SOLAS 2004 FR
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SOLAS
Édition récapitulative de 2004
Texte récapitulatif
de la Convention internationale de 1974
pour la sauvegarde de la vie humaine en mer
et du Protocole de 1988 :
articles, annexes et certificats
B
ORGANISATION
MARITIME
INTERNATIONALE
Londres, 2004
Publié par
L’ORGANISATION MARITIME INTERNATIONALE
4 Albert Embankment, Londres SE1 7SR
2 4 6 8 10 9 7 5 3 1
ISBN 92-801-4133-3
PUBLICATION DE L’OMI
iii
Convention SOLAS de 1974
iv
Avant-propos
.21 les amendements de mai 1999, qui ont été adoptés par la résolu-
tion MSC.87(71) et sont entrés en vigueur le 1er janvier 2001;
.22 les amendements de mai 2000, qui ont été adoptés par la résolu-
tion MSC.91(72) et sont entrés en vigueur le 1er janvier 2002;
.23 les amendements de novembre 2000, qui ont été adoptés par la
résolution MSC.99(73) et sont entrés en vigueur le 1er juillet 2002;
.24 les amendements de juin 2001, qui ont été adoptés par la résolu-
tion MSC.117(74) et sont entrés en vigueur le 1er janvier 2003;
.25 les amendements de mai 2002, qui ont été adoptés par la résolu-
tion MSC.123(75) et sont entrés en vigueur le 1er janvier 2004;
.26 les amendements de décembre 2002, qui ont été adoptés par la ré-
solution MSC.134(76) et sont entrés en vigueur le 1er juillet 2004;
.27 les amendements de décembre 2002, qui ont été adoptés par la ré-
solution 1 de la Conférence des Gouvernements contractants à la
Convention internationale de 1974 pour la sauvegarde de la vie
humaine en mer et sont entrés en vigueur le 1er juillet 2004.
L’entrée en vigueur du nouveau chapitre XI (Mesures spéciales
pour renforcer la sécurité maritime) donnera effet au Code inter-
national pour la sûreté des navires et des installations portuaires
(Code ISPS);
.28 les amendements de juin 2003, qui ont été adoptés par la résolu-
tion MSC.142(77). Au moment de leur adoption, le Comité de la
sécurité maritime avait décidé que ces amendements seraient ré-
putés avoir été acceptés le 1er janvier 2006 et entreraient en vigueur
le 1er juillet 2006 à moins que, avant le 1er janvier 2006, plus d’un
tiers des Gouvernements contractants à la Convention SOLAS, ou
des Gouvernements contractants dont les flottes marchandes re-
présentent au total 50 % au moins du tonnage brut de la flotte
mondiale des navires de commerce, n’aient notifié qu’ils élèvent une
objection contre ces amendements; et
.29 les amendements de mai 2004, qui ont été adoptés par les résolu-
tions MSC.151(78) (règle II-1/3-6), MSC.152(78) (chapitres III
et IV et l’appendice de l’annexe) et MSC.153(78) (chapitre V). Au
moment de leur adoption, le Comité de la sécurité maritime avait
décidé que ces amendements seraient réputés avoir été acceptés le
1er juillet 2005, le 1er janvier 2006 et le 1er janvier 2006 respec-
tivement à moins que, avant ces dates, plus d’un tiers des Gou-
vernements contractants à la Convention SOLAS, ou des
Gouvernements contractants dont les flottes marchandes re-
présentent au total 50 % au moins du tonnage brut de la flotte
mondiale des navires de commerce, n’aient notifié qu’ils élèvent une
v
Convention SOLAS de 1974
*
La liste des certificats inclut une brève description de l’objet de tous les certificats et des
documents qui y sont spécifiés et permettra au personnel à terre, aux fonctionnaires et aux
capitaines de navires de déterminer quels sont les documents et certificats nécessaires aux fins du
contrôle des navires par l’État du port et du bon déroulement des opérations des navires dans les
ports.
vi
Avant-propos
vii
Convention SOLAS de 1974
viii
Table des matières
Page
Première partie
ix
Convention SOLAS de 1974
Page
Chapitre XII Mesures de sécurité supplémentaires
applicables aux vraquiers. . . . . . . . . . . . . . 519
Appendice Certificats. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 529
Deuxième partie
x
Première partie
Articles
de la Convention internationale de 1974
pour la sauvegarde
de la vie humaine en mer
Article premier
Obligations générales découlant de la Convention
a) Les Gouvernements contractants s’engagent à donner effet aux dis-
positions de la présente Convention et de son Annexe, qui fait partie inté-
grante de la présente Convention. Toute référence à la présente Convention
constitue en même temps une référence à l’Annexe.
b) Les Gouvernements contractants s’engagent à promulguer toutes lois,
tous décrets, ordres et règlements et à prendre toutes autres mesures né-
cessaires pour donner à la Convention son plein et entier effet, afin de
garantir que, du point de vue de la sauvegarde de la vie humaine, un navire
est apte au service auquel il est destiné.
Article II
Champ d’application
La présente Convention s’applique aux navires qui sont autorisés à battre le
pavillon d’un État dont le gouvernement est un Gouvernement contractant.
3
Convention SOLAS de 1974
Article III
Article III
Lois, règlements
Chaque Gouvernement contractant s’engage à communiquer et déposer au-
près du Secrétaire général de l’Organisation intergouvernementale consul-
tative de la navigation maritime* (ci-après dénommée «l’Organisation») :
a) une liste des organismes non gouvernementaux qui sont autorisés à
agir pour son compte dans l’application des mesures concernant la sauve-
garde de la vie humaine en mer, en vue de la faire tenir aux Gouvernements
contractants qui la porteront à la connaissance de leurs fonctionnaires;
b) le texte des lois, décrets, ordres et règlements qui auront été pro-
mulgués sur les différentes questions qui entrent dans le champ de la pré-
sente Convention;
c) un nombre suffisant de spécimens des certificats délivrés par lui,
conformément aux dispositions de la présente Convention, en vue de les
faire tenir aux Gouvernements contractants qui les porteront à la connais-
sance de leurs fonctionnaires.
Article IV
Cas de force majeure
a) Un navire qui n’est pas soumis, au moment de son départ pour un
voyage quelconque, aux prescriptions de la présente Convention ne doit pas
être astreint à ces prescriptions en raison d’un déroutement quelconque au
cours de son voyage projeté, si ce déroutement est provoqué par le mauvais
temps ou par toute autre cause de force majeure.
b) Les personnes qui se trouvent à bord d’un navire par raison de force
majeure ou par suite de l’obligation qui est faite au capitaine de transporter
soit des naufragés, soit d’autres personnes, ne doivent pas entrer en ligne de
compte lorsqu’il s’agit de vérifier l’application au navire d’une prescription
quelconque de la présente Convention.
Article V
Transport des personnes en cas d’urgence
a) Pour assurer l’évacuation des personnes en vue de les soustraire à une
menace à la sécurité de leur vie, un Gouvernement contractant peut au-
toriser le transport sur ses navires d’un nombre de personnes supérieur au
nombre permis en d’autres circonstances par la présente Convention.
*
En vertu des amendements à la Convention portant création de l’Organisation qui sont entrés
en vigueur le 22 mai 1982, le nom de l’Organisation est devenu «Organisation maritime
internationale» (OMI).
4
Convention SOLAS de 1974
Article VIII
Article VI
Traités et conventions antérieurs
a) La présente Convention remplace et abroge entre les Gouvernements
contractants la Convention internationale pour la sauvegarde de la vie hu-
maine en mer signée à Londres le 17 juin 1960.
b) Tous les autres traités, conventions ou accords qui concernent la
sauvegarde de la vie humaine en mer ou les questions qui s’y rapportent et
qui sont actuellement en vigueur entre les Gouvernements Parties à la
présente Convention conservent leur plein et entier effet pendant la durée
qui leur est assignée en ce qui concerne :
i) les navires auxquels la présente Convention ne s’applique pas;
ii) les navires auxquels la présente Convention s’applique, pour ce
qui est des points ne faisant pas l’objet de prescriptions expresses
dans la présente Convention.
c) Cependant, dans la mesure où de tels traités, conventions ou accords
sont en conflit avec les prescriptions de la présente Convention, ces der-
nières prescriptions doivent prévaloir.
d) Tous les points qui ne font pas l’objet de prescriptions expresses dans
la présente Convention restent soumis à la législation des Gouvernements
contractants.
Article VII
Règles spéciales résultant d’accords
Quand, en conformité de la présente Convention, des règles spéciales sont
établies par accord entre tous les Gouvernements contractants, ou entre
certains d’entre eux, ces règles doivent être communiquées au Secrétaire
général de l’Organisation en vue de les faire tenir à tous les Gouvernements
contractants.
Article VIII
Amendements
a) La présente Convention peut être modifiée par l’une ou l’autre des
procédures définies dans les paragraphes ci-après.
5
Convention SOLAS de 1974
Article VIII
6
Convention SOLAS de 1974
Article VIII
7
Convention SOLAS de 1974
Article IX
Article IX
Signature, ratification, acceptation,
approbation et adhésion
a) La présente Convention reste ouverte à la signature, au Siège de l’Or-
ganisation, du 1er novembre 1974 au 1er juillet 1975, et reste ensuite ouverte à
l’adhésion. Les États peuvent devenir Parties à la présente Convention par :
i) signature sans réserve quant à la ratification, l’acceptation ou
l’approbation; ou
8
Convention SOLAS de 1974
Article XI
Article X
Entrée en vigueur
a) La présente Convention entre en vigueur 12 mois après la date à
laquelle au moins vingt-cinq États dont les flottes marchandes représentent
au total 50 % au moins du tonnage brut de la flotte mondiale des navires de
commerce sont devenus Parties à la Convention conformément aux dis-
positions de l’article IX.
b) Tout instrument de ratification, d’acceptation, d’approbation ou
d’adhésion déposé après la date d’entrée en vigueur de la présente Conven-
tion prend effet 3 mois après la date du dépôt.
c) Tout instrument de ratification, d’acceptation, d’approbation ou
d’adhésion déposé après la date à laquelle un amendement à la présente
Convention est réputé avoir été accepté conformément à l’article VIII
s’applique à la Convention dans sa forme modifiée.
Article XI
Dénonciation
a) La présente Convention peut être dénoncée par l’un quelconque des
Gouvernements contractants à tout moment après l’expiration d’une pé-
riode de 5 ans à compter de la date à laquelle la Convention entre en vigueur
pour ce gouvernement.
b) La dénonciation s’effectue par le dépôt d’un instrument de dénon-
ciation auprès du Secrétaire général de l’Organisation. Celui-ci notifie à tous
les autres Gouvernements contractants toute dénonciation reçue et la date
de sa réception, ainsi que la date à laquelle la dénonciation prend effet.
c) La dénonciation prend effet un an après la date à laquelle le Secrétaire
général de l’Organisation en a reçu notification, ou à l’expiration de telle
autre période plus longue spécifiée dans l’instrument de dénonciation.
9
Convention SOLAS de 1974
Article XII
Article XII
Dépôt et enregistrement
a) La présente Convention est déposée auprès du Secrétaire général de
l’Organisation qui en adresse des copies certifiées conformes aux gou-
vernements de tous les États qui ont signé la Convention ou qui y adhèrent.
b) Dès l’entrée en vigueur de la présente Convention, son texte est
transmis par le Secrétaire général de l’Organisation au Secrétaire général de
l’Organisation des Nations Unies pour être enregistré et publié confor-
mément à l’Article 102 de la Charte des Nations Unies.
Article XIII
Langues
La présente Convention est établie en un seul exemplaire en langues an-
glaise, chinoise, espagnole, française et russe, chaque texte faisant également
foi. Il en est fait des traductions officielles en langues allemande, arabe et
italienne qui sont déposées avec l’exemplaire original revêtu des signatures.
EN FOI DE QUOI, les soussignés* dûment autorisés à cet effet par leurs
gouvernements, ont apposé leur signature à la présente Convention.
*
La liste des signatures n’est pas reproduite.
10
Articles du Protocole de 1988
relatif à la Convention internationale
de 1974 pour la sauvegarde
de la vie humaine en mer
Article premier
Obligations générales
1 Les Parties au présent Protocole s’engagent à donner effet aux dis-
positions du présent Protocole et de son Annexe, qui fait partie intégrante
du présent Protocole. Toute référence au présent Protocole constitue en
même temps une référence à son Annexe.
2 Les dispositions de la Convention internationale de 1974 pour la
sauvegarde de la vie humaine en mer, telle que modifiée (ci-après dé-
nommée «la Convention»), s’appliquent entre les Parties au présent Pro-
tocole sous réserve des modifications et adjonctions énoncées dans le
présent Protocole.
3 Les Parties au présent Protocole appliquent aux navires autorisés à
battre le pavillon d’un État qui n’est pas Partie à la Convention et au présent
Protocole les prescriptions de la Convention et du présent Protocole dans la
mesure où cela est nécessaire pour ne pas faire bénéficier ces navires de
conditions plus favorables.
Article II
Traités antérieurs
1 Le présent Protocole remplace et abroge le Protocole de 1978 relatif à
la Convention entre les Parties au présent Protocole.
11
Protocole de 1988 relatif à la Convention SOLAS de 1974
Article III
Article III
Communication de renseignements
Les Parties au présent Protocole s’engagent à communiquer au Secrétaire
général de l’Organisation maritime internationale (ci-après dénommée
«l’Organisation») et à déposer auprès de lui :
a) le texte des lois, décrets, ordonnances, règlements et autres
instruments qui ont été promulgués sur les différentes questions
qui entrent dans le champ d’application du présent Protocole;
b) une liste des inspecteurs désignés ou des organismes reconnus
qui sont autorisés à agir en leur nom dans l’application des
mesures concernant la sauvegarde de la vie humaine en mer, en
vue de sa diffusion aux Parties qui la porteront à la connaissance
de leurs fonctionnaires, et une description des responsabilités
spécifiques confiées aux inspecteurs désignés ou aux organismes
reconnus et des conditions de l’autorisation ainsi accordée; et
c) un nombre suffisant de modèles des certificats délivrés par elles
conformément aux dispositions du présent Protocole.
Article IV
Signature, ratification, acceptation,
approbation et adhésion
1 Le présent Protocole est ouvert à la signature, au Siège de l’Organi-
sation, du 1er mars 1989 au 28 février 1990 et reste ensuite ouvert à
l’adhésion. Sous réserve des dispositions du paragraphe 3, les États peuvent
exprimer leur consentement à être liés par le présent Protocole par :
a) signature sans réserve quant à la ratification, l’acceptation ou
l’approbation; ou
12
Protocole de 1988 relatif à la Convention SOLAS de 1974
Article V
Article V
Entrée en vigueur
1 Le présent Protocole entre en vigueur 12 mois après la date à laquelle
les deux conditions suivantes sont réunies :
a) au moins quinze États dont les flottes marchandes représentent
au total au moins 50 % du tonnage brut de la flotte mondiale des
navires de commerce ont exprimé leur consentement à être liés
par ce protocole conformément aux dispositions de l’article IV,
et
b) les conditions d’entrée en vigueur du Protocole de 1988 relatif à
la Convention internationale de 1966 sur les lignes de charge
sont remplies,
sous réserve que le présent Protocole n’entre pas en vigueur avant le
1er février 1992.
2 À l’égard des États qui ont déposé un instrument de ratification,
d’acceptation, d’approbation ou d’adhésion relatif au présent Protocole après
que les conditions de son entrée en vigueur ont été réunies mais avant la
date de son entrée en vigueur, la ratification, l’acceptation, l’approbation ou
l’adhésion prennent effet à la date d’entrée en vigueur du présent Protocole
ou 3 mois après la date de dépôt de l’instrument, si cette date est postérieure.
3 Tout instrument de ratification, d’acceptation, d’approbation ou
d’adhésion déposé après la date d’entrée en vigueur du présent Protocole
prend effet 3 mois après la date du dépôt.
4 Tout instrument de ratification, d’acceptation, d’approbation ou
d’adhésion déposé après la date à laquelle un amendement au présent
Protocole est réputé avoir été accepté conformément à l’article VI s’applique
au Protocole sous sa forme modifiée.
13
Protocole de 1988 relatif à la Convention SOLAS de 1974
Article VI
Article VI
Amendements
Les procédures énoncées à l’article VIII de la Convention s’appliquent aux
amendements au présent Protocole, étant entendu que :
a) les références de cet article à la Convention et aux Gouver-
nements contractants s’entendent respectivement comme des
références au présent Protocole et aux Parties au présent
Protocole;
b) les amendements aux articles et à l’Annexe du présent Protocole
sont adoptés et mis en vigueur conformément à la procédure
applicable aux amendements aux articles de la Convention ou au
chapitre I de l’Annexe de la Convention; et
c) les amendements à l’appendice de l’Annexe du présent Proto-
cole peuvent être adoptés et mis en vigueur conformément à la
procédure applicable aux amendements à l’Annexe de la
Convention, à l’exception du chapitre I.
Article VII
Dénonciation
1 Le présent Protocole peut être dénoncé par l’une quelconque des
Parties à tout moment après l’expiration d’une période de 5 ans à compter
de la date à laquelle le présent Protocole entre en vigueur pour cette Partie.
2 La dénonciation s’effectue par le dépôt d’un instrument de dénon-
ciation auprès du Secrétaire général de l’Organisation.
3 La dénonciation prend effet un an après la date à laquelle le Secrétaire
général de l’Organisation en a reçu notification, ou à l’expiration de telle
autre période plus longue spécifiée dans l’instrument de dénonciation.
4 Toute dénonciation de la Convention par une Partie constitue une
dénonciation du présent Protocole par cette Partie. Une telle dénonciation
prend effet à la date à laquelle la dénonciation de la Convention prend effet
conformément à l’article XI c) de la Convention.
Article VIII
Dépositaire
1 Le présent Protocole est déposé auprès du Secrétaire général de
l’Organisation (dénommé ci-après «le dépositaire»).
14
Protocole de 1988 relatif à la Convention SOLAS de 1974
Article IX
2 Le dépositaire :
a) informe les gouvernements de tous les États qui ont signé le
présent Protocole ou qui y adhèrent :
i) de toute nouvelle signature ou de tout nouveau dépôt
d’instrument de ratification, d’acceptation, d’approbation
ou d’adhésion et de la date de cette signature ou de ce
dépôt;
ii) de la date d’entrée en vigueur du présent Protocole;
iii) du dépôt de tout instrument dénonçant le présent Proto-
cole, de la date à laquelle cet instrument a été reçu et de la
date à laquelle la dénonciation prend effet;
b) transmet des copies certifiées conformes du présent Protocole
aux Gouvernements de tous les États qui l’ont signé ou qui y
adhèrent.
3 Dès l’entrée en vigueur du présent Protocole, le dépositaire en
transmet une copie certifiée conforme au Secrétariat de l’Organisation des
Nations Unies en vue de son enregistrement et de sa publication confor-
mément à l’Article 102 de la Charte des Nations Unies.
Article IX
Langues
Le présent Protocole est établi en un seul exemplaire original en langues
anglaise, arabe, chinoise, espagnole, française et russe, chaque texte faisant
également foi. Il en est fait une traduction officielle en langue italienne qui
est déposée avec l’exemplaire original revêtu des signatures.
EN FOI DE QUOI, les soussignés*, dûment autorisés à cet effet par leurs
gouvernements respectifs, ont apposé leur signature au présent Protocole.
*
La liste des signatures n’est pas reproduite.
15
Texte récapitulatif
de l’Annexe
à la Convention internationale
de 1974 pour la sauvegarde
de la vie humaine en mer
et du Protocole de 1988 y relatif
CHAPITRE I
Dispositions générales
Page
17
Chapitre I – Dispositions générales
Table des matières
&
P88 12 Délivrance de certificats ou apposition d’un visa . . . . . . 30
&
P88 13 Délivrance de certificats ou apposition d’un visa
par un autre Gouvernement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
&
P88 14 Durée et validité des certificats . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
&
P88 15 Présentation des certificats et des fiches d’équipement . . 35
&
P88 16 Disponibilité des certificats . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
17 Acceptation des certificats. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
18 Avenant au certificat . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
&
P88 19 Contrôle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36
20 Bénéfice de la Convention . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37
Partie C – Accidents
21 Accidents . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
18
Partie A – Application, définitions, etc.
Règle 2
Partie A
Application, définitions, etc.
Règle 1
Application
a) Sauf disposition expresse contraire, les présentes règles s’appliquent
uniquement aux navires effectuant des voyages internationaux.
b) Chacun des chapitres définit avec plus de précision les catégories de
navires auxquels il s’applique ainsi que le champ des dispositions qui leur
sont applicables.
Règle 2
Définitions
Pour l’application des présentes règles, sauf disposition expresse contraire :
a) Règles désigne les règles figurant à l’Annexe de la présente Conven-
tion.
b) Administration désigne le gouvernement de l’État dont le navire est
autorisé à battre le pavillon.
c) Approuvé signifie approuvé par l’Administration.
d) Voyage international désigne un voyage entre un pays auquel s’applique
la présente Convention et un port situé en dehors de ce pays, ou réci-
proquement.
e) Passager désigne toute personne autre que :
i) le capitaine et les membres de l’équipage ou autres personnes
employées ou occupées en quelque qualité que ce soit à bord
d’un navire pour les besoins de ce navire, et
ii) les enfants de moins d’un an.
f) Navire à passagers désigne un navire qui transporte plus de 12 passa-
gers.
g) Navire de charge désigne tout navire autre qu’un navire à passagers.
19
Chapitre I – Dispositions générales
Règle 3
&
P88 k) Navire neuf désigne un navire dont la quille est posée, ou dont la cons-
truction se trouve à un stade équivalent le 25 mai 1980 ou après cette date.
&
P88 n) Date anniversaire désigne le jour et le mois de chaque année qui
correspondent à la date d’expiration du certificat pertinent.
Règle 3
Exceptions
a) Sauf disposition expresse contraire, les présentes règles ne s’appliquent
pas :
i) aux navires de guerre et aux transports de troupes;
ii) aux navires de charge d’une jauge brute inférieure à 500;
iii) aux navires sans moyen de propulsion mécanique;
iv) aux navires en bois de construction primitive;
v) aux yachts de plaisance ne se livrant à aucun trafic commercial;
vi) aux navires de pêche.
20
Partie A – Application, définitions, etc.
Règle 5
Règle 4
Exemptions*
a) Si, par suite de circonstances exceptionnelles, un navire qui norma-
lement n’effectue pas de voyages internationaux est amené à entreprendre
un voyage international isolé, il peut être exempté par l’Administration
d’une quelconque des prescriptions des présentes règles, à condition qu’il
soit conforme aux dispositions qui, de l’avis de l’Administration, sont suf-
fisantes pour assurer sa sécurité au cours du voyage qu’il entreprend.
b) L’Administration peut exempter tout navire qui présente certaines ca-
ractéristiques nouvelles de l’application de toute disposition des chapitres II-1,
II-2, III et IV des présentes règles qui risquerait d’entraver sérieusement les
recherches visant à améliorer ces caractéristiques ainsi que leur mise en oeuvre
à bord des navires effectuant des voyages internationaux. Toutefois, ce navire
doit satisfaire aux prescriptions que l’Administration, eu égard au service
auquel le navire est destiné, estime suffisantes pour assurer la sécurité générale
du navire, et qui sont jugées acceptables par les gouvernements des États dans
lesquels le navire est appelé à se rendre. L’Administration accordant une telle
exemption en communique le détail et les motifs à l’Organisation qui en fait
part aux Gouvernements contractants pour information.
Règle 5
Équivalences
a) Lorsque les présentes règles prescrivent de placer ou d’avoir à bord
d’un navire une installation, un matériau, un dispositif ou un appareil par-
ticulier ou d’un type donné, ou de prendre une disposition quelconque,
l’Administration peut admettre que soit mis en place toute autre installation,
tout autre matériau, dispositif ou appareil particulier ou d’un type donné, ou
que soit prise toute autre disposition, s’il est établi à la suite d’essais ou d’une
autre manière que ces installations, matériaux, dispositifs ou appareils par-
ticuliers ou d’un type donné, ou cette disposition, ont une efficacité au
moins égale à celle qui est prescrite par les présentes règles.
b) Toute Administration qui autorise ainsi par substitution une instal-
lation, un matériau, un dispositif ou un appareil particulier ou d’un type
donné ou une disposition doit en communiquer les caractéristiques à
l’Organisation avec un rapport sur les essais qui ont été faits. Connaissance
en est donnée par l’Organisation aux autres Gouvernements contractants
pour l’information de leurs fonctionnaires.
*
Se reporter à la circulaire SLS.14/Circ.115, telle que modifiée, sur la délivrance de certificats
d’exemption en vertu de la Convention SOLAS de 1974 et des amendements y relatifs.
21
Chapitre I – Dispositions générales
Règle 6
Partie B
Visites et certificats*
P88 Règle 6
&
Inspection et visite
a) L’inspection et la visite des navires, en ce qui concerne l’application
des dispositions des présentes règles et l’octroi des exemptions pouvant être
accordées, doivent être effectuées par des fonctionnaires de l’Administra-
tion. Toutefois, l’Administration peut confier l’inspection et la visite de ses
navires, soit à des inspecteurs désignés à cet effet, soit à des organismes
reconnus par elle.
b) Toute Administration désignant des inspecteurs ou des organismes
reconnus pour effectuer des inspections et des visites comme prévu au
paragraphe a) doit au moins habiliter tout inspecteur désigné ou tout or-
ganisme reconnu à :
i) exiger qu’un navire subisse des réparations;
ii) effectuer des inspections et des visites si les autorités compé-
tentes de l’État du port le lui demandent.
L’Administration doit notifier à l’Organisation les responsabilités spécifiques
confiées aux inspecteurs désignés ou aux organismes reconnus et les
conditions de la délégation de pouvoirs.
c) Lorsqu’un inspecteur désigné ou un organisme reconnu détermine
que l’état du navire ou de son armement ne correspond pas en substance aux
indications du certificat ou est tel que le navire ne peut pas prendre la mer
sans danger pour le navire lui-même ou les personnes à bord, l’inspecteur ou
l’organisme doit immédiatement veiller à ce que des mesures correctives
soient prises et doit en informer l’Administration en temps utile. Si ces
mesures correctives ne sont pas prises, le certificat pertinent devrait être
retiré et l’Administration doit être informée immédiatement; si le navire se
trouve dans un port d’une autre Partie, les autorités compétentes de l’État
du port doivent aussi être informées immédiatement. Lorsqu’un fonction-
naire de l’Administration, un inspecteur désigné ou un organisme reconnu a
informé les autorités compétentes de l’État du port, le Gouvernement de
*
Se reporter à la résolution A.883(21) sur l’application mondiale et uniforme du système
harmonisé de visites et de délivrance des certificats (système HSSC) et aux Directives révisées
sur les visites en vertu du système harmonisé de visites et de délivrance des certificats que
l’Organisation a adoptées par la résolution A.948(23).
22
Partie B – Visites et certificats
Règle 7
P88 Règle 7
&
Visites des navires à passagers*
a) Tout navire à passagers doit être soumis aux visites spécifiées ci-dessous :
i) une visite initiale avant la mise en service du navire;
ii) une visite de renouvellement tous les 12 mois, sauf lorsque les
règles 14 b), 14 e), 14 f) et 14 g) s’appliquent;
iii) des visites supplémentaires, selon les besoins.
b) Les visites spécifiées ci-dessus doivent être effectuées comme suit :
i) la visite initiale doit comprendre une inspection complète de la
structure du navire, de ses machines et de son matériel d’ar-
mement, y compris la face externe du fond du navire ainsi que
l’intérieur et l’extérieur des chaudières. Cette visite doit per-
mettre de s’assurer que la disposition générale, les matériaux et
les échantillons de la structure, les chaudières, les autres réci-
pients sous pression et leurs auxiliaires, les machines principales
et auxiliaires, les installations électriques, les installations radio-
électriques, y compris celles qui sont utilisées dans les engins de
sauvetage, les systèmes et les dispositifs de sécurité et de pro-
tection contre l’incendie, les engins et les dispositifs de sauve-
tage, le matériel de navigation de bord, les publications
nautiques, les moyens d’embarquement des pilotes et autres
parties de l’armement satisfont intégralement aux prescriptions
des présentes règles, ainsi qu’aux dispositions de toutes lois et de
tous décrets, ordres et règlements promulgués pour l’application
de ces règles par l’Administration, pour les navires affectés au
service auquel ce navire est destiné. La visite doit également être
faite de façon à garantir que l’état de toutes les parties du navire
*
Se reporter à la résolution A.794(19) sur les visites et inspections des navires rouliers à
passagers et à la circulaire MSC/Circ.956 intitulée Directives sur les inspections inopinées des
navires rouliers à passagers par l’État du pavillon.
23
Chapitre I – Dispositions générales
Règle 7
24
Partie B – Visites et certificats
Règle 8
P88 Règle 8
&
Visites des engins de sauvetage et autres parties
de l’armement des navires de charge
a) Les engins de sauvetage et les autres parties de l’armement des navires
de charge d’une jauge brute égale ou supérieure à 500, qui sont visés au
paragraphe b) i), doivent être soumis aux visites spécifiées ci-dessous :
i) une visite initiale avant la mise en service du navire;
ii) des visites de renouvellement effectuées aux intervalles de temps
spécifiés par l’Administration mais n’excédant pas 5 ans, sauf
lorsque les règles 14 b), 14 e), 14 f) et 14 g) s’appliquent;
iii) une visite périodique effectuée dans un délai de 3 mois avant ou
après la deuxième date anniversaire ou dans un délai de 3 mois
avant ou après la troisième date anniversaire du Certificat de
sécurité du matériel d’armement pour navire de charge, qui doit
remplacer l’une des visites annuelles spécifiées au paragraphe a) iv);
iv) une visite annuelle effectuée dans un délai de 3 mois avant ou
après chaque date anniversaire du Certificat de sécurité du
matériel d’armement pour navire de charge;
v) des visites supplémentaires ainsi que le prescrit la règle 7 b) iii)
pour les navires à passagers.
b) Les visites spécifiées au paragraphe a) doivent être effectuées comme
suit :
i) la visite initiale doit comprendre une inspection complète des
systèmes et des dispositifs de protection contre l’incendie, des
engins et des dispositifs de sauvetage, excepté les installations
radioélectriques, du matériel de navigation de bord, des moyens
d’embarquement des pilotes et autres parties de l’armement
auxquels s’appliquent les chapitres II-1, II-2, III et V et per-
mettre de vérifier qu’ils satisfont aux prescriptions des présentes
règles, qu’ils sont dans un état satisfaisant et qu’ils sont adaptés au
service auquel est destiné le navire. La visite susmentionnée doit
également permettre de vérifier que les plans de lutte contre
l’incendie, les publications nautiques, les feux, marques, moyens
25
Chapitre I – Dispositions générales
Règle 9
P88 Règle 9
&
Visites des installations radioélectriques
des navires de charge
a) Les installations radioélectriques des navires de charge, auxquels
s’appliquent les chapitres III et IV, y compris celles qui sont utilisées dans les
engins de sauvetage, doivent être soumises aux visites spécifiées ci-dessous :
i) une visite initiale avant la mise en service du navire;
ii) des visites de renouvellement effectuées aux intervalles de temps
spécifiés par l’Administration mais n’excédant pas 5 ans, sauf
lorsque les règles 14 b), 14 e), 14 f) et 14 g) s’appliquent;
iii) une visite périodique effectuée dans un délai de 3 mois avant ou
après chaque date anniversaire du Certificat de sécurité du
matériel radioélectrique pour navire de charge;
iv) des visites supplémentaires, ainsi que le prescrit la règle 7 b) iii)
pour les navires à passagers.
*
Se reporter à l’Inventaire du matériel de sécurité agréé pour navire de charge (SLS.14/Circ.1).
26
Partie B – Visites et certificats
Règle 10
P88 Règle 10
&
Visites de la structure, des machines
et du matériel d’armement des navires de charge
a) Dans le cas d’un navire de charge, la structure, les machines et le
matériel d’armement visés au paragraphe b) i) (autres que les articles pour
lesquels un Certificat de sécurité du matériel d’armement pour navire de
charge et un Certificat de sécurité radioélectrique pour navire de charge sont
délivrés) doivent être soumis aux visites et inspections spécifiées ci-dessous :
i) une visite initiale qui comprend une inspection de la face ex-
terne du fond du navire, avant sa mise en service*;
ii) des visites de renouvellement effectuées aux intervalles de temps
spécifiés par l’Administration mais n’excédant pas 5 ans, sauf
lorsque les règles 14 b), 14 e), 14 f) et 14 g) s’appliquent;
iii) une visite intermédiaire effectuée dans un délai de 3 mois avant
ou après la deuxième date anniversaire ou dans un délai de 3 mois
avant ou après la troisième date anniversaire du Certificat de
sécurité de construction pour navire de charge, qui doit rem-
placer l’une des visites annuelles spécifiées au paragraphe a) iv);
iv) une visite annuelle effectuée dans un délai de 3 mois avant ou
après chaque date anniversaire du Certificat de sécurité de
construction pour navire de charge;
*
Se reporter à la circulaire sur l’inspection de la face externe du fond du navire (PSLS.2/Circ.5).
27
Chapitre I – Dispositions générales
Règle 10
28
Partie B – Visites et certificats
Règle 11
P88 Règle 11
&
Maintien des conditions après visite
a) L’état du navire et de son armement doit être maintenu conformé-
ment aux prescriptions des présentes règles de manière que la sécurité du
navire demeure à tous points de vue satisfaisante et que le navire puisse
prendre la mer sans danger pour lui-même ou les personnes à bord.
29
Chapitre I – Dispositions générales
Règle 12
P88 Règle 12
&
Délivrance de certificats ou apposition d’un visa*
a) i) Un certificat dit Certificat de sécurité pour navire à passagers
doit être délivré, après une visite initiale ou une visite de
renouvellement, à tout navire à passagers qui satisfait aux
prescriptions pertinentes des chapitres II-1, II-2, III, IV et V et
aux autres prescriptions pertinentes des présentes règles;
ii) un certificat dit Certificat de sécurité de construction pour na-
vire de charge doit être délivré, après une visite initiale ou une
visite de renouvellement, à tout navire de charge qui satisfait aux
prescriptions pertinentes des chapitres II-1 et II-2 (autres que
celles qui concernent les systèmes et dispositifs de protection
contre l’incendie et les plans de lutte contre l’incendie) et aux
autres prescriptions pertinentes des présentes règles;
iii) un certificat dit Certificat de sécurité du matériel d’armement
pour navire de charge{ doit être délivré, après une visite initiale
ou une visite de renouvellement, à tout navire de charge qui
satisfait aux prescriptions pertinentes des chapitres II-1, II-2, III
et V et aux autres prescriptions pertinentes des présentes règles;
iv) un certificat dit Certificat de sécurité radioélectrique pour navire
de charge doit être délivré, après une visite initiale ou une visite
de renouvellement, à tout navire de charge qui satisfait aux
prescriptions pertinentes du chapitre IV et aux autres prescrip-
tions pertinentes des présentes règles;
v) 1) au lieu des certificats spécifiés aux paragraphes a) ii), a) iii)
et a) iv), un certificat dit Certificat de sécurité pour navire
de charge peut être délivré, à l’issue d’une visite initiale ou
d’une visite de renouvellement, à tout navire de charge qui
satisfait aux prescriptions pertinentes des chapitres II-1,
II-2, III, IV et V et aux autres prescriptions pertinentes des
présentes règles;
2) chaque fois qu’il est fait mention dans le présent chapitre
du Certificat de sécurité de construction pour navire de
charge, du Certificat de sécurité du matériel d’armement
pour navire de charge ou du Certificat de sécurité radio-
électrique pour navire de charge, cette mention se rap-
porte au Certificat de sécurité pour navire de charge, s’il
est utilisé au lieu des certificats susvisés;
*
Se reporter à la résolution A.791(19) sur l’application de la Convention internationale de 1969
sur le jaugeage des navires aux navires existants.
{
Se reporter à la circulaire sur la délivrance des suppléments et des documents joints
(PSLS.2/Circ.1).
30
Partie B – Visites et certificats
Règle 14
P88 Règle 13
&
Délivrance de certificats ou apposition d’un visa
par un autre gouvernement
Un Gouvernement contractant peut, à la requête de l’Administration, faire
visiter un navire. S’il estime que les prescriptions des présentes règles sont
observées, il délivre des certificats au navire ou autorise leur délivrance et, le
cas échéant, appose un visa ou autorise son apposition, sur les certificats
dont dispose le navire, conformément aux présentes règles. Tout certificat
ainsi délivré doit comporter une déclaration établissant qu’il a été délivré à la
requête du gouvernement de l’État dont le navire est autorisé à battre le
pavillon. Il a la même valeur et est accepté dans les mêmes conditions qu’un
certificat délivré en vertu de la règle 12.
P88 Règle 14
&
Durée et validité des certificats
a) Le Certificat de sécurité pour navire à passagers ne doit pas être délivré
pour une durée supérieure à 12 mois. Le Certificat de sécurité de
construction pour navire de charge, le Certificat de sécurité du matériel
31
Chapitre I – Dispositions générales
Règle 14
32
Partie B – Visites et certificats
Règle 14
que les visites spécifiées aux règles 8, 9 et 10, qui doivent avoir lieu lorsque
le certificat est délivré pour 5 ans, soient effectuées selon que de besoin.
33
Chapitre I – Dispositions générales
Règle 14
34
Partie B – Visites et certificats
Règle 18
P88 Règle 15
&
Présentation des certificats et des fiches d’équipement
Les certificats et les fiches d’équipement doivent être établis conformé-
ment aux modèles qui figurent à l’appendice de l’Annexe de la présente
Convention. Si la langue utilisée n’est ni l’anglais ni le français, le texte
comprend une traduction dans l’une de ces langues*.
P88 Règle 16
&
Disponibilité des certificats
Les certificats délivrés en vertu des règles 12 et 13 doivent pouvoir être
facilement examinés à bord à tout moment.
Règle 17
Acceptation des certificats
Les certificats délivrés sous l’autorité d’un Gouvernement contractant doi-
vent être acceptés par les autres Gouvernements contractants à toutes les fins
visées par la présente Convention. Ils doivent être considérés par les autres
Gouvernements contractants comme ayant la même valeur que les certifi-
cats délivrés par ceux-ci.
Règle 18
Avenant au certificat
a) Si, au cours d’un voyage particulier, le nombre des personnes pré-
sentes à bord d’un navire est inférieur au nombre total indiqué sur le
Certificat de sécurité pour navire à passagers et si de ce fait ce navire peut,
conformément aux prescriptions des présentes règles, avoir à bord un
nombre d’embarcations de sauvetage et d’autres engins de sauvetage infé-
rieur à celui qui est inscrit sur le certificat, un avenant peut être délivré par le
gouvernement, la personne ou l’organisme mentionnés à la règle 12 ou à la
règle 13 du présent chapitre.
b) Cet avenant doit mentionner que, dans les circonstances existantes, il
n’est dérogé à aucune des dispositions des présentes règles. Il doit être an-
nexé au certificat et lui être substitué pour ce qui concerne les engins de
sauvetage. Il n’est valable que pour le voyage particulier en vue duquel il est
délivré.
*
Se reporter à la résolution A.561(14) sur la traduction du texte des certificats.
35
Chapitre I – Dispositions générales
Règle 19
P88 Règle 19
&
Contrôle*
a) Tout navire est sujet, dans un port d’un autre Gouvernement
contractant, au contrôle de fonctionnaires dûment autorisés par ce gou-
vernement dans la mesure où ce contrôle a pour objet de vérifier que les
certificats délivrés en vertu de la règle 12 ou de la règle 13 sont en cours de
validité.
*
Se reporter aux Procédures de contrôle des navires par l’État du port que l’Organisation a
adoptées par la résolution A.787(19) et telles que modifiées par la résolution A.882(21).
36
Partie B – Visites et certificats
Règle 20
Règle 20
Bénéfice de la Convention
Le bénéfice de la présente Convention ne peut être revendiqué en faveur
d’un navire qui ne possède pas les certificats appropriés et en cours de
validité.
37
Chapitre I – Dispositions générales
Règle 21
Partie C
Accidents
Règle 21
Accidents
a) Chaque Administration s’engage à effectuer une enquête sur tout
accident survenu à l’un quelconque de ses navires soumis aux dispositions
de la présente Convention, lorsqu’elle estime que cette enquête peut aider à
déterminer les modifications qu’il serait souhaitable d’apporter aux présentes
règles*.
b) Chaque Gouvernement contractant s’engage à transmettre à l’Orga-
nisation toutes informations pertinentes concernant les conclusions de ces
enquêtes. Les rapports ou recommandations établis par l’Organisation sur la
base de ces informations ne doivent ni révéler l’identité ou la nationalité des
navires en cause, ni imputer en aucune manière la responsabilité de cet
accident à un navire ou à une personne ou laisser présumer leur responsa-
bilité.
*
Se reporter à la résolution suivantes adoptée par l’Organisation :
Résolution A.849(20) : Code pour la conduite des enquêtes sur les accidents et les
incidents de mer, tel que modifié par la résolution A.884(21).
Se reporter également aux circulaires suivantes :
MSC/Circ.953 – MEPC/Circ.372 : Rapports sur les accidents et incidents de mer.
Procédures révisées de notification harmonisées – Rapports requis en vertu de la
règle I/21 de la Convention SOLAS et des articles 8 et 12 de MARPOL 73/78.
38
CHAPITRE II-1
Construction – Structure,
compartimentage et stabilité,
machines et installations électriques
Page
Partie A – Généralités
1 Application. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45
2 Définitions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46
3 Définitions relatives aux parties C, D et E . . . . . . . . . . 48
39
Chapitre II-1 – Construction – Structure, stabilité, installations
Table des matières
7 Prescriptions spéciales
relatives au compartimentage
des navires à passagers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66
40
Chapitre II-1 – Construction – Structure, stabilité, installations
Table des matières
41
Chapitre II-1 – Construction – Structure, stabilité, installations
Table des matières
42
Chapitre II-1 – Construction – Structure, stabilité, installations
Table des matières
43
Chapitre II-1 – Construction – Structure, stabilité, installations
Table des matières
53 Prescriptions spéciales
applicables aux machines, aux chaudières
et aux installations électriques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 167
54 Examen particulier du cas
des navires à passagers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 168
44
Partie A – Généralités
Règle 1
Partie A
Généralités
Règle 1
Application
1.1 Sauf disposition expresse contraire, le présent chapitre s’applique aux
navires dont la quille est posée ou dont la construction se trouve à un stade
équivalent le 1er juillet 1986 ou après cette date.
1.2 Aux fins du présent chapitre, l’expression dont la construction se trouve à
un stade équivalent se réfère au stade auquel :
.1 une construction identifiable à un navire particulier commence;
ou
.2 le montage du navire considéré a commencé, employant au
moins 50 t ou 1 % de la masse estimée de tous les matériaux de
structure, si cette dernière valeur est inférieure.
1.3 Aux fins du présent chapitre :
.1 l’expression navires construits désigne les navires dont la quille est
posée ou dont la construction se trouve à un stade équivalent;
.2 l’expression tous les navires désigne les navires construits avant le
1er juillet 1986, le 1er juillet 1986 ou après cette date;
.3 un navire de charge, quelle que soit sa date de construction, qui
est transformé en navire à passagers est considéré comme un
navire à passagers construit à la date à laquelle cette transfor-
mation commence.
2 Sauf disposition expresse contraire, pour les navires construits avant le
1er juillet 1986, l’Administration doit veiller à l’observation des prescrip-
tions applicables en vertu des dispositions du chapitre II-1 de la Convention
internationale de 1974 pour la sauvergarde de la vie humaine en mer, telle
que modifiée par la résolution MSC.1(XLV).
3.1 Tous les navires sur lesquels sont effectuées des réparations, des mo-
difications ou des transformations, ainsi que les aménagements qui en ré-
sultent, doivent continuer à satisfaire au moins aux prescriptions qui leur
étaient déjà applicables. S’ils ont été construits avant le 1er juillet 1986, ces
navires doivent, en règle générale, satisfaire aux prescriptions applicables aux
navires construits le 1er juillet 1986 ou après cette date au moins dans la
même mesure qu’avant d’avoir subi ces réparations, modifications,
45
Chapitre II-1 – Construction – Structure, stabilité, installations
Règle 2
Règle 2
Définitions
Pour l’application du présent chapitre, sauf disposition expresse contraire :
1.1 Une ligne de charge de compartimentage est une flottaison considérée
dans la détermination du compartimentage du navire.
1.2 La ligne de charge maximale de compartimentage est la flottaison qui cor-
respond au tirant d’eau le plus élevé autorisé par les règles de compartimentage
applicables.
*
Se reporter à la circulaire MSC/Circ.650 relative à l’interprétation des mots «modifications et
transformations d’une importance majeure».
{
Se reporter à la circulaire MSC/Circ.609 relative à l’interprétation de la règke II-1/1.3 de la
Convention SOLAS de 1974.
46
Partie A – Généralités
Règle 2
47
Chapitre II-1 – Construction – Structure, stabilité, installations
Règle 3
Règle 3
Définitions relatives aux parties C, D et E
Aux fins des parties C, D et E, sauf indication expresse contraire :
1 Le dispositif de commande de l’appareil à gouverner est le matériel qui
transmet les ordres de la passerelle de navigation aux groupes moteurs de
l’appareil à gouverner. Les dispositifs de commande de l’appareil à gouverner
comprennent des émetteurs, des récepteurs, des pompes hydrauliques de
commande avec leurs moteurs, des commandes de moteur, des tuyautages
et des câbles.
2 L’appareil à gouverner principal comprend les machines, les actionneurs de
gouvernail, les groupes moteurs, s’il en existe, et les accessoires de l’appareil à
gouverner ainsi que les moyens utilisés pour transmettre le couple à la mèche
du gouvernail (tels que la barre ou le secteur de barre) qui sont nécessaires pour
déplacer le gouvernail et gouverner le navire dans des conditions normales de
service.
3 Un groupe moteur de l’appareil à gouverner est :
.1 dans le cas d’un appareil à gouverner électrique, un moteur élec-
trique et le matériel électrique associé;
.2 dans le cas d’un appareil à gouverner électrohydraulique, un
moteur électrique et le matériel électrique associé ainsi que la
pompe à laquelle le moteur est relié;
.3 dans le cas d’autres appareils à gouverner hydrauliques, un moteur
d’entraı̂nement et la pompe à laquelle il est relié.
4 L’appareil à gouverner auxiliaire est le matériel qui ne fait pas partie de
l’appareil à gouverner principal mais qui est nécessaire pour gouverner le
navire en cas de défaillance de l’appareil à gouverner principal. Toutefois, ce
matériel ne comprend pas la barre, le secteur de barre ni les autres éléments
servant aux mêmes fins.
5 Les conditions normales d’exploitation et d’habitabilité sont les conditions
dans lesquelles le navire dans son ensemble, les machines, les services, les
moyens et aides destinés à assurer la propulsion, la manoeuvrabilité, la sé-
curité de la navigation, la protection contre l’incendie et l’envahissement, les
signaux et les communications intérieures et extérieures, les moyens
d’évacuation, les treuils des embarcations de sauvetage ainsi que les moyens
d’assurer un confort correspondant aux conditions d’habitabilité prévues,
sont en état de marche et fonctionnent normalement.
6 Une situation critique est une situation dans laquelle l’un quelconque
des services nécessaires au maintien de conditions normales d’exploitation et
d’habitabilité n’est pas assuré par suite de la défaillance de la source prin-
cipale d’énergie électrique.
48
Partie A – Généralités
Règle 3
7 Une source principale d’énergie électrique est une source destinée à ali-
menter en énergie électrique le tableau principal afin que celui-ci la distribue
à tous les services nécessaires au maintien du navire dans des conditions
normales d’exploitation et d’habitabilité.
8 Un navire privé d’énergie est un navire dont l’appareil propulsif prin-
cipal, les chaudières et les appareils auxiliaires ne fonctionnent pas faute
d’énergie.
9 Le poste des génératrices principales est le local dans lequel se trouve la
source principale d’énergie électrique.
10 Le tableau principal est le tableau qui est alimenté directement par la
source principale d’énergie électrique et qui est destiné à distribuer l’énergie
électrique aux services du navire.
11 Le tableau de secours est le tableau qui, en cas de défaillance du système
principal d’alimentation en énergie électrique, est alimenté directement par la
source d’énergie électrique de secours ou par la source transitoire d’énergie
électrique de secours et qui est destiné à distribuer l’énergie électrique aux
services de secours.
12 Une source d’énergie électrique de secours est une source d’énergie élec-
trique destinée à alimenter le tableau de secours en cas de défaillance de
l’alimentation fournie par la source principale d’énergie électrique.
13 Le dispositif de transmission de la puissance est le matériel hydraulique
prévu pour fournir la puissance voulue afin de tourner la mèche du gou-
vernail, et qui comprend un ou plusieurs groupes moteurs de l’appareil à
gouverner, ainsi que les tuyautages et accessoires associés, et un actionneur
de gouvernail. Les dispositifs de transmission de la puissance peuvent avoir
des éléments mécaniques communs tels que la barre, le secteur de barre et la
mèche du gouvernail ou des éléments servant aux mêmes fins.
14 La vitesse maximale de service en marche avant est la plus grande vitesse
de service prévue que le navire peut maintenir en mer lorsqu’il est à son
tirant d’eau maximal.
15 La vitesse maximale en marche arrière est la vitesse que le navire est
estimé pouvoir atteindre lorsqu’il utilise la puissance maximale en marche
arrière prévue à la construction et qu’il est à son tirant d’eau maximal.
16 Les locaux de machines sont tous les locaux de machines de la catégorie A,
tous les autres locaux qui contiennent l’appareil propulsif, des chaudières, des
groupes de traitement du combustible liquide, des machines à vapeur et des
moteurs à combustion interne, des génératrices et des machines électriques
importantes, des postes de mazoutage, des installations frigorifiques, des dis-
positifs de stabilisation, des installations de ventilation et de conditionnement
d’air, et les locaux de même nature, ainsi que les puits qui y aboutissent.
49
Chapitre II-1 – Construction – Structure, stabilité, installations
Règle 3
50
Partie A – Généralités
Règle 3
51
Chapitre II-1 – Construction – Structure, stabilité, installations
Règle 3-1
Partie A-1
Structure des navires
Règle 3-1
Prescriptions d’ordre structurel, mécanique et électrique
applicables aux navires
En sus des prescriptions prévues ailleurs dans les présentes règles, les navires
doivent être conçus, construits et entretenus conformément aux prescrip-
tions d’ordre structurel, mécanique et électrique d’une société de classifi-
cation reconnue par l’Administration aux termes des dispositions de la
règle XI/1, ou conformément aux normes nationales applicables de l’Ad-
ministration qui prévoient un degré de sécurité équivalent.
Règle 3-2
Protection contre la corrosion des citernes ballastées
à l’eau de mer
1 La présente règle s’applique aux pétroliers et aux vraquiers construits
le 1er juillet 1998 ou après cette date.
2 Toutes les citernes spécialisées ballastées à l’eau de mer doivent être
munies d’un système anticorrosion efficace, tel que des revêtements pro-
tecteurs durs ou autre système équivalent. Les revêtements devraient de
préférence être de couleur claire. Le mode de sélection, d’application et
d’entretien du système doit être approuvé par l’Administration, sur la base
des directives adoptées par l’Organisation*. Lorsqu’il y a lieu, des anodes
réactives devraient aussi être utilisées.
Règle 3-3
Sécurité de l’accès à l’étrave des navires-citernes
1 Aux fins de la présente règle et de la règle 3-4, les navires-citernes
comprennent les pétroliers tels que définis à la règle 2.12, les navires-
citernes pour produits chimiques tels que définis à la règle VII/8.2 et les
transporteurs de gaz tels que définis à la règle VII/11.2.
*
Se reporter aux Directives pour la sélection, l’application et l’entretien des systèmes anti-
corrosion des citernes spécialisées ballastées à l’eau de mer que l’Organisation a adoptées par la
résolution A.798(19).
52
Partie A-1 – Structure des navires
Règle 3-4
Règle 3-4
Dispositifs de remorquage d’urgence à bord
des navires-citernes
1 Un dispositif de remorquage d’urgence doit être installé à l’avant
et à l’arrière de tous les navires-citernes d’un port en lourd d’au moins
20 000 tonnes.
2 À bord des navires-citernes construits le 1er juillet 2002 ou après cette
date :
.1 les dispositifs de remorquage d’urgence doivent pouvoir être
déployés rapidement à tout moment sans faire appel à la source
d’énergie principale du navire à remorquer et doivent pouvoir
être accrochés facilement au navire remorqueur. Au moins un
des dispositifs de remorquage d’urgence doit être installé au
préalable de façon à pouvoir être déployé rapidement; et
.2 les dispositifs de remorquage d’urgence installés à l’avant et à
l’arrière doivent être d’une résistance appropriée, compte tenu
des dimensions et du port en lourd du navire ainsi que des forces
escomptées dans des conditions météorologiques défavorables.
L’Administration doit approuver la conception, la construction
et la mise à l’essai de prototypes des dispositifs de remorquage
d’urgence en tenant compte des directives élaborées par l’Or-
ganisation.
3 L’Administration doit approuver la conception et la construction des
dispositifs de remorquage d’urgence des navires-citernes construits avant le
1er juillet 2002 en tenant compte des directives élaborées par l’Organisa-
tion{.
*
Se reporter aux Directives pour la sécurité de l’accès à l’étrave des navires-citernes, que le
Comité de la sécurité maritime a adoptées par la résolution MSC.62(67).
{
Se reporter aux Directives relatives aux dispositifs de remorquage d’urgence à bord des
navires-citernes, que le Comité de la sécurité maritime a adoptées par la résolution MSC.35(63)
et telles qu’elles pourront être modifiées.
53
Chapitre II-1 – Construction – Structure, stabilité, installations
Règle 3-5
Règle 3-5
Installation de matériaux neufs contenant de l’amiante
1 La présente règle s’applique aux matériaux utilisés dans la construction
de la structure, des machines, des installations électriques et de l’équipement
qui sont visés par la présente Convention.
2 Dans le cas de tous les navires, il est interdit d’installer des matériaux
neufs qui contiennent de l’amiante, sauf pour :
.1 les palettes utilisées dans les compresseurs rotatifs à palettes et
dans les pompes rotatives à vide à palettes;
.2 les joints et garnitures d’étanchéité utilisés pour la circulation des
fluides lorsque, à des températures élevées (dépassant 3508C) ou
à des pressions élevées (dépassant 7 6 106 Pa), il y a un risque
d’incendie, de corrosion ou de toxicité; et
.3 les dispositifs souples ou flexibles d’isolation thermique utilisés
pour faire face à des températures supérieures à 1 0008C.
Règle 3-6
Accès aux espaces de la tranche de la cargaison
des pétroliers et des vraquiers et à l’intérieur
de ces espaces
1 Application
1.1 Sous réserve des dispositions du paragraphe 1.2, la présente règle
s’applique aux pétroliers d’une jauge brute égale ou supérieure à 500 et aux
vraquiers, tels que définis à la règle IX/1, d’une jauge brute égale ou su-
périeure à 20 000, construits le 1er janvier 2005 ou après cette date.
1.2 Les pétroliers d’une jauge brute égale ou supérieure à 500, construits
le 1er octobre 1994 ou après cette date mais avant le 1er janvier 2005,
doivent satisfaire aux dispositions de la règle II-1/12-2 adoptées par la ré-
solution MSC.27(61)*.
*
Voir Annexe 4.
54
Partie A-1 – Structure des navires
Règle 3-6
3.1 L’accès en toute sécurité* aux cales à cargaison, aux cofferdams, aux
citernes de ballast, aux citernes à cargaison et aux autres espaces de la tranche
de la cargaison doit se faire directement à partir du pont découvert et per-
mettre l’inspection complète de ces espaces. L’accès en toute sécurité* aux
espaces de double fond peut se faire par une chambre des pompes, un
cofferdam profond, un tunnel de tuyautages, une cale à cargaison, un espace
de double coque ou un compartiment analogue qui n’est pas destiné au
transport d’hydrocarbures ou de cargaisons dangereuses.
*
Se reporter à la Recommandation concernant l’accès aux espaces à bord des navires, que
l’Organisation a adoptée par la résolution A.864(20).
55
Chapitre II-1 – Construction – Structure, stabilité, installations
Règle 3-6
56
Partie A-1 – Structure des navires
Règle 3-6
57
Chapitre II-1 – Construction – Structure, stabilité, installations
Règle 4
Partie B
Compartimentage et stabilité*
Règle 4
Longueur envahissable des navires à passagers
1 Pour chaque point de la longueur du navire, la longueur envahissable
doit être déterminée par une méthode de calcul tenant compte des formes,
du tirant d’eau et des autres caractéristiques du navire considéré.
2 Pour un navire dont les cloisons transversales étanches sont limitées par
un pont de cloisonnement continu, la longueur envahissable en un point
donné est la portion maximale de la longueur du navire, ayant pour centre le
point considéré et qui peut être envahie par l’eau dans l’hypothèse des condi-
tions définies par la règle 5, sans que le navire s’immerge au-delà de la ligne de
surimmersion.
*
Les règles relatives au compartimentage et à la stabilité des navires à passagers qui ont été
adoptées à titre d’équivalent des dispositions de la partie B du chapitre II de la Convention
internationale de 1960 pour la sauvegarde de la vie humaine en mer (résolution A.265(VIII) de
l’Organisation) peuvent être appliquées à la place des dispositions de la présente partie à condi-
tion qu’elles le soient dans leur intégralité.
58
Partie B – Compartimentage et stabilité
Règle 5
Règle 5
Perméabilité des navires à passagers
1.1 Les hypothèses visées à la règle 4 sont relatives aux perméabilités des
volumes limités à la partie haute par la ligne de surimmersion.
dans laquelle :
a = le volume des espaces à passagers, tels que définis par la règle 2,
qui sont situés au-dessous de la ligne de surimmersion et
compris dans la tranche des machines;
c = le volume des entreponts affectés aux marchandises, au char-
bon ou aux provisions de bord, qui sont situés au-dessous de la
ligne de surimmersion et compris dans la tranche des machines;
v = le volume total de la tranche des machines au-dessous de la
ligne de surimmersion.
59
Chapitre II-1 – Construction – Structure, stabilité, installations
Règle 5
dans laquelle :
a = le volume des espaces à passagers, tels que définis par la règle 2,
qui sont situés au-dessous de la ligne de surimmersion, en
avant ou en arrière de la tranche des machines; et
v = le volume total de la partie du navire au-dessous de la ligne de
surimmersion et en avant ou en arrière de la tranche des ma-
chines.
4.1 Dans le cas du compartimentage spécial prescrit à la règle 6.5, la
perméabilité uniforme moyenne dans toutes les parties du navire en avant
ou en arrière de la tranche des machines doit être égale à :
b
95 35
v
Dans cette formule :
b = le volume des espaces situés en avant ou en arrière de la tranche
des machines au-dessous de la ligne de surimmersion et au-
dessus de la partie supérieure des varangues, du double-fond ou
des peaks, selon le cas, et propres à servir de cales à mar-
chandises, de soutes à charbon ou à combustible liquide, de
magasins à provisions de bord, de soutes à bagages, à dépêches
et colis postaux, de puits aux chaı̂nes et de citernes à eau douce;
et
v = le volume total de la partie du navire située au-dessous de la
ligne de surimmersion en avant ou en arrière de la tranche des
machines.
4.2 Dans le cas de navires assurant des services au cours desquels les cales à
marchandises ne sont généralement pas occupées par de fortes quantités de
marchandises, il n’est pas tenu compte des espaces réservés aux marchan-
dises dans le calcul de b.
5 Dans le cas de dispositions peu usuelles, l’Administration peut admettre
ou exiger le calcul direct de la perméabilité moyenne pour les parties situées en
avant ou en arrière de la tranche des machines. Afin de permettre ce calcul, la
perméabilité des espaces à passagers, tels que définis par la règle 2, est prise égale
à 95, celle de la tranche des machines à 85, celle de tous les locaux à mar-
chandises, soutes à charbon et magasins à 60, et celles des doubles-fonds, des
soutes à combustible liquide et autres soutes à une valeur approuvée dans
chaque cas.
6 Si un compartiment, dans un entrepont, entre deux cloisons étanches
transversales, renferme un espace affecté aux passagers ou à l’équipage, on
considère comme espace à passagers l’ensemble de ce compartiment, en
déduisant, toutefois, tout espace affecté à un autre service qui serait complè-
tement entouré de cloisons métalliques permanentes. Si, cependant, l’espace
60
Partie B – Compartimentage et stabilité
Règle 6
Règle 6
Longueur admissible des compartiments
des navires à passagers
1 Les navires doivent être compartimentés aussi efficacement que possible
eu égard à la nature du service auquel ils sont destinés. Le degré de compar-
timentage doit varier avec la longueur du navire et le service auquel le navire
est destiné, de telle manière que le degré de compartimentage le plus élevé
corresponde aux plus longs navires essentiellement affectés au transport des
passagers.
2 Facteur de cloisonnement
2.1 La longueur maximale admissible pour le compartiment ayant son
centre en un point quelconque de la longueur d’un navire se déduit de la
longueur envahissable en multipliant celle-ci par un facteur approprié dit
facteur de cloisonnement.
2.2 Le facteur de cloisonnement dépend de la longueur du navire et, pour
une longueur donnée, varie selon la nature du service pour lequel le navire
est prévu. Ce facteur doit décroı̂tre d’une façon régulière et continue :
.1 à mesure que la longueur du navire augmente, et
.2 depuis un facteur A applicable aux navires essentiellement affectés
au transport des marchandises, jusqu’à un facteur B applicable aux
navires essentiellement affectés au transport des passagers.
2.3 Les variations des facteurs A et B sont données par les formules (1)
et (2) suivantes, dans lesquelles L est la longueur du navire définie par la
règle 2 :
58; 2
A ¼ þ 0;18 (L = 131 m et au-dessus) (1)
L 60
30; 3
B ¼ þ 0;18 (L = 79 m et au-dessus) (2)
L 42
3 Critérium de service
3.1 Pour un navire de longueur donnée, le facteur de cloisonnement ap-
proprié est déterminé à l’aide de la valeur du critérium de service (appelé ci-
après «critérium»), donné par les formules (3) et (4) ci-après, dans lesquelles :
Cs = le critérium;
L = la longueur du navire, définie par la règle 2 (en mètres);
61
Chapitre II-1 – Construction – Structure, stabilité, installations
Règle 6
3.3 Dans le cas des navires n’ayant pas de pont de cloisonnement continu,
on calcule les volumes jusqu’à la ligne de surimmersion effectivement
considérée dans le calcul de la longueur envahissable.
62
Partie B – Compartimentage et stabilité
Règle 6
3 574 25L
S¼
13
doit être déterminé par un facteur égal à l’unité; celui des navires dont le
critérium est égal ou supérieur à 123, par le facteur B donné par la formule (2);
enfin, celui des navires dont le critérium est compris entre S et 123, par un
facteur F obtenu par interpolation linéaire entre l’unité et le facteur B, au
moyen de la formule :
ð1 BÞðCs SÞ
F ¼1 (6)
123 S
L2
, ou 50.
650
63
Chapitre II-1 – Construction – Structure, stabilité, installations
Règle 6
64
Partie B – Compartimentage et stabilité
Règle 6
3 712 25L
S1 ¼
19
doit être déterminé par un facteur égal à l’unité, celui des navires
dont le critérium est égal ou supérieur à 123, par le facteur BB
donné par la formule figurant au paragraphe 5.2.2; enfin celui
des navires dont le critérium est compris entre S1 et 123 par le
facteur F obtenu par interpolation linéaire entre l’unité et le
facteur BB, au moyen de la formule :
ð1 BBÞðCs S1 Þ
F ¼1
123 S1
Toutefois, si dans chacun des deux derniers cas le facteur ainsi
obtenu est inférieur à 0,5, le cloisonnement peut être déterminé
par un facteur ne dépassant pas 0,5.
.5 Le cloisonnement en arrière de la cloison d’abordage des navires
ayant moins de 131 m mais pas moins de 55 m de longueur et dont
le critérium est inférieur à S1, et celui des navires ayant moins de
55 m de longueur, doivent être déterminés par un facteur égal à
l’unité, à moins qu’il ne soit établi à la satisfaction de l’Adminis-
tration qu’il est pratiquement impossible de maintenir ce facteur
dans des compartiments particuliers; dans ce cas, l’Administration
peut accorder des tolérances en ce qui concerne ces comparti-
ments, dans la mesure qui lui paraı̂t justifiée par les circonstances, à
condition toutefois que le compartiment extrême arrière et le plus
grand nombre possible de compartiments avant (compris entre la
cloison d’abordage et l’extrémité arrière de la tranche des ma-
chines) n’aient pas une longueur dépassant la longueur admissible.
5.4 Lorsque, compte tenu de la nature et des conditions des voyages pré-
vus, l’Administration considère comme suffisante l’application des autres
dispositions énoncées dans le présent chapitre et dans le chapitre II-2, il n’est
pas nécessaire que soient observées les prescriptions du présent paragraphe.
65
Chapitre II-1 – Construction – Structure, stabilité, installations
Règle 7
Règle 7
Prescriptions spéciales relatives au compartimentage
des navires à passagers
1 Quand, dans une ou plusieurs régions du navire, les cloisons étanches
sont prolongées jusqu’à un pont plus élevé que sur le reste du navire et
qu’on désire bénéficier de cette extension des cloisons en hauteur, on peut,
pour calculer la longueur envahissable, utiliser des lignes de surimmersion
séparées pour chacune de ces régions du navire, à condition :
.1 que la muraille du navire s’étende sur toute la longueur du na-
vire jusqu’au pont correspondant à la ligne de surimmersion la
plus haute et que toutes les ouvertures dans le bordé extérieur
au-dessous de ce pont sur toute la longueur du navire soient
considérées comme étant, au regard de la règle 17, au-dessous de
la ligne de surimmersion; et
.2 que les deux compartiments adjacents à la «baı̈onnette» du pont
de cloisonnement soient, chacun, dans les limites de la longueur
admissible correspondant à leurs lignes de surimmersion res-
pectives, et qu’en outre leurs longueurs combinées n’excèdent
pas le double de la longueur admissible calculée avec la ligne de
surimmersion inférieure.
2.1 La longueur d’un compartiment peut dépasser la longueur admissible
fixée par les prescriptions de la règle 6, pourvu que la longueur de chacune des
deux paires de compartiments adjacents, comprenant chacune le comparti-
ment en question, ne dépasse ni la longueur envahissable ni deux fois la
longueur admissible.
2.2 Si l’un des deux compartiments adjacents est situé dans la tranche des
machines et le second en dehors de la tranche des machines, et si la per-
méabilité moyenne de la portion du navire où le second est situé n’est pas
la même que celle de la tranche des machines, la longueur combinée des
deux compartiments doit être fixée en prenant pour base la moyenne des
perméabilités des deux portions du navire auquel les compartiments en
question appartiennent.
2.3 Lorsque les deux compartiments adjacents ont des facteurs de cloi-
sonnement différents, la longueur combinée de ces deux compartiments
doit être déterminée proportionnellement.
3 Pour les navires d’au moins 100 m de longueur, une des cloisons
principales transversales en arrière de la cloison d’abordage doit être placée à
une distance de la perpendiculaire avant au plus égale à la longueur ad-
missible.
4 Une cloison transversale principale peut présenter une niche, pourvu
qu’aucun point de la niche ne dépasse, vers l’extérieur du navire, deux surfaces
66
Partie B – Compartimentage et stabilité
Règle 7
67
Chapitre II-1 – Construction – Structure, stabilité, installations
Règle 8
Règle 8
Stabilité des navires à passagers après avarie*
(Sous réserve des dispositions de la règle 8-1, les dispositions
des paragraphes 2.3.1 à 2.3.4, 2.4, 5 et 6.2 s’appliquent
aux navires à passagers construits le 29 avril 1990
ou après cette date. Les dispositions des paragraphes 7.2,
7.3 et 7.4 s’appliquent à tous les navires à passagers.)
1.1 Il doit être prévu pour le navire intact, dans les diverses conditions
d’exploitation, une stabilité telle qu’après envahissement d’un compartiment
principal quelconque restant dans la limite des longueurs envahissables, le
navire, au stade final de l’envahissement, puisse satisfaire aux conditions ci-
dessous.
2.2 Lorsqu’il est proposé d’installer des ponts, des doubles coques ou des
cloisons longitudinales qui, sans être étanches, sont de nature à retarder
sérieusement l’envahissement de l’eau, l’Administration peut donner son
accord sur la mesure dans laquelle ces dispositions sont de nature à in-
fluencer les résultats des calculs.
*
Se reporter à la circulaire MSC/Circ.541 (telle qu’elle pourra être modifiée) relative aux notes
explicatives sur l’étanchéité des entourages limitant l’envahissement situés au-dessus du pont de
cloisonnement à bord des navires à passagers, en vue de l’application adéquate des règles II-1/8
et II-1/20, paragraphe 1, de la Convention SOLAS de 1974, telle que modifiée.
68
Partie B – Compartimentage et stabilité
Règle 8
15
arc
2.3.3 Un bras de levier de redressement résiduel doit être calculé dans l’arc
de stabilité positive, compte tenu du plus grand des moments d’inclinaison
suivants :
69
Chapitre II-1 – Construction – Structure, stabilité, installations
Règle 8
70
Partie B – Compartimentage et stabilité
Règle 8
Espaces Perméabilité
Destinés aux marchandises, au charbon
ou aux provisions de bord 60
Occupés par des locaux d’habitation 95
Occupés par des machines 85
Destinés aux liquides 0 ou 95*
Des perméabilités de surface plus élevées doivent être adoptées pour les es-
paces qui, au voisinage du niveau de l’eau, après avarie, ne contiennent aucune
surface appréciable de machines ou de locaux d’habitation et pour les espaces
qui ne sont généralement occupés par aucune quantité appréciable de mar-
chandises ou d’approvisionnements.
4 On suppose que les dimensions de l’avarie considérée sont les sui-
vantes :
.1 étendue longitudinale : la plus petite des deux valeurs : 3 m plus
3 % de la longueur du navire, ou 11 m. Lorsque le facteur de
cloisonnement prévu est égal ou inférieur à 0,33, l’étendue lon-
gitudinale supposée de l’avarie doit être augmentée si nécessaire
pour que deux cloisons étanches principales consécutives quel-
conques puissent être intéressées;
.2 étendue transversale (mesurée de la muraille du navire vers
l’intérieur et perpendiculairement au plan diamétral au niveau de
la ligne de charge maximale de compartimentage) : une distance
d’un cinquième de la largeur du navire, telle que définie par la
règle 2; et
.3 étendue verticale : du tracé de la quille hors membres (ligne
d’eau zéro) sans limitation vers le haut;
.4 si une avarie d’une étendue inférieure à celle indiquée dans les
paragraphes 4.1, 4.2 et 4.3 entraı̂ne des conditions plus sévères
du point de vue de la bande, ou de la hauteur métacentrique
résiduelle, une telle avarie est adoptée comme hypothèse des
calculs.
5 L’envahissement dissymétrique doit être réduit au minimum, grâce à
des dispositions convenables. Lorsqu’il est nécessaire de corriger de grands
angles de bande, les moyens adoptés pour l’équilibrage doivent, si possible,
*
En choisissant entre ces deux derniers nombres celui qui entraı̂ne les exigences les plus
sévères.
71
Chapitre II-1 – Construction – Structure, stabilité, installations
Règle 8
être automatiques, mais dans tous les cas où des commandes des traverses
d’équilibrage sont prévues, leur manoeuvre doit pouvoir se faire d’un point
situé au-dessus du pont de cloisonnement. Ces dispositifs, ainsi que leurs
commandes, doivent être acceptés par l’Administration. L’angle maximal
d’inclinaison après envahissement mais avant équilibrage ne doit pas être
supérieur à 158. Lorsque des dispositifs d’équilibrage sont requis, la durée de
l’équilibrage ne doit pas excéder 15 min. Le capitaine du navire doit être en
possession des renseignements nécessaires concernant l’usage des dispositifs
d’équilibrage*.
6 Le navire, dans sa situation définitive, après avarie et, dans le cas d’un
envahissement dissymétrique, après que les mesures d’équilibrage ont été
prises, doit satisfaire aux conditions suivantes :
.1 en cas d’envahissement symétrique, la hauteur métacentrique
résiduelle doit être positive et au moins égale à 50 mm; elle est
calculée par la méthode à déplacement constant;
.2 dans le cas d’un envahissement dissymétrique, l’angle d’in-
clinaison en cas d’envahissement d’un seul compartiment ne
doit pas dépasser 78. En cas d’envahissement simultané de deux
compartiments adjacents ou plus, un angle d’inclinaison de 128
peut être autorisé par l’Administration;
.3 en aucun cas, la ligne de surimmersion ne doit être immergée au
stade final de l’envahissement. S’il est considéré comme pro-
bable que la ligne de surimmersion se trouve immergée au cours
d’un stade intermédiaire de l’envahissement, l’Administration
peut exiger toutes études et dispositions qu’elle juge nécessaires
pour la sécurité du navire.
7.1 Le capitaine doit être en possession des données nécessaires pour as-
surer dans les conditions d’exploitation une stabilité à l’état intact suffisante
pour permettre au navire de satisfaire aux conditions ci-dessus dans les
hypothèses d’avarie les plus défavorables restant dans le cadre défini plus
haut. Dans le cas de navires pourvus de traverses d’équilibrage, le capitaine
du navire doit être informé des conditions de stabilité dans lesquelles les
calculs de la bande ont été effectués, et il doit être averti que si le navire se
trouvait, à l’état intact, dans des conditions moins avantageuses, il pourrait
prendre une bande trop importante en cas d’avarie.
7.2 Les données destinées à permettre au capitaine d’assurer une stabilité
à l’état intact suffisante, dont il est question au paragraphe 7.1, doivent
comprendre des renseignements donnant soit la hauteur maximale admis-
sible du centre de gravité du navire au-dessus de la quille (KG), soit la
*
Se reporter à la Recommandation sur une méthode normalisée permettant de satisfaire aux
prescriptions relatives aux traverses d’équilibrage à bord des navires à passagers, que l’Organi-
sation a adoptée par la résolution A.266(VIII).
72
Partie B – Compartimentage et stabilité
Règle 8-1
Règle 8-1
Stabilité après avarie des navires rouliers à passagers*
Les navires rouliers à passagers construits avant le 1er juillet 1997 doivent
satisfaire aux dispositions de la règle 8, telle que modifiée par la résolu-
tion MSC.12(56), au plus tard à la date de la première visite périodique
effectuée après la date d’application qui est prescrite ci-dessous, suivant la
valeur de A/Amax, tel que défini dans l’annexe de la Procédure de calcul
pour évaluer la capacité de survie des navires rouliers à passagers existants à
*
Pour l’application de prescriptions spécifiques de stabilité aux navires rouliers à passagers, se
reporter à la résolution 14 de la Conférence SOLAS de 1995 et à la résolution MSC.14(76),
Méthode d’essai sur modèle révisée prévue aux termes de la résolution 14 de la Confé-
rence SOLAS de 1995.
73
Chapitre II-1 – Construction – Structure, stabilité, installations
Règle 8-2
Règle 8-2
Prescriptions spéciales
applicables aux navires rouliers à passagers
transportant 400 personnes ou plus
Nonobstant les dispositions des règles 8 et 8-1 :
.1 Les navires rouliers à passagers autorisés à transporter 400 per-
sonnes ou plus qui sont construits le 1er juillet 1997 ou après
cette date doivent satisfaire aux dispositions du paragraphe 2.3
de la règle 8, l’avarie hypothétique étant située en un point
quelconque de la longueur L du navire; et
.2 Les navires rouliers à passagers autorisés à transporter 400 per-
sonnes ou plus qui sont construits avant le 1er juillet 1997
doivent satisfaire aux prescriptions de l’alinéa .1 au plus tard à la
date de la première visite périodique effectuée après la date
d’application prescrite à l’alinéa .2.1, .2.2 ou .2.3, la date la plus
éloignée étant retenue :
.2.1 Valeur de A/Amax Date d’application
inférieure à 85 % 1er octobre 1998
85 % ou plus mais moins de 90 % 1er octobre 2000
90 % ou plus mais moins de 95 % 1er octobre 2002
95 % ou plus mais moins de 97,5 % 1er octobre 2004
97,5 % ou plus 1er octobre 2010
.2.2 Nombre de personnes que le navire
est autorisé à transporter
1 500 ou plus 1er octobre 2002
1 000 ou plus mais moins de 1 500 1er octobre 2006
600 ou plus mais moins de 1 000 1er octobre 2008
400 ou plus mais moins de 600 1er octobre 2010
*
Se reporter à la circulaire MSC/Circ.649 relative à l’interprétation des dispositions de la
résolution MSC.26(60) et de la circulaire MSC/Circ.574.
74
Partie B – Compartimentage et stabilité
Règle 10
Règle 8-3
Prescriptions spéciales applicables aux navires à passagers,
autres que les navires rouliers à passagers,
transportant 400 personnes ou plus
Nonobstant les dispositions de la règle 8, les navires à passagers, autres que
les navires rouliers à passagers, autorisés à transporter 400 personnes ou plus
qui sont construits le 1er juillet 2002 ou après cette date doivent satisfaire
aux dispositions des paragraphes 2.3 et 2.4 de la règle 8, l’avarie hypo-
thétique étant située en un point quelconque de la longueur L du navire.
Règle 9
Ballastage des navires à passagers
1 L’eau de ballast ne devrait pas en général être admise dans des citernes
à combustible liquide. À bord des navires pour lesquels il n’est pas possible
en pratique d’éviter de mettre de l’eau dans des citernes à combustible
liquide, il doit être prévu un séparateur d’eau et d’hydrocarbures à la sa-
tisfaction de l’Administration, ou bien d’autres moyens, tels que le rejet dans
une installation de réception à terre, jugés acceptables par l’Administration
pour l’élimination des eaux de ballast polluées.
2 Les dispositions de la présente règle s’appliquent sans préjudice des
dispositions de la Convention internationale pour la prévention de la pol-
lution par les navires en vigueur.
Règle 10
Cloisons d’extrémité, cloisons limitant les locaux
de machines, tunnels des lignes d’arbre, etc.
à bord des navires à passagers*
1 Les navires à passagers doivent être pourvus d’une cloison de co-
queron avant ou d’abordage qui doit être étanche à l’eau jusqu’au pont de
*
Se reporter à la circulaire MSC/Circ.855 intitulée «Interprétation de l’emplacement de la
perpendiculaire avant aux fins de la règle
e II-1/10 de la Convention SOLAS».
75
Chapitre II-1 – Construction – Structure, stabilité, installations
Règle 10
76
Partie B – Compartimentage et stabilité
Règle 11
5 Une rampe qui ne satisfait pas aux prescriptions ci-dessus ne doit pas
être considérée comme un prolongement de la cloison d’abordage.
6 Dans le cas des navires construits avant le 1er juillet 1997, les pres-
criptions des paragraphes 3 et 4 doivent être appliquées au plus tard à la date
de la première visite périodique effectuée après le 1er juillet 1997.
7 Il doit également être prévu une cloison de coqueron arrière et des
cloisons séparant la tranche des machines, telle qu’elle est définie par la règle 2,
des espaces à passagers et à marchandises situés à l’avant et à l’arrière; ces
cloisons doivent être étanches à l’eau jusqu’au pont de cloisonnement.
Toutefois, la cloison du coqueron arrière peut présenter une baı̈onnette au-
dessous de ce pont, pourvu que le degré de sécurité du navire en ce qui
concerne le compartimentage ne soit pas diminué de ce fait.
8 Dans tous les cas, les tubes de sortie d’arbres arrière doivent être
enfermés dans des espaces étanches de volume modeste. Le presse-étoupe
arrière doit être placé dans un tunnel étanche à l’eau ou dans un autre espace
étanche à l’eau séparé du compartiment des tubes de sortie d’arbres arrière et
d’un volume assez réduit pour qu’il puisse être rempli par une fuite du
presse-étoupe sans que la ligne de surimmersion soit immergée.
Règle 11
Cloisons de coqueron et de la tranche des machines
et tubes de sortie d’arbres arrière
à bord des navires de charge
(Les paragraphes 8 et 9 de la présente règle s’appliquent
aux navires construits le 1er février 1992 ou après cette date.)
1 Aux fins de la présente règle, les expressions pont de franc-bord, longueur
du navire et perpendiculaire avant ont la signification donnée dans la Convention
internationale sur les lignes de charge en vigueur.
2 Les navires de charge doivent être pourvus d’une cloison d’abordage
qui doit être étanche à l’eau jusqu’au pont de franc-bord. Cette cloison doit
être placée à une distance de la perpendiculaire avant égale au moins à 5 %
de la longueur du navire ou à 10 m, si cette distance est inférieure, et, sauf
autorisation contraire accordée par l’Administration, elle ne doit pas être
située à une distance de la perpendiculaire avant supérieure à 8 % de la
longueur du navire.
3 Lorsqu’une partie quelconque du navire située au-dessous de la ligne
de flottaison, telle qu’une étrave à bulbe, se prolonge au-delà de la perpen-
diculaire avant, les distances prescrites au paragraphe 2 doivent être mesu-
rées à partir d’un point situé :
.1 soit à mi-distance de ce prolongement;
.2 soit à une distance égale à 1,5 % de la longueur du navire à
l’avant de la perpendiculaire avant;
77
Chapitre II-1 – Construction – Structure, stabilité, installations
Règle 11
6 À bord des navires pourvus d’une porte d’étrave, à bord desquels une
rampe de chargement en pente fait partie du prolongement de la cloison
d’abordage au-dessus du pont de franc-bord, la partie de la rampe qui se
trouve à plus de 2,3 m au-dessus du pont de franc-bord peut s’étendre à
l’avant de la limite prescrite aux paragraphes 2 ou 3. Cette rampe doit être
étanche aux intempéries sur toute sa longueur.
8 Des cloisons doivent être prévues pour séparer la tranche des ma-
chines des espaces à cargaison et des locaux à passagers situés à l’avant et à
l’arrière; ces cloisons doivent être rendues étanches à l’eau jusqu’au pont de
franc-bord.
78
Partie B – Compartimentage et stabilité
Règle 12
Règle 12
2 Là où un double-fond est exigé, sa hauteur doit être fixée à la sa-
tisfaction de l’Administration et il doit se prolonger en abord vers la muraille
de manière à protéger efficacement les bouchains. Cette protection est
considérée comme satisfaisante si aucun point de la ligne d’intersection de
l’arête extérieure de la tôle de côté avec le bordé extérieur ne se trouve au-
dessous d’un plan horizontal passant par le point du tracé hors membres où
le couple milieu est coupé par une droite inclinée à 258 sur l’horizontale et
menée par le sommet inférieur correspondant du rectangle circonscrit à la
maı̂tresse section.
3 Les petits puisards établis dans les doubles-fonds pour recevoir les
aspirations des pompes de cale ne doivent pas être plus profonds qu’il n’est
nécessaire, et en aucun cas leur profondeur ne doit être supérieure à la
hauteur du double-fond dans l’axe, diminuée de 460 mm; les puisards ne
doivent par ailleurs pas s’étendre au-dessous du plan horizontal défini au
paragraphe 2. Des puisards allant jusqu’au bordé peuvent cependant être
admis à l’extrémité arrière des tunnels de lignes d’arbre. D’autres puisards
(par exemple les tanks de retour d’huile de graissage sous les machines
principales) peuvent être autorisés par l’Administration, si elle estime que les
dispositions d’ensemble assurent une protection équivalente à celle que
fournit un double-fond conforme aux prescriptions de la présente règle.
79
Chapitre II-1 – Construction – Structure, stabilité, installations
Règle 12-1
Règle 12-1
Doubles-fonds des navires de charge
autres que les navires-citernes
(La présente règle s’applique aux navires construits
le 1er février 1992 ou après cette date.)
2 Là où un double-fond est exigé, sa hauteur doit être fixée à la sa-
tisfaction de l’Administration et son plafond doit se prolonger jusqu’à la
muraille du navire de manière à protéger le fond jusqu’à l’arrondi de bou-
chain.
3 Les petits puisards établis dans les doubles-fonds pour l’assèchement des
cales ne doivent pas être plus profonds qu’il n’est nécessaire. Des puisards allant
jusqu’au bordé peuvent cependant être admis à l’extrémité arrière des tunnels
de ligne d’arbres du navire. D’autres puisards peuvent être autorisés par
l’Administration, si elle estime que les dispositions d’ensemble assurent une
protection équivalant à celle que fournit un double-fond conforme aux pres-
criptions de la présente règle.
80
Partie B – Compartimentage et stabilité
Règle 13
Règle 13
Détermination, marquage et inscription
des lignes de charge de compartimentage
des navires à passagers
1 Pour assurer le maintien du degré de cloisonnement exigé, une ligne
de charge correspondant au tirant d’eau adopté pour le calcul de cloi-
sonnement approuvé doit être déterminée et marquée sur la muraille du
navire. Un navire ayant des locaux spécialement adaptés alternativement à
l’usage des passagers et au transport de marchandises peut, si l’armateur le
désire, avoir une ou plusieurs lignes de charge additionnelles, marquées de
façon à correspondre aux tirants d’eau de compartimentage correspondants,
que l’Administration peut approuver pour les conditions d’exploitation
considérées.
7 Un navire ne doit en aucun cas être chargé de telle sorte que, lorsqu’il
est en eau salée, la marque de ligne de charge de compartimentage, cor-
respondant à la nature de ce voyage particulier et aux conditions de service,
se trouve immergée.
81
Chapitre II-1 – Construction – Structure, stabilité, installations
Règle 14
Règle 14
Construction et épreuve initiale des cloisons
étanches à l’eau, etc. des navires à passagers
et des navires de charge
1 Chaque cloison de compartimentage étanche à l’eau, qu’elle soit
transversale ou longitudinale, doit être construite de manière à pouvoir
supporter, avec une marge de sécurité convenable, la pression due à la plus
haute colonne d’eau qu’elle risque d’avoir à supporter en cas d’avarie du
navire, et au moins la pression due à une colonne d’eau s’élevant jusqu’à la
ligne de surimmersion. La construction de ces cloisons doit être à la sa-
tisfaction de l’Administration.
