Diagrammes de Phases
Diagrammes de Phases
Diagrammes de Phases
I) Introdution.
Définition d’une phase : C’est un état de la matière défini par un certain nombre de
propriétés physiques (ex : viscosité, conductivité électrique, …) qui évoluent de façon
continue lorsque l’on fait varier un paramètre thermodynamique ( pression, température,
composition,…).
Lorsqu’un saut de propriété(s) est constaté c’est qu’il intervient un changement de phase.
Les principaux états de la matière : Les trois phases habituellement considérées comme les
plus importantes sont le solide, le liquide et le gaz.
Dans le cas d’un corps pur ou d’un composé se comportant comme tel, il est possible
de passer de l’une à l’autre de ces trois phases en faisant varier la température et la pression
selon le diagramme suivant.
Phase fluide
Point critique
V
L
Point triple
Sur les lignes frontières entre deux phases il y a coexistence de ces phases. Au point
triple les trois phases sont en équilibre. Au-delà du point critique il n’existe plus de différence
entre le liquide et le gaz et nous sommes en présence de la phase fluide.
Dans le cas des métaux et alliages métalliques il est très rare de faire varier la pression
dans des proportions suffisantes pour initier des changements de phases et même des
modifications significatives au sein d’une phase. Nous sommes ainsi limités au cas
schématique de la droite en pointillés de la figure suivante. D’autre part, les températures
pratiquées industriellement autorisent rarement des vaporisations importantes des métaux et
alliages. Pour un corps pur nous sommes donc limités à la définition de la structure de la ou
des phases solides ( et des températures de changement de phases solides correspondant : cf
transformations allotropiques) et de la température de fusion.
Phase fluide
Température de vaporisation
V
L
Température de fusion
P
Dans la réalité les corps strictement purs ne se rencontrent pas et il est intéressant
d’étudier les mélanges de corps de façon à prévoir leur comportement. Dans un premier temps
nous nous intéresserons aux diagrammes binaires (2 corps) et , dans un second temps aux
diagrammes ternaires (3 corps).
Liquide (X)
Germes solides (X1s)
B t
A
X3l X2l X2s X1s
0 X 100 Dernière goutte
Solide (X) liquide (X3l)
%B
Il n’existe qu’une phase solide sur toute la plage des compositions (de A pur à B pur).
Ceci signifie qu’il y a possibilité de mélanger parfaitement A avec B pour toutes les
proportions de A et B possibles. Nous parlons alors de diagramme à miscibilité totale. Ce type
de comportement est rare car il nécessite des conditions particulières :
• La structure des corps A et B doit être la même.
• La différence des rayons atomiques de A et B doit être inférieure à 7%
0.93 < (Ra-Rb)/Ra < 1.07
L+S
L+S
Point
azéotrope
S+S’ S’ S+S’
A %B B
%A
Fig 2 : diagramme azéotrope avec mise en ordre.
Atome A
Atome B
Les atomes de A occupent les sommets du cube et les atomes de B les centres des
faces. Ce type d’arrangement caractérise, par exemple l'alliage AuCu3 ordonné. Observons
maintenant l’état désordonné (fig 4 ).
Atome A ou atome B
Avec des probabilité de présence
P(A) = 0.25 P(B)=0.75
Les atomes de A et B sont répartis de façon aléatoire, ils peuvent tout aussi bien
occuper le centre des faces que les sommets du cube.
T
Liquide
L+S
L+S
Point
azéotrope Solide
S1+S2
Ta
A XS1 X XS2 B
%B
Fig 5 : diagramme azéotrope avec démixtion.
Ce diagramme peut paraître semblable au précédent. Cependant, le comportement à
l’état solide n’est pas associé à une transformation ordre-désordre. Ici, les atomes de A et de B
possèdent une tendance naturelle à se repousser. Ils ont d’autant plus de facilité à le faire que
la température et l’agitation thermique sont basses. Ceci explique l’existence de la lacune de
démixtion à basse température.
