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COURS DE CHIMIE N1
ATOMISTIQUE ET LIAISON CHIMIQUE
L'atome, les molcules et les ios I! Costituats "e la mati#$e La matire est de nature discontinue. L'atome est compos d'un nuage lectronique de 100 pm (c'est dire 10 -10 m) ainsi que d'un noyau de 10 -3 pm (soit 10 -15 m) qui correspond la masse de l'atome. 1 Le noyau Le noyau ren!erme deu" types de particules massi#es (ou %a$&os) $ Le '$oto qui a une c%arge de (1,)*+1* ,1- C (coulom&s) ce qui correpond la c%arge lmentaire pour une masse de 1'()3.10 -*) +g . Le eut$o qui a quant lui une c%arge nulle pour une masse de 1'()5.10-*)+g ,n remarque donc que protons et neutrons ont une masse proc%e mais une c%arge totalement di!!rente. Le noyau a donc une c%arge positi#e. Le neutron et le proton constituent l'ensem&le des nuclons qui sont maintenus ensem&le par l'interaction !orte. * Le nuage lectronique -l correspond l'ensem&le des lectrons. .n lectron a une c%arge de -1'(0.10 -1/ 0 et a une masse de 0'/11'10 -30 +g. -l est donc 1.** /ois mois lou$" que le proton. 1a c%arge est ngati#e et 2uste oppose celle du proton. .n atome comporte autant d'lectrons que de protons (sa c%arge glo&ale est donc nulle). L'uni#ers ren!erme e"actement le m3me nom&re de protons que d'lectrons. Les lectrons occupent tout l'espace de la matire. Le noyau contient l'essentiel de la masse de l'atome. 3 4eprsentations Le nom&re de protons du noyau est le um$o atomi0ue $ 1 Le nom&re de neutrons $ N Le om%$e "e masse $ A. Le nom&re de masse correspond la somme du nom&re de protons et du nom&re de neutrons d'o5 6 7 89:. ,n prend comme appro"imation qu'1 uma (unit de masse atomique) correspond la masse du proton et celle du neutron (6;;<:;-,: il s'agit d'une appro"imation). Par Mansour Abdessamd Edited by Foxit Reader Copyright(C) by Foxit Software Company,2005-2008 For Evaluation Only. 4eprsentation sym&olique d'un atome <"emple $ le 1ilicium =ans cet e"emple $ le nom&re de masse 6 7 *>' le numro atomique 8 7 1?. @ar le calcul : 7 6-8 on en dduit donc que : 7 *>-1? 7 1?. Le noyau de 1ilicium contient 1? protons et 1? neutrons. Le nuage lectronique comporte lui 1? lectrons. ? -sotopes =eu" isotopes sont deu" atomes qui ont une m2me 3aleu$ "e 1 (m3me numro atomique 7 m3me nom&re de protons) A6-1 un om%$e "e masse A "i//$et+ =eu" isotopes ne #arient donc que par le nom&re de neutrons :. <" $ 0 (87() $ 1* 0 13 0 1? 0 , (87>) $ 1( , 1) , 1> , 5 Aasse atomique D/iitio 4 1 uma 7 m 1*c 1* 1 mole d'atome de l'isotope de 1* 0 7 1*'000000... g La masse d'un atome de 0 est donne par m 0 7 1*: g a#ec :7('0*5.10 *3 mol-1. =onc 1 uma 7 1: g ou 1'((.10 -*? g Le proton a donc une masse de 1,**56 uma' le neutron a une masse de 1,**.5 uma alors que l'lectron a une masse plus !ai&le qui est de *,78.+1* ,6 uma+ Les masses s'e"priment par le m3me nom&re mais a#ec des units di!!rentes selon que l'on se trou#e 9 l'c:elle "es moles ou l'c:elle "es 'a$ticules+ @our les particules on utilise l'unit de masse atomique (uma) alors qu'on utilise le gramme (g) pour les moles. @rennons l'e"emple du Ber 6 l'c%elle d'un atome 55'/3?