2.1 Les baı̈onnettes et niches pratiquées dans les cloisons doivent être
étanches à l’eau et présenter la même résistance que les parties avoisinantes
de la cloison.
2.2 Quand des membrures ou des barrots traversent un pont étanche ou
une cloison étanche à l’eau, ce pont et cette cloison doivent être rendus
étanches par leur construction propre, sans emploi de bois ou de ciment.
3 L’essai par remplissage des compartiments principaux n’est pas obli-
gatoire. Lorsqu’il n’est pas effectué d’essai par remplissage, un essai à la lance
doit être fait lorsque cela est possible en pratique. Cet essai doit être effectué
au stade le plus avancé possible de l’aménagement du navire. Lorsqu’un essai
à la lance n’est pas possible en pratique en raison des dommages qu’il peut
faire subir aux machines, au matériel électrique, à l’isolement ou aux élé-
ments d’aménagement, on pourra le remplacer par un examen visuel mi-
nutieux des manchettes soudées, renforcé, lorsque cela est jugé nécessaire,
par des moyens tels qu’un ressuage ou un essai d’étanchéité à ultrasons ou
un essai équivalent. Un examen minutieux des cloisons étanches à l’eau
doit, de toute façon, être effectué.
4 Le coqueron avant, les doubles-fonds (y compris les tunnels de quilles)
et les coques intérieures doivent être soumis à une épreuve sous une pres-
sion correspondant aux prescriptions du paragraphe 1.
5 Les citernes qui doivent contenir des liquides et qui forment une
partie du compartimentage du navire doivent être éprouvées pour vérifi-
cation de l’étanchéité sous une charge d’eau correspondant soit à la ligne de
charge maximale de compartimentage, soit aux deux tiers du creux mesuré
depuis le dessus de la quille jusqu’à la ligne de surimmersion, par le travers
de la citerne, en prenant la plus grande de ces charges; toutefois, la hauteur
de charge au-dessus du plafond de la citerne ne doit être en aucun cas
inférieure à 0,9 m.
6 Les essais mentionnés aux paragraphes 4 et 5 ont pour but de vérifier
que les dispositions structurales de cloisonnement sont étanches à l’eau et ils
82
Partie B – Compartimentage et stabilité
Règle 15
Règle 15
Ouvertures dans les cloisons étanches à l’eau
des navires à passagers
(La présente règle s’applique aux navires construits
le 1er février 1992 ou après cette date.)
1 Le nombre des ouvertures pratiquées dans les cloisons étanches à l’eau
doit être réduit au minimum compatible avec les dispositions générales et la
bonne exploitation du navire; ces ouvertures doivent être pourvues de
dispositifs de fermeture satisfaisants.
2.1 Si des tuyautages, dalots, câbles électriques, etc. traversent des cloisons
de compartimentage étanches à l’eau, des dispositions doivent être prises
pour maintenir l’intégrité de l’étanchéité à l’eau de ces cloisons.
2.2 Il ne peut exister, sur les cloisons de compartimentage étanches à l’eau,
de vannes ne faisant pas partie d’un ensemble de tuyautages.
2.3 Il ne doit pas être utilisé de plomb ou autre matériau sensible à la
chaleur pour les circuits traversant des cloisons de compartimentage étan-
ches à l’eau, lorsque la détérioration de ces circuits, en cas d’incendie,
compromettrait l’intégrité de l’étanchéité à l’eau des cloisons.
3.1 Il ne peut exister ni porte, ni trou d’homme, ni aucun orifice d’accès :
.1 dans la cloison d’abordage au-dessous de la ligne de surimmersion;
.2 dans les cloisons transversales étanches à l’eau séparant un local
à cargaison d’un local à cargaison contigu ou d’une soute à
combustible permanente ou de réserve, sauf exceptions spéci-
fiées au paragraphe 10.1 et dans la règle 16.
3.2 Sauf dans le cas prévu au paragraphe 3.3, on ne peut faire traverser la
cloison d’abordage au-dessous de la ligne de surimmersion que par un tuyau
au plus, pour le service du liquide contenu dans le coqueron avant, étant
entendu que ce tuyau doit être muni d’une vanne à fermeture à vis, qui soit
commandée d’un point au-dessus du pont de compartimentage et dont le
corps soit fixé à la cloison d’abordage à l’intérieur du coqueron avant.
L’Administration peut toutefois autoriser la fixation de cette vanne sur la
cloison d’abordage et en arrière de celle-ci à condition qu’il soit possible d’y
accéder facilement dans toutes les conditions de service et que le local dans
lequel elle est située ne soit pas un local à cargaison.
83
Chapitre II-1 – Construction – Structure, stabilité, installations
Règle 15
3.3 Si le coqueron avant est divisé pour recevoir deux espèces de liquides
différents, l’Administration peut permettre que la cloison d’abordage soit
traversée au-dessous de la ligne de surimmersion par deux tuyaux, chacun
d’eux satisfaisant aux prescriptions du paragraphe 3.2, à condition que cette
Administration soit convaincue qu’il n’y a pas d’autre solution pratique que
l’installation de ce second tuyau et que, compte tenu du cloisonnement
supplémentaire prévu dans le coqueron avant, la sécurité du navire demeure
assurée.
4.1 Les portes étanches à l’eau dans les cloisons séparant les soutes per-
manentes des soutes de réserve doivent être accessibles à tout moment, sauf
dans le cas prévu au paragraphe 9.4 pour les portes des soutes d’entrepont.
4.2 Des dispositions satisfaisantes, telles que la mise en place d’écrans,
doivent être prises pour éviter que le charbon n’empêche la fermeture des
portes étanches à l’eau des soutes à charbon.
5 Sous réserve des dispositions du paragraphe 11, et à l’exception des
portes des soutes à combustible et des tunnels de lignes d’arbres, il ne doit
pas exister plus d’une porte dans chaque cloison étanche principale trans-
versale dans les espaces contenant les machines principales et auxiliaires, y
compris les chaudières servant à la propulsion et toutes les soutes à
combustible permanentes. Si le navire comporte deux lignes d’arbres ou
plus, les tunnels doivent être reliés par un passage d’intercommunication.
Ce passage ne doit comporter qu’une seule porte de communication avec
l’espace réservé aux machines s’il y a deux lignes d’arbres; il ne doit pas
comporter plus de deux portes de communication avec l’espace réservé aux
machines s’il y a plus de deux lignes d’arbres. Toutes ces portes doivent être
à glissières et placées de manière que leurs seuils soient aussi hauts que
possible. La commande à main pour la manoeuvre de ces portes à partir d’un
emplacement se trouvant au-dessus du pont de cloisonnement doit être
située à l’extérieur de l’espace affecté aux machines.
6.1 Les portes étanches à l’eau, sauf dans les cas prévus au paragraphe 10.1
de la présente règle et à la règle 16, doivent être des portes à glissières mues
par des sources d’énergie, satisfaisant aux prescriptions du paragraphe 7, et
doivent pouvoir être fermées simultanément depuis le pupitre central de
manoeuvre situé sur la passerelle de navigation dans un délai maximal de
60 s, le navire étant en position droite.
6.2 Qu’elles soient actionnées manuellement ou par des sources d’énergie,
les commandes de toutes les portes à glissières étanches à l’eau mues par des
sources d’énergie doivent permettre d’assurer la fermeture des portes lorsque
le navire a une gı̂te de 158 d’un bord ou de l’autre. Il y a aussi lieu de tenir
compte des forces susceptibles de s’exercer sur la porte, d’un côté ou de
l’autre, lorsque l’eau s’écoule à travers l’ouverture, exerçant une pression
statique équivalant à une hauteur d’eau de 1 m au moins au-dessus du seuil
sur la ligne médiane de la porte.
84
Partie B – Compartimentage et stabilité
Règle 15
6.3 Les commandes des portes étanches à l’eau, y compris les conduites
hydrauliques et câbles électriques, doivent être placées le plus près possible
des cloisons dans lesquelles ces portes sont installées, afin de réduire au
minimum la possibilité qu’elles soient endommagées en cas d’avarie subie
par le navire. L’emplacement des portes étanches et de leurs commandes
doit être tel que, si le navire subit une avarie d’une étendue transversale
(mesurée de la muraille du navire vers l’intérieur et perpendiculairement au
plan axial au niveau de la ligne de charge maximale de compartimentage)
égale ou inférieure au cinquième de la largeur du navire, telle que définie à la
règle 2, le fonctionnement des portes étanches à l’eau hors de la partie
endommagée du navire ne soit pas affecté.
6.4 Toutes les portes étanches à l’eau à glissières mues par des sources
d’énergie doivent être dotées de dispositifs de signalisation indiquant, à tous les
postes de manoeuvre à distance, si les portes sont ouvertes ou fermées. Les
postes de manoeuvre à distance doivent être situés uniquement sur la passe-
relle de navigation, conformément aux dispositions du paragraphe 7.1.5, et à
l’emplacement au-dessus du pont de cloisonnement spécifié au paragra-
phe 7.1.4 pour la manoeuvre manuelle.
6.5 À bord des navires construits avant le 1er février 1992, les portes qui
ne satisfont pas aux prescriptions des paragraphes 6.1 à 6.4 doivent être
fermées avant le début du voyage et doivent être maintenues fermées
pendant la navigation; l’heure de l’ouverture de ces portes à l’arrivée au port
et l’heure à laquelle elles sont fermées avant que le navire quitte le port
doivent être consignées dans le journal de bord.
7.1 Chaque porte étanche à l’eau à glissières mue par une source d’énergie :
.1 doit être à déplacement vertical ou horizontal;
.2 doit, sous réserve des dispositions du paragraphe 11, être nor-
malement limitée à une largeur d’ouverture maximale de 1,2 m.
L’Administration peut autoriser des portes d’une largeur supé-
rieure uniquement dans la mesure où elle le juge nécessaire pour
l’exploitation efficace du navire et à condition que d’autres
mesures de sécurité, notamment les suivantes, soient prises en
considération :
.2.1 étudier tout particulièrement la résistance de la porte et de ses
dispositifs de fermeture afin d’éviter toute fuite;
.2.2 la porte doit être située en dehors de la zone d’avarie B5 ;
.2.3 la porte doit être maintenue fermée lorsque le navire est en
mer, sauf pour des périodes limitées pendant lesquelles l’Ad-
ministration juge absolument nécessaire qu’elle soit ouverte;
.3 doit être dotée du matériel nécessaire pour utiliser l’énergie élec-
trique, l’énergie hydraulique ou toute autre source d’énergie qui
peut être acceptée par l’Administration, aux fins d’ouverture et
de fermeture;
85
Chapitre II-1 – Construction – Structure, stabilité, installations
Règle 15
86
Partie B – Compartimentage et stabilité
Règle 15
7.3 Les portes étanches à l’eau à glissières mues par des sources d’énergie
doivent être dotées :
.1 soit d’un dispositif hydraulique central comportant deux sources
d’énergie indépendantes dont chacune est constituée par un
moteur et une pompe capables de fermer simultanément toutes
les portes. Il doit exister en outre, pour l’ensemble de l’instal-
lation, des accumulateurs hydrauliques de capacité suffisante
pour assurer au moins trois mouvements successsifs de l’en-
semble des portes, à savoir fermeture – ouverture – fermeture,
lorsque le navire a une contre-gı̂te de 158. Ces trois mouve-
ments doivent pouvoir être effectués lorsque l’accumulateur est
à la pression correspondant à l’amorçage de la pompe. Le fluide
utilisé doit être choisi en fonction des températures susceptibles
d’être rencontrées par l’installation durant son service. Le dis-
positif de manoeuvre mû par une source d’énergie doit être
conçu de manière à empêcher qu’une défaillance unique de la
tuyauterie du circuit hydraulique puisse affecter le fonctionne-
ment de plus d’une porte; le dispositif hydraulique doit être
pourvu d’une alarme de niveau bas pour les réservoirs de fluide
hydraulique desservant le dispositif de manoeuvre mû par une
source d’énergie et d’une alarme de pression basse du gaz ou
d’un autre moyen efficace de surveillance de la perte d’énergie
emmagasinée dans les accumulateurs hydrauliques. Les signaux
d’alarme doivent être sonores et visuels et se déclencher au
pupitre central de manoeuvre situé sur la passerelle de naviga-
tion;
.2 soit d’un dispositif hydraulique propre à chaque porte dont la
source d’énergie est constituée par un moteur et une pompe
capables d’ouvrir et de fermer la porte. Il doit exister, en outre,
un accumulateur hydraulique de capacité suffisante pour assurer
au moins trois mouvements successifs de la porte, à savoir
fermeture – ouverture – fermeture, lorsque le navire a une
contre-gı̂te de 158. Ces trois mouvements doivent pouvoir être
effectués lorsque l’accumulateur est à la pression correspondant à
l’amorçage de la pompe. Le fluide utilisé doit être choisi en
fonction des températures susceptibles d’être rencontrées par
l’installation durant son service. Une alarme de groupe qui se
déclenche en cas de pression basse du gaz, ou un autre moyen
efficace de surveillance de la perte d’énergie emmagasinée dans
les accumulateurs hydrauliques, doit être prévue au pupitre
central de manoeuvre situé sur la passerelle de navigation. Un
indicateur de la perte d’énergie emmagasinée doit également être
prévu à chaque poste de manoeuvre local;
.3 soit d’un dispositif et d’un moteur électriques propres à chaque
porte, la source d’énergie étant, dans chaque cas, constituée par
87
Chapitre II-1 – Construction – Structure, stabilité, installations
Règle 15
*
Se reporter aux normes suivantes de la publication 60529 (1989), telle que modifiée par son
amendement 1 (1999), de la CEI :
.1 moteurs électriques, circuits associés et dispositifs de commande : degré de protection :
IPX 7;
.2 indicateurs de position des portes et éléments des circuits associés : degré de protection :
IPX 8; et
.3 signaux avertisseurs de mouvement des portes : degré de protection : IPX 6.
D’autres systèmes peuvent être installés pour abriter les éléments électriques, à condition que
l’Administration estime que ces systèmes assurent une protection équivalente. L’épreuve
hydraulique à laquelle sont soumises les enveloppes offrant un degré de protection de IPX 8
doit être fondée sur la pression qui peut s’exercer à l’emplacement du composant au cours d’un
envahissement durant 36 h.
88
Partie B – Compartimentage et stabilité
Règle 15
89
Chapitre II-1 – Construction – Structure, stabilité, installations
Règle 15
9.2 Une porte étanche à l’eau peut être ouverte pendant la navigation pour
permettre le passage des passagers ou de l’équipage, ou lorsque des travaux à
proximité immédiate de la porte exigent que celle-ci soit ouverte. La porte
doit immédiatement être fermée lorsqu’il n’y a plus lieu de l’utiliser ou
lorsque la tâche qui nécessitait son ouverture est achevée.
9.3 Il peut être permis de maintenir certaines portes étanches à l’eau ou-
vertes pendant la navigation seulement si cela est absolument nécessaire,
c’est-à-dire si on le juge indispensable pour la sécurité et l’efficacité de l’ex-
ploitation du navire ou pour permettre à des passagers de circuler librement
dans des conditions normales dans toute la zone du navire réservée aux
passagers. Une telle décision doit être prise par l’Administration après un
examen attentif de son incidence sur l’exploitation et la capacité de survie du
navire. Une mention claire des portes étanches à l’eau qu’il est ainsi permis de
maintenir ouvertes doit figurer au nombre des renseignements de stabilité du
navire, ces portes devant toujours être prêtes à être fermées immédiatement.
9.4 Les portes étanches à glissières installées entre les soutes à charbon
dans les entreponts au-dessous du pont de cloisonnement peuvent, en mer,
être occasionnellement ouvertes pour le nivellement du charbon. L’ou-
verture et la fermeture de ces portes doivent être mentionnées dans le
journal de bord prescrit par l’Administration.
10.1 Dans le cas où l’Administration est convaincue que l’installation de
telles portes est d’une nécessité absolue, des portes étanches à l’eau de
construction satisfaisante peuvent être admises sur les cloisons étanches
d’entrepont des espaces à cargaison. Ces portes peuvent être du type à
charnières ou du type roulantes ou coulissantes, étant entendu qu’elles ne
doivent pas comporter de commande à distance. Ces portes doivent être
placées au niveau le plus élevé et aussi loin du bordé extérieur qu’il est
compatible avec leur utilisation pratique mais en aucun cas leurs bords
verticaux extérieurs ne doivent être placés à une distance du bordé extérieur
inférieure à un cinquième de la largeur du navire telle qu’elle est définie à la
règle 2, cette distance étant mesurée perpendiculairement au plan diamétral
du navire, au niveau de la ligne de charge maximale de compartimentage.
10.2 Ces portes doivent être fermées avant le départ et maintenues fermées
pendant la navigation; les heures de leur ouverture à l’arrivée au port et de
leur fermeture avant le départ du port doivent être inscrites au journal de
bord. Si l’une quelconque de ces portes demeure accessible en cours de
voyage, elle doit comporter un dispositif qui empêche une ouverture non
autorisée. Lorsqu’il est envisagé d’installer des portes de cette nature, leur
nombre et le détail de leur disposition font l’objet d’un examen spécial par
l’Administration.
11 L’emploi de panneaux démontables n’est toléré que dans la tranche
des machines. Ces panneaux doivent toujours être en place avant l’appa-
reillage; ils ne doivent pas être enlevés en mer si ce n’est en cas d’impé-
rieuse nécessité, à la discrétion du capitaine. Les heures de démontage et de
90
Partie B – Compartimentage et stabilité
Règle 16
Règle 16
Navires à passagers pour le transport
des véhicules de marchandises
et du personnel d’accompagnement
1 La présente règle s’applique aux navires à passagers conçus ou adaptés
pour le transport de véhicules de marchandises et du personnel d’accompa-
gnement, quelle que soit leur date de construction, lorsque le nombre total de
personnes à bord, à l’exclusion de celles qui sont spécifiées aux alinéas i) et ii)
du paragraphe e) de la règle I/2, est supérieur à 12.
91
Chapitre II-1 – Construction – Structure, stabilité, installations
Règle 17
2 Lorsque, à bord d’un tel navire, le nombre total des passagers qui
comprennent le personnel d’accompagnement des véhicules, n’est pas su-
périeur à N = 12 + A/25 (A étant égal à la surface totale de pont (exprimée
en mètres carrés) des espaces destinés aux véhicules de marchandises et la
hauteur libre de ces espaces ou de leur accès n’étant pas inférieure à 4 m), les
dispositions de la règle 15.10 concernant les portes étanches à l’eau s’ap-
pliquent; toutefois, les portes peuvent être prévues à n’importe quel niveau
des cloisons étanches à l’eau divisant les espaces à cargaison. En outre, il doit
y avoir sur la passerelle de navigation des indicateurs automatiques qui in-
diquent si chaque porte est fermée et si tous les moyens de fermeture des
portes sont verrouillés.
3 Lors de l’application à un tel navire des dispositions du présent cha-
pitre, N doit être considéré comme le nombre maximal de passagers que le
navire est habilité à transporter en vertu de la présente règle.
4 Lors de l’application de la règle 8 dans les conditions d’exploitation les
plus défavorables, on doit calculer la perméabilité des espaces à cargaison
destinés aux véhicules de marchandises et conteneurs en supposant que les
véhicules et conteneurs de marchandises ne sont pas étanches à l’eau et que
leur perméabilité est de 65. Dans le cas des navires affectés à des services
spécialisés, on peut utiliser les valeurs réelles de perméabilité des véhicules
de marchandises ou des conteneurs. En aucun cas, la perméabilité des es-
paces à cargaison dans lesquels les véhicules de marchandises ou conteneurs
sont transportés ne doit être considérée comme inférieure à 60.
Règle 17
Ouvertures dans le bordé extérieur
des navires à passagers
au-dessous de la ligne de surimmersion
1 Le nombre d’ouvertures dans le bordé extérieur doit être réduit au
minimum compatible avec la conception et la bonne exploitation du navire.
2 La disposition et l’efficacité des moyens de fermeture de toutes les
ouvertures pratiquées dans le bordé extérieur du navire doivent corres-
pondre au but à atteindre et à l’emplacement où ils sont fixés; ils doivent,
d’une manière générale, être à la satisfaction de l’Administration.
3.1 Sous réserve des prescriptions de la Convention internationale sur les
lignes de charge en vigueur, le bord inférieur des hublots ne doit, en aucun
cas, se trouver au-dessous d’une ligne tracée sur le bordé parallèlement au
livet du pont de cloisonnement et ayant son point le plus bas à 2,5 % de la
largeur du navire, ou à 500 mm si cette distance est supérieure, au-dessus de
la ligne de charge maximale de compartimentage.
92
Partie B – Compartimentage et stabilité
Règle 17
3.2 Tous les hublots dont les bords inférieurs sont en dessous de la ligne
de surimmersion, ainsi qu’il est autorisé au paragraphe 3.1, doivent être
construits de telle sorte que nul ne puisse les ouvrir sans l’autorisation du
capitaine.
3.3.1 Si, dans un entrepont, le bord inférieur de l’un quelconque des hublots
visés au paragraphe 3.2 est situé au-dessous d’une ligne tracée parallèlement au
livet du pont de cloisonnement, et ayant son point le plus bas à 1,4 m plus
2,5 % de la largeur du navire, au-dessus de la flottaison au départ du port, tous
les hublots de cet entrepont doivent être fermés de façon étanche à l’eau et à
clef avant l’appareillage et ils ne doivent pas être ouverts avant que le navire
n’entre dans un port. Il peut, le cas échéant, être tenu compte du fait que le
navire est en eau douce.
3.3.2 Les heures d’ouverture de ces hublots dans le port et de leur fermeture
à clef avant le départ sont inscrites au journal de bord prescrit par l’Admi-
nistration.
3.3.3 Si un ou plusieurs hublots sont situés de telle façon que les pres-
criptions du paragraphe 3.3.1 leur soient applicables lorsque le navire est
à sa ligne de charge maximale de compartimentage, l’Administration peut
préciser le tirant d’eau moyen le plus élevé pour lequel les hublots en
question ont le bord inférieur de leur ouverture au-dessus de la ligne tracée
parallèlement au livet du pont de cloisonnement et ayant son point le plus
bas à 1,4 m plus 2,5 % de la largeur du navire au-dessus de la flottaison du
navire correspondant à ce tirant d’eau moyen et pour lequel, par consé-
quent, il est permis de prendre la mer sans fermer ces hublots à clef aupa-
ravant, et de les ouvrir en mer sous la responsabilité du capitaine au cours du
voyage vers le port suivant. Dans les zones tropicales, telles qu’elles sont
définies dans la Convention internationale sur les lignes de charge en vi-
gueur, ce tirant d’eau peut être augmenté de 0,3 m.
93
Chapitre II-1 – Construction – Structure, stabilité, installations
Règle 17
6.1 Aucun hublot ne peut être installé dans les locaux affectés exclusivement
au transport de marchandises ou de charbon.
6.2 Des hublots peuvent toutefois être installés dans des espaces affectés
alternativement au transport de marchandises ou de passagers, mais ils
doivent être construits de telle façon que personne ne puisse ouvrir ces
hublots ou leurs tapes sans l’autorisation du capitaine.
6.3 Si des marchandises sont transportées dans ces espaces, les hublots et
leurs tapes doivent être fermés à clef et de façon étanche à l’eau avant que les
marchandises ne soient chargées, et la fermeture et le verrouillage des hu-
blots et des tapes doivent faire l’objet d’une mention au journal de bord
prescrit par l’Administration.
7 Aucun hublot à ventilation automatique ne peut être installé dans le
bordé extérieur du navire au-dessous de la ligne de surimmersion sans au-
torisation spéciale de l’Administration.
8 Le nombre de dalots, tuyaux de décharge sanitaire et autres ouvertures
similaires dans le bordé extérieur doit être réduit le plus possible, soit en
utilisant chaque orifice de décharge pour le plus grand nombre possible de
tuyaux, sanitaires ou autres, soit de toute autre manière satisfaisante.
9.1 Toutes les prises d’eau et décharges dans le bordé extérieur doivent
être munies de dispositifs efficaces et accessibles afin d’empêcher toute
entrée accidentelle d’eau dans le navire.
9.2.1 Sous réserve des prescriptions de la Convention internationale sur les
lignes de charge en vigueur et des dispositions du paragraphe 9.3, chaque
décharge séparée partant de locaux situés au-dessous de la ligne de sur-
immersion et traversant le bordé extérieur doit être pourvue, soit d’un
clapet automatique de non-retour muni d’un moyen de fermeture directe,
manoeuvrable d’un point situé au-dessus du pont de cloisonnement, soit de
deux clapets automatiques de non-retour sans moyen de fermeture directe,
pourvu que le clapet le plus rapproché de l’axe du navire soit situé au-dessus
de la ligne de charge maximale de compartimentage et soit toujours ac-
cessible pour être examiné dans les conditions de service. Lorsqu’on em-
ploie un clapet muni d’un moyen de fermeture directe, le poste de
manoeuvre au-dessus du pont de cloisonnement doit toujours être facile-
ment accessible et il doit comporter des indicateurs d’ouverture et de fer-
meture.
9.2.2 Les prescriptions de la Convention internationale sur les lignes de
charge en vigueur s’appliquent aux décharges partant de locaux situés au-
dessus de la ligne de surimmersion et traversant le bordé extérieur.
9.3 Les prises d’eau et décharges principales et auxiliaires des locaux de
machines qui desservent les machines doivent être pourvues de sectionne-
ments interposés, à des endroits facilement accessibles, entre les tuyaux et le
94
Partie B – Compartimentage et stabilité
Règle 18
bordé extérieur, ou entre les tuyaux et les caissons fixés sur le bordé exté-
rieur. Les sectionnements peuvent n’être commandés que sur place et
doivent comporter des indicateurs d’ouverture et de fermeture.
9.4 Tous les sectionnements et autres dispositifs fixés sur la coque exigés
par la présente règle doivent être en acier, en bronze ou en autre matériau
ductile approuvé. Les sectionnements en fonte ordinaire ou matériau de
même nature sont interdits. Tous les tuyaux visés par la présente règle
doivent être en acier ou en autre matériau équivalent jugé satisfaisant par
l’Administration.
10.1 Les sabords de coupée, de chargement et de soutage à charbon situés
au-dessous de la ligne de surimmersion doivent être de résistance suffisante.
Ils doivent être efficacement fermés et assujettis avant l’appareillage pour être
étanches à l’eau et rester fermés pendant la navigation.
10.2 Ces ouvertures ne doivent en aucun cas être situées de façon que leur
point le plus bas se trouve au-dessous de la ligne de charge maximale de
compartimentage.
11.1 Les ouvertures intérieures des manches à escarbilles, manches à saletés,
etc. doivent être pourvues d’un couvercle efficace.
11.2 Si ces ouvertures sont situées au-dessous de la ligne de surimmersion,
le couvercle doit être étanche à l’eau, et on doit, en outre, installer dans la
manche un clapet de non-retour placé dans un endroit accessible au-dessus
de la ligne de charge maximale de compartimentage. Quand on ne se sert
pas de la manche, le couvercle et le clapet doivent être fermés et assujettis.
Règle 17-1
Ouvertures dans le bordé extérieur
au-dessous du pont de cloisonnement des navires à passagers
et du pont de franc-bord des navires de charge
Nonobstant les prescriptions de la règle 17, les navires construits le
1er juillet 1998 ou après cette date doivent satisfaire aux prescriptions de la
règle 17, étant entendu que la mention «ligne de surimmersion» doit être
considérée comme faisant référence au pont de cloisonnement des navires à
passagers ou au pont de franc-bord des navires de charge.
Règle 18
Construction et épreuves initiales des portes étanches à l’eau,
hublots, etc. des navires à passagers et des navires de charge
1 À bord des navires à passagers :
.1 la conception, les matériaux et la construction des portes étan-
ches à l’eau, hublots, sabords de coupée, de chargement et de
95
Chapitre II-1 – Construction – Structure, stabilité, installations
Règle 19
Règle 19
Construction et épreuves initiales
des ponts étanches à l’eau, tambours, etc.
des navires à passagers et des navires de charge
1 Les ponts, tambours, tunnels, tunnels de quille et manches de venti-
lation étanches à l’eau doivent être d’un échantillonnage équivalant à celui
des cloisons étanches placées au même niveau. Le mode de construction
utilisé pour assurer l’étanchéité de ces éléments, ainsi que les dispositifs
adoptés pour la fermeture des ouvertures qu’ils comportent, doivent être à la
satisfaction de l’Administration. Les manches de ventilation et les tambours
étanches à l’eau doivent s’élever au moins jusqu’au niveau du pont de
cloisonnement sur les navires à passagers et jusqu’au niveau du pont de
franc-bord sur les navires de charge.
*
À sa soixante-huitième session, le Comité de la sécurité maritime a décidé que les para-
graphes 2, 3 et 4 devraient commencer par les mots «À bord des navires rouliers à passagers».
96
Partie B – Compartimentage et stabilité
Règle 20
Règle 20
Étanchéité des navires à passagers
au-dessus de la ligne de surimmersion
1 L’Administration peut demander que toutes les mesures pratiques et
raisonnables soient prises pour limiter l’entrée et l’écoulement de l’eau
au-dessus du pont de cloisonnement. De telles mesures peuvent comporter
l’installation de cloisons partielles ou de porques. Lorsque des cloisons par-
tielles étanches à l’eau ou des porques sont ainsi installées sur le pont de
cloisonnement dans le prolongement ou à proximité immédiate du pro-
longement de cloisons étanches principales, elles doivent être raccordées de
façon étanche au bordé et au pont de cloisonnement, de manière à empêcher
l’écoulement de l’eau le long du pont lorsque le navire avarié est en position
inclinée. Si une telle cloison partielle étanche à l’eau ne se trouve pas dans le
prolongement de la cloison située au-dessous du pont, la partie du pont de
cloisonnement située entre les deux doit être rendue étanche à l’eau{.
2 Le pont de cloisonnement ou un autre pont situé au-dessus doit être
étanche aux intempéries. Toutes les ouvertures pratiquées dans le pont
exposé à la mer doivent être pourvues de surbaux de hauteur et de résistance
suffisantes, et munies de moyens de fermeture efficaces permettant de les
fermer rapidement et de les rendre étanches aux intempéries. Si le pont
possède un pavois, des sabords de décharge à la mer et des dalots doivent
être installés pour évacuer rapidement l’eau des ponts exposés à la mer par
tous les temps.
3 Dans le cas des navires à passagers construits le 1er juillet 1997 ou
après cette date, l’extrémité ouverte des conduits d’aération située à l’inté-
rieur d’une superstructure doit se trouver à 1 m au moins au-dessus de la
*
À sa soixante-huitième session, le Comité de la sécurité maritime a décidé que les para-
graphes 2, 3 et 4 devraient commencer par les mots «À bord des navires rouliers à passagers».
{
À sa soixante-septième session, le Comité de la sécurité maritime a décidé que les mots «du
paragraphe 2» devraient être remplacés par les mots «des paragraphes 2 et 3».
{
Se reporter à la circulaire MSC/Circ.541 (telle qu’elle pourra être modifiée) relative aux notes
explicatives sur l’étanchéité des entourages limitant l’envahissement situés au-dessus du pont de
cloisonnement à bord des navires à passagers en vue de l’application adéquate des règles II-1/8
et II-1/20, paragraphe 1, de la Convention SOLAS de 1974, telle que modifiée.
97
Chapitre II-1 – Construction – Structure, stabilité, installations
Règle 20-1
Règle 20-1
Fermeture des portes de chargement de la cargaison
1 Cette règle s’applique à tous les navires à passagers{.
2 Les portes ci-après, qui sont situées au-dessus de la ligne de sur-
immersion, doivent être fermées et verrouillées avant que le navire n’en-
treprenne une traversée et le rester jusqu’à ce que le navire se trouve à son
poste d’amarrage suivant :
.1 portes de chargement situées dans le bordé extérieur ou dans les
cloisons extérieures des superstructures fermées;
.2 visières d’étrave situées dans les emplacements énumérés au
paragraphe 2.1;
.3 portes de chargement situées dans la cloison d’abordage;
.4 rampes étanches aux intempéries constituant un autre système
de fermeture que ceux qui sont définis aux paragraphes 2.1 à 2.3
compris.
*
Se reporter à la résolution A.793(19) adoptée par l’Organisation concernant la résistance et les
dispositifs d’immobilisation et de verrouillage des portes de bordé à bord des navires rouliers à
passagers.
{
Se reporter à la circulaire MSC/Circ.541 (telle qu’elle pourra être modifiée) relative aux notes
explicatives sur l’étanchéité des entourages limitant l’envahissement situés au-dessus du pont de
cloisonnement à bord des navires à passagers, en vue de l’application adéquate des règles II-1/8
et II-1/20, paragraphe 1, de la Convention SOLAS de 1974, telle que modifiée.
98
Partie B – Compartimentage et stabilité
Règle 20-2
Dans le cas où une porte ne peut être ouverte ou fermée pendant que le
navire est à quai, ladite porte peut être ouverte ou laissée ouverte pendant
que le navire s’approche ou s’éloigne du poste d’amarrage, à condition qu’il
n’en soit éloigné que dans la mesure nécessaire pour permettre de ma-
noeuvrer la porte. La porte d’étrave intérieure doit être maintenue fermée
dans tous les cas.
3 Nonobstant les prescriptions des paragraphes 2.1 et 2.4, l’Adminis-
tration peut autoriser que certaines portes soient ouvertes, à la discrétion du
capitaine, dans la mesure où l’exigent l’exploitation du navire ou l’embar-
quement et le débarquement des passagers, lorsque le navire se trouve à un
mouillage sûr et à condition que sa sécurité ne soit pas compromise.
4 Le capitaine doit veiller à la mise en oeuvre d’un système efficace de
contrôle et de notification de la fermeture et de l’ouverture des portes visées
au paragraphe 2.
5 Le capitaine doit s’assurer, avant que le navire n’entreprenne une
traversée, que les heures auxquelles les portes ont été fermées pour la
dernière fois, ainsi qu’il est spécifié au paragraphe 2, et l’heure de toute
ouverture de certaines portes, conformément au paragraphe 3, sont consi-
gnées dans le journal de bord, comme prescrit à la règle 25.
Règle 20-2
Étanchéité du pont roulier (pont de cloisonnement)
jusqu’aux locaux situés au-dessous
1 Dans le cas des navires rouliers à passagers construits le 1er juillet 1997
ou après cette date :
.1 sous réserve des dispositions des alinéas .2 et .3, tous les accès
qui mènent à des locaux situés au-dessous du pont de cloi-
sonnement doivent avoir leur point le plus bas à au moins 2,5 m
au-dessus du pont de cloisonnement;
.2 lorsque des rampes pour véhicules sont installées pour permettre
d’accéder à des locaux situés au-dessous du pont de cloisonne-
ment, leurs ouvertures doivent pouvoir être fermées de manière
étanche aux intempéries pour empêcher que de l’eau ne pénètre
dans les locaux situés au-dessous et doivent être équipées
d’alarmes et d’indicateurs donnant un signal à la passerelle de
navigation;
.3 l’Administration peut autoriser l’aménagement d’accès particu-
liers aux locaux situés au-dessous du pont de cloisonnement à
condition que ces accès soient nécessaires pour le service es-
sentiel du navire, par exemple le mouvement des machines et
99
Chapitre II-1 – Construction – Structure, stabilité, installations
Règle 20-3
Règle 20-3
Accès aux ponts rouliers
Dans le cas de tous les navires rouliers à passagers, le capitaine ou l’officier
désigné doit veiller à ce qu’aucun des passagers ne soit autorisé, sans son
consentement exprès, à entrer dans un pont roulier fermé lorsque le navire
fait route.
100
Partie B – Compartimentage et stabilité
Règle 21
Règle 20-4
Fermeture des cloisons sur le pont roulier
1 Toutes les cloisons transversales ou longitudinales qui sont considé-
rées comme efficaces pour retenir l’eau de mer accumulée sur le pont roulier
doivent être en place et assujetties avant que le navire quitte son poste à quai
et doivent rester en place et assujetties jusqu’à ce que le navire se trouve à
son poste à quai suivant.
2 Nonobstant les prescriptions du paragraphe 1, l’Administration peut
accepter que certains accès ménagés dans de telles cloisons soient ouverts au
cours du voyage mais uniquement pendant le laps de temps nécessaire pour
permettre le passage et, si cela est indispensable, pour le service essentiel du
navire.
Règle 21
Installations d’assèchement
(Les paragraphes 1.6 et 2.9 de la présente règle s’appliquent
aux navires construits le 1er février 1992 ou après cette date.)
101
Chapitre II-1 – Construction – Structure, stabilité, installations
Règle 21
celui des ballasts ne puisse, par inadvertance, être envahie d’eau de mer
quand elle contient une cargaison ou se vider par un tuyautage d’assèche-
ment quand elle contient de l’eau de ballast.
1.6 Des dispositions doivent être prises pour l’assèchement des espaces à
cargaison fermés situés sur le pont de cloisonnement des navires à passagers
et sur le pont de franc-bord des navires de charge. Toutefois, l’Adminis-
tration peut dispenser un compartiment quelconque d’un navire ou d’une
catégorie de navires de moyens d’assèchement si elle estime que, du fait des
dimensions ou du compartimentage intérieur de ce local, la sécurité du
navire n’en est pas réduite.
102
Partie B – Compartimentage et stabilité
Règle 21
2 Navires à passagers
2.2 Il doit être prévu au moins trois pompes actionnées par une source
d’énergie et reliées au collecteur principal d’assèchement, l’une d’entre elles
pouvant être entraı̂née par l’appareil propulsif. Quand le critérium de service
est égal ou supérieur à 30, une pompe indépendante supplémentaire ac-
tionnée par une source d’énergie doit être prévue.
2.4 Sur les navires d’une longueur égale ou supérieure à 91,5 m, ou dont
le critérium de service est égal ou supérieur à 30, toutes mesures nécessaires
doivent être prises afin qu’une au moins des pompes d’assèchement mues
par une source d’énergie puisse être utilisée normalement dans tout état
d’envahissement auquel le navire doit être en mesure de résister. Ces me-
sures sont les suivantes :
.1 une des pompes d’assèchement exigées doit être une pompe de
secours d’un type submersible éprouvé, ayant sa source d’énergie
située au-dessus du pont de cloisonnement; ou
103
Chapitre II-1 – Construction – Structure, stabilité, installations
Règle 21
2.6 Chaque pompe d’assèchement mue par une source d’énergie doit être
capable de pomper l’eau dans le collecteur principal d’assèchement prescrit à
une vitesse d’au moins 2 m/s. Les pompes d’assèchement indépendantes ac-
tionnées par une source d’énergie et placées dans des locaux de machines
doivent avoir des aspirations directes dans ces locaux, avec cette réserve qu’il
ne peut être exigé plus de deux aspirations pour l’un quelconque de ces locaux.
Lorsque de telles aspirations sont au nombre de deux ou plus, on doit en
prévoir au moins une de chaque bord du navire. L’Administration peut exiger
que les pompes d’assèchement indépendantes actionnées par une source
d’énergie et placées dans d’autres locaux aient des aspirations directes séparées.
Les aspirations directes doivent être convenablement disposées et celles qui
sont situées dans un local de machines doivent être d’un diamètre au moins
égal à celui qui est exigé pour le collecteur principal d’assèchement.
104
Partie B – Compartimentage et stabilité
Règle 21
105
Chapitre II-1 – Construction – Structure, stabilité, installations
Règle 22
3 Navires de charge
Il doit être prévu au moins deux pompes actionnées par une source d’énergie
et reliées au collecteur principal d’assèchement, l’une d’entre elles pouvant
être entraı̂née par l’appareil propulsif. Lorsque l’Administration estime que la
sécurité du navire n’est pas diminuée, elle peut dispenser de l’obligation
d’installer des dispositifs d’assèchement dans certains compartiments
Règle 22
Renseignements sur la stabilité des navires à passagers
et des navires de charge*
1 Tout navire à passagers, quelles que soient ses dimensions, et tout
navire de charge d’une longueur, telle que définie dans la Convention sur les
lignes de charge en vigueur, égale ou supérieure à 24 m, doivent subir, après
achèvement, un essai permettant de déterminer les éléments de leur stabilité.
*
Se reporter au Recueil de règles de stabilité à l’état intact pour tous les types de navires visés
par les instruments de l’OMI que l’Organisation a adopté par la résolution A.749(18) et tel que
modifié par la résolution MSC.75(69). Se reporter aussi à la circulaire MSC/Circ.456 relative
aux Directives pour l’élaboration des renseignements sur la stabilité à l’état intact, à la cir-
culaire MSC/Circ.706 relative aux Directives sur la stabilité à l’état intact des navires-citernes
existants au cours des opérations de transfert de liquides et à la circulaire MSC/Circ.707 relative
aux Directives destinées à permettre au capitaine d’éviter les situations dangereuses par mer de
l’arrière et par mer oblique.
106
Partie B – Compartimentage et stabilité
Règle 23
Règle 23
Plan de maı̂trise des avaries
à bord des navires à passagers*
Des plans où figurent clairement, pour chaque pont et cale, les limites des
compartiments étanches, les ouvertures qui y sont pratiquées avec leurs
dispositifs de fermeture et l’emplacement des commandes, ainsi que les
*
Se reporter à la circulaire MSC/Circ.919 intitulée «Directives pour les plans de maı̂trise des
avaries».
107
Chapitre II-1 – Construction – Structure, stabilité, installations
Règle 23-1
Règle 23-1
Mesures à prendre en cas d’avarie
à bord des navires à cargaisons sèches*
(La présente règle s’applique aux navires construits
le 1er février 1992 ou après cette date.)
1 Un plan où figurent clairement, pour chaque pont et cale, les limites
des compartiments étanches à l’eau, les ouvertures qui y sont pratiquées avec
leurs dispositifs de fermeture et l’emplacement de leurs commandes, ainsi
que les dispositions à prendre pour corriger toute gı̂te causée par l’enva-
hissement, doit être exposé de manière permanente ou être aisément ac-
cessible sur la passerelle de navigation afin de pouvoir être consulté par
l’officier ayant la responsabilité du navire. En outre, des opuscules contenant
les mêmes renseignements doivent être mis à la disposition des officiers du
navire*.
2 Il faut prévoir des indicateurs pour toutes les portes à glissières et les
portes à charnières ménagées dans les cloisons étanches. Un signal indiquant
si les portes sont ouvertes ou fermées doit être prévu sur la passerelle de
navigation. De plus, il faut prévoir des indicateurs de ce type pour les portes
de bordé et autres ouvertures qui, si elles étaient ouvertes ou mal fermées,
risqueraient, de l’avis de l’Administration, d’entraı̂ner un envahissement
important.
3.2 Les précautions spécifiques doivent consister en une liste des éléments
(fermeture, sécurité de la cargaison, alarmes sonores, etc.) que l’Adminis-
tration considère comme vitaux pour la survie du navire et de son équipage.
*
Se reporter à la circulaire MSC/Circ.434 intitulée «Directives pour l’établissement de rensei-
gnements sur les effets de l’envahissement à communiquer aux capitaines de navires à cargaisons
sèches».
108
Partie B – Compartimentage et stabilité
Règle 23-2
Règle 23-2
Étanchéité de la coque et de la superstructure;
prévention et contrôle des avaries
(La présente règle s’applique à tous les navires rouliers à passagers,
si ce n’est que pour les navires construits avant le 1er juillet 1997,
le paragraphe 2 doit être appliqué au plus tard à la date
de la première visite périodique effectuée après le 1er juillet 1997.)
1 Il faut prévoir sur la passerelle de navigation des indicateurs pour
toutes les portes de bordé, toute les portes de chargement et tous les autres
dispositifs de fermeture qui, s’ils restaient ouverts ou étaient mal fermés,
risqueraient, de l’avis de l’Administration, d’entraı̂ner l’envahissement d’un
local de catégorie spéciale ou d’un espace roulier à cargaison. Le système
d’indicateurs doit être un système à sécurité intrinsèque et doit déclencher
un signal lumineux lorsque la porte n’est pas complètement fermée ou que
l’un quelconque des dispositifs d’assujettissement n’est pas en place et
complètement verrouillé et un signal sonore lorsque cette porte ou ces
dispositifs de fermeture s’ouvrent ou que les dispositifs d’assujettissement ne
tiennent plus. Le tableau des indicateurs situé sur la passerelle de navigation
doit être équipé d’une fonction de sélection de mode «port/voyage en mer»
conçue de manière à ce qu’une alarme sonore se déclenche sur la passerelle
de navigation lorsque le navire quitte le port alors que les portes d’étrave, les
portes intérieures, la rampe arrière ou toute autre porte de bordé ne sont pas
fermées ou que l’un quelconque des dispositifs de fermeture n’est pas dans la
bonne position. La source d’énergie du système d’indicateurs doit être in-
dépendante de la source d’énergie utilisée pour manoeuvrer et assujettir les
portes. Il n’est pas nécessaire de modifier les systèmes d’indicateurs installés à
bord de navires construits avant le 1er juillet 1997 qui ont été approuvés par
l’Administration.
2 Un système de télévision et un système de détection des infiltrations
d’eau doivent être mis en place de manière à indiquer à la passerelle de
navigation et au poste de commande des machines toute infiltration par les
portes d’étrave intérieures et extérieures, par les portes arrière ou par toute
autre porte de bordé qui risquerait d’entraı̂ner un envahissement des locaux
de catégorie spéciale ou des espaces rouliers à cargaison.
3 Les locaux de catégorie spéciale et les espaces rouliers à cargaison
doivent être surveillés en permanence par un service de ronde ou par
d’autres moyens efficaces, tels qu’un système de télévision, de manière que
l’on puisse détecter tout mouvement des véhicules par gros temps et tout
accès non autorisé aux véhicules par des passagers lorsque le navire fait
route.
4 Des documents indiquant les procédures de manoeuvre pour la fer-
meture et l’assujettissement de toutes les portes de bordé, toutes les portes
de chargement et tous les autres dispositifs de fermeture, qui, s’ils restaient
109
Chapitre II-1 – Construction – Structure, stabilité, installations
Règle 24
Règle 24
Marquage, manoeuvres et inspections périodiques
des portes étanches, etc. à bord des navires à passagers
1 Cette règle s’applique à tous les navires.
2.1 Il doit être procédé chaque semaine à des exercices de manoeuvre des
portes étanches à l’eau, des hublots, des sectionnements et des organes de
fermeture des dalots, des manches à escarbilles et des manches à saletés. Sur
les navires effectuant des voyages dont la durée excède une semaine, un
exercice complet doit avoir lieu avant l’appareillage et d’autres ensuite après
la navigation, à raison d’un au moins par semaine.
2.2 Toutes les portes étanches à l’eau, qu’elles soient à charnières ou mues
par une source d’énergie, ménagées dans les cloisons transversales princi-
pales et utilisées à la mer doivent être manoeuvrées quotidiennement.
Règle 25
Mentions au journal de bord
des navires à passagers
1 Cette règle s’applique à tous les navires.
110
Partie B – Compartimentage et stabilité
Règle 25
tous ces organes et des heures auxquelles auront été ouverts ceux dont les
présentes règles permettent l’ouverture doit être faite au journal de bord
prescrit par l’Administration.
3 Mention de tous exercices et de toutes inspections prescrits par la
règle 24 doit être faite au journal de bord; toute défectuosité constatée y est
explicitement notée.
111
Chapitre II-1 – Construction – Structure, stabilité, installations
Règle 25-1
Partie B-1
Compartimentage et stabilité après avarie
des navires de charge*
(La présente partie s’applique aux navires de charge
construits le 1er février 1992 ou après cette date)
Règle 25-1
Champ d’application
1 Les prescriptions de la présente partie s’appliquent aux navires de
charge de plus de 100 m de longueur (Ls), mais ne s’appliquent pas aux
navires qui s’avèrent satisfaire aux règles de compartimentage et de stabilité
après avarie prévues dans d’autres instruments{ élaborés par l’Organisation.
Les prescriptions de la présente partie s’appliquent également aux navires de
charge d’une longueur Ls égale ou supérieure à 80 m mais ne dépassant
100 m, construits le 1er juillet 1998 ou après cette date.
2 Chaque fois que dans le texte ci-après il est fait mention d’une règle,
cette mention se rapporte à l’une des règles de la présente partie.
*
Enadoptantles règles de lapartie B-1,le Comité dela sécurité maritimeainvité lesAdministrations
à noter qu’afin d’en assurer l’application uniforme, celles-ci devraient être appliquées conjoin-
tement avec les notes explicatives concernant les règles de la Convention SOLAS relatives au
compartimentage et à la stabilité après avarie des navires de charge d’une longueur égale ou supé-
rieure à 100 m, que l’Organisation a adoptées par la résolution A.684(17).
Se reporter également à la résolution MSC.76(69) sur l’Élargissement de l’application des notes
explicatives concernant les règles de la Convention SOLAS, relatives au compartimentage et à
la stabilité après avarie des navires de charge d’une longueur égale ou supérieure à 100 m
(résolution 684(17)).
{
Les prescriptions de la partie B-1 peuvent ne pas être appliquées aux navires qui s’avèrent
satisfaire aux règles prévues dans les instruments ci-après :
.1 Annexe I de MARPOL 73/78;
.2 Recueil international de règles sur les transporteurs de produits chimiques;
.3 Recueil international de règles sur les transporteurs de gaz;
.4 Directives pour la conception et la construction des navires ravitailleurs au large
(résolution A.469(XII));
.5 Recueil de règles de sécurité applicables aux navires spéciaux (résolution A.534(13),
telle que modifiée);
.6 Prescriptions relatives à la stabilité après avarie de la règle 27 de la Convention de 1966
sur les lignes de charge, appliquées conformément aux résolutions A.320(IX) et
A.514(13), sous réserve que, dans le cas de navires auxquels la règle 27 9) s’applique, les
cloisons principales transversales étanches à l’eau soient, pour être considérées comme
efficaces, séparées conformément au paragraphe 12) f) de la résolution A.320(IX).
112
Partie B-1 – Compartimentage, stabilité après avarie
Règle 25-3
Règle 25-2
Définitions
Aux fins des présentes règles, sauf disposition expresse contraire :
1.1 la ligne de charge de compartimentage est la flottaison utilisée pour dé-
terminer le compartimentage du navire;
1.2 la ligne de charge maximale de compartimentage est la ligne de charge de
compartimentage qui correspond au tirant d’eau d’été devant être assigné au
navire;
1.3 la ligne de charge partielle est le tirant d’eau lège plus 60 % de la diffé-
rence entre le tirant d’eau lège et la ligne de charge maximale de compar-
timentage;
2.1 la longueur de compartimentage du navire (Ls ) est la longueur extrême
hors membres projetée de la partie du navire située au niveau ou au-dessous
du ou des ponts délimitant l’étendue verticale de l’envahissement lorsque le
navire est à sa ligne de charge maximale de compartimentage;
2.2 la mi-longueur est le point médian de la longueur de compartimentage
du navire;
2.3 l’extrémité arrière est la limite arrière de la longueur de comparti-
mentage;
2.4 l’extrémité avant est la limite avant de la longueur de compartimentage;
3 la largeur (B) est la largeur extrême hors membres du navire au niveau
ou au-dessous de la ligne de charge maximale de compartimentage;
4 le tirant d’eau (d) est la distance verticale entre le tracé de la quille hors
membres, à la mi-longueur du navire, et la flottaison considérée;
5 la perméabilité (m) d’un espace est la proportion du volume immergé de
cet espace que l’eau peut envahir.
Règle 25-3
Indice de compartimentage requis R
1 Les présentes règles ont pour objet d’assurer aux navires un niveau
minimal de compartimentage.
113
Chapitre II-1 – Construction – Structure, stabilité, installations
Règle 25-4
Règle 25-4
Indice de compartimentage obtenu A
1 L’indice de compartimentage obtenu A, calculé conformément à la
présente règle, ne doit pas être inférieur à l’indice de compartimentage
requis R calculé conformément au paragraphe 2 de la règle 25-3.
2 L’indice de compartimentage obtenu A doit être calculé pour le navire
à l’aide de la formule suivante :
P
A ¼ pi si
dans laquelle :
i représente chaque compartiment ou groupe de compartiments consi-
déré,
pi indique la probabilité selon laquelle uniquement le compartiment
ou groupe de compartiments considéré sera envahi, compte non
tenu de tout compartimentage horizontal,
si indique la probabilité de survie après envahissement du compar-
timent ou du groupe de compartiments considéré, compte tenu
des effets de tout compartimentage horizontal.
3 Pour calculer A, on utilise une assiette nulle.
4 Cette sommation vise uniquement les cas d’envahissement qui contri-
buent à la valeur de l’indice de compartimentage obtenu A.
5 La sommation indiquée par la formule ci-dessus doit être prise sur la
longueur du navire pour tous les cas d’envahissement dans lesquels un seul
compartiment ou encore deux compartiments adjacents ou davantage sont
touchés.
114
Partie B-1 – Compartimentage, stabilité après avarie
Règle 25-5
Règle 25-5
Calcul du facteur pi
1 Le facteur pi doit être calculé conformément au paragraphe 1.1 selon
qu’il convient, compte tenu des indications ci-après :
x1 = distance entre l’extrémité arrière de Ls et la partie la plus à
l’avant de l’extrémité arrière du compartiment considéré;
x2 = distance entre l’extrémité arrière de Ls et la partie la plus à
l’arrière de l’extrémité avant du compartiment considéré;
x1
E1 =
Ls
x2
E2 =
Ls
E = E1 þ E2 – 1
J = E 2 – E1
0
J = J – E, si E50
0
J = J þ E, si E50
115
Chapitre II-1 – Construction – Structure, stabilité, installations
Règle 25-5
J
y =
Jmax
p = F1 Jmax
q = 0,4F2( Jmax)2
y3
F1 = y2 – , si y51,
3
1
F1 = y– dans les autres cas;
3
y3 y4
F2 = , si y51,
3 12
y2 y 1
F2 = þ dans les autres cas.
2 3 12
116
Partie B-1 – Compartimentage, stabilité après avarie
Règle 25-5
117
Chapitre II-1 – Construction – Structure, stabilité, installations
Règle 25-6
Règle 25-6
Calcul du facteur si
1 Le facteur si doit être calculé, pour chaque compartiment ou groupe
de compartiments, de la façon suivante :
1.1 En règle générale, quel que soit le degré d’envahissement par rapport à
l’état de chargement initial, s est calculé à l’aide de la formule suivante :
pffiffiffiffiffiffiffiffiffiffiffiffiffiffiffiffiffiffiffiffiffiffiffiffiffiffiffiffiffiffiffiffiffiffiffiffi
s¼C 0; 5ðGZmax ÞðArcÞ
dans laquelle :
C = 1, si ye4258,
C = rffiffiffiffiffiffiffiffiffiffiffiffiffiffiffi si ye4308,
0,
30 e
C = , dans les autres cas;
5
118
Partie B-1 – Compartimentage, stabilité après avarie
Règle 25-6
119
Chapitre II-1 – Construction – Structure, stabilité, installations
Règle 25-6
120
Partie B-1 – Compartimentage, stabilité après avarie
Règle 25-8
Règle 25-7
Perméabilité*
Aux fins des calculs de compartimentage et de stabilité après avarie prévus
dans les règles, la perméabilité de chaque espace ou partie d’espace doit être
la suivante :
Espaces Perméabilité
Destinés aux provisions 0,60
Occupés par des locaux d’habitation 0,95
Occupés par des machines 0,85
Vides 0,95
Destinés aux cargaisons sèches 0,70
Destinés aux liquides 0 ou 0,95{
Règle 25-8
Renseignements sur la stabilité
1 Le capitaine du navire doit recevoir tous les renseignements fiables qui
lui sont nécessaires pour lui permettre d’obtenir, d’une manière simple et
rapide, les caractéristiques précises de stabilité du navire dans les diverses
conditions de service. Ces renseignements doivent comprendre :
.1 une courbe de la distance métacentrique minimale en exploita-
tion (GM) en fonction du tirant d’eau garantissant l’observation
des prescriptions pertinentes en matière de stabilité à l’état intact
ainsi que des prescriptions des règles 25-1 à 25-6 ou, à titre de
variante, la courbe correspondante de la hauteur maximale ad-
missible du centre de gravité (KG) en fonction du tirant d’eau,
ou encore des équivalents de l’une ou l’autre de ces courbes;
.2 des instructions concernant le fonctionnement des dispositifs
d’équilibrage; et
.3 tous autres renseignements et moyens qui pourraient être né-
cessaires pour maintenir la stabilité après avarie.
2 Des plans où figurent clairement, pour chaque pont et cale, les limites
des compartiments étanches à l’eau, les ouvertures qui y sont pratiquées avec
leurs dispositifs de fermeture et l’emplacement des commandes, ainsi que les
dispositions à prendre pour corriger toute gı̂te causée par l’envahissement,
*
Se reporter à la circulaire MSC/Circ.651 relative à l’interprétation de certaines règles de la
partie B-1 du chapitre II-1 de la Convention SOLAS.
{
En choisissant entre les deux nombres celui qui entraı̂ne les exigences les plus sévères.
121
Chapitre II-1 – Construction – Structure, stabilité, installations
Règle 25-9
Règle 25-9
Ouvertures dans les cloisons
et les ponts intérieurs étanches à l’eau
à bord des navires de charge
1 Le nombre des ouvertures pratiquées dans les cloisonnements étan-
ches à l’eau doit être réduit au minimum compatible avec la conception et
une bonne exploitation du navire. Lorsqu’il est nécessaire de pratiquer des
ouvertures dans les cloisons et les ponts intérieurs étanches à l’eau aux fins
d’accès ou pour des tuyautages, des conduits de ventilation, des câbles
électriques, etc., des dispositions doivent être prises pour maintenir l’étan-
chéité à l’eau. L’Administration peut permettre un assouplissement des
dispositions relatives à l’étanchéité à l’eau des ouvertures au-dessus du pont
de franc-bord, à condition qu’il soit démontré que tout envahissement
progressif peut être aisément maı̂trisé et que la sécurité du navire n’est pas
compromise.
2 Les portes prévues pour garantir l’étanchéité à l’eau des ouvertures
intérieures qui sont utilisées en mer doivent être des portes à glissières
étanches à l’eau pouvant être fermées à distance depuis la passerelle et
doivent pouvoir également être manoeuvrées localement de chaque côté de
la cloison. Des indicateurs montrant si les portes sont ouvertes ou fermées
doivent être prévus au poste de commande et une alarme sonore doit être
prévue pour signaler la fermeture de la porte. La source d’énergie, la
commande et les indicateurs doivent pouvoir fonctionner en cas de dé-
faillance de la source d’énergie principale. Il faut veiller, en particulier, à
*
Se reporter à la circulaire MSC/Circ.919 intitulée «Directives pour les plans de maı̂trise des
avaries».
{
Se reporter à la circulaire MSC/Circ.651 relative à l’interprétation de certaines règles de la
partie B-1 du chapitre II-1 de la Convention SOLAS.
122
Partie B-1 – Compartimentage, stabilité après avarie
Règle 25-10
Règle 25-10
Ouvertures extérieures
à bord des navires de charge
1 Toutes les ouvertures extérieures conduisant à des compartiments
supposés intacts dans l’analyse des avaries qui sont situées au-dessous de la
flottaison finale après avarie doivent être étanches à l’eau.
*
Se reporter à la circulaire MSC/Circ.651 relative à l’interprétation de certaines règles de la
partie B-1 du chapitre II-1 de la Convention SOLAS.
123
Chapitre II-1 – Construction – Structure, stabilité, installations
Règle 25-10
124
Partie C – Installations de machines
Règle 26
Partie C
Installations de machines
(Sauf disposition expresse contraire, la partie C s’applique
aux navires à passagers et aux navires de charge)
Règle 26
Dispositions générales
1 Les machines, chaudières et autres capacités sous pression ainsi que les
tuyautages et accessoires associés doivent être conçus et construits de ma-
nière à être adaptés au service auquel ils sont destinés; ils doivent être ins-
tallés et protégés de façon à réduire le plus possible tout danger pour les
personnes à bord, une attention toute particulière devant être accordée aux
pièces mobiles, aux surfaces chaudes et autres risques. Il doit être tenu
compte, lors de la conception, des matériaux utilisés pour la construction,
de l’usage auquel le matériel est destiné, des conditions prévues d’ex-
ploitation et des conditions d’environnement à bord*.
2 L’Administration doit accorder une attention particulière à la fiabilité
des éléments de propulsion essentiels qui ne sont pas montés en double et
peut exiger que le navire dispose d’une source séparée de puissance de
propulsion lui permettant d’assurer une vitesse suffisante pour naviguer,
surtout s’il s’agit d’installations non conventionnelles.
3 Il doit être prévu des moyens d’assurer ou de rétablir le fonctionne-
ment normal des machines propulsives même en cas de défaillance d’un des
dispositifs auxiliaires essentiels. Une attention toute particulière doit être
accordée au mauvais fonctionnement des dispositifs suivants :
.1 un groupe générateur qui sert de source principale d’énergie
électrique;
.2 les sources d’alimentation en vapeur;
.3 les dispositifs d’alimentation en eau des chaudières;
.4 les dispositifs d’alimentation en combustible liquide des chau-
dières ou des moteurs{;
.5 les sources d’huile de graissage sous pression;
*
Se reporter à la circulaire MSC/Circ.834 sur les Directives relatives à l’agencement, à la
conception et aux installations de la chambre des machines.
{
Se reporter à la circulaire MSC/Circ.647 sur les Directives en vue de réduire au minimum les
fuites de tuyautages de liquides inflammables, telles que complétées par les Directives relatives
aux circuits de combustible liquide dans la chambre des machines (circulaire MSC/Circ.851).
125
Chapitre II-1 – Construction – Structure, stabilité, installations
Règle 26
126
Partie C – Installations de machines
Règle 27
Règle 27
Machines
1 Les machines qui présentent un risque de survitesse doivent être
équipées de dispositifs qui empêchent la vitesse de sécurité d’être dépassée.
2 Les machines principales et auxiliaires, y compris les capacités sous
pression, ou toute partie de ces machines qui sont exposées à des pressions
internes et peuvent être soumises à des surpressions dangereuses doivent être
équipées, si cela est possible, de dispositifs permettant de les protéger contre
des pressions excessives.
3 Tous les engrenages, arbres et accouplements utilisés pour la trans-
mission de la puissance aux machines essentielles à la propulsion et à la
sécurité du navire ou à la sécurité des personnes à bord doivent être conçus
et construits de manière à résister aux contraintes maximales de service
auxquelles ils peuvent être soumis dans toutes les conditions d’exploitation
et on doit tenir dûment compte du type des moteurs qui les entraı̂nent ou
dont ils font partie.
4 Les moteurs à combustion interne ayant un alésage d’au moins 200 mm
ou un volume de carter d’au moins 0,6 m3 doivent être pourvus de clapets de
sécurité contre les explosions de carter d’un type approprié ayant une section
de passage suffisante. Ces clapets doivent être disposés ou équipés de dispositifs
appropriés afin que la direction de leur décharge permette de réduire le plus
possible les risques de blessure auxquels le personnel est exposé.
5 Les appareils propulsifs principaux à turbine et, le cas échéant, les
appareils propulsifs principaux à combustion interne ainsi que les machines
*
Se reporter à la règle II-2/4.2 intitulée «Dispositions relatives aux combustibles liquides, à
l’huile de graissage et aux autres huiles inflammables».
127
Chapitre II-1 – Construction – Structure, stabilité, installations
Règle 28
Règle 28
Marche arrière*
1 La puissance en marche arrière doit être suffisante pour assurer un
contrôle convenable du navire dans toutes les circonstances normales.
2 Il doit être prouvé que l’installation propulsive permet d’inverser le
sens de la poussée de l’hélice dans un délai convenable, de manière à arrêter
le navire sur une distance raisonnable lorsque celui-ci fait route en marche
avant à la vitesse maximale de service et les résultats correspondants doivent
être relevés.
3 Le capitaine ou le personnel désigné doit pouvoir disposer à bord des
temps d’arrêt, caps du navire et distances relevés au cours des essais, ainsi que
des résultats des essais effectués en vue de déterminer l’aptitude des navires à
plusieurs hélices à naviguer et à manoeuvrer lorsqu’une ou plusieurs hélices
sont hors d’état de fonctionner.
4 Lorsque le navire est équipé de moyens supplémentaires pour ma-
noeuvrer ou s’arrêter, il convient de mettre à l’épreuve leur efficacité et de
relever les résultats des essais de la manière indiquée aux paragraphes 2 et 3.
Règle 29
Appareil à gouverner{
1 Sauf disposition expresse contraire, tout navire doit être équipé d’un
appareil à gouverner principal et d’un appareil à gouverner auxiliaire jugés
satisfaisants par l’Administration. L’appareil à gouverner principal et l’ap-
pareil à gouverner auxiliaire doivent être conçus de manière qu’une dé-
faillance de l’un d’eux ne rende pas l’autre inutilisable.
2.1 Tous les composants de l’appareil à gouverner et la mèche du gouvernail
doivent être de construction jugée robuste et fiable par l’Administration. Il
*
Se reporter à la Recommandation sur la présentation et l’affichage des renseignements sur la
manoeuvre à bord des navires (résolution A.601(15)), aux Normes de manoeuvrabilité des
navires (résolution MSC.137(76)) et aux Notes explicatives concernant les normes de ma-
noeuvrabilité des navires (MSC/Circ.1053).
{
Se reporter à la résolution A.415(XI) sur les normes améliorées relatives à l’appareil à
gouverner des navires à passagers et des navires de charge et à la résolution A.416(XI) sur
l’examen de l’appareil à gouverner des navires-citernes existants.
128
Partie C – Installations de machines
Règle 29
2.3 Toute partie du système hydraulique qui peut être isolée et dans la-
quelle peut se produire une pression due à la source d’énergie ou à des forces
extérieures doit être dotée de soupapes de sûreté. Le tarage des soupapes de
sûreté ne doit pas dépasser la pression de calcul. Les soupapes doivent être de
dimension adéquate et être installées de manière à éviter une hausse ex-
cessive de pression au-delà de la pression de calcul.
129
Chapitre II-1 – Construction – Structure, stabilité, installations
Règle 29
130
Partie C – Installations de machines
Règle 29
131
Chapitre II-1 – Construction – Structure, stabilité, installations
Règle 29
132
Partie C – Installations de machines
Règle 29
133
Chapitre II-1 – Construction – Structure, stabilité, installations
Règle 29
*
Adoptés par la résolution A.467(XII).
134
Partie C – Installations de machines
Règle 29
135
Chapitre II-1 – Construction – Structure, stabilité, installations
Règle 30
Règle 30
Prescriptions supplémentaires
applicables aux appareils à gouverner électriques
ou électrohydrauliques
1 Des indicateurs de fonctionnement des moteurs de tout appareil à
gouverner électrique ou électrohydraulique doivent être installés sur la pas-
serelle de navigation et à un poste approprié de commande des machines
principales.
2 Chaque appareil à gouverner électrique ou électrohydraulique compre-
nant un ou plusieurs groupes moteurs doit être desservi par au moins deux cir-
cuits réservés à cet usage alimentés directement par le tableau principal; tou-
tefois, l’un des circuits peut être alimenté par l’intermédiaire du tableau de
secours. Un appareil à gouverner électrique ou électrohydraulique auxiliaire
associé à un appareil à gouverner électrique ou électrohydraulique principal
peut être relié à l’un des circuits alimentant ce dernier. Les circuits qui des-
servent un appareil à gouverner électrique ou électrohydraulique doivent
avoir une capacité nominale suffisante pour alimenter tous les moteurs qui
peuvent leur être reliés simultanément et peuvent devoir fonctionner si-
multanément.
3 Les circuits et moteurs précités doivent être protégés contre les courts-
circuits et équipés d’une alarme de surcharge. Les dispositifs de protection
contre les surintensités, y compris les courants de démarrage, lorsqu’il en
existe, doivent entrer en action lorsque le courant est au moins égal au
double du courant à pleine charge du moteur ou du circuit protégé et être
conçus de manière à laisser passer les courants de démarrage appropriés.
Lorsqu’on utilise une source triphasée, il convient de prévoir une alarme qui
indiquera la défaillance de l’une quelconque des phases d’alimentation. Les
alarmes prescrites au présent paragraphe doivent être des alarmes à la fois
sonores et visuelles installées dans le local des machines principales ou au
local de commande habituel des machines principales, en un emplacement
d’où elles peuvent être facilement observées. Ces alarmes doivent également
satisfaire aux prescriptions de la règle 51 lorsqu’elle est applicable.
136
Partie C – Installations de machines
Règle 31
Règle 31
Commande des machines
1 Les machines principales et auxiliaires essentielles à la propulsion et à
la sécurité du navire doivent être munies de moyens permettant de les
exploiter et de les commander avec efficacité.
2 Lorsque l’appareil propulsif est commandé à distance à partir de la
passerelle de navigation et que les locaux de machines sont destinés à être
surveillés par du personnel, les dispositions suivantes sont applicables :
.1 dans toutes les conditions de navigation, y compris pendant la
manoeuvre, on doit pouvoir commander entièrement à partir de
la passerelle de navigation la vitesse, le sens de poussée et, le cas
échéant, le pas de l’hélice;
.2 la commande à distance doit s’effectuer, pour chaque hélice
indépendante, grâce à un dispositif conçu et construit de telle
manière qu’on puisse l’actionner sans qu’il soit nécessaire de
prêter une attention particulière aux données relatives au fonc-
tionnement de la machine. Lorsque plusieurs hélices doivent
fonctionner simultanément, elles peuvent être commandées par
un seul dispositif de commande;
.3 l’appareil propulsif principal doit être muni d’un dispositif d’arrêt
d’urgence depuis la passerelle, indépendant du système de
commande à partir de la passerelle;
.4 les manoeuvres des dispositifs de commande de l’appareil pro-
pulsif effectuées à partir de la passerelle de navigation doivent
être signalées, selon le cas, au local de commande des machines
principales ou à la plate-forme de manoeuvre;
.5 l’appareil propulsif ne doit pouvoir être commandé à distance qu’à
partir d’un seul emplacement à la fois; l’installation de dispositifs
de commande interconnectés est autorisée à chaque em-
placement. Chaque emplacement doit être muni d’un dispositif
137
Chapitre II-1 – Construction – Structure, stabilité, installations
Règle 31
138
Partie C – Installations de machines
Règle 31
5 Les navires construits le 1er juillet 1998 ou après cette date doivent
satisfaire aux prescriptions des paragraphes 1 à 4 modifiés comme suit :
.1 le paragraphe 1 est remplacé par ce qui suit :
«1 Les machines principales et auxiliaires essentielles à
la propulsion, à la conduite et à la sécurité du navire doivent
être munies de moyens permettant de les exploiter et de les
commander avec efficacité. Tous les dispositifs de commande
essentiels à la propulsion, à la conduite et à la sécurité du navire
doivent être indépendants ou conçus de manière à ce qu’une
défaillance d’un dispositif ne porte pas atteinte au fonctionne-
ment d’un autre dispositif.»;
.2 à la deuxième et à la troisième ligne du paragraphe 2, le membre
de phrase «et que les locaux de machines sont destinés à être
surveillés par du personnel» est supprimé;
.3 la première phrase du texte du paragraphe 2.2 est remplacée par
ce qui suit :
«.2 la commande doit s’effectuer grâce à un seul dispositif
pour chaque hélice indépendante, avec l’exécution auto-
matique de toutes les fonctions associées, y compris, le cas
échéant, des moyens de prévention des surcharges de
l’appareil propulsif.»;
.4 le paragraphe 2.4 est remplacé par ce qui suit :
«.4 Les ordres de la passerelle de navigation destinés aux
machines de propulsion doivent être signalés au local de
commande des machines principales et à la plate-forme de
manoeuvre;»;
139
Chapitre II-1 – Construction – Structure, stabilité, installations
Règle 32
Règle 32
Chaudières à vapeur et circuits d’alimentation
des chaudières
1 Toutes les chaudières à vapeur et tous les générateurs de vapeur non
soumis à l’action de la flamme doivent être équipés d’au moins deux sou-
papes de sûreté d’un débit convenable. Toutefois, l’Administration peut, eu
égard à la puissance ou à toute autre caractéristique de la chaudière ou du
générateur de vapeur non soumis à l’action de la flamme, autoriser qu’une
seule soupape de sûreté soit installée si elle considère que cette protection
contre le risque de surpression est suffisante.
2 Toutes les chaudières à combustible liquide soumises à l’action de la
flamme et destinées à fonctionner sans surveillance de personnel doivent
comporter des dispositifs de sécurité qui coupent l’alimentation en combus-
tible liquide et qui déclenchent une alarme en cas de baisse du niveau d’eau,
de défaillance de l’alimentation en air ou de défaillance de la flamme.
3 Les chaudières à tubes d’eau qui desservent des machines propulsives à
turbine doivent être équipées d’une alarme de haut niveau d’eau.
4 Tous les dispositifs de production de vapeur dont l’exploitation est
essentielle à la sécurité du navire, ou qui pourraient devenir dangereux en
cas d’interruption de l’alimentation en eau, doivent être pourvus d’au moins
deux circuits d’alimentation en eau indépendants comprenant chacun une
pompe d’alimentation; on peut toutefois admettre qu’il n’y ait qu’une seule
arrivée dans le collecteur de vapeur. À moins que, de par les caractéristiques
de la pompe, il n’y ait pas de risque de surpression, on doit prévoir des
moyens pour empêcher qu’il y ait surpression en un point quelconque des
circuits.
140
Partie C – Installations de machines
Règle 34
Règle 33
Tuyaux de vapeur
1 Tous les tuyaux de vapeur et leurs accessoires dans lesquels la vapeur
peut passer doivent être conçus, construits et installés de façon à résister aux
contraintes maximales de service auxquelles ils peuvent être soumis.
2 Des dispositifs doivent être prévus pour purger tous les tuyaux de
vapeur dans lesquels des coups de bélier dangereux pourraient se produire si
ces dispositifs n’étaient pas installés.
3 Si un tuyau de vapeur ou un accessoire est susceptible de recevoir de la
vapeur de quelque source que ce soit à une pression supérieure à celle pour
laquelle il est conçu, ce tuyau ou cet accessoire doit être équipé d’un dé-
tenteur convenable, d’une soupape de décharge et d’un manomètre.
Règle 34
Circuits d’air comprimé
1 À bord de tout navire, des dispositifs doivent être prévus pour éviter
les surpressions dans tous les éléments du circuit d’air comprimé et chaque
fois que les chemises d’eau et les enveloppes des compresseurs d’air et des
réfrigérants peuvent être soumises à des surpressions dangereuses dues à un
défaut d’étanchéité des éléments contenant de l’air comprimé. Tous les
circuits doivent être munis de dispositifs limiteurs de pression appropriés.
2 Les dispositifs principaux de démarrage à air des machines propulsives
principales à combustion interne doivent être convenablement protégés
contre les effets des retours de flamme et des explosions internes dans les
tuyaux d’air de lancement.
3 Tous les tuyaux de refoulement des compresseurs d’air de lancement
doivent mener directement aux réservoirs d’air de lancement et tous les
tuyaux d’air de lancement reliant les réservoirs d’air aux machines princi-
pales ou auxiliaires doivent être complètement séparés du réseau de tuyaux
de refoulement des compresseurs.
141
Chapitre II-1 – Construction – Structure, stabilité, installations
Règle 35
4 Des mesures doivent être prises pour réduire le plus possible la pé-
nétration d’huile dans les circuits d’air comprimé et pour les purger.
Règle 35
Dispositifs de ventilation des locaux de machines
Les locaux de machines de la catégorie A doivent être convenablement ven-
tilés de façon que, lorsque les machines ou chaudières situées dans ces locaux
fonctionnent à pleine puissance, dans toutes les conditions atmosphériques, y
compris par gros temps, l’alimentation en air de ces locaux demeure adéquate
pour la sécurité et le confort du personnel ainsi que pour le fonctionnement
des machines. Tous les autres locaux de machines doivent être convenable-
ment ventilés compte tenu de leur utilisation.
Règle 36
Protection contre le bruit*
Des mesures doivent être prises pour réduire le bruit des machines dans les
locaux de machines de sorte qu’il demeure en deçà des niveaux admissibles
fixés par l’Administration. Lorsque le bruit ne peut être suffisamment réduit,
il faut convenablement insonoriser la source de ce bruit excessif ou l’isoler
ou bien prévoir un abri insonorisé au cas où il doit y avoir présence de
personnel dans le local. Si nécessaire, des protège-tympans doivent être
fournis au personnel qui doit pénétrer dans ces locaux.
Règle 37
Communication entre la passerelle de navigation
et les locaux de machines
1 Au moins deux moyens indépendants permettant de transmettre les
ordres de la passerelle de navigation à l’emplacement, dans le local des
machines ou dans le local de commande, à partir duquel les machines sont
normalement commandées doivent être prévus : l’un de ces moyens doit
être constitué par un transmetteur d’ordres aux machines assurant une re-
production visuelle des ordres et des réponses échangées entre le local des
machines et la passerelle de navigation. Il doit être prévu des moyens ap-
propriés permettant de communiquer avec tout autre emplacement à partir
duquel les machines peuvent être commandées.
*
Se reporter au Recueil de règles sur les niveaux de bruit à bord des navires, que l’Organisation
a adopté par la résolution A.468(XII).
142
Partie C – Installations de machines
Règle 39
2 Pour les navires construits le 1er octobre 1994 ou après cette date, les
dispositions ci-après au lieu de celles énoncées au paragraphe 1 sont applica-
bles :
Au moins deux moyens indépendants permettant de transmettre les
ordres de la passerelle de navigation à l’emplacement, dans le local des
machines ou dans le local de commande, à partir duquel la vitesse et le
sens de la poussée des hélices sont normalement commandés doivent
être prévus : l’un de ces moyens doit être constitué par un trans-
metteur d’ordres aux machines assurant une reproduction visuelle des
ordres et des réponses échangées entre le local des machines et la
passerelle de navigation. Il doit être prévu des moyens de communi-
cation appropriés entre la passerelle de navigation ou la chambre des
machines et tout autre emplacement à partir duquel la vitesse et le sens
de la poussée des hélices peuvent être commandés.
Règle 38
Dispositif d’alarme destiné à prévenir
les mécaniciens
Il convient de prévoir, à l’intention des mécaniciens, un dispositif d’alarme
qui soit actionné à partir du local de commande des machines ou de la plate-
forme de manoeuvre, selon le cas, et qui soit clairement audible dans les
locaux habités affectés aux mécaniciens.
Règle 39
Position des installations de secours
à bord des navires à passagers
Les sources d’énergie électrique de secours, les pompes d’incendie, les
pompes d’assèchement, à l’exception de celles qui desservent spécifique-
ment les espaces situés sur l’avant de la cloison d’abordage, tout dispositif
fixe d’extinction de l’incendie prescrit au chapitre II-2, ainsi que les autres
installations de secours essentielles à la sécurité du navire, à l’exception des
guindeaux, ne doivent pas être installés à l’avant de la cloison d’abordage.
143
Chapitre II-1 – Construction – Structure, stabilité, installations
Règle 40
Partie D
Installations électriques
(Sauf disposition expresse contraire, la partie D s’applique
aux navires à passagers et aux navires de charge)
Règle 40
Dispositions générales
1 Les installations électriques doivent être telles que :
.1 tous les services électriques auxiliaires nécessaires pour maintenir
le navire dans des conditions normales d’exploitation et d’habi-
tabilité soient assurés sans avoir recours à la source d’énergie élec-
trique de secours;
.2 les services électriques essentiels à la sécurité soient assurés dans
les situations critiques; et
.3 les passagers, l’équipage et le navire soient protégés contre les
accidents d’origine électrique.
2 L’Administration doit prendre les mesures nécessaires pour veiller à ce
que les dispositions de la présente partie qui concernent les installations
électriques soient mises en oeuvre et appliquées de manière uniforme*.
Règle 41
Source principale d’énergie électrique
et dispositifs d’éclairage
1.1 Il doit être prévu une source principale d’énergie électrique de capa-
cité suffisante pour alimenter tous les services mentionnés à la règle 40.1.1.
Cette source principale d’énergie électrique doit comprendre deux groupes
générateurs au moins.
1.2 La capacité de ces groupes générateurs doit être telle qu’en cas d’arrêt de
l’un quelconque des groupes, il soit encore possible d’alimenter les services
nécessaires pour garantir des conditions normales de propulsion et de sécurité.
Un confort correspondant aux conditions minimales d’habitabilité doit éga-
lement être assuré, ce qui implique des services au moins suffisants pour la
*
Se reporter aux recommandations de la Commission électrotechnique internationale, et
notamment à sa Publication 92 – Installations électriques à bord des navires.
144
Partie D – Installations électriques
Règle 41
145
Chapitre II-1 – Construction – Structure, stabilité, installations
Règle 42
Règle 42
Source d’énergie électrique de secours
à bord des navires à passagers
(Les paragraphes 2.6.1 et 4.2 de la présente règle
s’appliquent aux navires construits le 1er février 1992
ou après cette date.)
1.1 Il doit être prévu une source autonome d’énergie électrique de secours.
1.2 La source d’énergie électrique de secours, le matériel de transformation
associé, s’il en existe, la source transitoire d’énergie de secours, le tableau de
secours et le tableau d’éclairage de secours doivent être situés au-dessus du
pont continu le plus élevé et être facilement accessibles à partir du pont dé-
couvert. Ils ne doivent pas être situés sur l’avant de la cloison d’abordage.
146
Partie D – Installations électriques
Règle 42
147
Chapitre II-1 – Construction – Structure, stabilité, installations
Règle 42
*
Se reporter au chapitre V en vigueur avant le 1er juillet 2002. La règle équivalente dans le
chapitre V modifié est la règle 19.
{
Se reporter au chapitre II-2 en vigueur avant le 1er juillet 2002. Les règles équivalentes dans le
chapitre II-2 modifié sont les règles 10.2.2.2 et 10.2.2.3.
148
Partie D – Installations électriques
Règle 42
149
Chapitre II-1 – Construction – Structure, stabilité, installations
Règle 42
150
Partie D – Installations électriques
Règle 42
4.2 La manoeuvre des portes étanches à l’eau, telle qu’elle est prévue à la
règle 15.7.3.3, mais sans qu’il soit nécessaire de les manoeuvrer toutes
simultanément, à moins qu’il n’existe une source temporaire indépendante
d’énergie accumulée. L’alimentation des circuits de commande, d’indica-
teurs et d’alarme, comme il est indiqué à la règle 15.7.2, pendant une demi-
heure.
5.1 Le tableau de secours doit être installé aussi près que possible de la
source d’énergie électrique de secours.
5.2 Lorsque la source d’énergie électrique de secours est constituée par
une génératrice, le tableau de secours doit être placé dans le même local que
la source d’énergie électrique de secours, sauf au cas où une telle disposition
serait susceptible de compromettre le fonctionnement du tableau intéressé.
5.3 Aucune batterie d’accumulateurs installée en application de la présente
règle ne doit être placée dans le même local que le tableau de secours. Il
convient d’installer à un endroit approprié sur le tableau principal ou dans le
local de commande des machines un voyant signalant que les batteries qui
constituent soit la source d’énergie électrique de secours, soit la source
transitoire d’énergie électrique de secours mentionnée au paragraphe 3.1.3
ou au paragraphe 4 sont en décharge.
5.4 En service normal, l’alimentation du tableau de secours doit provenir
du tableau principal par l’intermédiaire d’un câble d’interconnexion qui doit
être convenablement protégé contre les surcharges et les courts-circuits au
niveau du tableau principal, et qui doit être débranché automatiquement au
tableau de secours en cas de défaillance de la source principale d’énergie
électrique. Lorsque le circuit est conçu de manière à permettre l’alimenta-
tion en retour, le câble d’interconnexion doit également être protégé au
moins contre les courts-circuits au niveau du tableau de secours.
5.5 Afin de garantir que la source d’énergie électrique de secours sera
rapidement disponible, des dispositions doivent être prises, chaque fois que
cela est nécessaire, pour débrancher automatiquement du tableau de secours
les circuits autres que les circuits de secours de manière que l’énergie soit
fournie aux circuits de secours.
6 La génératrice de secours, sa machine d’entraı̂nement ainsi que toute
batterie d’accumulateurs de secours doivent être conçues et disposées de
manière à pouvoir fonctionner à pleine puissance nominale lorsque le navire
est en position droite, lorsqu’il a une gı̂te égale ou inférieure à 22,58 ou une
assiette positive ou négative égale ou inférieure à 108 ou qu’il se trouve dans
toute combinaison d’angles situés dans ces limites.
7 Des dispositions doivent être prises pour assurer la vérification à in-
tervalles réguliers du fonctionnement de tout le système de secours. Une
telle vérification doit comprendre celle des dispositifs automatiques de dé-
marrage.
151
Chapitre II-1 – Construction – Structure, stabilité, installations
Règle 42-1
Règle 42-1
Éclairage de secours supplémentaire
à bord des navires rouliers à passagers
(Cette règle s’applique à tous les navires à passagers
dotés d’espaces rouliers à cargaison ou de locaux de catégorie spéciale,
tels que définis à la règle 3 du chapitre II-2,
si ce n’est que pour les navires construits avant le 22 octobre 1989,
cette règle sera appliquée le 22 octobre 1990 au plus tard.)
