ainsi que limplantation des firmes internationales vont certainement entraner un largissement des gammes offertes, travers les volutions probables suivantes :
Laugmentation de la production de lait de longue conservation de type UHTconditionn en bouteille et en ttra pack;
La poursuite de linnovation dans les yaourts et les crmes desserts, au rythme des innovations europennes;
Laccroissement des varits de fromages, notamment dans les ptes molles et les pates presses.
Ltalement de la consommation des glaces dans lanne.
La ralisation des investissements de dveloppement attendus tient aux conditions suivantes:
Dveloppement de la Distribution. Le systme actuel est domin par des formes artisanales et par la faiblesse de la logistique
du froid, mais tendra voluer vers la grande distribution, ce qui constitue un facteur favorable.
Dveloppement du Marketing dans le sous-secteur.
Politique dappui efficiente des pouvoirs publics, pour la mise niveau des entreprises et le dveloppement de la
production laitire.
Ces entreprises appartiennent aussi bien au secteur priv quau secteur public. Les lments structurants suivants ont t
observs.
- La stratgie naturelle des entreprises prives a t de commencer par limitation de loffre du secteur public pour largir,
par la suite, leurs activits. Cette stratgie procde des tendances observes par ailleurs.
- Les entreprises spcialises dans la fabrication des margarines proposent des gammes larges (tartiner, Ptissire,
feuilletage, etc.). Le segment de la margarine est domin par trois grandes entreprises denvergure nationale: CEVITAL; LA
BELLE; GROUPE BELLAT
- Les fabricants de lait offrent essentiellement du lait pasteuris conditionn en sachet. Certains fabricants ont innov par:
- le conditionnement de lait entier,
- la production du lait UHT. Cest le cas de TCHIN LAIT avec la marque CANDIA, de COLAITAL avec la marque OLAIT, de
CELIA avec la marque CELIA
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Les fabricants de yaourt offrent une gamme trs diversifie en brass, tuv, fruit, boire, mlang au jus, crme
dessert, crme chantilly, etc. Ce segment a connu une forte impulsion par limplantation de DANONE et la franchise de
YOPLAIT. Quelques grandes firmes dominent le march, notamment DANONE et SOUMMAM qui totalisent toutes deux
plus de 50% des parts du march national.
Les fabricants de glaces et sorbets introduisent de grandes innovations au niveau des produits et des emballages.
Cest un secteur qui se dveloppe vite par de nombreuses implantations industrielles. Le march est domin par quelques
entreprises comme PRIMA GLACE, GINI GLACES, ICEBERG.
Divers partenariats de production ont t concrtiss entre des entreprises prives algriennes et des socits
internationales de renom, tels que :
- DANONE/DJURDJURA (leader sur le march des produits laitiers),
- YOPLAIT/GENERAL LAITERIE INDUSTRIE,
- CANDIA/TCHIN LAIT (75% de parts de march du lait UHT),
Dautres formes internationales interviennent directement en Algrie, dans lactivit de Distribution. Cest le
cas du distributeur officiel des produits de NESTLE (GENERAL BEST FOODS) implant Alger.
Etat des lieux des entreprises de lchantillon, rpertories par type de produits
Lgende: Couleur marron
Laiterie EL ENFEL
Laiterie LA BERGERE
Laiterie SOUMMAM sarl
LA MAISON DU LAIT sarl
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Comparativement aux marchs de lEurope (France notamment), la gamme des fromages fabriqus en Algrie reste
troite (Camembert, fromage frais, fromage fondu, pates presses).
On observe une tendance la diversification par le dveloppement de la seconde transformation (produits laitiers)
chez les entreprises de petite et moyenne taille. Les grandes tailles se spcialisent dans la deuxime transformation (yaourt,
crmes glaces).
Quelques entreprises diversifient leur activit, hors secteur laitier, comme les jus ou les biscuits. Cette diversification obit
une logique de rentabilisation des quipements et de similitude des process technologiques mis en uvre (Pasteurisation).
Il est observ une tendance limitation des innovations Produits et Emballage dveloppes en Europe (notamment
les produits alicamenteux de type les light, les biofidus, etc.).
La cration dentreprises continue sa croissance, malgr une relative saturation des capacits dans plusieurs branches. Le secteur
agroalimentaire accuse un lger flchissement avec un taux de croissance de 3,4%, alors que la moyenne nationale est de 5,5%.
