Maroc - La TVA
Maroc - La TVA
Maroc - La TVA
Article 87 - Il est institué une taxe sur le chiffre d'affaires dite "taxe sur
la valeur ajoutée" qui s'applique :
B. COMMENTAIRE :
La taxe sur valeur ajoutée instituée au Maroc ressemble à celle que l'on
retrouve dans de nombreux systèmes fiscaux étrangers.
Le 11/05/2007
SECTION I - NOTION D'OPERATION IMPOSABLE
1. Activités agricoles
Cas d'espèce :
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Apiculteur : L'apiculteur qui vend en l'état le miel de sa récolte ne doit pas
être recherché en paiement de la taxe. Il devient assujetti lorsqu'il fabrique, par
exemple, des bonbons ou des pains d'épice en incorporant au miel de son rucher des
produits tels que le sucre, la farine, les arômes etc...
Pour les opérations autres que les ventes effectuées par des personnes
qui exercent à titre principal une activité à caractère agricole, la situation de ces
personnes au regard de la T.V.A. doit être examinée dans les mêmes conditions que
pour les autres assujettis.
Exemples
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- la fourniture du logement et la nourriture des animaux;
- la location de chevaux ;
- le dressage et l'entraînement des animaux par une personne morale.
2- Actes civils :
Les actes réputés civils non imposables sont ceux qui sont exercés dans
des conditions ne leur conférant pas un caractère commercial, industriel ou de
prestation au sens des dispositions des articles 87 et 89 du C.G.I.
Cas d'espèce
-Locations immobilières
-Location de caves
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Sont considérées comme assujetties à la T.V.A., toutes les personnes
physiques ou morales, autres que l'Etat non entrepreneur qui effectuent des opérations
entrant dans le champ d'application de l'impôt et ce quels que soient :
Les opérations réalisées par des personnes salariées, dans le cadre d'un
contrat de travail, ne sont pas imposables à la T.V.A., dès lors que la personne en
question n'agit pas à titre indépendant ou dans le cadre d'un contrat d'entreprise
(contrat de fournitures de biens ou services).
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employeur (recrutement, rétribution de personnel) sans rendre compte à son
commettant des décisions prises à l'égard des employés.
Cas d'espèce :
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magasinage doivent être soumises à la T.V.A. lors du dédouanement dans les
conditions de droit commun.
CHAPITRE PREMIER
CHAMP D'APPLICATION DE LA T.V.A.
1° - La territorialité de la taxe ;
2° - Les opérations imposables : de droit ou par option ;
3° - Les exonérations :
1° - S'il s'agit d'une vente lorsque celle-ci est réalisée aux conditions de
livraison de la marchandise au Maroc ;
A. VENTES AU MAROC :
Une vente est faite au Maroc lorsque celle-ci est réalisée aux conditions
de livraison de la marchandise au Maroc.
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Par livraison on doit entendre le transfert de la chose vendue en la
jouissance et possession de l'acheteur, c'est à dire la remise effective de la marchandise
à l'acheteur. Sont donc sans influence sur les conditions d'exigibilité de la taxe :
1° -Règle générale :
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Exemple : Cas de société marocaine liée par un contrat avec un client
situé à l'étranger pour la réalisation d'étude d'ingénierie, laquelle société a confié ces
travaux en sous-traitance à une autre société marocaine.
2°-Cas particuliers
a) Assistance de navires
Si l'assistance et/ou le remorquage ont lieu en haute mer, la Taxe est due
sur la seule portion de la prestation réalisée à l'intérieur des eaux territoriales à
l'exclusion de celle réalisée en haute mer.
b) Intérêts de prêts
Les intérêts de prêts réglés par une entreprise installée au Maroc à une
entreprise étrangère domiciliée ou non au Maroc, en rémunération de crédits ayant
servi à financer l'achat au Maroc ou à l'étranger de biens et marchandises sont
passibles de la T.V.A.; la prestation étant considérée avoir été utilisée au Maroc.
* Etudes
Quel que soit le lieu où sont réalisées les études, celles-ci sont taxables si
elles sont utilisées au Maroc.
Ainsi la location par une entreprise marocaine de matériel dont elle est
propriétaire à l'étranger, à une société étrangère qui ne l'utilise pas au Maroc, ne
constitue pas une opération faite au Maroc.
Par contre, la location par une société étrangère à une société marocaine
de matériel utilisé au Maroc rend la société étrangère redevable de la taxe.
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* Cession de droits
Lorsque les droits sont cédés par l'auteur, l'opération ne doit pas être
soumise à la T.V.A. même si le droit est utilisé au Maroc car il ne s'agit pas de
prestation de services de nature commerciale ou industrielle. Par contre, la cession des
droits devient une opération taxable lorsqu'elle est effectuée par une entreprise
commerciale.
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titre accessoire, fabrique les produits, les extrait, les transforme, en modifie l’état ou
procède à des manipulations telles qu’assemblage, assortiment, coupage, montage,
morcellement ou présentation commerciale, que ces opérations comportent ou non
l’emploi d’autres matières et que les produits obtenus soient ou non vendus à sa
marque ou à son nom.
Pour qu’il y ait présentation commerciale il faut en outre, que la mise sous
emballage de faibles dimensions ait lieu préalablement à la vente ; il en découle que
lorsqu’un commerçant détaillant vend au consommateur par petites quantités des
marchandises extraites d’emballages de grandes dimensions et qu’il loge au moment de
la vente ces marchandises dans des emballages de format réduit, pour permettre à
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l’acheteur de les emporter, il n’y a pas présentation commerciale, au sens de la loi
fiscale.
Exemples
Il en va autrement :
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b) Déchets neufs d’industrie
Les déchets d’industrie suivent le sort des produits dont ils sont issus. Si
le produit final est imposé, les déchets d’industrie sont soumis à la taxe ; par contre si
le produit final est situé hors du champ d’application de la T.V.A. ou exonéré, les
déchets d’industrie bénéficient de la même exemption.
Exemples
noyaux : les noyaux de fruits bruts vendus sans transformation par les
fabricants de confiture sont considérés comme des déchets de
fabrication imposables ;
L'article 89-II-1° précise que les personnes qui font effectuer par les tiers,
les opérations de production, de transformation ou de présentation commerciale sont
rangées dans la catégorie d'entrepreneurs de manufacture.
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- soit imposer au fabricant des techniques résultant de dessins, marques,
plans, brevets, procédés ou formules dont elle possède la jouissance.
Exemple
Par contre les ventes par l'importateur des produits importés et qui sont
situées hors champ ou exonérées en vertu des dispositions de l'article 123 du C.G.I, ne
doivent pas être soumises à la taxe.
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Les commerçants réalisant un chiffre d'affaires égal ou supérieur à
2.000.000 DH sont soumis à la T.V.A. sans tenir compte du fait qu'ils vendent au détail
ou à des revendeurs.
1° - La qualité de commerçant
Est réputé commerçant, toute personne qui achète pour vendre en l'état,
des biens et marchandises et ce, quels que soient:
2° - L'assujettissement à la T.V.A.
B. OPERATIONS TAXABLES
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Toutefois, ne sont pas soumises à la T.V.A. bien qu'ils soient pris en
considération pour la détermination du seuil de 2.000.000 DH, les ventes portant sur :
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- produits réglementés (sucre)................…………… 20 000 DH
- produits vendus en suspensions ......……………… 30 000 DH
- produit taxables TTC ................………………….... 300 000 DH
______________
580 000 DH.
a) Echange
Ainsi, un fabricant qui échange des produits de son industrie contre des
matières premières ou d'une prestation, réalise une opération imposable par nature.
Exemple
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b) Cession de stocks
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L'imposition de ces travaux ne soulève aucune difficulté lorsqu'ils sont
exécutés par un entrepreneur ou par des entreprises spécialisées. Dans ce cas, le
propriétaire du terrain est assujetti à la T.V.A. en tant que lotisseur, et est en droit de
récupérer, par le biais de la déduction, la taxe ayant grevé les travaux de viabilité
facturée par l'entrepreneur ayant réalisé des travaux.
La personne qui édifie ou fait édifier des immeubles sur des terrains lui
appartenant et qu'elle a elle-même viabilisés ou fait viabiliser par des tiers, doit être
rangée parmi les promoteurs immobiliers.
Il s'agit :
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a) des livraisons faites à eux-mêmes par les entrepreneurs de
manufactures et les commerçants assujettis, de produits qu'ils fabriquent ou de
marchandises dont ils font le commerce pour leurs propres besoins, ou pour ceux de
leur entreprise.
Exemples :
a) Livraisons taxables
* Le fabricant de meubles qui prélève sur les articles fabriqués par lui
ceux qu'il destine à son usage personnel ou professionnel ;
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D) LES OPERATIONS DE PRESTATIONS DE SERVICES
Les opérations de l'espèce qui peuvent porter aussi bien sur des biens
meubles que sur des biens immeubles, sont effectuées par des personnes qui
fournissent leur travail autrement qu'en qualité de salariés et qui appliquent leur
industrie à des objets ou articles dont ils ne sont pas propriétaires.
Exemples :
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transformation se traduisent par la création d'un bien assimilable à un bien neuf et sont
traitées comme des ventes.
Ainsi les ventes par un épicier de boissons présentées dans des récipients
décapsulés ne sont pas passibles de la T.V.A. si le magasin ne comporte aucun
agencement particulier (tables, chaises...) permettant au client de consommer sur place
les produits qu'il acquiert. En effet dans le cas d'espèce, l'opération de vente s'analyse
non en une vente à consommer sur place mais en une simple vente de denrées (vente
au détail).
Reste à préciser que les recettes provenant des ventes à consommer sur
place sont soumises à la T.V.A. pour leur totalité sans qu'il ait lieu à distinguer si ces
recettes proviennent de la vente de produits taxables ou non.
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Il convient de préciser qu'en vertu des dispositions de l'article 116 du
C.G.I la taxe due sur les prestations rendues par les agents démarcheurs et les
courtiers en matière d'assurance est, comme par le passé, retenue à la source par les
entreprises d'assurances qui en sont débitrices envers le Trésor.
Le louage de choses doit être pris dans son sens le plus large (location de
matériel, de machines, de véhicules de personnel etc...)
Exemples :
* Caves
La location d'une cave nue est une opération à caractère non commercia;
par contre la location d'un local comportant un agencement permettant une
exploitation particulière tel que cuves cimentées, canalisations, pompes etc... est
considérée comme une opération commerciale passible de la taxe.
* Entrepôt frigorifique
* Fonds de commerce
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4° - Les opérations de banque, de crédit et les
commissions de change
A titre indicatif :
a) Opérations de crédit :
b) Opérations de portefeuille :
- Commissions de change
- Opérations de bourse
- Opérations diverses
* Crédit à la consommation ;
* Droits de garde de titres en dépôts ;
* Commissions perçues au titre d'opérations d'encaissement et de
transfert de coupons de valeurs mobilières marocaines ;
* Courtage sur vente de valeurs mobilières ;
* Intérêts sur prêts ;
* Intérêts des comptes débiteurs ;
* Commissions pour placement des titres ;
* Location de coffres forts ;
* Commissions perçues par les OPCVM au titre des transactions portant
sur les valeurs mobilières.
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5° Les professions libérales ou assimilées (Art. 89-I-12°)
Il s'agit :
A - Intérêt de l'option
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l'assujettissement volontaire, peut dans ce cas agir dans le sens de l'atténuation au
niveau des coûts de production, de distribution ou de prestations effectuées par les
intéressés.
B - Portée de l'option
L'option peut être globale ou partielle et peut porter sur tout ou partie des
ventes ou des prestations. C'est ainsi que lorsqu'une personne exerce deux ou plusieurs
activités exonérées ou situées en dehors du champ d'application de la taxe ; l'option,
peut porter sur, une seule de ses activités professionnelles.
Toutefois, ladite option est maintenue pour une période d’au moins trois
années consécutives.
C - Modalités de l'option
D - Conséquences de l'option
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SECTION III - E X O N E R A T I O N S
INTRODUCTION
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Par ailleurs, et à l'intérieur de ces deux catégories d'exonérations, il
convient de distinguer entre les exonérations de plein droit et les exonérations
soumises à formalités.
2) Le lait
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beurre de fabrication artisanale non conditionné à l'exclusion des autres produits
dérivés du lait.
Les produits dérivés du lait non exonérés sont les yoghourts, fromages,
raibi...
3) Le sucre brut
4°- Les dattes conditionnées produites au Maroc, ainsi que les raisins
secs et les figues sèches.
Remarques
Il est à préciser que les ventes à consommer sur place des denrées
énumérées de 1 à 4 ci-dessus, constituent des opérations exclues du bénéfice de
l'exonération.
Pour ce qui est des frais de transport, il y a lieu de souligner que dans le
cas de vente franco-livraison à domicile des marchandises exonérées, le prix du
transport effectué par le vendeur, qu'il soit facturé distinctement ou inclus dans le prix
de la marchandise ne constitue pas un élément taxable.
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Est exclue de l’exonération, la chair à saucisses obtenue à l’aide de
moyens industriels faisant l’objet d’un assaisonnement et éventuellement d’une
présentation commerciale.
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Assujettissement à la T.V.A des bougies de décoration
3°) Le crin végétal : fibres végétales employées aux mêmes usages que
le crin animal : ex : Halfa, palmiers nains etc…
En ce qui concerne les outils, il est précisé que les "creusets" en platine
ainsi que tous autres ouvrages pour usages techniques ou pour laboratoires, tels que
coupelles, capsules et spatules, treillis pour catalyse ou toutes autres utilisations
industrielles, ne bénéficient pas de l'exonération.
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En particulier, il en est ainsi pour :
1°) Les journaux, les publications, les livres ; les travaux de composition,
d'impression et de livraison y afférents, la musique imprimée ainsi que les CD-ROM
reproduisant les publications et les livres.
Etant donné le sens très large susceptible d'être attribué au mot "livre",
l'administration en a recherché une définition ; il faut ainsi, entendre par livre :
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objet l'enseignement ou la diffusion de la pensée et de la culture, et impliquant
essentiellement un travail intellectuel".
- les guides contenant des listes d'hôtels ou de restaurants, guides pour villes
et guides à caractère éventuellement publicitaires ;
- les annuaires ;
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Lorsqu'il s'agit de journaux et de publications répondant à la définition
légale, l'exonération trouve son application et les opérations réalisées par les
imprimeurs ne sont pas imposables.
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La production de films ne répondant pas à cette définition constitue une
opération imposable dans les conditions de droit commun. (exemples : long métrage,
films publicitaires dont le caractère commercial ne fait aucun doute).
a) Personnes exonérées
- l'exploitant de taxi ;
b) Portée de l'exonération
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Par contre, l'emploi de machines automatiques pour le fonctionnement
desquelles l'intervention du fabricant ou du façonnier se borne à l'approvisionnement
en matières premières, à la mise en marche, à l'arrêt de la machine et à l'enlèvement
du produit fini doit être regardé comme entrant dans le cadre de l'exercice d'une
profession industrielle.
- les petits prestataires : sont ceux qui vendent dans des locaux
sommairement agencés des produits ou des denrées de faible valeur ou exécutent eux-
mêmes de menues prestations de services.
- les personnes qui sont imposées sur une base égale ou inférieure à 180
000 DH, mais dont le chiffre d'affaires total est supérieur à cette limite, (cas des
exploitants de stations-services, boulangers - pâtissiers ...) ;
le 11/5/2007 36
Cette exonération est remise en cause dans le cas où les conditions
l'ayant motivée ne sont plus réunies ; à cet effet les services locaux d'assiette doivent
s'assurer de l'existence de ces conditions et de procéder le cas échéant à la prise en
charge des redevables concernés.
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que ladite construction porte sur une unité de logement indivisible ayant fait l’objet de
délivrance d’une autorisation de construire et doit être affectée à l’habitation principale
de l’intéressé pendant une durée de quatre ans courant à compter de la date du permis
d’habiter ou de tout autre document en tenant lieu.
Cette superficie exclut les vides tels que les terrasses, cours, balcons et
patios. Ces éléments sont considérés comme vides toutes les fois qu'ils ne supportent
pas de dallage.