1 Outre l’éclairage de secours prescrit à la règle 42.2 à bord de tous les
navires à passagers dotés d’espaces rouliers à cargaison ou de locaux de
catégorie spéciale, tels que définis à la règle II-2/3,
.1 tous les locaux de réunion réservés aux passagers et toutes les
coursives doivent être équipés d’un éclairage électrique sup-
plémentaire capable de fonctionner pendant une période d’au
moins 3 h lorsque toutes les autres sources d’énergie électrique ont
cessé de fonctionner et quelle que soit la gı̂te du navire. L’éclairage
fourni doit permettre de voir facilement l’accès des moyens
d’évacuation. La source d’énergie pour l’éclairage supplémentaire
doit être une batterie d’accumulateurs située à l’intérieur de
l’élément d’éclairage et rechargée en permanence, lorsque cela est
possible, à partir du tableau de secours. À titre de variante, l’Ad-
ministration peut accepter un autre moyen d’éclairage qui soit au
moins aussi efficace. L’éclairage supplémentaire doit fonctionner
de telle manière que toute défaillance de la lampe soit immédia-
tement apparente. Toutes les batteries d’accumulateurs en service
doivent être remplacées de temps à autre en fonction de la durée de
vie spécifiée pour les conditions ambiantes dans lesquelles elles
sont utilisées; et
.2 une lampe portative alimentée par une batterie rechargeable doit
être prévue dans toutes les coursives des locaux de l’équipage, les
espaces récréatifs et les locaux de travail qui sont normalement
occupés, à moins qu’un éclairage de secours supplémentaire tel
que prescrit à l’alinéa .1 soit prévu.
Règle 43
Source d’énergie électrique de secours
à bord des navires de charge
1.1 Il doit être prévu une source autonome d’énergie électrique de se-
cours.
1.2 La source d’énergie électrique de secours, le matériel de transforma-
tion associé, s’il en existe, la source transitoire d’énergie de secours, le
tableau de secours et le tableau d’éclairage de secours doivent être situés
152
Partie D – Installations électriques
Règle 43
1.4 À condition que des mesures appropriées soient prises pour assurer en
toutes circonstances le fonctionnement indépendant des services de secours,
la génératrice de secours peut être utilisée exceptionnellement et pour des
périodes de courte durée en vue d’alimenter des circuits autres que les
circuits de secours.
153
Chapitre II-1 – Construction – Structure, stabilité, installations
Règle 43
*
Se reporter au chapitre V en vigueur avant le 1er juillet 2002. La règle équivalente dans le
chapitre V modifiée est la règle 19.
154
Partie D – Installations électriques
Règle 43
*
Se reporter au chapitre II-2 en vigueur avant le 1er juillet 2002. Les règles équivalentes dans le
chapitre II-2 modifié sont les règles 10.2.2.2 et 10.2.2.3.
155
Chapitre II-1 – Construction – Structure, stabilité, installations
Règle 43
156
Partie D – Installations électriques
Règle 44
Règle 44
Systèmes de démarrage
des groupes générateurs de secours
1 Les groupes générateurs de secours doivent pouvoir être mis en
marche aisément à froid, à une température de 08C. Si cela est impossible ou
si l’on s’attend à des températures inférieures, des mesures, jugées accepta-
bles par l’Administration, doivent être prises pour installer des dispositifs de
chauffage, de façon à garantir un démarrage rapide des groupes générateurs.
157
Chapitre II-1 – Construction – Structure, stabilité, installations
Règle 44
2.1 Les navires construits le 1er octobre 1994 ou après cette date doivent
satisfaire aux dispositions ci-après au lieu de celles de la deuxième phrase du
paragraphe 2 :
À moins qu’il n’existe un deuxième système indépendant de mise en
marche, on doit s’assurer que le système de démarrage automatique ne
déchargera pas de manière critique la source d’énergie accumulée. En
outre, une deuxième source d’énergie doit être prévue pour trois
autres démarrages dans les 30 min, à moins que l’on puisse faire la
preuve de l’efficacité du dispositif de démarrage manuel.
4.2 Lorsque le démarrage manuel n’est pas possible en pratique, il doit être
satisfait aux dispositions prévues aux paragraphes 2 et 3, étant entendu que le
démarrage peut être commandé manuellement.
158
Partie D – Installations électriques
Règle 45
Règle 45
Précautions contre les électrocutions, l’incendie
et autres accidents d’origine électrique
1.1 Toutes les parties métalliques découvertes des machines et de l’équi-
pement électrique qui ne sont pas destinées à être sous tension, mais sont
susceptibles de le devenir par suite d’un défaut, doivent être mises à la masse
sauf si les machines et l’équipement sont :
.1 alimentés sous une tension égale ou inférieure à 50 V en courant
continu ou 50 V en valeur efficace entre les conducteurs; il ne
doit pas être utilisé d’autotransformateurs pour obtenir cette
tension; ou
.2 alimentés sous une tension égale ou inférieure à 250 V par des
transformateurs d’isolement qui n’alimentent qu’un seul appareil
d’utilisation; ou encore
.3 construits suivant le principe de la double isolation.
159
Chapitre II-1 – Construction – Structure, stabilité, installations
Règle 45
3.2.1 Pour les navires construits le 1er octobre 1994 ou après cette date, la
disposition du paragraphe 3.1 n’exclut pas l’utilisation de systèmes limités et
localement mis à la masse, à condition qu’aucun courant éventuel ne puisse
traverser directement un local dangereux quelconque.
4.1 Les réseaux de distribution avec mise à la masse ne doivent pas être
utilisés à bord des navires-citernes. L’Administration peut, à titre excep-
tionnel, autoriser à bord de ces navires la mise à la masse du neutre pour les
réseaux de force à courant alternatif de 3 000 V (entre phases) et au-dessus, à
condition qu’aucun courant éventuel ne puisse traverser directement un
local dangereux quelconque.
4.3 Les navires construits le 1er octobre 1994 ou après cette date doivent
satisfaire aux dispositions ci-après au lieu de celles du paragraphe 4.1.
.1 On ne doit pas utiliser à bord d’un navire-citerne de réseaux de
distribution avec mise à la masse, à l’exception de ceux autorisés
par le paragraphe 4.3.2.
.2 La disposition du paragraphe 4.3.1 n’exclut pas l’utilisation de
circuits à sécurité intrinsèque mis à la masse non plus que, dans
des conditions approuvées par l’Administration, l’utilisation des
systèmes mis à la masse suivants :
.2.1 les alimentations en énergie, les circuits de commande et les
circuits des instruments lorsque l’utilisation d’un système sans
mise à la masse est exclue pour des raisons techniques ou de
sécurité, à condition que l’intensité du courant dans la coque
soit limitée à 5 A tant dans les conditions normales qu’en cas
de défaillance; ou
.2.2 les systèmes limités et localement mis à la masse, à condition
qu’aucun courant éventuel ne puisse traverser directement un
local dangereux quelconque; ou
160
Partie D – Installations électriques
Règle 45
*
Se reporter à la circulaire MSC/Circ.808 intitulée «Recommandation sur les normes de
fonctionnement des dispositifs de communication avec le public à bord des navires à passagers,
y compris le câblage».
161
Chapitre II-1 – Construction – Structure, stabilité, installations
Règle 45
6.1 Chaque circuit séparé doit être protégé contre les courts-circuits et
contre les surcharges, sauf dans les cas permis aux règles 29 et 30 ou sauf
dérogation accordée par l’Administration à titre exceptionnel.
6.2 Le calibre ou le réglage approprié du dispositif de protection contre les
surcharges de chaque circuit doit être indiqué de façon permanente à l’em-
placement du dispositif.
7 Les appareils d’éclairage doivent être disposés de manière à éviter une
élévation de température qui pourrait endommager les câbles et le câblage et
à empêcher les matériaux environnants de s’échauffer exagérément.
8 Tous les circuits d’éclairage et d’énergie se terminant dans une soute
ou un espace à cargaison doivent être équipés d’un sectionneur multipolaire
placé à l’extérieur de ces compartiments qui permette de les déconnecter.
9.1 Les batteries d’accumulateurs doivent être convenablement abritées et
les compartiments principalement destinés à les contenir doivent être cor-
rectement construits et efficacement ventilés.
9.2 L’installation de matériel électrique ou autre pouvant constituer une
source d’inflammation des vapeurs inflammables ne doit pas être autorisée
dans ces compartiments sauf dans les cas prévus au paragraphe 10.
9.3 Les batteries d’accumulateurs ne doivent pas être installées dans les
chambres ou dortoirs, sauf si l’Administration estime qu’elles sont hermé-
tiquement scellées.
10 Il ne doit être installé aucun équipement électrique dans les locaux, y
compris à bord des navires-citernes, où des mélanges de gaz et de vapeurs
inflammables sont susceptibles de s’accumuler, ni dans les compartiments
destinés principalement à contenir des batteries d’accumulateurs, dans les
magasins à peinture, dans les locaux d’entreposage de l’acétylène et locaux
analogues, sauf si l’Administration estime que cet équipement :
.1 est indispensable sur le plan de l’exploitation;
.2 est d’un type tel qu’il ne peut provoquer l’inflammation du
mélange considéré;
.3 est d’un type approprié pour le local considéré; et
.4 est d’un type agréé et peut être utilisé en toute sécurité, dans une
atmosphère contenant les poussières, vapeurs ou gaz susceptibles
de s’accumuler.
11 À bord des navires à passagers, les systèmes de distribution doivent
être disposés de manière qu’un incendie, survenant dans l’une quelconque
des tranches verticales principales au sens de la règle II-2/3.9, ne puisse
mettre obstacle au fonctionnement des services essentiels au maintien de la
sécurité dans n’importe quelle autre tranche verticale principale d’incendie.
Cette exigence est réputée satisfaite si les circuits principaux et les circuits de
secours traversant l’une quelconque de ces tranches sont séparés à la fois
verticalement et horizontalement par un espace aussi grand que possible.
162
Partie E – Prescriptions supplémentaires
Règle 47
Partie E
Prescriptions supplémentaires
applicables aux locaux de machines
exploités sans présence permanente de personnel
(La partie E s’applique aux navires de charge, à l’exception
de la règle 54 qui vise les navires à passagers)
Règle 46
Dispositions générales
1 Les mesures prises doivent assurer, dans toutes les conditions de na-
vigation, y compris pendant la manoeuvre, un degré de sécurité équivalant à
celui d’un navire avec personnel de surveillance dans les locaux de ma-
chines.
2 Il convient de prendre des mesures jugées satisfaisantes par l’Admi-
nistration pour vérifier le bon fonctionnement du matériel et de prévoir des
inspections régulières et des essais de routine pour s’assurer que ce matériel
continue à fonctionner correctement.
3 Tout navire doit être muni de documents jugés satisfaisants par l’Ad-
ministration et attestant qu’il peut être exploité sans présence permanente de
personnel dans les locaux de machines.
Règle 47
Précautions contre l’incendie
1 Des moyens doivent être prévus pour qu’en cas d’incendie :
.1 dans les conduits d’alimentation en air et d’échappement (car-
neaux) des chaudières,
.2 dans les collecteurs de balayage de l’appareil propulsif,
une détection soit assurée et l’alarme donnée dès l’origine de l’incendie, à
moins que l’Administration n’estime que cela n’est pas indispensable dans
certains cas particuliers.
2 Les moteurs à combustion interne dont la puissance est égale ou su-
périeure à 2 250 kW ou dont les cylindres ont un alésage supérieur à
300 mm doivent être équipés de détecteurs de brouillards d’huile dans le
carter ou de dispositifs de contrôle de la température des paliers ou de
dispositifs équivalents.
163
Chapitre II-1 – Construction – Structure, stabilité, installations
Règle 48
Règle 48
Protection contre l’envahissement
1 Les puisards des locaux de machines exploités sans présence per-
manente de personnel doivent être situés et surveillés de manière que toute
accumulation de liquide puisse être décelée à des angles normaux d’assiette
et de gı̂te et ils doivent avoir une capacité suffisante pour recueillir les
liquides qui s’accumulent normalement pendant la période de fonctionne-
ment sans personnel.
2 Lorsque les pompes d’assèchement peuvent se mettre en marche au-
tomatiquement, il faut prévoir un dispositif avertisseur qui se déclenche si
l’afflux de liquide est supérieur au débit de la pompe ou si cette dernière
fonctionne plus souvent qu’il est normalement prévu. Dans ces cas, on peut
autoriser des puisards plus petits, utilisables pendant une période rai-
sonnable. S’il existe des pompes d’assèchement à démarrage automatique, il
convient d’accorder une attention particulière aux règles de prévention de la
pollution par les hydrocarbures.
3 Les commandes de tout sectionnement desservant une prise d’eau de
mer, une décharge située au-dessous de la flottaison ou une aspiration par la
pompe de circulation principale doivent être placées de manière que l’on
dispose d’un délai suffisant pour les manoeuvrer en cas d’envahissement du
local, compte tenu du temps dont on aurait vraisemblablement besoin pour
atteindre et actionner ces commandes. Si le niveau que pourrait atteindre
l’envahissement dans le cas d’un navire en pleine charge l’exige, il convient
de prévoir des dispositifs qui permettent d’actionner les commandes à partir
d’un emplacement situé au-dessus de ce niveau.
Règle 49
Commande de l’appareil propulsif
à partir de la passerelle de navigation
1 Dans toutes les conditions de navigation, y compris pendant la ma-
noeuvre, on doit pouvoir commander entièrement à partir de la passerelle
de navigation la vitesse, le sens de poussée et, le cas échéant, le pas de
l’hélice.
1.1 Cette commande à distance doit s’effectuer au moyen d’un seul dis-
positif pour chaque hélice indépendante, avec fonctionnement automatique
de l’ensemble des appareils associés, y compris, si besoin est, des dispositifs
de protection de l’appareil propulsif contre les surcharges.
1.2 L’appareil propulsif principal doit être muni, sur la passerelle de na-
vigation, d’un dispositif qui permette d’arrêter la machine en cas d’urgence
et qui soit indépendant du système de commande à partir de la passerelle de
navigation.
164
Partie E – Prescriptions supplémentaires
Règle 50
Règle 50
Communications
Le local de commande des machines principales ou le poste de commande
de l’appareil propulsif, selon le cas, la passerelle de navigation et les cabines
des officiers mécaniciens doivent être reliés par un dispositif fiable qui
permette de communiquer oralement.
165
Chapitre II-1 – Construction – Structure, stabilité, installations
Règle 51
Règle 51
Dispositif d’alarme
3.2 Des dispositions doivent être prises pour indiquer aux endroits où une
alarme a été signalée que ladite alarme a bien été acquittée à l’emplacement
mentionné au paragraphe 1. Les dispositifs d’alarme doivent continuer à
fonctionner jusqu’à ce que leurs signaux aient été acquittés et les signaux
visuels des alarmes individuelles doivent être maintenus jusqu’au moment
où l’on a remédié à la défaillance. Le dispositif d’alarme doit alors se remettre
automatiquement en position de fonctionnement normal.
166
Partie E – Prescriptions supplémentaires
Règle 53
Règle 52
Dispositif de sécurité
Il convient de prévoir un dispositif de sécurité qui entraı̂ne automa-
tiquement l’arrêt de la partie menacée de l’installation en cas de défaut de
fonctionnement grave des machines ou des chaudières présentant un danger
immédiat et qui déclenche une alarme. L’appareil propulsif ne doit pas
s’arrêter automatiquement, sauf dans les cas où il existe un risque d’avarie
grave, de panne complète, ou d’explosion. Lorsqu’il existe un dispositif
permettant de passer outre à l’arrêt de l’appareil propulsif principal, il doit
être conçu de manière à ne pouvoir être actionné par inadvertance. Un
voyant doit être prévu pour indiquer que ce dispositif a été actionné.
Règle 53
Prescriptions spéciales applicables aux machines,
aux chaudières et aux installations électriques
1 Les dispositions spéciales applicables aux machines, aux chaudières et
aux installations électriques doivent être jugées satisfaisantes par l’Admi-
nistration et comprendre au moins les prescriptions de la présente règle.
2 La source principale d’énergie électrique doit satisfaire aux conditions
suivantes :
2.1 Lorsque l’énergie électrique peut normalement être fournie par une
seule génératrice, il convient de prévoir des mesures de délestage appro-
priées pour garantir la continuité de l’alimentation des services nécessaires à
la propulsion et à la conduite du navire ainsi qu’à sa sécurité. En cas de
panne de la génératrice, on doit prendre des dispositions adéquates pour la
mise en marche et le branchement automatiques au tableau principal d’une
génératrice de réserve d’une capacité suffisante pour permettre la propulsion
et la conduite du navire et assurer sa sécurité ainsi que le redémarrage
automatique des appareils auxiliaires essentiels qui doit être programmé s’il y
a lieu. L’Administration peut exempter les navires d’une jauge brute infé-
rieure à 1 600 de l’application de cette disposition lorsqu’elle le juge im-
possible en pratique.
2.2 Lorsque l’énergie électrique est normalement fournie par plusieurs
génératrices fonctionnant simultanément en parallèle, il convient de prévoir
des mesures, telles que le délestage, qui garantissent qu’en cas de panne de
l’une des génératrices, les autres continuent à fonctionner sans surcharge
pour permettre d’assurer la propulsion et la conduite ainsi que la sécurité du
navire.
3 Lorsque des machines de réserve sont prescrites pour d’autres appareils
auxiliaires essentiels à la propulsion, il convient de prévoir des dispositifs de
permutation automatique.
167
Chapitre II-1 – Construction – Structure, stabilité, installations
Règle 54
Règle 54
Examen particulier du cas des navires à passagers
Il convient que l’Administration examine particulièrement le cas des navires
à passagers en vue de déterminer si les locaux de machines sont ou non
susceptibles d’être exploités sans présence permanente de personnel et, dans
l’affirmative, si des dispositions particulières venant s’ajouter à celles des
présentes règles sont nécessaires pour assurer un degré de sécurité équivalant
à celui des locaux de machines normalement surveillés par du personnel de
quart.
168
CHAPITRE II-2
Construction – Prévention, détection
et extinction de l’incendie
Page
Partie A – Généralités
1 Application. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 171
2 Objectifs de la protection contre l’incendie
et prescriptions fonctionnelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 175
3 Définitions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 177
Partie D – Évacuation
12 Information de l’équipage et des passagers. . . . . . . . . . . 282
13 Moyens d’évacuation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 282
169
Chapitre II-2 – Construction – Prévention, détection et extinction de l’incendie
Table des matières
170
Partie A : Généralités
Règle 1
Partie A
Généralités
Règle 1
Application
1 Application
1.1 Sauf disposition expresse contraire, le présent chapitre s’applique aux
navires construits le 1er juillet 2002 ou après cette date.
1.2 Aux fins du présent chapitre :
.1 l’expression navires construits désigne les navires dont la quille est
posée ou dont la construction se trouve à un stade équivalent;
.2 l’expression tous les navires désigne les navires, de quelque type
que ce soit, construits avant le 1er juillet 2002, le 1er juil-
let 2002 ou après cette date; et
.3 un navire de charge, quelle que soit sa date de construction, qui
est transformé en navire à passagers est considéré comme un
navire à passagers construit à la date à laquelle cette trans-
formation commence.
1.3 Aux fins du présent chapitre, l’expression dont la construction se trouve à
un stade équivalent se réfère au stade auquel :
.1 une construction identifiable à un navire particulier commence;
ou
.2 le montage du navire considéré a commencé, employant au
moins 50 tonnes ou 1 % de la masse estimée de tous les ma-
tériaux de structure, si cette dernière valeur est inférieure.
171
Chapitre II-2 – Construction – Prévention, détection et extinction de l’incendie
Règle 1
2.2 Les navires construits avant le 1er juillet 2002 doivent aussi satisfaire
aux dispositions :
.1 des paragraphes 3, 6.5 et 6.7, selon qu’il convient;
.2 des règles 13.3.4.2 à 13.3.4.5 et 13.4.3 et des règles de la par-
tie E, à l’exception des règles 16.3.2.2 et 16.3.2.3, selon qu’il
convient, au plus tard à la date de la première visite postérieure
au 1er juillet 2002;
.3 des règles 10.4.1.3 et 10.6.4 pour les installations neuves seu-
lement; et
.4 de la règle 10.5.6 au plus tard le 1er octobre 2005 pour les
navires à passagers d’une jauge brute égale ou supérieure à 2 000.
4 Exemptions
4.1 L’Administration peut, si elle considère que le parcours abrité et les
conditions de voyage sont tels que l’application d’une prescription quel-
conque du présent chapitre n’est ni raisonnable ni nécessaire, exempter* de
cette prescription des navires déterminés ou des catégories de navires
autorisés à battre le pavillon de son État qui, au cours de leur voyage, ne
s’éloignent pas de plus de 20 milles de la terre la plus proche.
4.2 Dans le cas de navires à passagers qui sont utilisés pour des transports
spéciaux d’un grand nombre de passagers, comme le transport de pè-
lerins, l’Administration peut, si elle juge qu’il est impossible en pratique
*
Se reporter à l’assentiment donné par l’État du port aux exemptions accordées en vertu de la
Convention SOLAS (MSC/Circ.606).
172
Partie A : Généralités
Règle 1
173
Chapitre II-2 – Construction – Prévention, détection et extinction de l’incendie
Règle 1
6.2.2 Aux fins de la présente règle, une cargaison liquide dont la pression de
vapeur est supérieure à 1,013 bar absolu à 37,88C est considérée comme une
cargaison présentant des risques d’incendie supplémentaires. Les navires
transportant de telles substances doivent satisfaire aux prescriptions du pa-
ragraphe 15.14 du Recueil international de règles sur les transporteurs de
produits chimiques. Lorsqu’un navire est exploité dans des zones restreintes
et pendant des périodes limitées, l’Administration compétente peut décider
d’exempter ce navire de l’obligation d’avoir à bord un système de ré-
frigération conformément aux dispositions du paragraphe 15.14.3 du
Recueil international de règles sur les transporteurs de produits chimiques.
6.3 Les cargaisons liquides ayant un point d’éclair supérieur à 608C, autres
que les produits pétroliers ou les cargaisons liquides soumis aux pres-
criptions du Recueil international de règles sur les transporteurs de produits
chimiques, sont considérées comme des cargaisons présentant un faible
risque d’incendie qui n’ont pas besoin d’être protégées par un dispositif fixe
d’extinction à mousse.
*
Se reporter aux Directives relatives aux critères d’efficacité et d’essai et à l’inspection des
liquides émulseurs à foisonnement utilisés dans les dispositifs fixes d’extinction de l’incendie des
navires-citernes pour produits chimiques (MSC/Circ.799).
{
Se reporter aux renseignements sur le point d’éclair des produits chimiques auxquels ne
s’appliquent ni le Recueil BCH ni le Recueil IBC et sur les agents appropriés d’extinction de
l’incendie (MSC/Circ.553).
174
Partie A : Généralités
Règle 2
Règle 2
Objectifs de la protection contre l’incendie
et prescriptions fonctionnelles
*
Se reporter aux Directives révisées sur les dispositifs à gaz inerte (MSC/Circ.353), telles que
modifiées par la circulaire MSC/Circ.387.
175
Chapitre II-2 – Construction – Prévention, détection et extinction de l’incendie
Règle 2
2 Prescriptions fonctionnelles
2.1 Pour atteindre les objectifs de la protection contre l’incendie énoncés
au paragraphe 1, les prescriptions fonctionnelles suivantes sont incorporées
dans les règles du présent chapitre selon les besoins :
.1 division du navire en tranches verticales et horizontales princi-
pales par des cloisonnements ayant une résistance mécanique et
thermique;
.2 séparation des locaux d’habitation du reste du navire par des
cloisonnements ayant une résistance mécanique et thermique;
.3 utilisation restreinte de matériaux combustibles;
.4 détection de tout incendie à l’endroit où il a pris naissance;
.5 localisation et extinction de tout incendie dans le local où il a
pris naissance;
.6 protection des moyens d’évacuation et accès nécessaires pour la
lutte contre l’incendie;
.7 possibilité d’utilisation rapide du matériel d’extinction de l’in-
cendie; et
.8 réduction des risques d’inflammation des vapeurs de cargaison
inflammables.
176
Partie A : Généralités
Règle 3
Règle 3
Définitions
Aux fins du présent chapitre, sauf disposition expresse contraire, les défi-
nitions suivantes sont applicables :
1 Les locaux d’habitation sont les locaux de réunion, coursives, locaux
sanitaires, cabines, bureaux, hôpitaux, cinémas, salles de jeux et de loisir,
salons de coiffure, offices ne contenant pas d’appareils de cuisson et locaux
de même nature.
2 Les cloisonnements du type «A» sont les cloisonnements constitués par
des cloisons et des ponts qui satisfont aux critères suivants :
.1 ils sont construits en acier ou autre matériau équivalent;
.2 ils sont convenablement raidis;
.3 ils sont isolés au moyen de matériaux incombustibles approuvés
de manière que la température moyenne de la surface non ex-
posée ne s’élève pas de plus de 1408C par rapport à la tempé-
rature initiale et que la température en un point quelconque de
cette surface, joints compris, ne s’élève pas de plus de 1808C par
rapport à la température initiale, à l’issue des délais ci-après :
classe «A-60» 60 min
classe «A-30» 30 min
classe «A-15» 15 min
classe «A-0» 0 min;
.4 ils sont construits de façon à pouvoir empêcher le passage de la
fumée et des flammes jusqu’à la fin d’un essai au feu standard
d’une heure; et
.5 l’Administration a exigé que l’on procède à la mise à l’essai d’une
cloison ou d’un pont prototype de la manière prévue dans le
Code des méthodes d’essai au feu, pour s’assurer qu’ils satisfont
aux prescriptions ci-dessus concernant l’intégrité et l’élévation
de température.
177
Chapitre II-2 – Construction – Prévention, détection et extinction de l’incendie
Règle 3
3 Les atriums sont des locaux de réunion occupant une seule tranche
verticale principale qui s’étendent sur trois ponts découverts ou davantage.
4 Les cloisonnements du type «B» sont les cloisonnements constitués par
des cloisons, ponts, plafonds ou vaigrages qui satisfont aux critères suivants :
.1 ils sont construits en matériaux incombustibles approuvés et
tous les matériaux utilisés dans la construction et la fixation des
cloisonnements du type «B» sont incombustibles; toutefois, des
revêtements combustibles peuvent être autorisés s’ils satisfont
aux autres prescriptions du présent chapitre;
.2 ils ont un degré d’isolation tel que la température moyenne de la
face non exposée ne s’élève pas de plus de 1408C par rapport à la
température initiale et que la température en un point quel-
conque de cette surface, joints compris, ne s’élève pas de plus de
2258C par rapport à la température initiale, à l’issue des délais ci-
après :
classe «B-15» 15 min
classe «B-0» 0 min;
.3 ils sont construits de façon à pouvoir empêcher le passage des
flammes jusqu’à la fin de la première demi-heure de l’essai au feu
standard; et
.4 l’Administration a exigé que l’on procède à la mise à l’essai d’une
cloison prototype, de la manière prévue dans le Code des mé-
thodes d’essai au feu, pour s’assurer qu’elle satisfait aux pres-
criptions ci-dessus concernant l’intégrité de la cloison et
l’élévation de température.
5 Le pont de cloisonnement est le pont le plus élevé jusqu’auquel s’élèvent
des cloisons étanches transversales.
6 La tranche de la cargaison est la partie du navire qui contient les cales à
cargaison, les citernes à cargaison, les citernes à résidus et les chambres des
pompes à cargaison, y compris les chambres des pompes, les cofferdams, les
ballasts et les espaces vides qui sont contigus aux citernes à cargaison, ainsi
que les zones de pont situées sur toute la longueur et toute la largeur de la
partie du navire au-dessus des espaces susmentionnés.
7 Un navire de charge est un navire tel que défini à la règle I/2 g).
8 Les espaces à cargaison sont les locaux utilisés pour les marchandises, les
citernes à cargaison d’hydrocarbures, les citernes utilisées pour le transport
d’autres cargaisons liquides ainsi que les puits qui y aboutissent.
9 Un poste de sécurité central est un poste de sécurité où sont centralisées
les fonctions de commande et de signalisation suivantes :
.1 dispositifs fixes de détection et d’alarme d’incendie;
178
Partie A : Généralités
Règle 3
179
Chapitre II-2 – Construction – Prévention, détection et extinction de l’incendie
Règle 3
180
Partie A : Généralités
Règle 3
181
Chapitre II-2 – Construction – Prévention, détection et extinction de l’incendie
Règle 3
35 Les espaces rouliers ouverts sont les espaces rouliers qui soit sont ouverts
aux deux extrémités, soit sont ouverts à une extrémité et sont dotés
d’une ventilation naturelle adéquate efficace sur toute leur longueur par
l’intermédiaire d’ouvertures permanentes dans le bordé de muraille ou le
vaigrage de plafond ou depuis le local situé au-dessus qui représentent une
surface totale égale à 10 % au moins de la surface totale des parois de l’es-
pace.
36 Les locaux à véhicules ouverts sont les locaux à véhicules qui soit sont
ouverts aux deux extrémités, soit sont ouverts à une extrémité et sont dotés
d’une ventilation naturelle adéquate efficace sur toute leur longueur par
l’intermédiaire d’ouvertures permanentes dans le bordé de muraille ou le
vaigrage de plafond ou depuis le local situé au-dessus qui représentent une
surface totale égale à 10 % au moins de la surface totale des parois de l’espace.
37 Un navire à passagers est un navire tel que défini à la règle I/2 f).
38 Les prescriptions normatives désignent les caractéristiques de construc-
tion, les dimensions limites ou les systèmes de protection contre l’incendie
spécifiés dans les parties B, C, D, E ou G.
39 Les locaux de réunion sont les locaux d’habitation constitués par les
halls, salles à manger, salons et autres locaux de même nature entourés de
cloisonnements permanents.
40 Les locaux contenant des meubles et des éléments d’ameublement qui pré-
sentent un risque limité d’incendie sont, aux fins d’application de la règle 9, les
locaux (qu’il s’agisse de cabines, de locaux de réunion, de bureaux ou d’autres
types de locaux d’habitation) qui contiennent des meubles et éléments
d’ameublement présentant un risque limité d’incendie et dans lesquels :
.1 les meubles de rangement tels que les bureaux, armoires, coif-
feuses, secrétaires et commodes sont entièrement construits en
matériaux incombustibles approuvés, étant toutefois entendu
que leur plan de travail peut porter un placage combustible ne
dépassant pas 2 mm d’épaisseur;
.2 les meubles rapidement amovibles tels que chaises, canapés et
tables ont une ossature en matériaux incombustibles;
.3 les tentures, rideaux et autres étoffes que l’on suspend offrent un
degré de résistance à la propagation de la flamme qui n’est pas
inférieur à celui d’une étoffe de laine d’une masse de 0,8 kg/m2,
cela étant déterminé conformément au Code des méthodes
d’essai au feu;
.4 les revêtements de sol possèdent un faible pouvoir propagateur
de flamme;
.5 les surfaces exposées des cloisons, vaigrages et plafonds ont un
faible pouvoir propagateur de flamme;
182
Partie A : Généralités
Règle 3
183
Chapitre II-2 – Construction – Prévention, détection et extinction de l’incendie
Règle 3
50 Un pont exposé est un pont qui est entièrement exposé aux intempéries
sur le dessus et sur au moins deux côtés.
184
Partie B : Prévention de l’incendie et de l’explosion
Règle 4
Partie B
Prévention de l’incendie et de l’explosion
Règle 4
Probabilité d’inflammation
1 Objet
La présente règle a pour objet de prévenir l’inflammation des matériaux
combustibles ou des liquides inflammables. À cette fin, les prescriptions
fonctionnelles ci-après doivent être satisfaites :
.1 des moyens doivent être prévus pour contrôler les fuites de li-
quides inflammables;
.2 des moyens doivent être prévus pour limiter l’accumulation de
vapeurs inflammables;
.3 l’inflammabilité des matériaux combustibles doit être réduite;
.4 les sources d’inflammation doivent être réduites;
.5 les sources d’inflammation doivent être séparées des matériaux
combustibles et liquides inflammables; et
.6 une atmosphère non explosible doit être maintenue dans les
citernes à cargaison.
*
Se reporter aux Procédures recommandées pour empêcher l’utilisation illégale ou accidentelle
comme combustible d’hydrocarbures de cargaison à point d’éclair faible, que l’Organisation a
adoptées par la résolution A.565(14).
185
Chapitre II-2 – Construction – Prévention, détection et extinction de l’incendie
Règle 4
186
Partie B : Prévention de l’incendie et de l’explosion
Règle 4
187
Chapitre II-2 – Construction – Prévention, détection et extinction de l’incendie
Règle 4
188
Partie B : Prévention de l’incendie et de l’explosion
Règle 4
*
Se reporter aux recommandations publiées par l’Organisation internationale de normalisation,
en particulier, les publications ISO 15540:1999 (Navires et technologie marine – Résistance au feu
des tuyauteries – Méthodes d’essai) et ISO 15541:1999 (Navires et technologie marine – Résistance au
feu des tuyauteries – Exigences du banc d’essai) (disponibles en anglais seulement).
189
Chapitre II-2 – Construction – Prévention, détection et extinction de l’incendie
Règle 4
190
Partie B : Prévention de l’incendie et de l’explosion
Règle 4
191
Chapitre II-2 – Construction – Prévention, détection et extinction de l’incendie
Règle 4
4.4 Sous-couches
S’il y a des revêtements de pont à l’intérieur des locaux d’habitation et de
service et des postes de sécurité, les sous-couches doivent être en matériaux
approuvés qui ne s’enflamment pas aisément, cela étant déterminé confor-
mément au Code des méthodes d’essai au feu.
192
Partie B : Prévention de l’incendie et de l’explosion
Règle 4
193
Chapitre II-2 – Construction – Prévention, détection et extinction de l’incendie
Règle 4
194
Partie B : Prévention de l’incendie et de l’explosion
Règle 4
195
Chapitre II-2 – Construction – Prévention, détection et extinction de l’incendie
Règle 4
196
Partie B : Prévention de l’incendie et de l’explosion
Règle 4
Les circuits de dégagement des gaz des citernes à cargaison doivent être
entièrement distincts des circuits de dégagement d’air des autres compar-
timents du navire. Les ouvertures ménagées dans le pont des citernes à
cargaison par lesquelles des vapeurs inflammables risquent de se dégager
doivent être situées et disposées de manière à empêcher autant que possible
les vapeurs inflammables de pénétrer dans les locaux fermés contenant une
source d’inflammation ou de se rassembler au voisinage des machines et
équipements de pont qui peuvent constituer un risque d’inflammation.
Conformément à ce principe général, les critères énoncés aux para-
graphes 5.3.2 à 5.3.5 et à la règle 11.6 sont applicables.
197
Chapitre II-2 – Construction – Prévention, détection et extinction de l’incendie
Règle 4
*
Se reporter à la circulaire MSC/Circ.677 – Normes révisées relatives à la conception, à la mise
à l’essai et à l’emplacement des dispositifs empêchant le passage des flammes vers les citernes à
cargaison à bord des pétroliers telle que modifiée par la circulaire MSC/Circ.1009, et à la
circulaire MSC/Circ.731 – Facteurs révisés à prendre en considération lors de la conception des
dispositifs de dégagement et de dégazage des citernes à cargaison.
198
Partie B : Prévention de l’incendie et de l’explosion
Règle 4
5.4 Ventilation
5.4.1 Dispositifs de ventilation dans les chambres
des pompes à cargaison
Les chambres des pompes à cargaison doivent être ventilées par un moyen
mécanique et les gaines de refoulement des ventilateurs d’extraction doivent
aboutir en des points du pont découvert ne présentant aucun danger. La
ventilation de ces locaux doit être suffisante pour réduire le plus possible les
risques d’accumulation de vapeurs inflammables. L’air doit y être renouvelé
au moins 20 fois par heure sur la base du volume brut du local. Les conduits
de ventilation doivent être disposés de manière que le local tout entier soit
efficacement ventilé. Le système de ventilation doit être du type à ventila-
teurs aspirants qui ne projettent pas d’étincelle.
5.4.2 Dispositifs de ventilation à bord des transporteurs mixtes
À bord des transporteurs mixtes, les espaces à cargaison et tous les locaux
fermés contigus aux espaces à cargaison doivent pouvoir être ventilés par des
moyens mécaniques. La ventilation mécanique peut être assurée par des
ventilateurs portatifs. Un dispositif fixe de détection de gaz approuvé, ca-
pable de surveiller les vapeurs inflammables, doit être mis en place dans les
chambres des pompes à cargaison, les tunnels de tuyautage et les cofferdams
mentionnés au paragraphe 5.1.4 qui sont contigus aux citernes à résidus.
Des dispositions appropriées doivent être prises en vue de faciliter la mesure
des vapeurs inflammables dans tous les autres espaces qui se trouvent à
l’intérieur de la tranche de la cargaison. Les mesures de cette nature doivent
pouvoir être effectuées depuis le pont découvert ou des emplacements fa-
cilement accessibles.
199
Chapitre II-2 – Construction – Prévention, détection et extinction de l’incendie
Règle 4
*
Se reporter à la Règle applicable aux dispositifs à gaz inerte à bord des navires-citernes pour
produits chimiques, que l’Organisation a adoptée par la résolution A.567(14).
200
Partie B : Prévention de l’incendie et de l’explosion
Règle 4
201
Chapitre II-2 – Construction – Prévention, détection et extinction de l’incendie
Règle 4
202
Partie B : Prévention de l’incendie et de l’explosion
Règle 4
203
Chapitre II-2 – Construction – Prévention, détection et extinction de l’incendie
Règle 5
Règle 5
Potentiel de développement de l’incendie
1 Objet
La présente règle a pour objet de limiter le potentiel de développement de
l’incendie dans chaque local du navire. À cette fin, les prescriptions fonc-
tionnelles ci-après doivent être satisfaites :
.1 des moyens doivent être prévus pour contrôler l’alimentation en
air du local;
.2 des moyens doivent être prévus pour contrôler les fuites de li-
quides inflammables dans le local; et
.3 l’utilisation de matériaux combustibles doit être restreinte.
204
Partie B : Prévention de l’incendie et de l’explosion
Règle 5
2.2.2 Des moyens de commande doivent être prévus pour l’arrêt des ven-
tilateurs. Les commandes prévues pour arrêter la ventilation mécanique
desservant les locaux de machines doivent être groupées de manière à
pouvoir être manoeuvrées en deux endroits, l’un se trouvant à l’extérieur de
ces locaux. Les moyens prévus pour arrêter la ventilation mécanique des
locaux de machines doivent être entièrement distincts de ceux qui sont
prévus pour arrêter la ventilation d’autres locaux.
2.2.3 Des moyens de commande doivent être prévus pour l’arrêt des ven-
tilateurs de tirage forcé et de tirage induit, des pompes de transfert de
combustible liquide, des pompes des groupes de traitement du combustible
liquide, des pompes à huile de graissage, des pompes de circulation d’huile
thermique et des séparateurs (purificateurs) d’huile. Toutefois, les dis-
positions des paragraphes 2.2.4 et 2.2.5 n’ont pas à s’appliquer aux sépara-
teurs d’eau et d’hydrocarbures.
2.2.5 À bord des navires à passagers, les commandes prescrites aux para-
graphes 2.2.1 à 2.2.4 et aux règles 8.3.3 et 9.5.2.3 ainsi que les commandes
de tous les dispositifs d’extinction de l’incendie requis doivent être grou-
pées, d’une manière jugée satisfaisante par l’Administration, en un em-
placement unique ou en des emplacements aussi peu nombreux que
possible. Ces emplacements doivent être accessibles depuis le pont décou-
vert dans de bonnes conditions de sécurité.
2.3.1 Dans le cas des locaux de machines qui sont exploités sans présence
permanente de personnel, l’Administration doit accorder une attention
particulière au maintien de l’intégrité au feu de ces locaux, au choix de
l’emplacement et à la centralisation des commandes du dispositif d’extinc-
tion de l’incendie, aux dispositifs d’arrêt requis (ventilation, pompes à
combustible, etc.) et au fait que des dispositifs d’extinction de l’incendie,
appareils de lutte contre l’incendie et appareils respiratoires supplémentaires
peuvent être nécessaires.
205
Chapitre II-2 – Construction – Prévention, détection et extinction de l’incendie
Règle 5
206
Partie B : Prévention de l’incendie et de l’explosion
Règle 5
*
Se reporter aux recommandations publiées par l’ Organisation internationale de normalisation,
en particulier la publication ISO 1716:2002 (Matériaux de construction – Détermination du
potentiel calorifique).
207
Chapitre II-2 – Construction – Prévention, détection et extinction de l’incendie
Règle 6
Règle 6
Potentiel de dégagement de fumée et toxicité
1 Objet
La présente règle a pour objet de réduire les risques que présentent, pour la
vie humaine, la fumée et les produits toxiques dégagés au cours d’un in-
cendie dans les locaux où, normalement, des personnes travaillent ou vivent.
À cette fin, la quantité de fumée et de produits toxiques émise, au cours
d’un incendie, par les matériaux combustibles, y compris les matériaux de
finition utilisés pour les surfaces, doit être limitée.
208
Partie B : Prévention de l’incendie et de l’explosion
Règle 6
209
Chapitre II-2 – Construction – Prévention, détection et extinction de l’incendie
Règle 7
Partie C
Confinement de l’incendie
Règle 7
Détection et alarme
1 Objet
La présente règle a pour objet de permettre de détecter un incendie dans le
local où il a pris naissance et de donner l’alarme aux fins de garantir la
sécurité de l’évacuation et le déclenchement des opérations de lutte contre
l’incendie. À cette fin, les prescriptions fonctionnelles ci-après doivent être
satisfaites :
.1 les dispositifs fixes de détection de l’incendie et d’alarme d’in-
cendie qui sont installés doivent être en rapport avec la nature du
local, le potentiel de développement de l’incendie et le déga-
gement possible de fumée et de gaz;
.2 les avertisseurs d’incendie à commande manuelle doivent être
placés de manière efficace de façon à offrir un moyen de noti-
fication rapidement accessible; et
.3 les services de ronde doivent être un moyen efficace de détecter
et localiser les incendies et d’alerter la passerelle de navigation et
les équipes d’incendie.
2 Prescriptions générales
2.1 Un dispositif fixe de détection de l’incendie et d’alarme d’incendie
doit être prévu conformément aux dispositions de la présente règle.
2.2 Les dispositifs fixes de détection de l’incendie et d’alarme d’incendie et
les dispositifs de détection de la fumée par prélèvement d’échantillons d’air
prescrits par la présente règle et par d’autres règles de la présente partie
doivent être d’un type approuvé et être conformes au Recueil de règles sur
les systèmes de protection contre l’incendie.
2.3 Lorsqu’un dispositif fixe de détection de l’incendie et d’alarme d’in-
cendie est prescrit pour la protection de locaux autres que ceux qui sont
spécifiés au paragraphe 5.1, on doit installer au moins un détecteur confor-
me aux dispositions du Recueil de règles sur les systèmes de protection
contre l’incendie dans chacun de ces locaux.
210
Partie C : Confinement de l’incendie
Règle 7
4.1 Installation
Un dispositif fixe de détection de l’incendie et d’alarme d’incendie doit être
installé dans :
.1 les locaux de machines exploités sans présence permanente de
personnel; et
.2 les locaux de machines :
.2.1 qui ne sont pas gardés de façon continue et où l’installation de
dispositifs et matériel de commande automatique et à distance
a été acceptée en remplacement; et
.2.2 dans lesquels l’appareil de propulsion principal et les appareils
associés, y compris les sources d’énergie électrique principales,
sont munis de dispositifs de commande automatique ou à
distance à divers degrés et sont surveillés en permanence par
du personnel depuis un poste de commande.
4.2 Conception
Le dispositif fixe de détection de l’incendie et d’alarme d’incendie prescrit au
paragraphe 4.1.1 doit être conçu et les détecteurs doivent être disposés de
manière à déceler rapidement un début d’incendie dans quelque partie que
ce soit de ces locaux, dans toutes les conditions normales d’exploitation des
machines et de variations de ventilation qu’exige la gamme possible des
températures ambiantes. Les dispositifs de détection utilisant uniquement
des détecteurs thermiques ne doivent pas être autorisés, sauf dans les locaux
de hauteur limitée et lorsque leur utilisation est particulièrement appropriée.
Le dispositif de détection doit déclencher des alarmes sonores et visuelles
distinctes de celles de tout dispositif n’indiquant pas un incendie, en des
endroits suffisamment nombreux pour que ces signaux d’alarme soient vus
et entendus à la passerelle de navigation et par un officier mécanicien
211
Chapitre II-2 – Construction – Prévention, détection et extinction de l’incendie
Règle 7
212
Partie C : Confinement de l’incendie
Règle 7
213
Chapitre II-2 – Construction – Prévention, détection et extinction de l’incendie
Règle 7
La construction des plafonds et des cloisons doit être telle qu’il soit possible,
sans compromettre l’efficacité de la protection contre l’incendie, aux ser-
vices de ronde de déceler toute fumée provenant d’espaces dissimulés et
inaccessibles, sauf si l’Administration estime qu’il n’y a pas de risque qu’un
incendie se déclare dans ces espaces.
Tous les membres du service de ronde doivent être munis d’un émetteur-
récepteur radiotéléphonique portatif.
214
Partie C : Confinement de l’incendie
Règle 8
Règle 8
Contrôle de la propagation de la fumée
1 Objet
La présente règle a pour objet de permettre de contrôler la propagation de la
fumée de façon à réduire au minimum les risques que présente la fumée. À cette
fin, il faut prévoir des moyens qui permettent de contrôler la fumée dans les
atriums, les postes de sécurité, les locaux de machines et les espaces dissimulés.
*
Se reporter au Recueil de règles relatives aux alarmes et aux indicateurs, que l’Organisation a
adopté par la résolution A.830(19).
215
Chapitre II-2 – Construction – Prévention, détection et extinction de l’incendie
Règle 8
Dans les postes de sécurité situés hors des locaux de machines, il faut
prendre toutes les mesures possibles pour garantir la permanence de la
ventilation et de la visibilité ainsi que l’absence de fumée, de façon qu’en cas
d’incendie, les machines et appareils qui s’y trouvent puissent être surveillés
et continuent à fonctionner efficacement. Deux moyens séparés doivent être
prévus pour l’alimentation en air de ces locaux et les deux prises d’air
correspondantes doivent être disposées de façon à réduire le plus possible le
risque d’introduction de fumée par ces deux prises d’air à la fois. L’Admi-
nistration peut permettre de déroger à ces dispositions pour les postes de
sécurité situés sur un pont découvert et ouvrant sur un tel pont et dans les
cas où les dispositifs de fermeture situés au niveau de l’orifice seraient tout
aussi efficaces.
Les lames d’air et espaces vides se trouvant derrière les plafonds, lambris et
vaigrages doivent être convenablement divisés par des écrans bien ajustés
destinés à éviter le tirage qui ne soient pas espacés de plus de 14 m. Dans le
sens vertical, ces lames d’air et espaces vides, y compris ceux qui se trouvent
derrière les vaigrages des entourages d’escalier, puits, etc., doivent être
fermés au niveau de chaque pont.
216
Partie C : Confinement de l’incendie
Règle 9
Règle 9
Localisation de l’incendie
1 Objet
La présente règle a pour objet de permettre de circonscrire un incendie dans
le local où il a pris naissance. À cette fin, les prescriptions fonctionnelles
ci-après doivent être satisfaites :
.1 le navire doit être compartimenté par des cloisonnements ayant
une résistance thermique et mécanique;
.2 l’isolation thermique des cloisonnements de séparation doit tenir
compte du risque d’incendie de chaque local et des locaux ad-
jacents; et
.3 le maintien de l’intégrité au feu des cloisonnements doit être
assuré au niveau des ouvertures et des traversées.
217
Chapitre II-2 – Construction – Prévention, détection et extinction de l’incendie
Règle 9
2.2.1.2 Dans la mesure du possible, les cloisons qui constituent les limites
des tranches verticales principales au-dessus du pont de cloisonnement
doivent être à l’aplomb des cloisons de compartimentage étanches situées
immédiatement au-dessous de ce pont. La longueur et la largeur des tran-
ches verticales principales peuvent être portées à un maximum de 48 m pour
faire coı̈ncider les extrémités des tranches verticales principales avec les
cloisons de compartimentage étanches ou pour pouvoir contenir un grand
local de réunion s’étendant sur toute la longueur de la tranche verticale
principale, à condition que la surface totale de cette tranche ne soit pas
supérieure à 1 600 m2 sur un pont quelconque. La longueur ou la largeur
d’une tranche verticale principale est la distance maximale entre les points
extrêmes des cloisons la délimitant.
2.2.1.4 Lorsqu’une tranche verticale principale est divisée par des cloi-
sonnements horizontaux du type «A» en zones horizontales pour constituer
une barrière entre une zone du navire qui est équipée d’un dispositif auto-
matique d’extinction par eau diffusée et une zone qui ne l’est pas, ces
cloisonnements doivent s’étendre entre les cloisons adjacentes de tranche
verticale principale et jusqu’au bordé ou jusqu’aux limites extérieures du
navire et doivent être isolés conformément aux valeurs d’intégrité et
d’isolation données dans le tableau 9.4.
2.2.1.5.1 À bord des navires destinés à des services spéciaux, tels que le
transport d’automobiles et de wagons de chemin de fer, où l’installation de
cloisons de tranche verticale principale serait incompatible avec l’exploita-
tion, des moyens équivalents permettant de maı̂triser et de circonscrire un
incendie doivent être prévus et être approuvés expressément par l’Admi-
nistration. Les locaux de service et les magasins ne doivent pas être situés sur
les ponts rouliers à moins qu’ils ne soient protégés conformément aux règles
applicables.
218
Partie C : Confinement de l’incendie
Règle 9
219
Chapitre II-2 – Construction – Prévention, détection et extinction de l’incendie
Règle 9
2.2.3.2 Pour l’application des tableaux, il doit être tenu compte des prin-
cipes ci-après.
220
Partie C : Confinement de l’incendie
Règle 9
221
Règle 9
Chapitre II-2 – Construction – Prévention, détection et extinction de l’incendie
Tableau 9.1 – Cloisons qui ne constituent ni des limites de tranches verticales principales ni celles de zones horizontales
Locaux (1) (2) (3) (4) (5) (6) (7) (8) (9) (10) (11) (12) (13) (14)
Postes de sécurité (1) B-0a A-0 A-0 A-0 A-0 A-60 A-60 A-60 A-0 A-0 A-60 A-60 A-60 A-60
Escaliers (2) A-0a A-0 A-0 A-0 A-0 A-15 A-15 A-0c A-0 A-15 A-30 A-15 A-30
Coursives (3) B-15 A-60 A-0 B-15 B-15 B-15 B-15 A-0 A-15 A-30 A-0 A-30
Postes d’évacuation et échappées (4) b,d b,d b,d d b b b
A-0 A-60 A-60 A-60 A-0 A-0 A-60 A-60 A-60 A-60b
extérieures
Espaces de pont découverts (5) A-0 A-0 A-0 A-0 A-0 A-0 A-0 A-0 A-0
Locaux d’habitation présentant un (6)
B-0 B-0 B-0 C A-0 A-0 A-30 A-0 A-30
risque minime d’incendie
Locaux d’habitation présentant un (7)
B-0 B-0 C A-0 A-15 A-60 A-15 A-60
risque modéré d’incendie
Locaux d’habitation présentant un (8)
B-0 C A-0 A-30 A-60 A-15 A-60
risque assez élevé d’incendie
222
Postes de sécurité (1) A-30 A-30 A-15 A-0 A-0 A-0 A-15 A-30 A-0 A-0 A-0 A-60 A-0 A-60
Escaliers (2) A-0 A-0 A-0 A-0 A-0 A-0 A-0 A-0 A-0 A-0 A-0 A-30 A-0 A-30
Coursives (3) A-
A-15 A-0 A-60 A-0 A-0 A-15 A-15 A-0 A-0 A-0 A-30 A-0 A-30
04a
Postes d’évacuation et échappées extérieures (4) A-0 A-0 A-0 A-0 - A-0 A-0 A-0 A-0 A-0 A-0 A-0 A-0 A-0
Espaces de pont découverts (5) A-0 A-0 A-0 A-0 - A-0 A-0 A-0 A-0 A-0 A-0 A-0 A-0 A-0
Locaux d’habitation présentant un risque minime d’incendie (6) A-60 A-15 A-0 A-60 A-0 A-0 A-0 A-0 A-0 A-0 A-0 A-0 A-0 A-0
Locaux d’habitation présentant un risque modéré d’incendie (7) A-60 A-15 A-15 A-60 A-0 A-0 A-15 A-15 A-0 A-0 A-0 A-0 A-0 A-0
Locaux d’habitation présentant un risque assez élevé d’incendie (8) A-60 A-15 A-15 A-60 A-0 A-15 A-15 A-30 A-0 A-0 A-0 A-0 A-0 A-0
Locaux sanitaires et autres locaux de même nature (9) A-0 A-0 A-0 A-0 A-0 A-0 A-0 A-0 A-0 A-0 A-0 A-0 A-0 A-0
Citernes, espaces vides et locaux de machines auxiliaires (10)
A-0 A-0 A-0 A-0 A-0 A-0 A-0 A-0 A-0 A-0a A-0 A-0 A-0 A-0
223
Règle 9
c Lorsque des toilettes publiques sont entièrement situées à l’intérieur d’un entourage d’escalier, leur cloison qui est située à l’intérieur de l’entourage d’escalier peut avoir un
degré d’intégrité du type «B».
d Lorsque les locaux des catégories (6), (7), (8) et (9) sont entièrement situés à l’intérieur du périmètre extérieur du poste de rassemblement, les cloisons de ces locaux peuvent
être du type «B-0». Les postes de commande des installations audio, vidéo et d’éclairage peuvent être considérés comme faisant partie du poste de rassemblement.
Chapitre II-2 – Construction – Prévention, détection et extinction de l’incendie
Règle 9
224
Partie C : Confinement de l’incendie
Règle 9
225
Chapitre II-2 – Construction – Prévention, détection et extinction de l’incendie
Règle 9
226
Partie C : Confinement de l’incendie
Règle 9
2.2.4 Intégrité au feu des cloisons et des ponts à bord des navires
ne transportant pas plus de 36 passagers
2.2.4.1 L’intégrité minimale au feu des cloisons et ponts doit être non
seulement conforme aux dispositions particulières applicables à l’intégrité au
feu des cloisons et ponts des navires à passagers mais aussi aux prescriptions
des tableaux 9.3 et 9.4.
227
Chapitre II-2 – Construction – Prévention, détection et extinction de l’incendie
Règle 9
2.2.4.2 Pour l’application des tableaux, il doit être tenu compte des prin-
cipes ci-après.
228
Partie C : Confinement de l’incendie
Règle 9
229
Règle 9
Chapitre II-2 – Construction – Prévention, détection et extinction de l’incendie
Tableau 9.3 – Intégrité au feu des cloisons qui séparent des locaux adjacents
Locaux (1) (2) (3) (4) (5) (6) (7) (8) (9) (10) (11)
c
Postes de sécurité (1) A-0 A-0 A-60 A-0 A-15 A-60 A-15 A-60 A-60 * A-60
Coursives (2) A-0a A-15
Ce B-0e B-0e A-60 A-0 A-0 * A-15
B-0e A-0d
Locaux d’habitation (3) A-0a A-15 A-30
Ce B-0e A-60 A-0 A-0 *
B-0e A-0d A-0d
Escaliers (4) A-0a A-0a A-15
A-60 A-0 A-0 * A-15
B-0e B-0e A-0d
e
Locaux de service (faible risque) (5) C A-60 A-0 A-0 A-0 * A-0
Locaux de machines de la catégorie A (6) * A-0 A-0 A-60 * A-60
Autres locaux de machines (7) A-0b A-0 A-0 * A-0
230
Postes de sécurité (1) A-0 A-0 A-0 A-0 A-0 A-60 A-0 A-0 A-0 * A-30
Coursives (2) A-0 * * A-0 * A-60 A-0 A-0 A-0 * A-0
A-30
Locaux d’habitation (3) A-60 A-0 * A-0 * A-60 A-0 A-0 A-0 *
A-0d
Escaliers (4) A-0 A-0 A-0 * A-0 A-60 A-0 A-0 A-0 * A-0
Locaux de service (faible risque) (5) A-15 A-0 A-0 A-0 * A-60 A-0 A-0 A-0 * A-0
Locaux de machines de la catégorie A (6) A-60 A-60 A-60 A-60 A-60 * A-60f A-30 A-60 * A-60
Autres locaux de machines (7) A-15 A-0 A-0 A-0 A-0 A-0 * A-0 A-0 * A-0
Espaces à cargaison (8) A-60 A-0 A-0 A-0 A-0 A-0 A-0 * A-0 * A-0
231
Notes : Les notes ci-dessous s’appliquent aux tableaux 9.3 et 9.4, suivant les besoins.
a Pour déterminer les dispositions applicables, se reporter aux paragraphes 2.2.2 et 2.2.5.
b Lorsque des locaux appartiennent à la même catégorie numérique et que l’indice «b» apparaı̂t (par exemple dans la catégorie (9)), une cloison ou un pont du type indiqué dans les tableaux
n’est nécessaire que lorsque les locaux adjacents sont utilisés à des fins différentes. Une cloison n’est pas nécessaire dans une cuisine située à côté d’une autre cuisine mais une cuisine située à
côté d’un magasin à peintures doit être munie d’une cloison du type «A-0».
c Les cloisons qui séparent l’une de l’autre la timonerie et la chambre des cartes peuvent être du type «B-0».
d Voir les paragraphes 2.2.4.2.3 et 2.2.4.2.4.
e Aux fins de l’application du paragraphe 2.2.1.1.2, «B-0» et «C» ont le sens de «A-0» lorsqu’ils apparaissent dans le tableau 9.3.
f Il n’est pas nécessaire de mettre en place une isolation contre 1’incendie dans un local de machines de la catégorie (7) lorsque, de l’avis de l’Administration, le risque d’incendie est faible ou
nul.
Règle 9
* Lorsqu’un astérisque apparaı̂t dans les tableaux, le cloisonnement doit être en acier ou autre matériau équivalent sans être nécessairement du type «A». Toutefois, lorsqu’un pont, autre qu’un
pont de la catégorie (10), est percé pour permettre le passage de câbles électriques, de tuyautages et de conduits de ventilation, la traversée doit être rendue étanche afin d’empêcher le passage
de la fumée et des flammes. Les cloisonnements séparant les postes de sécurité (génératrices de secours) des ponts découverts peuvent comporter des ouvertures d’admission d’air
dépourvues de moyens de fermeture, sauf s’il est installé un dispositif fixe d’extinction de l’incendie par le gaz.
Aux fins de l’application du paragraphe 2.2.1.1.2, un astérisque a le sens de «A-0» lorsqu’il apparaı̂t dans le tableau 9.4, sauf dans le cas des catégories (8) et (10).
Chapitre II-2 – Construction – Prévention, détection et extinction de l’incendie
Règle 9
2.2.5.1 Les escaliers doivent être disposés dans des entourages constitués
par des cloisonnements du type «A» et munis de moyens de fermeture di-
recte de toutes les ouvertures; toutefois :
.1 il n’est pas nécessaire de prévoir d’entourage pour les escaliers
qui desservent seulement deux entreponts, à condition que
232
Partie C : Confinement de l’incendie
Règle 9
233
Chapitre II-2 – Construction – Prévention, détection et extinction de l’incendie
Règle 9
2.3.3.1 L’intégrité minimale au feu des cloisons et ponts doit être non
seulement conforme aux dispositions particulières applicables à l’intégrité au
feu des cloisons et ponts des navires de charge, mais aussi aux prescriptions
des tableaux 9.5 et 9.6.
2.3.3.2 Pour l’application des tableaux, il doit être tenu compte des prin-
cipes ci-après.
.1 Les tableaux 9.5 et 9.6 s’appliquent respectivement aux cloisons
et aux ponts séparant des locaux adjacents.
234
Partie C : Confinement de l’incendie
Règle 9
235
Règle 9
Chapitre II-2 – Construction – Prévention, détection et extinction de l’incendie
Tableau 9.5 - Intégrité au feu des cloisons qui séparent des locaux adjacents
Locaux (1) (2) (3) (4) (5) (6) (7) (8) (9) (10) (11)
e
Postes de sécurité (1) A-0 A-0 A-60 A-0 A-15 A-60 A-15 A-60 A-60 * A-60
B-0
Coursives (2) C B-0 B-0 A-60 A-0 A-0 A-0 * A-30
A-0c
B-0
Locaux d’habitation (3) Ca, b
B-0 A-60 A-0 A-0 A-0 * A-30
A-0c
B-0 B-0
Escaliers (4) A-60 A-0 A-0 A-0 * A-30
A-0c A-0c
Locaux de service (faible risque) (5) C A-60 A-0 A-0 A-0 * A-0
g
Locaux de machines de la catégorie A (6) * A-0 A-0 A-60 * A-60f
d
Autres locaux de machines (7) A-0 A-0 A-0 * A-0
236
Postes de sécurité (1) A-0 A-0 A-0 A-0 A-0 A-60 A-0 A-0 A-0 * A-60
Coursives (2) A-0 * * A-0 * A-60 A-0 A-0 A-0 * A-30
Locaux d’habitation (3) A-60 A-0 * A-0 * A-60 A-0 A-0 A-0 * A-30
Escaliers (4) A-0 A-0 A-0 * A-0 A-60 A-0 A-0 A-0 * A-30
Locaux de service (faible risque) (5) A-15 A-0 A-0 A-0 * A-60 A-0 A-0 A-0 * A-0
i
Locaux de machines de la catégorie A (6) A-60 A-60 A-60 A-60 A-60 * A-60 A-30 A-60 * A-60
Autres locaux de machines (7) A-15 A-0 A-0 A-0 A-0 A-0 * A-0 A-0 * A-0
Espaces à cargaison (8) A-60 A-0 A-0 A-0 A-0 A-0 A-0 * A-0 * A-0
Locaux de service (risque élevé) (9) A-60 A-0 A-0 A-0 A-0 A-60 A-0 A-0 A-0d * A-30
237
Règle 9
nul.
* Lorsqu’un astérisque apparaı̂t dans les tableaux, le cloisonnement doit être en acier ou autre matériau équivalent, sans être nécessairement du type «A». Toutefois, lorsqu’un pont est percé
pour permettre le passage de câbles électriques, de tuyautages et de conduits de ventilation, la traversée doit, sauf si le pont est découvert, être rendue étanche afin d’empêcher le passage de la
fumée et des flammes. Les cloisonnements séparant les postes de sécurité (génératrices de secours) des ponts découverts peuvent comporter des ouvertures d’admission d’air dépourvues de
moyens de fermeture, sauf s’il est installé un dispositif fixe d’extinction de l’incendie par le gaz.
Chapitre II-2 – Construction – Prévention, détection et extinction de l’incendie
Règle 9
238
Partie C : Confinement de l’incendie
Règle 9
du type «A» peuvent être construites dans des matériaux jugés satisfaisants
par l’Administration.
2.3.3.5 Les saunas doivent être conformes aux prescriptions du paragra-
phe 2.2.3.4.
2.3.4 Protection des escaliers et des cages d’ascenseur dans les locaux
d’habitation, les locaux de service et les postes de sécurité
2.3.4.1 Les escaliers qui traversent un seul pont doivent être protégés au
moins à un niveau par des cloisonnements du type «B-0» au minimum et
par des portes à fermeture automatique. Les ascenseurs qui traversent un
seul pont doivent être entourés de cloisonnements du type «A-0» avec des
portes en acier aux deux niveaux. Les escaliers et les cages d’ascenseur qui
traversent plus d’un pont doivent être entourés de cloisonnements du ty-
pe «A-0» au minimum et être protégés par des portes à fermeture auto-
matique à tous les niveaux.
2.3.4.2 À bord des navires dont les locaux d’habitation sont prévus pour
12 personnes ou moins, lorsque les escaliers traversent plus d’un pont et
lorsqu’il existe au moins deux échappées menant directement au pont dé-
couvert à chaque niveau de locaux d’habitation, on peut accepter des
cloisonnements du type «B-0» au lieu de ceux du type «A-0» prescrits au
paragraphe 2.3.4.1.
2.4 Navires-citernes
2.4.1 Application
Pour les navires-citernes, seule la méthode IC, telle que définie au para-
graphe 2.3.1.1, doit être utilisée.
239
Règle 9
Chapitre II-2 – Construction – Prévention, détection et extinction de l’incendie
Tableau 9.7 – Intégrité au feu des cloisons qui séparent des locaux adjacents
Locaux (1) (2) (3) (4) (5) (6) (7) (8) (9) (10)
c
Postes de sécurité (1) A-0 A-0 A-60 A-0 A-15 A-60 A-15 A-60 A-60 *
B-0
Coursives (2) C B-0 B-0 A-60 A-0 A-60 A-0 *
A-0a
B-0
Locaux d’habitation (3) C B-0 A-60 A-0 A-60 A-0 *
A-0a
B-0 B-0
Escaliers (4) A-60 A-0 A-60 A-0 *
A-0a A-0a
Locaux de service (faible risque) (5) C A-60 A-0 A-60 A-0 *
d
Locaux de machines de la catégorie A (6) * A-0 A-0 A-60 *
Autres locaux de machines (7) A-0b A-0 A-0 *
240
Postes de sécurité (1) A-0 A-0 A-0 A-0 A-0 A-60 A-0 - A-0 *
Coursives (2) A-0 * * A-0 * A-60 A-0 - A-0 *
Locaux d’habitation (3) A-60 A-0 * A-0 * A-60 A-0 - A-0 *
Escaliers (4) A-0 A-0 A-0 * A-0 A-60 A-0 - A-0 *
Locaux de service (faible risque) (5) A-15 A-0 A-0 A-0 * A-60 A-0 - A-0 *
Locaux de machines de la catégorie A (6) A-60 A-60 A-60 A-60 A-60 * A-60e A-0 A-60 *
Autres locaux de machines (7) A-15 A-0 A-0 A-0 A-0 A-0 * A-0 A-0 *
Chambres des pompes à cargaison (8) - - - - - A-0d A-0 * - *
Locaux de service (risque élevé) (9) A-60 A-0 A-0 A-0 A-0 A-60 A-0 - A-0b *
241
Règle 9
afin d’empêcher le passage de la fumée et des flammes. Les cloisonnements séparant les postes de sécurité (génératrices de secours) des ponts découverts peuvent comporter des
ouvertures d’admission d’air dépourvues de moyens de fermeture, sauf s’il est installé un dispositif fixe d’extinction de l’incendie par le gaz.
Chapitre II-2 – Construction – Prévention, détection et extinction de l’incendie
Règle 9
242
Partie C : Confinement de l’incendie
Règle 9
243
Chapitre II-2 – Construction – Prévention, détection et extinction de l’incendie
Règle 9
244
Partie C : Confinement de l’incendie
Règle 9
3.3 Les tuyaux métalliques non isolés qui traversent des cloisonnements
du type «A» ou du type «B» doivent être en matériaux dont la température
de fusion soit supérieure à 9508C pour les cloisonnements du type «A-0» et
à 8508C pour les cloisonnements du type «B-0».
3.4 Lorsque l’Administration approuve les mesures prises à la construction
aux fins de la protection contre l’incendie, elle doit prendre en considéra-
tion le risque de transmission de chaleur aux intersections et aux extrémités
des barrières thermiques exigées. L’isolation d’un pont ou d’une cloison doit
être prolongée sur une distance de 450 mm au moins au-delà de la traversée,
de l’intersection ou de l’extrémité dans le cas des structures en acier et en
aluminium. Si un local est divisé par un pont ou une cloison du type «A»
dont le degré d’isolation est différent, l’isolation ayant la valeur la plus élevée
doit être prolongée sur une distance d’au moins 450 mm sur le pont ou la
cloison dont le degré d’isolation est moins élevé.
245
Chapitre II-2 – Construction – Prévention, détection et extinction de l’incendie
Règle 9
246
Partie C : Confinement de l’incendie
Règle 9
.11 une porte qui est conçue pour se rouvrir après avoir rencontré
un obstacle sur sa course ne doit pas se rouvrir sur plus d’un
mètre à partir du point de contact;
.12 dans le cas des portes à deux battants munies d’un loquet né-
cessaire à leur étanchéité au feu, le loquet doit être déclenché
automatiquement par la manoeuvre des portes lorsque celles-ci
sont actionnées par le système;
.13 les portes donnant directement sur des locaux de catégorie
spéciale qui sont mues par une source d’énergie et se ferment
automatiquement n’ont pas à être équipées des alarmes et des
mécanismes de déclenchement à distance qui sont prescrits aux
paragraphes 4.1.1.4.3 et 4.1.1.4.10;
.14 les éléments des commandes locales doivent être accessibles aux
fins d’entretien et de réglage;
.15 les portes mues par une source d’énergie doivent être pourvues
d’un dispositif de commande d’un type approuvé, capable de
fonctionner en cas d’incendie, cela étant déterminé conformé-
ment au Code des méthodes d’essai au feu. Ce dispositif doit
satisfaire aux prescriptions suivantes :
.15.1 le dispositif de commande doit pouvoir manoeuvrer la porte
au moins jusqu’à une température de 2008C pendant 60 min
minimum, en utilisant la source d’énergie;
.15.2 l’alimentation en énergie de toutes les autres portes non af-
fectées par l’incendie ne doit pas être compromise; et
.15.3 lorsque la température dépasse 2008C, le dispositif de
commande doit être automatiquement isolé de la source
d’énergie et doit pouvoir maintenir la porte fermée jusqu’à une
température de 9458C au moins.
4.1.1.5 À bord des navires ne transportant pas plus de 36 passagers, lors-
qu’un local est protégé par un dispositif automatique d’extinction par eau
diffusée, de détection et d’alarme d’incendie satisfaisant aux dispositions du
Recueil sur les systèmes de protection contre l’incendie ou un plafond
continu du type «B», les ouvertures pratiquées dans les ponts qui ne forment
pas des baı̈onnettes dans les tranches verticales principales et qui ne consti-
tuent pas des limites de zones horizontales doivent avoir une fermeture
suffisamment étanche et les ponts en question doivent avoir le degré d’in-
tégrité au feu prévu pour les cloisonnements du type «A», dans la mesure où
l’Administration le juge possible et raisonnable.
4.1.1.6 Les prescriptions concernant l’application des normes d’intégrité au
feu du type «A» aux cloisonnements qui constituent les limites extérieures
du navire ne s’appliquent pas aux cloisons en verre, aux fenêtres et aux
hublots, à condition que ces cloisonnements ne soient pas tenus d’avoir
un degré d’intégrité du type «A» en vertu du paragraphe 4.1.3.3. Les
247
Chapitre II-2 – Construction – Prévention, détection et extinction de l’incendie
Règle 9
248
Partie C : Confinement de l’incendie
Règle 9
4.1.2.2 Les portes de cabine ménagées dans les cloisonnements du type «B»
doivent être à fermeture automatique. Il est interdit d’installer des crochets
de retenue.
4.1.2.3 Les dispositions concernant l’application des normes d’intégrité au
feu du type «B» aux cloisonnements qui constituent les limites extérieures
du navire ne s’appliquent ni aux cloisons de verre, ni aux fenêtres, ni aux
hublots. Elles ne s’appliquent pas non plus aux portes extérieures des super-
structures et des roufs. À bord des navires ne transportant pas plus de 36 pas-
sagers, l’Administration peut autoriser l’emploi de matériaux combustibles
pour les portes des installations sanitaires individuelles situées à l’intérieur
des cabines, telles que les douches.
4.1.2.4 À bord des navires ne transportant pas plus de 36 passagers, lors-
qu’il est installé un dispositif automatique à eau diffusée conforme aux
dispositions du Recueil de règles sur les systèmes de protection contre
l’incendie :
.1 les ouvertures pratiquées dans les ponts qui ne forment pas des
baı̈onnettes dans les tranches verticales principales et qui ne
constituent pas des limites de zones horizontales doivent avoir
une fermeture suffisamment étanche et le degré d’intégrité au
feu prévu pour les cloisonnements du type «B», dans la mesure
où l’Administration le juge possible et raisonnable; et
.2 les ouvertures pratiquées dans les cloisons de coursive en ma-
tériaux du type «B» doivent être protégées conformément aux
prescriptions du paragraphe 2.2.2.
249
Chapitre II-2 – Construction – Prévention, détection et extinction de l’incendie
Règle 9
pour les fenêtres, des fenêtres du type«A-0» peuvent être acceptées comme
étant équivalentes. Les têtes de diffuseurs dont l’utilisation peut être envi-
sagée dans le contexte du présent paragraphe doivent être soit :
.1 des têtes spéciales, situées au-dessus des fenêtres et installées en
plus des diffuseurs classiques fixés au plafond; soit
.2 des têtes de diffuseurs classiques fixés au plafond, disposées de
telle façon que la fenêtre soit protégée par un taux d’application
moyen d’au moins 5 l/min/m2 et que la surface de fenêtre sup-
plémentaire soit prise en compte dans le calcul de la surface à
couvrir.
Les fenêtres situées dans le bordé du navire au-dessous de la zone d’em-
barquement dans les embarcations de sauvetage doivent avoir une intégrité
au feu au moins équivalente à la norme «A-0».
250
Partie C : Confinement de l’incendie
Règle 9
5.1 Application
5.1.1 Les dispositions du présent paragraphe s’appliquent aux locaux de
machines de la catégorie A et lorsque l’Administration le juge souhaitable, à
d’autres locaux de machines.
251
Chapitre II-2 – Construction – Prévention, détection et extinction de l’incendie
Règle 9
7 Dispositifs de ventilation
7.1 Conduits et volets
7.1.1 Les conduits de ventilation doivent être en matériau incombustible.
Toutefois, les faibles longueurs de conduits, dont la longueur ne dépasse gé-
néralement pas 2 m, ni la section libre* 0,02 m2, n’ont pas à être en matériau
incombustible, sous réserve que les conditions suivantes soient remplies :
.1 les longueurs de conduits sont en un matériau qui a un faible
pouvoir propagateur de flamme;
*
On entend par «section libre», la section calculée à partir du diamètre intérieur du conduit,
même dans le cas d’un conduit préalablement isolé.
252
Partie C : Confinement de l’incendie
Règle 9
253
Chapitre II-2 – Construction – Prévention, détection et extinction de l’incendie
Règle 9
254
Partie C : Confinement de l’incendie
Règle 9
7.3.1 Lorsqu’un conduit ayant une paroi peu épaisse et une section libre
inférieure ou égale à 0,02 m2 traverse des cloisons ou ponts du type «A»,
les traversées de cloison ou de pont doivent comporter un manchon en
acier ayant une épaisseur d’au moins 3 mm et une longueur d’au moins
200 mm, répartie de préférence à raison de 100 mm de part et d’autre de la
cloison ou, dans le cas des ponts, entièrement située sur la face inférieure
du pont que traverse le conduit. Lorsque des conduits de ventilation ayant
une section libre supérieure à 0,02 m2 traversent des cloisons ou ponts du
type «A», les traversées de cloison ou de pont doivent comporter un
manchon en acier. Toutefois, lorsque ces conduits sont en acier et tra-
versent une cloison ou un pont, les conduits et manchons doivent satisfaire
aux conditions ci-après :
7.3.2 Les passages de conduits de ventilation ayant une section libre supé-
rieure à 0,02 m2 qui traversent des cloisons du type «B» doivent comporter
des manchons en acier d’une longueur de 900 mm, réparties de préférence à
raison de 450 mm de part et d’autre de la cloison, à moins que les conduits
ne soient en acier sur cette longueur.
255
Chapitre II-2 – Construction – Prévention, détection et extinction de l’incendie
Règle 9
256
Partie C : Confinement de l’incendie
Règle 9
257
Chapitre II-2 – Construction – Prévention, détection et extinction de l’incendie
Règle 10
Règle 10
Lutte contre l’incendie
1 Objet
La présente règle a pour objet de permettre de confiner et d’éteindre rapi-
dement un incendie dans le local où il a pris naissance. À cette fin, les
prescriptions fonctionnelles ci-après doivent être satisfaites :
.1 il faut installer des dispositifs fixes d’extinction de l’incendie qui
tiennent dûment compte du potentiel de développement de
l’incendie des locaux protégés; et
.2 des appareils d’extinction de l’incendie doivent être rapidement
disponibles.
258
Partie C : Confinement de l’incendie
Règle 10
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Chapitre II-2 – Construction – Prévention, détection et extinction de l’incendie
Règle 10
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Partie C : Confinement de l’incendie
Règle 10
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Chapitre II-2 – Construction – Prévention, détection et extinction de l’incendie
Règle 10
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Partie C : Confinement de l’incendie
Règle 10
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Chapitre II-2 – Construction – Prévention, détection et extinction de l’incendie
Règle 10
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Partie C : Confinement de l’incendie
Règle 10
bouches. Les manches d’incendie doivent avoir une longueur qui soit d’au
moins 10 m mais qui ne soit pas supérieure à :
.1 15 m dans les locaux de machines;
.2 20 m dans les autres locaux et sur les ponts découverts; et
.3 25 m sur les ponts découverts des navires dont la largeur
maximale est supérieure à 30 m.
2.3.1.2 À moins qu’il n’y ait une manche et un ajutage pour chaque
bouche d’incendie à bord, les raccords de manche et ajutages doivent être
complètement interchangeables.
265
Chapitre II-2 – Construction – Prévention, détection et extinction de l’incendie
Règle 10
2.3.3.2 Il n’est pas nécessaire d’utiliser des ajutages d’un diamètre supérieur
à 12 mm dans les locaux d’habitation et les locaux de service.
2.3.3.3 Pour les locaux de machines et sur les ponts découverts, le diamètre
des ajutages doit être tel qu’il permette d’obtenir le plus grand débit possible
de deux jets émis par la pompe la plus petite, sous la pression mentionnée au
paragraphe 2.1.6, étant entendu qu’il n’a pas à dépasser 19 mm.
2.3.3.4 Les ajutages doivent être d’un type combiné approuvé (jet diffusé/
jet plein) et être munis d’un dispositif d’arrêt.
*
Se référer aux Directives améliorées applicables aux extincteurs portatifs à usage maritime que
l’Organisation a adoptées par la résolution A.951(23).
266
Partie C : Confinement de l’incendie
Règle 10
267
Chapitre II-2 – Construction – Prévention, détection et extinction de l’incendie
Règle 10
268
Partie C : Confinement de l’incendie
Règle 10
269
Chapitre II-2 – Construction – Prévention, détection et extinction de l’incendie
Règle 10
deux. Dans le cas de petits locaux, à bord des navires de charge, l’Admi-
nistration peut envisager un assouplissement de la présente prescription.
Dans les locaux qui contiennent des turbines à vapeur ou des machines à
vapeur sous carter utilisées pour la propulsion principale ou à d’autres fins et
ayant une puissance totale d’au moins 375 kW, un des dispositifs d’ex-
tinction de l’incendie mentionnés au paragraphe 4.1 doit être prévu si ces
locaux sont exploités sans présence permanente de personnel.
5.3.2.1 Il faut prévoir des extincteurs à mousse d’un type approuvé et d’une
capacité minimale de 45 l ou des dispositifs équivalents en nombre suffisant
pour permettre d’envoyer la mousse ou autre agent extincteur équivalent sur
tout point du système de graissage sous pression, sur tout point des carters
contenant des éléments graissés sous pression des turbines, machines à
vapeur et transmissions associées et sur tout autre endroit où un incendie
risque de se déclarer. Ces extincteurs ne sont cependant pas obligatoires si
une protection au moins équivalente à celle que prescrit le présent alinéa est
prévue dans ces locaux au moyen d’un dispositif fixe d’extinction de l’in-
cendie installé conformément aux prescriptions du paragraphe 4.1.
270
Partie C : Confinement de l’incendie
Règle 10
*
Une canne à brouillard peut consister en un tuyau métallique en forme de «L», dont la partie
longue, qui mesure environ 2 m, peut se fixer sur une manche d’incendie et dont la partie
courte, qui mesure environ 250 mm, est pourvue en permanence d’un ajutage permettant de
diffuser de l’eau en brouillard ou peut être pourvue d’un ajutage permettant de diffuser de l’eau
en pluie.
{
Se reporter aux Directives pour l’approbation des dispositifs d’extinction de l’incendie à
base d’eau à usage local destinés à être utilisés dans les locaux de machines de la catégorie A
(MSC/Circ.913).
271
Chapitre II-2 – Construction – Prévention, détection et extinction de l’incendie
Règle 10
272
Partie C : Confinement de l’incendie
Règle 10
*
Se reporter aux recommandations de l’Organisation internationale de normalisation, en
particulier, la publication ISO 15371:2000 (Dispositifs d’extinction de l’incendie destinés à assurer la
protection du matériel de friture des cuisines).
273
Chapitre II-2 – Construction – Prévention, détection et extinction de l’incendie
Règle 10
*
Se reporter au Recueil de règles pratiques pour la sécurité du transport des cargaisons solides
en vrac – Fiche de sécurité B14 (charbon) et à la Liste des cargaisons solides en vrac qui sont
incombustibles ou présentent un faible risque d’incendie ou pour lesquelles un dispositif fixe
d’extinction par le gaz serait inefficace (MSC/Circ.671).
274
Partie C : Confinement de l’incendie
Règle 10
275
Chapitre II-2 – Construction – Prévention, détection et extinction de l’incendie
Règle 10
10 Équipements de pompier
10.1 Types d’équipements de pompier
Les équipements de pompier doivent être conformes aux prescriptions du
Recueil de règles sur les systèmes de protection contre l’incendie.
276
Partie C : Confinement de l’incendie
Règle 10
10.2.3 En outre, à bord des navires-citernes, il doit être prévu deux équi-
pements de pompier.
10.2.5 Il doit être prévu, pour chaque appareil respiratoire exigé, deux bou-
teilles de rechange. À bord des navires à passagers ne transportant pas plus de
36 passagers et des navires de charge qui disposent à bord, dans des em-
placements appropriés, de systèmes permettant de recharger complètement
les bouteilles d’air sans les contaminer, seule une bouteille de rechange est
nécessaire pour chaque appareil requis. À bord des navires à passagers
transportant plus de 36 passagers, au moins deux bouteilles de rechange
doivent être prévues pour chaque appareil respiratoire.
277
Chapitre II-2 – Construction – Prévention, détection et extinction de l’incendie
Règle 11
Règle 11
Intégrité de la structure
1 Objet
La présente règle a pour objet d’assurer le maintien de l’intégrité de la
structure du navire pour éviter un effondrement partiel ou total de la
structure du navire par suite d’un affaiblissement de la résistance dû à la
chaleur. À cette fin, les matériaux utilisés dans la construction de la structure
des navires doivent être de nature à empêcher qu’un incendie ne diminue
l’intégrité de la structure.
278
Partie C : Confinement de l’incendie
Règle 11
.2.2 dans le cas des éléments de structure qui doivent soutenir des
cloisonnements du type «B», la hausse de température limite
spécifiée au paragraphe 3.1 s’applique au bout d’une demi-heure.
279
Chapitre II-2 – Construction – Prévention, détection et extinction de l’incendie
Règle 11
280
Partie C : Confinement de l’incendie
Règle 11
281
Chapitre II-2 – Construction – Prévention, détection et extinction de l’incendie
Règle 12
Partie D
Évacuation
Règle 12
Information de l’équipage et des passagers
1 Objet
La présente règle a pour objet d’avertir l’équipage et les passagers en cas
d’incendie pour permettre l’évacuation en toute sécurité. À cette fin, un
système d’alarme générale en cas de situation critique et un dispositif de
communication avec le public doivent être prévus.
Règle 13
Moyens d’évacuation
1 Objet
La présente règle a pour objet de prévoir des moyens d’évacuation afin que
les personnes à bord puissent se rendre rapidement et en toute sécurité sur le
pont d’embarquement dans les embarcations et radeaux de sauvetage. À
cette fin, les prescriptions fonctionnelles ci-après doivent être satisfaites :
.1 des échappées sûres doivent être prévues;
.2 les échappées doivent être utilisables en toute sécurité à tout
moment et être dégagées de tout obstacle; et
282
Partie D : Évacuation
Règle 13
2 Prescriptions générales
2.1 Sauf disposition expresse contraire de la présente règle, tous les locaux
ou groupes de locaux doivent être pourvus d’au moins deux moyens
d’évacuation rapide, éloignés l’un de l’autre.
2.2 Les ascenseurs ne doivent pas être considérés comme constituant l’un
des moyens d’évacuation requis par la présente règle.
283
Chapitre II-2 – Construction – Prévention, détection et extinction de l’incendie
Règle 13
*
Se référer aux Directives intérimaires pour les analyses de l’évacuation des navires à passagers
neufs et existants (circulaire MSC/Circ.1033).
284
Partie D : Évacuation
Règle 13
285
Chapitre II-2 – Construction – Prévention, détection et extinction de l’incendie
Règle 13
secours et être conçu de telle sorte que la défaillance d’un seul dispositif
d’éclairage ou l’interruption d’une unité d’éclairage fluorescent ne rende pas
la signalisation inefficace. De plus, les panneaux de signalisation des
échappées et des emplacements du matériel de lutte contre l’incendie
doivent être en matériaux photoluminescents ou être éclairés. L’Adminis-
tration doit s’assurer que cet éclairage ou ces matériaux photoluminescents
ont été évalués, mis à l’essai et installés conformément au Recueil de règles
sur les systèmes de protection contre l’incendie.
3.2.5.2 Dans le cas des navires à passagers transportant plus de 36 passagers,
les prescriptions du paragraphe 3.2.5.1 doivent également s’appliquer aux
locaux d’habitation de l’équipage.
3.3.1 Généralités
À tous les étages de locaux d’habitation, chaque local ou groupe de locaux
fermé doit être pourvu d’au moins deux moyens d’évacuation éloignés l’un
de l’autre.
286
Partie D : Évacuation
Règle 13
287
Chapitre II-2 – Construction – Prévention, détection et extinction de l’incendie
Règle 13
288
Partie D : Évacuation
Règle 13
289
Chapitre II-2 – Construction – Prévention, détection et extinction de l’incendie
Règle 13
*
Se reporter aux Directives sur le fonctionnement, l’emplacement, l’utilisation et l’entretien des
appareils respiratoires pour l’évacuation d’urgence (MSC/Circ.849).
290
Partie D : Évacuation
Règle 13
7 Prescriptions supplémentaires
applicables aux navires rouliers à passagers
7.1 Généralités
7.1.1 Des échappées doivent être ménagées depuis chaque espace du navire
normalement occupé jusqu’à un poste de rassemblement. Ces échappées
doivent être disposées de manière à offrir l’accès le plus direct possible au
poste de rassemblement* et doivent être signalisées au moyen des symboles
recommandés dans les directives élaborées par l’Organisation{.