Laiterie EL-MANSOURAH
Laiterie SIDI-KHALED
Laiterie EL-EMIR
Laiterie du SAHEL
Laiterie LA SOURCE
Laiterie SIDI-SADA
Laiterie SUD-LAIT
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SourcesRapports
EDPme
(Informations disponibles pour
39 entreprises sur 39 entreprises
du sous-secteur adhrentes au
programme EDPme)
On observe un mouvement marqu de cration dentreprises sur la priode davant 2002. La libralisation
de linvestissement industrielle dans les annes 90 et les mesures dencouragement public (Agence Nationale de
Dveloppement de lInvestissement, Plan National Dveloppement Agricole) ont donn une forte impulsion linvestissement
priv. Le graphique montre une chute partir de 2003 dans les crations du sous-secteur.
Trois facteurs expliquent cette tendance:
La dtrioration des marges de lactivit de fabrication du lait, suite au renchrissement des prix mondiaux de la poudre
de lait;
La relative saturation du march en termes de capacit de transformation;
La rforme du code dinvestissement (ordonnance n01-03 du 20 aot 2001) qui a supprim les avantages lis la phase
exploitation et qui ne rserve ces avantages quaux activits spcifiques ou aux rgions spcifiques, comme le sud ou les
zones enclaves.
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8,4
SourcesRapports EDPme
* Informations disponibles pour 2 entreprises sur 3 entreprises du sous-secteur adhrentes au programme EDPme;
** Informations disponibles pour 25 entreprises sur 36 entreprises du sous-secteur adhrentes au programme EDPme.
Le panel est de taille suffisamment leve et autorise une extrapolation la population des entreprises industrielles
du sous-secteur.
INDUSTRIE LAITIERE ET DES CORPS GRAS
EDPme - Edition 2007
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Source: ONS
La consommation moyenne a fortement augment, enregistrant une croissance de 35% durant la priode 1980/2000.
Cet accroissement sest accompagn dun changement dans la structure de consommation:
Forte progression du lait pasteuris (+224%),
Forte baisse du lait frais (-53%),
Apparition et dveloppement du lait en poudre,
Forte augmentation des produits laitiers (+76%).
Les disponibilits en lait sont estimes, par les sources du Ministre de lAgriculture, plus de 3,23 milliards de litres quivalent lait
en 2004. Les disponibilits comprennent:
Le lait cru (lait de vache, de brebis, de chvres et de chamelles),
Le lait recombin par lindustrie,
Le lait en poudre import.
La production de lait cru tait de lordre de 1,95 milliards de litres la mme priode.
Les disponibilits sont destines essentiellement de la consommation humaine, mais une partie de la production agricole sert
lalimentation des veaux.
Notre estimation par extrapolation, situe la consommation par tte 98litres quivalent lait. Laccroissement de la consommation
par tte se situe surtout au niveau des produits laitiers (yaourt, fromage et glaces). Le Ministre de lAgriculture estime la part des
produits laitiers 26% (19,6% en 2000).
La production nationale de lait cru couvre en grande partie la consommation rurale, une partie de la consommation urbaine
travers le circuit informel et en partie la transformation industrielle (collecte).
Lindustrie de transformation (lait pasteuris, produits drivs) fonctionne essentiellement avec de la poudre de lait (poudre 26g
de matire grasse, poudre 0g de matire grasse, matire grasse anhydre).
La FAO estime que le rtablissement de lquilibre du march ne se fera que vers 2010. Dici l, la pression sur les prix
continuera se faire la hausse. En effet, les politiques de contrle de loffre de lUE et des USA se feront surtout sur la poudre
de lait, activit faible valeur ajoute (VA).
A titre dillustration, la France, plus grand pays producteur de poudre, sest engag rduire sa production hauteur de 15 20%
lhorizon 2015, contre 30% dans les premires annes 2000.
La consultation du site web http://www.maison-du-lait.com/Prodlait/LAIT/Lait1.html nous apprend que:
La production mondiale a t de 622,1 millions de Tonnes de laits en 2004. La France a collect 22,2millions de T de
lait de vache, pour 0,6 million de T de lait de chvre et de brebis.
Les consommations annuelles moyennes de lait (produits drivs non compris) sont les suivantes: Le Franais
consomme 65 litres/an, le Grec 61 l/an, lAnglais 112 l/an, lIrlandais et le Finlandais 152 l/an,
On observe un continuum du modle de consommation algrien, voluant en destination des modles de consommation
nord mditerranens.
Le march des produits laitiers prsente dimportantes perspectives dvolution.
Le modle de consommation du lait et drivs rpond aux caractristiques suivantes:
Le lait est un produit de base dans la ration alimentaire avec un apport nutritionnel essentiel, notamment pour les jeunes
et les personnes vulnrables;
Le lait assure un rle dquilibre social, appuy par une forte politique publique de soutien la consommation;
Les produits laitiers (yaourts, fromage, glaces) sont trs priss par les consommateurs et prsentent une lasticit-revenu,
leve.