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L'exonération est étendue dans les mêmes conditions :
Pour les opérations autres que celles réalisées par les coopératives,
l'exonération étant subordonnée à la réunion d'une double condition en termes de
superficie et d'occupation personnelle ; il importe à cet effet de définir le régime fiscal
applicable à certaines situations particulières.
a) Cas de cessions :
Les déductions qui seront imputées sur le montant de la taxe due doivent
être calculées au prorata de la superficie couverte cédée.
b) Les locations
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Lorsque la construction initialement exonérée est louée en partie, la
régularisation s'effectuera sur la base du coût de la partie louée déterminée selon les
modalités suivantes :
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Cas d'application :
Sur ce terrain, il est édifié une construction dont la superficie couverte est
de 230 m² (date d'obtention ou de délivrance du permis d'habiter : 1er mars 1992).
Le montant des taxes figurant sur les factures produites (amont) est de
80 000 DH.
1er Cas :
2e Cas :
le 11/5/2007 41
3e Cas :
Régularisation
130
--- x 709 140 = 400 818,19 DH
230
Base imposable :
le 11/5/2007 42
Déductions admises (au prorata) :
130
------ x 25 000 = 14 130,43
230
4e Cas :
Location en août 1994 de la totalité de la construction.
Le prix du m² déterminé par le barème est de 2 500 DH.
Régularisation :
Taxe brute à 14 % :
Taxe due :
80 500 - 25 000 = 55 500 DH.
5e Cas :
Taxe brute à 14 % :
Taxe due :
80 500 - 25 000 = 55 500 DH.
Régularisation :
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230 x 2 500 = 575 000 DH
130
Déductions admises : 25 000 x ------ = 14 130,43 DH
230
6e Cas :
Remarque :
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- les constructions effectués par les personnes morales (autres que les
sociétés civiles immobilières citées ci-dessus et les logements destinés à leur personnel
dans les conditions définies par la loi).
IV- 1°- Les opérations réalisées par les coopératives et leurs unions
légalement constituées dont les statuts, le fonctionnement et les opérations sont
reconnus conformes à la législation et à la réglementation en vigueur régissant la
catégorie à laquelle elles appartiennent. Cette exonération est accordée dans les
conditions prévues au II de l’article 93 ci-dessous.
A- Exposé de la mesure
En vertu des dispositions de l’article 1er de ladite loi, les coopératives sont
des groupements de personnes physiques et/ou morales réunies pour créer une
entreprise chargée de fournir, pour leur satisfaction exclusive, le produit ou le service
dont elles ont besoin.
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« 2- promouvoir l’esprit coopératif parmi les membres ;
« 3- réduire au bénéfice de leurs membres et par l’effort commun de ceux-ci « le
prix de revient et, le cas échéant, le prix de vente de certains produits « ou
de certains services ;
« 4- améliorer la qualité marchande des produits fournis à leurs membres ou
« de ceux produits par ces derniers et livrés aux consommateurs ;
« 5- développer et valoriser, au maximum, la production de leurs membres. »
C- Régime comptable
D- Régime fiscal
Rappel
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Ainsi, l’exonération s’applique désormais aux coopératives et leurs
unions :
le 11/5/2007 47
Pour les coopératives qui procèdent à la collecte et à la
commercialisation de matières premières, le bénéfice de l’exonération est
subordonné aux conditions suivantes :
A titre indicatif, les coopératives sont tenues de produire dans les délais
impartis :
- la déclaration d’existence ;
- la déclaration de cessation ;
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De même, les coopératives sont tenues au respect des obligations de
paiement de l’impôt sur les sociétés et de la taxe sur la valeur ajoutée conformément
aux dispositions prévues par le L.A.R..
- déclarer et verser la taxe sur la valeur ajoutée due sur les opérations
réalisées au cours de l’année 2005.
E- Abrogations
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Limitation de l’exonération des prestations fournies par les
associations à but non lucratif reconnues d’utilité publique, les sociétés
mutualistes ainsi que les institutions sociales des salariés
Remarque : "le bénéfice de la reconnaissance d'utilité publique peut être retiré par un
nouveau dahir, en cas d'infraction de l'association à ses obligations légales ou
statutaires ..."
* "Les sociétés mutualistes sont des groupements à but non lucratif, qui,
au moyen des cotisations de leurs membres, se proposent de mener dans l'intérêt de
ceux-ci ou de leurs familles, une action de prévoyance, de solidarité et d'entraide
tendant à la couverture des risques pouvant atteindre la personne humaine".
le 11/5/2007 50
2°- Les opérations et les intérêts afférents aux avances et aux prêts
consentis à l'Etat, aux collectivités locales par les organismes autorisés à cet effet. (Art.
18 LF 1994).
3°- Les intérêts des prêts accordés par les établissements de crédit ou
par les sociétés de financement aux étudiants de l’enseignement privé ou de la
formation professionnelle et destinés à financer leurs études.
le 11/5/2007 51
Exonération des actes médicaux
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correspondante doit être déclarée au fur et à mesure de la réalisation de
ces encaissements.
le 11/5/2007 53
Néanmoins, les redevables concernés qu’ils soient soumis au
régime de la déclaration mensuelle ou trimestrielle, peuvent régulariser
définitivement leur situation fiscale vis-à-vis de la T.V.A. en souscrivant
une seule déclaration de régularisation portant sur le montant total des
clients débiteurs au plus tard le 30 Avril 2002.
le 11/5/2007 54
Ce bon de commande, établi en 3 exemplaires, doit être visé par le
service local des impôts dont l'imprimeur dépend.
Aux termes des dispositions de l'article 92-I-1°, les produits livrés et les
prestations de services rendues à l'exportation, par les assujettis, sont exonérés de la
taxe sur la valeur ajoutée. L'exonération s'applique à la dernière vente effectuée et à la
dernière prestation de service rendue sur le territoire du Maroc et ayant pour effet
direct et immédiat de réaliser l'exportation elle-même.
le 11/5/2007 55
Si l'exportation de produits est facilement appréhendée au niveau de la
douane (ventes FOB, CAF, gare frontière, exportation par l'intermédiaire de
commissionnaire) ; les prestations de services à l'exportation appelle par contre,
d'amples précisions.
Telles que :
- opérations de courtage ;
- opérations de transit ;
Le bénéfice de l'exonération aussi bien des produits que des services est
subordonné à la condition qu'il soit justifié de l'exportation :
le 11/5/2007 56
A défaut de comptabilité, l'exportateur de produits doit tenir un registre
de ses exportations par ordre de date, avec indication du nombre, des marques et des
numéros de colis, de l'espèce, de la valeur et de la destination des produits.
Les livraisons faites pour l'avitaillement des navires et des aéronefs sont
assimilées à des exportations, étant donné que les marchandises sont considérées
comme étant destinées à l'étranger.
* Vente F.O.B. :
* Vente C.A.F. :
le 11/5/2007 57
l'assurance maritime pour le compte de l'acheteur ; la livraison a lieu par la mise à bord
des marchandises qui deviennent la propriété de l'acquéreur.
- les fournitures aux bateaux pratiquant la pêche dans la limite des eaux
territoriales marocaines ;
Définitions
le 11/5/2007 58
2) Marchandises ou objets placés sous les régimes
suspensifs en douane : (Article 92-I-2°)
a) Entrepôts de douane :
b) Admission temporaire :
le 11/5/2007 59
Cette exonération est subordonnée à la remise, par l'acheteur à son
fournisseur, d'un bon de commande indiquant la nature des marchandises et le nom du
navire à l'armement duquel elles sont destinées.
Le fabricant tient, à cet effet, un registre spécial sur lequel il inscrit les
bons reçus en indiquant leur numéro, leur date, le quartier maritime qui les a visés et
certifiés, le nom des acheteurs, professionnels de la pêche maritime ou revendeurs,
ainsi que la nature, la quantité et la valeur des produits, cette valeur étant le prix de
vente appliqué par le fabricant.
Par engrais, il faut entendre tous les produits qui apportent aux sols des
matières directement utiles à la nutrition des plantes.
le 11/5/2007 60
Il s'agit :
Le terreau qui sert à amender et à fertiliser les sols est assimilé aux
engrais.
Il s'agit :
le 11/5/2007 61
- des ramasseuses de graines ;
- des tracteurs à roues et à chenilles ;
- des motoculteurs ;
- des pivots mobiles ;
- des appareils mécaniques à projeter des produits insecticides,
fongicides, herbicides et similaires ;
- cover crop ;
- des charrues ;
- des moissonneuses ;
- des poudreuses à semences ;
- des ventilateurs anti-gelée :
- des canons anti-grêle ;
- les appareils à jet de vapeur utilisés comme matériel de désinfection
des soles ;
- le matériel génétique animal et végétal ;
- les conteneurs pour le stockage d'azote liquide et le transport de
semences congelées d'animaux ;
- les chisels ;
- les sous-soleurs ;
- les cultivateurs à dents ;
- les stuble-plow ;
- les herses ;
- les billonneurs ;
- les buteuses et bineuses ;
- les rouleux agricoles tractés ;
- les batteuses à poste fixe ;
- les moissonneuses lieuses ;
- les faucheuses rotatives ou alternatives et les giro-faucheuses ;
- les râteaux faneurs et les giroandaineurs ;
- les ensileuses ;
- les faucheuses conditionneuses ;
- les hacheuses de paille ;
- les débroussailleurs ;
- les tailleuses de légumes;
- les égreneuses ;
- les effeuilleuses ;
- les arracheuses de haies ;
- les épandeurs de fumier ;
- les épandeurs de lisier ;
- les ramasseuses et/ou andaineuses de pierres ;
- les ramasseuses chargeuses de canne à sucre et de betteraves ;
- le matériel de traite : pots et chariots trayeurs ;
- les salles de traite tractées et l'équipement pour salles de traite fixes ;
- les barattes ;
- les écrémeuses ;
- les tanks réfrigérants ;
- les abreuvoirs automatiques ;
le 11/5/2007 62
- le matériel apicole : machines à gaufrer, extracteurs de miel et
maturateurs ;
- les tarières ;
- le matériel de micro-irrigation par goutte à goutte ou matériel
d'irrigation par aspersion.
* Principe :
En outre le bien en question ne doit pas être concerné par les exclusions
du droit à déduction visé à l'article 106 du C.G.I.
Concernant les conventions conclues avec l’Etat avant le 1er janvier 2007
et qui sont relatives à la réalisation de projets d’investissement portant sur un
montant égal ou supérieur à deux cents millions (200.000.000) de dirhams, visées à
l’article 123 (22°, b)) du C.G.I, il y a lieu de préciser que les biens d’équipement,
matériels et outillages acquis à l’intérieur au titre de ces conventions bénéficient de
le 11/5/2007 63
l’exonération pendant une durée de trente six (36) mois, à compter de la date de
conclusion de ces conventions, en application des dispositions de l’article 125 (V) du
C.G.I.
2) Les assujettis ayant débuté leur activité avant le 1er janvier 2007,
continuent à bénéficier de l’exonération des biens d’investissement pour la période
restante dans la limite de 24 mois à partir dudit début d’activité. Au delà de cette
période les assujettis concernés doivent acquérir lesdits biens en taxe acquittée.
le 11/5/2007 64
* Modalités d'application :
le 11/5/2007 65
Les deux exemplaires "Acheteur" et "Vendeur" sont à remettre au
redevable demandeur, le troisième est destiné au service central alors que le quatrième
doit être adressé à la subdivision d'assiette et classé dans le dossier du fournisseur
autorisé à vendre en exonération de la taxe.
Les copies des engagements souscrits à cet effet par les importateurs
bénéficiaires seront transmis après liquidation en fin de mois par l'Administration des
Douanes aux services locaux des impôts.
L'article 92-I-8° du C.G.I. exonère à compter du 1er juillet 1997, les biens
d'équipement destinés à l'enseignement privé ou à la formation professionnelle, à
inscrire dans un compte d'immobilisation, acquis localement par les établissements
privés d'enseignement ou de formation professionnelle.
le 11/5/2007 66
Sont exclus du bénéfice de ces exonérations, les véhicules automobiles
autres que ceux réservés au transport scolaire collectif et aménagés spécialement à cet
effet.
a) Un état descriptif établi en triple exemplaire qui précise les nom, raison
sociale ou dénomination, adresse des fournisseurs et la nature des biens destinés à être
achetés sur le marché intérieur ou importés en exonération de la taxe, leur valeur en
dirhams ainsi que l’intitulé du compte où ils seront inscrits en comptabilité.
Au vu de cette demande :
- pour les achats à l’intérieur, la Direction Régionale établit, par fournisseur, une
attestation d’achat en exonération de la taxe sur la valeur ajoutée en triple exemplaire.
le 11/5/2007 67
10°) Exonération à l’intérieur des opérations de ventes et de
livraison portant sur des matériels éducatifs, scientifiques ou culturels
importés en franchise des droits et taxes applicables à l’importation
conformément aux accords de l’UNESCO auxquels le Maroc a adhéré en
vertu des dahirs n° 1.60.201 et 1.60.202 du 14 Joumada I 1383 (3 Octobre
1963) ;
le 11/5/2007 68
Les factures et tous documents se rapportant aux ventes
réalisées sous le bénéfice de l’exonération précitée, doivent être revêtus
de la mention « vente en exonération de la taxe sur la valeur ajoutée en
vertu de l’article 92-I-10° du C.G.I. ».
le 11/5/2007 69
Vasculaires dans le cadre de sa mission prévue par le dahir portant loi n°
1-77-334 précité ;
le 11/5/2007 70
19°) – Exonération des médicaments destinés au traitement du
diabète, de l’asthme, des maladies cardio-vasculaires et de la maladie du
syndrome immunodéficitaire acquis (SIDA). ( article 92-I-19° et 123-37°).
Lorsqu’au 1er janvier 2002 les redevables sont liés par des
contrats comportant la livraison des médicaments concernés par
l’exonération, répartie par périodes successives, celles de ces opérations
qui sont réalisées respectivement avant et à compter de cette date, sont
considérées comme des affaires distinctes.
La taxe due par les redevables au titre des affaires visées ci-
dessus sera acquittée au fur et à mesure de l’encaissement des sommes
dues.
le 11/5/2007 71
Les personnes concernées sont tenues de déposer au service
local des impôts, avant le 1er Mars 2002, l’inventaire des médicaments
susvisés.
le 11/5/2007 72
21°) Exonérations des biens, marchandises, travaux et prestations de
services destinés à être livrés à titre de don dans le cadre de la coopération
internationale à l’Etat, aux collectivités locales, aux établissements publics et aux
associations reconnues d’utilité publique, par les gouvernements étrangers ou par les
organisations internationales. (Art. 94-I-21° et 123-20°).
le 11/5/2007 73
26°) Exonération des opérations et activités de Bank Al-Maghrib se
rapportant :
- les intérêts servis par les dépôts et autres placements effectués en monnaies
étrangères convertibles auprès des banques offshore ;
le 11/5/2007 74
constructions pour lesquelles l'autorisation de construire est délivrée à compter du 1er
janvier 1995.
1 - Opérations concernées :
La VIT comprend outre le prix du terrain figurant sur l'acte d'achat et les
frais annexes (enregistrement + frais de conservation foncière + les frais d'actes), le
coût de la construction justifié par les factures d'achat et les mémoires de travaux,
auxquels il faut ajouter les frais de branchement d'égout, d'eau, d'électricité, la taxe
d'autorisation de bâtir, les honoraires d'architecte et toutes dépenses engagées à cet
effet.
le 11/5/2007 75
2 - Opérations exclues
le 11/5/2007 76
au titre de la livraison à soi-même desdites constructions, une demande
d’exonération établie sur un imprimé fourni par l’administration.
Cette demande est établie sur un imprimé fourni par les services
compétents.
le 11/5/2007 77
33°) Bâtiments de mer et produits incorporés dans lesdits
bâtiments : (Art. 92-I-33° et 34°)
- les bâtiments des flottilles civiles de l'Etat (Douane, police maritime ...) ;
- les bateaux utilisés par les entreprises qui organisent des excursions
touristiques en mer ;
- les bâtiments de mer des entreprises qui les utilisent dans le cadre de
leur activité industrielle (dragues, chalands et clapets servant au transport des déblais
dans les ports qu'ils soient ou non automoteurs) ;
le 11/5/2007 78
- les hydroglisseurs, les pédalos, les canots pneumatiques et les
embarcations sportives propulsées à la rame ou à la pagaie ;
Entrent dans ce cadre, outre les travaux concernant les oeuvres vives, les
travaux d'électrification, de menuiserie, de calorifugeage, de peinture, de décoration, le
détartrage des chaudières, le piquage de la coque, la soudure des parties détériorées ...
le 11/5/2007 79
2- a) Produits incorporés dans les bâtiments de mer :
b) Conditions de l'exonération :
le 11/5/2007 80
TABLEAU RECAPITULATIF DU REGIME FISCAL APPLICABLE
EN MATIERE DE T.V.A. AU TRANSPORT INTERNATIONAL
EN VIGUEUR AU 31-12-2001
le 11/5/2007 81
- des opérations de vente, de réparation et de
transformation portant sur les bâtiments de mer ;
A - Transport de voyageurs
le 11/5/2007 82
Contrat unique de transport
B - Transport de marchandises
le 11/5/2007 83
Il est précisé que les prestations de services énumérées ci-
après sont données à titre indicatif.