/?* C 5( uma 6 l'c%elle d'une mole 55'/3?/?* C 5( g.mol-1 @our 1 D $ 1'00)>*503* uma (E1) @our *3> . $ *3>'050)>3 uma (E*3>) ,n note pour le !er une masse plus petite que le nom&re de masse' alors qu'elle est plus grande pour . et D. II! Mo"#le atomi0ue Acanique quantique $ modle pro&a&iliste de 1c%rFdinger. H; < E; ,n #oit dans cette quation qu'il y a deu" inconnues < qui correspond l'e$=ie "e l'lect$o et G qui est une !onction de l'lectron pris dans l'espace. < 7 <c (nergie cintique) 9 <p (nergie potentielle) <c 7 1*m e #H et <p 7 -8eH?IJ 0 r D est l'oprateur %amiltonien 1 L'oprateur %amiltonien a#ec $ K 7 constante de @lanc+ 7 %*I L 1.10 -3? M.s N $ potentiel lectrostatique 7 -8eH?IJ 0 r O $ masse rduite de l'lectron 1O 7 1m e 9 1m noyau L 1m e P $ oprateur laplacien dld"H 9 dldyH 9 dldQH * 1olutions de l'quation L'nergie < ne peut prendre que des #aleurs "isc$#tes (c'est dire !inies). L'ensem&le des #aleurs de < s'appelle l'ensem&le des 3aleu$s '$o'$es "e l'0uatio "e Sc:$o"i=e$+ 6 c%aque #aleur de < (c'est dire c%aque #aleur d'nergie de l'lectron) correspond une ou plusieurs !onctions G (ou !onctions propres) qui rprsentent des tats quantiques de l'lectron. 1i < correspond plusieurs tats di!!rents' on dit alors que le ni#eau d'nergie est "=$+ -l e"iste un tat correspondant la #aleur minimale de <' on parle d'tat /o"ametal. 1olutions stationnaires G 7 !("'y'Q) indpendantes du temps. Le carr de l'amplitude de l'onde associe mesure la "esit "e '$o%a%ilit "e '$sece "e l'lect$o "as l'es'ace+ ,n dsigne par p la pro&a&ilit p 7 d@d# 7 GH 7 G.GR a 0onditions de normalisation $ SSS G("'y'Q).GR("'y'Q).d# 7 1 E ue ':$ase cette quation signi!ie que la pro&a&ilit de trou#er l'lectron n'importe o5 dans l'espace doit 3tre de 1 (l'lectron est !orcment quelque part dans l'espace) & L'quation de 1c%rFdinger est rsolue pour D et les ions %ydrognoTdes (proc%e du modle de l'%ydrogne) $ De 9 ' Li *9 ' Ue 39
La rsolution de l'quation introduit t$ois om%$es 0uati0ues (etie$s) $ n $ nom&re quantique principal a#ec n E 1 l $ nom&re quantique aQimutal a#ec 0 C l C n-1 (il e"iste donc n #aleurs possi&les) m $ nom&re quantique magntique a#ec -l C m C 9l (il e"iste donc *l91 #aleurs possi&les) L'nergie est quanti!ie < ; 7 -VnH a#ec V 7 13'( eN ='o5 V7< 0 est l'nergie minimale du systme. 6 c%aque #aleur de n' l et m correspond une solution de l'quation qui est une !onction d'onde n reprsente le i3eau "'e$=ie ou la couc:e lect$oi0ue. @our n donn' l et m d!inissent les sous couc:es+ 6;;<:;-,: $ < 7 -< 0 pour n71 (tou2ours 3tre attenti! dans les applications au !ait que n W dmarre 1 et non 0 comme l ou m) 3 0lassi!ication des solutions 6 c%aque #aleur de n correspond nH !onctions d'onde G ("'y'Q) ou W tat 0uati0ue X 0%aque !onction d'onde reprsente un domaine d'espace o5 l'lectron a une certaine pro&a&ilit de se trou#er n 7 1 1s 1 tat (!ondamental) puis =<Y<:<4<10<:0< n 7 * *s *p " *p y *p Q (3or&itales) ? tats n 7 3 3s 3p(3 or&itales) 3d(5 or&itales) / tats n 7 ? ?s ?p ?d ?! () or&itales) 1( tats Zuand on a l70' on parle d'or&itale s. Zuand on a l71' on parle d'or&itale p. Zuand on a l7*' on parle d'or&itale d. ATTENTION le nom&re quantique principal (n) commence 1 alors que le nom&re quantique aQimutal (l) commence 0. a @rennons quelques cas pratiques. 