Rapport Ouzzine & Radi
Rapport Ouzzine & Radi
Rapport Ouzzine & Radi
*-*-*-*-*
Ministre des Finances et de la Privatisation
*-*-*-*-*-*-*-*
Administration des Douanes et Impts Indirects
*-*-*-*-*
Centre de Formation Douanire
Stage dobservation
*-*-*-*-*
Sous la direction de :
: Coordinateur du cycle
: Matre de stage
: Tuteur CFD
: Encadrant structure daccueil
Septembre 2010
Ddicace
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2
Remerciement
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Louange Dieu, le trs clment et le trs misricordieux
Nous ne saurions commencer ce rapport sans remercier le tout puissant ALLAH
misricordieux, qui nous a permis deffectuer notre stage au sein du MEAD Timar, des
services extrieurs et des services centraux dans de bonnes conditions et sans difficults
majeures.
Nos remerciements sen vont galement M. Abdelwahab SMINI qui a dploy son
affection et toute son assistance logistique et scientifique pour mener bien cette exprience.
Rsum
e
Le degr dinsertion du Maroc dans lconomie internationale se mesure, entre autres,
travers les flux commerciaux et les investissements raliss par les entreprises nationales et
le cadre Environnemental dans lequel elles voluent.
En effet, lEtat a un rle fondamental jouer, travers ses dpartements ministriels,
notamment en matire damlioration de lenvironnement de lentreprise par la prise de
mesures incitatives de facilitations et de simplifications des procdures administratives
conjugues avec un contrle efficace, garantissant ainsi la ralisation des oprations de
ddouanement dans des conditions favorables optimales.
Ainsi, lAdministration na pas pour seul objectif de faciliter les changes au profit des
oprateurs conomiques et daider les entreprises nationales accrotre leur comptitivit
mais de veiller, en exerant ses prrogatives de contrle assurer lquit fiscale en mettant le
march labri de la concurrence dloyale.
Linspecteur est charg de contrler toutes les oprations de ddouanement ralises
via un support dclaratif, que ce soit au bnfice de lexonration totale ou partielle des droits
et taxes, sous rgimes conomiques en douane, importations soumises taxes intrieures de
consommation, ou lies aux problmes de lorigine et de lvaluation en douane.
Les diffrents types de contrle prconiss par ladministration sont avant, pendant et
aprs le ddouanement des marchandises sont :
Le contrle immdiat sexerce aprs dpt physique des DUM par son tude
documentaire et la vrification physique ou la contre visite des marchandises.
Le contrle diffr :
Le contrle a posteriori a pour but de relever les lacunes de nature rglementaire non
dceles lors des tapes de contrle prcdent et de sassurer de la pertinence des
contrles immdiat et diffr.
La douane a pour mission dassurer galement le contrle des voyageurs ainsi que les
moyens de transport utiliss en vue dassurer la protection de la scurit conomique et
sanitaire du citoyen.
Le double circuit vert et rouge tant un contrle douanier simplifi qui permet aux
services douaniers damliorer la fluidit de passage des voyageurs dans les aroports
Rsum
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Dclaration en dtail, origine, valeur, gestion des comptes, garantie, enqute, contrle
immdiat, contrle posteriori, contrle diffr, taxe intrieure la consommation, magasin
et aire de ddouanement, importation, exportation.
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Ddicace .................................................................................................................................... 2
Remerciment.............................................................................................................................. 3
Rsum ...................................................................................................................................... 4
Mots cls .................................................................................................................................... 5
Table des matires ..................................................................................................................... 6
Annexes ................................................................................................................................... 70
Bibliographie et Webographie ................................................................................................ 77
Introduction gnrale
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Les magasins et aires de ddouanement sont des lieux de stockage de
marchandises nayant pas encore eu une destination douanire, qui peuvent tre cres
aussi bien lintrieur qu lextrieur des enceintes portuaires ou aroportuaires et
qui sont soumis au contrle permanent de ladministration. Les marchandises sont
stockes dans les conditions prvues par la lgislation douanire et ne peuvent faire
l'objet d'aucune manipulation autre que celle destine assurer leur conservation en
l'tat, sans en modifier la prsentation ou les caractristiques.
Les MEAD sont ouverts tout destinataire ou expditeur de marchandises en
provenance ou destination de l'tranger, leur cration sinscrit dans le cadre de
ladaptation des procdures douanires lvolution du commerce international, au
dveloppement de la logistique des transports internationaux.
Dans un premier temps, nous avons effectu notre stage de prformation au
sein du MEAD TIMAR et les diffrents services rgionaux relevant de la Direction
Rgionale de Casablanca. Dans un deuxime temps, nous avons fait la tourne des
services de lAdministration Centrale pour connaitre ses missions et attributions et
lorganisation de ses services centraux.
Ce stage nous a permis de relever une problmatique sur les procdures de
ddouanement et sur les diffrents moyens de contrle. Ainsi, nous avons essay de
rpondre aux questions suivantes : quelles sont les procdures de ddouanement et les
mesures de facilitation mises en place par lADII ? Et quels sont les diffrents types de
contrle prconiss par ladministration avant, pendant et aprs le ddouanement des
marchandises ?
Ce travail est structur de la manire suivante :
La premire partie introduit le contexte gnral de notre rapport, savoir, la
prsentation de lAdministration des Douanes et Impts Indirects, ses missions, ses
attributions et lorganisation des services centraux.
Introduction gnrale
Partie I
Contexte gnral
CHAPITRE
1
:
Prsentation de lADII
I. Historique de la douane :
La douane a t, travers lhistoire, un sujet de proccupation permanente aussi bien pour les
professionnels des secteurs marchands que les crivains et philosophes. Ainsi en rdigeant le
discours sur lhistoire universelle, Ibn Khaldoun avait une conception significative de
linstitution douanire. Selon le philosophe arabe, les dynasties leurs dbuts restaient
fidles au bdouinisme. Elles dpensent peu. Leurs recettes fiscales dpassent largement leurs
dpenses. Mais par la suite, ltat prend les usages de luxe qui vont avec la culture sdentaire.
Ces dpenses augmentent. Les impts ordinaires ny suffisent plus. Le pouvoir doit donc
imaginer de nouvelles recettes. Il les trouve, en frappant les transactions commerciales. Il
peroit des droits sur les chiffres daffaires, dans les marchs, et lentre des marchandises
importes dans les villes.
Pour Montesquieu, l o il y a du commerce, il y a des douanes, lobjet du commerce est
lexportation et limportation des marchandises en faveur de ltat, et lobjet des douanes est
un certain droit sur cette mme exportation et importation, aussi en faveur de ltat.
Dans une lettre du 16 avril 1765, Voltaire utilisa un sens imag de la douane : il me parat,
crivait-il, que la douane des penses est plus svre que celle des fermiers gnraux, et quil
est plus ais de faire passer des toffes en contrebande que de lesprit ou de la raison.
Les rformes coloniales
Par le dveloppement en rgime de la protection consulaire aprs la confrence de Madrid
1860, louverture de lempire chrifien aux courants commerciaux extrieurs suite au trait
anglo marocain de 1856 et la confrence dalgsiras tablissant lgalit conomique entre les
puissances, le Maroc souvra officiellement au commerce international ayant subi de
profondes mutations dans lorganisation administrative et notamment de fonctionnement des
douanes.
La douane marocaine aprs lindpendance
Ds lvnement de lindpendance, lun des premiers soucis du Maroc fut de modifier son
rgime douanier. Ce rgime se caractrisait par lapplication dun tarif douanier et galitaire
dont le taux tait fix 10% au maximum un tarif unique taxant indiffremment matire
premire et biens de consommations, constituait un handicap majeur pour les nouvelles
industries qui se dveloppaient dans un march troit.