1- Prestations concernées
- pilotage de navire ;
- remorquage y compris « l’attente » ou le « déplacement
du remorqueur » ;
- amarrage, démarrage ;
- utilisation des installations portuaires (quais, matériels de
manutention) ;
- entretien, réparation, maintenance du navire, du matériel
de bord (désinfection, dératisation, nettoyage…) ;
- gardiennage et services de prévention et de lutte contre
l’incendie ;
- visites de sécurité et de classification, examens de
carènes, expertises techniques ;
- expertises ayant trait à l’évaluation des dommages subis
par les navires ;
- opérations d’affrètement, de location des navires.
le 11/5/2007 84
- stationnement des wagons de marchandises sur les voies
du quai ;
- gardiennage de la marchandise à bord du bateau ou
pendant la durée d’attente de la marchandise dans le
port ;
- magasinage de la marchandise à exporter (frais
d’utilisation d’entrepôts, de magasins, de hangars, de
silos, de chambres froides etc… y compris les frais de
manutention afférents au magasinage) ;
- embarquement et débarquement des passagers et de
leurs bagages ;
- location de matériels d’équipement nécessaires aux
opérations d’embarquement ou de débarquement des
passagers et de leurs bagages (passerelles, chariots de
manutention etc…) ;
- usage des gares maritimes ;
- opérations d’assistance aux passagers.
2 – Opérations exclues
1- Prestations concernées
le 11/5/2007 85
- les opérations de nettoyage, d’entretien, de réparation et
de maintenance des aéronefs, du matériel et des
équipements de bord ;
- le gardiennage et le service de prévention et de lutte
contre l’incendie ;
- les visites de sécurité et les expertises techniques ;
- l’expertise ayant trait à l’évaluation des dommages subis
par les aéronefs.
- les opérations d’affrètement et de location d’aéronefs.
2 – Opérations exclues
le 11/5/2007 86
- location de matériels utilisés pour les besoins du
transport ;
- expertises techniques ;
- expertises ayant trait à l’évaluation des dommages subis
en cas d’accidents ;
- services de dépannage, de prévention et de lutte contre
l’incendie ;
- services des autoroutes ;
- opérations d’affrètement, de location de camions et
d’autocars ;
- mise à disposition du personnel.
le 11/5/2007 87
Pour l’application de l’exonération précitée, les entreprises de
transport international doivent délivrer un bon de commande (ou tout
document en tenant lieu) à leurs prestataires de services.
- la nature de la prestation ;
- la nature de la prestation ;
- la nature de la prestation ;
le 11/5/2007 88
- les nom, prénom, raison sociale ou dénomination du
prestataire de service ainsi que son adresse et son numéro d’identification
fiscale.
B - Remboursement de la T.V.A.
1- Personnes éligibles
2- Demande de remboursement
le 11/5/2007 89
la fin de chaque trimestre de l’année civile au titre des opérations réalisées
au cours du ou des trimestres écoulés.
C- Prorata de déductions
D – Dispositions transitoires
le 11/5/2007 90
I- Exonération des prestations de services
le 11/5/2007 91
remboursement de la taxe sur la valeur ajoutée supportée, en amont, au
titre de l'acquisition desdits biens et services et ce, dans les conditions et
suivant les modalités prévues par le décret pris pour l’application de la
T.V.A..
le 11/5/2007 92
des avis d’exportation correspondants dûment visés par les services des
douanes et impôts indirects.
Sont exonérés avec droit à déduction les biens et les services acquis ou
loués par les entreprises étrangères de productions audiovisuelles, cinématographiques
et télévisuelles, à l'occasion de tournage de films au Maroc.
le 11/5/2007 93
Pour bénéficier des dispositions prévues au premier alinéa du présent
article, les entreprises concernées doivent se conformer aux formalités édictées par
voie réglementaire.
- de ne se faire payer que par chèque tiré sur le compte bancaire dont le
numéro est indiqué sur l'autorisation délivrée à cet effet par le service ;
le 11/5/2007 94
39°) les biens et marchandises acquis à l’intérieur par les personnes
physiques non résidentes au moment de quitter le territoire marocain et ce pour tout
achat égal ou supérieur à deux mille (2.000) dirhams taxe sur la valeur ajoutée
comprise.
Il est également précisé dans l’article 124 (II) du C.G.I. que la Direction
Générale des Impôts peut confier à des sociétés privées, à compter du 1 er janvier
2007, la restitution de la T.V.A. aux personnes physiques non résidentes.
Modalités d’exonération :
le 11/5/2007 95
achats effectués revêtues du cachet du vendeur et comporter les
renseignements suivants :
le 11/5/2007 96
d’exploitation, ainsi que leurs contractants et sous-contractants,
conformément aux dispositions de la loi n° 21-90 relative à la recherche et
à l’exploitation des gisements d’hydrocarbures ;
- une facture pro forma ou devis établi par le fournisseur du véhicule, en triple
exemplaire indiquant la valeur hors taxe ainsi que le montant de la taxe y afférente.
le 11/5/2007 97
Les véhicules ayant bénéficié de l’exonération précitée ne doivent,
pendant un délai de 60 mois suivant celui de leur acquisition, faire l’objet de cession ou
de recevoir d’autres utilisations que celle pour laquelle ils ont été initialement acquis.
le 11/5/2007 98
Afin d'étendre cette restitution aux organisations
internationales et régionales et leurs membres accrédités au Maroc ayant
le statut diplomatique, les dispositions précitées ont été complétées par
l'article 13 de la loi de finances 2001 consacrant ainsi la doctrine
administrative en la matière.
Il s'agit :
le 11/5/2007 99
2º) Les marchandises, denrées, fournitures placées sous les régimes
économiques en douane.
5º) Les livres brochés ou avec reliure autre que de luxe, les journaux,
publications, périodiques visés par le dahir du 3 joumada I 1378 (15 novembre 1958)
formant code de la presse, ainsi que la musique imprimée ;
le 11/5/2007 100
- les appâts destinés aux bateaux pêcheurs ;
- les appareils aéronautiques destinés aux armateurs et aux
professionnels de la pêche en haute mer et utilisés exclusivement pour le repérage des
bancs de poissons.
12º) Les animaux vivants de race pure, des espèces équidés, bovine et ovine
ainsi que les caprins et les camélidés. Les autruches et les oeufs à couver les autruches.
18º) Les monnaies ayant cours légale, ainsi que tous métaux précieux
destinés aux opérations effectuées par la Banque du Maroc, pour son propre compte ;
19°) les biens, marchandises destinés à être livrés à titre de don par les
personnes physiques ou morales marocaines ou étrangères à l’Etat, aux collectivités
locales, aux établissements publics et aux associations reconnues d’utilité publique
s’occupant des conditions sociales et sanitaires des personnes handicapées ou en
situation précaire;
20°) Les biens et marchandises destinés à être livrés à titre de don dans le
cadre de la coopération internationale, à l'Etat, aux collectivités locales, aux
établissements publics et aux associations reconnues d'utilité publique, par les
gouvernements étrangers ou par les organisations internationales ;
21°) les biens et marchandises relatifs aux marchés financés par des dons de
l’Union Européenne ;
le 11/5/2007 101
22º) a- Les biens d'investissement susceptibles d'être inscrit, dans un compte
d'immobilisation et de donner lieu à amortissement, éligibles au droit à la déduction
prévue à l'article 101 du C.G.I., importés par les assujettis pendant une durée de 24
mois à compter du début d’activité ;
Cette exonération s’applique aux biens acquis pendant une durée de 24 mois
à compter de début d’activité ;
le 11/5/2007 102
29°) les biens d’équipement, matériels et outillages acquis par les
associations à but non lucratif s’occupant des personnes handicapées, destinés à être
utilisés par lesdites associations dans le cadre de leur objet statutaire.
le 11/5/2007 103
36°) les médicaments antimitotiques relevant des rubriques tarifaires
3004.10.20, 3004.20.20, 3004.32.20, 3004.39.20, 3004.40.20 et 3004.9.20 ;
I - Principe
le 11/5/2007 104
déduction chez le fournisseur, et pour ce qui est du calcul du prorata en matière de
déduction (cf. infra. chapitre "Déductions").
1) Bénéficiaires
le 11/5/2007 105
2) Achats concernés par le régime suspensif
Pour donner lieu à l'achat en suspension, il faut que les biens et services
en question soient éligibles au droit à déduction. Ce qui exclut les matières , produits et
services visés à l'article 106 du C.G.I. ( libéralités ...).
3) Modalités d'application
- au service central.
le 11/5/2007 106
Aucune vente ne peut avoir lieu en suspension de la taxe si le vendeur et
l'acheteur ne sont munis de l'attestation réglementaire.
le 11/5/2007 107
Par ailleurs les entreprises exportatrices, bénéficiaires de l'achat en
suspension doivent fournir au service local d'assiette toute pièce justificative de
l'exportation effective des produits et services acquis l'année écoulée en suspension de
la taxe (avis d'exportation ou tout document douanier).
CHAPITRE DEUXIEME
REGLES D'ASSIETTE
Section I
FAIT GENERATEUR
I - A l'intérieur :
le 11/5/2007 108
L'article 95 précité stipule : "le fait générateur de la taxe sur la valeur
ajoutée est constitué par l'encaissement total ou partiel du prix des marchandises, des
travaux ou des services.
b) Les avances, acomptes et arrhes : lorsqu'ils sont reçus par le vendeur, ils sont
au même titre que l'encaissement total, générateurs de la taxe sur la valeur ajoutée,
le 11/5/2007 109
dans la mesure où ils constituent des sommes représentant une fraction du prix de
l'acquéreur remet au revendeur dès la conclusion du contrat.
Il ne faut cependant pas perdre de vue que ces termes s'appliquent à des
actes de nature juridique distincte. En effet, l'avance ou l'acompte constituent un
versement à valoir sur le prix et qui au point de vue juridique, marque la conclusion
définitive du contrat et n'autorise aucune des parties à se désister.
le 11/5/2007 110
En définitive, les opérations réalisées en compte courant, doivent être
analysées comme des règlements par compensation dont le fait générateur se situe à la
date d'inscription de la dette au débit de ce compte.
Exemples :
le 11/5/2007 111
2) Les prestations effectuées par l'atelier d'une entreprise, pour la
réparation de son propre matériel sont des opérations qui ne doivent pas être soumise
à la T.V.A.
Celles-ci peuvent donc concerner soit des biens meubles soit des biens
immeubles.
B/ Régime de l'option :
1) Modalités de l'option :
b) Liste des clients débiteurs : les assujettis qui veulent être placés sous
le régime des débits sont tenus également de joindre à la déclaration d'option la liste
de leurs clients débiteurs et d'acquitter la taxe sur la valeur ajoutée y afférente dans les
le 11/5/2007 112
30 jours qui suivent la date d'envoi de ladite déclaration au service d'assiette local.
Cette dernière obligation a pour effet d'éviter que les débits établis antérieurement à la
date d'option n'échappent à taxation (voir changement de régime).
2) Effet de l'option :
Les assujettis ayant opté peuvent acquitter la taxe sur la valeur ajoutée
d'après les débits lesquels coïncident en principe avec la facturation. Ils doivent
néanmoins être informés que les encaissements antérieurs aux débits sont générateurs
d'impôts.
C'est ainsi que pour ces redevables le fait générateur de la taxe est
constitué par l'inscription de la somme en comptabilité au débit du compte client, sans
toutefois, que cette date puisse être postérieure à celle de la facturation ou de
l'encaissement (cas des avances perçues par les entrepreneurs).
3) Créances irrécouvrables :
4) Compte d'attente :
C/ Changement de régimes :
le 11/5/2007 113
raison pour laquelle le législateur a prévu l'obligation d'établir la liste des clients
débiteurs et de payer la taxe correspondante en cas d'option pour le régime des débits.
II - A l'importation :
A/ Dispositions légales :
B/ Cas général :
La taxe sur la valeur ajoutée est exigée par les services des douanes du
bureau d'entrée, au déclarant en douane, en même temps que les autres droits et
taxes.
C/ Régimes suspensifs :
le 11/5/2007 114
S E C T I O N II
La base imposable est donc constituée par tout ce que l'assujetti encaisse
ou reçoit en contrepartie de l'opération imposable.
- les frais relatifs aux ventes, qui constituent une charge d'exploitation
pour le vendeur et qui sont demandés aux clients en sus du prix même si ceux-ci sont
facturés séparément ;
le 11/5/2007 115
"En cas de vente, livraison à domicile, les frais de transport, même
facturés séparément, ne peuvent être soustraits du chiffre d'affaires imposable lorsque
le transport reste à la charge du vendeur".
Deux conditions sont ainsi nécessaires pour que les frais de transport ne
soient pas inclus dans la base imposable.
le 11/5/2007 116
b) Vente "Franco" : Dans les ventes de l'espèce les parties conviennent
que le prix des marchandises sur lequel elles se sont mises d'accord s'entend
marchandises "vendues chez l'acheteur".
Mais quel que soit le mode de facturation utilisé, les frais de transport à la
charge du vendeur constituent un élément de son prix de vente et, à ce titre sont
passibles de la taxe sur la valeur ajoutée dans les mêmes conditions que la
marchandise vendue.
le 11/5/2007 117
Certains redevables peuvent avoir intérêt, pour des raisons de
commodité, à inclure dans le prix des ventes taxables, la valeur des emballages
consignés.
Dans ce cas, les intéressés doivent pouvoir justifier, soit par leur
comptabilité, soit par la tenue d'un compte d'emballages consignés, des atténuations
de chiffre d'affaires qu'ils pratiquent lorsque lesdits emballages sont rendus et font
l'objet d'un avoir ou d'une déduction sur facture.
La somme versée à un vendeur par son client pour le couvrir des frais de
négociation d'une traite ne constituera pas un élément du prix de vente, lorsque les
conditions suivant seront remplies :
B- Recettes accessoires
a) Exception :
le 11/5/2007 118
* déchets de poisson : le fait de sectionner la tête d'un poisson n'étant
pas considéré comme une opération entrant dans le champ d'application de la taxe sur
la taxe sur la valeur ajoutée, les déchets, les coupures et les poissons non usinables ne
sont taxables que s'ils sont préalablement cuits, desséchés ou transformés en huile,
colle ou autre produit.
* Noyaux : les noyaux de fruits bruts vendus sans transformation par les
fabricants de confiture doivent être considérés comme des déchets de fabrication
imposables.
3°) Subventions :
le 11/5/2007 119
D'une manière générale les indemnités qui revêtent le caractère de
dommages-intérêts ne doivent pas être considérées comme la contrepartie d'une
affaire et à ce titre ne sont pas à soumettre à la taxe sur la valeur ajoutée.
C- Produits financiers
La taxe sur la valeur ajoutée est assise sur la somme totale déboursée
par les clients des assujettis, en contrepartie de la marchandise qui leur est vendue ou
du service qui leur est fourni.
En particulier dans le cas d'une vente à terme les intérêts inclus dans le
prix de cette vente, c'est-à-dire échus avant l'arrivée du terme fixé pour le paiement
font partie intégrante du prix de vente imposable, alors même qu'ils font l'objet d'une
stipulation spéciale.
le 11/5/2007 120
Il est précisé, à ce niveau, que le prêt consenti par une personne
physique non commerçante constitue une opération revêtant un caractère civil non
taxable à la T.V.A.
Les droits d'entrée et de sortie acquis par l'O.P.C.V.M. n'entrent pas dans
le champ d'application de la T.V.A. Par contre, les commissions correspondant à une
rémunération de prestation de service sont passibles de la T.V.A. au taux réduit de
10 %, et c'est le réseau placeur qui est redevable de la T.V.A. collectée.
Exemple :
Considérons un O.P.C.V.M. (société d'investissement à capital variable
"SICAV" ou un fonds commun de placement "FCP" dont les caractéristiques sont les
suivantes :
Cas de souscription :
La T.V.A. est applicable sur la partie des droits acquis au réseau placeur
c'est-à-dire 3 % - 1 % = 2 %.
le 11/5/2007 121
Ainsi le prix de la souscription de l'action est :
Cas de rachat
Monsieur Y par contre veut vendre des actions de cet O.P.C.V.M. le même
jour.
