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MRTNSMO

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Sommaire

Introduction
Papus parlait ainsi de lOrdre Martiniste : Il est une socit mystique (...) Comme socit, le martinisme est lunion des forces in isi!les oques pour la rec"erc"e de la #rit (...) $Ordre Martiniste est un centre actif de diffusion initiatique. Il est constitu pour propa%er rapidement et dune mani&re tendue les ensei%nements de locculte et les li%nes de la tradition occidentale c"rtienne. $a socit martiniste a un premier caract&re ' elle a le respect de la li!ert "umaine (...) $e second caract&re est daccepter en son sein les "ommes et les femmes. $e troisi&me caract&re est d(tre c"rtien. $e martiniste dfend laction du C"rist...) ( A propos du martinisme par Papus, *octeur +rard ,ncausse) -elon cette dfinition, les principes du martinisme sem!lent relati ement simples . comprendre. Mais, s/il en fut ainsi du temps de Papus, il nen est pas de m(me au0ourd"ui. ,n effet, diffrents rites se sont d elopps . partir dlments sym!oliques spcifiques. *es ensei%nements, des pratiques, des coutumes ont t d elopps 0usqu. donner naissance . di ers Ordres martinistes. ,nfin di ers personna%es passs et modernes ont 0alonn et construit son "istoire. Certains furent cratifs et inno ateurs, dautres docteurs et conser ateurs. Il est donc intressant et important de prsenter cette tradition, son ori%ine, son r1le, sa p"ilosop"ie, ainsi que lessentiel de ses rites. Il ne sa%it pas dun ou ra%e de plus sur l"istoire du martinisme. 2otre o!0ectif fut au contraire de rendre intelli%i!le ce courant . ceu3 qui nen a aient quune ide a%ue ou m(me fausse. 2ous a ons oulu faire ressentir la i%ueur du martinisme pass et nous nen doutons pas contemporain sil ne se fi%e pas dans tel ou tel do%me ncessairement rducteur. ,n effet, il peut (tre pour certains un moyen dimposer une ision du c"ristianisme tr&s personnelle, tandis que pour dautres la dimension c"e aleresque ou t"ur%ique sera prdominante. $a rec"erc"e des racines pourra conduire . la ma%ie des ,lus4Co"ens tout aussi !ien qu. la simplicit, la pau ret et la li!ert. 5ous pourtant se rfreront au martinisme... 6insi, celui qui dsire s/approc"er de cette tradition, s/a ancer ers ses myst&res et rites se doit de c"oisir la sensi!ilit qu/il sou"aite y rencontrer. -/a%it4il de Martin&s de Pasqually, de -aint4Martin, de Papus ou du martinisme tout simplement 7 Mais selon quel crit&re sorienter 7 $/aspirant ne a4t4il pas sorienter selon les rencontres, selon le destin ), en fait par "asard 7 8eaucoup de iennent donc martinistes, comme dautres 9ose4Croi3 ou franc4ma:ons, ou plut1t croient le de enir, apr&s a oir t initis dans un ordre portant ce !eau nom mystrieu3. Mais le sont4ils raiment 7 -ur des centaines de personnes frappant au portail de cette tradition, !ien peu resteront plus de quelques annes. ,ncore !ien moins nom!reu3 sont ceu3 qui par iendront . pntrer au coeur de ce que l/on a coutume d/appeler l/sotrisme c"rtien. ,t, pourtant, nest4ce pas l. un des aspects les plus importants de cette dmarc"e 7 Parmi toutes ces personnes pensant conna;tre le martinisme, !eaucoup re0etteront lappel d/une qu(te qui a ait %randi en eu3, tout au fond de leur (tre, la!andonnant comme un idal utopique que la ralit de certains ordres fraternels a !ien ite fltri. Pourtant, il y a derri&re c"acun un appel, une force inconnue qui diri%e c"acun mystrieusement ers ces portails. 5ous ceu3 qui se sont approc"s de cette tradition ont ressenti ce dsir, cette fraternit qui leur permettrait d/approfondir ce quils a aient a!ord indi iduellement et sou ent intellectuellement dans les li res. $a perspecti e dun c"an%e constructif, lattrait du rite et de sa aleur fait quau0ourd"ui encore, nom!reuses sont les personnes qui se rensei%nent aupr&s des di ers ordres e3istants. Par del. cette di ersit apparente, cet affrontement parfois, l/e3prience <

A quotidienne montre la permanence dune pense et d/un caract&re martinistes indpendants des structures isi!les capa!les de faire %ermer en c"acun, ce que nous nommions lappel ou le dsir de la qu(te. 2om!reu3 sont ceu3 qui, un li re de Papus . la main, ont r( . ce qutait le martinisme de son poque 7 Cette fraternit unissant c"acun de ces amis dans une qu(te totale, les en%a%eant compl&tement . c"aque instant de leur ie. $a fraternit n/tait pas pour eu3 une finalit. ,lle de enait la consquence de leur dmarc"e mystique . 2e croyons pas quun tel tat de fait ait au0ourd/"ui disparu, car autour de nous des martinistes ou des c"erc"eurs ayant int%r en eu3 cet idal, oeu rent dans linconnu et dans le silence. Il peut s/a%ir d/tudiants appartenant au3 di ers ordres, mais aussi de tous ceu3 qui, non initis, ne connaissant peut4(tre pas cette oie, incarnent d0. dans leur ie cet idal. Car il ne suffit pas d(tre initi pour de enir martiniste. Certains, qui n/appartiennent pas . cette cole, pourraient !ien y donner des le:ons. Cette tradition est donc !ien plus quun pu==le de courants diffrents dont il pourrait parfois nous manquer des morceau3 ' c/est la prsence sur nos terres dune pense, dun %r%ore synt"tisant une communion desprit et de sym!oles entre di erses personnes. Par4del. les fissures, par4del. les oppositions, le martinisme reste donc un et i ant, car son action et son r1le ne sont "eureusement pas assu0ettis au3 structures isi!les. C/est partir de cette certitude que nous allons pou oir dcrire ce courant occidental en itant de nous %arer dans une "istorique strile ou une partialit rductrice. ,n effet, il y a !ien un !ut martiniste transcendant au3 (tres qui ont constitu son "istoire. Il sa%it de la dfense et du ser ice in isi!le de lsotrisme c"rtien. Parall&lement . cette oeu re !ien mal dfinie, la dcou erte de soi et de sa propre e3pression di ine appara;t comme l/a3e essentiel du tra ail. -i ce corps n/a ait plus de ie alors il aurait d0. disparu depuis lon%temps. >orce nous est de constater que ce nest pas le cas.

I PARTIE La tradition martiniste


Larbre martiniste
Pour comprendre le martinisme et ses di erses e3pressions il con ient que nous retracions les li%nes ma;tresses de son difice. Cet ar!re martiniste poss&de en effet des racines que lon ne peut i%norer si lon dsire comprendre son olution et dcou rir son caract&re ori%inal. 2ous ne nous encom!rerons pas de dtails inutiles, ne isant que la clart et la simplicit. Il e3iste au0ourd/"ui une distinction entre le martinisme et le martinsisme souli%nant la diffrence qui e3iste entre le plus lointain fondateur, Martin&s de Pasqually et un des successeurs qui a le plus marqu ce courant, $ouis Claude *e -aint4Martin. Il nous faut cependant remonter . une poque o? aucune de ces doctrines ne3istaient pas sous la forme o? nous les connaissons au0ourd/"ui et dire quelques mots de Martin&s de Pasqually. Martins de Pasqually 5out dans la ie et les ori%ines de Martin&s de Pasqually demeure plus ou moins o!scur. 2ous na ons m(me pas de certitude quant . son nom rita!le, son lieu et date de naissance, sa reli%ion et sa doctrine e3acte. 5out a t, ou peut4(tre encore discut. Cependant, de nom!reu3 tra au3 "istoriques dont ceu3 de +. #an 9i0n!er@, de 9o!ert 6madou et d/6ntoine >ai re peu ent permettre de se faire une ide relati ement 0uste de ces diffrents points. 9i0n!er@ crit : -elon lacte A

E aut"entique du maria%e du ma;tre a ec Mar%uerite 6n%lique de Collas et l/attestation de cat"olicit du re%istre des passa%es, il en rsulterait que : <. Martin&s est n en <BAC . +reno!le. A. -on nom complet tait : Daque (-ic) *elyoron (ou mieu3 de $i ron) Doc"im $atour *e la Case Martines *epasqually. E. -on p&re se nommait *elatour de la Case.) Ces rensei%nements sont, on le oit tr&s prcis mais pourtant en partie errons. Comme le dmontre +. #an 9i0n!er@, il con ient de rectifier la date de naissance par recoupement et de la placer plus e3actement en <B<F. Guant au lieu de naissance tous les documents connus indiquent la ille de +reno!le. -eul Hillermo= sem!le croire que Martine= soit n en ,spa%ne. $e nom e3act du ma;tre prsente un rita!le casse4t(te. Celui que nous citions plus "aut en fait toutes les si%natures quutilise Martin&s. C/est ainsi que nous pou ons rencontrer, *on Martin&s de Pasqually, *e Pasqually de la 5our, *e Pasqually de la 5our $as Cases, etc. 2otons simplement que le nom le plus utilis fut Martin&s de Pasqually et que ses disciples ont retenus le nom de Martin&s pour le dsi%ner couramment. Ine partie de son nom, $as Casas est mis en sc&ne dans le roman de -aint4Martin $e crocodile). *ans ce passa%e l/on apprend qu/,la=ar, 0uif "a!itant l/,spa%ne, a ait t l/ami a ant de rentrer en >rance, d/un sa ant ara!e. $e cinqui&me ou si3i&me aJeul de cet ara!e a ait connu $as Casas et en a ait o!tenu des secrets forts utiles qui, de mains en mains, par inrent dans celles d/,lea=ar.) Pourquoi, sinterro%e #an 9i0n!er@, -aint4Martin a4t4il employ . deu3 reprises ce nom de $as Casas au su0et d,la=ar qui reprsente Martin&s dans le roman du crocodile 7 -elon lensem!le des documents connus, nous pou ons a ancer que Martin&s est issu dune famille de Duifs con ertis "a!itant +reno!le dont les racines sont . situer en ,spa%ne. Guant au3 traditions sotriques familiales, nous nen sa ons pas %rand4c"ose. 2otons toutefois que son p&re parait dans la patente ma:onnique du AF aoKt <BEL, sous le nom : *on Martine= Pasquelis, cuyer. 9sumons maintenant ce que l/on peut appeler lapostolat de Martin&s. <BCM Il fonde . Montpellier le c"apitre des Du%es cossais. <BCM4<BNF Il oya%e et initie de nou eau3 fr&res . Paris, $yon, 8ordeau3, Marseille, 5oulouse et 6 i%non. Il c"oue . 5oulouse, dans les lo%es de -aint4Dean runies, mais fonde la lo%e de Dosu . >oi3. <BN< Il est affili . la lo%e $a >ran:aise ) . 8ordeau3 et y construit son temple particulier. <BN<4NN Il "a!ite . 8ordeau3. <BNN Martin&s part pour Paris afin dy constituer un or%ane central. $e 5ri!unal -ou erain pour la >rance constitu de : 8acon de $a C"e alerie. -aint4Martin, Hillermo=, *esset (ou *eserre), *u 9oi *Oauteri e et de $usi%nan. (*apr&s le Prince C"rtien de -&=e.) ,n a ril il rentre . 8ordeau3 en passant par 6m!oise, 8lois, 5ours, Poitiers et $a 9oc"elle. <BNL 2aissance du premier fils de Martin&s. Il fut !aptis le dimanc"e AF 0uin. <BNL en la paroisse -ainte Croi3 de 8ordeau3 et re:ut ensuite la premi&re conscration dans la "irarc"ie Co"ens. $a!! >ourni de int ensuite son prcepteur mais ce premier fils disparu pendant la r olution. -aint4Martin est prsent . Martin&s et celui4ci de iendra son secrtaire de <BB< au dpart du ma;tre pour -aint4*omin%ue. Hillermo= est ordonn 9au4Croi3 (9P) . Paris en mars par 8acon de $a C"e alerie. Ordination prmature dailleurs selon le ma;tre. Martin&s prou e une %rande difficult a ec deu3 mem!res de $Ordre : $e sieur 8onnic"on dit du +uer et 8lanquet. $quili!re de lordre est menac et les deu3 mem!res sont e3clus. <BNQ4BF 6u sein de l/ordre clate un if mcontentement. Martin&s fonda son ordre sans une prparation suffisante. $es instructions et les catc"ismes des diffrents %rades, le rituel pour les crmonies des lo%es, les prescriptions ncessaires, tout cela n/e3istait qu. l/tat imprcis et E

M em!ryonnaire dans lesprit du ma;tre alors que les lo%es taient en plein fonctionnement.) (+. #an 9i0n!er@) $es 9au3PCroi3 au3quels seuls taient rser es les oprations de ma%ie4t"ur%ie, manquaient sur plusieurs points des prceptes, conseils et indications les plus indispensa!les, tandis que dans les prescriptions e3istantes, les contradictions ne faisaient pas dfaut.) $es plaintes plurent . 8ordeau3 mais Martin&s ne rpondit que !eaucoup plus tard, quand ses l& es furent un peu calms ' il leur reproc"a d(tre friands de "auts %rades plut1t que de s/instruire et leur conseilla de commencer par tudier profondment le peu d/instructions qu/il leur a ait donnes... Cependant comme le note +.#.9i0n!er@ sur le plan pratique leurs rcriminations taient raisonna!lement fondes.) $es disciples se rsi%n&rent... <BB< -aint4Martin quitte le r%iment et ient sinstaller . 8ordeau3 o? il de ient le secrtaire de Martin&s rempla:ant la!! >ourni. $e rita!le tra ail dor%anisation commen:a alors %rRce . -aint4Martin et cela 17 ans aprs les premires dmarches du matre S Pendant ces annes <BB< et <BBA d/importants paquets pleins de papiers partirent de 8ordeau3 ers le 5ri!unal -ou erain et ers les lo%es. Il est ident que si Martin&s a ait pu continuer lor%anisation a ec -aint Martin, nous aurions encore au0ourd"ui le3istence dun ordre puissant que nous constatons "las tr&s fra%mentaire. <BBA 6u mois de mai, Martin&s s/em!arque pour l/;le de -aint4*omin%ue afin dy recueillir un "rita%e. <BBE $e ma;tre fonde . Port au Prince un 5ri!unal -ou erain pour la colonie de -aint4*omin%ue. <BBM 6pr&s un tra ail assidu Martin&s meurt le AF septem!re de cette m(me anne. <BLF $a plupart des c"apitres se dissol ent et l/acti it des 9au34Croi3 de ient, . partir de ce moment, isole. 6 ce point, trois principau3 courants de transmission initiatique ont se dessiner. $e premier clair et compr"ensi!le de nos 0ours est celui de D.8. Hillermo=. $e second, 0adis "ypot"tique, et qui nous appara;t au0ourd/"ui plus clairement est celui de -aint4Martin. $e dernier dont nous ne sa ons rien ou pas %rand4c"ose concerne les initis 9au34Croi3 qui ont transmis leur initiation . leurs descendants ou . des proc"es.

J. . !illermo"
,3aminons tout da!ord les %randes li%nes du premier courant que nous enons de citer. $e pro0et de Hillermo= consista . int%rer les connaissances acquises a ec Martin&s dans certains %rades ma:onniques. 6insi en <BBL, le Con ent des +aules ratifie une modification de la Ma:onnerie 5empli&re ou -tricte O!ser ance +ermanique demand par Hillermo=. ,lle de ient, les C"e aliers 8ienfaisants de la Cit -ainte.) Il cr un coll&%e suprieur constitu de deu3 ni eau3, C"e alier Prof&s et C"e alier +rand Prof&s. 2ous connaissons le dsir de Hillermo= par une lettre du <A aoKt <BL< au Prince C"arles de Oesse Cassel dans laquelle il prcise les rapports de la !ase doctrinale a ec Martin&s contenus dans les de%rs t"oriques de lOrdre des Tlus Co"ens. 9appelons que Hillermo= a ait t initi 9au4Croi3 en <BNL soit di3 ans aupara ant. Il est intressant de faire une parent"&se pour dire que dapr&s les rec"erc"es de #. 9i0n!er@ il ny a pas eu de martinisme russe issu de -aint Martin mais une Ma:onnerie 5empli&re rforme selon le syst&me $yonnais. Pour ceu3 qui connaissent la aleur des structures ma:onniques, il est a!solument ident que ces %rades crs par Hillermo= se sont maintenus 0usqu/. au0ourd/"ui, m(me si certains ma:ons tentent d/affic"er une incertitude qui ne trompe personne. Il con ient de remarquer que cette !ranc"e, issue M

C de Martin&s, est de enue ma:onnique. Il faut entendre par l. que lon peut y trou er les classes ma:onniques quy a installes Hillermo= a ec !eaucoup de sa%esse, mais a!solument pas le rite primitif de son ma;tre. Il sa%it donc dune adaptation des doctrines de Martin&s . la >M.

L. #. de Saint$Martin
$e deu3i&me courant que nous allons plus particuli&rement d elopper ici, est celui de -aint4Martin. 2om!reu3 sont ceu3 qui mettent encore en doute une possi!le filiation entre les %roupes contemporains se rclamant de -aint4Martin et leur fondateur. Cependant nous allons rapidement nous rendre compte quil ne sa%it l. tr&s certainement que de doutes mal informs ou mal intentionns. Il est de enu commun de citer ce que le Comte de +leic"en crit dans ses Souvenirs : -aint4Martin a ait ou ert une petite cole . Paris o? il tait de enu son disciple.) i Il est ident quune telle mention dcole ne eut a!solument pas dire quil procda . des transmissions initiatiques mais simplement que des rencontres autour de cours ou e3poss furent or%anises. Citons de nou eau #. 9i0n!er@ dcidment tr&s prcis : Ine autre information importante se trou e dans un article de Uarn"a%en on ,nse sur -aint4 Martin. (...) -aint4Martin fut attir dans plusieurs socits qui tendaient ou sem!laient tendre ers des connaissances suprieures. Mais son esprit suprieur dcou rit !ien ite leurs dfauts profonds, et il se retira de toute socit. Il dcida plut1t de fonder lui4m(me une socit (communaut) dont le !ut ne serait que la spiritualit la plus pure, et pour laquelle il commen:a . la!orer . sa %uise les doctrines de son Ma;tre Martine=...) Mais la fondation de sa socit ne seffectua que lentement : Il nacceptait que peu de mem!res, et en usant dune tr&s %rande prudence. *ans tout cela !eaucoup de c"oses sont restes o!scures et quon ne pourra peut4(tre 0amais claircir. $a nou elle socit me sem!le na oir eu au commencement que la forme dune lo%e ma:onnique ordinaire : le !ut des %rands oya%es quil fit plus tard, a t pro!a!lement de lui procurer une participation plus tendue.) On le oit, les dtails que #arn"a%en on ,nse donne sur la prtendue socit de -aint Martin sont tr&s restreints, mais on ne peut nier leur parfaite co"rence a ec la sensi!ilit de cette poque. il est tout . fait conce a!le que des "ommes srieu3 et !ien rensei%ns sur leur temps aient parl de le3istence de cette socit comme dune c"ose certaine et rifie.) On sest tou0ours tonn et . 0uste titre que le P"ilosop"e inconnu ait pens . distri!uer ce %rade (-.I.) . ses disciples. Or, sui ant ce que 0ai e3pos dans un c"apitre prcdent, le3plication, sem!le4 t4il, se prsente d/elle4m(me . lesprit : -aint4Martin na transmis que ce quil a re:u lui4m(me r%uli&rement de son propre ma;tre. 6u premier a!ord il peut sem!ler !i=arre que -aint4Martin ait donn . sec disciples, comme si%ne de l/initiation re:ue de lui, lappellation distincti e de la di%nit supr(me des mem!res du 5ri!unal -ou erain de l/Ordre des Tlus Co"ens. Mais quand on c"erc"e . pntrer plus . fond dans ce qui peut a oir diri% -aint4Martin, une e3plication simple et raisem!la!le se prsente. *ans la plupart des socits secr&tes l/initiation s/accomplit par de%rs. Pour -aint4Martin la c"ose a dK se prsenter dune mani&re diffrente : On poss&de la clef des c"oses occultes ou on ne la poss&de pas. On sait ou rir la porte intrieure de lRme, par laquelle on communique a ec les sp"&res de l,sprit, ou cette porte reste close. V ces "auteurs, nulle condition, nul tat intermdiaire, il ny a quune alternati e. $initiation conf&re la possession de cette clef et le pou oir sur cette porte ou elle y prpare. ,lle est une et indi isi!le comme le Myst&re m(me de lInit est un tout en se manifestant sous mille aspects di ers. $Initi est 9oi, dans le 9&%ne de l,sprit, -ou erain i%nor du Monde des Profanes. Ce raisonnement pourrait a oir t celui de -aint4 Martin et laurait dcid . confrer . ses disciples, plut1t que des %rades successifs, un titre unique et supr(me . la fois, celui des -uprieurs Inconnus de lOrdre dans lequel il a ait lui4m(me re:u linitiation. Cest ainsi que pourrait se conce oir la filiation indirecte par -aint4Martin des Martinistes modernes a ec Martin&s de Pasqually.)

N 6insi prsent il est donc tout . fait co"rent quun dp1t se soit perptu . la mort de -aint4Martin. Il a nous appartenir ensuite de comprendre ce qua pu (tre le martinisme propre . son inspirateur. 2ous par enons ici tr&s e3actement . ce quont rapport les fondateurs de lOrdre Martiniste structur . une poque o? les informations et documents n/taient pas encore dcou erts. Il con ient de prciser aussi, et ce dtail nest pas sans importance, que toute tradition poss&de une "istoire relle et une "istoire myt"ique non moins relle, no!issant pas au3 m(mes r&%les que la prcdente. Papus tout d/a!ord rapporte quOenri *ela%e, connu comme auteur de plusieurs oeu res spiritualistes, quand il sentit approc"er la mort, fit appeler . son c"e et le 0eune docteur quil a ait retenu comme di%ne de rece oir le dp1t initiatique qu/il oulait transmettre. Ce dp1t tait constitu par deu3 lettres et quelques points). Com!ien ont t nom!reu3 les dtracteurs de Papus ironisant sur son ima%ination f!rile et sa olont de crer ce qu/il ne dtenait pas rellement. Mais ceu3 qui se sont intresss . la ie et au caract&re de +rard ,ncausse il appara;t quun ma;tre tel que lui, +rand Ma;tre d/un %rand nom!re dordres connus ou encore au0ourd/"ui peu connus na ait a!solument pas !esoin dima%iner un ordre ou une filiation nou elle. Il aurait pu tout aussi !ien crer une structure ,lus4Co"en ou T%yptienne compl&tement personnelle sil la ait dsir. Or son dp1t rel ncessitait cette runification. $"istoire nous fournit pour nous assurer de cette ralit une autre filiation reliant -aint4Martin et 6u%ustin C"a!oseau en passant par l6!! de $anoKe, Oenry de la 5ouc"e et 6dolp"e *es!arolles pour ne citer queu3. Cest de la rencontre de ces deu3 dtenteurs des ensei%nements et "rita%e de -aint4Martin que naquit le premier Conseil de $Ordre Martiniste que lon a coutume dappeler lOrdre Martiniste de Papus. Il est !ien ident que ces deu3 filiations ne furent pas les seules. Pour mmoire rappelons que ce conseil de <LLM tait constitu de Papus, 6. C"a!oseau, 8arlet, de +uaJta, #.,. Mic"elet, -dir et Marc Oa en. Pendant un an les initiations furent transmises sans rituel et ce n/est que de <LLB . <LQF que les ca"iers d/initiation irent le 0our. *es diffrents mem!res du conseil, plusieurs ordres de sensi!ilits diffrentes se cr&rent . la mort de Papus. Citons par e3emple lOrdre Martiniste 5raditionnel de #.,. Mic"elet, lOrdre Martiniste de 8ricaud, lOrdre Martiniste et synarc"ique de 8lanc"ard, etc. 2ous ne dtaillerons pas ici l/"istoire de ces di erses !ranc"es, ce qui sortirait du cadre de notre ou ra%e mais nous a ons 0oint un ta!leau rcapitulatif en anne3e. 6yant e3pos ici les lments les plus indispensa!les . la connaissance de Martin&s nous allons maintenant nous limiter . l/analyse du courant martiniste dcoulant de -aint4Martin et de Papus en c"erc"ant . dfinir ce qui constitue selon nous lesprit du martinisme. *finissant lar!re martiniste nous dcou rirons son e3traordinaire solidit, sa respecta!le anciennet mais aussi ses fai!lesses qui en sont la contrepartie "umaine. 2ous pou ons dire en effet quil y eKt et quil y a autant de martinismes que de martinistes et autant de sensi!ilits que dordres. Il est donc important de par enir . clarifier cette sc&ne et cette p"ilosop"ie occulte pou ant demeurer comple3e pour le profane.

%acettes du martinisme
$a premi&re question que l/on peut se poser est celle du c"oi3 du fondateur de cette tradition. 2ous pourrions tr&s !ien et d/une mani&re 0ustifie, dcider que le seul martinisme aut"entique est celui qui dcoule de Martin&s de Pasqually. -on syst&me de %rades et d/ensei%nements t"oriques et pratiques de iendrait notre credo et nous de iendrions alors Martinsistes. $es autres mou ements pourraient nous appara;tre comme des d iations, comme des runions de ieilles dames frappes de p"ilippisme ai%We) (allusion au Ma;tre P"ilippe de $yon don nous parlerons plus loin) pour reprendre des mots entendus. 5outefois, certains par iendront . pro%resser en se pntrant des doctrines et pratiques de la oie no!le mais peut4(tre risque de Martin&s. *ans cette dmarc"e qualifie par !eaucoup d/e3trieure, les noms des an%es et des dmons leurs de iendront sans doute plus familier que celui du C"rist. Il N

B est facile d/ima%iner quel sera de ce point de ue le sourire condescendant des t"ur%es a%issant en di%nes fils ) du crateur face . ces adeptes dune oie mystique essayant de i re selon lappel de leur coeur. -i au contraire -aint4Martin nous sem!le incarner le rita!le martinisme, alors la pratique de sa oie nous conduira . une autre perspecti e. Gue ce soit par l/initiation ou non, ce c"eminement intrieur poussera le martiniste . quitter la pompe des rites. Il mettra idemment en %arde quiconque oulant sapproc"er de cette damne) oie e3trieure, appele parfois oie oprati e), oie ma%ique et pour le -aint4Martinien oie de la perdition). Il sem!le ident pour ce dernier quil suffit d/apprendre . ou rir son coeur, . i re en esprit et en rit, quitte . rinterprter les te3tes de la tradition c"rtienne. Mal%r ces tra ers, cette oie nous sem!le se rapproc"er da anta%e de ce que l/on entend "a!ituellement par martinisme. Cela tient . deu3 c"oses principales : 4 *es rites sont utilliss mais demeurent essentiellement sym!oliques. Ils sont destins . nous mettre en condition intrieure afin de d!uter un tra ail ou rece oir un ensei%nement. Il n/y a donc pas dappels an%liques, pas d/attouc"ements surnaturels, pas de passes) mystrieuses. $/initi oeu re dans le domaine mystique. 4 $a deu3i&me raison dcoule du fait que la oie de -aint4Martin est considre comme tr&s accessi!le et se rattac"ant au c"ristianisme. C/est idemment la ision que les sotristes) ont %arde de -aint4Martin. Il sem!le ident de considrer que l/opinion des p"ilosop"es serait sensi!lement diffrente. ,n ce qui concerne Papus le pro!l&me est un peu plus dlicat, car !eaucoup des ordres martinistes contemporains ont dform ou diminu limportance et la relle aleur de son oeu re martiniste. 6insi son apport est sou ent considr comme trop ma:onnique ou trop ancien. Parado3e incroya!le puisque cest 0ustement cette structure qui a pu %arantir une telle lon% it. Or le syst&me la!or par Papus e3iste maintenant depuis un si&cle alors que celui de Martin&s ne fonctionna rita!lement que "uit ou neuf ans S On comprend que la construction de ce rno ateur est en ralit un difice tr&s important et de %rande aleur que lon aurait tort de n%li%er ou de simplifier. Il serait tentant de ne oir dans ces diffrentes tapes qu/une olution de la doctrine martiniste et non une opposition ou des di er%ences. Or nous allons nous rendre compte que cette attitude serait trop rductrice. Il y a dans cette tradition une unit autour dun point commun que nous c"erc"ions . ous faire perce oir dans lintroduction. In point indfinissa!le, une source inconnue claire et alimente le martinisme dans ce quil a de plus pur et de plus no!le, conditionnant lappel des futurs initis. $a plupart des martinistes nont 0usqu. au0ourd"ui rec"erc" leur unit qu/aupr&s des di ers fondateurs que nous enons de citer. Or, !ien quils aient t les dpositaires de cette tradition, ou ceu3 qui l/ont adapt . une poque donne, ils en ont en ralit e3trioris diffrents aspects sans toutefois en d oiler la totalit. Il est en effet a!solument indispensa!le, pour par enir . la source de cette tradition de tenter de se dtac"er des di erses personnalits qui ont la!ors son e3istence isi!le. -i nous n/accomplissons pas ce mou ement de retrait nous de iendrons mal%r nous martinsistes, -aint4Martiniens ou Papusiens, mais nous ne saurons 0amais raiment ce que lont peut entendre par martinistes. -i nous nous proccupons da anta%e du isi!le que de lin isi!le, nous nous limitons . une tude structurelle ou "istorique et ne pourrons comprendre le coeur du martinisme. Il ny a ainsi . nos yeu3 aucune diffrence dans cette ncessit, entre celui qui c"erc"e . sa oir ce quest le martinisme et celui qui a d0. franc"i les portails de l/initiation. On ima%ine facilement les ri alits qui peu ent dcouler de l/identification inconsciente . un des mod&les martinistes prcdents... Mais pou ons4nous assurer la supriorit de l/une ou l/autre de ces isions is4.4 is de linitiation martiniste 7 6utrement dit, e3iste4t4il une rita!le rponse . cette question 7 B

L 2ous pensons que quiconque re endique le3clusi it de l/"rita%e de son fondateur comme le seul martinisme, se retranc"e immdiatement de ce courant. 6ucun nest ou ne de ient martiniste par la simple tude ou initiation dans l/cole se rclamant de l/un ou lautre des Ma;tres fondateurs. Cela si%nifie que le candidat peut tr&s !ien se faire initier sans pour cela ne 0amais par enir . comprendre ou . pntrer ces myst&res. */un autre c1t, il n/est pas impossi!le qu/une Rme sinc&re a!outisse au coeur du courant martiniste en n/ayant pas ou peu frquent les dits cercles. $e martinisme n/est donc pas une cole dans laquelle on pn&tre par le simple fait d/un rite de passa%e). $e martiniste se rencontre dans la ie, . la ille ou . la monta%ne et pourquoi pas . l/%lise. Ce point de ue peut sem!ler parado3al. ,n effet o? trou er le martinisme et comment s/y initier si les coles e3istantes ne nous %arantissent pas la 0ustesse de leur "rita%e 7 Gue doit faire celui qui ressent l/appel martiniste 7 >aut4il qu/il renonce . son dsir 7 Pour pou oir rpondre . ces questions, il est ncessaire de percer lcorce e3trieure pour par enir au coeur qui palpite sous le manteau et qui maintient la flamme allume depuis plus de AFF ans. Il con ient que nous reconsidrions l/essentiel des doctrines et penses de Martin&s de Pasqually, de $.C. de -aint4Martin et de Papus sans les dformer au %r des ncessits politiques ou partisanes. 2ous allons donc d%a%er une ide synt"tique aussi 0uste que possi!le de lesprit et de la olont de ces trois "ommes au sein de leur poque afin de par enir . reconstituer ce que nous appelons le coeur du martinisme et qui en fait sa ie propre.

II PARTIE doctrines martinistes


La doctrine Martin&siste
Il con ient de d!uter par une prsentation succincte de la doctrine de Martin&s de Pasqually. 2ous ous ren oyons pour des complments d/analyse au3 auteurs fran:ais de rfrence, 9o!ert 6madou, -er%e Caillet et 6ntoine >ai re. +.#. 9i0n!er@ prsente ainsi lensei%nement de Martin&s : Pour se former une ide de son ensei%nement il nous reste trois sortes de documents : <X -on 5rait de la 9int%ration des Ytres dans leurs premi&res proprits, ertus et puissances spirituelles et di ines) ' AX $es rituels et catc"ismes de son Ordre des Tlus Coens ' EX $es lettres sur les oprations ma%iques adresses par le Ma;tre . Hillermo=. $e 5rait contient la doctrine secr&te : Il traite de la c"ute de lesprit, de la c"ute de lOomme dans la mati&re, de lOistoire occulte du Cosmos et de la 5erre, du r1le sotrique du Mal et des puissances dmoniaques, et enfin de la possi!ilit d/un retour de l"umanit . son premier tat de %loire. $es rituels et catc"ismes de lOrdre e3posent cette m(me doctrine, mais en la oilant sous les !roderies et ornements de dtails l%endaires et fantaisistes sui ant le procd ma:onnique. Ils ensei%nent %alement comment l/"omme peut se purifier et essayer de se rendre di%ne de 0ouir, apr&s la mort, de la totalit de ses pri il&%es primitifs. ,nfin les lettres de Hillermo= ensei%nent les moyens t"ur%iques pour se mettre en rapport a ec les esprits des sp"&res suprieures et supr(mes.) #ous trou ere= une tr&s intressante synt"&se dans lou ra%e de *enis $a!our intitul Martin&s de Pasqually ) paru au3 ,ditions -,PP, pp <L . AA. L

Q $a doctrine de Martin&s est une doctrine de la rint%ration des (tres. 9int%ration implique e3pulsion prala!le, drame et dnouement. Par le culte et les pratiques oprati es ( ocations), l"omme doit o!tenir sa rconciliation a ec *ieu, puis sa rint%ration en son tat primitif. ) Il est intressant de remarquer que cette doctrine pourrait par certains points se rapproc"er des conceptions "ermtiques de la tradition noplatonicienne. 5outefois le discours est sou ent confus, lourd et surc"ar% de tournures alam!iques. On ne retrou e rien du style qui fut celui des auteurs %recs ou romains. Pour Martin&s, *ieu a man des (tres spirituels dont certains ont cder . lor%ueil et c"erc"ant . %aler *ieu ont de enir eu34m(mes crateurs. Pour les punir, le crateur les !annit du monde spirituel dans lequel ils se trou aient. *ieu cra ensuite un andro%yne, 6dam, pour dominer ces esprits. Mais il de int . son tour la ictime en oulant . son tour crer. Il fut alors e3il sur la terre sans contact a ec *ieu et de ra . partir de ce moment l. utiliser des esprits intermdiaires pour retrou er cette communication a ec son crateur et se rconcilier a ec lui. Cest lo!0et de toutes les oprations de t"ur%ie ensei%nes par Martin&s. Il pourra ensuite (tre rint%r dans sa forme et ses fonctions ori%inelles et entra;ner . sa suite toutes les cratures encore coupes de *ieu. 8ien idemment !on nom!re de dtails et dpisodes enric"issent ce myt"e et en structurent les pratiques t"ur%iques. 6insi sont prsentes sous une forme tr&s simple la doctrine et les ides de Martin&s. -aint4Martin a, comme nous l/a ons dit, re0eter la oie e3trieure sans pour cela la renier. Il reconna;tra cependant tou0ours la aleur et lefficacit des tudes et ensei%nements de son ma;tre mais 0u%era cette oie trop dan%ereuse. -a sensi!ilit le %uidera donc ers dautres "ori=ons. -a doctrine resta toutefois la m(me sur le fond, c/est4.4dire sur les conceptions de la c"ute de lesprit et de l"omme dans la mati&re et la possi!ilit dun retour de l"umanit . son premier tat de %loire. Cest le c"emin plus connu sous le nom de rintgration ou selon les mots des 9au3PCroi3, celui de la rconciliation.

Le sicle des lumires


6 ant da!order plus prcisment la doctrine de -aint4Martin il est utile de dire quelques mots situs du conte3te culturel et reli%ieu3 de son poque. 9epla:ons4nous donc pour quelques instants plus dans ce Z#IIIe si&cle, si&cle des $umi&res). $es lumi&res, l/illuminisme : dans la plupart des lan%ues europennes, une m(me mtap"ore, qui souli%ne la fin des tn&!res), sert . dsi%ner la culture du Z#IIIX si&cle. $e triomp"e du rationalisme et de lesprit critique, dont les p"ilosop"es se font les c"ampions, couronne l olution intellectuelle de lpoque moderne ' selon le mot de d6lem!ert, on a commenc par lrudition (Z#IX si&cle), continu par les !elles lettres (Z#IIX si&cle) et fini par la p"ilosop"ie (Z#IIIX si&cle)).) $e premier c"ef de file du mou ement de cette p"ilosop"ie est un ma%istrat !ordelais, prsident . mortier au parlement de +uyenne, C"arles de -econdat, !aron de Montesquieu (<NLQ4<BCC), qui dresse en <BA<, dans les lettres persanes), une spirituelle satire des institutions et des moeurs de son pays, prsente sous la forme amusante dune correspondance entre Persans.) (...) $a %rande oeu re de Montesquieu reste lesprit des lois) (<BML) qui propose une analyse systmatique de tous le r%imes politiques. $e %ou ernement rpu!licain qui repose sur la ertu le %ou ernement despotique qui repose sur la crainte ' le %ou ernement monarc"ique qui repose sur l"onneur. Cest . cette monarc"ie modre de type an%lais o? la li!ert est assure par la sparation des trois pou oirs, e3cutif, l%islatif et 0udiciaire que a en appeler Montesquieu se reconna;t dans >ran:ois4Marie 6rouet, fils dun notaire parisien qui prend le pseudonyme de #oltaire (<NQM4<BBL) (...) $e talent Q

<F polmiste de #oltaire se manifeste en particulier au dtriment de la reli%ion, assimile . la superstition et au fanatisme. (...) -il est particuli&rement "ostile au clricalisme, au3 discussions t"olo%iques et au3 reli%ions ta!lies il nen est pas moins diste et attac" . la reli%ion naturelle. #oltaire accepte la monarc"ie a!solue, pour u quelle respecte les li!erts ci iles et il ne croit pas . l%alit ' la c"ose la plus naturelle et en m(me temps la plus c"imrique. (...) Il ne son%e nullement . le er le peuple car quand la populace se m(le de raisonner, tout est perdu.) *u foisonnement dides qui accompa%nent le mou ement p"ilosop"ique, se d%a%ent quelques %rands t"&mes caractristiques : $e p"ilosop"e est d/a!ord un "omme qui a%it en tout par raison.) $a reli%ion fonde sur une tradition, une criture ou une r lation est particuli&rement soumise au3 feu3 de la critique. $es p"ilosop"es sont le plus sou ent distes ou pant"istes ' quelques4uns de iennent m(me at"es ou matrialistes. In second t"&me omniprsent c"e= les p"ilosop"es est celui de la nature. 5andis que *ieu perd ses droits, la nature rentre dans les siens. -eul compte le monde qui nous entoure dans lequel l"omme tente de s/affirmer. $e !ut de cette morale est le !on"eur "umain car pour *iderot il ny a quun de oir, cest d(tre "eureu3.) ,t de la croyance en la !ont profonde de l"omme, il en dcoule une troisi&me celle de pro%r&s. Il ne sa%it l., !ien entendu, que de quelques traits des mou ements de pense de ce si&cle. -ur le plan conomique mal%r d/importantes nuances r%ionales et des in%alits de ryt"me, l,urope de Z#IIIX si&cle conna;t un rita!le d!ut de !oule ersement conomique, parfois dsi%n sous le terme de premi&re r olution industrielle). ,n ralit, les transformations, lies . un !ond dmo%rap"ique, affectent . la fois la%riculture, le commerce et lindustrie.) 6u cours du Z#IIIX si&cle s/effectue une sorte de dcolla%e dmo%rap"ique mal%r la persistance dpidmies et de disettes %nratrices de paniques. $e tau3 de natalit reste tou0ours tr&s le (EF . NF [) mais la mortalit diminue, si !ien que la ie "umaine allon%e et la population au%mente.) *une mani&re %nrale, il sem!le que l,uropen i e plus lon%temps parce quil se nourrit mieu3. $e d eloppement des tec"niques a%ricoles . laide des t"oriciens qui sont en m(me temps plus ou moins praticiens au%mente la production a%ricole. Guatre %uerres se succ&dent en ,urope pendant ce si&cle o? les pro!l&mes du cler% ont normment influer sur les ides. Parler du cler% au Z#IIIX si&cle implique de mentionner un courant qui n/a tou0ours pas disparu au0ourd/"ui, celui du %allicanisme. Celui4ci fut d/une certaine mani&re dfinit par la dclaration des 6rc"e (ques et T (ques runis . Paris par ordre du 9oi le <Q mai <NLA. 9sumons ces quatre points : <X -aint4Pierre et ses successeurs, icaires de Dsus4C"rist, et toute lT%lise m(me nont re:u de puissance de *ieu que sur les c"oses spirituelles et qui concernent le salut ternel, et non point sur les c"oses ci iles et temporelles. 2ous dclarons, en consquence, que les rois et les sou erains ne sont soumis dans les c"oses temporelles a aucune puissance ecclsiastique par lordre de *ieu... AX $e -aint -i&%e apostolique a la plnitude de puissance ainsi que les conciles %nrau3 o!ser s reli%ieusement dans tous les temps par lT%lise +allicane. EX $es r&%les, les moeurs et les constitutions re:ues dans le royaume et dans lT%lise +allicane doi ent a oir leur force et ertu, et les usa%es de nos P&res demeurer in!ranla!les. MX $e Pape a la principale part dans les questions de foi et pourtant son 0u%ement nest pas irrforma!le, . moins que le consentement de lT%lise n/inter ienne. ) <F

<< 6 partir de cette dclaration, lT%lise fran:aise se dtermine par rapport au si&%e de 9ome et mal%r les icissitudes de l"istoire le courant qui soppose au3 ultramontains a rester i ant et fort 0usqu. nos 0ours. ,n <BLQ les !iens du cler% sont sculariss. Duillet <BQF oit appara;tre la constitution ci ile du cler% isant . crer une %lise nationale et institutionnelle. $e roi met son eto, mais un sc"isme se cr entre les pr(tres asserments ou 0ureurs et les rfractaires. ,n 0uillet <LF<, 8onaparte si%ne a ec Pie #II un concordat mettant fin au sc"isme constitutionnel. $e cat"olicisme est reconnu comme la reli%ion de la ma0orit des >ran:ais. $e concordat nest pas reconnu par plusieurs (ques qui poursui ent leur oeu re apostolique indpendamment du si&%e de 9ome. ,n <LFA 8onaparte introduit dans le te3te du concordat les articles rta!lissant le +allicanisme politique. Puis <LFE oit la mort de $ouis Claude de -aint4Martin. Cest donc dans ce conte3te de lutte entre trois pou oirs que a se situer loeu re et lapostolat de -aint4Martin. $utte entre le pou oir institutionnel, 9ome et lT%lise de >rance, respectueuse de la tradition de ses P&res et de son autonomie. $a oi3 du p"ilosop"e inconnu a retentir, parlant p"ilosop"ie au3 p"ilosop"es, reli%ion au3 reli%ieu3, t"osop"ie au3 t"osop"es, sle ant au4dessus de tous, ou plut1t indpendant par rapport . tous, il ne sera reconnu que par peu, et restera 0usqu. nos 0ours !ien i%nor.