En 1957, le Maroc recouvra sa libert tarifaire ; en tablissant un tarif douanier, le
gouvernement marocain redfinissait de nouvelles orientations sa politique douanire.
Les principaux buts viss tait dassurer la protection de lconomie marocaine, augmenter les
ressources de lEtat, maintenir le cot de la vie et surtout affecter le moins possible les
changes commerciaux.
Faire toute proposition et procder toute tude de nature clairer les choix
stratgiques du gouvernement en matire de politique douanire ;
11
III.
La promotion de linvestissement
La protection du consommateur
La protection de lconomie nationale
Lquit fiscale
Recouvrement des recettes douanires
Autres missions.
La promotion de linvestissement
Lintervention de lADII dans la promotion de linvestissement revt plusieurs aspects, dont
en particulier :
Lapplication des dispositions relatives aux avantages fiscaux accords aux
outillages et biens dquipements imports ;
12
13
Rubriques
Droits d'Importation
Taxes Intrieures la consommation (TIC) dont:
* TIC sur produits nergtiques
* TIC sur tabacs manufacturs
* Autres
Taxes sur la Valeur Ajoute (TVA) dont:
* TVA sur produits nergtiques
* Autres
Redevances sur exploitation des phosphates
Redevances gazoduc
Autres Recettes
TOTAL
2003
10 631,5
15 083,5
9 445,0
4 818,6
819,9
14 507,2
2 134,6
12 372,6
626,6
719,5
246,0
41 814,3
2004
11 377,7
14 488,9
8 509,1
5 138,4
841,4
16 827,2
2 288,1
14 539,1
642,4
787,1
245,2
44 368,5
2005
12 384,5
15 201,5
9 001,5
5 344,6
855,4
19 839,9
3 030,6
16 809,3
709,9
1 369,0
253,1
49 757,9
2006
12 314,6
15 681,0
9 201,8
5 616,8
862,4
22 499,5
3 615,5
18 884,0
701,1
1 556,9
260,7
53 013,8
2007
13 385,8
17 314,6
10 159,4
6 132,9
1 022,3
29 023,0
4 013,9
25 009,1
701,5
1 378,8
297,2
62 100,9
2008
13 679,8
18 688,8
10 638,6
6 982,9
1 067,3
35 433,1
5 422,9
30 010,2
62,1
1 748,0
286,6
69 898,4
2009
11 805,6
19 630,5
11 708,1
6 865,0
1 057,4
32 593,6
4 295,5
28 298,1
1 694,6
259,5
65 983,8
Les recettes douanires ont atteint 65.983,8 MDH en 2009, soit une contribution hauteur de
43,4 % dans les recettes fiscales de lEtat. Cette contribution est en hausse depuis 2008 (41,8
%) grce lvolution de la part des recettes de la Taxe sur la Valeur Ajoute (TVA) et des
Taxes Intrieures de Consommation (TIC) dans les recettes fiscales.
Aprs une volution exceptionnelle des recettes douanires enregistre durant les deux
dernires annes (14,8% en moyenne), lanne 2009 a t marque par une correction relative
de 5,6% par rapport 2008 des recettes, induite par la baisse du volume des changes due la
crise conomique et financire mondiale.
Lanalyse du rsultat global des recettes par rubrique budgtaire fait ressortir les lments
suivants :
Le recul de 14% des Droits de Douane (DD). Cette baisse rsulte du processus de
dmantlement tarifaire progressif engag il y a dix ans avec les principaux
partenaires commerciaux du Maroc. La part des droits de douane dans les recettes
douanires globales a accus un recul de 1,8 point puisquelle sest situe 17,9%
en 2009 contre 19,7% en 2008. En 1999, cette part tait de 35,9 %.
La poursuite du processus de rforme tarifaire qui a conduit lapplication dun
taux maximal de 35% pour les droits de douane en 2009 au lieu de 40% en 2008.
Le ralentissement des importations dans un contexte de crise financire et
conomique mondiale induisant le flchissement des cours internationaux des
matires premires et partant la baisse de la valeur globale des importations ainsi
que la diminution des quantits importes. Cette situation a galement entran la
baisse des recettes de la TVA de 8% en 2009.
Laccroissement des quantits de produits ptroliers imports, notamment le gasoil
dont les importations ont augment de 98,5% en 2009. Cette volution sest
traduite par une augmentation des recettes perues au titre des TIC de 5% par
14
rapport lanne dernire, dont la part la plus importante est issue de la taxation
des produits nergtiques.
Ces recettes ont constitu 29,8% des recettes globales en 2009 contre 26,7% en
2008.
La suppression de la redevance sur lexploitation des phosphates (Loi de finances
n40-08 pour lanne budgtaire 2009) : les recettes au titre de cette redevance
nont pas dpass 63 MDH en 2009, alors quelles avoisinaient les 700 MDH
pendant les trois dernires annes.
Les recettes douanires globales enregistres au cours de lanne 2009 ont affich une baisse
de 5,6% par rapport celles ralises au cours de lanne 2008. Cette baisse est imputable la
mauvaise performance enregistre au niveau de la taxe sur la valeur ajoute (-8,0%) et du
droit dimportation (-13,7%).
Par contre, les taxes intrieures de consommation ont augment de 5,0%. Rapportes aux
prvisions de la loi de finances pour lanne 2009, ces recettes ont atteint 94,2%. Cet cart
sexplique essentiellement par la ralisation des prvisions de la TVA hauteur de 86,5%
seulement.
Autres missions
Mission scuritaire ;
Contribution la protection du patrimoine culturel national et de lenvironnement ;
Contribution la scurisation de la chane logistique internationale (mise en uvre
du cadre des normes) ;
Mission sociale ; ...
Certes, lAdministration des Douanes et Impts Indirects a un rle important dans la
protection du consommateur et de lconomie nationale. De nouvelles missions sont alors
apparues tel la mission scuritaire, la protection de la proprit intellectuelle, la lutte contre la
contrefaon et le blanchiment, , etc. dans le chapitre suivant nous prsenterons
lorganisation des services centraux.
15
CHAPITRE
2
Organisation des services
centraux
Ce chapitre rsume les missions des services centraux
de lAdministration des Douanes et Impts Indirects.
En effet, les services centraux sont constitus de quatre
Directions et dune Division de lAudit et de linspection ;
Les services centraux sont constitus de quatre Directions et dune Division de lAudit et de
linspection. Cette dernire est rattache directement au Directeur gnral de lAdministration
des Douanes et Impts Indirects. Le schma de lorganisation centrale est prsent dans
lannexe 1.
Ces quatre directions sont :
direction des tudes et de la coopration internationale ;
direction de la facilitation et de linformatique ;
direction de la prvention et du contentieux ;
direction des ressources et de la programmation.
17
La transformation :
Lexportation temporaire pour perfectionnement passif (ATPP)
Ce rgime permet lexportation provisoire en suspension des droits et taxes, des produit et
marchandises dorigine Marocaine, nationaliss par le paiement des droits et taxes
dimportation ou imports en admission temporaire et ce dans le but de recevoir une
ouvraison ou une transformation ltranger avant rimportation.
Transformation sous douane :
Cest un rgime permettant limportation, en suspension des droits et taxes, de marchandises
pour les faire subir des oprations, qui en modifient lespce ou ltat en vue de mettre la
consommation, dans les conditions fixes larticle 163 du code de douane, le rsultat de ces
oprations.
Ladmission temporaire pour perfectionnement actif : (ATPA)
Cest le rgime le plus utilis par les entreprises exportatrices marocaines, en raison de la
dynamisation des activits de sous-traitance.