Lorsque l’alliage de composition X refroidit depuis l’état liquide, il se solidifie. Le
solide ainsi obtenu est désordonné et de composition X.
Si le refroidissement se poursuit, il passe dans le domaine de démixtion et, les atomes
de A commencent à s’organiser entre eux et à rejeter les atomes de B qui en font de même de
leur côté.
Ce phénomène s’amplifie au fur et à mesure que la température baisse. A la
température Ta, l’alliage de composition moyenne X est en fait constitué de zones riches en
A de composition XS1 et de zone riche en B de composition XS2. La figure 6 illustre ceci. La
proportion des phases S1 et S2 à une température donnée peut être obtenue à l’aide de la règle
des bras de levier (ou règle des segments inverses):
• à Ta le pourcentage de S2 dans l’alliage vaut % S2 = 100*(X - XS1) / (XS2 - XS1 )
Grain de solide S1
a) Grain de solide S2 Riche en A
Riche en B
b)
T
liquidus
Liquide
Alliage eutectique solidus
L+α L+β
Te
α β
Palier eutectique
solvus solvus
α +β
hypereutectique
hypoeutectique
Xe
A B
%B
Fig 7 : un diagramme eutectique
Les limites de solubilité de B dans A et de A dans B évoluent avec la température.
Elles sont maximales à la température eutectique puis diminuent lorsque la température
baisse. Ces limites sont caractérisées par les solvus. Dans le domaine biphasé (α + β ) les
compositions des alliages entraînent des proportions de A et B telles qu’il est impossible de
fuseau (L+α ). La courbe de refroidissement d’un tel alliage présente une bosse de
solidification lors de ce passage (voir fig 8). A la température ambiante l’alliage est constitué
T
1 2
Liquide
c
d E
L+α L+β
Te
α β
α +β
Xe
A B
Xα e Xβ e
%B
T 1 E 2
L L L
L+
α L+
β
L(Xe)↔ α (Xα ) +
β (Xβ ) Réaction eutectique
Réaction eutectique
α
α α +β β + (α +β )
α
liquide en deux phases solides α et β . Etudions cette solidification d’un point de vue
morphologique.
Liquide (Xe)
T E
Grain (α + β ) : alternance de
lamelles α (Xα e) et β (Xβ e)
L
L(Xe)↔ α (X ) +
α Dernière goutte de
Te β (X ) liquide (Xe)
β
Réaction eutectique
α+
Premiers germes β
(α + β )
Les compositions de α et
Liquide (Xe) β suivent les solvus
β
Xβ
e
Xe
Fluctuations au
sein du liquide
Xα
e
α Appauvrissement en B
A distance
composition composition
Germe de β riche en
B Fluctuations initiales dans le liquide
Xβ Xβ
e e
Xe Xe
Xα Xα
e e
distance distance
Formation de germes α à partir des zones
pauvres en B
Rejet de A par β
consommé par α
Rejet de B par α
consommé par β
β α β α β
Direction de croissance
des lamelles
Liquide
Tliq
L+α L+β
T2
Te
α β
α +β
A Xe Xliq 2 X Xβ e Xβ B
Xα e
2 Xβ 1
%B
Fig 12 : chemin de solidification d’un alliage hyper eutectique.
A la température eutectique (Te) il reste une fraction de liquide non solidifié, cette
fraction vaut : %liq eutectique = 100 * (Xβ e – X) / (Xβ e – Xe)
Liquide (X)
Premiers germes
T
2 (α +β ) eutectiques
Lamelles α (Xα e)
L
Lamelles β (Xβ e)
Cristaux β
(Xβ e)
L+ Grain de composé
eutectique
β
t
Grain de composé eutectique Cristaux β
les compositions des (solvus)
Fig 13 : refroidissement et évolution lamelles suivent
microstructurale les solvus
d’un alliage hyper eutectique.