1er cas $ n71 n71 l70 m70 7[ 1 or&itale 1s Soit 1 o$%itale 'ou$ <1 *me cas $ n7* n7* l70 m70 7[ 1 or&itale *s n7* l71 m 7-1 n7* l71 m70 n7* l71 m71 7[ 3 or&itales *p Soit 8 o$%itales 'ou$ <> 3me cas $ n73 n73 l70 m70 7[ 1 or&itale 3s n73 l71 m7-1 n73 l71 m70 n73 l71 m71 7[ 3 or&itales 3p n73 l7* m7-* n73 l7* m7-1 n73 l7* m70 n73 l7* m71 n73 l7* m7* 7[ 5 or&itales 3d Soit - o$%itales 'ou$ <6 & 4eprsentation #isuelle des solutions ,r&itale s ,n o&ser#e sur cette or&itale une symtrie sp%rique ,r&itales p -l e"iste 3 or&itales p. ,r&itales d -l e"iste 5 or&itales d. c 1pectre de l'atome d'%ydrogrne Les atomes interagissent a#ec la lumire e a%so$%at ou mettat u ':oto "'ue e$=ie =ale 9 la "i//$ece "'e$=ie et$e "eu? i3eau? E i et E @ + O o%tiet :A < BE i ,E @ B < E c B1!iC,1!@CB -l e"iste une srie appele srie de Ualmer dans le 1oleil au" longueurs d'onde sui#antes $ (5(\?>(\?3?\?10\3/)\3>/\3>?\...3(5nm d Le nom&re quantique de spin Les nom&res quantiques n' l et m sont insu!!isants. -l e"iste en e!!et des raies spectrales dou&les. 0'est par e"emple le cas pour le dou&let 2aune du sodium $ on #oit en e!!et deu" raies $ une 5>/nm et une 5>/'(nm. -l e"iste donc un moment magntique propre de l'lectron que l'on nomme nom&re de spin s qui est de plus ou moins ]. 1ur un sc%ma (#oir plus loin) cela sera reprsent par une !lc%e dans un sens ou dans l'autre. e 4sum pour l'atome d'%ydrogne (et %ydrognoTde) .n atome est !orm d'un noyau trs petit' massi! et c%arg positi#ement' entour d'lect$os 0ui occu'et tout l'es'ace "is'oi%le+ La position des lectrons dans l'espace est dcrite par des or&itales qui dpendent de 3 nom&res quantiques entiers $ , l et m+ ,n ra2oute un nom&re quantique propre l'lectron qui est ] entier' le om%$e "e s'i s peut prendre comme #aleur 9- ] ? Les atomes polylectroniques ,n se &ase sur le modle %ydrognoTde. ,n remplit les cases quantiques sui#ant la $#=le "e Dlec:Eo3sE&' qui conna^t cependant des e"ceptions' et le '$ici'e "e Fauli+ ,n garde en mmoire le p%nomne de rpulsion interlectronique a ,rdre de remplissage ,n remarque que la $#=le "e Dlec:Eo3sE& coaGt "es e?ce'tios nottament au ni#eau de ?s-3d' 5s-?d' (s-?!' etc. & 4gles de W remplissage X F$ici'e "'e?clusio "e Fauli =eu" lectrons d'un atome di!!rent au moins par un de leurs ? nom&res quantiques. @ar consquent' une or&itale donne contient au ma?imum * lectrons de spin oppos n' l et m seront identique pour une or&itale donne mais s sera de 9 ] ou de - ] .n ni#eau est satur pour >C lectrons c @opulation lectronique n71 $ sature pour * lectrons 7[ 87* soit l'De n7* $ sature pour > lectrons 7[ 87> soit le :e n73 $ sature pour 1> lectrons A6-1 3d se remplit aprs ?s donc cela !ait > lectrons en pratique 7[ 871> soit l'6r n7? $ sature pour 1> lectrons _3d(10)?s(*)?p(()` 7[ 8 7 3( soit Vr. R#=le "e Hu" 4 =ans un ni#eau d'nergie "=$' on occupe d'a&ord tous les sous-ni#eau" par des lectrons de s'i 'a$all#le+ <"emple $ , $ 87> 1sH*sH*p ?