LATPA permet limportation en suspension des droits et taxes qui leur sont applicables et en
suspension des restrictions dentre ou de sortie, des marchandises destines recevoir une
transformation, une ouvraison ou un complment de main duvre les produits
compensateurs obtenus aprs fabrications doivent tre, sauf drogation de LADII, exports
ou constitus en entrepts de stockage avant lexpiration du dlai prvu larticle 137 du
code des douanes Marocain.
Utilisation :
Admission temporaire :
Dfinition : Ce rgime permet dintroduire sur le territoire assujetti en suspension de droits et
taxes :
- les objets apports par des personnes ayant leur rsidence habituelle ltranger venant
sjourner temporairement au Maroc ;
- des marchandises et produits divers tel que :
matriels restants proprit trangre, destines la ralisation de travaux dune dure limite
ou une utilisation occasionnelle des fins industrielles emballages, contenants et leurs
accessoires ;Matriels professionnels et animaux ;Echantillon et model ;Marchandises
destines tre prsentes ou utilises dans le cadre de manifestations commerciales ou
autres ;Objets pour essais et expriences ;Matriels professionnels et animaux ;Cadres et
conteneurs :Vhicules usage commercial utilis en TIR.
Exportation temporaire :
Le rgime dexportation temporaire permet la sortie de marchandises devant sjourner
ltranger en suspension des droits et taxes ; la rimportation doit tre effectue lidentique.
La dure de lexportation temporaire est limite 6 mois.
La circulation :
Le rgime de transit :
Cest un rgime permettant le transport des marchandises sous douane dun bureau ou dun
entrept de douane un autre bureau ou un autre bureau ou un autre entrept de douane.
Les marchandises transportes bnficient de la suspension des droits et taxes, des
prohibitions et restrictions normalement applicables.
18
19
20
21
2. Service de la Nomenclature :
Le domaine dintervention du service de la nomenclature se voie dans :
Le rglement des litiges ;
La demande davis de classement ;
Laide aux autres structures ;
Lamendement concernant le systme harmonis ;
La nomenclature peut tre modifie suite lajout, lapparition, le groupement,
lclatement ou la suppression de nouveaux produits.
III.2
Division des Etudes :
La division des tudes soccupe quand elle, de la fiscalit pratique. Elle se compose de
trois services :
1. Service des Etudes Tarifaires :
Ce service est charg principalement llaboration des textes relatifs la matire fiscale en
termes de droit dimportation DI, la taxe intrieure la consommation TIC, la taxe sur la
valeur ajoute TVA, les mesures tarifaires intgrer dans la loi des finances et les autres
droits et taxes concourus aux autres administrations.
2. Service des Etudes Lgislatives et Rglementaires :
Ce service a une vocation juridique car il gre tout texte rglementaire projet de loi caractre
douanier. Cependant, il contrle le fond et la forme du texte.
Le service des tudes lgislatives et rglementaires dispose de 3 bureaux :
Bureau de lgislation douanire ;
Bureau de rglementations ;
Bureau des transitaires.
22
IV.
23
Laction sociale ;
La formation du personnel douanier :
La politique de formation adopte par ladministration repose sur deux types de formation :
Une formation de base ayant pour objet de doter les stagiaires de connaissances
gnrales thoriques et pratiques sur toutes les composantes de lenvironnement
douanier.
Une formation continue ayant pour objet damliorer la polyvalence des agents et
dattnuer la vulnrabilit des services.
Par ailleurs, dans le cadre de la politique de dconcentration et de rgionalisation de la
formation, chaque Direction Rgionale ralise son propre plan de formation qui vise
satisfaire les besoins collectifs de formation.
IV.2 Division de la Communication et de lInformation :
Elle est charge de :
La gestion dinformation ;
La communication ;
La diffusion des notes administratives ;
La rservation des revus de presse ;
La gestion dinformation ;
Linternet et lintranet ;
Lvaluation priodique de ladministration ;
Llaboration dune stratgie de ladministration dans 5 ans ;
La programmation stratgique de ladministration dans laccompagnement du plan
de gouvernement ;
La programmation oprationnelle de ladministration dans le suivi des recettes de
lordonnancement ;
Le contrle de la gestion.
IV.3 Division du budget et des Equipements :
La Division du Budget et des Equipements offre les moyens de financement et de
fonctionnement du personnel douanier. Elle se compose de cinq services :
1. Service des quipements et des fournitures :
Ce service se charge dassurer les quipements et les fournitures ncessaires pour le bon
fonctionnement de ladministration. Ce service fabrique les fournitures pour le personnel
douanier et vend lexcdant.
2. Service de la gestion du patrimoine :
Ce service se charge de tout ce qui est patrimoine immobilier notamment la construction, la
rparation, la peinture, la plomberie, , des btiments administratifs.
3. Service du budget :
Ce service gre les prvisions budgtaires et assure le suivi et lvaluation de lexcution
budgtaire. En effet, ce service se charge de la collecte de tous les besoins services pour
dgager lenveloppe budgtaire ncessaire afin de la valider avec lhirarchie pour ensuite
24
lenvoyer au ministre puis la ngocier pour arrter un budget provisoire. Ce dernier est
prsent devant le conseil de gouvernement, le conseil des ministres et le parlement. Une fois
approuv par SM le roi, ce budget devient dfinitif et peut tre excut.
Ce service se charge galement des marchs publiques, de llaboration des cahiers de
charges CPS, de lexamen, de la signature du contrat et de lenvoi au trsor pour VISA. Une
fois avis, le service suit du march doffre et rend compte lhirarchie.
4. Service de centralisation et suivie de recouvrement :
Les receveurs centralisent mensuellement les recettes qui collectent dans ce service. Ce
service gre galement des marchandises saisies et assure laccompagnement des
ordonnateurs en matire de suivi de gestion et laccompagnement des receveurs en matire de
recouvrement des recettes.
5. Service de la reprographie :
Ce service assure lappui logistique ladministration. Ce service se charge galement de
lachat des tenues pour le personnel actif, de lachat des gravures pour la garantie et de la
gestion des voitures de service.
Il savre que la Direction des Ressources et de la Programmation gre la gestion
administrative et sociale du personnel douanier et assure sa formation.
Une question se pose : qui contrle le fonctionnement de ces quatre directions ?
La rponse est dans le point qui suit.
25
Nous avons prsent lADII, un bref aperu sur son historique, ses attributions, ses missions
et lorganisation de ses services centraux. La partie suivante prsente le MEAD Timar et les
procdures de ddouanement limport et lexport.
26
Partie II
Procdures de ddouanement au
sein du MEAD Timar
CHAPITRE
3
Prsentation de Timar
Ce chapitre prsente lorganisme accueil : le MEAD
Timar.
En effet, nous prsenterons lentreprise Timar, son
historique, son organigramme et ses activits
TIMAR du haut de ses 30 ans dexprience a su se faire sa place dans le monde du transport,
du transit et de la logistique. Pour rsumer la situation de TIMAR dans son environnement,
les dtails concernant lentreprise seront prsents comme suit : dabord la fiche signaltique,
ensuite son historique, puis son organigramme, aprs ses activits de TIMAR et enfin une
analyse S.W.O.T.
I. Fiche signaltique :
Prsident:
Administrateur Directeur Gnral:
Responsable Financier :
Sige Social :
Tlphone :
Fax :
Site Internet :
Commissaires aux Comptes :
Personne(s) contacter par les actionnaires :
Adresse mail-contact
Secteur d'Activit :
Capital Social :
Effectif humain :
MEAD :
2001 : Absorption des socits, MARSA logistique, Maghreb service group et UTM
par TIMAR ;
29
III.