La doctrine martiniste
Penc"ons nous donne donc maintenant sur lensei%nement et la pro%ression de la pense de -aint4 Martin. 9. 6madou crit : -aint4Martin fut franc4ma:on, -aint4Martin fut ,lu4Co"en, -aint4Martin ad"ra au mesmrisme. Il se pr(ta de !onne %rRce au3 rites et usa%es de ces socits. Il se conduisit en mem!re irrproc"a!le de fraternits initiatiques. Mais cette attitude ne reprsente quune poque de sa ie. )ii Cest l. un point capital quil faut noter sans toutefois le3trapoler. $e secrtaire de Martin&s, praticien de la t"ur%ie sen est dtourn. Ma;tre, dit4il un 0our . Martin&s, faut4il tant de c"oses pour prier *ieu 7 ) Cette tendance de plus en plus forte en lui lemporta. ,n effet, par4dessus tout, sa qu(te tait celle de *ieu. -ans cesse le poussera la soif du 8ien, du 8eau et du #rai que *ieu seul peut tanc"er. 6insi son olution intrieure a le conduire . sloi%ner des p"nom&nes pour sunir . la oie intrieure qui sera nomme plus tard, oie mystique ou cardiaque. 6pr&s a oir pratiqu les rites de Martin&s, il lit les auteurs . la mode, #oltaire, 9ousseau, Montesquieu dont nous parlions tout . l"eure, cri ains fort peu mystiques. ) Mais -aint4Martin est de enu capa!le de penser par lui4m(me, dla!orer son oeu re, de synt"tiser sa pense. Puis, se produisit la r lation qui transforma sa ie : -aint4Martin dcou rit Daco! 8oe"me. )iii 2ous disons transformation mais il nous faut oir l. une raie illumination intrieure qui modifia la pense et la ie de -aint4Martin 0usqu. sa mort. $e messa%e de Daco! 8oe"me re0aillit sur le p"ilosop"e inconnu, le purifia en lui apportant une rit quaucune des pratiques des ,lus4Co"ens na ait pu lui apporter. Ce fut lapparition dans lsotrisme fran:ais de la oie intrieure par son oeu re tout da!ord mais aussi par la traduction quil fit de certaines oeu res de 8oe"me. 6nalyser en dtail la pense du P"ilosop"e Inconnu nous emm&nerait !eaucoup trop loin sur cet e3pos de la oie martiniste, cest pour cela que nous allons donner la ision la plus concise possi!le de ce qutait pour lui <a oie intrieure, la rec"erc"e de la -op"ia di ine. *e cette fa:on les %randes li%nes de sa pense seront traces, et replaces dans sa ision personnelle. ,3aminons tout da!ord ce quil cri it de Daco! 8oe"me dans lintroduction de sa premi&re traduction : Daco! 8oe"me, connu en 6llema%ne, sous le nom du p"ilosop"e 5eutonique, et auteur de l6urore 2aissante, ainsi que de plusieurs autres ou ra%es t"osop"iques, est n en <CBC, dans une petite ille de la Oaute $u=ace, nomme lancien -eiden!ur%, dun demi4mille en iron de +orlit=. -es parents taient de la derni&re classe du peuple, pau res, mais "onn(tes. Ils loccup&rent pendant ses premi&res annes . %arder les !estiau3. Guand il fut un peu plus a anc en R%e, ils len oy&rent . lcole, o? il apprit . lire et . crire ' et de l. ils le mirent en apprentissa%e c"e= un ma;tre cordonnier . +orlit=. Il se maria . <Q ans, et eut quatre %ar:ons, . lun duquel il ensei%na son mtier de cordonnier. Il est mort . +orlit= en <NAM, dune maladie ai%u\. <<

<A Pendant quil tait en apprentissa%e, son ma;tre et sa ma;tresse tant a!sents pour le moment, un tran%er (tu tr&s simplement, mais ayant une !elle fi%ure et un aspect nra!le, entra dans la !outique, et, prenant une paire de soutiers, demanda . lac"eter. $e 0eune "omme ne se croyant pas en tat de ta3er ces souliers, refusa de les endre ' mais ltran%er insistant, il les lui fit un pri3 e3cessif, esprant par l. se mettre . la!ri de tout reproc"e de la part de son ma;tre, ou d%oKter lac"eteur. Celui4ci donna le pri3 demand, prit les souliers, et sortit. Il sarr(ta . quelques pas de la maison, et <. dune oi3 "aute et ferme, il dit : Daco!, Daco!, iens ici. $e 0eune "omme fut da!ord surpris et effray dentendre cet tran%er qui lui tait tout . fait inconnu, lappeler ainsi par son nom de !apt(me, mais stant remis, il alla . lui. $tran%er dun air srieu3, mais amical, porta les yeu3 sur les siens, les fi3a a ec un re%ard tincelant de feu, le prit par la main droite. ,t lui dit : Daco!, tu es peu de c"ose ' mais tu seras %rand, et tu de iendras un autre "omme, tellement que tu seras pour le monde un o!0et dtonnement. Cest pourquoi sois pieu3, crains *ieu et r &re sa parole ' surtout lis soi%neusement les critures saintes, dans lesquelles tu trou eras des consolations et des instructions, car tu auras !eaucoup . souffrir' tu auras . supporter la pau ret, la mis&re, et des perscutions mais sois coura%eu3 et pers rant, car *ieu taime et test propice. -ur cela ltran%er lui serra la main, le fi3a encore a ec des yeu3 per:ants et sen alla, sans quil y ait dindices quils se soient 0amais re us. *epuis cette poque, Daco! 8oe"me re:ut naturellement, dans plusieurs circonstances diffrentes d eloppements qui lui ou rirent lintelli%ence sur les di erses mati&res, dont il a trait dans ses crits. ) 2ous sommes ici dans un cadre tout . fait diffrent que celui quil connut a ec Martin&s. Il ne sa%it pas ici dun t"oricien de locculte ou dun ma;tre sa ant en connaissance ma%ique, mais dun simple cordonnier, dun "omme sans %rande connaissance intellectuelle. Il faut !ien raliser que dans la pense du Z#IIIX si&cle un tel "omme tranc"e sur le milieu sotrique ou mystique. 2ous ne trou ons point dinitiations crmonielles et sa antes ' seule la rencontre entre deu3 "ommes, un cordonnier et un tran%er qui lui ou rit ou lui r la la porte unique menant au royaume de l,sprit. Daillissent alors par cette ou erture toutes les connaissances e3traordinaires de ce mystique qui illumin&rent !on nom!re dindi idus et en particulier -aint4Martin. 6insi le messa%e du cordonnier de +orlit= a %uider sa pense, lorienter, le soutenir dans sa rec"erc"e et lui ou rir les portes de lau4del. de lesprit ) "ors des cueils des p"ilosop"es. Point important de la doctrine, la -op"ia a se situer au centre du d!at entre plusieurs t"osop"es de ce si&cle. Citons pour situer cette ide un fra%ment du li re des Pro er!es #III4AA.AE et EF.E< $Tternel me possdait au commencement de son acti it. 6 ant ses oeu res les plus anciennes. Dai t ta!lie depuis lternit. *&s le commencement, a ant lori%ine de la terre. ]...^ Dtais . loeu re aupr&s de lui et 0e faisais de 0our en 0our ses dlices, 0ouant de ant lui tout le temps, 0ouant sur la surface de la terre, et trou ant mes dlices parmi les (tres "umains. ) *ans cette perspecti e _oyr crit : $a sa%esse di ine est, pour ainsi dire, le plan, le mod&le pre3istant de la cration. ,lle ne cre pas elle4 m(me, elle nen%endre pas. ,lle nest que le monde idal ou son ima%e. In idal et non une fiction, et cest pourquoi elle poss&de une certaine ralit ' elle reprsente l"armonie des puissances cratrices de *ieu... ) 8oe"me crit : Cette ier%e est une similitude de *ieu, son ima%e, sa -a%esse dans laquelle lesprit se oit et dans laquelle lTternel r &le ses mer eilles,.. )i $a -a%esse di ine appele encore -op"ia, #er!e ternel, +loire et -plendeur de *ieu, est donc un miroir, un quatri&me terme que *ieu soppose pour pou oir sy rflc"ir, se raliser et prendre pleine conscience de soi4m(me ) . *ans lintroduction au Minist&re de l"omme esprit ) (Paris <LFA) il rsume a ec une remarqua!le clart les !ases de cette tradition sop"iolo%ique occidentale ' reprsentant lessentiel de lide que -aint4Martin se fait de cette notion, ce te3te est dune %rande importance : $a nature p"ysique et lmentaire actuelle nest quun rsidu et une altration dune nature antrieure, que D. 8o"me appelle lternelle nature ' (...) cette nature actuelle formait autrefois dans toute sa circonscription, lempire et le tr1ne dun des princes an%liques, nomm $ucifer' (...) <A

<E ce prince ne oulant r%ner que par le pou oir du feu et de la col&re, et mettre de c1t le r&%ne de lamour et de la lumi&re di ine, qui aurait dK (tre son seul flam!eau, enflamma toute la circonscription de son empire' (...) la sa%esse di ine opposa . cet incendie une puissance temprante et rfri%rante qui contient cet incendie sans lteindre, ce qui fait le mlan%e du !ien et du mal que lon remarque au0ourd"ui dans la nature. ) $"omme, e3plique ensuite -aint4Martin, est plac dans la nature pour contenir $ucifer dans llment pur ' il est form du feu, du principe de la lumi&re, et du principe quintessentiel de la nature p"ysique ou lmentaire. ) Pourtant, il se laisse plus attirer par le principe temporel de la nature que par les deu3 autres principes ), et tom!e dans le sommeil et la mati&re. (...) $es deu3 autres teintures, lune i%ne et lautre aquatique, qui de aient (tre runies dans l"omme, et sidentifier a ec la -a%esse ou la -op"ie 4 mais qui maintenant sont di ises 4 se rec"erc"ent mutuellement a ec ardeur, esprant trou er lune dans lautre cette -op"ie qui leur manque. ) 6insi la sa%esse di ine se trou e (tre place . un endroit clef puisque l"omme doit sidentifier . elle pour retrou er le principe de la lumi&re. $"omme dcou rant la science de sa propre %randeur, apprend quen sappuyant sur une !ase uni erselle, son Ytre intellectuel de ient le rita!le 5emple, que les flam!eau3 qui le doi ent clairer sont les lumi&res de la pense qui len ironnent et le sui ent partout ' que le -acrificateur, cest sa confiance dans le3istence ncessaire du Principe de lordre et de la ie ' cest cette persuasion !rKlante et fconde de ant qui la mort et le tn&!res disparaissent ' que les parfums et les offrandes, cest sa pri&re, cest son dsir et son =&le pour le r&%ne de le3clusi e Init ' que lautel, cest cette con ention ternelle fonde sur sa propre manation, et . laquelle *ieu et lOomme iennent se rendre, pour y trou er lun sa %loire et lautre son !on"eur ' en un mot que le feu destin . la consommation des "olocaustes, ce feu qui ne de ait 0amais steindre, cest celui de cette tincelle di ine qui anime l"omme et qui, sil eut t fid&le . sa loi primiti e, laurait rendu . tout 0amais comme une lampe !rillante place dans le sentier du tr1ne de lTternel, afin dclairer les pas de ceu3 qui sen taient loi%ns ' parce quenfin l"omme ne doit plus douter quil na ait re:u le3istence que pour (tre le tmoi%na%e i ant de la $umi&re et de la *i init. ) Cette citation du Tableau Naturel, nous montre tr&s clairement la dmarc"e de -aint4Martin. 5ous les aspects isi!les et e3trieurs, des flam!eau3, des parfums, des offrandes, de lautel sont intrioriss. $a dmarc"e ne consiste pas . poursui re sa qu(te par lintermdiaire des rites isi!les, mais de commencer par le c"eminement intrieur menant au tr1ne de %loire o? si&%e le fils de *ieu et de sle er ensuite par le oie droite 0usqu. lTternel prsent en nous. Cette dmarc"e a (tre celle du P"ilosop"e Inconnu mais sans demeurer une pure spculation. ,lle a de enir une l ation intrieure par la pri&re, le =&le et le dsir de lunit en *ieu. Guelques p"rases du Minist&re de lOomme ,sprit ) illustrent cela fort !ien : *un c1t la ma%nificence de la destine naturelle de l"omme est de ne pou oir rellement et radicalement appter par son dsir la seule c"ose qui puisse rellement et radicalement tout produire. Cette seule c"ose est le dsir de *ieu ' toutes les autres c"oses qui entra;nent l"omme, l"omme ne les app&te point, il en est lescla e et le 0ouet. *un autre c1t, la ma%nificence de son minist&re est de ne pou oir rellement et radicalement a%ir que dapr&s lordre positif . lui prononc . tout instant, comme ma;tre . son ser iteur et cela par la seule autorit qui soit quita!le, !onne, consquente, efficace et conforme . lternel dsir. ) Celui qui ressent cet appel, cette olont de fouler le sentier ascendant de ient ainsi un homme de dsir, anim du dsir de *ieu. Ce sentier menant . linitiation spirituelle de ient a ec -aint4Martin une oie de pri&re et dasc&se, tout . fait indpendante des oies e3trieures connues . cette poque. ,lle ne re0ette rien et m(me si dans un rituel sym!olique un flam!eau est allum il ne de ient pas en priorit un support ma%ique, mais la matrialisation dun tat intrieur. Cela nemp(c"e pas -aint4 Martin dtudier luni ers dune mani&re qui nous sem!le au0ourd"ui tr&s moderne et nous en nen citerons que quelques p"rases pour preu e : Il est incontesta!le que la mati&re ne3iste que par le mou ement, car nous oyons que quand les corps sont pri s de celui qui leur est accord pour un <E

<M temps, ils se dissol ent et disparaissent insensi!lement (...) Il est ident que ltendue ne3iste que par le mou ement... ) Par une ima%e cl&!re, luni ers est alors compar . un li re : la cause premi&re ou *ieu tant lcri ain, la nature tant le li re crit et l"omme le lecteur. Mais ce lecteur ne comprend pas ou comprend mal !ien sou ent, le sens e3act des pa%es du li re. Il faut pour en a oir lintelli%ence de patientes mditations. Il est a!solument ident au0ourd"ui pour tout le monde, que -aint Martin est linspirateur par e3cellence dune oie intrieure issue de Daco! 8oe"me. Il est encore plus classique dopposer celle4 ci, comme nous la ons fait, . la oie e3trieure de Martin&s !ien sou ent dans le !ut, de la re0eter ou de la discrditer. Mais pour certains la pratique mystique se limite . lo!ser ance dune oie passi e, statique, immo!iliste qualifie de martinisme et oie cardiaque ). Guappelons nous, un immo!ilisme mystique 7 Cette pratique ou cet tat desprit consiste, sous le prte3te dune pratique intrieure, . se contenter de su!ir les nements, . confondre pri&re et i%ilance intrieure a ec la mditation passi e et strile. Croire que lon peut, dans cette oie, a ancer ers *ieu en culti ant une telle attitude mentale est tr&s certainement une erreur. 2ous ne dirions pas la m(me c"ose si nous parlions dune autre oie. Mais nous dcri ons ici ce quest le martinisme et non telle ou telle cole orientale, qui a !ien idemment une aleur indnia!le. $es "ommes de dsir dont parle -aint4Martin sont des "ommes daction, de feu et non des fatalistes c"oisissant une attitude fuyante et condescendante face . la ie et . ses circonstances. Ils ne se laissent pas su!mer%er par les impressions ou les influences de lin isi!le. Ils ont en eu3 le dsir de *ieu, le dsir de la connaissance et de la sa%esse. Ils ne se laissent plus !allotter par cet ocan que sont luni ers et la ie. $e martiniste se l& e et sa ance ers la porte. $, an%ile ne dit4elle pas >rappe= et lon ous ou rira ) 7 $"omme de dsir est un "omme daction, mais non, selon la oie de -aint4Martin, un ma%icien. 5outefois, comme nous enons de le dire, -aint4Martin ne prconise pas la oie passi e, mais la voie intrieure ! $on a trop cru que si la oie tait intrieure elle de enait mditation passi e, distincte de laction e3trieure, oie de Martin&s. Or il nen est rien. Il suffit de se penc"er sur la ie de Ma;tre P"ilippe de $yon pour raliser ce que -aint4Martin dsirait. $"omme tourn ers ses sem!la!les les aide rellement, . tout instant, non pas seulement par les plans in isi!les 4 ce qui serait trop facile 4 mais par sa prsence effecti e aupr&s de ceu3 qui souffrent. $a oie intrieure se d eloppe quant . elle par la pri&re, par loraison, par la retraite dans son temple intrieur. $a oie cardiaque du P"ilosop"e Inconnu est parado3alement une oie qui se situe autant dans le isi!le que dans lin isi!le. Cest une oie de dsir compris comme un pur dynamisme, une olont. Ce nest pas cou ert de ses sym!oles rituels et "a!ill de !lanc, que le -uprieur Inconnu a se prsenter aupr&s des malades du corps et de lRme, mais oil, inconnu, a%issant par lintermdiaire du coeur qui parle le lan%a%e de lamour. 2ulle trace de passi it dans cet "omme de dsir qui peut sle er, mditant en lui4m(me les critures saintes, la oie des anciens, rec"erc"ant lunion a ec *ieu. $action e3trieure ne sera que la matrialisation dun tat intrieur' c"erc"e= le royaume de *ieu et le reste ous sera donn par surcro;t... ) 6insi dfinie, la oie martiniste se dcou re sous une nou elle orientation, a ec une force et une %randeur qui est loin da oir disparue, !ien quelle soit parfois difficile . reconna;tre. -aint4Martin cri it des li res que lon aurait %rand intr(t . tudier m(me sils peu ent nous para;tre ardus. In messa%e, un cu et une oie y sont contenus qui ne peu ent quattiser en nous la flamme qui y sommeille. Mais si -aint4Martin a crit nous a ons pu oir quil a aussi transmis, deu3 lettres et quelques points ) disait Papus ' mais aussi un influ3, une initiation. Cest lou erture dune porte, celle de -.I., -uprieur Inconnu, -er iteur Inconnu 4 quimporte le terme 4 la porte du coeur, que la tradition martiniste a perptu. Ou erture soit, mais aussi transmission dun esprit, dune concrtisation sym!olique et par del. les deu3 lettres, de quelques lumi&res supplmentaires. $e <M

<C dp1t de -aint4Martin tait sau , Papus et dautres pou aient, LF ans plus tard, le r eiller en lui donnant une forme et un contenu supplmentaire.

Le martinisme 'a'usien
2ous nallons pas faire ici une nou elle et compl&te !io%rap"ie de Papus. 2ous ous ren oyons simplement au3 ou ra%es rdi%s sur cet tonnant personna%e, par e3emple, lintroduction du li re 6.8.C. illustr doccultisme ) de Papus, ditions *an%les, o? le fils de Papus, P"ilippe ,ncausse trace les %randes li%nes de la ie de son p&re. *une mani&re plus compl&te ous pou e= ous reporter au li re de P"ilippe ,ncausse uniquement consacr . Papus. 9appelons simplement que n en <LNC . la Coro%ne en ,spa%ne dun p&re fran:ais et dune m&re ori%inaire de #alladolid, +rard ,ncausse passa son enfance . Paris. Ttudiant en mdecine il sintressa tr&s t1t au3 sciences "ermtiques et ses e3traordinaires capacits le plac&rent tr&s rapidement au premier ran% des mou ements occultistes de son poque. Mdecin, ma%e et mystique il se d oua enti&rement . sa mission terrestre 0usqu. sa mort le AC octo!re <Q<N. *e ant la personnalit de Papus, les a is di er%ent et sopposent. Pour tous les occultistes ou tudiants de ces sciences, il est ident que cet "omme fut un %nie qui tudia, pratiqua et oeu ra dans le monde tout en cri ant une somme considra!le dou ra%es qui font encore autorit en ce domaine. 8ien peu se sont sacrifis comme lui . loeu re quil a ait entreprise et son c"arisme attira pr&s de lui des c"erc"eurs et des mystiques e3traordinaires. Papus, cest lR%e dor de loccultisme ' cest l"omme qui tenta de donner ses lettres de no!lesse au3 sciences dites occultes. Il est celui qui oulu faire des martinistes des ou riers srieu3 et estims. Il tait l"omme de laction et celui de la pri&re et sem!le synt"tiser et or%aniser en lui une myriade de courants 0usque4l. disperss. Il est dans un certain sens le "ros de cette priode de l"istoire occulte, l"omme auquel !on nom!re de socits et dtudiants doi ent !eaucoup. Mais sil est le fondateur, le "ros disions4nous, il en en%endre indirectement tous <es dfauts. ,n effet, les fr&res qui lentouraient . cette poque4l., formaient a ec lui un %roupe solide, co"rent et actif. 2ul ne crai%nait de se mettre . loeu re, de soule er des monta%nes. ) $e tra ail tait . faire et ils le firent au c1t de leur Ma;tre et ami. $tude c"e= eu3 tait affaire de tous les instants. Ils appliquaient dans leur ie, les ides et la conduite issues de leurs tudes et de leur dmarc"e. *es rites, des catc"ismes taient . ta!lir, ils le firent ' mais ce ntait pas pour eu3 un tra ail, un la!eur a ec tout le c1t p0oratif que notre poque a mis sur ce mot. Ctait tout au contraire la consquence naturelle de leur ie d"omme de dsir. Il sa%issait de tra ailler, de rec"erc"er lillumination pour pou oir %uider ses fr&res. Papus, au milieu deu3, tait le %uide, le Ma;tre, lami et le fr&re. *e tels efforts apparaissent trop sou ent au0ourd"ui inutiles ou suranns. Il est certainement !eaucoup plus facile de critiquer ceu3 qui a%issent et oeu rent que de construire soi4m(me. Papus sest trou peu . peu repouss au ran% des antiquits, . cette priode de r( e ou une tude personnelle et synt"tique tait encore possi!le. 6 ant dapproc"er dun peu plus pr&s la cration et lapport de Papus, coutons ce quil demandait . ses mem!res dans lappendice du 9ituel de lOrdre Martiniste ) pu!li en <Q<E. Pour le Martiniste, il est inutile de sattarder sur les commencements des tudes psyc"iques, alors que les "ommes de science ou les esprits positifs ) qui d!utent dans ltude de loccultisme passent la plus %rande partie de leur temps pour sa oir si les faits de ma%ntisme et de mdiumnit sont e3acts, le Martinisme les consid&re comme acquis. <C

<N Il laisse donc au3 autres ces discussions enfantines sur la !onne foi des mdiums et sur le sommeil rel de su0ets : il soccupe de pro!l&mes plus le s. Cest ce quil faut au3 Martinistes, cest da!ord une ide %nrale de loccultisme, dans ces deu3 traditions principales dOccident ou _a!!alistique de lOrient ou sanscrite, issues du reste toutes deu3 de lantique T%ypte. Il faut ensuite au3 martinistes des outils positifs din esti%ation des sciences antiques, de mani&re . pou oir rifier les noms propres et les mots sacrs employs. Ces outils, ce sont les lan%ues sacres de lantiquit, ou, plut1t, leurs premiers lments, de mani&re . pou oir rifier c"aque terme dans un dictionnaire. $e martiniste de ra donc tudier trois alp"a!ets : <X lalp"a!et "!reu ' AX $alp"a!et sanscrit ' EX lalp"a!et %yptien. Ine fois en possession de ces outils, il faudra les appliquer . ltude de la ca!!ale et de l"ermtisme, puis . ltude du sym!olisme et de la franc4ma:onnerie dans ses di ers rites. Cest alors que le martiniste sera mis . m(me dappliquer ses connaissances en a%issant sur le plan in isi!le. $e mysticisme, la t"ur%ie et la psyc"olo%ie de ront attirer spcialement son attention. $es li res ne sont que des instruments destins . %uider la mditation cr!rale et . prparer la di%estion ou lassimilation intellectuelle. 2ous donnons ci4dessous un mod&le de cycles dtudes, mod&le qui pourra (tre modifi par c"aque tudiant et qui ser ira de %uide %nral. C"aque cycle peut comprendre un mois, si !ien que les tudes compl&tes peu ent (tre faites en di34"uit mois. Il est ident que ce cycle peut4(tre allon% ou diminu par ltudiant selon sa rapidit de compr"ension ou ses tudes antrieures. I Oistoires des races "umaines, tradition, etc. 5"orie %nrale et p"ilosop"ie (-aint4Martin -aint U es, etc.) Ine lan%ue sacre : l"!reu. Psyc"ur%ie (premiers lments pratiques) II Oistoire et sym!olisme (socits secr&tes et Ma:onnerie)' $a Ca!!ale' Ine lan%ue sacre : le -anscrit' $a ma%ie et les adaptations ("ypnotisme, ma%ntisme, etc.) III Oistoire de lalc"imie et de la 9ose4Croi3 (martinisme)' $es reli%ions dOrient : 8oudd"isme, 8ra"manisme et 5aoJsme' Ine lan%ue sacre : lT%yptien' IV $e spiritisme : sa transformation depuis l6ntiquit' son adaptation . $es cultes et leur sotrisme dans toutes les reli%ions' $ancienne initiation en T%ypte' la Pyramide et le 5emple' $"ermtisme' lalc"imie' lastrolo%ie' larc"om&tre' $a ma:onnerie pratique : constitution dun rite' adaptations sociales di erses. ) 6insi en un an le martiniste est capa!le et de c"erc"er la si%nification des mots "!reu3, sanscrits ou %yptiens, sest initi . l"istoire de lalc"imie, de la >ranc4ma:onnerie et de la 9osePCroi3, ainsi quau3 reli%ions dOrient et dOccident. <N

<B Comme Papus le prcise : Il est ident que ce cycle peut (tre allon% ou diminu par ltudiant selon sa rapidit de compr"ension ou ses tudes antrieures. ) 6u0ourd"ui, lampleur dune telle tude fait !aisser les !ras . la plupart des soi4disant initis. 8ien que le pro%ramme dtude puisse (tre re u selon certains d eloppements modernes des rec"erc"es, un tel effort est rel%u au pass et tr&s sou ent dsi%n comme inutile. 2ous errons plus loin le rsultat dun tel dsintressement, mais disons tout de suite que cela a conduit de nos 0ours . une ridiculisation des sciences occultes, les soi4disants initis ntant m(me pas sou ent capa!le de tenir une con ersation co"rente et intelli%ente sur ces questions. Cest l. une fa:on de discrditer par leur passi it et incomptence les annes defforts et dtudes de leurs prdcesseurs. Certains a ancent quil nest pas ncessaire da oir a tudier pour oeu rer, pour (tre !on, %nreu3 et c"arita!le, en un mot pour laisser parler le coeur. $a oie martiniste nest pas une oie drudit et ses pro%rammes dtudes ne nous sont daucune utilit. ) 2ous respectons pleinement ceci et nos critiques en ers les efforts pour ltude ne isent en fait qu. souli%ner linacti it sous40acente. Papus lui4m(me qui nous a montr limportance de la oie de ltude cri ait : In Martiniste nest donc pas forcment un rudit ou un sa ant adonn . ltude des forces, des sciences ou des arts occultes. Il peut (...) (tre un actif pur, un semeur de rits, un modeste et un "um!le dans la socit profane, dont le coeur a illumin le cer eau par la pratique du d ouement et de la c"arit. ) Ce nest donc pas de lrudition que demande Papus mais de lactivit, rsultat de l"omme de dsir. 6yant ainsi situ la permanence de ce que dit Papus, essayons de cerner son apport quant au martinisme. Comme nous la ons rappel, l"istoire rapporte quil ne re:ut quun mai%re "rita%e martiniste. Cest . partir de sa rencontre a ec 6. C"a!oseau que naquit la olont de runir quelques initis martinistes dans une structure permettant de dfinir lordre ine3istant 0usqualors. 6 ec le talent quon lui conna;t, Papus attira autour de lui de !rillantes personnalits qui form&rent le premier conseil de lOrdre. $es initiations commenc&rent immdiatement et pendant quatre ans les ca"iers dinitiations, les catc"ismes et !ases dtude irent le 0our. -aint4Martin a ait disparu. Il sa%issait pour Papus de poser un fondement qui a ait tou0ours fait dfaut . ce courant. Il con enait dorienter les efforts de c"acun, de les canaliser, de former un cadre autour du coeur qutait la doctrine martiniste. Comme c"acun sait Papus fut franc4ma:on et la structure quil con:ut pour le martinisme fut ma:onnique. 6 plus forte raison dailleurs puisque le fondateur et initiateur de -aint4Martin, Martin&s a ait commenc . structurer son ordre selon le syst&me ma:onnique. $es martinistes anti4 ma:ons de notre poque (sil en e3iste encore) de raient raliser que Papus donnait l. au coeur du martinisme un appui que des si&cles de sta!ilit a ait dmontr comme tant le plus sKr. 6insi prirent naissance les dcors, rites et catc"ismes du martinisme que lon qualifiera de Papus ). Ce furent, . notre a is, les apports ma0eurs et fondamentau3 que connut le martinisme. Cest %rRce . cette structure que cette tradition put prendre son en ol, la portant intacte 0usqu. notre poque. 2e faisons cependant pas lerreur de penser que Papus posait ici les !ases dun nou eau syst&me ma:onnique. Il na fait que prendre ce qui tait !on dans ce syst&me et y a adapt la doctrine du martinisme. Il est ncessaire a ant de oir ce quil a apport de faire quelques remarques au su0et de ces structures. $e martinisme or%anis par Papus nest pas une cole ou une classe suprieure diri%e par des Ma;tres. +rard ,ncausse crit . ce su0et : Il y a et cela est sKr des tudiants, mais tous le sont au m(me titre is4.4 is de la di init. ) -emer, ensei%ner et culti er disait Papus mais pour semer il faut d0. a oir trou la %raine et cest sur elle quil a mettre laccent comme ce qui est le coeur du martinisme. 5outefois sans lapparition dun nou eau personna%e nous aurions certainement au0ourd"ui une ma:onnerie martiniste ou martinsiste comme seul courant, mais il nen a pas t ainsi. Papus <B

<L rencontra le Ma;tre P"ilippe de $yon. -a rencontre fut fondamentale, transforma en %rande partie son esprit et influen:a dune mani&re dura!le son c"ristianisme, cest . dire son martinisme. Papus cri ait . son su0et : Celui que notre coeur re%rette tou0ours pour les paroles i antes quil nous ensei%na sappelait le plus ieil esprit de la terre ' il a ait pou oir spcialement sur la foudre, qui o!issait . ses demandes, et il a%issait %alement sur lair et leau (...) Il a ait une notion compl&te de la ie prsente dans tous ses dtails, de tous les (tres terrestres a ec lesquels il se trou ait (tre en rapport... ) Il mapprit . essayer d(tre !on, il ma ensei%n la tolrance en ers tous et pour les dfauts dautrui ' la ncessit de ne pas dire de mal, la confiance a!solue et le P&re, la piti pour la douleur des autres, enfin il nous a montr quon ne pou ait oluer quen parta%eant les souffrances des autres et non en senfermant dans une tour di oire de crainte de perdre sa puret et sa sa%esse. #oila pourquoi 0essaye de remuer un peu l"umanit, de rpandre autour de moi quelques ides qui ne pro iennent pas de mon cer eau et de propa%er les deu3 %randes ertus qui nous iennent du Ciel : $a 8ont et la 5olrance. ) Il est sur terre des (tres e3ceptionnels qui iennent ici comme le sau eur est descendu au3 enfers, cest4.4dire li!re et sans na oir plus rien . payer ' ce sont des en oys. Pendant le cours de notre e3istence terrestre nous a ons eu le !on"eur de conna;tre un de ces (tres et de le faire conna;tre . quelques4uns de nos amis. 5ous ceu3 qui lont approc" ont t frapps du rayonnement mer eilleu3 qui sc"appait de lui (...) Il faudrait des pa%es et des pa%es pour dire tout ce que fait un en oy du P&re sur la terre. Cest un peu de soleil dans la pierre, cest un rayon de lumi&re dans l%oJsme et la cruaut qui nous en ironnent et cela fait un peu aimer la ie. ) (,3traits cits par -.Outin). $on peut dire que la doctrine martiniste naquit de Martin&s, de int c"rtienne et intrieure a ec -aint4Martin, prit forme rituelle a ec Papus et d!uta son oeu re e3trieure et in isi!le %rRce . linfluence de Ma;tre P"ilippe. $e c"ristianisme martiniste fut alors plus accentu et dfini. Il de int alors rita!lement une c"e alerie c"rtienne.

lOrdre de enu solide et i ant sle a sur l"rita%e du P"ilosop"e Inconnu comme une cole de c"e alerie morale seffor:ant de d elopper la spiritualit de ses mem!res, tant par ltude dun monde encore inconnu (...) que par le3ercice du d ouement (...) et par la cration en c"aque esprit dune foi solide. ) i $e martinisme de Papus consistait donc une c"e alerie de laltruisme oppose . la li%ne %oJste des apptits matriels. )

III PARTIE As'ects du martinisme contem'orain


Le monde martiniste (rdre initiatique et &sot&rique
$e martinisme est au0ourd"ui ce que lon appelle un Ordre initiatique et sotrique. Cela si%nifie que les runions ne sont accessi!les qu. ceu3 qui ont t initis . ses rites. $a structure initiatique pourrait e3trieurement (tre rapproc"e de celle de la >ranc4ma:onnerie. 2ous sa ons quil e3iste plusieurs fa:ons de transmettre des connaissances, par crit, par oral, etc. $initiation a pour o!0ectif de transmettre une connaissance . laide de rites composs de sym!oles, de mots et de %estes touc"ant linconscient et amor:ant une transformation que liniti se de ra de poursui re. 5ouc"ant les motions, la psyc" profonde, linitiation transforme et transmet rellement un contenu occulte <L

<Q que liniti mettra parfois un certain temps . dcou rir. Cest une %raine qui est seme et qui %erme si elle tom!e dans une !onne terre !ien entretenue. Ine telle transmission ne pourrait se faire par le simple intellect, car elle sadresserait alors . une facult qui ne correspond pas . la dimension du psyc"isme rattac" au sacr. *une mani&re implicite linitiation nous dit que linconscient, lima%inaire auquel sadressent les rites nest rien dautre que le sentiment du sacr. Il est alors facile de comprendre que de tels rites initiatiques ont e3ist et e3istent depuis des millnaires. Ils furent utiliss dans les diffrentes reli%ions, cultures pour transmettre des connaissances secr&tes et sacres. $on peut donc parler dinitiation taoJste, !oudd"iste, 9ose4Croi3, ma:onnique ou martiniste. 2ous pensons quaucune nest suprieure . lautre, si c"acune a pour am!ition de parfaire l(tre et de conduire . la dcou erte du sacr. $es diffrences rsident dans le myt"e qui sert de support . cet eil et !ien idemment dans les rites et leurs structures. Ine importante littrature a popularis le myt"e ma:onnique dOiram. -ans entrer dans les dtails de cette tradition, nous oyons !ien que lo!0ectif consiste . apprendre . se conna;tre, . se parfaire, . faire mourir le ieil "omme pour rena;tre . un monde nou eau. Il ne3iste toutefois pas dans la franc4ma:onnerie fran:aise didolo%ie reli%ieuse particuli&re. $e soin est laiss . c"acun des fr&res ou soeurs de3primer le sacr quils dcou rent en eu3 de la fa:on quils le sou"aitent. Il nen est pas de m(me dans le martinisme o? le myt"e ser ant de !ase au3 rites est !eaucoup plus pr&s des an%iles et de la 8i!le. *e la m(me mani&re que pour le martin=isme, le myt"e de la c"ute de l"omme, de la pr arication des esprits re!elles est centrale. $e monde est dc"u et l"omme doit se rconcilier a ec le crateur pour pou oir rint%rer le plan di in. Il importe peu de d elopper les dtails de la doctrine. Il suffit de sa oir que nous de ons par nos efforts indi iduels nous rac"eter et retrou er le c"emin du crateur. $es rites initiatiques martinistes ont nous conduire . prendre conscience de cet tat de fait et de nous en donner les moyens, quils soient t"ur%iques dans le cas de Martin&s ou mystiques dans le cas de -aint4Martin.

Les )rades et 'ratiques martinistes


Comme nous la ons dit, -aint4Martin ne transmit raisem!la!lement quune initiation, celle de -uprieur Inconnu (-.I.). $a structure d eloppe par Martin&s tait quant . elle ma:onnique. 6u0ourd"ui, le martinisme est %nralement structur selon trois %rades ou de%rs. $es dnominations sont parfois diffrentes selon les Ordres, mais classiquement on retrou e 6ssoci (<X), Initi (AX), -uprieur Inconnu (EX) et un MX de%r, celui de -uprieur Inconnu Initiateur. Il ne3iste pas de itesse da ancement, puisque celui4ci est fonction du de%r de maturation de ltudiant. $es procdures dinitiation classiques impliquent une ou plusieurs enqu(tes destines . sa oir si lesprit du martinisme peut con enir au postulant. Il est ensuite re:u lors dune initiation. ,n de"ors de ces rites, un %roupe martiniste se runit une ou deu3 fois par mois. $Ou erture et la Cl1ture rituelle de la runion sont conduites par le responsa!le, assist dans certains rites par quelques fr&res ou soeurs assurant des fonctions prcises et sym!oliques. *urant la priode de tra ail proprement dite, di erses possi!ilits sont donnes qui diff&rent selon les Ordres ou %roupes. *es te3tes propres . lOrdre peu ent (tre lus et comments, des tra au3 faits par les mem!res peu ent (tre lus et discuts, etc. *ans certains cas des ou ra%es, tels que le 5rait de la rint%ration des (tres ) sont tudis en commun. *es priodes de pri&res et de mditations peu ent (tre %uides par un -uprieur Inconnu, quili!rant ainsi la dimension t"orique et mystique propre . ce courant. <Q

AF $es rec"erc"es des mem!res lus durant les tra au3 de %roupe ont pour o!0ectif de permettre un tra ail et une rfle3ion indi iduelle sur un support sym!olique particulier ou sur une question qui est au centre des proccupations des participants. 2ous ous donnerons quelques e3emples de tra au3 en anne3e pour ous donner une ide sur la fa:on dont les tra au3 de rfle3ion sont la!ors. Il est par e3emple possi!le de rflc"ir sur le sym!olisme de lpe et den d%a%er des lments qui ont amplifier une compr"ension plus lar%e du rituel et par e3tension de certains lments de la personnalit et de la psyc". *une mani&re plus e3plicite, des tra au3 sur les Ma;tres passs ), sur lamour ) ou sur la place de la femme dans la tradition sotrique ) permettent de porter un re%ard plus lar%e sur le monde dans lequel nous i ons. *ans tous les cas les rfle3ions t"oriques ou sym!oliques sont propres . liniti et refl&tent sa compr"ension personnelle. Comment pourrait4il en (tre autrement 7 Ces tra au3 ne sont donc en rien des paroles dfiniti es sur le martinisme. Pour pou oir parler au nom de la tradition, il faudrait considrer des tapes de linitiation dont !ien peu ont ide... *ans le cas dautres Ordres martinistes, un ensem!le de pratiques tant mystiques que t"ur%iques est transmis au3 fr&res et soeurs qui peu ent les mettre en oeu re en de"ors du %roupe dans leur oratoire personnel. #ous en aure= quelques e3emples dans la partie pratique. $o!0ectif consiste . donner des lments rellement opratifs qui peu ent aider le nou el initi . a ancer sur le c"emin. $es oraisons, pri&res et rites indi iduels sont des outils e3tr(mement utiles. $es runions de %roupe prendront dautant plus de i%ueur et auront da anta%e dimpact et de force, que les pratiques indi iduelles seront frquentes. Cest l. un rita!le processus dimpr%nation qui a i ifier c"aque 0our le psyc"isme inconscient et conscient du pratiquant 0usqu. le rendre e3tr(mement ractif au rituel et au3 ner%ies prsentes dans ce type de tra ail. 2ous ne pensons pas quil soit suffisant dassister au3 rites des runions martinistes pour a ancer rellement dans la oie elle4m(me. $e tra ail indi iduel est une ncessit pour celui qui ne dsire pas dpendre uniquement du %roupe dans lequel il se trou e.

Les symboles
8ien idemment, il e3iste un certain nom!re de sym!oles qui sont propres . cette tradition et qui en constituent le fondement, le dp1t sacr. Ils sont les supports du tra ail sym!olique et doi ent se trou er . la !ase des rites qui pourraient de oir (tre constitus ou crits comme ce fut le cas dans les si&cles passs. $es ca"iers de lOrdre disent dans le premier de%r au su0et des sym!oles : ]...^ $es premiers o!0ets qui se sont prsent au3 yeu3 du profane taient disposs dans un ordre particulier et affectaient certains aspects destins . lui faire comprendre le3istence du sym!olisme. $es sym!oles forment le fond de lensei%nement et certains dentre eu3 sont a!solument indispensa!les ' aucun initiateur ne peut se dispenser de les prsenter, !ien quil puisse leur ad0oindre tel d eloppement quil 0u%e con ena!le. $es sym!oles indispensa!les sont : $es trois lumi&res et leur triple disposition "irarc"ique ' $e Masque ' $e manteau (cape) de lIniti. ]...^ ) 2ous pou ons ra0outer : lpe, les trois couleurs sym!oliques noir, rou%e et !lanc, le sautoir portant le sceau des -.I. et certains lments propres au3 initiations quil con ient de laisser dcou rir. #ous retrou ere= ces lments dans c"acun des rites de cette tradition quelle que soit lTcole martiniste en isa%e.

Les *rands Ma+tres


Comme le dcou riront ceu3 qui sintressent . linitiation occidentale, les Ordres initiatiques sont en %nral diri%s par un Coll&%e et un +rand Ma;tre. Cest le cas du martinisme. -ans entrer dans des d eloppements comple3es, disons simplement que le +rand Ma;tre est un -uprieur AF

A< Inconnu Initiateur qui, reconnu pour son e3prience et ses connaissances, sera in esti des c"ar%es et des responsa!ilits de la direction et de lorientation de lOrdre. Il sa%it dune direction temporelle et spirituelle. Il est dpositaire . la fois de l"rita%e et du de enir de lOrdre. On a lon%temps %los sur ce dp1t lui4m(me car il est associ . lautorit sur lOrdre et sa destine. Ceci implique quun +rand Ma;tre ne pourra transmettre sa c"ar%e qu. un seul indi idu et ce dune mani&re dfiniti e. Il y a dans le martinisme une certaine croyance en la ralit in isi!le dun pou oir, dun dp1t qui se transmet de +rand Ma;tre . +rand Ma;tre. $on ima%ine alors la difficult du c"oi3 de la transmission. 9a0outons pour terminer qu. la diffrence de la >ranc4ma:onnerie, la fonction de +rand Ma;tre nest pas limite dans le temps et ne dcoule idemment pas dun ote. ,lle est en principe 6d #itam, mais en ralit le +rand Ma;tre conser e sa fonction 0usqu. ce quil dcide de lui4m(me de transmettre sa c"ar%e.

La Tem'le martiniste
$e lieu dans lequel les martinistes se runissent est appel sous des noms di ers : $o%e, 5emple, lieu de runion, etc. 8ien idemment des nuances e3istent entre c"acun de ces noms. -i nous laissons de c1t les qualificatifs du %roupe lui4m(me, nous pou ons nous intresser au lieu de runion. V lpoque de Martin&s de Pasqually, une pi&ce dune surface asse= importante tait requise pour pou oir conduire les oprations. ,n effet un certain nom!re de si%nes, cercles, sym!oles de aient (tre tracs sur le sol. *e plus, de nom!reu3 luminaires taient placs . certains points prcis de ces fi%ures. Il en tait de m(me dans les oprations t"ur%iques de %roupe. Guant au3 runions proprement ma:onniques des ,lus4Co"ens larran%ement du local ne se distin%uait pas considra!lement de ce qui e3istait pour les autres ma:ons. 6 lpoque de Papus, le dcor du temple tait au d!ut des plus simples. In simple lieu dans lequel une ta!le cou erte dune nappe ser ait dautel. -ur le mur de lOrient le pentacle martiniste. $e Prsident du %roupe se tenait derri&re cet autel et prsidait au3 tra au3. In peu plus tard les rituels de lOrdre martiniste dresss par 5eder pr oyaient un dcor !eaucoup plus important et se rapproc"ant du dcor ma:onnique. $e temple tait di is en plusieurs espaces. -elon les de%rs au3quels on tra aillait, on tendait des tentures de diffrentes couleurs, des sym!oles taient ra0outs ou oils, etc. -elon les rites pratiqus, les Ordres contemporains se rattac"ent . tel ou tel dcor spcifique. $e dcor 0ustifie lutilisation dun temple install dans une pi&ce e3clusi ement consacre . ces acti its. *ans dautres cas de rites moins comple3es, les runions se tiennent c"e= des particuliers qui installent la pi&ce pour loccasion et la dsinstallent ensuite. Il e3iste dans ce cas des rites simplifis de purification et de conscration de la pi&ce e3cuts a ant la runion. ,n effet, le temple est considr comme un espace sacr dans lequel celui qui na pas t initi na pas acc&s. $es diffrents sym!oles sont des lments ren oyant . des concepts et des ides qui d eloppent telle ou telle ide de la tradition martiniste. On retrou e sou ent le pentacle martiniste, le portrait de $ouis Claude de -aint4Martin, lautel sur lequel se trou e la nappe trian%ulaire au3 trois couleurs noir, rou%e !lanc, le fauteuil des Ma;tres passs recou ert du manteau !lanc, le flam!eau des Ma;tres passs, la 8i!le, le maillet, le masque, etc.

L&)r&)ore et les Ma+tres 'ass&s


$es deu3 derniers points que nous oudrions oquer ici sont ceu3 de l%r%ore martiniste et des Ma;tres passs. $ide commune consiste . dire que deu3 indi idus qui se runissent pour accomplir A<

AA un rite %n&rent une ner%ie suprieure . celle dun seul. Ce mot dner%ie recou re quelque c"ose dasse= flou qui tient . la fois de lam!iance, de la dynamique de %roupe, de lmotion am!iante, etc. ,n un mot lner%ie correspond . tout ce que lon ne peut nommer et qui constitue la partie in isi!le dun moment rituel parta% entre plusieurs indi idus. $on se rend compte que le rite et la tradition utilise d%a%ent une am!iance ) spcifique. $on a coutume dappeler cela l%r%ore ). Mais on ra0oute dans ce mot une croyance consistant . lar%ir l%r%ore au3 ner%ies du %roupe tout entier, puis de lOrdre lui4m(me et parfois plus lar%ement encore . une T%lise, c"rtienne, par e3emple. $es Ma;tres passs de la tradition sont les indi idus les plus importants qui ont contri!u par leur oeu re au d eloppement et . lenric"issement de lOrdre. $eur empreinte sest inscrite de mani&re indl!ile dans la tradition. Mais cette trace e3iste tant de mani&re isi!le quin isi!le et elle contri!ue alors . lner%ie et . la force occulte de lOrdre. Ine partie importante et propre au martiniste consiste . placer les tra au3 sous leur protection et les in oquer rellement dans lassem!le. 2ous donnerons en anne3e un e3emple de tra ail de rfle3ion sur ce su0et.

Le martinisme et lE)lise *nostique


*&s les d!uts du martinisme de Papus, la notion d,%lise occulte et in isi!le est de enue un des aspects de cette tradition. Il ne sa%it pas de confondre les rites, linitiation et la tradition martiniste a ec celle dune ,%lise quelle quelle soit. Mais nous de ons remarquer que les responsa!les des Ordres martinistes rece aient en %nral une conscration piscopale alide selon plusieurs li%nes de succession apostolique, dont celle de l,%lise dite +nostique fonde par Dules *oinel en <LQA. ,lle fut structure par en %rande partie par Dules *oinel et par Do"ann&s 8ricaud qui en fut l, &que primat, en m(me temps que le responsa!le de lOrdre martiniste de lpoque. -elon un te3te de prsentation de cette ,%lise, le %nosticisme est une doctrine p"ilosop"ique et traditionnelle, aussi ancienne que l"umanit, une morale, un culte, qui en font une reli%ion uni erselle. ,nsei%n et pratiqu dans tous les myst&res de lantiquit et dans plusieurs socits secr&tes ou fermes du moyen4R%e et des temps modernes, ]...^ il a pour !ut de restituer . l"umanit son unit reli%ieuse primiti e, en lui faisant re0eter les erreurs reli%ieuses do? sont sorties les diffrentes reli%ions, et de tra ailler . son perfectionnement intellectuel, moral et social. $e %nosticisme prtend ne simposer au3 consciences, ni par la force du pou oir ci il ou militaire, ni par de aines menaces de c"Rtiments doutre4tom!e, ni par de fallacieuses promesses de rcompenses futures. 8as dune part, sur la tradition uni erselle et non pas seulement sur la tradition "!raJque de la !i!le et dautre part sur la p"ilosop"ie et la science moderne, ses rits, ne se prsentent pas comme o!0ets de foi, mais comme o!0ets de dmonstration, p"ilosop"ique et scientifique ' il ne sadresse qu. la raison qui est la m(me c"e= tous les "ommes. Il admet donc la li!ert a!solue de conscience et de3amen c"e= tous les "ommes qui en sont capa!les et e3i%e de ses mem!res la tolrance pour tous ceu3 qui ne pensent pas comme eu3. ) Cette ,%lise perdura dans le martinisme 0usqu. au0ourd"ui, mais sans conser er les rites fort comple3es la!ors . lpoque de *oinel. 2ous ne pensons pas que nous puissions encore parler rellement de l,%lise +nostique au sens ori%inel, mais dune dimension reli%ieuse et sacerdotale prsente dans les "auts %rades des structures martinistes. Cest le cas par e3emple au sein de lOMI, de lOMCC et de lOM-I. 2ous aurons loccasion de re enir sur cet aspect de la tradition ainsi que sur la %nose dans un autre ou ra%e rassem!lant les te3tes les plus importants de 8ricaud. Prcisons pour terminer que !ien que cet aspect sacerdotal soit tr&s important dans la oie martiniste, il se fonde sur ce que lon a coutume dappeler l,%lise in isi!le qui ne doit en rien (tre confondue a ec les structures e3trieures et temporelles.

Les errements du martinisme

AA

AE $e martinisme contemporain nest pas e3empt de tra ers ou de pro!l&mes et quelle structure "umaine nen aurait4elle pas 7 Il est important que certains lments soient oqus ici, tant pour les martinismes eu34m(mes, que pour les futurs initis. Il faut quils puissent sa oir ce . quoi il faut pr(ter attention pour ne pas se laisser entra;ner ers des interprtations qui ne sont pas . proprement parler martinistes. 2ous de ions au martinisme lui4m(me de dire quelques mots de ces tra ers. -a %randeur et limportance de son r1le impliquent que lon c"erc"e . les rduire au ma3imum. $e martinisme contemporain peut4(tre class dans ce que lon appelle au0ourd"ui les courants sotriques 7 $on pourrait donc croire que lon a trou er au sein de ces ordres une sorte dlite de l"umanit, un ensem!le dindi idus tous proccups de perfection morale et de ser ice. Or, il faut !ien reconna;tre quil e3iste, l. comme ailleurs, un certain nom!re dindi idus plus proccups par les passions "umaines que par la ertu. 8ien plus, une certaine tendance . marquer la diffrence a ec le monde profane, . re enir frquemment sur des doctrines spcifiques, fait que se d eloppe une incapacit . se3primer en de"ors des formules strotypes ensei%nes par lordre. Pour dautres, lcueil sur le sentier sera lor%ueil, celui d(tre initi, de conna;tre des secrets que les autres i%norent, des aspects de la ie que le profane ) mconna;t. $accent sera mis sur le secret, le fau3 secret, celui qui se montre S...