7.1.2 L’échappée menant des cabines aux entourages d’escalier doit être
aussi directe que possible, le nombre de changements de direction devant
être minimal. Il ne doit pas être nécessaire de passer d’un bord du navire à
l’autre pour atteindre une échappée. Il ne doit pas être nécessaire de monter
ou de descendre de plus de deux ponts pour gagner un poste de rassem-
blement ou un pont découvert à partir d’un quelconque local à passagers.
7.1.3 Des échappées extérieures doivent être prévues depuis les ponts dé-
couverts visés au paragraphe 7.1.2 jusqu’aux postes d’embarquement dans
les embarcations et radeaux de sauvetage.
*
Se reporter à la désignation du poste de rassemblement à bord des navires à passa-
gers (MSC/Circ.777).
{
Se reporter aux Symboles relatifs aux engins et dispositifs de sauvetage que l’Organisation a
adoptés par la résolution A.760(18).
291
Chapitre II-2 – Construction – Prévention, détection et extinction de l’incendie
Règle 13
7.1.4 Lorsqu’un espace fermé est contigu à un pont découvert, les ou-
vertures donnant accès de cet espace fermé au pont découvert doivent, si
cela est possible dans la pratique, pouvoir servir d’issues de secours.
7.1.5 Les échappées ne doivent pas être obstruées par des meubles et autres
obstacles. À l’exception des tables et des chaises, que l’on peut enlever pour
ménager un espace libre, il convient de fixer les meubles de rangement et
autres éléments d’ameublement lourds se trouvant dans les locaux de réu-
nion et le long des échappées pour les empêcher de riper en cas de roulis ou
de gı̂te. Il faut également fixer les revêtements de sol. Lorsque le navire fait
route, les échappées doivent être dégagées d’obstacles tels que chariots
servant au nettoyage, literie, bagages ou paquets.
7.2.1 Les ponts doivent être numérotés dans l’ordre croissant à partir de «1»
depuis le plafond de ballast ou le pont le plus bas. Les numéros doivent être
marqués en évidence sur chaque palier d’escalier et dans chaque hall d’as-
censeur. Les ponts peuvent aussi avoir un nom mais leur numéro doit
toujours être indiqué à côté du nom.
7.2.2 Des plans simples comportant l’indication «Vous êtes ici» et signalant
les échappées par des flèches doivent être affichés en évidence à l’intérieur de
chaque cabine, sur la porte, et dans les locaux de réunion. Ces plans doivent
indiquer la direction à prendre pour utiliser les échappées et être orientés
correctement compte tenu de leur emplacement à bord du navire.
292
Partie D : Évacuation
Règle 13
7.3.2 Sur 0,5 m de leur partie inférieure, les cloisons et autres séparations
qui constituent des cloisonnements verticaux le long des échappées doivent
pouvoir résister à une charge de 750 N/m pour que l’on puisse marcher
dessus lorsque l’angle de gı̂te est important.
*
Se reporter aux Directives intérimaires pour les analyses de l’évacuation des navires à passagers
neufs et existants (circulaire MSC/Circ.1033).
293
Chapitre II-2 – Construction – Prévention, détection et extinction de l’incendie
Règle 14
Partie E
Prescriptions relatives à l’exploitation
Règle 14
Disponibilité opérationnelle et entretien
1 Objet
La présente règle a pour objet d’assurer et de contrôler l’efficacité des
moyens de protection contre l’incendie dont le navire est doté. À cette fin,
les prescriptions fonctionnelles ci-après doivent être satisfaites :
.1 les systèmes de protection contre l’incendie et les dispositifs et le
matériel de lutte contre l’incendie doivent être toujours prêts à
l’emploi; et
.2 les systèmes de protection contre l’incendie et les dispositifs et le
matériel de lutte contre l’incendie doivent être mis à l’essai et
inspectés comme il se doit.
2 Prescriptions générales
Alors que le navire est en service, les prescriptions du paragraphe 1.1 doivent
être satisfaites à tout moment. Un navire n’est pas en service :
.1 lorsqu’il est en cours de réparation ou désarmé (au mouillage ou
dans un port) ou en cale sèche;
.2 lorsque le propriétaire ou son représentant déclare qu’il n’est pas
en service; et
.3 dans le cas des navires à passagers, lorsqu’il n’y a pas de passagers
à bord.
294
Partie E : Prescriptions relatives à l’exploitation
Règle 14
3 Prescriptions supplémentaires
applicables aux navires à passagers
Les navires transportant plus de 36 passagers doivent élaborer un plan
d’entretien pour les systèmes de protection contre l’incendie et les dispositifs
et le matériel énumérés au paragraphe 2.2.3 et en outre, pour les dispositifs
d’éclairage à faible hauteur et les dispositifs de communication avec le public.
*
Se reporter aux Directives sur l’entretien et l’inspection des systèmes et dispositifs de pré-
vention de l’incendie (MSC/Circ.850).
295
Chapitre II-2 – Construction – Prévention, détection et extinction de l’incendie
Règle 15
4 Prescriptions supplémentaires
applicables aux navires-citernes
Les navires-citernes doivent avoir un plan d’entretien pour les systèmes de
protection contre l’incendie et les dispositifs et le matériel énumérés au
paragraphe 2.2.3 et en outre, pour :
.1 les dispositifs à gaz inerte;
.2 les dispositifs à mousse sur pont;
.3 les installations de protection contre l’incendie dans les cham-
bres des pompes à cargaison; et
.4 les détecteurs de gaz inflammables.
Règle 15
Instructions, formation à bord et exercices
1 Objet
La présente règle a pour objet de limiter les conséquences d’un incendie en
assurant, par le biais d’instructions, d’une formation et d’exercices, que les
personnes à bord connaissent les procédures à suivre en cas d’urgence. À
cette fin, l’équipage doit avoir les connaissances et les aptitudes nécessaires
pour faire face aux situations d’urgence en cas d’incendie, y compris l’as-
sistance aux passagers.
2 Prescriptions générales
296
Partie E : Prescriptions relatives à l’exploitation
Règle 15
297
Chapitre II-2 – Construction – Prévention, détection et extinction de l’incendie
Règle 15
3 Prescriptions supplémentaires
applicables aux navires à passagers
*
Se reporter aux Symboles graphiques pour les plans de bord concernant la lutte contre
l’incendie que l’Organisation a adoptés par la résolution A.952(23).
{
Se reporter aux Directives sur l’emplacement des plans concernant la lutte contre l’incendie à
l’intention du personnel non navigant de lutte contre l’incendie (MSC/Circ.451).
298
Partie E : Prescriptions relatives à l’exploitation
Règle 16
Règle 16
Opérations
1 Objet
La présente règle a pour objet de donner les renseignements et instructions
nécessaires pour une bonne exploitation du navire et une manutention
correcte de la cargaison dans le contexte de la sécurité-incendie. À cette fin,
les prescriptions fonctionnelles ci-après doivent être satisfaites :
.1 des manuels d’exploitation pour la sécurité-incendie doivent
être prévus à bord; et
.2 les dégagements de vapeurs inflammables des citernes à cargaison
doivent être contrôlés.
*
Se reporter aux Directives sur les renseignements à faire figurer dans les plans et opuscules
concernant la lutte contre l’incendie prescrits par les règles II-2/20 et II-2/41-2 de la
Convention SOLAS, que l’Organisation a adoptées par la résolution A.756(18).
299
Chapitre II-2 – Construction – Prévention, détection et extinction de l’incendie
Règle 16
3 Prescriptions supplémentaires
applicables aux navires-citernes
3.1 Généralités
Le manuel d’exploitation pour la sécurité-incendie mentionné au para-
graphe 2 doit contenir des dispositions sur les mesures destinées à éviter que
l’incendie ne se propage dans la tranche de la cargaison par suite de l’in-
flammation de vapeurs inflammables et doit inclure des procédures pour le
balayage et/ou le dégazage des citernes à cargaison compte tenu des pres-
criptions du paragraphe 3.2.
300
Partie E : Prescriptions relatives à l’exploitation
Règle 16
pont, qui peuvent comprendre les orifices des guindeaux et des puits aux
chaı̂nes ainsi que du matériel susceptible de constituer un risque d’in-
flammation.
3.2.4 Lorsque la concentration en vapeurs inflammables au niveau de
l’orifice a été ramenée à 30 % de la limite inférieure d’inflammabilité, le
dégazage peut être poursuivi au niveau du pont des citernes à cargaison.
301
Chapitre II-2 – Construction – Prévention, détection et extinction de l’incendie
Règle 17
Partie F
Autres méthodes de conception et dispositifs
Règle 17
Autres conceptions et dispositifs
1 Objet
La présente règle a pour objet d’indiquer la méthodologie à suivre lorsque
d’autres méthodes de conception et dispositifs sont envisagés pour garantir la
protection contre l’incendie.
2 Généralités
2.1 Les méthodes de conception et dispositifs envisagés pour garantir la
protection contre l’incendie peuvent s’écarter des prescriptions normatives
des règles des parties B, C, D, E et G, à condition de satisfaire aux objectifs
de la sécurité-incendie et aux prescriptions fonctionnelles.
2.2 Lorsque les méthodes de conception ou dispositifs envisagés pour la
protection contre l’incendie s’écartent des prescriptions normatives du
présent chapitre, ces autres méthodes de conception et dispositifs doivent
faire l’objet d’une analyse technique et être évalués et approuvés confor-
mément aux prescriptions de la présente règle.
3 Analyse technique
L’analyse technique doit être préparée et soumise à l’Administration, confor-
mément aux directives élaborées par l’Organisation* et doit inclure au
minimum les éléments suivants :
.1 spécification du type de navire et des locaux intéressés;
.2 indication des prescriptions normatives auxquelles le navire ou
les locaux en question ne satisferont pas;
.3 identification des risques d’incendie et d’explosion présentés par
le navire ou les locaux en question, y compris :
.3.1 identification des sources d’inflammation possibles,
*
Se reporter aux Directives sur les autres conceptions et dispositifs pour la protection contre
l’incendie (MSC/Circ.1002).
302
Partie F : Autres méthodes de conception et dispositifs
Règle 17
5 Échange de renseignements
L’Administration doit communiquer à l’Organisation les renseignements
pertinents concernant les autres méthodes de conception et dispositifs
qu’elle a approuvés, pour diffusion à tous les Gouvernements contractants.
*
Se reporter aux Directives sur les autres conceptions et dispositifs pour la protection contre
l’incendie (MSC/Circ.1002).
303
Chapitre II-2 – Construction – Prévention, détection et extinction de l’incendie
Règle 17
304
Partie G : Prescriptions spéciales
Règle 18
Partie G
Prescriptions spéciales
Règle 18
Installations pour hélicoptères
1 Objet
La présente règle a pour objet d’indiquer les mesures supplémentaires à
prévoir pour atteindre les objectifs de la sécurité-incendie du présent
chapitre dans le cas des navires équipés d’installations spéciales pour héli-
coptères. À cette fin, les prescriptions fonctionnelles ci-après doivent être
satisfaites :
.1 la structure de l’héliplate-forme doit être d’une construction de
nature à protéger le navire contre les risques d’incendie liés aux
opérations des hélicoptères;
.2 un matériel de lutte contre l’incendie doit être prévu pour
protéger de manière satisfaisante le navire contre les risques
d’incendie liés aux opérations des hélicoptères;
.3 les installations de ravitaillement en combustible et les hangars et
les opérations connexes doivent comporter les mesures né-
cessaires pour protéger le navire contre les risques d’incendie liés
aux opérations des hélicoptères; et
.4 des manuels d’exploitation et une formation doivent être prévus.
2 Application
2.1 Les navires équipés d’héliplates-formes doivent satisfaire non seule-
ment aux prescriptions applicables des parties B, C, D et E, mais aussi à
celles de la présente règle.
2.2 Lorsque les hélicoptères doivent, occasionnellement ou en cas d’ur-
gence, apponter ou effectuer des opérations d’hélitreuillage sur des navires
dépourvus d’héliplates-formes, le matériel de lutte contre l’incendie installé
conformément aux prescriptions de la partie C peut être utilisé. Ce matériel
doit être rapidement disponible à proximité immédiate des aires d’appontage
ou d’hélitreuillage pendant les opérations effectuées par les hélicoptères.
2.3 Nonobstant les prescriptions du paragraphe 2.2 ci-dessus, les navires
rouliers à passagers qui ne sont pas équipés d’héliplates-formes doivent sa-
tisfaire à la règle III/28.
305
Chapitre II-2 – Construction – Prévention, détection et extinction de l’incendie
Règle 18
3 Structure
4 Moyens d’évacuation
Une héliplate-forme doit être pourvue à la fois d’un moyen principal et d’un
moyen de secours pour l’évacuation ainsi que pour l’accès du personnel de
lutte contre l’incendie et de sauvetage. Ces moyens d’évacuation et d’accès
doivent être situés aussi loin que possible les uns des autres et de préférence,
sur des côtés opposés de l’héliplate-forme.
306
Partie G : Prescriptions spéciales
Règle 18
*
Se reporter au Manuel des services d’aéroport de l’Organisation de l’aviation civile inter-
nationale, première partie – Sauvetage et lutte contre l’incendie, chapitre 8 – Caractéristiques
des agents extincteurs, paragraphe 8.1.5 – Spécifications relatives aux mousses, tableau 8.1 –
Niveau B de performance.
307
Chapitre II-2 – Construction – Prévention, détection et extinction de l’incendie
Règle 18
6 Installations de drainage
Les installations de drainage au droit des héliplates-formes doivent être
construites en acier et permettre une évacuation directe par-dessus bord,
indépendamment de tout autre système et elles doivent être conçues de
manière à ce qu’aucun liquide évacué ne se répande sur une partie du navire.
308
Partie G : Prescriptions spéciales
Règle 18
309
Chapitre II-2 – Construction – Prévention, détection et extinction de l’incendie
Règle 19
Règle 19
Transport des marchandises dangereuses*
1 Objet
La présente règle a pour objet d’indiquer les mesures de sécurité sup-
plémentaires à prendre pour atteindre les objectifs de la sécurité-incendie du
présent chapitre dans le cas des navires qui transportent des marchandises
dangereuses. À cette fin, les prescriptions fonctionnelles ci-après doivent
être satisfaites :
.1 des systèmes de protection contre l’incendie doivent être prévus
pour protéger le navire contre les risques d’incendie sup-
plémentaires liés au transport de marchandises dangereuses;
.2 les marchandises dangereuses doivent être convenablement sé-
parées des sources d’inflammation; et
.3 un équipement de protection individuelle approprié doit être
prévu pour protéger contre les risques liés au transport de
marchandises dangereuses.
2 Prescriptions générales
2.1 Les types de navires et les espaces à cargaison mentionnés au para-
graphe 2.2, qui sont destinés au transport de marchandises dangereuses,
doivent, sauf lorsqu’ils transportent des marchandises dangereuses en
quantités limitées{, satisfaire aux prescriptions des règles des parties B, C, D
et des règles 18 et 20{ de la partie E, selon qu’il convient. Ils doivent en
outre être conformes aux prescriptions appropriées de la présente règle, à
moins qu’ils ne satisfassent déjà à ces prescriptions en observant celles
*
Se reporter aux Directives intérimaires relatives aux porte-conteneurs ouverts
(MSC/Circ.608/Rev.1).
{
Se reporter au chapitre 3.4 du Code maritime international des marchandises dangereuses.
{
Se reporter à la partie 7 du Code maritime international des marchandises dangereuses.
310
Partie G : Prescriptions spéciales
Règle 19
3 Prescriptions spéciales
Sauf disposition contraire, les prescriptions qui suivent régissent l’applica-
tion des tableaux 19.1, 19.2 et 19.3 en ce qui concerne l’arrimage «en
pontée» et «sous pont» des marchandises dangereuses, lorsque les numéros
des paragraphes ci-après sont indiqués dans la première colonne.
311
Chapitre II-2 – Construction – Prévention, détection et extinction de l’incendie
Règle 19
*
Se reporter à la Recommandation relative aux dispositifs fixes d’extinction de l’incendie dans
les locaux de catégorie spéciale que l’Organisation a adoptée par la résolution A.123(V).
{
Se reporter aux recommandations de la Commission électrotechnique internationale, en
particulier à sa publication 60092 – Installations électriques à bord des navires.
312
Partie G : Prescriptions spéciales
Règle 19
vapeurs. Les chemins de câbles et les câbles situés à l’intérieur des espaces à
cargaison doivent être protégés contre les chocs. Tout autre matériel pou-
vant constituer une source d’inflammation pour les vapeurs inflammables est
interdit.
3.4 Ventilation
3.4.1 Il faut prévoir, dans les espaces à cargaison fermés, une ventilation
mécanique suffisante. L’installation doit être de nature à renouveler au
moins six fois par heure l’air de l’espace à cargaison vide et à éliminer les
vapeurs soit depuis la partie supérieure, soit depuis la partie inférieure de
l’espace à cargaison, selon le cas.
3.4.2 Les ventilateurs doivent être de nature à éviter la possibilité d’une
inflammation de mélanges inflammables de gaz et d’air. Des dispositifs de
protection grillagés adéquats doivent être placés aux orifices d’arrivée d’air
frais et d’évacuation d’air vicié.
3.4.3 Une ventilation naturelle est requise dans les espaces à cargaison fer-
més destinés au transport de marchandises dangereuses solides en vrac qui
sont dépourvus de ventilation mécanique.
313
Chapitre II-2 – Construction – Prévention, détection et extinction de l’incendie
Règle 19
à 10 m3/h par espace à cargaison desservi. S’il est commun, il n’est pas
nécessaire que sa capacité soit supérieure à 25 m3/h. Le système d’assè-
chement complémentaire ne doit pas forcément être installé en double.
3.5.5 Si la vidange des cales des espaces à cargaison se fait par gravité,
l’évacuation doit se faire soit directement à la mer, soit dans un puisard
fermé situé hors des locaux de machines. Le puisard doit être muni d’un
conduit d’aération qui aboutisse à un endroit sûr du pont découvert. La
vidange d’un espace à cargaison ne peut se faire dans les puisards d’un local
situé au-dessous que si ce local satisfait aux mêmes prescriptions que l’espace
à cargaison situé au-dessus.
314
Partie G : Prescriptions spéciales
Règle 19
*
Se reporter à la Recommandation relative aux dispositifs fixes d’extinction de l’incendie dans
les locaux de catégorie spéciale, que l’Organisation a adoptée par la résolution A.123(V).
315
Chapitre II-2 – Construction – Prévention, détection et extinction de l’incendie
Règle 19
liquides dangereux entre ces espaces. Il n’y a toutefois pas lieu de prévoir
une telle séparation si les installations des espaces rouliers fermés sont
conformes à celles qui sont exigées pour les marchandises dangereuses
transportées sur le pont exposé adjacent.
4 Document de conformité*
L’Administration doit fournir au navire un document approprié attestant
que la construction et l’équipement du navire sont conformes aux pres-
criptions de la présente règle. L’attestation concernant les marchandises
dangereuses, exception faite des marchandises dangereuses solides en vrac,
n’est pas exigée pour les cargaisons des classes 6.2 et 7, telles que définies à la
règle VII/2, et les marchandises dangereuses en quantités limitées.
*
Se reporter au Document de conformité avec les prescriptions spéciales applicables aux na-
vires transportant des marchandises dangereuses délivré en application des dispositions de la rè-
gle II-2/19 de la Convention SOLAS de 1974, telle que modifiée (MSC/Circ.1027).
316
Partie G : Prescriptions spéciales
Règle 19
spécialement conçus
Espaces à cargaison
(.1 à .5 compris)
Barges de navire
pour conteneurs
Espaces rouliers
Espaces rouliers
solides en vrac
Ponts exposés
Marchandises
Espaces non
dangereuses
fermés5
ouverts
Règle 19
.3.1.1 X X X X X X
.3.6.1 X X X X X –
.3.6.2 X X X X X –
.3.7 X X – – X –
.3.8 X X X2 X X –
.3.9 – – – X3 X –
.3.10.1 – – – X – –
.3.10.2 – – – X – –
Notes :
1 Cette prescription ne s’applique pas aux conteneurs fermés transportant des marchandises des classes 4 et 5.1.
Pour les marchandises des classes 2, 3, 6.1 et 8 qui sont transportées dans des conteneurs fermés, le taux
de ventilation peut être ramené à un minimum de deux renouvellements d’air. Aux fins de cette
prescription, une citerne mobile est un conteneur fermé.
2 Cette prescription ne s’applique qu’aux ponts.
3 Cette prescription ne s’applique qu’aux espaces rouliers fermés qui ne peuvent pas être rendus étanches.
4 Dans le cas particulier où les barges peuvent retenir les vapeurs inflammables ou si elles peuvent évacuer
ces vapeurs, au moyen de conduits de ventilation qui leur sont reliés, dans un espace sûr situé à
l’extérieur du compartiment porte-barges, l’application de ces prescriptions peut être moins stricte ou ne
pas être exigée, à la satisfaction de l’Administration.
5 Les locaux de catégorie spéciale doivent être considérés comme étant des espaces rouliers fermés
lorsqu’ils sont utilisés pour le transport de marchandises dangereuses.
317
Chapitre II-2 – Construction – Prévention, détection et extinction de l’incendie
Règle 19
Règle 19
.3.1.1 X X – X – – X
.3.1.2 X X – X – – X
7 8
.3.2 X X X X – – X8
.3.4.1 – X7 X – – – –
9 7 7, 9
.3.4.2 X X X X – – X7, 9
.3.4.3 X X X X X X X
.3.6 X X X X X X X
7
.3.8 X X X X – – X10
Notes :
6 Les dangers présentés par les matières de cette classe qui peuvent être transportées en vrac sont tels que
l’Administration doit accorder une attention particulière à la construction et à l’équipement des navires
en question et prévoir des prescriptions supplémentaires à celles qui sont énumérées dans le tableau ci-
dessus.
7 Cette prescription s’applique uniquement aux tourteaux contenant des sous-produits de l’extraction par
solvant, au nitrate d’ammonium et aux engrais contenant du nitrate d’ammonium.
8 Cette prescription s’applique uniquement au nitrate d’ammonium et aux engrais contenant du nitrate
d’ammonium. Toutefois, il suffit de prévoir un degré de protection conforme aux normes figurant dans
la publication 60079 de la Commission électrotechnique internationale intitulée Matériel électrique pour
atmosphères explosives gazeuses.
9 Seuls des dispositifs de protection grillagés adéquats sont exigés.
10 Les prescriptions du Recueil de règles pratiques pour la sécurité du transport des cargaisons solides en
vrac adopté par la résolution A.434(XI) et tel que modifié sont suffisantes.
318
Tableau 19.3 – Application des prescriptions aux différentes classes de marchandises dangereuses,
à l’exception des marchandises dangereuses solides en vrac
Classe 1.1 à 1.6 1.4S 2.1 2.2 2.3 3 3 4.1 4.2 4.3 5.1 5.2 6.1 6.1 6.1 6.1 8 8 8 8 9
liquides liquides liquides liquides liquides solides liquides liquides liquides solides
15 15 15 15 15 15
4238C >238C 4238C >238C 4238C >238C
Règle 19 4618C 4618C 4618C
.3.1.1 X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X
.3.1.2 X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X –
.3.1.3 X – – – – – – – – – – – – – – – – – – – –
.3.1.4 X – – – – – – – – – – – – – – – – – – – –
.3.2 X – X – – X – – – – – – – X – – – X – – –
.3.3 X X X X X X X X X X X – X X X X X X X X –
319
Règle 19
12 Les marchandises de cette classe doivent être arrimées à une distance horizontale d’au moins 3 m des limites des locaux de machines, dans tous les cas.
13 Se reporter au Code maritime international des marchandises dangereuses, tel que modifié.
14 Lorsque cela est approprié pour les marchandises transportées.
15 Par cette température, on entend le point d’éclair.
16 En vertu des dispositions du Code IMDG, tel que modifié, l’arrimage de marchandises dangereuses de la classe 5.2 sous pont ou dans des espaces rouliers fermés est interdit.
Chapitre II-2 – Construction – Prévention, détection et extinction de l’incendie
Règle 20
Règle 20
Protection des locaux à véhicules,
des locaux de catégorie spéciale et des espaces rouliers
1 Objet
La présente règle a pour objet d’indiquer les mesures de sécurité sup-
plémentaires à prendre pour atteindre les objectifs de la sécurité-incendie du
présent chapitre dans le cas des navires dotés de locaux à véhicules, de
locaux de catégorie spéciale et d’espaces rouliers. À cette fin, les pres-
criptions fonctionnelles ci-après doivent être satisfaites :
.1 des systèmes de protection contre l’incendie doivent être prévus
pour protéger convenablement le navire contre les risques
d’incendie que présentent les locaux à véhicules, les locaux de
catégorie spéciale et les espaces rouliers;
.2 les sources d’inflammation doivent être séparées des locaux à
véhicules, des locaux de catégorie spéciale et des espaces rou-
liers; et
.3 les locaux à véhicules, les locaux de catégorie spéciale et les
espaces rouliers doivent être convenablement ventilés.
2 Prescriptions générales
2.1 Application
Les locaux à véhicules, les locaux de catégorie spéciale et les espaces rouliers
doivent satisfaire non seulement aux prescriptions applicables des règles des
parties B, C, D et E, mais aussi à celles de la présente règle.
320
Partie G : Prescriptions spéciales
Règle 20
*
Se reporter aux Directives sur la conception des systèmes de ventilation des espaces rouliers à
cargaison et recommendations relatives à l’exploitation (MSC/Circ.729).
321
Chapitre II-2 – Construction – Prévention, détection et extinction de l’incendie
Règle 20
322
Partie G : Prescriptions spéciales
Règle 20
4 Détection et alarme
*
Se reporter aux recommandations de la Commission électrotechnique internationale, en
particulier la publication 60079.
323
Chapitre II-2 – Construction – Prévention, détection et extinction de l’incendie
Règle 20
5 Protection à la construction
Nonobstant les dispositions de la règle 9.2.2, à bord des navires à passagers
transportant plus de 36 passagers, les cloisons et les ponts délimitant les
locaux de catégorie spéciale et les espaces rouliers doivent être isolés selon la
norme «A-60». Toutefois, lorsqu’un local de la catégorie (5), (9) ou (10)
défini à la règle 9.2.2.3 se trouve d’un des côtés du cloisonnement, la norme
inférieure «A-0» peut être appliquée. Lorsque des citernes de combustible
liquide sont situées au-dessous d’un local de catégorie spéciale ou d’un
espace roulier, le pont entre ces espaces peut être isolé selon la norme
inférieure «A-0».
6 Extinction de l’incendie
6.1 Dispositifs fixes d’extinction de l’incendie*
6.1.1 Les locaux à véhicules et les espaces rouliers qui ne sont pas des locaux
de catégorie spéciale et qui peuvent être rendus étanches aux gaz depuis un
*
Se reporter aux Directives pour l’approbation d’autres dispositifs fixes de lutte contre l’in-
cendie à base d’eau destinés aux locaux de catégorie spéciale (MSC/Circ.914).
324
Partie G : Prescriptions spéciales
Règle 20
*
Se reporter à la Recommandation relative aux dispositifs fixes d’extinction de l’incendie dans
les locaux de catégorie spéciale, que l’Organisation a adoptée par la résolution A.123(V).
{
Se reporter aux Directives pour l’approbation d’autres dispositifs fixes de lutte contre l’in-
cendie à base d’eau destinés aux locaux de catégorie spéciale (MSC/Circ.914).
325
Chapitre II-2 – Construction – Prévention, détection et extinction de l’incendie
Règle 20
326
Partie G : Prescriptions spéciales
Règle 20
*
Se reporter à la Recommandation relative aux dispositifs fixes d’extinction de l’incendie dans
les locaux de catégorie spéciale, que l’Organisation a adoptée par la résolution A.123(V).
327
CHAPITRE III
Engins et dispositifs de sauvetage
Page
Partie A – Généralités
1 Application. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 333
2 Exemptions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 334
3 Définitions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 334
4 Évaluation, mise à l’essai et approbation
des engins et des dispositifs de sauvetage . . . . . . . . . . . 337
5 Essais en cours de production . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 338
329
Chapitre III – Engins et dispositifs de sauvetage
Table des matières
330
Chapitre III – Engins et dispositifs de sauvetage
Table des matières
SECTION V – DIVERS
35 Manuel de formation
et aides à la formation à bord . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 378
36 Consignes pour l’entretien à bord . . . . . . . . . . . . . . . . 379
37 Rôle d’appel et consignes
en cas de situation critique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 380
331
Partie A – Généralités
Règle 1
Partie A
Généralités
Règle 1
Application
1 Sauf disposition expresse contraire, le présent chapitre s’applique aux
navires dont la quille est posée ou dont la construction se trouve à un stade
équivalent le 1er juillet 1998 ou après cette date.
2 Aux fins du présent chapitre, l’expression dont la construction se trouve à
un stade équivalent se réfère au stade auquel :
.1 une construction identifiable à un navire particulier commence;
et
.2 le montage du navire considéré a commencé, employant au
moins 50 tonnes ou 1 % de la masse estimée de tous les ma-
tériaux de structure, si cette dernière valeur est inférieure.
3 Aux fins du présent chapitre :
.1 l’expression navires construits désigne les navires dont la quille est
posée ou dont la construction se trouve à un stade équivalent;
.2 l’expression tous les navires désigne les navires construits avant le
1er juillet 1998 ou après cette date; les expressions tous les navires
à passagers et tous les navires de charge doivent s’entendre en
conséquence;
.3 un navire de charge, quelle que soit sa date de construction, qui
est transformé en navire à passagers est considéré comme un
navire à passagers construit à la date à laquelle cette trans-
formation commence.
4 Dans le cas des navires construits avant le 1er juillet 1998, l’Admi-
nistration doit :
.1 sous réserve des dispositions du paragraphe 4.2, veiller à l’ob-
servation des prescriptions qui, en vertu du chapitre III de la
Convention internationale de 1974 pour la sauvegarde de la vie
humaine en mer, en vigueur avant le 1er juillet 1998, sont ap-
plicables aux navires neufs ou existants, ainsi qu’il est prescrit
dans ce chapitre; et
333
Chapitre III – Engins et dispositifs de sauvetage
Règle 2
Règle 2
Exemptions
1 L’Administration peut, si elle considère que le parcours abrité et les
conditions de voyage sont tels que l’application d’une prescription quel-
conque du présent chapitre n’est ni raisonnable ni nécessaire, exempter de
cette prescription des navires ou des catégories de navires déterminés qui, au
cours de leur voyage, ne s’éloignent pas plus de 20 milles de la terre la plus
proche.
2 Dans le cas des navires à passagers qui sont utilisés pour des transports
spéciaux d’un grand nombre de passagers, comme le transport de pèlerins,
l’Administration peut, si elle juge qu’il est impossible en pratique d’ap-
pliquer les prescriptions du présent chapitre, exempter ces navires de l’ap-
plication des prescriptions en question, à condition qu’ils satisfassent
intégralement aux dispositions :
.1 du règlement annexé à l’Accord de 1971 sur les navires à pas-
sagers qui effectuent des transports spéciaux; et
.2 du règlement annexé au Protocole de 1973 sur les emménage-
ments à bord des navires à passagers qui effectuent des transports
spéciaux.
Règle 3
Définitions
Pour l’application du présent chapitre, sauf disposition expresse contraire :
1 La combinaison de protection contre les éléments est une combinaison de
protection conçue pour être portée par les équipages de canots de secours et
les responsables des dispositifs d’évacuation en mer.
334
Partie A – Généralités
Règle 3
2 Une personne brevetée est une personne qui est titulaire d’un brevet
d’aptitude à la manoeuvre des embarcations et radeaux de sauvetage délivré
sous l’autorité de l’Administration ou reconnu par elle comme valide,
conformément aux prescriptions de la Convention internationale sur les
normes de formation des gens de mer, de délivrance des brevets et de veille
en vigueur, ou une personne qui est titulaire d’un brevet délivré ou reconnu
par l’Administration d’un État non Partie à cette convention aux mêmes fins
que le brevet de la Convention.
3 Le repérage est la détermination de la position des survivants ou des
embarcations et radeaux de sauvetage.
4 L’échelle d’embarquement est l’échelle prévue aux postes d’embarque-
ment dans les embarcations et radeaux de sauvetage afin de permettre l’accès
en toute sécurité à ces embarcations et radeaux après leur mise à l’eau.
5 La mise à l’eau par dégagement libre est la méthode de mise à l’eau d’une
embarcation ou d’un radeau de sauvetage qui se libère automatiquement du
navire en cas de naufrage et est prêt à être utilisé.
6 La mise à l’eau en chute libre est la méthode de mise à l’eau d’une
embarcation ou d’un radeau de sauvetage qui, avec son chargement en
personnes et en armement à bord, tombe à la mer après largage, sans dis-
positif de ralentissement.
7 Une combinaison d’immersion est une combinaison de protection qui
réduit la déperdition de chaleur corporelle d’une personne immergée en eau
froide.
8 Un engin gonflable est un engin dont la flottabilité est assurée par des
chambres non rigides remplies de gaz et qui est normalement conservé non
gonflé jusqu’au moment où il est préparé aux fins d’utilisation.
9 Un engin gonflé est un engin dont la flottabilité est assurée par des
chambres non rigides remplies de gaz et qui est conservé gonflé et peut être
utilisé à tout moment.
10 Le Recueil international de règles relatives aux engins de sauvetage (Re-
cueil LSA) (dénommé «le Recueil» dans le présent chapitre) est le Recueil
international de règles relatives aux engins de sauvetage (Recueil LSA) que
le Comité de la sécurité maritime de l’Organisation a adopté par la
résolution MSC.48(66), tel qu’éventuellement modifié par l’Organisation,
à condition que les amendements soient adoptés, soient mis en oeuvre
et prennent effet conformément aux dispositions de l’article VIII de la
Convention relatif aux procédures d’amendement applicables à l’Annexe, à
l’exclusion du chapitre I.
11 Un engin ou un dispositif de mise à l’eau est un moyen permettant de
mettre à l’eau en toute sécurité depuis sa position d’arrimage une embar-
cation ou un radeau de sauvetage ou un canot de secours.
335
Chapitre III – Engins et dispositifs de sauvetage
Règle 3
336
Partie A – Généralités
Règle 4
19 Un canot de secours est une embarcation conçue pour sauver des per-
sonnes en détresse et pour rassembler des embarcations et radeaux de sau-
vetage.
Règle 4
Évaluation, mise à l’essai et approbation des engins
et des dispositifs de sauvetage
1 Sauf dans les cas prévus aux paragraphes 5 et 6, les engins et dispositifs
de sauvetage prescrits par le présent chapitre doivent être approuvés par
l’Administration.
337
Chapitre III – Engins et dispositifs de sauvetage
Règle 5
Règle 5
Essais en cours de production
L’Administration doit exiger que les engins de sauvetage soient soumis en
cours de production aux essais nécessaires pour garantir que ces engins sont
fabriqués conformément aux mêmes normes que le prototype approuvé.
*
Se reporter à la Recommandation sur la mise à l’essai des engins de sauvetage, que l’Orga-
nisation a adoptée par la résolution A.689(17). Pour les engins de sauvetage installés à bord le
1er juillet 1999 ou après cette date, se reporter à la Recommandation révisée sur la mise à l’essai
des engins de sauvetage, que le Comité de la sécurité maritime de l’Organisation a adoptée par
la résolution MSC.81(70).
{
Se reporter au Recueil de règles pratiques pour l’évaluation, la mise à l’essai et l’acceptation de
prototypes d’engins et de dispositifs de sauvetage nouveaux, que l’Organisation a adopté par la
résolution A.520(13).
338
Partie B – Prescriptions – Navires et engins de sauvetage
Règle 6
Partie B
Prescriptions applicables aux navires
et aux engins de sauvetage
Règle 6
Communications
1 Le paragraphe 2 s’applique à tous les navires à passagers et à tous les
navires de charge d’une jauge brute égale ou supérieure à 300.
*
Se reporter aux Normes de fonctionnement des émetteurs-récepteurs radiotéléphoniques à
ondes métriques pour embarcations et radeaux de sauvetage, que l’Organisation a adoptées par
la résolution A.809(19), telle qu’elle pourra être modifiée (annexe 1 ou annexe 2, selon le cas).
339
Chapitre III – Engins et dispositifs de sauvetage
Règle 6
3 Feux de détresse
Au moins 12 fusées à parachute satisfaisant aux prescriptions de la sec-
tion 3.1 du Recueil, doivent se trouver à bord et être arrimées sur la pas-
serelle de navigation ou à proximité.
*
Se reporter aux Normes de fonctionnement des répondeurs radar pour embarcations et
radeaux de sauvetage destinés à être utilisés lors des opérations de recherche et de sauvetage, que
l’Organisation a adoptées par la résolution A.802(19), telles qu’elles pourront être modifiées.
{
L’un de ces répondeurs radar peut être le répondeur radar prescrit à la règle IV/7.1.3.
340
Partie B – Prescriptions – Navires et engins de sauvetage
Règle 6
*
Se reporter au chapitre II-2 en vigueur avant le 1er juillet 2002. Ces règles sont remplacées par
la règle 12.3 dans le chapitre II-2 modifié.
{
Se reporter à la circulaire MSC/Circ.808 intitulée «Recommandation sur les normes de
fonctionnement des dispositifs de communication avec le public à bord des navires à passagers,
y compris le câblage».
341
Chapitre III – Engins et dispositifs de sauvetage
Règle 7
5.5 Les navires construits avant le 1er juillet 1997 qui sont déjà munis d’un
dispositif de communication avec le public approuvé par l’Administration qui
est conforme pour l’essentiel à ceux qui sont prescrits aux sections 5.2 et 5.4 et
au paragraphe 7.2.2.1 du Recueil ne sont pas tenus de changer leur dispositif.
Règle 7
Engins de sauvetage individuels
1 Bouées de sauvetage
1.2 Sur chaque bord du navire une bouée de sauvetage au moins doit être
munie d’une ligne de sauvetage flottante satisfaisant aux prescriptions du
paragraphe 2.1.4 du Recueil et d’une longueur égale ou supérieure au
double de la hauteur à laquelle la bouée doit être arrimée au-dessus de la
flottaison d’exploitation la moins élevée ou d’une longueur de 30 m, si cette
dernière valeur est supérieure.
342
Partie B – Prescriptions – Navires et engins de sauvetage
Règle 7
2 Brassières de sauvetage
343
Chapitre III – Engins et dispositifs de sauvetage
Règle 8
Règle 8
Rôle d’appel et consignes en cas de situation critique
1 La présente règle s’applique à tous les navires.
2 Des consignes claires à appliquer en cas de situation critique doivent
être prévues à l’intention de chaque personne à bord. Dans le cas des navires
à passagers, ces consignes doivent être rédigées dans la ou les langues re-
quises par l’État du pavillon du navire et dans la langue anglaise.
3 Des rôles d’appel et des consignes en cas de situation critique sa-
tisfaisant aux prescriptions de la règle 37 doivent être affichés bien en évi-
dence dans tout le navire, y compris dans la passerelle de navigation, dans la
chambre des machines et dans les locaux d’habitation de l’équipage.
4 Des illustrations et des consignes rédigées dans les langues appropriées
doivent être affichées dans les cabines des passagers et bien en évidence aux
postes de rassemblement et dans les autres locaux à passagers pour indiquer
aux passagers :
.1 leur poste de rassemblement;
.2 ce qu’ils doivent impérativement faire en cas de situation cri-
tique; et
.3 la méthode à suivre pour endosser les brassières de sauvetage.
Règle 9
Consignes d’exploitation
1 La présente règle s’applique à tous les navires.
2 Des affiches ou des panneaux doivent être prévus sur les embarcations
et radeaux de sauvetage et sur les commandes de mise à l’eau ou à proximité
de ceux-ci et doivent :
.1 illustrer le rôle des commandes ainsi que le mode d’utilisation de
l’engin et fournir les consignes et les avertissements pertinents;
*
Se référer aux Directives pour l’évaluation de la protection thermique (circulaire MSC/
Circ.1046).
344
Partie B – Prescriptions – Navires et engins de sauvetage
Règle 10
Règle 10
Effectifs des embarcations et des radeaux
de sauvetage et encadrement
1 La présente règle s’applique à tous les navires.
2 Il doit y avoir à bord un nombre suffisant de personnes formées pour
rassembler et aider les personnes n’ayant pas reçu de formation.
3 Il doit y avoir à bord un nombre suffisant de membres de l’équipage,
qui peuvent être des officiers de pont ou des personnes brevetées, pour
assurer la manoeuvre des embarcations et des radeaux de sauvetage et des
dispositifs de mise à l’eau nécessaires à l’abandon du navire par toutes les
personnes à bord.
4 Un officier de pont ou une personne brevetée doit être désigné
comme responsable pour chaque embarcation ou radeau de sauvetage qui
doit être utilisé. Toutefois, l’Administration peut, compte dûment tenu de
la nature du voyage, du nombre des personnes à bord et des caractéristiques
du navire, permettre que des personnes entraı̂nées au maniement et au
fonctionnement des radeaux de sauvetage soient désignées comme res-
ponsables de radeaux de sauvetage au lieu des personnes qualifiées men-
tionnées ci-dessus. Il convient également de désigner un adjoint dans le cas
des embarcations de sauvetage.
5 Le responsable d’une embarcation ou d’un radeau de sauvetage doit
avoir la liste de son personnel et s’assurer que les membres de ce personnel
sont au courant de leurs fonctions. Dans le cas des embarcations de sau-
vetage, l’adjoint doit aussi avoir la liste de l’équipage de l’embarcation.
6 À chaque embarcation ou radeau de sauvetage à moteur doit être
affectée une personne qui sache faire fonctionner le moteur et procéder à des
réglages mineurs.
7 Le capitaine doit veiller à ce que les personnes mentionnées aux pa-
ragraphes 2, 3 et 4 ci-dessus soient équitablement réparties entre les em-
barcations et radeaux de sauvetage du navire.
*
Se reporter aux Symboles relatifs aux engins et dispositifs de sauvetage, que l’Organisation a
adoptés par la résolution A.760(18), telle que modifiée par la résolution MSC.82(70).
345
Chapitre III – Engins et dispositifs de sauvetage
Règle 11
Règle 11
Dispositions à prendre pour l’appel et l’embarquement
dans les embarcations et les radeaux de sauvetage
1 Les embarcations et les radeaux de sauvetage pour lesquels il faut
prévoir des engins de mise à l’eau approuvés doivent être arrimés aussi près
que possible des locaux d’habitation et des locaux de service.
2 Des postes de rassemblement doivent être prévus à proximité des
postes d’embarquement. Chaque poste de rassemblement doit offrir un pont
dégagé suffisant pour toutes les personnes qui lui ont été affectées, à raison
d’au moins 0,35 m2 par personne.
3 Les postes de rassemblement et les postes d’embarquement doivent
être aisément accessibles à partir des zones d’habitation et des zones de
travail.
4 Les postes de rassemblement et les postes d’embarquement doivent être
convenablement éclairés au moyen d’un éclairage alimenté par la source
d’énergie électrique de secours prescrite à la règle II-1/42 ou à la règle II-1/43,
selon le cas.
5 Les coursives, les escaliers et les issues donnant accès aux postes de
rassemblement et aux postes d’embarquement doivent être éclairés. Cet
éclairage doit pouvoir être assuré par la source d’énergie électrique de secours
prescrite à la règle II-1/42 ou à la règle II-1/43, selon le cas. En plus ou dans
le cadre de la signalisation prescrite aux termes de la règle II-2/28.1.10*, les
accès aux postes de rassemblement doivent être signalés par le symbole ca-
ractéristique du poste d’embarquement, conçu à cet effet, conformément aux
recommandations de l’Organisation{.
6 Les postes de rassemblement et les postes d’embarquement dans les
embarcations et les radeaux de sauvetage sous bossoirs et mis à l’eau en
chute libre doivent être disposés de façon à permettre l’embarquement de
personnes sur civières dans l’embarcation ou le radeau de sauvetage.
7 Une échelle d’embarquement satisfaisant aux prescriptions du para-
graphe 6.1.6 du Recueil doit être prévue pour chaque poste d’embarque-
ment ou pour chaque groupe de deux postes d’embarquement adjacents
pour les embarcations et radeaux de sauvetage mis à l’eau sur le bordé du
navire; elle doit aller d’un seul tenant du pont jusqu’à la flottaison d’ex-
ploitation la moins élevée, le navire ayant une assiette défavorable pouvant
*
Se reporter au chapitre II-2 en vigueur avant le 1er juillet 2002. La règle équivalente dans le
chapitre II-2 modifié est la règle 13.3.2.5.1.
{
Se reporter aux Symboles relatifs aux engins et dispositifs de sauvetage, que l’Organisation a
adoptés par la résolution A.760(18), telle que modifiée par la résolution MSC.82(70), ainsi
qu’aux Directives sur l’évaluation, la mise à l’épreuve et l’utilisation de l’éclairage à faible hauteur
à bord des navires à passagers, que l’Organisation a adoptées par la résolution A.752(18).
346
Partie B – Prescriptions – Navires et engins de sauvetage
Règle 13
atteindre 108 et une gı̂te allant jusqu’à 208 d’un bord ou de l’autre. Tou-
tefois, l’Administration peut donner l’autorisation de remplacer ce type
d’échelle par des dispositifs approuvés qui assurent l’accès aux embarcations
et radeaux de sauvetage à flot, à condition qu’il y ait au moins une échelle
d’embarquement sur chaque bord du navire. D’autres moyens d’embar-
quement assurant une descente contrôlée jusqu’au niveau de l’eau peuvent
être autorisés pour les radeaux de sauvetage prescrits à la règle 31.1.4.
8 Lorsque cela est nécessaire, on doit prévoir des moyens qui permettent
d’amener les embarcations et radeaux de sauvetage sous bossoirs contre le
bordé du navire et de les maintenir le long du bord de façon que les per-
sonnes puissent embarquer en toute sécurité.
Règle 12
Postes de mise à l’eau
Les postes de mise à l’eau doivent être situés à des emplacements permettant
une mise à l’eau en toute sécurité, à l’écart en particulier de l’hélice et des
parties de la coque en surplomb abrupt, et de manière que, dans la mesure
du possible, les embarcations et radeaux de sauvetage, à l’exception des
embarcations et radeaux de sauvetage spécialement conçus pour une mise à
l’eau en chute libre, puissent être mis à l’eau sur la partie rectiligne du bordé
du navire. S’ils sont placés à l’avant, ils doivent être situés à l’arrière de la
cloison d’abordage à un emplacement abrité et, à cet égard, l’Administration
doit prêter une attention particulière à la résistance du dispositif de mise à
l’eau.
Règle 13
Arrimage des embarcations et radeaux de sauvetage
1 Chaque embarcation ou radeau de sauvetage doit être arrimé de la
manière suivante :
.1 ni l’embarcation ou le radeau de sauvetage ni leurs dispositifs
d’arrimage ne doivent gêner l’utilisation d’une autre embarca-
tion de sauvetage, d’un autre radeau de sauvetage ou d’un canot
de secours quelconque des autres postes de mise à l’eau;
.2 ils doivent être aussi près de la surface de l’eau que cela est
possible en toute sécurité et, dans le cas des embarcations et
radeaux de sauvetage autres que les radeaux de sauvetage des-
tinés à être lancés par-dessus bord, dans une position telle que,
lorsque le navire est en pleine charge, ils soient situés, en posi-
tion d’embarquement, à 2 m au moins au-dessus de la flottaison
pour une assiette défavorable allant jusqu’à 108 et pour une gı̂te
allant jusqu’à 208 d’un bord ou de l’autre, ou jusqu’à l’angle
auquel le bord du pont découvert se trouve immergé, si cet
angle est inférieur;
347
Chapitre III – Engins et dispositifs de sauvetage
Règle 13
348
Partie B – Prescriptions – Navires et engins de sauvetage
Règle 15
Règle 14
Arrimage des canots de secours
Les canots de secours doivent être arrimés :
.1 de manière à être prêts à tout moment à être mis à l’eau en 5 min
au plus;
.2 dans un emplacement qui convienne à leur mise à l’eau et à leur
récupération;
.3 de manière que ni le canot de secours ni son dispositif d’arri-
mage ne gêne l’utilisation d’un radeau ou embarcation de sau-
vetage à l’un quelconque des autres postes de mise à l’eau; et
.4 conformément aux prescriptions de la règle 13, s’il s’agit éga-
lement d’une embarcation de sauvetage.
Règle 15
Arrimage des dispositifs d’évacuation en mer
1 Le bordé ne doit pas comporter d’ouvertures entre le poste d’em-
barquement du dispositif d’évacuation en mer et la flottaison d’exploitation
la moins élevée et doit être équipé de dispositifs de protection contre les
projections.
2 Les dispositifs d’évacuation en mer doivent être situés de manière à
permettre une mise à l’eau en toute sécurité, à l’écart en particulier de
l’hélice et des parties de la coque en surplomb abrupt, et à pouvoir, dans la
mesure où cela est possible dans la pratique, être mis à l’eau sur la partie
rectiligne du bordé du navire.
3 Chaque dispositif d’évacuation en mer doit être arrimé de manière que
ni le passage ou la plate-forme ni ses dispositifs d’arrimage ou d’utilisation ne
gênent l’utilisation d’autres engins de sauvetage à l’un quelconque des autres
postes de mise à l’eau.
349
Chapitre III – Engins et dispositifs de sauvetage
Règle 16
Règle 16
Dispositifs de mise à l’eau et de récupération
des embarcations et des radeaux de sauvetage
1 Sauf disposition expresse contraire, des dispositifs de mise à l’eau et
d’embarquement satisfaisant aux prescriptions de la section 6.1 du Recueil
doivent être prévus pour toutes les embarcations et tous les radeaux de
sauvetage, à l’exception des embarcations ou radeaux de sauvetage :
.1 dans lesquels l’embarquement se fait à partir d’un emplacement
situé sur le pont à moins de 4,5 m au-dessus de la flottaison
d’exploitation la moins élevée et dont la masse n’est pas supé-
rieure à 185 kg; ou
.2 dans lesquels l’embarquement se fait à partir d’un emplacement
situé sur le pont à moins de 4,5 m au-dessus de la flottaison
d’exploitation la moins élevée et qui sont arrimés de manière à
pouvoir être mis à l’eau directement depuis la position d’arri-
mage dans des conditions défavorables avec une assiette pouvant
atteindre 108 et une gı̂te pouvant atteindre 208 d’un bord ou de
l’autre; ou
.3 qui sont transportés en plus des embarcations et radeaux de
sauvetage offrant une capacité correspondant à 200 % du
nombre total de personnes à bord et dont la masse n’est pas
supérieure à 185 kg; ou
.4 qui sont transportés en plus des embarcations et radeaux de
sauvetage offrant une capacité correspondant à 200 % du
nombre total de personnes à bord, qui sont arrimés de manière à
pouvoir être mis à l’eau directement depuis la position d’arri-
mage dans des conditions défavorables avec une assiette pouvant
atteindre 108 et une gı̂te pouvant atteindre 208 d’un bord ou de
l’autre; ou
.5 qui sont destinés à être utilisés conjointement avec un dispositif
d’évacuation en mer satisfaisant aux prescriptions de la sec-
tion 6.2 du Recueil et qui sont arrimés de manière à pouvoir
être mis à l’eau directement depuis la position d’arrimage dans
des conditions défavorables avec une assiette pouvant atteindre
108 et une gı̂te pouvant atteindre 208 d’un bord ou de l’autre.
350
Partie B – Prescriptions – Navires et engins de sauvetage
Règle 16
351
Chapitre III – Engins et dispositifs de sauvetage
Règle 17
Règle 17
Dispositifs d’embarquement dans les canots de secours,
de mise à l’eau et de récupération
1 Les dispositifs d’embarquement dans les canots de secours et de mise à
l’eau doivent être tels que l’embarquement dans le canot de secours et sa
mise à l’eau puissent s’effectuer aussi rapidement que possible.
2 Si le canot de secours est l’une des embarcations ou l’un des radeaux
de sauvetage du navire, les dispositifs d’embarquement et le poste de mise à
l’eau doivent satisfaire aux prescriptions de la règle 11 et de la règle 12.
3 Les dispositifs de mise à l’eau doivent satisfaire aux prescriptions de la
règle 16. Toutefois, tous les canots de secours doivent pouvoir être mis à
l’eau, si nécessaire au moyen de bosses, lorsque le navire fait route à une
vitesse quelconque pouvant aller jusqu’à 5 noeuds en eau calme.
4 Le canot de secours doit être récupéré avec son plein chargement en
personnes et en armement dans un délai ne dépassant pas 5 min par mer peu
agitée. Lorsque le canot de secours est également une embarcation de
sauvetage, il doit pouvoir être récupéré dans ce même délai avec le char-
gement en armement d’une embarcation de sauvetage et le chargement
de 6 personnes au moins approuvé pour les canots de secours.
5 Les dispositifs d’embarquement et de récupération des canots de se-
cours doivent permettre de déplacer les civières en toute sécurité et avec
efficacité. Des estropes de récupération doivent être prévues en cas de gros
temps à des fins de sécurité si des poulies de garants lourdes représentent un
danger.
Règle 18
Appareils lance-amarre
Il doit être prévu un appareil lance-amarre satisfaisant aux prescriptions de la
section 7.1 du Recueil.
Règle 19
Formation et exercices en vue d’une situation critique
1 La présente règle s’applique à tous les navires.
352
Partie B – Prescriptions – Navires et engins de sauvetage
Règle 19
les 24 h qui suivent leur embarquement. Les passagers doivent être mis au
courant de l’emploi des brassières de sauvetage et des mesures à prendre en
cas de situation critique.
2.3 Chaque fois que de nouveaux passagers embarquent, des informations
sur la sécurité des passagers doivent être fournies immédiatement avant
l’appareillage ou juste après l’appareillage. Ces informations doivent
comprendre les consignes prescrites aux règles 8.2 et 8.4 et doivent être
communiquées au moyen d’une annonce, dans une ou plusieurs langues
susceptibles d’être comprises par les passagers. Cette annonce doit être
diffusée par le dispositif de communication avec le public du navire ou par
un autre moyen équivalent susceptible d’être entendu au moins par les
passagers qui n’ont pas encore entendu l’annonce pendant le voyage. Les
informations peuvent être incluses dans l’appel prescrit au paragraphe 2.2 s’il
est procédé à l’appel dès que le navire appareille. Des cartes ou des affiches
d’information ou des programmes vidéo visualisés sur des terminaux à écran
installés à bord des navires peuvent être utilisés en complément mais non en
remplacement de l’annonce.
3 Exercices
3.1 Les exercices doivent, dans la mesure du possible, se dérouler comme
s’il s’agissait réellement d’une situation critique.
3.2 Tout membre de l’équipage doit participer à un exercice d’abandon
du navire et à un exercice d’incendie par mois au moins. L’équipage doit
effectuer les exercices dans les 24 h qui suivent le départ d’un port si plus de
25 % des membres de l’équipage n’ont pas participé, dans le mois qui
précède, à ces exercices. Lorsqu’un navire entre en service pour la première
fois, après la modification d’une caractéristique importante ou lorsqu’un
nouvel équipage est engagé, ces exercices doivent avoir lieu avant que le
navire prenne la mer. L’Administration peut accepter d’autres dispositions
qui soient au moins équivalentes pour les catégories de navires à bord
desquels cela n’est pas possible.
353
Chapitre III – Engins et dispositifs de sauvetage
Règle 19
354
Partie B – Prescriptions – Navires et engins de sauvetage
Règle 19
*
Se reporter aux Directives pour la formation à la mise à l’eau des embarcations de sauvetage et
des canots de secours alors que le navire fait route, que l’Organisation a adoptées par la réso-
lution A.624(15).
355
Chapitre III – Engins et dispositifs de sauvetage
Règle 19
4.2 Chaque membre de l’équipage doit recevoir des consignes qui doivent
porter sur les points suivants, sans que cette liste ne soit nécessairement
exhaustive :
.1 fonctionnement et utilisation des radeaux de sauvetage gonfla-
bles du navire;
.2 problèmes propres à l’hypothermie, soins de première urgence à
donner en cas d’hypothermie et dans d’autres cas appropriés;
.3 connaissances spéciales nécessaires pour utiliser les engins de
sauvetage du navire par gros temps et mer forte; et
.4 fonctionnement et utilisation des dispositifs d’extinction de
l’incendie.
356
Partie B – Prescriptions – Navires et engins de sauvetage
Règle 20
Règle 20
Disponibilité opérationnelle, entretien et inspections
1 La présente règle s’applique à tous les navires. Les navires construits
avant le 1er juillet 1986 doivent satisfaire, dans la mesure du possible, aux
prescriptions des paragraphes 3 et 6.2.
2 Disponibilité opérationnelle
Avant que le navire ne quitte le port et à tout moment pendant le voyage,
tous les engins de sauvetage doivent être en état de service et prêts à être
utilisés immédiatement.
3 Entretien
3.1 Des consignes pour l’entretien des engins de sauvetage qui doit être
effectué à bord conformément aux prescriptions de la règle 36 doivent être
fournies et l’entretien doit être effectué de la manière recommandée dans ces
consignes.
3.2 L’Administration peut accepter, à la place des consignes prescrites au
paragraphe 3.1, un programme d’entretien planifié de bord quand celui-ci
comprend les dispositions prescrites à la règle 36.
357
Chapitre III – Engins et dispositifs de sauvetage
Règle 20
6 Inspection hebdomadaire
Les inspections et essais suivants doivent être effectués toutes les semaines :
.1 toutes les embarcations de sauvetage, tous les radeaux de sau-
vetage et tous les canots de secours ainsi que tous les dispositifs
de mise à l’eau doivent faire l’objet d’une inspection visuelle afin
de vérifier qu’ils sont prêts à être utilisés; et
.2 les moteurs de toutes les embarcations de sauvetage et de tous les
canots de secours doivent être mis en marche et doivent fonc-
tionner pendant une durée de 3 min au moins à condition que la
température ambiante soit supérieure à la température minimale
nécessaire pour mettre le moteur en marche et le faire fonc-
tionner. Au cours de cette période, on devrait démontrer que la
boı̂te de vitesse et ses engrenages s’enclenchent de façon sa-
tisfaisante. Si, du fait de ses caractéristiques, un moteur hors-
bord installé sur un canot de secours ne pouvait pas tourner sans
que son hélice ne soit immergée pendant 3 min, il faudrait le
faire tourner pendant la période indiquée dans le manuel du
constructeur. Dans des cas particuliers, l’Administration peut
dispenser de l’application de cette prescription les navires
construits avant le 1er juillet 1986; et
.3 le système d’alarme générale en cas de situation critique doit être
mis à l’essai.
7 Inspections mensuelles
Tous les mois, les engins de sauvetage, y compris l’armement des embar-
cations de sauvetage, doivent être inspectés à l’aide de la liste de contrôle
prescrite à la règle 36.1 afin de vérifier qu’ils sont au complet et en bon état.
Un rapport d’inspection doit être consigné dans le journal de bord.
358
Partie B – Prescriptions – Navires et engins de sauvetage
Règle 20
8.3.1 La preuve est faite que, lorsqu’ils ont fait l’objet d’entretiens à des
intervalles plus longs, les dispositifs connexes neufs et d’un type nouveau de
radeaux de sauvetage sont restés conformes à la norme qui était requise lors
de la mise à l’essai.
8.3.3 Une révision doit être effectuée à des intervalles qui ne dépassent
pas 5 ans conformément aux recommandations de l’Organisation{.
*
Se reporter à la Recommandation sur les conditions d’agrément des stations d’entretien pour
radeaux de sauvetage gonflables, que l’Organisation a adoptée par la résolution A.761(18).
{
Se reporter à la Recommandation sur les conditions d’agrément des stations d’entretien pour
radeaux de sauvetage gonflables, que l’Organisation a adoptée par la résolution A.761(18).
359
Chapitre III – Engins et dispositifs de sauvetage
Règle 20
*
Se reporter à la circulaire MSC/Circ.955 sur l’Entretien des engins de sauvetage et du matériel
de radiocommunications dans le cadre du système harmonisé de visites et de délivrance des
certificats (système HSSC).
{
Se reporter aux Symboles relatifs aux engins et dispositifs de sauvetage, que l’Organisation a
adoptés par la résolution A.760(18).
360
Partie B – Prescriptions – Navires et engins de sauvetage
Règle 21
Règle 21
Embarcations et radeaux de sauvetage
et canots de secours
*
Se reporter à la Recommandation sur la mise à l’essai des engins de sauvetage, que l’Orga-
nisation a adoptée par la résolution A.689(17). Pour les engins de sauvetage installés à bord le
1er juillet 1999 ou après cette date, se reporter à la Recommandation révisée sur la mise à l’essai
des engins de sauvetage, que le Comité de la sécurité maritime de l’Organisation a adoptée par
la résolution MSC.81(70).
361
Chapitre III – Engins et dispositifs de sauvetage
Règle 21
1.4 Toutes les embarcations et tous les radeaux de sauvetage requis pour
permettre à toutes les personnes à bord d’abandonner le navire doivent
pouvoir être mis à l’eau avec leur plein chargement en personnes et en
armement dans un délai de 30 min à compter du moment où le signal
d’abandon du navire est donné.
362
Partie B – Prescriptions – Navires et engins de sauvetage
Règle 21
2 Canots de secours
2.2 Les navires à passagers d’une jauge brute inférieure à 500 doivent
porter au moins un canot de secours satisfaisant aux prescriptions de la
section 5.1 du Recueil.
363
Chapitre III – Engins et dispositifs de sauvetage
Règle 22
2.3 Une embarcation de sauvetage peut être acceptée en tant que canot de
secours si elle satisfait également aux prescriptions applicables aux canots de
secours.
Règle 22
Engins de sauvetage individuels
1 Bouées de sauvetage
1.1 Les navires à passagers doivent au moins avoir à bord le nombre de
bouées de sauvetage satisfaisant aux prescriptions de la règle 7.1 et de la
section 2.1 du Recueil qui est indiqué dans le tableau suivant :
Longueur du navire Nombre minimal de bouées
en mètres de sauvetage
Au-dessous de 60 8
60 et au-dessous de 120 12
120 et au-dessous de 180 18
180 et au-dessous de 240 24
240 et au-dessus 30
2 Brassières de sauvetage
2.1 En sus des brassières de sauvetage prescrites à la règle 7.2, tout navire à
passagers doit être pourvu de brassières de sauvetage pour au moins 5 % du
nombre total de personnes à bord. Ces brassières de sauvetage doivent être
arrimées bien en évidence sur le pont ou aux postes de rassemblement.
364
Partie B – Prescriptions – Navires et engins de sauvetage
Règle 22
2.2 Lorsque les brassières de sauvetage destinées aux passagers sont arri-
mées dans des cabines éloignées des chemins qui permettent d’accéder di-
rectement des locaux de réunion aux postes de rassemblement, les brassières
de sauvetage supplémentaires exigées à l’intention de ces passagers aux
termes de la règle 7.2.2 doivent être arrimées soit dans les locaux de réunion
ou aux postes de rassemblement, soit sur le chemin menant directement des
uns aux autres. Les brassières de sauvetage doivent être arrimées de façon à
pouvoir être distribuées et endossées sans que cela ne gêne la marche or-
donnée vers les postes de rassemblement et les postes d’embarquement dans
les embarcations et radeaux de sauvetage.
*
Se référer aux Directives pour l’évaluation de la protection thermique (circulaire MSC/
Circ.1046).
365
Chapitre III – Engins et dispositifs de sauvetage
Règle 23
Règle 23
Dispositions relatives à l’embarquement
dans les embarcations et radeaux de sauvetage
et dans les canots de secours
1 À bord des navires à passagers, les dispositions relatives à l’embar-
quement dans les embarcations et radeaux de sauvetage doivent être telles
que :
.1 toutes les embarcations de sauvetage puissent recevoir leur
chargement en personnes et être mises à l’eau directement de-
puis le poste d’arrimage seulement ou depuis un pont d’em-
barquement seulement; et
.2 les radeaux de sauvetage sous bossoirs puissent recevoir leur
chargement en personnes et être mis à l’eau depuis un
emplacement immédiatement adjacent au poste d’arrimage ou
depuis l’emplacement où le radeau de sauvetage est transféré
avant sa mise à l’eau conformément aux prescriptions de la
règle 13.5.
2 Les dispositions relatives aux canots de secours doivent être telles que
le canot puisse recevoir son chargement en personnes et être mis à l’eau
directement depuis le poste d’arrimage lorsque le nombre de personnes
désignées pour former son équipage se trouve à son bord. Nonobstant les
prescriptions du paragraphe 1.1, lorsque le canot est également une em-
barcation de sauvetage et que les autres embarcations de sauvetage reçoivent
leur chargement en personnes et sont mises à l’eau depuis un pont d’em-
barquement, les dispositions doivent être telles que le canot de secours
puisse également recevoir son chargement en personnes et être mis à l’eau
depuis le pont d’embarquement.
Règle 24
Arrimage des embarcations et radeaux de sauvetage
La hauteur d’arrimage d’une embarcation ou d’un radeau de sauvetage à
bord d’un navire à passagers doit tenir compte des prescriptions de la rè-
gle 13.1.2, des dispositions de la règle II-2/13 concernant les moyens
d’évacuation, des dimensions du navire et des conditions météorologiques
que le navire risque de rencontrer dans la zone où il doit être exploité. Dans
le cas d’une embarcation ou d’un radeau de sauvetage sous bossoirs, la tête
de bossoir, lorsque l’embarcation ou le radeau de sauvetage est en position
366
Partie B – Prescriptions – Navires et engins de sauvetage
Règle 26
Règle 25
Postes de rassemblement
Tout navire à passagers doit non seulement satisfaire aux prescriptions de la
règle 11 mais avoir des postes de rassemblement des passagers qui doivent :
.1 se trouver à proximité des postes d’embarquement et permettre
aux passagers d’accéder facilement à ces postes, à moins d’être au
même endroit; et
.2 comporter suffisamment d’espace pour permettre le rassem-
blement des passagers et la transmission des consignes, à raison
d’au moins 0,35 m2 par passager.
Règle 26
Prescriptions supplémentaires
applicables aux navires rouliers à passagers
1 La présente règle s’applique à tous les navires rouliers à passagers. Les
navires rouliers à passagers construits :
.1 le 1er juillet 1998 ou après cette date doivent satisfaire aux pres-
criptions des paragraphes 2.3, 2.4, 3.1, 3.2, 3.3, 4 et 5;
.2 le 1er juillet 1986 ou après cette date et avant le 1er juillet 1998
doivent satisfaire aux prescriptions du paragraphe 5 au plus tard à
la date de la première visite périodique effectuée après le
1er juillet 1998 et aux prescriptions des paragraphes 2.3, 2.4, 3
et 4 au plus tard à la date de la première visite périodique ef-
fectuée après le 1er juillet 2000;
.3 avant le 1er juillet 1986 doivent satisfaire aux prescriptions du
paragraphe 5 au plus tard à la date de la première visite pério-
dique effectuée après le 1er juillet 1998 et aux prescriptions des
paragraphes 2.1, 2.2, 2.3, 2.4, 3 et 4 au plus tard à la date de la
première visite périodique effectuée après le 1er juillet 2000; et
4 avant le 1er juillet 2004 doivent satisfaire aux prescriptions du
paragraphe 2.5 au plus tard à la date de la première visite ou après
cette date.
2 Radeaux de sauvetage
2.1 Les radeaux de sauvetage des navires rouliers à passagers doivent être
desservis par des dispositifs d’évacuation en mer conformes aux prescriptions
367
Chapitre III – Engins et dispositifs de sauvetage
Règle 26
2.2 Tous les radeaux de sauvetage des navires rouliers à passagers doivent
être munis de dispositifs d’arrimage leur permettant de surnager librement,
qui satisfont aux prescriptions de la règle 13.4.
2.3 Tous les radeaux de sauvetage des navires rouliers à passagers doivent
être munis d’une rampe d’accès satisfaisant aux prescriptions du paragra-
phe 4.2.4.1 ou du paragraphe 4.3.4.1 du Recueil, selon le cas.
2.4 Tous les radeaux de sauvetage des navires rouliers à passagers doivent
être soit des radeaux du type à redressement automatique soit des radeaux
réversibles munis d’une tente qui sont stables sur houle et peuvent être
exploités en toute sécurité quel que soit le côté sur lequel ils flottent. À titre
de variante, le navire doit avoir à son bord, en plus de son chargement
normal de radeaux, des radeaux de sauvetage à redressement automatique
ou des radeaux de sauvetage réversibles munis d’une tente, ayant une ca-
pacité totale suffisante pour recevoir au moins 50 % des personnes que ne
peuvent recevoir les embarcations de sauvetage. Cette capacité sup-
plémentaire à bord de radeaux de sauvetage doit être déterminée sur la base
de la différence entre le nombre total de personnes à bord et le nombre de
personnes que peuvent recevoir les embarcations de sauvetage. Tous les
radeaux de sauvetage en question doivent être approuvés par l’Adminis-
tration, compte tenu des recommandations adoptées par l’Organisation*.
2.5 Les radeaux de sauvetage à bord des navires rouliers à passagers doi-
vent être équipés d’un répondeur radar{, à raison d’un répondeur pour
quatre radeaux. Le répondeur doit être monté à l’intérieur du radeau de
sauvetage de manière à ce que son antenne se trouve à plus d’un mètre au-
dessus du niveau de la mer lorsque le radeau est déployé, sauf lorsqu’il s’agit
de radeaux de sauvetage réversibles munis d’une tente, auquel cas le ré-
pondeur doit être disposé de manière à ce que les survivants puissent y
accéder et le monter facilement. Chaque répondeur doit être disposé de
manière à pouvoir être monté manuellement lorsque le radeau de sauvetage
est déployé. Il doit être clairement indiqué sur les enveloppes des radeaux de
sauvetage que ceux-ci sont équipés de répondeurs.
*
Se reporter à la circulaire MSC/Circ.809 sur la Recommandation relative aux radeaux de
sauvetage réversibles munis d’une tente, aux radeaux à redressement automatique et aux canots
de secours rapides, y compris la mise à l’essai, à bord des navires rouliers à passagers.
{
Se reporter aux Normes de fonctionnement des répondeurs radar pour embarcations et
radeaux de sauvetage destinés à être utilisés lors des opérations de recherche et de sauvetage, qui
ont été adoptées par l’Organisation par la résolution A.802(19).
368
Partie B – Prescriptions – Navires et engins de sauvetage
Règle 26
3.1 Au moins un des canots de secours prévus à bord des navires rouliers à
passagers doit être un canot de secours rapide approuvé par l’Administration
compte tenu des recommandations adoptées par l’Organisation*.
3.2 Chaque canot de secours rapide doit être desservi par un engin de
mise à l’eau approprié approuvé par l’Administration. Lorsqu’elle approuve
de tels engins, l’Administration doit tenir compte du fait que les canots de
secours rapides doivent pouvoir être mis à l’eau et récupérés même dans des
conditions météorologiques très défavorables et elle doit aussi tenir compte
des recommandations adoptées par l’Organisation*.
3.3 Deux équipages au moins par canot de secours rapide doivent être
formés et s’exercer régulièrement, compte tenu du Code de formation des
gens de mer, de délivrance des brevets et de veille (Code STCW) et des
recommandations adoptées par l’Organisation{, notamment en ce qui
concerne tous les aspects du sauvetage, de la manutention, de la manoeuvre,
de l’exploitation de ces canots dans diverses conditions et de leur re-
dressement après chavirement.
*
Se reporter à la circulaire MSC/Circ.809 sur la Recommandation relative aux radeaux de
sauvetage réversibles munis d’une tente, aux radeaux à redressement automatique et aux canots
de secours rapides, y compris la mise à l’essai, à bord des navires rouliers à passagers.
{
Se reporter aux Recommandations relatives à la formation des équipages des canots de secours
rapides, que l’Organisation a adoptées par la résolution A.771(18) et à la section A-VI/2, ta-
bleau A-VI/2-2 intitulé «Norme de compétence minimale spécifiée en matière d’exploitation
des canots de secours rapides» du Code STCW.
369
Chapitre III – Engins et dispositifs de sauvetage
Règle 27
4 Moyens de secours*
4.1 Chaque navire roulier à passagers doit être muni de moyens efficaces
permettant de récupérer rapidement les survivants se trouvant dans l’eau et
de transférer des survivants à bord du navire à partir d’unités de sauvetage ou
d’embarcations ou de radeaux de sauvetage.
4.2 Les moyens permettant de transférer les survivants à bord du navire
peuvent faire partie soit d’un dispositif d’évacuation en mer, soit d’un dis-
positif prévu pour le sauvetage.
4.3 Lorsque la glissière du dispositif d’évacuation en mer est destinée à
servir de moyen de transfert des survivants jusqu’au pont du navire, elle doit
être munie de lignes à main ou d’échelles pour aider les personnes à re-
monter.
5 Brassières de sauvetage
5.1 Nonobstant les prescriptions des règles 7.2 et 22.2, un nombre suf-
fisant de brassières de sauvetage doit être entreposé à proximité des postes de
rassemblement afin que les passagers ne soient pas obligés de retourner dans
leur cabine pour y prendre leur brassière de sauvetage.
5.2 À bord des navires rouliers à passagers, toutes les brassières de sau-
vetage doivent être munies d’un appareil lumineux satisfaisant aux pres-
criptions du paragraphe 2.2.3 du Recueil.
Règle 27
Renseignements concernant les passagers
1 Toutes les personnes à bord de tous les navires à passagers doivent être
comptées avant le départ.
2 Les renseignements concernant les personnes qui ont fait savoir
qu’elles auraient besoin de soins ou d’une assistance particulières dans des
situations d’urgence doivent être consignés et communiqués au capitaine
avant le départ.
3 En outre, le 1er janvier 1999 au plus tard, le nom et le sexe de toutes
les personnes à bord, accompagnés d’une indication permettant de
déterminer s’il s’agit d’adultes, d’enfants ou de nourrissons, doivent être
consignés aux fins de la recherche et du sauvetage.
4 Les renseignements visés aux paragraphes 1, 2 et 3 ci-dessus doivent
être conservés à terre et être mis rapidement à la disposition des services de
recherche et de sauvetage lorsque cela est nécessaire.
*
Se reporter à la circulaire MSC/Circ.810 intitulée «Recommandation sur les moyens de
récupération à bord des navires rouliers à passagers».
370
Partie B – Prescriptions – Navires et engins de sauvetage
Règle 29
Règle 28
Aires d’atterrissage et d’évacuation par hélicoptère
1 Tous les navires rouliers à passagers doivent disposer d’une aire
d’évacuation par hélicoptère approuvée par l’Administration compte tenu
des recommandations adoptées par l’Organisation*.
2 Les navires rouliers{ à passagers d’une longueur égale ou supérieure
à 130 m construits le 1er juillet 1999 ou après cette date doivent être
pourvus d’une aire d’atterrissage pour hélicoptère approuvée par l’Admi-
nistration compte tenu des recommandations adoptées par l’Organisation{.
Règle 29
Système d’aide à la décision
destiné aux capitaines des navires à passagers
1 La présente règle s’applique à tous les navires à passagers. Les navires à
passagers construits avant le 1er juillet 1997 doivent satisfaire aux pres-
criptions de la présente règle au plus tard à la date de la première visite
périodique effectuée après le 1er juillet 1999.
2 À bord de tous les navires à passagers, un système d’aide à la décision pour
la gestion des situations critiques doit être prévu à la passerelle de navigation.
3 Le système doit, au minimum, consister en un ou plusieurs plans
d’urgence imprimés}. Le ou les plans d’urgence doivent mentionner toutes
les situations critiques susceptibles de se produire, y compris mais sans
toutefois s’y limiter, les principaux groupes de situations critiques ci-après :
.1 incendie;
.2 avarie du navire;
.3 pollution;
.4 actes illicites menaçant la sécurité du navire et la sécurité de ses
passagers et de son équipage;
*
Se reporter au Manuel international de recherche et de sauvetage aéronautiques et maritimes
(Manuel IAMSAR).
{
Se reporter à la circulaire MSC/Circ.907 sur l’application de la règle II/28.2 de la Conven-
tion SOLAS concernant les aires d’atterrissage pour hélicoptères à bord des navires à passagers
non rouliers.
{
Se reporter à la circulaire MSC/Circ.895 intitulée «Recommandation sur les aires d’atter-
rissage pour hélicoptères à bord des navires rouliers à passagers».
}
Se reporter aux Directives relatives à la structure d’un système intégré de planification des
situations d’urgence à bord, que l’Organisation a adoptées par la résolution A.852(20).
371
Chapitre III – Engins et dispositifs de sauvetage
Règle 30
.5 accidents du personnel;
.6 accidents liés à la cargaison; et
.7 assistance d’urgence à d’autres navires.
4 Les procédures d’urgence énoncées dans le ou les plans d’urgence
doivent fournir aux capitaines une aide à la décision dans toutes les combi-
naisons possibles de situations critiques.
5 Le ou les plans d’urgence doivent avoir une structure uniforme et être
faciles à utiliser. Lorsque cela est applicable, l’état de chargement effectif
calculé pour assurer la stabilité du navire à passagers pendant le voyage doit
être indiqué aux fins de la maı̂trise des avaries.
6 En plus du ou des plans d’urgence imprimés, l’Administration peut
accepter l’utilisation, à la passerelle de navigation, d’un système informatisé
d’aide à la décision qui fournisse toutes les informations contenues dans le
ou les plans, procédures, listes de contrôle d’urgence, etc., et qui puisse
présenter une liste des mesures recommandées à exécuter dans les situations
critiques susceptibles de se produire.
Règle 30
Exercices
1 La présente règle s’applique à tous les navires à passagers.
2 À bord des navires à passagers, un exercice d’abandon du navire et un
exercice d’incendie doivent avoir lieu toutes les semaines. Il n’est pas
nécessaire que tous les membres de l’équipage participent à chaque exercice
mais chaque membre de l’équipage doit participer à un exercice d’abandon du
navire et à un exercice d’incendie par mois, comme l’exige la règle 19.3.2. Les
passagers doivent être vivement encouragés à assister à ces exercices.
372
Partie B – Prescriptions – Navires et engins de sauvetage
Règle 31
373
Chapitre III – Engins et dispositifs de sauvetage
Règle 31
*
Se reporter aux produits pour lesquels une protection respiratoire pour l’évacuation d’urgence
est prescrite au chapitre 17 du Recueil international de règles relatives à la construction et à
l’équipement des navires transportant des produits chimiques en vrac (Recueil IBC), que le
Comité de la sécurité maritime a adopté par la résolution MSC.4(48), telle que modifiée, et au
chapitre 19 du Recueil international de règles relatives à la construction et à l’équipement des
navires transportant des gaz liquéfiés en vrac (Recueil IGC), que le Comité de la sécurité
maritime a adopté par la résolution MSC.5(48), telle que modifiée.
374
Partie B – Prescriptions – Navires et engins de sauvetage
Règle 32
2 Canots de secours
Les navires de charge doivent porter au moins un canot de secours sa-
tisfaisant aux prescriptions de la section 5.1 du Recueil. Une embarcation
de sauvetage peut être acceptée en tant que canot de secours si elle satisfait
également aux prescriptions applicables aux canots de secours.
3 En plus de leurs embarcations de sauvetage, les navires de charge
construits avant le 1er juillet 1986 doivent porter :
.1 un ou plusieurs radeaux de sauvetage pouvant être mis à l’eau de
l’un ou l’autre bord du navire et d’une capacité globale suffisante
pour recevoir toutes les personnes à bord. Ce ou ces radeaux
doivent être pourvus d’une saisine ou d’un moyen équivalent
d’assujettissement qui les libère automatiquement en cas de
naufrage; et
.2 quand la distance horizontale mesurée entre l’extrémité de
l’avant ou de l’arrière du navire et l’extrémité la plus proche de
l’embarcation ou du radeau de sauvetage le plus rapproché est
supérieure à 100 m, en plus des radeaux de sauvetage prescrits
au paragraphe 3.1, un radeau de sauvetage arrimé aussi près de
l’avant ou de l’arrière que cela est raisonnablement possible ou
un radeau de sauvetage arrimé aussi près de l’avant et un autre
arrimé aussi près de l’arrière que cela est raisonnablement pos-
sible. Nonobstant les prescriptions du paragraphe 3.1, ce ou ces
radeaux de sauvetage peuvent être solidement arrimés de ma-
nière à permettre un largage manuel.
Règle 32
Engins de sauvetage individuels
1 Bouées de sauvetage
1.1 Les navires de charge doivent au moins avoir à bord le nombre de
bouées de sauvetage satisfaisant aux prescriptions de la règle 7.1 et de la
section 2.1 du Recueil qui est indiqué dans le tableau suivant :
Longueur du navire Nombre minimal de bouées
en mètres de sauvetage
Au-dessous de 100 8
100 et au-dessous de 150 10
150 et au-dessous de 200 12
200 et au-dessus 14
375
Chapitre III – Engins et dispositifs de sauvetage
Règle 32
2.2 À bord des navires de charge, chaque brassière de sauvetage doit être
munie d’un appareil lumineux satisfaisant aux prescriptions du paragra-
phe 2.2.3 du Recueil.
2.3 Les appareils lumineux posés sur des brassières de sauvetage à bord de
navires de charge avant le 1er juillet 1998 et ne satisfaisant pas pleinement
au paragraphe 2.2.3 du Recueil peuvent être acceptés par l’Administration
jusqu’à ce qu’ils soient normalement remplacés ou jusqu’à la première visite
périodique effectuée après le 1er juillet 2001, si cette date est plus rappro-
chée.
3 Combinaisons d’immersion
et moyens de protection thermique
3.2 À bord des navires de charge, il faut prévoir, pour chaque embarcation
de sauvetage transportée, au moins trois combinaisons d’immersion satis-
faisant aux prescriptions de la section 2.3 du Recueil ou, si l’Administration
le juge nécessaire et possible dans la pratique, une combinaison d’immersion
satisfaisant aux prescriptions de la section 2.3 du Recueil pour chaque
personne à bord du navire; toutefois, en plus des moyens de protection
thermique prescrits aux paragraphes 4.1.5.1.24, 4.4.8.31 et 5.1.2.2.13 du
Recueil, il faut prévoir à bord des moyens de protection thermique satis-
faisant aux prescriptions de la section 2.5 du Recueil pour les personnes qui
ne disposent pas de combinaisons d’immersion. Il n’est pas nécessaire
d’exiger ces combinaisons d’immersion et ces moyens de protection si le
navire :
.1 porte sur chaque bord des embarcations de sauvetage complè-
tement fermées d’une capacité globale suffisante pour recevoir
toutes les personnes à bord; ou
.2 porte des embarcations de sauvetage complètement fermées
pouvant être mises à l’eau en chute libre à l’arrière du navire,
ayant une capacité globale suffisante pour recevoir toutes les
376
Partie B – Prescriptions – Navires et engins de sauvetage
Règle 33
Règle 33
Dispositions relatives à l’embarquement
dans les embarcations et les radeaux de sauvetage
et à leur mise à l’eau
1 À bord des navires de charge, les dispositions relatives à l’embarque-
ment dans les embarcations et radeaux de sauvetage doivent être telles que
les embarcations de sauvetage puissent recevoir leur chargement en per-
sonnes et être mises à l’eau directement depuis le poste d’arrimage et que les
radeaux de sauvetage sous bossoirs puissent recevoir leur chargement en
personnes et être mis à l’eau depuis un emplacement immédiatement ad-
jacent au poste d’arrimage ou depuis l’emplacement où le radeau de sau-
vetage est transféré avant sa mise à l’eau conformément aux prescriptions de
la règle 13.5.
*
Se référer aux Directives pour l’évaluation de la protection thermique (circulaire MSC/
Circ.1046).
377
Chapitre III – Engins et dispositifs de sauvetage
Règle 34
SECTION V – DIVERS
Règle 35
Manuel de formation et aides à la formation à bord
1 La présente règle s’applique à tous les navires.
2 Un manuel de formation satisfaisant aux prescriptions du paragraphe 3
doit se trouver dans chaque salle à manger et salle de loisir de l’équipage ou
dans chacune des cabines de l’équipage.
3 Le manuel de formation, qui peut comporter plusieurs volumes, doit
contenir des instructions et des renseignements, rédigés en des termes
simples et illustrés dans toute la mesure du possible, sur les engins de
sauvetage se trouvant à bord du navire et sur les meilleures méthodes de
survie. Tout renseignement ainsi prescrit peut être fourni grâce à un ma-
tériel audio-visuel utilisé à la place du manuel. Le manuel doit contenir des
renseignements détaillés sur les points suivants :
.1 manière d’endosser les brassières de sauvetage, les combinaisons
d’immersion et les combinaisons de protection contre les élé-
ments, selon le cas;
.2 rassemblement aux postes assignés;
.3 embarquement dans les embarcations et radeaux de sauvetage et
les canots de secours, mise à l’eau et dégagement du bord du
navire, y compris, le cas échéant, utilisation des dispositifs d’éva-
cuation en mer;
.4 méthode de mise à l’eau depuis l’intérieur de l’embarcation ou
du radeau de sauvetage;
.5 dégagement des dispositifs de mise à l’eau;
.6 modes d’emploi et utilisation des dispositifs de protection dans
les zones de mise à l’eau, le cas échéant;
378
Partie B – Prescriptions – Navires et engins de sauvetage
Règle 36
Règle 36
Consignes pour l’entretien à bord
Les consignes pour l’entretien des engins de sauvetage à bord doivent être
faciles à comprendre, comporter des illustrations chaque fois que cela est
possible et comprendre, selon le cas, les renseignements suivants pour
chaque type d’engin :
.1 une liste de contrôle à utiliser pour les inspections prescrites à la
règle 20.7;
.2 des instructions relatives à l’entretien et aux réparations;
.3 un programme d’entretien périodique;
.4 un diagramme des points de graissage et l’indication des lu-
brifiants recommandés;
.5 une liste des pièces susceptibles d’être remplacées;
.6 une liste des provenances de pièces de rechange; et
.7 un registre des données relatives aux inspections et à l’entretien.