Organigramme de Timar :
30
IV.
Activits de Timar :
Pour mieux comprendre comment se situe TIMAR dans le monde de la logistique voici les
offres de TIMAR en trois catgories. Tout dabord le transport international puis la logistique
de distribution et enfin le transit.
Routier
TRANSPORT
Maritime
Air
% C.A
57%
4%
9%
Positionnement
Top 5
Principaux Concurrents
Top 10
Graveleau, M&M,
SCAC
Janismar,
Sonatrans
TST, Globex-Fedex,
ACX
Moyens Humains
61 + intrim
Surface couverte
250 M2 MEAD
Cette activit est lactivit principale de TIMAR mais il ne faut pas ngliger ses autres
activits. Passons donc lactivit de Logistique de distribution.
IV.2 Logistique :
Lhistoire des transports en France a montr que : une entreprise de transport qui nintgre pas
des solutions logistiques, disparaissait invitablement. TIMAR a trs bien compris ce concept
et sy est adapt tant du point de vu des MEAD que de la logistique de distribution.
Parce que les besoins des clients ne sarrtent pas simplement au transport, TIMAR a
diversifi son offre pour offrir ses clients des solutions adaptes leurs besoins. Tel que :
31
Rception de marchandises ;
Prparation de commande ;
Conditionnement et emballage ;
Facturation ;
Grce son entrept priv particulier sous douane, TIMAR peut offrir la possibilit des
entreprises non rsidentes de stocker sous certaines conditions leurs marchandises dans ses
entrept pour leur viter des ruptures de stock ou pour grouper leurs envois, rduire leurs
cots de transport et mettre tout moment leurs marchandises disposition de leurs clients.
% C.A
Positionnement
Principaux Concurrents
Moyens Humains
Surface couverte
11%
Top 3
Excel, Albatros, Godis
10 + intrim
1 500 M2 + 500 M2 sous douane
IV.3 Transit :
Commissionnaire en douane, agrment no 1177, TIMAR est habilit effectuer toutes les
oprations douanires pour le compte de ses clients et ce dans ses propres bureaux de transit
comme dans tous ceux du royaume du Maroc.
A limport comme lexport, TIMAR organise des dparts en groupage hebdomadaire et bi
hebdomadaires. Tous les tracteurs de TIMAR sont quips de systme GPRS permettant leur
go-localisation.
Grace son agence sur laroport Mohamed V, avec un magasin sous douane Ddi, TIMAR
dispose dun service de fret arien lexport comme limport sur les principaux aroports
du monde.
La prsence continue des douaniers sur les aires de transit agres de TIMAR garantit une
scurit accrue pour la marchandise limport comme lexport, facilite et acclre les
procdures douanires par une centralisation sur un seul et mme site les formalits de
transport et transit.
32
En plus deffectuer toutes les oprations douanires pour ses clients, TIMAR est prsente en
amont. Ds la demande de cotation les conseillers de TIMAR sont la disposition du client
pour toutes les formalits pralables telles que la dfinition de la marchandise et lattribution
de la bonne nomenclature la marchandise, dfinir le rgime douanier applicable et assister le
client dans toutes les formalits a caractre technique. A travers le tableau suivant vous aurez
une vision plus claire de la part de lactivit de transit chez TIMAR.
% C.A
Positionnement
Principaux Concurrents
Moyens Humains
19%
Top 10
Espace transit, Trust, AGTT
25
V. Analyse S.W.O.T. :
Forces
Diversification des services ;
Faiblesses
Recouvrement difficile ;
Introduction en bourse.
Opportunits
Assouplissement de la rglementation
douanire ;
Emergence de nouveau secteur de
dlocalisation ;
La mondialisation.
de place.
Menaces
Durcissement de la
Rglementation
bancaire ;
Arrive de nouveaux concurrents qui a
entran une baisse des prix sur le
march ;
Clandestin et drogue ;
Difficult du secteur textile.
En analysant le tableau on remarque quil comporte une quasi galit entre les opportunits et
les menaces ce qui montre que la situation de TIMAR est stable. Et que des dcisions peuvent
tre prises dans le sens dun dveloppement de lentreprise, tout en restant prudent et en
composant avec les menaces de lenvironnement.
La mondialisation, mergence de nouveaux secteurs forte dlocalisation ce sont autant de
facteurs qui font que le transport est et restera un march porteur, le fait que la concurrence
soit trs forte est compens par un march en pleine croissance malgr les difficults du
secteur textile.
Le secteur en lui-mme a ses particularits la rglementation douanire a tendance
sassouplir sur le plan des procdures et des tarifs ce qui permet TIMAR entre autre
damliorer sa qualit de service. Dun autre cot le systme bancaire a tendance durcir ses
33
procdures ce qui narrange pas les choses particulirement pour les ddouanements et enfin
une particularit trs spciale, la drogue et les clandestins certains trafiquants essayent
dutiliser les camions quils peuvent pour faire passer ce quils veulent lorsquils en utilisent
un linsu du transporteur et quils se font prendre le transporteur paye galement les pots
casss.
Lintroduction en bourse de TIMAR est son plus grand point fort car elle va permettre
TIMAR de drainer les fonds ncessaires son dveloppement, pour la mise en place dune
nouvelle plate forme dans quelque mois.
Pour conclure TIMAR a peu de faiblesse car la nouvelle plate forme de ddouanement sera
bientt en place et a entre les mains des moyens lui permettant de fournir un service de qualit
ce qui devrait lui permettre de bien grer les menaces et opportunits qui sont de nombre
peu prs gal. Donc TIMAR est en bonne position sur le march.
Une question se pose : quelles sont les procdures de ddouanement au
sein du MEAD Timar ?
La rponse est dans le chapitre qui suit.
34
CHAPITRE
4
:
Procdures de ddouanement
au MEAD Timar
Ce chapitre traite les procdures de ddouanement au sein du
magasin et aire de ddouanement Timar.
Notre sjour au sein du magasin et aire de ddouanement Timar nous a permis de nous
familiariser avec les procdures de ddouanement limport et lexport.
Dans un premier temps nous driverons les procdures de ddouanement limport et dans un
deuxime temps lexport.
A- Les procdures de ddouanement au sein du M.E.A.D limportation
Thoriquement, le transitaire souscrit en premier lieu un acquit--caution de transit. Cette
souscription dispense le transitaire de la caution dj garantie par la soumission gnrale
souscrite par lexploitant de TIMAR .
Ensuite, lagent douanier identifie le moyen de transport et appose les scells lorsque ce
dernier est susceptible dtre plomb.
37
IV.
Etude documentaire :
Pour accorder une main leve il faut dabord procder un contrle de documents : dabord
un contrle physique de documents et ensuite un contrle immediat sur le systme BADR.
Le contrle documentaire porte sur la conformit de la dclaration en dtail avec les
prescriptions lgales et rglementaires, en dautres termes, il permet lapprciation des
nonciations dclaratives et des documents annexs en constituant la premire phase de la
vrification dite : contrle immdiat .
Cest ainsi quil procde la vrification de :
caution ;
date darrive ;
timbre ;
liste de colisage (nombre de colis, poids net, poids brut, ) ;
bon dlivrer ;
lespce tarifaire ;
lorigine ;
la valeur (taux de change, incoterm) ;
Eventuellement les documents annexs (certificats sanitaires ou phytosanitaire).
Il faut donc comparer la valeur dclare par rapport au montant factur, taux de change, fret et
lassurance.
Lassurance ne peut tre inferieur 0,3% * (montant factur * Taux de change + fret)
A la lumire de cette tude documentaire, linspecteur dcide le maintien ou la reslection de
la dcision gnre par la slectivit du systme BADR. Il appose sur le corps de la
dclaration la mention : tude documentaire effectue puis linscrit sur le systme BADR.