La di,ision
*epuis le premier Ordre de Papus la tradition martiniste sest di ise et se retrou e au0ourd"ui dans une apparente di ision. In certain nom!re dOrdres se consid&rent comme les seuls aut"entiques et ont parfois m(me 0usqu. remettre en cause, ou ertement ou non, la l%itimit de leurs concurrents. Guant ils ne le font pas, ils leurs arri ent de discuter la aleur des autres ensei%nements et m(me domettre de fournir au3 nou eau3 initis une li%ne "istorique claire et %nrale impliquant c"acun des courants. $e rsultat en est un rtrcissement du c"amp de compr"ension des tudiants martinistes qui, faisant naturellement confiance . leurs initiateurs i%norent tout des autres martinistes. Com!ien en a ons4 nous rencontr dans ce cas qui i%noraient 0usqu. le3istence dautres ordres que le leur 7 8ien que cela puisse sem!ler de peu dimportance, cela montre une faille relle quant . lunit de pense et de !ut de la tradition. $e martiniste est !ien sou ent au0ourd"ui Martiniste de Papus ), Martiniste de lOrdre Martiniste 5raditionnel ), Martiniste synarc"ique , Martiniste etc. ), a ant m(me d(tre simplement Martiniste. 5out cela risque de conduire . une forme sectaire, au lieu de constituer un courant unique et respecta!le dans sa di ersit dinterprtations comme cest le cas de la >ranc4ma:onnerie. $a seule fa:on, . mon "um!le a is, d iter ce tra ers consiste . prsenter au3 tudiants un "istorique complet de la tradition prcisant clairement les diffrences entre lOrdre qui leur est propre et les autres. Il con iendrait de plus, dintroduire au sein du martinisme la possi!ilit de isiter dautres %roupes tra aillant dans les autres courants. Cette coutume des isites est depuis lon%temps un fait dans la franc4ma:onnerie sans que cela porte pr0udice . la qualit des tra au3.

Lensei)nement
Guant . la mt"ode densei%nement proprement dit, personne de Martin&s . Papus en passant par -aint4Martin nen a prconis didentiques. 2os ma;tres en connaissaient !ien les dan%ers. $eur mt"ode de tra ail consistait . proposer une trame sur laquelle c"aque l& e tra aillait. #enait ensuite le moment de3poser ses ides . ses fr&res, puis den discuter certains aspects. -eule cette mt"ode peut permettre de faire a ancer sur une oie en itant le do%matisme ou lendoctrinement. On la nomme en >ranc4ma:onnerie, la mt"ode des planc"es ou e3poss. Cela n ite a!solument pas ltude et lutilisation des catc"ismes ou instructions. Certains Ordres actuels proposent au3 mem!res des te3tes crits par tel ou tel Ma;tre de lOrdre. $ues au3 mem!res, ces tudes sont parfois prsentes comme des ensei%nements strictement martinistes, alors quils peu ent parfois sen loi%ner. AE

AM

Martin&sisme et martinisme
In autre aspect . souli%ner est lam!i%uJt parfois sa amment entretenue entre martinisme et martinsisme. -ans d oiler les rites e3acts de Martin&s 4 qui sont pourtant au0ourd"ui quasiment tous pu!lis 4 lon tente de souli%ner limportance dun retour au3 sources du martinisme autrement dit, de r"a!iliter le syst&me de Martin&s et la pratique de sa ma%ie. Or au risque de dplaire il con ient dattirer lattention du c"erc"eur sur les te3tes e3acts tudis ou lus sans pr0u%s. Il sera alors facile de se rendre compte que ce syst&me est poussireu3, arc"aJque et a!scons. 9ien de compara!le a ec la clart des oies t"ur%iques et p"ilosop"iques "ermtiques. Croye=4 ous que -aint4Martin oulut poursui re la oie de Martin&s 7 Croye=4 ous que Papus ait oulu faire de la ma%ie au sein du martinisme 7 2on, cela est ident. $e martinisme nest plus la oie e3trieure de Martin&s, encore moins celle de la 9osePCroi3 allemande ou de la +olden *a`n, m(me si elle nest pas contradictoire a ec cette derni&re. Il est de enu une p"ilosop"ie de ie . la fois plus simple, plus claire en un mot plus i ante.

(rientalisme et e-otisme
Papus a, comme nous la ons montr , apport un %rand nom!re de c"oses au martinisme. Mais tout ce quil a apport ne donna pas de !ons rsultats. Il tait de mode en son temps de sintresser . lorientalisme. $es socits initiatiques enues dorient fleurissaient, les ma;tres du 5i!et faisaient leur apparition tandis que la socit t"osop"ique connaissait son R%e dor. Prsentes dans le pro%ramme dtude de Papus, les connaissances orientales faisaient partis des connaissances de !ase ncessaires mais ntaient en rien le fondement du tra ail et de la p"ilosop"ie martiniste. Or il faut !ien reconna;tre quau0ourd"ui les conceptions orientales sont !ien plus sou ent utilises que les connaissances occidentales. 8ien plus, des confusions importantes sont faites sur des points fondamentau3, dformant non seulement les apports orientau3 mais aussi les connaissances occidentales. 2ous pou ons citer par e3emple la question de la rincarnation. Cette t"orie fort attirante de int peu . peu une idence quil nest m(me plus ncessaire de discuter S $es t"ories c"rtiennes sont n%li%es et re0etes comme arc"aJques. $es tudiants sont dune certaine mani&re rassurs. -i leur tra ail nest pas suffisant, dautres e3istences seront l. pour y suppler. Guapparaissent des o!stacles et le _arma, mal compris dailleurs, de ient un e3utoire fort . propos. Or com!ien de martinistes sont4ils surpris dapprendre que Martin&s et -aint4Martin qui connaissaient cette t"orie ne lapprou aient pas. Cela sem!le tellement incroya!le . la plupart que nous citons ici une lettre de -aint4Martin prsente par 6.>6I#9,. _irc"!er%er, lui, plaint $a ater qui croit de !onne foi . toutes les fantaisies de lTcole du 2ord : le pasteur est persuad que saint Dean it encore a ec eu3 corporellement et que raisem!la!lement il fera un oya%e . auric" ) pour lui rendre isite sous peu. $e 8ernois nadmet pas un seul instant cette possi!ilit de saint Dean rendant isite . $a ater : Du%e= par l. . quoi ils en sont S ) (_ . -M EF.FM.QM) Cette ide de lap1tre errant de par le monde est curieusement lie . celle de la rincarnation, dont les mem!res de cette secte font un article de foi, mais que, ni -aint4Martin, ni $a ater, ni _irc"!er%er ne peu ent accepter (_ . -M AM.<A.QE). $opinion du t"osop"e d6m!oise est intressante : -yst&me qui ne manque 0amais d(tre ensei%n dans les coles infrieures, et qui lest 0ournellement par nos somnam!ules mais qui ne con ient . aucun des %rands principes de la profonde t"orie spirituelle di ine, . moins que ous nappelie= mtempsyc"ose le retour possi!le et AM

AC rpt des %rands lus de *ieu, tels qu,noc", MoJse, ,lie, etc. Gui peu ent !ien en effet para;tre . diffrentes poques, pour constater et concourir sensi!lement . la ancement du %rand Oeu re, parce que le 8ien coule tou0ours par les canau3 quil sest c"oisi. Mais le mal et la souillure en sortant de ce monde trou ent de nou elles r%ions plus i es que la terre, et qui nous purifient ou nous souillent da anta%e. *e mani&re que les preu es terrestres ne pourraient pas (tre suffisantes pour le de%r o? nous nous trou ons ' ce qui me dtermine . re0eter cette esp&ce de mtempsyc"ose, qui me para;t (tre quun reflet des di erses facults identiques que la race astrale fait passer sur nous. $es titres et diffrentes dcorations des ro!es de t"Rtre ne sont propres . lacteur qui en est re (tu, que pour le moment. ) Ceci illustre !ien les dformations possi!les dont nous parlions et qui peu ent rendre incompr"ensi!les les connaissances transmises par la tradition. Comprenons !ien quil ne sa%it pas de dire que la rincarnation nest pas une ralit, mais tout simplement de ne pas dfi%urer ce que les Ma;tres passs pensaient ou disaient. Cet e3otisme de la pense en a"it m(me le discours. Comme !eaucoup dautres courants, le martinisme transforma les centres du corps en c"a@ras ' la loi de cause . effet en @arma, etc. $es tats de conscience de inrent des plans monadiques et !oudd"iques puis des plans c"ristiques. $e C"ristianisme, !ase du martinisme, se trou a alors dfi%ur et de int quasiment incompr"ensi!le.

Lillusion mystique
In autre tra ers caractristique consiste . se considrer peu . peu comme au4del. de la reli%ion et du monde. Certains sotristes et martinistes, initis . la connaissance des c"oses cac"es, de iennent naturellement ) diffrent des profanes. ,u3 sa ent, les autres i%norent ' eu3 sont eills, les autres dorment ' eu3 ont la lumi&re, les autres les tn&!res. Il est commun de se dfendre dune telle attitude, mais il suffit dessayer de3pliquer ces t"ories sa antes . de !ra es "ommes qui nont 0amais rien entendu de tel dans leur ie. 2ous comprendrons alors limportance des paroles de limitation de Dsus4C"rist : 5out "omme dsire naturellement de sa oir, mais la science sans la crainte de *ieu que aut4 elle 7 In "um!le paysan qui sert *ieu est certainement fort au4dessus du p"ilosop"e super!e qui se n%li%eant lui4m(me consid&re le cours des astres. Celui qui se conna;t !ien se mprise et ne pla;t point au3 louan%es des "ommes.

Cela nimplique toutefois pas que nous de ions n%li%er ltude et la rfle3ion, mais tout simplement que cet acquis ne nous coupe pas du monde dans lequel nous i ons et de tous nos fr&res "umains.

Guand 0aurais toute la science du monde, si 0e nai pas la c"arit . quoi cela me ser irait4il 7 )

ii

I. PARTIE Le coeur secret du martinisme


2ous pourrions dire que ces errements dprcient le tra ail martiniste et quil nest plus rita!lement utile. Or parado3alement ce nest pas le cas. Il ny a pas de crises de ocations martinistes, !ien au contraire et cest l. 0ustement le parado3e do? 0aillissent les questions que nous nous posions au d!ut de cette rec"erc"e. $es portails du martinisme sou rent tou0ours au3 nou eau3 mem!res. $e fait quil en soit ainsi montre !ien que le rita!le martinisme est ailleurs, au4 AC

AN del. de ces structures qui nen montrent que lcorce. 2ous en trou ons une clef fondamentale dans un te3te de -aint4Martin. $e c"ristianisme est la reli%ion de laffranc"issement et de la li!ert (...) $e c"ristianisme remplit toute la terre . l%al de lesprit de *ieu (...) Il porte notre foi 0usque dans la r%ion lumineuse de lTternelle parole di ine (...) $e c"ristianisme dilate et tend lusa%e de nos facults intellectuelles (...) Il nous montre *ieu . dcou ert au sein de notre (tre sans le secours des formes et des formules (...) $e c"ristianisme na aucune secte puisquil em!rasse lunit et que lunit tant seule ne peut (tre di ise da ec elle4m(me (...) ) -aint4Martin e3plique clairement ce qui est la !ase du martinisme, ce qui fait en ralit son unit, et cest le Christianisme. Ce dernier nest pas une doctrine a!solue mais elle est simplement celle du martinisme. $a oie intrieure est donc celle du c"ristianisme qui nest pas . confondre a ec le cat"olicisme qui en est un des aspects e3trieurs. -aint4Martin nous le dit !ien lorsquil crit : $e cat"olicisme nest que le sminaire du c"ristianisme (...) $e cat"olicisme ne remplit quune partie du %lo!e (...) $e cat"olicisme nous laisse au3 prises a ec nous m(mes pour trou er *ieu sans lappareil des crmonies (...) ) 6insi il nous appara;t que le martinisme est essentiellement c"rtien, parce quil se rapporte au fond de la reli%ion c"rtienne, indpendant de toute forme cultuelle, mais il nest pas cat"olique ) iii dans le sens de la forme e3trieure. I< nous faut donc oir ce que nous dit . ce su0et Papus. *ans son article intitul V propos du martinisme ) il crit : $Ordre Martiniste est un centre actif de diffusion initiatique (...) constitu pour propa%er les li%nes de la tradition chrtienne (...) $e troisi&me caract&re du martinisme est dtre chrtien. $e martinisme dfend laction du C"rist. $e martiniste est le c"e alier de lidalit c"rtienne. ) Par lenseignement oral de la tradition occidentale chrtienne il met lRme . m(me de perce oir la i ifiante action du #er!e di in du C"rist %lorieu3... ) $on peut oir par ces e3traits des deu3 fondateurs de lOrdre que la !ase et lunit du martinisme ne se trou ent en fait pas ailleurs que dans le c"ristianisme. Cela peut para;tre ident pour certains, mais il faut sa oir que la plupart des ordres actuels ont presque totalement %omm cet aspect pour faire des mystiques politiquement correct ). Or, le martinisme nayant pour seul r1le que la pratique de la tradition sotrique occidentale et c"rtienne, il lui appartient de ne pas tra"ir cet "rita%e. $appel martiniste est donc le dsir de dcou rir la tradition dtentrice des myst&res c"rtiens. Cest lappel que ressentent tous ceu3 qui dsirent percer lcorce du cat"olicisme pour pntrer la oie des myst&res et sinitier . ce qui ne reprsente pas %rand4c"ose au3 yeu3 du plus %rand nom!re et m(me dune ma0orit du cler%. Ce sont par e3emple les !ndictions, les e3orcismes, les di ers sacrements, les sym!oles de la reli%ion e3trieure qui sont re%ards comme des superstitions ntant sou ent pas asse= e3otiques. Or le martinisme est lcole qui nous permet de passer en ce domaine de lautre c1t du miroir. In te3te dit, que notre principale tude soit donc de mditer la ie de Dsus4C"rist (...) Mais il arri e que plusieurs, . force dentendre l an%ile, nen sont que peu touc"s, parce quils nont point lesprit de Dsus4C"rist. #oule=4 ous comprendre parfaitement et %oKter les paroles de Dsus4C"rist 7 6pplique=4 ous . conformer toute otre ie . la sienne. ) $on croirait lire -aint4Martin et cest $imitation de Dsus4C"rist ) qui se3prime ainsi. Cest donc !ien un appel ers cette tradition unique que ressentent ceu3 qui se diri%ent ers le martinisme. Mais Papus cri ait Par lensei%nement oral de la tradition occidentale c"rtienne. ) Celui qui se diri%e ers le martinisme nest pas forcment un futur cat"olique pratiquant, cest quelquun disions4nous, qui est appel par le coeur et non par lcorce. Il y a dans le martinisme, dans le c"ristianisme, un ensei%nement oral perptu 0usqu. nous. 2on un ensei%nement do%matique contre lequel nous mettions en %arde, mais un eil permettant dappr"ender lessence de cette tradition occidentale. Pour pou oir pntrer ces myst&res, le martiniste senfonce ers le coeur de loccident, se oile et dispara;t au3 yeu3 des "ommes. Il de ient inconnu et cest l. une des AN

AB caractristiques ma0eures de cette oie. $tude peut ensuite se faire par les rites simples et importants. -aint4Martin nen a 0amais reni limportance m(me sil a mis en %arde contre le rite ma%ique, e3pliquant que ce ntait pas la oie du martinisme. Papus nous a donn des rites simples, clairs et inspirants et il nous appartient de ne pas dformer les sym!oles et les structures qui les composent. $es martinistes en tant que coll&%e clos doi ent se retrou er entre eu3 pour parta%er leur e3prience, leur rec"erc"e, leur qu(te et leurs tra au3. Il faut cependant prendre %arde . ce que les c"an%es ne de iennent pas de simples clu!s de ieilles dames ). $imitation de Dsus4C"rist dit, ite= autant que ous le pourre= le tumulte du monde ' car il y a dan%er . sentretenir des c"oses de ce si&cle, m(me a ec une intention pure. 8ient1t la anit souille lRme et la capti e (...) Cest que nous c"erc"ons dans ces entretiens une consolation mutuelle et un soula%ement pour notre coeur fati%u de penses di erses (...) -il est permis, sil con ient de parler, parle= de ce qui peut difier (...) *e pieuses confrences sur les c"oses spirituelles, entre des personnes unies selon *ieu et animes dun m(me esprit ser ent !eaucoup au pro%r&s dans la perfection. ) ,t cest !ien en ce sens l. quil nous faut considrer ltude du %roupe martiniste, sinitiant au3 myst&res c"rtiens. Papus a re:u, ne lou!lions pas, deu3 lettres, -.I.. *aucuns diront -uprieur Inconnu, dautres, -er iteur Inconnu ce qui serait plus "um!le et complterait asse= 0ustement le premier titre. Il con ient en effet de ne pas ou!lier que le martiniste est un actif et un "omme de dsir. Il se doit donc da%ir non seulement sur lui4m(me, mais daider ses fr&res "umains encore %ars. Cette aide est faite dans lin isi!le par ltude de la oie occidentale mais aussi et surtout dans le isi!le en aidant concr&tement. Il peut (tre selon les mots de Papus un semeur de rits, un modeste et un "um!le dont le coeur a illumin le cer eau par la pratique du d ouement et de la c"arit... ) $a caractristique du martinisme est da%ir sur tous les plans, mais cach, inconnu aux eux du monde. Gue ce soit dans la isite des malades, dans laide sociale, dans laide aupr&s damis ou dinconnus pertur!s, perdus, dans quelque domaine que ce soit le martiniste a%it sans cette tiquette ) qui doit rester intrieure. -il est reli%ieu3, il a%it en tant que reli%ieu3, sil est mdecin il a%it en tant que mdecin, sil est manuel, il a%it en tant que manuel, mais en tout cela il est martiniste. Il se doit daider ses fr&res par le ser!ice concret damener les "ommes . *ieu, . la dcou erte du principe di in. -on !ut nest pas damener les %ens . lsotrisme et dans son Ordre. Il est de ser ir le c"ristianisme et de %uider ses fr&res perdus ers la lumi&re du C"rist quils ont ou!lie. -ils dcou rent en certains lappel, ils les %uideront apr&s les a oir prou s. Cependant ce dsir iendra de lautre et ne sera pas suscit par le martiniste, qui, faisant alors preu e dor%ueil, cesserait d(tre c"rtien et initi. -i le martinisme est laction dinitis cac"s pour aider les "ommes dans leur ie quotidienne et les amener ers *ieu, pourquoi le C"ristianisme 7 #enu de Martin&s et de -aint4Martin le martinisme a un dp1t sacr que c"acun des fr&res dcou re au tra ers de son tude. >aire un myst&re de ce dp1t est inutile puisque nous la ons d0. d oil ' il est le %ardien de lunicit du c"ristianisme et de sa compr"ension. Il eille en retrait . la sau e%arde de cette ric"e tradition occidentale afin que personne ne puisse lui porter atteinte. Guand lT%lise e3trieure fai!lit ou dissipe son trsor, le martinisme est l. pour perptuer ses ric"esses. Il est le %arant de cette tradition qui, accessi!le . tous, peut tout de m(me (tre !rise. "e clerg est laction !isi#le du christianisme alors $ue le martinisme en est laction in!isi#le . Cest l. un r1le, un de oir et non un des moindres. $on comprend la responsa!ilit quauront . assumer ceu3 qui ou!lient notre dp1t traditionnel alors quils en sont les dpositaires parfois inconscients. -il y a comme nous le disions dp1t, il y a aussi transmission, succession de Ma;tre . disciple depuis les fondateurs. -aint4Martin na transmis certainement quune initiation, celle de -.I.. Pour lui la porte tait ou erte une fois et cela suffisait. Papus or%anisa plusieurs de%rs mais laissa la AB

AL rita!le initiation pour le -.I.. 6u tra ers de celle4ci le courant peut descendre en nous et clairer notre (tre qui a approc"er lidal et le ser ice martiniste. Concluant un te3te de <LQQ, Papus cri ait : C"aque calomnie cest une ictoire . l"ori=on ' accuss d(tre des dia!les par les uns, des clricau3 par les autres, et des ma%iciens noirs ou des alins pour la %alerie, nous restons simplement des c"e aliers fer ents du C"rist, des ennemis de la iolence et de la en%eance, des synarc"istes rsolus, opposs . toute anarc"ie den "aut ou den !as, en un mot des martinistes comme lont t nos %lorieu3 anc(tres Martin&s de Pasqually, $ouis Claude de -aint4Martin et Hillermo=. ) Pau res, ces "ardis semeurs, quelques fois en sa!ots, 0ettent la semence des rits sym!oliques . la ole dans la terre profane et sen eloppent ensuite de leur manteau, rentrant dans le silence et linconnu. )

. PARTIE Rituels et 'ratiques


Il serait tout . fait intressant de se penc"er sur une tude compare des di ers rites martinistes depuis lapparition de lOrdre, mais cette tude nous conduirait "ors du cadre que nous nous sommes fi3. 2ous nous contenterons donc de donner quelques lments de !ase destins . ous faire perce oir ce que peut4(tre un rituel martiniste. $e premier document que nous reproduisons est le rite de runion martiniste le plus simple et certainement le plus ancien. Il date du d!ut de la racti ation de lOrdre par Papus. Il sera ensuite tr&s lar%ement au%ment et d elopp tout en conser ant, comme nous la ons dit dans le c"apitre prcdent, les lments sym!oliques propres . cette tradition.

/u rite martiniste de 0123 au- d&,elo''ements modernes


%ite martiniste de 1&'7 ( )u!erture simple *hil... Inc... 4 >r&re associ, quelle "eure est4il 7 +r. ,ssoci 4 $Orient sillumine... le soleil se l& e. $oeil du monde a sou rir, la rit a para;tre. +rre Initi 4 le -oleil so!scurcira4t4il pour les profanes 7 9efusera4t4il la c"aleur et la ie au3 i%norants 7 2e rpartira4t4il pas ses influences !ienfaisantes sur les mc"ants 7 +r. Initi - Manifestation isi!le du centre in isi!le de toute ie et de toute lumi&re, le -oleil ne refuse ses influences astrales . personne, et tout (tre cr re:oit un rayon de la di ine su!stance. *hil... Inc... 4 Pourquoi, b mon fr&re, pourquoi la #rit ne serait4elle pas manifeste 7 Pourquoi refuserions4nous de faire participer . son influence l"omme de dsir 7 +r. ,ssoci 4 $e -oleil se l& e. Gue les oiles tom!ent comme se dissipent les om!res de la nuit S (6) *hil... Inc... 4 >rappe E coups lents . . . +r. ,ssoci 4 >rappe E coups lents . . . +r. Initi 4 >rappe un coup .

%ermeture des tra,au*hil... Inc... 4 >rappe E coups lents ($es fr&res se l& ent) +r. ,ssoci 4 >rappe E coups lents. +r. Initi 4 >rappe un coup lent. (8) *hil... Inc... 4 b "ommes r%nrs, b ous qui manifeste= en lin isi!le, lincarnation di ine, b Ma;tres dOrient et dOccident, nous ous remercions d(tre enus prsider . notre action. AL

AQ Gue notre 0oie, forte de toutes nos douleurs, aimante notre opration ers otre astralit. +r. ,ssoci 4 b *ieu fait Oomme, b Isc"oua" notre %uide S O Crucifi en lIn isi!le -oleil, assiste de tes manations i ifiantes notre oeu re de lumi&re et de rdemption. +r. Initi 4 6u nom de Iod4O4-c"in4#au4O. +r. ,ssoci 4 Par I29I. 6men. *hil... Inc... 4 ,nsem!le mes fr&res : $e si%ne (5ous les fr&res le font) la !atterie *hil... Inc... 4 >rappe E coups lents . . . +r. ,ssoci 4 >rappe E coups lents . . . +r. Initi 4 >rappe un coup . *hil... Inc... 4 6 la %loire de I,-COOI6O +rand 6. *e lIni ers, sous les auspices du P"il... Inc... notre nra!le ma;tre, les tra au3 de la ............ 2X ................ sont momentanment suspendus, et pendant le temps qui nous spare de la reprise de nos tra au3, conduisons4nous, mes fr&res, a ec prudence et discrtion. (In coup) Guelques annes plus tard, en <Q<E, de nou eau3 rituels e3tr(mement plus d elopps et de forme ma:onnisante furent pu!lis et si%ns par Papus, Prsident du -upr(me Conseil et +rand Ma;tre de lOrdre. Ils ont t pu!lis en <QLC au3 Tditions *emeter sous le titre 9ituel de lOrdre martiniste dress par 5eder. ) nous ous y ren oyons pour les te3tes et rites complets. 2ous en rappellerons ici quelques lments utiles . la compr"ension %nrale de la tradition dont nous parlons. Il faut prciser que dans les runions rituelles les plus simples, les rites sont pr us pour permettre au seul -uprieur Inconnu Initiateur la transmission de tous les +rades. -ans reprendre le rite prcdent, les rites actuels qui ne sont pas ceu3 des initiations ont t complts. (#ous ous reportere= au premier rite pour les ren ois.) 6 4 ... 5riple $umi&re mystrieuse et *i ine, >eu sacre, cme de luni ers, Principe ternel des Mondes et des Ytres, -ym!ole nr, claire notre esprit, nos tra au3 et nos coeurs, et rpands en nos Rmes le feu i ifiant de la #rit. Gue cette m(me lumi&re, manant de trois luminaires diffrents, nous manifeste la -a%esse, la >orce et la 8eaut qui prsident, soutiennent et dcorent le 5emple particulier que nous le ons . la +loire du +rand 6rc"itecte des Mondes. Gue ces flam!eau3 mystrieu3 illuminent de leur clart les -oeurs et les >r&res qui auront acc&s . leur connaissance et leur permettent dapprcier la %randeur et la saintet de nos tra au3... ) Il verse un peu d encens sur le charbon incandescent. 9e:ois, o +rand 6rc"itecte des Mondes, l/"omma%e que te rendent, en ce temple, les -oeurs et les >r&res runis. 2e permets pas qu/il soit profane par le fanatisme, Iinimiti, le menson%e, la discorde, et que la C"arit, la Pai3, la #rit y r&%nent constamment S... ) . - $a cl1ture fut !eaucoup plus d elopp et en repris en %nral pas les in ocations de cl1ture que nous connaissons dans le rite de Papus et de 5der. 2ous en d%a%eons quelques e3traits afin que ous puissie= en perce oir lesprit. / ... Mes -oeurs et mes >r&res, oici enue l"eure de suspendre nos tra au3 collectifs. ,n effet, nul d/entre nous n/est dispens de multiplier les efforts indi iduels qui doi ent, c"aque 0our, le rendre plus di%ne des !ienfaits spirituels dont le martinisme est le dispensateur. ]...^ Gue les -aints Ytres, dont ous aspire= . de enir les disciples, ous montrent la $umi&re que ous c"erc"e=, et qu/il ous accordent l/aide puissante de leur Compassion et de leur -a%esse S... ) AQ

EF

Les (44iciers de la Lo)e au- quatre 'remiers de)r&s


"0 *1I")2)*10 I3C)334 : (Parfois appel >r&re Initiateur) Il est la premi&re lumi&re de la lo%e. $es mem!res lui doi ent le plus %rand respect et la plus %rande o!issance ' il est irrpr"ensi!le dans ses fonctions, il nest pas soumis . llection et runit sa lo%e toutes les fois quil le 0u%e con ena!le ' il prside . lou erture et . la fermeture des tra au3 ' il si%ne tous les re%istres et documents ' il ordonne toutes les dpenses, nomme tous les Comits ou toutes les Commissions et les prside ' il conf&re les de%rs conformment au 9ituel... "0 +%5%0 I3C)334 : (>r&re Orateur) Cest lui qui est c"ar% de certaines in ocations caractristiques de lOrdre. Il donne le sens des tra au3, en tire les conclusions. Il reprsente la loi martiniste et doit donc conna;tre parfaitement la structure et les r&%les traditionnelles de lOrdre. "0 +%5%0 I3I6I7 : (Ma;tre Initi, Ma;tre des crmonies) $e >r&re Initi (-. I. I.) fait %alement office de3pert dans les crmonies dinitiation. Il doit donc conna;tre de fa:on parfaite les rituels, ,n cas da!sence du P"ilosop"e Inconnu, il peut4(tre dsi%n pour le remplacer. "0 8,%90 : (>r&re Portier) Il est responsa!le du secret et de la discrtion des runions de tra ail et des assem!les martinistes dinitiation. Il contr1le la r%ularit martiniste des -oeurs et >r&res isiteurs. Il eille . ce que tous les fr&res et soeurs portent con ena!lement les sym!oles de lOrdre. "0 6%72)%I0% ( Il a pour tRc"e de collecter les cotisations entuelles des mem!res, de eiller . la !onne or%anisation financi&re du %roupe, de recueillir les dons, de isiter les -oeurs et les >r&res en dtresse morale, p"ysique ou autre et de leur enir en aide au nom du %roupe aussi efficacement et matriellement quil est en son pou oir de le faire et compte tenu des dcisions prises par le P"ilosop"e Inconnu. "0 20C%76,I%0 ( Il tient le re%istre des proc&s4 er!au3. Il est le dpositaire des arc"i es et en oi les diffrentes con ocations selon la demande du P"ilosop"e Inconnu. *)2I6I)3 902 )++ICI0%2 9,32 "0 60:*"0 ( "e +rre Initi : Il si&%e . la premi&re place de la colonne du -ud. "e +rre Inconnu : Il si&%e . la deu3i&me place de la colonne du -ud. "e +rre 2ecrtaire : Il si&%e . la premi&re place de la colonne du 2ord. "e +rre trsorier : Il si&%e . la deu3i&me place de la colonne du 2ord. "e 8arde : Il si&%e . lOuest, face au P"ilosop"e Inconnu.

Rituels martinistes issue dune Lo)e de rec5erc5e contem'oraine


$e martinisme nest pas rest comme certains pourraient le croire un +rand conser atoire des rites. 6u contraire, des rec"erc"es se sont poursui ies et de nou eau3 rites ont t crits. 9espectueu3 des sym!oles essentiels de la tradition, ces rites c"erc"ent . complter et . rpondre au3 ncessits qui ont pu appara;tre. Cest le cas des deu3 rites que nous reproduisons ci4apr&s, le rite pour les runions t"ur%iques et le rite de fondation dun $o%e. $e premier est destin au3 %roupes qui dsirent placer leurs tra au3 dans une perspecti e t"ur%ique, sans pour cela pratiquer la oie proprement martin=iste. $a runion est donc essentiellement consacre . des pratiques oprati es de %roupe. $e second est destin au3 $o%es martinistes dsireuses de se fonder dune mani&re rellement oprati e en prenant en compte la dimension in isi!le. EF

E<

Rituel de contact indi,iduel 6 la c5a+ne martiniste


$"istoire du martinisme nous montre . plusieurs reprises la fra%ilit de la transmission "istorique relle. Il en dcoule donc que les transmissions, les %randes ma;trises, les rsur%ences, etc. dcoulent !ien sou ent de la seule dimension spirituelle. *es c"a;nes "istoriques naissent ensuite, mais elles sont issues dune opration spcifique qui a eu pour o!0ectif de contacter un plan et des ma;tres ayant le pou oir dinsuffler une ner%ie, une autorit rita!lement initiatique. 8ien idemment linitiation prala!le dans des c"a;nes occultes lies . l%r%ore ise est un atout non n%li%ea!le dans ce type de tra ail. 6insi, lon peut considrer quun indi idu possdant linitiation au3 "auts %rades du 9ite ,cossais 9ectifi et donc une certaine filiation spirituelle a ec D.8. Hillermo=, sera plus apte . tenter de crer une relation spirituelle a ec Martin&s de Pasqually et l%r%ore des ,lus Co"ens. $e3emple le plus proc"e de nous est celui de lopration ma%ique en sympat"ie qui a ait t effectue par 9o!ert 6m!elain, 9o!ert 6madou et dautres fr&res qui utilis&rent un rite ,lu4 Co"en pour r eiller lOrdre et le connecter de nou eau a ec son %r%ore. Il ny a ait aucune certitude . lpoque quant . la filiation "istorique, mais linflu3 di in et les rsultats tan%i!les des oprations suffirent pour renouer a ec les mRnes des anc(tres de cette tradition et insuffler une nou elle ner%ie qui continue encore . oeu rer au0ourd"ui. *ans le principe, rien ne distin%ue ce type dopration, du processus de contact indi iduel que nous dcri ons ici. Il est tout . fait possi!le pour qui que ce soit, de procder de la m(me fa:on et de c"erc"er . se mettre en relation a ec un %r%ore particulier. $aide dune asc&se particuli&re, doraisons et doprations dans la mesure o? lintention est pure, sinc&re et altruiste seront toutefois ncessaires. 2ous ne sommes pas entrain de dire quune telle opration doi e (tre accomplie pour acqurir une quelconque +rande Ma;trise et crer ainsi un Ordre dont loprant de iendrait !ien idemment le %rand c"ef ). Ce que nous proposons ici na pas pour o!0ectif de se passer dune initiation formelle et de lensem!le de ce processus de transformation. Il sa%it simplement de permettre . celui qui naurait pas la possi!ilit de la rece oir, de se connecter . l%r%ore et de pou oir oeu rer sous la protection des Ma;tres. Il est utile, a ant quelques pratiques que ce soit, de simpr%ner de lesprit de la tradition et donc de mditer sur des te3tes suscepti!les damener lesprit . une sorte de communication inconsciente a ec les plans in isi!les. Il est toutefois important d iter les lectures trop t"oriques qui font appel . lintellect. 2ous c"erc"ons au contraire . a%ir sur lima%inaire et la foi de lindi idu. Pour cela nous ous conseillons dutiliser dune part limitation de Dsus4C"rist ) et dautre part les oeu res de $.C. de -aint4Martin. Il con ient que ous lisie= c"aque 0our des passa%es du premier ou ra%e de telle mani&re que ous ous en impr%nie= lentement et r%uli&rement. *ans le cas des diffrents ou ra%es de -aint4Martin, ous ne de e= pas lire la totalit dun ou ra%e du d!ut 0usqu. la fin. Il suffit que ous ou rie= au "asard, aussi sou ent que possi!le, un des ou ra%es de cet auteur et que ous lisie= le passa%e correspondant. Peu importe que ous le comprenie= ou pas ' lessentiel est que ous ous en impr%nie=, la compr"ension iendra plus tard. 2ous ous conseillons ensuite dutiliser des oraisons simples, quelles soient tires de la tradition c"rtienne ou martiniste (les di3 pri&res de -aint4Martin par e3emple). Il est important que cette pratique soit quotidienne et r%uli&re. $o!0ectif est une action lente, mais constante. 2ous pourrions utiliser lima%e de %outtes qui tom!ent r%uli&rement sur une roc"e de %ranit. $e roc"er le plus dur en sera perc, ce qui ne serait pas le cas si ous y 0etie= une %rosse quantit deau. Il en est de m(me quant . la pratique des oraisons ou de toute autre tec"nique d"armonisation. E<

EA 2ous ous conseillons do!ser er ces prliminaires au minimum durant un cycle de quarante 0ours, dure traditionnelle des tec"niques dasc&se occidentales. #ous c"oisire= ensuite un 0our si%nificatif qui soit situ . la pleine lune ou du moins en lune montante, au printemps. #ous pou e= c"oisir un dimanc"e matin, le d!ut du rite tant fi3 . l"eure ma%ique du soleil. 8ien idemment ces indications peu ent (tre i%nores, le rite propos ntant pas de structure t"ur%ique. ,lles sont donc seulement une aide dans le processus de construction psyc"ique entrepris. -i ous le pou e=, ous ous procurere= une ro!e !lanc"e (identique . une au!e), une cordeli&re noire, trois !ou%ies, une nappe !lanc"e, trois ru!ans (un noir, un rou%e et un !lanc) et un encensoir. -i ous ne pou e= ous procurer tout cela nous ous conseillons de ous en rapproc"er autant que possi!le et dutiliser des (tements amples et propres dans lesquels ous ous sente= !ien. ,st < 44M44 C A Officiant <4A4E : $es trois !ou%ies M : 5rois ru!ans "ori=ontau3 C : ,ncensoir. 6sseye=4 ous face . lautel que ous aure= install et rela3e=4 ous durant quelques minutes. Puis le e=4 ous et commence= . lire . oi3 intelli%i!le le te3te dou erture sui ant : 4 $Orient sillumine... le soleil se l& e. $oeil du monde a sou rir, la rit a para;tre. $e -oleil so!scurcira4t4il pour les profanes 7 9efusera4t4il la c"aleur et la ie au3 i%norants 7 2e rpartira4t4il pas ses influences !ienfaisantes sur les mc"ants 7 4 Manifestation isi!le du centre in isi!le de toute ie et de toute lumi&re, le -oleil ne refuse ses influences astrales . personne, et tout (tre cr re:oit un rayon de la di ine su!stance. 4 Mais pourquoi la #rit ne serait4elle pas manifeste 7 Pourquoi refuserions4nous de faire participer . son influence l"omme de dsir 7 4 $e -oleil se l& e. Gue les oiles tom!ent comme se dissipent les om!res de la nuit S ) 9este= quelques instants silencieu3 et recueilli. Puis saisisse= lin ocation sui ante : otre allumeur et prononce= E

5riple $umi&re mystrieuse et *i ine, >eu sacre, cme de luni ers, Principe ternel des Mondes et des Ytres, claire mon esprit et mon coeur et rpands en mon Rme le feu i ifiant de la #rit. Gue la -a%esse, la >orce et la 8eaut se manifestent dans cette crmonie place sous les auspices du +rand 6rc"itecte des Mondes. Gue ces flam!eau3 illuminent mon (tre de leur clart. ) 6llume= alors les trois flam!eau3 disposs sur otre autel en commen:ant par celui qui est le plus pr&s de lOrient, puis celui de droite et enfin celui de %auc"e. O!ser e= quelques instants de silence. 6llume= ensuite le c"ar!on et erse=4y un peu d/encens en disant : EA

EE 9e:ois, b +rand 6rc"itecte des Mondes, mon "omma%e. Gue cet encens que 0e toffre soit une ima%e rita!le de la puret de ma parole et de mon intention pour ta plus %rande %loire et 0ustice. Gue ce parfum soit lima%e de la pri&re que 0e toffrirai pour lternit. Guil soit lem!l&me de la fer eur a ec laquelle 0e tin oque pour ma ancer ers ma rconciliation afin que 0e sois sinc&rement uni . lan%e . qui tu as donn le soin de maccompa%ner et de massister. 9e:ois ce parfum comme le tmoi%na%e de mon amour. ) Tle e= lencensoir et !alance=4le dou=e fois ers lOrient. Puis repose=4le sur lautel. >rappe= alors . laide dune cloc"ette ou tout simplement . laide de la main, dou=e coups lents et dtac"s sur lautel. -aisisse=4 ous alors du li re de la 8i!le et ou re= le au Prolo%ue de lT an%ile de Dean ). $ire le te3te. (Dn <:< . <:<M) 9epose= ensuite la 8i!le sur lautel en la laissant ou erte . cette pa%e. 9este= quelques instants en mditation silencieuse dans la position qui approprie. ous sem!le la plus

Puis rcite= les pri&res ou oraisons que ous a ie= l"a!itude dutiliser durant otre prparation, de telle sorte que ous ous mettie= en relation a ec les plans in isi!les et di ins. 9eprene= la 8i!le et lise= le te3te de la +en&se. (+n <:< . A:E). 9este= quelques instants en mditation silencieuse dans la position qui approprie. ous sem!le la plus

$e e=4 ous et commence= lin ocation des Ma;tres passs de la tradition martiniste : Din oque . cet instant les Ma;tres secrets de la c"a;ne astrale du martinisme. $e pur dsir de mon coeur se tourne ers ous et ous in oque. Tcoute= ma oi3 et mon appel. Din oque linfluence du #nra!le >ondateur de la tradition martiniste : b Martin&s de Pasqually, toi qui as fond lOrdre martiniste a ec lappui des Principes i ants de lIn isi!le, entends mon appel et diri%e ers moi ton influence protectrice et i ifiante de telle sorte que mon Rme soit place dans le courant ers lequel 0e marc"e. *onne4moi le soutien des forces secr&tes et astrales de ton Ordre. Din oque tous ceu3 qui tra aill&rent . la +loire de lOrdre martiniste dans le monde isi!le. Din oque donc $ouis4Claude de -aint4Martin, Dean48aptiste Hillermo= et tous leurs disciples dans lOrdre in isi!le. b Ma;tres in isi!les de lOrdre martiniste, ous tous qui a e= connu la $umi&re secr&te et a e= particip . ses acti its, ous tous qui a e= tou0ours t les c"e aliers fid&les de Ieosc"oua", ene= aupr&s de moi mapporter otre !ndiction et otre assistance pour loeu re que 0accomplis au0ourd"ui. Guen ce 0our les influences sous lesquelles 0e me place me permettent de faire cro;tre mon dsir de perfectionnement p"ysique, moral et spirituel. ) O!ser e= quelques minutes de silence, puis dites : Din oque maintenant les influences de lIn isi!le. #iens . moi, 1 2oudo49aa!ts S #iens . moi, 1 Ieosc"oua" Omeros S 6u nom de Uod4Oe4sc"in4 a 4O. Par I. 2. 9. I., 6men S ) O!ser e= un moment de silence, puis frappe= sept coups nets et dtac"s sur lautel ou . laide la cloc"ette. *ites ensuite : EE

EM Guen la prsence et sous la protection des ma;tres le rite saccomplisse S ) #isualise=4 ous maintenant entour dune lumi&re !lanc"e et incandescente. Puis densifie= cette isualisation et isualise=4 ous re (tu dune ro!e de lin !lanc"e. *ites alors : 8lanc"is moi -ei%neur et purifies mon coeur, afin qutant la dans le san% de la%neau, 0e 0ouisse un 0our des 0oies ternelles, mon Rme enfin rconcilie. Gue la puret de cette ro!e re0aillisse en mon (tre et quainsi 0e puisse pro%resser ers ma rint%ration spirituelle. ) #isualise= ensuite une cordeli&re noire attac"e autour de otre taille, puis dites : *ai%ne -ei%neur misricordieu3, teindre en moi lardeur des passions mau aises afin que la ertu, la force et la puret demeurent en moi. Gue ce lien soit la c"a;ne isi!le qui me rattac"e au3 Ma;tres passs prsents . cet instant autour de moi. Gu. c"aque instant mes actes soient 0u%s di%nes d(tre inscrits sur les ta!les de notre tradition. ) #isualise= ensuite que ous (tes re (tu dune cape noire qui ous entoure et ous prot&%e. *ites alors : Gue ce manteau de protection me permette dentrer en mon (tre, de dispara;tre au3 yeu3 du monde et de prntrer le monde in isi!le. ) #isualise= ensuite un masque noir sur otre isa%e et dites : Par ce masque ma personnalit profane dispara;t. De de iens un inconnu au milieu dautres inconnus. De nai plus . redouter les suscepti!ilits mesquines au3quelles 0e suis astreinte dans ma ie quotidienne. De suis prot% contre les pi&%es de li%norance et 0e peu3 d&s que 0e le sou"aite entrer en moi pour dcou rir le sanctuaire sacr dans lequel la rit dli re ses oracles. ) $e e=4 ous et saisisse= lpe. $e e= le !ras de telle sorte que la pointe soit dresse ers le ciel et dites : Gue les c"ru!ins prsents . lOrient du 0ardin reconnaissent ce si%ne et quils sac"ent que 0e fais le serment de culti er la ertu, de respecter et de louer le +rand 6rc"itecte des Mondes. #ous, +ardiens des terres do? 0e naquis, sac"e= qu. cette "eure 0entreprends le c"emin qui me m&nera de ant ous pour rint%rer ma demeure cleste. ) 6%enouille=4 ous de ant lautel face . lOrient. 9este= quelques instants silencieu3. Puis dites : ,n prsence des Ma;tres passs et des Puissances et Cratures in isi!les de lOrdre Martiniste, 0e prends . cet instant le nom de ................. (2om sotrique qui sera port durant les acti its martinistes) et ferai en sorte de le porter di%nement dans c"acune de mes acti its sur le sentier du martinisme. ) 9este= silencieu3 quelques instants encore, puis prononce= mentalement les p"rases conscratoires sui antes, en ima%inant quil sa%it dun des Ma;tres de la c"a;ne martiniste qui sadresse . ous : 5oi ....... (#otre nom ci il et sotrique) 0e te re:ois et tintroduis . cette "eure dans la c"a;ne et l%r%ore martiniste. 9e:ois ta conscration d"omme de dsir afin que c"acun de tes pas te rapproc"e da anta%e de ta rint%ration. ) (#ous pou e= idemment laisser enir . ous toute parole spontane . partir de celles qui iennent d(tre prononces.) EM

EC 9este= quelques instants en mditation. $e e=4 ous et prononce= alors le Pater dans la lan%ue de otre c"oi3, puis procde= . la cl1ture du rite. >rappe= sept coups lents et dtac"s sur lautel. Puis dites : b "ommes r%nrs, ous qui manifeste= en lin isi!le les pou oirs di ins, 0e ous remercie da oir t prsents . ce rite. b Ma;tres passs soye= lous de ma oir apport otre !ndiction. #ous -aints Ytres, dont 0aspire . de enir le disciple, dai%ne= me montrer la $umi&re que 0e c"erc"e, et maccorder l/aide puissante de otre Compassion et de otre -a%esse S 6u nom de Iod4O4-c"in4#a 4O. Par I29I. 6men. ) Ttei%ne= les !ou%ies en disant : Gue cette triple lumi&re soit place sous le !oisseau et quelle continue . rpandre sa lumi&re dans mon Rme purifie. ) Puis frappe= sept coups lents et dtac"s sur lautel. 5ermine= en disant : 6 la %loire de I,-COOI6O et du +. 6. *es Mondes, sous les auspices du P"il... Inc... notre nra!le ma;tre, mes tra au3 dau0ourd"ui sont suspendus. Puisais40e culti er la prudence et la discrtion sur mes tra au3 et contacts a ec la c"a;ne in isi!le de lOrdre martiniste. ) >rappe= un coup sec sur lautel. $e rite est termin. #ous pou e= ran%er les dcors et poursui re la 0ourne ou la soire par des acti its calmes et ertueuses.