379
Chapitre III – Engins et dispositifs de sauvetage
Règle 37
Règle 37
Rôle d’appel et consignes en cas de situation critique
1 Le rôle d’appel doit fournir des précisions concernant le signal
d’alarme générale en cas de situation critique et le dispositif de communi-
cation avec le public prescrits à la section 7.2 du Recueil ainsi que les
mesures que l’équipage et les passagers doivent prendre lorsque cette alarme
est déclenchée. Le rôle d’appel doit également préciser de quelle façon
l’ordre d’abandonner le navire sera donné.
2 Tout navire à passagers doit avoir des dispositifs en place pour localiser
et secourir les passagers prisonniers dans leur cabine.
3 Le rôle d’appel doit indiquer les fonctions assignées aux différents
membres de l’équipage en ce qui concerne notamment :
.1 la fermeture des portes étanches à l’eau, des portes d’incendie,
des sectionnements, des dalots, des hublots, des claires-voies,
des sabords et autres ouvertures analogues à bord du navire;
.2 l’armement des embarcations, radeaux et autres engins de sau-
vetage;
.3 la préparation et la mise à l’eau des embarcations et radeaux de
sauvetage;
.4 la préparation générale des autres engins de sauvetage;
.5 le rassemblement des passagers;
.6 l’emploi du matériel de radiocommunications;
.7 les effectifs des équipes d’incendie chargées de lutter contre les
incendies; et
.8 les tâches spéciales concernant l’utilisation du matériel et des
installations de lutte contre l’incendie.
4 Le rôle d’appel doit indiquer quels sont les officiers auxquels incombe
la responsabilité de veiller à ce que les engins de sauvetage et dispositifs de
lutte contre l’incendie soient maintenus en bon état de fonctionnement et
puissent être employés immédiatement.
5 Le rôle d’appel doit prévoir des remplaçants pour les personnes oc-
cupant des postes clés qui peuvent être frappées d’incapacité, étant entendu
que des situations différentes peuvent exiger des mesures différentes.
6 Le rôle d’appel doit indiquer les tâches assignées aux membres de
l’équipage à l’égard des passagers en cas de situation critique. Les membres
de l’équipage doivent notamment :
.1 avertir les passagers;
.2 vérifier qu’ils portent des vêtements appropriés et qu’ils ont
endossé leurs brassières de sauvetage correctement;
380
Partie B – Prescriptions – Navires et engins de sauvetage
Règle 37
381
CHAPITRE IV
Radiocommunications
Page
Partie A – Généralités
1 Application. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 385
2 Termes et définitions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 385
3 Exemptions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 387
4 Fonctions à assurer . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 388
383
Partie A – Généralités
Règle 2
Partie A
Généralités
Règle 1
Application
1 Sauf disposition expresse contraire, le présent chapitre s’applique à
tous les navires visés par les présentes règles et aux navires de charge d’une
jauge brute égale ou supérieure à 300.
2 Le présent chapitre ne s’applique pas aux navires soumis par ailleurs
aux dispositions des présentes règles lorsque ces navires naviguent dans les
eaux des Grands Lacs de l’Amérique du Nord et les eaux qui les relient entre
eux ou en sont tributaires, limitées à l’Est par la porte aval de l’écluse Saint-
Lambert à Montréal, dans la province de Québec (Canada)*.
3 Aucune disposition du présent chapitre ne peut empêcher un navire,
une embarcation ou un radeau de sauvetage ou une personne en détresse
d’utiliser tous les moyens disponibles pour attirer l’attention, signaler sa po-
sition et obtenir du secours.
Règle 2
Termes et définitions
1 Pour l’application du présent chapitre, les expressions suivantes ont les
significations ci-dessous :
.1 Communications de passerelle à passerelle désigne les communi-
cations ayant trait à la sécurité échangées entre navires depuis les
postes de navigation habituels des navires.
.2 Veille permanente signifie que la veille radioélectrique en ques-
tion ne doit pas être interrompue si ce n’est durant les brefs laps
de temps pendant lesquels la capacité de réception du navire est
gênée ou empêchée par les communications que ce navire ef-
fectue ou pendant lesquels les installations font l’objet d’un
entretien ou de vérifications périodiques.
.3 Appel sélectif numérique (ASN) désigne une technique qui repose
sur l’utilisation de codes numériques et dont l’application per-
met à une station radioélectrique d’entrer en contact avec une
*
Ces navires sont soumis, pour les besoins de la sécurité, à des prescriptions spéciales concer-
nant la radioélectricité qui figurent dans l’accord pertinent entre le Canada et les États-Unis
d’Amérique.
385
Chapitre IV – Radiocommunications
Règle 2
*
En application de l’article 1 de la Constitution de l’Union internationale des télé-
communications (Genève, 1992), le nom du Comité est devenu «Secteur des radio-
communications de l’UIT» (UIT-R).
{
En vertu des amendements à la Convention et à l’Accord d’exploitation que l’Assemblée a
adoptés à sa dixième session (extraordinaire) (5-9 décembre 1994), le nom de l’Organisation est
devenu «Organisation internationale de télécommunications mobiles par satellites» (Inmarsat).
{
Se reporter au Manuel NAVTEX approuvé par l’Organisation (publication IMO-952F).
386
Partie A – Généralités
Règle 3
Règle 3
Exemptions
1 Les Gouvernements contractants estiment qu’il est particulièrement
souhaitable de ne pas s’écarter des prescriptions du présent chapitre; néan-
moins, l’Administration peut accorder à titre individuel, à certains navires,
des exemptions partielles ou conditionnelles aux prescriptions des règles 7
à 11, à condition :
.1 que ces navires puissent assurer les fonctions énumérées à la
règle 4; et
*
Se reporter à la résolution A.801(19) relative aux services radioélectriques à assurer dans le
cadre du système mondial de détresse et de sécurité en mer (SMDSM).
387
Chapitre IV – Radiocommunications
Règle 4
Règle 4
Fonctions à assurer*
1 Tout navire à la mer doit pouvoir :
.1 sous réserve des dispositions des règles 8.1.1 et 10.1.4.3, émettre
des alertes de détresse dans le sens navire-côtière par au moins
deux moyens distincts et indépendants, utilisant chacun un
service de radiocommunications différent;
.2 recevoir des alertes de détresse dans le sens côtière-navire;
.3 émettre et recevoir des alertes de détresse dans le sens navire-
navire;
.4 émettre et recevoir des communications ayant trait à la
coordination des opérations de recherche et de sauvetage;
.5 émettre et recevoir des communications sur place;
.6 émettre et, conformément aux prescriptions de la règle V/
19.2.3.2, recevoir des signaux destinés au repérage{;
.7 émettre et recevoir{ des renseignements sur la sécurité maritime;
*
Les navires assurant des fonctions du SMDSM devraient se conformer aux Directives à suivre
pour éviter les fausses alertes de détresse, que l’Organisation a adoptées par la résolution A.814(19).
{
Se reporter à la résolution A.614(15) relative à la présence à bord de radars fonctionnant dans
la bande comprise entre 9 300 et 9 500 MHz.
{
Les navires peuvent avoir besoin de recevoir certains renseignements sur la sécurité maritime
lorsqu’ils sont au port.
388
Partie A – Généralités
Règle 4
389
Chapitre IV – Radiocommunications
Règle 5
Partie B
Engagement des Gouvernements contractants*
Règle 5
Services de radiocommunications à assurer
1 Chaque Gouvernement contractant s’engage à fournir, s’il estime que
cela est possible et nécessaire, soit séparément, soit en coopération avec
d’autres Gouvernements contractants, des installations à terre satisfaisantes
afin d’assurer, en tenant dûment compte des recommandations de l’Orga-
nisation{, les services radioélectriques spatiaux et terrestres suivants :
.1 un service de radiocommunications qui repose sur l’utilisation
de satellites géostationnaires, dans le cadre du service mobile
maritime par satellite;
.2 un service de radiocommunications qui repose sur l’utilisation
de satellites sur orbite polaire, dans le cadre du service mobile
par satellite;
.3 le service mobile maritime dans les bandes comprises entre
156 MHz et 174 MHz;
.4 le service mobile maritime dans les bandes comprises entre
4 000 kHz et 27 500 kHz; et
.5 le service mobile maritime dans les bandes comprises entre
415 kHz et 535 kHz{ et entre 1 605 kHz et 4 000 kHz.
2 Chaque Gouvernement contractant s’engage à communiquer à l’Or-
ganisation des renseignements pertinents sur les installations à terre du
service mobile maritime, du service mobile par satellite et du service mobile
maritime par satellite, qui ont été mises en place pour couvrir les zones
océaniques qu’il a désignées au large de ses côtes}.
*
1 Chaque Gouvernement contractant n’est pas tenu de fournir tous les services de radio-
communications.
2 Il faudrait spécifier que les installations à terre doivent couvrir les diverses zones océa-
niques.
{
Se reporter à la résolution A.801(19) relative aux services radioélectriques à assurer dans le
cadre du système mondial de détresse et de sécurité en mer (SMDSM).
{
Se reporter à la résolution A.617(15) relative à la mise en oeuvre du système NAVTEX en
tant qu’élément du service mondial d’avertissements de navigation.
}
Le plan-cadre des installations à terre du SMDSM fondé sur les renseignements fournis par les
Gouvernements contractants est diffusé à tous les intéressés au moyen de circulaires GMDSS.
390
Partie B – Engagement des Gouvernements contractants
Règle 5-1
Règle 5-1
Identités du système mondial de détresse
et de sécurité en mer
1 La présente règle s’applique à tous les navires pour tous les voyages.
2 Chaque Gouvernement contractant s’engage à veiller à ce que des
dispositions satisfaisantes soient prises pour que les identités du système
mondial de détresse et de sécurité en mer (SMDSM) soient répertoriées et
pour que les renseignements concernant ces identités soient mis à la dis-
position des centres de coordination de sauvetage 24 h sur 24. Lorsqu’il y a
lieu, les organisations internationales qui tiennent un registre de ces identités
doivent être avisées par le Gouvernement contractant de celles qui ont été
attribuées.
391
Chapitre IV – Radiocommunications
Règle 6
Partie C
Prescriptions applicables aux navires
Règle 6
Installations radioélectriques
1 Tout navire doit être pourvu d’installations radioélectriques capables
de satisfaire, pendant toute la durée du voyage prévu, aux prescriptions de la
règle 4 sur les fonctions à assurer et, à moins qu’il n’en soit exempté par la
règle 3, aux prescriptions de la règle 7 et, selon la ou les zones océaniques
qu’il traversera au cours de ce voyage, aux prescriptions des règles 8, 9, 10
ou 11.
2 Toute installation radioélectrique :
.1 doit être située de telle manière qu’aucun brouillage nuisible
d’origine mécanique, électrique ou autre ne nuise à son bon
fonctionnement et de façon à assurer sa compatibilité électro-
magnétique avec les autres équipements et systèmes et à éviter
toute interaction nuisible de ces matériels;
.2 doit être située de manière à bénéficier de la plus grande sécurité
et de la plus grande disponibilité opérationnelle possibles;
.3 doit être protégée des effets nuisibles de l’eau, des températures
extrêmes et autres conditions ambiantes défavorables;
.4 doit être munie d’un éclairage électrique fiable et installé en
permanence, qui soit indépendant des sources d’énergie élec-
trique principale et de secours et qui permette d’éclairer de
manière satisfaisante les commandes radioélectriques nécessaires
à l’exploitation de l’installation radioélectrique; et
.5 doit comporter bien en évidence une inscription de l’indicatif
d’appel, de l’identité de la station du navire et des autres codes qui
peuvent servir à l’exploitation de l’installation radioélectrique.
3 La commande des voies radiotéléphoniques en ondes métriques re-
quises pour la sécurité de la navigation doit être immédiatement accessible
sur la passerelle de navigation près du poste d’où le navire est habituellement
gouverné; au besoin, il devrait être possible d’établir des liaisons radiotélé-
phoniques depuis les ailerons de la passerelle de navigation. Il peut être
satisfait à cette dernière disposition en utilisant du matériel à ondes mé-
triques portatif.
392
Partie C – Prescriptions applicables aux navires
Règle 7
Règle 7
Matériel radioélectrique – Dispositions générales
1 Tout navire doit être pourvu :
.1 d’une installation radioélectrique à ondes métriques permettant
d’émettre et de recevoir :
.1.1 par ASN sur la fréquence 156,525 MHz (voie 70). Il doit être
possible de déclencher sur la voie 70 l’émission d’alertes de
détresse depuis le poste de navigation habituel du navire*; et
.1.2 en radiotéléphonie sur les fréquences 156,300 MHz (voie 6),
156,650 MHz (voie 13) et 156,800 MHz (voie 16);
.2 d’une installation radioélectrique permettant de maintenir une
veille permanente par ASN sur la voie 70 en ondes métriques,
qui peut être distincte de celle prescrite au paragraphe .1.1 ou y
être incorporée*;
*
Certains navires peuvent être exemptés de l’application de cette prescription (voir la règle 9.4).
393
Chapitre IV – Radiocommunications
Règle 7
*
Se reporter à la résolution A.701(17) relative à la présence à bord de récepteurs d’appels de
groupe améliorés SafetyNET d’Inmarsat dans le cadre du SMDSM.
{
Se reporter à la Recommandation relative à la diffusion de renseignements sur la sécurité
maritime, que l’Organisation a adoptée par la résolution A.705(17).
{
Se reporter à la résolution A.616(15) relative au radioralliement dans le cadre de la recherche
et du sauvetage.
}
Sous réserve que des installations appropriées de réception et de traitement à terre soient
disponibles pour chaque région océanique couverte par les satellites d’Inmarsat.
394
Partie C – Prescriptions applicables aux navires
Règle 8
Règle 8
Matériel radioélectrique – Zone océanique A1
1 Outre qu’il doit satisfaire aux prescriptions de la règle 7, tout navire
qui effectue des voyages exclusivement dans la zone océanique A1 doit être
pourvu d’une installation radioélectrique qui puisse déclencher l’émission
d’alertes de détresse, dans le sens navire-côtière, depuis le poste de navi-
gation habituel du navire, et qui fonctionne :
.1 soit sur ondes métriques par ASN; il peut être satisfait à cette
prescription en utilisant la RLS prescrite au paragraphe 3, la-
quelle peut être soit installée à proximité du poste de navigation
habituel du navire, soit déclenchée à distance depuis ce poste;
.2 soit sur 406 MHz dans le cadre du service par satellites sur orbite
polaire; il peut être satisfait à cette prescription en utilisant
la RLS par satellite prescrite à la règle 7.1.6, laquelle peut être
soit installée à proximité du poste de navigation habituel du
navire, soit déclenchée à distance depuis ce poste;
.3 soit sur ondes hectométriques par ASN, si le navire effectue des
voyages à l’intérieur de la zone de couverture des stations cô-
tières équipées de matériel ASN travaillant sur ondes hecto-
métriques;
.4 soit sur ondes décamétriques par ASN;
.5 soit dans le cadre du service par satellites géostationnaires d’In-
marsat; il peut être satisfait à cette prescription en utilisant :
.5.1 une station terrienne de navire Inmarsat*; ou
.5.2 la RLS par satellite prescrite à la règle 7.1.6, laquelle peut être
soit installée à proximité du poste de navigation habituel du
navire, soit déclenchée à distance depuis ce poste.
*
Il peut être satisfait à cette prescription en utilisant les stations terriennes de navire Inmarsat
permettant d’assurer des communications bidirectionnelles, telles que les stations Inmarsat-A,
Inmarsat-B et Fleet-77 (résolutions A.808(19) et MSC.130(75)) ou Inmarsat-C (résolu-
tion A.807(19), telle que modifiée). Sauf disposition contraire, la présente note s’applique à
toutes les prescriptions du présent chapitre relatives à une station terrienne de navire Inmarsat.
395
Chapitre IV – Radiocommunications
Règle 9
Règle 9
Matériel radioélectrique – Zones océaniques A1 et A2
1 Outre qu’il doit satisfaire aux prescriptions de la règle 7, tout navire
qui effectue des voyages au-delà de la zone océanique A1 mais qui reste à
l’intérieur de la zone océanique A2 doit être pourvu :
.1 d’une installation radioélectrique à ondes hectométriques per-
mettant, aux fins de la détresse et de la sécurité, d’émettre et de
recevoir sur les fréquences :
.1.1 2 187,5 kHz par ASN; et
.1.2 2 182 kHz en radiotéléphonie;
.2 d’une installation radioélectrique permettant de maintenir une
veille permanente par ASN sur la fréquence 2 187,5 kHz, qui
peut être distincte de celle prescrite au paragraphe .1.1 ou y être
incorporée; et
.3 de moyens permettant de déclencher l’émission d’alertes de
détresse dans le sens navire-côtière, dans le cadre d’un service
radioélectrique qui ne repose pas sur l’utilisation des ondes
hectométriques et qui fonctionne :
.3.1 soit sur 406 MHz dans le cadre du service par satellites sur
orbite polaire; il peut être satisfait à cette prescription en uti-
lisant la RLS par satellite prescrite à la règle 7.1.6, laquelle peut
être soit installée à proximité du poste de navigation habituel
du navire, soit déclenchée à distance depuis ce poste;
396
Partie C – Prescriptions applicables aux navires
Règle 10
Règle 10
Matériel radioélectrique –
Zones océaniques A1, A2 et A3
1 Outre qu’il doit satisfaire aux prescriptions de la règle 7, tout navire
qui effectue des voyages au-delà des zones océaniques A1 et A2 mais qui
reste à l’intérieur de la zone océanique A3 doit, s’il ne satisfait pas aux
prescriptions du paragraphe 2, être pourvu :
.1 d’une station terrienne de navire Inmarsat qui permette :
.1.1 d’émettre et de recevoir des communications de détresse et de
sécurité en utilisant la télégraphie à impression directe;
.1.2 de lancer et de recevoir des appels de détresse prioritaires;
397
Chapitre IV – Radiocommunications
Règle 10
398
Partie C – Prescriptions applicables aux navires
Règle 10
399
Chapitre IV – Radiocommunications
Règle 11
Règle 11
Matériel radioélectrique –
Zones océaniques A1, A2, A3 et A4
1 Outre qu’ils doivent satisfaire aux prescriptions de la règle 7, les na-
vires qui effectuent des voyages dans toutes les zones océaniques doivent
être pourvus des installations et du matériel radioélectriques prescrits à la
règle 10.2, à cette exception près que le matériel prescrit à la règle 10.2.3.2
ne doit pas être accepté en remplacement de celui prescrit à la règle 10.2.3.1
qui doit toujours être mis en place. Les navires qui effectuent des voyages
dans toutes les zones océaniques doivent satisfaire, en outre, aux prescrip-
tions de la règle 10.3.
2 Les Administrations peuvent exempter de l’application des rè-
gles 7.1.1.1 et 7.1.2 les navires construits avant le 1er février 1997 qui
effectuent des voyages exclusivement dans les zones océaniques A2, A3
et A4, à condition que ces navires, lorsque cela est possible, restent en
permanence à l’écoute de la voie 16 en ondes métriques. Cette veille doit
être assurée au poste de navigation habituel du navire.
Règle 12
Veilles
1 Tout navire à la mer doit assurer une veille permanente :
.1 par ASN sur la voie 70 en ondes métriques, si le navire est, en
application des prescriptions de la règle 7.1.2, équipé d’une ins-
tallation radioélectrique à ondes métriques;
.2 sur la fréquence ASN de détresse et de sécurité 2 187,5 kHz, si
le navire est, en application des prescriptions de la règle 9.1.2
ou 10.1.3, équipé d’une installation radioélectrique à ondes
hectométriques;
.3 sur les fréquences ASN de détresse et de sécurité 2 187,5 kHz et
8 414,5 kHz, ainsi que sur au moins une des fréquences ASN de
détresse et de sécurité 4 207,5 kHz, 6 312 kHz, 12 577 kHz ou
16 804,5 kHz, en fonction de l’heure du jour et de la position
géographique du navire, si ce navire est, en application des pres-
criptions de la règle 10.2.2 ou 11.1, équipé d’une installation ra-
dioélectrique à ondes hectométriques/décamétriques. Cette veille
peut être assurée au moyen d’un récepteur à exploration;
.4 pour les alertes de détresse transmises par satellite dans le sens
côtière-navire, si le navire est, en application des prescriptions
de la règle 10.1.1, équipé d’une station terrienne de navire
Inmarsat.
400
Partie C – Prescriptions applicables aux navires
Règle 13
3 Jusqu’au 1er février 1999 ou jusqu’à une autre date que pourra fixer le
Comité de la sécurité maritime*, tout navire à la mer doit, lorsque cela est
possible, rester en permanence à l’écoute de la voie 16 en ondes métriques.
Cette veille doit être assurée au poste de navigation habituel du navire.
Règle 13
Sources d’énergie
*
Le Comité a décidé (résolution MSC.13(75)) que tous les navires participant au SMDSM
devraient, lorsqu’ils sont en mer, continuer à assurer une veille à l’écoute permanente sur la
voie 16 en ondes métriques.
401
Chapitre IV – Radiocommunications
Règle 13
*
À titre indicatif, il est recommandé d’utiliser la formule ci-après pour déterminer la quantité
d’électricité que doit fournir la source d’énergie de réserve à chaque installation radioélectrique
prescrite pour les conditions de détresse : moitié de la consommation de courant nécessaire
pour l’émission + consommation de courant nécessaire pour la réception + consommation de
courant de toutes charges additionnelles.
402
Partie C – Prescriptions applicables aux navires
Règle 13
*
Un moyen de vérifier la capacité d’une batterie d’accumulateurs consiste à décharger puis à
recharger complètement la batterie en utilisant le courant et les temps normaux d’exploitation
(10 h, par exemple). L’état de charge peut être vérifié à n’importe quel moment, mais il
convient, ce faisant, de ne pas trop décharger la batterie lorsque le navire est à la mer.
403
Chapitre IV – Radiocommunications
Règle 14
Règle 14
Normes de fonctionnement
1 Tout le matériel auquel s’applique le présent chapitre doit être d’un
type approuvé par l’Administration. Ce matériel doit satisfaire à des normes
de fonctionnement appropriées qui ne soient pas inférieures à celles qui ont
été adoptées par l’Organisation*.
Règle 15
Prescriptions relatives à l’entretien
1 Le matériel doit être conçu de manière que les éléments principaux
puissent être remplacés aisément, sans qu’il soit besoin de procéder à de
nouveaux étalonnages ou réglages compliqués.
2 S’il y a lieu, le matériel doit être construit et installé de manière à être
aisément accessible aux fins d’inspection et d’entretien à bord.
*
Se reporter aux résolutions suivantes adoptées par l’Organisation :
.1 Résolution A.525(13) : Normes de fonctionnement du matériel télégraphique à im-
pression directe à bande étroite pour la réception d’avertissements concernant la mé-
téorologie et la navigation et de renseignements urgents destinés aux navires.
.2 Résolution A.694(17) : Prescriptions générales applicables au matériel radioélectrique
de bord faisant partie du système mondial de détresse et de sécurité en mer et aux aides
électroniques à la navigation.
.3 Résolution A.808(19) : Normes de fonctionnement des stations terriennes de navire
permettant d’assurer des communications bidirectionnelles et résolution A.570(14) :
Agrément par type des stations terriennes de navire et résolution MSC.130(75) :
Normes de fonctionnement des stations terriennes de navire Inmarsat permettant
d’assurer des communications bidirectionnelles.
.4 Résolution A.803(19) : Normes de fonctionnement des installations radioélectriques
de bord à ondes métriques pour les communications vocales et l’appel sélectif nu-
mérique, telles que modifiées, et résolution MSC.68(68), annexe 1 (valable pour le
matériel installé le 1er janvier 2000 ou après cette date).
.5 Résolution A.804(19) : Normes de fonctionnement des installations radioélectriques
de bord à ondes hectométriques pour les communications vocales et l’appel sélectif
numérique, telles que modifiées, et résolution MSC.68(68), annexe 2 (valable pour le
matériel installé le 1er janvier 2000 ou après cette date).
.6 Résolution A.806(19) : Normes de fonctionnement des installations radioélec-
triques de bord à ondes hectométriques et décamétriques pour les communications
vocales, l’impression directe à bande étroite et l’appel sélectif numérique, telles que
modifiées, et résolution MSC.68(68), annexe 3 (valable pour le matériel installé
le 1er janvier 2000 ou après cette date).
.7 Résolution A.810(19) : Normes de fonctionnement des radiobalises de localisation des
sinistres (RLS) pouvant surnager librement et fonctionnant par satellite à 406 MHz et
résolution MSC.120(74) : Adoption d’amendements aux normes de fonctionnement
des radiobalises de localisation des sinistres (RLS) pouvant surnager librement et
fonctionnant par satellite à 406 MHz (résolution A.810(19)) (voir aussi la résolu-
tion A.696(17) de l’Assemblée : Approbation par type des radiobalises de localisation
des sinistres (RLS) fonctionnant par l’intermédiaire des satellites du système COSPAS-
SARSAT).
.8 Résolution A.802(19) : Normes de fonctionnement des répondeurs radar pour
embarcations et radeaux de sauvetage destinés à être utilisés lors des opérations de
recherche et de sauvetage.
(Suite au verso)
404
Partie C – Prescriptions applicables aux navires
Règle 15
6 À bord des navires qui effectuent des voyages dans les zones océani-
ques A1 et A2, la disponibilité doit être assurée en appliquant des méthodes
comme l’installation en double du matériel, un entretien à terre, une capacité
d’entretien électronique en mer ou une combinaison de ces méthodes, telles
qu’elles peuvent être approuvées par l’Administration.
405
Chapitre IV – Radiocommunications
Règle 16
7 À bord des navires qui effectuent des voyages dans les zones océa-
niques A3 et A4, la disponibilité doit être assurée en appliquant une combi-
naison d’au moins deux méthodes comme l’installation en double du ma-
tériel, un entretien à terre ou une capacité d’entretien électronique en mer,
telles qu’elles peuvent être approuvées par l’Administration, compte tenu
des recommandations de l’Organisation*.
8 Alors que toutes les mesures raisonnables doivent être prises pour
maintenir le matériel en bon état de marche afin qu’il puisse assurer toutes
les fonctions spécifiées à la règle 4, on ne doit pas considérer le mauvais
fonctionnement du matériel destiné à assurer les radiocommunications
d’ordre général prescrites à la règle 4.8 comme rendant un navire inapte à
prendre la mer ou comme une raison suffisante pour le retenir dans un port
où il n’est guère facile de procéder à la réparation, sous réserve que ce navire
soit capable d’assurer toutes les fonctions de détresse et de sécurité.
Règle 16
Personnel chargé des radiocommunications
1 Tout navire doit avoir à bord du personnel dont les qualifications en
matière de radiocommunications de détresse et de sécurité sont jugées sa-
tisfaisantes par l’Administration{. Le personnel doit être titulaire des certi-
ficats appropriés spécifiés dans le Règlement des radiocommunications, l’un
quelconque des membres de ce personnel pouvant être désigné principal
responsable des radiocommunications pendant les cas de détresse.
*
Se reporter à la résolution A.702(17) relative aux directives sur l’entretien du matériel radio-
électrique dans le système mondial de détresse et de sécurité en mer applicables aux zones
océaniques A3 et A4.
{
Se reporter au Code STCW, chapitre IV, section B-IV/2.
406
Partie C – Prescriptions applicables aux navires
Règle 18
Règle 17
Registres de bord radioélectriques
Tous les événements intéressant le service de radiocommunications qui
semblent avoir de l’importance pour la sauvegarde de la vie humaine en mer
doivent être consignés dans un registre à la satisfaction de l’Administration
et conformément aux prescriptions du Règlement des radiocommunica-
tions.
Règle 18
Entretien de la position
Tout équipement de communications bilatérales transporté à bord d’un
navire auquel s’applique le présent chapitre, qui permet d’inclure auto-
matiquement la position du navire dans l’alerte de détresse doit recevoir ce
renseignement automatiquement d’un récepteur de navigation interne ou
externe, si l’un ou l’autre est installé. Si un tel récepteur n’est pas installé, la
position du navire et l’heure à laquelle cette position a été déterminée
doivent être mises à jour manuellement à des intervalles ne dépassant pas
4 h, lorsque le navire fait route, de manière à pouvoir être émises à tout
moment par l’équipement.
407
CHAPITRE V
Sécurité de la navigation
Page
1 Application. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 411
2 Définitions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 411
3 Exemptions et équivalences . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 412
4 Avertissements de navigation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 413
5 Services et avis météorologiques . . . . . . . . . . . . . . . . . 413
6 Service de recherche des glaces . . . . . . . . . . . . . . . . . . 415
7 Services de recherche et de sauvetage. . . . . . . . . . . . . . 416
8 Signaux de sauvetage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 417
9 Services hydrographiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 417
10 Organisation du trafic maritime. . . . . . . . . . . . . . . . . . 418
11 Systèmes de comptes rendus de navires . . . . . . . . . . . . 420
12 Services de trafic maritime . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 422
13 Mise en place et fonctionnement
des aides à la navigation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 422
14 Effectifs des navires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 423
15 Principes relatifs à la conception de la passerelle,
à la conception et à l’agencement des systèmes
et du matériel de navigation
et aux procédures à suivre à la passerelle. . . . . . . . . . . . 424
16 Entretien du matériel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 424
17 Compatibilité électromagnétique . . . . . . . . . . . . . . . . . 425
18 Approbation, visites et normes de fonctionnement
des systèmes et matériel de navigation
et des enregistreurs des données du voyage . . . . . . . . . . 425
19 Prescriptions relatives à l’emport des systèmes
et du matériel de navigation de bord . . . . . . . . . . . . . . 428
20 Enregistreur des données du voyage. . . . . . . . . . . . . . . 434
409
Chapitre V – Sécurité de la navigation
Table des matières
410
Chapitre V – Sécurité de la navigation
Règle 2
Règle 1
Application
1 Sauf disposition expresse contraire, le présent chapitre s’applique à
tous les navires pour tous les voyages, à l’exception :
.1 des navires de guerre, des navires de guerre auxiliaires et autres
navires appartenant à un Gouvernement contractant ou ex-
ploités par lui et utilisés exclusivement pour un service public
non commercial; et
.2 des navires naviguant exclusivement sur les Grands Lacs de
l’Amérique du Nord et sur les eaux qui les relient entre eux ou en
sont tributaires, limitées à l’est par la porte aval de l’écluse Saint-
Lambert à Montréal, dans la province du Québec (Canada).
Les navires de guerre, les navires de guerre auxiliaires ou autres navires
appartenant à un Gouvernement contractant ou exploités par lui et utilisés
exclusivement pour un service public non commercial sont incités à se
conduire, dans la mesure où cela est raisonnable et possible dans la pratique,
d’une manière compatible avec le présent chapitre.
2 L’Administration peut décider dans quelle mesure le présent chapitre
s’applique aux navires exploités exclusivement dans les eaux situées en deçà
des lignes de base établies en application du droit international.
3 Lorsqu’elle est conçue pour constituer un ensemble pousseur-barge
spécialisé et intégré, une unité composite reliée par un lien rigide et formée
par un navire pousseur et un navire poussé doit être considérée comme un
seul navire aux fins du présent chapitre.
4 L’Administration décide dans quelle mesure les prescriptions des rè-
gles 15, 16, 17, 18, 19, 20, 21, 22, 23, 24, 25, 26, 27 et 28 s’appliquent aux
catégories suivantes de navires :
.1 aux navires d’une jauge brute inférieure à 150 qui effectuent un
voyage quelconque;
.2 aux navires d’une jauge brute inférieure à 500 qui n’effectuent
pas des voyages internationaux; et
.3 aux navires de pêche.
Règle 2
Définitions
Aux fins du présent chapitre :
1 Le terme construit appliqué à un navire désigne le stade de la construc-
tion auquel :
.1 la quille est posée, ou
411
Chapitre V – Sécurité de la navigation
Règle 3
Règle 3
Exemptions et équivalences
1 L’Administration peut accorder des exemptions générales aux navires
non pourvus de moyens mécaniques de propulsion, pour ce qui concerne
les prescriptions des règles 15, 17, 18, 19 (exception faite du paragra-
phe 19.2.1.7), 20, 22, 24, 25, 26, 27 et 28.
2 L’Administration peut accorder à titre individuel à certains navires des
exemptions ou leurs équivalents de caractère partiel ou conditionnel lorsque
le navire considéré effectue un voyage au cours duquel la distance maximale
par rapport à la côte, la durée et la nature du voyage, l’absence de dangers
pour la navigation en général et les autres circonstances affectant la sécurité
sont telles que l’application intégrale du présent chapitre n’est ni raisonnable
ni nécessaire, à condition que l’Administration ait tenu compte des inci-
dences que ces exemptions et équivalences peuvent avoir sur la sécurité de
tous les autres navires.
3 Chaque Administration doit soumettre à l’Organisation, dès que
possible après le 1er janvier de chaque année, un rapport récapitulant toutes
les nouvelles exemptions et équivalences accordées en vertu du paragraphe 2
de la présente règle au cours de l’année civile précédente et donnant les
motifs de ces exemptions et équivalences. L’Organisation doit communi-
quer de tels renseignements aux autres Gouvernements contractants, pour
information.
*
Se reporter aux résolutions et recommandations pertinentes de l’Organisation hydrographique
internationale concernant l’autorité et les responsabilités qu’ont les États côtiers de fournir des
cartes conformément à la règle 9.
412
Chapitre V – Sécurité de la navigation
Règle 5
Règle 4
Avertissements de navigation
Chaque Gouvernement contractant prend toutes les mesures nécessaires
pour que les renseignements concernant un danger quelconque, reçus d’une
quelconque source digne de foi soient promptement portés à la connais-
sance des personnes concernées et communiqués aux autres gouvernements
intéressés*.
Règle 5
Services et avis météorologiques
1 Les Gouvernements contractants s’engagent à encourager les navires à
la mer à recueillir des renseignements d’ordre météorologique et à veiller à
ce que ceux-ci soient examinés, diffusés et échangés de la manière la plus
appropriée pour faciliter la navigation{. Les Administrations doivent favo-
riser l’emploi d’instruments météorologiques présentant un haut degré de
précision et faciliter la vérification de ces instruments, lorsqu’elle est requise.
Les services météorologiques nationaux compétents peuvent prendre des
dispositions pour que cette vérification soit gratuite pour le navire.
2 En particulier, les Gouvernements contractants s’engagent à collaborer
pour prendre les dispositions météorologiques suivantes :
.1 avertir les navires des coups de vent, tempêtes et cyclones tro-
picaux, par la transmission d’informations sous forme de texte
et, dans la mesure du possible, sous forme graphique, par l’in-
termédiaire des installations à terre appropriées assurant des
services de radiocommunications spatiales et de Terre;
.2 diffuser, au moins deux fois par jour, par l’intermédiaire des
services de radiocommunications spatiales et de Terre{, selon le
cas, des informations météorologiques destinées à la navigation
qui comportent des données, des analyses, des avis et des pré-
visions concernant les conditions météorologiques, l’état de la
mer et l’état des glaces. Ces informations doivent être transmises
sous forme de texte et, dans la mesure du possible, sous forme
graphique, y compris les analyses météorologiques et les pré-
visions graphiques transmises par fac-similé ou sous forme nu-
mérique pour être reconstituées à bord sur le système
informatique du navire;
*
Se reporter au Service mondial d’avertissements de navigation (Document de base OMI/
OHI), que l’Organisation a adopté par la résolution A.706(17), telle que modifiée.
{
Se reporter à la Recommandation sur le routage météorologique, que l’Organisation a adoptée
par la résolution A.528(13).
{
Se reporter aux règles IV/7.1.4 et IV/7.1.5.
413
Chapitre V – Sécurité de la navigation
Règle 5
414
Chapitre V – Sécurité de la navigation
Règle 6
Règle 6
Service de recherche des glaces
1 La Recherche des glaces contribue à la sauvegarde de la vie humaine
en mer, à la sécurité et à l’efficacité de la navigation et à la protection du
milieu marin dans l’Atlantique nord. Les navires qui traversent la région des
icebergs où patrouille le Service de recherche des glaces pendant la saison
des glaces sont tenus d’utiliser les services offerts par le Service de recherche
des glaces.
2 Les Gouvernements contractants s’engagent à maintenir un service de
recherche des glaces et un service d’étude et d’observation du régime des
glaces dans l’Atlantique nord. Pendant toute la saison des glaces, c’est-à-dire
pendant la période allant du 15 février au 1er juillet de chaque année, les
limites sud-est, sud et sud-ouest de la région des icebergs dans le voisinage
des grands bancs de Terre-Neuve doivent être surveillées en vue de fournir
aux navires qui y croisent des informations sur l’étendue de la région
dangereuse, d’étudier le régime des glaces en général et de prêter assistance
aux navires et équipages qui ont besoin d’aide dans la zone d’action des
navires et des aéronefs patrouilleurs. Pendant le reste de l’année, l’étude et
l’observation du régime des glaces doivent être poursuivies suivant les be-
soins.
415
Chapitre V – Sécurité de la navigation
Règle 7
Règle 7
Services de recherche et de sauvetage
1 Chaque Gouvernement contractant s’engage à prendre les disposi-
tions nécessaires pour la communication et la coordination en cas de dé-
tresse dans la zone relevant de sa responsabilité et pour le sauvetage des
personnes en détresse en mer à proximité de ses côtes. Ces dispositions
doivent comprendre la mise en place, l’utilisation et l’entretien des ins-
tallations de recherche et de sauvetage jugées réalisables et nécessaires, eu
égard à la densité du trafic en mer et aux dangers de la navigation, et doivent,
autant que possible, fournir des moyens adéquats pour repérer et secourir les
personnes en détresse*.
*
Se reporter à la Convention internationale de 1979 sur la recherche et le sauvetage maritimes
et aux résolutions suivantes adoptées par l’Organisation : Capacité de radioralliement des aé-
ronefs de recherche et de sauvetage (SAR) (résolution A.225(VII)); Utilisation des répondeurs
radar aux fins de la recherche et du sauvetage (résolution A.530(13)); Radioralliement dans le
cadre de la recherche et du sauvetage (résolution A.616(15)); et Manuel international de re-
cherche et de sauvetage aéronautiques et maritimes (Manuel IAMSAR) (résolution A.894(21)).
416
Chapitre V – Sécurité de la navigation
Règle 9
Règle 8
Signaux de sauvetage
Les Gouvernements contractants s’engagent à prendre des dispositions pour
que les moyens de recherche et de sauvetage qui se livrent à des opérations
de recherche et de sauvetage utilisent les signaux de sauvetage lorsqu’ils
communiquent avec les navires ou les personnes en détresse.
Règle 9
Services hydrographiques
1 Les Gouvernements contractants s’engagent à prendre des dispositions
en vue de rassembler et de compiler des données hydrographiques et de
publier, diffuser et tenir à jour tous les renseignements nautiques nécessaires
à la sécurité de la navigation.
2 Les Gouvernements contractants s’engagent notamment à coopérer
pour assurer, dans la mesure du possible, les services de navigation et
d’hydrographie ci-après de la manière la plus appropriée pour faciliter la
navigation :
.1 veiller à ce que les levés hydrographiques soient exécutés de
manière à satisfaire, dans la mesure du possible, aux exigences de
la sécurité de la navigation;
.2 élaborer et diffuser des cartes marines, des instructions nauti-
ques, des livres des phares, des annuaires des marées et d’autres
publications nautiques, s’il y a lieu, qui répondent aux besoins de
la sécurité de la navigation;
.3 diffuser des avis aux navigateurs pour que les cartes marines et
publications nautiques soient, autant que possible, tenues à jour;
et
.4 fournir des moyens de gestion des données pour appuyer ces
services.
417
Chapitre V – Sécurité de la navigation
Règle 10
Règle 10
Organisation du trafic maritime
1 Les systèmes d’organisation du trafic maritime contribuent à garantir la
sauvegarde de la vie humaine en mer, la sécurité et l’efficacité de la navi-
gation et/ou la protection du milieu marin. L’utilisation des systèmes
d’organisation du trafic maritime est recommandée à tous les navires, à
certaines catégories de navires ou aux navires transportant certaines cargai-
sons et peut leur être imposée obligatoirement lorsque ces systèmes ont été
adoptés et mis en oeuvre conformément aux directives et aux critères éla-
borés par l’Organisation{.
*
Se reporter aux résolutions et recommandations appropriées qui ont été adoptées par l’Or-
ganisation hydrographique internationale.
{
Se reporter aux Dispositions générales relatives à l’organisation du trafic maritime, qui ont été
adoptées par l’Organisation par la résolution A.572(14), telle que modifiée.
418
Chapitre V – Sécurité de la navigation
Règle 10
*
Se reporter aux Dispositions générales relatives à l’organisation du trafic maritime, qui ont été
adoptées par l’Organisation par la résolution A.572(14), telle que modifiée.
419
Chapitre V – Sécurité de la navigation
Règle 11
Règle 11
Systèmes de comptes rendus de navires*
1 Les systèmes de comptes rendus de navires contribuent à garantir la
sauvegarde de la vie humaine en mer, la sécurité et l’efficacité de la navi-
gation et/ou la protection du milieu marin. Un système de comptes rendus
de navires doit, lorsqu’il a été adopté et mis en oeuvre conformément aux
directives et critères élaborés par l’Organisation{ en application de la pré-
sente règle, être utilisé par tous les navires ou par certaines catégories de
navires ou encore par les navires transportant certaines cargaisons, confor-
mément aux dispositions de chaque système ainsi adopté.
2 L’Organisation est le seul organisme international qui soit habilité à
élaborer sur le plan international des directives, des critères et des règles
portant sur les systèmes de comptes rendus de navires. Les Gouvernements
contractants doivent soumettre à l’Organisation leurs propositions en vue de
l’adoption de systèmes de comptes rendus de navires. L’Organisation se
charge de rassembler tous les renseignements pertinents concernant tout
système de comptes rendus de navires adopté et de les communiquer aux
Gouvernements contractants.
3 L’initiative des mesures à prendre en vue de l’établissement d’un
système de comptes rendus de navires incombe aux gouvernements inté-
ressés. Lors de la création de tels systèmes, il doit être tenu compte des
dispositions des directives et critères élaborés par l’Organisation.
4 Les systèmes de comptes rendus de navires qui ne sont pas soumis à
l’Organisation aux fins d’adoption ne doivent pas nécessairement être
conformes à la présente règle. Toutefois, les gouvernements qui mettent en
oeuvre des systèmes de ce type sont encouragés à suivre, autant que possible,
les directives et les critères élaborés par l’Organisation{. Les Gouvernements
contractants peuvent soumettre ces systèmes à l’Organisation afin qu’elle les
reconnaisse.
5 Si deux gouvernements ou davantage ont un intérêt commun dans
une zone particulière, ils devraient formuler des propositions relatives à un
système de comptes rendus de navires coordonné après s’être entendus au
préalable sur la question. Avant d’entreprendre l’examen d’une proposition
*
La présente règle ne s’applique pas aux systèmes de comptes rendus de navires établis par des
gouvernements aux fins de la recherche et du sauvetage, qui sont visés par le chapitre 5 de la
Convention internationale de 1979 sur la recherche et le sauvetage maritimes, telle que mo-
difiée.
{
Se reporter aux directives et critères que le Comité de la sécurité maritime de l’Organisation a
adoptés par la résolution MSC.43(64), telle que modifiée par la résolution MSC.111(73). Voir
aussi les Principes généraux applicables aux systèmes de comptes rendus de navires et aux
prescriptions en matière de notification, y compris les directives concernant la notification des
événements mettant en cause des marchandises dangereuses, des substances nuisibles et/ou des
polluants marins que l’Organisation a adoptés par la résolution A.851(20).
420
Chapitre V – Sécurité de la navigation
Règle 11
de système de comptes rendus de navires lui ayant été soumise pour adop-
tion, l’Organisation doit communiquer les détails de la proposition aux
gouvernements qui ont un intérêt commun dans la zone visée par le système
proposé. Lorsqu’un système de comptes rendus de navires coordonné est
adopté et mis en place, il doit avoir des procédures et une exploitation
uniformes.
*
Se reporter aux directives et critères que le Comité de la sécurité maritime de l’Organisation a
adoptés par la résolution MSC.43(64), telle que modifiée par la résolution MSC.111(73). Voir
aussi les Principes généraux applicables aux systèmes de comptes rendus de navires et aux
prescriptions en matière de notification, y compris les directives concernant la notification des
événements mettant en cause des marchandises dangereuses, des substances nuisibles et/ou des
polluants marins que l’Organisation a adoptés par la résolution A.851(20).
421
Chapitre V – Sécurité de la navigation
Règle 12
Règle 12
Services de trafic maritime
1 Les services de trafic maritime (STM) contribuent à garantir la sau-
vegarde de la vie humaine en mer, la sécurité et l’efficacité de la navigation
ainsi que la protection du milieu marin, des zones côtières adjacentes, des
lieux de travail et des installations au large contre les effets défavorables
éventuels du trafic maritime.
2 Les Gouvernements contractants s’engagent à prendre les dispositions
nécessaires pour établir des services de trafic maritime lorsque, à leur avis, le
volume du trafic ou le degré de risque justifient ces services.
3 Les Gouvernements contractants qui programment et mettent en
place des STM doivent, dans la mesure du possible, appliquer les directives
élaborées par l’Organisation*. L’utilisation de STM ne peut être rendue
obligatoire que dans des zones maritimes situées à l’intérieur des eaux ter-
ritoriales d’un État côtier.
4 Les Gouvernements contractants doivent faire en sorte que les navires
autorisés à battre leur pavillon participent aux services de trafic maritime et
se conforment aux dispositions de ces services.
5 Aucune disposition de la présente règle ou des directives adoptées par
l’Organisation ne porte atteinte aux droits et obligations des gouvernements
en vertu du droit international, ni au régime juridique des détroits servant à
la navigation internationale et des voies de circulation dans les eaux ar-
chipélagiques.
Règle 13
Mise en place et fonctionnement des aides à la navigation
1 Chaque Gouvernement contractant s’engage à fournir, dans la mesure
où il le juge possible et nécessaire, soit individuellement soit en coopération
avec d’autres Gouvernements contractants, toute aide à la navigation requise
en fonction du volume du trafic et du degré de risque.
2 Par souci d’uniformité, les Gouvernements contractants s’engagent à
tenir compte des recommandations et directives internationales{ lorsqu’ils
mettent en place des aides à la navigation.
3 Les Gouvernements contractants s’engagent à prendre des dispositions
pour que les renseignements relatifs aux aides à la navigation soient portés à
*
Se reporter aux Directives applicables aux services de trafic maritime que l’Organisation a
adoptées par la résolution A.857(20).
{
Il convient de se reporter aux recommandations et directives appropriées de l’AISM et à la
circulaire SN/Circ.107 – Système de balisage maritime.
422
Chapitre V – Sécurité de la navigation
Règle 14
Règle 14
Effectifs des navires
1 Les Gouvernements contractants s’engagent, en ce qui concerne leurs
navires nationaux, à conserver ou, si cela est nécessaire, à adopter des me-
sures pour veiller à ce que, du point de vue de la sauvegarde de la vie
humaine en mer, tous les navires soient pourvus d’effectifs suffisants en
nombre et en qualité*.
3 À bord de tous les navires, il faut établir une langue de travail afin de
garantir que les membres de l’équipage s’acquittent efficacement de leurs
fonctions en matière de sécurité et mentionner cette langue dans le journal
de bord du navire. La compagnie, telle qu’elle est définie à la règle IX/1, ou
le capitaine, selon le cas, doit déterminer la langue de travail appropriée.
Chaque membre de l’équipage doit être en mesure de la comprendre et, le
cas échéant, de donner des ordres et des consignes et de faire rapport dans
cette langue. Tous les plans et listes qui doivent être affichés doivent être
traduits dans la langue de travail, si celle-ci n’est pas une langue officielle de
l’État dont le navire est autorisé à battre le pavillon.
*
Il convient de se reporter aux Principes à observer pour déterminer les effectifs en fonction de
la sécurité que l’Organisation a adoptés par la résolution A.890(21), telle que modifiée par la
résolution A.955(23).
{
Les phrases normalisées de l’OMI pour les communications maritimes (SMCP)
(MSC/Circ.794), telles que modifiées, peuvent être utilisées à cette fin.
423
Chapitre V – Sécurité de la navigation
Règle 15
Règle 15
Principes relatifs à la conception de la passerelle,
à la conception et à l’agencement des systèmes
et du matériel de navigation
et aux procédures à suivre à la passerelle
Toutes les décisions prises aux fins de l’application des prescriptions des
règles 19, 22, 24, 25, 27 et 28 qui touchent la conception de la passerelle, la
conception et l’agencement des systèmes et du matériel de navigation à la
passerelle, ainsi que les procédures à suivre à la passerelle*, doivent avoir
pour but de :
.1 faciliter la tâche de l’équipe à la passerelle, et du pilote en leur
permettant de bien évaluer la situation et de conduire le navire
en toute sécurité, dans toutes les conditions d’exploitation;
.2 favoriser une gestion efficace et sûre des ressources de la passerelle;
.3 permettre à l’équipe à la passerelle, et au pilote d’avoir accès
facilement et en permanence aux informations essentielles, qui
seront présentées d’une manière claire et sans équivoque, à l’aide
de symboles et de systèmes de codage normalisés pour les
commandes et l’affichage sur écran;
.4 faire connaı̂tre l’état opérationnel des fonctions automatisées et
des éléments, systèmes et/ou sous-systèmes intégrés;
.5 permettre à l’information d’être traitée et à l’équipe à la passerelle
et au pilote de prendre des décisions, avec rapidité, efficacité et
sans interruption;
.6 éviter au maximum la surcharge de travail ou les tâches inutiles et
toute circonstance ou diversion qui risquent de fatiguer l’équipe à
la passerelle et le pilote, et de perturber leur vigilance; et
.7 réduire au minimum le risque d’erreur humaine et, si ce genre
d’erreur se produit, la détecter grâce à des systèmes de contrôle
et d’alarme, assez vite pour que l’équipe à la passerelle et le pilote
puissent prendre les mesures qui s’imposent.
Règle 16
Entretien du matériel
1 L’Administration doit s’assurer que les dispositions voulues ont été
prises pour que le matériel continue de fonctionner de la manière prescrite
par le présent chapitre.
*
Se reporter aux Directives sur les critères ergonomiques applicables au matériel et à l’agen-
cement de la passerelle (MSC/Circ.982). Normes de fonctionnement des systèmes de passerelle
intégrés (IBS) (résolution MSC.64(67); annexe 1) et des systèmes de navigation intégrés (INS)
(résolution MSC.86(70); annexe 3).
424
Chapitre V – Sécurité de la navigation
Règle 18
2 Sous réserve des prescriptions des règles I/7 b) ii), I/8 et I/9, bien que
toutes les mesures raisonnables doivent être prises pour maintenir en bon
état de fonctionnement le matériel prescrit par le présent chapitre, les dé-
fauts de fonctionnement de ce matériel ne doivent pas être considérés
comme rendant le navire inapte à prendre la mer ou comme une raison
suffisante pour le retenir dans un port où il n’est guère facile de procéder à la
réparation, à condition que le capitaine prenne les dispositions appropriées
pour tenir compte du fait que le matériel est hors de fonctionnement ou que
les renseignements requis ne peuvent pas être obtenus, lors de la planifi-
cation et de l’exécution d’un voyage sûr à destination d’un port où des
réparations peuvent être effectuées.
Règle 17
Compatibilité électromagnétique
1 Les Administrations doivent veiller à ce que l’ensemble du matériel
électrique et électronique situé à la passerelle ou à proximité de celle-ci, à
bord des navires construits le 1er juillet 2002 ou après cette date, soit mis à
l’essai pour en vérifier la compatibilité électromagnétique en tenant compte
des recommandations élaborées par l’Organisation*.
2 Le matériel électrique et électronique doit être installé de manière à ce
que les perturbations électromagnétiques ne nuisent pas au bon fonction-
nement des systèmes et du matériel de navigation.
3 Le matériel électrique et électronique portatif ne doit pas être utilisé à
la passerelle s’il risque de nuire au bon fonctionnement des systèmes et du
matériel de navigation.
Règle 18
Approbation, visites et normes de fonctionnement
des systèmes et matériel de navigation
et des enregistreurs des données du voyage
1 Les systèmes et le matériel requis pour satisfaire aux prescriptions des
règles 19 et 20 doivent être d’un type approuvé par l’Administration.
2 Les systèmes et le matériel, y compris, le cas échéant, les dispositifs de
secours connexes qui sont installés le 1er juillet 2002 ou après cette date
*
Se reporter aux Prescriptions générales relatives à la compatibilité électromagnétique de tous
les équipements électriques et électroniques des navires, que l’Organisation a adoptées par la
résolution A.813(19).
425
Chapitre V – Sécurité de la navigation
Règle 18
pour exécuter les fonctions prescrites aux règles 19 et 20, doivent répondre
à des normes de fonctionnement appropriées qui ne soient pas inférieures à
celles qui ont été adoptées par l’Organisation*.
*
Se reporter aux recommandations suivantes que l’Organisation a adoptées par les résolutions
indiquées ci-après :
Recommandation sur les prescriptions générales applicables au matériel radioélectrique
de bord faisant partie du système mondial de détresse et de sécurité en mer et aux aides
électroniques à la navigation (résolution A.694(17));
Recommandation sur les normes de fonctionnement des gyrocompas (résolu-
tion A.424(XI));
Recommandation sur les normes de fonctionnement du matériel radar (résolu-
tion MSC.64(67), annexe 4);
Normes de fonctionnement des aides de pointage radar automatiques (résolu-
tion A.823(19)).
Recommandation sur les normes de fonctionnement des systèmes de visualisation des
cartes électroniques et d’information (SVCEI) (résolution A.817(19)), telle que modifiée
par l’annexe 5 de la résolution MSC.64(67) et par l’annexe 4 de la résolution
MSC.86(70), selon le cas;
Recommandation sur les normes de précision pour la navigation (résolution A.529(13));
Recommandation sur les normes de fonctionnement des récepteurs Loran-C et Tchaı̈ka
de bord (résolution A.818(19));
Recommandation sur les normes de fonctionnement de l’équipement de réception de
bord du système mondial de localisation (résolution A.819(19)), telle que modifiée par la
résolution MSC.112(73);
Recommandation sur les normes de fonctionnement de l’équipement de réception de
bord du système GLONASS (résolution MSC.53(66)), telle que modifiée par la
résolution MSC.113(73);
Recommandation relative aux normes de fonctionnement de l’équipement de réception
de bord des émissions DGPS et DGLONASS des radiophares maritimes (résolu-
tion MSC.64(67), annexe 2), telle que modifiée par la résolution MSC.114(73);
Recommandation sur les normes de fonctionnement de l’équipement de bord destiné à
la réception combinée des émissions GPS/GLONASS (résolution MSC.74(69),
annexe 1), telle que modifiée par la résolution MSC.115(73);
Recommandation sur les normes de fonctionnement des systèmes de contrôle du cap
(résolution MSC.64(67), annexe 3);
Recommandation sur les normes de fonctionnement des systèmes de contrôle de la
route (résolution MSC.74(69), annexe 2);
Recommandation sur les normes de fonctionnement d’un système universel
d’identification automatique (AIS) de bord (résolution MSC.74(69), annexe 3);
Recommandation sur les normes de fonctionnement du matériel de sondage par écho
(résolution A.224(VII), telle que modifiée par l’annexe 4 de la résolution MSC.74(69));
Recommandation sur les normes de fonctionnement des indicateurs de vitesse et de
distance (résolution A.824(19)), telle que modifiée par la résolution MSC.96(72);
Normes de fonctionnement des indicateurs de taux de giration (résolution A.526(13));
Recommandation sur l’harmonisation des normes de fonctionnement du matériel de
navigation (résolution A.575(14));
Recommandation sur les méthodes de mesure du niveau du bruit aux postes d’écoute
(résolution A.343(IX)).
Recommandation sur les spécifications des réflecteurs radar (résolution A.384(X)).
Recommandation sur les normes de fonctionnement des compas magnétiques
(résolution A.382(X)).
(à suivre)
426
Chapitre V – Sécurité de la navigation
Règle 18
—————
(suite)
Recommandation sur les normes de fonctionnement des fanaux de signalisation de jour
(résolution MSC.95(72)).
Recommandation sur les normes de fonctionnement des systèmes de réception du son
(résolution MSC.86(70), annexe 1);
Recommandation sur les normes de fonctionnement des dispositifs de détermination du
cap magnétique à transmission (TMHD) de marine (résolution MSC.86(70), annexe 2);
Recommandation sur les normes de fonctionnement des enregistreurs des données du
voyage (VDR) de bord (résolution A.861(20));
Recommandation sur les normes de fonctionnement des dispositifs de détermination du
cap à transmission (THD) de marine (résolution MSC.116(73);
*
Recommandation relative aux normes de fonctionnement des systèmes de visualisation des
cartes électroniques et d’information (SVCEI) (résolution A.817(19)).
427
Chapitre V – Sécurité de la navigation
Règle 19
Règle 19
Prescriptions relatives à l’emport des systèmes
et du matériel de navigation de bord
1 Application et prescriptions
1.1 Les navires construits le 1er juillet 2002 ou après cette date doivent
être équipés de systèmes et de matériel de navigation qui puissent satisfaire
aux prescriptions énoncées aux paragraphes 2.1 à 2.9.
428
Chapitre V – Sécurité de la navigation
Règle 19
2.1 Tous les navires, quelles que soient leurs dimensions, doivent être
pourvus :
.1 d’un compas magnétique étalon convenablement régulé ou
d’autres moyens indépendants de toute source d’énergie, qui
permettent de déterminer le cap du navire et de l’afficher au
poste principal de commande de l’appareil à gouverner;
.2 d’un taximètre, d’un dispositif de relèvement au compas ou
d’autres moyens indépendants de toute source d’énergie, qui
permettent de prendre des relèvements sur un arc de l’horizon
de 3608;
.3 de moyens permettant de faire, à tout moment, des corrections
pour obtenir le cap et le relèvement vrais;
.4 de cartes marines et de publications nautiques permettant de
planifier et d’afficher la route du navire pour le voyage prévu,
d’indiquer la position et de la surveiller tout au long du voyage;
un système de visualisation de cartes électroniques et d’infor-
mation (ECDIS) peut être reconnu comme satisfaisant aux
prescriptions d’emport de cartes du présent paragraphe;
.5 de dispositifs de secours permettant d’assurer les fonctions pres-
crites au paragraphe .4 par un autre moyen, si cette fonction est
assurée en partie ou entièrement par des moyens électroniques*;
.6 d’un récepteur fonctionnant dans le cadre d’un système global
de navigation par satellite ou d’un système de radionavigation à
infrastructure terrestre ou d’autres moyens permettant à tout
moment, tout au long du voyage prévu, de déterminer et de
corriger la position du navire par des moyens automatiques;
.7 si la jauge brute est inférieure à 150 et dans la mesure du pos-
sible, d’un réflecteur radar ou d’autres moyens permettant de
s’assurer qu’ils peuvent être détectés par les navires naviguant au
radar à 9 GHz aussi bien qu’à 3 GHz;
.8 lorsque la passerelle du navire est totalement fermée et à moins
que l’Administration n’en décide autrement, d’un dispositif de
réception des signaux sonores ou d’autres moyens permettant à
l’officier chargé du quart à la passerelle d’entendre les signaux
sonores et d’en déterminer la direction;
*
Un portefeuille approprié de cartes marines sur papier peut être utilisé comme dispositif de
secours pour les ECDIS. D’autres dispositifs de secours pour ECDIS sont acceptables (voir
l’appendice 6 de la résolution A.817(19), telle que modifiée).
429
Chapitre V – Sécurité de la navigation
Règle 19
430
Chapitre V – Sécurité de la navigation
Règle 19
*
Se reporter à la règle I/8.
{
La première visite du matériel de sécurité désigne la première visite annuelle, la première visite
périodique ou la première visite de renouvellement pour le matériel de sécurité, selon celle qui
doit avoir lieu en premier après le 1er juillet 2004, et en outre, dans le cas des navires en
construction, la visite initiale.
431
Chapitre V – Sécurité de la navigation
Règle 19
2.5 Tous les navires d’une jauge brute égale ou supérieure à 500 doivent
satisfaire aux prescriptions du paragraphe 2.3, exception faite des para-
graphes 2.3.3 et 2.3.5, et aux prescriptions du paragraphe 2.4, et être en
outre pourvus :
2.6 À bord de tous les navires d’une jauge brute égale ou supérieure à 500,
la défaillance d’un élément du matériel ne devrait pas réduire l’aptitude du
navire à satisfaire aux prescriptions des paragraphes 2.1.1, 2.1.2 et 2.1.4.
*
Se reporter aux Directives sur l’exploitation à bord des navires des systèmes d’identification
automatique (AIS), que l’Organisation a adoptées par la résolution A.917(22), telle que mo-
difiée par la résolution A.956(23).
432
Chapitre V – Sécurité de la navigation
Règle 19
2.7 Tous les navires d’une jauge brute égale ou supérieure à 3 000 doivent
satisfaire aux prescriptions du paragraphe 2.5 et être en outre pourvus :
.1 d’un radar à 3 GHz ou, si l’Administration le juge approprié,
d’un deuxième radar à 9 GHz, ou d’autres moyens de dé-
terminer et d’afficher la distance et le relèvement d’autres engins
de surface, des obstacles, bouées, lignes de côtes et amers, afin de
faciliter la navigation et d’éviter les abordages, qui fonctionnent
de manière indépendante de ceux qui sont visés au para-
graphe 2.3.2; et
.2 d’une deuxième aide de poursuite automatique ou d’autres
moyens d’indiquer automatiquement la distance et le relève-
ment d’autres cibles afin de déterminer les risques d’abordage,
qui fonctionnent de manière indépendante de ceux qui sont
visés au paragraphe 2.5.5.
2.8 Tous les navires d’une jauge brute égale ou supérieure à 10 000
doivent satisfaire aux prescriptions du paragraphe 2.7, exception faite du
paragraphe 2.7.2, et être en outre pourvus :
.1 d’une aide de pointage radar automatique ou d’autres moyens
d’indiquer automatiquement la distance et le relèvement d’au
moins 20 autres cibles, qui soient reliés à un appareil permettant
d’indiquer la vitesse et la distance surface, afin de déterminer les
risques d’abordage et de simuler une manoeuvre d’essai; et
.2 d’un système de contrôle du cap ou de la route ou d’un autre
moyen permettant de contrôler et de conserver auto-
matiquement un cap et/ou une route droite.
2.9 Tous les navires d’une jauge brute égale ou supérieure à 50 000
doivent satisfaire aux prescriptions du paragraphe 2.8 et être en outre
pourvus :
.1 d’un indicateur du taux de giration ou d’autres moyens de dé-
terminer et d’afficher le taux de giration; et
.2 d’un appareil de mesure de la vitesse et de la distance ou d’autres
moyens permettant d’indiquer la vitesse et la distance fond dans
les sens avant et transversal.
3 Lorsque d’«autres moyens» sont autorisés par la présente règle, ces
moyens doivent être approuvés par l’Administration conformément à la
règle 18.
4 Le matériel et les systèmes de navigation visés dans la présente règle
doivent être installés, mis à l’essai et entretenus de façon à réduire au mi-
nimum les défauts de fonctionnement.
5 Le matériel et les systèmes de navigation qui offrent divers modes de
fonctionnement doivent indiquer le mode utilisé.
433
Chapitre V – Sécurité de la navigation
Règle 20
Règle 20
Enregistreur des données du voyage
1 Afin de faciliter les enquêtes sur les accidents, les navires des catégories
ci-dessous doivent, sous réserve des dispositions de la règle 1.4, être pourvus
d’un enregistreur des données du voyage (VDR) lorsqu’ils effectuent des
voyages internationaux :
.1 les navires à passagers construits le 1er juillet 2002 ou après cette
date;
.2 les navires rouliers à passagers construits avant le 1er juillet 2002,
au plus tard lors de la première visite effectuée le 1er juillet 2002
ou après cette date;
.3 les navires à passagers, autres que les navires rouliers à passa-
gers, construits avant le 1er juillet 2002, au plus tard le 1er jan-
vier 2004; et
.4 les navires, autres que les navires à passagers, d’une jauge brute
égale ou supérieure à 3 000 construits le 1er juillet 2002 ou
après cette date.
2 Les Administrations peuvent dispenser les navires, autres que les na-
vires rouliers à passagers, qui ont été construits avant le 1er juillet 2002 de
l’installation d’un VDR lorsqu’il peut être démontré qu’il n’est ni rai-
sonnable ni possible dans la pratique de connecter un VDR au matériel
existant installé à bord.
Règle 21
Code international de signaux et Manuel IAMSAR
1 Tous les navires qui, conformément à la présente Convention, sont
tenus d’avoir à bord une installation radioélectrique, doivent être munis du
*
Se reporter à l’annexe 1 de la résolution MSC.64(67) intitulée «Normes de fonctionnement
des systèmes de passerelle intégrés».
{
Se reporter à l’annexe 3 de la résolution MSC.86(70) intitulée «Normes de fonctionnement
des systèmes de navigation intégrés».
434
Chapitre V – Sécurité de la navigation
Règle 22
Code international de signaux, tel qu’il pourrait être modifié par l’Orga-
nisation. Ce code doit également se trouver à bord de tout autre navire
auquel il est, de l’avis de l’Administration, nécessaire.
2 Tous les navires doivent être munis d’un exemplaire à jour du
volume III du Manuel international de recherche et de sauvetage aéro-
nautiques et maritimes (Manuel IAMSAR).
Règle 22
Visibilité à la passerelle de navigation
1 Les navires d’une longueur telle que définie à la règle III/3.12, d’au
moins 45 m, construits le 1er juillet 1998 ou après cette date, doivent sa-
tisfaire aux prescriptions suivantes :
.1 depuis le poste d’où le navire est commandé, la vue de la surface
de la mer à l’avant de l’étrave ne doit pas être obstruée sur plus
de deux longueurs de navire ou sur plus de 500 m, si cette
seconde distance est inférieure, sur 108 d’un bord et de l’autre,
dans toutes les conditions de tirant d’eau, d’assiette et de char-
gement en pontée;
.2 aucune zone aveugle causée par la cargaison, des apparaux de
levage ou d’autres obstacles situés à l’extérieur de la timonerie
sur l’avant du travers qui obstrue la vue de la surface de la mer
depuis le poste d’où le navire est commandé ne doit dépas-
ser 108. L’arc des zones aveugles ne doit pas dépasser 208 au
total. Les zones dégagées qui sont situées entre les zones aveugles
ne doivent pas être inférieures à 58. Toutefois, la visibilité décrite
au paragraphe .1 ne doit comporter aucune zone aveugle supé-
rieure à 58;
.3 le champ de vision horizontal depuis le poste d’où le navire est
commandé doit représenter un arc d’au moins 2258 qui s’étend
depuis l’avant, jusqu’à 22,58 au moins sur l’arrière du travers
d’un bord et de l’autre du navire;
.4 depuis chacun des ailerons de passerelle, le champ de vision
horizontal doit représenter un arc d’au moins 2258 qui commen-
ce à l’avant, sur le bord opposé, à 458 au moins par rapport à
l’axe du navire et s’étend à l’arrière, sur le même bord, à 1808 par
rapport à l’axe du navire;
.5 depuis le poste de barre principal, le champ de vision horizontal
à l’avant doit représenter un arc de 608 au moins de part et
d’autre de l’axe du navire;
.6 le bordé du navire doit être visible depuis l’aileron de passerelle;
.7 le bord inférieur des fenêtres avant de la passerelle de navigation
doit se trouver à une hauteur au-dessus du pont du château aussi
435
Chapitre V – Sécurité de la navigation
Règle 23
Règle 23
Dispositifs de transfert du pilote
1 Application
1.1 Les navires effectuant des voyages au cours desquels il est probable
qu’ils auront à employer des pilotes doivent être munis de dispositifs de
transfert du pilote.
436
Chapitre V – Sécurité de la navigation
Règle 23
2 Généralités
2.1 Tous les dispositifs utilisés pour le transfert du pilote doivent remplir
efficacement leur rôle, qui est de permettre au pilote d’embarquer et de
débarquer en toute sécurité. Ces dispositifs doivent être tenus propres, être
convenablement entretenus et arrimés et être contrôlés régulièrement de
façon à garantir qu’ils peuvent être utilisés en toute sécurité. Ils ne doivent
être utilisés que pour l’embarquement ou le débarquement du personnel.
2.2 La mise en place des dispositifs de transfert du pilote et l’embarque-
ment du pilote doivent être surveillés par un officier responsable disposant
de moyens de communication avec la passerelle de navigation, qui doit aussi
veiller à ce que le pilote soit escorté tout au long d’un parcours sûr jusqu’à la
passerelle de navigation et inversement. Le personnel qui s’occupe de la mise
en place et de l’utilisation d’un dispositif mécanique quelconque doit être
mis au courant des consignes de sécurité à suivre et le matériel doit être mis
à l’essai avant d’être utilisé.
3 Dispositifs de transfert
3.1 Des dispositifs doivent être prévus pour que le pilote puisse embarquer
et débarquer en toute sécurité de chaque bord du navire.
3.2 Lorsque, à bord d’un navire, le point d’entrée ou de sortie se trouve à
plus de 9 m du niveau de la mer et qu’il est prévu d’embarquer et de
débarquer les pilotes à l’aide d’une échelle de coupée, d’appareils de hissage
ou de tout autre moyen également sûr et commode utilisé conjointement
avec une échelle de pilote, le navire doit être équipé de ce matériel de
chaque bord, à moins que le matériel en question puisse être déplacé pour
être utilisé d’un bord ou de l’autre du navire.
*
Se reporter à la Recommandation sur les dispositifs utilisés pour le transfert du pilote que
l’Organisation a adoptée par la résolution A.889(21) et à la circulaire MSC/Circ.568/Rev.1 :
Dispositifs d’embarquement prescrits pour les pilotes.
437
Chapitre V – Sécurité de la navigation
Règle 23
438
Chapitre V – Sécurité de la navigation
Règle 23
leur base ou non loin de celle-ci, ainsi qu’à des points situés plus
haut, doivent être installées. L’échelle de pavois doit être soli-
dement fixée au navire pour ne pas risquer de se retourner.
5 Portes latérales
Les portes latérales utilisées pour le transfert du pilote ne doivent pas s’ouvrir
vers l’extérieur.
6.1 L’appareil de hissage du pilote et ses accessoires doivent être d’un type
approuvé par l’Administration. L’appareil de hissage du pilote doit être
conçu soit sous la forme d’une échelle mobile permettant d’élever et
d’abaisser une seule personne le long du bordé du navire, soit sous la forme
d’une plate-forme permettant d’élever et d’abaisser une ou plusieurs per-
sonnes le long du bordé du navire. Il doit être conçu et construit de manière
que le pilote puisse embarquer et débarquer en toute sécurité, et notamment
bénéficier d’un accès sûr du dispositif de hissage au pont et inversement. Cet
accès doit être direct et se faire par une plate-forme solidement protégée par
une main courante.
6.2 Un dispositif manuel efficace doit permettre de descendre ou de re-
monter la ou les personnes portées et doit rester prêt à être utilisé en cas de
défaillance de la source d’énergie.
6.3 L’appareil de hissage du pilote doit être fixé solidement à la structure
du navire. Il ne doit pas être assujetti uniquement à la rambarde du navire.
Des points d’attache adéquats et solides doivent être prévus de chaque bord
du navire pour les appareils de type portatif.
6.4 Si le navire est muni de défenses au droit de l’emplacement de l’appareil
de hissage, une échancrure suffisante doit être pratiquée dans celles-ci pour
permettre de faire fonctionner l’appareil de hissage contre le bordé du navire.
6.5 Une échelle de pilote doit être installée à côté de l’appareil de hissage
et pouvoir être utilisée immédiatement, sa position étant telle qu’elle puisse
être accessible depuis n’importe quel point du trajet de l’appareil de hissage.
L’échelle de pilote doit pouvoir atteindre le niveau de la mer à partir de son
propre point d’accès au navire.
6.6 Le parcours de l’appareil de hissage sur le bordé du navire doit être
indiqué.
6.7 Un endroit abrité et adéquat doit être prévu pour l’arrimage de l’ap-
pareil de hissage portatif. Par temps très froid, l’appareil portatif ne doit être
installé qu’immédiatement avant son utilisation pour éviter le givrage.
439
Chapitre V – Sécurité de la navigation
Règle 24
7 Accessoires
7.1 Les accessoires ci-après doivent se trouver prêts à être utilisés im-
médiatement lors d’un transfert de personnes :
.1 deux tire-veilles d’au moins 28 mm de diamètre, solidement
amarrés au navire, si le pilote le demande;
.2 une bouée de sauvetage munie d’un feu à allumage automatique;
.3 un halin.
7.2 Dans les cas spécifiés au paragraphe 4, les navires doivent être munis
de batayoles et d’échelles de pavois.
8 Éclairage
Un éclairage adéquat doit être prévu pour éclairer les dispositifs de transfert
du pilote sur le bordé, l’endroit du pont où se font l’embarquement et le
débarquement et les commandes de l’appareil de hissage du pilote.
Règle 24
Utilisation de systèmes de contrôle du cap
et/ou de la route
1 Lorsque des systèmes de contrôle du cap et/ou de la route sont utilisés
dans des zones à forte densité de trafic, par visibilité réduite, ainsi que dans
toutes les autres conditions dangereuses de navigation, il doit être possible
de reprendre immédiatement les commandes manuelles de l’appareil à
gouverner.
2 Dans les circonstances indiquées ci-dessus, l’officier de quart à la
passerelle doit pouvoir recourir sans retard aux services d’un timonier
qualifié qui doit être prêt à tout moment à reprendre la barre.
3 Le passage du pilote automatique aux commandes manuelles et in-
versement doit être confié à un officier responsable ou s’effectuer sous sa
surveillance.
4 La commande manuelle de l’appareil à gouverner doit être essayée
après toute utilisation prolongée des systèmes de contrôle du cap et/ou de la
route et avant d’entrer dans les zones où la navigation exige une attention
particulière.
Règle 25
Fonctionnement de l’appareil à gouverner
Dans les zones où la navigation exige une attention particulière, les navires
doivent avoir, pour leur appareil à gouverner, plusieurs groupes moteurs en
marche lorsque ceux-ci peuvent fonctionner simultanément.
440
Chapitre V – Sécurité de la navigation
Règle 26
Règle 26
Appareil à gouverner : essais et exercices
1 Dans les 12 h qui précèdent le départ, l’appareil à gouverner du navire
doit être vérifié et essayé par l’équipage. La procédure d’essai doit compren-
dre, selon les cas, le contrôle du fonctionnement :
.1 de l’appareil à gouverner principal;
.2 de l’appareil à gouverner auxiliaire;
.3 des systèmes de commande à distance de l’appareil à gouverner;
.4 des postes de conduite situés sur la passerelle de navigation;
.5 de l’alimentation en énergie de secours;
.6 des indicateurs d’angle de barre par rapport à la position réelle du
gouvernail;
.7 des alarmes de défaillance de l’alimentation en énergie du dis-
positif de commande à distance de l’appareil à gouverner;
.8 des alarmes de défaillance des groupes moteurs de l’appareil à
gouverner; et
.9 des dispositifs automatiques d’isolement et autre matériel auto-
matique.
441
Chapitre V – Sécurité de la navigation
Règle 27
6 Les dates auxquelles ont lieu les vérifications et les essais prescrits aux
paragraphes 1 et 2 et les dates et les détails des exercices portant sur les
manoeuvres à effectuer en cas d’urgence, auxquels il est procédé confor-
mément au paragraphe 4 doivent être consignés.
Règle 27
Cartes marines et publications nautiques
Les cartes marines et les publications nautiques, telles que les instructions
nautiques, les livres des phares, les avis aux navigateurs, les annuaires des
marées et toutes autres publications nautiques qui peuvent être nécessaires
au cours du voyage prévu, doivent être appropriées et tenues à jour.
Règle 28
Registre des activités de navigation
Un registre des activités et événements de navigation qui sont importants
pour la sécurité de la navigation doit être tenu à bord de tous les navires
effectuant des voyages internationaux, lequel doit contenir suffisamment
d’informations pour permettre d’établir un compte rendu détaillé du voyage
en tenant compte des recommandations adoptées par l’Organisation*.
Lorsque ce genre de renseignements n’est pas consigné dans le livre de bord
du navire, il doit être conservé sous une autre forme approuvée par l’Ad-
ministration.
*
Se reporter aux Directives pour l’enregistrement d’événements liés à la navigation que
l’Organisation a adoptées par la résolution A.916(22).
442
Chapitre V – Sécurité de la navigation
Règle 31
Règle 29
Signaux de sauvetage à l’usage des navires,
des aéronefs ou des personnes en détresse
Un tableau illustré décrivant les signaux de sauvetage* doit toujours être à la
disposition de l’officier de quart à bord de tout navire auquel le présent
chapitre s’applique. Ces signaux doivent être utilisés par les navires ou les
personnes en détresse dans leurs communications avec les stations de sau-
vetage, les unités maritimes de sauvetage et les aéronefs qui effectuent des
opérations de recherche et de sauvetage.
Règle 30
Limites d’exploitation
1 La présente règle s’applique à tous les navires à passagers auxquels
s’applique le chapitre I.
2 Une liste de toutes les limites imposées à l’exploitation d’un navire à
passagers, y compris les exemptions de l’application de l’une quelconque des
présentes règles, les restrictions en vigueur dans les zones d’exploitation, les
restrictions dues au temps, à l’état de la mer ou celles relatives aux charges, à
l’assiette, à la vitesse admissibles et toutes autres limites, qu’elles soient
imposées par l’Administration ou fixées au stade de la conception ou de la
construction, doit être établie avant la mise en service du navire à passagers.
Cette liste, accompagnée de toutes les explications nécessaires, doit figurer
dans un document se présentant sous une forme jugée acceptable par
l’Administration, qui doit être conservé à bord de manière à pouvoir être
consulté aisément par le capitaine. Cette liste doit être tenue à jour. Si la
langue utilisée n’est ni l’anglais, ni le français, la liste doit être disponible
dans l’une de ces deux langues.
Règle 31
Messages de danger
1 Le capitaine de tout navire qui se trouve en présence de glaces ou
d’une épave dangereuses, de tout autre danger immédiat pour la navigation
ou d’une tempête tropicale, qui rencontre des températures de l’air infé-
rieures au point de congélation, associées à des vents de force tempête,
provoquant de graves accumulations de glace sur les superstructures, ou qui
*
Ces signaux de sauvetage sont décrits dans le volume III intitulé «Moyens mobiles» du
Manuel international de recherche et de sauvetage aéronautiques et maritimes (Ma-
nuel IAMSAR), et sont illustrés dans le Code international de signaux, tel que modifié en
application de la résolution A.80(IV).
443
Chapitre V – Sécurité de la navigation
Règle 32
Règle 32
Information requise dans les messages de danger
Les renseignements suivants doivent être fournis dans les messages de
danger :
1 Glaces, épaves et autres dangers immédiats pour la navigation :
.1 La nature de la glace, de l’épave ou du danger observés.
.2 L’emplacement de la glace, de l’épave ou du danger lors de la
dernière observation.
.3 La date et l’heure (temps universel coordonné) auxquelles le
danger a été observé pour la dernière fois.
2 Cyclones tropicaux* :
.1 Un message signalant qu’un cyclone tropical a été rencontré.
Cette obligation devrait être comprise dans un esprit large et
l’information devrait être transmise toutes les fois que le capi-
taine a lieu de croire qu’un cyclone tropical est en cours de
formation ou sévit dans son voisinage.
*
Le terme «cyclone tropical» est le terme générique utilisé par les services météorologiques
nationaux des pays membres de l’Organisation météorologique mondiale. Les termes «ouragan,
typhon, cyclone, forte tempête tropicale, etc.» peuvent aussi être utilisés en fonction du lieu
géographique.
444
Chapitre V – Sécurité de la navigation
Règle 32
Observations ultérieures
*
L’unité internationale normalisée de pression barométrique est l’hectopascal (hPa), qui
équivaut numériquement au millibar (mbar).
445
Chapitre V – Sécurité de la navigation
Règle 32
Exemples
Glace
TTT GLACE. GRAND ICEBERG APER·U ¡ 4506N, 4410W,
¡ 0800 UTC. 15 MAI.
Épave
TTT PAVE. PAVE OBSERVE PRESQUE SUBMERGE ¡
4006N, 1243W, ¡ 1630 UTC. 21 AVRIL.
Cyclone tropical
TTT TEMP⁄TE. 0030 UTC. 18 AOfiT. 2004N, 11354E,
BAROM£TRE CORRIG 994 MBAR, TENDANCE ¡ LA BAISSE
6 MBAR. VENT NW, FORCE 9, FORTS GRAINS. FORTE HOULE
DE L’EST. ROUTE 067, 5 NOEUDS.
Givrage
TTT FORMATION INQUITANTE DE GIVRE. 1400 UTC.
2 MARS. 69N, 10W. TEMPRATURE DE L’AIR 188F (-7,88C).
TEMPRATURE DE LA MER 298F (-1,78C). VENT NE, FORCE 8.
446
Chapitre V – Sécurité de la navigation
Règle 33
Règle 33
Messages de détresse : obligations et procédure
1 Le capitaine d’un navire en mer qui est en mesure de prêter assistance
et qui reçoit, de quelque source que ce soit, un signal indiquant que des
personnes se trouvent en détresse en mer, est tenu de se porter à toute
vitesse à leur secours en les informant ou en informant le service de re-
cherche et de sauvetage de ce fait, si possible. Si le navire qui reçoit l’alerte
de détresse est dans l’impossibilité de se porter à leur secours, ou si, dans les
circonstances spéciales où il se trouve, il n’estime ni raisonnable ni né-
cessaire de le faire, le capitaine doit inscrire au journal de bord la raison pour
laquelle il ne se porte pas au secours des personnes en détresse et en in-
former le service de recherche et de sauvetage compétent en tenant compte
de la recommandation de l’Organisation.
*
La Convention internationale de 1989 sur l’assistance, faite à Londres le 28 avril 1989, est
entrée en vigueur le 14 juillet 1996.
447
Chapitre V – Sécurité de la navigation
Règle 34
Règle 34
Sécurité de la navigation
et prévention des situations dangereuses
1 Avant de prendre la mer, le capitaine doit s’assurer que le voyage prévu
a été planifié au moyen de cartes marines et de publications nautiques ap-
propriées pour la zone en question, compte tenu des directives et des re-
commandations élaborées par l’Organisation*.
2 Le plan de voyage doit définir une route qui :
.1 tient compte, le cas échéant, de tous les systèmes d’organisation
du trafic pertinents;
.2 garantit un espace suffisant pour le passage du navire en toute
sécurité tout au long du voyage;
.3 anticipe tous les risques connus pour la navigation, ainsi que les
conditions météorologiques défavorables; et
.4 tient compte des mesures de protection du milieu marin qui
sont applicables, et évite dans la mesure du possible toute action
ou activité susceptible de causer des dommages à l’environne-
ment.
3 Le propriétaire, l’affréteur ou la compagnie, telle que définie à la rè-
gle IX/1, qui exploite le navire, ou toute autre personne, ne doit pas res-
treindre le capitaine ou l’empêcher de prendre ou d’exécuter une décision
quelconque qui, selon son jugement professionnel, est nécessaire pour la
sécurité de la navigation et la protection du milieu marin.
Règle 35
Emploi injustifié des signaux de détresse
Il est interdit d’utiliser un signal international de détresse, sauf pour indiquer
qu’une personne ou que des personnes sont en détresse, et d’utiliser tout
signal pouvant être confondu avec un signal international de détresse.
*
Se reporter aux Directives pour la planification du voyage, que l’Organisation a adoptées par la
résolution A.893(21).
448
Chapitre V – Sécurité de la navigation
Appendice au Chapitre V
Appendice au Chapitre V
Règles relatives à la gestion, au fonctionnement
et au financement du service de recherche des glaces
dans l’Atlantique nord
449
Chapitre V – Sécurité de la navigation
Appendice au Chapitre V
450
Chapitre V – Sécurité de la navigation
Appendice au Chapitre V
451
CHAPITRE VI
Transport de cargaisons
Page
453
Partie A – Dispositions générales
Règle 2
Partie A
Dispositions générales
Règle 1
Application
1 Le présent chapitre s’applique au transport de cargaisons (à l’exclusion
des liquides en vrac, des gaz en vrac et des aspects du transport visés par d’autres
chapitres) qui, en raison des risques particuliers qu’elles présentent pour les
navires ou les personnes à bord, peuvent exiger des précautions spéciales à
bord de tous les navires soumis à l’application des présentes règles et à bord des
navires de charge d’une jauge brute inférieure à 500. Toutefois, pour les
navires de charge d’une jauge brute inférieure à 500, si l’Administration estime
que la nature abritée et les conditions du voyage sont telles que l’application de
prescriptions particulières des parties A ou B du présent chapitre ne serait ni
raisonnable, ni nécessaire, elle peut prendre d’autres mesures efficaces pour
garantir la sécurité voulue de ces navires.
2 Pour compléter les dispositions des parties A et B du présent chapitre,
chaque Gouvernement contractant doit veiller à ce que des renseignements
pertinents soient fournis sur les cargaisons ainsi que sur leur arrimage et leur
assujettissement, spécifiant notamment les précautions nécessaires à la sé-
curité du transport de telles cargaisons*.