1s *s *p <tat !ondamental. L'or&itale p n'est pas W complte X. <tat e"cit d'nergie suprieure l'tat !ondamental. 4emarque $ =ans une sous couc%e s on met au ma"imum * lectrons (spins opposs) soit 1 case. =ans une sous couc%e p' on met au ma"imum ( lectrons soit 6 cases. =ans une sous couc%e d' on met 10 lectrons soit 7 cases' etc. <ntre c%aque sous couc%e on a2oute ? lectrons c%aque !ois soit * cases. III! Classi/icatio '$io"i0ue "es lmets Les lignes de cette classi!ication correspondent au" couc:es (1'*'3...) alors que les colonnes correspondent au" sous couc:es (p 1 'pH's 1 ...). =ans une m3me ligne (ou priode)' les lments possdent le m3me nom&re d'lectrons de coeur (sur unedes couc%es complte(s)) alors que dans une m3me colonne' les lments possdent le m3me nom&re d'lect$os e?te$es (sur une couc%e non complte)' ils ont donc des proprits c%imiques proc%es. <"emple $ 1ilicium 1i 871? _1sH*sH*p?`3sH3pH ou _:e`3sH3pH :e est le gaQ rare le plus proc%e (les lments c%erc%ent ressem&ler au gaQ rare le plus proc%e car ce dernier a toutes ses couc%es compltes)' 3sH3pH sont les lectrons de Nalence n73 7[ 3me priode (ligne) ? lectrons de Nalence 7[ colonne 1? (ou groupe -N). Le numro du groupe correspond au" nom&re d'lectrons de Nalence. 1,rdre de remplissage des or&itales atomiques. Uloc s $ Yroupe - de structure ns 1 qui correspondent au" alcalis+ Yroupe -- de structure nsH qui correspondent au" alcalio,te$$eu?+ Uloc p $ Yroupes --- N--- de structure de nsHnp 1 nsHnp ( . Zuelques groupes remarqua&les dans le &loc p $ nsHnp 5 $ groupe N-- qui correspondent au" :alo=#es nsHnp ( $ groupe N--- qui correspondent au" =aH o%les+ * <lements de transition 4emarque $ 0e sont des lments qui possdent l'tat atomique une sous-couc%e d partiellement remplie ou qui !orment au moins un ion a#ec une sous-couc%e d partiellement remplie 1re srie $ =u 1candium 1c de structure _6r`?sH3d 1 au 8inc 8n de structure _6r`?sH3d 10 *me srie $ =e l'attrium a de structure _Vr`5sH?d 1 au 0admium 0d de structure _Vr`5sH?d 10 3me srie =u Lutcium Lu de structure _be`(sH5d 1 au Aercure Dg de structure _be`(sH5d 10 <"emple $ 1tructure lectronique du ;itane 87** 7[ @riode7?. -l appartient la 1re srie de transition. Le ni#eau ?s se remplit a#ant le ni#eau 3d. =onc ;i a pour structure _6r`3dH?sH. ,n l'crit par!ois _6r`?sH3dH. 6;;<:;-,: @our les ions on retire de la couc%e la plus prip%rique c'est dire ?. =e sorte que ;iH 9 est de la !orme _6r`3dH(?s 0 ) 3 <nergie de premire ionisation- 6!!init lectronique a L'nergie de 1re ionisation L'e$=ie "e 1#$e ioisatio est l'nergie /ou$ie pour arrac%er un lectron. <.-. (1) $ A 7[ A - 9 e - cD[0 - 1 7 cD L'nergie de premire ionisation dcro^t tou2ours sur une colonne. 1ur une ligne l'nergie de 1re ionisation cro^t & L'a!!init lectronique L'a//iit lect$oi0ue est l'nergie li%$e pour capturer un lectron. 6.<. $ b 9 e - 7[ b - cDd0 en gnral. 6 7 - cD' ? Nariation du rayon atomique 5 <lectrongati#it Uase sur les nergies de liaisons' on d!init e 6 -b U partir de l'i/luece "e la 'ola$it "e la liaiso sur son nergie $ e 6 -b U 7 0.10* c 1* c est la contri&ution nergtique (+M.mol-1) due la polarit de la liaison. Uase ar&itraire $ Bluor b B 7 ?.00 b 0s 7 0.) b D 7 *.*0 b70.33( ((-196)*-0(.(15) (Aulli+en) b7 0.35/ 8RrH 9 0.)?? (6llred-4oc%of) Nariations de l'lectrongati#it b !orte $ groupe N- 6 et N-- 6 7[ ions ngati!s $ ,H - ' 1H - ' 0l - b !ai&le $ groupe - 6 ' -- 6 et --- 6 7[ ions positi!s $ :a 9 ' V 9 ' 0aH 9 ' 6l 39 II! La liaiso c:imi0ue 6tomes isols 7[ Aolcule 9 nergie L'nergie dgage correspond une sta&ilisation. 