La TVA n'est appliquée que sur la partie acquise au réseau placeur c'est-
à-dire 1,5 % - 0,5 % = 1 %.
D- Complément de prix
le 11/5/2007 122
normal et celui de vente. Sont ainsi compensés, le sucre, la farine, les huiles et les gaz
de pétroles liquéfiés (G.P.L.), les engrais. les sommes encaissées par les assujettis au
titre de cette compensation sont taxables.
E- Droits et taxes
F) Réductions de prix
le 11/5/2007 123
Cependant si la taxe sur la valeur ajoutée a été mentionnée sur les factures de vente,
comme le prévoient les dispositions légales, la déduction n'est autorisée que si les notes
d'avoir se rapportant aux ristournes mentionnent de manière identique le montant de la
taxe sur la valeur ajoutée correspondante.
Cette condition implique donc, d'une part, que la vendeur fixe lui même le
montant de la ristourne accordée à chaque acheteur en fonction des opérations
réalisées avec lui, d'autre part, que l'intermédiaire, chargé d'exécuter ses ordres, lui
rende un compte exact des sommes distribuées.
SOUS SECTION I
le 11/5/2007 124
A - Règle spéciale d'assiette applicable aux ventes réalisées
entre elles par des entreprises dépendantes
Exemple :
le 11/5/2007 125
4°) Conditions de la dépendance :
Cette fraction du capital social n'est donc pas fixe pour toutes les
entreprises ; ainsi une société possédant une part inférieure à 50 % du capital d'une
autre société peut la contrôler si le capital restant est réparti est réparti entre une
masse de porteurs de titres ne disposant chacun que d'un montant d'actions restreint
acquis dans un but de placement ou d'épargne et se désintéressant de la gestion de
l'affaire.
le 11/5/2007 126
Aussi est-il recommandé ; pour déceler l'existence de liens de
dépendance, non seulement d'analyser les statuts des sociétés en cause pour connaître
la répartition du capital social, mais de consulter également les feuilles de présence et
procès verbaux d'assemblée ainsi que les contrats particuliers, tels que contrat
d'exclusivité, de gérance libre, d'exploitation de brevet qui pourraient être passées
entre les deux sociétés.
5°) Application :
Exemple :
le 11/5/2007 127
Par contre lorsque l'entreprise acheteuse est assujettie au paiement de la
taxe sur la valeur ajoutée, la règle spéciale d'assiette perd tout son intérêt et ne doit
pas être appliquée.
Cette règle ne doit pas également être appliquée en ce qui concerne les
produits livrés par quantité importantes et habituelles à des tiers au même prix que
celui consenti entre elles par les entreprises dépendantes.
a) Il faut que les ventes aux tiers et aux entreprises dépendantes soient
faites aux mêmes conditions de prix pour des produits de qualité identique.
b) Il faut que les ventes aux tiers, faites à ces conditions soient
importantes et effectuées dans le cadre de relations permanentes d'affaires.
Ainsi, lorsque les deux conditions relatives à l'identité des prix et des
produits sont réalisées, il ne convient d'appliquer strictement cette règle spéciale
d'assiette que si les ventes faites au tiers, à un prix anormalement bas, ont été
effectuées occasionnellement, ou portent sur des quantités assez faibles pour
permettre d'éluder l'impôt.
Tout en pratiquant des prix identiques à l'égard des tiers et sa filiale, une
entreprise assujettie peut avoir intérêt, en effet, à baisser ses prix afin de restreindre le
montant du chiffre d'affaires sur lequel s'appliquera la taxe sur la valeur ajoutée, mais
la perte sur les prix de ventes aux tiers est compensée par un gain d'impôt.
Démonstration :
En posant :
le 11/5/2007 128
Aussi pour que soient préservés les intérêts du trésor il faut que a x q > a
x Q x t ce qui donne :
q
------ t : c'est à dire, il faut que la proportion vendue aux tiers soit supérieure
ou égale
Q au taux d'imposition du produit.
Application numérique :
* a = 3 ; Q = 10 000 ; q = 1 000 ; t = 20
- .........................................
le 11/5/2007 129
Il y a également lieu de souligner, qu'il s'agit de toutes les recettes
provenant de la vente des produits importés quelque soit leur mode de
commercialisation, ou la quantité vendue.
En effet, il n'y a pas lieu de distinguer entre les ventes par quantités
importantes et celles au détail dans la mesure où l'imposition du produit se fonde sur le
seuil critère d'origine (importation).
Cependant, il n'y aura pas lieu d'inclure dans le chiffre d'affaires taxable,
les ventes de marchandises d'origine locale pour lesquelles l'assujetti
Exemple 1 :
Un marchand revend au détail des jouets dont une partie est importée
par lui et l'autre achetée localement et son chiffre d'affaires réalisé est de 1 000 000
dirhams dont 350 000 provient de la vente locale.
En vertu des dispositions légales ledit marchand doit être assujetti pour
ses ventes de produits importés. Pour les ventes de jouets acquis localement, étant
détaillant, cette activité est située hors du champ d'application de la T.V.A.
Il est conseillé à ces importateurs de tenir un registre spécial sur lequel ils
inscrivent au fur et à mesure de la réalisation de leurs opérations, dans des colonnes
distinctes. Les recettes afférentes à chacune des deux catégories de leurs ventes.
Exemple :
le 11/5/2007 130
C- Grossistes et détaillants assujettis (art. 89)
Exemple :
Un commerçant a réalisé en 1996 les opérations suivantes:
D - Travaux immobiliers
Il est rappelé que le fait générateur de la taxe est constitué par les
encaissements, reçus soit à titre d'arrhes, d'avances sur mémoires ou d'acomptes, soit
à titre de règlement définitif.
le 11/5/2007 131
Le chiffre d'affaires imposable à la taxe sur la valeur ajoutée au taux
afférent à des travaux immobiliers par nature et à des travaux d'installation pour
lesquels l'entrepreneur exerce le droit à l'option est constitué par le montant des
marchés, mémoires ou factures des travaux exécutés, soit en définitive par le prix des
travaux effectués, c'est-à-dire par le montant brut des factures, devis ou mémoires
encaissés à l'exclusion de la taxe elle-même.
Recettes accessoires : outre le prix des travaux exécutés l'assiette doit comprendre
toutes les recettes et indemnités accessoires s'y rapportant telles que :
b) Complément du prix :
le 11/5/2007 132
A l'inverse, une indemnité pour résiliation de marché ne correspond pas à
des travaux effectués mais s'analyse comme la réparation d'un préjudice causé, et donc
a le caractère de "dommages intérêts" qui échappent à l'imposition.
Facturation de la taxe
le 11/5/2007 133
global portant mention de l'impôt grevant l'ensemble de l'ouvrage exécuté ou les
ventes d'appareils et les travaux de pose.
Mais pour éviter les doubles déductions ce document doit faire apparaître
d'une part, le montant des acomptes précédemment versés par l'entrepreneur principal
ainsi que la taxe correspondante et, d'autre part, l'impôt afférent au solde du marché.
S'il en est ainsi, on ne peut pas dire que les achats de matériels sanitaire
et ménager sont effectués par la société A ou pour son compte. Dès lors, la société B
doit soumettre aux taxes sur le chiffre d'affaires, en qualité de sous-traitant la valeur
d'ensemble des travaux ayant fait l'objet du contrat avec la société A.
le 11/5/2007 134
c) Marchés exécutés dans le cadre d'une association en participation :
le 11/5/2007 135
D'ailleurs, le régisseur demeure soumis à la surveillance du maître de
l'ouvrage. Cette surveillance se traduit en particulier, en ce qui concerne la main-
d’œuvre, par le visa que le représentant du maître de l'ouvrage appose sur les
"attachements de régie", qui présentent par catégorie d'ouvriers ou d'employés, le
nombre d'heures passées sur la chantier.
Rémunération du régisseur :
le 11/5/2007 136
accessoires, ne sauraient être dissociées du contrat d'entreprise envisagé dans son
ensemble (travaux sur dépenses contrôlées).
Ainsi doit être considéré non pas comme un régisseur, mais comme un
entrepreneur de main-d’œuvre, imposable sur la totalité des sommes qu'il perçoit :
Dans les marchés de l'espèce, les travaux sont rémunérés sur la base de
dépenses contrôlées, l'entrepreneur étant remboursé des dépenses correspondant aux
salaires, à l'outillage et aux matériaux utilisés, lesdites dépenses étant majorées pour
tenir compte des frais généraux et du bénéfice.
g) Groupements d'entreprises :
le 11/5/2007 137
* Entreprises conjointes et solidaires :
Pour qu'il en soit ainsi, le marché même conclu avec le seul gérant, doit
énumérer tous les membres du groupement collaborant aux travaux, avec l'indication
générale des catégories de travaux qui leur sont spécialement confiés. Par ailleurs, la
responsabilité directe et personnelle de tous les membres du groupement vis-à-vis du
maître de l'ouvrage doit être mentionnée dans le contrat, l'entreprise pilote étant
solidairement responsable avec eux de tous les travaux qu'ils réalisent.
Chaque participant n'est responsable que des travaux qu'il réalise et doit
acquitter les mêmes taxes sur la part du mémoire lui revenant.
le 11/5/2007 138
E - Opérations de promotion immobilière :
- Les frais y afférents, c'est à dire les sommes versées au titre des droits
d'enregistrement et de conservation foncière, frais des intermédiaires, éventuellement
la taxe de premier établissement.
le 11/5/2007 139
Institution par voie réglementaire du barème applicable aux opérations de
livraisons à soi-même de construction immobilière
le 11/5/2007 140
N.B. : Le barème en vigueur au 31 Décembre 2000 continuera à
être appliqué aux régularisations des livraisons à soi-même de
constructions jusqu’à la publication du décret prévoyant le nouveau
barème.
Exemple :
Le coût des travaux de viabilité est celui dont-il est justifié (25 000 DH).
La base d'imposition à retenir est constituée dans ces cas par le prix de
revient de la construction dûment justifié par l'assujetti et à défaut elle est évaluée par
l'administration en application du barème fixé par voie réglementaire.
le 11/5/2007 141
b) Evaluation de l'administration :
Etant précisé que les critères ci-dessus sont donnés à titre indicatif, il est
demandé aux agents des impôts de rechercher tout autre élément permettant de
distinguer la qualité de l'ouvrage.
3°) Immeuble cédé après coup : En cas de cession d'un immeuble destiné
au départ autrement qu'à la vente avant la quatrième année qui suit celle de
l'achèvement des travaux, la base imposable retenue initialement (coût de revient) est
réajustée en fonction du prix de cession, lequel ne serait en aucun cas être inférieur au
prix de revient. Cette régularisation qui doit intervenir dans le cadre du délai de
prescription a été instituée par le législateur, dans le but d'éviter que certains assujettis
ne se livrent à des tentatives frauduleuses en retardant la cession du bien pendant une
certaine période pour soustraite à la taxation, le profit qu'ils pourraient tirer de cette
opération. Toutefois en cas de mutation pour décès il n'y a pas lieu d'insister sur la
régularisation énoncés ci-dessus.
le 11/5/2007 142
La nouvelle base imposable sera de :
2 000 000 DH - 150 000 =1 850 000 DH (valeur de cession de la construction. La base
initiale (coût de la construction) étant de 1 500 000 DH. Une régularisation s'impose,
elle portera sur une base complémentaire de 1 850 000 – 1 500 000 = 350 000 DH.
Exemple nº 1 :
Exemple nº 2 :
le 11/5/2007 143
En 2001, le promoteur a vendu deux appartements, la superficie couverte
de chacun est de 160 m² et 180 m² et un magasin d'une superficie couverte de 300
m².
Coût de terrain
657 059
------------ = 187,73
3 500
1er appartement
2ème appartement :
le 11/5/2007 144
Magasin
La personne qui édifie ou fait édifier des immeubles sur les terrains lui
appartenant qu'elle a elle même viabilisés ou fait viabiliser, doit être rangée parmi les
promoteurs.
le 11/5/2007 145
Le chiffre d'affaires imposable des promoteurs a déjà fait l'objet de
commentaires dans le (D).
Lorsqu'un objet neuf est vendu avec reprise d'un objet usagé, le prix de
vente taxable est constitué par la valeur normale et réelle de l'objet vendu sans tenir
compte de la valeur de l'objet repris, celle-ci n'intervenant que pour le règlement de
l'opération entre vendeur et acheteur.
Autrement dit, la vente d'une machine d'une valeur de cent mille dirhams
avec reprise d'un matériel de même nature estimé à 30 000 DH doit être imposée sur
100 000 DH et non sur les 70.000DH que reçoit le vendeur.
le 11/5/2007 146
Les règles de la détermination de la base imposable, sont identiques à
celles exposées dans le 2ème paragraphe du E ci-dessous (promoteurs).
SOUS-SECTION II
le 11/5/2007 147
- des frais et fournitures de bureau (téléphone, imprimés, papier, timbres,
photos, etc...) ;
- des frais de transport, d'hôtel et de restaurant engagés à l'occasion des
déplacements ;
1°) le remboursement ne soit pas effectué sur une base forfaitaire et qu'il
en soit justifié au mandat ;
3°) elles ne doivent pas avoir été soumises à la taxe sur la valeur ajoutée
qui a été facturée.
le 11/5/2007 148
b) Courtiers de commerce :
c) Dépositaires :
d) Consignataires en marchandises :
g) Agents d'affaires :
h) Commissionnaires de transport :
le 11/5/2007 149
Ne sont considérés comme commissionnaires de transport que les
personnes se chargeant d'un transport de marchandises à l'exclusion de celles
effectuant des transports de voyageurs, et qui confient à des tiers (compagnies de
chemin de fer, de navigation etc...) l'exécution des transports dont elles se chargent.
De même n'est pas commissionnaire de transport, mais entrepreneur de transport,
celui qui se charge lui-même d'un transport et prend en location des véhicules dès lors
qu'il conserve la responsabilité de l'entreprise.
I - Les transitaires :
le 11/5/2007 150
a) Location de véhicules :
b) Entrepreneurs de déménagement :
- les pourboires dont la répartition est justifiée selon les mêmes règles
que pour les ventes à consommer sur place.
le 11/5/2007 151
c) Location de main d’œuvre ou de personnel :
Par contre, lorsque ledit personnel est directement rémunéré par le tiers
et que l'entreprise se contente de percevoir uniquement les sommes nécessaires à la
couverture des charges sociales et prélèvements fiscaux relatifs à ce personnel, les
sommes encaissées à ce titre ne doivent pas être incluses dans la base imposable ;
elles sont considérées comme un remboursement de frais à l'identique fait par le tiers à
l'entreprise.
d) Autres prestations :
L'assiette de l'impôt est constituée "pour les opérations réalisées par les
banquiers, changeurs, escompteurs, par le montant des intérêts, escomptes, agios et
autres produits".
2°) Application :
Lorsqu'une banque, pour mobiliser les prêts accordés aux clients, fait
souscrire par ces derniers des billets à ordre qu'elle leur escompte et qu'elle présente
ensuite au réescompte dans une autre banque, la taxe sur la valeur ajoutée est due sur
la totalité des intérêts qu'elle perçoit sous quelque forme ou désignation que ce soit. Il
est à considérer dans ce cas, que la remise d'un billet à ordre à la banque qui en est
bénéficiaire ne constitue par véritablement un escompte.
le 11/5/2007 152
b) Intérêts des comptes débiteurs. Les intérêts débiteurs payés à un
banquier par ses clients ne peuvent être compensés, pour la liquidation de la taxe sur la
valeur ajoutée avec les intérêts payés par le banquier à raison des prêts qui lui sont
consentis, il s'agit là en effet de deux affaires indépendantes.
le 11/5/2007 153
e) Retenue à la source de T.V.A. sur les intérêts créditeurs :
La T.V.A. retenue doit être facturée en sus des intérêts créditeurs servis
qui doivent être considérés hors taxe.