Règle 2
Renseignements sur la cargaison
1 Le chargeur doit fournir au capitaine ou à son représentant les ren-
seignements appropriés sur la cargaison suffisamment à l’avance pour que les
précautions éventuellement nécessaires au bon arrimage et à la sécurité du
*
Se reporter :
.1 au Recueil de règles pratiques pour la sécurité de l’arrimage et de l’assujettissement des
cargaisons, que l’Organisation a adopté par la résolution A.714(17), tel que modifié;
.2 au Recueil de règles pratiques pour la sécurité des navires transportant des cargaisons de
bois en pontée, que l’Organisation a adopté par la résolution A.715(17), tel que modifié,
à la circulaire MSC/Circ.525 intitulée «Directives sur les précautions qui doivent être
prises par les capitaines de navires d’une longueur inférieure à 100 m affectés au transport
de grumes» et à la circulaire MSC/Circ.548 intitulée «Note d’information sur les pré-
cautions que doivent prendre les capitaines de navires qui transportent des cargaisons de
bois»; et
.3 au Recueil de règles pratiques pour la sécurité du transport des cargaisons solides en vrac
(Recueil BC), que l’Organisation a adopté par la résolution A.434(XI), tel que modifié.
455
Chapitre VI – Transport de cargaisons
Règle 2
*
Se reporter à la circulaire MSC/Circ.663 intitulée «Formulaire d’information sur la cargaison».
{
L’emploi du terme «documents» dans la présente règle n’interdit pas l’utilisation du traitement
électronique de l’information (TEI) et des techniques d’échange de données informatisées pour
compléter les documents imprimés.
456
Partie A – Dispositions générales
Règle 5
Règle 3
Appareil de détection des gaz
et de mesure d’oxygène
1 Lors du transport d’une cargaison en vrac susceptible d’émettre des gaz
toxiques ou inflammables ou d’entraı̂ner une raréfaction de l’oxygène dans
l’espace à cargaison, il faut prévoir un appareil approprié de mesure de la
concentration de gaz ou d’oxygène dans l’air, accompagné d’un mode
d’emploi détaillé. Cet appareil doit être à la satisfaction de l’Administration.
2 L’Administration doit prendre des mesures afin de veiller à ce que les
équipages des navires soient formés à l’utilisation de ces appareils.
Règle 4
Utilisation de pesticides à bord
des navires*
Des précautions appropriées doivent être prises pour la sécurité de l’utili-
sation des pesticides à bord des navires, notamment aux fins de fumigation.
Règle 5
Arrimage et assujettissement
1 Il faut charger, arrimer et assujettir les cargaisons et les engins de
transport{ qui sont transportés en pontée ou sous pont de manière à éviter,
autant qu’il est possible dans la pratique, pendant toute la durée du voyage,
les dommages ou dangers pour le navire et les personnes à bord, et les pertes
de cargaison par-dessus bord.
2 Les cargaisons transportées dans des engins de transport doivent être
chargées et assujetties à l’intérieur de ces engins de manière à éviter, pendant
toute la durée du voyage, les dommages ou dangers pour le navire et les
personnes à bord.
3 Des précautions appropriées doivent être prises lors du chargement et
du transport de cargaisons lourdes et de cargaisons ayant des dimensions
anormales afin d’éviter les avaries de structure du navire et de maintenir une
stabilité suffisante pendant toute la durée du voyage.
*
Se reporter aux Recommandations de l’OMI sur l’utilisation des pesticides à bord des navires,
telles que modifiées.
{
Se reporter au Recueil de règles pratiques pour la sécurité de l’arrimage et de l’assujettissement
des cargaisons, adopté par l’Organisation par la résolution A.714(17), telle que modifiée, et au
Code maritime international des marchandises dangereuses (Code IMDG), que l’Organisation
a adopté par la résolution MSC.122(75).
457
Chapitre VI – Transport de cargaisons
Règle 5
*
Se reporter aux Directives pour l’élaboration du Manuel d’assujettissement de la cargaison
(circulaire MSC/Circ.745).
458
Partie B – Cargaisons en vrac autres que les grains
Règle 6
Partie B
Dispositions spéciales
applicables aux cargaisons en vrac
autres que les grains
Règle 6
Conditions d’acceptation
des cargaisons à expédier
1 Avant le chargement d’une cargaison en vrac, le capitaine doit disposer
de renseignements complets concernant la stabilité du navire et la répartition
de la cargaison pour les conditions normales de chargement. La méthode de
présentation de ces renseignements doit être à la satisfaction de l’Adminis-
tration*.
2 Les cargaisons de concentrés ou autres cargaisons qui peuvent se li-
quéfier ne doivent être acceptées aux fins de chargement que si la teneur en
humidité effective de la cargaison est inférieure à la teneur limite en hu-
midité admissible aux fins du transport. Elles peuvent toutefois être ac-
ceptées au chargement même si leur teneur en humidité dépasse la teneur
limite susvisée, à condition que soient apportés des aménagements de sé-
curité à la satisfaction de l’Administration qui garantissent une stabilité
suffisante en cas de ripage de la cargaison et que la structure du navire soit
suffisamment résistante.
3 Dans le cas d’une cargaison en vrac qui n’est pas classée en conformité
des dispositions du Code IMDG, tel que défini à la règle VII/1.1 mais qui
peut présenter un risque du fait de ses propriétés chimiques, des précautions
spéciales pour la sécurité du transport doivent être prises avant le charge-
ment.
*
Se reporter :
.1 à la Recommandation relative à la stabilité à l’état intact des navires à passagers et des
navires de charge d’une longueur inférieure à 100 m, que l’Organisation a adoptée par la
résolution A.167(ES.IV) et aux amendements à cette recommandation, que l’Organi-
sation a adoptés par la résolution A.206(VII); et
.2 à la Recommandation sur un critère de roulis et de vent forts (critère météorologique)
applicable à la stabilité à l’état intact des navires à passagers et des navires de charge
d’une longueur égale ou supérieure à 24 m, que l’Organisation a adoptée par la résolu-
tion A.562(14).
459
Chapitre VI – Transport de cargaisons
Règle 7
Règle 7
Chargement, déchargement et arrimage
des cargaisons en vrac*
1 Aux fins de la présente règle, on entend par représentant du terminal une
personne désignée par le terminal ou une autre installation où le navire est
chargé ou déchargé, qui est responsable des opérations menées par ce ter-
minal ou par cette installation à l’égard du navire.
*
Se reporter au Recueil de règles pratiques pour la sécurité du chargement et du déchargement
des vraquiers (Recueil BLU), que l’Organisation a adopté par la résolution A.862(20).
460
Partie B – Cargaisons en vrac autres que les grains
Règle 7
461
Chapitre VI – Transport de cargaisons
Règle 8
Partie C
Transport de grains
Règle 8
Définitions
Aux fins de la présente partie, sauf disposition expresse contraire :
1 Recueil international de règles sur les grains désigne le Recueil inter-
national de règles de sécurité pour le transport de grains en vrac, que le
Comité de la sécurité maritime de l’Organisation a adopté par la réso-
lution MSC.23(59) et tel qu’il pourra être modifié par l’Organisation, à
condition que ces amendements soient adoptés, soient mis en vigueur et
prennent effet conformément aux dispositions de l’article VIII de la présente
Convention relatives aux procédures d’amendement applicables à l’Annexe,
à l’exclusion du chapitre I.
2 Grains désigne le blé, le maı̈s, l’avoine, le seigle, l’orge, le riz, les
légumes secs et les graines à l’état naturel ou après traitement lorsque leur
comportement demeure alors semblable à celui du grain naturel.
Règle 9
Prescriptions applicables aux navires de charge
transportant des grains
1 Un navire de charge transportant des grains doit satisfaire non seule-
ment aux autres prescriptions applicables des présentes règles mais aussi aux
prescriptions du Recueil international de règles sur les grains et être pourvu
d’une autorisation comme l’exige ledit recueil. Aux fins de la présente règle,
les prescriptions du Recueil sont considérées comme ayant force obliga-
toire.
2 Un navire qui n’est pas muni d’une telle autorisation ne peut charger
des grains avant que le capitaine ait convaincu l’Administration, ou le Gou-
vernement contractant du pays dans lequel se trouve le port de chargement
au nom de l’Administration, que son navire satisfera aux prescriptions du
Recueil international de règles sur les grains dans les conditions de char-
gement proposées.
462
CHAPITRE VII
Transport
de marchandises dangereuses*
Page
*
Voir aussi la résolution A.851(20) intitulée «Principes généraux applicables aux systèmes de
comptes rendus de navires et aux prescriptions en matières de notification, y compris directives
concernant la notification des événements mettant en cause des marchandises dangereuses, des
substances nuisibles et/ou des polluants marins».
463
Chapitre VII – Transport de marchandises dangereuses
Table des matières
464
Partie A – Transport de marchandises dangereuses en colis
Règle 2
Partie A
Transport de marchandises dangereuses en colis
Règle 1
Définitions
Aux fins du présent chapitre, sauf disposition expresse contraire :
1 Code IMDG désigne le Code maritime international des marchandises
dangereuses (Code IMDG) que le Comité de la sécurité maritime de
l’Organisation a adopté par la résolution MSC.122(75) et tel qu’il pourra
être modifié, à condition que les amendements soient adoptés, soient mis en
vigueur et prennent effet conformément aux dispositions de l’article VIII de
la présente Convention relatives à la procédure d’amendement applicable à
l’Annexe, à l’exclusion du chapitre I.
2 Marchandises dangereuses désigne les substances, matières et objets visés
par le Code IMDG.
3 En colis désigne la forme d’emballage spécifiée dans le Code IMDG.
Règle 2
Application*
1 Sauf disposition expresse contraire, la présente partie s’applique au
transport de marchandises dangereuses en colis à bord de tous les navires
auxquels s’appliquent les présentes règles et à bord des navires de charge
d’une jauge brute inférieure à 500.
2 Les dispositions de la présente partie ne s’appliquent pas aux pro-
visions de bord ni au matériel d’armement des navires.
3 Le transport de marchandises dangereuses en colis est interdit à moins
qu’il ne soit effectué conformément aux dispositions du présent chapitre.
4 Pour compléter les dispositions de la présente partie, chaque Gouver-
nement contractant doit publier ou faire publier des instructions détaillées
*
Se reporter à :
.1 la partie D, qui contient les prescriptions spéciales applicables au transport de cargai-
sons INF; et
.2 la règle II-2/19, qui contient les prescriptions spéciales applicables aux navires trans-
portant des marchandises dangereuses.
465
Chapitre VII – Transport de marchandises dangereuses
Règle 3
sur l’intervention d’urgence et les soins médicaux d’urgence qui sont requis
en cas d’événements dus à des marchandises dangereuses en colis, compte
tenu des directives élaborées par l’Organisation*.
Règle 3
Prescriptions applicables au transport
de marchandises dangereuses
Le transport de marchandises dangereuses en colis doit être conforme aux
dispositions pertinentes du Code IMDG.
Règle 4
Documents
1 On doit utiliser la désignation officielle de transport des marchandises
dans tous les documents relatifs au transport par mer de marchandises
dangereuses en colis et se référer à la classification du Code IMDG (l’ap-
pellation commerciale seule n’est pas admise).
2 Les documents d’expédition établis par le chargeur doivent soit
comprendre un certificat ou une déclaration signés, soit être accompagnés
d’un tel certificat ou d’une telle déclaration, attestant que la marchandise à
transporter est correctement emballée et, selon le cas, marquée, étiquetée ou
munie d’une étiquette-placard et qu’elle répond aux conditions exigées
pour le transport.
3 La (les) personne(s) responsable(s) du chargement des marchandises
dangereuses dans un engin de transport{ doit (doivent) fournir un certificat
d’empotage de conteneur/de véhicule signé, attestant que la marchandise se
trouvant dans l’engin a été correctement chargée et assujettie et qu’il a été
satisfait à toutes les prescriptions applicables en matière de transport. Ce
certificat peut faire partie du document mentionné au paragraphe 2.
4 Lorsque l’on est en droit de supposer qu’un engin de transport dans
lequel ont été chargées des marchandises dangereuses ne satisfait pas aux
dispositions des paragraphes 2 ou 3, ou lorsqu’il n’existe pas de certificat
d’empotage de conteneur/de véhicule, l’engin de transport ne doit pas être
accepté à l’expédition.
*
Se reporter aux publications suivantes de l’Organisation :
.1 Consignes d’intervention d’urgence pour les navires transportant des marchandises dangereuses
(Guide FS) (MSC/Circ.1025); et au
.2 Guide de soins médicaux d’urgence à donner en cas d’accidents dus à des marchandises dange-
reuses (GSMU) (MSC/Circ.857).
{
Se reporter au Code maritime international des marchandises dangereuses (Code IMDG), que
l’Organisation a adopté par la résolution MSC.122(75)
466
Partie A – Transport de marchandises dangereuses en colis
Règle 6
Règle 5
Manuel d’assujettissement de la cargaison
Les cargaisons et les engins de transport* doivent être chargés, arrimés et
assujettis pendant toute la durée du voyage conformément aux dispositions
du Manuel d’assujettissement de la cargaison qui a été approuvé par l’Ad-
ministration. Les instructions du Manuel d’assujettissement de la cargaison
doivent être au moins équivalentes aux directives élaborées par l’Organi-
sation{.
Règle 6
Notification des événements mettant en cause
des marchandises dangereuses
1 En cas d’événement entraı̂nant ou risquant d’entraı̂ner la perte par-
dessus bord en mer de marchandises dangereuses en colis, le capitaine du
navire, ou toute autre personne ayant charge du navire, envoie sans tarder à
l’État côtier le plus proche un compte rendu aussi détaillé que possible sur
les circonstances de l’événement. Ce compte rendu est établi conformément
aux directives et principes généraux élaborés par l’Organisation{.
2 En cas d’abandon du navire visé au paragraphe 1 ou lorsque le compte
rendu envoyé par ce navire est incomplet ou impossible à obtenir, la
compagnie, telle que définie à la règle IX/1.2, doit, dans toute la mesure du
possible, assumer les obligations qui incombent au capitaine aux termes de la
présente règle.
*
Tels que définis dans le Recueil de règles pratiques pour la sécurité de l’arrimage et de
l’assujettissement des cargaisons, que l’Organisation a adopté par la résolution A.715(17), telle
que modifiée.
{
Se reporter aux Directives pour l’élaboration du Manuel d’assujettissement des cargaisons
(MSC/Circ.745).
{
Se reporter aux «Principes généraux applicables aux systèmes de comptes rendus de navires et
aux prescriptions en matière de notification, y compris directives concernant la notification des
événements mettant en cause des marchandises dangereuses, des substances nuisibles et/ou des
polluants marins», que l’Organisation a adoptés par la résolution A.851(20).
467
Chapitre VII – Transport de marchandises dangereuses
Règle 7
Partie A-1
Transport de marchandises dangereuses
sous forme solide en vrac
Règle 7
Définitions
Marchandises dangereuses sous forme solide en vrac désigne toute matière, autre
que liquide ou gazeuse, formée d’un mélange de particules, de granules ou
de tous autres morceaux plus volumineux, de composition généralement
uniforme, qui est visée par le Code IMDG et est chargée directement dans
les espaces à cargaison d’un navire, sans être retenue par aucune forme de
dispositif intermédiaire, et comprend les matières chargées sur une barge à
bord d’un navire porte-barge.
Règle 7-1
Application*
1 Sauf disposition expresse contraire, la présente partie s’applique au
transport de marchandises dangereuses sous forme solide en vrac à bord de
tous les navires auxquels s’appliquent les présentes règles et à bord des
navires de charge d’une jauge brute inférieure à 500.
2 Le transport de marchandises dangereuses sous forme solide en vrac
est interdit à moins qu’il ne soit effectué conformément aux dispositions de
la présente partie.
3 Pour compléter les dispositions de la présente partie, chaque Gouver-
nement contractant doit publier ou faire publier des instructions détaillées
sur la sécurité du transport des marchandises dangereuses sous forme solide
en vrac{, lesquelles doivent également porter sur l’intervention d’urgence et
les soins médicaux d’urgence qui sont requis en cas d’événements dus à des
marchandises dangereuses sous forme solide en vrac, compte tenu des di-
rectives élaborées par l’Organisation{.
*
Se reporter à la règle II-2/19, qui contient les prescriptions spéciales applicables aux navires
transportant des marchandises dangereuses.
{
Se reporter au Recueil de règles pratiques pour la sécurité du transport des cargaisons solides
en vrac (Recueil BC), que l’Organisation a adopté par la résolution A.434(XI), telle que
modifiée.
{
Se reporter au Guide de soins médicaux d’urgence à donner en cas d’accidents dus à des marchandises
dangereuses (GSMU) (MSC/Circ.857).
468
Partie A–1 – Transport sous forme solide en vrac
Règle 7-4
Règle 7-2
Documents
1 On doit utiliser la désignation de transport de la cargaison en vrac dans
tous les documents relatifs au transport par mer de marchandises dange-
reuses sous forme solide en vrac (l’appellation commerciale seule n’est pas
admise).
Règle 7-3
Conditions d’arrimage et de séparation
1 Les marchandises dangereuses sous forme solide en vrac doivent être
chargées et arrimées de manière appropriée et sûre compte tenu de leur
nature. Les marchandises incompatibles doivent être séparées les unes des
autres.
Règle 7-4
Notification des événements mettant en cause
des marchandises dangereuses
1 En cas d’événement entraı̂nant ou risquant d’entraı̂ner la perte par-
dessus bord en mer de marchandises dangereuses sous forme solide en vrac,
le capitaine du navire, ou toute autre personne ayant charge du navire,
469
Chapitre VII – Transport de marchandises dangereuses
Règle 7-4
envoie sans tarder à l’État côtier le plus proche un compte rendu aussi
détaillé que possible sur les circonstances de l’événement. Ce compte rendu
est rédigé conformément aux principes généraux et aux directives élaborés
par l’Organisation*.
2 En cas d’abandon du navire visé au paragraphe 1 ou lorsque le compte
rendu envoyé par ce navire est incomplet ou impossible à obtenir, la
compagnie, telle que définie à la règle IX/1.2 doit, dans toute la mesure du
possible, assumer les obligations qui incombent au capitaine aux termes de la
présente règle.
*
Se reporter aux «Principes généraux applicables aux systèmes de comptes rendus de navires et
aux prescriptions en matière de notification, y compris directives concernant la notification des
événements mettant en cause des marchandises dangereuses, des substances nuisibles et/ou des
polluants marins», que l’Organisation a adoptés par la résolution A.851(20).
470
Partie B – Transport de produits chimiques liquides
Règle 9
Partie B
Construction et équipement des navires
transportant des produits chimiques liquides
dangereux en vrac
Règle 8
Définitions
Aux fins de l’application de la présente partie, sauf disposition expresse
contraire :
1 Recueil international de règles sur les transporteurs de produits chimiques
(Recueil IBC) désigne le Recueil international de règles relatives à la cons-
truction et à l’équipement des navires transportant des produits chimiques
dangereux en vrac, que le Comité de la sécurité maritime de l’Organisation a
adopté par la résolution MSC.4(48) et tel qu’il pourra être modifié par l’Or-
ganisation, à condition que ces amendements soient adoptés, soient mis en
vigueur et prennent effet conformément aux dispositions de l’article VIII de la
présente Convention relatives aux procédures d’amendement applicables à
l’Annexe, à l’exclusion du chapitre I.
2 Un navire-citerne pour produits chimiques est un navire de charge construit
ou adapté et utilisé pour transporter en vrac des produits liquides énumérés au
chapitre 17 du Recueil international de règles sur les transporteurs de produits
chimiques.
3 Aux fins de la règle 9, navire construit désigne un navire dont la quille
est posée ou dont la construction se trouve à un stade équivalent.
4 L’expression dont la construction se trouve à un stade équivalent désigne le
stade auquel :
.1 une construction identifiable à un navire particulier commence;
et
.2 le montage du navire considéré a commencé, employant au moins
50 t ou 1 % de la masse estimée de tous les matériaux de structure,
si cette dernière valeur est inférieure.
Règle 9
Application aux navires-citernes
pour produits chimiques
1 Sauf disposition expresse contraire, les dispositions de la présente
partie s’appliquent aux navires-citernes pour produits chimiques construits
le 1er juillet 1986 ou après cette date, y compris à ceux dont la jauge brute
471
Chapitre VII – Transport de marchandises dangereuses
Règle 10
Règle 10
Prescriptions applicables aux navires-citernes
pour produits chimiques
1 Un navire-citerne pour produits chimiques doit satisfaire aux pres-
criptions du Recueil international de règles sur les transporteurs de produits
chimiques et doit, en plus de satisfaire également aux prescriptions ap-
plicables des règles I/8, I/9 et I/10, faire l’objet d’une visite et d’un certificat
dans les conditions prévues dans ce recueil. Aux fins de la présente règle, les
prescriptions du Recueil doivent être considérées comme étant obligatoires.
2 Un navire-citerne pour produits chimiques qui détient un certificat
délivré en vertu des dispositions du paragraphe 1 doit être soumis au contrôle
prévu par la règle I/19. À cette fin, un tel certificat doit être considéré comme
un certificat délivré conformément à la règle I/12 ou à la règle I/13.
472
Partie C – Transport de gaz liquéfiés en vrac
Règle 12
Partie C
Construction et équipement des navires
transportant des gaz liquéfiés en vrac
Règle 11
Définitions
Aux fins de l’application de la présente partie, sauf disposition expresse
contraire :
1 Recueil international de règles sur les transporteurs de gaz (Recueil IGC)
désigne le Recueil international de règles relatives à la construction et à
l’équipement des navires transportant des gaz liquéfiés en vrac, que le Comité
de la sécurité maritime de l’Organisation a adopté par la résolution MSC.5(48)
et tel qu’il pourra être modifié par l’Organisation, à condition que ces
amendements au Recueil de règles soient adoptés, soient mis en vigueur et
prennent effet conformément aux dispositions de l’article VIII de la présente
Convention relatives aux procédures d’amendement applicables à l’Annexe, à
l’exclusion du chapitre I.
2 Un transporteur de gaz est un navire de charge construit ou adapté et
utilisé pour transporter en vrac des gaz liquéfiés ou d’autres produits énu-
mérés au chapitre 19 du Recueil international de règles sur les transporteurs
de gaz.
3 Aux fins de la règle 12, navire construit désigne un navire dont la quille
est posée ou dont la construction se trouve à un stade équivalent.
4 L’expression dont la construction se trouve à un stade équivalent désigne le
stade auquel :
.1 une construction identifiable à un navire particulier commence;
et
.2 le montage du navire considéré a commencé, employant au
moins 50 t ou 1 % de la masse estimée de tous les matériaux de
structure, si cette dernière valeur est inférieure.
Règle 12
Application aux transporteurs de gaz
1 Sauf disposition expresse contraire, les dispositions de la présente partie
s’appliquent aux transporteurs de gaz construits le 1er juillet 1986 ou après
473
Chapitre VII – Transport de marchandises dangereuses
Règle 13
cette date, y compris à ceux dont la jauge brute est inférieure à 500. Ces
transporteurs de gaz doivent satisfaire aux prescriptions de la présente partie,
ainsi qu’à toutes les autres prescriptions applicables des présentes règles.
2 Tout transporteur de gaz, quelle que soit sa date de construction, sur
lequel sont effectuées des réparations, des modifications ou des transfor-
mations, ainsi que les aménagements qui en résultent, doit continuer à
satisfaire au moins aux prescriptions qui lui étaient déjà applicables. S’il a été
construit avant le 1er juillet 1986, ce navire doit, en règle générale, satisfaire
aux prescriptions applicables à un navire construit à cette date ou après cette
date, au moins dans la même mesure où il y satisfaisait avant que les répa-
rations, les modifications, les transformations ou les aménagements n’aient
été effectués. Les réparations, modifications et transformations d’une impor-
tance majeure, ainsi que les aménagements qui en résultent, doivent satis-
faire aux prescriptions applicables à un navire construit le 1er juillet 1986 ou
après cette date, dans la mesure où l’Administration le juge possible et
raisonnable.
3 Un navire, quelle que soit sa date de construction, qui est transformé
en transporteur de gaz doit être considéré comme étant un transporteur de
gaz construit à la date à laquelle une telle transformation a été entreprise.
Règle 13
Prescriptions applicables aux transporteurs de gaz
1 Un transporteur de gaz doit satisfaire aux prescriptions du Recueil
international de règles sur les transporteurs de gaz et doit, en plus de sa-
tisfaire également aux prescriptions applicables des règles I/8, I/9 et I/10,
faire l’objet d’une visite et d’un certificat dans les conditions prévues dans ce
recueil. Aux fins de la présente règle, les prescriptions du Recueil doivent
être considérées comme étant obligatoires.
2 Un transporteur de gaz qui détient un certificat délivré en vertu des
dispositions du paragraphe 1 doit être soumis au contrôle prévu par la rè-
gle I/19. À cette fin, un tel certificat doit être considéré comme un certificat
délivré conformément à la règle I/12 ou à la règle I/13.
474
Partie D – Transport de matériaux nucléaires
Règle 14
Partie D
Prescriptions spéciales applicables au transport
de combustible nucléaire irradié, de plutonium
et de déchets hautement radioactifs
en colis à bord des navires
Règle 14
Définitions
Aux fins de l’application de la présente partie, sauf disposition expresse
contraire :
475
Chapitre VII – Transport de marchandises dangereuses
Règle 15
Règle 15
Application aux navires
transportant une cargaison INF
1 Sauf dans les cas prévus au paragraphe 2, la présente partie doit s’ap-
pliquer à tous les navires, quelles que soient leur date de construction et
leurs dimensions, y compris les navires de charge d’une jauge brute infé-
rieure à 500, qui effectuent le transport d’une cargaison INF.
2 La présente partie et le Recueil INF ne s’appliquent ni aux navires de
guerre ou navires de guerre auxiliaires, ni aux autres navires appartenant à
un Gouvernement contractant ou exploités par lui lorsque celui-ci les
utilise, au moment considéré, exclusivement à des fins de service public non
commerciales; toutefois, chaque Administration doit s’assurer, en prenant
des mesures appropriées qui ne compromettent pas les opérations ou la
capacité opérationnelle de tels navires lui appartenant ou exploités par elle,
que de tels navires transportant une cargaison INF agissent d’une manière
compatible avec la présente partie et le Recueil INF, dans la mesure où cela
est possible et raisonnable.
3 Aucune disposition de la présente partie ou du Recueil INF ne porte
atteinte aux droits et obligations des gouvernements en vertu du droit
international et toute mesure prise pour en assurer le respect doit être
conforme au droit international.
Règle 16
Prescriptions applicables aux navires
transportant une cargaison INF
1 Un navire transportant une cargaison INF doit non seulement sa-
tisfaite aux prescriptions applicables des présentes règles mais également aux
prescriptions du Recueil INF et doit faire l’objet d’une visite et d’un cer-
tificat dans les conditions prévues dans ce recueil.
2 Un navire qui détient un certificat délivré en vertu des dispositions du
paragraphe 1 doit être soumis au contrôle prévu par les règles I/19 et XI/4. À
cette fin, un tel certificat doit être considéré comme un certificat délivré
conformément à la règle I/12 ou à la règle I/13.
476
CHAPITRE VIII
Navires nucléaires
Page
1 Application. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 479
2 Application des autres chapitres. . . . . . . . . . . . . . . . . . 479
3 Exemptions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 479
4 Approbation de l’installation du réacteur . . . . . . . . . . . 479
5 Adaptation de l’installation du réacteur
aux conditions du service à bord . . . . . . . . . . . . . . . . . 479
6 Protection contre le rayonnement . . . . . . . . . . . . . . . . 479
7 Dossier de sécurité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 480
8 Guide de conduite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 480
9 Visites . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 480
10 Certificats. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 480
11 Contrôle spécial . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 481
12 Accidents . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 481
477
Chapitre VIII – Navires nucléaires
Règle 6
Règle 1
Application
Les règles du présent chapitre s’appliquent à tous les navires nucléaires à
l’exception des navires de guerre.
Règle 2
Application des autres chapitres
Les règles figurant dans les autres chapitres de la présente Convention
s’appliquent aux navires nucléaires sous réserve des modifications prévues
par le présent chapitre*.
Règle 3
Exemptions
Un navire nucléaire ne peut, en aucun cas, être exempté des prescriptions de
l’une quelconque des règles de la présente Convention.
Règle 4
Approbation de l’installation du réacteur
La conception, la construction et les normes de contrôle en usine et de
montage de l’installation du réacteur doivent être jugées satisfaisantes par
l’Administration et approuvées par celle-ci. Elles doivent tenir compte des
limites qu’impose aux visites l’existence d’un rayonnement.
Règle 5
Adaptation de l’installation du réacteur
aux conditions du service à bord
L’installation du réacteur doit être conçue en fonction des conditions par-
ticulières du service à bord du navire dans toutes les circonstances, normales
ou exceptionnelles, de la navigation.
Règle 6
Protection contre le rayonnement
L’Administration prend les mesures nécessaires pour vérifier qu’il n’existe pas
de risques déraisonnables provenant du rayonnement ou de toute autre cause
d’origine nucléaire, à la mer comme au port, pour les personnes embarquées,
les populations, les voies navigables, les aliments ou les eaux.
*
Se reporter au Recueil de règles de sécurité applicables aux navires de commerce nucléaires
(résolution A.491(XII)), qui complète les prescriptions du présent chapitre.
479
Chapitre VIII – Navires nucléaires
Règle 7
Règle 7
Dossier de sécurité
a) Il est établi un Dossier de sécurité afin de permettre l’évaluation de
l’installation nucléaire et de la sécurité du navire et de vérifier qu’il n’existe
pas de risques déraisonnables provenant du rayonnement ou de toute autre
cause d’origine nucléaire, à la mer comme au port, pour les personnes
embarquées, les populations, les voies navigables, les aliments ou les eaux.
Ce Dossier doit être soumis pour approbation à l’examen de l’Adminis-
tration. Il doit être constamment tenu à jour.
b) Le Dossier de sécurité est mis suffisamment à l’avance à la disposition
des Gouvernements contractants des pays dans lesquels le navire nucléaire
doit se rendre afin que ceux-ci puissent évaluer la sécurité du navire.
Règle 8
Guide de conduite
Il est établi un guide de conduite complet et détaillé contenant, à l’intention
du personnel, des renseignements et des directives pour l’aider, dans
l’exercice de ses fonctions, à résoudre toutes les questions qui concernent la
conduite de l’installation nucléaire et qui ont une importance particulière en
matière de sécurité. Ce guide de conduite doit être soumis pour approba-
tion à l’examen de l’Administration. Il doit être constamment tenu à jour;
un exemplaire en est conservé à bord du navire.
Règle 9
Visites
Les visites des navires nucléaires doivent satisfaire aux prescriptions ap-
plicables de la règle 7 du chapitre I ou des règles 8, 9 et 10 de ce même
chapitre, sauf dans la mesure où ces visites sont limitées par l’existence de
radiations. En plus, les visites doivent satisfaire à toutes les prescriptions
spéciales du Dossier de sécurité. Elles doivent, nonobstant les dispositions
des règles 8 et 10 du chapitre I, être dans tous les cas effectuées au moins une
fois par an.
Règle 10
Certificats
a) Les dispositions du paragraphe a) de la règle 12 du chapitre I et de la
règle 14 de ce même chapitre ne s’appliquent pas aux navires nucléaires.
b) Un certificat, dit Certificat de sécurité pour navire nucléaire à passa-
gers, doit être délivré après inspection et visite à un navire nucléaire à
passagers qui satisfait aux prescriptions des chapitres II-1, II-2, III, IV
et VIII, et à toutes autres prescriptions applicables des présentes règles.
480
Chapitre VIII – Navires nucléaires
Règle 12
Règle 11
Contrôle spécial*
Outre les contrôles stipulés à la règle 19 du chapitre I, les navires nucléaires
peuvent faire l’objet, avant l’entrée dans les ports des Gouvernements
contractants ainsi qu’à l’intérieur de ces ports, d’un contrôle spécial qui a
pour but de vérifier que le navire possède un certificat valable de sécurité
pour navire nucléaire et qu’il ne présente pas de risque déraisonnable pro-
venant du rayonnement ou de toute autre cause d’origine nucléaire, à la mer
comme au port, pour les personnes embarquées, les populations, les voies
navigables, les aliments ou les eaux.
Règle 12
Accidents
Au cas où se produirait un accident quelconque de nature à créer un danger
pour l’environnement, le capitaine d’un navire nucléaire doit en informer
immédiatement l’Administration. Le capitaine doit également aviser im-
médiatement les administrations compétentes de tout pays dans les eaux
duquel le navire se trouve ou pénètre en état d’avarie.
*
Se reporter aux Recommandations de l’OMI et de l’AIEA relatives à la sécurité de l’utilisation
des ports par les navires de commerce nucléaires.
481
CHAPITRE IX
Gestion pour la sécurité
de l’exploitation des navires
Page
1 Définitions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 485
2 Application. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 486
3 Prescriptions relatives à la gestion
de la sécurité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 486
4 Certificat . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 486
5 Maintien des conditions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 487
6 Vérification et contrôle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 487
483
Chapitre IX – Gestion de la sécurité des navires
Règle 1
Règle 1
Définitions
Pour l’application du présent chapitre, sauf disposition expresse contraire :
8 Engin à grande vitesse désigne un engin tel que défini à la règle X/1.
*
Se reporter à la résolution MSC.79(70) relative à l’interprétation des dispositions du
chapitre XII de la Convention SOLAS sur les mesures de sécurité supplémentaires applicables
aux vraquiers.
485
Chapitre IX – Gestion de la sécurité des navires
Règle 2
Règle 2
Application
1 Le présent chapitre s’applique aux navires, quelle que soit la date à
laquelle ils ont été construits, comme suit :
.1 aux navires à passagers, y compris aux engins à passagers à grande
vitesse, au plus tard le 1er juillet 1998;
.2 aux pétroliers, navires-citernes pour produits chimiques, trans-
porteurs de gaz, vraquiers et engins à cargaison à grande vitesse
d’une jauge brute égale ou supérieure à 500, au plus tard le
1er juillet 1998; et
.3 aux autres navires de charge et aux unités mobiles de forage au
large d’une jauge brute égale ou supérieure à 500 au plus tard le
1er juillet 2002*.
2 Le présent chapitre ne s’applique pas aux navires d’État utilisés à des
fins non commerciales.
Règle 3
Prescriptions relatives à la gestion de la sécurité
1 La compagnie et le navire doivent satisfaire aux prescriptions du Code
international de gestion de la sécurité. Aux fins de la présente règle, les
prescriptions du Code doivent être considérées comme obligatoires.
2 Le navire doit être exploité par une compagnie détentrice d’une at-
testation de conformité, telle que visée à la règle 4.
Règle 4
Certificat
1 Une attestation de conformité doit être délivrée à toute compagnie
qui satisfait aux prescriptions du Code international de gestion de la sécuri-
té. Ce document doit être délivré par l’Administration, par un organisme
reconnu par l’Administration ou à la demande de l’Administration par un
autre Gouvernement contractant.
2 Un exemplaire de l’attestation de conformité doit être conservé à bord
du navire afin que le capitaine puisse, sur demande, la présenter aux fins de
vérification.
*
À sa soixante-sixième session, le Comité de la sécurité maritime a décidé que les unités
mobiles de forage au large qui n’étaient pas propulsées mécaniquement n’avaient pas à satisfaire
aux prescriptions du présent chapitre.
486
Chapitre IX – Gestion de la sécurité des navires
Règle 6
Règle 5
Maintien des conditions
Le système de gestion de la sécurité doit être maintenu conformément aux
dispositions du Code international de gestion de la sécurité.
Règle 6
Vérification et contrôle
1 L’Administration, un autre Gouvernement contractant à la demande
de l’Administration ou un organisme reconnu par l’Administration doit
périodiquement vérifier le bon fonctionnement du système de gestion de la
sécurité du navire.
2 Un navire qui est tenu de posséder un certificat délivré en vertu des
dispositions de la règle 4.3 doit être soumis au contrôle prévu par les dis-
positions de la règle XI/4. À cette fin, un tel certificat doit être considéré
comme un certificat délivré conformément à la règle I/12 ou I/13.
487
CHAPITRE X
Mesures de sécurité
applicables aux engins à grande vitesse
Page
1 Définitions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 491
2 Application. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 492
3 Prescriptions applicables aux engins
à grande vitesse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 492
489
Chapitre X – Mesures de sécurité – Engins à grande vitesse
Règle 1
Règle 1
Définitions
Aux fins du présent chapitre :
1 Recueil de règles de sécurité applicables aux engins à grande vitesse, 1994
(Recueil HSC 1994) désigne le Recueil international de règles de sécurité
applicables aux engins à grande vitesse que le Comité de la sécurité maritime
a adopté par la résolution MSC.36(63), tel qu’il pourra être modifié par
l’Organisation, à condition que ces amendements au Recueil de règles
soient adoptés, soient mis en vigueur et prennent effet conformément aux
dispositions de l’article VIII de la présente Convention relatives aux pro-
cédures d’amendement applicables à l’Annexe, à l’exclusion du chapitre I.
2 Recueil de règles de sécurité applicables aux engins à grande vitesse, 2000
(Recueil HSC 2000) désigne le Recueil international de règles de sécurité
applicables aux engins à grande vitesse, 2000, que le Comité de la sécurité
maritime a adopté par la résolution MSC.97(73), tel qu’il pourra être mo-
difié par l’Organisation, à condition que ces amendements au Recueil de
règles soient adoptés, soient mis en vigueur et prennent effet conformément
aux dispositions de l’article VIII de la présente Convention relatives aux
procédures d’amendement applicables à l’Annexe, à l’exclusion du chapi-
tre I.»
3 Un engin à grande vitesse est un engin capable d’atteindre une vitesse
maximale, en mètres par seconde (m/s), égale ou supérieure à :
3,7 H0,1667
Dans cette formule :
H = volume du déplacement correspondant à la flottaison prévue (m3),
à l’exclusion des engins dont la coque, en mode d’exploitation sans tirant
d’eau, est complètement soutenue au-dessus de la surface de l’eau par des
forces aérodynamiques engendrées par l’effet de sol.
4 Un engin construit désigne un engin dont la quille est posée ou dont la
construction se trouve à un stade équivalent.
5 L’expression dont la construction se trouve à un stade équivalent désigne le
stade auquel :
.1 une construction identifiable à un engin particulier commence;
et
.2 le montage de l’engin considéré a commencé, employant au
moins 50 t ou 3 % de la masse estimée de tous les matériaux de
structure, si cette dernière valeur est inférieure.
491
Chapitre X – Mesures de sécurité – Engins à grande vitesse
Règle 2
Règle 2
Application
1 Le présent chapitre s’applique aux engins à grande vitesse construits le
1er janvier 1996 ou après cette date comme suit :
.1 aux engins à passagers qui, au cours de leur voyage, ne se trouvent
pas à plus de 4 h d’un lieu de refuge en se déplaçant à la vitesse
d’exploitation, lorsqu’ils sont en pleine charge; et
.2 aux engins à cargaisons d’une jauge brute égale ou supérieure
à 500 qui, au cours de leur voyage, ne se trouvent pas à plus de
8 h d’un lieu de refuge en se déplaçant à la vitesse d’exploitation,
lorsqu’ils sont en pleine charge.
2 Tout engin, quelle que soit sa date de construction, sur lequel sont
effectuées des réparations, des modifications, des transformations, ainsi que les
aménagements qui en résultent, doit continuer à satisfaire au moins aux
prescriptions qui lui étaient déjà applicables. S’il a été construit avant le
1er juillet 2002, cet engin doit, en règle générale, satisfaire aux prescriptions
applicables à un engin construit le 1er juillet 2002 ou après cette date, au moins
dans la même mesure qu’avant d’avoir subi ces réparations, modifications,
transformations ou aménagements. Les réparations, modifications et trans-
formations d’une importance majeure, ainsi que les aménagements qui en
résultent, doivent satisfaire aux prescriptions applicables à un engin construit
le 1er janvier 1996 ou après cette date, dans la mesure où l’Administration le
juge possible et raisonnable.
Règle 3
Prescriptions applicables aux engins
à grande vitesse
1 Nonobstant les dispositions des chapitres I à IV et des règles V/18, 19
et 20 :
.1 un engin à grande vitesse construit le 1er janvier 1996 ou après
cette date, mais avant le 1er juillet 2002, qui satisfait entièrement
aux prescriptions du Recueil de règles de sécurité applicables
aux engins à grande vitesse, 1994, qui a fait l’objet des visites
requises et auquel un certificat a été délivré conformément à ce
recueil est considéré comme ayant satisfait aux prescriptions des
chapitres I à IV et des règles V/18, 19 et 20. Aux fins de la
présente règle, les prescriptions de ce recueil sont considérées
comme étant obligatoires.
.2 un engin à grande vitesse construit le 1er juillet 2002 ou après
cette date qui satisfait entièrement aux prescriptions du Recueil
de règles de sécurité applicables aux engins à grande vitesse, 2000,
492
Chapitre X – Mesures de sécurité – Engins à grande vitesse
Règle 3
493
CHAPITRE XI-1
Mesures spéciales
pour renforcer la sécurité maritime
Page
495
Chapitre XI-1 – Mesures spéciales pour renforcer la sécurité maritime
Règle 3
Règle 1
Habilitation des organismes reconnus
Les organismes mentionnés à la règle I/6 doivent se conformer aux Di-
rectives que l’Organisation a adoptées par la résolution A.739(18) et telles
qu’elle pourra les modifier, et aux spécifications que l’Organisation a
adoptées par la résolution A.789(19) et telles qu’elle pourra les modifier, à
condition que ces amendements soient adoptés, soient mis en vigueur et
prennent effet conformément aux dispositions de l’article VIII de la présente
Convention relatives aux procédures d’amendement applicables à l’Annexe,
à l’exclusion du chapitre I.
Règle 2
Visites renforcées*
Les vraquiers, tels que définis à la règle IX/1.6 et les pétroliers, tels que
définis à la règle II-1/2.12, sont soumis à un programme renforcé d’ins-
pections conformément aux directives que l’Assemblée de l’Organisation a
adoptées par la résolution A.744(18), telle qu’elle pourra être modifiée par
l’Organisation, à condition que ces amendements soient adoptés, soient mis
en vigueur et prennent effet conformément aux dispositions de l’article VIII
de la présente Convention concernant les procédures d’amendement ap-
plicables à l’Annexe, à l’exclusion du chapitre I.
Règle 3
Numéro d’identification des navires
(Les paragraphes 4 et 5 s’appliquent à tous les navires visés par la présente
règle. Pour les navires construits avant le 1er juillet 2004, les prescriptions
des paragraphes 4 et 5 doivent être respectées au plus tard à la date de la
première mise en cale sèche du navire prévue après le 1er juillet 2004.)
1 La présente règle s’applique à tous les navires à passagers d’une jauge
brute égale ou supérieure à 100 et à tous les navires de charge d’une jauge
brute égale ou supérieure à 300.
2 Il est attribué à chaque navire un numéro d’identification conformé-
ment au système de numéros OMI d’identification des navires adopté par
l’Organisation{.
*
Se reporter à la circulaire MSC/Circ.655 dans laquelle figurent des conseils relatifs à la
planification du programme renforcé d’inspections à l’occasion des visites des vraquiers et des
pétroliers et à la circulaire MSC/Circ.686 intitulée «Directives sur les moyens d’accès aux
structures aux fins de l’inspection et de l’entretien des pétroliers et des vraquiers».
{
Se reporter au Système de numéros d’identification des navires, que l’Organisation a adopté
par la résolution A.600(15).
497
Chapitre XI-1 – Mesures spéciales pour renforcer la sécurité maritime
Règle 4
Règle 4
Contrôle des normes d’exploitation
par l’État du port*
1 Lorsqu’il se trouve dans un port d’un autre Gouvernement contractant,
un navire est soumis au contrôle exercé par les fonctionnaires dûment auto-
risés par le gouvernement en question concernant les normes d’exploitation
*
Se reporter aux Procédures de contrôle des navires par l’État du port, que l’Organisation a
adoptées par la résolution A.787(19) et telles que modifiées par la résolution A.882(21).
498
Chapitre XI-1 – Mesures spéciales pour renforcer la sécurité maritime
Règle 5
Règle 5
Fiche synoptique continue
1 Une fiche synoptique continue doit être délivrée à tout navire auquel
s’applique le chapitre I.
2.1 La fiche synoptique continue vise à fournir un dossier de bord des
antécédents du navire en ce qui concerne les renseignements qui y sont
consignés.
2.2 Dans le cas des navires construits avant le 1er juillet 2004, la fiche
synoptique continue doit fournir, au minimum, les antécédents du navire à
compter du 1er juillet 2004.
3 La fiche synoptique continue doit être délivrée par l’Administration à
chaque navire autorisé à battre son pavillon et elle doit contenir, au mini-
mum, les renseignements ci-après :
.1 le nom de l’État dont le navire est autorisé à battre le pavillon;
.2 la date à laquelle le navire a été immatriculé dans cet État;
.3 le numéro d’identification du navire conformément à la règle 3;
.4 le nom du navire;
.5 le port dans lequel le navire est immatriculé;
.6 le nom et l’(les) adresse(s) officielle(s) du ou des propriétaires
inscrits;
.7 le nom et l’(les) adresse(s) officielle(s) du ou des affréteurs coque
nue inscrits, s’il y a lieu;
499
Chapitre XI-1 – Mesures spéciales pour renforcer la sécurité maritime
Règle 5
500
Chapitre XI-1 – Mesures spéciales pour renforcer la sécurité maritime
Règle 5
*
Se référer à la résolution A.959(23) : Modèle de fiche synoptique continue (CSR) et Di-
rectives pour la tenue à jour des fiches.
501
CHAPITRE XI-2
Mesures spéciales
pour renforcer la sûreté maritime
Page
1 Définitions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 505
2 Application. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 506
3 Obligations des Gouvernements contractants
en matière de sûreté . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 507
4 Prescriptions applicables aux compagnies
et aux navires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 508
5 Responsabilité spécifique des compagnies . . . . . . . . . . . 508
6 Système d’alerte de sûreté du navire. . . . . . . . . . . . . . . 509
7 Menaces contre les navires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 510
8 Pouvoir discrétionnaire du capitaine
en matière de sécurité et de sûreté du navire. . . . . . . . . 510
9 Mesures liées au contrôle
et au respect des dispositions. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 511
10 Prescriptions
applicables aux installations portuaires . . . . . . . . . . . . . 514
11 Accords concernant d’autres arrangements
en matière de sûreté . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 515
12 Arrangements équivalents en matière de sûreté . . . . . . . 515
13 Communications de renseignements . . . . . . . . . . . . . . 516
503
Chapitre XI-2 – Mesures spéciales pour renforcer la sûreté maritime
Règle 1
Règle 1
Définitions
1 Aux fins du présent chapitre, sauf disposition expresse contraire :
.1 Vraquier désigne un vraquier tel que défini à la règle IX/1.6.
.2 Navire-citerne pour produits chimiques désigne un navire-
citerne pour produits chimiques tel que défini à la règle VII/8.2.
.3 Transporteur de gaz désigne un transporteur de gaz tel que défini
à la règle VII/11.2.
.4 Engin à grande vitesse désigne un engin tel que défini à la rè-
gle X/1.2.
.5 Unité mobile de forage au large désigne une unité mobile de forage
au large propulsée par des moyens mécaniques, telle que définie
à la règle IX/1, qui n’est pas en station.
.6 Pétrolier désigne un pétrolier tel que défini à la règle II-1/2.12.
.7 Compagnie désigne une compagnie telle que définie à la
règle IX/1.
.8 Interface navire/port désigne les interactions qui se produisent
lorsqu’un navire est directement et immédiatement affecté par
des activités entraı̂nant le mouvement de personnes, de mar-
chandises, ou la fourniture de services portuaires vers le navire
ou à partir du navire.
.9 Installation portuaire désigne un emplacement, tel que déterminé
par le Gouvernement contractant ou par l’autorité désignée, où a
lieu l’interface navire/port. Elle comprend les zones telles que les
zones de mouillage, les postes d’attente et leurs abords à partir de
la mer, selon le cas.
.10 Activité de navire à navire désigne toute activité qui ne dépend pas
d’une installation portuaire et qui fait intervenir le transfert de
marchandises ou de personnes d’un navire à un autre.
.11 Autorité désignée désigne l’organisme (ou les organismes) ou l’ad-
ministration (ou les administrations) chargé(s), au sein du Gou-
vernement contractant, de la mise en oeuvre des dispositions du
présent chapitre concernant la sûreté des installations portuaires et
l’interface navire/port, du point de vue de l’installation portuaire.
.12 Code international pour la sûreté des navires et des installations por-
tuaires (Code ISPS) désigne le Code international pour la sûreté
des navires et des installations portuaires, qui consiste en une
partie A (dont les dispositions sont obligatoires) et une partie B
(dont les dispositions sont des recommandations), tel qu’adopté
le 12 décembre 2002 par la résolution 2 de la Conférence des
505
Chapitre XI-2 – Mesures spéciales pour renforcer la sûreté maritime
Règle 2
Règle 2
Application
1 Le présent chapitre s’applique :
.1 aux types de navires suivants qui effectuent des voyages inter-
nationaux :
.1.1 navires à passagers, y compris les engins à grande vitesse à
passagers;
506
Chapitre XI-2 – Mesures spéciales pour renforcer la sûreté maritime
Règle 3
Règle 3
Obligations des Gouvernements contractants
en matière de sûreté
1 Les Administrations doivent établir des niveaux de sûreté et veiller à
ce que les renseignements concernant ces niveaux soient fournis aux navires
autorisés à battre leur pavillon. Lorsque des changements sont introduits, les
renseignements concernant les niveaux de sûreté doivent être mis à jour
lorsque les circonstances l’exigent.
2 Les Gouvernements contractants doivent établir des niveaux de sûreté
et veiller à ce que les renseignements concernant ces niveaux soient fournis
aux installations portuaires situées sur leur territoire ainsi qu’aux navires
avant leur arrivée ou pendant leur séjour dans un port situé sur leur terri-
toire. Lorsque des changements sont introduits, les renseignements concer-
nant les niveaux de sûreté doivent être mis à jour lorsque les circonstances
l’exigent.
507
Chapitre XI-2 – Mesures spéciales pour renforcer la sûreté maritime
Règle 4
Règle 4
Prescriptions applicables aux compagnies
et aux navires
1 Les compagnies doivent satisfaire aux prescriptions pertinentes du
présent chapitre et de la partie A du Code ISPS, compte tenu des re-
commandations énoncées dans la partie B du Code ISPS.
2 Les navires doivent satisfaire aux prescriptions pertinentes du présent
chapitre et de la partie A du Code ISPS, compte tenu des recommandations
énoncées dans la partie B du Code ISPS, et ce respect doit être vérifié et
certifié conformément aux dispositions de la partie A du Code ISPS.
3 Avant d’entrer ou lors de son séjour dans un port situé sur le territoire
d’un Gouvernement contractant, un navire doit satisfaire aux prescriptions
relatives au niveau de sûreté établi par ce Gouvernement contractant, si ce
niveau est plus élevé que celui que l’Administration a établi pour ledit
navire.
4 Les navires doivent prendre, sans retard indu, les mesures nécessaires
face à tout rehaussement du niveau de sûreté.
5 Lorsqu’un navire ne satisfait pas aux prescriptions du présent chapitre
ou de la partie A du Code ISPS, ou lorsqu’il qui ne peut satisfaire aux
prescriptions correspondant au niveau de sûreté établi par l’Administration
ou par un autre Gouvernement contractant et applicable à ce navire, ce
dernier doit en informer l’autorité compétente appropriée avant de se livrer
à une activité quelconque d’interface navire/port ou avant d’entrer dans le
port, selon l’événement qui se produira le premier.
Règle 5
Responsabilité spécifique des compagnies
La compagnie doit veiller à ce que le capitaine ait à bord, à tout moment, des
renseignements permettant aux fonctionnaires dûment autorisés par un
Gouvernement contractant d’établir :
.1 la personne qui est chargée de nommer les membres de l’équi-
page ou autres personnes actuellement employées ou engagées à
bord du navire à quelque titre que ce soit pour les activités de ce
navire;
.2 la personne qui est chargée de décider de l’emploi du navire; et
.3 dans les cas où le navire est employé en vertu d’une ou de
chartes-parties, quelles sont les parties à cette ou ces chartes-
parties.
508
Chapitre XI-2 – Mesures spéciales pour renforcer la sûreté maritime
Règle 6
Règle 6
Système d’alerte de sûreté du navire*
1 Tous les navires doivent être pourvus d’un système d’alerte de sûreté
du navire, comme suit :
.1 navires construits le 1er juillet 2004 ou après cette date;
.2 navires à passagers, y compris les engins à grande vitesse à pas-
sagers, construits avant le 1er juillet 2004, au plus tard à la date
de la première visite de l’installation radioélectrique qui a lieu
après le 1er juillet 2004;
.3 pétroliers, navires-citernes pour produits chimiques, trans-
porteurs de gaz, vraquiers et engins à grande vitesse à cargaisons
d’une jauge brute égale ou supérieure à 500 construits avant le
1er juillet 2004, au plus tard à la date de la première visite de
l’installation radioélectrique qui a lieu après le 1er juillet 2004; et
.4 autres navires de charge d’une jauge brute égale ou supérieure
à 500 et unités mobiles de forage au large construits avant le
1er juillet 2004, au plus tard à la date de la première visite de
l’installation radioélectrique qui a lieu après le 1er juillet 2006.
2 Lorsqu’il est activé, le système d’alerte de sûreté du navire :
.1 doit déclencher et transmettre à une autorité compétente dési-
gnée par l’Administration, qui en l’occurrence peut inclure la
compagnie, une alerte de sûreté navire-terre identifiant le navire
et sa position et signalant que la sûreté du navire est menacée ou
qu’elle a été compromise;
.2 ne doit pas envoyer l’alerte de sûreté à d’autres navires;
.3 ne doit pas donner l’alarme à bord du navire; et
.4 doit continuer l’alerte de sûreté jusqu’à ce qu’elle soit désactivée
et/ou réenclenchée.
3 Le système d’alerte de sûreté du navire doit :
.1 pouvoir être activé depuis la passerelle de navigation et depuis
un autre endroit au moins; et
.2 satisfaire à des normes de fonctionnement qui ne soient pas
inférieures à celles qui ont été adoptées par l’Organisation;
4 Les commandes du système d’alerte de sûreté du navire doivent être
conçues de manière à empêcher le déclenchement par inadvertance de
l’alerte de sûreté du navire.
*
Se reporter aux Normes de fonctionnement du système d’alerte de sûreté du navire adoptées
par la résolution MSC.136(76) et aux Normes de fonctionnement du système d’alerte de sûreté
du navire adoptées par la résolution MSC.147(77).
509
Chapitre XI-2 – Mesures spéciales pour renforcer la sûreté maritime
Règle 7
Règle 7
Menaces contre les navires
1 Les Gouvernements contractants doivent établir des niveaux de sûreté
et veiller à ce que les renseignements sur les niveaux de sûreté soient
communiqués aux navires exploités dans leur mer territoriale ou ayant fait
part de leur intention d’entrer dans leur mer territoriale.
2 Les Gouvernements contractants doivent fournir un point de contact
par l’intermédiaire duquel ces navires peuvent solliciter des conseils ou une
assistance et auxquels ils peuvent signaler tout problème de sûreté que
pourraient susciter d’autres navires, mouvements ou communications.
3 Lorsqu’un risque d’attaque a été déterminé, le Gouvernement
contractant intéressé doit informer les navires concernés et leur Adminis-
tration :
.1 du niveau de sûreté actuel;
.2 de toutes mesures de sûreté qui devraient être mises en place par
les navires concernés pour se protéger contre l’attaque, confor-
mément aux dispositions de la partie A du Code ISPS; et
.3 des mesures de sûreté que l’État côtier a décidé de mettre en
place, lorsqu’il y a lieu.
Règle 8
Pouvoir discrétionnaire du capitaine
en matière de sécurité et de sûreté du navire
1 Le capitaine ne doit pas être soumis, de la part de la compagnie, de
l’affréteur ou de toute autre personne, à des pressions qui l’empêchent de
prendre ou d’exécuter des décisions qui, selon son jugement professionnel,
sont nécessaires pour maintenir la sécurité et la sûreté du navire. Ces
510
Chapitre XI-2 – Mesures spéciales pour renforcer la sûreté maritime
Règle 9
Règle 9
Mesures liées au contrôle
et au respect des dispositions
511
Chapitre XI-2 – Mesures spéciales pour renforcer la sûreté maritime
Règle 9
512
Chapitre XI-2 – Mesures spéciales pour renforcer la sûreté maritime
Règle 9
2.4 Si, après avoir reçu les renseignements énumérés au paragraphe 2.1, les
fonctionnaires dûment autorisés par le Gouvernement contractant du port
dans lequel le navire a l’intention d’entrer ont des raisons sérieuses de penser
que le navire ne respecte pas les prescriptions du présent chapitre ou de la
partie A du Code ISPS, ces fonctionnaires doivent chercher à établir une
communication avec le navire et entre le navire et l’Administration afin de
rectifier la non-conformité. Si une telle communication n’entraı̂ne pas de
rectification, ou si ces fonctionnaires ont par ailleurs des raisons sérieuses de
penser que le navire ne respecte pas les prescriptions du présent chapitre ou
de la partie A du Code ISPS, ils peuvent prendre à l’égard du navire les
dispositions prévues au paragraphe 2.5. De telles dispositions doivent être
proportionnées, compte tenu des recommandations énoncées dans la par-
tie B du Code ISPS.
2.5 Ces dispositions sont les suivantes :
.1 obligation de rectifier la non-conformité;
.2 obligation imposée au navire de se rendre à un endroit spécifié
dans les eaux territoriales ou les eaux intérieures de ce gou-
vernement contractant;
.3 inspection du navire, lorsque celui-ci se trouve dans la mer
territoriale du Gouvernement contractant dans le port duquel il
a l’intention d’entrer; ou
.4 refus d’entrée au port.
Avant de prendre de telles dispositions, le Gouvernement contractant doit
informer le navire de ses intentions. Lorsqu’il a connaissance de ces ren-
seignements, le capitaine peut changer d’avis et décider de ne plus entrer au
port. Dans ce cas, la présente règle ne s’applique pas.
3 Dispositions supplémentaires
3.1 Dans le cas où :
.1 une mesure de contrôle, autre qu’une mesure administrative ou
corrective de moindre portée, visée au paragraphe 1.3, est im-
posée, ou
.2 l’une quelconque des dispositions visées au paragraphe 2.5 est
prise,
un fonctionnaire dûment autorisé par le Gouvernement contractant doit en
informer immédiatement par écrit l’Administration en spécifiant les mesures
de contrôle qui ont été imposées ou les dispositions qui ont été prises ainsi
que leurs motifs. Le Gouvernement contractant qui impose les mesures de
contrôle ou prend des dispositions doit également notifier à l’organisme de
sûreté reconnu qui a délivré le Certificat au navire concerné ainsi qu’à
l’Organisation que de telles mesures de contrôle ont été imposées ou de
telles dispositions prises.
513
Chapitre XI-2 – Mesures spéciales pour renforcer la sûreté maritime
Règle 10
3.2 Lorsque l’entrée au port est refusée ou que le navire est expulsé du
port, les autorités de l’État du port devraient communiquer les faits per-
tinents aux autorités de l’État des ports d’escale suivants pertinents, s’ils sont
connus, ainsi qu’aux autorités de tout autre État côtier pertinent, en tenant
compte des directives que doit élaborer l’Organisation. Le caractère confi-
dentiel et la protection des renseignements communiqués doivent être ga-
rantis.
3.3 Le refus d’entrée au port, en vertu des paragraphes 2.4 et 2.5, ou
l’expulsion du port, en vertu des paragraphes 1.1 à 1.3, ne doivent être
imposés que lorsque les fonctionnaires dûment autorisés par le Gouverne-
ment contractant ont des raisons sérieuses de penser que le navire constitue
une menace immédiate pour la sûreté ou la sécurité des personnes ou des
navires ou autres biens et qu’il n’existe pas d’autres moyens appropriés
d’éliminer cette menace.
3.4 Les mesures de contrôle visées au paragraphe 1.3 et les dispositions
visées au paragraphe 2.5 ne doivent être imposées, en vertu de la présente
règle, qu’en attendant que la non-conformité les ayant entraı̂nées ait été
rectifiée de manière jugée satisfaisante par le Gouvernement contractant,
compte tenu des mesures proposées par le navire ou l’Administration, le cas
échéant.
3.5 Lorsque les Gouvernements contractants exercent un contrôle en
vertu du paragraphe 1 ou prennent des dispositions en vertu du para-
graphe 2 :
.1 tout doit être mis en oeuvre pour éviter qu’un navire soit in-
dûment retenu ou retardé. Si un navire a été indûment retenu,
ou retardé, par suite de l’exercice de ce contrôle, il a droit à
réparation pour les pertes ou préjudices subis; et
.2 l’accès nécessaire au navire ne doit pas être empêché dans des cas
d’urgence ou pour des raisons humanitaires et aux fins de la
sûreté.
Règle 10
Prescriptions applicables aux installations portuaires
1 Les installations portuaires doivent satisfaire aux prescriptions per-
tinentes du présent chapitre et de la partie A du Code ISPS, compte tenu
des recommandations énoncées dans la partie B du Code ISPS.
2 Les Gouvernements contractants ayant sur leur territoire une ou des
installations portuaires auxquelles la présente règle s’applique doivent veiller
à ce que :
.1 des évaluations de la sûreté de l’installation portuaire soient ef-
fectuées, revues et approuvées conformément aux dispositions
de la partie A du Code ISPS; et
514
Chapitre XI-2 – Mesures spéciales pour renforcer la sûreté maritime
Règle 12
Règle 11
Accords concernant d’autres arrangements
en matière de sûreté
1 Les Gouvernements contractants peuvent, dans le cadre de l’applica-
tion du présent chapitre et de la partie A du Code ISPS, conclure par écrit
des accords bilatéraux ou multilatéraux avec d’autres Gouvernements
contractants concernant d’autres arrangements en matière de sûreté visant
des voyages internationaux courts effectués sur des routes fixes entre des
installations portuaires situées sur leurs territoires.
2 Ces accords ne doivent pas compromettre le niveau de sûreté des
autres navires ou des installations portuaires qui ne sont pas visés par l’ac-
cord.
3 Aucun navire visé par un tel accord ne doit se livrer à des activités de
navire à navire avec un navire qui n’est pas visé par l’accord.
4 Ces accords doivent être régulièrement passés en revue, compte tenu
de l’expérience acquise ainsi que de tout changement des circonstances
particulières ou de l’évaluation des menaces pour la sûreté des navires, des
installations portuaires ou des routes visés par l’accord.
Règle 12
Arrangements équivalents en matière de sûreté
1 Une Administration peut autoriser un navire particulier ou un groupe
de navires autorisés à battre son pavillon, à mettre en oeuvre d’autres me-
sures de sûreté équivalentes à celles qui sont prescrites dans le présent
chapitre ou dans la partie A du Code ISPS, à condition que ces mesures de
sûreté soient au moins aussi efficaces que celles qui sont prescrites dans le
présent chapitre ou dans la partie A du Code ISPS. L’Administration qui
autorise de telles mesures de sûreté doit en communiquer les détails à
l’Organisation.
2 Dans le cadre de l’application du présent chapitre et de la partie A du
Code ISPS, un Gouvernement contractant peut autoriser une installation
portuaire donnée ou un groupe d’installations portuaires situées sur son
515
Chapitre XI-2 – Mesures spéciales pour renforcer la sûreté maritime
Règle 13
territoire, autres que celles qui sont visées par un accord conclu en vertu de
la règle 11, à mettre en oeuvre des mesures de sûreté équivalentes à celles
qui sont prescrites dans le présent chapitre ou dans la partie A du
Code ISPS, à condition que ces mesures de sûreté soient au moins aussi
efficaces que celles qui sont prescrites dans le présent chapitre ou dans la
partie A du Code ISPS. Le Gouvernement contractant qui autorise de telles
mesures de sûreté doit en communiquer les détails à l’Organisation.
Règle 13
Communication de renseignements
1 Les Gouvernements contractants doivent communiquer à l’Organi-
sation, au plus tard le 1er juillet 2004, et faire connaı̂tre pour l’information
des compagnies et des navires :
.1 les noms et les coordonnées de leur(s) autorité(s) nationale(s)
responsable(s) de la sûreté des navires et des installations por-
tuaires;
.2 les lieux situés sur leur territoire qui sont couverts par les plans
de sûreté de l’installation portuaire approuvés;
.3 les noms et les coordonnées de ceux qui ont été désignés et
doivent être disponibles 24 h sur 24 pour recevoir les alertes de
sûreté navire-terre visées à la règle 6.2.1 et pour y donner suite;
.4 les noms et les coordonnées de ceux qui ont été désignés et
doivent être disponibles 24 h sur 24 pour recevoir des
communications émanant de Gouvernements contractants qui
exercent les mesures liées au contrôle et au respect des dis-
positions qui sont visées à la règle 9.3.1 et pour y donner suite;
et
.5 les noms et les coordonnées de ceux qui ont été désignés et
doivent être disponibles 24 h sur 24 pour fournir des conseils ou
une assistance aux navires et auxquels les navires peuvent si-
gnaler tous problèmes de sûreté visés à la règle 7.2;
et par la suite, mettre à jour ces renseignements au fur et à mesure que des
changements y afférents interviennent. L’Organisation doit diffuser ces
renseignements aux autres Gouvernements contractants pour l’information
de leurs fonctionnaires.
2 Les Gouvernements contractants doivent communiquer à l’Organi-
sation, au plus tard le 1er juillet 2004, les noms et les coordonnées de tout
organisme de sûreté reconnu autorisé à agir en leur nom ainsi que les détails
de la responsabilité spécifique de ces organismes et des conditions de leur
habilitation. Ces renseignements doivent être mis à jour au fur et à mesure
516
Chapitre XI-2 – Mesures spéciales pour renforcer la sûreté maritime
Règle 13
517
Chapitre XI-2 – Mesures spéciales pour renforcer la sûreté maritime
Règle 13
518
CHAPITRE XII
Mesures de sécurité supplémentaires
applicables aux vraquiers
Page
1 Définitions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 521
2 Application. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 521
3 Calendrier d’application . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 522
4 Prescriptions en matière de stabilité après avarie
applicables aux vraquiers. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 522
5 Résistance de la structure des vraquiers . . . . . . . . . . . . 523
6 Prescriptions relatives à la structure
et autres prescriptions applicables aux vraquiers . . . . . . . 524
7 Visite de la structure des cales à cargaison
des vraquiers. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 524
8 Renseignements sur la conformité
avec les prescriptions applicables aux vraquiers . . . . . . . 525
9 Prescriptions applicables aux vraquiers
qui ne peuvent pas satisfaire aux prescriptions
de la règle 4.2 en raison des caractéristiques
de construction de leurs cales à cargaison . . . . . . . . . . . 525
10 Déclaration de la densité
des cargaisons solides en vrac . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 526
11 Calculateur de chargement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 526
12 Détecteurs de niveau d’eau dans les cales,
les espaces à ballast et les espaces secs . . . . . . . . . . . . . . 527
13 Disponibilité des systèmes d’assèchement . . . . . . . . . . . 528
519
Chapitre XII – Mesures de sécurité supplémentaires – Vraquiers
Règle 2
Règle 1
Définitions
Aux fins du présent chapitre :
4 Une cargaison solide en vrac désigne toute cargaison, autre que liquide
ou gazeuse, formée d’un mélange de particules, de granules ou de morceaux
plus volumineux de matières, de composition généralement uniforme et
chargée directement dans les espaces à cargaison d’un navire, sans être re-
tenue par quelque type de dispositif intermédiaire que ce soit.
6 Les mots navires construits ont le même sens que celui défini à la
règle II-1/1.1.3.1.
Règle 2
Application*
Outre les prescriptions des autres chapitres qui leur sont applicables, les
vraquiers doivent satisfaire aux prescriptions du présent chapitre.
*
Se reporter aux interprétations des dispositions du chapitre XII de la Convention SOLAS sur
les mesures de sécurité supplémentaires applicables aux vraquiers, que le Comité de la sécurité
maritime de l’Organisation a adoptées par les résolutions MSC.79(70) et MSC.89(71).
521
Chapitre XII – Mesures de sécurité supplémentaires – Vraquiers
Règle 3
Règle 3
Calendrier d’application
(La présente règle s’applique aux vraquiers
construits avant le 1er juillet 1999)
Les vraquiers auxquels s’appliquent la règle 4 ou la règle 6 doivent satisfaire
aux dispositions de ces règles conformément au calendrier ci-après, eu égard
au programme renforcé d’inspections prescrit à la règle XI/2 :
.1 pour les vraquiers âgés de 20 ans ou plus le 1er juillet 1999, à la
date de la première visite intermédiaire ou à la date de la pre-
mière visite périodique prévue après le 1er juillet 1999, la plus
proche de ces deux dates étant retenue;
.2 pour les vraquiers âgés de 15 ans ou plus mais de moins de
20 ans le 1er juillet 1999, à la date de la première visite pério-
dique prévue après le 1er juillet 1999, mais au plus tard le
1er juillet 2002; et
.3 pour les vraquiers âgés de moins de 15 ans le 1er juillet 1999, à la
date de la première visite périodique prévue après la date à la-
quelle le navire aura 15 ans, mais au plus tard à la date à laquelle
le navire aura 17 ans.
Règle 4
Prescriptions en matière de stabilité après avarie
applicables aux vraquiers
1 Les vraquiers à muraille simple, d’une longueur égale ou supérieure à
150 m, construits le 1er juillet 1999 ou après cette date, qui sont conçus
pour transporter des cargaisons solides en vrac d’une densité égale ou su-
périeure à 1 000 kg/m3, doivent, lorsqu’ils sont chargés à la ligne de charge
d’été, être capables de résister à l’envahissement de l’une quelconque de
leurs cales à cargaison dans toutes les conditions de chargement et rester à
flot dans un état d’équilibre satisfaisant, tel que spécifié au paragraphe 3.
2 Les vraquiers à muraille simple, d’une longueur égale ou supérieure à
150 m, construits avant le 1er juillet 1999, qui transportent des cargaisons
solides en vrac d’une densité égale ou supérieure à 1 780 kg/m3, doivent,
lorsqu’ils sont chargés à la ligne de charge d’été, être capables de résister à
l’envahissement de la cale à cargaison située le plus à l’avant dans toutes les
conditions de chargement et rester à flot dans un état d’équilibre satisfaisant,
tel que spécifié au paragraphe 3. Il doit être satisfait à cette prescription
conformément au calendrier d’application spécifié à la règle 3.
3 Sous réserve des dispositions du paragraphe 6, l’état d’équilibre après
envahissement doit être conforme à l’état d’équilibre défini dans l’annexe de
la résolution A.320(IX) – Règle équivalant à la règle 27 de la Convention
522
Chapitre XII – Mesures de sécurité supplémentaires – Vraquiers
Règle 5
internationale de 1966 sur les lignes de charge, telle que modifiée par la
résolution A.514(13). Dans les hypothèses relatives à l’envahissement, seul
l’espace des cales à cargaison peut être considéré comme envahi. La per-
méabilité d’une cale chargée doit être considérée comme égale à 0,9 et la
perméabilité d’une cale vide à 0,95, à moins qu’une perméabilité propre à
une cargaison particulière soit prise en considération pour le volume de la
cale envahie qui est occupé par la cargaison, une perméabilité de 0,95 étant
retenue pour le volume vide restant de cette cale.
4 Les vraquiers construits avant le 1er juillet 1999 auxquels a été assigné
un franc-bord réduit en application de la règle 27 7) de la Convention inter-
nationale de 1966 sur les lignes de charge, telle qu’adoptée le 5 avril 1966,
peuvent être considérés comme satisfaisant aux dispositions du paragraphe 2
de la présente règle.
Règle 5
Résistance de la structure des vraquiers
(La présente règle s’applique aux vraquiers
construits le 1er juillet 1999 ou après cette date)
Les vraquiers à muraille simple, d’une longueur égale ou supérieure à
150 m, qui sont conçus pour transporter des cargaisons solides en vrac d’une
densité égale ou supérieure à 1 000 kg/m3, doivent avoir une résistance
suffisante pour résister à l’envahissement de l’une quelconque des cales à
cargaison dans toutes les conditions de chargement et de ballastage compte
tenu aussi des effets dynamiques résultant de la présence d’eau dans la cale,
ainsi que des recommandations adoptées par l’Organisation*.
*
Se reporter à la résolution 3 – Recommandation sur la conformité avec la règle XII/5 de la
Convention SOLAS – adoptée par la Conférence SOLAS de 1997.
523
Chapitre XII – Mesures de sécurité supplémentaires – Vraquiers
Règle 6
Règle 6
Prescriptions relatives à la structure
et autres prescriptions applicables aux vraquiers
(La présente règle s’applique aux vraquiers
construits avant le 1er juillet 1999)
1 Les vraquiers à muraille simple, d’une longueur égale ou supérieure à
150 m qui transportent des cargaisons solides en vrac d’une densité égale ou
supérieure à 1 780 kg/m3 doivent satisfaire aux prescriptions de la présente
règle conformément au calendrier d’application spécifié à la règle 3.
2 La cloison transversale étanche à l’eau qui sépare les deux cales à
cargaison situées le plus à l’avant et le double fond de la cale à cargaison
située le plus à l’avant doivent avoir une résistance suffisante pour résister à
l’envahissement de la cale à cargaison située le plus à l’avant, compte tenu
aussi des effets dynamiques résultant de la présence d’eau dans la cale,
conformément aux Normes de résistance de la cloison et du double fond
des vraquiers. Aux fins de la présente règle, les Normes de résistance de la
cloison et du double fond des vraquiers doivent être considérées comme
obligatoires.
3 Lorsqu’il s’agit de déterminer s’il est nécessaire de renforcer la cloison
transversale étanche à l’eau ou le double fond, et dans quelle mesure, pour
qu’ils satisfassent aux prescriptions du paragraphe 2 ci-dessus, les restrictions
suivantes peuvent être prises en compte :
.1 restrictions applicables à la répartition du poids total de la car-
gaison entre les cales à cargaison; et
.2 restrictions applicables au port en lourd maximal.
4 Les vraquiers qui appliquent l’une ou l’autre ou les deux restrictions
indiquées aux paragraphes 3.1 et 3.2 ci-dessus aux fins de satisfaire aux
prescriptions du paragraphe 2, doivent respecter ces restrictions chaque fois
qu’ils transportent une cargaison solide en vrac d’une densité égale ou su-
périeure à 1 780 kg/m3.
Règle 7
Visite de la structure des cales à cargaison des vraquiers
(La présente règle s’applique aux vraquiers
construits avant le 1er juillet 1999)
Un vraquier à muraille simple, d’une longueur égale ou supérieure à 150 m
et âgé de 10 ans ou plus ne doit pas transporter de cargaisons solides en vrac
d’une densité égale ou supérieure à 1 780 kg/m3, à moins d’avoir subi avec
succès l’une des visites suivantes :
.1 une visite périodique conformément au programme renforcé
d’inspections prescrit à la règle XI/2; ou
524
Chapitre XII – Mesures de sécurité supplémentaires – Vraquiers
Règle 9
.2 une visite de toutes les cales à cargaison qui ait la même portée
que les visites périodiques prévues dans le programme renforcé
d’inspections prescrit à la règle XI/2.
Règle 8
Renseignements sur la conformité avec les prescriptions
applicables aux vraquiers
1 Le manuel prescrit à la règle VI/7.2 doit être visé par l’Administration
ou en son nom de manière à indiquer que les dispositions des règles 4, 5, 6
et 7, selon qu’il convient, sont respectées.
2 Toutes restrictions imposées au transport de cargaisons solides en vrac
d’une densité égale ou supérieure à 1 780 kg/m3 en vertu des prescriptions
de la règle 6 doivent être identifiées et consignées dans le manuel mentionné
au paragraphe 1.
3 Un vraquier auquel s’applique le paragraphe 2 doit porter une marque
permanente sur le bordé de muraille au milieu du navire, à bâbord et à
tribord, constitué d’un triangle équilatéral plein de 500 mm de côté dont le
sommet se trouve à 300 mm au-dessous de la ligne de pont et peint d’une
couleur qui tranche sur celle de la coque.
Règle 9
Prescriptions applicables aux vraquiers qui ne peuvent pas
satisfaire aux prescriptions de la règle 4.2
en raison des caractéristiques de construction
de leurs cales à cargaison
(La présente règle s’applique aux vraquiers
construits avant le 1er juillet 1999)
L’Administration peut dispenser de l’application des règles 4.2 et 6 les
vraquiers qui relèvent du champ d’application de la règle 4.2 mais qui ne
comportent pas un nombre suffisant de cloisons transversales étanches à
l’eau pour y satisfaire, à condition que ces navires satisfassent aux pres-
criptions suivantes :
.1 en ce qui concerne la cale à cargaison située le plus à l’avant, les
inspections à effectuer dans le cadre de la visite annuelle prévue
dans le programme renforcé d’inspections prescrit à la règle XI/2
doivent être remplacées par les inspections que ce programme
exige d’effectuer dans le cadre de la visite intermédiaire des cales
à cargaison;
.2 toutes les cales à cargaison ou les tunnels transporteurs de car-
gaison, selon le cas, doivent être munis d’avertisseurs de niveau
haut dans les puisards déclenchant une alarme sonore et visuelle
525
Chapitre XII – Mesures de sécurité supplémentaires – Vraquiers
Règle 10
Règle 10
Déclaration de la densité des cargaisons solides en vrac
1 Avant de charger une cargaison en vrac sur un vraquier, le chargeur
doit déclarer la densité de la cargaison, en sus des renseignements qu’il doit
fournir sur la cargaison conformément à la règle VI/2.
2 Dans le cas des vraquiers auxquels s’applique la règle 6, sauf s’ils sa-
tisfont à toutes les prescriptions pertinentes du présent chapitre applicables
au transport de cargaisons solides en vrac ayant une densité égale ou supé-
rieure à 1 780 kg/m3, la densité de toute cargaison déclarée comme étant
comprise entre 1 250 à 1 780 kg/m3 doit être vérifiée par un organisme
accrédité*.
Règle 11
Calculateur de chargement
(La présente règle s’applique aux vraquiers,
quelle que soit la date de leur construction)
1 Les vraquiers d’une longueur égale ou supérieure à 150 m doivent être
munis d’un calculateur de chargement capable de fournir des informations
sur les efforts tranchants et les moments de flexion auxquels est soumise la
poutre-navire, compte tenu de la recommandation adoptée par l’Organi-
sation{.
2 Les vraquiers d’une longueur égale ou supérieure à 150 m construits
avant le 1er juillet 1999 doivent satisfaire aux prescriptions du paragraphe 1
au plus tard à la date de la première visite intermédiaire ou périodique du
navire qui doit être effectuée après le 1er juillet 1999.
*
Pour vérifier la densité des cargaisons solides en vrac, on peut se reporter à la circulai-
re MSC/Circ.908 intitulée «Méthode uniforme de détermination de la densité des cargaisons en
vrac».
{
Se reporter à la résolution 5 – Recommandation sur les calculateurs de chargement – adoptée
par la Conférence SOLAS de 1997.
526
Chapitre XII – Mesures de sécurité supplémentaires – Vraquiers
Règle 12
Règle 12
Détecteurs de niveau d’eau dans les cales,
les espaces à ballast et les espaces secs*
(La présente règle s’applique aux vraquiers,
quelle que soit leur date de construction.)
1 Les vraquiers doivent être équipés de détecteurs de niveau d’eau
comme suit :
.1 chaque cale à cargaison doit être pourvue de détecteurs de ni-
veau d’eau qui déclenchent des alarmes sonores et visuelles,
l’une lorsque le niveau d’eau au-dessus du plafond de double
fond dans une cale quelconque atteint une hauteur de 0,5 m, et
l’autre dans le cas d’une hauteur qui ne soit pas inférieure à 15 %
de la profondeur de la cale à cargaison mais qui ne soit pas
supérieure à 2 m. À bord des vraquiers auxquels la règle 9.2
s’applique, il est nécessaire d’installer des détecteurs déclenchant
seulement cette dernière alarme. Les détecteurs de niveau d’eau
doivent être installés à l’extrémité arrière des cales à cargaison.
Dans le cas des cales à cargaison qui sont utilisées pour l’eau de
ballastage, un dispositif de neutralisation de l’alarme peut être
installé. Les alarmes visuelles doivent faire clairement la dis-
tinction entre les deux niveaux d’eau différents détectés dans
chaque cale;
.2 toute citerne à ballast située en avant de la cloison d’abordage
prescrite par la règle II-1/11 doit être pourvue de détecteurs de
niveau d’eau qui déclenchent une alarme sonore et visuelle
lorsque le liquide dans la citerne atteint un niveau qui ne dépasse
pas 10 % de la capacité de la citerne. On peut installer un dis-
positif de neutralisation de l’alarme qui sera activé lorsque la
citerne est utilisée; et
.3 tout espace sec ou vide autre qu’un puits aux chaı̂nes, dont une
partie quelconque se prolonge à l’avant de la cale à cargaison
extrême avant doit être pourvu de détecteurs de niveau d’eau
qui déclenchent une alarme sonore et visuelle à un niveau d’eau
de 0,1 m au-dessus du pont. Il n’est pas nécessaire de prévoir de
telles alarmes dans des espaces fermés dont le volume ne dépasse
pas 0,1 % du volume de carène maximal du navire.
2 Les alarmes sonores et visuelles mentionnées au paragraphe 1 doivent
être situées sur la passerelle de navigation.
*
Se référer aux Normes de fonctionnement des détecteurs de niveau d’eau à bord des vraquiers
que le Comité de la sécurité maritime de l’Organisation a adoptées par la résolu-
tion MSC.145(77).
527
Chapitre XII – Mesures de sécurité supplémentaires – Vraquiers
Règle 13
3 Les vraquiers construits avant le 1er juillet 2004 doivent satisfaire aux
prescriptions de la présente règle au plus tard à la date de la visite annuelle,
de la visite intermédiaire ou de la visite de renouvellement du navire pos-
térieure au 1er juillet 2004, selon celle qui intervient en premier.
Règle 13
Disponibilité des systèmes d’assèchement*
(La présente règle s’applique aux vraquiers,
quelle que soit leur date de construction)
1 À bord des vraquiers, les dispositifs prévus pour vidanger et assécher
les citernes à ballast situées à l’avant de la cloison d’abordage et les puisards
des espaces secs dont une partie quelconque se prolonge à l’avant de la cale à
cargaison extrême avant doivent pouvoir être mis en marche à partir d’un
local fermé facilement accessible, auquel il soit possible d’accéder depuis la
passerelle de navigation ou le poste de commande des machines de pro-
pulsion sans avoir à traverser le pont de franc-bord exposé ou des ponts de
superstructures. Lorsque des tuyautages desservant de tels puisards ou ci-
ternes traversent la cloison d’abordage, on peut accepter que les section-
nements soient manoeuvrés au moyen de commandes à distance à la place
des commandes prescrites à la règle II-1/11.4, à condition que l’em-
placement de ces commandes satisfasse à la présente règle.
2 Les vraquiers construits avant le 1er juillet 2004 doivent satisfaire aux
prescriptions de la présente règle au plus tard à la date de la première visite
intermédiaire ou de renouvellement du navire qui doit être effectuée après
le 1er juillet 2004, mais dans tous les cas au plus tard le 1er juillet 2007.
*
Se référer à la circulaire MSC/Circ.1069 : Interprétation de la règle XII/13 de la Conven-
tion SOLAS.
528
APPENDICE
Certificats*
Page
&
P88 Modèle de Certificat de sécurité
du matériel d’armement
pour navire de charge . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 546
&
P88 Modèle de Certificat de sécurité radioélectrique
pour navire de charge . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 556
&
P88 Modèle de Certificat de sécurité
pour navire de charge . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 563
&
P88 Modèle de Certificat d’exemption . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 578
Modèle de Certificat de sécurité
pour navire nucléaire à passagers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 581
Modèle de Certificat de sécurité
pour navire nucléaire de charge. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 585
*
Les règles relatives aux engins et dispositifs de sauvetage auxquelles il est fait référence dans les
modèles de certificats et les fiches d’équipement correspondantes sont celles du chapitre III de la
Convention SOLAS, tel que modifié par la résolution MSC.47(66).
529
Appendice
Certificats
___________________________________________________
(Nom de l’État)
par ___________________________________________________
(Personne ou organisme autorisé)
1
Rayer la mention inutile.
531
Appendice
Certificats
Caractéristiques du navire2
Nom du navire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Numéro ou lettres distinctifs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Port d’immatriculation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Jauge brute . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Zones océaniques dans lesquelles le navire
est autorisé à naviguer (règle IV/2) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Numéro OMI3. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Date à laquelle la quille a été posée ou à laquelle la
construction du navire se trouvait à un stade équiva-
lent ou, le cas échéant, date à laquelle des travaux
de conversion ou de transformation ou modification
d’une importance majeure ont commencé. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
IL EST CERTIFIÉ :
1 Que le navire a été visité conformément aux prescriptions de la règle I/7 de la
Convention.
2 Qu’à la suite de cette visite, il a été constaté :
2.1 que le navire satisfaisait aux prescriptions de la Convention en ce qui concerne :
.1 la structure, les machines principales et auxiliaires, les chaudières et autres
récipients sous pression;
.2 les dispositions et les détails relatifs au compartimentage étanche à l’eau;
.3 les lignes de charge de compartimentage suivantes :
2
Les caractéristiques du navire peuvent aussi être présentées horizontalement dans des cases.
3
Conformément au Système de numéros OMI d’identification des navires, que l’Organisation a
adopté par la résolution A.600(15).
532
Appendice
Certificats
2.4 que le navire était pourvu d’un appareil lance-amarre et d’installations radio-
électriques utilisées dans les engins de sauvetage, conformément aux pres-
criptions de la Convention;
2.6 que le fonctionnement des installations radioélectriques utilisées dans les en-
gins de sauvetage satisfaisait aux prescriptions de la Convention;
2.9 que le navire satisfaisait à tous autres égards aux prescriptions pertinentes de la
Convention.
Délivré à . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
(Lieu de délivrance du certificat)
Le . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .....................................
(Date de délivrance) (Signature de l’agent autorisé
qui délivre le certificat)
1
Rayer la mention inutile.