Remarque : La solidification d’un alliage hypoeutectique serait assez semblable à celle d’un
alliage hypereutectique à la différence près que la traversée du fuseau de solidification mène à
la formation de cristaux de phase α .
B) Le triangle de TAMANN.
La fraction résiduelle de liquide à la température eutectique est maximale pour
l’alliage de composition eutectique puisqu’aucun germe de solide n’a pu se former avant cette
température. Cette proportion décroît au fur et à mesure que la composition des alliages
s’éloigne de la composition eutectique puisqu’une partie du liquide se transforme en α ou β
selon que l’alliage est hypo ou hyper eutectique. Elle devient nulle aux compositions
correspondant aux extrémités du palier eutectique. En effet, pour ces compositions, tout le
liquide a été transformé en α ou β à la température eutectique.
Plus la fraction de liquide à transformer en composé eutectique est importante plus le
temps de transformation est long. La durée du palier de transformation sur la courbe de
refroidissement est proportionnelle à cette fraction de liquide encore présente à la température
Te. Le triangle de TAMANN permet de relier le temps de transformation eutectique à la
composition (fig 14 ).
Temps de température
transformation
A Xα e Xe Xβ e B
Alliage peritectique
Liquide
T
l
Palier
Liquide + α peritectique
Tp
α
Liq + β
α +β
A Xα Xp B
Xα p Xliq p
1
Hypo péritectique Hyper péritectique
%B
liq Liquide
u α (Xliq p)
(Xα p)
Tl L+
α β (X p)
Grain β (solvus)
Tp L+α →
β
Cristaux α Liquide β
(Xα p) (Xliq p)
Grain β (X p)
A) Croissance de la phase β .
Lors de la réaction peritectique la phase β croit au détriment du liquide et des cristaux
de α . La diffusion étant plus importante dans le liquide, la phase β se forme plus vite dans
le liquide que dans le solide (fig 17 ). Nous remarquons que du fait de cette différence de
vitesse de croissance il subsiste de la phase α en fin de palier de transformation. Cette phase
Liquide
sera toujours présente à la température ambiante. Si il est souhaitable de la faire disparaître il
est possible de procéder à un recuit qui permettra sa dissolution. Palier
Liquide + α peritectique
Début de palier milieu de palier fin de palier
Tp
α
Liq + β
α +β
α β
α
liquide
Fig 17:réaction α
péritectique etβ défaut de dissolution.
B) Solidification d’un alliage hypo peritectique.
A B
Xα 1 Xα p X Xp Xliq p
%B
Fig 18:chemin de solidification d'un alliage hypo péritectique.
Le refroidissement du liquide de composition X jusqu’à la température de liquidus
conduit à la formation de germes de α de composition Xα 1. La proportion et la composition
des phases L et α évoluent jusqu’à la température péritectique. La réaction péritectique a
ensuite lieu mais elle n’est que partielle. En effet, l’alliage entre dans le domaine biphasé
α +β avec des proportions de α et β évoluant selon la règle des bras de levier. La fraction
de α à Tp-ε est celle qui ne s'est pas dissoute lors de la réaction péritectique.
Liquide (Xp)
Remarque : la solidification d’unLiquide
alliage(Xp)
hyper péritectique débute par la formation de germes
T
de α . Ces derniers croissent jusqu’à la température péritectique. Sous le palier péritectique
Premiers germes
l’alliage est constitué de phase β et de liquide jusqu’à ce que la température de solidus soit
α (Xα 1)
atteinte et qu’il n’y ait plus que de la phase β à la composition de l’alliage.