Rituel des tenues t5&ur)iques


$e temple est dcor de la mani&re accoutum. 5outefois des cadres ou cartons . dessin sont accroc"s sur les murs, tout autour de la pi&ce. -ur c"acun deu3 se trou e une lettre de lalp"a!et "!raJque. $a premi&re se trou e sur le mur ,st, . droite du pentacle martiniste et la derni&re . %auc"e. 1- *4%I+IC,6I)3 ( $es luminaires et lencens sont allums sur lautel de la mani&re accoutume. $e P"il. Inc. se l& e et saisit lencensoir. Il se rend au centre du temple et fait face . l,st. $. il ll& e en disant : Par lintercession du 8ien"eureu3 Mic"el 6rc"an%e, lequel se tient . la droite de l6utel des parfums, par lintercession de tous 5es Tlus, de tous tes -aints et de tous 5es 6n%es, dai%ne -ei%neur !nir et sanctifier cet encens et en a%rer le parfum en douce odeur de sua it. Gue cette composition aromatique soit une perptuelle dfense contre tous les ,sprits Mau ais, contre toutes les Incantations, Presti%es et autres e3ations dia!oliques profrs et ertus par le Monde ' que cet encens soit une perptuelle e3pulsion de tous les esprits de pr arication et que 0amais aucun malfice ne puisse s0ourner en ce lieu. De te demande au contraire, alors que se rpands la douce odeur de ce mlan%e aromatique, quaccourent et sempressent en ce lieu, tous les 6n%es et ,sprits de lumi&re ainsi que toutes les cmes de nos >r&res enfin rconcilis. Par Ies"oua". 6men S ) EC

EN $e P"il. Inc. se rend . l,st et encense cette direction . quatre reprises. Puis il se rend au -ud en dcri ant un demi cercle autour du lieu de tra ail. $. il encense de nou eau . quatre reprises, puis proc&de de m(me . lOuest et au 2ord a ant de conclure . l,st. Il re0oint ensuite le centre du lieu, reste quelques instants silencieu3 et a reposer lencensoir l. o? il doit se trou er. Il se saisit ensuite du luminaire des Ma;tres passs et se rend au centre du temple. 6pr&s quelques instants de silence, il l& e le flam!eau et dit : De ous in oque b Ma;tres passs, afin que par otre prsence ous !nissie= ce temple et quil soit plac sous otre "aute protection. ) $e P"il. Inc. se rend . l,st et trace . laide du luminaire une croi3 cercle. Cela si%nifie que la flamme dessine la forme prcite, comme si elle se trou ait sur une surface plane et erticale. Puis tenant tou0ours le luminaire . la "auteur du centre de la croi3, il se rend au -ud et trace la m(me croi3 cercle. Puis il proc&de de m(me au -ud et . lOuest, 0usqu. conclure . l,st. Il repose ensuite le flam!eau . lemplacement qui lui est rser . Il re%a%ne alors sa place. ;- "02 +)%C02 2*I%I640""02 ( ,< )raison ( P"il. Inc. : O P&re Cleste, Crateur tr&s clment et misricordieu3, purifie4nous S *ai%ne rpandre sur nous ta sainte !ndiction. Ttends ton !ras puissant sur nous afin que par tes ordres nous puissions participer . ton di in tra ail, (tre dous de toute sa%esse, et tou0ours %lorifier et adorer ton -aint 2om. De tin oque et te supplie du plus profond de mon coeur. Gue ces forces que nous appelons par ta puissance iennent pour nous rconforter et nous purifier. Gue ces forces se manifestent, i ifiant notre oeu re et apportant la pai3, lquili!re et lamour que nous demandons en ton -aint 2om. Guelles se manifestent sans causer dpou ante ou de terreur . qui que ce soit, sans nous !lesser, ni nuire . aucune crature. ) .< Circumam#ulation ( $es officiers accomplissent trois circumam!ulations autour du temple . partir de lOrient. = - ", +)%C0 90 9I04 ( 5ous in oquent lesprit di in en dclamant . "aute oi3 le !eni "reator : #ene=, esprit crateur, descende= dans les Rmes de ceu3 qui sont . ous et remplisse= de la %rRce di ine les coeurs que ous a e= crs. ,sprit consolateur, don du *ieu tr&s "aut, source de ie, c"arit et onction di ine. #ertu de la droite de *ieu qui rpande= sur nous os sept dons, selon la promesse du P&re, mette= sa parole sur nos l& res, claire= nous de otre lumi&re, rpande= otre amour dans nos coeurs et fortifie= . tout instant notre c"air intime et dfaillante. 9epousse= loin de nous lennemi et donne= nous la pai3. +uids ainsi par ous, nous iterons tout ce qui peut nous nuire. 6pprene= nous . conna;tre le P&re. 6pprene= nous . conna;tre le >ils. -oye= . 0amais lo!0et de notre amour et de notre foi. ) 6exte latin : #eni creator spiritus, mentes tuorum isita, imple superna %ratia quae tu crea it pectora. Gui diceris paraclitus, altissimi donum dei, fous i us, i%nis, c"aritas, et spiritalis onctio. 5u septiformis mumere di%itus paternae de3terae. 5u rite promissum Patris, -ermone ditans %uttura. 6ccende lumen sensi!us, infunde amorem cordi!us, infirma nostri corporis irtute firmans perpeti. Oostem repellas lon%ius, pacemque dones protinus' *uctore sicte prae io itemus omne no3ium. Per te scianus da Patrem noscamus at que >illium, 5e utrius que -piritus Credamus omni tempore. ) >. *%)")840 ( ,< 8ense ( $a P"il. Inc. lit le te3te de la +en&se soit en fran:ais, soit en "!reu. $ors de la prononciation des formules <X 0our, AX 0our, etc. une !atterie est frappe. EN

EB I4 < 6u commencement, *ieu a ait cre le ciel et la terre. Or, la terre ntait que solitude et c"aos' des tn&!res cou raient la face de la!;me. ,t le souffle de *ieu planait sur la face des eau3. E *ieu dit : Gue la lumi&re soit S .. ) ,t la lumi&re fut. M *ieu considra que la lumi&re tait !onne, et il ta!lit une distinction entre la lumi&re et les tn&!res. C *ieu appela la lumi&re Dour, et les tn&!res, il les appela 2uit. Il fut soir, il fut matin, premier 0our. N *ieu dit: Guun espace stende au milieu des eau3, et forme une !arri&re entre les unes et les autres. ) B *ieu fit lespace, opra une sparation entre les eau3 qui sont au4dessous et les eau3 qui sont au4dessus, et cela demeura ainsi. *ieu nomma cet espace le Ciel. $e soir se fit, le matin se fit, second 0our. Q *ieu dit: Gue les eau3 rpandues sous le ciel se runissent sur un m(me point, et que le sol apparaisse. ) Cela saccomplit. <F *ieu nomma le sol la 5erre, et la%%lomration des eau3, il la nomma les Mers. ,t *ieu considra que ctait !ien. << *ieu dit : Gue la terre produise des %tau3, sa oir ' des "er!es renfermant une semence ' des ar!res fruitiers portant, selon leur esp&ce un fruit qui perptue sa semence sur la terre. ) ,t cela saccomplit. <A $a terre donna naissance au3 %tau3 : au3 "er!es qui d eloppent leur semence selon leur espace. ,t au3 ar!res portant, selon leur esp&ce, un fruit qui renferme sa semence. ,t *ieu considra que ctait !ien. <E $e soir se fit, le matin se fit, troisi&me 0our. <M *ieu dit Gue des corps lumineu3 apparaissent dans lespace des cieu3, pour distin%uer entre le 0our et la nuit ' ils ser iront de si%nes pour les saisons, pour les 0ours, pour les annes ' <C et ils ser irons de luminaires, dans lespace cleste pour clairer la terre. ) ,t cela saccomplit. <N *ieu fit les deu3 %rands luminaires, le plus %rand luminaire pour la royaut du 0our, le plus petit luminaire pour la royaut de la nuit, et aussi les toiles. <B ,t *ieu les pla:a dans lespace cleste pour rayonner sur la terre ' <L pour r%ner le 0our et la nuit, et pour sparer la lumi&re des tn&!res. *ieu considra que ctait !ien. <Q $e soir se fit, le matin se fit, quatri&me 0our. AF *ieu dit: Gue les eau3 fourmillent dune multitude anime, i ante ' et que des oiseau3 olent au4dessus de la terre tra ers lespace des cieu3. ) A< *ieu cra les ctacs normes, tous les (tres anims qui se meu ent dans les eau3, o? ils pullul&rent selon leurs esp&ces, puis tout ce qui ole au moyen dailes, selon son esp&ce ' et *ieu considra que ctait !ien. AA *ieu les !nit en disant : Croisse= et multiplie= S remplisse= les eau3, "a!itants des mers ' oiseau3, multiplie= sur la terre S ) $e soir se fit, le matin se fit, cinqui&me 0our. AM *ieu dit : Gue la terre produise des (tres anims selon leurs esp&ces : !tail, reptiles, !(tes sau a%es de c"aque sorte. ) ,t cela saccomplit. AC *ieu forma les !(tes sau a%es selon leurs esp&ces, de m(me les animau3 qui paissent selon leurs esp&ces, de m(me tous ceu3 qui rampent sur le sol selon leurs esp&ces. ,t *ieu considra que ctait !ien. AN *ieu dit: >aisons l"omme . notre ima%e, . notre ressem!lance, et quil domine sur les poissons de la mer, sur les oiseau3 du ciel, sur le !tail ' enfin sur toute la terre, et sur tous les (tres qui sy meu ent. ) AB *ieu cra l"omme . son ima%e ' cest . lima%e de *ieu quil le cra. MRle et >emelle furent crs . la fois. AL *ieu les !nit en leur disant: Croisse= et multiplie= S 9emplisse= la terre et soumette=4la S Commande= au3 poissons de la mer, au3 oiseau3 du ciel, . tous les animau3 qui se meu ent sur la terre S ) AQ *ieu a0outa: Or, 0e ous accorde tout "er!a%e portant %raine, sur toute la face de la terre, et tout ar!re portant %raine sur toute la face de la terre, et tout ar!re portant des fruits qui de iendront ar!res par le d eloppement du %erme. Ils ser iront . otre nourriture. EF ,t au3 animau3 sau a%es, . tous les oiseau3 du ciel, . tout ce qui se meut sur la terre et poss&de un principe de ie, 0assi%ne toute erdure %tale pour nourriture. ) ,t il en fut ainsi. *ieu e3amina tout ce quil a ait fait : ctait minemment !ien. $e soir se fit, puis le matin ' ce fut le si3i&me 0our. II4 < 6insi furent termins les cieu3 et la terre, a ec tout ce quils renferment. A *ieu mit fin, le septi&me 0our, . loeu re faite par lui ' et il se reposa, le septi&me 0our, de toute loeu re quil a ait faite. E *ieu !nit le septi&me 0our et le proclama saint, parce quen ce 0our il se reposa de loeu re enti&re quil a ait produite et or%anise. .< In!ocation des puissances archt pales ( $e P"il. Inc. se rend face . c"aque lettre "!raJque dcorant les murs du temple. $e Ma;tre initi laccompa%ne en tenant lencensoir. 5ous se concentrent sur la puissance correspondant . la lettre EB

EL qui a (tre in oque. Puis le Ma;tre initi l& e lencensoir ers la lettre et le P"ilosop"e Inconnu i!re lin ocation de la lettre . "aute oi3. 5ous sunissent silencieusement . cette in ocation. ? - I3V)C,6I)3 90 "78%78)%0 90 ", ")80 ( Cette in ocation rituelle est . la!orer pour c"aque lo%e en particulier, dapr&s sa dnomination et les auspices c"oisis lors de sa fondation. 7- ,9@4%,6I)32 *%7"I:I3,I%02 ( "0xpert : $es a!ords de la C"am!re sont dserts, les c"os demeurent silencieu3, le +arde est . son poste, et tous les Martinistes prsents ont le mot de passe. "e +rre Inconnu : *onne=4moi le mot de passe #cet ordre est e$cut%. "e +rre Inconnu #&n coup%. 'es officiers reprennent leurs places%. 5r&s -a%e, nous sommes con ena!lement prot%s. "e *hilosophe Inconnu : >r&re Inconnu, (tes4 ous Martiniste 7 "e +rre Inconnu : De suis un P"ilosop"e de lInit, 5r&s -a%e. "e *hilosophe Inconnu : 6 quel moment les Martinistes commencent4ils leurs 5ra au3 7 "e +rre Inconnu : $e tra ail dun Martiniste n/est 0amais interrompu, 5r&s -a%e. "e *hilosophe Inconnu : Pourquoi 7 "e +rre Inconnu : Parce que le !ut qu/il se propose demande lusa%e constant de ses facults intellectuelles, e3cepte pendant quelques moments de repos corporel qu/e3i%e la fai!lesse de nature p"ysique. "e *hilosophe Inconnu : ,t quand ont lieu ces moments de repos corporel que nos traditions accordent au Martiniste 7 "e +rre Inconnu : $orsque le soleil, manifestation isi!le de lIn isi!le Centre de toute ie et de toute lumi&re, rpand sur c"aque crature sa i ifiante influence. "e *hilosophe Inconnu : Guand le Martiniste est4il alors le plus empress au tra ail 7 "e +rre Inconnu : Pendant les "eures des tn&!res p"ysiques, dans le profond silence de la mditation, lorsque l/illumination, pntrant dans le Centre m(me de la 2ature, dcou re la source de toute nature et de toute rit, et s/unit en esprit a ec les a%ent ertueu3 du Pessome. "e *hilosophe Inconnu : Guelle "eure est4il 7 #(ou)e coups sont frapps lentement sur un gong sonore% "e +rre Inconnu : Il est minuit c"e= les profanes, mais le soleil intellectuel se l& e sur cette assem!le. #Ici le feu du centre est allum% <. $ecture de la C"arte du -upr(me Conseil. A. *e!out et . lOrdre, mes fr&res. #Tous les assistants se l*vent.% "e *hilosophe Inconnu : Pourrie=4 ous, b M. 6ssoci, unir la $o%e que nous constituons au3 puissances isi!les et in isi!les qui diri%ent notre Ordre #nra!le 7 "e :atre ,ssoci : Oui, 5.P.M., nous le pou ons par lin ocation des Ma;tres secrets de notre c"a;ne astrale, si les coeurs des >> :: ici prsents sont aimants par un pur dsir. "e *hilosophe Inconnu : M. 6ssoci, euille= faire appel au3 influences du >ondateur #nra!le de notre Ordre. "e :atre ,ssoci : O Martin&s de Pasqually, toi qui as fond notre Ordre a ec lappui des Principes i ants de lIn isi!le, prot&%e cette $o%e ou erte . la +loire du +.6. de lI. ,t donne4 nous le soutien des forces secr&tes de lOrdre dans le Plan 6stral.

EL

EQ "e *hilosophe Inconnu : 6pr&s ce fondateur de lOrdre, quels sont encore nos appuis dans lin isi!le, P.M. Initi 7 "e :atre Initi : 5ous ceu3 qui tra aill&rent . la +loire de notre Ordre dans le monde isi!le, et surtout les 5.P.M. $ouis4Claude de -aint4Martin, Dean48aptiste Hillermo= et tous leurs disciples dans lOrdre in isi!le. "e *hilosophe Inconnu : #euille=, P.M. Initi, faire appel . ces Ma;tres nrs. "e :atre Initi : b Ma;tres in isi!les de notre Ordre, 1 ous tous qui, . la suite de $ouis4Claude de -aint4Martin et de D.8. Hillermo= a e= connu la $umi&re secr&te et a e= particip . ses acti its, ous qui a e= tou0ours t les c"e aliers fid&les de Ieosc"oua", le 9parateur, ene= aimanter de otre influence loeu re que nous commen:ons au0ourd"ui dun coeur pur et a ec dardents dsirs de nous perfectionner p"ysiquement, moralement et spirituellement. "e *hilosophe Inconnu : #Il frappe trois coups+ les ,r*res se l*vent% Mes >r&res, unis en corps, soyons unis en ie et en esprit ' in oquons les influences de l/ln isi!le, car la lumi&re isi!le !louit nos yeu3. "e *hilosophe Inconnu : #iens . nous, 1 2oudo49aa!ts S "e +rre Inconnu : #iens, 1 Ieosc"oua" Omeros S "e +rre Initi : 6u nom de Uod4Oe4sc"in4 a 4O. "e +rre ,ssoci : Par I. 2. 9. I., 6men S (-ilence) "e *hilosophe Inconnu : frappe trois coups lentement. "e +rre Inconnu : frappe trois coups lentement. "e +rre Initi : frappe un coup. "e *hilosophe Inconnu : 6u nom du -upr(me Conseil de lordre Martiniste, 2ous, *l%u spcialement . cet effet, dclarons la Puissante $o%e 2X.... ou erte . la +loire de Isc"oua" +.6. de lI. ,t sous les auspices du P"il. Inc., 2.#.M. Prene= place, mes fr&res et soeurs. & - "0C64%0 06 C)::036,I%0 ( $ecture et commentaire par le P"ilosop"e Inconnu, ou par un des officiers dsi%n par lui, dun te3te "ermtique en rapport a ec la oie t"ur%ique et ma%ique. ' - 6%,V,I" 94 @)4% ( ,3pos dun >r&re ou dune -oeur sur un t"&me particulier en rapport a ec la t"ur%ie ou la ma%ie. 1A - 0320I830:0362 06 *%,6IB402 )*7%,6IV02 ( $es !ases des diffrentes tec"niques des traditions occidentales seront a!ordes, ensei%nes et pratiques. Cette pratique ponctuelle trou era !ien sKr son prolon%ement dans le tra ail indi iduel en de"ors des runions. 11 - "0 %06%,I6 CC"D64%0 902 6%,V,4E< ( a) $%r%ore de la $o%e est rituliquement relRc"e. "e *hil. Inc. : -oye= remercis, Ma;tres passs da oir t prsents lors de nos tra au3. Puisie=4 ous rece oir la !ndiction de lTternel Ia " et de son fils, notre Ma;tre et -ei%neur Isc"oua". ) EQ

MF !) $es officiers accomplissent trois circumam!ulations autour du temple, . partir de lorient, dans le sens contra4"oraire. $e P"ilosop"e Inconnu re%a%ne le centre et dclare : Pa3 In $u3 S 1; - *,E I3 "4E ( $es officiers et tous les >r&res et -oeurs forment la c"a;ne au centre du temple et rcitent le P65,9 en O!reu ou en +rec. *ater 3oster C*rononciation du texte h#reu< ( 6 inou c"!ac"amaJm, itquadac" c"mra, ta o malroutra iass" rtsonira @mo !ac"amaJm @en !aaret=. ,t lereum rouqunou ten lanou aiom. Ouslar lanou eut ro otnou, quaac"&r salarnou %am anarnou lraia nou. #eal t inou lid nissaJon @i im raltsnou min ara, @i lra "amamlra" ea% oura" e"atip"ret" leolm olamim ' amen. ) 4 $es lumi&res sont teintes. 4 $es >r&res et -oeurs quittent le temple conduits par le >r&re Portier. 4 $es officiers restent quelques instants en silence puis quittent . leur tour le temple. -Rr 6*6*

Rite de 4ondation dune lo)e martiniste


6emps : 5oute priode de lanne. Idalement un dimanc"e . la premi&re "eure du 0our. ($a dure du 0our est di ise par dou=e. Ce rsultat donne la dure de l"eure ma%ique du 0our correspondant. $e le er du soleil est calcul pour le lieu o? lon oeu re. Il est alors ais de calculer la dure de la premi&re "eure durant laquelle le rite doit (tre d!ut. Il est . prciser que le d!ut du rite enracine lopration dans l"eure ma%ique adquate, linfluence se poursui ant tout au lon% du tra ail.) 6emple et )prants ( Partie I $e temple martiniste est install comme pour les tenues mystiques. 6 lOrient le pentacle martiniste surmont du nom de Isc"oua" en "!reu, encadr de deu3 !anni&res. $a premi&re est !lanc"e et porte une croi3 rou%e, la seconde est !lanc"e et porte un c"risme rou%e. 6 lOccident se trou e le portrait de -aint4Martin. 6u sol, le tapis du premier de%r nest pas en place. $autel du Ma;tre sert dautel pour la litur%ie qui a se drouler. Il est clair par un c"andelier . sept !ranc"es. 5ous portent les insi%nes de leur de%r au %rade mystique. Parties II - III $e dcor est identique. Cependant larran%ement de lautel est remplac par le dcor martiniste du premier de%r. $e tapis ert est plac sur le sol. Parties IV - V $es spcificits du dcor pour le tra ail t"ur%ique sont ra0outes. Par e3emple, les AA lettres "!raJques peu ent (tre accroc"es au mur, des colonnes installes, etc. $es >r&res et -oeurs ar!orent le pentacle "!raJque et re (tent les insi%nes propres . ce tra ail. 3ote : $es rites ne doi ent pas (tre distri!us au3 >r&res et -oeurs afin d iter une lecture de ceu34ci au lieu dune attention constante de la crmonie. $orsquil y a participation, par i!rations ou %estes, les Officiants lindiquent . mi4 oi3. Il est cependant sou"aita!le que c"acun ait lu le rite a ant dy participer, sans cependant le conser er, ou quil soit e3pliqu aupara ant par le responsa!le. MF

M< 1- *4%I+IC,6I)3 ( $es luminaires et lencens sont allums sur lautel de la mani&re accoutume. $e P"il. Inc. se l& e et saisit lencensoir. Il se rend au centre du temple et fait face . l,st. $. il ll& e en disant : Par lintercession du 8ien"eureu3 Mic"el 6rc"an%e, lequel se tient . la droite de l6utel des parfums, par lintercession de tous 5es Tlus, de tous tes -aints et de tous 5es 6n%es, dai%ne -ei%neur !nir et sanctifier cet encens et en a%rer le parfum en douce odeur de sua it. Gue cette composition aromatique soit une perptuelle dfense contre tous les ,sprits Mau ais, contre toutes les Incantations, Presti%es et autres e3ations dia!oliques profrs et ertus par le Monde 'que cet encens soit une perptuelle e3pulsion de tous les esprits de pr arication et que 0amais aucun malfice ne puisse s0ourner en ce lieu. De te demande au contraire alors que se rpands la douce odeur de ce mlan%e aromatique, quaccourent et sempressent en ce lieu, tous les 6n%es et ,sprits de lumi&re ainsi que toutes les cmes de nos >r&res enfin rconcilis. Par Ies"oua". 6men S ) $e P"il. Inc. se rend . l,st et encense cette direction . quatre reprises. Puis il se rend au -ud en dcri ant un demi cercle autour du lieu de tra ail. $. il encense de nou eau . quatre reprises, puis proc&de de m(me . lOuest et au 2ord a ant de conclure . l,st. Il re0oint ensuite le centre du lieu, reste quelques instants silencieu3 et a reposer lencensoir l. o? il doit se trou er. Il se saisit ensuite du luminaire des Ma;tres passs et se rend au centre du temple. 6pr&s quelques instants de silence, il l& e le flam!eau et dit : De ous in oque, b Ma;tres passs afin que par otre prsence ous !nissie= ce temple et quil soit plac sous otre "aute protection. ) $e P"il. Inc. se rend . l,st et trace . laide du luminaire une croi3 cercle. Cela si%nifie que la flamme dessine la forme prcite, comme si elle se trou ait sur une surface plane et erticale. Puis tenant tou0ours le luminaire . la "auteur du centre de la croi3, il se rend au -ud et trace la m(me croi3 cercle. Puis il proc&de de m(me au -ud et . lOuest, 0usqu. conclure . l,st. Il repose ensuite le flam!eau . lemplacement qui lui est rser . Il re%a%ne ensuite sa place. ;- "02 +)%C02 2*I%I640""02 ( ,< )raison ( P"il. Inc. : O P&re Cleste, Crateur tr&s clment et misricordieu3, purifie4nous S *ai%ne rpandre sur nous ta sainte !ndiction. Ttends ton !ras puissant sur nous afin que par tes ordres nous puissions participer . ton di in tra ail, (tre dous de toute sa%esse, et tou0ours %lorifier et adorer ton -aint 2om. De tin oque et te supplie du plus profond de mon coeur. Gue ces forces que nous appelons par ta puissance iennent aussit1t pour nous rconforter et nous purifier. Gue ces forces se manifestent, i ifiant notre oeu re et apportant la pai3, lquili!re et lamour que nous demandons en ton -aint 2om. Guelles se manifestent sans causer dpou ante ou de terreur . qui que ce soit, sans nous !lesser, ni nuire . aucune crature. ) .< "a clef nochienne I ( $a clef noc"ienne I est dclame en fran:ais ou en noc"ien si le P"il. Inco. a l"a!itude de la prononciation de cette lan%ue. $e P"ilosop"e Inconnu est de!out au milieu du temple, face . lorient. $e P"il. Inc. : De r&%ne sur ous, dit le *ieu de Dustice, en pou oir e3alt au4dessus des firmaments de col&re. *ans ses mains, le -oleil est comme une pe et la $une comme un feu pntrant. Moi qui ai mesur os (tements du sein de mes propres parures, et qui ous ai rassem!ls comme les paumes de mes mains. Moi qui ai %arni os si&%es du feu des moissons et qui ai em!elli os (tements dadmiration. De ous ai donn une loi pour %ou erner les (tres saints. ,t 0e ous ai li r des er%es a ec larc"e de connaissance. *e plus, ous a e= le la oi3 et ous a e= 0ur o!issance et foi . Celui qui it et qui triomp"e, pour qui nul commencement ne3iste, ni fin ne peut M<

MA arri er. Il !rille comme une flamme au milieu de otre palais, et r&%ne parmi ous comme la !alance de rectitude et de rit. #ene= donc et apparaisse=. Ou re= les Myst&res de otre Cration. -oye=4 moi amicau3, car 0e suis le ser iteur du m(me, otre *ieu, le rita!le adorateur du 5r&s4Oaut. ) $es trois arc"an%es sont in oqus . "aute oi3 par le P"il. Inc. : $,Z69PO d Prononciation $e_-O9ePI9 COM6262 d Prononciation _OM64262e 568I5OM d Prononciation 5648I45OMe C< Circumam#ulation ( $es officiers accomplissent trois circumam!ulations autour du temple . partir de lorient. =- ", +)%C0 90 9I04 ( 5ous in oquent lesprit di in en dclamant . "aute oi3 le #eni Creator : #ene=, esprit crateur, descende= dans les Rmes de ceu3 qui sont . ous et remplisse= de la %rRce di ine les coeurs que ous a e= crs. ,sprit consolateur, don du *ieu tr&s "aut, source de ie, c"arit et onction di ine. #ertu de la droite de *ieu qui rpande= sur nous os sept dons, selon la promesse du P&re, mette= sa parole sur nos l& res, claire= nous de otre lumi&re, rpande= otre amour dans nos coeurs et fortifie= . tout instant notre c"air intime et dfaillante. 9epousse= loin de nous lennemi et donne= nous la pai3. +uids ainsi par ous, nous iterons tout ce qui peut nous nuire. 6pprene= nous . conna;tre le P&re. 6pprene= nous . conna;tre le >ils. -oye= . 0amais lo!0et de notre amour et de notre foi. ) 6exte latin : #eni creator spiritus, mentes tuorum isita, imple superna %ratia quae tu crea it pectora. Gui diceris paraclitus, altissimi donum dei, fous i us, i%nis, c"aritas, et spiritalis onctio. 5u septiformis mumere di%itus paternae de3terae. 5u rite promissum Patris, -ermone ditans %uttura. 6ccende lumen sensi!us, infunde amorem cordi!us, infirma nostri corporis irtute firmans perpeti. Oostem repellas lon%ius, pacemque dones protinus' *uctore sicte prae io itemus omne no3ium. Per te scianus da Patrem noscamus at que >illium, 5e utrius que -piritus Credamus omni tempore. ) >. *%)")840 ( $a P"il. Inc. lit le te3te de la +en&se soit en fran:ais, soit en "!reu. $ors de la prononciation des formules <X 0our, AX 0our, etc. une !atterie est frappe. I4 < 6u commencement, *ieu a ait cre le ciel et la terre. Or, la terre ntait que solitude et c"aos' des tn&!res cou raient la face de la!;me. ,t le souffle de *ieu planait sur la face des eau3. E *ieu dit : Gue la lumi&re soit S .. ) ,t la lumi&re fut. M *ieu considra que la lumi&re tait !onne, et il ta!lit une distinction entre la lumi&re et les tn&!res. C *ieu appela la lumi&re Dour, et les tn&!res, il les appela 2uit. Il fut soir, il fut matin, premier 0our. N *ieu dit: Guun espace stende au milieu des eau3, et forme une !arri&re entre les unes et les autres. ) B *ieu fit lespace, opra une sparation entre les eau3 qui sont au4dessous et les eau3 qui sont au4dessus, et cela demeura ainsi. *ieu nomma cet espace le Ciel. $e soir se fit, le matin se fit, second 0our. Q *ieu dit: Gue les eau3 rpandues sous le ciel se runissent sur un m(me point, et que le sol apparaisse. ) Cela saccomplit. <F *ieu nomma le sol la 5erre, et la%%lomration des eau3, il la nomma les Mers. ,t *ieu considra que ctait !ien. << *ieu dit : Gue la terre produise des %tau3, sa oir ' des "er!es renfermant une semence ' des ar!res fruitiers portant, selon leur esp&ce un fruit qui perptue sa semence sur la terre. ) ,t cela saccomplit. <A $a terre donna naissance au3 %tau3 : au3 "er!es qui d eloppent leur semence selon leur espace. ,t au3 ar!res portant, selon leur esp&ce, un fruit qui renferme sa semence. ,t *ieu considra que ctait !ien. <E $e soir se fit, le matin se fit, troisi&me 0our. <M *ieu dit Gue des corps lumineu3 apparaissent dans lespace des cieu3, pour distin%uer entre le 0our et la nuit ' ils ser iront de si%nes pour les saisons, pour les 0ours, pour les annes ' <C et ils ser irons de luminaires, dans lespace cleste pour clairer la terre. ) ,t cela saccomplit. <N *ieu fit les deu3 %rands luminaires, le plus %rand luminaire pour la royaut du 0our, le plus petit luminaire MA

ME pour la royaut de la nuit, et aussi les toiles. <B ,t *ieu les pla:a dans lespace cleste pour rayonner sur la terre ' <L pour r%ner le 0our et la nuit, et pour sparer la lumi&re des tn&!res. *ieu considra que ctait !ien. <Q $e soir se fit, le matin se fit, quatri&me 0our. AF *ieu dit: Gue les eau3 fourmillent dune multitude anime, i ante ' et que des oiseau3 olent au4dessus de la terre tra ers lespace des cieu3. ) A< *ieu cra les ctacs normes, tous les (tres anims qui se meu ent dans les eau3, o? ils pullul&rent selon leurs esp&ces, puis tout ce qui ole au moyen dailes, selon son esp&ce ' et *ieu considra que ctait !ien. AA *ieu les !nit en disant : Croisse= et multiplie= S remplisse= les eau3, "a!itants des mers ' oiseau3, multiplie= sur la terre S ) $e soir se fit, le matin se fit, cinqui&me 0our. AM *ieu dit : Gue la terre produise des (tres anims selon leurs esp&ces : !tail, reptiles, !(tes sau a%es de c"aque sorte. ) ,t cela saccomplit. AC *ieu forma les !(tes sau a%es selon leurs esp&ces, de m(me les animau3 qui paissent selon leurs esp&ces, de m(me tous ceu3 qui rampent sur le sol selon leurs esp&ces. ,t *ieu considra que ctait !ien. AN *ieu dit: >aisons l"omme . notre ima%e, . notre ressem!lance, et quil domine sur les poissons de la mer, sur les oiseau3 du ciel, sur le !tail ' enfin sur toute la terre, et sur tous les (tres qui sy meu ent. ) AB *ieu cra l"omme . son ima%e ' cest . lima%e de *ieu quil le cra. MRle et >emelle furent crs . la fois. AL *ieu les !nit en leur disant: Croisse= et multiplie= S 9emplisse= la terre et soumette=4la S Commande= au3 poissons de la mer, au3 oiseau3 du ciel, . tous les animau3 qui se meu ent sur la terre S ) AQ *ieu a0outa: Or, 0e ous accorde tout "er!a%e portant %raine, sur toute la face de la terre, et tout ar!re portant %raine sur toute la face de la terre, et tout ar!re portant des fruits qui de iendront ar!res par le d eloppement du %erme. Ils ser iront . otre nourriture. EF ,t au3 animau3 sau a%es, . tous les oiseau3 du ciel, . tout ce qui se meut sur la terre et poss&de un principe de ie, 0assi%ne toute erdure %tale pour nourriture. ) ,t il en fut ainsi. *ieu e3amina tout ce quil a ait fait : ctait minemment !ien. $e soir se fit, puis le matin ' ce fut le si3i&me 0our. II4 < 6insi furent termins les cieu3 et la terre, a ec tout ce quils renferment. A *ieu mit fin, le septi&me 0our, . loeu re faite par lui ' et il se reposa, le septi&me 0our, de toute loeu re quil a ait faite. E *ieu !nit le septi&me 0our et le proclama saint, parce quen ce 0our il se reposa de loeu re enti&re quil a ait produite et or%anise. F- *%)C",:,6I)3 ( $e P"ilosop"e Inconnu proclame de lorient face . loccident : De proclame un rite de fondation dune $o%e de lOrdre Martiniste ........... (dsi%nation de lOrdre martiniste). Cette crmonie a donner naissance et fonder la puissance dans lin isi!le qui lui sera propre. ,lle rel& e de tous les te3tes et intentions par lesquels la ma0est du 5r&s Oaut et de son >ils de iendra tan%i!le par la manifestation de leurs mer eilles. ) ?- ", 6%52 2,I360 "I64%8I0 ( Celle4ci est accomplie selon le rite en i%ueur parmi les >r&res et -oeurs. 7- "I36036I)3 ( $ors des diptyques, lintention sui ante est dclame par lofficiant. $es Myst&res de lTternel sont innom!ra!les et oye=, moi .......... Pr(tre (ou T (que) de lT%lise de *ieu, a%issant par les pou oirs qui mont t confrs, 0e dclare a%ir en ce rite afin de fonder la $o%e .......... de ............. et de donner naissance . sa ie occulte. Guelle de ienne une entit i ante permettant l eil et la pro%ression sur la no!le oie des >r&res et -oeurs qui y sont attirs ou qui sy trou ent d0.. ) $e rite se poursuit ensuite selon le te3te de la -ainte $itur%ie. PARTIE II &- I326,"",6I)3 ( $e temple est install selon le descriptif 5emple et oprants, parties II et III ). ME

MM '- ,9@4%,6I)32 *%7"I:I3,I%02 ( "0xpert : $es a!ords de la C"am!re sont dserts, les c"os demeurent silencieu3, le +arde est . son poste, et tous les Martinistes prsents ont le mot de passe. "e +rre Inconnu : *onne=4moi le mot de passe #cet ordre est e$cut%. "e +rre Inconnu #&n coup%. 'es officiers reprennent leurs places%. 5r&s -a%e, nous sommes con ena!lement prot%s. "e *hilosophe Inconnu : >r&re Inconnu, (tes4 ous Martiniste 7 "e +rre Inconnu : De suis un P"ilosop"e de lInit, 5r&s -a%e. "e *hilosophe Inconnu : 6 quel moment les Martinistes commencent4ils leurs 5ra au3 7 "e +rre Inconnu : $e tra ail dun Martiniste n/est 0amais interrompu, 5r&s -a%e. "e *hilosophe Inconnu : Pourquoi 7 "e +rre Inconnu : Parce que le !ut qu/il se propose demande lusa%e constant de ses facults intellectuelles, e3cepte pendant quelques moments de repos corporel qu/e3i%e la fai!lesse de nature p"ysique. "e *hilosophe Inconnu : ,t quand ont lieu ces moments de repos corporel que nos traditions accordent au Martiniste 7 "e +rre Inconnu : $orsque le soleil, manifestation isi!le de lIn isi!le Centre de toute ie et de toute lumi&re, rpand sur c"aque crature sa i ifiante influence. "e *hilosophe Inconnu : Guand le Martiniste est4il alors le plus empress au tra ail 7 "e +rre Inconnu : Pendant les "eures des tn&!res p"ysiques, dans le profond silence de la mditation, lorsque l/illumination, pntrant dans le Centre m(me de la 2ature, dcou re la source de toute nature et de toute rit, et s/unit en esprit a ec les a%ent ertueu3 du Pessome. "e *hilosophe Inconnu : Guelle "eure est4il 7 #(ou)e coups sont frapps lentement sur un gong sonore% "e +rre Inconnu : Il est minuit c"e= les profanes, mais le soleil intellectuel se l& e sur cette assem!le. #Ici le feu du centre est allum% <. $ecture de la C"arte du -upr(me Conseil. A. *e!out et . lOrdre, mes fr&res. #Tous les assistants se l*vent.% "e *hilosophe Inconnu : Pourrie=4 ous, b M. 6ssoci, unir la $o%e que nous constituons au3 puissances isi!les et in isi!les qui diri%ent notre Ordre #nra!le 7 "e :atre ,ssoci : Oui, 5.P.M., nous le pou ons par lin ocation des Ma;tres secrets de notre c"a;ne astrale, si les coeurs des >r&res ici prsents sont aimants par un pur dsir. "e *hilosophe Inconnu : M. 6ssoci, euille= faire appel au3 influences du >ondateur #nra!le de notre Ordre. "e :atre ,ssoci : O Martin&s de Pasqually, toi qui as fond notre Ordre a ec lappui des Principes i ants de lIn isi!le, prot&%e cette $o%e ou erte . la +loire du +.6. de lI. ,t donne4 nous le soutien des forces secr&tes de lOrdre dans le Plan 6stral. "e *hilosophe Inconnu : 6pr&s ce fondateur de lOrdre, quels sont encore nos appuis dans lin isi!le, P.M. Initi 7 "e :atre Initi : 5ous ceu3 qui tra aill&rent . la +loire de notre Ordre dans le monde isi!le, et surtout les 5.P.M. $ouis4Claude de -aint4Martin, Dean48aptiste Hillermo= et tous leurs disciples dans lOrdre in isi!le. "e *hilosophe Inconnu : #euille=, P.M. Initi, faire appel . ces Ma;tres nrs. "e :atre Initi : b Ma;tres in isi!les de notre Ordre, 1 ous tous qui, . la suite de $ouis4Claude de -aint4Martin et de D.8. Hillermo= a e= connu la $umi&re secr&te et a e= particip . ses acti its, ous qui a e= tou0ours t les c"e aliers fid&les de Ieosc"oua", le 9parateur, ene= aimanter de otre influence loeu re que nous commen:ons au0ourd"ui dun coeur pur et a ec dardents dsirs de nous perfectionner p"ysiquement, moralement et spirituellement. MM

MC "e *hilosophe Inconnu : #Il frappe trois coups+ les ,r*res se l*vent% Mes >r&res, unis en corps, soyons unis en ie et en esprit ' in oquons les influences de lIn isi!le, car la lumi&re isi!le !louit nos yeu3. "e *hilosophe Inconnu : #iens . nous, 1 2oudo49aa!ts S "e +rre Inconnu : #iens, 1 Ieosc"oua" Omeros S "e +rre Initi : 6u nom de Uod4Oe4sc"in4 a 4O. "e +rre ,ssoci : Par I. 2. 9. I., 6men S (-ilence) "e *hilosophe Inconnu : frappe trois coups lentement. "e +rre Inconnu : frappe trois coups lentement. "e +rre Initi : frappe un coup. "e *hilosophe Inconnu : 6u nom du -upr(me Conseil de lordre Martiniste, 2ous, *l%u spcialement . cet effet, dclarons la Puissante $o%e 2X.... ou erte . la +loire de Isc"oua" +.6. de lI. et sous les auspices du P"il. Inc., 2.#.M. Prene= place, mes fr&res et soeurs. PARTIE III 1A- I3V)C,6I)3 90 ", 2*15%0 ( 6) $e P"ilosop"e Inconnu est . lorient, face . loccident. Il dclame la deu3i&me clef noc"ienne en fran:ais ou en noc"ien selon les connaissances du P"ilosop"e Inconnu. $es ailes du ent peu ent4elles comprendre os oi3 de prodi%e 7 O ous le second du premier, que les flammes !rKlantes ont fa:onn dans les profondeurs de mes mRc"oires. #ous que 0ai prpar comme des Coupes pour une 2oce, ou comme des fleurs en leur !eaut pour la C"am!re de rectitude. #ous a e= les pieds plus fermes que la roc"e strile, et os oi3 plus puissantes que les ents innom!ra!les. Car ous oil. de enu un difice comme il nen e3iste aucun, sauf dans lesprit du 5out4Puissant. $e e=4 ous, dit le Premier. #ene= donc . ses -er iteurs. 6pparaisse= en puissance, et faites pour moi un >oisonnement i%oureu3, car 0e suis . Celui qui it . 0amais. ) 8) $e P"ilosop"e Inconnu dclame la clef des 5rente 6et"ers en fran:ais ou en noc"ien : O ous cieu3 qui demeure= dans le Premier 6et"er, ous (tes puissants dans les r%ions de la 5erre et ous e3cute= le Du%ement du 5r&s Oaut S 6 ous il est dit : #oye= la face de otre *ieu, le commencement de la consolation, dont les yeu3 sont la !rillance des cieu3. $ui qui ous a donn le %ou ernement de la 5erre et la di ersit indici!le, en ous pour oyant dune force dintelli%ence qui peut tout disposer selon la pro idence de Celui qui est assis sur le 5r1ne -acr et qui se dressa au commencement, disant : que la 5erre soit %ou erne par r%ions et quelle soit di ise, de sorte que sa %loire soit tou0ours i re et tourmente en elle4m(me. Gue son or!e coure a ec les cieu3, et quelle ser e en fille de ser ice. Guune saison en confonde une autre, et quaucune crature ne se ressem!le, ni sur elle ni en elle. Gue tous ses mem!res diff&rent entre eu3 par leurs qualits, et que nulle crature ne soit l%ale dune autre. $es cratures raisonna!les de la 5erre, quelles saffli%ent et se dracinent les unes les autres, et que les demeures ou!lient leurs noms. $oeu re de l"omme et sa pompe, quelles soient effaces. Gue ses difices de iennent tes tani&res pour les !(tes des c"amps. Gue lintelli%ence de la 5erre soit confondue par les tn&!res. Pourquoi 7 De me repens da oir cr lOomme. Pour un temps, que la %uerre soit reconnue, pour un autre temps, quelle soit loi%ne, parce quelle est le lit dune putain, et la demeure de Celui qui est *c"u. O ous cieu3, dresse=4 ous. $es cieu3 infrieurs qui sont au dessous de ous, faites quils ous ser ent S +ou erne= ceu3 qui %ou ernent. 6!atte= ceu3 qui tom!ent S 6ccroisse= a ec ceu3 qui accroissent et dtruise= ce qui est pourri S >aites que nul lieu ne demeure en seul nom!re. 60oute= et diminue= 0usqu. ce que les toiles soient dnom!res S *resse=4 ous, #ene=, et 6pparaisse= de ant l6lliance de sa !ouc"e, quil nous a 0ure en sa 0ustice. Ou re= les Myst&re de otre Cration et faites que nous participions au -a oir Immacul. ) MC

MN C) $e P"ilosop"e inconnu se rend au centre du temple et trace . laide de sa da%ue flam!oyante l"epta%ramme din ocation du soleil. Il i!re simultanment la mot C"mec" ).

11- C)3@4%,6I)3 ( 6) $es officiers accomplissent si3 circumam!ulations autour du temple dans le sens "oraire. 8) 6u centre du temple, le P"ilosop"e Inconnu in oque Isc"oua". $e nom est i!r alors que la si%nature est trace . laide de la da%ue flam!oyante. $e P"ilosop"e Inconnu i!re le nom Isc"oua" ).

C) $es officiers et le P"ilosop"e Inconnu dclament lintention : 2ous proclamons un rite de fondation dune $o%e de lOrdre........ (2om spcifique de lOrdre). Cette crmonie a donner naissance et fonder dans lin isi!le la puissance qui lui sera propre. ,lle a de enir une entit i ante permettant l eil et la pro%ression sur la no!le oie des >r&res et -oeurs qui y seront attirs ou qui sy trou ent d0.. ) 1;- 24**"IC,6I)3 ( $es officiers et les >r&res et -oeurs se mettent . %enou3 autour du tapis ert de la lo%e (au centre du tiran%le), formant un trian%le ers lorient. Ils 0oi%nent leurs mains formant une c"a;ne, la droite de lun dans la %auc"e de lautre et ainsi de suite. $e P"ilosop"e Inconnu (6), le fr&re Inconnu (8) et le fr&re Initi (C) forment un trian%le ers loccident.

,st O o 8 o o o O o o o 6
5ous se isualisent re (tus de ro!es 0aunes ondoyantes et emplissent le temple de la m(me couleur. 6pr&s quelques instants, tous i!rent . si3 reprises le nom di in : Ia " Tloa" e *aat ). PARTIE I. 1=- I326,"",6I)3 ( $e temple est modifi selon le descriptif 5emple et oprants, Parties I# et # ). MN

o o o o o o o O C

MB 1>- 8%,390 C)3@4%,6I)3 ( $es >r&res et -oeurs sont de!outs, lpe diri%e ers le sol. $e P"ilosop"e Inconnu est au centre du temple, face . lorient. ,< "e rituel maGeur de lhexagramme est accompli. >ace . <,st, tracer l"e3a%ramme de la fa:on sui ante, afin din oquer les puissances de la sp"&re solaire. $ors du trac de c"aque "e3a%ramme, prononce= le mot sacr 6969I56 ) (Ce trac d!ute par le point central.) :

5race=, . laide de lpe ou de la da%ue un demi cercle . la "auteur du centre de otre "e3a%ramme ("auteur de la poitrine) 0usqu. faire face au -ud. Puis trace= de nou eau la fi%ure prcdente en in oquant le m(me nom sacr. Procde= ensuite de m(me . lOuest et au 2ord. .< In!ocation des *uissances in!isi#les (

Ia " ,loa" #e *aat

9ap"a&l

Mi@a&l

5ar&l

2riel

MB

ML

-or&t

C"m&c"
1F- "I36036I)3 ( $e P"ilosop"e Inconnu dclame lintention dans la m(me position : 2ous proclamons un rite de fondation dune $o%e de lOrdre........ (2om spcifique de lOrdre). Cette crmonie a donner naissance et fonder dans lin isi!le la puissance qui lui sera propre. ,lle a de enir une entit i ante permettant l eil et la pro%ression sur la no!le oie des >r&res et -oeurs qui y seront attirs ou qui sy trou ent d0.. ) 1?- ", VI2I)3 ( 6pocalypse : I#4< 6pr&s cela 0e re%ardai, et oici une porte ou erte dans le ciel. 5elle une trompette. $a premi&re oi3 que 0a ais entendue me parler dit : Monte ici, et 0e te ferai oir ce qui doit arri er dans la suite. A 6ussit1t, 0e fus (ra i) en esprit. ,t oici quil y a ait un tr1ne dans le ciel, et sur ce tr1ne quelquun tait assis. E Celui qui tait assis a ait laspect dune pierre de 0aspe et de sardoine. ,t le tr1ne tait en ironn dun arc4en4ciel qui a ait laspect de lmeraude. M 6utour du tr1ne il y a ait in%t4quatre tr1nes, et sur ces tr1nes in%t4quatre anciens, assis, (tus de (tements !lancs, et sur leurs t(tes des couronnes dor. C *u tr1ne sortent des clairs, des oi3 et des tonnerres. *e ant le tr1ne !rKlent sept lampes ardentes, qui sont les sept esprits de *ieu. N *e ant le tr1ne, cest comme une mer de erre, sem!la!le a du cristal. 6u milieu du tr1ne et tout autour du tr1ne, quatre (tres i ants remplis dyeu3 de ant et derri&re. B $e premier (tre i ant est sem!la!le . un lion. $e deu3i&me (tre i ant est sem!la!le . un eau, le troisi&me (tre i ant a comme un isa%e d"omme, et le quatri&me (tre i ant est sem!la!le . un ai%le en plein ol. L $es quatre (tres i ants ont c"acun si3 ailes. ,t ils sont remplis dyeu3 tout autour et au4dedans. Ils ne cessent de dire 0our et nuit : -aint, saint, saint est le -ei%neur *ieu, le 5out4Puissant ) qui tait, qui est et qui ient S Q ,t quand les (tres i ants rendront %loire, "onneur et actions de %rRces . celui qui est assis sur le tr1ne, . celui qui it au3 si&cles des si&cles, <F les in%t4quatre anciens se prosterneront de ant celui qui est assis sur le tr1ne. Ils adoreront, celui qui it au3 si&cles des si&cles, et ils 0etteront leurs couronnes de ant le tr1ne, en disant << 5u es di%ne notre -ei%neur et notre *ieu, de rece oir la %loire, l"onneur et la puissance, car tu as cr toutes c"oses, et cest par ta olont quelles e3istent et quelles furent cres. #4< Puis 0e is dans la main droite de celui qui tait assis sur le tr1ne un li re crit en4dedans et en4 de"ors, scell de sept sceau3. A ,t 0e is un an%e puissant qui proclamait dune oi3 forte : Gui est di%ne dou rir le li re et den rompre les sceau3 7 E Mais nul dans le ciel, ni sur la terre, ni sous la terre, ne pou ait ou rir le li re, ni le re%arder. M ,t 0e pleurais !eaucoup, parce que nul ne fut trou di%ne dou rir le li re, ni de le re%arder. C ,t lun des anciens me dit : 2e pleure pas ' oici que le lion de la tri!u de Duda, le re0eton de *a id, a aincu pour ou rir le li re et ses sept sceau3. N ,t 0e is au milieu du tr1ne et des quatre (tres i ants et au milieu des anciens. In 6%neau de!out, qui sem!lait immol. Il a ait sept cornes et sept yeu3, qui sont les sept esprits de *ieu en oys par toute la terre. B Il int rece oir le li re de la main droite de celui qui tait assis sur le tr1ne. L Guand il eut re:u le li re, les quatre (tres i ants et les in%t4quatre anciens se prostern&rent de ant l6%neau. ML

MQ 5enant c"acun une "arpe et des coupes dor remplies de parfums qui sont les pri&res des saints. Q ,t ils c"antaient un cantique nou eau, en disant : 5u es di%ne de rece oir le li re et den ou rir les sceau3, car tu as t immol et tu as rac"et pour *ieu, par ton san%, des "ommes de toute tri!u, de toute lan%ue, de tout peuple et de toute nation ' tu as fait deu3 un royaume, et des sacrificateurs pour notre *ieu, et ils r%neront sur la terre. << De re%ardai et 0entendis la oi3 de !eaucoup dan%es autour du tr1ne des (tres i ants et des anciens, et leur nom!re tait des myriades de myriades et des milliers de milliers. <A Ils disaient dune oi3 forte : $a%neau qui a t immol est di%ne de rece oir puissance, ric"esse, sa%esse, force, "onneur, %loire et louan%e. <E ,t toutes les cratures dans le ciel, sur la terre, sous la terre et sur la mer, et tout ce qui sy trou e, 0e les entendis qui disaient : 6 celui qui est assis sur le tr1ne et . l6%neau, la louan%e, l"onneur, la %loire et le pou oir au3 si&cles des si&cles S <M ,t les quatre, (tres i ants disaient : 6men S ) 6insi b 56$O 65I_ ) dai%ne transmettre ta !ndiction et ta puissance . l%r%ore de cette $o%e .................... (2om de la $o%e) 0usqu. sa destruction finale par les formules adquates. ) 5ous sassoient . leurs places et restent quelques minutes en silence. PARTIE . 17- "7C",6 90 "H6%0 ( 5ous se isualisent en silence re (tus dune tunique !lanc"e tincelante de fils dor. 1&- *%)C",:,6I)3 ( $e P"ilosop"e Inconnu se l& e, face . lOccident et dclare : $a $o%e ............. (2om de la $o%e) de .................. ($ieu) a pris ie sur le plan isi!le et in isi!le. ,lle est maintenant une entit i ante permettant l eil et la pro%ression des >r&res et -oeurs qui parcourent la oie de la $umi&re. ) 5ous se rassoient et mditent silencieusement durant quelques instants. 1'- .7379IC6I)3 ( 6) Puis le P"ilosop"e Inconnu dclare : >r&res et -oeurs le e=4 ous S ) 5ous remercient les puissances prsentes dans le temple. $e P"ilosop"e Inconnu dclame alors : b Puissances prsentes en ce lieu, nous ous remercions et ous rendons %rRce pour otre prsence, par le 5r&s -aint 2om de lTternel Ia " et de son fils, notre Ma;tre et -ei%neur Isc"oua". -oye= !nis S -oye= !nis S -oye= !nis S ) 8) $e P"ilosop"e Inconnu se rend au centre du temple, face . lorient, alors que tous les >r&res et -oeurs restent de!out, et accomplit le rite de !annissement de l"epta%ramme. $e trac est fait dans les quatre directions (2ord, Ouest, -ud, ,st) en commen:ant par le centre de la fi%ure. 6ucun nom nest i!r pendant celui4ci.

