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validation de la commande synthétisée est faite par des L’équation mécanique générale dépend de la charge. Nous
simulations numériques sous Matlab/Simulink. nous limitons à l’équation mécanique la plus simple, elle
s’écrit :
II. MODELE POUR LA SIMULATION NUMÉRIQUE J dω f
Cem = + ω + Cr
p dt p (4)
Les caractéristiques électriques et mécaniques nécessaires à
la simulation du fonctionnement en charge du moteur telles Où J est l’inertie des parties tournantes, f représente le
que l’inductance, la résistance, le flux induit par les aimants, frottement visqueux et Cr le couple de charge.
le moment d’inertie de la partie tournante et le courant
nominal seront données en annexe. 2.2 Modélisation de l’alimentation du moteur
2.1 Modélisation fonctionnelle de la machine synchrone Le moteur considéré étant alimenté par un onduleur de
tension alimenté par une source continue d’amplitude
Compte tenu des hypothèses simplificatrices classiques [4], supposée constante E. Dans le cas idéal, le composant semi-
la machine de Park peut être élaborée en effectuant une conducteur de l’onduleur est symbolisé par un interrupteur.
modélisation au sens de Park et ceci en réalisant un passage Nous notons T1, T2 et T3 les interrupteurs ‘hauts’, et T1’, T2’
du repère (abc) au repère (dq). Dans ce modèle, les et T3’ les interrupteurs ‘bas’. (Voir Figure1). Les
équations relatives aux tensions s’écrivent [5]: commandes sont supposées complémentaires et nous
π d négligeons les temps morts. Dans ces conditions les états
(Vdq ) s = Rs (idq ) s + ωP ( )(φ dq ) s + (φ dq ) s
2 dt (1) des interrupteurs sont imposés par la commande.
Les flux sont reliés aux courants par les relations suivantes : 0 A B C
⎛1⎞ E/2
(φ dq ) s = ℑ(i dq ) s + ⎜⎜ ⎟⎟φ f T1' T 2' T3'
⎝ 0⎠ (2)
⎡ Ld 0⎤
Avec ℑ =⎢ ⎥
⎣⎢ 0 Lq ⎦⎥
V1 V2 V3
Où Ld et Lq représentent respectivement les inductances
statoriques de l’axe d et l’axe q, N
Fig.1 Schéma bloc de l’onduleur
φf est le flux induit par les aimants.
Pour la machine synchrone triphasée, les tensions
Le couple développé par le moteur est obtenu à partir statoriques sont définies par la relation :
de l’expression de la puissance instantanée : V j = [ L]
d
I j + [ R ]I j + e j
dt (6)
Cem = p (φ f + ( Ld - Lq )ids )iqs
(3)
Avec Vj les tensions appliquées par l’onduleur aux trois
phases (j=1, 2, 3), Ij, les courants qui y circulent. [R] et [L]
4th International Conference on Computer Integrated Manufacturing CIP’2007 03-04 November 2007
représentent la résistance et l’inductance statoriques, ej est la moteur synchrone à aimants permanents se réduit à un
fem de la jéme phase. Notons qu’à chaque instant, l’ensemble modèle équivalent à celui d’un moteur à courant continu à
onduleur commande agira sur les tensions Vj de manière à excitation indépendante. De plus, si on néglige la constante
minimiser l’écart entre le courant circulant dans chaque de temps électrique devant la constante mécanique, la
phase ij et le courant de référence correspond à chaque fonction de transfert du moteur se réduit à une fonction du
phase. premier ordre. Cependant, un régulateur PI est adéquat pour
des processus où les dynamiques sont essentiellement du
Le neutre n’étant pas relié, la somme des courants est nulle,
premier ordre.
d’où on obtient les relations suivantes:
⎧ E 1 3 L’expression de la dynamique de la vitesse en boucle
⎪V1 = (2u1 u 2 u3 ) + ∑ e j
⎪ 3 3 j =1 fermée du système globale est donnée par la relation
⎪ E 1 3 suivante:
⎨V2 = (2u2 u1 u3 ) + ∑ e j (7)
⎪ 3 3 j =1
⎪V = E 1 3
(2u3 u2 u1 ) + ∑ e j ωmes (K1 + K2.S)
⎪ 3 3 3 j =1 = (10)
⎩ ωref JTvT0.S3 + JTv.S2 + K2.S + K1
Le principe de la modulation à largeur d’impulsion consiste
à faire fonctionner l’onduleur à fréquence fixe et à imposer Avec: K1= Kv Kt et K2 = K1Tv.