Les produits laitiers sont rputs de luxe et assurent un attrait pour les hauts revenus.
Lvolution de la demande globale est fonction des paramtres suivants:
Le taux daccroissement dmographique, encore lev (1,5% par an),
Le taux durbanisation (+ de 5% par an),
Lamlioration du pouvoir dachat (4 7% par an de croissance des dpenses des mnages selon les prvisions du FMI et de
la Banque Mondiale),
Lamlioration de loffre des produits (qualit, innovation, prix).
Ltude POHL/MPPI (2005), a tabli les projections des dpenses per capita suivantes:
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Au niveau de la premire transformation, le march reste domin par les filiales du groupe GIPLAIT (plus de 50% des
parts de march). Ce segment peu rmunrateur intresse peu les entreprises prives. Les filiales publiques travaillent souvent
perte.
Au niveau de la deuxime transformation, le march est domin par quelques firmes de renoms. Ainsi, le march du
yaourt est domin par DANONE et SOUMMAM.
Le march du fromage fondu ( tartiner) est domin par quelques producteur dont BEL.
Le fromage pate presse (de type camembert) est contrl par quatre principaux producteurs (DBK, PATURAGES dALGE RIE;
SIDI SAADA, TIFRA LAIT).
La concurrence internationale demeure limite aux fromages, mais pourrait se dvelopper lavenir en raison du dmantlement
douanier.
Le march est en phase de restructuration et va tendre vers des formes de concentration.
Les oprations de privatisation en cours et les projets dIDE vont acclrer ce mouvement.
Le d veloppement de la grande distribution est un autre facteur favorisant cette tendance.
Les exportations
Les exportations ne constituent pas un objectif pour les entreprises du sous-secteur. Les rares oprations dexportation
sont des opportunits offertes par le march libyen. Ce sont du reste les distributeurs de ce pays qui ont dmarch les fournisseurs
algriens. Ces exportations sont appuyes par les subventions publiques (pris en charge des frais de transport). Ce march ne sest
pas renouvel et les entreprises prfrent se concentrer sur le march local, plus rmunrateur.
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Il ya lieu de noter que le benchmarking avec les entreprises europennes (en particulier franaises), nest pas pertinent en raison
de structures de march trs diffrents. Le lait pasteuris recombin et conditionn en sachet, produit dominant en Algrie,
nexiste pas en Europe. Il en est de mme de la fabrication des produits laitiers partir de la poudre.
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Note mthodologique
Les taux sont calculs partir des donnes contenues dans les dossiers des entreprises du programme. Le dossier diagnostic de la PME donne
la structure des inputs par origine (local et importation). Lestimation tient compte du poids de linput dans le cot matire. Dans les trois cas, la
poudre de lait est prpondrante et explique le taux des inputs imports).
Lactivit de la margarine est la plus dpendante des marchs extrieurs, avec un taux de 90% de matires premires importes;
les inputs imports concernent les matires grasses.
Lactivit de fabrication des glaces et sorbets affiche aussi un taux de dpendance lev, avec 83% des approvisionnements; ces
importations concernent la poudre de lait et les armes.
Lactivit de production du lait de consommation et des produits laitiers, prsente un profil similaire avec un taux de dpendance
de 78%; les intrants imports concernent la Poudre de lait (26% et 0% de matire grasse), la MGLA (matire grasse anhydre), les
ferments, le Cheddar et des fromages de pates presses.
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Gamme Margarine: les entreprises du panel intervenant dans cette activit disposent dune capacit totale de 158T/j mais
ne fabriquent que 33 T/j. .
Gamme Lait et Produits laitiers: les entreprises du panel disposent dune capacit totale de 2.030.000 L/j, avec des capacits
enregistrant une trs vaste amplitude (multiplication par 100).
Les entreprises du panel nenregistrent, cependant, quune production de 1.127.000 L/j. Dans cette gamme de fabrication,
les entreprises publiques restent dominantes par leurs capacits de production (capacit moyenne de 250 000L/j).
Gamme Glaces et sorbets: les trois entreprises du panel disposent dune capacit totale de 52.000 L/J, quils utilisent
hauteur de 48.000 litres/jour.