liq Liquide
u α
(Xα p) (Xliq p)
Tl (Xα p)
L+α Grain β
β (X p) (la composition évolue)
Tp L+α →
β
β +
Cristaux Liquide α α
α (Xα p) (Xliq p) (la composition évolue)
α
Grain β (X p) (Xα p)
(Xα p)
t
Fig 19: refroidissement et évolution microstructurale d'un alliage hypo péritectique
eutectique eutectoïde
liquide α
γ
α β β
monotectique syntectique
Liquide ⇔ α +β α ⇔ β +γ
L L
L1+L2 L1+L2
α L2
α +L2 α +L α α +L
1 2
L1 ⇔ α + L2 L1+L2 ⇔
péritectique péritectoïde
liquide α
α β
β γ
Liq +métatectique
α ⇔β α + β ⇔γ
α
Liq
u
Monotectoïde, syntectoïde, métatectoïde,…
β
β +liq
α ⇔ β + liq
Soit XB le % at de B Et WB le % massique de B
= nB
X B (nA +nB ) nA et nB = nombres de moles de A et B
mB
W B
=
(mA +mB ) mA et mB = masses de A et B
nB×MB XB ×MB
•W B
= =
(nA×MA +nB×MB ) (XA×MA + XB ×MB )
XB×MB
⇒ W B
=
((1− XB )MA + XBMB )
MA et MB = masses molaires de A et B
A l’inverse
mB
MB = WB MB WB MB
• X B
=
( mA + mB ) (WA + WB )
⇒ X B
=
((1−WB ) MA +WB MB )
MA MB MA MB
WB
MA< MB
MA > MB
A B
XB
6) Validité de la règle des bras de levier.
(W2−W)
%ϕ =
1 (W2−W1)
La masse totale de l’alliage est égale à la somme des masses des phases 1 et 2.
Mt = Mϕ 1 + Mϕ 2
ϕ ϕ 1+
1
ϕ2
T1
T2
T3
ϕ2
W1 W W2
Tfin
Mϕ = (W −Wmoyen
Solidus
(W2−W)
2) réel
%ϕ = =
1
1 Mt (W1−W2) (W2−W1)
liquide
Cas théorique Cas réel
A B
Cl = Co × (1− fs)
ko
A) Eutectique-eutectique.
Liquide
Tf B
Tf A
L+γ L+β
L+α L+γ
α
γ β
α +
γ +β
γ
A
La phase γ qui apparaît entre les deux « sous diagrammes » Best qualifiée de solution
solide intermédiaire. Les trois phases du diagramme peuvent posséder des structures
cristallographiques différentes.
B) Eutectique-péritectique.
liquide
α +liq
α
γ +li
β +liq
q
α+
γ β
γ β +
γ
A B
C) Composé chimiquement définit.
Lorsque l’étendue de composition d’une solution solide intermédiaire est quasiment
nulle nous parlons de composé chimiquement défini ou CCD. Les composés chimiquement
définis se comportent comme des corps purs, ils possèdent en général des stœchiométries
simples (AxBy avec x et y entiers faibles) ex : A3B2 ; AB ; A7B3 …. Ces composés peuvent
être à fusion congruente ou à fusion non congruente.
CCD à fusion
congruente CCD à fusion
non congruente
D) Péritectique-eutectique-eutectoïde.
liquide
δ +liq
δ
γ +li
β +liq
q
δ +
γ β
γ
β +
γ
α+
γ
α α +
β
A B
Sur ce diagramme, le corps pur A peut se présenter sous trois formes différentes selon
la température. L’ajout d’atomes de B donne naissance aux solutions solides α , γ et δ . Il
est d’usage de parler de transformations allotropiques du corps A. Le diagramme fer-
carbone qui sera examiné par la suite est assez proche de celui ci. Dans ce diagramme les
phases α et δ sont de structure cristallographique cubique centré alors que la phase γ est
CFC.
F) Règle de la variance.