;A- 8%,64",6I) ( 6) 5ous sunissent profondment pour remercier les puissances de la sp"&re. $e P"il. Inc. : b ous Puissances de C"mec" soye= remercis de otre prsence, par le 5r&s -aint 2om de lTternel Ia " et de son fils, notre Ma;tre et -ei%neur Isc"oua". -oye= !nis S -oye= !nis S -oye= !nis S ) MQ

CF 8) $e P"ilosop"e Inconnu, tou0ours face . lorient accomplit le !annissement de l"epta%ramme du soleil sans aucune i!ration.

;1- "0 %06%,I6 ( 6) $e P"il. Inc. : -oye= remercis, Ma;tres Passs, da oir t prsents lors de ces tra au3. -oye= remercis de otre prsence, par le 5r&s -aint 2om de lTternel Ia " et de son fils, notre Ma;tre et -ei%neur Isc"oua". -oye= !nis S -oye= !nis S -oye= !nis S ) 8) $es officiers accomplissent trois circumam!ulations autour du temple, . partir de lorient, dans le sens contra4"oraire. $e P"ilosop"e Inconnu re%a%ne le centre et dclare : Pa3 In $u3 S ;;- *,E I3 "4E ( $es officiers et tous les >r&res et -oeurs forment la c"a;ne au centre du temple et rcitent le Pater sui i de l6 e Maria et la pri&re au3 6n%es +ardiens *ater C6exte franIais< 2otre P&re, qui (tes au3 cieu3, que otre nom soit sanctifi, que otre r&%ne arri e. Gue otre olont soit faite sur la terre comme au ciel. *onne=4nous au0ourd"ui notre pain quotidien. ,t pardonne=4nous nos offenses comme nous pardonnons . ceu3 qui nous ont offenss. ,t ne nous laisses pas tom!er en tentation ' Mais dli re=4nous du mal, 6men. ) *ater noster C6exte latin< Pater noster, qui es in coelis, sanctificetur 2omem 5uum ' ad eniat 9e%num 5uum ' >iat #oluntas 5ua, sicut et in caelo et in terra. Panem nostrum quotidianum da no!is "odie et dimitta no!is de!ita nostra, sicut et nos dimittimus de!itori!us nostris, et ne nos inducas in tentationem, sed li!era nos a malo. 6men S ) *ater noster C*rononciation du texte h#reu< ( 6 inou c"!ac"amaJm, itquadac" c"mra, ta o malroutra iass" rtsonira @mo !ac"amaJm @en !aaret=. ,t lereum rouqunou ten lanou aiom. Ouslar lanou eut ro otnou, quaac"&r salarnou %am anarnou lraia nou. #eal t inou lid nissaJon @i im raltsnou min ara, @i lra "amamlra" ea% oura" e"atip"ret" leolm olamim ' 6men S ) 2alutation angli$ue ( De ous salue Marie, pleine de %rRce ' le -ei%neur est a ec ous ' ous (tes !nie entre toutes les femmes et Dsus, le fruit de os entrailles, est !ni. -ainte Marie, M&re de *ieu, prie= pour nous, pau res pc"eurs, maintenant et . l"eure de notre mort. 6men S ) ,!e :aria C6exte latin< ( 6 e Maria, %ratia plena, *ominus tecum, !enedicta tu in mulieri!us, et !enedictus fructus entris tui, Desus. -ancta Maria, Mater *ei, ora pro no!is peccatori!us, nunc et in "ora mortis nostrae. 6men S ) ,ux ,nges gardiens ( 6n%es de *ieu, %ardiens . qui la !ont di ine nous a confis, claire=4nous, %arde=4nous, diri%e=4 nous et %ou erne=4nous. 6men S ) CF

C< 4 $es lumi&res sont teintes. 4 $es >r&res et -oeurs quittent le temple conduits par le >r&re Portier. 4 $es officiers restent quelques instants en silence puis quittent . leur tour le temple. -Rr 6*6* 3ote ( $e dcor du temple pour le tra ail t"ur%ique pou ant (tre form de ta!leau3 sur lesquels se trou ent les lettres "!raJques nous reproduisons ci4dessous leur calli%rap"ie e3acte, celle4ci tant fort importante.

Pratique de la croi- 7abbalistique


Cette pratique est un classique des te3tes et rites contemporains que lon retrou e sensi!lement sous la m(me forme dans les di erses traditions occidentales. ,lle fut tr&s certainement la!ore au sein de la +olden *a`n, mais est dessence @a!!alistique et peut4(tre utilise par tous ceu3 qui sou"aitent profiter de sa puissance et de son pou oir. $a croi3 @a!!alistique a pour o!0ectif dintensifier lner%ie des deu3 a3es de la personnalit "umaine, la erticalit et l"ori=ontalit. Cette ner%isation au%mente lner%ie i!ratoire personnelle, tout en lui permettant de sta!iliser l(tre et la pense. $es noms de pou oir sont l. pour %nrer une aimantation a ec les sp"irot" concernes sur lar!re sp"irotique, tant donn que la croi3 est trace dans ce sc"ma du corps in isi!le et arc"typal. Guoi quil en soit, il nest a!solument pas ncessaire de conna;tre la t"orie pour pou oir profiter des !ienfaits apports par cette mditation dynamique. >aites face . l,st, de!out et silencieusement, les !ras tant relRc"s le lon% du corps. (#ous pou e= pratiquer cet e3ercice . laide dune da%ue ou la main nue.) Inspire= tout en isualisant une sp"&re de lumi&re au dessus de otre t(te. ,3pire= et faites descendre la lumi&re dans otre front. Inspire= et touc"e= otre front a ec la pointe de otre da%ue ou otre inde3 en isualisant une intensification de la lumi&re. Puis prononce= . le3piration le son 656O ). Inspire= tout en isualisant une descente de lumi&re erticale ers le centre se3uel et en tra:ant une li%ne ima%inaire . quelques centim&tres de otre corps . laide de loutil utilis. 6rr(te=4 ous sur le centre situ appro3imati ement E doi%ts sous le nom!ril et touc"e= la peau. ,3pire= en i!rant le son M6$_OI5 ). Inspire= en isualisant la colonne de lumi&re qui ac"& e sa descente 0usqu. os pieds et pn&tre dans le sol. #otre corps est alors une colonne qui unit le ciel et la terre. Inspire= en amenant otre outil de trac sur lpaule %auc"e. #i!re= alors en e3pirant le son OI +I,#OI96O ). Inspire= tout en isualisant la lumi&re de ce centre stendre ers lpaule droite, tandis que ous trace= une li%ne ima%inaire "ori=ontale . quelques centim&tres de otre corps . laide de loutil utilis. 6rr(te=4 ous sur le centre situ . lpaule droite et touc"e= la peau. ,3pire= en i!rant le son OI +I,*OI$6O ). C<

CA $aisse= os !ras dtendus le lon% du corps. Inspire= et isualise= que cette li%ne de force "ori=ontale stend ers linfini des deu3 c1ts de otre corps. ,3pire= tranquillement. -i ous a e= utilis une da%ue, dpose= l. sur lautel. Puis croise= les !ras sur la poitrine, le droit sur la %auc"e. $e !out des doi%ts arri ant appro3imati ement au ni eau des cla icules. Inspire= en isualisant un centre rayonnant de lumi&re et de force au ni eau de otre poitrine et i!re= en inspirant le son $, O$6M #, 6* ). 9este= quelques secondes dans cette position en respirant tranquillement. Puis relRc"e= os !ras et passe= . la suite de os tra au3 ou e3ercices.

Rituel martiniste o'&rati4


Ce rite compos pour renforcer l%r%ore dun %roupe sinspire des te3tes et de la structure du rituel martiniste opratif et %nral qui fut compos pour les martinistes de tous %rades faisant parti de lInion de Ordres martinistes. Il est ainsi prsent par P"ilippe ,ncausse (Dean) et 9o!ert 6m!elain (6urifer) : ... Ce rite a pour !ut de permettre . tous les Martinistes disperss de par le monde, quel que soit leur de%r initiatique, quelle que soit leur appartenance, doeu rer con0ointement et solidairement, . certaines poques mensuelles, . lOeu re commune, soit la 9int%ration Ini erselle. $e prsent crmoniaire, afin d(tre sui i par les Martinistes appartenant . lun des deu3 modes : opratif ) ou cardiaque ), est donc quita!lement et ncessairement un compos mi3te, rele ant des deu3 oies traditionnelles... ) *e la m(me mani&re que les formules de purification et de !ndiction, il a t rectifi dans le respect de lesprit du rite pour iser au ma3imum defficacit et iter de sencom!rer de perspecti es t"olo%iques inutiles dans une telle opration. 6emps : dimanc"e sui ant la pleine lune, entre le couc"er du soleil et minuit (Oeure solaire). 9cors personnels : lofficiant porte les dcors de son %rade. ,utel : draperie rou%e )rientation : lautel est plac . l,st du lieu de tra ail, lofficiant se trou ant . lOuest de celui4ci face . l,st. 0$uipement sur lautel ( <. $e c"andelier A. $encensoir E. $e %lai e, pointe ers l,st. M. $e pentacle C. $a eilleuse N. $a !ou%ie des Ma;tres passs ,st N < M A E C Officiant

CA

CE $e pentacle est place sur la3e ,st4Ouest, . mi distance du c"andelier et du !ord Ouest de lautel. $encensoir est . pro3imit du !ord 2ord. $pe est place selon la3e ,st4Ouest, . pro3imit du !ord -ud. 2acramentaire ( Il est fondamental que les o!0ets utiliss dans le rite soient consacrs. 5outefois, il nest pas ncessaire que cette conscration soit effectue . c"aque opration. Il est toutefois possi!le de la renou eler apr&s le nettoya%e de tel ou tel (tement ou ustensile. #ous ous reportere= au3 pri&res de3orcisme et de !ndiction ) pour les formules de prparation. 1- *urifications et ha#illement ( 'ave)-vous les mains et le visage avec de leau fra.che ou froide. /uve) un peu deau puis rende)vous dans le lieu o0 vous alle) oeuvrer afin de vous v1tir. 2ev1tisse) la robe blanche en disant 3 8lanc"is moi -ei%neur et purifies mon coeur, afin qutant la dans le san% de la%neau, 0e 0ouisse un 0our des 0oies ternelles, mon Rme enfin rconcilie. Gue la puret de cette ro!e re0aillisse en mon (tre et quainsi 0e puisse pro%resser ers ma rint%ration spirituelle. ) Nouer la cordeli*re noire autour de sa taille en disant 3 *ai%ne -ei%neur misricordieu3, teindre en moi lardeur des passions mau aises afin que la ertu, la force et la puret demeurent en moi. Gue ce lien soit la c"a;ne isi!le qui me rattac"e au3 Ma;tres passs prsents . cet instant autour de moi. Gu. c"aque instant mes actes soient 0u%s di%nes d(tre inscrits sur les ta!les de notre tradition. ) 2ev1tisse)-vous ventuellement les dcors du grade #sautoir% en disant 3 6ccorde4moi, b ,lo"im 5s!aot", de pou oir tou0ours conser er dans l"onneur et la fidlit cet ornement prcieu3 de ma 9conciliation et que ce !audrier demeure par mes actes le -ym!ole des ictoires sur le ice et lad ersit. 6men S () ) #,aire ce signe de croi$ sur soi.% 4ntre) dans loratoire et installe) lautel apr*s avoir dit 3 Gue tout soit dispos selon ta parole -ei%neur 5out Puissant, 5oi qui r&%les toute c"ose a ec mesure, nom!re et poids. 6men S () ) #,aire ce signe de croi$ sur soi.% ;- )u!erture ( 'a pi*ce est claire par une veilleuse ou une tr*s faible lumi*re 5uon teindra ensuite. ,aites le signe de croi$ #% debout6 face 7 lautel et 7 l4st6 puis dites 3 Ma;tres nrs qui a e= franc"i les Portes et accompli lultime oya%e, coute= mon appel. -oye= prsents . cet instant en cette crmonie que 0accomplis en union de coeur et desprit a ec tous les fr&res et soeurs de notre c"a;ne occulte. ) Approche)-vous de la veilleuse6 rcupre)-en le feu et enflamme) la bougie des Ma.tres passs. 2ende)-vous une fois de plus devant la veilleuse6 leve) les mains vers le ciel et dites 3 De tin oque b Iriel afin que ton feu spirituel em!rase la mati&re que 0e consacre en ce lieu . l,ternel. Gue le feu lmentaire qui y rside sunisse au tien pour contri!uer . la $umi&re spirituelle des Oommes de dsir, mes fr&res et soeurs et quils soient tous ainsi anims de ton >eu de ie. ) Saisisse)-vous de la lumi*re gr8ce par e$emple 7 une 9 5ueue de rat : et allume) le luminaire de lautel en disant 3 CE

CM $umi&re mystrieuse et *i ine, >eu sacre, cme de luni ers, Principe ternel des Mondes et des Ytres, claire mon esprit et mon coeur et rpands en mon Rme le feu i ifiant de la #rit. Gue cette opration soit place sous les auspices du +rand 6rc"itecte des Mondes et que ces flam!eau3 illuminent mon (tre de leur clart. ) Observe) 5uel5ues instants de silence. ;uis passe) vos mains au-dessus de la flamme et une fois rchauffes6 passe)-les sur votre visage. ,aites ceci 7 trois reprises puis dites 3 b $umi&re pure, sym!ole de mon Rme . qui l,ternel a confi le soin de ma pense, de ma olont, de mon action et de ma parole, fais que par ton feu radieu3 mon Rme soit pur%e de ses scories et que mes l& res soient sanctifies afin que les paroles que 0e ais prononcer op&rent pour la plus %rande +loire de l,ternel, pour mon instruction et pour ldification de mes sem!la!les. #4tende) les bras vers la lumi*re6 les paumes des mains vers le ciel et poursuive).% b $umi&re pure, que ton pou oir me permette de retenir tout ce qui me sera communique par les ,sprits que 0in oque %rRce . la puissance qui est en moi depuis les ori%ines. Permets moi de distin%uer et de ne retenir que les c"oses 0ustes et raies pour la plus %rande %loire de la Pense ternelle, de la #olont ternelle et de laction ternelle. 6men S ( ) ) #,aire ce signe de croi$ sur soi.% 4teigne) la veilleuse primitive. Allume) ensuite le charbon et dpose)-le dans lencensoir. ;uis dites 3 b >eu 0e te purifie, 0e te !nis () et 0e te sanctifie au 2om de l,ternel Isc"oua" qui ta cr et est apparu . MoJse sous laspect dun !uisson ardent. -ois, comme 0adis lautel des parfums du -aint temple de Drusalem linstrument qui porte 0usquau tr1ne de l,ternel, lencens qui est dK . sa +loire et . sa 8ont. 6men S () ) #,aire ce signe de croi$ sur soi.% Tende) les bras vers lavant6 les paumes des mains tournes vers le ciel. ;uis dites 3 #iens, 1 ,sprit -aint et entoure le feu qui test consacr pour (tre ton tr1ne rayonnant et dominant sur toutes les r%ions du monde uni ersel. Gue ton pou oir emplisse ce lieu de lumi&re et de c"aleur loi%nant tout ,sprit de 5n&!res, de per ersit et de confusion afin que mon Rme puisse profiter du fruit des tra au3 de ceu3 qui se sont rendus di%nes d(tre pntrs par toi. 6men S ( ) ) #,aire ce signe de croi$ sur soi.% 2pande) lencens sur les braises et faites une premi*re circumambulation autour de lautel en disant 3 b ,ternel, que cet encens que 0e toffre en ce lieu soit une ima%e rita!le de la puret de mon intention et de ma parole pour ta plus %rande %loire et 0ustice. ) 2a<oute) ventuellement de lencens et procde) 7 la deu$i*me circumambulation en disant 3 b ,ternel, que ce parfum que 0e toffre en tmoi%na%e de la puret de mon Rme ait le m(me succ&s que celui que toffrit aoro!a!el au sein de 8a!ylone pour la dli rance des restes dIsra\l. *li re moi des tn&!res qui memprisonnent et memp(c"ent de perce oir ta lumi&re et ta science. Gue mes paroles saccomplissent, pour autant quelles soient conformes . la ertu. ) 2a<oute) ventuellement de lencens et procde) 7 la troisi*me circumambulation en disant 3 b ,ternel, que ma pri&re soit dsormais le rita!le parfum que 0e toffre. Gue ce parfum soit le3pression de la fer eur a ec laquelle 0e tin oque pour ma rconciliation, afin que 0e sois ainsi sinc&rement uni . celui . qui tu as donn le soin de me conduire, en lta!lissant mon +ardien. 6insi donc 0e tin oque en ce lieu, toi %ardien secoura!le que 0e ne ois point de mes yeu3 de c"air. -ois mon conseil, mon %uide et mon appui en ce monde et en lautre, pour ta plus %rande %loire et ma parfaite sanctification. 6men S )

CM

CC =- "appel des forces ( 2epose) lencensoir sur lautel et tou<ours debout face 7 l4st tende) les bras vers lavant les mains tournes vers le ciel. ;uis dites 3 b ,ternel, *ieu ineffa!le, P&re de toute c"ose, toi qui ois et em!rasses tout, coute ma pri&re et e3auce moi. 6ccorde4moi le recueillement, la fer eur, la sincrit ncessaire pour les sentiments que 0e eu3 e3primer. -ois4moi propice, 1 P&re ineffa!le ainsi qu. ceu3 pour qui 0e madresse . toi. Pour mes fr&res et soeurs dans lOrdre, pour mes parents, amis, ennemis, pour les i ants comme pour les morts, comme pour toutes tes cratures, 1 -ei%neur misricordieu3... ,3auce4moi et accorde4moi le don de te prier a ec efficience. De me remets entre tes mains 1 P&re, sois mon protecteur. 6men S () ,t ous mes -aints Patrons, ,sprits d%a%s des liens de la mati&re, ous qui 0ouisse= dsormais du fruit de os ertus et dont 0ai le !on"eur de porter les noms, 0e ous con0ure par ce 2om que os a e= ous4m(mes in oqu a ec tant de fer eur, de confiance et de succ&s, 0e ous con0ure de contri!uer . mon ternel salut par otre sainte intercession et par otre protection aupr&s du P&re de misricorde, aupr&s du fils rdempteur, aupr&s de lesprit saint conser ateur. O!tene= pour moi et pour tous mes fr&res les %rRces de la di init, ses fa eurs, sa clmence qui ous rcompensent au0ourd"ui des com!ats que ous a e= dK li rer dans ce s0our o? 0e me trou e encore. >aites que par otre assistance salutaire, 0e i e et 0e meure comme ous, dans la pai3, dans la 0oie et dans la saintet. 6men S () ,t toi, 1 esprit pur, mon %ardien c"ar% par l,ternel de eiller sur moi pour la rconciliation de mon (tre spirituel, 0e te con0ure par le nom du *ieu de misricorde, de enir au secours de mon Rme toutes les fois quelle sera en dan%er de succom!er au ice, toutes les fois quelle tappellera par ses dsirs, ses soupirs et ses mditations, toutes les fois quelle aura faim et soif de conseils, dinstructions et dintelli%ence. 6ide4moi, 1 mon %ardien, . o!tenir lassistance et la protection des patrons que 0e iens din oquer comme des esprits quil me reste . oquer en cette opration. Par le nom de Isc"oua", 6men S () ) >- "oeu!re thaumaturgi$ue ( Mdite) 5uel5ues instants et prie) pour la pai$ dans le monde 3 b *ieu ternel, -ei%neur misricordieu3, dai%ne accorder la pai3 au3 "ommes afin que no coeurs demeurent dans la lumi&re de la ertu et que soustrait . linfluence per erse des ennemis nos 0ours demeurent tranquilles sous ta protection et celle de tes an%es promus . la conduite des nations. Par le nom de Isc"oua", 6men S () ) Mdite) 5uel5ues instants et prie) pour 5ue les catastrophes lies 7 la terre soient pargnes 7 lhumanit 3 *ieu tout puissant et ternel, toi qui as cr le Ciel et la 5erre et leur as donn leur permanente sta!ilit ori%inelle, 0e te demande de lier les cratures tapis dans les entrailles de la terre. >ais en sorte quaucune transformation ou catastrop"e nentra;ne prmaturment dans la mort ceu3 les cratures "umaines. Par le nom de Isc"oua", 6men S () ) Mdite) 5uel5ues instants et prie) pour 5ue les catastrophes lies 7 leau soient pargnes 7 lhumanit 3 *ieu tout puissant et ternel, toi qui as dai%n sanctifier les eau3 de ce monde, fais 0aillir leau i e du roc"er dOore!, utilis celle du Dourdain pour le !apt(me de ton di in fils, 0e te demande qu. laide de tes an%es et de tes saints nous ne soyons pas ictimes des ra a%es des eau3 sous quelque forme que ce soit : temp(tes, ra=4de4mare, trom!es ou cyclones et que les cratures mau aises qui les "antent soient carts et c"asss loin des lieu3 o? sa!ritent tes cratures. Par le nom de Isc"oua", 6men S () ) Mdite) 5uel5ues instants et prie) pour 5ue les catastrophes lies 7 lair soient pargnes 7 lhumanit 3 *ieu tout puissant et ternel, toi qui as dai%n sanctifier le souffle de l6ir lmentaire le 0our de la Pentec1te, lorsque tu fis descendre ton ,sprit4-aint sur les ap1tres assem!ls sous la forme dun CC

CN %rand ent ), 0e te demande qu. laide de tes an%es et de tes saints, les ra a%es des temp(tes, des tour!illons des trom!es et des cyclones soient carts et c"asss loin des lieu3 ou sa!ritent tes cratures. Par le nom de Isc"oua", 6men S () ) Mdite) 5uel5ues instants et prie) pour 5ue les catastrophes lies au feu soient pargnes 7 lhumanit 3 *ieu tout puissant et ternel, toi qui as dai%n te manifester . MoJse sous la forme dun !uisson ardent et qui fis descendre ton esprit saint sur les ap1tres et les disciples sous la forme de lan%ues de feu . la Pentec1te, 0e te demande qu. laide de tes an%es et de tes saints, les flammes du feu souterrain, celles des incendies terrestres, et celles allumes par la foudre cleste par%nent les lieu3 ou i ent et sa!ritent tes cratures. Par le nom de Isc"oua", 6men S () ) Mdite) 5uel5ues instants et prie) pour 5ue les pidmies soient pargnes 7 lhumanit 3 *ieu tout puissant et ternel, toi qui as dai%n %urir Isra\l errant dans le dsert et en proie . la morsure des serpents ardents, 0e te demande en sou enir de la foi de ton peuple dans les mrites du serpent dairain, ton di in fils, dcarter de toutes tes cratures les maladies et pidmies qui les menacent dune mort cruelle et les maintenir dans la sant du corps et de lRme. Par le nom de Isc"oua", 6men S () ) Mdite) 5uel5ues instants et prie) pour les fruits de la terre 3 *ieu tout puissant et ternel, toi qui as cr toute c"ose pour lutilit du %enre "umain, dai%ne rpandre les !ienfaits si ncessaire de ta !ien eillance sur la surface de ce monde temporel, afin que nourris de tes donc et te rendant %rRce, nous rec"erc"ions a ec plus de confiance encore le Pain de la ie ternelle. 6ccorde . toutes tes cratures la nourriture quotidienne et que delles toutes soient carts les spectre de la famine, de la soif, de la mis&re et de la mort. Par le nom de Isc"oua", 6men S () ) Mdite) 5uel5ues instants et prie) pour les 8mes errantes 3 *ieu tout puissant et ternel, toi qui a sau les fils dIsra\l des attaques des serpents !rKlants durant la lon%ue errance de quarante annes dans le dsert 0e te demande daccorder au3 Rmes errantes perdues dans les tn&!res de lau4del. la %rRce dc"apper au3 esprits mau ais et retrou er la lumi&re de la di init. Par le nom de Isc"oua", 6men S () ) Mdite) 5uel5ues instants et prie) pour les malades6 les affligs et les prisonniers 3 *ieu tout puissant et ternel, 0e te demande daccorder . tous les infirmes, les malades, les affli%s et les prisonniers, la sant, la li!ert et quainsi ils puissent retrou er le c"emin de la di init. Par le nom de Isc"oua", 6men S () ) Mdite) 5uel5ues instants et prie) pour les esprits 5ui rsident au sein du r*gne minral 3 *ieu tout puissant et ternel, crateur de tous les (tres, 0e te demande daider tous les esprits enferms au sein de la nature minrale. Permets leur de trou er le c"emin ers le perfectionnement, la lumi&re et la di init. Par le nom de Isc"oua", 6men S () ) Mdite) 5uel5ues instants et prie) pour les esprits 5ui rsident au sein du r*gne vgtal 3 *ieu tout puissant et ternel, crateur de tous les (tres, 0e te demande daider tous les esprits enferms au sein de la nature %tale. Permets leur de trou er le c"emin ers le perfectionnement, la lumi&re et la di init. Par le nom de Isc"oua", 6men S () ) Mdite) 5uel5ues instants et prie) pour les esprits 5ui rsident au sein du r*gne animal 3 *ieu tout puissant et ternel, crateur de tous les (tres, 0e te demande daider tous les esprits enferms au sein de la nature animale. Permets leur de trou er le c"emin ers le perfectionnement, la lumi&re et la di init. Par le nom de Isc"oua", 6men S () ) Mdite) 5uel5ues instants et prie) pour les esprits malfaisants soient chasss loin de la terre 3 CN

CB *ieu tout puissant et ternel, crateur et dfenseur du %enre "umain, toi qui as form le premier "omme et toutes les Rmes pre3istantes en lui, . ton ima%e et . ta ressem!lance, coute ma pri&re et diri%e ton re%ard ers moi. ,carte de la terre toutes les puissances mau aises et per erses de telle sorte que le puissant si%ne que nous tra:ons sur notre front soit la marque lumineuse de ta prsence et de notre di init. Guainsi soient dfendus notre Rme et notre corps. Par le nom de Isc"oua", 6men S () ) Trace) sur votre front le signe du Tau. Mdite) 5uel5ues instants et prie) pour le salut des esprits mauvais 3 *ieu tout puissant et ternel, 0e te demande 0ustice et misricorde pour les esprits mau ais et per ers. >ais quun rayon de ta di ine lumi&re eille enfin et pour un temps immmorial la !ont, la 0oie et le dsir de perfection des esprits enferms dans le ice. Par le nom de Isc"oua", 6men S () ) Mdite) 5uel5ues instants et encha.ne) le psaume => 3 Gue *ieu se l& e et que ses ennemis soient disperss S Gue ses ad ersaires fuient de ant sa face S *e la m(me mani&re que la fume se dissipe, que la cire fond de ant le feu, quainsi disparaissent les mau ais esprits. Gue les 0ustes se r0ouissent et e3ultent de ant *ieu. C"ante= donc ers *ieu, psalmodie= en son "onneur S >raye= le c"emin . celui qui c"e auc"e dans les plaines, car l,ternel est son nom. *ieu dans sa sainte rsidence est le P&re des orp"elins et le dfenseur des eu es. *ieu fait "a!iter les solitaires dans une maison, il fait sortir les prisonniers pour leur satisfaction, mais les re!elles seuls demeurent dans les lieu3 arides. Par le nom de Isc"oua", 6men S () ) F- ClJture du rite ( Mdite) 5uel5ues instants et encha.ne) le psaume ?@@ 3 6", quil est !on, quil est dou3 . des fr&res de i re dans une troite union S Cest comme l"uile parfume sur la t(te qui descend sur la !ar!e, la !ar!e d6aron, et "umecte le !ord de sa tunique ' comme la rose du mont Oermon qui descend sur les monts de -ion ' car cest l. que *ieu a plac la !ndiction, la ie "eureuse pour lternit. ) Adresse)-vous maintenant au$ esprits invo5us durant lopration 3 ,sprits clestes qui ma e= assists, 0e ous rends %rRce. Gue la pai3 de *ieu soit tou0ours entre ous et moi. *ai%ne= continuer . massurer, . moi comme . mes fr&res et soeurs, otre sainte et intelli%ente protection. Puissions4nous, ous et moi, (tre tou0ours et . 0amais inscrits sur le $i re de ie. Par le nom de Isc"oua", 6men S () ) 4teigne) le luminaire de lautel en disant 3 Guau monde in isi!le soit restitu la lumi&re in isi!le et spirituelle comme aussi !ien la flamme lmentaire est restitue . sa source naturelle lmentaire. Mais que le feu di in et la lumi&re di ine demeurent en mon Rme et en celles de mes fr&res . 0amais. Par le nom de Isc"oua", 6men S () ) 4teigne) le luminaire des Ma.tres passs avec silence et recueillement. ;uis frappe) une batterie de sept coups et termine) par le signe de croi$ Aabbalisti5ue ou classi5ue.

Prires de-orcismes et de cons&crations


Il est fondamental que les o!0ets utiliss dans les rites soient consacrs. 5outefois, il nest pas ncessaire que cette conscration soit effectue . c"aque opration. Il est toutefois possi!le de la renou eler apr&s le nettoya%e de tel ou tel (tement ou ustensile. 5outes les pri&res sont directement issues de deu3 sources : <X *e 9o!ert 6m!elain dans son -acramentaire des 9ose4Croi3 ) ou dautres de ses crits ' AX $a tradition et le rituel cat"olique. 2ous a ons toutefois li!rement transform certaines parties ou p"rases que le3prience nous CB

CL indiqu comme tant inutiles ou pr0udicia!les . une rita!le oprati it. Cest l. un des premiers aspects du tra ail de r ision entrepris dans cette tradition.

Sacralisation de lAube et de la Cordelire


#4lever les deu$ bras vers le ciel les paumes ouvertes et prononcer le te$te 5ui suit.% -ei%neur, toi qui a fait le Ciel et la 5erre, ,coute ma oi3 qui monte ers 5oi. Ma force est en 5on 2om, ,t a ec respect 0e lin oque. *onnes moi, b -ei%neur ta pai3 et ta puissance afin que 0e puisse participer . lOeu re di ine. #4tendre les mains au dessus de laube et de la cordeli*re6 paumes vers le bas. 'e signe de la croi$ () indi5ue le moment o0 vous deve) le tracer au dessus des lments 7 bnir. Il est trac avec linde$ et le ma<eur tendu6 alors 5ue les autres doigts sont replis dans la main6 le pouce touchant lannulaire.% Par le nom du 5r&s Oaut et en prsence des Puissances Clestes, 0e ous e3orcise, ( ) 6u!e et Cordeli&re, (tements sacrs que 0e destine au Culte de ma 9conciliation Cleste. #Trace) ensuite au-dessus deu$ le signe du pentagramme de bannissement permettant de les purifier selon le trac indi5u ci-dessous. Il sera indi5u ensuite par le signe suivant () ;uis poursuive) par le te$te 5ui suit.% ( ) -oye= . cet instant . la!ri de toute puissance dis"armonieuse et action des cratures sataniques quelles quelles soient. 2e conser e= en ous aucune force ou influence mau aises. #;asse) les v1tements dans la fume de lencens 5ue vous aure) au pralable allum.% Par le pou oir du -ei%neur, *ieu Tternel, -anctificateur 5out Puissant, qu. cet instant ous de enie= des (tements immaculs (), !nis (), purs () et rayonnants () capa!les de massister dans loeu re . laquelle 0e tra aille. Guil en soit fait ainsi par le Puissant 2om de Is"oua". 6men (). ) #,aire ce dernier signe de croi$ sur soi.%

Sacralisation de la da)ue 8ou du )lai,e9


#4lever les deu$ bras vers le ciel les paumes ouvertes et prononcer le te$te 5ui suit.% -ei%neur, toi qui a fait le Ciel et la 5erre, ,coute ma oi3 qui monte ers 5oi. Ma force est en 5on 2om, ,t a ec respect 0e lin oque. *onnes moi, b -ei%neur ta pai3 et ta puissance afin que 0e puisse participer . lOeu re di ine. #4tendre les mains au dessus de la dague.% Par le nom du 5r&s Oaut, Ia`e" 5s!aot", le -ei%neur des armes et en prsence des Puissances Clestes, 0e te3orcise () Crature de mtal que 0e destine au Culte de ma 9conciliation Cleste. #;uis trace) le signe du pentagramme de bannissement.% Gue les puissances dis"armonieuses et nuisi!les disparaissent . cet instant. *e iens une lame e3orcise, une da%ue (un %lai e) de Dustice que ma main d"omme de dsir !randit ers son crateur. #4n prononBant cette phrase6 passe) la dague dans la fume de lencens 5ue vous aure) au pralable allum6 puis leve) l7 5uel5ues instants vers le ciel.% *ieu ,ternel et 5out Puissant, en ta main rside toute #ictoire. 5u as donn . *a id une force prodi%ieuse qui lui a permis de aincre +oliat". De te demande maintenant de maccorder la force et lautorit de !nir cette da%ue (ce %lai e) afin que 0e le consacre . lOeu re di ine. Par le pou oir du *ieu 5out Puissant, que cette da%ue soit . cet instant !nie ( ), purifie () et c"ar%e de pou oir (). Guelle de ienne capa!le de massister dans toutes les oprations o? elle est requise, que ce soit pour diri%er la puissance in isi!le ou pour a%ir sur telle ou telle Crature. Guil CL

CQ en soit fait ainsi par le Puissant 2om de Is"oua". 6men ( ). ) #,aire ce dernier signe de croi$ sur soi.%

Sacralisation de lencens
#4lever les deu$ bras vers le ciel les paumes ouvertes et prononcer le te$te 5ui suit.% -ei%neur, toi qui a fait le Ciel et la 5erre, ,coute ma oi3 qui monte ers 5oi. Ma force est en 5on 2om, ,t a ec respect 0e lin oque. *onnes moi, b -ei%neur ta pai3 et ta puissance afin que 0e puisse participer . lOeu re di ine. b Mic"ael, 8ien"eureu3 6rc"an%e, toi qui te tiens de!out . la droite de lautel des parfums, coute mon appel et diri%e tes pou oirs ers moi. b ous tous 6n%es, -aints et ,lus ene= aupr&s de moi. b toi -ei%neur, donne moi ta force. #4tendre les mains au dessus de lencens.% Gue tout ce qui pourrait faire o!stacle . lutilisation de cette su!stance soit re0et . cet instant. ( ) #Trace) le signe du pentagramme de bannissement.% #4tendre de nouveau les mains au dessus de lencens.% b -ei%neur misricordieu3, que cet encens (cette composition aromatique, ce parfum) soit une perptuelle dfense contre les ,sprits mau ais, contre toutes les incantations ou actions nuisi!les qui pourraient (tre prononcs contre moi. Gue cette odeur soit une protection constante contre toutes les cratures isi!les ou in isi!les diri%es par des olonts per erses. Guen tous les lieu3 ou cet encens sera rpandu et !rKl la pai3, la lumi&re et lamour se rpandent aussit1t. Gue cette sua e odeur soit comme un in isi!le appel pour les 6n%es et ,sprits de lumi&re ainsi que pour toutes les Rmes protectrices de mes fr&res et soeurs. 6insi, par le pou oir du *ieu 5out Puissant, de ant qui se tiennent, pleines de respect dinnom!ra!les armes dan%es, que cet encens soit . cet instant !ni ( ), sanctifi () et c"ar%e de pou oir (). Guil soit la prsence in isi!le du 5r&s Oaut et des -aints +ardiens que 0e iens din oquer (). Guil en soit fait ainsi par le Puissant 2om de Is"oua". 6men ( ). ) #,aire ce dernier signe de croi$ sur soi.%

Sacralisation de la na''e de lautel


#4lever les deu$ bras vers le ciel les paumes ouvertes et prononcer le te$te 5ui suit.% -ei%neur, toi qui a fait le Ciel et la 5erre, ,coute ma oi3 qui monte ers 5oi. Ma force est en 5on 2om, ,t a ec respect 0e lin oque. *onnes moi, b -ei%neur ta pai3 et ta puissance afin que 0e puisse participer . lOeu re di ine. Par le pou oir de *ieu 5out Puissant, que tout ce qui pourrait faire o!stacle . lutilisation de cette nappe soit re0et . cet instant. () #Trace) le signe du pentagramme de bannissement.% Gue les puissances dis"armonieuses et nuisi!les disparaissent. #;asse) la nappe au-dessus de lencens.% b -ei%neur, *ieu ,ternel et 5out4Puissant, le ciel et la terre ne peu ent te contenir et pourtant tu peu3 rsider dans une *emeure dans laquelle ton -aint 2om peut4(tre in oqu. De te demande maintenant de maccorder la force et lautorit de !nir cette nappe afin que 0e la consacre . lOeu re di ine. CQ

NF 6insi la -"@ina" pourra4t4elle descendre en ce lieu et tes 6n%es et tes -aints isiter ce lieu opratoire et cette nappe les prser ant de toute souillure et les conser ant ainsi tou0ours purs et sans tac"e. Par le pou oir du *ieu 5out Puissant, que cette nappe soit . cet instant !nie ( ), purifie () et c"ar%e de pou oir (). Guelle soit le lieu de la prsence di ine. Guil en soit fait ainsi par le Puissant 2om de Is"oua". 6men (). #,aire ce dernier signe de croi$ sur soi.%

Sacralisation des luminaires


#4lever les deu$ bras vers le ciel les paumes ouvertes et prononcer le te$te 5ui suit.% -ei%neur, toi qui a fait le Ciel et la 5erre, ,coute ma oi3 qui monte ers 5oi. Ma force est en 5on 2om, ,t a ec respect 0e lin oque. *onnes moi, b -ei%neur ta pai3 et ta puissance afin que 0e puisse participer . lOeu re di ine. Din oque les pou oirs de IOO le *ieu i ant, de IO6O le *ieu rai et I6OO le *ieu -aint S Gue tout ce qui pourrait faire o!stacle . lutilisation de ces luminaires soit re0et . cet instant. ( ) #Trace) le signe du pentagramme de bannissement.% Gue les puissances dis"armonieuses et nuisi!les disparaissent. #;asse) la nappe au-dessus de lencens.% b -ei%neur Puissant et -aint, 0e te demande maintenant de maccorder la force et lautorit de !nir ces luminaires afin que 0e les consacre . lOeu re di ine. Puissent4ils (tre alors le salut, linspiration et lillumination tant spirituel et matriel de ceu3 qui les utiliseront. Puissent4ils (tre une dfense sKre contre toute influence per erse et contre tous les esprits in isi!les qui ne pourront supporter la prsence de cette lumi&re. Par le pou oir du *ieu 5out Puissant, que ces luminaires soient . cet instant !nis ( ), purifis () et c"ar%s de pou oir (). Guils soient la manifestation isi!le de la prsence di ine. Guil en soit fait ainsi par le Puissant 2om de Is"oua". 6men (). #,aire ce dernier signe de croi$ sur soi.%

Sacralisation de lencensoir
#4lever les deu$ bras vers le ciel les paumes ouvertes et prononcer le te$te 5ui suit.% -ei%neur, toi qui a fait le Ciel et la 5erre, ,coute ma oi3 qui monte ers 5oi. Ma force est en 5on 2om, ,t a ec respect 0e lin oque. *onnes moi, b -ei%neur ta pai3 et ta puissance afin que 0e puisse participer . lOeu re di ine. Din oque les pou oirs de IOO le *ieu i ant, de IO6O le *ieu rai et I6OO le *ieu -aint S Gue tout ce qui pourrait faire o!stacle . lutilisation de ce !rKle parfum soit re0et . cet instant. ( ) #Trace) le signe du pentagramme de bannissement.% Gue les puissances dis"armonieuses et nuisi!les disparaissent. #;asse) la nappe au-dessus de lencens.% b -ei%neur Puissant et -aint, 0e te demande maintenant de maccorder la force et lautorit de !nir ce !rKle parfum afin que 0e le consacre . lOeu re di ine. Guil de ienne le lieu dans lequel sera !rKl les parfums et su!stances offertes au3 (tres spirituels. Guil soit le lieu do? manent les senteurs craintes part toutes les cratures nuisi!les et quainsi nulle ne puisse y rsider . pro3imit.

NF

N< Par le pou oir du *ieu 5out Puissant et du -aint 6rc"an%e Mic"ael que cet encensoir soient . cet instant !nis (), purifis () et c"ar%s de pou oir (). Guil en soit fait ainsi par le Puissant 2om de Is"oua". 6men (). #,aire ce dernier signe de croi$ sur soi.%

.I PARTIE Les (rdres martinistes contem'orains


Il nous a paru intressant da0outer . cette tude une quatri&me partie traitant plus prcisment des ordres martinistes e3istants, de quelques pisodes de leur "istoire et de certaines de leurs particularits. $e nop"yte attir par cette tradition pourra ainsi sen faire une ide %nrale a ant de sen%a%er rellement et srieusement. 2ous a ons essay, par del. nos propres rec"erc"es, de tenir compte de lopinion de nom!reuses personnes ayant appartenu ou appartenant encore . ces di erses structures. Pour le reste nous nous sommes fonds le plus possi!le sur les documents ori%inau3 que nous a ons pu consulter. 2ous attirons toutefois otre attention sur le fait quun Ordre peut oluer au %r des successions dans un sens aussi !ien que dans lautre. 2ous prsentons tout da!ord deu3 ta!leau3 synt"tiques rsumant lessentiel des filiations dites martinistes. $e premier, concerne les filiations issues de Martin&s de Pasqually, 0usqu. Papus. $e second, prsente les olutions et crations des diffrents ordres issus de la restructuration de <LLB effectue par Papus. Il est ncessaire de distin%uer les ordres martinistes rellement actifs, ainsi que ceu3 qui sont . ltat em!ryonnaire, leur effectif tant insi%nifiant. -ans associer un caract&re p0oratif au nom!re de mem!res, il faut tout de m(me faire quelques remarques. <X4 In ordre peut ne pas a oir une %rande audience mais compter quelques fr&res qui ont eu une tr&s !onne formation et sont de enus, en de"ors de tout sectarisme, de rita!les -er iteurs Inconnus. Ils de iennent alors des initis li!res qui oeu rent comme leurs ma;tres ont oeu r. Cependant une telle cole ne peut (tre en isa%e dans sa totalit. -a doctrine, si elle en a une, nest pas %nrale mais fonction de c"acun. 2ous ne pou ons donc les analyser ici. AX4 Parfois des ordres sont rduits . un seul mem!re qui en assure la +rande Ma;trise et qui transmet son "rita%e. 2ous pou ons les inclure dans la cat%orie des initis li!res, puisquils ne diri%ent pas rellement un %roupe constitu.

(. Martiniste de Lyon
Cet Ordre sem!le au0ourd"ui en sommeil. $orsque nous a ions rencontr son +rand Ma;tre, D.P. 8onnerot il y a quelques annes, un des !uts principau3 de lOrdre consistait . amener les fr&re intresss par le martinisme au c"ristianisme actif ), et plus spcialement . rece oir les ordres sacrs dans lT%lise dont il tait le patriarc"e, lT%lise +nostique 6postolique Primiti e. ,lle ne doit pas (tre confondue a ec lancienne T%lise +nostique 6postolique, %lise officielle de lOrdre Martiniste de Papus, puisquelle remet en cause les successions apostoliques de cette derni&re. Il faut cependant noter lam!i%uJt e3istante entre cet ordre martiniste et cette %lise puisquune des caractristiques pour en de enir
N<

ecclsiastique est de ne pas faire partie de certaines fraternits initiatiques et encore moins dun autre %roupe martiniste.