38
VI.
Enlvement de la marchandise :
Lautorisation denlvement des marchandises est subordonne au paiement ou la garantie
des droits et taxes dus (crdit denlvement, consignation ou cautionnement).
Le dclarant se prsente au service muni de lexemplaire B.A.E. joint soit :
dune quittance dans le cas du paiement au comptant ou par obligation cautionne ;
dune quittance de consignation.
Ensuite, lagent douanier contrle les indications reprises sur les documents produits et annote
lexemplaire B.A.E. de la mention : vu quittance n , et procde lapurement sur
systme.
Le dclarant disposant ainsi du B.A.E. se prsente auprs du magasinier qui, son tour, tablit
le bon de sortie en quatre exemplaires : un volet blanc pour la douane, un volet vert pour le
redevable, un volet rose pour le transporteur et un volet jaune destin aux archives.
Lexemplaire douane annex lexemplaire BAE est prsent lagent qui procde :
la vrification de lexistence de la main leve pour les marchandises avant ecor de
marchandises ;
lecor de marchandise sur le systme BADR ;
le dnombrement et le contrle des colis avant autorisation de leur chargement sur
le moyen de transport ;
la confirmation de la sortie des marchandises par lapurement du contre ecor sur le
systme BADR
la prise en charge manuelle dans un registre des sorties ;
larchivage des BAE et des bons de sortie.
39
Reporter le nombre et le numro de la pince des scells apposs ainsi que les
rfrences didentification de lunit de transport sur le BAE ;
Plombage de lunit de transport ;
Validation de ltude dans le systme Badr ;
Archivages des exemplaires B.A.E ;
Transmission des dclarations au service du contrle diffr.
Certes, le ddouanement des marchandises repose sur le contrle immdiat de la dclaration
en dtail et des documents annexs.
Dautres contrles sont effectus aux services extrieurs, que nous prsenterons dans la partie
suivante.
40
Partie III
Services rgionaux
CHAPITRE
5
Prsentation des services
rgionaux
Ce chapitre prsente les diffrents services rgionaux
que nous avons visits.
Ces services sont : les services o la dclaration en
dtail atterrit pour une Enqute, un Contrle Diffr, un
Contrle Posteriori, une estimation de la Valeur ou pour
rgulariser les droits et taxes exigibles ; le Service de la
Garantie ; les autres services rgionaux ; la Subdivision des
Brigades ; le Service du Contentieux et le volet des voyageurs
larriv et au dpart.
Le processus de ddouanement ne dpend pas uniquement des inspecteurs des MEAD mais il
fait appel galement aux les diffrents services rgionaux.
Nous prsentons dans ce chapitres les diffrents services rgionaux, relevant de la Direction
Rgionale de Casablanca, que nous avons visits, savoir, les services o la dclaration en
dtail atterrit pour une Enqute, un Contrle Diffr, un Contrle Posteriori, une estimation
de la Valeur ou pour rgulariser les droits et taxes exigibles tel le Service des Recettes et le
Service des Impts Indirects principalement la Taxe Intrieure la Consommation ; le Service
de la Garantie ; les autres services rgionaux tel le Service de la Gestion des Ressources
Humaines et Matrielles, le Service dAccueil dOrientation et du Systme Informatique et le
Service Rgional dAudit et dInspection ; la Subdivision des Brigades ; le Service du
Contentieux et le volet des voyageurs larriv et au dpart. Le schma de lorganisation de la
Direction Rgionale de Casablanca est prsent dans lannexe 2.
I. Service de la valeur :
Le service valeur reprsente un axe principal de la douane, vu lintrt fiscal, conomique et
statistique que revte la valeur en tant que base de taxation.
Le service reoit les dclarations des inspecteurs des MEAD. Ces dclarations sont prsentes
dans des enveloppes fermes et cachetes. Elles concernent les articles sans paiement, le
matriel doccasion, les articles sensibles tels le tissu, le caf, les produits dorigine chine
et en gnral, les marchandises suspicieuses de valeur selon lapprciation de linspecteur.
Le service de la valeur se charge de lanalyse de ces DUM remises en vue dune apprciation
de la valeur des marchandises dclare par le biais du contrle des diffrents documents
annexs la DUM savoir : facture, note de colisage par lapprciation des chantillons de
marchandises et aussi par la consultation des diffrents sources dinformation dont dispose le
service telles les archives des oprations prcdentes, les base de donnes de cotation
internationale tablie par les associations professionnelles des importateurs, les indicateurs
dapprciation ... etc.
En cas de constatation danomalies, le service convoque loprateur pour produire les
justificatifs ncessaires servant soit convaincre le service de la valeur dclare ou
reconstituer une nouvelle valeur en respectant lordre hirarchique des mthodes dvaluation.
En gnral, la mthode de substitution la plus utilise au service est la mthode du dernier
recours.
En cas de redressement de la valeur, lacceptation crite de loprateur au corps de la DUM
est obligatoire.
Pour les marchandises saisies, il existe une liste dapprciation des prix part, diffrente de
celle des marchandises de rgime conomique.
Aprs tude de la valeur, le responsable renvois linspecteur du MEAD la DUM contenant
son jugement de la valeur dans une enveloppe ferme et cachete et lenregistre dans le
registre de correspondance dpart.
43
Le contrle des oprations administratives est effectu par l'intermdiaire des corps de
contrle de l'Administration des Douanes placs sous les ordres du Directeur Gnral ainsi
que par l'Inspection Gnrale des Finances. Les Receveurs des Douanes, les Trsoriers de
rattachement et le Trsorier Gnral exercent leurs contrles sur les ordres de paiement et les
ordres de recettes qu'ils reoivent.
Le contrle des oprations comptables des Recettes des Douanes et Impts Indirects est
assur par le Trsorier Gnral, son corps de contrle, les Trsoriers de rattachement, par les
corps de contrle du service des Douanes ainsi que par l'Inspection Gnrale des Finances.
44
Le Receveur des Douanes est soumis au contrle juridictionnel de la Cour des Comptes
laquelle il doit rendre compte de sa gestion en lui prsentant son compte de gestion ainsi que
les pices justificatives qui s'y rapportent.
Le schma suivant retrace les rles de lOrdonnateur-Liquidateur et du Receveur des
Douanes.
La Recette des douanes est place sous lautorit dun receveur des douanes qui a la qualit
dun comptable public. Ce dernier est charg de contrler les ordres de recette quil reoit de
son collgue ordonnateur, les prendre en charge dans sa comptabilit et assurer leur
recouvrement par toutes les vies de droit. Lmission du titre de recette consiste un ordre de
recouvrement des droits et taxes pour le receveur.
II.2
La mise en recouvrement :
La mise en recouvrement rsulte de lmission dun ordre de recette envoy au receveur des
douanes et impt indirects.
Cet ordre de recette est constitu par lexemplaire original de la dclaration en douane sur
lequel est appose la mention A RECOUVRER , ou par un titre comportant la liquidation
des droits percevoir.
Les ordres de recette noncent le calcul des droits percevoir les noms, qualit, adresse du
dbiteur, et limputation budgtaire et comptable.
Les ordres de recette sont rcapituls sur des bordereaux dmission numrots dans une srie
ininterrompue. Ces bordereaux sont arrts journellement, avec report des antrieurs du mois
en cours, et adresss au receveur pour recouvrement.
Le dernier bordereau du mois doit comporter le report des totaux cumuls des lois prcdents.
II.3
Le recouvrement :
Ce service a comme tche principale la poursuite des redevables qui nont pas honor le
paiement des droits et taxes de leurs marchandises.