Ce tableau dmontre une forte amplitude dans les taux de la gamme lait et produits laitiers. Cette dispersion sexplique par
la structure du portefeuille produit des entreprises. Le panel renferme des entreprises spcialises et des entreprises trs
diversifies. Les entreprises diversifies arrivent, gnralement, mieux utiliser leurs capacits
Gamme Margarine: pour les entreprises de cette gamme, le TUC est trs faible (21%), ce qui traduit le faible
positionnement concurrentiel des entreprises du panel, ce march tant domin par les deux leaders
Gamme des Lait et produits laitiers: pour les entreprises de cette gamme, le TUC moyen est relativement lev (67%), ce
qui traduit un positionnement concurrentiel favorable pour les entreprises du panel; les entreprises publiques
concurrentes ont beaucoup perdues de parts de march, notamment dans le segment produits laitiers.
Gamme des sorbets et glaces: pour les entreprises de cette gamme, le TUC moyen est trs lev (93%); ce taux sexplique
par la structure concurrentielle du march, dans laquelle les entreprises industrielles, notamment celles du panel qui sont les
plus importantes du sous-secteur, disposent dun avantage comptitif avr, sur les entreprises plus petites.
Sources GIPLAIT
Le benchmarking avec les entreprises publiques du sous secteur, montre un avantage certain des entreprises prives. Les
entreprises publiques affichent un TUC moyen trs faible (46%), malgr un potentiel de production lev et une plus grande
anciennet dans le march.
21
Le graphique montre la part prpondrante de la rgion Centre qui reprsente 59% des effectifs du sous-secteur, 52% des capacits
de production de lactivit lait et produits laitiers
Le choix de la rgion Centre comme lieu dimplantation des entreprises du sous-secteur sexplique par limportance du march, en
tant que march de consommation et en tant que place de distribution pour le reste du pays.
Le faible poids de la rgion Ouest reviendrait une faible reprsentativit du panel EDPme.
Il est signaler par ailleurs, limportance de la rgion Centre-Est (AKBOU) pour le yaourt. Cette rgion simpose comme la plateforme
commerciale dimportance. Limplantation de ces deux leaders du march du yaourt que sont DANONE et SOUMMAM fait de cette
rgion la premire destination des grossistes.
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04 RESSOURCES HUMAINES
Rpartition par niveau deffectif
Niveaux deffectif des entreprises EDPme du sous secteur
Dans la catgorie des entreprises de taille moyenne ou importante figurent des entreprises dtentrices de marques bien
connues en Algrie linstar des glaciers (Gini Glaces, Prima Glace) et des entreprises du lait et de produits laitiers (Hodna Lait, laiteries
Soummam et Dahra, Djurdjura/Ramdy).
Les fortes parts de march quelles occupent nont pas pu les dtourner de leur choix de technologies de type Labour Intensive. Le
faible cot de la main duvre, ainsi que la facilit de la maintenance sont des facteurs explicatifs de la prfrence de ces entreprises
pour les process peu automatiss.
La typologie des entreprises ainsi prsente dgage des profils diffrencis:
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Le taux dencadrement moyen est de 12% et a tendance diminuer avec la taille. Ce taux demeure faible, compar la moyenne
nationale du secteur public et celui des pays dvelopps. La proportion des excutants est leve refltant des process de production
relativement peu automatiss.
(1) SourceRapports EDPme (Informations disponibles pour 31 entreprises sur 39 entreprises du sous-secteur adhrentes au programme EDPme) (2) Source: AGROPOLIS
MONTPELLIER.
Le niveau dencadrement demeure faible, compar celui du secteur public ou du niveau des entreprises
europennes. Ce niveau sexplique par la faiblesse des fonctions dadministration et de marketing. Ces fonctions sont
souvent peu toffes et prises en charge par le grant. Le personnel dencadrement se trouve essentiellement dans les
fonctions techniques.
SourceRapports EDPme (Informations disponibles pour 35 entreprises sur 39 entreprises du sous-secteur adhrentes au programme EDPme)
La faible proportion dentreprise disposant dun plan de formation et dun plan de dveloppement de la ressource humaine,
sexplique la fois par la faiblesse du management de lentreprise, mais aussi par un march de travail propice au recrutement. Les
entreprises prfrent recourir de nouveaux recrutements plutt qu la formation du personnel en poste.
Le profil dominant des chefs dentreprise est celui dhomme du mtier, avec une proportion de 56% de la population. Ce profil
regroupe des personnes ayant acquis une exprience dentrepreneur ou disposant dune formation technique.
24
SourcesRapports EDPme (Informations disponibles pour 30 entreprises sur 39 entreprises du sous-secteur adhrentes au programme EDPme)
25
Les entreprises du programme dgagent une dominante dun comportement dfensif, avec 58%.
Le poids des activits lait est lorigine dun tel comportement. Cette activit est devenu un segment faible marge et dune
absence de possibilit dextension notable de la consommation, nincitant pas duvrer pour accrotre les parts de march.