NA

(. Martiniste de Pa'us
$Ordre Martiniste de Papus tel que nous le connaissons au0ourd"ui est celui qui a t re u et restructur lors de sa rsur%ence en <QCA sous limpulsion de P"ilippe ,ncausse. -a filiation appara;t sur le sc"ma prcdent et nous o!ser ons qua ant de de enir celui que nous connaissons il fut lOrdre Martiniste (de D. 8ricaud), puis lOrdre Martiniste de $yon (C"e illon), a ant de de enir lOrdre Martiniste dit de Papus. Comme notre propos nest pas . proprement parler "istorique, nous nallons pas considrer ce pass, mais plut1t e3aminer quelques points %nrau3 du tra ail actuel. $/Ordre est "irarc"is sui ant la structure traditionnelle. $e prsident de lordre le diri%e et loriente, assist par le -upr(me Conseil. $ocalement, seul un -uprieur Inconnu peut de enir prsident de %roupe et or%aniser le tra ail en un nou eau lieu. ,n r&%le %nrale un entretien du futur mem!re a ec le prsident prc&de l entuelle con ocation . la premi&re initiation. Il scoule . peu pr&s un an a ant la deu3i&me initiation et de m(me pour la seule rita!le initiation de lordre, celle de -.I.. $es rites dinitiations et de runions sont diffrents de Papus puisquil sa%it de ceu3 r iss par son fils lors de la rsur%ence. 2ous ne nions pas la ncessit quil y eut de simplifier les rites mais re%rettons simplement que comme !eaucoup de rformes, elle soit all !eaucoup trop loin et supprima certaines parties qui auraient pu (tre maintenues. $e souci %nral fut de recrer un esprit martiniste qui tait de enu trop ma:onnique. $es lo%es de Papus furent donc a!andonnes pour permettre au3 rites et initiations de se drouler c"e= les mem!res en de"ors dun temple install. $es ric"esses e3trieures des lo%es furent supprimes et la pau ret du c"ristianisme rinstaur. $es luttes et conflits de pou oir disparurent, la rec"erc"e des ric"esses fut 1te et les nom!reuses cotisations qui pou aient dcouler des locations de locau3 furent ites. Cette remarqua!le restructuration fit de lOrdre Martiniste le3emple dun ordre pau re et dsirant le rester. ,n ce qui concerne le tra ail t"orique, les fr&res du %roupe proposent un su0et dtude sur lequel c"acun a faire des rec"erc"es indi iduelles. Puis ce tra ail est ensuite e3pos au %roupe o? une synt"&se et un approfondissement apportent les clarifications indispensa!les au d eloppement de c"acun. $e tra ail nest alors que le3pression de ce que c"acun apporte. 2ou!lions pas qua ec de telles structures lordre nest que ce que les mem!res en font. Prcisons que si ltude prend une %rande place dans le tra ail de %roupe, le rituel dou erture et de cl1ture, ainsi que le tra ail mystique sont destins . quili!rer la partie intellectuelle. 6insi, m(me si lon peut re%retter la!andon de certaines parties des rites de Papus et une tendance . parfois orientaliser certaines notions, il faut reconna;tre que cet ordre sem!le maintenir lidal c"e aleresque du martinisme dfini par les Ma;tres.

(. Martiniste Traditionnel

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6fin de comprendre la structure de fonctionnement de cet ordre il nous est ncessaire de dire quelques mots de son "istorique !ien particulier. Pour ce faire, citons un passa%e de la !roc"ure de prsentation de $O.M.5. $umi&re martiniste ) : ,n <QE<, lOrdre fut r eill, surtout %rRce au3 efforts d6u%ustin C"a!oseau qui tait lun des trois sur i ants du conseil supr(me en <LQO. 6u%ustin C"a!oseau ser it comme +rand Ma;tre et Prsident du Conseil -upr(me 0usqu. son dc&s le FA 0an ier <QMN. ) Or Dules 8ouc"er crit : ,n <QE< quelques mem!res du -upr(me Conseil de lOrdre Martiniste fond par Papus, (...) cr&rent lOrdre Martiniste 5raditionnel, dont #ictor Tmile Mic"elet puis 6u%ustin C"a!oseau furent successi ement les +rands Ma;tres. Cet Ordre tom!a en sommeil en <QEQ. ,n septem!re <QMC, lO.M.5. reprit force et i%ueur sous la +rande Ma;trise d6u%ustin C"a!oseau. Ce dernier mourut en 0an ier <QMN et dsi%na son fils Dean C"a!oseau pour lui succder . la c"ar%e de +rand Ma;tre... ) 6insi, curieusement lO.M.5. moderne fait dispara;tre #ictor Tmile Mic"elet comme premier +rand Ma;tre. Pour quelle raison 7... ,rreur "istorique 7... Gui peut sa oir 7... Mais poursui ons le3amen de l"istorique officiel de cet ordre. ,n aoKt <QEM, . 8ru3elles, en 8el%ique, 6u%ustin C"a!oseau qui tait alors +rand Ma;tre, confra, a ec lappro!ation du Conseil -upr(me, le titre de -ou erain $%at de lOrdre Martiniste pour les Ttats4Inis d6mrique au *r O. -pencer $e`is. $e *r O. -pencer $e`is a ait t enti&rement initi dans les di ers rites de lOrdre, respecti ement . 8ru3elles, en 8el%ique, et . $ausanne en -uisse. $es c"artes et documents qui accompa%naient le titre de -ou erain $%at lui accordaient le pou oir e3clusif de r eiller lOrdre Martiniste alors inactif au3 Ttats4Inis. ) In passa%e du te3te de Dules 8ouc"er cit plus "aut indique : ,n septem!re <QMC, lO.M.5. reprit force et i%ueur sous la +rande Ma;trise d6u%ustin C"a!oseau. ) Or dapr&s lO.M.5. moderne 6. C"a!oseau tait +rand Ma;tre depuis <QE< ' information a!solument contredite par Dules 8ouc"er. 6lors pourquoi de telles dclarations 7 Il serait tentant de re0eter lerreur sur Dules 8ouc"er lui4m(me, mais rappelons quil fut lun des mem!res du -upr(me Conseil d6u%ustin C"a!oseau et quil fonda en <QML un Ordre Martiniste 9ectifi. Comme si ce flou artistique ne suffisait pas nous allons oir que la !ase m(me de 8el%ique est incertaine. Citons -er%e Caillet dans son li re -ar Oironymus et la >I*O-I ) : 6u con ent de Paris, #ictor 8lanc"ard mandata -pencer $e`is pour reprsenter lOrdre martiniste et synarc"ique au3 Ttats4Inis. (Mais 0e ne sac"e pas, contrairement . ce que daucuns a ancent ici et l., que -pencer $e`is ait t mandat par 6u%ustin C"a!oseau en <QEM, pour reprsenter lOrdre Martiniste 5raditionnel sur le continent amricain, et m(me 0en doute). ) 9a0outons quil est en effet e3tr(mement impro!a!le que -pencer $e`is re:ut une telle c"ar%e puisque lO.M.5. d6u%ustin C"a!oseau ne fit son entre quau 5roisi&me con ent de la >I*O-I . Paris, soit en <QEB SSS 6u con ent de <QEM quator=e fraternits taient reprsentes dont comme seul Ordre Martiniste, lOrdre Martiniste et -ynarc"ique SSS On remarque alors a ec %rande surprise lappro3imation de l"istoire officielle actuelle. $ors du quatri&me con ent de la >I*O-I . 8ru3elles en septem!re <QEQ lattitude de #ictor 8<anc"ard qui stait auto4consacr +rand Ma;tre Ini ersel de la 9osePCroi3 fut unanimement condamn. Il fut remplac par 6.C"a!oseau et rempla:a donc lOrdre Martiniste et -ynarc"ique par lOrdre Martiniste 5raditionnel. 6 la suite de ce con ent, 9alp" $e`is formula une demande aupr&s de lOrdre Martiniste 5raditionnel pour o!tenir une dl%ation %nrale et un %rand conseil
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martiniste au3 Ttats4Inis. -ur a is fa ora!les des fr&res !el%es et . la suite dun rapport de Deanne +uesdon et de +eor%es $a%r&=e, 6u%ustin C"a!oseau nomma 9alp" $e`is -ou erain dl%u et +rand Ma;tre r%ional de lO.M.5. pour les Ttats4Inis. ) ,n conclusion nous pou ons dire que -pencer $e`is dut rece oir la lumi&re martiniste par lintermdiaire de lOrdre martiniste et synarc"ique et de son +rand Ma;tre #ictor 8lanc"ard ers <QEB. Par la suite son fils de m(me filiation o!tint de pou oir ta!lir une dl%ation %nrale et un %rand conseil martiniste au3 Ttats4Inis et cela en septem!re <QEQ. Il appara;t alors tr&s nettement quune partie importante des ori%ines de lO.M.5. a t olontairement dforme pour se crer une filiation diffrente. $a question d0. pose reste la m(me, pourquoi 7 ,st4ce, comme certains le prtendent, par manque dune relle filiation 7 ,st4ce pour 1ter la mention synarc"ique ) de leurs racines 7 ,st4ce . la suite de conflits de personnalits 7 Ou !ien est4ce pour tout autre c"ose que nous ne pou ons ima%iner 7...

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Par manque de documents nous ne pou ons aller plus loin en ce sens. Mais . partir du moment o? 9alp" $e`is est nomm -ou erain dl%u et +rand Ma;tre r%ional pour les Ttats4Inis ), la filiation et l"istoire ne posent plus de pro!l&mes. 2ous sommes alors en famille )... $Ordre martiniste est structur de deu3 mani&res : <X4 ,n Oeptade constitu de B officiers. AX4 Par correspondance en tant que mem!res de lOratoire ). 9eprenons ces deu3 points : <X4 Cest dans lOeptade que se passent les initiations et les rites mystiques pendant lesquels se droulent ltude. Il nous faut reconna;tre que lO.M.5. a su conser er des rituels se rapproc"ant de ceu3 crs par Papus, que ce soit pour les initiations ou pour les rites de de%rs. Certaines diffrences minimes ont t apportes mais sans atteindre la profonde transformation que nous a ons note dans <Ordre Martiniste de Papus. $e point asse= discuta!le par rapport . la p"ilosop"ie du martinisme est lensei%nement en Oeptade ' identique dailleurs au3 trois de%rs de loratoire. $ors de la runion de de%r, le Ma;tre de de%r lit un manuscrit officiel ). Cette lecture faite et une mditation accomplie, les mem!res sont in its . poser des questions. Celles4ci ne doi ent %nralement, ni dpasser le cadre du manuscrit, ni le contredire en aucune fa:on. Il est le te3te fondamental de lensei%nement. Prcisons que ces mono%rap"ies furent crites pour la plus %rande part par -pencer $e`is, alors Imprator de l6MO9C (6ntique et Mystique Ordre de la 9ose4 Croi3). Il ne peut donc en aucun cas se prsenter comme le dtenteur a!solu de la doctrine et la p"ilosop"ie martinisme et de ses connaissances. 2ous nen oudrons pour preu e que la t"orie de la rincarnation ensei%ne comme une idence, conception que -aint Martin napprou ait pas comme nous la ons u antrieurement. 6utant nous a ons pu nous louer des rites pratiqus, autant nous ne pou ons que dplorer lensei%nement lui4m(me ainsi que la mt"ode a ec laquelle il est pratiqu. Certains ont critiqu lensei%nement par correspondance, mais il nous faut oir que pour !eaucoup de fr&res loi%ns, cest l. un lien affectif et d olution tr&s importante. Cependant lattitude en Oeptade est a!solument contraire . ce que la doctrine et la tradition martiniste nous ensei%ne. $e fr&re doit (tre %uid indi iduellement, pouss . approfondir par lui4m(me le messa%e des ma;tres passs et les arcanes du c"ristianisme. In tra ail do%matique ne peut
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donc (tre le fait dune mentalit martiniste, d"ommes de dsir. -i nous souli%nons a!ondamment ce point cest uniquement dans le souci dclairer les futurs, prsents ou anciens mem!res. 2om!reu3 sont4ils en effet, qui, attirs par le martinisme sont entrs dans lO.M.5. que ce soit par la propa%ande e3trieure ou par l6.M.O.9.C. 2om!reu3 sont4ils qui quittent lO.M.5. apr&s a oir sui i quelques mois ou annes de cette cole. $e martinisme nest raiment pas fait pour moi ) disent4ils... Or il faut !ien quils sac"ent que ce nest pas l. le martinisme mais lO.M.5. c/est4.4dire un des canau3, des aspects de cette tradition.

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(. Martiniste Initiatique
$Ordre :: Martiniste :: Initiatique naquit en <QNL de linitiati e de 9o!ert 6m!elain. 9appelons les %randes li%nes de son "istoire. ,n <QMA 9o!ert 6m!elain r eille ) lOrdre Martiniste des Tlus Co"ens ), issu de lOrdre traditionnel ) et de lOrdre des 9osePCroi3 dOrient ). $e AN octo!re <QCL se constitue une Inion des Ordres Martinistes ) comprenant trois ordres : $Ordre Martiniste4Martin=iste ) (P"ilippe ,ncausse, +rand Ma;tre . partir de <QNF), lOrdre Martiniste ) (P"ilippe ,ncausse, +rand Ma;tre) et $Ordre Martiniste des ,lus4Co"ens ) (9o!ert 6m!elain, +rand Ma;tre). $e AL octo!re <QNA, il est dcid entre P"ilippe ,ncausse et 9o!ert 6m!elain de : >usionner lOrdre Martiniste ) et lOrdre Martiniste des ,lus4Co"ens ). $es liens sont maintenus entre ce nou eau Ordre Martiniste ) et lT%lise +nostique 6postolique Ini erselle et lOrdre @a!!alistique de la 9osePCroi3. Il e3iste un Cercle e3trieur correspondant . lancien Ordre Martiniste ) et un cercle intrieur dit Ordre des ,lus4 Co"en ). $a prsidence est assure par les deu3 fr&res si%nataires. $e AQ 0uin <QNB, 9o!ert 6m!elain dmissionne de sa c"ar%e et dsi%ne I an Mosca comme son successeur . la t(te de lOrdre des ,lus4Co"en. $e <M aoKt <QNB, un protocole est si%n entre P"ilippe ,ncausse et I an Mosca qui prend acte des di er%ences fondamentales e3istantes entre la oie cardiaque ) et la oie oprati e ). Il e3iste donc . ce moment l. de nou eau deu3 Ordres. Mais le <M aoKt <QNL (ou mai <QNL comme le dclare 9. 6m!elain) I an Mosca dcr&te que son Ordre est mis en sommeil pour une dure indtermine. $e EF 0uin <QNL, 9o!ert 6m!elain, crait un nou el Ordre, lOrdre Martiniste Initiatique ) dont il de enait le +rand Ma;tre. Il pu!liait dans le milieu martiniste un te3te intitul Ori%ine, principes et modalits de la rectification de <QNL ) -a teneur qui donne naissance . lOrdre dont nous parlons repose sur les lments essentiels sui ants : 4 Ine analyse du syst&me ,lus4co"ens, des pratiques, des si%nes, etc. montre larc"aJsme et linadaptation au monde moderne du syst&me. Il est donc ncessaire den faire une rforme. 4 Il ne3iste pas de rita!le filiation martiniste fran:aise remontant . $ouis4Claude de -aint4Martin, Papus ayant in ent sa filiation.

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4 Il e3iste cependant une filiation russe aut"entique, possdant des rites spcifiques remontant . -aint4Martin, par lintermdiaire de 2icolas I ano itc" 2o i@off et ,u%&ne -c"`art=, puis +alit=in=. 4 il e3istait une antipat"ie entre -aint4Martin et D.8. Hillermo=. $on retrou e ainsi deu3 rites ma:onniques concurrents, le rite rform du premier et le rite rectifi du second.

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,n consquence 9o!ert 6m!elain, se fait rinitier dans cette filiation et c"an%e de nomen ) sotrique. Il cr comme nous la ons dit un nou el Ordre di is en deu3 temples : Premier 5emple : 6ssoci Initi -uprieur Inconnu -uprieur Inconnu Initiateur C"e alier de Palestine

*octrinal Opratif

-econd 5emple :

$a qualit ma:onnique est e3i%e pour entrer dans le second temple puisquil sa%it dun %rade ma:onnique. $e premier temple tra aille sous les formes rituelles russes conser es selon 9. 6m!elain depuis <LFF. $e Hillermo=isme est a!andonn et les isites des martinistes apocryp"es ) dorna ant refuss . le3ception de quelques fr&res particuli&rement qualifis dans les domaines des sciences sotriques. ) ,nfin cette rectification et retour au3 rites et filiation russe est propose . tous les martinistes ou Ordres dsireu3 de sy rattac"er. $e AQ octo!re <QLM +rard _loppel succ&de . 9o!ert 6m!elain . la +rande Ma;trise de cet Ordre. *epuis cette date il sem!le que les relations a ec les Ordres fr&res se soient considra!lement assouplis et que certaines isites soient, du moins dans le principe, possi!les. $e recrutement se fait parmi les fr&res et soeurs Ma;tres ma:ons, mais lOrdre demande un intr(t marqu pour lsotrisme, lalc"imie, lastrolo%ie, la @a!!ale et les mancies. Cette 3i%ence nest plus ncessaire quant . la ma;trise. $O.M.I. est au0ourd"ui di is en trois 5emples. $e premier est celui de lOrdre Martiniste initiatique lui4m(me considr comme Ordre e3trieur. $e deu3i&me 5emple est lOrdre intrieur, -anctuaire des C"e aliers de Palestine. Il est di is en trois oies, t"ur%ique, sacerdotale et c"e aleresque. $a premi&re correspond . lOrdre des Tlus Co"ens (+rades identiques . ceu3 de la tradition), la seconde . celle de lT%lise +nostique Tsotrique (+rades mineurs et ma0eurs ecclsiastiques) et la troisi&me le +rand Prieur Martiniste (Oauts4+rades du 9ectifi). $e troisi&me 5emple est celui de lOrdre "ermtique 9PC comprenant lOP9PCP,P ) sur lequel nous na ons aucun rensei%nement. $e A< mars <QQM 9ic"ard +aillard succdait . +rard _loppel comme +rand Ma;tre mondial de lO.M.I.

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+rard _loppel conser ait quant . lui la prsidence du -ou erain -anctuaire des C"e aliers de Palestine.

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Prcisons enfin que lO.M.I. conser e des liens troits a ec lOrdre ma:onnique de Memp"is4MisraJm. (M(me +rand4Ma;trise) *epuis lanne derni&re (<QQC), cest Marcel $aperruque qui est +rand Ma;tre mondial de Memp"is MisraJm et qui entretient tou0ours des relations pri il%ies a ec lOrdre dont nous parlons. -elon la ision de certaines personnes de cet Ordre, la mtap"ore platonicienne de la tripartition de l(tre et de la socit sadapterait . cette structure densem!le. $es correspondances seraient donc les sui antes : le premier ni eau correspondrait . la >ranc4 Ma:onnerie associe sym!oliquement . lestomac, au par is, au centre de prparation. $e deu3i&me ni eau serait celui du martinisme, celui du coeur et de la %arde c"e aleresque. ,nfin le troisi&me se situerait dans lesprit, la t(te ' cest lesprit de la 9ose4Croi3 essentielle. 2ous mettons un certain nom!re de rser es face . cette ision qui tendrait . cloisonner les diffrentes approc"es de la oie et rduire la >ranc4ma:onnerie . la pl&!e de lancienne +r&ce. ,n r%ion parisienne tout au moins, lOMI essaie de tra ailler sur les oprati its, sur la spa%yrie, etc. $e tra ail en $o%e se fonde sur un syst&me de planc"es qui isent la dimension pratique et des e3priences de %roupe. Il e3iste dans lOrdre un prieur actif qui comprend les classes de Ma;tres cossais de -aint46ndr, dcuyer no ice, de C8C- (C"e alier 8ienfaisant de la Cit -ainte), de Prof&s et +rand4Prof&s. 9ic"ard +aillard a au0ourd"ui fait une rectification de lOrdre selon des principes opratifs et traditionnels. V lpoque d6m!elain, lOrdre tait ferm, ce quil est !eaucoup moins sous cette %rande Maitrise. $a structure de lordre lui4m(me sem!le srieuse et dsintresse m(me si elle peut laisser parfois place . certaines fai!lesses ou tra ers que lon attri!ue "a!ituellement . un certain style de ma:onnerie... -elon certaines sources lesprit actuel des pratiques de certains %roupes sorienterait ers une influence plus marque du Ma;tre P"ilippe, donc une dmarc"e plus mystique que t"ur%ique.

(. /es #5e,aliers Martinistes


puis Collge des Che!aliers :artinistes, puis au0ourd"ui Collge du 6emple de l1omme : -i nous mentionnons cet Ordre cest parce quil eut dans ces deu3 premi&res formes une intention et des rites rsolument martinistes. 5outefois, il prit peu . peu une orientation plus a3e sur lsotrisme et la c"e alerie.

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Cet ordre fut fond en <QLF par Pierre Crimet= alors principal responsa!le de lOrdre Martiniste 5raditionnel. Il de int -ou erain +rand Ma;tre alors que son pouse de int +rand Ma;tre.

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$a naissance de cet ordre fit %rand !ruit au sein de lO.M.5 et de l6.M.O.9.C. o? Pierre Crimet= tait un des "auts diri%eants depuis !on nom!re dannes. $O.M.5. tait . cette poque sous la direction de 9aymond 8ernard, $%at -upr(me pour l,urope et de C"ristian 8ernard, +rand Ma;tre pour la >rance. Il sem!le que le $%at -upr(me fut li . la cration de cet ordre, !ien quaucun te3te officiel ne le stipule. Citons un e3trait de la !roc"ure de prsentation situant le dpart de cet ordre : Il fut contact (P. Crimet=) en <QLF par un tr&s "aut responsa!le du domaine traditionnel de la c"e alerie (...) Il re:ut le 0eudi AE octo!re <QLF une initiation de "aut de%r, . lissue de laquelle il fut proclam >ondateur de lOrdre des C"e aliers Martinistes. Cette crmonie se droula dans un temple traditionnel et aut"entique quelque part en ,urope. *urant cette crmonie, linitiateur officiait en tant que reprsentant de la 5radition Primordiale. Ine in%taine de -uprieurs Inconnus ont assist . cet nement e3ceptionnel dans le domaine traditionnel... ) Contrairement au3 traditions martinistes, aucune filiation nest mentionne, aucun lieu prcis, aucun rensei%nement. In caract&re de c"e alerie est mentionn, mais sans plus de prcisions. -ac"ant que la nature de la filiation martiniste, nous pou ons nous interro%er sur la filiation c"e aleresque 7 2ous pourrions ima%iner quil ne sa%it en fait que dune c"e alerie spirituelle sans ori%ine "istorique. 5outefois, si cest le cas, il faut !ien reconna;tre quelle peut parfaitement (tre respecta!le et srieuse, !ien que diffrente de ce qui peut (tre donn par une filiation "istorique. 2ous a ons su%%r les pro!l&mes que connut lordre . ses d!uts. Il se trou ait en effet accrdit et soutenu par le $%at -upr(me de lO.M.5., 9. 8ernard, alors que le +rand Ma;tre. C. 8ernard resta quant . lui tout . fait rser . Ine lettre fut en oye au3 Oeptades de lO.M.5. par le $%at -upr(me e3pliquant le dpart de P. Crimet= en ces termes : ...Dai le de oir de ous informer que notre c"er fr&re Pierre Crimet= quitte au0ourd"ui sa fonction et ses acti its au sein de lOrdre Martiniste 5raditionnel pour continuer doeu rer autrement et ailleurs au ser ice de la tradition. -on pouse, notre c"&re soeur 6ndre Crimet=, le suit pour lassister dans sa tRc"e... ) Certains, !ien rares, comprirent, mais une partie de lO.M.5., mem!res et diri%eants en%a%&rent une campa%ne de calomnies fort efficace. 9aymond 8ernard fut o!li% de rdi%er une deu3i&me lettre pour calmer les esprits. $a%itation de lO.M.5. ne se calma que peu . peu, le temps faisant son oeu re. $es calomnies na aient plus lieu d(tre . %rande c"elle. 6u d!ut, en effet, lO.M.5. oyait partir celui qui y incarnait la mystique traditionnelle et cela trou!la fortement les fr&res qui "sit&rent . le sui re dans son nou el ordre. $e temps d"sitation fut utilis pour contrecarrer cet impact et conser er le ma3imum de mem!res. 2ous a ons oulu insister sur les %randes li%nes de cette cration pour montrer comment un Ordre peut se constituer et oluer. Guelques annes apr&s sa fondation lOrdre c"an%ea de3pression et prit le nom de Coll&%e des C"e aliers martinistes ), puis quelque temps apr&s a!andonna la dnomination martiniste pour de enir le Coll&%e du 5emple de lOomme ). 9emarquons une association de concepts entre la tradition templi&re et le nom dune oeu re de -c"aller de $u!ic@s $e temple de l"omme ) correspondant . une tude tr&s personnelle du temple de $ou3or, do? une dimension %yptienne.
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,ssayons maintenant de donner les %randes caractristiques de son ensei%nement durant la priode o? lOrdre portait encore sa dnomination e3plicitement martiniste. *urant les trois annes qui ont sui i sa cration, les di ers rites initiatiques et de %roupe taient tr&s proc"es de ceu3 pratiqus dans lOrdre Martiniste 5raditionnel. $ olution de lordre a !eaucoup plus accentu le caract&re c"e aleresque. V notre connaissance le tra ail dans lordre seffectuait . ce moment4l. de trois mani&res : <X4 a) Par la rception de manuscrits densei%nement traditionnel rdi%s par le -ou erain +rand Ma;tre sur les su0ets sui ants : $e martinisme, la _a!!ale, le sym!olisme, l"istoire sotrique, la c"e alerie,... Ces te3tes sont dans lensem!le !eaucoup plus srieu3 et approfondis que ceu3 de lO.M.5. sans (tre toutefois tr&s ort"odo3e du point de ue de la doctrine martiniste. !) Par la rception de manuscrits rdi%s par le +rand Ma;tre concernant lart de i re ) et qui traitent en fait des pro!l&mes actuels et quotidiens principalement au sein du couple. AX4 Par le tra ail en oratoire. *es manuscrits issus du -ou erain +rand Ma;tre y sont lus au3 mem!res. Ils concernent les m(mes su0ets que par correspondance. In e3ercice mystique est ensuite pratiqu par le %roupe a ant de d!attre des connaissances acquises. 5out ceci !ien entendu a ec les m(mes incon nients que nous a ons nots plus "aut pour lO.M.5. EX4 Par le tra ail lors de retraites : $es mem!res sont in its . se rendre au si&%e de lordre pour effectuer des retraites de deu3 . trois 0ours. Pendant celles4ci les mem!res re:oi ent un ensei%nement oral du -ou erain +rand Ma;tre isant plus spcialement une pratique oprati e. -elon lordre il sa%it de pratiques martinistes. $es mem!res ayant ac"e s ces retraites oeu rent sui ant ces ensei%nements dans leur oratoire pri et en oient des rapports au terme des tra au3. Prcisons que ces retraites sont c"elonnes en de%rs permettant de franc"ir les initiations de lordre 0usquau %rade de c"e alier. Cette pratique fut une sorte dinno ation dans les Ordres sotriques modernes et permit sem!le4t4il un tra ail srieu3 pour les mem!res . leur domicile. Il faut cependant reconna;tre le frein indirect dcoulant de ces retraites du point de ue financier. -elon les te3tes que nous a ons consults lensei%nement opratif lui4m(me nest pas ou tr&s peu issu du martinisme. Il est en fait tir pour la plupart des rites de la +olden *a`n an%laise. 9appelons que la +olden *a`n est un ordre ma%ique an%lais fond sur une pratique acti e de la _a!!ale. 2ous concluons ltude de cet Ordre par une lettre qui nous a t adresse par son -ou erain +rand4Ma;tre en rponse . la prsentation que nous a ons faite de son Ordre. 2ous la reproduisons te3tuellement. 5out da!ord, 0e dois ous rappeler que ma filiation martiniste est, dune part, aut"entique, puisquelle ma t confre dans sa totalit par 9aymond 8,9269* en <QNN. $e rameau que constitue ce qui fut appel au dpart lOrdre des C"e aliers Martinistes ) ne commence donc pas dans ma filiation propre apr&s C"ristian 8ernard, et selon otre dia%ramme, mais directement de 9aymond 8,9269*. Guant . la filiation c"e aleresque, si 0e puis dire, 0e la dtiens depuis de nom!reuses annes, ayant eu le pri il&%e de -er ir dans l6MO9C et da oir certaines fonctions sotriques importantes, notamment en tant que Ma;tre des Illuminati, 0ai t . m(me de rece oir certains le%s concernant la C"e alerie 5empli&re. 6insi la crmonie du AE octo!re <QLF, nous "a!ilitant
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. constituer une nou elle !ranc"e de la 5radition, na t en fait quune confirmation des filiations ainsi de la possi!ilit de diffuser ou de retransmettre linfluence de la C"e alerie. $es rosicruciens, qui appartenaient au cercle des Illuminati sa ent tr&s !ien que 9aymond 8,9269* possdait la filiation templi&re depuis tr&s lon%temps, car la tenue rituelle quil portait lors des crmonies rser es au3 Illuminati ne laissait aucun doute pour eu3

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Cela dit, 0e dois a0outer, en ce qui concerne la C"e alerie, que le AB dcem!re <QLC, nous a ons t arms CO,#6$I,9- *, $O9*9, *, -6I25 MICO,$ ) par le C"e alier Mic"el -HU-,2, lui4m(me arm par Paul, Pierre, Dean 2,U,I, 8aron de +eni&!re, n . la >l&c"e, le <X a ril <LLA. $O9*9, *, -6I25 MICO,$ ) appel . notre poque 69COICOMP6+2I, MICO6,$I5, ), tait dans son essence de stricte O!ser ance C"rtienne Mdi ale et en droite li%ne de la C"e alerie 5empli&re. -a transmission sest faite . tra ers de nom!reuses personnalits de lOistoire, notamment quelques rois de >rance et d,spa%ne. ]...^ ,n ce qui concerne notre or%anisation, son d eloppement et son e3pression se poursui ent selon un plan !ien prcis. -on nom a da!ord t Ordre des C"e aliers Martinistes ), puis Coll&%e de C"e alerie Martiniste ) et depuis le AB septem!re <QLN, elle porte le nom de CO$$e+, *I 5,MP$, *, $OOMM,. ) Cette appellation concrtise linfluence templi&re qui e3istait d0. depuis la cration, sans (tre cependant dfinie a ec prcision, puisque les !ases de dpart taient martinistes. Il ne sa%it pas pour nous de reconstituer un Ordre du 5emple, mais simplement de re enir au3 ori%ines dune part du martinisme, et dautre part, dune !ranc"e particuli&re de la franc4ma:onnerie.]...^ 2ous continuons cependant . ensei%ner et pratiquer ce qui est appel . notre poque le Martinisme ) et qui, en fait, a eu sa source, les arc"i es sotriques le prou ent, dans lancienne C"e alerie 5empli&re... ) Pierre C9IM,5a -ou erain +rand4Ma;tre

(. Martiniste des #5e,aliers du #5rist


Cet ordre fut diri% par Monsei%neur 6rmand 5OI--6I25 0usqu. sa mort en <QQM. Il nous a paru intressant de reproduire ici une courte !io%rap"ie de cet "omme fort peu connu qui eut pourtant un r1le important dans le domaine de la tradition. 2ous remercions M. 9mi 8oyer, auteur de ce te3te crit . l/occasion de sa mort, de !ien ouloir nous a oir permis de le reproduire. 6rmand 5oussaint nous a quitt pour l/Orient Tternel le M 0uillet <QQM. 2 le AL 0an ier <LQC, celui qui fut un personna%e central, mais discret, de la sc&ne sotrique, est parti quelques mois seulement a ant de fpasser le si&clef. 6ncien l& e de l/6t"ne royal de C"arleroi, o? il fit des tudes scientifiques, 6rmand 5oussaint tra ailla toute sa ie professionnelle . la -.2.C.8., la -ocit 2ationale des C"emins de >er 8el%e, en tant qu/inspecteur principal, ce qui lui permit de nom!reu3 oya%es et contacts dterminants pour sa fcarri&re d/"ermtistef, carri&re que nous allons rsumer ici.

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,rmand 6oussaint et le %osicrucianisme

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6rmand 5oussaint fut Prsident de la !ranc"e !el%e de l/6ssociation 9osicrucienne de Ma3 Oeindel de <QEE . <QBF. Il se spara de cette or%anisation, en dsaccord a ec le do%matisme des responsa!les d/Oceanside, qu/il qualifiait le plus sou ent de ffonctionnairesf. */une fa:on %nrale, il de ait d/ailleurs tou0ours se mfier de la tendance amricaine de transformer une cole spiritualiste ou initiatique en super4 marc". ,n a ril <QB< donc, il cre la >raternit 9osicrucienne qu/il prsente comme une continuation de l/ensei%nement de l/cole Ma3 Oeindel. Dusqu/. la fin de sa ie, il entretint des relations a ec un ancien Coll&%e 9PC, demeurant l/6mi, le >r&re a anc de plusieurs de ses mem!res. ,rmand 6oussaint et lK7glise gnosti$ue 6rmand 5oussaint 0oua un r1le important dans le cadre du courant des %lises %nostiques (lire . ce propos l/article de 5. Dacques sur les T%lises %nostiques paru dans l/,.*.C. nXE). C/est 9o%er *ec"amps, dcd le AE.<A.NM, qui consacra . l/piscopat 6rmand 5oussaint, le <.FN.NE, sous le nom mystique de 5. 9aymond. 9o%er *ec"amps tait (que et primat de 8el%ique de l/T%lise +nostique 6postolique, lui 4m(me fut consacr par 9o!ert 6m!elain (Dean III), le E<.FC.CQ, sous le nom mystique de 5. Dean 9udi%er. Plus tard, 6ndr Mauer (5. 6ndr) qui succda . 9o!ert 6m!elain comme Patriarc"e de l/T%lise +nostique 6postolique, peu dsireu3 de constituer une T%lise tr&s centralise et administre, considra les T (ques %nostiques comme (ques li!res. 6 plusieurs reprises, 6rmand 5oussaint proposa au -ynode de l/T%lise +nostique 6postolique d/ fa!olir toute s%r%ation de se3e dans les ordinations et, par consquent, d/admettre les femmes, toutes autres conditions remplies, au3 de%rs ma0eurs de pres!ytre (pr(tre) et m(me d/piscope ( (que)f (,3trait d/une lettre adresse le L a ril <QBA . 9o%er Caro). *e ant le refus du -ynode, 6rmand 5oussaint fonda en <QNQ, l/T%lise 9osicrucienne 6postolique, ou erte %alement au3 "ommes et au3 femmes, a ec un ieu3 compa%non de route et l/un de ceu3 qu/il considrait comme ses ffils spirituelsf, Marcel Dirouse@. $/influence de l/T%lise 9osicrucienne 6postolique %randit dans la seconde partie des annes LF, 0usqu/. ce 0our, a ec l/action de trois personnalits de la sc&ne occultiste: C"arles49afa\l Payeur, 5riantap"yllos _ot=amanis (5. Oironymus) et 5. P1l $ysis. $e premier fut consacr par 6rmand 5oussaint en <QLC, il fonda le Coll&%e -acerdotal de la 9osePCroi3 a ant de re0oindre l/T%lise Cat"olique 6postolique du 8rsil, non "ostile au3 sotristes. *epuis, C"arles49afa\l Payeur, continue . d elopper un ensei%nement, par cours, cassettes, confrences et li res, o? l/occultisme se fond dans un profond "umanisme. 5riantap"yllos _ot=amanis, %alement +rand4Ma;tre Mondial de l/o!dience ma:onnique, l/Orient Ini ersel des 9ites 5raditionnels, 6rc"e (que4Primat de +r&ce de l/T%lise 9osicrucienne 6postolique (appele en +r&ce, comme en >rance, T%lise 9osicrucienne +nostique g 6postolique), se !at pour la reconnaissance l%ale de cette %lise, face . la toute puissante "%monie de l/T%lise ort"odo3e %recque, qui oit l. une atteinte . sa fsou erainetf. 5. P1l $ysis, 6rc"e (que4Primat de >rance, -uisse et Italie a au contraire conser le caract&re discret et sotrique de l/T%lise, que lui a ait donn 6rmand 5oussaint, en la rser ant au3 martinistes, rosicruciens et franc4ma:ons. ,rmand 6oussaint et le martinisme 6rmand 5oussaint fut re:u dans le martinisme et consacr -uprieur Inconnu Initiateur par son Ma;tre -er%e Marcotoune de _ie , Ma;tre Oermius qui le c"ar%ea d/ou rir une $o%e en 8el%ique. 6pr&s la mort de -er%e Marcotoune, le <C 0an ier <QB<, 6rmand 5oussaint
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fonda l/Ordre Martiniste des C"e aliers du C"rist, "icule . la fois de la filiation martiniste russe et d/une filiation c"e aleresque. $/O.M.C.C. se d eloppa peu 0usque dans les annes LF. 6 cette poque, 6rmand 5oussaint autorisa 5riantap"yllos _ot=amanis et P1l $ysis . ou rir des $o%es au caract&re "ermtiste nettement affirm, sous le nom de $o%es de C"e aliers #erts. Ce courant de l/O.M.C.C. s/est d elopp sur tous les continents, et au d!ut de l/anne <QQM, 6rmand 5oussaint autorisa la ror%anisation des $o%es de C"e aliers #erts sous l/autorit d/une +rande $o%e Internationale des C"e aliers #erts, tr&s indpendante, mais demeurant dans le sein de l/O.M.C.C.. 6rmand 5oussaint fut %alement mem!re de l/Ordre des C"e aliers Ma:ons ,lus Coens de l/Ini ers, mais s/en loi%na rapidement, considrant trop comple3e et sou ent inefficace les oprations proposes. Guoique rticent, il ne s/opposa toutefois 0amais au3 relations entretenues par les $o%es martinistes de C"e aliers #erts a ec l/un des Ordres Tlus Coens oprants actuellement. 1umanisme et oecumnisme

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6rmand 5oussaint demeura toute sa ie un "umaniste con aincu. 6pr&s la seconde %uerre mondiale, il fut contact pour le pro0et f-top `arf, pro0et spiritualiste qui tenta par des confrences, des con%r&s internationau3, des pu!lications, d/orienter les politiques nationales et internationales dans une autre direction que celle que nous connaissons. Ce pro0et re:u le soutien de la dfunte 9eine ,li=a!et" d/6n%leterre. Ce pro0et ne donnant aucun rsultat si%nificatif, 6rmand 5oussaint, repris des tudes de culture %nrale et se consacra . sa Gueste spirituelle. Il fut %alement secrtaire %nral du Horld -piritual Council, qui tra ailla pour un oecumnisme sans con ersion, sous la prsidence de >rans Hittemans, ami personnel d/6rmand 5oussaint. 5oute sa ie, il fit preu e d/une relle tolrance et d/une %rande sa%esse face au3 crises qui a%itent les indi idus comme les socits. Il soutint r%uli&rement des pro0ets isant . crer des contacts entre responsa!les d/or%anisations traditionnelles. *ans une lettre du AF mars <QBE, adresse . 9o%er et Madeleine Caro, il crit: fMes flicitations aussi pour otre lar%e sens oecumnique rita!le. $es spiritualistes de tous %enres parlent sans cesse de fraternit et du m(me *I,I unique, sans ouloir toutefois se rencontrer et dialo%uer ainsi que font tous les autres corps ci ils ou militaires constitus, mal%r des idolo%ies fort diffrentes et sou ent m(me ad erses. 2/est4ce pas cependant au3 spiritualistes . donner l/e3emple dans cette oie 7 2ous sommes loin du compte, en %nral.f $es derni&res annes de sa ie, ne pou ant plus oya%er, il approu a et sui it a ec intr(t l/e3prience oecumnique des Colloques 6rc4en4 ciel, puis plus tard, les tra au3 plus ferms du +roupe de 5"&!es. ,rmand 6oussaint et lK,lchimie 6rmand 5oussaint se passionna pour l/6lc"imie. -a rencontre a ec 9o%er Caro fut dterminante pour les deu3 "ommes et pour les or%anisations qu/ils diri%&rent. $orsqu /6rmand 5oussaint crit pour la premi&re fois . 9o%er Caro le AFdFLd<QB<, il se prsente notamment comme ftudiant en 6lc"imie depuis AC ans, sans ralisation pratique rita!lef et demande . !nficier de l/ensei%nement des >r&res 6ins de la 9osePCroi3. Cette date erra donc la naissance d/une amiti qui ne se dmentira 0amais entre les deu3 "ommes, mal%r le temps et l/loi%nement, et les premiers pas d/6rmand 5oussaint sur la oie du Cina!re, qu/il e3plorera 0usqu/. la fin de sa ie, en de enant l/un des meilleurs spcialistes de cette oie, rec"erc"ant notamment toutes les applications mdicales de la Guintessence et de la Pierre au rou%e. ,n <QQA, il autorisa la cration d/une $o%e martiniste fCina!rof, rassem!lant les >r&res et -oeurs de l/O.M.C.C. qui se consacraient . l/tude et . la pratique de la oie du Cina!re.
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Il ne sem!le pas qu/6rmand 5oussaint ait pratiqu de fa:on intensi e d/autres oies alc"imiques, mal%r quelques contacts a ec ,u%&ne Canseliet (Cf ci40oint fac4simil d/une lettre manuscrite d/,u%&ne Canseliet adresse . 6rmand 5oussaint en date du AF aoKt <QNL). 6rmand 5oussaint a ait re:u %alement une connaissance tr&s prcise d/une 6lc"imie interne du Corps de +loire, !ase sur le Cantique des Cantiques, te3te qu/il a ait pu!li a ec un commentaire. ,rmand 6oussaint et %oger Caro $a rencontre d/6rmand 5oussaint a ec 9o%er Caro de ait (tre . l/ori%ine de la naissance de l/,.I.2.6., T%lise Ini erselle de la 2ou elle 6lliance. $orque 9o%er Caro re:oit la premi&re lettre d/6rmand 5oussaint, il y oit un si%ne du Ciel. ,n effet, depuis <QNQ, l/Ordre des >r&res 6ins de la 9osePCroi3 n/a plus de +rand4 Prieur +nral (Cf. le courrier adress par 9o%er Caro . 6rmand 5oussaint le AMdFQd<QB<), il proposera donc ce poste . 6rmand 5oussaint qui de ait accepter sans "siter. 9o%er Caro le mit immdiatement, conformment . la tradition de l/Ordre, en contact a ec un Ma;tre4 %uide qui l/assistera 0usqu/. l/6deptat, re:u en <QBA, 6deptat qui fit de lui, . part enti&re, un >r&re 6in de la 9osePCroi3. Il fut nomm plus tard Imperator "onoraire des >P6P9PCP. 6rmand 5oussaint consacra 9o%er Caro (que le samedi <F 0uin <QBA, en la rsidence des 6n%elots, . -aint4Cyr4sur4Mer, si&%e des >.6.9PC. 6pr&s a oir en isa% de d elopper l/T%lise 9osicrucienne 6postolique en >rance et . l/tran%er (. cette poque, l/,.9.6. tait presque ine3istante "ors de 8el%ique) 9o%er Caro propose . 6rmand 5oussaint de fonder l/T%lise de la 2ou elle 6lliance en inter4communion a ec l/,.9.6., la premi&re pour les alc"imistes, la seconde pour les rosicruciens. Pour fonder son T%lise, 9o%er Caro s/appuya sur les documents de l/e34T%lise 5empli&re, canons et rituels, trou s dans les arc"i es de l/Ordre des >.6.9PC. Ce pro0et tait pour lui essentiel, et il de ait sa ie durant remercier 6rmand 5oussaint de lui a oir permis de le raliser (Cf. lettre du E<dFQd<QB<, adresse par 9o%er Caro . 6rmand 5oussaint et son pouse). Plus tard, 9o%er Caro de ait fermer l/Ordre des >.6.9PC, in itant les mem!res . se retirer dans le sein de l/T%lise de la 2ou elle 6lliance. ,rmand 6oussaint et lK)rient 6rmand 5oussaint a ait !eaucoup oya% et rencontr plusieurs Ma;tres orientau3. 6depte de l/cole -oto aa=en, il tait fa ora!le . un 7cumnisme entre l/Orient et l/Occident. Il mit au point une tec"nique ori%inale, dite yo%a pana%"ion, allant des !ases martinistes ensei%nes par -er%e Marcotoune . ce qu/il nommait fl/accord4finf, . la fois tec"nique et concept qu/il a ait re:u par une li%ne de %rands -aints indiens. 6 la fin de sa ie, il faisait tr&s curieusement rfrence au3 fcristau3 erts, tr&s tan%i!les, de la Cit de -"am!alla"f. 4n homme hors du commun Ce !ref aper:u de la carri&re d/6rmand 5oussaint dans le monde secret de l/sotrisme permet de comprendre l/influence de cet "omme discret et . l/intelli%ence i e sur de nom!reu3 courants traditionnels occidentau3, et l/aide qu/il sut apporter . de nom!reu3 c"erc"eurs, martinistes, rosicruciens, franc4ma:ons, et alc"imistes. 5r&s rationnel et
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pra%matique, ayant sui i l/ olution de la rec"erc"e psyc"olo%ique 0usqu/. la fin de ses 0ours, il fut pour !eaucoup l/ami, le %uide et le compa%non, le >r&re, tou0ours prsent dans les !ons 0ours comme dans les mau ais 0ours. C/est donc un 6mi de *ieu qui nous a quitt pour re0oindre le 9oyaume qui tou0ours fut le sien: le 5r&s Oaut Pays. ) 2ous nous rfrons dans les li%nes qui sui ent . la plaquette de prsentation ainsi quau3 di erses con ersations que nous a ons pu a oir a ec ses responsa!les. $/Ordre Martiniste des C"e aliers du C"rist %roupe des mystiques c"rtiens, des "ermtistes rosicruciens, qui sui ent la #oie Initiatique de leur 9int%ration spirituelle ou Cat"arsis (perfection spirituelle). Il se prsente comme l"ritier de la 5radition des anciennes socits initiatiques stoJciennes mit"riaques, comme 0o"annite, rosicrucien et %nostique. $e !ut poursui i par ses mem!res est de li!rer l/(tre "umain de l/emprise du Prince de ce monde et de raliser l/union mystique de la personnalit connue (conscience) a ec l/indi idualit profonde (supra4conscience). -es mem!res s/efforcent d/accder . la ma;trise en re0oi%nant le 9royaume du Centref propice . la descente du Paraclet en oy par le C"rist, a ec, en outre, l/aide de l/attac"ement par le !iais de l/Initiateur . l/,%r%ore protecteur de la C"a;ne Occulte. )

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Ine des caractristiques importantes de lOrdre, suffisamment rare pour quon la mentionne, est celle de linitiation des -uprieurs Inconnus Initiateurs. *ans la quasi4 totalit des ordres martinistes, linitiation transmise lest sous condition ). Cest . dire que lon demande au futur -uprieur Inconnu de sen%a%er . ne pas transmettre ce %rade de conscrateur sans la al de la "irarc"ie de son Ordre. Ceci ne correspond idemment pas au3 anciennes coutumes, mais se3plique seulement par les proccupations administrati es. *ans lOMCC, les -II sont rita!lement li!res et aucun serment limitatif de leur pou oir ne leur est impos. Ils sont donc li!res et reponsa!les densei%ner et de transmettre. $a filiation de cet Ordre remonte . $ouis4Claude de -aint4Martin selon la c"a;ne de transmission qui suit: $ouis4Claude de saint4Martin qui re:ut en <BLF (h) : $e Prince _oura@ine, diplomate en >rance qui re:ut : 2icolas 2o i@o , cri ain et diteur, l/un des principau3 responsa!les de la >ranc4 ma:onnerie et de la 9osePCroi3 de 9ussie, qui re:ut : +amaleJ, po&te, qui re:ut : Posd\ , qui re:ut : Pierre _asnatc"\ , qui re:ut : -er%e Marcotoune, a ocat, de son nom mystique Ma;tre Oermius, qui re:ut en <QEF 6rmand 5oussaint, de son nom mystique Ma;tre 9aymond Pana%ion, +rand4Ma;tre de l/Ordre et Patriarc"e de l/T%lise 9osicrucienne 6postolique 0usqu/. son passa%e . l/Orient Tternel, en <QQM. (h -elon d/autres sources, c/est le Prince +alit=ine, %alement fid&le de -aint4Martin, et non _oura@ine, qui aurait re:u 2icolas 2o i@o .)