0'est la somme de toutes les nergies des liaisons !ormes. <"emple $ liaison dans la molcule d'D* La liaison c%imique est tou2ours ngati#e. Liaison c%imique =istance internuclaire D-D - ?3( +Mmol )? pm 0-0 - 3?) +Mmol 15? pm :7: - /?( +Mmol 10/ pm 1 La rgle de l'octet .ne liaison de co#alence correspond un "ou%let lect$oi0ue+ La sta&ilit ma"imum correspond au !ait que c%aque atome de la molcule possde . lect$os (* pour D et De) sur sa couc%e e"terne soit 8 "ou%lets (1 pour D et De). 0'est le cas des gaQ no&les de structure nsHnp ( . * 4eprsentation de Lefis ,n reprsente un lectron par un point. ,n reprsente un dou&let par un trait. ,n rec%erc%e les lectrons de Nalence. 0e sont les lectrons e e?c#s 'a$ $a''o$t au =aH o%le qui prcde l'lment. 3 <lectrons de Nalence
8 7 > , :i#eau L $ n 7* Yroupe N- $ > lectrons 0e qui donne en reprsentant les dou&lets 8 7 13 6l :i#eau A $ n 73 Yroupe --- $ 3 lectrons ? :otion de Nalence 0'est le om%$e "e liaisos que !ait un atome dans une molcule. <lle correspond en gnral au nom&re d'lectrons qui peu#ent 3tre cli&ataires pour l'atome considr. La #alence normale d'un lment se dduit du sc%ma de Lefis atomique et donc de sa con!iguration lectronique. @our le cas ci-dessus' la #alence est de ?. @our le cas ci-dessus' la #alence est de *. 5 La liaison de co#alence normale .n atome lorsqu'il est li tend s'entourer de . lect$os car c'est une structure lectronique sta%le. ,n rappelle la structure d'un gaQ no&le $ nsHnp ( 0%aque atome !ournit un lectron cli&ataire pour !ormer la liaison. ( La liaison de co#alence dati#e (ou liaison de coordination ou liaison de coordinance) .n atome !ournit le dou&let' le deu"ime atome possdant une case quantique #ide. I! Jomt$ie molculai$e 1 0onstruction des reprsentations de Lefis La rgle de l'octet entra^ne l'e"istence de liaisons sim'les, "ou%les ou t$i'les+ ,n utilise l'lectrongati#it pour calculer les c%arges !ormelles. <n reprant la colonne de c%aque atome on conna^t ses lectrons de Nalence. 0oncernant les ions n9 ou n-' on retranc%e ou on a2oute n lectrons. ,n conna^t ainsi le nom&re de dou&lets. a<"emples <"emple 1 $ 0l * <"emple * $ :D 3 <"emple 3 $ ,* & 0onstruction du modle de Lefis molculaire 6 partir du &ore et du !luor' on construit le tri!luore de &ore ainsi que le ttra!luore de &ore. ;ri!luore de &ore ;tra!luore de &ore 0oncernant le ttra!luore de &ore' la rgle de l'octet n'est pas respecte. ,n peut donc approc%er un ion !luorure pro"imit a!in que se !orme une liaison dati#e entre eu". * :om&re d'o"ydation ,n considre la di!!rence d'lectrongati#it des deu" lments lis. ,n considre que tous les lectrons de la liaison #ont sur l'atome le 'lus lect$o=ati/+ =ans l'e"emple' UB 3 est dcrit comme U 39 et 3 B - . Le nom&re d'o"ydation de U est donc de 93 et celuie de B est donc de -1. <"emple $ sc%ma de Lefis pour le 0,* 0ar&one 0 $ groupe -N 6 7[ ? lectrons de Nalence ,"ygne , $ groupe N- 6 7[ ( lectrons de Nalence 10 9 *, 7[ 1( lectrons de Nalence soit > dou&lets La rgle de l'octet est satis!aite pour c%aque atome. Le n.o. de 0 est de 9?' le n.o. de , est de -*. 3 0%arge !ormelle 0onsidrons l'ion :, * - , est du groupe N- 6' il a donc ( lectrons de Nalence. : est du groupe N 6' il a donc 5 lectrons de Nalence. ,n a2oute une c%arge ngati#e c'est dire un lectrons supplmentaire a!in d'a#oir 1> lectrons ce qui correspond / dou&lets. Zuelques e"emples de liaisons dati#es $ les molcules :,' :, * et : * , ? =imrisation de :, * ? Les %y&rides de rsonnance @rennons le cas de :, * - dont on #oit ici les deu" %y&rides de rsonnance. -l arri#e que pour une molcule ou un ion' on ne puisse 'as coce3oi$ ue seule st$uctu$e lectronique comme ici pour :, * - . ,n dit par!ois que la molcule ou l'ion e"iste sous di!!rentes !ormes (en c%imie organique on parle de msomrie). ,n peut alors se demander quelle est la &onne description de la molcule' laquelle de ces !ormes on peut doit considrer comme &onne. 6#ant cela' il !aut sa#oir comment l'on passe d'une !orme l'autre. 