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La stratgie commerciale
La stratgie commerciale des entreprises EDPme du sous secteur
Le graphique dgage un comportement de stratgie commerciale offensif +. Ce comportement peut paratre diffrent du
prcdent, mais peut sexpliquer par le contexte concurrentiel du march.
Le march des produits laitiers commence se structurer et adopter les pratiques commerciales des entreprises leader lesquelles
imposent les facteurs cls de succs. Les entreprises du sous-secteur sont obliges de suivre et dappliquer ces pratiques.
On devrait sattendre une forte restructuration du march o la taille critique serait celle qui permettra le financement de
budgets R&D et publicitaire de plus en plus levs.
La Distribution
Le rayon de distribution des produits par les entreprises EDPme
SourcesRapports EDPme (Informations disponibles pour 37 entreprises sur 39 entreprises du sous-secteur adhrentes au programme EDPme)
Ce type de rayon de distribution sexplique par le poids des entreprises fabriquant des yaourts, fromages et glaces dont la
distribution est assure sur une base nationale, contrairement aux laits liquides dont la distribution est rgionale voire mme
locale;
Le march des produits drivs du lait est national, puisque 59% des entreprises interviennent sur lensemble du territoire. Ce
rayonnement est sous-tendu par le dveloppement du transport en froid; les cots unitaires de transport demeurant relativement
faibles.
Pour les margarines et les glaces, le rayonnement sexplique par la concentration des producteurs au niveau des rgions centre.
27
La formule la plus rpandue dans la livraison des produits est celle assure de faon conjointe par le producteur et le distributeurgrossiste (systme mixte). La part des entreprises assurant le transport par les moyens propres est aussi significative (26%). Ainsi, Le
colportage simpose dans le march du sous-secteur comme le facteur cl de succs.
Une grande partie des produits fabriqus dans le sous-secteur sont livrs par les producteurs.
Ainsi, les moyens de transport constituent un investissement important pour les entreprises du sous secteur.
Quelques indications sont donnes sur la situation conomique des entreprises du panel, dautant que le Chiffre dAffaires est
indiqu dans presque tous les dossiers (34 entreprises sur 39). Les indicateurs de rsultats financiers ne sont disponibles que dans
28
SourcesRapports EDPme Informations disponibles pour 34 entreprises sur 39 entreprises du sous-secteur adhrentes au programme EDPme)
Le panel comporte des petites entreprises (moins de 10 millions de DA de CA ) et des grandes entreprises (plus de 1 milliard
de DA de CA).
29
07 QUALITE ET EQUIPEMENTS
Les Equipements et la Technologie
Etat des quipements des entreprises EDPme du sous secteur
La qualit
Niveau de certification-qualit
SourcesRapports EDPme (Informations disponibles pour 39 entreprises sur 39 entreprises du sous-secteur adhrentes au programme EDPme)
Trs peu dentreprises sont engages dans des systmes de certification. Seules 16 entreprises ( 41%) sont engages dans la mise
en place du systme HACCP. Cet engagement est le rsultat des actions de sensibilisation du programme EDPme.
De ce point de vue, les entreprises du sous-secteur accusent un grand retard sur les tendances de lindustrie agroalimentaire
europenne.
30
08 FORCES ET FAIBLESSES
Les forces et faiblesses des entreprises EDPme du sous secteur
(Informations disponibles pour 39 entreprises sur 39 entreprises du sous-secteur adhrentes au programme EDPme)
Une enqute ralise en Tunisie (1999, Etude stratgique du technople agro-alimentaire de Bizerte JL.Rastoin, A. Bencharif )
a dgag les proccupations suivantes des entreprises agroalimentaires tunisiennes. Ltude note, en premier lieu, le poids
important accord lorganisation des relations Agriculture - Industrie alimentaire et au pilotage des productions agricoles. La
seconde priorit concerne lamlioration de la qualit et la normalisation des produits alimentaires. Les autres proccupations
portent sur:
La formation,
La mise niveau et la comptitivit des entreprises,
La recherche et linnovation,
Lexpertise,
Le marketing,
L'information.
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09 PROJETS DINVESTISSEMENTS
SourcesRapports EDPme (Informations disponibles pour 39 entreprises sur 39 entreprises du sous-secteur adhrentes au programme EDPme)
Lexamen des projets dinvestissement des entreprises du panel, dgage une tendance marque: les investissements immatriels
rencontrent plus de suffrages.
La mise en place dun systme de qualit requiert un grand dintrt des entreprises (38%), suivi de lamlioration de lorganisation,
de la formation du personnel et de linformatisation de la gestion.