Ceci étant précisé, on doit admettre que du profit brut réalisé, les
banquiers peuvent encore défalquer le montant des frais dont le charge incombe
légalement aux clients et qu'ils ne retiennent qu'en couverture des paiements effectués
pour le compte des clients et à la condition que les sommes retenues ne présentent
exactement le montant des frais dont il s'agit, et ne constituent pas un forfait. Cette
dernière condition peut être remplie par la remise au client, d'un bordereau détaillé
constituant une véritable reddition de compte.
le 11/5/2007 154
C - Location en meublé ou en garni et location d'établissements
industriels ou commerciaux
2°) Application :
le 11/5/2007 155
D -Entrepreneurs de pose, installateurs, façonniers et
réparateurs :
2°) Applications :
Le chiffre d'affaires est constitué par le prix des façons réclamé aux
clients.
le 11/5/2007 156
E - Ventes à consommer sur place :
Par ventes à consommer sur place il faut entendre les ventes effectuées
en tous lieux agencés à cet effet ; cafés, restaurants, bars, crémerie et glaciers, salon
de thé, wagons-restaurants, stands de foire, casinos, boites de nuit, clubs etc...
C'est ainsi qu'un cafetier doit acquitter la taxe sur les ventes de lait
(produit exonéré), qu'un restaurateur ne peut défalquer de son chiffre d'affaires le pain
ajouté en sus du prix ou compris dans celui-ci ni le prix des fruits (produits situés hors
champ de la taxe).
Toutefois, il est admis comme par le passé, par mesure de tolérance que
ces sommes soient exonérées, sous réserve qu'elles aient effectivement le caractère de
pourboires, c'est-à-dire que leur prélèvement soit indiqué aux clients comme étant
destiné à rémunérer les services rendus par les employés, et qu'il soit justifié du
reversement à ceux-ci par la tenue d'un registre spécial soumis à l'émargement des
ayants-droit.
le 11/5/2007 157
d) Autres recettes :
SECTION III
I- Généralités :
- l'eau livrée aux réseaux de distribution publique ainsi que les prestations
d’assainissement fournies aux abonnés par les organismes chargés de
l’assainissement ;
le 11/5/2007 158
- les emballages non récupérables des produits pharmaceutiques ainsi que les
produits et matières entrant dans leur fabrication ;
l’application du taux réduit est subordonnée à l’accomplissement des formalités
définies par voie réglementaire ;
- les fournitures scolaires, les produits et matières entrant dans leur
composition.
L’application du taux réduit aux produits et matières entrant dans la
composition des fournitures scolaires est subordonnée à l’accomplissement de
formalités définies par voie réglementaire ;
- les aliments destinés à l'alimentation du bétail et des animaux de basse-cour
ainsi que les tourteaux servant à leur fabrication à l’exclusion des autres
aliments simples tels que céréales, issues, pulpes, drêches et pailles ;
- le sucre raffiné ou aggloméré, y compris les vergeoises, les candis et les
sirops de sucre pur non aromatisés ni colorés à l’exclusion de tous autres
produits sucrés ne répondant pas à la définition ci-dessus ;
- les conserves de sardines ;
- le lait en poudre;
- le savon de ménage (en morceaux ou en pain) ;
- la voiture automobile de tourisme dite "voiture économique" et tous les
produits, et matières entrant dans sa fabrication ainsi que les prestations de
montage de ladite voiture économique.
le 11/5/2007 159
- les opérations de location d'immeubles à usage d'hôtels, de motels, de
villages de vacances ou d'ensembles immobiliers à destination touristique, équipés
totalement ou partiellement, y compris le restaurant, le bar, le dancing, la piscine, dans
la mesure où ils font partie intégrante de l'ensemble touristique;
3) - de 14 % :
le 11/5/2007 160
économique » ainsi que tous les produits et matières entrant dans leur
fabrication.
II- Application
- l'eau livrée aux réseaux de distribution publique ainsi que les prestations
d’assainissement fournies aux abonnés par les organismes chargés de
l’assainissement ;
le 11/5/2007 161
- les produits pharmaceutiques, les matières premières et les produits entrant
intégralement ou pour une partie de leurs éléments dans la composition des produits
pharmaceutiques ;
- les emballages non récupérables des produits pharmaceutiques ainsi que les
produits et matières entrant dans leur fabrication ;
l’application du taux réduit est subordonnée à l’accomplissement des formalités
définies par voie réglementaire ;
- les fournitures scolaires, les produits et matières entrant dans leur
composition.
L’application du taux réduit aux produits et matières entrant dans la
composition des fournitures scolaires est subordonnée à l’accomplissement de
formalités définies par voie réglementaire ;
- les aliments destinés à l'alimentation du bétail et des animaux de basse-cour
ainsi que les tourteaux servant à leur fabrication à l’exclusion des autres
aliments simples tels que céréales, issues, pulpes, drêches et pailles ;
- le sucre raffiné ou aggloméré, y compris les vergeoises, les candis et les
sirops de sucre pur non aromatisés ni colorés à l’exclusion de tous autres
produits sucrés ne répondant pas à la définition ci-dessus ;
- les conserves de sardines ;
- le lait en poudre;
- le savon de ménage (en morceaux ou en pain) ;
- la voiture automobile de tourisme dite "voiture économique" et tous les
produits, et matières entrant dans sa fabrication ainsi que les prestations de
montage de ladite voiture économique.
COMMENTAIRE :
le 11/5/2007 162
etc...) qui restent soumis au taux normal, tant à l'importation qu'à l'intérieur. Ainsi les
seules produits pétroliers bénéficiant du taux réduit sont :
Produits pharmaceutiques :
Tout produit qui ne répond pas aux trois critères ci-dessus ne peut être
considéré comme un produit pharmaceutique. Tel est le cas des produits vendus dans
les magasins sous le nom de "coton" et qui sont destinés à d'autres usages que la
médecine (coton à lustrer par exemple).
le 11/5/2007 163
L’écart entre le taux appliqué en aval et celui en amont se
traduisait par un crédit de taxe structurel non remboursable.
Ainsi, à compter du 1er janvier 2002, les ventes portant sur les
produits et matières entrant dans la composition des emballages
pharmaceutiques non récupérables sont soumises au taux réduit de 7 %.
Il en est de même pour les opérations d’impression des emballages, des
prospectus, des étiquettes et de sérigraphie faisant partie intégrante
desdits emballages.
le 11/5/2007 164
- plumes à écolier en métaux communs ;
- stylos à plume d'écolier ;
- crayons de graphite (crayons de couleurs, crayons à bille, crayons
d'ardoise) ;
- pâtes à modeler ;
- craie (blanche ou en couleur) ;
- règles (en métal, vois ou plastique) ;
- doubles-décimètre ;
- bâtonnets, bûchettes et jetons en bois ou en plastique;
- équerres, rapporteur, compas ordinaires, ciseaux d'écolier ;
- ardoises naturelles, plastiques, métalliques ou en carton ;
- pinceaux d'écolier ;
- protège cahier ;
- rouleaux plastiques pour couverture ;
- étiquettes adhésives, oreillers ;
- gommes à effacer (crayon, encre, bille) effaceur pour écolier ;
- colle en tube ou en flacon (petite contenance) ;
- taille crayon ;
- encres en flacon ou en tube ;
- cahiers (y compris cahiers de dessins, de couture, de
musique, de travaux pratiques, de textes, de composition) ;
- carnets ;
- livrets scolaires ;
- classeurs écolier ;
- ramettes de copies pour classeurs ;
- ramettes de copies pour devoirs (simples ou doubles);
- feuilles à dessins ;
- buvards d'écolier ;
- cartes d'identité scolaire.
Ce compte matière doit faire ressortir, d'une part la quantité des produits
et matières acquis sous le bénéfice du taux réduit et effectivement utilisés dans les
opérations de fabrication des fournitures scolaires, d'autre part la quantité d'articles
le 11/5/2007 165
scolaires fabriqués qui ont été vendus ou qui se trouvent en stock à la fin de l'exercice
comptable.
le 11/5/2007 166
- En ce qui concerne les composés minéraux vitaminées "CMV", ils sont
assimilés à un aliment complet et sont de ce fait passibles de la T.V.A. au taux de 7 %.
Il convient de rappeler, à cet effet, que les produits utilisés aussi bien par
le secteur de la provende que par d'autres secteurs industriels tels que carbonate de
calcium, sel, soufre... demeurent imposables à la T.V.A. au taux normal de 20 %.
Il est à souligner par ailleurs que les aliments simples tels que céréales,
issues, pulpes, drêches et pailles sont situés hors du champ d'application de la T.V.A. Il
en est de même des tourteaux provenant de la transformation de produits agricoles
destinés à l'alimentation du bétail et de la mélasse destinée exclusivement à
l'alimentation du bétail vendue soit directement aux éleveurs soit aux provendiers.
le 11/5/2007 167
en les soumettant au taux réduit de 7 % aussi bien à l’importation qu’au
niveau du marché local.
Il y a lieu de préciser que le taux réduit pratiqué à l'importation concerne en plus des
produits énumérés au 1er de l'article 99 du CGI, les matières premières entrant dans la
fabrication des aliments de bétail et les aliments de basse-cour à savoir :
- Maïs ;
- Orge ;
- Tourteaux ;
- Sorgho et manioc.
- Le lait en poudre
le 11/5/2007 168
- La voiture automobile de tourisme dite voiture économique et les
produits et matières entrant dans la fabrication de cette voiture. La loi de finances pour
l'année 1995 a introduit des mesures incitatives en vue de mettre sur le marché
national une voiture de tourisme dite voiture économique dont les caractéristiques et
les spécificités sont fixées par convention entre l'Etat et le fabricant.
Cette demande peut être déposée à tout moment de l'année. Elle doit
être accompagnée de la facture proforma du produit ou de la marchandise objet de
l'achat.
Cas d'application :
le 11/5/2007 169
- Le C.A. réalisé au titre de la vente de la voiture économique pour
l'année N - 1 est de = 70 000 000 HT
II - Système de restitution :
1 - Modalités de calcul
Exemple nº 2
le 11/5/2007 170
Reprenant l'exemple nº 1
- plafond de restitution :
82 000 000 x 7 %.................……… = 5 740 000 DH
- montant des taxes payées à 7 % ...... = - 4 900 000 DH
- montant des taxes à restituer......…... = 840 000 DH
- reliquat des taxes à reporter :
2 600 000 - 840 000.............…….. = 1 760 000 DH
Exemple nº 3
(reprenons l'exemple précédent)
le 11/5/2007 171
- C.A. au titre de la vente de voiture économique........................= 82 000 000 DH
A- Rappel
le 11/5/2007 172
grevait la trésorerie des entreprises malgré la restitution de la différence
entre la T.V.A. payée à 20 % et celle normalement due à 7 %.
D– Cas d’illustration
le 11/5/2007 173
- les achats effectués au cours de l’année N :
le 11/5/2007 174
Soit un total de : 4 550 000 + 5 000 000 = 9 550 000 DH
Plafond de restitution
le 11/5/2007 175
Reprenons l’exemple précité avec l’application du taux de 7 %
sur les prestations de montage.
6 300 000 DH
Ainsi, le fabricant de la voiture économique peut payer les
prestations de montage de la voiture économique au taux réduit de 7 %
soit un montant de 1.750.000 DH au lieu de les payer au taux de 20 %,
soit 5.000.000 DH. D’où un gain de trésorerie pour l’entreprise de :
IV - Possibilité d'imputation
le 11/5/2007 176
- les opérations de vente de denrées ou de boissons à consommer
sur place, réalisées dans les restaurants;
Commentaire :
le 11/5/2007 177
Ainsi, les recettes provenant de la consommation sur place dans un
restaurant ou dans un café qui n'est pas intégré à un hôtel ou à un ensemble à
destination touristique, doivent être soumises au taux normal de 20 %.
le 11/5/2007 178
Il convient de préciser que les opérations de restauration qui
doivent être soumises au taux de 10 % s’entendent des ventes de denrées
ou de boissons à consommer sur place servis dans les lieux aménagés à cet
effet et ayant l’autorisation d’exercer l’activité de restauration.
Il est à préciser à cet égard que les ventes réalisées par les
établissements de restauration rapide sont considérées pour leur totalité
comme des ventes à consommer sur place et donc soumises au taux de 10
% dès lors que ces établissements mettent à la disposition de leur
clientèle des installations même sommaires permettant de consommer sur
place.
La taxe due par les redevables au titre des opérations visées ci-
dessus sera acquittée, selon les anciens taux, au fur et à mesure de
l’encaissement des sommes dues.
le 11/5/2007 179
B- Assujettissement des huiles fluides alimentaires au taux réduit
de 10 % avec droit à déduction
Obligations déclaratives
Dispositions transitoires
le 11/5/2007 180
Ces dispositions concernent les assujettis pour lesquels
l’article 15 de la L.F. pour l’année budgétaire 2005 a prévu des
modifications de leurs régimes au regard de la loi régissant la taxe sur la
valeur ajoutée, en l’occurrence :
La taxe due par les redevables au titre des affaires visées ci-
dessus sera acquittée au fur et à mesure de l’encaissement des sommes
dues.
le 11/5/2007 181
B- Dépôt de l’inventaire des stocks
le 11/5/2007 182
D- Le riz usiné :
Par contre, les opérations de vente ou livraison portant sur les déchets et
les brisures de riz destinés à la nourriture du bétail et des animaux de basse-cour sont
taxables à la T.V.A. au taux réduit de 10 %.
Il y a lieu par ailleurs de noter qu'en ce qui concerne la T.V.A. due sur les
intérêts créditeurs servis par les banques et d'une façon générale par tout organisme
financier, à leurs clients déposants de fonds, la loi de finances pour l'année 1988 a
introduit une mesure de retenue à la source de la taxe au niveau des organismes
dépositaires des fonds.
le 11/5/2007 183
F- les transactions relatives aux valeurs mobilières effectuées
par les sociétés de bourse. Dans le but de favoriser le placement des titres émis par
les personnes morales faisant appel à l'épargne publique, et en vue de dynamiser les
opérations partant sur les valeurs immobilières effectuées par l'entremise de sociétés
de bourse le taux de la T.V.A. sur les commissions des intermédiaires en bourse a été
ramené à 10 % à partir du 1er janvier 2006.
le 11/5/2007 184
4º) Taux réduit de 14 %
le 11/5/2007 185
- l'application du taux de 14 % avec droit à déduction concernant aussi
bien la vente desdits véhicules ainsi que les achats de produit et matières entrant dans
leur fabrication ;
(voir supra)
Travaux immobiliers
le 11/5/2007 186
Pour l'imposition à la taxe sur la valeur ajoutée l'application de ces
principes conduit à diviser les travaux en trois catégories :
Dans le cadre de cette division, une distinction sera établie entre travaux
de réparation et travaux d'entretien.
a) Bâtiments :
le 11/5/2007 187
proprement dit, simple ouvrage de maçonnerie, est admise au régime de l'entreprise de
travaux immobiliers étant précisé que, dans beaucoup de cas, les marbriers de l'espèce
n'exécutent pas eux-mêmes les travaux de maçonnerie.
b) Travaux publics
d) Exceptions
le 11/5/2007 188
- balayage, dépoussièrage, ramonage ;
Il en est ainsi, à titre indicatif, dans les cas suivants, que les objets ou
appareils installés ou posés soient fournis par l'entrepreneur lui-même, par le maître de
l'ouvrage ou par un tiers :
le 11/5/2007 189
- Toutes les machines qui constituent un outillage, même si elles sont
posées sur des fondations spéciales et quels que soient les procédés de fixation.
Ainsi la mise en place de toutes les machines - outils, quels qu'en soient
la nature, le poids ou le volume (tours, perceuses, raboteuses, presses, métiers, etc ...)
ne peut être assimilée à un travail immobilier, étant entendu que les travaux de génie
civil préalables à toute installation de machines (socles en béton, fosses, canalisations,
etc...) suivent le régime des travaux immobiliers.
Tous les objets visés ci-dessus doivent être considérés comme ayant
gardé en toute hypothèse leur caractère mobilier, même si leur fourniture est prévue
dans le cadre d'un marché de travaux neufs ou de réparation relatif à une installation
de caractère immobilier et si leur prix de vente est inclus dans le montant global du
mémoire (appareils de téléphone dans une installation téléphonique, pompes mobiles
dans une installation de chais, etc...).
le 11/5/2007 190
- installations d'usine formant un ensemble industriel: centrales
thermique ou hydrauliques, distilleries, raffineries...;
Il y a dans ce cas, une vente qui doit être soumise à la taxe sur la valeur
ajoutée au taux applicable au bien même si par la suite, le vendeur se charge lui-même
d'installer ledit bien.