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Outre cette filiation, l/OMCC est %alement dpositaire de la filiation Papus, et de la filiation martiniste russe par 9o!ert 6m!elain, filiation qui remonte %alement . 2icolas 2o i@o , mais par une autre oie.

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Cet Ordre affirme en ce qui concerne la filiation martiniste, ad"rer . la t"&se de 9o!ert 6madou, selon laquelle $ouis4Claude de -aint4Martin n/a 0amais fond d/ordre martiniste, ni transmis d/initiations martinistes sous forme rituelle. Il s/a%irait donc d/une filiation de dsir, d/une filiation spirituelle qui s/est peu . peu formalise rituellement, sous l/influence de di erses personnalits, notamment 2o i@o et Papus. $a +rande $o%e des C"e aliers #erts est plac sous l/autorit du Ma;tre4*irecteur et d/un -upr(me Conseil. Ce dernier est compos des -uprieurs Inconnus d Initiateurs $i!res de l/Ordre, re:us rituellement dans l/Ordre des -uprieurs Inconnus. $es femmes et "ommes sont admis au3 trois %rades traditionnels, interprts de la fa:on sui ante : "es ,ssocis : Ils s/int&%rent . l/,%r%ore de la C"a;ne Occulte en re%ardant, en coutant, et en se taisant. "es Initis : -outenus et prot%s par l/,%r%ore de la C"a;ne Occulte, ils parcourent la #oie Initiatique pour leur 9int%ration personnelle. Ils e3primentent. "es 2uprieurs Inconnus : +ardiens de la tradition martiniste, ils approfondissent la #oie (nous donnons . ce mot un sens proc"e du mot f5aof). *e par leurs tra au3 opratifs, et leurs rec"erc"es, ils se prparent . transmettre l/"rita%e traditionnel. "es Initiateurs "i#res : peu nom!reu3, ils sont c"ar%s de prparer les c"erc"eurs . l/initiation. Ils transmettent li!rement, et sous leur seule responsa!ilit, l/initiation . ceu3 qui se sont dKment prpars. Ils encadrent les mem!res de l/Ordre et conduisent les tra au3 rituels. Cet Ordre entretient des relations fraternelles a ec la plupart des ordres martinistes de par le monde, comme a ec des or%anisations appartenant . d/autres courants, qui perptuent %alement, selon leurs propres rites et coutumes, la 5radition alc"imique et "ermtiste des anciens 9osePCroi3. Ine dimension plus proprement c"e aleresque appara;t une composante importante de cet Ordre. -elon les te3tes de lOrdre, $/initi prou e, au cours de ses pr%rinations, des 0oies profondes indici!les qui le confirment dans sa direction ers la $umi&re du C"rist. *e m(me, il est en !utte . toutes sortes d/preu es qui tiraillent son manteau (corps su!til). Il doit sans se lasser, purer, fortifier ce manteau en se li!rant de ses in"i!itions, comple3es, refoulements ou cristallisations psyc"olo%iques contrai%nantes. Il est le C"e alier errant du +raal, partant en 6 enture, pour conqurir la Citadelle de l/,tre. ) $Ordre est dpositaire de plusieurs traditions c"e aleresques, distin%ue in%t4"uit c"elons, ou preu es li!ratrices, ou pi&ces de l/armure que le C"e alier du C"rist acquiert pro%ressi ement au lon% de ses e3priences enric"issantes ers la $umi&re spirituelle. $es prises de conscience se prsentent . l/initi (celui qui commence.) 0usqu/. ce que le manteau de ce c"erc"eur de rit intrieure soit parfaitement purifi et !rillant, permettant alors par l/opration du +rand Oeu re, la cration du Corps de +loire.

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$e C"e alier du C"rist la e continuellement sa fro!ef, donc son @arma (ou destine) rsultant de ses e3priences dficitaires antrieures. Il purifie son caryotype (t"&me astrolo%ique de naissance). Cette olont de maintenance et de perfection s/affirmant de plus en plus dans ses efforts le rendra sta!le et enfin in ulnra!le. ) Prcisons encore que ltude se fait en lo%e et . domicile. $e tra ail est nettement t"ur%ique et martinsiste. Il prpare . deu3 types de t"ur%ie, la t"ur%ie co"en et la t"ur%ie salomonienne dans le cadre des -uprieurs Inconnus. *ans cet Ordre, le Cercle des -I e3iste rellement et constitue un rita!le Ordre, ce qui nest pas tou0ours le cas ailleurs, m(me si la dnomination est utilise. Il e3iste aussi *es pratiques dasc&se des psaumes et de lanacrise sont o!ser s selon des r&%les et tec"niques prcises. Cest linitiateur qui a en c"ar%e la pro%ression indi iduelle dans le cadre de ces aspects pratiques.

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Cet Ordre a des liens pri il%is a ec l,%lise 9osicrucienne 6postolique, ainsi qua ec lOrdre des C"e aliers Ma:ons ,lus Co"ens de lIni ers qui nest pas . confondre a ec celui dont nous a ons parl dans lanalyse de lOMI.

(. Martiniste Synarc5ique
Cet Ordre fut fond par #ictor 8lanc"ard . la mort de 5der. -es rites sinspirent directement de ceu3 dits de 5der. Il est au0ourd"ui reprsent par trois !ranc"es distinctes et indpendantes lune de lautre : <X In O.M.-. dont le centre est en 6n%leterre et qui est sous la +rande Ma;trise de $ouis 8entin. AX In O.M.-. dont le centre est au Gu!ec. (Il sem!lerait que cette !ranc"e soit une dissidence de la prcdente.) EX Ine !ranc"e importante situe au 8ar!ades sous la responsa!ilit de *a id +uittens.

(. Martiniste Libre
Cr en <QLE . linitiati e de quelques soeurs et fr&res, il se re%roupa autour de la personne de Pierre 9ispal. Il entretient des relations damiti a ec lOrdre Martiniste Initiatique. Il est prsent principalement en 8el%ique, au $u3em!our% et en -uisse. Certaines informations rcentes tendraient . montrer que cet Ordre serait sur le point de se mettre en sommeil.

(. Martiniste S.I.
>ond il y a relati ement peu de temps par M. Marc Dones qui en est le +rand Ma;tre il se prsente comme un des rameau3 issue de la presti%ieuse tradition martiniste. (Prcisons que le Marc Dones tait +rand4Ma;tre ad0oint de lOrdre Martiniste $i!re a ant quil ne sen retire pour constituer sa propre structure.) $Ordre distri!ue au3 "ommes et au3 femmes les diffrents de%rs traditionnels. -on o!0ectif est la rint%ration de lYtre Oumain dans sa puret primiti e et le rapproc"ement de lOomme ers *ieu. -elon sa premi&re !roc"ure cet Ordre martiniste se oulant dpouill de toute structure saturnienne, na point de structure officielle, pas de statuts, pas de si&%e social, pas de cartes de mem!res, pas de cotisations, pas de droits dentre. Il ne3iste que dans lin isi!le. )
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2anmoins, il comprend des ad"rents simples et des initis ) rpartis eu3 en trois c"elons, soit deu3 de%rs pro!atoires et un %rade. (Celui de -.I.) ) Cet Ordre comprend : 4 In cercle e3trieur dtudes sotriques, qui est une cole de formation pour les deu3 premiers de%rs lesquels se runissent en lo%e de formation ). 4 un cercle intrieur des -.I. qui se runissent en C"apitre ) et +rand4C"apitre et dont la olont est de faire partie de cette communaut lecti e appele sanctuaire intrieur ), socit des lus ) ou T%lise intrieure ) (d,@"arts"ausen et $oupou@"ine). ) Il serait intressant de sa oir comment peut fonctionner un Ordre qui runit ses mem!res tandis quil ne poss&de ni si&%e social, ni structure administrati e, etc. $es mem!res se runissent en C"apitres (%roupe possdant un #nra!le Ma;tre qui est seul apte . initier) ou en Cercle (dans lequel il ny a pas dinitiations tat donn que le plus "aut %rade reprsent est celui de -I et non -I I#. $e +rand4Ma;tre a tent de composer des rites fonds sur les anciens rituels en sinspirant en partie de celui de 8lit= et de celui de P"ilippe ,ncausse ia son initiateur, Pierre 9ispail (+rand4Ma;tre de lO.M. $i!re). Ine courte in ocation a t ra0out sous forme de pri&re qui fut crite par Ca%liostro. $e tra ail se fait sous la forme de planc"es a ec une orientation particuli&re ers la question de la rincarnation et le Ma;tre P"ilippe de $yon. (Ce dernier est . la fois lidentit et la rfrence la plus importante de lOrdre. Il est dune certaine mani&re, sa raison d(tre dpassant peut4(tre -aint Martin lui4m(me). *e la m(me mani&re que dans la plupart des Ordres martinistes, les c"a;nes de pri&res sont ddies . une ou plusieurs personnes souffrantes. Cet Ordre est plut1t implant en >rance (Paris 8=iers) et au $u3em!our%. Il est rattac" . l,%lise 9osicrucienne 6postolique dont 6rmand 5oussaint tait le responsa!le. $e +rand4Ma;tre est aussi responsa!le de la C"e alerie du -aint +raal dont le %nose se rf&re . C"au et. $es crmonies dadou!ement ont un fort aspect reli%ieu3, tant donn quil sa%it dune c"e alerie se transmettant au cours dune messe sans adou!ement par lpe. Contrairement . lOrdre Martiniste de Papus !eaucoup de ses mem!res sont franc4 ma:ons.

Mentionnons encore : (. Martiniste recti4i&


>ond en <QML par un des mem!res du -upr(me conseil d6u%ustin C"a!oseau. Il est possi!le que Dules 8ouc"er qui le prsente dans sa !roc"ure intitule *u martinisme et des Ordres martinistes ) paru dans la re ue $e sym!olisme ) de -eptem. Octo!. 2o em. <QCF, ait t actif dans cet Ordre. -elon les dclarations de principe de cet Ordre :
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BL

I. $O.M.9. est un %roupement spiritualiste unissant fraternellement tous ceu3 qui admettent la ncessit dune rdemption indi iduelle et collecti e !ase sur les ensei%nements de $ouis Claude de -aint4Martin. II. Conformment au3 ensei%nements de $.C. de -aint4Martin, lO.M.9. reconna;t la rit de la C"ute et affirme la ncessit de la 9conciliation de lOomme a ec son Principe. III. $O.M.9. re0oint la 5radition C"rtienne dans ce quelle contient de rita!lement uni ersel ), mais ne saurait (tre infod . un e3otrisme quel quil soit. $"rita%e initiatique conser et transmis par lO.M.9. est un spiritualisme transcendant. $O.M.9. respecte les diffrentes formes de la 5radition qui ne sont quune fra%mentation de la 5radition Primordiale.]...^ $initiation martiniste ne comporte quun seul %rade, celui de -.I.. ]...^ $O.M.9. eut des Martinistes sinc&res et ne conf&re pas linitiation dont il est le transmetteur . ceu3 qui ne seraient pas qualifis pour la rece oir. ) 2ous ne sa ons pas ce que cet Ordre est de enu ensuite.

(. /es Ma+tres #o5ens


$e centre de cet Ordre tait situ . 8ru3elles.

Lo)e Sou,eraine Martin&siste


Cette $o%e tait situe en 8el%ique.

L(rdre martiniste 5erm&tique


Il sem!le que cet Ordre ait pour ori%ine un personna%e ni%matique que lon retrou e . plusieurs reprises sur la sc&ne occulte, Doel *ue=... $es fr&res et soeurs poursui ent le tra ail seuls depuis appro3imati ement quatre ans apr&s a oir rompu a ec celui qui leur a ait transmis cette filiation. Cet Ordre compte une di=aine de personnes.

A;;E<ES
Su))estion dune trame d&tude du martiniste
1. ,22)CI7 ( 2uGets dtude : Oistoire des traditions ' Introduction . la _a!!ale ' Introduction . lOccultisme ' Introduction . lastrolo%ie ' $e sym!olisme. a< "a tradition occidentale : aleur, caractristiques et place particuli&re *ion >ortune, 'a Cabbale mDsti5ue, i <4A4E4M. 6. Doly et 9. 6madou, (e lagent inconnu au ;hilosophe inconnu. 6. >ai re, MDsti5ues6 thosophes et illumins au si*cle des lumi*res. -dir, Initiations. 8) 1istoire du martinisme : "istoire et doctrine lmentaire 6. #iatte, 'es sources occultes du romantisme. BL

BQ 6. Doly, &n mDsti5ue lDonnais et les secrets de la ,.M.. 'illuminisme au E!IIIF si*cle, in les ca"iers de la tour -aint Dacques, Paris, <QNF. 'a ,.M. au E!IIIF si*cle..., i <4A 'a ,.M. occultiste et mDsti5ue6 le martinisme6 histori5ue et doctrine. 9o!ert 6madou, 'occultisme. $ouis Claude de -aint4Martin, (es erreurs et de la !rit. $ouis Claude de -aint4Martin, 4cce Gomo. Martin&s de Pasqually, Trait de la 2intgration des 1tres. (*!ut) ,mmanuel -`eden!or%, 'es arcanes clestes, ol. < C< 7tude s m#oli$ue : dfinition, !ut et r1le Papus, A/" illustr doccultisme 6 etc. 9. 6m!elain, A lombre des cathdrales6 etc. >ulcanelli, 'e mDst*re des cathdrales. $ouis C"ar!o!!eau $assay, 'e bestiaire du "hrist. Collection aodiaque, 'es sDmboles. ;. I3I6I7 ( 2uGets dtude : $e 5arot ' $a fonction du rituel ' $a ma%ie ' $e processus de lInitiation ' $a _a!!ale ' Introduction au ao"ar ' $a constitution occulte de l"omme ' "istoire et fonction des socits secr&tes. Ttude de la 8i!le (+en&se, T an%ile et 6pocalypse de Dean) ' *rati$ue : entra;nement . la isualisation ' mditation sur les sym!oles ' pri&re ' mditation occulte ' rappel de soi. ,< "es textes sacrs #i#li$ues : aleur, tude. $a 8i!le, (traduction de *ar!y pour tude, traduction de -econd pour lecture, traduction plus ancienne de Ma;tre de -aci pour tude, traduction de C"ouraqui pour tude. $es traductions dites oecumniques sont en %nral . iter tant asse= loin du te3te ori%inal.) Complments ( 6. 6!ecassis, 'a pense <uive. "ommentaires de "houra5ui sur la 8i!le. Oeuvres des P&res et *octeurs de lT%lise. .< "e m sticisme : introduction. 'imitation de Hsus-"hrist. Cest un te3te mer eilleu3 dans lequel on ressent l"rita%e de lancien stoJcisme. Il donne acc&s . une sensi!ilit tr&s proc"e du coeur du martinisme. 'es oeuvres de Sdir. 6mi de Papus, sa rencontre a ec le ma;tre P"ilippe le transforma totalement et ses crits e3posent dune mani&re tr&s intressante ce quest le coeur et lessence du c"ristianisme et donc du martinisme. Oeu res de quelques mystiques c"rtiens : -te 5"r&se d6 ila, -t Dean de la croi3, D. 8jeme,... C< "es :atres passs : !io%rap"ies. Papus, Ma;tre P"ilippe de $yon, -aint4Martin, D. 8jeme, Martin&s de Pasqually. 9< "a La##ale : introduction. _a!!ale "!raJque : oeu res de +. C"olem. _a!!ale c"rtienne : oeu res des @a!!alistes c"rtiens, Pic de la Mirandole, etc. BQ

LF _a!!ale moderne : *ion >ortune, +aret" _ni%"t, Isra\l 9e%ardie... 9o!ert 6m!elain, 'a Aabbale prati5ue. Collection Iue sais-<e J ) sur ces su0ets. 0< 6radition %.C et +.:. : introduction. -ir ,d`ard 8ul`er $ytton, Kanoni. 9. ,di%"offer, 2L" et socit idale selon H.!. Andra. 8. +orcei3, 'a /ible des 2L". D. 8ouc"er, 'ensemble de ses oeuvres. +< :artinisme ( $ouis Claude de -aint4Martin : 'es nombres6 'e nouvel homme6 (i$ pri*res6 (e lesprit des choses. Martin&s de Pasqually, suite du Trait de la rintgration des 1tres. 8< )ccultisme ( ,lip"as $ i, (ogme et rituel de haute magie6 'e grand arcane6 etc. 9o!ert 6m!elain, 'e sacramentaire des 2oseL"roi$. Is"a -c"`aller de $u!ic=, 'ouverture du chemin6 'a lumi*re sur le chemin. =- 24*7%I04% I3C)334 ( 2uGets dtude : lan%olo%ie ' lalc"imie ' l"ermtisme ' la t"ur%ie. *rati$ue : Oprations t"ur%iques ' processus de r%nration ' mditation. ,< "e nom#re trois : e3emple dtude Pyt"a%ore, Platon, $a rpu!lique, -aint 6u%ustin, *e 5rinitate, -aint 6nselme, *e fide trinitatis et de incarnatione #er!i, -aint 5"omas d6quin, D. 8jeme, -aint U es d6l eydre. .< "es textes sacrs : approfondissement 6radition h#raM$ue ( 4 $tude de l"!reu est la seule clef permettant dapproc"er rellement les te3tes !i!liques. Pour cela sadresser . : 4 Institut OO9OHI5a, LC, rue d"aute ille, BCF<F P69I-. (Cours clairs. $es manuels de linstitut sont tr&s accessi!les et tr&s clairs, mais nont pas de corri%s.) 4 Gbreu /ibli5ue6 mthode lmentaire ) de D. H,I2+9,,2, traduit par P. Oer!ert, 8eauc"esne reli%ions. (In li re de cours et de3ercices, un deu3i&me li re contient les corrections.) 4 -adresser dans les uni ersits o? des cours dapproc"e sont donns. 4 -adresser dans les centres communautaires 0uifs. 6radition grec$ue ( 4 $tude du %rec est une clef fort importante pour la compr"ension des nuances ) de l an%ile. 4 'e grec du nouveau testament ) de D.H.H,2O6M, 8eauc"esne 4 -adresser dans les uni ersits ou des cours dapproc"e sont donns. 4 -adresser dans les sminaires cat"oliques o? de !onnes approc"es sont donnes. 6radition latine ( 4 Collection Sources chrtiennes ). 4 -adresser dans les sminaires cat"oliques o? de !onnes approc"es sont donnes.

LF

L< C< :artinisme ( $ouis Claude de -aint4Martin, 'e minist*re de lhomme esprit. $ouis Claude de -aint4Martin, Tableau naturel. 5eder, 2ituel de lOrdre martiniste. 9< )ccultisme ( +iuliano _remmer=, Introduction 7 la science hermti5ue. +iuliano _remmer=, (ialogue sur lhermtisme. Oeinric" _unrat", 'amphith8tre de lternelle sapience. Dolli et Castelot, "omment devient-on alchimiste J 'e livre sacr d4noch Il est bien vident 5uune telle trame dtude nest pas e$haustive et 5ue chacun devra D choisir ce 5ui lui semble bon dans une progression logi5ue et gradue.

3ote spciale au suGet de ltude (


Guelques Ordres martinistes ont prsent di ers documents de formation, parfois intressants, mais la plupart du temps . usa%e interne. Ine seule cole, . notre connaissance, a rendu accessi!le son ensem!le srieu3 de cours de formation sur la tradition martiniste. Il sa%it de lInternational "ollege of 4steric Studies. ($es cours sont accessi!les en fran:ais . ladresse sui ante : $e 5rois Parques, 8P NL, EEFEM 8ordeau3 Cede3, >rance) Outre la tradition martinisme, les fasciculent d eloppent %alement ce qui se situait dans la mou ance de cette p"ilosop"ie, cest . dire, le %nosticisme, la c"e alerie, le sym!olisme, etc.

Tra,au- de r&4le-ion et d&tude symbolique 8E-em'les9


$es trois tra au3 d elopps dans une $o%e martiniste que nous ous donnons ci4apr&s en e3emple ne sont certes pas destins . (tre des mod&les dans le %enre. Ils sont toutefois le reflet dune rfle3ion i ante dans la dmarc"e du c"erc"eur, qui permettront . celui ou celle qui na 0amais particip . de tels tra au3 de rfle3ion de sen faire une certaine ide. 2ous a ons c"oisi trois styles diffrents qui sont le tra ail de rfle3ion %nral, une esquisse @a!!alistique et un tra ail sym!olique.

Les Ma+tres 'ass&s


$es Ma;tres sont des (tres qui ont cu sur terre et qui sont par enus . un ni eau le de ma;trise et dinitiation. Ine fois disparus p"ysiquement, ils constituent une sorte de coll&%e in isi!le dans lequel c"acun a des attri!utions prcises. C"acun de nous oeu re donc sur une note particuli&re et se trou e donc en relation indirecte da!ord, puis directe a ec le Ma;tre correspondant. Cest sur cet difice que sest !Rti ce que certains appellent la %rande illusion ). Parti de faits fra%mentaires et isols, un difice a t construit et nous a ons parfois du mal . perce oir ce qui sy cac"e. 2ayons crainte de percer lcorce car cest . lintrieur que se trou ent les prcieuses %emmes. Ces notions ont trou leurs sources dans plusieurs courants et plusieurs traditions. 5out da!ord dans le li re dOssendo`s@i 8(tes, "ommes et *ieu3 ) o? pour la premi&re fois, la notion de 9oi du monde est oque ' puis c"e= -aint U es d6l eydre dans sa Mission de lInde ) qui eut le fortune que ous connaisse=. $a t"osop"ie ensuite sous limpulsion essentielle de Mme 8la ats@y qui fut dterminante. 5ous les %roupes postrieurs emprunt&rent cette ide de "irarc"ie de Ma;tres et en firent la synt"&se. Il fut ais ensuite de relire dans cet esprit les te3tes de lantiquit et dy trou er da!ondantes rfrences. Comprenons quil peut sa%it dune la!oration "umaine qui, parce L<

LA quelle rassure le c"erc"eur, de rait eiller notre mfiance. *ailleurs nom!reu3 ont t depuis les fau3 ma;tres qui ont a!us de tout cela . leur profit. $Occident ntant pas . une erreur pr&s, a eu fortement tendance . assimiler le Ma;tre . ce que nous nommons p0orati ement le %ourou ), cest . dire celui quil faut sui re a eu%lment. M(me si lon reconna;t que cest un peu e3cessif, na4t4on pas tendance . les considrer plus pr&s de la #rit 7 ,st4ce raiment une erreur et peut4il y a oir un rai ma;tre 7 6 ant daller plus loin, il faudrait dire un mot du qualificatif passs ). Ils sont passs et seule leur mmoire su!siste pourrait (tre la rpartie matrialiste. Ils sont passs et re iennent pourrait (tre celle de la rincarnation. ais lOrient est l. a ec la doctrine des !od"isatt as lan:ant lide des illumins refusant limmersion dans le 8ra"man ou le 2ir ana pour re enir aider tous ceu3 qui ne se sont pas dli rs. $a t"osop"ie pou ait alors crer sur cette ide la "irarc"ie des Ma;tres. 2e considrons pour !riser lcorce de cette question que le plan isi!le et in isi!le sans les di iser en dinfinies parties. 2ous sa ons que c"aque (tre est sur terre pour faire des e3priences sans distinction de nature et pour pro%resser ers ce que nous nommons la rint%ration. C"acun de nous accomplit donc une tac"e qui sera in ita!lement 0u%e et apprcie. Pour le cat"olicisme il sa%it du 0u%ement, pour loccultisme il sa%it de lauto 0u%ement lors de la mort, mais quimporte. C"aque ie fait lo!0et dun rapport et dun constat en re%ard au !ut fi3 qui consiste . sle er et . se rapproc"er du di in. In Ma;tre est alors celui que nous 0u%eons comme ayant eu une ie illustrant le mieu3 ce mou ement. Cest l., ous le conce e= un crit&re totalement su!0ectif. In Ma;tre est aussi celui qui nous a t r l comme tel par un initi ou mdium. 2ous pou ons oir par e3emple les Ma;tres cosmiques tels que Maitreya, _outoumi, ao=er, etc. Ici aussi il sa%it dun crit&re su!0ectif. Cro`ley crit : 5out "omme (ou toute femme) est une toile. ) C"acun est donc un ma;tre, non pas en puissance, mais rellement, tan%i!lement et concr&tement. Guelle est alors la diffrence entre nous et Papus, Ma;tre P"ilippe de $yon, -dir, Ca%liostro, etc. 7 Comment dire alors, les Ma;tres ) 7 2ous a ons dit que c"acun de nous tait sur terre pour faire des e3priences et pour remplir un r1le. $e ma;tre dans une tradition de ient le personna%e qui a pu incarner un courant impersonnel et le dcou rir pour ses fr&res et soeurs. -a ma;trise consiste donc . a oir t . m(me daider impersonnellement. ,n tant que tels, ils sont entrs dans la %rande famille des -er iteurs Inconnus. *ire que ceci est le reflet de leur olution peut (tre 0uste, mais insuffisant. ,n effet pour di3 ma;tres recenss officiellement ), com!ien dkautres oeu rent autour de nous dans lanonymat et peut4(tre a ec un %rand a ancement spirituel 7 5ous forment dans lin isi!le une sorte de famille au sein de laquelle c"acun est uni a ec lautre, lT%lise intrieure d,c@"art"ausen. $es ma;tres passs correspondent donc tymolo%iquement . toutes les cratures a ances spirituellement et ayant t incarn . un moment donn sur terre. Plus prcisment il sa%it des indi idus dont le nom est inscrit dans l"istoire dune tradition pour y a oir 0ou un r1le direct ou indirect, mais dterminant dans son "istoire. ,n tant que tels leur esprit ne cesse danimer ce courant de pense et de crer, pour nous par e3emple, la famille martiniste in isi!le. 2ous sommes tous des fr&res ou soeurs appels . de enir des -uprieurs Inconnus et encore plus des ma;tres. $e terme Ma;tre pass ) doit (tre compris comme une in itation . un dynamisme et non . un culte strile de ma;tre ascensionn et parfait. $adoption dun nou eau fr&re donne lieu . sa prsentation aupr&s de ceu3 qui ont incarn la tradition dans le pass. C"aque fois que nous oeu rons en tant que martiniste nous sommes des mem!res actifs de cette c"a;ne et nous nous de ons de nous "isser . la "auteur de ceu3 qui nous ont prcds. Pour cela il nous est demand de se mettre consciemment en relation lors dinstants pri il%is. 6u d!ut de notre rituel mais aussi dans nos oraisons de notre oratoire particulier. LA

LE Tcoutons une des pri&res tire dun rituel martiniste : b *ieu Tternel, toi qui dispenses le pardon et dsires le salut des "ommes, nous supplions ta -ainte Clmence daccorder au3 fr&res et soeurs comme au3 Ma;tres passs qui ont quitts ce si&cle de parta%er a ec tes saints et tes 6n%es, la 8atitude ternelle par leur retour au3 clestes ori%ines... ) 9appelons4nous donc que les Ma;tres passs constituent la famille i ante dans laquelle nous a ons t introduits. ,n tant que tels ils nous connaissent et attendent de nous tous que nous soyons di%nes deu3, li!res et forts. 2e pas accepter quelque c"ose de qui que ce soit sans la oir e3primenter nous4m(mes ), disait 8oudd"a. D"a!ite ma propre maison, nai 0amais imit personne et me suis moqu de tout ma;tre qui ne sest pas moqu de soir ) cri ait 2iet=sc"e. $e Ma;tre ne doit donc pas de enir un (tre di in et irrel, mais le !ut que c"acun ne se doit pas datteindre puisquil lest mais se doit dincarner. Cest l. ce quattendent nos fr&res, les Ma;tres passs.

#onsid&ration sur le mot = .ie >


Il peut (tre intressant de se penc"er tout da!ord sur le sens et lemploi de ce mot dans la lan%ue sacr quest l"!reu. $a premi&re remarque frappante sur ce mot est quen "!reu il sa%it dun pluriel. $a ie ) scrit en ralit les ies ). De ous laisse ima%iner les diffrentes implications que nous pourrions d%a%er de cette simple remarque.. 5outefois, plut1t que dcrire au0ourd"ui un te3te ma%istral sur ce su0et, 0e prf&re ous faire perce oir les clins doeil de la 5ora" quant . ce concept. 2ous a ons coutume de lire en +en&se A:B $Tternel insuffla dans ses narines un souffle de ie. ) puis en +n N:<B 0e ais amener sur la terre des eau3 pour dtruire toute c"air anime dun souffle de ie. ) et +n B:AA 6lors prit ]...^ tout ce qui a ait une Rme souffle de ie, dans ses narines. ) ,n fran:ais nous ne remarquons rien de particulier, mais dans la lan%ue ori%inale, nous pou ons rele er un certain nom!re de c"oses. $es mots sui ants sont utiliss : +n A:B 2ic"mat "araJm ), +n N:<B 9ouar raJm ) et +n B:AA 2ic"mat rouar raJm ). *ieu place da!ord le souffle de ie dans l(tre. Il sa%it de lRme, du souffle de la respiration. $orsque *ieu dcide de dtruire les cratures infid&les, cest le mot rouar ) qui est utilis. Ce mot se rapporte au ent, le souffle, lespace qui a amener un soula%ement (9a ra), une dli rance (9 ar). Puis quand tout est dtruit cest lunion des trois qui est touc"e par le dlu%e (ma!oul). 6insi la ie dans la 5ora" nest pas un lment . part enti&re et nappara;t que comme qualificatif dune structure de l"omme pou ant (tre su0ette . transformation. $orsque le te3te parle du souffle de ie ) (+n A:B), cest de lRme de ie ) quil sa%it et il est crit lRme est dans le san% (*am). ) or 6dam contient le san% et est anim par lRme et donc par le souffle de ie. $orsque par le dlu%e lRme a (tre dli re de la ie, cela si%nifie quune essence particuli&re a se d%a%er de la c"air d6dam, par la terre (6dama"). 2o (2oar) incarnera ce personna%e par lemploi du ent et de la ie le soula%eant de toute preu e.

LE

LM $a ie (OaraJm) est caractrise par un redou!lement in"a!ituel du Iod, le %erme, la main de *ieu, a appara;tre sur les deu3 piliers pour apporter par la prop"tie la ision au sein de lenceinte de lau4del., de lautre c1t du miroir. Pour dtailler cette p"rase structurant lapport de la ie, e3aminons c"acune des lettres : $e 9&t ren oie au3 notions de cl1ture, de rcepti it, de parole. $e M&m est le ren ersement des isions. *ans le 5arot il sa%it du c"ariot, de lermite et du pendu, ayant lima%e de ces cartes dans lesprit. Il faut se mettre en relation a ec la ie uni erselle a nous amener . une ou erture . la parole de *ie et nous modifier notre ision permettant de comprendre la finalit de notre c"eminement sur la terre. $on peut par ce !iais comprendre la parole du -p"er Oa!a"ir, le li re de la clart : $a ie cest la 5ora", ainsi quil est dit : (*t EF:<Q) 5u c"oisiras la ie. ) et il est dit encore (*t EF:AF) Car elle est ta ie et la dure de tes 0ours ) et quiconque eut la mriter doit mpriser toute 0ouissance du corps et accepter le 0ou% des Mits ot (Prceptes). ) $es lois morales de iennent alors les %arantes de notre ou erture . la ie, cest . dire . la transcendance de lTternel nous en%a%eant dans notre c"eminement ers la rint%ration. 6insi nous lisons dans Pro N:AE $e c"emin de la ie est fait des remontrances de linstruction ) car dit IsaJe E:N dan%er de faillir sera . porte de la main ) et ce sont l. des c"oses o? l"omme ne peut saisir sans y a oir tr!uc". Interprtation s m#oli$ue du mot !ie en h#reu 1araMm Parcourant les nues sur mon c"ar 0encercle les palais et dresse de fortes murailles ceinturant les cits. De mtais 0adis le dans le ciel mais dans un cri de souffrance 0e fus prcipit sur terre pour a oir oulu aincre sans souffrir. Guimporte au0ourd"ui les tn&!res puisquune flamme !rille en moi me rappelant la prsence de lTternel mon P&re. In souffle de ent sur mon front, la caresse dun dou3 pluma%e, le fr1lement dune main diap"ane sur ma !ouc"e et 0e me ren erse, !ris dans la tour!e paisse. Mais qui donc a ou!li, qui donc a perdu ce 0oyau enfoui au plus profond de la %l&!e 7 ,t dcou rant la ie, 0e rendis lesprit dans un souffle, dou3 murmure du temps.

LM

LC

L&'&e
$pe et une arme offensi e tr&s ordinaire dans l/ancien proc"e orient. Primiti ement en !ron=e puis en fer, elle est de tous les com!ats relats dans la 8i!le. Il en sera de m(me dans toutes les traditions. ,lle est donc le sym!ole de la !ra oure, de la puissance. Cette puissance peut cependant possder deu3 aspects positifs : $a destruction de l/i%norance et le maintien de la pai3 et de la 0ustice. Il faut donc remarquer l/attri!ution frquente de lpe a ec la !alance de la 0ustice. Ce sym!ole se retrou e dans la lame de la 0ustice (Clef <<) dans le tarot. *ans ce cas l., elle est en acier, mtal de Mars. $ie . la !alance comme %ou erneur, #nus est ainsi quili!re face . Mars. *e ce fait, d&s que #nus entre en action Mars est %alement actif. Ils sont donc parfaitement complmentaires. $e pommeau en 5 de couleur or est reli au -oleil. -aturne e3alte dans la !alance reprsente la limitation et la force. $orsque ce pou oir que dtient le sym!ole de lpe est utilis positi ement, il est com!in a ec lner%ie irradiant du soleil et ainsi lillumination e3alte la forme. *e ce fait il faut considrer lpe dans sa forme et sa mati&re. Il est dit, telle que nous ltudions, quelle poss&de deu3 tranc"ants parall&les et une pointe. C/est en ce sens que lors de le martinisme utilise les paroles : ...cette pe, em!l&me du pou oir et de la force, dont la pointe nous rappelle l/,ternel principe des c"oses... ) $es deu3 tranc"ants, sym!ole de lquili!re Mars4#nus, de la dualit artificielle de la mati&re forment les deu3 p1les d/une m(me ner%ie qui est le principe de toute c"ose. $a forme est donc un i ant rsum d/une cosmo%onie prcise. *e plus, reprsentation de l/action, de l/outil en tant que prolon%ement du !ras elle pourra (tre une remarqua!le arme d/attaque et de protection. De eu3 parler ici de l/utilisation isi!le et in isi!le qui peut en (tre faite. Il importe donc que notre pe soit la plus proc"e possi!le du sym!ole afin d(tre acti e sur tous les plans. -on sym!ole est aussi . rapproc"er de celui du #er!e, autrement dit de la pense acti e. ,lle est l/arme unique de l/initie qui ne saurait aincre que par la puissance de lide et par la force qu/elle porte en elle4m(me. ) C/est le cas dans l/6pocalypse <:<C ou il est dit du fils de l/"omme : *e sa !ouc"e sortait une pe ai%u\ a deu3 tranc"ants. ) I!id. en 6p. <Q:<C. $e er!e est donc cette force qui peut4(tre utilise pour dtruire ou pour crer. I< est maintenant intressant de nous rappeler que le sym!ole ne prend sa rita!le aleur qu/int%r en notre (tre. C/est de cette mani&re que nous de ons nous poser la question de son utilisation. $/utiliser dans la t"ur%ie 7 Certainement. $/utiliser par isualisation 7 2cessairement, mais aussi et surtout dans la oie martiniste, par le cu intrieur qu/elle a susciter. ,lle de iendra la 0uste discrimination utilise par notre esprit pour nous d!arrasser de tout ce qui est inutile, pour nous li!rer de l/attac"ement, des 0u%ements prcon:us, du ressentiment et du re%ret. Par l/utilisation de la parole 0uste et de la pense 0uste nous pourrons nous couper de tous ces pro!l&mes mentau3 et psyc"olo%iques. Cette arme de iendra alors lpe i ante remise lors de notre initiation. Peut4(tre reposera4t4elle dans notre oratoire, respectueusement en eloppe, le nom mystique %ra sur la lame, mais elle sera i ante aupr&s de nous d&s que nous tranc"erons les fils in isi!les qui nous immo!ilisent. -ac"ons nous rappeler comme nos anc(tres, qu/elle est la reprsentation d/une partie de notre intriorit et que le respect que nous lui tmoi%nons est le reflet de soi4m(me.

LC

LN 9appelons enfin que pour les c"e aliers, lpe a ait une personnalit qui tait nomme : Doyeuse, *urandal, Oauteclaire, Corte, 8autraine, Musa%uine, etc. C/est donc par l/ensem!le de cette prise de conscience que ce sym!ole froid, t"Rtral, que l/on a du mal a dissimuler, de ient en fait le centre de notre (tre, le point dquili!re et de force nous permettant d/a%ir 0uste et de parler 0uste.

Le #redo martiniste
,n mditant sur le su!lime sym!olisme du 9ite Martiniste, nous sommes amens . faire la profession de foi sui ante : 2ous croyons en un *ieu Inique et en la 9eli%ion Inique comme $ui, en un *ieu !nissant tous les *ieu3 et en la 9eli%ion a!sor!ant ou annulant tous les cultes. 2ous croyons en linfailli!ilit de l,sprit de C"arit plut1t quen linfailli!ilit de la tmrit do%matique de quelques "ommes. 2ous croyons en la $i!ert a!solue, . lIndpendance a!solue, . la 9oyaut m(me, . la *i init relati e de la #olont "umaine, lorsquelle est r%le par la sou eraine 9aison. 2ous croyons que pour senric"ir, il faut donner, et que le 8on"eur indi iduel ne peut4(tre atteint que par le 8on"eur dautrui. 2ous reconnaissons dans lYtre deu3 modes essentiels : lIde et la >orme, lIntelli%ence et l6ction. 2ous croyons . la #rit, qui est lYtre con:u par lIde. 2ous croyons . la 9alit, qui est lIde dmontre ou dmontra!le par la -cience. 2ous croyons . la 9aison, qui est l(tre e3prim e3actement par le #er!e. 2ous croyons . la Dustice, qui est lYtre mis en action, sui ant ses rais rapports et ses proportions raisonna!les. 2ous croyons que *ieu lui4m(me, le +rand4Principe indfinissa!le de Dustice, ne saurait (tre le despote ni le !ourreau de ses Cratures ' quil ne peut ni les rcompenser, ni les punir ' mais que la $oi de lIni erselle Oarmonie porte en elle4m(me sa sanction, de sorte que le !ien de soi4m(me est la rcompense du 8ien, et le mal le c"Rtiment, mais aussi le rem&de du Mal. ) 4$trait du 2ituel de lOrdre Martiniste dress par Tder

uts de l(rdre martiniste


Gue le profane, lIniti et lInitiateur, sac"ent !ien que le !ut de lOrdre nest pas de faire des ma;tres do%matisant, mais au contraire des Ttudiants "um!les et d ous au culte de lTternelle #rit. $es ensei%nements sont lmentaires, les sym!oles peu nom!reu3, mais ils suffisent %randement au modeste !ut de notre ordre. -es mem!res connaissent peu de c"oses, mais ils le connaissent !ien et poss&dent les lments dun d eloppement personnel qui peut les mener fort loin. Inconnus et -ilencieu3, ils nattendent dautre pri3 de leurs tra au3 que la satisfaction infinie que procure lassurance dune conscience pure et dun coeur pr(t . tous les sacrifices pour lOumanit. ) 4$traits des cahiers de lOrdre martiniste

#onseils au nou,eau$,enu d&sirant &tudier l(cculte


<. C"oisir tou0ours un centre o? la pri&re (quel que soit le culte) soit pratique. A. -e sou enir que les rita!les ma;tres ne font pas de li res et placent la simplicit et l"umilit au4 dessus de toute science. -e mfier des pontifes et des "ommes qui se disent parfaits. LN

E. M.

C.

N.

LB 2e 0amais aliner sa li!ert par un serment enc"a;nant l/indi idu soit dans un cler%, soit dans une socit secr&te ' *ieu seul a droit de rece oir un serment do!issance passi e. -e sou enir que toute la puissance in isi!le ient du C"rist, *ieu enu en c"air . tra ers tous les plans, et ne 0amais entrer, dans l/in isi!le, en relations a ec un (tre astral ou spirituel ne confessant pas le C"rist de cette mani&re. 2e pas c"erc"er . o!tenir des pou oirs ), attendre que le Ciel nous en donne si nous en sommes di%nes. 2e 0amais 0u%er les actions d/autrui et ne pas condamner notre proc"ain. 5out (tre spiritualiste, par les preu es ou la souffrance ou par une ie de d ouement, peut faire son salut quelle que soit son ,%lise ou sa p"ilosop"ie. Gu/il soit c"rtien, isralite, musulman, !oudd"iste ou li!re4 penseur, tout (tre "umain a les facults ncessaires pour oluer 0usqu/au plan cleste. $e 0u%ement appartient au P&re et non au3 "ommes... 6 oir la certitude que l/"omme n/est 0amais a!andonne du Ciel, m(me dans ses moments de n%ation et de doute, et que nous sommes dans le plan p"ysique pour les autres et non pour nous. -e sou enir que la purification p"ysique par le r%ime est un enfantilla%e, si elle nest pas appuye par la purification astrale, par la c"arit, le silence, la purification spirituelle et les efforts pour ne pas penser ou dire du mal des a!sents. 8ien sa oir que la pri&re, qui donne la pai3 du coeur, est prfra!le . toute ma%ie qui ne donne que l/or%ueil. *apus

P(ST%A#E
6u terme de cette tude, il peut (tre intressant de prendre un peu de recul par rapport au martinisme et de sinterro%er sur sa place dans le domaine de la spiritualit et de lsotrisme occidental. ,n effet, nous sommes !ien o!li%s de constater que le c"ristianisme ne reprsente pas toute la tradition occidentale. Il en est un des aspects marquants qui a structur lOccident depuis <CFF ans. Il e3istait des traditions sotriques a ant m(me que la naissance du c"ristianisme et elles perdur&rent durant les si&cles sui ants. Parmi elles, la tradition %ypto4"ellnique, que lon est en droit dappeler l"ermtisme a transmise de plusieurs mani&re un ric"e et fondamental "rita%e . tra ers les si&cles. $a p"ilosop"ie platonicienne et noplatonicienne a d elopp une interprtation du monde qui a eu un retentissement e3trieur et intellectuel fondamental dans l"istoire des ides. Mais il ne faut pas ou!lier que cette p"ilosop"ie, que nous connaissons que par les te3tes, nest que laspect isi!le dun ensei%nement adress oralement au3 tudiants de lcole de Platon. Il en fut de m(me c"e= ses successeurs. On pourrait (tre tent de dire quune partie de cette tradition sest introduite dans le c"ristianisme naissant et cela est certainement rai. Mais il ne faut tout de m(me pas en dduire que cette filiation fut a!solument compl&te quant au3 connaissances transmises. $a transmission proprement "ermtique est tr&s certainement reste oile et sest sans doute transmise de fa:on indi iduelle. $on retrou e trace de cette tradition . 6le3andrie, . 8y=ance et . >lorence . l/poque des Mdicis. 6 lpoque contemporaine, plusieurs courants peu ent (tre placs dans cette perspecti e : la franc4ma:onnerie de tradition, le pyt"a%orisme contemporain, etc. 8ien idemment ceu34ci ne re0ettent pas la dimension sotrique du c"ristianisme qui a pris la forme dune @a!!ale c"rtienne ou autre. Il est . remarquer que l"ermtisme a une influence importante sur la tradition c"rtienne, . plusieurs moment dans son "istoire. *ans lItalie de la renaissance, une influence nette se fit sentir entre l"ermtisme et le c"ristianisme. $a @a!!ale c"rtienne fut le "icule de cette union entre un des aspects de lancienne %nose et lsotrisme de la nou elle reli%ion. *es courants initiatiques c"rtiens se d elopp&rent . partir de l. et m(l&rent ce qui leur a ait t transmis . leur nou eau culte pour en r ler un contenu proprement sotrique. LB

LL 2ous pourrions dire que le martinisme dans sa pratique t"ur%ique et mystique est un des a atars de cette rencontre entre les courants "ermtismes pa%anisants et la reli%ion c"rtienne. $e martinisme fait donc parti de la tradition occidentale, !ien quil ne constitue pas toute la tradition occidentale. Il en est un des aspects, une des ses composantes, respecta!le au m(me titre que les autres, mais il en est toutefois en rien suprieur. 8ien plus, nous pou ons dire que dans les p"ases les plus "autes de linitiation, les pratiques et approc"es sont sensi!lement les m(mes. ,lles ne diff&rent qu. lintrieur de laspect doctrinal et sotrique ainsi que dans la ision du monde et de la socit. 6u0ourd"ui le c"ristianisme sem!le dans les socits occidentales et modernes en p"ase de dclin. Mais cela ne si%nifie pas que les dcou ertes, les acquis de certains c"rtiens mystiques ou t"ur%es soient condamns . dispara;tre. $e temps efface sou ent loeu re e3otrique, mais lempreinte sotrique perdure . tra ers les si&cles. $e martinisme peut rassem!ler ces eilleurs silencieu3 qui conser eront cet acquis, pour autant quils sac"ent se comporter comme des initis. ,n effet, il 0amais t question dans la lon%ue c"a;ne occulte, de pr1ner la supriorit dune reli%ion sur lautre. 5outes apparaissent comme les efforts sinc&res d(tres qui c"erc"ent . s/le er ers *ieu et . le comprendre selon la sensi!ilit et la culture qui est la leur et celle de leur poque. $apparence est conte3tuelle, le coeur demeure intemporel. $e c"emin initiatique est celui qui conduit . une dsidentification is . is des formes e3trieures et des structures isi!les. $e3otrisme peut dispara;tre et son pou oir a ec lui. $e coeur de la tradition, tel que nous la ons dcrit, demeurera. Pour terminer, nous dirons que le martinisme est %rand lorsquil am&ne celui qui c"erc"e . dcou rir la puissance du dsir, de lamour. Ces derniers pourront nous conduire au coeur des (tres et de la nature. Mais le martinisme, comme dautres %roupes spirituels ou traditionnels, peut aussi %nrer un e3otrisme latent, un do%matisme rducteur, dan%ereu3 et totalitaire. -i le c"ristianisme est %rand, ce nest pas parce quil est, comme certains laffirment, la reli%ion par e3cellence, l/a!outissement de toutes les autres formes de culte. Cest uniquement %rRce au fait quil soit par enu, . tra ers ses erreurs et ses fai!lesses, . re0oindre, en certaines parties de son e3pression, linitiation intemporelle occidentale. 6insi, puissent les martinistes, ne pas ou!lier l"umilit du coeur. ,lle est llment essentiel permettant de dcou rir le caract&re unique de cette tradition, et sa place dans la multiplicit des oies ers la di init ou sa propre di init. Puissent ceu3 qui ont ici dcou ert le martinisme, en conser er le sou enir d/un aspect respecta!le de lsotrisme c"rtien.

Tableau des 'rinci'ales 4iliations martinistes


*apr&s le Prince C"rtien de -=e 5ri!unal sou erain pour la >rance Martin&s *e Pasqually P AF septem!re <BBM

8acon de la C"e alerie

-aint Martin

Hillermo= *esset *u 9oi de ou *Oauteri e $usi%nan *eserre

(-u!stitut %nral dOssun 74<BLF) LL

LQ 6.9. Cai%net de $estere -!astien *e $as Casas 6!! de $anoue P <LAF P <Q septem!re <BBL 9etir en no . <BLF <BBL Con ent des +aules $a >. M. 5empli&re (-tricte o!ser ance %ermanique) de ient les c"e aliers !ienfaisants de la Cit -ainte.