Ainsi, aprs la priode dinvestissement matriel (quipements de production), les entreprises cherchent amliorer leur
comptitivit par des actions immatrielles de mise niveau.
Il y a lieu de noter limportance de la qualit pour lindustrie alimentaire. Lexigence de la rglementation, mais aussi, les incitations
des programmes de mise niveau font prendre conscience de la ncessit de dvelopper le systme de qualit.
32
33
6 millions de litres de lait cru en 2006, ce qui reprsente plus de 1/5 du volume total annuel de la production rgionale de lait
du secteur public. Les tentatives dlargissement de la gamme de production des laiteries publiques continuent de se heurter,
quant elles, aux difficults de trsorerie et de vtust des quipements qui nautorisent pas le dveloppement dactivits plus
rmunratrices: Yaourts et Produits Laitiers, ainsi que Jus pasteuriss. Les amliorations enregistres restent trop peu significatives,
par rapport lampleur des dficits antrieurs.
Rendements Laitiers
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Les exploitations sont de taille trop faible, pour prtendre une quelconque amlioration. Au moins 87 % des exploitations
ont moins de 7 vaches, le minimum conomique tant de 12 15 vaches, condition toutefois de disposer, aussi, de la superficie
agricole minima ncessaire leur alimentation.
Les rendements de lait de lAlgrie sont nettement trop faibles.
Face aux 4 et 5 Tonnes de lait/vache/an respectivement enregistrs (pour les vaches dites modernes seulement) dans les
wilayates de Stif et de Bejaa on peut aligner les ratios moyens suivantspour lanne 2004: 9 Tonnes aux USA, 8 Tonnes au
Canada, 6 Tonnes en France.
Les taux dvolution des Effectifs, de la Production et des Rendements restent insuffisants. Tous ces indicateurs,
enregistrs sur 5 ans, sont trop bas pour pouvoir esprer une volution significative de la situation court terme.
Cest en 2001 que remonte le dernier recensement gnral en matire de bovins laitiers. Il nexiste pas, en Algrie,
de Heard Book (annuaire des bovins) comme sur la scne internationale. Pour la wilaya de Stif, les chiffres de 2001 sont
priodiquement actualiss sur la base du suivi individualis dun panel de 2.000 vaches laitires relevant de 250 exploitations.
Les taux de collecte de lait cru pour transformation industrielle (10% Stif et 13% Bejaa) sont, eux aussi, trop
faibles. Les pouvoirs publics informs de cette situation, plus des de la production de lait cru sont commercialiss sans
pasteurisation, par des crmiers traditionnels (environ 500 pour la wilaya de Stif ) qui font le ramassage du lait dans des
conditions dhygine restant dterminer et qui excluent, volontairement, toute forme de pasteurisation, mme artisanale car
cela ne permet pas lextraction de beurre.
Il y a risque de transmission ( lhomme) de la brucellose et de la tuberculose lorsque ces maladies touchent le cheptel
bovin, tant entendu que les consquences de la transmission de la brucellose lhomme sont majeures (risque de dcs,
risque de perte de fertilit, ). Le graphique suivant indique la forte volution de la brucellose humaine en Algrie sur les
annes 1997/2006.
La fabrication de Yaourts
Cette activit rpond aux caractristiques gnrales suivantes:
Il sagit dune activit relativement ancienne en Algrie. Les marques Djurdjura et Trfle existent sur le march depuis prs
de 20 ans.
Les deux oprateurs les plus importants, Danone et Soummam, qui sont implants dans la wilaya de Bejaa appartiennent
des propritaires de nature juridique diffrente. Danone est une socit franaise cote en bourse. Soummam est une
entreprise appartenant des propritaires prives. La diffrence de nature de ces propritaires induit des formes et des
contraintes de gestion spcifiques.
Bien que le march paraisse satur, il semblerait daprs un oprateur du sous-secteur, citant les conclusions du cabinet
dexpertise tranger NIELSEN que les ventes de yaourts peuvent encore saccrotre car des demandes additionnelles restent
insatisfaites.
Les ventes de yaourts qui enregistraient une baisse sensible en t restent, depuis 4 ans dj, quasiment linaires durant
toute lanne, le creux de lt ayant disparu depuis lors.
Seule une faible partie de la production (infrieure 10%) fait lobjet dune commercialisation directe au profit
des dtaillants. Le reste transite par des grossistes. Ceux-ci commercialisent aussi les produits de la concurrence et ne sont
nullement des professionnels reconvertis au ngoce du produit, mais de simples dtenteurs de capitaux.