les rapports cycliques de découpage au moyen d’un L’équation caractéristique du système en boucle fermée est
régulateur analogique adéquat permettant de contrôler le caractérisée par une dynamique du 3ème ordre Le
courant. dimensionnement du régulateur de vitesse se fait par
III. COMMANDE EN VITESSE DU MSAP placement adéquat de pôles. Afin de garantir un
comportement stable, il est indispensable que les trois pôles
Le concept de la commande par flux orienté est utilisé pour à imposer possèdent une valeur réelle négative. Par ailleurs,
définir un modèle découplé de la MSAP, son principe est il est judicieux de choisir deux pôles complexes conjugués
semblable à la commande par champ orienté pour un moteur avec partie imaginaire égale à la partie réelle, et l’autre un
à induction. Il est à noter que pour les machines synchrones, pôle réel sur la même verticale pour assurer un
il n’y a aucun besoin pour un modèle de flux par amortissement relatif optimal. Les paramètres du régulateur
conséquent, la position du rotor sera l’angle de référence. en question se calculent en fonction des spécifications
De plus, comme nous avons une machine à pôles lisses, le dynamiques, ce qui nous donne :
meilleur choix pour son fonctionnement est obtenu pour une jT 0 2 2
valeur où l’angle interne de la machine soit égale à π/2 K v = .( 1 + 2 ρ ). ω n (11)
K t
(ids=0).
2
(1 + 2 ξ )
T v = (12)
A. Contrôle des courants ξω n
Puisque la dynamique du courant, selon les axes d et q, est De plus, il y a une limitation de la grandeur de commande
un premier ordre, il est judicieux de choisir un correcteur de pour protéger le moteur contre des courants excessifs.
type PI. De plus, puisque Ld = Lq nous pouvons imposer les
mêmes paramètres des régulateurs. Ils seront choisis de telle C. Commande par RMC
manière que le zéro introduit par chacun d’eux soit
compensé par la dynamique du courant. Il en résulte : Lorsque le régulateur classique PI ne permet pas d’obtenir
des performances extrêmement élevées et qu’on ne dispose
K iiq Rs pas d’une puissance de calcul importante pour implanter une
=
K piq Ld
(8) régulation prédictive standard, le régulateur par modèle de
Pour ce choix de paramètres, la fonction de transfert de la référence (RMC) s’avère être une approche intéressante.
boucle de courant iqs s’écrit: La commande par modèle de référence a pour but principal
K piq
de définir une grandeur de commande complémentaire à
celle définie par le contrôle classique. En effet, cette
isq Lq
= (9) commande auxiliaire:
*
isq K piq
s+
Lq • augmente la robustesse de la commande globale,
La dynamique du courant est d’autant plus rapide que la • Facilite la synthèse du contrôle classique,
valeur Kpid est élevée.
• Corrige La stabilité d’un système instable.
B. Contrôle de la vitesse Le régulateur de vitesse repose sur l’emploi d’un
observateur de perturbations basé sur un modèle de
Rappelons que lorsque le courant ids est nul, le modèle du
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référence H du système commandé, constitué par le moteur, D’autre part, l’équation aux différences d’état de
sa commande rapprochée et le système entraîné (voir Fig.2). l’observateur s’exprime sous la forme suivante :
L’imposition d’une dynamique de courants très rapide peut xˆ k +1 = AD xˆ k + BD u k + K ( y k - yˆ k )
être réalisée par un choix adéquat des paramètres des = AD xˆ k + B D u k + KC D (x k - xˆ k )
correcteurs PI chargés de contrôler les courants dans le
moteur, et donc le couple qu’il développe. Il est donc Il vient :
légitime de négliger le temps de réponse des régulateurs des xˆ k +1 = [ AD - KC D ] xˆ k + BD u k + KC D xk
courants. De plus si on néglige les frottements dynamiques (17)
de la partie mécanique, le modèle dynamique H se réduit à On note: ~ (18)
AD = AD - KC D
une action intégrale [6].
pφ f ~
H=
Js
(13) Où AD est appelée matrice de l’erreur d’estimation d’état.
En effet, l’erreur d’estimation d’état peut être caractérisée
Le régulateur de vitesse, dans ce cas, peut être un simple par l’équation aux différences suivante :
régulateur proportionnel.
~ ~
xk +1 = xk +1 - xˆ k +1 = AD ~
xk
* (19)
ic ics
Il est à noter que le réglage de l’observateur suit la
+
méthodologie suivante : la vitesse de décroissance de
~
Kp l’erreur d’estimation dépendant des pôles de AD . On les
choisit plus rapide que ceux du système. Les coefficients du
vecteur de gains permettent de fixer la dynamique
ω̂ M - ω d’observation par le fait qu’ils interviennent dans la matrice
H
dynamique. Les pôles de l’observateur étant choisis, on
calcule la matrice K.
Fig.2. Observateur de perturbation.
uk yk
Système
* Va θ
ids =0 θ Va* Va* Va V ds V ds
i ds
ω* PI
*
iqs Vds* Vds* Vb* Vb* Vb Vb V qs V qs
i qs
θ iqs
*
iqs ω ω Cr
Observateu r prédictif
Ch arg e
Wr Ce Wr Ce
(rad/s) (N.m) (rad/s) (N.m)
Id Iq Id Iq
(A) (A) (A) (A)
φd φq φd φq
(w e b) (w e b) (w e b) (w e b)
Wr Ce Wr Ce
(rad/s) (N.m) (rad/s) (N.m)
Wr Ce Wr Ce
(rad/s) (N.m) (rad/s) (N.m)
Wr Ce Wr Ce
(rad/s) (N.m) (rad/s) (N.m)