Constructeur installateur
le 11/5/2007 191
C'est-à-dire qu'il n'y a pas lieu de soumettre à la T.V.A. les biens fabriqués au titre de la
livraison à soi-même.
le 11/5/2007 192
Pour remédier à cette situation, il a été procédé à la
suppression des dites taxes intérieures de consommation et le relèvement
du taux réduit de la T.V.A. applicable à l’énergie électrique de 7 à 14 %.
Cette mesure a pour effet :
La taxe due par les redevables au titre des affaires visées ci-
dessus sera acquittée au fur et à mesure de l’encaissement des sommes
dues.
le 11/5/2007 193
- Les chauffe-eau solaires
La taxe due par ces personnes sur les contrats d'assurances apportés par
eux à des sociétés d'assurances sera prélevée à la source par ces dernières au taux de
14 % sans droit à déduction.
Les livraisons et les ventes de tous ouvrages ou articles autres que les
outils, composés en tout ou en partie d'or, de platine ou d'argent sont soumises à la
taxe sur la valeur ajoutée fixée à quatre dirhams par gramme d'or et de platine et à
0,05 DH par gramme d'argent.
2°) Application
Tous les bijoux, articles ou objets autres que les outils, composés en tout
ou en partie de métal précieux et présentés au poinçonnage doivent être soumis à
l'imposition spécifique.
le 11/5/2007 194
Ainsi, les taux spécifiques applicables sont fixés à :
4 DH par gramme pour l'or et le platine.
La mesure introduite par la loi des finances transitoire pour l'année 1996
vise à rehausser le taux spécifique appliqué en la matière à 100 DH/Hl et également à
étendre l'assujettissement à la T.V.A., selon le tarif spécifique, à toutes les boissons
alcoolisées y compris les vins mousseux.
Ainsi pour les vins et boissons alcoolisées de production locale, cette taxe
couvre en principe les livraisons et les ventes autrement qu'à consommer sur place
lesquelles sont soumises soit au taux normal de 20 % soit au taux réduit de 10 % si
elles sont effectuées dans les hôtels ou ensembles touristiques.
le 11/5/2007 195
Par ailleurs, il y a lieu de souligner que la déductibilité des taxes
spécifiques n'est plus admise à partir du 1er janvier 1996.
SECTION IV
LES DEDUCTIONS
I - PRINCIPE
le 11/5/2007 196
Agent T.V.A. T.V.A. payée T.V.A. Déduc- T.V.A. T.V.A totale
Economi- payée en sur achats à factuée sur tions sur payée à la définiti-
que douane sur l'inté- ventes achats perception vement
achats rieur perçue par le
Trésor
Importa-teur 2 000x20% - 3000x20% 400 600-400 400+200 =
(I) = 400 = 600 = 200 600
Fabricant - 3000x20% = 5500x20% 600 1100-600 1.100
(F) 600 = 1.100 = 500
Ménage (H) - 5500x20% = - - - -
1.100
(I) a payé à la douane 400 : il a reçu 600 de (F), d'où il a déduit les 400 payés
à la douane et a versé la différence à la perception soit 600 - 400 = 200.
(F) a payé 600 DH de taxe à (I), il a reçu de (H) 1.100 d'où il a déduit 600 payés à (I) a versé la
différence soit 1.100 - 600 à la perception soit 500.
(H) a payé 1.100 (F) et n'a rien déduit n'étant pas assujetti.
Dans l'exemple précédent il n'a été question que d'un seul produit obtenu
à partir d'une seule matière première et nécessitant l'intervention de deux assujettis
seulement.
le 11/5/2007 197
d'application de la taxe sur la valeur ajoutée à l'exclusion de celles exonérées et pour
lesquelles le législateur n'a pas prévu le droit à déduction.
- les immobilisations ;
- les valeurs d'exploitation ;
- les divers frais de gestion et d'exploitation.
Encore faut-il que ces éléments aient supporté la taxe sur la valeur
ajoutée, ce qui exclut de facto les salaires et certaines dépenses qui sont situées hors
du champ d'application de la taxe ou qui ne sont pas nécessaires à la réalisation de
l'opération imposable.
le 11/5/2007 198
concerne les biens constituant des immobilisations ou les services et les biens ne
constituant pas des immobilisations.
- les frais de transport et de frêt sur achats et sur ventes à l'exclusion des
frais de déplacements des dirigeants ou des employés ;
le 11/5/2007 199
Ce sont les biens qui figurent parmi les valeurs d'exploitation de
l'entreprise.
- les marchandises ;
- les matières premières ;
- les matières consommables (combustibles, eau, électricité et produits
d'entretien) ;
- les fournitures d'atelier, de bureau ou de magasin ;
- les emballages commerciaux ;
- les matériels, outillages et pièces de rechange de faible valeur .
A- Fait générateur
"Le droit à déduction prend naissance à l'expiration du "mois qui suit celui
de l'établissement des quittances de douane "ou de paiement, partiel ou intégral, des
factures ou mémoire "établis au nom du bénéficiaire.
"Toutefois ce délai n'est pas exigé en ce qui concerne "les biens visés à
l'article 102 du C.G.I.".
b) Paiement de la taxe
Toutefois, pour les redevables qui sont imposés sous le régime des
débits, cette date est celle de l'acceptation de l'effet. Sans condition du paiement
effectif de l'effet à la date d'échéance.
le 11/5/2007 200
En matière de T.V.A., la déduction sur facture payée partiellement est
autorisée à concurrence de la taxe payée. Il en est de même de la taxe payée chaque
trimestre pour les matériels introduits au Maroc sous le régime de l'importation
temporaire.
Cette condition est requise pour les seuls services et biens ne constituant
pas des immobilisations et non pour les biens immobilisables.
le 11/5/2007 201
B - Modalités d'exercice du droit à déduction
Article 101.- 1°) - La taxe sur la valeur ajoutée qui a grevé les
éléments du prix d'une opération imposable est déductible de la taxe sur la valeur
ajoutée applicable à cette opération.
- d'autre part la taxe sur la valeur ajoutée due au titre des opérations
imposables réalisées durant le mois ou le trimestre, et qui constitue le débit du
redevable.
le 11/5/2007 202
Les assujettis doivent effectuer la compensation entre la masse de la taxe
sur la valeur ajoutée due au titre des opérations taxables et celle de la taxe afférente
aux opérations ouvrant droit à déduction.
4°) Exemple
Pour fabriquer ses produits il a acheté les biens et services ouvrant droit à
déduction et soumis au taux de 20 % pour :
le 11/5/2007 203
b) Déclaration du mois de mai à déposer en juin 1996
C) Conditions de forme
Pour être déductible, la taxe sur la valeur ajoutée doit figurer d'une
manière distincte :
le 11/5/2007 204
b- pour les importations : sur la quittance en douane délivrée à l'acheteur
lors de l'entrée de la marchandise ou du bien concerné au Maroc.
Par ailleurs aucune déduction n'est autorisée si la taxe figure sur une
facture d'achat ou une quittance en douane libellée au nom d'une personne autre que
l'assujetti qui en demande l'imputation. Toutefois des exceptions à cette règle sont
prévues expressément par la loi, elles seront développées ci-après dans le chapitre
relatif au transfert du droit à déduction (art. 105 du C.G.I.).
De même il est admis que dans le cas de vente d'un bien immeuble non
encore achevé l'acquéreur est autorisé à opérer la déduction de la taxe ayant grevé les
achats par le cédant des matériaux de construction et services utilisés dans l'ouvrage
cédé. Etant précisé que l'imputation de ladite taxe ne pourra se faire qu'au titre de la
taxation dudit immeuble.
A) Dispositions légales
c) de la taxe ayant grevé les livraisons à soi-même portant sur les biens
éligibles au droit à déduction ;
le 11/5/2007 205
Pour les assujettis effectuant concurremment des opérations taxables et
des opérations situées en dehors du champ d'application de la taxe ou exonérées en
vertu des dispositions de l'article 91 ci-dessus, le montant de la taxe déductible ou
remboursable est affecté d'un prorata de déduction calculé comme suit :
Ledit prorata est déterminé par l'assujetti à la fin de chaque année civile à
partir des opérations réalisées au cours de ladite année.
le 11/5/2007 206
prévues au I ci-dessus, pour l'une de ces cinq années, se révèle supérieur de plus de
cinq centièmes au prorata initial, les entreprises peuvent opérer une déduction
complémentaire. Celle-ci est égale au cinquième de la différence entre la déduction
calculée sur la base du prorata dégagé à la fin de l'année considérée et le montant de
la déduction opérée dans les conditions au I du présent article.
"Ils doivent, en outre, être conservés pendant une période de cinq ans
suivant la date d'acquisition et être affectés à la réalisation d'opérations soumises à la
taxe sur la valeur ajoutée ou exonérées en vertu des articles 92 et 94 ci-dessus".
le 11/5/2007 207
donne lieu à régularisation conformément aux dispositions du II de l’article 104 ci-
dessous."
B - Application
Etant précisé que les personnes qui réalisent des opérations exonérées
avec maintien du droit à déduction sont considérées comme assujetties à 100%.
b) Assujettis partiels
le 11/5/2007 208
Cependant lorsque le redevable utilise concurremment des biens et
services à la réalisation d'opérations imposables et d'opérations exonérées sans droit à
déduction ou hors champ, il est dans l'obligation d'appliquer la règle du prorata.
c) Règle du prorata
Cette règle s'applique aussi bien aux biens non immobilisables et aux
services qu'aux biens constituant des immobilisations soumis à amortissement.
Article 99
Article 104
« I- Détermination du droit à déduction…………………………………………
"Ledit prorata est déterminé par l'assujetti à la fin de chaque année civile
à partir des opérations réalisées au cours de ladite année. Ce prorata est retenu pour le
calcul de la taxe à déduire au cours de l'année suivante.
le 11/5/2007 209
Pour les entreprises nouvelles, un prorata de déduction provisoire
applicable jusqu'à la fin de l'année suivant celle de la création de l'entreprise est
déterminé par celle-ci d'après ses prévisions d'exploitation. Ce prorata est
définitivement retenu pour la période écoulée si à la date d'expiration, le prorata
dégagé pour ladite période ne marque pas une variation de plus d'un dixième par
rapport au prorata provisoire. Dans l'hypothèse inverse, et en ce qui concerne les biens
et services immobilisables, la situation est régularisée sur la base du prorata réel dans
les conditions prévues au II ci-après"
2°) Application
Exemple 1
= 1.980.000 2.130.000
1.980.000 = 92,95 %
le 11/5/2007 210
2.130.000
Ainsi sur la déclaration relative au mois de Mai 1997 qui sera déposée en
Juin, l'assujetti pourra déduire au titre de l'achat sus-mentionné un montant de :
- débours ;
- cessions d'éléments d'actif ;
- recettes encaissées pour le compte de tiers ;
- pourboires ;
- indemnités d'assurances ;
- subventions d'équipement doivent être inscrits au dénominateur ;
- les intérêts des bons d'équipement ;
- les intérêts des bons de sahara ;
- les subventions d'exploitation.
le 11/5/2007 211
- soit uniquement des opérations imposables soumises à des taux
différents.
Par contre, lorsque l'affectation des biens ou des services ou des deux à
la fois ne peut être déterminée d'une manière précise du fait de la connexité existant
entre des différentes activités exercées par l'entreprise, le fractionnement par secteurs
est subordonné à l'existence d'une comptabilité auxiliaire.
- L'article 113 du C.G.I fait obligation à tous les assujettis à la taxe sur la
valeur ajoutée :
le 11/5/2007 212
VI - Régularisation et remise en cause de la déduction
le 11/5/2007 213
Cette déduction complémentaire est opérée sur le relevé afférent aux
opérations réalisées au titre de la première période d'imposition de l'exercice
comptable.
Exemple :
le 11/5/2007 214
- La déduction initiale a été de 80.000 DH. Le reversement est égal au
tiers de la différence entre ces deux déductions soit :
Exemple
Une entreprise cède le 17 Mai 1999 un bien acheté le 1O Septembre 1998
qui a été grevé à l'achat d'une taxe de 12.000 DH.
12.000 x 90 = 10.800 DH
100
le 11/5/2007 215
La cession ayant lieu le 17 Mai 1999, le nombre d'années ou fraction
d'année écoulées depuis la date d'acquisition est de 2 (Septembre à Décembre 1998 et
de Janvier au Mars 1999).
Lorsque la taxe figurant sur une facture d'achat déductible a été déduite
et que l'assujetti reçoit de son fournisseur une note d'avoir concernant cette même
facture pour cause de retour de biens immobilisables ou de marchandise, réduction,
remise, rabais etc...; l'assujetti doit procéder à une régularisation de la déduction
initiale en procédant à un réajustement de celle-ci à concurrence de la taxe figurant sur
ladite note d'avoir.
Les biens amortissables acquis sous le bénéfice du taux réduit par les
sucreries, minoteries et les exploitations avicoles en vertu des dispositions de l'article 89
du C.G.I. sont également concernés par les régularisations visées ci-dessus.
Chaque fois que la taxe ayant grevé des achats a été déduite et que
ceux-ci ont disparu, vendus en l'état sans taxe ont été utilisés dans la fabrication de
produits eux-mêmes disparus ou non soumis à la taxe, la déduction initiale est remise
en cause. Elle doit par conséquent faire l'objet d'une régularisation spontanée, laquelle
le 11/5/2007 216
devra apparaître sur la déclaration de chiffre d'affaires relative à la période où la
disparition a été constatée, la vente ou la livraison ont eu lieu.
Ainsi, il ne sera pas insisté sur la régularisation pour les disparitions dues
aux vols, incendie avaries etc... lorsqu'elles seront dûment justifiées par un procès-
verbal de police, une attestation établi par les sapeurs pompiers ou par tut autre moyen
de preuve.
Etant bien entendu que pour les cas d'espèce la charge de la preuve
incombera à l'assujetti.
c - Déchets de fabrication
S'il s'agit de vente sans facture, une conversion en chiffre d'affaires devra
s'imposer :
le 11/5/2007 217
a- Entreprises liées par des contrats pour la réalisation de
marchés clefs en mains.
le 11/5/2007 218
La taxe figurant sur ladite attestation est déductible chez l'acquéreur
selon les modalités définies dans le décret d'application.
Exemple :
12.000 x 90 = 10.800
100
le 11/5/2007 219
VIII - Exclusions du droit à déduction
A) Dispositions légales
Bien que le droit à déduction ait été généralisé à la plupart des biens et
services utilisés par les assujettis, des exceptions à ce droit à déduction sont prévues
par la loi .
1° - les biens, produits, matières et services non utilisés pour les besoins
de l'exploitation ;
le 11/5/2007 220
I – Les personnes concernées
le 11/5/2007 221
III – Option pour l’assujettissement à la taxe sur la valeur
ajoutée
A- Fait générateur
B- Régimes d’imposition
le 11/5/2007 222
la T.V.A. sous le régime de la déclaration trimestrielle jusqu’à la fin de
l’année civile au titre de laquelle ils ont opté.
C- Déduction
le 11/5/2007 223
2°) Modalités de récupération de la taxe sur la valeur
ajoutée déductible
le 11/5/2007 224
successives, celles de ces opérations qui sont réalisées respectivement
avant et à compter du 1er janvier 2001 sont regardées comme des affaires
distinctes et soumises suivant le cas, au régime fiscal en vigueur au 31
décembre 2000 ou à celui applicable à compter du 1er janvier 2001.
Les redevables concernés par les dispositions des deux alinéas ci-
dessus et pour lesquels le fait générateur est constitué par l'encaissement
doivent adresser avant le 1er Mars 2001, au service local d'assiette dont ils
relèvent, une liste nominative des clients débiteurs au 31 décembre 2000 en
indiquant pour chacun d'eux le montant des sommes dues.
le 11/5/2007 225
L’article 106 du C.G.I tel qu’il a été modifié par l’article 13 de la
loi de finances pour l’année 2001, a autorisé la déduction de la T.V.A.
grevant l’achat du gazoil utilisé comme carburant par les transporteurs
publics routiers de voyageurs et de marchandises.
le 11/5/2007 226
entraînerait le reversement de la T.V.A indûment déduite sans préjudice
des pénalités et majorations prévues dans ce cadre.