Lintervention des pouvoirs publics en direction du sous-secteur ne parat pas tre perue de faon positive par les
oprateurs privs:
Le soutien de lEtat au prix de la poudre de lait, uniquement lorsquelle est destine la production de lait recombin,
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est considr comme une utopie car trop de possibilits existent pour dtourner, vers dautres fabrications, la poudre de lait qui a t
subventionne.
Lobligation dimpressions concomitantes des dates de fabrication et de premption sur les yaourts a fait lobjet dune dcision
prise par lAdministration, sans consultation des oprateurs et, par voie de consquence, sans information sur les contraintes
techniques de ramnagement des quipements concerns par cette phase dimpression.
Les services publics habilits effectuent les analyses de contrle sanitaires de produits, sans aucune obligation de dlai quant
aux conclusions. Dans certains cas, il arrive ainsi que lAdministration bloque temporairement la vente de certains lots de fabrication,
notifiant ensuite les autorisations de vente la veille de la date de premption, ce qui compromet la vente du lot tout entier.
Au sein du sous-secteur, lactivit de production de yaourt est porteuse de valeur ajoute, de faon plus grande que pour les autres
produits drivs du lait, comme lindique le tableau suivant :
La fabrication de Fromage
Ce sont les fromages en portion qui font lobjet dune demande significative. Les portions de fromage constituent pour les
repas froids, au prix de 5 DA par unit, un produit imbattable pour les bas revenus. Environ une dizaine de producteurs (dont ces 2
gants que sont La Jeune Vache dOran et La Vache qui rit sise Kola se partagent le march.
Laugmentation rapide des prix des intrants affecte ce crneau.
Ainsi le Cheddar qui se ngociait en Dcembre 2006 2.740$/Tonne C&F Alger, est parvenu 3.200$/Tonne C&F Alger durant le
premier trimestre 2007, pour dpasser les 4.000 $/$/Tonne C&F Alger durant le second trimestre.
Cependant, il ny a pas eu daugmentation des prix publics du fromage en portions sur la mme priode. Des artifices techniques
peuvent avoir t utiliss, en remplaant partiellement la matire grasse animale par de la matire grasse vgtale, le Cheddar par de
la poudre de lait, en ayant recours du glifiant, Aucune information structure nest disponible ce sujet.
La Demande en fromage de portions nest pas connue. Evoluant en dents de scie, selon certains producteurs, le march semble
tre lobjet de facteurs saisonniers. Une partie des producteurs approvisionnent le march de faon informelle. La vente se fait aux 2/3
par le biais de grossistes. Dans des rgions spcifiques (Alger, Bejaa, Stif et Constantine) les producteurs alimentent directement les
grandes surfaces et les dtaillants.
La fabrication de Glaces
Il sagit dune activit saisonnire tale sur 4 mois de lanne, seulement. Limportance de cette saison morte rend lexercice de
lactivit particulirement ardu, du fait de la ncessit de couvrir dimportantes charges fixes non saisonnires: chances bancaires,
salaires, .
Deux gros producteurs se partagent les 2/3 du march. Trente autres glaciers se disputent le reste. Les professionnels du secteur
saccordent considrer le march comme satur depuis 2004 dj. Avant cette date, le chiffre daffaires doublait tous les 2 ou 3 ans.
Depuis 3 ou 4 ans, le chiffre daffaires ne connat pas dvolution majeure.
La saisonnalit des ventes revient conjointement aux habitudes de consommation, ainsi qu une ancienne rglementation
coloniale nautorisant, par arrt dpartemental, la vente de glaces que du 15 Mai au 15 Aot. Il semble mme que plusieurs wilayate
continuent de prendre de tels textes, alors que les glaces actuelles sont fabriques sur la base de process autrement plus scuriss
que prcdemment.
Pour ce qui est du risque dangine, il semblerait que les glaces actuelles se distinguent, contrairement ce que lon pense, par
des proprits anti-inflammatoires et antipyrtiques qui rduisent les risques de cette maladie. Elargir le march et promouvoir la
consommation de glaces en hiver en luttant contre des thories aussi communment rpandues ne pourrait se faire quen utilisant
des mdias lourds. Cela aurait t possible, si ce ntait lenvole des tarifs publicitaires de ces organes de presse, par suite de la trs
forte concurrence des oprateurs algriens de tlphonie mobile et, aussi, si la tentative de cration dune association professionnelle
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Source: Calculs sur des Informations recueillies auprs dune entreprise EDPME
Des informations recueillies auprs du premier producteur algrien de lait UHT, il semble que ce produit ne contribue qu
hauteur de 3% de la consommation nationale de lait. Ce produit reste peu connu et ncessite un effort de vulgarisation.