La variance représente le nombre de paramètres qu'il est possible de faire varier de
façon indépendante sans changer de phase. Elle s'exprime de la façon suivante:
V = C + 2 −ϕ C = nombre de constituants 2 = P et T ϕ = nombre de phases
Dans la pratique on travaille à pression atmosphérique donc
V = C +1 −ϕ
Pour un diagramme binaire le nombre de constituants est de 2, la variance s'exprime
donc: V = 3 −ϕ
• Dans le cas d'un alliage triphasé (point eutectique, point péritectique) la variance est
nulle. Tout est fixé et la variation d'un paramètre (température, composition) provoque un
changement de phase.
• V doit être ≥ 0. Il est donc impossible d'avoir plus de trois phases en équilibre dans
un binaire.
H= N ×H +N ×H +N ×H
AA AA BB BB AB AB
Soit Z le nombre de coordinence ou nombre de liaisons par atome, 1/Z est donc le nombre
d'atomes par liaison.
1
Le nombre d'atomes A vaut: N A = (2 N AA +N ) AB
Z
1
Le nombre d'atomes B vaut: N = B (2 N BB + N ) A partir de
AB
Z
Z N −N Z N −N
N = N =
A AB B AB
cela nous trouvons AA
et BB
2 2
Il est alors possible d'exprimer H de la façon suivante:
Z N −N Z N −N
H= A
×H + AB
×H + N ×H
AA
B AB
BB AB AB
2 2
ou encore:
ZNA
×H AA+ N B ×H BB+ N AB×(H AB − 1 (H AA+ H BB))
Z
H=
2 2 2
B) Entropie de mélange.
L’entropie de mélange ∆ Sm est une mesure de la possibilité d’augmenter le désordre
lorsque A et B se mélangent. Donnons uniquement l’expression utile de ∆ Sm.
• ∆ Hm = 0 ⇒ H = 1 (H AA + H BB)
AB 2
Gm
Sm
Gm = -TSm à
haute température
Co
1( + )
∆ Hm > 0 ⇒
Gm
H A B2 H A A H B B
〉
- TSm à basse
température
Deux phases de
Solution solide même structure et Solution solide
désordonnée. compo différentes désordonnée.
Sm
Gm à haute température
⇒ monophasé pour toute
composition
-TSm à haute
température
Nous obtenons le graphe suivant :
Haute température
α
Basse température
α 1+α 2
Cα Cα
1 2
Lorsque la température est basse, la tendance à la répulsion due à Hm > 0 est
prédominante. A haute température le désordre détruit cette tendance car –TSm devient
important.
Plus Hm est important plus la répulsion est marquée à basse température.
• Si Hm est légèrement > 0, il y a formation de clusters (regroupements riches et
pauvres en B au sein des grains).
• Si Hm >> 0 il y a démixtion à basse température la microstructure est alors
composée de grains riches en B et de grains pauvres en B.
∆ Hm < 0
A basse température
Hm
Gm à basse température
Solution solide
α ordonnée (α ’) α+
α+ α
désordonné α’ désordonné
α’
α Haute température
α Basse température
’
11) Evolution des courbes G dans quelques diagrammes.
A) Le diagramme à miscibilité totale.
To To
Tfb
liq
T1
α +liq
α
Tfa
Gliq Gα
T2
Tfb T1
Gliq Gα
Gliq Gα
liq α +liq α
Gliq
Gα
Gα Gliq
B) Diagramme eutectique.
To
To
liq β
Tfa
Tfb
α +liq
β +liq α
Te
α β
T2 liq
α +β
Tfa Tfb
β β
α α
liq liq
Te et équilibre T2
Stabilité liquide
α Liq + Equilibre liq +
avec α pour A pur Liq
α β
β
β
liq
liq
α α
α +
α Liq + α + β β α β
β
Le calcul des courbes d’enthalpie libre des phases à partir des enthalpies, entropies,
enthalpies de mélange, entropies de mélange pour différentes températures permet une
modélisation des diagrammes. Ceci représente un gain de temps par rapport aux techniques
conventionnelles (analyse thermique couplée à étude structurale, …) mais constitue une
approximation car les valeurs de H, S, Hm et Sm sont dépendantes de nombreux facteurs.