Ce sont :
- Toutes les dépenses engagées pour les besoins autres que ceux de
l'exploitation.
le 11/5/2007 227
2° - Biens et services non utilisés pour la réalisation d'opérations
soumises à la taxe sur la valeur ajoutée
Sont exclus du droit à déduction les taxes ayant grevé les achats de biens
et services utilisés pour la réalisation d'opérations situées hors du champ d'application
de la taxe sur la valeur ajoutée ou exonérées en vertu de l'article 91 ou n'ayant pas
effectivement été soumises à la taxe.
b) Opérations exonérées
Ces exclusions du droit à déduction ont une incidence sur les prix de
revient dans la mesure où la taxe qui les a grevé est considérée par l'assujetti comme
un élément de ce prix.
le 11/5/2007 228
1°) Frais de mission, de réception et de représentation
Les dépenses en question sont à ranger parmi les biens et services non
utilisés pour la réalisation d'opérations taxables de ce fait elles sont exclues du droit à
déduction. C'est le cas notamment des cadeaux de fin d'années distribués par la société
à ses clients...
A compter du 1er Janvier 1996 l'article 106 du C.G.I. a été complété par
un paragraphe visant l'exclusion de la déduction de la taxe au taux spécifique ayant
grevé les opérations de vente portant sur :
le 11/5/2007 229
- les vins et boissons alcoolisées
- les ouvrages et articles en or, en platine ou en argent.
Il est à noter que cette mesure qui prend effet à compter du 1er janvier
1991, s'inscrit dans le cadre du renforcement des mesures de lutte contre la fraude et
vise à instaurer une meilleure transparence dans les transactions commerciales.
le 11/5/2007 230
I- Dispositions légales
3°- Les remboursements de taxe prévus aux 1er, 2ème et 3ème ci-"dessus
sont liquidés dans un délai maximum de quatre mois à partir "de la date de dépôt de la
demande."
le 11/5/2007 231
7°- Les ventes aux compagnies de navigation, aux pécheurs
professionnels et armateurs de la pêche de produits destinés à être incorporés dans les
bâtiments de mer ;
A. DEMANDE DE REMBOURSEMENT
le 11/5/2007 232
B. JUSTIFICATION DES OPERATIONS EXONEREES
1. Exportation
a) Avis d'exportation
Il est rappelé que le prix de vente à retenir est celui figurant sur les
factures et non sur les avis d'exportation.
Mais au regard de la douane celle-ci exige que le prix mentionné sur l'avis
d'exportation soit le prix de vente F.O.B. c'est à dire le prix quai départ.
le 11/5/2007 233
En ce qui concerne les exportations effectuées par l'entremise d'un
commissionnaire, les copies de factures doivent être accompagnées des attestations
prévues au dernier alinéa du premier paragraphe de l'article 92 du C.G.I et rédigée
conformément au modèle ci-après :
le 11/5/2007 234
ATTESTATION
Profession......................................................
................................................................
Nº d'identification.............................................
................................................................
Demeurant à .......................Rue..........................
................................................................
le..............................................................
sur ............................................................
Profession .....................................................
Adresse.........................................................
Fait à .........le.............
le 11/5/2007 235
c) Relevés des factures et des avis d'exportation
Pour permettre un contrôle plus rapide, les avis d'exportation et les copies
de factures de vente doivent être récapitulés sur des relevés distincts.
c) Matériels agricoles
le 11/5/2007 236
d) Biens d'équipement, matériel et outillage
le 11/5/2007 237
Il s'agit d'un document établi d'après les quittances délivrées par les
services des douanes et dont l'établissement ne paraît poser aucun problème
particulier.
La copie des factures doit être établie et comporter toutes les indications
et références comme exigé en matière de déductions.
Dès lors, tous les achats pour lesquels les bénéficiaires ne fournissent pas
copie de la facture, ou une copie incomplète, doivent être formellement exclus du
remboursement.
En principe, on doit exiger une copie établie par le fournisseur. Dans tous
les cas où il en est autrement, l'exportateur doit :
D- MONTANT DU REMBOURSEMENT :
le 11/5/2007 238
Lorsque le montant de la taxe à rembourser est inférieur à la limite fixée
ci-dessus, la différence peut être utilisée pour la détermination de la limite de
remboursement concernant la ou les périodes suivantes :
Exemple chiffré :
- Crédit......…………….............. : 20.000 DH
le 11/5/2007 239
Le montant remboursable étant inférieur au plafond, il sera remboursé en
totalité. Contrairement à l'ancienne législation désormais le bénéficiaire peut pour la
période suivante utiliser le reliquat de plafond non utilisé soit 300.000 - 230.000 =
70.000 DH.
Les livres comptables dont la tenue est prescrite par l'article 118 du C.G.I
doivent permettre de déterminer l'affectation exacte des achats et services, notamment
pour les entreprises effectuant concurremment des opérations exonérées en vertu des
articles 92 et 94, et des opérations soumises à la taxe sur la valeur ajoutée. Lorsque
ces documents ne permettent pas de déterminer avec précision l'affectation dont il est
question, celle-ci ne pourra être appréhendée, pour le cas d'espèce, qu'à travers une
comptabilité du prix de revient.
E- DELAI DE FORCLUSION :
Les états des taxes rejetées accompagnés des factures concernées sont
adressés aux redevables par lettre recommandée avec accusé de réception.
le 11/5/2007 240
V - Remboursement de régularisation
L'assujetti qui cesse son activité, soumise à la taxe sur la valeur ajoutée,
est tenu de déclarer entre autre, ses clients débiteurs dans le mois qui suit et payer la
taxe correspondante. Aussi pour lui permettre de bénéficier des déductions de la taxe
ayant grevé les éléments du prix de revient des ventes afférents à ces clients débiteurs
ou de celle dont le fait générateur n'est pas encore intervenu, le législateur a prévu à
l'article 103 du C.G.I, le remboursement, en cas de cessation, du crédit de taxes
résultant de l'application de la règle du décalage. Ce remboursement ne saurait en
aucun cas être supérieur aux déductions autorisées et pour lesquelles le fait générateur
est intervenu postérieurement à la date de cessation.
A : Modalités d'application
le 11/5/2007 241
- la nature des matériaux, biens et services ;
2. Modalités de liquidation
C - Cas d'illustration
1er cas :
le 11/5/2007 242
professionnel : 50.000 DH
. Base imposable
1.250.000 - 111.066 = 1.138.934 DH
. Taxes à payer :
(1.138.934 x 14 %) - 50.000 = 109.450 DH
2ème cas
- prix du terrain
8.000 m2 x 150 DH = 1.200.000 DH
le 11/5/2007 243
- droit d'enregistrement = 30.000 DH
- conservation foncière = 12.000 DH
- coût d'achat du terrain = 1.242.000 DH
- la taxe déductible :
16.758.000 x 14 % = 2.O58.000 DH
1,14
3ème cas
le 11/5/2007 244
b) Défaut de calcul d'un prorata
CHAPITRE III
C'est ainsi qu'aux termes des articles 110 et 111 du C.G.I ; l'imposition
des assujettis à la taxe sur la valeur ajoutée s'effectue soit sous le régime de la
déclaration mensuelle soit sous celui de la déclaration trimestrielle.
SECTION I
le 11/5/2007 245
a) les contribuables dont le chiffre d'affaires taxables réalisé au cours de
l'année écoulée atteint ou dépasse 1.000.000 de DH.
Cette option est valable pour une année civile entière, elle est
renouvelable d'année en année par tacite reconduction, sauf dénonciation avant le 31
décembre par le redevable.
SECTION II
le 11/5/2007 246
II - Abolition ou régime du forfait et instauration d'un régime
d'exonération
CHAPITRE IV
le 11/5/2007 247
SECTION I
I - Déclaration d'existence
II - Déclarations modificatives
le 11/5/2007 248
La déclaration de cession ne dispense pas le successeur de déposer une
déclaration d'existence.
Les assujettis sont tenus d'établir par écrit chaque mois ou chaque
trimestre (selon le régime d'imposition qui leur est propre) le relevé sincère et exact du
chiffre d'affaires réalisé. Un relevé analogue doit être établi en cas de cession ou de
cessation pour la période d'activité écoulée depuis la précédente déclaration mensuelle
ou trimestrielle.
Les déclarations de chiffre d'affaires sont établies sur des imprimés d'un
modèle fourni par l'administration (1) lequel comporte notamment :
- l'identité du redevable ;
- le montant total des affaires réalisées ;
- le montant des affaires non taxables ;
- le montant des affaires exonérées ;
- le montant du chiffre d'affaires taxable par nature d'activité et par
taux ; (ce montant doit figurer en hors taxe) ;
- le montant de la taxe exigible ;
- éventuellement le montant du crédit de la période précédente ;
- le montant de la taxe dont la déduction est opérée en distinguant entre:
le 11/5/2007 249
b) pour les achats immobilisés :
a) Unicité de compte
b) Versement de l'impôt
La date limite du dépôt est fixée à la fin du mois de chaque année civile
pour le chiffre d'affaires réalisés le mois précédent, ainsi la déclaration relative au
chiffre d'affaires réalisé au mois de juin doit être déposée avant le 31 juillet.
La date limite est fixée à la fin du premier mois qui suit chaque trimestre
de l'année civile.
le 11/5/2007 250
En d'autres termes le dépôt de la déclaration du chiffre d'affaires doit
intervenir avant :
le 11/5/2007 251
Les services locaux d'assiette sont invités à procéder avec le minimum de
célérité à la régularisation de la situation des redevables retardataires. Les impositions à
établir d'office doivent être assises sur des bases aussi proches que possible de la
réalité.
D'un autre côté chaque assujetti doit joindre à l'appui de ses déclarations
du chiffre d'affaires un duplicata des factures des achats des biens amortissables
ouvrant droit à déduction et réalisés au cours de la période d'imposition considérée.
Lesdites factures doivent être récapitulées sur un relevé comportant la référence de la
facture, la désignation exacte des biens, leur valeur et le montant de la taxe ayant
grevé leur achat.
SECTION II
le 11/5/2007 252
II - Facturation
A – Droit commun
3°- Tous renseignements utiles quant aux prix, quantité et nature des
marchandises vendues ou des services rendus.
B - Cas particuliers
1°- Avoirs : il va de soi que les notes de crédit adressées aux clients au
titre "d'avoirs" doivent être assorties des mêmes mentions que les factures qu'elles
modifient.
2°- Opérations exonérées : pour les opérations visées aux articles 91, 92
et 94 du C.G.I les factures doivent porter l'indication de l'exonération ou du régime
suspensif sous lequel ces opérations sont réalisées.
le 11/5/2007 253
3°- Marchés administratifs : il est à préciser que les administrations
publiques et les collectivités locales interdisent à leurs contractants la facturation de
l'impôt en sus du prix des marchandises ou des services, il est donc admis que les prix
soient établis "taxes comprises" comme par le passé.
- la date de l'opération ;
- l'identification du vendeur ou du prestataire de services ;
- la quantité et le prix de vente avec la mention apparente de la taxe ;
- la désignation ou produit ou du service.
le 11/5/2007 254
C - Mention irrégulière de la taxe sur les factures
C'est ainsi qu'aux termes de l'article 119 du C.G.I toute personne qui
mentionne la taxe sur les factures qu'elle établit en est personnellement redevable du
seul fait de sa facturation.
Cependant, le fait pour un non assujetti de faire figurer sur les factures la
seule mention "taxes comprises" sans préciser le montant de l'impôt inclus dans la
facture, n'est pas suffisant pour entraîner l'application de cette obligation.
Par contre un assujetti qui ne mentionne pas si le prix est stipulé hors
taxes ou taxes comprises, le prix est considéré comme étant taxes comprises.
le 11/5/2007 255
Ces documents et pièces doivent être conservés au siège du dernier lieu
d'imposition.
SECTION III
certains redevables
A - Entreprises dépendantes
- dans une deuxième partie : le montant des prix de vente des mêmes
marchandises, pratiqués par l'entreprise acheteuse.
le 11/5/2007 256
"2°- Les entreprises non assujetties à la T.V.A. ou qui en sont exonérées
achetant directement ou indirectement, à une entreprise dépendante ou dont elles
dépendent au sens de l'article 96 du C.G.I doivent, si leur comptabilité ne permet pas
d'obtenir directement les éléments désignés ci-dessous, tenir un livre spécial dans
lequel elles inscrivent :
2°) Application
Exemple :
le 11/5/2007 257
Total général des ventes à B 3 000 + 1 650 = 4 650
Désignation VENTES
Date Du produit
Achats à "A"
le 11/5/2007 258
b) Seconde partie du registre spécial
Désignation VENTES
Date du
produit
Etant précisé qu'il s'agit là d'un modèle à titre indicatif, les entreprises
peuvent selon la spécifité de leur activité et du nombre de produits vendus imaginer
toute autre contexture pouvant faire mieux ressortir les éléments exigés par la loi.
le 11/5/2007 259
Les personnes agissant pour le compte des redevables désignés à l'article
115 précité, sont soumises aux obligations édictées par le présent livre d’assiette et de
recouvrement.
1°).............................................
le 11/5/2007 260
l'article 97 du C.G.I, est donnée par le Ministre des Finances ou la personne déléguée
par lui à cet effet".
Après examen des propositions du redevable et s'il s'avère que les droits
du trésor sont sauvegardés, l'autorisation peut être accordée par l'autorité compétente
déléguée à cet effet.
Les services locaux sont donc invités à transmettre avec avis et après
enquêtes toute demande des redevables faite dans ce sens au service central.