La Demande Nationale actuelle en Lait UHT est estime 80 millions de litres/an. Un seul oprateur national (dtenteur dune
franchise trangre) prend en charge 70% de cette demande, travers une production annuelle de 55 millions de litres en 2006,
pour 45 millions de litres en 2005. Sa capacit de production est de 100 millions de litres/an.
Les producteurs actuels de lait UHT et de produits drivs font face aux lments suivants:
Nivellement annuel des ventes par Tassement du prcdent pic du Ramadhan 2005
Dveloppement mitig des ventes des autres boissons base de lait (chocolat et fraise)
Avnement de nouveau produits chez les limonadiers, jus base de lait, conditionns sous
emballage-verre
Forte augmentation des prix de la poudre de lait sur le march mondial et faible possibilit de reconversion par achat local
de lait cru
La fabrication de Margarine
La fabrication de la margarine se fait base de graisses et dhuiles, principalement produites en Malaisie et en Indonsie. Des
informations recueillies auprs dun producteur de taille moyenne (70 Tonnes/jour de capacits, celles des deux leaders tant
de 700 t/j et de 200 T/j) il ressort que lachat de ces inputs requiert une part importante du chiffre daffaires (entre 70% 80%),
ce qui rend problmatique la forte augmentation actuelle des prix des matires premires, due en partie:
Aux catastrophes naturelles qui ont comprimes les quantits provenant de la Malaisie.
Au dveloppement de la nouvelle Demande en huile de palme et autres produits dorigine vgtale ncessaires la
production nord-amricaine de biocarburants
Les quantits dhuile de palme disponibles en Afrique (Cte dIvoire et Togo) restent, quant elles, peu significatives. Vu la raret
du produit, les prix sont passs de 600$/T en 2006, 850$/T au premier trimestre 2007.
Linexistence dune association des professionnels de la margarine, na pas interdit que des ententes (souvent tacites) se fassent
entre les producteurs : par exemple pour plafonner laugmentation des prix de vente des produits finis 20% malgr la hausse
importante des tarifs des inputs. Relevons ce sujet que la Demande Nationale, totalisant les diffrentes sortes de margarine
produites, dpasse les capacits installes. Ainsi, des observations releves Bejaa et Boumerds, les capacits installes ne sont
utilises en 2007 qu hauteur de 50% environ.
Le recours au crdit commercial est ncessaire pour faciliter les ventes. Au sein de lentreprise visite (50 clientsen
portefeuille pour une production annuelle de 4.000 Tonnes de margarine) des traitements diffrencis sont accords :
INDUSTRIE LAITIERE ET DES CORPS GRAS
EDPme - Edition 2007
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Lait Pasteuris
1 semaine 6C
Lait UHT (Ultra Haute Temprature) 3 mois temprature ambiante
Lait Strilis
6 mois temprature ambiante
Le laboratoire que nous avons rencontr a soulign, notre attention, les lments suivants:
Sur la base des bilans annuels systmatiquement labores pour chaque client, il a t relev chez les producteurs une
nette tendance lamlioration du respect de tous les paramtres de qualit
De grands progrs restent faire, notamment en aval de la production, pour ce qui est du respect de la chane de froid
Aucune disposition lgale noblige les laboratoires communiquer aux pouvoirs publics, les rsultats globaux enregistrs
lchelle du sous-secteur. Les structures de lEtat ne rclament pas non plus ces donnes, mme de faon informelle.
Le Bilan du Contrle Rgional (Stif, BBA, Msila, Bejaa, Jijel) de la Qualit et de la Rpression des Fraudes durant 2006, pour les
activits de production de lait et produits drivs est le suivant.
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1 contrle sur 4 donne lieu recensement dinfraction, de degrs divers qui font, toutes, lobjet de constats administratifs.
Lindice de gravit de ces infractions est de 1 infraction grave sur 26 infractions ou, exprim sur une base totale, de 1 infraction
grave sur 100 contrles.
Tunisie, Egypte) qui avaient mis en place une industrie du lait reconstitu, ont ds le dpart donn un caractre transitoire
celle-ci, poursuivant en permanence leurs efforts de dveloppement dune production de lait cru.
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11 LA MISE A NIVEAU
Remarque importante concernant la dynamique de la filire et lattractivit du programme EDPME :
Les entreprises du sous secteur Industrie laitire et des corps gras adhrentes au programme EDPme ont particip 134 actions
de mise niveau, rparties comme suit :
Source: EDPme
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Quelques adresses
internationalement utiles
La Maison du Lait regroupe les reprsentants nationaux de la
filire laitire
www.maison-du-lait.com
Producteurs laitiers du Canada
www.plaisirslaitiers.ca
Le Guide des mtiers du lait
www.metiersdulait.com