0es di#erses !ormes ont t o&tenues en associant les lectrons de deu" lments 6 et U de "i3e$ses /aKos (on place les lectrons tantot plus prs de 6 tantot plus prs de U). =es "'lacemets "e "ou%lets peu#ent permettre le passage d'une !orme l'autre a Zuelques rgles de &ase -l !aut en#isager que le dplacement d'lectrons #a modi!ier le sc%ma de Lefis et les liaisons entre atomes. 0es dplacements ne doi#ent LAMAIS dtruire la molcule. @our cette raison certains dplacements seront ite$"its+ .ne liaison correspondant la mise en commun d'un dou&let d'lectrons doit par d!inition M cotei$ N au mois > lect$os+ 1euls des dou&lets li&res < ou des dou&lets de liaisons multiples peu#ent se dplacer li&rement sans casser totalement une liaison et donc la molcule. .n dou&let de liaison simple ne pourra se dplacer (sans que la liaison ne casse) que si un autre dou&let #ient simultamet le $em'lace$+ Lors du dplacement des dou&lets lectroniques $ La multiplicit des liaisons est &ien entendue modi!ie Les c%arges !ormelles se modi!ient simultanment 4emarque $ si la c%arge n'est pas la m3me' ce ne sont pas des %y&rides de rsonnance. 4ele# des modi!ications $ .n des dou&lets li&res de a W dispara^t X La liaison dou&le de#ient triple a W perd X un lectron ((e- 7[ 5e-) b W gagne X un lectron (*e- 7[ 3e-) & L'%y&ride La structure relle est mieu" dcrite par un %y&ride. Les !ormes limites sont n'ont 'as "e $alit ':&si0ue et le compos qu'elles dcri#ent n'est pas le mlange de molcules di!!rentes. Les !ormes limites peu#ent mettre en #idence des ca$act#$es 'a$ticulie$s correspondant des aspects di!!rents de la racti#it de la molcule c <"ceptions la rgle de l'octet La rgle est respecte en gnral pour les lments des deu" premires priodes. 6u dela' il e"iste des e"ceptions et on ne respecte pas tou2ours cette rgle. <"emples $ @0l 5 7[ 10 lectrons 1B ( 7[ 1* lectrons 5 ;%orie N1<@4(ou t%orie de rpulsion des paires lectroniques de la couc%e de Nalence) a Yomtrie molculaire 0ela concerne les molcules au moins triatomiques !ormes d'un atome central 6 li m atomes b et comportant n paires non liantes <. ,n transcrit cela sous la !orme AO m E
& ;%orie N1<@4
La rgle de &ase est la sui#ante $ les m et n paires lectroniques entourant l'atome 6 se comportent c%acune comme une c:a$=e =ati3e suscepti&le de se dplacer la sur!ace d'une sp%re de centre 6. 0es c%arges adoptent la position qui minimise leurs rpulsions' donc qui les loi=e au ma?imum les unes des autres. 6b * (e"emple $ Ue0l * ) =ans la molcule de Ue0l * ' l'atome central Ue est entour de * paires lectroniques de liaison et ne possdent pas de paire non liante. 0'est une molcule de type 6b * . La gomtrie adopte est celle qui loigne au ma"imum les deu" dou&lets liants soit un angle de 1>0g. La molcule est donc liai$e+ 6b 3 (e"emple U0l 3 ' 0D 3 ) @our 6b 3 ' la gomtrie adopte par la molcule est celle loignant les 3 paires de liaison. Les ? atomes sont coplanaires a#ec des angles de Nalence de 1*0g. La molcule est plane' trigonale ou !ormant un t$ia=le 0uilat$al+ Po$me A=le E?em'le 6b * ou 6b< Linaire 1>0g 0, * 6b 3 ou 6b * < @lane en triangle 1*0g :, * ou :, 3 - 6b ? ou 6b 3 < ou 6b * < * ... ;tradre 10/g*>' 0D ? 6b 5 ... Uipyramide trigonale 1*0g/0g @0l 5 6b ( ,ctadre /0g 1B ( Zuelques e"emples de !ormes ;tradre ,ctadre Ce document, ainsi que l'intgralit des cours de P1, sont disponibles gratuitement l'adresse suivante : http://coursp1bichat-larib.eebl!.com"