533
Appendice
Certificats
Signé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
(Signature de l’agent autorisé)
Lieu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Date . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Signé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
(Signature de l’agent autorisé)
Lieu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Date . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
1
Rayer la mention inutile.
534
Appendice
Certificats
1 Caractéristiques du navire
Nom du navire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
535
Appendice
Certificats
1
À l’exception de ceux prescrits aux pargraphes 4.1.5.1.24, 4.4.8.31 et 5.1.2.2.13 du Re-
cueil LSA.
536
Appendice
Certificats
537
Appendice
Certificats
*
D’autres moyens de satisfaire à cette prescription sont autorisés en vertu de la règle V/19. Si
d’autres moyens sont utilisés, il doit être indiqué lesquels.
{
Rayer la mention inutile.
538
Appendice
Certificats
Matériel Dispositions
existantes
9 Dispositif de réception des signaux sonores* ....................
10 Téléphone permettant de communiquer avec le poste de ....................
commande de secours de l’appareil à gouverner*
11 Fanal à signaux de jour* ....................
*
12 Réflecteur radar ....................
13 Code international de signaux ....................
*
D’autres moyens de satisfaire à cette prescription sont autorisés en vertu de la règle V/19. Si
d’autres moyens sont utilisés, il doit être indiqué lesquels.
539
Appendice
Certificats
___________________________________________________
(Nom de l’État)
par ___________________________________________________
(Personne ou organisme autorisé)
1
Caractéristiques du navire
Nom du navire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Numéro ou lettres distinctifs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Port d’immatriculation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Jauge brute . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Port en lourd du navire (tonnes métriques)2
Numéro OMI3. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
1
Les caractéristiques du navire peuvent aussi être présentées horizontalement dans des cases.
2
Seulement pour les pétroliers, les navires-citernes pour produits chimiques et les transporteurs
de gaz.
3
Conformément au Système de numéros OMI d’identification des navires, que l’Organisation a
adopté par la résolution A.600(15).
540
Appendice
Certificats
Type de navire4
Vraquier
Pétrolier
Navire-citerne pour produits chimiques
Transporteur de gaz
Navire de charge autre que ceux énumérés ci-dessus
Date à laquelle la quille a été posée ou à laquelle la
construction du navire se trouvait à un stade équiva-
lent ou, le cas échéant, date à laquelle des travaux
de conversion ou de transformation ou modification
d’une importance majeure ont commencé. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
IL EST CERTIFIÉ :
1 Que le navire a été visité conformément aux prescriptions de la règle I/10 de la
Convention.
2 Qu’à la suite de cette visite, il a été constaté que l’état de la structure, des
machines et du matériel d’armement tels qu’ils sont définis dans la règle
mentionnée ci-dessus était satisfaisant et que le navire était conforme aux
prescriptions pertinentes des chapitres II-1 et II-2 de la Convention (autres que
les prescriptions relatives aux systèmes et dispositifs de protection contre l’in-
cendie et aux plans de lutte contre l’incendie).
3 Que les deux dernières inspections de la face externe du fond du navire ont eu
lieu le . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . et . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
(Dates)
4 Qu’un certificat d’exemption a/n’a pas4 été délivré.
Le présent certificat est valable jusqu’au . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5 sous
réserve des visites annuelles et intermédiaires et des inspections de la face externe du
fond du navire prévues à la règle I/10 de la Convention.
Délivré à . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
(Lieu de délivrance du certificat)
Le . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ......................................
(Date de délivrance) (Signature de l’agent autorisé
qui délivre le certificat)
4
Rayer les mentions inutiles.
5
Indiquer la date d’expiration fixée par l’Administration conformément à la règle I/14 a) de
la Convention. Le jour et le mois correspondent à la date anniversaire telle que définie à la
règle I/2 n) de la Convention, sauf si cette dernière date est modifiée en application de la
règle I/14 h).
541
Appendice
Certificats
Date . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Date . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Date . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Date . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
4
Rayer la mention inutile.
542
Appendice
Certificats
Signé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
(Signature de l’agent autorisé)
Lieu ............................................................
Date ............................................................
Date . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Date . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
4
Rayer la mention inutile.
6
Des inspections supplémentaires peuvent être prévues.
543
Appendice
Certificats
Visa de prorogation du certificat, s’il est valable pour une durée inférieure à 5 ans,
en cas d’application de la règle I/14 c)
Le navire satisfait aux prescriptions pertinentes de la Convention et le présent certi-
ficat, conformément à la règle I/14 c) de la Convention, est accepté comme valable
jusqu’au . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Signé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
(Signature de l’agent autorisé)
Lieu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Date . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Signé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
(Signature de l’agent autorisé)
Lieu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Date . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Signé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
(Signature de l’agent autorisé)
Lieu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Date . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
4
Rayer la mention inutile.
544
Appendice
Certificats
Signé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
(Signature de l’agent autorisé)
Lieu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Date . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Signé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
(Signature de l’agent autorisé)
Lieu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Date . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
545
Appendice
Certificats
___________________________________________________
(Nom de l’État)
par ___________________________________________________
(Personne ou organisme autorisé)
Caractéristiques du navire1
Nom du navire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Numéro ou lettres distinctifs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Port d’immatriculation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Jauge brute . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Port en lourd du navire (tonnes métriques)2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
1
Les caractéristiques du navire peuvent aussi être présentées horizontalement dans des cases.
2
Seulement pour les pétroliers, les navires-citernes pour produits chimiques et les transporteurs
de gaz.
546
Appendice
Certificats
Type de navire4
Vraquier
Pétrolier
Navire-citerne pour produits chimiques
Transporteur de gaz
Navire de charge autre que ceux énumérés ci-dessus
Date à laquelle la quille a été posée ou à laquelle la
construction du navire se trouvait à un stade équiva-
lent ou, le cas échéant, date à laquelle des travaux
de conversion ou de transformation ou modification
d’une importance majeure ont commencé. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
IL EST CERTIFIÉ :
1 Que le navire a été visité conformément aux prescriptions de la règle I/8 de la
Convention.
2 Qu’à la suite de cette visite, il a été constaté :
2.1 que le navire satisfaisait aux prescriptions de la Convention en ce qui concerne
les systèmes et les dispositifs de protection contre l’incendie et les plans de
lutte contre l’incendie;
2.2 que les engins de sauvetage et l’armement des embarcations de sauvetage,
des radeaux de sauvetage et des canots de secours satisfaisaient aux pres-
criptions de la Convention;
2.3 que le navire était pourvu d’un appareil lance-amarre et d’installations radio-
électriques utilisées dans les engins de sauvetage, conformément aux pres-
criptions de la Convention;
2.4 que le navire satisfaisait aux prescriptions de la Convention en ce qui concerne
le matériel de navigation de bord, les moyens d’embarquement des pilotes et
les publications nautiques;
2.5 que le navire était pourvu de feux, de marques, de moyens de signalisation
sonore et de signaux de détresse, conformément aux prescriptions de la
Convention et du Règlement international pour prévenir les abordages en mer
en vigueur;
3
Conformément au Système de numéros OMI d’identification des navires, que l’Organisation a
adopté par la résolution A.600(15).
4
Rayer les mentions inutiles.
547
Appendice
Certificats
2.6 que le navire satisfaisait à tous autres égards aux prescriptions pertinentes de la
Convention.
3 Qu’un Certificat d’exemption a/n’a pas4 été délivré.
Délivré à . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
(Lieu de délivrance du certificat)
Le . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .......................................
(Date de délivrance) (Signature de l’agent autorisé
qui délivre le certificat)
4
Rayer la mention inutile.
5
Indiquer la date d’expiration fixée par l’Administration conformément à la règle I/14 a) de
la Convention. Le jour et le mois correspondent à la date anniversaire telle que définie à la
règle I/2 n) de la Convention, sauf si cette dernière date est modifiée en application de la
règle I/14 h).
548
Appendice
Certificats
Date . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Date . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Date . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Date . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
4
Rayer la mention inutile.
549
Appendice
Certificats
Signé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
(Signature de l’agent autorisé)
Lieu ................................
Date . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Visa de prorogation du certificat, s’il est valable pour une durée inférieure à 5 ans,
en cas d’application de la règle I/14 c)
Le navire satisfait aux prescriptions pertinentes de la Convention et le présent certi-
ficat, conformément à la règle I/14 c) de la Convention, est accepté comme valable
jusqu’au . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Signé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
(Signature de l’agent autorisé)
Lieu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Date . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
4
Rayer la mention inutile.
550
Appendice
Certificats
Signé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
(Signature de l’agent autorisé)
Lieu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Date . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Signé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
(Signature de l’agent autorisé)
Lieu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Date . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Signé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
(Signature de l’agent autorisé)
Lieu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Date . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
4
Rayer la mention inutile.
551
Appendice
Certificats
1 Caractéristiques du navire
Nom du navire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Numéro ou lettres distinctifs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
552
Appendice
Certificats
1
À l’exception de ceux qui sont prescrits aux paragraphes 4.1.5.1.24, 4.4.8.31 et 5.1.2.2.13
du Recueil LSA.
553
Appendice
Certificats
*
D’autres moyens de satisfaire à cette prescription sont autorisés en vertu de la règle V/19. Si
d’autres moyens sont utilisés, il doit être indiqué lesquels.
{
Rayer la mention inutile.
554
Appendice
Certificats
___________________________________________________
(Nom de l’État)
par ___________________________________________________
(Personne ou organisme autorisé)
Caractéristiques du navire1
Nom du navire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Numéro ou lettres distinctifs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Port d’immatriculation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Jauge brute . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
1
Les caractéristiques du navire peuvent aussi être présentées horizontalement dans des cases.
556
Appendice
Certificats
IL EST CERTIFIÉ :
1 Que le navire a été visité conformément aux prescriptions de la règle I/9 de la
Convention.
2 Qu’à la suite de cette visite, il a été constaté :
2.1 que le navire satisfaisait aux prescriptions de la Convention en ce qui concerne
les installations radioélectriques;
2.2 que le fonctionnement des installations radioélectriques utilisées dans les en-
gins de sauvetage satisfaisait aux prescriptions de la Convention.
3 Qu’un Certificat d’exemption a/n’a pas3 été délivré.
Délivré à . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
(Lieu de délivrance du certificat)
Le . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .......................................
(Date de délivrance) (Signature de l’agent autorisé
qui délivre le certificat)
2
Conformément au Système de numéros OMI d’identification des navires, que l’Organisation a
adopté par la résolution A.600(15).
3
Rayer la mention inutile.
4
Indiquer la date d’expiration fixée par l’Administration conformément à la règle I/14 a) de la
Convention. Le jour et le mois correspondent à la date anniversaire telle que définie à la
règle I/2 n) de la Convention, sauf si cette dernière date est modifiée en application de la
règle I/14 h).
557
Appendice
Certificats
Date . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Date . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Date . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Date . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
558
Appendice
Certificats
Signé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
(Signature de l’agent autorisé)
Lieu ................................
Date . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Visa de prorogation du certificat, s’il est valable pour une durée inférieure à 5 ans,
en cas d’application de la règle I/14 c)
Le navire satisfait aux prescriptions pertinentes de la Convention et le présent certi-
ficat, conformément à la règle I/14 c) de la Convention, est accepté comme valable
jusqu’au . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Signé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
(Signature de l’agent autorisé)
Lieu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Date . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Signé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
(Signature de l’agent autorisé)
Lieu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Date . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
559
Appendice
Certificats
Signé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
(Signature de l’agent autorisé)
Lieu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Date . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Signé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
(Signature de l’agent autorisé)
Lieu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Date . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Signé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
(Signature de l’agent autorisé)
Lieu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Date . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
3
Rayer la mention inutile.
560
Appendice
Certificats
Délivré à . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
(Lieu de délivrance de la fiche)
Le . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ......................................
(Date de délivrance) (Signature de l’agent dûment autorisé
qui délivre la fiche)
*
D’autres moyens de satisfaire à cette prescription sont autorisés en vertu de la règle V/19. Si
d’autres moyens sont utilisés, il doit être indiqué lesquels.
555
Appendice
Certificats
1 Caractéristiques du navire
Nom du navire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
561
Appendice
Certificats
Délivré à . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
(Lieu de délivrance de la fiche)
Le . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .......................................
(Date de délivrance) (Signature de l’agent dûment autorisé
qui délivre la fiche)
562
Appendice
Certificats
___________________________________________________
(Nom de l’État)
par ___________________________________________________
(Personne ou organisme autorisé)
Caractéristiques du navire1
Nom du navire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Numéro ou lettres distinctifs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Port d’immatriculation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Jauge brute . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Port en lourd du navire (tonnes métriques)2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
1
Les caractéristiques du navire peuvent aussi être présentées horizontalement dans des cases.
2
Seulement pour les pétroliers, les navires-citernes pour produits chimiques et les transporteurs
de gaz.
563
Appendice
Certificats
Type de navire4
Vraquier
Pétrolier
Navire-citerne pour produits chimiques
Transporteur de gaz
Navire de charge autre que ceux énumérés ci-dessus
Date à laquelle la quille a été posée ou à laquelle la
construction du navire se trouvait à un stade équiva-
lent ou, le cas échéant, date à laquelle des travaux
de conversion ou de transformation ou modification
d’une importance majeure ont commencé. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
IL EST CERTIFIÉ :
1 Que le navire a été visité conformément aux prescriptions des règle I/8, I/9
et I/10 de la Convention.
2 Qu’à la suite de cette visite, il a été constaté :
2.1 que l’état de la structure, des machines et du matériel d’armement, tels qu’ils
sont définis dans la règle I/10, était satisfaisant et que le navire était conforme
aux prescriptions pertinentes des chapitres II-1 et II-2 de la Convention (autres
que les prescriptions relatives aux systèmes et dispositifs de protection contre
l’incendie et aux plans de lutte contre l’incendie);
2.2 que les deux dernières inspections de la face externe du fond du navire ont eu
lieu le . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . et le . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
(Dates)
2.3 que le navire satisfaisait aux prescriptions de la Convention en ce qui concerne
les systèmes et les dispositifs de protection contre l’incendie et les plans de
lutte contre l’incendie;
2.4 que les engins de sauvetage et l’armement des embarcations de sauvetage,
des radeaux de sauvetage et des canots de secours satisfaisaient aux pres-
criptions de la Convention;
3
Conformément au Système de numéros OMI d’identification des navires, que l’Organisation a
adopté par la résolution A.600(15).
4
Rayer les mentions inutiles.
564
Appendice
Certificats
2.5 que le navire était pourvu d’un appareil lance-amarre et d’installations radio-
électriques utilisées dans les engins de sauvetage, conformément aux pres-
criptions de la Convention;
2.7 que le fonctionnement des installations radioélectriques utilisées dans les en-
gins de sauvetage satisfaisait aux prescriptions de la Convention;
2.10 que le navire satisfaisait à tous autres égards aux prescriptions pertinentes de la
Convention.
Délivré à . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
(Lieu de délivrance du certificat)
Le . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ......................................
(Date de délivrance) (Signature de l’agent autorisé
qui délivre le certificat)
4
Rayer la mention inutile.
5
Indiquer la date d’expiration fixée par l’Administration conformément à la règle I/14 a) de
la Convention. Le jour et le mois correspondent à la date anniversaire telle que définie à la
règle I/2 n) de la Convention, sauf si cette dernière date est modifiée en application de la
règle I/14 h).
565
Appendice
Certificats
Date . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Date . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Date . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Date . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
4
Rayer la mention inutile.
566
Appendice
Certificats
Signé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
(Signature de l’agent autorisé)
Lieu ................................
Date . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Date . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Date . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
4
Rayer la mention inutile.
6
Des inspections supplémentaires peuvent être prévues.
567
Appendice
Certificats
Date . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Date . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Date . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Date . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
4
Rayer la mention inutile.
568
Appendice
Certificats
Signé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
(Signature de l’agent autorisé)
Lieu ................................
Date . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
4
Rayer la mention inutile.
569
Appendice
Certificats
Date . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Date . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Date . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Date . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
570
Appendice
Certificats
Signé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
(Signature de l’agent autorisé)
Lieu ................................
Date . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Visa de prorogation du certificat, s’il est valable pour une durée inférieure à 5 ans,
en cas d’application de la règle I/14 c)
Le navire satisfait aux prescriptions pertinentes de la Convention et le présent certi-
ficat, conformément à la règle I/14 c) de la Convention, est accepté comme valable
jusqu’au . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Signé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
(Signature de l’agent autorisé)
Lieu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Date . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Signé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
(Signature de l’agent autorisé)
Lieu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Date . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
571
Appendice
Certificats
Signé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
(Signature de l’agent autorisé)
Lieu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Date . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Signé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
(Signature de l’agent autorisé)
Lieu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Date . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Signé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
(Signature de l’agent autorisé)
Lieu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Date . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
4
Rayer la mention inutile.
572
Appendice
Certificats
1 Caractéristiques du navire
Nom du navire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Nombre minimal de personnes ayant les qualifications requises pour exploiter les
installations radioélectriques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
573
Appendice
Certificats
1
À l’exception de ceux qui sont prescrits aux paragraphes 4.1.5.1.24, 4.4.8.31 et 5.1.2.2.13
du Recueil LSA.
574
Appendice
Certificats
575
Appendice
Certificats
*
D’autres moyens de satisfaire à cette prescription sont autorisés en vertu de la règle V/19. Si
d’autres moyens sont utilisés, il doit être indiqué lesquels.
{
Rayer la mention inutile.
576
Appendice
Certificats
Délivré à . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
(Lieu de délivrance de la fiche)
Le . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .......................................
(Date de délivrance) (Signature de l’agent dûment autorisé
qui délivre la fiche)
*
D’autres moyens de satisfaire à cette prescription sont autorisés en vertu de la règle V/19. Si
d’autres moyens sont utilisés, il doit être indiqué lesquels.
577
Appendice
Certificats
CERTIFICAT D’EXEMPTION
___________________________________________________
(Nom de l’État)
par ___________________________________________________
(Personne ou organisme autorisé)
Caractéristiques du navire1
Nom du navire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Numéro ou lettres distinctifs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Port d’immatriculation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Jauge brute . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Numéro OMI2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
1
Les caractéristiques du navire peuvent aussi être présentées horizontalement dans des cases.
2
Conformément au Système de numéros OMI d’identification des navires, que l’Organisation a
adopté par la résolution A.600(15).
578
Appendice
Certificats
IL EST CERTIFIÉ :
Que le navire est exempté, en vertu de la règle. . . . . . . . . . . . . . . de la Convention,
de l’application des prescriptions de. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . de la Convention.
Délivré à . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
(Lieu de délivrance du certificat)
Le . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .......................................
(Date de délivrance) (Signature de l’agent autorisé
qui délivre le certificat)
579
Appendice
Certificats
Visa de prorogation du certificat, s’il est valable pour une durée inférieure à 5 ans,
en cas d’application de la règle I/14 c)
Le présent certificat, conformément à la règle I/14 c) de la Convention, est accepté
comme valable jusqu’au . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . , à condition
que le Certificat . . . . . . . . . . . . . , auquel est joint le présent certificat, reste valable.
Signé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
(Signature de l’agent autorisé)
Lieu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Date . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
(Cachet ou tampon, selon le cas, de l’autorité)
Date . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
(Cachet ou tampon, selon le cas, de l’autorité)
Date . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
3
Rayer la mention inutile.
580
Appendice
Certificats
CERTIFICAT DE SÉCURITÉ
POUR NAVIRE NUCLÉAIRE À PASSAGERS
Éventuellement
Date à laquelle
conditions régissant
Numéro la quille a
Nom du Port Jauge les voyages autorisés
ou lettres été posée
navire d’immatriculation brute en application de
distinctifs (voir la Note
la règle 27 c) vii)
ci-après)
du chapitre III*
II. Que ce navire, qui est un navire nucléaire, satisfait à toutes les prescriptions du
chapitre VIII de la Convention et est conforme au Dossier de sécurité approuvé pour le
navire.
*
Maintenant règle III/21.1.2.
581
Appendice
Certificats
III. Qu’à la suite de la visite, il a été constaté que le navire satisfaisait aux pres-
criptions des règles annexées à ladite Convention en ce qui concerne :
IV. Que les engins de sauvetage sont suffisants pour un nombre total maximal
de . . . . . personnes, à savoir :
. . . . . bouées de sauvetage;
. . . . . brassières de sauvetage.
*
Maintenant règle II-1/13.
582
Appendice
Certificats
VI. Que le navire est muni d’un appareil lance-amarre et d’un appareil radioélec-
trique portatif pour embarcations et radeaux de sauvetage répondant aux prescrip-
tions des règles.
VII. Que le navire répond aux prescriptions des règles en ce qui concerne les
installations radiotélégraphiques, à savoir :
Dispositions
Prescriptions des règles
prises à bord
X. Que le navire satisfait aux prescriptions desdites règles en ce qui concerne les
dispositifs de détection et d’extinction de l’incendie, le radar, l’appareil de sondage par
écho et le gyrocompas et qu’il est pourvu de feux et de marques de navigation et
d’une échelle de pilote ainsi que de moyens permettant d’émettre des signaux so-
nores et de détresse, conformément aux dispositions des règles et à celles du Rè-
glement international pour prévenir les abordages en mer en vigueur.
X. Que le navire répond à toutes les autres prescriptions des règles dans la me-
sure où elles lui sont applicables.
583
Appendice
Certificats
Délivré à . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . le . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
(Cachet)
(Signature)
Note : Lorsqu’il s’agit d’un navire transformé dans les conditions prévues à la
règle 1 b) i) du chapitre II -1* ou à la règle 1 a) i) du chapitre II -2{ de la
Convention, indiquer la date à laquelle les travaux de transformation ont été
commencés.
*
Maintenant règle II-1/1.1.3.3.
{
Maintenant règle II-2/1.1.2.3.
584
Appendice
Certificats
II. Que ce navire, qui est un navire nucléaire, satisfait à toutes les prescriptions du
chapitre VIII de la Convention et est conforme au Dossier de sécurité approuvé pour le
navire.
III. Qu’à la suite de la visite, il a été constaté que le navire satisfaisait aux prescriptions
de la règle 10 du chapitre I de la Convention en ce qui concerne la coque, les machines
et l’armement et qu’il était conforme aux prescriptions applicables du chapitre II-1 et du
chapitre II-2.
585
Appendice
Certificats
IV. Que les engins de sauvetage sont suffisants pour un nombre total maximal
de . . . . . personnes, à savoir :
. . . . . embarcations de sauvetage à bâbord susceptibles de recevoir . . . . . .
. . . . . . personnes;
. . . . . embarcations de sauvetage à tribord susceptibles de recevoir . . . . . .
. . . . . . personnes;
. . . . . embarcations de sauvetage à moteur (compris dans le nombre total des
embarcations de sauvetage ci-dessus mentionnées) comprenant . . . . . .
. . . . . . embarcations de sauvetage à moteur munies d’une installation
radiotélégraphique et d’un projecteur et . . . . . embarcations de sauve-
tage à moteur munies d’un projecteur seulement;
. . . . . radeaux de sauvetage placés sous des dispositifs de mise à l’eau d’un
type approuvé, susceptibles de recevoir . . . . . personnes; et
. . . . . radeaux de sauvetage non placés sous des dispositifs de mise à l’eau
d’un type approuvé, susceptibles de recevoir . . . . . personnes;
. . . . . bouées de sauvetage;
. . . . . brassières de sauvetage.
V. Que les embarcations et les radeaux de sauvetage sont pourvus du matériel
prévu par les dispositions des règles annexées à la Convention.
VI. Que le navire est muni d’un appareil lance-amarre et d’un appareil radioélec-
trique portatif pour embarcations et radeaux de sauvetage répondant aux prescrip-
tions des règles.
VII. Que le navire répond aux prescriptions des règles en ce qui concerne les
installations radiotélégraphiques, à savoir :
Dispositions
Prescriptions des règles
prises à bord
586
Appendice
Certificats
VIII. Que les installations radiotélégraphiques pour embarcations de sauvetage à
moteur et/ou, le cas échéant, l’appareil radioélectrique portatif pour embarcations et
radeaux de sauvetage fonctionnent conformément aux dispositions des règles.
IX. Qu’à la suite de la visite, il a été constaté que le navire satisfaisait aux pres-
criptions de ladite Convention en ce qui concerne les dispositifs d’extinction de l’in-
cendie, le radar, l’appareil de sondage par écho et le gyrocompas, et qu’il était pourvu
de feux et de marques de navigation et d’une échelle de pilote ainsi que de moyens
permettant d’émettre des signaux sonores et de détresse, conformément aux dis-
positions des règles et à celles du Règlement international pour prévenir les abor-
dages en mer en vigueur.
X. Que le navire répond à toutes les autres prescriptions des règles dans la me-
sure où elles lui sont applicables.
Délivré à . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . le . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
(Cachet)
(Signature)
Note : Lorsqu’il s’agit d’un navire transformé dans les conditions prévues à la
règle 1 b) i) du chapitre II-1* ou à la règle 1 a) i) du chapitre II-2{ de la
Convention, indiquer la date à laquelle les travaux de transformation ont été
commencés.
*
Maintenant règle II-1/1.1.3.3.
{
Maintenant règle II-2/1.1.2.3.
587
Deuxième partie
Table des matières
Page
591
Annexe 1 – Résolution A.883(21)
Annexe 1
Résolution A.883(21)
Application mondiale et uniforme
du système harmonisé de visites
et de délivrance des certificats
(système HSSC)
L’ASSEMBLÉE,
RAPPELANT l’article 15 j) de la Convention portant création de l’Organi-
sation maritime internationale, qui a trait aux fonctions de l’Assemblée liées
à l’adoption de règles et de directives relatives à la sécurité maritime, à la
prévention de la pollution des mers par les navires et à la lutte contre cette
pollution,
RAPPELANT ÉGALEMENT que la Conférence internationale de 1988 sur le
système harmonisé de visites et de délivrance des certificats (Confé-
rence HSSC de 1988) a adopté le Protocole de 1988 relatif à la Convention
internationale de 1974 pour la sauvegarde de la vie humaine en mer (Pro-
tocole SOLAS de 1988) et le Protocole de 1988 relatif à la Convention
internationale de 1966 sur les lignes de charge (Protocole LL de 1988) qui
mettent en place notamment le système harmonisé de visites et de déli-
vrance des certificats en vertu de la Convention internationale de 1974 pour
la sauvegarde de la vie humaine en mer (Convention SOLAS de 1974) et de
la Convention internationale de 1966 sur les lignes de charge (Conven-
tion LL de 1966),
NOTANT que les Protocoles SOLAS et LL de 1988 entreront en vigueur le
3 février 2000, ce qui aura pour résultat de donner effet au système har-
monisé de visites et de délivrance des certificats à compter de cette date à
l’égard des navires habilités à battre le pavillon d’États qui y sont Parties,
NOTANT ÉGALEMENT qu’aux termes des résolutions énumérées ci-dessous,
des amendements ont été adoptés en vue de mettre en place le système
harmonisé de visites et de délivrance des certificats en vertu des instruments
indiqués :
a) Annexes I et II de la Convention internationale de 1973 pour la
prévention de la pollution par les navires, telle que modifiée par
le Protocole de 1978 y relatif (MARPOL 73/78), par la
résolution MEPC.39(29);
593
Annexes
594
Annexe 1 – Résolution A.883(21)
595
Annexes
Annexe 1
Introduction du système harmonisé de visites
et de délivrance des certificats
596
Annexe 1 – Résolution A.883(21)
Annexe 2
Modifications à apporter aux certificats exigés
par les Protocoles SOLAS et LL de 1988
597
Annexe 2 – Certificats et documents devant se trouver à bord
Annexe 2
Certificats et documents que les navires
sont tenus d’avoir à bord
(Note : Tous les certificats devant se trouver
à bord doivent être les originaux)
Référence
1 Tous les navires
Certificat international de jaugeage (1969)
Un certificat international de jaugeage (1969) doit Convention
être délivré à tout navire dont les jauges brute et sur le jaugeage,
nette ont été déterminées conformément aux dis- article 7
positions de la Convention.
Certificat international de franc-bord
Un certificat international de franc-bord doit être Convention LL,
délivré aux termes de la Convention internationale article 16;
de 1966 sur les lignes de charge, à tout navire qui a Protocole LL de 1988,
été visité et marqué conformément aux dispositions article 18
de ladite convention, ou de la Convention telle que
modifiée par le Protocole de 1988, selon le cas.
Certificat international d’exemption pour le franc-bord
Un certificat international d’exemption pour le Convention LL,
franc-bord doit être délivré à tout navire auquel une article 6;
exemption a été accordée en vertu des dispositions Protocole LL de 1988,
de l’article 6 de la Convention sur les lignes de article 18
charge, ou de la Convention telle que modifiée par
le Protocole de 1988, selon le cas.
Manuel sur la stabilité à l’état intact
Tout navire à passagers, quelles que soient ses di- Convention SOLAS
mensions, et tout navire de charge d’une longueur de 1974, règles II-1/22
égale ou supérieure à 24 m doivent subir, après et II-1/25-8;
achèvement, un essai permettant de déterminer les Protocole LL de 1988,
éléments de leur stabilité. Le capitaine doit recevoir règle 10
un livret sur la stabilité contenant les rensei-
gnements nécessaires pour lui permettre d’obtenir,
d’une manière simple et rapide, les caractéristiques
précises de stabilité du navire dans les diverses
conditions de chargement. Pour les vraquiers, les
renseignements requis dans un manuel pour les
vraquiers peuvent figurer dans le manuel sur la sta-
bilité.
599
Annexes
Référence
600
Annexe 2 – Certificats et documents devant se trouver à bord
Référence
601
Annexes
Référence
Manuel d’assujettissement de la cargaison
Les engins de transport, y compris les conteneurs, Convention SOLAS
doivent être chargés, arrimés et assujettis pendant de 1974,
toute la durée du voyage conformément aux règles VI/5, VII/6;
dispositions du Manuel d’assujettissement de la MSC/Circ.745
cargaison qui a été approuvé par l’Administration.
Ce manuel d’assujettissement de la cargaison doit
être conservé à bord de tous les types de navires
affectés au transport de cargaisons autres que les
cargaisons solides ou liquides en vrac et doit être
d’une qualité au moins équivalente à celle qui est
préconisée dans les directives élaborées par l’Orga-
nisation.
Attestation de conformité
Une attestation de conformité doit être délivrée à Convention SOLAS
toute compagnie qui satisfait aux prescriptions du de 1974, règle IX/4;
Code ISM. Un exemplaire de l’attestation doit être Code ISM,
conservé à bord du navire. paragraphe 13
*
Le modèle du certificat et sa fiche d’équipement figurent dans les amendements à la
Convention SOLAS de 1974 relatifs au SMDSM.
602
Annexe 2 – Certificats et documents devant se trouver à bord
Référence
Certificat d’exemption*
Lorsqu’une exemption est accordée à un navire en Convention SOLAS
application et en conformité des prescriptions de la de 1974, règle I/12;
Convention SOLAS de 1974, un certificat dit Protocole SOLAS
Certificat d’exemption doit être délivré en plus des de 1988, règle I/12
certificats susmentionnés.
Navires à passagers qui effectuent des transports spéciaux
Certificat de sécurité pour navire à passagers qui Accord STP,
effectue des transports spéciaux, délivré aux termes règle 6
des dispositions de l’Accord de 1971 sur les navires à
passagers qui effectuent des transports spéciaux.
Certificat d’habitabilité pour navire à passagers qui effectue SSTP 73 règle 5
des transports spéciaux, délivré en vertu des dis-
positions du Protocole de 1973 sur les emména-
gements à bord des navires à passagers qui effectuent
des transports spéciaux
Plan de coopération en matière de recherche et de sauvetage
Les navires à passagers auxquels s’applique le cha- Convention SOLAS
pitre I et qui sont exploités sur des routes fixes de 1974 (amende-
doivent avoir à bord un plan de coopération avec les ments de la Confé-
services de recherche et de sauvetage appropriés en rence de 1995),
cas d’urgence. règle V/15 c)
Liste des limites d’exploitation
Les navires à passagers auxquels s’applique le cha- Convention SOLAS
pitre I de la Convention doivent garder à bord une de 1974
liste de toutes les limites imposées à l’exploitation (amendements de la
du navire, y compris les exemptions de l’application Conférence de 1995),
de l’une quelconque des règles de la Conven- règle V/23
tion SOLAS, les restrictions en vigueur dans les
zones d’exploitation, les restrictions dues au temps,
à l’état de la mer ou celles relatives aux charges, à
l’assiette, à la vitesse admissibles et toutes autres li-
mites, qu’elles soient imposées par l’Administration
ou fixées au stade de la conception ou de la cons-
truction.
Système d’aide à la décision destiné aux capitaines
À bord de tous les navires à passagers, un système Convention SOLAS
d’aide à la décision pour la gestion des situations de 1974, règle III/24-4
critiques doit être prévu à la passerelle de navigation.
*
Les circulaires SLS.14/Circ.115 et Add.1 ont trait à la délivrance des certificats d’exemption.
603
Annexes
Référence
*
Le modèle du certificat figure dans les amendements à la Convention SOLAS de 1974, relatifs
au SMDSM.
{
Le modèle du certificat et sa fiche d’équipement figurent dans les amendements à la
Convention SOLAS de 1974 relatifs au SMDSM.
604
Annexe 2 – Certificats et documents devant se trouver à bord
Référence
Certificat d’exemption*
Lorsqu’une exemption est accordée à un navire en Convention SOLAS
application et en conformité des prescriptions de la de 1974, règle I/12;
Convention SOLAS de 1974, un certificat dit Protocole SOLAS
Certificat d’exemption doit être délivré en plus des de 1988, règle I/12
certificats susmentionnés.
*
Les circulaires SLS.14/Circ.115 et Add.1 ont trait à la délivrance des certificats d’exemption.
605
Annexes
Référence
606
Annexe 2 – Certificats et documents devant se trouver à bord
Référence
totale rejetée, ou la teneur en hydrocarbures et le
taux de rejet. Ces renseignements doivent pouvoir
être datés (jour et heure) et doivent être conservés
pendant trois ans au moins.
Manuel pour vraquiers
Pour permettre au capitaine d’éviter des contraintes Convention SOLAS
excessives sur la structure du navire, il doit y avoir à de 1974 (amende-
bord du navire qui effectue des opérations de ments de 1996),
chargement et de déchargement de cargaisons so- règle VI/7;
lides en vrac un manuel tel que celui mentionné à la Recueil de règles pra-
règle VI/7.2 de la Convention SOLAS. Au lieu de tiques pour la sécurité
faire l’objet d’un manuel distinct, les rensei- du chargement
gnements requis peuvent figurer dans le manuel sur et du déchargement
la stabilité à l’état intact. des vraquiers
(Recueil BLU)
607
Annexes
Référence
Registre de la cargaison
Un registre de la cargaison qui peut ou non être MARPOL 73/78,
intégré dans le livre de bord réglementaire doit être Annexe II, règle 9
tenu pour tous les navires auxquels s’applique
l’Annexe II de MARPOL 73/78, sous la forme
spécifiée à l’appendice IV de ladite annexe.
Manuel sur les méthodes et dispositifs de rejet
Tout navire qui est autorisé à transporter des subs- Résolution
tances liquides nocives en vrac conformément à son MEPC.18(22),
certificat doit avoir à bord un manuel sur les mé- chapitre 2;
thodes et dispositifs de rejet approuvé par l’Autorité. MARPOL 73/78,
Annexe II,
règles 5, 5A et 8
Plan d’urgence de bord contre la pollution des mers par les
substances liquides nocives
Tout navire d’une jauge brute égale ou supérieure à MARPOL 73/78,
150, qui est autorisé à transporter des substances Annexe II, règle 16
liquides nocives en vrac conformément à son cer-
tificat, doit avoir à bord un plan d’urgence de bord
contre la pollution des mers par les substances li-
quides nocives approuvé par l’Autorité. La présente
prescription s’applique à tous les navires de ce type le
1er janvier 2003 au plus tard.
608
Annexe 2 – Certificats et documents devant se trouver à bord
Référence
ou
Certificat international d’aptitude au transport de produits
chimiques dangereux en vrac
Un certificat, dit Certificat international d’aptitude Recueil IBC,
au transport de produits chimiques dangereux en section 1.5;
vrac, dont le modèle figure à l’appendice du Recueil Recueil IBC,
international de règles sur les transporteurs de pro- tel que modifié
duits chimiques, devrait être délivré après la visite par les résolutions
initiale ou une visite périodique à un navire-citerne MSC.16(58)
pour produits chimiques effectuant des voyages et MEPC.40(29),
internationaux qui satisfait aux prescriptions per- section 1.5
tinentes du Recueil.
Note : Aux termes de la Convention SOLAS de
1974 (chapitre VII) et de l’Annexe II de
MARPOL 73/78, les dispositions de ce
Recueil sont obligatoires pour les navires-
citernes pour produits chimiques construits
le 1er juillet 1986 ou après cette date.
609
Annexes
Référence
Note : Aux termes de la Convention SOLAS de
1974 (chapitre VII), les dispositions de ce
recueil sont obligatoires pour les trans-
porteurs de gaz construits le 1er juillet 1986
ou après cette date.
610
Annexe 2 – Certificats et documents devant se trouver à bord
Référence
Systèmes de plongée
Certificat de sécurité pour système de plongée
Un certificat devrait être délivré, soit par l’Admi- Résolution
nistration, soit par un agent ou un organisme dû- A.536(13),
ment autorisé par elle, à l’issue d’une visite ou d’une section 1.6
inspection, à un système de plongée qui satisfait aux
611
Annexes
Référence
dispositions du Recueil de règles de sécurité ap-
plicables aux systèmes de plongée. Dans tous les cas,
l’Administration devrait assumer la pleine respon-
sabilité du certificat.
Certificat de construction et d’armement pour cengin
à portance dynamique
Un certificat devrait être délivré après une visite Résolution A.373(X),
effectuée conformément au paragraphe 1.5.1 a) du section 1.6
Recueil de règles de sécurité applicables aux engins à
portance dynamique.
Niveaux de bruit
Rapport sur la mesure du bruit
Un rapport sur la mesure du bruit devrait être établi Résolution A.468(XII),
pour chaque navire conformément au Recueil de section 4.3
règles relatives aux niveaux de bruit à bord des na-
vires.
612
Annexe 3 – Liste des résolutions adoptées par les Conférences SOLAS
Annexe 3
Liste des résolutions
adoptées par les Conférences SOLAS
613
Annexes
614
Annexe 3 – Liste des résolutions adoptées par les Conférences SOLAS
615
Annexes
616
Annexe 4 – Règle 12-2 du chapitre II-1
Annexe 4
Règle 12-2 du chapitre II-1
(adoptée le 11 décembre 1992 (MSC.27(61))*
Règle 12-2
Accès aux espaces de la tranche
de la cargaison des pétroliers
1 La présente règle s’applique aux pétroliers construits le 1er octo-
bre 1994 ou après cette date.
2 L’accès aux cofferdams, aux citernes de ballast, aux citernes à cargaison
et aux autres espaces de la tranche de la cargaison doit se faire directement à
partir du pont découvert et de manière à permettre l’inspection complète de
ces espaces. L’accès aux espaces de double fond peut se faire par une
chambre des pompes à cargaison, une chambre des pompes, un cofferdam
profond, un tunnel de tuyautages ou des locaux analogues, à condition de
tenir compte des besoins en matière de ventilation.
3 Les ouvertures, écoutilles ou trous d’homme horizontaux d’accès doi-
vent être de dimensions suffisantes pour permettre à une personne portant un
appareil respiratoire autonome à air et un équipement de protection de monter
ou descendre une échelle sans être gênée et pour permettre de hisser facile-
ment un blessé à partir du fond de l’espace considéré. Le clair minimal de ces
ouvertures ne devrait pas être inférieur à 600 mm6600 mm.
4 Les ouvertures verticales d’accès ou les trous d’homme permettant de
traverser l’espace sur toute sa longueur et toute sa largeur devraient avoir un
clair minimal de 600 mm6800 mm et être situés à une hauteur ne dé-
passant pas 600 mm à partir du bordé de fond, sauf s’il existe un caillebotis
ou d’autres points d’appui pour les pieds.
5 Dans le cas des pétroliers d’un port en lourd inférieur à 5 000 t,
l’Administration peut accepter des dimensions inférieures dans des cas
particuliers, si l’on peut démontrer, à la satisfaction de l’Administration,
qu’il est possible de passer par ces ouvertures ou d’évacuer un blessé.
*
Cette règle a été adoptée en décembre 1992; elle est entrée en vigueur le 1er octobre 1994 et a
été révoquée par la résolution MSC.134(76). Bien que l’entrée en vigueur de la résolu-
tion MSC.134(76) soit le 1er juillet 2004, les provisions de cette règle s’appliquent aux pé-
troliers d’un port en lourd égal ou supérieur à 500 et construits le 1er octobre 1994 ou après
cette date mais avant le 1er janvier 2005.
617
Index
Index
621
Index
622
Index
Convention dispositif(s)
internationale sur la sécu- d’équilibrage 72
rité des conteneurs 458 d’évacuation en mer 334
SAR 387 d’extinction de l’incendie 143
courbes de la longueur de commande de l’appareil
envahissable 65 à gouverner 48
coursives 221 de communication
sans issue 287 avec le public 282
creux sur quille 336 de délestage 146
de détection
critérium de service 61 et d’alarme d’incendie 148
cuisines 226 de largage en charge 360
D de largage hydrostatique 359
de transmission de la
date anniversaire 20 puissance 49
déchets hautement fixes à mousse sur pont 275
radioactifs 475 fixes d’extinction
déclaration de l’incendie 143, 267
de la densité des cargaisons fixes d’extinction de l’incendie
solides en vrac 526 à usage local 271
de sûreté 506 fixes d’extinction
décrochage des embarcations de l’incendie par le gaz 267
de sauvetage 351 fixe de détection de l’incendie
définitions 485 et d’alarme d’incendie 210
sonores à but récréatif 340
dégagement des gaz des citernes
à cargaison 197 distance métacentrique minimale
dégazage 300 admissible (GM) 73
désignation document de conformité 316
de transport double-fond 79
de la cargaison 469
officielle de transport 466 E
détecteurs eaux de ballast polluées 75
de fumée 212 échappées 249
de niveau d’eau 527 de secours 246
disponibilité opérationnelle 294 échelle
dispositif(s) d’embarquement 335, 346
à eau diffusée 272 éclairage de secours 147
à gaz inerte 199
écrans permettant d’éviter
auxiliaires 126
le tirage 216
connexes neufs
et d’un type nouveau de embarcations de sauvetage
radeaux de sauvetage 359 ignifugées 375
d’arrêt d’urgence 164 en colis 465
623
Index
624
Index
625
Index
626
Index
N organisme(s)
navire(s) accrédité 526
à passagers 19, 182 de sûreté reconnu 506
construits 333, 521 reconnus 22, 497
de charge 19, 178 orifices de dégagement 281
de charge
d’une jauge brute
inférieure à 500 455, 465, P
468, 476 panneaux 195
de guerre 20 passage des navires
de pêche 20 sous un autre pavillon 34
en bois 20
existant 20 passager(s) 19, 282
neuf 20 passages 255
nucléaire(s) 20, 479 perméabilité 113
présentant des carac- d’un espace 47
téristiques nouvelles 21
moyenne uniforme 59
privé d’énergie 49, 126
roulier à passagers 47 permutation automatique 167
rouliers 458 personne brevetée 335
rouliers à passagers 291 personnel chargé
sans moyen de propulsion des radiocommunications 406
mécanique 20
pétrolier 47, 505
navire(s)-citerne(s) 20, 174, 183
navire(s)-citerne(s) pour produits plan d’arrimage 469
chimiques 50, 175, 505 plans concernant la lutte
nettoyage des citernes 195 contre l’incendie 298
niveau de sûreté 506 plaque d’agrément 458
non-respect 466 plutonium 475
normes poids lège 51
de fonctionnement 404
pompage 194
de résistance de la cloison
et du double fond pompe(s)
des vraquiers 521 à eau 268
numéro d’identification d’assèchement 103, 143
des navires 497 d’incendie 143, 148, 262
de cale de secours 148
O du dispositif à eau diffusée 148
opérations 299 pont(s)
de chargement
de cloisonnement 47, 284
et de déchargement 461
de manutention de cargaisons découverts 249
en vrac, surveillance 461 port en lourd 51
627
Index
628
Index
629
Index
T V
tableau veille permanente 385
d’éclairage de secours 145 veilles 400
de secours 49, 145
ventilation 186, 199
principal 49, 145
principal d’éclairage 145 vibrations 126
tambours 91 vidange et assèchement
des citernes à ballast 528
télégraphie
à impression directe 386 visières d’étrave 98
temps de récupération 337 visite
annuelle 25
tirant d’eau 47, 113
de renouvellement 23
tous les navires 412 initiale 23
toxicité 208 intermédiaire 27
tranche(s) périodique 25
des machines 47 visites supplémentaires 23
horizontales principales 217 à l’état lège 107
verticales principales 181, 217 vitesse maximale
transformé 45 de service en marche avant 49
transmetteur d’ordres maximale en marche
aux machines 142 arrière 49
transport voie 70 393
de cargaisons 455 voyage
des marchandises international 19
dangereuses 310 international court 337
transporteur(s) vraquier 485, 505, 521
de gaz 50, 180, 505, 175 vraquier à muraille simple 521
mixtes 175
de troupes 20
tunnels 91 Y
tuyautages 194 yachts de plaisance 20
de combustible liquide 189
tuyaux
de combustible liquide 187 Z
de dégagement des gaz 127 Zone océanique
A1 387
U A2 387
unité mobile A3 387
de forage au large 505 A4 387
de forage au large zones critiques
(MODU) 485 de la structure 57
630
Circulaires du comité de la sécutiré maritime
MSC/Circ.651 Interprétation de certaines règles de la partie B/1 du chapitre II-1 de la convention SOLAS
Règles 25-7, 25-8, 25-9
MSC/Circ.688 Interprétations de la règle II-1/8.7.2 de la Convention SOLAS aux fins d’application
de la résolution MSC.26(60)
MSC/Circ.734 Interprétations des expressions ayant trait aux critères d'execution des tâches figurant au
chapitre II-1 de la Convention SOLAS:
Règles II-1/17, II-1/29, II-1/30, II-1/35, II-1/38, II-1/51
MSC/Circ.736 Interprétations des expressions vagues qui figurent dans le chapitre II-1 de la Convention
SOLAS:
Règles 15, 26, 27, 29, 32, 37, 41, 42, 43, 44, 45, 46, 50, 53
Appendice: liste des préscriptions uniformes, interprétations uniformes et
recommandations pertinentes de l'IACS (en anglais seulement)
MSC/Circ.847 Interprétation des expressions et autres libellés vagues qui figurent dans le chapitre II/2 de
la Convention SOLAS:
Règles: 1, 3 - 9, 10 - 13, 15 - 20, 23 - 40, 41-2 - 47, 49 - 51, 53 - 56, 58 - 62
Appendice: Schémas explicatifs
MSC/Circ.847/ Rectificatif de MSC/Circ.847:
Corr.1 Règles: 18, 27, 29, 32, 33, 34, 37, 38, 41, 44, 45, 54, 58
MSC/Circ.855 Interprétation de l'emplacement de la perpendiculaire avant aux fins de la règle II-1/10 de
la Convention SOLAS
MSC/Circ.915 Interprétations uniformes d’expressions vagues et autres formules vagues du chapitre II-2
de la Convention SOLAS:
Règles: 23, 30, 42
MSC/Circ.965 Interprétations uniformes des expressions ou autres formules vagues du chapitre II-2 de la
Convention SOLAS:
Règles: 34, 49
MSC/Circ.1037 Interprétations uniformes du chapitre II-2 révisé de la Convention SOLAS:
Règles: 4, 9, 10, 13
ORGANISATION MARITIME INTERNATIONALE
4 ALBERT EMBANKMENT
LONDRES SE1 7SR F
Téléphone: 0171-735 7611
Téléfax: 0171-587 3210
Télex: 23588 IMOLDN G
MSC/Circ.734
28 juin 1996
Réf. T4/3.03
1 En vue de définir plus précisément les expressions ayant trait aux critères d'exécution des tâches
utilisées dans les instruments de l'OMI, le Comité de la sécurité maritime a approuvé, à sa soixante-sixième
session tenue du 28 mai au 6 juin 1996, les interprétations des expressions de ce type qui figurent au
chapitre II-1 de la Convention SOLAS et dont le texte est reproduit en annexe.
2 Les gouvernements sont invités à tenir compte de ces interprétations lorsqu'ils appliqueront les
dispositions pertinentes du chapitre II-1 de la Convention SOLAS de 1974.
***
ANNEXE
.1 situés dans un espace auquel on accède normalement sans le recours au moindre outil;
.2 libres ou protégés de toute obstruction, matériel mobile ou surfaces brûlantes qui pourraient
empêcher le fonctionnement ou l'entretien; et
.1 situé dans un espace auquel on accède normalement sans le recours au moindre outil;
.2 libre ou protégé de toute obstruction, matériel mobile ou surfaces brûlantes qui pourraient
empêcher le fonctionnement ou l'entretien; et
"Facilement observée" signifie "visible depuis les postes couramment occupés par l'équipage".
"D'un accès facile" signifie "accessible dans toutes les conditions possibles à l'exception des conditions
anormales qui auraient des effets directs sur le compartiment accueillant le gouvernail".
Règle II-1/29.13.2 - "des dispositions appropriées doivent être prévues pour garantir que l'on
puisse accéder pour travailler"
Par "des dispositions appropriées doivent être prévues pour garantir que l'on puisse accéder pour travailler" on
entend "que les organes et commandes de l'appareil à gouverner, dans les conditions normales d'exploitation :
.1 sont libres ou protégés de toute obstruction, matériel mobile ou surfaces brûlantes qui
pourraient empêcher le fonctionnement ou l'entretien; et
Règle II-1/30.3 - "installées ... en un emplacement d'où elles peuvent facilement être observées"
"Installées ... en un emplacement d'où elles peuvent facilement être observées" signifie "visibles depuis tous les
postes couramment occupés par l'équipage".
Il conviendrait de renvoyer au Recueil de règles relatives aux alarmes et aux indicateurs, 1995
(résolution A.830(19)).
Cette expression devrait être interprétée comme suit : "dans un délai de deux minutes", conformément au
Recueil de règles relatives aux alarmes et aux indicateurs, 1995 (résolution A.830(19)) concernant les alarmes
des mécaniciens.
___________
1 En vue de fournir des prescriptions plus précises concernant des expressions vagues telles que
"à l'appréciation de l'Administration" qui sont susceptibles d'être interprétées différemment dans les instruments
de l'OMI, le Comité de la sécurité maritime a, à sa soixante-sixième session tenue du 28 mai au 6 juin 1996,
approuvé les interprétations des expressions vagues qui figurent dans le chapitre II-1 de la Convention SOLAS
et que le Sous-comité de la conception et de l'équipement du navire a élaborées (voir l'annexe).
2 Une liste des Prescriptions uniformes, Interprétations uniformes et Recommandations de l'IACS figure
aussi en appendice*. Le texte des prescriptions uniformes, interprétations uniformes et recommandations de
l'IACS est reproduit en appendice du document DE 38/18*.
3 Les gouvernements sont invités à tenir compte des interprétations jointes en annexe lorsqu'ils
appliqueront les prescriptions pertinentes du chapitre II-1 de la Convention SOLAS de 1974, telle que modifiée.
***
ANNEXE
PARTIE B
Compartimentage et stabilité
1 Règle 15 - Ouvertures dans les cloisons étanches à l'eau des navires à passagers
Paragraphe 2.1
Lorsque des dispositifs fixes, par exemple, des tuyautages, dalots ou câbles électriques, traversent des
cloisons de compartimentage étanches à l'eau, un ou plusieurs prototypes représentant les dispositifs qui
traversent des cloisons étanches à l'eau doivent être mis à l'essai pendant 30 minutes au moins sous une
pression hydraulique égale ou supérieure à celle qui s'exerce à l'emplacement auquel les dispositifs seront
effectivement installés à bord du navire. Aucune fuite ne devrait être observée sur l'ensemble du prototype
pendant toute la durée de l'essai. Il n'est pas nécessaire de procéder à un essai sur prototype pour les
dispositifs traversant les cloisons étanches à l'eau qui peuvent faire l'objet d'une soudure d'étanchéité.
PARTIE C
Installations de machines
2 Règle 26 - Généralités
Paragraphe 4
Il doit être prévu des moyens, tels que des batteries de démarrage, de l'air comprimé ou un générateur
de secours, qui permettent de mettre en marche les machines sans aide extérieure lorsque le navire est privé
d'énergie.
3 Règle 27 - Machines
Paragraphe 1
Les machines qui présentent un risque de survitesse doivent être munies d'un dispositif mécanique ou
électronique de protection contre la survitesse qui empêche la vitesse de sécurité d'être dépassée.
Paragraphe 1
Sauf disposition expresse contraire, tout navire doit être équipé d'un appareil à gouverner principal et
d'un appareil à gouverner auxiliaire. L'appareil à gouverner principal et l'appareil à gouverner auxiliaire doivent
être conçus de manière qu'une défaillance de l'un d'eux ne rende pas l'autre inutilisable.
Paragraphe 2.1
Tous les composants de l'appareil à gouverner et la mèche du gouvernail doivent être de construction
robuste et fiable. Il convient de s'assurer tout particulièrement que chaque composant essentiel qui n'existe pas
en double présente une aptitude convenable. Tout composant essentiel qui n'existe pas en double doit avoir, aux
endroits appropriés, des paliers antifriction, tels que des paliers à billes, des paliers à rouleaux ou des paliers
lisses qui sont soit graissés à vie, soit munis de dispositifs de graissage.
Paragraphe 8
.2 on doit prévoir dans le local de l'appareil à gouverner des moyens permettant d'isoler tout
dispositif de commande actionné depuis la passerelle de navigation de l'appareil à gouverner
auquel il est relié. Les moyens visés doivent pouvoir être actionnés par une seule personne
sans que des outils soient nécessaires.
Paragraphe 10
Il convient de prévoir un moyen de communication qui permette d'échanger les ordres de gouverne et
les réponses entre la passerelle de navigation et le local de l'appareil à gouverner.
Paragraphe 4
Tous les dispositifs de production de vapeur dont l'exploitation est essentielle à la sécurité du navire, ou
qui pourraient devenir dangereux en cas d'interruption de l'alimentation en eau, doivent être pourvus d'au moins
deux circuits d'alimentation en eau indépendants comprenant chacun une pompe d'alimentation; on peut
toutefois admettre qu'il n'y ait qu'une seule arrivée dans le collecteur de vapeur. Si la pompe n'est pas conçue
de manière à empêcher la pression de s'élever au-dessus de la valeur nominale, une soupape de sécurité ou un
dispositif de détensionnement doit être installé sur le stator de pompe ou sur le tuyau avant la première soupape
d'arrêt.
PARTIE D
Installations électriques
Paragraphe 4
Lorsque les groupes générateurs principaux ont une puissance électrique installée totale de plus de 3
mégawatts, les barres principales doivent être divisées en deux parties au moins, normalement reliées par des
connexions amovibles ou tout autre moyen approuvé; les groupes générateurs et tout autre appareil en double
doivent, dans toute la mesure du possible, être répartis également entre les parties.
Paragraphe 1.3
Paragraphe 1.3
Paragraphe 1
Les groupes générateurs de secours doivent pouvoir être mis en marche aisément à froid, à une
température de 0° C. Si cela est impossible ou si l'on s'attend à des températures inférieures, il convient de
prévoir un chauffage, de façon à garantir un démarrage rapide des groupes générateurs.
Paragraphe 2
Chaque groupe générateur de secours conçu de façon à démarrer automatiquement doit être pourvu
de dispositifs de démarrage ayant suffisamment d'énergie accumulée pour au moins trois démarrages
consécutifs. Une deuxième source d'énergie doit être prévue pour trois autres démarrages dans les 30 minutes,
à moins que l'on puisse faire la preuve de l'efficacité du dispositif de démarrage manuel.
Paragraphe 5.1
Toutes les gaines et armures métalliques des câbles doivent être continues (au sens électrique du
terme) et mises à la masse.
Paragraphe 5.4
Lorsque des câbles installés dans des zones dangereuses entraînent un risque d'incendie ou d'explosion
en cas de défaut d'origine électrique dans les zones en question, des précautions particulières doivent être
prises pour maîtriser ces risques, notamment :
.1 Les câbles devraient être gainés de manière appropriée pour la zone dans laquelle ils doivent
être installés.
.2 Les câbles devraient être convenablement protégés contre les risques de détérioration
mécanique.
.3 Les circuits à sécurité intrinsèque devraient être séparés, sur le plan électrique et mécanique,
des autres circuits.
Paragraphe 6.1
Chaque circuit séparé doit être protégé contre les courts-circuits et contre les surcharges, sauf dans
les cas permis aux règles 29 et 30. Lorsque le circuit est incapable, de par sa conception, de surcharger, il ne
peut être protégé que contre les courts-circuits.
Paragraphe 9.3
Les batteries d'accumulateurs ne doivent pas être installées dans les chambres ou dortoirs, sauf si elles
sont hermétiquement scellées.
MSC Circ 736 (French).doc
MSC/Circ.736
ANNEXE
Page 5
PARTIE E
Paragraphe 2
Il convient de prendre des mesures pour vérifier le bon fonctionnement du matériel et de prévoir des
inspections régulières et des essais de routine pour s'assurer que ce matériel continue à fonctionner
correctement.
13 Règle 50 - Communications
Le local de commande des machines principales ou le poste de commande de l'appareil propulsif, selon
le cas, la passerelle de navigation et les cabines des officiers mécaniciens doivent être reliés par un dispositif
fiable qui permette de communiquer oralement tel que le téléphone à usage exclusif, le téléphone ordinaire
alimenté par fil ou des moyens de transmission de la parole.
Paragraphe 5
Il convient de prévoir des moyens tels qu'un dispositif "arrêt-départ" automatique permettant de
maintenir à un niveau suffisant la pression d'air nécessaire à la mise en marche lorsque les moteurs assurant la
propulsion principale sont à combustion interne.
APPENDICE
E10 Unified environmental test specification for testing procedure for electrical, control and instrumentation
equipment, marine computers and peripherals covered by classification
E12 Electrical Equipment allowed in paint stores and in the enclosed spaces leading to paint stores
M35 Alarms, remote indications and safeguards for main reciprocating I.C. Engines installed in unattended
machinery spaces
SC8 Precautions against shock, fire and other hazards of electrical origin
SC10 Precautions against shock, fire and other hazards of electrical origin
SC12 Precautions against shock, fire and other hazards of electrical origin
SC13 Precautions against shock, fire and other hazards of electrical origin
SC79 Certified safe type electrical equipment for ships carrying dangerous goods
No.22 Recommendations for the classification of areas where flammable gas or vapour risks may arise to
permit the proper selection of electrical equipment
No.23 Earthed distribution systems on tankers SOLAS chapter II-1 Regulation 45.4.1
No.26 List of minimum recommended spare parts for main internal combustion engines of ships for
unrestricted service
No.27 List of minimum recommended spare parts for each type of auxiliary internal combustion engine
driving electric generators for essential service on board ships for unrestricted service
No.28 List of minimum recommended spare parts for auxiliary steam turbines driving electric generators for
essential services of ships for unrestricted service
No.29 List of minimum recommended spare parts for main steam turbines of ships for unrestricted service
No.30 List of minimum recommended spare parts for essential auxiliary machinery of ships for unrestricted
service.
________
ORGANISATION MARITIME
INTERNATIONALE
4 ALBERT EMBANKMENT
LONDRES SE1 7SR
F
Téléphone: 0171-735 7611 OMI
Téléfax: 0171-587 3210
Télex: 23588 IMOLDN G
MSC/Circ.847/Corr.1 MSC/Circ.847
Réf. T.4/4.03 12 juin 1998
2 Les Gouvernements Membres sont invités à traiter les interprétations ci-annexées comme des
directives lorsqu'ils appliqueront les dispositions pertinentes du chapitre II-2 de la Convention SOLAS
à la construction et à l'installation des dispositifs et du matériel de protection contre l'incendie qui
devront être prévus à bord des navires le 14 mai 1998 ou après cette date, afin de satisfaire aux
prescriptions de la Convention SOLAS de 1974, et à porter ces interprétations à l'attention de toutes
les parties concernées.
3 Il est également conseillé aux Gouvernements Membres de tenir compte des interprétations
antérieures du chapitre II-2 de la Convention SOLAS, qui avaient été approuvées par le MSC 64, telles
qu'elles sont reproduites dans la circulaire MSC/Circ.669.
***
Important : Veuillez cliquer ici pour avoir des renseignements sur cette circulaire.
MSC/Circ.847
ANNEXE
PARTIE A - GÉNÉRALITÉS
Règle 1 - Application
Les réparations, transformations et modifications ci-après devraient être reconnues comme étant
d'une "importance majeure" :
Exemple :
Allongement d'un navire par l'adjonction d'une nouvelle section centrale. La nouvelle
section centrale devrait satisfaire aux dispositions du chapitre II-2 de la Convention
SOLAS de 1974, telle que modifiée.
Exemple :
Pont-garage transformé en locaux d'habitation pour passagers. Ces nouveaux locaux
devraient satisfaire aux dispositions du chapitre II-2 de la Convention SOLAS de 1974,
telle que modifiée.
3. Tout changement qui augmente sensiblement la durée de vie en service d'un navire.
Exemple :
Rénovation des locaux d'habitation pour passagers sur tout un pont. Ces locaux
rénovés devraient satisfaire aux dispositions du chapitre II-2 de la Convention SOLAS
de 1974, telle que modifiée.
Règle 3 -Définitions
3.10 Équipement des offices ou offices isolés ne contenant pas d'appareils de cuisson
Les offices ou les offices isolés ne contenant pas d'appareils de cuisson peuvent contenir :
*
La numérotation "1.3.1" désigne le paragraphe 3.1 de la règle 1 du chapitre II-2 de la
Convention SOLAS.
C:\imomain\solas\imoinpf\Circs\Circ847W.wpd
Important : Veuillez cliquer ici pour avoir des renseignements sur cette circulaire.
- des appareils électriques pour chauffer les plats de cuisson et les assiettes afin de garder
la nourriture au chaud, ayant chacun une puissance maximale de 2 kW et une
température de surface qui ne soit pas supérieure à 150º C.
Une salle à manger dans laquelle se trouvent de tels appareils ne devrait pas être considérée
comme un office.
3.12 Équipement des principaux offices, des offices contenant des appareils de cuisson et des
cuisines
1 Les principaux offices et les offices contenant des appareils de cuisson peuvent
contenir :
- des appareils électriques pour chauffer les plats de cuisson et les assiettes afin
de garder la nourriture au chaud, ayant chacun une puissance maximale de
5 kW.
2 Les locaux contenant des appareils électriques d'une puissance supérieure à 5 kW pour
chauffer les plats de cuisson et les assiettes afin de garder la nourriture au chaud devraient être
considérés comme des cuisines.
Les espaces à cargaison comprennent aussi les citernes utilisées pour le transport d'autres
cargaisons liquides.
3.15 Emplacement et dimensions des ouvertures des espaces rouliers à cargaison qui sont ouverts
à une extrémité seulement
Pour être considéré comme un "espace roulier à cargaison ouvert", un espace roulier à
cargaison qui est ouvert à une extrémité seulement devrait être muni, à ses extrémités,
d'ouvertures non dotées de dispositifs de fermeture. L'ouverture devrait être de dimensions
suffisantes et située à un emplacement approprié pour permettre une ventilation naturelle
suffisante dans tout l'espace, ce qui signifie normalement que la surface totale des ouvertures
devrait représenter au moins 10 % de celle des parois de l'espace.
C:\imomain\solas\imoinpf\Circs\Circ847W.wpd
Important : Veuillez cliquer ici pour avoir des renseignements sur cette circulaire.
Les espaces qui contiennent des appareils à combustible liquide autres que des chaudières, par
exemple des générateurs de gaz inerte, des incinérateurs, etc., devraient être considérés comme
des locaux de machines de la catégorie A en vertu de la présente règle.
3 Lorsque les règles du chapitre II-2 concernant les dispositifs fixes d'extinction de
l'incendie n'exigent pas de manière spécifique que les installations centrales des principaux
éléments d'un système soient situées dans un poste de sécurité, ces principaux éléments
peuvent être installés dans des locaux qui ne sont pas considérés comme des postes de sécurité.
4 Les locaux où se trouvent, par exemple, les batteries ci-après devraient être considérés
comme des postes de sécurité, quelle que soit la capacité des batteries :
.1 batteries de secours entreposées dans une pièce séparée pour assurer, en cas de
disjonction générale, une alimentation en énergie jusqu'au démarrage de la
génératrice de secours;
Chacune des pompes d'extinction de l'incendie installées en excédent du nombre requis devrait
avoir un débit au moins égal à 25 m3 /h et pouvoir fournir au moins les deux jets d'eau prescrits
à la règle II-2/4.5.1.
Les navires de charge d'une jauge brute inférieure à 1 000 tonneaux devraient être pourvus
d'au moins deux pompes d'incendie fixes mues par une source d'énergie, l'une de ces pompes
étant indépendante.
C:\imomain\solas\imoinpf\Circs\Circ847W.wpd
Important : Veuillez cliquer ici pour avoir des renseignements sur cette circulaire.
Il devrait y avoir un autre moyen consistant en une pompe de secours fixe entraînée par un
moteur indépendant qui puisse fournir deux jets d'eau à une pression minimale de 0,25 N/mm2 .
Le débit de la pompe d'incendie de secours ne devrait pas être inférieur à 40 % du débit total
des pompes d'incendie, tel qu'exigé à la règle II-2/4.2.1.
4.3.3.2.3 Chauffage des sources d'énergie entraînées par un moteur diesel et autres moyens de mise
en marche
1 Si le local où se trouve la source d'énergie entraînée par un moteur diesel n'est pas
chauffé, la source d'énergie entraînée par un moteur diesel alimentant la pompe devrait être
pourvue d'un dispositif de chauffage électrique de l'eau de refroidissement ou de l'huile de
graissage.
2 Les autres moyens de mise en marche comprennent ceux qui reposent sur l'utilisation
de l'air comprimé, de l'électricité ou d'autres sources d'énergie accumulée, de l'énergie
hydraulique ou de cartouches de démarrage.
L'entrée en cale sèche ou la sortie d'une cale sèche d'un navire sur lest ne doit pas forcément
être considérée comme une condition de service.
Dans le cas où un sas serait prévu, la porte du local des machines devrait être du type A-60 et
l'autre porte devrait être au moins en acier, l'une et l'autre devant être suffisamment étanches
au gaz, à fermeture automatique et exemptes de tout dispositif de retenue.
L'autre moyen de fournir de l'eau en service incendie devrait être une pompe d'un débit
minimal de 25 m3 /h pour les navires à passagers et de 15 m3 /h pour les navires de charge.
4.3.4.1 Mise en marche automatique des pompes d'incendie et prévention du gel dans les tuyaux
1 Seule une des pompes d'incendie prescrites doit être pourvue de moyens de mise en
marche automatiques.
2 Une attention particulière devrait être accordée à la conception des tuyauteries qui sont
constamment sous pression à bord des navires naviguant dans des zones où l'on peut
enregistrer des températures basses, afin d'éviter le gel dans les tuyaux.
C:\imomain\solas\imoinpf\Circs\Circ847W.wpd
Important : Veuillez cliquer ici pour avoir des renseignements sur cette circulaire.
Pour disposer instantanément d'eau, l'on peut recourir au démarrage soit automatique soit à
distance, depuis la passerelle de navigation, d'au moins une pompe d'incendie. Si la pompe se
met en marche automatiquement ou si l'on ne peut ouvrir le clapet inférieur depuis l'endroit où
la pompe est mise en marche à distance, le clapet inférieur devrait être maintenu ouvert en
permanence.
4.3.4.3 Exemption des navires de charge d'une jauge brute inférieure à 1 600 tonneaux
Les navires de charge d'une jauge brute inférieure à 1 600 tonneaux peuvent être exemptés de
l'application de cette prescription si le dispositif de démarrage de la pompe d'incendie se
trouvant dans le local des machines est facilement accessible.
4.4.2 Pression pour les navires d'une jauge brute inférieure à 1000 tonneaux
Une pression de 0,25 N/mm2 devrait être maintenue pour les navires d'une jauge brute
inférieure à 1000 tonneaux.
Il conviendrait de prévoir, dans les locaux de machines de la catégorie A, au moins une bouche
d'incendie dotée d'une manche, d'un ajutage et d'un raccord de manche.
Les collecteurs principaux d'incendie devraient pouvoir être vidangés. Ils devraient être
pourvus de sectionnements qui permettent de fermer l'accès aux dérivations du pont découvert
qui sont utilisées à des fins autres que la lutte contre l'incendie.
4.6.3 Disposition des pompes de secours, de la prise d'eau de mer, des tuyaux d'aspiration et de
refoulement et des caisses de prise d'eau
1 Les pompes de secours ne devraient pas être les seules à être situées à l'extérieur du
compartiment contenant les autres pompes d'incendie. Devraient y être également la prise
d'eau de mer ainsi que les tuyaux d'aspiration et de refoulement pourvus de sectionnements,
etc. Toutefois, dans certaines circonstances, les tuyaux d'aspiration et de refoulement peuvent
traverser les locaux de machines mais uniquement sur de petites longueurs et s'ils sont protégés
par une gaine en acier épaisse. Au lieu d'être munis de cette gaine, les tuyaux peuvent être
isolés conformément à la norme A-60.
Le tuyau devrait être d'une épaisseur suffisante, en aucun cas inférieure à 11 mm, et devrait être
entièrement soudé à l'exception du raccord à brides avec la vanne de la prise d'eau.
La caisse de prise d'eau et son sectionnement et la plus grande partie des tuyaux d'aspiration
devraient, d'une manière générale, être situés à l'extérieur des locaux de machines. Si cela n'est
pas possible, la caisse de prise d'eau peut être installée dans ces locaux mais à condition que
le sectionnement soit actionné à distance, depuis un emplacement proche de la pompe et dans
le même compartiment, et que le tuyau d'aspiration soit aussi court que possible.
C:\imomain\solas\imoinpf\Circs\Circ847W.wpd
Important : Veuillez cliquer ici pour avoir des renseignements sur cette circulaire.
- 10 m au moins;
- 25 m au maximum sur les ponts découverts des navires dont la largeur maximale est
supérieure à 30 m.
4.7.4.2 Nombre de manches d'incendie à bord des navires de charge d'une jauge brute inférieure
à 1 000 tonneaux
À bord des navires de charge d'une jauge brute inférieure à 1 000 tonneaux, le nombre des
manches d'incendie devrait être déterminé de la manière prévue à la règle II-2/4.7.4.1. Ce
nombre ne devrait toutefois en aucun cas être inférieur à trois.
Des ajutages d'un diamètre supérieur peuvent être utilisés si les prescriptions relatives à
l'alimentation en eau, en service incendie, sont observées.
5.1.2 Construction des tuyautages qui traversent les emménagements et locaux d'habitation
Les tuyautages peuvent traverser les emménagements et locaux d'habitation à condition d'être
suffisamment épais et d'avoir été soumis, après installation, à un essai de pression à une
pression minimale de 5 N/mm2 , pour en vérifier l'étanchéité. En outre, les tuyautages qui
traversent les emménagements et locaux d'habitation ne devraient comporter que des joints
soudés et ne devraient pas être munis d'orifices d'assèchement ou autres ouvertures à l'intérieur
de ces locaux. Les tuyaux ne devraient pas traverser des locaux réfrigérés.
Les ouvertures par lesquelles de l'air peut pénétrer dans un local protégé ou du gaz peut s'en
échapper devraient pouvoir être fermées depuis un endroit situé à l'extérieur du local protégé.
C:\imomain\solas\imoinpf\Circs\Circ847W.wpd
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5.1.5 Prise en compte du volume des réservoirs d'air dans le calcul de la quantité d'agent
d'extinction
Pour calculer la quantité d'agent d'extinction nécessaire, il convient d'ajouter le volume des
réservoirs d'air de lancement, converti en volume d'air libre, au volume brut du local de
machines. L'on peut, en variante, installer un tuyau de refoulement à partir des soupapes de
sûreté, qui débouche directement à l'air libre.
5.1.6 Annonce de l'envoi d'agent d'extinction dans les espaces rouliers à cargaison et autres locaux
dans lesquels le personnel peut entrer
1 Les espaces rouliers à cargaison et autres locaux dans lesquels on peut s'attendre à ce
que le personnel entre et qui sont donc munis de portes ou d'ouvertures pour en faciliter l'accès
devraient être pourvus d'un avertisseur automatique annonçant l'envoi de l'agent d'extinction.
Toutefois, les espaces à cargaison ordinaires ou classiques et les petits espaces (tels que les
locaux dans lesquels sont entreposés les compresseurs, les armoires à peinture ou les
lampisteries) qui sont uniquement munis d'un dispositif d'envoi local, n'ont pas besoin d'être
pourvus d'un tel avertisseur automatique.
3 L'alarme précédant l'envoi devrait être activée automatiquement, par exemple lorsque
la porte du dispositif de libération s'ouvre.
Deux locaux peuvent être considérés comme des locaux séparés lorsqu'ils sont divisés par des
cloisonnements d'incendie, tels qu'exigés par les règles II-2/26, 27, 44 et 58, selon le cas, ou
par des cloisons en acier.
5.1.11 Moyens prévus pour vérifier la quantité d'agent d'extinction dans les réservoirs
1 Les moyens prévus pour vérifier la quantité d'agent d'extinction dans les réservoirs
devraient être disposés de manière à ce qu'il ne soit pas nécessaire de retirer complètement les
réservoirs de l'endroit où ils sont fixés. Pour ce faire, on peut prévoir, par exemple, au-dessus
de chaque rangée de bouteilles, des barres auxquelles puisse être suspendu un appareil de
pesage ou utiliser des indicateurs de surface adaptés.
2 Les indicateurs de surface qui contiennent des substances radioactives devraient être
d'un type agréé par l'Administration.
1 Les locaux d'entreposage des bouteilles ou des citernes de gaz d'extinction ne devraient
pas être utilisés à d'autres fins. Ces locaux ne devraient pas être situés à l'avant de la cloison
C:\imomain\solas\imoinpf\Circs\Circ847W.wpd
Important : Veuillez cliquer ici pour avoir des renseignements sur cette circulaire.
d'abordage avant. L'on devrait pouvoir y accéder à partir du pont découvert. Les locaux situés
au-dessous du pont devraient être accessibles directement, par un escalier ou une échelle,
depuis le pont découvert. Ils ne devraient pas être éloignés du pont découvert de plus d'un
pont.
2 Les locaux auxquels on ne peut accéder depuis le pont découvert ou qui sont situés
sous un pont doivent être pourvus d'une installation de ventilation mécanique. Le conduit
d'évacuation (par aspiration) devrait aboutir au fond du local. Ces locaux devraient être ventilés
en renouvelant l'air au moins 6 fois par heure.
2 Chaque extincteur à poudre ou à gaz carbonique devrait avoir une capacité d'au moins
5 kg et chaque extincteur à mousse une capacité d'au moins 9 litres.
1 En ce qui concerne les extincteurs du même type qui peuvent être rechargés à bord, il
conviendrait de prévoir les charges de rechange suivantes :
2 En ce qui concerne les extincteurs qui ne peuvent pas être rechargés par l'équipage, il
conviendrait de prévoir, au lieu de charges de rechange, un nombre équivalent d'extincteurs
portatifs supplémentaires du même type et de même capacité que ceux qui sont indiqués au
paragraphe 1 ci-dessus.
1 Les extincteurs devraient être examinés une fois par an par une personne compétente.
C:\imomain\solas\imoinpf\Circs\Circ847W.wpd
Important : Veuillez cliquer ici pour avoir des renseignements sur cette circulaire.
Les conteneurs des extincteurs d'incendie non pressurisés en permanence devraient être soumis
à un essai de pression hydraulique tous les 10 ans.
1 Les extincteurs d'incendie à gaz carbonique ne devraient pas être installés dans les
emménagements ou locaux d'habitation. Dans les postes de sécurité et les autres locaux qui
contiennent des appareils ou installations électriques ou électroniques nécessaires à la sécurité
du navire, l'on devrait prévoir des extincteurs d'incendie dont l'agent d'extinction ne soit ni
conducteur d'électricité, ni dangereux pour les appareils et installations.
2 Les extincteurs d'incendie devraient être prêts à l'emploi et situés dans des
emplacements aisément repérables, auxquels il soit possible d'accéder rapidement et facilement
à tout moment en cas d'incendie, et de manière telle que leur état de fonctionnement ne soit pas
affecté par les conditions météorologiques, les vibrations ou d'autres facteurs extérieurs. Les
extincteurs d'incendie portatifs devraient être pourvus de dispositifs qui indiquent s'ils ont déjà
été utilisés.
L'équipement portatif d'extinction à mousse peut également être placé à l'extérieur d'une entrée
de la chaufferie.
7.1.3 Extincteurs d'incendie destinés aux chaudières pour le service domestique d'une puissance
inférieure à 175 kW
Dans le cas des chaudières pour le service domestique d'une puissance inférieure à 175 kW,
les prescriptions du présent paragraphe peuvent être assouplies en n'exigeant que deux
extincteurs d'incendie portatifs.
C:\imomain\solas\imoinpf\Circs\Circ847W.wpd
Important : Veuillez cliquer ici pour avoir des renseignements sur cette circulaire.
7.5 Prescriptions relatives aux dispositifs fixes d'extinction de l'incendie non prescrits par le
chapitre II-2
Lorsqu'un dispositif fixe d'extinction de l'incendie non prescrit par le chapitre II-2 est installé,
ce dispositif devrait satisfaire aux prescriptions énoncées dans les règles pertinentes de ce
chapitre.
Une canne à brouillard pourrait être constituée d'un tuyau métallique en forme de "L", dont la
partie longue mesurerait environ 2 m et pourrait être fixée sur une manche d'incendie et la
partie courte mesurerait environ 250 mm et serait pourvue d'un ajutage fixe permettant de
diffuser l'eau en brouillard ou pourrait être pourvue d'un ajutage permettant de projeter l'eau
en pluie.
Règle 8 - Dispositifs fixes d'extinction à mousse à bas foisonnement dans les locaux de machines
Règle 9 - Dispositifs fixes d'extinction à mousse à haut foisonnement dans les locaux de machines
9 Dispositif d'extinction à mousse à haut foisonnement dans des locaux autres que les locaux
de machines
Cette règle s'applique également lorsqu'un tel dispositif doit être installé dans un local autre
qu'un local de machines.
Lorsque le local abritant les générateurs de mousse est proche du local protégé, les tuyaux de
décharge correspondants devraient satisfaire aux prescriptions suivantes :
C:\imomain\solas\imoinpf\Circs\Circ847W.wpd
Important : Veuillez cliquer ici pour avoir des renseignements sur cette circulaire.
.2 leur longueur, dans le local où se trouve le générateur de mousse, devrait être au moins
de 450 mm;
Règle 10 - Dispositifs fixes d'extinction de l'incendie par projection d'eau diffusée sous pression
dans les locaux de machines
Les zones pour lesquelles des débits supérieurs peuvent être requis sont indiquées ci-après :
Des dispositifs de ventilation classiques peuvent être acceptés en tant que dispositifs permettant
d'effectuer l'évacuation de la fumée prescrite aux règles II-2/11.2.2 et 11.4.2.
C:\imomain\solas\imoinpf\Circs\Circ847W.wpd
Important : Veuillez cliquer ici pour avoir des renseignements sur cette circulaire.
Ce paragraphe devrait s'appliquer également aux pompes de service pour huiles de graissage,
aux pompes de circulation d'huile thermique et aux séparateurs (purificateurs) d'huile,
exception faite des séparateurs d'eau et d'hydrocarbures.
11.5 Emplacement des commandes de ventilation dans les locaux de machines de la catégorie A
Règle 12 - Dispositif automatique d'extinction par eau diffusée, système de détection et système
avertisseur d'incendie
2 Les saunas devraient être dotés d'un système de diffuseurs à tuyaux vides. La
température d'entrée en action peut être au plus de 140ºC.
Les soupapes d'arrêt de sections devraient être situées en dehors de la section correspondante,
ou à l'intérieur de coffres dans les entourages d'escaliers.
La zone nominale est définie comme étant la projection horizontale brute de la zone à protéger.
Cette prescription peut être considérée comme étant satisfaite à l'issue d'un examen concluant
des calculs des données hydrauliques, dont les résultats satisfaisants peuvent être confirmés par
un essai pratique, lorsque cela est jugé nécessaire.
Il conviendrait de prévoir des têtes de diffuseurs de rechange pour tous les types et débits
installés à bord du navire, comme suit :
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Le nombre des têtes de diffuseurs de rechange d'un type quelconque ne doit pas
nécessairement être supérieur à celui des têtes de ce type qui sont installées.
La même section de détecteurs peut desservir des locaux situés sur plus d'un pont si ces locaux
se trouvent à l'extrémité avant ou arrière du navire, ou s'ils sont agencés de manière à constituer
des locaux communs sur différents ponts (par exemple, souffleries, cuisines, locaux de réunion,
etc.)
À bord des navires d'une largeur inférieure à 20 m, la même section de détecteurs peut
desservir des locaux situés des deux bords du navire.
En ce qui concerne les systèmes de détection d'incendie qui comportent des détecteurs
individuellement identifiables à distance, l'on estime qu'il est satisfait aux prescriptions de la
présente règle lorsqu'une boucle couvrant les emménagements, les locaux d'habitation, les
locaux de service et le poste de sécurité n'inclut pas les locaux de machines de la catégorie A.
Un dispositif permettant d'exécuter les fonctions suivantes peut être jugé acceptable :
1 Une boucle devrait être disposée de manière à ne pas traverser deux fois le même local.
Lorsque pareille disposition est irréalisable pour des raisons pratiques (par exemple,
pour les grands locaux de réunion), la partie de la boucle qui doit traverser un local
pour la deuxième fois, devrait être installée le plus loin possible des autres parties.
2 Définitions :
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Boucle : circuit électrique qui relie les détecteurs de diverses sections en série et les
connecte (à l'entrée et à la sortie) au(x) indicateur(s).
L'on peut accepter que la distance qui sépare les détecteurs des cloisons soit inférieure à 0,5
m dans les coursives, les armoires de service et les cages d'escalier.
Les détecteurs installés dans des espaces froids, tels que des locaux réfrigérés, devraient être
mis à l'essai de la manière prévue à la section 1 (essai Aa) de la norme 68-2-1 (1974) de la CEI.
La température à laquelle les détecteurs de chaleur entrent en action dans les locaux visés par
la présente règle, peut être de 130ºC et aller jusqu'à 140ºC à l'intérieur des saunas.
L'intervalle (I) devrait dépendre du nombre de points d'exploration (N) et du délai de réponse
des ventilateurs (T) (voir les interprétations du paragraphe 13-1.3.3 ci-dessous).
Avec une marge de 20 % :
I = 1,2 x T x N
Toutefois, l'intervalle maximal admissible ne devrait pas dépasser 120 s (Imax = 120 s).
Suivant la capacité des ventilateurs et la longueur des tuyautages du système, le délai maximal
de réponse des ventilateurs combinés aux tuyautages du système devrait être de 15 s environ.
Règle 15 - Dispositions relatives aux combustibles liquides, à l'huile de graissage et aux autres
huiles inflammables
L'utilisation de combustibles liquides ayant un point d'éclair inférieur à 60°C mais égal ou
supérieur à 43°C peut être autorisée, par exemple pour alimenter les moteurs des pompes
d'incendie de secours et les machines auxiliaires qui ne sont pas situées dans les locaux de
machines de la catégorie A, sous réserve des conditions suivantes :
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.1 les citernes à combustible liquide, à l'exception de celles qui se trouvent dans des
compartiments de double fond, devraient être situées à l'extérieur d'un local de
machines de la catégorie A;
.2 des moyens devraient être prévus pour mesurer la température du combustible sur le
tuyau d'aspiration de la pompe à combustible liquide;
.3 des soupapes et/ou des robinets d'arrêt devraient être installés à l'entrée et à la sortie des
crépines de combustible liquide;
.4 dans toute la mesure du possible, les joints d'étanchéité des tuyauteries devraient être
des joints soudés ou des joints de type conique circulaire, ou encore des raccords
union de type à rotule.
15.1.4 Utilisation de combustibles liquides ayant un point d'éclair égal ou inférieur à 43°C et de
pétrole brut ou de résidus pour les chaudières des navires-citernes
1 Les machines et les circuits de tuyautages servant aux combustibles liquides qui ont un
point d'éclair égal ou inférieur à 43°C devraient satisfaire aux prescriptions suivantes:
.2 des soupapes et/ou des robinets d'arrêt devraient être installés à l'entrée et à la
sortie des crépines de combustible liquide;
.3 dans toute la mesure du possible, les raccords des tuyauteries devraient être des
joints soudés ou des joints de type conique circulaire, ou encore des raccords
union de type à rotule.
15.2.7 Endroits où les tuyaux d'air et de trop-plein et les soupapes de décharge peuvent déverser leur
contenu en toute sécurité
1 Les tuyaux d'air et de trop-plein et les soupapes de décharge devraient déverser leur
contenu à un endroit où l'émergence d'huiles et de vapeur ne risque pas de provoquer un
incendie ou une explosion et ne devraient pas déboucher dans les locaux de l'équipage, les
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espaces à passagers, les locaux de catégorie spéciale, les espaces rouliers à cargaison fermés,
les locaux de machines ou des espaces similaires.
Pour la robinetterie installée sur des citernes à combustible liquide sous pression statique, l'acier
ou la fonte modulaire peuvent être acceptés. Toutefois, l'on peut utiliser, pour les circuits de
tuyautages dont la pression nominale est inférieure à 7 bar et la température de calcul inférieure
à 60°C, des robinets ordinaires en fonte.