le 11/5/2007 261
TITRE III .................................................................................................................................. 1
I. PRINCIPES GENERAUX DE LA TAXE SUR LA VALEUR AJOUTEE ...................... 1
A. DEFINITION : .............................................................................................................. 1
B. COMMENTAIRE : ....................................................................................................... 1
SECTION I - NOTION D'OPERATION IMPOSABLE ....................................................... 2
1. Activités agricoles .................................................................................................................. 2
a) Ventes de produits de récolte : ............................................................................... 2
b) Ventes de produits agricoles transformés : ............................................................ 2
c) Opérations autres que les ventes ............................................................................ 3
2- Actes civils : ........................................................................................................................... 4
SECTION II - NOTION DE PERSONNE ASSUJETTIE ..................................................... 4
A. OPERATIONS REALISEES PAR DES PERSONNES N'AGISSANT PAS A
TITRE INDEPENDANT : ................................................................................................. 5
B. OPERATIONS REALISEES PAR L'ETAT ET ORGANISMES ETATIQUES : .... 6
Cas d'espèce : ............................................................................................................................. 6
CHAPITRE PREMIER ........................................................................................................... 7
CHAMP D'APPLICATION DE LA T.V.A. .......................................................................... 7
SECTION I - TERRITORIALITE DE LA T.V.A. ................................................................ 7
A. VENTES AU MAROC : ............................................................................................... 7
B. OPERATIONS AUTRES QUE LES VENTES : .......................................................... 8
1° -Règle générale : .................................................................................................................... 8
2°-Cas particuliers ...................................................................................................................... 9
a) Assistance de navires ............................................................................................. 9
b) Intérêts de prêts ...................................................................................................... 9
SECTION II : OPERATIONS IMPOSABLES ................................................................... 10
I. - Opérations obligatoirement imposables ..................................................................... 10
A. - OPERATIONS PORTANT SUR LES BIENS MEUBLES : ................................... 10
1° -Notion d'entrepreneur de manufacture ............................................................................... 10
le conditionnement est préalable à la vente , .................................................... 12
b) l’emballage est définitif et identifié. .................................................................... 12
Cas des exploitants agricoles............................................................................ 12
b) Déchets neufs d’industrie ..................................................................................... 13
2° - Les ventes et les livraisons en l'état de produits importés, réalisées par les commerçants
importateurs (article 89-I-3°) .................................................................................................... 14
3°- Les ventes et les livraisons en l'état réalisées par les commerçants grossistes .................... 14
A. DEFINITION DU COMMERCANT ASSUJETTI A LA T.V.A. .............................. 15
1° - La qualité de commerçant ................................................................................................. 15
2° - L'assujettissement à la T.V.A. ........................................................................................... 15
B. OPERATIONS TAXABLES ...................................................................................... 15
1°) Les produits situés hors du champ d'application ................................................................ 16
2°) Les produits exonérés ......................................................................................................... 16
C . PRODUITS DONT LES PRIX SONT REGLEMENTES ........................................ 16
4) Les opérations d'échange et les cessions de marchandises corrélatives à une vente de
fonds de commerce, effectuées par les assujettis (article 89-I-8°) ...................................... 17
a) Echange ............................................................................................................ 17
b) Cession de stocks ................................................................................................. 18
B - OPERATIONS PORTANT SUR LES BIENS IMMEUBLES .................................. 18
le 11/5/2007 262
1. Les entreprises de travaux immobiliers ................................................................................ 18
2. Les opérations de lotissement .............................................................................................. 18
3) Les opérations de promotion immobilière ........................................................................... 19
C - LES OPERATIONS DE LIVRAISON A SOI-MEME ............................................. 19
a) Livraisons taxables ............................................................................................... 20
b) Livraisons ne donnant pas lieu à taxation au niveau de la consommation
intermédiaire............................................................................................................. 20
D) LES OPERATIONS DE PRESTATIONS DE SERVICES ....................................... 21
1°- Les opérations d'installation ou de pose de réparation ou de façon (art. 89-I-5°) .............. 21
2°- Les opérations d'hébergement et/ou de vente de denrées ou de boissons à consommer sur
place (Art. 89-I-9°) ................................................................................................................... 22
3°- Les locations portant sur les locaux meublés ou garnis, .................................................... 22
4° - Les opérations de banque, de crédit et les commissions de change .................................. 24
5° Les professions libérales ou assimilées (Art. 89-I-12°) ....................................................... 25
II - Opérations imposables par option (Art. 90) ................................................................... 25
A - Intérêt de l'option ....................................................................................................... 25
B - Portée de l'option ........................................................................................................ 26
C - Modalités de l'option .................................................................................................. 26
D - Conséquences de l'option ........................................................................................... 26
SECTION III - E X O N E R A T I O N S ................................................................ 27
SOUS-SECTION I : EXONERATION A L'INTERIEUR ................................................. 27
I - OPERATIONS EXONEREES SANS DROIT A DEDUCTION ............................... 27
A - Exonérations de plein droit ................................................................................................ 27
B - Exonérations soumises à formalités ................................................................................... 27
II - OPERATIONS EXONEREES AVEC BENEFICE DES DEDUCTIONS ................ 27
A - Exonération de plein droit .................................................................................................. 27
B - Exonérations soumises à formalités ................................................................................... 27
SOUS-SECTION II : EXONERATIONS A L'IMPORTATION ..................................... 27
SOUS-SECTION III : REGIME SUSPENSIF ................................................................... 27
I- Exonérations sans droit à déduction ..................................................................................... 28
A - EXONERATIONS DE PLEIN DROIT ............................................................. 28
II- 1° - Les ventes et les prestations réalisées par les petits fabricants et les petits
prestataires qui réalisent un chiffre d'affaires annuel égal ou inférieur à 180 000 DH .... 35
a) Personnes exonérées ............................................................................................. 35
b) Portée de l'exonération ......................................................................................... 35
2°- Les opérations d’exploitation de douches publiques, de « Hammams » et fours
traditionnels .............................................................................................................................. 37
III- Les opérations et prestations portant sur :................................................................. 37
a) Définition de la superficie couverte ..................................................................................... 38
b) Définition de la construction de l'habitation personnelle :.................................................. 38
1) Cas de cessions ou de locations, totales ou partielles, à l'intérieur du délai de 4 années,
d'immeubles initialement exonérés : ................................................................................ 39
a) Cas de cessions :................................................................................................................... 39
b) Les locations ........................................................................................................................ 39
2) Cas des extensions de construction : ............................................................................ 40
3) Cas des habitations de type économique : ................................................................... 40
I- Exonération des coopératives ....................................................................................... 45
A- Exposé de la mesure ............................................................................................................ 45
B- Régime juridique des coopératives...................................................................................... 45
C- Régime comptable ............................................................................................................... 46
le 11/5/2007 263
D- Régime fiscal ....................................................................................................................... 46
1°- Conditions d’éligibilité ....................................................................................................... 47
a)- Activités de collecte et de commercialisation de matières premières................. 47
b)- Activités de transformation ................................................................................ 48
2°- Obligations des coopératives .............................................................................................. 48
3°- Date d’effet ......................................................................................................................... 49
E- Abrogations ......................................................................................................................... 49
II - Exonérations soumises à formalité : ........................................................................... 54
B - Opérations exonérées avec bénéfice du droit à déductions (détaxation) : ................. 55
1) Régime des exportations : .................................................................................................... 55
2) Marchandises ou objets placés sous les régimes suspensifs en douane : (Article 92-I-2°) . 59
3) les engins et filets de pèche destines aux professionnels de la pêche maritime .................. 59
4) Les engrais (Article 92-I-4°) ................................................................................................ 60
5) Produits et matériel à usage agricole (Article 92-I-5°) : ...................................................... 61
6) Exonération des biens d'investissements pour les entreprises nouvellement créées pendant
une période de 24 mois (Art. 92-I-6° et 123-22°) ................................................................... 63
-Modalités d’application de l’exonération ....................................................................... 64
* Modalités d'application : ....................................................................................................... 65
A. A L'INTERIEUR (Art. 92-I-6°) ................................................................................. 65
B - A L'IMPORTATION (Art. 123-22°- a-) .................................................................... 66
1 - Opérations concernées : ...................................................................................................... 75
a) Constructions destinées à l'habitation personnelle : ............................................. 75
b) Constructions destinées à la vente ....................................................................... 75
2 - Opérations exclues .............................................................................................................. 76
1º a) bâtiments de mer : ............................................................................................ 78
b) Opérations concernées par la détaxation :............................................................ 79
c) Opérations exclues de la détaxation : ................................................................... 79
2- a) Produits incorporés dans les bâtiments de mer : .............................................. 80
b) Conditions de l'exonération : ............................................................................... 80
TABLEAU RECAPITULATIF DU REGIME FISCAL APPLICABLE.......................... 81
EN MATIERE DE T.V.A. AU TRANSPORT INTERNATIONAL.................................. 81
EN VIGUEUR AU 31-12-2001 .............................................................................................. 81
I - Les opérations de transport international ..................................................................... 82
A - Transport de voyageurs ...................................................................................................... 82
B - Transport de marchandises ................................................................................................. 83
II – Les prestations de services qui sont liées au transport international ......................... 83
A- Prestations de services liées au transport international ....................................................... 84
maritime ................................................................................................................................... 84
1- Prestations concernées ......................................................................................... 84
a) Prestations de services pour les besoins des navires ............................................ 84
b) Prestations de services liées à la cargaison .......................................................... 84
2 – Opérations exclues ............................................................................................................. 85
B - Prestations de services liées au transport international aérien ................................... 85
1- Prestations concernées ......................................................................................................... 85
a) Prestations portant sur les aéronefs ...................................................................... 85
b) Prestations liées à la cargaison ............................................................................ 86
2 – Opérations exclues ............................................................................................................. 86
C - Prestations de services liées au transport international routier.......................................... 86
D – Opérations accessoires au transport international ............................................................. 87
le 11/5/2007 264
1- Commissions sur les ventes de billets .............................................................. 87
2- Prestations de services effectuées par les mandataires ....................................................... 87
III – Conditions d’application de l’exonération et du remboursement ............................ 87
A – Bénéfice de l’exonération de T.V.A. sur les prestations de service liées au transport
international .............................................................................................................................. 87
1- Pour le transport routier ....................................................................................... 88
2 - Pour le transport maritime ................................................................................. 88
3 - Pour le Transport aérien ..................................................................................... 88
B - Remboursement de la T.V.A. ............................................................................................. 89
1- Personnes éligibles ............................................................................................... 89
2- Demande de remboursement................................................................................ 89
C- Prorata de déductions .......................................................................................................... 90
D – Dispositions transitoires .................................................................................................... 90
Zones franches d’exportation ........................................................................................... 90
I- Exonération des prestations de services ....................................................................... 91
II - Régime fiscal des travaux de construction ou de montage ........................................ 92
BIENS ET SERVICES NECESSAIRES AUX TOURNAGE DE FILMS ......................... 93
CINEMATOGRAPHIQUES(L.F. 1997-98) ........................................................................ 93
a) Biens et services éligibles à l'exonération : .......................................................... 93
b) Les modalités d'application .................................................................................. 93
II - Exonération des achats effectués par les diplomates (Art. 94-II)................................... 98
Sous-Section II : Exonérations à l'importation :............................................................... 99
SOUS-SECTION III - REGIME SUSPENSIF (Article 94) .............................................. 104
I - Principe ...................................................................................................................... 104
A - REGIME SUSPENSIF EN VERTU DE L'ARTICLE 94 ........................................ 105
1) Bénéficiaires ...................................................................................................... 105
2) Achats concernés par le régime suspensif.......................................................... 106
3) Modalités d'application ...................................................................................... 106
4 - REGIME SUSPENSIF EN VERTU DE L'ARTICLE 92................................. 107
II - Gestion, contrôle et régularisation ........................................................................... 107
CHAPITRE DEUXIEME .................................................................................................... 108
REGLES D'ASSIETTE ....................................................................................................... 108
SECTION I ........................................................................................................................... 108
FAIT GENERATEUR ......................................................................................................... 108
I - A l'intérieur : .................................................................................................................. 108
A/- Régime de droit commun : ....................................................................................... 109
B/ Régime de l'option : ................................................................................................... 112
C/ Changement de régimes : .......................................................................................... 113
II - A l'importation : ....................................................................................................... 114
A/ Dispositions légales : ......................................................................................................... 114
B/ Cas général : ...................................................................................................................... 114
C/ Régimes suspensifs :.......................................................................................................... 114
S E C T I O N II ................................................................................................................... 115
ASSIETTE DE LA TAXE SUR LA VALEUR AJOUTEE .............................................. 115
I - Eléments constitutifs de la base imposable (cas général) : ............................................ 115
A- Frais relatifs aux ventes............................................................................................. 115
1°) Frais de transport : .................................................................................................... 115
le 11/5/2007 265
SOUS SECTION I ............................................................................................................... 124
OPERATIONS SUR BIENS MATERIELS ...................................................................... 124
A - Règle spéciale d'assiette applicable aux ventes réalisées entre elles par des
entreprises dépendantes .................................................................................................. 125
B - Ventes effectuées par les négociants importateurs ................................................... 129
C- Grossistes et détaillants assujettis (art. 89)................................................................ 131
D - Travaux immobiliers ................................................................................................ 131
F - Echange et livraison à soi-même : ............................................................................ 146
SOUS-SECTION II .............................................................................................................. 147
OPERATIONS DE PRESTATIONS DE SERVICES ...................................................... 147
A - Professions libérales, commissionnaires, mandataires, loueurs de choses et de
services : ......................................................................................................................... 147
I - Les transitaires : ............................................................................................................. 150
B - Banquiers, changeurs, escompteurs ......................................................................... 152
C - Location en meublé ou en garni et location d'établissements industriels ou
commerciaux .................................................................................................................. 155
D -Entrepreneurs de pose, installateurs, façonniers et réparateurs : ............................. 156
E - Ventes à consommer sur place : ............................................................................... 157
SECTION III ........................................................................................................................ 158
TAUX DE LA TAXE SUR LA VALEUR AJOUTEE ...................................................... 158
I- Généralités : ................................................................................................................ 158
1)- Taux normal ...................................................................................................................... 158
2)- Taux réduits ...................................................................................................................... 158
3°) TAXES SPECIFIQUES : ................................................................................................. 161
II- Application ................................................................................................................ 161
Modalités d'application du taux réduit de 7 % : ................................................................. 169
A- Rappel ............................................................................................................................... 172
B- Objet de la nouvelle mesure .............................................................................................. 173
C- Modalités d’application du taux réduit de 7 % ................................................................. 173
D– Cas d’illustration .............................................................................................................. 173
Application du taux de 10 % aux opérations de restauration ............................................. 178
Obligations déclaratives ................................................................................................. 180
Dispositions transitoires ................................................................................................. 180
A- Dépôt de la liste des clients débiteurs .................................................................... 181
B- Dépôt de l’inventaire des stocks............................................................................. 182
I - PRINCIPE DE LA DISTINCTION ENTRE TRAVAUX IMMOBILIERS ET ........... 186
TRAVAUX D'INSTALLATION OU DE POSE ............................................................... 186
II - TAXES SPECIFIQUES : LES TAXES SPECIFIQUES CONCERNANT LES
OUVRAGES EN METAUX PRECIEUX ET LE VIN ..................................................... 194
SECTION IV ....................................................................................................................... 196
LES DEDUCTIONS ............................................................................................................. 196
I - PRINCIPE ..................................................................................................................... 196
II - BENEFICIAIRES DU DROIT A DEDUCTION ........................................................ 197
III - DEDUCTIONS AUTORISEES .................................................................................. 198
IV - CONDITIONS D'EXERCICE DU DROIT A DEDUCTION.................................... 200
le 11/5/2007 266
A- Fait générateur ........................................................................................................... 200
B - Modalités d'exercice du droit à déduction ................................................................ 202
C) Conditions de forme .................................................................................................. 204
V - DETERMINATION DU MONTANT DE LA DEDUCTION .................................... 205
A) Dispositions légales ................................................................................................... 205
B - Application ............................................................................................................... 208
Déductibilité de la T.V.A. grevant le Gasoil ...................................................................... 220
I – Les personnes concernées ......................................................................................... 221
II – Les conditions de déductibilité ................................................................................ 221
III – Option pour l’assujettissement à la taxe sur la valeur ajoutée ............................... 222
A- Fait générateur................................................................................................................... 222
B- Régimes d’imposition ....................................................................................................... 222
C- Déduction .......................................................................................................................... 223
1°) Conditions d’exercice du droit à déduction ...................................................... 223
2°) Modalités de récupération de la taxe sur la valeur ajoutée déductible ............ 224
IV- Dispositions transitoires........................................................................................... 224
V – Les formalités réglementaires ................................................................................. 225
IV - Obligation du paiement par chèque ou effet de commerce ........................................ 230
SECTION V - Remboursement de la taxe sur la valeur ajoutée ........................................ 230
I- Dispositions légales .................................................................................................... 231
II - Personnes bénéficiaires du remboursement ............................................................. 231
III - TAXES REMBOURSABLES ................................................................................ 232
IV. EXERCICE DU DROIT AU REMBOURSEMENT ............................................... 232
A. DEMANDE DE REMBOURSEMENT ............................................................................ 232
B. JUSTIFICATION DES OPERATIONS EXONEREES ................................................... 233
A T T E S T A T I O N ......................................................................................................... 235
C- JUSTIFICATION DU MONTANT DES TAXES A REMBOURSER : ................. 237
E- DELAI DE FORCLUSION : ..................................................................................... 240
V - Remboursement de régularisation ................................................................................ 241
VI - Remboursement au titre des opérations de construction d'habitat social ................... 241
A : Modalités d'application ............................................................................................ 241
1. Constitution du dossier de remboursement ........................................................................ 241
2. Modalités de liquidation ..................................................................................................... 242
C - Cas d'illustration ............................................................................................................... 242
CHAPITRE III ..................................................................................................................... 245
LES REGIMES D'IMPOSITION....................................................................................... 245
SECTION I ........................................................................................................................... 245
REGIME DE LA DECLARATION MENSUELLE ......................................................... 245
SECTION II .......................................................................................................................... 246
I - Assujettis obligatoirement imposés sous ce régime ...................................................... 246
II - Abolition ou régime du forfait et instauration d'un régime d'exonération ................... 247
CHAPITRE IV ..................................................................................................................... 247
LES OBLIGATIONS DES ASSUJETTIS ......................................................................... 247
SECTION I ........................................................................................................................... 248
OBLIGATIONS D'ORDRE ADMINISTRATIF ................................................................ 248
le 11/5/2007 267
I - Déclaration d'existence .................................................................................................. 248
II - Déclarations modificatives ........................................................................................... 248
III- Déclaration de cessation .............................................................................................. 248
IV - Déclaration périodique de chiffre d'affaires ............................................................... 249
SECTION II .......................................................................................................................... 252
OBLIGATIONS D'ORDRE COMPTABLES ................................................................... 252
I - Tenue d'une comptabilité régulière................................................................................ 252
II - Facturation ................................................................................................................... 253
A – Droit commun......................................................................................................... 253
B - Cas particuliers ......................................................................................................... 253
C - Mention irrégulière de la taxe sur les factures ......................................................... 255
III- Délai de conservation des documents comptables ....................................................... 255
SECTION III ........................................................................................................................ 256
OBLIGATIONS PARTICULIERES CONCERNANT...................................................... 256
CERTAINS REDEVABLES ................................................................................................ 256
A - Entreprises dépendantes ........................................................................................... 256
1°) Dispositions légales .......................................................................................................... 256
2°) Application ....................................................................................................................... 257
B - Redevables installés hors du Maroc (Art. 115 du C.G.I.) ........................................ 259
1°) Dispositions légales : Article 115 du C.G.I. ..................................................................... 259
C - Redevables exerçant des activités multiples .................................................................... 260
le 11/5/2007 268