45
Aprs lenvoi dun dernier avis sans frais (DASF), le redevable dispose dun dlai de 20 jours
pour se prsenter au service pour rgulariser sa situation. Sinon, le service procde au
recouvrement forc dont les actes sont engags dans lordre ci-aprs :
Le commandement
La saisie
La vente
En ce qui concerne le recouvrement des droits et taxes, les bordereaux dmission
accompagns des ordres de recette sont transmis au receveur tous les jours. En particulier, en
fin danne, cette transmission doit tre faite de manire prendre en charge dans la
comptabilit tous les bordereaux mis.
Tous les ordres de recettes doivent tre contrls par le receveur des douanes conformment
aux dispositions de larticle 10 du dcret royal du 10 Moharrem 1387(21 Avril 1967) portant
rglement gnral de comptabilit publique.
Les ordres de recette non accepts par le receveur sont renvoys lordonnateur liquidateur
lappui dune note de rejet motiv.
Le receveur procde la prise en charge des droits recouvrer en tenant compte de la
catgorie des bordereaux des 1re et 2me catgories est pris en recette en comptabilit, en
crditant les comptes de recette intresss et en dbitant, soit le compte 81-46 DROITS A
RECOUVRER (pour la 1re catgorie), soit le compte11-16 CREDIT
DENLEVEMENT (pour la 2me catgorie). Tandis que les bordereaux de 3me catgorie
et ceux de crdit administratif sont pris en charge sans criture comptable sur des registres de
surveillance ouverts cet effet (mode. D33-D34) ; la prise en recette comptable nest
effectue, dans ce cas, quau moment du paiement.
Les recettes sont ralises par versement despces, par remise de chque bancaires, par
versement ou virement au compte courent postal ouvert au nom du comptable public ou, dans
les cas prvus par les lois et rglements, par remise dobligations cautionnes.
Cependant, le service de la recette est compos de plusieurs bureaux dont chacun remplit une
tche bien dfinie.
II.4
La gestion du portefeuille :
Ce service reoit les bordereaux dmission du service ordonnancement avec les ordres de
recette correspondants.
Il se charge dinscrire les dates dchance sur les ordres de recette ainsi que leur classement
par oprateur en attendant leur paiement.
Lorsque le redevable se prsente pour le paiement des droits et taxes dus, le service prsente
lordre de recette concern au caissier puis barre la ligne de cet ordre de recette sur le
bordereau dmission.
Il existe trois catgories de bordereau dmission selon le mode de paiement:
46
La caisse :
Aprs avoir reu les ordres de recette du bureau gestion du portefeuille et quand le
redevable est prsent pour payer les droits et taxes exigibles, le caissier procde la
vrification des calculs des droits et taxes puis au recouvrement tout en vrifiant le mode de
paiement prsent.
Si aprs vrification une faute de calcul est dtecte, lordre de recette concern fait lobjet
dune note de rejet adresse au service ordonnancement.
47
Les conditions doctroi et les procdures de comptabilisation sont prsentes dans lannexe 3.
II.7
Les bordereaux dmission dont les ordres de recette ont fait lobjet dun paiement des droits
et taxes sont classs par leur date de paiement.
Ces bordereaux dmission sont ensuite envoys la cour des comptes tous les trimestres
pour contrle et archivage.
II.8
La comptabilit :
III.
Service de la garantie
Les objets en mtaux prcieux fabriques localement doivent tre prsents au bureau de la
garantie du ressort accompagnes dune dclaration des objets de platine, dor ou dargent
prsents a lessai et la marque.
Les fabricants ou leurs mandataires se prsentent au guichet de la rception. Ils mettent leurs
ouvrages dans une boite en bois fournie par lAdministration et dposent la dclaration avec
les ouvrages. Un contre pesage est effectue pour sassurer que le poids reconnu a la balance
concorde avec celui reprit sur la dclaration.
Les essayeurs du laboratoire effectuent deux sortes dessai:
Lessai au touchau est pratiqu sur les ouvrages en or de moins de 500 grammes par
fonte et sur les ouvrages en argent de moins de 2000 grammes par fonte. Ce mode
dessai est rapide et demande une grande exprience et u sens aigu dobservation.
Lessai la coupelle est effectu sur les ouvrages en or de 500 grammes ou plus par
fonte, sur les ouvrages en argent de 2000 grammes ou plus par fonte et sur les
ouvrages dont lessai au touchau est douteux.
Les ouvrages reconnus au titre lgal sont marqus par le poinon correspondant selon quatre
critres :
48
Il est prcis que ces marchandises sont passibles des taxes intrieures de consommation
suivant les mmes quotits quelles soient importes ou produites sur le territoire douanier.
Les producteurs de ces matires doivent dposer auprs de ladministration, les dclarations
suivantes :
Dclaration de mise en exploitation et dclaration darrt de production ou de
cession dentreprise de production ;
Dclaration de mise en uvre ;
Dclaration de production ;
Dclaration denlvement pour la mise la consommation ;
Dclaration denlvement pour la mise la consommation dite provisionnelle.
49
un exemplaire dclarant;
un exemplaire ordonnateur;
un exemplaire administration centrale pour le service des Impts Indirects.
Dans le cas darrt de production provisoire, lorsque la date de reprise ne peut tre fixe lors
de ltablissement de la dclaration darrt de production, une nouvelle dclaration de mise en
exploitation doit tre tablie au moins 10 jours avant la reprise.
Sil sagit dun arrt de production dfinitif ou dune cession, le service peut procder,
contradictoirement avec le dclarant, linventaire de tous les produits en cours de fabrication
ou en stock pour les soumettre ventuellement au paiement des droits et taxes.
Dclaration de mise en uvre :
Les producteurs de limonades, de boissons gazeuses, des eaux, de bires et de vins, et les
exploitants des distilleries industrielles et des ateliers de distillation sont tenus de faire
ladministration avant tout dbut de production une dclaration de mise en uvre.
Cette dclaration est numrote dans une srie annuelle ininterrompue et inscrite sur le
registre
Elle galement est souscrite en trois exemplaires : dclarant, ordonnateur et administration
centrale.
Il est prvu un exemplaire supplmentaire pour les vins, destin au ministre de lagriculture
du dveloppement rural et des pches maritimes.
Dclaration de production :
La dclaration de production est souscrite par les producteurs de limonades, de boissons
gazeuses, des eaux, de bires et de vins et par les exploitants des distilleries industrielles et
des ateliers de distillation auprs de ladministration, en trois exemplaires : dclarant,
ordonnateur et administration centrale.
Il est prvu un exemplaire supplmentaire pour les vins, destin au ministre de lagriculture
du dveloppement rural et des pches maritimes. Cette dclaration est numrote dans une
srie annuelle ininterrompue et inscrite sur le registre. En matire de vins, la dclaration de
production tient lieu de dclaration dentre en entrept. Elle est inscrite sur les fiches de
stock.
Dclaration denlvement pour la mise la consommation :
Lenlvement pour la mise la consommation des vins ainsi que lenlvement pour la mise
la consommation des alcools en sortie de lEPPS appartenant au Service Autonome des
Alcools subordonn la souscription dune dclaration en dtail DUM .
En matire de vins, il est prvu un exemplaire supplmentaire destin au ministre de
lagriculture, du dveloppement rural et des pches maritimes.
La dclaration denlvement pour la mise la consommation inscrite soit sur les fiches de
stocks, sil sagit de mise la consommation des vins, soit sur le registre, sil sagit de mise
la consommation dalcools.