15.3 Dispositions relatives aux citernes à huiles de graissage et à la réception des huiles
Règle 16 - Systèmes de ventilation des navires autres que les navires à passagers transportant plus
de 36 passagers
16.2 Définition de l'expression "section libre" et conduits de ventilation ayant une section libre
égale ou inférieure à 0,02 m2 qui traversent des cloisonnements du type "A"
2 Lorsqu'un conduit ayant une enveloppe peu épaisse et une section libre égale ou
inférieure à 0,02 m2 traverse des cloisons ou ponts du type "A", les passages de cloison ou de
pont devraient comporter un manchon en tôle d'acier d'une épaisseur d'au moins 3 mm et d'une
longueur d'au moins 200 mm, répartie de préférence sur 100 mm de part et d'autre de la cloison
ou, dans le cas des ponts, entièrement située à la partie inférieure des ponts que traverse le
conduit.
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2 Les volets d'incendie devraient être facilement accessibles. Lorsqu'ils sont placés
derrière des plafonds ou des vaigrages, ceux-ci devraient être munis d'une porte de visite
pourvue d'une plaque portant le numéro d'identification du volet d'incendie. Une plaque de ce
type, indiquant le numéro d'identification, devrait également être placée sur toute commande
à distance requise.
16.3 Séparation des systèmes de ventilation et matériau à utiliser pour les conduits
1 Les systèmes de ventilation des cuisines devraient être séparés des systèmes qui
desservent d'autres locaux. À bord des navires de charge d'une jauge brute inférieure à 4 000
tonneaux et à bord des navires à passagers ne transportant pas plus de 36 passagers,
l'approvisionnement en air des cuisines peut se faire au moyen de conduits séparés à partir de
l'appareil de ventilation et en installant un volet automatique d'incendie dans le conduit destiné
à la ventilation des cuisines à proximité de l'appareil de ventilation. Lorsqu'ils traversent des
locaux d'habitation, des locaux de service ou des postes de sécurité, les conduits destinés à la
ventilation des cuisines devraient être conformes à la norme A et avoir une épaisseur
satisfaisant aux prescriptions de la règle II-2/16.3.1.1 sur toute la longueur du tronçon qui
traverse ces locaux.
16.6 Dispositifs locaux de fermeture des orifices de ventilation tout aussi efficaces pour les postes
de sécurité
Le membre de phrase "dans les cas où les dispositifs de fermeture situés au niveau de l'orifice
seraie nt tout aussi efficaces" signifie qu'au cas où l'on utiliserait des ventilateurs, ceux-ci
devraient être pourvus de volets d'incendie ou de volets coupe-fumée pouvant être aisément
fermés de l'intérieur du poste de sécurité pour maintenir l'absence de fumée en cas d'incendie.
Les commandes devraient être faciles d'accès, porter bien en évidence des inscriptions
permanentes et indiquer si le dispositif d'arrêt est ouvert ou fermé.
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Les fanaux de sécurité électriques utilisés à bord des navires-citernes et ceux qui sont destinés
à être utilisés dans des zones dangereuses devraient être du type antiexplosion. Il convient de
se reporter à la publication 79 de la CEI.
17.1.2.2 Bouteilles de rechange et recharge des bouteilles à air comprimé pour appareil respiratoire
1 Il devrait être prévu, pour chaque appareil respiratoire exigé, deux bouteilles de
rechange pouvant être utilisées avec cet appareil.
Chaque appareil respiratoire devrait être muni d'un câble de sécurité flexible résistant au feu
d'une trentaine de mètres de long. Le câble de sécurité devrait être soumis à une charge statique
d'essai de 3,5 kN pendant 5 min.
Les endroits où sont entreposés les équipements de pompier et les équipements individuels
devraient être indiqués clairement et d'une manière permanente.
Règle 18 - Divers
1 Pour éviter que la chaleur soit transmise aux intersections et aux extrémités, l'isolation
du pont ou de la cloison devrait être prolongée sur une distance de 450 mm au moins au-delà
de ces points, dans le cas des structures en acier et en aluminium (voir également les figures
1 et 2 de la règle 26.4 dans l'appendice).
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2 Si un espace est divisé par un pont ou par une cloison du type "A" dont l'isolation est
d'un type différent, l'isolation la plus efficace devrait être prolongée sur une distance d'au
moins 450 mm sur le pont ou la cloison dont l'isolation est moins efficace (voir également les
interprétations de la règle II-2/26.4).
3 Lorsqu'une découpe doit être pratiquée dans la partie inférieure de l'isolation aux fins
d'évacuation, elle devrait l'être de la manière indiquée à l'appendice (voir la figure 3 de la
règle 26.4 dans l'appendice).
4 Les passages de câbles dans les cloisonnements du type "A" devraient être soumis à des
essais et approuvés conformément à la partie A.IV de l'appendice de la résolution A.754(18).
Pour les passages de tuyaux, voir les interprétations de la règle II-2/18.2.1 et pour les passages
de conduits, voir les interprétations de la règle II-2/16.
18.2.1 Matériaux autres que l'acier ou le cuivre pour les passages de tuyaux et point de fusion des
matériaux
1 Lorsque des tuyaux fabriqués dans des matériaux autres que l'acier ou le cuivre sont
utilisés à bord, il conviendrait de prendre les précautions suivantes :
.1 La traversée des cloisonnements du type "A" devrait être effectuée de l'une des
manières suivantes :
.2 La traversée des cloisonnements du type "B" devrait être effectuée de l'une des
manières suivantes :
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2 Les tuyaux métalliques non isolés qui traversent des cloisonnements du type A-0
ou B-0 devraient être en matériaux appropriés, dont la température de fusion dépasse 950ºC
pour les cloisonnements du type A-0 et 850ºC pour les cloisonnements du type B-0.
Dans les espaces de ce type, l'isolation contre l'incendie peut être recouverte de tôles d'acier
(non crépinées) ou de tissu de verre imperméable aux vapeurs, scellé avec soin à la jointure.
1 Les magasins à peinture et les armoires pour liquides inflammables devraient être
pourvus d'un dispositif d'extinction de l'incendie qui permette à l'équipage d'éteindre un
incendie sans pénétrer à l'intérieur de l'espace.
2 Pour les magasins et armoires occupant une surface de pont égale ou supérieure à 4 m2
et pour ceux qui donnent accès aux locaux d'habitation, il devrait être prévu l'un des dispositifs
fixes spécifiés ci-dessous :
- dispositif à poudre sèche, conçu pour débiter au moins 0,5 kg de poudre par m3 ; ou
- dispositif d'extinction par eau diffusée conçu pour débiter 5 l par m2 et par minute.
3 Les dispositifs d'extinction par eau diffusée peuvent être raccordés au collecteur
principal d'incendie du navire.
4 Des systèmes ou dispositifs autres que ceux mentionnés ci-dessus peuvent être
acceptés.
5 Pour les magasins et armoires occupant une surface de pont inférieure à 4 m2 , qui ne
donnent pas accès à des locaux d'habitation, on peut accepter un ou des extincteurs portatifs
à gaz carbonique de dimensions conformes à celles mentionnées au paragraphe 2 ci-dessus,
dont le contenu puisse être déchargé à travers un orifice pratiqué dans la cloison d'entourage
de ces magasins et armoires. Les extincteurs portatifs requis devraient être placés au voisinage
immédiat de l'orifice. En variante, il peut être prévu, à cette fin, un sabord ou un raccord de
manche qui facilite l'utilisation de l'eau du collecteur principal d'incendie.
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Règle 23 - Structure
1 Lorsque des locaux appartenant aux catégories (1) à (10) visées par la règle II-2/26 ou
aux catégories (1) à (5) et (10) visées par la règle II-2/27 sont situés au-dessus de ponts en
aluminium, à condition que ces ponts soient protégés par un revêtement non aisément
inflammable, il n'est pas nécessaire d'en isoler la partie supérieure.
2 Un cloisonnement soutenant une charge est un pont ou une cloison comportant des
raidisseurs, des épontilles et d'autres éléments de structure dont la suppression porterait
préjudice à la résistance déterminée pour la structure du navire.
Les encaissements et tambours des locaux de machines de la catégorie A devraient être isolés
conformément aux tables des règles II-2/26 et II-2/27. En conséquence, les encaissements et
tambours exposés à l'air n'ont pas besoin d'être isolés, à l'exception de ceux qui sont installés
face aux espaces de pont de la catégorie (4) visés par la règle II-2/26.
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L'expression "tranche verticale principale" est définie aux règles II-2/3.9 et II-2/3.33.
24.5.1 Renvoi à d'autres prescriptions et protection des locaux de service et des approvisionnements
sur les ponts des navires rouliers
1 Des prescriptions spéciales pour les locaux concernés sont énoncées aux règles II-2/37,
38 et 38-1.
2 Les locaux de service et les approvisionnements ne devraient pas être situés sur les
ponts rouliers à moins qu'ils ne soient protégés conformément aux règles applicables.
25.2.1 Construction d'un prolongement de cloison derrière des plafonds ou vaigrages continus
1 Ces cloisons et plafonds devraient être du type "B", conformément à la règle II-2/27.
2 L'étanchéité au feu des portes et de leurs dormants devrait être la même que celle de
la cloison dans laquelle ils sont installés.
Règle 26 - Intégrité au feu des cloisons et des ponts à bord des navires transportant plus de
36 passagers
1 Si un local est divisé en deux locaux (ou davantage) plus petits de sorte que ces
nouveaux locaux forment des espaces fermés (par exemple, un cabinet ou un magasin
construits dans un restaurant), ces espaces fermés devraient être entourés de cloisons et de
ponts résistants au feu conformément aux règles II-2/26 ou 27, selon le cas. Toutefois, si les
cloisons de séparation comportent des ouvertures correspondant à 30 % au moins de leur
surface, ces locaux ne sont alors pas considérés comme étant des espaces séparés.
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26.2.2 Degrés d'isolation des espaces présentant les caractéristiques spéciales d'au moins deux
catégories de locaux et séparation au moyen d'un grillage
1 Lorsqu'un local présente les caractéristiques spéciales d'au moins deux des catégories
de locaux visées par la règle II-2/26.2.2 ou 27.2.2, le degré d'isolation des cloisonnements de
ce local devrait être le plus élevé de ceux qui correspondent aux catégories de locaux
concernées.
Par exemple :
2 La division d'un local en deux au moyen d'un grillage n'est pas considérée comme un
cloisonnement lors de l'application de cette règle.
Une échappée entièrement fermée appartient à la catégorie de local (2). (Voir également les
interprétations des règles II-2/27.2.2. (4), 44.2.2 (2) et 58.2.2 (4).)
Les cuisines diététiques (dans lesquelles il n'y a pas de flamme nue) devraient être conformes
aux interprétations relatives aux offices, telles qu'énoncées à la règle II-2/3.10.
1 Un sauna est une salle chaude dont la chaleur est fournie par une surface chaude (par
exemple un four électrique). Le terme "sauna" désigne ici le local dans lequel le four est situé,
et peut aussi inclure la salle d'eau. La température à l'intérieur du sauna est généralement
comprise entre 80° et 120°C.
2 Le périmètre du sauna devrait être constitué de cloisons du type "A" et peut inclure des
vestiaires, des douches et des toilettes. La salle chaude devrait être isolée des autres locaux par
des cloisons du type "A-60", sauf si ces locaux se trouvent à l'intérieur du périmètre ou
appartiennent aux catégories (5), (9) et (10).
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3 La salle d'eau qui donne directement accès au sauna (à la salle chaude) peut être
considérée comme faisant partie de celui-ci (celle-ci). En pareil cas, la porte qui sépare le sauna
(la salle chaude) de la salle d'eau n'est soumise à aucune prescription en matière de protection
contre l'incendie.
4 Le revêtement traditionnel en bois des cloisons et du plafond est autorisé dans le sauna.
Le plafond devrait être revêtu, au-dessus du four, d'une plaque incombustible, en ménageant
un espace d'air d'au moins 30 mm. La distance entre les surfaces chaudes et les matériaux
combustibles devrait être d'au moins 500 mm, faute de quoi les matériaux combustibles
devraient être protégés (par exemple par une plaque incombustible en ménageant un espace
d'air d'au moins 30 mm).
26.2.2 (9) Équipement des offices isolés ne contenant pas d'appareils de cuisson
Pour les offices isolés ne contenant pas d'appareils de cuisson, voir les interprétations de la
règle II-2/3.10.
Si un cofferdam ouvre sur un autre local, on considère qu'il fait partie de cet autre local.
26.3 Plafonds et vaigrages continus du type "B" considérés comme assurant partiellement
l'isolation
Il peut être accepté que les plafonds et les vaigrages continus du type "B" contribuent à
l'isolation requise pour un cloisonnement (combinaison d'un pont ou d'une cloison et d'un
plafond ou d'un vaigrage en acier) à condition qu'ils aient été soumis à un essai au feu
conformément à la procédure d'essai applicable (par exemple, résolution A.754(18)).
1 Pour éviter que la chaleur soit transmise aux intersections et aux extrémités, l'isolation
du pont ou de la cloison devrait être prolongée sur une distance de 450 mm au moins au-delà
de ces points, dans le cas des structures en acier et en aluminium. (Voir également les figures
1 et 2 de la règle 26.4 dans l'appendice.)
2 Si un espace est divisé par un pont ou par une cloison du type "A" dont l'isolation est
d'un type différent, l'isolation la plus efficace devrait être prolongée sur une distance d'au
moins 450 mm sur le pont ou la cloison dont l'isolation est moins efficace.
3 Lorsqu'une découpe doit être pratiquée dans la partie inférieure de l'isolation aux fins
d'évacuation, elle devrait l'être de la manière indiquée à la figure 3 de la règle 26.4 dans
l'appendice.
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Règle 27 - Intégrité au feu des cloisons et des ponts à bord des navires ne transportant pas plus de
36 passagers
27.2.2 Degrés d'isolation des espaces présentant les caractéristiques spéciales d'au moins deux
catégories de locaux et séparation au moyen d'un grillage
Une échappée entièrement fermée appartient à la catégorie de local (4). (Voir également
l'interprétation de la règle II-2/26.2.2 (2).)
Voir les interprétations de la règle II-2/26.2.2(8) concernant les dispositions relatives aux
saunas, les catégories de locaux indiqués à l'alinéa 2 de l'interprétation devant être remplacées
par (5), (7) et (10).
Table 27.1 Interprétation des locaux de machines présentant des risques d'incendie faibles ou
Table 27.2 inexistants et construction des ponts en acier
1 Pour la définition des locaux de machines présentant des risques d'incendie faibles ou
inexistants mentionnés à la note "f", voir la règle II-2/26.2.2 (10).
2 Lorsqu'un astérisque apparaît dans la table 27.2, le pont doit être en acier ou autre
matériau équivalent sans être nécessairement du type "A". Toutefois, lorsqu'un pont de ce type
est percé pour permettre le passage de câbles électriques, de tuyautages et de conduits de
ventilation, la traversée devrait, sauf si le pont est découvert, être rendue étanche afin
d'empêcher le passage de la fumée et des flammes.
27.3 Plafonds et vaigrages continus du type "B" considérés comme assurant partiellement
l'isolation
Les portes situées le long des échappées ne devraient pas, en règle générale, s'ouvrir dans le
sens opposé à celui de l'évacuation. Toutefois, il convient de noter les exceptions suivantes à
cette règle :
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.1 les portes des cabines peuvent, d'une manière générale, s'ouvrir vers l'intérieur pour ne
pas risquer de blesser les personnes qui pourraient se trouver dans la coursive au
moment de l'ouverture;
.2 les portes des échappées verticales devraient, d'une manière générale, s'ouvrir vers
l'extérieur, afin que l'échappée puisse être utilisée à la fois pour l'évacuation et pour
l'accès.
Les locaux dans lesquels les membres de l'équipage ne pénètrent qu'occasionnellement peuvent
n'être pourvus que d'un seul moyen d'évacuation. Ce moyen d'évacuation unique ne devrait
pas obliger à passer par une porte étanche.
28.1.4 Coursives sans issue dans les zones spéciales et décrochement ou élargissement de coursives
1 Les coursives sans issue utilisées dans les locaux de service qui sont nécessaires à
l'exploitation pratique du navire, tels que les postes de mazoutage et les coursives transversales
pour l'approvisionnement, devraient être permises à condition qu'elles soient séparées des
locaux d'habitation de l'équipage et qu'on ne puisse y accéder depuis les emménagements des
passagers.
Si l'on peut accéder directement aux paliers par des portes d'entrée situées dans les entourages
d'escalier, la superficie de ces paliers devrait satisfaire aux prescriptions de la règle II-
2/28.1.5.5. Toutefois, s'il n'est pas possible d'accéder à ces paliers par des portes d'entrée, ceux-
ci devraient être considérés comme des paliers intermédiaires et leurs dimensions devraient
satisfaire aux prescriptions de la règle II-28.1.5.3.
L'accès à partir des entourages d'escalier aux postes d'embarquement dans les embarcations et
radeaux de sauvetage devrait être assuré, soit directement, soit par une échappée interne dont
l'étanchéité au feu et le degré d'isolation correspondent à ceux des entourages d'escalier, tels
qu'indiqués dans les tables des règles II-2/26 et 27.
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Les locaux de catégorie spéciale utilisés pour l'arrimage de véhicules à moteur devraient être
pourvus de passavants dont la largeur soit d'au moins 600 mm, pour accéder aux moyens
d'évacuation.
1 L'un des moyens d'évacuation prescrits par la règle II-2/28.3.1.1.1 devrait être agencé
de la manière suivante :
.1 il devrait être pourvu d'un entourage et isolé du local dans lequel il aboutit de
la manière prescrite pour les locaux appartenant à la catégorie 2) de la
règle II-2/26.2.2 ou à la catégorie 4) de la règle II-2/27.2.2. Les échelles
devraient être fixées de telle manière que la chaleur ne puisse, en cas d'incendie
dans le local des machines, être transmise à l'échelle par des points de fixation
non isolés;
.2 il devrait être pourvu, à son niveau le plus bas, d'une porte à fermeture
automatique ayant une intégrité au feu analogue à celle de la cloison dans
laquelle elle est installée. Si cette échappée comporte d'autres issues, celles-ci
devraient aussi être munies de portes de ce type;
.4 il devrait avoir une ouverture libre mesurant au minimum 800 mm x 800 mm.
L'échelle peut être incluse dans cette superficie.
2 Les échelles munies de limons de filins d'acier flexible ne peuvent être acceptées le long
de telles échappées.
28.3.2 Nombre de moyens d'évacuation dans les locaux de machines auxiliaires et les locaux des
appareils à gouverner
1 En ce qui concerne les navires d'une jauge brute égale ou supérieure à 1 000 tonneaux,
il peut être accepté que les locaux de machines auxiliaires dans lesquels il n'est pas
normalement employé de personnes ne soient pourvus que d'un seul moyen d'évacuation.
Règle 29 - Protection des escaliers et des ascenseurs dans les locaux d'habitation et de service
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1 L'on ne devrait pas accepter que du matériel de sécurité potentiellement dangereux (tel
que des fusées) soit placé dans les entourages d'escalier. (Voir également les interprétations des
règles II-2/34.6 et 41-2.4.10.)
29.3 Dispositions à prendre à l'égard des locaux abritant la machinerie des ascenseurs et des
ascenseurs qui desservent différentes catégories de locaux
1 En ce qui concerne les ascenseurs entièrement situés dans des entourages d'escalier, la
machinerie correspondante devrait se trouver dans un local séparé, ceint de parois en acier, une
exception étant faite à l'égard des câbles d'ascenseur pour lesquels des passages étroits sont
autorisés.
2 Les ascenseurs qui donnent accès, sur certains ponts, à des espaces autres que des
coursives, locaux de réunion, locaux de catégorie spéciale, escaliers et zones extérieures (par
exemple, à des locaux contenant des réserves, des cuisines, des buanderies, des locaux de
machines, etc.) ne peuvent pas donner accès, sur d'autres ponts, à des escaliers qui sont inclus
dans les moyens d'évacuation.
30.2 Portes ménagées dans des cloisonnements répondant à une norme plus élevée
Lorsque des cloisonnements prescrits sont remplacés par des cloisonnements répondant à une
norme plus élevée, il suffit que la porte qui y est ménagée soit conforme au cloisonnement
prescrit.
30.7 Portes qu'il n'est pas exigé de munir d'un orifice pour manche d'incendie
La prescription relative à l'installation d'un orifice pour manche d'incendie ne devrait pas
s'appliquer aux portes étanches à l'eau, situées au-dessous ou au-dessus du pont de
cloisonnement, aux portes étanches (ou semi-étanches) aux intempéries, aux portes menant au
pont découvert et aux portes devant être raisonnablement étanches au gaz (il convient de se
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31.1 Conduits de ventilation d'équilibrage au-dessous des dispositifs sanitaires qui traversent les
cloisons des coursives
Une autre option consiste à autoriser l'installation d'un conduit incombustible pour maintenir
la qualité de l'air entre une cabine et une coursive située au-dessous du dispositif sanitaire, qui
traverse la cloison de la coursive, afin d'obtenir un équilibre entre l'air frais et l'air vicié dans
la cabine, à condition que la section du conduit ne soit pas supérieure à 0,05 m2 .
L'application de cette règle n'implique pas l'installation de ventilateurs aspirants autres que
ceux qui sont normalement destinés au local considéré si les dimensions de ces derniers sont
telles qu'elles leur permettent d'aspirer le volume d'air requis.
32.1.8 Emplacement des ouvertures d'accès pour l'inspection et le nettoyage des conduits
d'évacuation
Ces ouvertures sont uniquement nécessaires dans les conduits d'évacuation et devraient être
situées à proximité des volets d'incendie.
Les prescriptions relatives aux conduits d'évacuation des fourneaux des cuisines dans lesquels
les graisses sont susceptibles de s'accumuler devraient s'appliquer à tous les conduits
d'évacuation des fourneaux des cuisines.
32.1.9.2 Sens des expressions "extrémité inférieure du conduit" et "extrémité supérieure du conduit"
dans les conduits des fourneaux des cuisines
32.1.9.4 Moyens de fermeture des circuits à conduits multiples d'évacuation des fourneaux des
cuisines
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Les moyens de fermeture des extrémités des circuits à conduits multiples devraient être
commandés à distance à partir d'un emplacement proche des dispositifs de télécommande
énumérés dans cette règle.
32.1.9.5 Emplacement des ouvertures d'accès pour l'inspection et le nettoyage des conduits des
fourneaux des cuisines
2 Les graisses ont tendance à s'accumuler davantage dans la partie inférieure du conduit
d'évacuation des cuisines. Par conséquent, des ouvertures d'accès devraient également être
prévues dans cette partie du conduit. (Voir également les interprétations de la règle II-2/41-
2.4.3.5.)
ISO 614 Construction navale et structures maritimes - Verres de sécurité trempés pour
hublots et fenêtres rectangulaires de navires - Méthode du poinçon pour les
essais non destructifs de résistance. (Identique à la Norme ISO 614 : 1989)
ISO 1095 Construction navale et structures maritimes - Verres de sécurité trempés pour
hublots de navires
ISO 1751 Construction navale et structures maritimes - Hublots de navires
ISO 3254 Construction navale et structures maritimes - Verres de sécurité trempés pour
fenêtres rectangulaires de navires
ISO 3903 Construction navale et structures maritimes - Fenêtres rectangulaires de type
courant pour navires
ISO 81660 Hublots tournants
(Partie 1) - Type A de l'ISO : dimension, construction
(Partie 2) - Type A de l'ISO : disque en verre
Dans le cas d'un dispositif d'extinction par eau diffusée traditionnel satisfaisant à la règle II-
2/12, une tête de diffuseur contribuant au débit de diffusion requis de 5 l/m2 devrait être
acceptée en tant que tête de diffuseur spéciale si elle est installée de manière à ce que (la vitre
de) la fenêtre reçoive le même débit de diffusion et s'il est tenu compte dans les calculs de la
surface de la fenêtre de la manière prévue au paragraphe 3.
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34.1 Matériau à utiliser pour les tôles varangues des locaux de machines de la catégorie A et
"cloisons partielles" de séparation des espaces
1 Les tôles varangues des coursives normales des locaux de machines de la catégorie A
devraient être en acier.
2 En ce qui concerne les "cloisons partielles", voir les interprétations de la règle II-2/26.2.
Il n'est pas nécessaire d'inclure le mobilier fixé aux vaigrages, aux parois ou aux ponts dans
le calcul des valeurs maximales applicables aux matériaux combustibles et au pouvoir
calorifique.
Les prescriptions de ce paragraphe ne sont pas applicables aux surfaces des meubles qui sont
fixés à la paroi.
1 L'on ne devrait pas accepter que du matériel de sécurité potentiellement dangereux (tel
que des fusées) soit placé dans les entourages d'escalier. (Voir également les interprétations des
règles II-2/29.2 et 41-2.4.10.)
2 Les fontaines réfrigérées et les distributeurs de glaçons peuvent être installés dans les
coursives à condition qu'ils soient assujettis et qu'ils ne réduisent pas la largeur des échappées.
Ceci est également valable pour les plantes ou les arrangements floraux, les statues ou autres
objets d'art tels que les tableaux et les tapisseries placés dans les coursives et les cages
d'escaliers. (Voir également les interprétations de la règle II-2/41-2.4.10.)
1 L'une quelconque des méthodes de construction suivantes peut être utilisée pour
construire des écrans destinés à éviter le tirage :
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.5 une isolation en laine minérale du type A, d'une épaisseur d'au moins 20 mm,
recouverte de chaque côté d'une toile en métal déployé, cette toile étant
attachée, d'un côté, à la structure du navire, ou qui peut être recouverte, d'un
côté, par une toile en métal déployé et de l'autre par un tissu incombustible
(tissu de verre).
2 En règle générale, les écrans destinés à éviter le tirage devraient coïncider avec les
cloisons lorsque les plafonds sont continus.
3 Il n'est pas exigé de prévoir d'écrans pour éviter le tirage dans les locaux de réunion
dont les plafonds sont ajourés (perforés) à 40 % ou plus, et disposés de telle façon qu'un
incendie qui se produirait derrière le plafond pourrait être vu et éteint.
36.2 Dispositifs de détection de la fumée ou dispositifs d'extinction par eau diffusée dans les locaux
contenant du CO2 et renvoi à la résolution A.800(19)
2 Les locaux contenant du CO2 ne doivent pas nécessairement être protégés par un
dispositif de détection de la fumée ou un dispositif d'extinction par eau diffusée.
37.1.3 Renvoi à la résolution A.123(V) et dispositifs pouvant être utilisés en complément des
dispositifs d'extinction de l'incendie, y compris consignes sur l'entretien et l'exploitation
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37.1.4.1 Installation, le cas échéant, de dispositifs fixes de détection d'incendie dans les locaux de
catégorie spéciale
1 Si les locaux de catégorie spéciale sont équipés d'un dispositif fixe de détection
d'incendie, il devrait être prévu un dispositif de détection de la fumée et d'alarme ou des
dispositifs tout aussi efficaces approuvés par l'Administration.
Les avertisseurs manuels d'incendie devraient être espacés de manière telle qu'aucun point du
local ne soit éloigné de plus de 20 m de l'un d'eux.
2 Les extincteurs d'incendie des locaux de catégorie spéciale devraient être adaptés aux
incendies de cloisonnements de catégories A et B. Les extincteurs devraient avoir une capacité
correspondant à 12 kg de poudre sèche ou à une valeur équivalente. (Voir également les
interprétations de la règle II-2/38.2.3.)
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La prescription visant à ce que toute baisse de régime de la ventilation soit signalée est
considérée comme satisfaite lorsqu'il est prévu sur la passerelle une alarme dont le
déclenchement est provoqué par une défaillance du relais de démarrage du moteur du
ventilateur. (Voir également les interprétations de la règle II-2/38.3.3.)
Ces opérations devraient pouvoir être exécutées sans entrer dans le local de catégorie spéciale.
(Voir également les interprétations de la règle II-2/38.3.4.)
1 Les conduits de ventilation d'un local de catégorie spéciale qui traversent un autre local
de catégorie spéciale :
.1 qui ne fait pas partie de la même tranche horizontale devraient être en acier,
conformément aux règles II-2/16.3.1.1 et 16.3.1.2, et isolés contre l'incendie
conformément à la norme "A-60"; et
2 Les conduits de ventilation ne devraient pas traverser les locaux de machines à moins
d'être isolés conformément à la norme A-60.
En ce qui concerne les dimensions des dalots et des pompes de vidange, il faudrait tenir compte
à la fois du débit des pompes du dispositif d'extinction par eau diffusée et du volume d'eau
déversé par le nombre d'ajutages de manches d'incendie prescrit aux règles II-2/4.5.1 et 54.1.2,
selon le cas.
Le degré de protection du matériel électrique exigé par cette règle sera assuré :
.1 par une enveloppe offrant au moins un degré de protection de IP 55, tel que
défini dans la publication 529 de la CEI - Classification des degrés de
protection procurés par les enveloppes, ou
.2 par un appareil pouvant être utilisé dans les zones de la catégorie 2, telles que
définies dans la publication 79 de la CEI - Matériel électrique pour atmosphères
explosives (type de température T3).
2 Pour le matériel installé à une hauteur égale ou inférieure à 450 mm au-dessus du pont
:
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Le matériel électrique visé par cette règle devrait, s'il en est installé, être d'un type certifié de
sécurité - au même titre que son câblage - et être apte à être utilisé dans les zones de la
catégorie 1, telles que définies dans la publication 79 de la CEI - Matériel électrique pour les
atmosphères explosives (famille de gaz II A et type de température T3). (Voir également les
interprétations des règles II-2/37.3.2.1 et 38.4.1.)
37.2.2.2 Degré de protection du matériel électrique des conduits d'évacuation d'air vicié et des
ventilateurs aspirants
1 Le matériel électrique visé par ces règles devrait, s'il en est installé, être d'un type
certifié de sécurité - au même titre que son câblage - et être apte à être utilisé dans les zones de
la catégorie 1, telles que définies dans la publication 79 de la CEI - Matériel électrique pour les
atmosphères explosives (famille de gaz II A et type de température T3).
2 En ce qui concerne les dalots et les pompes de vidange, il conviendrait de satisfaire aux
prescriptions suivantes :
.1 Lors du calcul du volume d'eau, il faudrait tenir compte à la fois du débit des
pompes des dispositifs d'extinction par eau diffusée et de celui du nombre
prescrit d'ajutages de manches d'incendie.
1 Le matériel électrique visé par cette règle devrait, s'il en est installé, être d'un type
certifié de sécurité - au même titre que son câblage - et être apte à être utilisé dans les zones de
la catégorie 1, telles que définies dans la publication 79 de la CEI - Matériel électrique pour
les atmosphères explosives (famille de gaz II A et type de température T3). (Voir également
l'interprétation 2 de la règle II-2/37.2.2.1 et l'interprétation de la règle II-2/38.4.1.)
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37.3.2.2 Degré de protection du matériel électrique des conduits d'évacuation d'air vicié et des
ventilateurs aspirants
1 Le matériel électrique visé par ces règles devrait, s'il en est installé, être d'un type
certifié de sécurité - au même titre que son câblage - et être apte à être utilisé dans les zones de
la catégorie 1, telles que définies dans la publication 79 de la CEI - Matériel électrique pour
les atmosphères explosives (famille de gaz II A et type de température T3).
Règle 38 - Protection des espaces à cargaison, autres que les locaux de catégorie spéciale, destinés
au transport des véhicules automobiles ayant dans leur réservoir le carburant nécessaire à leur
propre propulsion
2 Les extincteurs d'incendie de tels espaces à cargaison devraient être adaptés aux
incendies de cloisonnements de catégories A et B. Les extincteurs devraient avoir une capacité
correspondant à 12 kg de poudre sèche ou à une valeur équivalente.
La prescription visant à ce que toute baisse de régime de la ventilation soit signalée est
considérée comme satisfaite lorsqu'il est prévu sur la passerelle une alarme dont le
déclenchement est provoqué par une défaillance du relais de démarrage du moteur du
ventilateur. (Voir également les interprétations de la règle II-2/37.1.6.3.)
Ces opérations devraient pouvoir être exécutées sans entrer dans l'espace à cargaison. (Voir
également les interprétations de la règle II-2/37.1.6.4.)
38.3.5 Construction des conduits de ventilation des espaces à cargaison destinés au transport des
véhicules automobiles
1 Les conduits de ventilation d'un espace à cargaison de ce type qui traversent un autre
espace à cargaison :
.1 qui ne fait pas partie de la même tranche horizontale devraient être en acier,
conformément aux règles II-2/16.3.1.1 et 16.3.1.2, et isolés contre l'incendie
conformément à la norme "A-60"; et
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2 Les conduits de ventilation ne devraient pas traverser les locaux de machines à moins
d'être isolés conformément à la norme A-60.
Le matériel électrique visé par cette règle devrait, s'il en est installé, être d'un type certifié de
sécurité - au même titre que son câblage - et être apte à être utilisé dans les zones de la
catégorie 1, telles que définies dans la publication 79 de la CEI - Matériel électrique pour les
atmosphères explosives (famille de gaz II A et type de température T3). (Voir également
l'interprétation 2 de la règle II-2/37.2.2.1 et les interprétations de la règle II-2/37.3.2.1.)
38.4.2 Degré de protection du matériel électrique des conduits d'évacuation d'air vicié et des
ventilateurs aspirants
1 Le matériel électrique visé par ces règles devrait, s'il en est installé, être d'un type
certifié de sécurité - au même titre que son câblage - et être apte à être utilisé dans les zones de
la catégorie 1, telles que définies dans la publication 79 de la CEI - Matériel électrique pour les
atmosphères explosives (famille de gaz II A et type de température T3).
De telles exemptions ne peuvent être accordées que si le navire est pourvu de panneaux
d'écoutilles en acier et que tous les ventilateurs et autres ouvertures donnant accès aux espaces
à cargaison disposent de moyens de fermeture efficaces.
40.5 Degré de protection et audibilité des émetteurs-récepteurs téléphoniques portatifs utilisés dans
les espaces à cargaisons spéciales
1 À bord des navires qui disposent de locaux de catégorie spéciale, d'espaces rouliers à
cargaison ou d'espaces à cargaison destinés au transport des marchandises dangereuses, les
émetteurs-récepteurs téléphoniques portatifs devraient être d'un type certifié de sécurité
pouvant être utilisé dans les zones de la catégorie 1, telles que définies dans la publication 79
de la CEI - Matériel électrique pour les atmosphères explosives.
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Règle 41-2 -Prescriptions applicables aux navires à passagers transportant plus de 36 passagers
construits avant le 1er octobre 1994
1 À bord des navires qui disposent de locaux de catégorie spéciale, d'espaces rouliers à
cargaison ou d'espaces à cargaison destinés au transport des marchandises dangereuses, les
émetteurs-récepteurs téléphoniques portatifs devraient être d'un type certifié de sécurité
pouvant être utilisé dans les zones de la catégorie 1, telles que définies dans la publication 79
de la CEI - Matériel électrique pour les atmosphères explosives gazeuses.
L'intervalle qui sépare les détecteurs de fumée au-dessus des plafonds devrait être conforme
à la règle II-2/13.2.5, à moins que la présence d'écrans destinés à éviter le tirage ne nécessite
un espacement moins important.
La prescription énoncée dans ce paragraphe devrait être appliquée à toutes les portes (à
l'exception de celles qui sont normalement maintenues fermées) des entourages d'escalier, des
cloisons de tranche verticale principale et des entourages de cuisine.
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41-2.4.3.5 Emplacement des ouvertures d'accès pour l'inspection et le nettoyage des conduits des
fourneaux des cuisines
2 Les graisses ont tendance à s'accumuler davantage dans la partie inférieure du conduit
d'évacuation des cuisines. Par conséquent, des ouvertures d'accès devraient également être
prévues dans cette partie du conduit.
Un espace est considéré comme étant "à l'intérieur d'un entourage d'escalier" lorsqu'il est
entièrement situé à l'intérieur des limites de l'escalier dont l'intégrité au feu a été déterminée.
Un tel espace est considéré, aux fins de la prévention de l'incendie, comme un escalier.
41-2.4.4.2 Mise en place d'un dispositif d'extinction par eau diffusée et sens de l'expression "donner
directement sur"
1 À bord des navires visés par la règle II-2/41-1.3, ce dispositif d'extinction par eau
diffusée peut être réalisé en effectuant un branchement suffisant sur le collecteur principal
d'incendie ou sur une autre conduite d'eau appropriée. Le sectionnement de ce dispositif
d'extinction par eau diffusée devrait être situé à l'extérieur d'un tel espace. Le dispositif peut
être commandé manuellement.
Un escalier d'évacuation fermé qui dessert des locaux de machines peut donner directement
accès à un escalier principal à condition que l'entourage de l'escalier d'évacuation soit constitué
de cloisonnements du type "A", tels que prescrits à la règle II-2/26.2.2 pour les locaux de la
catégorie (2) ou à la règle II-2/27.2.2 pour les locaux de la catégorie (4). (Voir également
l'interprétation 2 de la règle II-2/29.2.)
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Important : Veuillez cliquer ici pour avoir des renseignements sur cette circulaire.
1 L'on ne devrait pas accepter que du matériel de sécurité potentiellement dangereux (tel
que des fusées) soit placé dans les entourages d'escalier. (Voir également l'interprétation 1 des
règles II-2/29.2 et 34.6.)
2 Les fontaines réfrigérées et les distributeurs de glaçons peuvent être installés dans les
coursives à condition qu'ils soient assujettis et qu'ils ne réduisent pas la largeur des échappées.
Ceci est également valable pour les plantes ou les arrangements floraux, les statues ou autres
objets d'art tels que les tableaux et les tapisseries placés dans les coursives et les cages
d'escaliers. (Voir également l'interprétation 2 de la règle II-2/34.6.)
41-2.6.1 Application à toutes les traversées des entourages d'escalier et agencement général des
échappées
1 La prescription relative à une intégrité du type "A" s'applique également à toutes les
traversées des entourages d'escalier.
Règle 42 - Structure
Les encaissements et tambours des locaux de machines de la catégorie A devraient être isolés
de la manière prévue à la règle II-2/44 et, dans le cas des navires-citernes, à la règle II-2/58.
Il n'est donc pas nécessaire d'isoler les encaissements et tambours exposés à l'air libre.
Règle 43 - Cloisons situées à l'intérieur des locaux d'habitation et des locaux de service
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1 Si un local est divisé en deux locaux (ou davantage) plus petits de sorte que ces
nouveaux locaux forment des espaces fermés (par exemple, un cabinet ou un magasin
construits dans un réfectoire), ces espaces fermés devraient être entourés de cloisons et de
ponts résistants au feu conformément à cette règle. Toutefois, si les cloisons de séparation
comportent des ouvertures correspondant à 30 % au moins de leur surface, ces locaux ne sont
alors pas considérés comme étant des espaces séparés. (Voir également l'interprétation 1 de
la règle II-2/26.2.)
2 Pour les promenades fermées, se reporter à l'interprétation des règles II-2/26.2, 27.2 et
58.2.
44.2.2 Degrés d'isolation des espaces présentant les caractéristiques spéciales d'au moins deux
catégories de locaux et séparation au moyen d'un grillage
1 Lorsqu'un local présente les caractéristiques spéciales d'au moins deux des catégories
de locaux visées par cette règle, le degré d'isolation des cloisonnements de ce local devrait être
le plus élevé de ceux qui correspondent aux catégories de locaux concernées.
2 La division d'un local en deux au moyen d'un grillage n'est pas considérée comme un
cloisonnement lors de l'application de cette règle.
Une échappée entièrement fermée appartient à la catégorie de local (4). (Voir également les
interprétations des règles II-2/26.2.2 (4), 27.2.2 (4) et 58.2.2 (4).)
Les locaux dans lesquels se trouve du matériel électrique (téléphone automatique, central
téléphonique, locaux des conduits de climatisation) sont aussi des locaux de la catégorie (7).
(Voir également les interprétations de la règle II-2/58.2.2.(7).)
44.2.2 (8) Catégorie des ponts découverts utilisés pour arrimer la cargaison
Les ponts découverts utilisés pour arrimer la cargaison devraient être traités, en ce qui concerne
leur intégrité au feu, comme des locaux de la catégorie (8), sauf dans le cas des cargaisons qui
présentent un faible risque d'incendie.
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Voir les interprétations de la règle II-2/26.2.2(8) concernant les dispositions relatives aux
saunas et l'interprétation 2 dans laquelle il est indiqué que ces locaux devraient appartenir aux
catégories (5), (7) et (10).
Table 44.1 Autres moyens de fermeture possibles dans les cloisonnements en acier entre les postes
de
sécurité (générateur de secours) et les ponts découverts
Les cloisonnements en acier prescrits entre les postes de sécurité et les ponts découverts
peuvent, dans le cas d'un générateur de secours, comporter des ouvertures d'admission de l'air
de combustion du moteur diesel et d'admission de l'air de refroidissement, dans le cas d'un
moteur diesel refroidi à l'air. Il n'est pas nécessaire de munir ces ouvertures d'un moyen de
fermeture pour l'intégrité au feu, sauf si un dispositif fixe d'extinction de l'incendie par le gaz
est installé dans le local du générateur de secours. (Voir également les interprétations de la table
58.1.)
2 Lorsqu'un astérisque apparaît dans la table 44.2 de la règle II-2/44, le pont doit être en
acier ou autre matériau équivalent sans être nécessairement du type "A". Toutefois, lorsqu'un
pont de ce type est percé pour permettre le passage de câbles électriques, de tuyautages et de
conduits de ventilation, la traversée devrait, sauf si le pont est découvert, être rendue étanche
afin d'empêcher le passage de la fumée et des flammes (voir également les interprétations de
la table 58.2).
Table 44.2 Sens de l'expression "locaux de machines présentant des risques d'incendie faibles ou
note i inexistants"
Pour la définition des locaux de machines présentant des risques d'incendie faibles ou
inexistants, se reporter à la règle II-2/26.2.2 (10).
44.3 Plafonds et vaigrages continus du type "B" considérés comme assurant partiellement
l'isolation
Il peut être accepté que les plafonds et les vaigrages continus du type "B" contribuent à
l'isolation requise pour un cloisonnement (combinaison d'un pont ou d'une cloison et d'un
plafond ou d'un vaigrage en acier) à condition qu'ils aient été soumis à un essai au feu
conformément à la procédure d'essai applicable (par exemple, résolution A.754(18)).
45 Agencement des portes le long des échappées et accessibilité aux ponts d'embarquement
1 Les échappées sont des moyens d'évacuation mais aussi d'accès. Par conséquent, les
moyens de fermeture devraient tenir compte de cette double fonction (échappée et accès) et les
portes desservant les échappées devraient pouvoir s'ouvrir dans les deux sens.
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2 Le pont d'embarquement devrait être accessible depuis les ponts découverts auxquels
mènent les échappées.
3 Les portes situées le long des échappées ne devraient pas, en règle générale, s'ouvrir
dans le sens opposé à celui de l'évacuation. Toutefois, il convient de noter les exceptions
suivantes à cette règle :
.1 les portes des cabines peuvent, d'une manière générale, s'ouvrir vers l'intérieur
pour ne pas risquer de blesser les personnes qui pourraient se trouver dans la
coursive au moment de l'ouverture;
.2 les portes des échappées verticales devraient, d'une manière générale, s'ouvrir
vers l'extérieur, afin que l'échappée puisse être utilisée à la fois pour
l'évacuation et pour l'accès.
45.1.3 Moyens d'évacuation des locaux dans lesquels on ne pénètre qu'occasionnellement et des
locaux des appareils à gouverner
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Lorsqu'elles ne peuvent être évitées, les coursives sans issue devraient être conçues de manière
à ce qu'il soit difficile d'y entrer en cas d'urgence.
2 Les portes qui donnent accès à un escalier devraient avoir les mêmes dimensions que
cet escalier et une largeur minimale conforme à celle qui est définie dans l'interprétation 1 ci-
dessus.
45.2 Nombre et emplacement des échappées dans les espaces rouliers à cargaison
1 Les moyens d'évacuation (et d'accès) devraient être aménagés de manière à ce qu'il
existe suffisamment d'échappées, y compris pendant le chargement et le déchargement.
2 Il devrait être prévu au moins une échappée à proximité des extrémités avant et arrière
des espaces rouliers à cargaison.
1 L'un des moyens d'évacuation prescrits par la règle II-2/45.3.1 devrait être agencé de
la manière suivante :
.1 il devrait être pourvu d'un entourage et isolé du local dans lequel il aboutit de
la manière prescrite pour les locaux appartenant à la catégorie 4) de la
règle II-2/44.2.2. Les échelles devraient être fixées de telle manière que la
chaleur ne puisse, en cas d'incendie dans le local des machines, être transmise
à l'échelle par des points de fixation non isolés;
.4 il devrait avoir une ouverture libre mesurant au minimum 800 mm x 800 mm.
L'échelle peut être incluse dans cette superficie.
2 Les échelles munies de limons de filins d'acier flexible ne peuvent être acceptées le long
de telles échappées.
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45.4 Exception concernant la présence d'abris contre le feu dans les locaux de machines de la
catégorie A
Sur les navires de moins de 1 000 tonneaux de jauge brute, il n'est pas nécessaire de prévoir
un abri contre le feu comme moyen d'évacuation des locaux de machines de la catégorie A.
45.5 Nombre de moyens d'évacuation des locaux de machines autres que ceux de la catégorie A
En règle générale, ces locaux de machines devraient être pourvus d'au moins deux moyens
d'évacuation. Toutefois, les petits locaux (par exemple ceux dont aucun point n'est distant de
plus de 5 m de la porte) ou les locaux dans lesquels on ne pénètre qu'occasionnellement
peuvent n'être pourvus que d'une seule échappée.
Règle 46 - Protection des escaliers et des cages d'ascenseurs dans les locaux d'habitation, les locaux
de service et les postes de sécurité
1 Le degré requis de protection des escaliers qui traversent plus d'un pont peut être
conféré par :
.2 un entourage d'escalier ne contenant que les escaliers, ainsi que des portes
d'incendie à fermeture automatique du type "A" au niveau de chaque pont et
à chaque départ d'escalier. Aucune prescription ne s'applique aux escaliers si
ce n'est que leur charpente devrait être en acier ou matériau équivalent (voir la
figure 2.1 de la règle 46.1 dans l'appendice); ou
.3 un entourage d'escalier ne contenant que les escaliers, ainsi que des escaliers
en acier entièrement fermés, allant d'une paroi en acier à une autre et des portes
d'incendie du type "A" installées au départ de chaque escalier (voir la figure 2.2
de la règle 46.1 dans l'appendice).
On peut accepter des cloisonnements du type "B-0" au lieu de ceux du type "A-0" prescrits au
paragraphe 1 de la règle II-2/46.
47.1 Portes dans des cloisonnements répondant à une norme plus élevée
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Lorsque des cloisonnements d'un type prescrit sont remplacés par des cloisonnements
répondant à une norme plus élevée, il suffit que la porte soit conforme au cloisonnement
prescrit.
47.3 Conduits de ventilation d'équilibrage au-dessous des dispositifs sanitaires qui traversent les
cloisons des coursives et ouvertures de ventilation dans les portes de certains locaux spéciaux
1 Une autre option consiste à autoriser l'installation d'un conduit incombustible pour
maintenir la qualité de l'air entre une cabine et une coursive située au-dessous du dispositif
sanitaire, qui traverse la cloison de la coursive, afin d'obtenir un équilibre entre l'air frais et l'air
vicié dans la cabine, à condition que la section du conduit ne soit pas supérieure à 0,05 m2 .
2 Des ouvertures de ventilation peuvent également être autorisées dans les portes du type
"B" conduisant aux sanitaires, bureaux, offices, armoires et magasins.
49 Matériaux utilisés sur les surfaces des cloisons, plafonds et vaigrages et sur celles des tôles
varangues des locaux de machines de la catégorie A
1 Les cloisons, plafonds et vaigrages devraient satisfaire aux règles II-2/49.1 et .2, quels
que soient les matériaux utilisés; la règle II-2/49 s'applique quel que soit le type de matériau.
Les autres produits utilisés sur des surfaces intérieures apparentes, autres que les revêtements
de pont, devraient satisfaire à la règle II-2/49.2.
2 Les tôles varangues et les caillebotis des coursives normales à tous les niveaux des
locaux de machines de la catégorie A devraient être en acier ou en un matériau équivalent.
Les prescriptions de ce paragraphe ne sont pas applicables aux surfaces des meubles qui sont
fixés à la paroi.
Le mobilier fixé aux vaigrages ou aux parois ne devrait pas être inclus dans le calcul des
valeurs maximales applicables aux matériaux combustibles et au pouvoir calorifique.
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S'agissant de la construction des écrans pour éviter le tirage, il convient de se reporter aux
interprétations des règles II-2/35.1.1 et 35.1.2.
Ces systèmes devraient être approuvés par l'Administration. Aucun de leurs éléments ne
devrait se trouver au-dessous du pont découvert. Les bouteilles de stockage devraient être
situées dans un coffre bien ventilé sur un pont découvert ou dans un local bien aéré ouvrant
uniquement sur un pont découvert.
53.1.1 Espaces à cargaison pour lesquels un dispositif fixe d'extinction de l'incendie serait inefficace
Les cargaisons dont la liste est dressée dans l'annexe de la circulaire MSC/Circ.671 - qui
présentent un faible risque d'incendie - peuvent être exemptées des dispositions de la règle II-
2/53.1.1.
Dans le cas des détecteurs de fumée, les sections de détecteurs qui sont situées dans ces
espaces peuvent être munies d'un dispositif (d'une minuterie, par exemple) qui permette de les
déconnecter au cours du chargement et du déchargement. L'unité centrale devrait indiquer si
les sections de détecteurs sont ou non déconnectées. La durée de la déconnexion devrait
correspondre au temps requis pour le chargement/le déchargement. Les dispositifs
susmentionnés ne devraient pas pouvoir déconnecter les avertisseurs manuels.
53.2.2 Dispositifs d'extinction de l'incendie dans les espaces rouliers à cargaison des navires d'une
jauge brute inférieure à 2 000 tonneaux
Les espaces rouliers à cargaison des navires de charge d'une jauge brute inférieure à
2000 tonneaux devraient être équipés d'un dispositif fixe d'extinction de l'incendie.
53.2.2.1 Emplacement des dispositifs destinés à assurer l'étanchéité des espaces rouliers à cargaison
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S'ils sont protégés par un dispositif fixe d'extinction par le gaz, les espaces rouliers à cargaison
devraient pouvoir être rendus étanches depuis un emplacement situé à l'extérieur de ces
espaces.
La prescription visant à ce que toute baisse de régime de la ventilation soit signalée est
considérée comme satisfaite lorsqu'il est prévu sur la passerelle une alarme dont le
déclenchement est provoqué par une défaillance du relais de démarrage du moteur du
ventilateur. (Voir également les interprétations des règles II-2/37.1.6.3 et 38.3.3.)
Les conduits de ventilation ne devraient pas traverser les locaux de machines de la catégorie
A à moins d'être isolés conformément à la norme A-60.
53.2.4.1 Degré de protection du matériel électrique installé à une hauteur égale ou inférieure à 450
mm
Le matériel électrique visé par cette règle devrait, s'il en est installé, être d'un type certifié de
sécurité - au même titre que son câblage - et être apte à être utilisé dans les zones de la
catégorie 1, telles que définies dans la publication 79 de la CEI - Matériel électrique pour les
atmosphères explosives gazeuses (famille de gaz II A et type de température T3). (Voir
également l'interprétation 1 de la règle II-2/37.2.2.2.)
53.2.4.2 Degré de protection du matériel électrique installé à une hauteur de plus de 450 mm
Le degré de protection du matériel électrique exigé par cette règle sera assuré par une
enveloppe offrant au moins un degré de protection de IP 55, tel que défini dans la publication
529 de la CEI - Classification des degrés de protection procurés par les enveloppes.
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53.2.4.4 Degré de protection du matériel électrique dans les conduits d'évacuation d'air vicié
1 Le matériel électrique visé par cette règle devrait, s'il en est installé, être d'un type
certifié de sécurité - au même titre que son câblage - et être apte à être utilisé dans les zones de
la catégorie 1, telles que définies dans la publication 79 de la CEI - Matériel électrique pour
les atmosphères explosives gazeuses (famille de gaz II A et type de température T3).
1 Pour les dispositions en matière d'exploitation liées aux prescriptions de cette règle, il
convient de se reporter à la section 17 de l'Introduction générale au Code maritime international
des marchandises dangereuses (Code IMDG).
Les espaces rouliers à cargaison comprennent les locaux de catégorie spéciale (règle II-2/37)
et les ponts-garages (règle II-2/54.2.2).
54.2.1 Alimentation en eau des espaces à cargaison pour conteneurs ouverts des navires
1 Le dispositif de projection d'eau diffusée prescrit aux paragraphes 9.2, 9.3 et 9.4 de la
circulaire MSC/Circ.608/Rev.1 - Directives intérimaires relatives aux porte-conteneurs ouverts
satisfera également aux prescriptions relatives aux marchandises dangereuses.
2 La quantité d'eau requise pour lutter contre un incendie dans la cale la plus grande
devrait être suffisante pour permettre d'utiliser simultanément le dispositif de projection d'eau
diffusée et quatre jets d'eau fournis par des ajutages de manche (MSC/Circ.608/Rev.1).
Le débit total prescrit de l'alimentation en eau devrait satisfaire aux règles II-2/54.2.1.2 et
54.2.1.3 (s'il y a lieu) et être, en même temps, calculé en fonction de l'espace à cargaison le
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plus grand. Le débit prescrit à la règle II-2/54.2.1.2 devrait correspondre au débit total de la ou
des pompes d'incendie principale(s), compte non tenu du débit de la pompe d'incendie de
secours, s'il en est installé une. Si un canon arroseur est utilisé pour satisfaire à la règle II-
2/54.2.1.3, il faudrait également tenir compte de la pompe de ce canon lors du calcul du débit
total précité.
3 Les quantités d'eau visées dans cette règle devraient être d'au moins 5 l/min par m² de
la superficie horizontale des espaces à cargaison.
54.2.1.4 Acceptation de dispositifs à mousse à haut foisonnement dans le cas des marchandises
dangereuses
Un dispositif à mousse à haut foisonnement satisfaisant à la règle II-2/9 peut être accepté, sauf
si les cargaisons réagissent dangereusement au contact de l'eau (voir le Code IMDG).
54.2.4 Prescriptions applicables à la ventilation de certaines cargaisons et des cales à cargaison pour
conteneurs ouverts
1 Généralités
Si des locaux contigus à des espaces à cargaison n'en sont pas séparés par des cloisons ou des
ponts étanches au gaz, ils devraient être ventilés de la manière prévue pour les espaces à
cargaison aux termes de la règle II-2/54.2.4.2 et de ses interprétations.
.1 Les cargaisons susceptibles de dégager des vapeurs ou des gaz qui peuvent
former avec l'air un mélange détonant (voir le Recueil BC, appendice B,
matières de la classe 4.3 de l'OMI par exemple).
Deux ventilateurs distincts devraient être installés à demeure ou, s'il s'agit de
ventilateurs de type portatif, être adaptés de manière à pouvoir être installés à
demeure avant le chargement, pour toute la durée du voyage. Les ventilateurs
devraient être soit antidéflagrants, soit disposés de manière à ce que le gaz
dégagé reste séparé des câbles et des éléments électriques. La ventilation totale
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Deux ventilateurs distincts devraient être installés à demeure ou, s'il s'agit de
ventilateurs de type portatif, être adaptés de manière à pouvoir être installés à
demeure avant le chargement, pour toute la durée du voyage. Les ventilateurs
devraient être soit antidéflagrants, soit disposés de manière à ce que le gaz
dégagé reste séparé des câbles et des éléments électriques. La ventilation totale
devrait correspondre au moins à six renouvellements de l'air de l'espace vide
par heure. La ventilation devrait être telle que les gaz qui pourraient être
dégagés ne puissent atteindre les locaux d'habitation situés sur ou sous le pont.
La ventilation mécanique ne devrait être prescrite que pour la partie inférieure de la cale à
cargaison pour laquelle des conduits sont requis. La ventilation devrait permettre de renouveler
au moins deux fois par heure l'air de la cale vide, le débit étant fonction du volume de cette
dernière au-dessous du pont découvert.
2 Les "dispositifs de protection grillagés adéquats" ont pour objet d'empêcher que des
corps étrangers ne pénètrent dans le collecteur du ventilateur. Les dispositifs normalisés de
protection grillagée devraient mesurer 13 mm x 13 mm.
54.2.5 Dispositions relatives aux systèmes d'assèchement des cales des espaces à cargaison
1 Si le système d'assèchement des cales des espaces à cargaison complète celui qui est
desservi par les pompes des locaux de machines, sa capacité ne devrait pas être inférieure à
10 m3 /h par espace à cargaison desservi. S'il est commun, il n'est pas nécessaire que sa
capacité soit supérieure à 25 m3 /h. Le système d'assèchement complémentaire ne doit pas
forcément être installé en double. Lorsque des liquides inflammables ou toxiques sont
transportés, le tuyautage de cale menant au local des machines devrait être isolé soit en
installant une bride d'obturation, soit au moyen d'un sectionnement verrouillable fermé.
2 Si l'assèchement des cales des espaces à cargaison se fait par gravité, la vidange devrait
se faire soit directement à la mer, soit dans un puisard fermé situé hors des locaux de machines.
Le puisard devrait être muni d'un conduit d'aération qui aboutisse à un endroit sûr du pont
découvert.
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3 Une ventilation mécanique séparée capable de renouveler l'air au moins six fois par
heure devrait être prévue dans les locaux fermés situés hors des locaux de machines, dans
lesquels se trouvent les pompes d'assèchement des cales des espaces à cargaison destinés au
transport de liquides inflammables ou toxiques. Le matériel électrique de tels locaux devrait être
conforme à l'interprétation uniforme SC 79 de l'IACS. S'il est possible d'accéder à ce local
depuis un autre local fermé, la porte devrait être à fermeture automatique.
4 La vidange d'un espace à cargaison dans un puisard situé dans un espace inférieur n'est
autorisé que si ce second espace satisfait aux mêmes prescriptions que l'espace à cargaison
supérieur.
2 Les vêtements protecteurs prescrits sont uniquement destinés aux situations d'urgence.
3 Dans le cas de cargaisons solides en vrac, les vêtements protecteurs devraient satisfaire
aux prescriptions relatives à l'équipement, qui figurent à l'appendice E du Recueil BC, pour les
diverses matières. Dans le cas de marchandises en colis, les vêtements protecteurs devraient
être ceux que prescrivent les consignes d'urgence (FS) du Supplément du Code IMDG pour les
diverses matières.
Des bouteilles de rechange devraient être prévues pour les appareils respiratoires
conformément à la règle II-2/17.1.2.2 et à ses interprétations.
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2 L'attestation concernant les marchandises solides dangereuses en vrac ne vise que les
cargaisons répertoriées à l'appendice B du Recueil BC, exception faite des MDV. Le transport
d'autres cargaisons solides dangereuses en vrac ne peut être autorisé que si les Administrations
intéressées y consentent. (Voir également les interprétations de la table 54.2.)
55 Renvoi à l'ISGOTT
Il convient de se reporter à l'International Safety Guide for Oil Tankers and Terminals (Recueil
international de règles de sécurité applicables aux navires-citernes et aux installations
terminales), tel que modifié.
55.2 Cargaisons liquides présentant des risques d'incendie qui appellent des mesures
complémentaires
1 Une cargaison liquide ayant un point d'éclair inférieur à 60° C pour laquelle un
dispositif ordinaire de lutte contre l'incendie à mousse conforme à la règle II-2/61 ne serait pas
efficace, est considérée comme une cargaison présentant des risques d'incendie
supplémentaires dans le contexte de la règle II-2/55-2. Les mesures de sécurité
complémentaires ci-après doivent être prises :
2 Les cargaisons liquides ayant un point d'éclair supérieur à 60ºC, autres que les produits
pétroliers ou les cargaisons liquides régies par les prescriptions du Recueil de règles sur les
transporteurs de produits chimiques, sont considérées comme des cargaisons présentant un
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faible risque d'incendie, qui n'ont pas besoin d'être protégées par un dispositif d'extinction à
mousse.
3 Aux fins de cette règle, une cargaison liquide dont la tension de vapeur est supérieure
à 1,013 bar absolu à 37,8°C est considérée comme une cargaison présentant des risques
d'incendie supplémentaires. Les navires transportant de telles substances devraient satisfaire
aux prescriptions du paragraphe 15.14 du Recueil international de règles sur les transporteurs
de produits chimiques (Recueil IBC). Lorsqu'un navire est exploité dans des zones restreintes
et pendant des périodes limitées, l'Administration compétente peut décider d'exempter ce navire
de l'obligation d'avoir à bord un système de réfrigération conformément aux dispositions du
paragraphe 15.14.3 du Recueil IBC.
56 Construction des cofferdams et interdiction d'y stocker une cargaison, des déchets ou des
marchandises
Aux fins de la présente règle, le terme "cofferdam" désigne un espace isolant situé entre deux
cloisons ou ponts en acier contigus. La distance minimale entre ces deux cloisons ou ponts
devrait être suffisante pour permettre d'accéder à l'espace et de l'inspecter en toute sécurité.
Pour satisfaire au principe de la défaillance unique, dans le cas particulier d'une situation de
coin en coin, une plaque diagonale peut être soudée en travers du coin (voir la figure No 56
dans l'appendice). Les cofferdams ne devraient contenir aucune cargaison, aucun déchet ou
aucune autre marchandise.
56.1 Chambres des pompes utilisées pour le transfert de ballast ou de combustible liquide
Les chambres des pompes utilisées uniquement pour le transfert de ballast ou de combustible
liquide ne doivent pas nécessairement satisfaire aux prescriptions de la règle II-2/63.
56.3 Installations d'extinction de l'incendie dans les locaux situés à l'avant de la tranche de la
cargaison
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L'interprétation ci-après devrait être appliquée uniquement aux locaux d'habitation, postes
principaux de manutention de la cargaison, postes de sécurité, locaux de service et locaux de
machines situés en avant de la tranche de la cargaison :
Les installations d'extinction de l'incendie dans les locaux mentionnés ci-dessous devraient être
conformes aux critères suivants :
.1 un extincteur portatif devrait être installé dans les locaux de machines autres que ceux
de la catégorie A. Au cas où ces locaux contiendraient des machines à combustion
interne, ils devraient être munis d'un extincteur à mousse d'un type approuvé ayant une
capacité minimale de 45 l ou d'un dispositif équivalent et, en plus, d'extincteurs
portatifs. S'il est impossible en pratique de manier un extincteur semi-portatif, cet
extincteur peut être remplacé par deux extincteurs portatifs supplémentaires; et
.2 les interprétations de la règle II-2/6.7 devraient être appliquées aux locaux d'habitation
et aux locaux de service.
Les cofferdams qui doivent entourer les citernes à résidus ne devraient pas être utilisés comme
espaces à cargaison ou à ballast et ne devraient pas être reliés aux circuits de tuyautages de la
cargaison d'hydrocarbures ou du ballast.
Le dispositif prévu pour amener les résidus sur le pont découvert devrait être installé à
demeure. Lorsque ce dispositif est utilisé pour le transfert des résidus d'une cargaison sèche,
il ne devrait pas être raccordé à d'autres systèmes. L'on peut accepter qu'il en soit isolé en ôtant
les manchettes de raccordement. Le collecteur servant au transfert des résidus qui est situé sur
le pont devrait être muni d'une soupape d'arrêt et d'une bride d'obturation.
56.7 Isolation des surfaces qui donnent sur la tranche de la cargaison et dans le cas des parois
latérales des superstructures et des roufs
Il devrait être prévu, pour les surfaces qui donnent sur la tranche de la cargaison et dans le cas
des parois latérales des superstructures et des roufs visées au paragraphe 7 de la règle, une
isolation du type A-60 jusqu'à la surface inférieure du pont de la passerelle de navigation. La
distance de 3 mètres devrait être mesurée horizontalement et parallèlement à l'axe du navire à
partir de la paroi donnant sur la tranche de la cargaison au niveau de chaque pont.
56.8.2 Essai d'étanchéité aux gaz applicable aux portes et fenêtres extérieures de la passerelle de
navigation
Les portes et fenêtres extérieures de la passerelle de navigation qui sont situées dans les limites
prévues à la règle II-2/56.8.1 devraient être soumises à un essai d'étanchéité aux gaz. S'il est
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procédé à un essai à la lance d'eau, celui-ci peut être effectué dans les conditions suivantes, qui
sont données à titre indicatif :
1 Si un local est divisé en deux locaux (ou davantage) plus petits de sorte que ces
nouveaux locaux forment des espaces fermés (par exemple, un cabinet ou un magasin
construits dans un réfectoire), ces espaces fermés devraient être entourés de cloisons et de
ponts résistants au feu conformément à cette règle. Toutefois, si les cloisons de séparation
comportent des ouvertures correspondant à 30 % au moins de leur surface, ces locaux ne sont
alors pas considérés comme étant des espaces séparés. (Voir également l'interprétation 1 des
règles II-2/26.2 et 44.2).
2 Pour les promenades fermées, se reporter à l'interprétation 2 des règles II-2/26.2 et 44.2.
58.2.2 Degrés d'isolation des espaces présentant les caractéristiques spéciales d'au moins deux
catégories de locaux et séparation au moyen d'un grillage
1 Lorsqu'un local présente les caractéristiques spéciales d'au moins deux des catégories
de locaux visées par cette règle, le degré d'isolation des cloisonnements de ce local devrait être
le plus élevé de ceux qui correspondent aux catégories de locaux concernées.
2 La division d'un local en deux au moyen d'un grillage n'est pas considérée comme un
cloisonnement lors de l'application de cette règle.
Une échappée entièrement fermée appartient à la catégorie de local (4). (Voir également les
interprétations des règles II-2/26.2.2 (2), 27.2.2 (4) et 44.2.2 (4).)
Les locaux dans lesquels se trouve du matériel électrique (téléphone automatique, central
téléphonique, locaux des conduits de climatisation) sont aussi des locaux de la catégorie (7).
(Voir également l'interprétation de la règle II-2/44.2.2(7).)
Voir l'interprétation de la règle II-2/26.2.2(8) concernant les dispositions relatives aux saunas
et l'interprétation 2 dans laquelle il est indiqué que ces locaux devraient appartenir aux
catégories (5), (7) et (10).
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Table 58.1 Autres moyens de fermeture possibles dans les cloisonnements en acier prescrits entre les
postes de sécurité (générateur de secours) et les ponts découverts
Les cloisonnements en acier prescrits entre les postes de sécurité et les ponts découverts
peuvent, dans le cas d'un générateur de secours, comporter des ouvertures d'admission de l'air
de combustion du moteur diesel et d'admission de l'air de refroidissement, dans le cas d'un
moteur diesel refroidi à l'air. Il n'est pas nécessaire de munir ces ouvertures d'un moyen de
fermeture pour l'intégrité au feu, sauf si un dispositif fixe d'extinction de l'incendie par le gaz
est installé dans le local du générateur de secours. (Voir également l'interprétation de la table
44.1.)
2 Lorsqu'un astérisque apparaît dans la table 2 de la règle II-2/58, le pont doit être en
acier ou autre matériau équivalent sans être nécessairement du type "A". Toutefois, lorsqu'un
pont de ce type est percé pour permettre le passage de câbles électriques, de tuyautages et de
conduits de ventilation, la traversée devrait, sauf si le pont est découvert, être rendue étanche
afin d'empêcher le passage de la fumée et des flammes (voir également l'interprétation de la
table 44.2).
Table 58.2 Sens de l'expression "locaux de machines présentant des risques d'incendie faibles ou
note e inexistants"
Pour la définition des locaux de machines présentant des risques d'incendie faibles ou
inexistants, voir les interprétations de la règle II-2/26.2.2 (10).
58.3 Plafonds et vaigrages continus du type "B" considérés comme assurant partiellement
l'isolation
Il peut être accepté que les plafonds et les vaigrages continus du type "B" contribuent à
l'isolation requise pour un cloisonnement (combinaison d'un pont ou d'une cloison et d'un
plafond ou d'un vaigrage en acier) à condition qu'ils aient été soumis à un essai au feu
conformément à la procédure d'essai applicable (par exemple, résolution A.754(18)).
2 Les trous de jauge ne devraient pas servir à équilibrer la pression. Ils devraient être
munis de couvercles étanches à fermeture automatique. Les coupe-flammes et les écrans
pare-flammes ne sont pas autorisés dans ces trous.
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59.1.6 Utilisation de soupapes de décharge et de systèmes pour se prémunir contre une élévation du
liquide
2 Le système prévu pour se prémunir contre une élévation du liquide à une hauteur qui
serait supérieure à la hauteur de charge considérée pour la conception des citernes à cargaison
devrait être indépendant des dispositifs de jauge.
59.1.7.2 Matériel électrique dans les zones proches des orifices d'évacuation d'air vicié des citernes
à
cargaison qui permettent l'écoulement de petites quantités de vapeur
.1 Zones d'un pont découvert situées à moins de 3 m des orifices d'évacuation de l'air
vicié des citernes à cargaison qui permettent l'écoulement de petites quantités de vapeur
résultant des variations de température :
59.1.9.3 Matériel électrique dans les zones proches des orifices d'évacuation d'air vicié des citernes
à
cargaison qui permettent l'écoulement de grandes quantités de vapeur, emplacement des
orifices des guindeaux et des puits aux chaînes et renvoi à la norme 92-502 de la CEI
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2 Les orifices des guindeaux et des puits aux chaînes constituent un risque
d'inflammation. Ils devraient être situés à la distance prescrite par les règles II-2/59.1.7.2,
59.1.9.3 et 59.1.9.4.
59.1.9.4 Emplacement des orifices des guindeaux et des puits aux chaînes et renvoi à la norme 92-
502
de la CEI
1 Les orifices des guindeaux et des puits aux chaînes constituent un risque
d'inflammation. Ils devraient être situés à la distance prescrite par les règles II-2/59.1.7.2,
59.1.9.3 et 59.1.9.4.
1 Les orifices dont il est question dans la règle II-2/59.2 devraient être placés de la
manière prévue à la règle II-2/59.1.9.3 pour ce qui est de la distance horizontale.
60 Gattes au-dessous des collecteurs et continuité électrique et mise à la masse des manches à
cargaison et des lances servant au lavage des citernes
1 Des gattes devraient être prévues, au-dessous du collecteur, au niveau des raccords de
tuyaux et de lances, pour recueillir les résidus de cargaison des tuyautages à cargaison et
lances.
2 Les manches à cargaison et les lances servant au lavage des citernes devraient posséder
une continuité électrique sur toute leur longueur, y compris aux raccords et aux brides (à
l'exception des raccords de jonction avec la terre), et être mises à la masse pour éliminer les
charges électrostatiques.
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Par "tous les navires-citernes", il faut entendre tout navire-citerne, quel que soit son poids en
lourd et son âge, qui est équipé d'un système de lavage au pétrole brut.
60.7 Sens de l'expression "système de mesure du niveau ne nécessitant pas l'ouverture des
citernes"
Par "système de mesure du niveau ne nécessitant pas l'ouverture des citernes", on entend un
système qui permet de mesurer le niveau de la cargaison sans porter atteinte à l'intégrité des
citernes.
La présente règle s'applique à tous les navires-citernes, quelles que soient leurs dimensions.
Une conduite commune au collecteur principal d'incendie et au tuyautage de mousse sur pont
n'est acceptable que s'il peut être prouvé qu'une personne est capable, à elle seule, de contrôler
efficacement les ajutages des lances lorsqu'ils sont alimentés par cette conduite à la pression
nécessaire au fonctionnement des canons à mousse. Il faudrait fournir une quantité
supplémentaire d'émulseur pour faire fonctionner deux ajutages pendant le même intervalle de
temps que celui requis pour le dispositif à mousse. Il devrait être possible d'utiliser
simultanément le nombre minimal requis de jets d'eau sur toute la longueur du pont du navire,
dans les locaux d'habitation, les locaux de service, les postes de sécurité et les locaux de
machines.
Partout dans cette règle, l'expression "citerne à cargaison" englobe également les citernes à
résidus.
Un espace à l'abri des gaz est un espace dans lequel l'admission de gaz d'hydrocarbures
poserait des risques d'inflammabilité ou de toxicité.
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Les dispositions devraient consister à prévoir une bride boulonnée pour tuyau d'un diamètre
nominal de 250 mm, qui soit isolée du collecteur de gaz inerte par un sectionnement et située
à l'avant du clapet de non-retour visé à la règle II-2/62.10.8. La conception de la bride devrait
être conforme à la classe appropriée des normes adoptées pour la conception d'autres raccords
extérieurs du circuit de tuyautages de la cargaison du navire.
62.13.4.1 Dispositions à prendre pour isoler le ou les collecteurs de gaz inerte du circuit de
tuyautages
de la cargaison
À titre indicatif, l'isolement efficace qu'exige cette règle peut être assuré au moyen des deux
dispositifs décrits dans les figures 1 et 2 de la règle 62.13.4.1 dans l'appendice.
Texte adopté par la Conférence internationale de 1974 sur la sauvegarde de la vie humaine en
mer.
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APPENDICE
SCHÉMAS EXPLICATIFS
Le présent appendice contient des schémas explicatifs qui illustrent certaines interprétations des
règles suivantes du chapitre II-2 de la Convention SOLAS de 1974 :
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Règle 56 :
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________
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ORGANISATION MARITIME INTERNATIONALE
4 ALBERT EMBANKMENT
LONDRES SE1 7SR F
Téléphone: 0171-735 7611
Téléfax: 0171-587 3210
Télex: 23588 IMOLDN G OMI
Rectificatif
Les modifications ci-après sont apportées aux interprétations qui figurent en annexe à la
circulaire MSC/Circ.847.
10 Règle 37.1.5.3, interprétation 1 : ajouter la phrase " (Voir également les interprétations de la
règle II-2/38.2.3.) " à la fin du paragraphe.
13 Règle 37.3.2.2 interprétation 1 : ajouter la phrase " (Voir également les interprétations des
règles II-2/37.2.2.2 et 38.4.2.) " à la fin du paragraphe.
17 Règle II-2/41-2.4.5 : remplacer l’intitulé actuel par "Escalier d’évacuation desservant des locaux de
machines".
21 Règle 45.3.1, interprétation 1 : remplacer la phrase "L'un des moyens d'évacuation prescrits par la
règle II-2/45.3.1 devrait être agencé de la manière suivante :" par "Si un abri est prévu, il devrait être aménagé
de la façon suivante :".
"Le matériel électrique de tels locaux devrait être conforme à la Publication 92-506 de la CEI sur les
Normes internationales : Installations électriques à bord des navires - Partie 506 : caractéristiques
spéciales - navires transportant des matières ou des marchandises spécifiques dangereuses, seulement
en vrac. ".
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1 À sa soixante-neuvième session (11-22 mai 1998), le Comité de la sécurité maritime a noté qu'à bord
de certains navires, l'emplacement de la perpendiculaire avant avait été modifié par l'adjonction d'une plaque
d'acier ou d'une structure en acier très légère entre l'étrave et son bulbe, ce qui modifiait le point d'intersection
entre l'étrave et la flottaison, déplaçant de ce fait la position du point à partir duquel les distances sont
mesurées à l'avant. Il en résultait, pour ces navires, que des cloisons et rampes avant dont la position n'aurait
pas été correcte, aux termes de la règle SOLAS II-1/10, avant ces modifications, étaient considérées
acceptables par les administrations. Le Comité a estimé que cette pratique ne respectait pas l'esprit de la règle
SOLAS II-1/10 et il a décidé de donner l'interprétation suivante de l'emplacement de la perpendiculaire avant
aux fins de la règle SOLAS II-1/10 :
"La perpendiculaire avant devrait être tangente à la partie avant de l'étrave à la ligne de charge
maximale de compartimentage, l'étrave étant le contour de la surface extérieure de la coque à
l'extrémité avant, à l'exclusion de tout appendice, exception faite d'un éventuel bulbe d'étrave."
2 Les Gouvernements Membres sont invités à utiliser l'interprétation ci-dessus lorsqu'ils appliquent la
règle SOLAS II-1/10 et à porter cette interprétation à l'attention des Parties intéressées.
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1 À sa soixante et onzième session (19-28 mai 1999), désireux de garantir l'application uniforme des
prescriptions des règles II-2/23, 30 et 42 de la Convention SOLAS, qui contiennent des formules vagues
pouvant donner lieu à des interprétations divergentes, le Comité de la sécurité maritime a approuvé les
interprétations uniformes que le Sous-comité de la prévention de l'incendie avait mises au point à sa
quarante-troisième session et dont le texte figure en annexe.
2 Les Gouvernements Membres sont invités à utiliser les interprétations ci-jointes comme guide lorsqu'ils
appliqueront les dispositions pertinentes du chapitre II-2 de la Convention SOLAS concernant la protection
contre l'incendie à la construction, aux installations, aux aménagements et au matériel à installer à bord des
navires le 21 mai 1999 ou après cette date, afin de satisfaire aux prescriptions de la Convention SOLAS de
1974; ils sont également invités à porter ces interprétations à l'attention de toutes les parties intéressées.
3 Il est en outre recommandé aux Gouvernements Membres de tenir compte des interprétations des
dispositions du chapitre II-2 qui avaient été approuvées précédemment par le MSC 69 et qui figurent dans la
circulaire MSC/Circ.847.
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ANNEXE
Si la face inférieure d'un pont en aluminium qui est mis à l'essai au feu est isolée, le résultat de l'essai
est applicable aux ponts dont la face supérieure est nue. Les ponts en aluminium ne peuvent pas être pourvus
d'un revêtement de pont ou d'une isolation sur leur face supérieure sauf s'ils ont été mis à l'essai avec ce
revêtement de pont ou cette isolation pour vérifier que la température de l'aluminium ne dépasse pas 200°C."
30.4.6 Indicateurs de porte d'ascenseur situés dans le poste de sécurité central gardé en
permanence
La signalisation de la position des portes d'ascenseur devrait satisfaire aux critères suivants :
.1 la signalisation de la position fermée des portes d'ascenseurs de type "A" ne devrait être
activée que lorsque l'ordre de fermeture des portes d'incendie principales a été donné à partir
du poste de sécurité central gardé en permanence;
.2 lorsqu'il y a plusieurs ascenseurs qui donnent accès au même escalier, les indicateurs des
portes d'ascenseur situés dans le poste de sécurité central gardé en permanence devraient
être en mesure d'indiquer que toutes les portes d'ascenseur donnant sur un même palier sont
bien fermées. Cette indication devrait être reportée au tableau;
.3 lorsque l'ordre de fermer les portes d'incendie principales est donné, ce même ordre devrait
aussi provoquer l'arrêt de fonctionnement des ascenseurs en les renvoyant à un étage
prédéterminé, celui-ci devant être défini au cas par cas en fonction de la configuration du
navire. De plus, les personnes à l'intérieur de l'ascenseur devraient pouvoir commander
l'ouverture des portes de l'ascenseur mais les personnes à l'extérieur ne devraient pas pouvoir
commander l'ouverture des portes.
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Circ915W.doc
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ORGANISATION MARITIME INTERNATIONALE
4 ALBERT EMBANKMENT
LONDRES SE1 7SR F
Téléphone: 0171-735 7611
Téléfax: 0171-587 3210
Télex: 23588 IMOLDN G OMI
1 À sa soixante-douzième session (17-26 mai 2000), désireux de garantir l'application uniforme des
prescriptions des règles II-2/34 et 49 de la Convention SOLAS, qui contiennent des formules vagues
pouvant donner lieu à des interprétations divergentes, le Comité de la sécurité maritime a approuvé les
interprétations uniformes que le Sous-comité de la prévention de l'incendie avait mises au point à sa
quarante-quatrième session et dont le texte figure en annexe.
2 Les Gouvernements Membres sont invités à utiliser les interprétations ci-jointes comme guide
lorsqu'ils appliqueront les dispositions pertinentes du chapitre II-2 de la Convention SOLAS concernant la
protection contre l'incendie à la construction, aux installations, aux aménagements et au matériel à installer à
bord des navires le 26 mai 2000 ou après cette date, afin de satisfaire aux prescriptions de la Convention
SOLAS de 1974; ils sont également invités à porter ces interprétations à l'attention de toutes les parties
intéressées.
3 Il est en outre recommandé aux Gouvernements Membres de tenir compte des interprétations des
dispositions du chapitre II-2 qui avaient été approuvées précédemment par le MSC 69 et qui figurent dans
la circulaire MSC/Circ.847.
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Circ965W.doc
Important : Veuillez cliquer ici pour avoir des renseignements sur cette circulaire. MSC/Circ.965
ANNEXE
Les surfaces visées par les règles II-2/34.3, 34.7, 49.1 et 49.2 sont celles des cloisons, ponts,
revêtements de plancher, revêtements de parois et plafonds, selon le cas. Les prescriptions énoncées dans
ces règles ne sont pas censées s'appliquer aux tuyauteries en matière plastique, aux cables électriques ou au
mobilier.
___________
Circ965W.doc
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1 À sa soixante-quinzième session (15-24 mai 2002), désireux de garantir l'application uniforme des
dispositions relatives à la protection contre l'incendie, à la détection de l'incendie et à l'extinction de
l'incendie de la Convention SOLAS de 1974, telle que modifiée par la résolution MSC.99(73), qui
contiennent des expressions vagues pouvant donner lieu à des interprétations divergentes, le Comité de la
sécurité maritime a approuvé les interprétations uniformes dont le texte figure en annexe.
2 Les Gouvernements Membres sont invités à utiliser les interprétations uniformes ci-jointes comme
guide lorsqu'ils appliqueront les dispositions pertinentes du chapitre II-2 révisé de la Convention SOLAS et
à porter ces interprétations uniformes à l'attention de toutes les parties intéressées.
***
ANNEXE
4.2.2.3.4
Le membre de phrase "ne doivent pas se trouver au même endroit" ne signifie pas que les
commandes doivent se trouver dans un local différent.
4.2.4
La deuxième phrase de la règle II-2/4.2.4 n'est pas applicable aux soupapes et cylindres
hydrauliques situés sur les ponts exposés aux intempéries, dans les citernes, dans les cofferdams ou
dans les espaces vides.
4.5.1.1
Les chambres des pompes utilisées uniquement pour le transfert de ballast n'ont pas à satisfaire aux
prescriptions de la règle II-2/4.5.10. Les prescriptions de la règle II-2/4.5.10 s'appliquent
uniquement aux chambres des pompes dans lesquelles se trouvent des pompes utilisées pour la
cargaison, comme les pompes à cargaison, les pompes d'assèchement, les pompes des citernes à
résidus, les pompes pour le lavage au pétrole brut ou pompes similaires.
4.5.10.1.2
Éclairage de secours
Si le circuit d'éclairage des chambres des pompes à cargaison est couramment utilisé comme
éclairage de secours, il devrait être relié aux systèmes de ventilation par un dispositif
d'asservissement. Ce dispositif ne devrait toutefois pas bloquer le fonctionnement de l'éclairage de
secours en cas de panne de la source d'énergie électrique principale.
4.5.10.1.4
Des alarmes de niveau haut dans les puisards sont acceptables en remplacement des dispositifs de
surveillance du niveau.
9.4.1.1.2
Les portes étanches à l'eau construites conformément à la règle II-1/15 de la Convention SOLAS et
situées au-dessous du pont de cloisonnement qui sont tenues d'être étanches à l'eau n'ont pas à être
mises à l'essai conformément au Code des méthodes d'essai au feu si elles satisfont aux critères
d'étanchéité à l'eau prescrits à la règle II-1/18 de la Convention SOLAS.
10.4.3
Les prescriptions suivantes s'appliquent uniquement aux locaux d'entreposage des agents
d'extinction de l'incendie des dispositifs fixes d'extinction de l'incendie par le gaz :
.1 le local d'entreposage ne devrait être utilisé à aucune autre fin (fin de la première phrase*);
.2 si le local d'entreposage est situé au-dessous d'un pont, il ne devrait pas être séparé du pont
découvert par plus d'un pont et il devrait être accessible directement, par un escalier ou une
échelle, depuis le pont découvert (troisième phrase);
.3 les locaux qui sont situés sous un pont ou les locaux auxquels on ne peut pas accéder
depuis le pont découvert devraient être pourvus d'un dispositif de ventilation mécanique
conçu pour aspirer l'air vicié du fond du local et ayant une puissance suffisante pour
renouveler l'air au moins six fois par heure (quatrième phrase); et
.4 les portes d'accès des locaux d'entreposage devraient s'ouvrir vers l'extérieur et les cloisons
et ponts, y compris les portes et autres moyens de fermeture de toute ouverture dans ces
cloisons et ponts, qui constituent les limites entre de tels locaux et des locaux fermés
adjacents devraient être étanches aux gaz (cinquième phrase).
*
Se reporter à la règle II-2/10.4.3 de la Convention SOLAS.
C:\imomain\solas\imoinpf\Circs\MSC Circ 1037 (French).doc
MSC/Circ.1037
ANNEXE
Page 3
13.3.2.3
Les entourages des escaliers d'évacuation sont censés être directement accessibles uniquement
depuis les zones d'un local d'habitation indiquées dans la définition donnée pour les locaux de
réunion à la règle II-2/3.39. Les parties d'un local d'habitation qui sont utilisées à des fins différentes
de celles d'un local de réunion, comme les coulisses d'un théâtre, ne devraient pas donner
directement sur des entourages d'escalier d'évacuation.
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Veuillez noter que les références mentionnées dans cette circulaire se rapportent au chapitre II-2
de la Convention SOLAS avant que celui-ci n'ait été modifié en 2000. Les interprétations
demeurent applicables aux règles pertinentes des versions modifiée et non modifiée du chapitre
II-2.
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Liste des formes de SOLAS
Fiche d’équipement pour le Certificat de sécurité pour navire de charge (Modèle C) CargSafC.doc
Fiche d’équipement pour le Certificat de sécurité pour navire à passagers (Modèle P) PassSafP.doc
Quelques formes de SOLAS sont disponibles sur ce CDROM comme MS Word for Windows fichiers - extension
.DOC
Voir pour les noms des fichiers *: Liste des formes de SOLAS