50
Eaux gazeuses ou non gazeuses, eaux minrales, eaux de table ou autres, aromatises ou
non aromatises, ainsi quaux limonades prpares avec du jus de citron :
DESIGNATION DES PRODUITS
I - Eaux gazeuses ou non gazeuses, eaux
minrales, eaux de table ou autres, aromatises
ou non aromatises, limonades prpares avec
du jus de citron : ..................................
UNITE DE PERCEPTION
I - Hectolitre volume
id-
20,00
id-
7,00
id-
8,00
id-
20,00
id-
7,00
Les bires sont les boissons obtenues par la fermentation alcoolique dun mot fabriqu avec
du houblon et du malt dorge, pur ou associ un poids, au plus gal, de malt provenant
dautres crales, de matires amylaces, de sucre inverti ou de glucose.
La quotit de la taxe intrieure de consommation applique la bire est fixe 550 DHS par
hectolitre volume.
51
Vins :
52
UNITE DE PERCEPTION
IV- Hectolitre d'alcool pur (les
diximes de degr tant
taxables).
-d-
200,00
-d-
200,00
-d-
200,00
-d-
200,00
-d-
7000,00
-d-
53
V.1
Un compte de rgime suspensif peut donner lieu sa rgularisation totale par un seul
apurement ou bien par plusieurs apurements partiels successifs.
La libration des cautions se fait par la dlivrance des certificats de dcharge CD partiels ou
dfinitifs.
Les principales taches de ce bureau sarticulent sur :
le traitement des dclarations de cession et de mise la consommation en suite de
RED ;
ltude des modalits dapurement ;
la gestion des comptes relatifs aux produits ptroliers ;
le traitement du courrier relatif aux apurements des comptes RED ;
le suivi des oprations relatives aux apurements sur systme informatique ;
le traitement des dossiers contentieux.
V.2
54
VI.
Lenqute est une action ponctuelle, limite dans le temps et qui peut dclencher dans un
contrle posteriori tandis que le contrle posteriori est un contrle global dune activit
dune entreprise dans une dure de prescription de cinq ans.
VI.2
55
Procdure dintervention :
Lorsque un avis de fraude se prsente pour un contrle posteriori ou une enqute, une
slectivit est faite selon :
lobjet de cet avis de fraude. En dautres termes, sil sagit dun avis de fraude
nominatif ou non ;
son importance ;
sa provenance. Il est noter que les avis de fraude en provenance de ladministration
centrale sont prioritaires.
Une fois le chef de service estime que le dossier est bnficiaire pour la douane, il laffecte a
un inspecteur qui value le risque de la socit en question. Une analyse fondamentale et
technique et un aperu sur lhistorique dimportation de cette dernire sont effectus. Ensuite
linspecteur, muni dun ordre de mission, se prsente la dite socit dune faon inopine
pour saisir les documents.
Aprs tude de ces derniers, et si il ya des droits et taxes percevoir, linspecteur tablit un
procs verbal, informe lintress et rapporte son avis.
Pour chaque mission, un binme dinspecteur respecte les quatre tapes de la mission :
La prparation de la mission ;
Le droulement de la mission ;
Lexploitation des lments issus de la mission ;
La clture de la mission.
Il est a noter que le contrle posteriori touche la prescription pour les rgimes de droit
commun, de franchise et les rgimes conventionnels.
56
Les officiers de change ne sont pas des agents verbalisateurs. Donc ils ntablissent pas de
procs verbaux. Cest la douane qui soccupe des enqutes en ce sens. Il faut ajouter quil ny
a pas de prescription dans les oprations de change et aussi dans les rgimes conomiques en
douane.
La prescription peut ne pas tre respecte et peut stendre dans un mode opratoire de
fraudes n il y a des annes.
Un contrle posteriori peut dmarrer suite :
Un plan national de contrle PNC qui donne des lignes de conduite par rgion. Le
PNC est arrt par lAdministration Centrale ;
Un plan rgional de contrle ;
Un avis de fraude partir du contrle immdiat ou diffr ;
Une demande denqute de lAdministration Centrale ;
Un contrle posteriori manant des douanes trangres ;
Une dnonciation des personnes ou des secteurs dactivits ;
Une enqute qui aboutie un contrle posteriori.
VI.4
Moyen humain :
8 inspecteurs ;
un secrtariat compos de 3 inspecteurs ;
un chef de service.
Moyen matriel :
3 voitures de services ;
des PC individuels ;
des pinces plomber ;
etc.
Moyen de travail :
La base de donnes de loffice marocaine de la propriete industrielle et
commerciale OMPIC ;
La base de donnes IMROMPTU qui est une base de donnees interne
regroupant lhistorique des importations et des exportations ;
Linternet ;
La base de donnes compass pour faire des interventions simultanes lorsquil
sagit de plusieurs socits de mme grant ;
Le modle J du tribunal de commerce ;
Lapplication STOCK pour le suivi des centenaires ;
Lapplication SAIF contre la fraude qui donne accs aux agents de la police, de
la gendarmerie, de linterpole et de lorganisation de lutte contre la fraude ;
Lintranet ;
etc.
57
VI.5
Valise de lenquteur :
58
IX.
Ce service se charge de :
59
Les procdures ;
Lorganisation ;
La lgislation ;
La comptabilit ordonnateur et receveur ;
La gestion des marchandises en souffrance ;
La gestion des marchandises en vente.
60
Le contexte de la mission ;
Les objectifs de la mission ;
Les dmarches suivre au cours de la mission partir des textes rglementaires ;
Les rsultats de la mission ;
Les conclusions et recommandations.
XI.
Colis postaux
Lordonnancement de Casa colis postaux dpend de la circonscription de casa extrieur qui
relve de la direction rgionale de Casablanca. Ce bureau douanier traite toutes les oprations
douanires limport comme lexport savoir :
Les rgimes conomiques en douane ;
Les rgimes de droit commun ;
Les rgimes particuliers.
Le ddouanement postal est rgi par la rglementation et la lgislation douanire et par la
convention de lunion postal universelle, lesquelles dterminent le champ de collaboration
entre les services postaux et les services douaniers en matire de gestion des paquets et colis
postaux.
Le ddouanement postal est ax essentiellement sur les envois postaux qui concernent les
colis postaux, les paquets postes et les envois express.
XI.1
Lacheminement des colis postaux jusquau lieu de ddouanement seffectue sous garantie
postale, sous couvert des documents prvus par les actes de lUnion Postale Universelle. Ces
documents sont constitus des feuilles de route CP86 pour les colis expdis par la voie de
surface ou CP87 pour les colis avions.
61
XI.2
Tous les envois postaux sont rceptionns au bureau de poste de Casablanca, lexception de
ceux venant dAlgrie, sous couvert des feuilles de route, et dEspagne, par voie maritime
sous couvert du document postal CN37, qui sont achemins respectivement sur Oujda et
Tanger.
Au bureau de Casa colis postaux, le service douanier procde :
la vrification de lintgrit des plombs apposs sur le vhicule ;
au dnombrement des colis et au contrle des scellements apposs sur les sacs ;
au dchargement de la LTA et son renvoi au bureau douanier dmission (Casa
Nouasser).
XI.3
Ddouanement limport :
La tche est confie aux inspecteurs et dont le processus peut tre dcrit comme suit :
Prsentation au service des douanes au bureau de poste taxateur, des colis
accompagns de linventaire CP 146 et des dclarations postales CN23;
Dcharge du document CP 146, par le service des douanes, et son renvoi au bureau
centralisateur des colis postaux (Casablanca, Tanger ou Oujda) ;
Tri des colis pour distinguer ceux devant tre soumis aux paiement des droits et taxes
de ceux bnficiant de la tolrance de franchise; tant prcis que cette dernire
catgorie denvois est confie BAM pour livraison immdiate sans aucune autre
formalit ;
Enregistrement des colis taxables sur un registre ad-hoc (arrivages) ;
Etablissement par le service douanier des pochettes reprenant les donnes des CN23
(narrivage, n colis, origine, destination) ;
Visite de lenvoi en prsence de lintress muni de lavis darrive qui lui a t
adress par BAM;
Consignation des rsultats de la visite sur la pochette ou sur la DUM quant elle est
exige (valeur > 10000 DHS, RED, investissement);
Liquidation des droits et taxes sur la pochette ou sur la DUM selon les cas ;
Recouvrement des droits et taxes, selon le cas, par:
Le receveur des douanes ;
Le receveur de BAM aux bureaux de poste de destination.
Ddouanement lexport :
Au bureau de poste taxateur, les colis et paquets sont prsents ouverts accompagns de la
dclaration postale de lexpditeur (CN 23) ou dune dclaration en dtail lorsque la valeur de
lenvoi excde 10.000,00dh, lorsquil sagit dun rgime conomique en douane ou lorsquil
sagit dun investissement.
62
Contentieux :
Les contentieux portent la plupart du temps et essentiellement sur les fausses dclarations
despce. IL y a aussi quelques dossiers sur lorigine ou la non rgularisation dans les dlais
dans le cas des rgimes conomiques.
Il faut noter que la particularit de la procdure contentieuse dans le ddouanement postal
rside dans le fait quau niveau des pochettes il est trs difficile de relever des infractions dans
la mesure o cest le service qui tablit la pochette au vu des nonciations portes sur le CP3
et les documents joints.
XII. Voyageur
A larrive comme au dpart, la Douane achve ses missions partir des dclarations des
voyageurs. Certes linspecteur cible les voyageurs en observant les feedback et en utilisant les
informations pralables des voyageurs IPV.
La fouille des sacs et bagages se fait comme suit :
63
La dclaration des devises lentre est conserver pour justifier aux services des douanes
la sortie, lorigine des devises en billets de banque. Cette dclaration est valable une seul fois
et pendant une priode ne dpassant pas les six mois.
Limportation ou lexportation du dirham est tolre dans la limite dun montant de 1.000
dirhams.
XII.2 Au dpart :
Au dpart de larogare, linspecteur douanier sintresse en plus du contrle des devises aux
vhicules en admission temporaire, au carnet ATA et la dtaxe.
Les vhicules en admission temporaire :
Concernant les vhicules en admission temporaire, il existe deux procdures suivre selon le
cas o ladmission temporaire est chue ou non.
Ladmission temporaire non chue : Si le voyageur est un tranger, alors
linspecteur procde lcort du vhicule. Le voyageur tranger signe un
engagement et met la disposition du service les documents originaux et la cl de
la voiture. De plus cette dernire est dpose au parking de laroport avec constat
de la douane et remet au service le ticket du parking.
Si le voyageur est un marocain ou un marocain rsidant a ltranger, alors il signe
un engagement et met la disposition du service une copie des documents de son
vhicule.
Ladmission temporaire chue : Avant son dpart, le voyageur doit rgulariser
sa situation vis vis de ladministration.
Le carnet ATA :
Le carnet ATA est une sorte de dclaration pour le matriel dexposition, de dmonstration ou
dmission. Ce document est cachet par la douane trangre et par la douane marocaine
larrive. Il est noter que si ce matriel sagit dune camera de tournage alors loprateur
doit fournir une autorisation de tournage manant du Ministre de communication.
Linspecteur douanier fait attention la date dchance et la date de rexportation du carnet
ATA. Si la date dchance est chue alors le matriel devrait tre mis la consommation. Si
par contre la date de rexportation est chue alors loprateur doit fournir au service une
prolongation autorise par lhirarchie.
Avant la rexportation, une visite physique est effectue pour vrifier la conformit et
lintgrit du matriel en question.
La dtaxe :
Deux socits font la dtaxe au Maroc. Il sagit de Morocoo Tourist Refund et Global Refud
Cheque.
64
Disons pour conclure que les services rgionaux jouent un rle important dans la
dcentralisation de ladministration.
65
Conclusion gnrale
Vv| ztx
Les administrations des douanes sont en gnral le pivot de toute transaction
transfrontalire et sont, par dfinition, responsables de lapplication de nombreux
contrles en matire fiscale, scuritaire et conomique.
La dmarche emprunte par lAdministration des Douanes et Impts Indirects
sinscrit dans les recommandations de Bonne Gouvernance labor par le
gouvernement notamment celles se rapportant :
louverture de lAdministration sur son environnement par ladoption
dun cadre de communication et de concertation avec ses interlocuteurs ;
la rationalisation et ladaptation continue de ses modes de gestion.
Il fut un temps o lAdministration des Douanes et Impts Indirects soumettait
un contrle systmatique toutes les oprations de ddouanement sans tenir compte
des risques potentiels pouvant les diffrencier. Ce traitement uniforme sest traduit par
un contrle superflu tatillon et peu efficient et qui, en plus, gnre un allongement du
dlai de ddouanement.
La rationalisation des contrles dicte galement par le souci pour
lAdministration damliorer lefficacit de son action stait avre dune ncessit
absolue compte tenu des rsultats trs modestes raliss par lusage dun procd
empirique gnrant des dsagrments aux oprateurs et une lenteur dans les
procdures administratives appliques.
Certes, le contrle douanier est pass dun systme de contrle systmatique
une approche de contrle slectif. Bas juridiquement sur larticle 80 du code des
douanes et fond scientifiquement sur lanalyse et la gestion des risques, le contrle
douanier slectif des marchandises a permis une rentabilit meilleur travers le
ciblage " optimal " des manuvres frauduleuses touchant la lgislation et la
rglementation douanire et commerciale en vigueur.
Une stratgie approprie a t labore par cette Administration visant
combattre la contrebande :
66
Conclusion gnrale
Le contrle immdiat ;
Le contrle diffr ;
Le contrle a posteriori ;
Lenqute ponctuelle.
67
Conclusion gnrale
68
Annexes
Txx
ANNEXE I
69
Annexes
ANNEXE I
70
Annexes
71
Annexes
Consignation:
72
Annexes
73
Annexes
74
Annexes
Lalcool thylique est lalcool obtenu par fermentation des sucres contenus dans certains
produits naturels sous laction de levures et dautres ferments et par distillations ultrieures. Il
se trouve dans les bires, les vins et dans dautres boissons alcooliques telles que les eaux -de
vie, les liqueurs etc...
Les alcools thyliques rectifis, dits parfois alcools neutres, sont des alcools dont on a
limin, par distillation fractionne, certains constituants aromatiques secondaires nocifs en
vue de les rendre propres certains usages particuliers.
Lalcool thylique sert de nombreux usages comme solvant dans la fabrication de produits
chimiques, pour lclairage et le chauffage, pour la prparation de produits base dalcool tels
que les boissons alcoolises les mdicaments, les produits de parfumerie et de toilette etc...
Lalcool mthylique ou mthanol est lalcool obtenu soit par distillation sche du bois, soit
par voie de synthse par lhydrognation de loxyde de carbone en prsence dun catalyseur.
Lalcool propylique et isopropylique sont les alcools obtenus :
par distillation fractionne des huiles essentielles ou par traitement chimique des
rsidus de ces distillations ou rectifications ;
par voie de synthse, notamment pour lalcool isopropylique, soit partir du propylne
que lon trouve en quantit assez importante dans les gaz provenant du cracking des
rsidus ptrolifres, soit par hydrognation de lactone.
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Bibliographie et Webographie
U|u|zt{|x 9 jxuzt{|x
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Bibliographie :
Notes de stage
RDII
Webographie :
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