6ndr 6. $ouis Marie C"e rier Oennequin (<BNA4<BQM) (<BLN4<LMF) O. *e la 5ouc"e (<BLC4<LC<) Oonor de 6dolp"e 8al=ac *es!arolles (<BQQ4<LCN) (<LFM4<LLF) 6mlie noWel de $atouce, marquise de 8oisse4Mortemart 6u%ustin C"a!oseau (Initi en <LLN) (*escendant de O. $atouc"e par son p&re)

M. C"aptal

O. *elaa%e (<LAC4<LLE)

Papus

2elon %. ,m#elain : Ordre des >r&res dOrient

,cole des P"ilosop"es Inconnus

-aint Martin

RIT?EL /E MI;ER.E
$e de%r de Miner e est le premier de%r d/initiation au sein de l/Ordre du 5emple d/Orient. Ine tente conique dans laquelle est assis -aladin en costume oriental. *e ant lui un autel sur lequel se trou ent : <4 le li re de la $oi, A4 une pe, E4 une tranc"e de pain et du sel. 6 droite de l/autel il y a un si&%e. $a tente est claire par une simple c"andelle. *remire partie ( 6 l/e3trieur de la tente se tient un %arde noir, arm, il se saisit de l/imptrant, lui lie les pieds et les mains, et lui cou re les yeu3 d/un !andeau, puis il le conduit . la tente. $e %arde s/annonce. -aladin: Gui amene=4 ous 7 LQ

QF $e %arde: -.: +.: -.: +.: -.: +.: -.: In prisonnier, tr&s %rand -aladin. Guel est son identit 7 C/est, tr&s %rand -aladin, un natif de Corint"e, mais il a o!tenu la citoyennet d/6t"&nes, l/allie de Mytil&ne. Pourquoi oya%eait4il en ,%ypte 7 Il dit qu/il a ers Oliopolis, la cit du soleil. -es intentions sont4elles amicales 7 Il dsire la pai3 et c"erc"e la sa%esse. 6lors qu/il me confirme ses aspirations par un serment.

-. . l/imptrant : -ei%neur, si os intentions sont "onora!les l/on ous rendra la li!ert, et ous sere= re:u parmi nous a ec "ospitalit. 9pte= apr&s moi : Moi....... tant prisonnier en otre pou oir, 0e dclare que 0e suis un natif de Corint"e, citoyen d/6t"&nes l/allie de Mytil&ne, et 0e suis un pacifique oya%eur allant . Oliopolis, la cit du soleil, . la rec"erc"e de la lumi&re et de la rit, de la sa%esse et de la pai3. Oum!lement mais franc"ement, 0e demande otre "ospitalit, et la participation . os myst&res que 0e m/en%a%e . tudier et . tenir secrets, et si 0e !rise ce serment (-aladin met . ce moment du pain et du sel dans la !ouc"e de l/imptrant) et tra"is le pain et le sel, que les c"iens d orent ma carcasse, que 0e sois mutil et plus lon%temps un "omme, (le %arde applique . ce moment le tranc"ant d/une pe . la "auteur du se3e de l/imptrant). -. (s/adressant au %arde) : 2o!le ,mir, relRc"e= otre prisonnier. Cela est fait dans l/ordre sui ant : pied, main, !andeau. -. (serrant la main du 2op"yte) : 2o!le "1te, !ien enu dans notre camp. 6sseye= ous . ma droite (le 2op"yte s/assois), 0e ous accueille comme un fr&re a ec le titre de Miner al, "omme de la terre, et c"erc"eur de <L sa%esse cac"es. 6insi 0e ous donne ce manuscrit sacr (le li re de la loi), tudie= le !ien, c/est la c"arte de la li!ert uni erselle. -. (s/adressant au %arde) : De ous c"ar%e du plaisant tra ail de proclamer l/arri e de notre "1te . nos soldats. C.: Oye= S Oye= S Oye= S ,coute= tous S #oici un "1te !ien enu dans notre camp (tous les prsente applaudissent). -.: 6fin que ous puissie= dans le futur pntrer dans notre camp sans pro!l&me aucun, 0e ais ous donner des si%nes de reconnaissance, et un mot de passe. "e mot est )3. Il si%nifie soleil dans le ieu3 lan%a%e des %yptiens. Pour l/instant, "1te !ien enu, 0e ois que ous a e= !esoin de repos. Ce no!le mir a ous conduire . otre lo%ement. 6insi ous dis40e salut et . !ient1t. $e %arde reconduit alors le nou eau mem!re . l/e3trieur de la tente. 9euxime partie ( $es initiations au de%r de miner al doi ent se faire en %roupe, de prfrence par dou=e en rfrence au nom!re des si%nes du =odiaque. QF

Q< C"aque nop"yte participe sparment . la premi&re partie du rituel, tous sont runis pour la seconde partie. -.: C.: 2o!le mir, a e= ous procur tout ce ncessaire . nos "1tes De l/ai fait, tr&s %rand -aladin.

-.: $aisse=4moi m/en assurer par moi4m(me. $e %arde am&ne les 2op"ytes. -.: Mes c"ers "1tes, 0/esp&re que ous n/a e= pas de raison de ous plaindre de notre "ospitalit. ,tes ous !ien repose et rafra;c"is In 2op"yte : Oui. -.: ,tes ous pr(ts . com!attre au c1t de os camarades pour le ser ice du supr(me et saint roi, le %rand ma;tre 8ap"omet 7 2.: Oui. -.: 2otre %rand Ma;tre ne eut possder que des "ommes li!res dans les ran%s de son arme, il ne eut pas de mercenaires o? d/"ommes enr1ls par force. De ous demande donc de nous dire les raisons que ous a e= de re0oindre nos ran%s. In 2op"yte donne les raisons de son en%a%ement et de celui de ses camarades. -.: 2o!les et aillants amis ous arri e= parmi nous au moment o? la li!ert est sur le point de li rer le dernier com!at contre les forces de la superstition, de la tyrannie et de l/oppression. *urant le temps o? ous ous (tes reposs des fati%ue de otre oya%e, quelle fut otre su!sistance et quel fut otre rconfort. 2.: $e li re de la $oi. -.: Pou e=4 ous e3pliquer la nature de la $oi en quelques mots 7 2.: >ais ce que tu eu3, telle sera toute la $oi. 5ous rp&tent. -.: Pou e=4 ous e3pliquer un peu plus 7 2.: $/amour est la $oi, l/amour soumis . la olont. 5ous rp&tent. -.: (tes4 ous pr(ts . dfendre ces principes au pril de otre ie 2.: 2ous le sommes. -.: *e fa:on . ous fortifier pour le com!at, il est de coutume de lire un c"apitre du li re de la $oi. De ais donc ous prier de le faire afin d/encoura%er os camarades. $e %arde donne au porte parole des 2op"ytes un e3emplaire du li re de la $oi en lui dsi%nant le c"apitre qu/il doit lire . "aute oi3.

Q<

QA -.: Gue tous les prsents tendent le !ras doit et disent a ec moi nous 0urons de dfendre les principes du li re de la $oi au nom de la li!ert de l/Oomme qui est *ieu. 5ous rp&tent. -.: 2o!les et aillants "1tes De ais ous apprendre le premier parado3e de la p"ilosop"ie. Pour o!tenir la li!ert de sui re sa olont, il est ncessaire de se soumettre olontairement . la discipline et . l/or%anisation. $/ olution implique une structuration, le pou oir de l/"omme est plus %rand que le pou oir de l/ami!e, cela parce qu/il a spcialis les fonctions des protoplasmes desquels il est compos. $es r&%les de notre ordre sont strictes de m(me que les nerfs de os !ras sont fermes. -i ous a e= os nerfs dtruits ous ne pou e= plus remuer os !ras. 2e ous irrite= pas toutefois des restrictions apparentes que os o!li%ations ous imposent. ,lles sont uniquement con:ues pour ous rendre capa!les d/a%ir sui ent otre olont. *e fa:on . ce que ous puissie= faire la c"ose que ous dsire= raiment le plus au monde, ous de e= renoncer . toutes les autres c"oses qui pourraient amoindrir otre dsir. Cette tente au sein de laquelle 0e me trou e assis, ne tient que %recs . la ri%idit de ses supports. -on e3istence n/est due qu/. ceu34ci. Mdite= sur ce parado3e, ainsi ous comprendre= la ncessit de cet entra;nement qui ous rendra possi!le la li!ration. -oye= assur que le mot li!ert n/est pas a ec nous un terme ain, 0amais nous ne ferons o!stacle . otre olont. #ous n/a e= qu/un droit, celui d/accomplir otre olont. 6ccomplisse=4le, et personne ne ous critiquera. 2ous pla:ons sans aucune rser e un pou oir dans os mains, si otre olont est d/entrer parmi nous comme un espion pour dtruire notre arme, accomplisse= otre olont. -ou ene=4 ous toutefois que ous a e= fait un serment solennel que ous alle= de oir de nou eau rpter apr&s moi : -i 0e !rise ce serment et tra"is le pain et le sel, que les c"iens d orent ma carcasse, que 0e sois mutil et plus lon%temps un "omme ).

5ous rp&tent le serment. -.: +.: -.: Il est dans nos coutumes, a ant d/aller au com!at, de fortifier nos corps a ec de la iande et des !oissons. In !anquet a t prpar dans ce !rut. $e repas est pr(t, tr&s %rand -aldin. Parta%eons le ensem!le.

5ous les prsents applaudissent, tous se rendent . la tente du !anquet. 8anquet -aladin et le %arde sont c"acun . une e3trmit de la ta!le. -. +.: -.: +.: -.: +.: (se le ant) : >ais ce que tu eu3, telle sera la loi. Guelle est otre olont, tr&s "aut -aladin Ma olont est de !oire et de man%er. ,t cela dans quel !ut 7 6fin de com!attre pour la cause de la li!ert d/apr&s le li re de la $oi. $/amour est la $oi, l/amour soumis . la olont. 9,M69GI, P9,$IMI26I9,

QA

QE ,ncore une fois, la nature des si%nes, attouc"ements etc... employs . l/poque actuelle arie. 5outefois, il su!siste des dtails de ceu3 que l/O.5.O. utilisa . ses d!uts et on les a de ce fait, inclus dans le te3te du rituel. P9,MI,9 *,+9, $/Oasis est un espace de prfrence circulaire. Il y a, . l/Occident, un Puits a ec une ta!lette, cest . dire un autel cu!ique a ec dessus amo i!le. Il a t ainsi fait pour contenir de l/eau' et sur cette eau flotte une arc"e, dont les proportions seront de prfrence conformes . celles donnes dans le Canon' contenant une *a%ue, un *isque et le $i re de la $oi. 6 l/Orient, un autel cylindrique, o? !rKle une 8ou%ie. Celui4ci est surplom! d/une 5ente conique, o? se trou e un tr1ne compos de quatre cu!es, disposs comme un 5au in ers, pour les trois officiers. Ceu34ci ne nomment -aladin, son Hasir et un ,mir. $e Ha=ir est assis . droite. OI#,95I9, -aladin croise les mains, la %auc"e sur la droite' Ha=ir et ,mir les prennent entre les leurs. -aladin: Ha=;r: ,mir: 6... I.... M...

5ous ensem!le 6IM -.(se l& e) >ais ce que eu3, cest l. toute la $oi. H. (ce l& e) $/6mour est la $oi. -. (se l& e) l6mour sous le contr1le de la olont. -. -ui e=4moi, soldats, assiste=4moi. Guel est le premier de oir dun Oomme #rita!le 7 H. Ma;tre tr&s mystrieu3, c/est de %arder le Camp. -. Gu/il en soit ainsiS (on ferme . cl les portes et on poste une sentinelle, s/il y en a une.) M. Ma;tre tr&s mystrieu3, le Camp est dKment %ard. -. Guel est le de oir sui ant 7 ,. #rifier que tous les prsents sont des Oommes #rita!les. -. 6 l/ordre, soldats. (5ous se mettent . l/ordre et font le si%ne) -. Com!ien dofficiers . le Camp7 H. 5rois isi!les. ,. ,t "uit in isi!les. -. Guelle est l/6rme du Ma;tre 7 H. (il passe la !ou%ie) $6 $IMI,9,. QE

QM -. Comment l/emploiera4t4il7 ,. 6 c"erc"er $6 #,9I5,. -. O? la c"erc"era4t4il7 H. *ans le Puits. (ils se diri%ent ensem!le ers le Puits, -. portant la 8ou%ie, H. et ,. des armes croises sur le dos) -. Ine -ource ferme, une >ontaine scelleS >r&res, que l/on ou re le Puits S (H. et ,. enl& ent l(6rc"e et la portent . l/6utel en marc"ant de ant -. -. place la !ou%ie dessus. Ils forment un trian%le autour de l/autel. -. prend la *a%ue et la donne . H.,le *isque et le donne . ,. et lui4m(me prend le $i re. ,. dpose le *isque sur l/6utel, . l/ouest de la 8ou%ie' -. place le $i re ou ert sur le *isque' H. place la *a%ue sur le $i re.) -. -oldats, nous a ons tir l/,au #i e de la #rit du Puits de l/Oasis. (O.5.O. applaudissent. 5ous reprennent place) $I-5965IO2 Premier point: le -erment. -econd Point: la 2aissance. 5roisi&me point: la 2ourriture.

PREMIER POINT
$e Candidat attend de"ors. -. en oie H et ,. afin qu/ils l/admettent. Ils sortent et lui demandent s/il consent . a oir les yeu3 !ands. -ur son accord, ils s/e3cutent et le conduisent . la porte. H frappe une fois. -. Gui amene=4 ous7 H. In pau re tran%er qui a t attir par notre Oasis et re:u l/"ospitalit de notre Camp. -. 6rr(te= S Monsieur, 0e ous demande: (tes4 ous li!re et ma0eur7 C. De le suis. -. Comprene=4 ous qu/en pntrant dans ce Camp, ous a e= encouru la peine de Mort C. Oui. ( H. pose sa da%ue sur la %or%e de C.) -. Considre=4 ous l/"onneur de de enir l/un des n1tres pleine compensation pour ce sort funeste7 C. Oui. QM

QC -. 6 ance sans crainte, O "omme li!re S (ils le laissent, et il a ance ers le contre du Camp. -i ncessaire, on le %uide doucement. 6 l/arri e, ils l/arr(tent) -. Gui amene=4 ous7

H. In pau re tran%er etc.. (comme aupara ant) -. Gui rpond de lui7

H. Moi, le P&re. -. Passe, toi qui c"erc"es la #ie (On le m&ne . l/Ouest du Puits.) -. Gui amene=4 ous7 H. In pau re tran%er etc..(Comme ,aupara ant) -. Gui rpond de lui 7 ,. Moi, la M&re. -. Passe, toi qui c"erc"es la #ie. (ils le m&nent . l/6utel.) H. Ma;tre tr&s mystrieu3, 0e prsente 2. ...,un pau re etc...(comme aupara ant.) -. -e porte4t4on !ien %arant de lui7 ,. Oui. -. $e ma;trise4t4on7 H. Oui. (,. se saisit de ses poi%nets par derri&re' H 6pplique la *a%ue.) -. Monsieur S (tes4 ous pr(t . o!ser er et faire o!ser er nos lois et r&%les C. Oui. -. 6 ous conformer . nos crmonies et coutumes7 C. Oui. -. 6 poursui re cette crmonie de $ustration7 C. Oui. -. *ans tous les cas de difficult et de dan%er, en qui mette=4 ous otre confiance J C. ,n moi4m(me. -. Il mest a%ra!le de trou er otre foi si !ien assise. 2ous acceptons de ous admettre parce que deu3 personnes tout . fait di%nes ont con enu de rendre la c"ose possi!le' mais 0e suis tenu de ous e3pliquer quil aurait t prfra!le pour ous de ne pas nous approc"er si ous ima%ine= que nous pou ons ous ensei%ner les secrets des Myst&res,. $es secrets rels sont QC

QN incommunica!les. $e -ecret de l/6rt 9oyal croit, tel une fleur, dans le clur de l/"omme. 5out ce que nous pou ons faire est daider cette fleur en lui donnant nourriture air, eau et lumi&re du soleil. Candidat, l/assurance d(tre ainsi aid ous satisfait4elle7 C. Oui. -.. $/"omme est a eu%le de la naissance . la mort. 6u trfonds de son clur est enracin l/ardent dsir de oir la $umi&re et d/atteindre sa source. $a ie est si courte que peu russissent. Pour la plupart d/entre nous, durant nos oya%es dans cette alle de mort, le ma3imum que l/on puisse esprer est de saisir quelques lueurs de cette lumi&re qui ient de l/au4del., afin d(tre fortifis et encoura%s dans non oya%es ers sa source. Cependant, on dpit de toute l/assistance donne . l/"umanit, !eaucoup ne trou ent 0amais la $umi&re. M(me a ec l/aide que nous pou ons ous donner, nous i%norons si ous russire=. C/est pourquoi 0e m/arr(te ici et dclare ceci. 9ien na t fait 0usqu. maintenant pour ous emp(c"er de ous retirer. Mais, si ous persiste=, alors rien ne pourra tranc"er les liens que ous (tes sur le point de former a ec nous et notre Ordre. C/est pourquoi, une fois encore, pour la troisi&me et derni&re fois, Candidat, 0e ous demande: *sire=4 ous tou0ours de enir mem!re de notre Ordre 7 -/il ous pla;t, rponde= . oi3 "aute. C. Oui. -. (frappe un coup tr&s fort sur l/autel a ec la da%ue que lui donne H.): 6lors, que otre olont soit faite S >r&res, faites otre de oir S

(H. place la main %auc"e du candidat sur le $i re Fu ert et -. l/y maintient a ec la da%ue durant le -erment. ,. saisit C. fermement . la %or%e.) -. Consente=4 ous . prendre l/en%a%ement solennel de ne 0amais ioler les secrets et myst&res de notre Ordre 7 C. D/y consens. -. 9pte= otre nom en entier et dites apr&s moi : Moi,... (nom complet),en prsence des Puissances de la 2aissance, isi!les et in isi!les, et de ce Camp d/Oommes $i!res, promets et 0ure ici tr&s solennellement de ne 0amais r ler ce que 0/apprendrai sous le -ceau dans l/enceinte %arde de cet Ordre tr&s saint, a moins que ce ne soit . un >r&re #rita!le, et . nul autre, en usant 0udicieusement de toute la prudence qui con ient afin qu/il soit e3amin en !onne et due forme, par le droit di in, des attouc"ements et si%nes et des mots entendus lors de tenue d/un Camp comme celui au sein duquel 0e me tiens, aspirant . faire partie de l/Ordre tr&s saint que 0e connais par les lettres F . 5 . F. 6 c1t du -erment du -ecret, il y a certaines O!li%ations qui ont pour !ut de ous rendre plus efficace dans otre #oie et la n1tre. Consente=4 ous . ous y soumettre7

S.

C. D/y consens. -. De promets et 0ure tr&s solennellement de ne 0amais m/a!andonner . l/"ypnotisme, au mesmrisme ou toute autre pratique similaire o? ma pleine conscience et ma li!re olont pourraient (tre altres. De promets et 0ure tr&s solennellement de ne 0amais me laisser aller . prendre quelque dro%ue que ce soit telles que alcool, t"er, opium, "asc"isc", ou cocaJne, o? ma pleine conscience et li!re QN

QB olont pourraient (tre altres. De promets et 0ure tr&s solennellementd d iter de tom!er sous l/influence de quelque personne que ce soit aupr&s de qui ma li!re olont pourrait (tre affai!lie. >inalement, 0e promets et 0ure tr&s solennellement et sinc&rement d/o!ir au3 $ois de l/Ordre en %nral et en particulier au3 dcisions du -uprieur de lOrdre ou de son su!stitut dKment nomm, tels qu/ils mauront t transmise par le Ma;tre tr&s Mystrieu3 de cet Oasis sous la main et le sceau de 8ap"omet. De 0ure solennellement do!ser er ces di ers points, c"acun tant en accord, a ec ma li!re olont, sous peine, si 0e iole l/un d/entre eu3, d/a oir la %or%e perce par une da%ue (-. fait le %este) ,et mon cada re 0et au3 monstres de la Mer afin qu/ils le d orent. -. H. et ,. prononcent 6IM comme . l/ou erture. -. #ous scellere= ce -erment solennel les l& res poses sur le $i re de la $oi. (le candidat s/e3cute) -. #ous alle= maintenant ous retirer et ous prparer . l/preu e qui ous attend. (le candidat sort)

SE#(;/ P(I;T
H. et 8. dnudent compl&tement le Candidat. -. cac"e dans la tente forme sa !ou%ie afin que le Camp soit dans l/o!scurit totale. C. est amen . l/ouest du Puits. Ils le laissent. (Pause) S. F 5oi *ame de l/Orient S D/in oque ici sur ce Candidat les Puissances de la 2aissance . Gu/il passe sain et sauf des 5n&!res . la $umi&re. 6IM S 5ous: 6IM S -. ,n oye= le Candidat dans ses oya%es a ec la $une. (E cercles. Musique. il s/a%it du !attement du tam4tam . moins quil ny ait parmi les mem!res de l/Oasis In musicien de %rand talent.) C/est l. le C"emin qui m&ne . la Connaissance de 5oi4m(me. -ois fid&le en ers toi 4m(me. (E cercles.Musique.) C/est l. le C"emin qui m&ne . la Perfection de 5oi4m(me. Conquiers4toi toi4m(me. (E cercles.Musique.) C/est l. le C"emin qui m&ne . la #rit. C"erc"e la 8eaut. *ans la 8eaut est r le l/ternelle #rit. ($e Candidat est maintenant amen au centre de l/Oasis.) H. Ma;tre tr&s mystrieu3, le Candidat a accompli les 2euf $unes. (musique) -. 8efore t"e !e%innin% of years.... ) 0usqu/. 8et`een a sloop and a sloop ) (C"oeur de l6tlanta in Calydonf de -`in!urne.) (Pause) QB

QL (H et ,' a ancent silencieusement, passent un nlud coulant autour de son cou et le portent ers le Puits o? il reste assis accroupi, immer% 0usqu/au cou. Ils mettent la ta!lette en place. -. dplace sa !ou%ie et descend ers le Puits. il frappe trois fois a ec la *a%ue sur la ta!lette et retourne . sa place.) -. ,t la 5erre tait ide et sans forme, et les 5n&!res taient . la surface des eau3.. ,t les Puissances de la 2ature dirent fGue la lumi&re soit et la lumi&re fut.f (H. et ,, soul& ent la pierre, tirent C. et l/en eloppent dans le drapeau de son pays. Ils le m&nent 0usqu/. l/6utel.) -. -. 6u nom du Ma;tre -ecret S (il pose le $i re sur le front.)

6u nom de l/O.5.F (il pose la da%ue sur la %or%e.) -. Par l/autorit du +rand Ma;tre 8ap"omet. (il pose le *isque sur le coeur.) De ous dclare Oomme et >r&re. (triple poi%ne de mains, on forme une c"a;ne a ec les trois officiers et le Candidat. $e nlud coulant est coup et non dnou.) (6pplaudissement de l/O.5.O.)

TR(ISIEME P(I;T
-. #ous alle= (tre maintenant (tu de la ro!e caractristique de notre Ordre. #eille= !ien . ne pas la souiller. (on s/e3cute.) De dois maintenant ous communiquer les premiers secrets de notre Ordre. *remirement, permette=4moi de renou eler la recommandation que 0e constamment le $i re de la $oi. (Il le montre.) ous ai faite d&s le d!ut dtudier

9euximement, permette=4moi d/attirer otre attention sur cette da%ue qui a 0ou un si %rand r1le dans cette crmonie. Gue tous os efforts tendent . dcou rir la si%nification de cette arme' #otre la!eur en sera !ien rcompens. 6roisimement. remarque= ce *isque. #ous le connaisse= peu, mais il a t sur cet 6utel, de m(me que le -oleil, notre p&re, est tou0ours dans les cieu3. Maintenant, la da%ue a la forme dune croi3. ,t le disque celle dun cercle' c/est pourquoi croi3 et cercles sont le si%ne rita!le de 2otre Ordre. #ous ous tiendre= donc parfaitement droit, les pieds runis. Maintenant, noue= les Pouces de os mains et, pla:ant le Pied +auc"e derri&re et . l/o!lique par rapport au droit, faites par l/e3trieur un mou ement circulaire 0usqu/. ce qu/il repose de ant et en tra ers par rapport au droit. QL

QQ C/est dans cette position que sont communiqus les -ecrets de la $ustration' ils consistent en un -i%ne, un 6ttouc"ement et un Mot. On fait le -i%ne serrant les doi%ts de la main droite et en faisant mine de frapper . la %or%e a ec le Pouce ). On fait l/6ttouc"ement en saisissant a ec les doi%ts le pouce du fr&re et en le Pressent neuf fois. #ous le e= ensuite otre propre pouce. Cet 6ttouc"ement e3i%e un Mot. Ce :ot est ,donaM qui si%nifie $e -ei%neur. Comme dans le *e%r de Miner e, cest un nom ou titre uni ersel du 5r&s Oaut. (Il frappe) ,n oye= le Candidat dans ses oya%es a ec le -oleil. (5rois priodes de -ept 6ns.) -. (fait lattouc"ement.) Gue si%nifie ceci7 (,. pour le Candidat qui rp&te 0usquau !out. Ce dialo%ue doit (tre ensei%n au Candidat compl&tement durant ces oya%es.) ,. (pour C.) l6ttouc"ement ou 5moi%na%e d/un Oomme et d/un >r&re. -. Guest4ce que cela e3i%e7 ,. (pour C.) In Mot. -. *onne=4moi ce Mot. ,. (Pour C.) $ors de mon initiation,on ma ensei%n . (tre prudent' 0e ais l/peler a ec ous. -. D/y consens. Commence=. (on se3cute) Guel en est le sens7 ,. (pour C.): $e -ei%neur. (il laisse C. 7 M.% -. Passe=. M. 2o!le ,mir, 0e ous prsente un Oomme et un >r&re en cours d/initiation. ,. De lui serais reconnaissant d/a ancer ers moi en tant qu/ Oomme et >r&re. ($e C. s/e3cute.) 6 e=4 ous quelque c"ose . communiquer7 M. (pour C.qui rp&te) Oui. ,. (se le ant et faisant l/6ttouc"ement) Gu/est4ce que ceci7 QQ

<FF H. (pour C.) $6ttouc"ement ou 5moi%na%e d/un Oomme et >r&re. ,. Gu/est4ce que cela e3i%e7 M. (pour C.) In Mot. ,. *onne=4moi ce Mot. H. (pour C.): $ors de mon initiation,on m/a ensei%n . (tre prudent. De ais l/peler a ec ous. ,. D/y consens commence=. (on s/e3cute.) Guel en est le sens7 H.(Pour C.): $e -ei%neur. (H. laisse C.) ,. Passe=. (il se l& e et conduit le candidat . H. en en faisant le tour.) *i%ne Hi=ir, 0e ous prsente un Oomme et >r&re en cours d/initiation. H. De lui serais reconnaissant d/a ancer ers moi en tant qu/Oomme et >r&re. (il s/e3cute.) Gu/est4ce que ceci7 ,. (pour C.): $e premier pas r%ulier. H. 6pporte=4 ous autre c"ose7 ,. (Pour C.): Oui. (il fait le -i%ne.) H. Gu/est4ce que cela 7 ,. (pour C.) $e -i%ne d/un Oomme et d/un >r&re. H. 6 quoi fait4il allusion7 ,. (pour C.) 6 la sanction lie . mes O!li%ations. H. 6 e=4 ous quelque c"ose . communiquer7 ,. (pour C.) Oui. (il fait l/attouc"ement) M. Gu/est4ce que cela7 ,. (pour C.) l/6ttouc"ement ou 5moi%na%e d/un Oomme et d/un >r&re. H. Gu/est4ce que cela e3i%e 7 ,. (pour C.) In Mot. H. *onne=4moi ce Mot. ,. (pour C.) $ors de mon initiation on m/a ensei%n . (tre prudent' 0e ais l/peler a ec ous. <FF

<F< M. (on Dky consens. Commence=. s/e3cuter)

Guel est le sens 7 (,. laisse C.) H. Passe=. (il fait le tour a ec C. 0usqu/. -.) H. Ma;tre 5r&s Mystrieu3, 0e ous prsente un Oomme et un >r&re en cours d/initiation afin quil re:oi e une marque de otre fa eur au d!ut de ses oya%es a ec le -oleil. -. Mon >r&re, 0ai l/intention de ous donner un conseil au su0et de otre C"emin a ec nous. *urant toute la crmonie, ous a e= t e3pos . maints dan%ers et inquitudes et ous tie= totalement dmunis pour ous dfendre contre la mc"ancet et la n%li%ence. De ous en prie, %arde=. tou0ours ceci au fond du clur: si ous rencontre= un 0our un fr&re dans le dnuement, la pau ret, le dan%er ou l/affliction, soye= pr(t . le rconforter et lui porter secours. Pour cette raison, il con ient que 0e ous remette ce *isque, sym!ole de la $umi&re de la #ie sans laquelle ous ne serie= rien et que ous de e= (tre %alement pr(t . irradier si !esoin est. Gue otre conduite parmi nous soit li!re et %lorieuse, comme 2otre P&re le -oleil et os pro%r&s rapides ers l/appr"ension de cette $umi&re ultrieure dont ous a e= maintenant aper:u le premier 9ayon. Prene= place, >r&re. Il est parmi nous une coutume immmoriale dont le sou enir ne doit pas se perdre et qui est pour les Officiers du Camp, d/offrir un !anquet au nou el Oomme et >r&re. #ous a e= si%nifi otre intention de ous conformer . cette coutume, et, l/ordre du 0our tant puis, nous pou ons passer du la!eur au repos.

%ERMET?RE
9pter de Ou erture ) 0usqu/. Ouit In isi!le ). -.: -oldats, comment %arderons4nous la #rit 7 H.: Par le silence. (Ils prennent le $i re etc...en faisant toutes les actions de lou erture . re!ours 0usqu/. ce que le Puits soit de nou eau ferm. -. teint sa 8ou%ie. O.5.O applaudit.) ,.: que c"aque "omme se retire sous sa tente S ($a porte est ferme.)

/u Martinisme et des (rdres Martinistes 02@A $ 0232 Le Martinisme du mani4este de 02@A 6 Emilio Loren"o /ocuments : Re,ue lBinitiation de 02@A 6 02@1.
Introduction: $/association C 9 P met . otre disposition ce document ta!li, par le dl%u r%ional de l/association O M, . partir des pu!lications de la re ue l/initiation. I)C"apitre <: <F<

<FA <. Introduction C"acun de ra en profiter pour e3ercer intelli%emment son esprit critique. Il ne peut s/a%ir d/un document . %o!er. #olontairement, tout est soumis . l/oeil i%ilant du c"erc"eur, de celui qui ne mna%e pas ses efforts indi iduels. 5out y est . rifier. -ou ent parce que des flous entourent des rits forts simples. $es ca"iers sui ants, sur ce t"&me, pourraient complter les donnes de la re ue de <QNF . nos 0ours. */autres ca"iers pourraient en isa%er les aspects de l/ensei%nement que proposent Martine=, -aint Martin, Papus... Il est un peu trop facile de se reposer sur le tra ail d/un seul, ou de quelques uns. $es autres ca"iers ne erront le 0our que si ce tra ail de !ase est toff par os rec"erc"es personnelles, complments apports par d/autres li res, d/autres re ues. $es ides, les positions e3primes dans ce ca"ier ne feront 0amais ou!lier que la r%ion : respecte la li!ert indi iduelle de c"aque Martiniste' ne demande . personne d/ad"rer sans a oir fait siens, en pleine conscience, les propos, si no!les soient4ils, que tiennent nos prdcesseurs' consid&re que nul "omme ne dtient la rit' sert de !ase de tra ail par ses %roupes, ses rituels, au3 f"ommes de dsirf' n/est pas seule dispensatrice de connaissances' stimule les %ermes dont nous sommes porteurs' offre l/initiation . toute personne qui s/en montre di%ne ou, qui est en tat de !esoin. #olontairement, 0e n/ai pas sui i un plan ri%oureu3' nom!reu3 sont les lments incomplets... In sotrisme de !on aloi : $e Martinisme de la r%ion 2ord4 Pas de Calais repose sur la pratique de l/sotrisme. 2otre espace culturel est %rco4latin, a ec peu d/autres composantes aussi profondes, culture franque, !el%e... $a reli%ion de !ase est 0udo4c"rtienne a ec quelques lments que nous appellerons %aulois ou !el%es. 2os donnes de rfrence prennent place dans une structure que nous essayons d/lar%ir mais dont les !ases sont fi3es notamment au c"ristianisme. 2otre sotrisme ne ise pas . di iser les "ommes, encore moins . contester les institutions ecclsiales qui respectent l/"omme. 2ous nous opposons . toute pratique sectaire et rclamons l/e3ercice de notre responsa!ilit et de la li!ert. 2os !ases sont Platon, Moise, Orp"e, l/"ermtisme, la %nose, Pyt"a%ore, la !i!le, les l%endes, les contes, les myt"es, les courants mystiques. 2otre sotrisme ise la connaissance de l/"omme, de la nature, de *ieu. 2otre sotrisme ne contredit pas le sa oir institutionnel ou les do%matiques des %lises. Il correspond au3 ncessits de la rec"erc"e de la lumi&re intrieure, et nous n/"sitons pas . utiliser de nou eau3 crit&res concernant les sa oirs. Il est source de rconciliation et non de di isions. $es principes reposent sur la loi d/analo%ie, les correspondances, la #ie de la cration et pas simplement des cratures, la fratio "ermeticaf, l/ima%ination, la transmutation, la concordance, la transmission. 2ous pri il%ions les donnes occidentales m(me quand par facilit de lan%a%e nous utilisons du oca!ulaire oriental. 2otre sotrisme est transdisciplinaire, nous c"erc"ons des oies de passa%e, des portes !asses et troites. 2otre sotrisme la!ore un ensei%nement spirituel conscient. Il nous loi%ne de l/occultisme de !a=ar, il re0ette les pr0u%s conceptuels. Il utilise tout mod&le de pense propre . la pro%ression de l/"umanit. $es trois oies de l/sotrisme peu ent (tre utilises : < la qu(te initiatique a ec transmission de ma;tre . disciple dans le cadre de communauts prou ant la alidit de leur tradition. A l/"istoire tente de retrou er les oies traditionnelles, elle s/intresse . toutes les formes de pense et de tradition. ,lle utilise la oie de l/accumulation des initiations, des pratiques... E l/int%ration des donnes du monde : la connaissance de soi est aussi connaissance du monde. $a tradition est une ou erture utilise par l/"omme de dsir. $/intellect, l/tude, le tra ail sur soi, la oie du coeur, permettent une f%nosef.

<FA

<FE 2os tudes se droulent . partir d/un rituel dans une communaut "umaine qui est fond par un rapport "umain essentiel (la confiance). 2os doctrines se rf&rent . Martines, . -aint Martin et . leurs ou ra%es. 2otre !ut est la rint%ration de l/"omme dans ses droits et de oirs primitifs. 2ous respectons les %lises, refusons de m(ler les donnes initiatiques . toute conception politique. $es Martinistes et l/%lise : $/e3communication nous concerne4t4elle7 Canon <EBM du code de <QLE :fGui s/inscrit . une association qui conspire contre l/,%lise sera puni d/une 0uste peine ' mais celui qui y 0oue un r1le actif ou qui la diri%e sera puni d/interditf. < l/ordre Martiniste n/est pas nomm. A l/ordre ne conspire pas contre l/,%lise' ses r&%lements ne le permettent pas. E le principe de la 0uste peine est retenu pour les ad"rents, celui de l/interdit pour les diri%eants. Il n/emp(c"e que le 0u%ement n%atif sur l/ordre demeure inc"an%, parce que nos principes sont considrs comme inconcilia!les a ec la doctrine de l/,%lise : "ors l/%lise point de salutS $e Martiniste est4il en tat de pc" mortel' c/est . dire, est4il en tat de rupture a ec *ieu en sac"ant ce qu/il fait, en oulant ce qu/il fait, en c"oisissant en toute li!ert de faire le mal7 $e Martiniste se eut l/outil de *ieu, il eut ser ir . *ieu' la question pose ci4dessus ne peut le concerner. $e ser ice de *ieu, . tra ers le C"rist, pour les "ommes est la rponse . tout propos de ce type. 2ous laissons olontiers les reli%ions nous condamner, nous 0u%er... sous leur enti&re responsa!ilit. $es Martinistes qui se sentent concerns par de telles condamnations, 0u%ements prsenteront une dmission qui sera accepte. $es autres ont suffisamment de tra ail pour iter de perdre trop de temps . l/inutile. $a mis&re des "ommes mrite mieu3 que la condamnation des "ommes de !onne olont. $e Martiniste manifeste clairement sa olont d/(tre c"rtien, son dsir de rece oir le C"rist comme un ami' il se lie de sa propre et li!re olont . tous les "umains. ,n aucun cas, il n/est contraint de parler de ce qu/il it a ec *ieu. -et"os (- I) de 8ru3elles nous rappelle dans le 2XE de <QCE de la re ue l/Initiation que l/ordre Martiniste fait rfrence . la doctrine du pc" ori%inel' qu/il ne lutte pas contre l/%lise de 9ome, ni d/autres' il prie afin que la lumi&re attei%ne toute or%anisation et tout "omme. $e Martiniste est ser iteur du sei%neur. $a oie de la rint%ration est proc"e des para!oles du retour du fils prodi%ue,... $es -uprieurs Inconnus eulent proclamer la rit apporte par le C"rist, mais ils se refusent . la di ul%uer n/importe o?, n/importe quand, n/importe comment, de ant n/importe qui. Ils laissent les %lises constitues prendre soin des "ommes enliss dans le si&cle. -uis40e un "rtique7 -i un pr(tre de l/%lise cat"olique romaine apostolique m/interro%e sur la foi cat"olique et la doctrine des ap1tres, il s/a rerait, raisem!la!lement, que 0e donnerai une ersion non autorise du c"ristianisme, une autre lecture de la !i!le. 5outefois 0e ne eu3 en rien dfier l/%lise ou toute autre reli%ion. $es croyances fondamentales du c"ristianisme, 0e ne les re0ette pas, 0e demande . les int%rer, . les faire miennes pour les accepter ala!lement. $e comportement ou le r1le du cler% n/est mon affaire que dans la mesure o? il c"ar%erait l/"omme de plus de fardeau3 que celui4ci n/en pourrait porter. $/ordre social me sem!le tou0ours adapta!le. $a trinit me sem!le normale' la nature de Dsus me sem!le rele er du myst&re toutefois s/il n/tait "omme et pleinement "omme ... comment nier l/"umanit de Dsus s/il est enu pour nous7 $e pape, 0e lui reconnais toute autorit sur ceu3 qui reconnaissent cette autorit. $es pri il&%es que 0e reconnais sont ceu3 accords par l/esprit. $/criture doit (tre accessi!le . tous, les commentaires sur l/criture, sauf opinion personnelle crite dans le !ut d/c"an%es, me sem!lent de oir rele er d/un parta%e d/opinion par des personnes rellement qualifies afin d/ iter les lucu!rations inutiles. $es pierres d/ac"oppement : ori%ine du mal si dieu est tout4puissant7 dou!le nature de Dsus, "omme dieu. 5rinit $es moines peu ent4ils prendre sur eu3 les pc"s du peuple et les e3pier par leur austrit et leurs pri&res7 6i40e encore . craindre les =lateurs, pau res (tres apeurs, incertains dans leurs croyances, supposent4ils que 0/ai le dsir de dfier les corps constitus7 <FE

<FM Pour conclure : il est intressant intellectuellement de poser le pro!l&me des relations d/un Martiniste a ec une %lise particuli&re' pra%matiquement, 0e sou"aite qu/a ant de discuter du fse3e des an%esf les "ommes i ent pleinement les an%iles. Pour le reste, que les spcialistes des questions oques nous di ertissent. $a *o%matique : $e sens du mot do%me : $e do%me dsi%ne un ensei%nement quel qu/il soit. $e do%me dsi%ne un nonc tir de l/criture et e3primant une olont r le donc normati e. $e Martinisme ensei%ne une doctrine : celle de la rint%ration des (tres. Il propose par son rituel des sym!oles. $es initiations sont une forme de conditionnement : elles incitent au tra ail sur soi, . la conqu(te de la li!ert indi iduelle, . la rfle3ion, . l/action, . la connaissance. $e Martiniste ne se sent pas concern par une foi do%matique' ses do%mes, il les a compris, int%r . son (tre. -on f0e crois quef fcredo utf n/est pas une croyance irrationnelle en la rit d/un nonc, mais le reflet d/une opinion personnelle tra aille, rflc"ie. -on f0e crois enf n/est pas le don confiant de soi au3 ertus salutaires d/un do%me a ant son interprtation, mais le reflet d/une lon%ue maturation, de l/int%ration de la ncessit de certaines ralits supra4"umaines. $a do%matique Martiniste est une do%matique admise intrieurement et non une do%matique impose e3trieurement. $e -ecret : $e Martiniste pr(te un serment sur la !i!le : il ne doit pas r ler certains lments de son cu initiatique. Il se rf&re . un lieu de silence (-alomon I 9ois N,B) $a fonction de Dean 8aptiste, Matt"ieu <M,E4<<' Marc E,<B4AL $uc E,<Q4AF' Q,Q $e secret est naturel . ceu3 qui sui ent la discipline de l/arcane, la oie de Pyt"a%ore ou la oie d/Oerms. $a conscration : #ous pou e= sui ants : 8I8$, : rifier si nos conscrations sont ala!les . partir des te3tes

-aWl (I -amuel <<,B' IsaJe L,<4M' AF ' Drmie <E,<4<<' <N,<4Q'<L, <4<A' <Q,<4<C' AB' EA' C<, CQ4NM' ,=c"iel M, <4<B' C' <A, <4N, <B4AF' A<,AE4EA' AM, <4AB' EB,<C4AL' Ose E Marc <<,<A4<M' AF4AM' Dean L,N4L 6ctes A<,Q4<< A. Oistorique 4 8r& e prsentation $/Ordre du 5emple $es neuf no!les sans fortune qui eurent l/ide de crer un Ordre de c"e alerie monastique a aient eu pour prdcesseurs fles c"e aliers de -aint Dean de Drusalemf de enus de 9"odes, puis de Malte. $es c"e aliers de -aint $a=are de Drusalem e3istaient aussi. $es ides de milice pour la protection des p&lerins n/taient pas neu es ni uniques. $eur presti%e fut et demeure. $es sou erains cr&rent des ordres de c"e alerie, comme 8onaparte cra la l%ion d/"onneur' les plus illustres sont encore l/Ordre de la 5oison d/or, l/Ordre de -aint Mic"el, l/Ordre de la Darreti&re. $/esprit c"e aleresque se pratique . titre indi iduel, m(me dans les ordres les plus presti%ieu3. $es templiers ont ta!li des r&%les, ils poss&dent des statuts qui seront imits. $, 5,MP$,, $,5,MP$I,9-, deu3 mots ma%iques qui rappellent la l%ende : . c1t de l/Ordre e3otrique, il y aurait eu un Ordre sotriqueS Martine= met dans ses lus4co"ens un c"e alier du temple. $a ma:onnerie prtend dans certains %rades se rattac"er . l/Ordre du 5emple. 2/ou!lions 0amais que si l/Ordre fut interdit au ZI# si&cle au royaume de >rance, il continue . i re en >landres pendant au moins CF ans' il c"an%e de nom, simplement, dans d/autres royaumesS $/ordre du C"rist du Portu%al' ou les !iens, "ommes et domaines sont transfrs . un autre Ordre. $a l%ende eut aussi qu/un f%rand ma;tref se soit rfu%i en ,cosse, ait ser i, a ec ses c"e aliers, le roi qui cra a ec eu3 un nou el Ordre de c"e alerie. $e roi d/,cosse n/a ait pas o!i . l/interdit du Pape. Pourquoi des c"e aliers se <FM

<FC seraient4ils rfu%is dans un Ordre artisanal plac sous l/%ide de -aint 6ndr ou de l/Ordre du C"ardon. $e c"e alier du temple consid&re que le roi d/un pays n/est que son administrateur' il est lui4m(me un roua%e de la c"rtient. $e seul c"ef supr(me du templier est le pape. $e 5emple fut le ma;tre d/oeu re de nom!reu3 difices. $e Martiniste essaiera . partir des donnes "istoriques de comprendre le pro!l&me d/un idal c"e aleresque dont le 5emple reste une !elle ima%e. -dir et le %roupe _mris p <BL 2XM <QCE -dir est un fid&le de Monsieur P"ilippe ... $/Ordre Martiniste $e Martinisme qui nous intresse est le syst&me t"osop"ique de -aint4Martin tel que ses crits nous le font dcou rir. $e mot Martinisme recou re plusieurs autres sens. $es Martinistes sont les mem!res de l/Ordre Martiniste cr par +rard ,ncausse Papus en <LLB. +rRce . l/Ordre les ides spiritualistes %a%n&rent un terrain prcieu3 . une poque o? le Matrialisme donnait l/impression d/(tre sur le point de triomp"er. $e Martinisme permet de raliser les possi!ilits d/altruisme, sau e du doute' il s/efforce de d elopper la spiritualit de ses mem!res' l/e3ercice du d ouement, l/assistance intellectuelle, la cration d/une foi accepte, sont l/affaire des Martinistes. $/o!0ectif de l/Ordre Martiniste est la rint%ration des (tres : il s/a%it de reconstituer l/"omme esprit par l/ olution de l/"omme de dsir, . tra ers l/tat de nou el "omme. $/ensei%nement de l/Ordre propose un tra ail alc"imique respectueu3 de ses mem!res et de leurs familles. $e Martinisme est une socit d/"ommes et de femmes de !onne olont, ce ne sont ni des saints, ni des (tres en c"emin ers la perfection. Ils iennent parta%er ce qu/ils sont et ce qu/ils oudraient (tre au sein d/un %roupe' l/a oir, les !iens, la puissance, la %loire, tout cela ne les concerne %u&re. $/ordre n/impose aucun serment d/o!issance passi e, n/impose aucun do%me' il permet au3 "ommes et au3 femmes de dsir de comprendre les sym!oles, les rituels' il encoura%e celui qui est ardent, dtourne le fai!le. Papus in ente, en <LLB, l/Ordre Martiniste. Il en de ient le premier %rand ma;tre, et le supr(me conseil de l/Ordre Martiniste se runit pour la premi&re fois en <LQ<. 6pr&s sa mort, en <Q<N, le mou ement Martiniste a perdu son unit et une partie de son efficience quelle que soit la personnalit des f%rands ma;tresf des diffrents %roupements. $/impression reste pni!le dans toutes ces discussions autour de la r%ularit des successeurs de Papus. -aint Martin meurt en <LFE sans a oir fond d/ordre, les initiations se transmettaient indi iduellement sur des crit&res de aleur et de tra ail personnel. Il nous laisse un disciple reconnu (+il!ert), des li res, des manuscrits, des amis qu/il aimait conseiller. +il!ert est un "omme de !onne olont, "omme d/ordre mais peu apte . perptuer matriellement la mou ance' le courant. $/initiation se transmettra plus par l/a!! de $a 2oue, la marquise 6mlie de 8oisse4Mortemart, *elaa%e ... ,n <QCE, 2X< de la re ue, affirme l/Ordre ou ert au3 "ommes, comme au3 femmes, de !onne olont' %roupement initiatique, il poss&de une doctrine p"ilosop"ique et mystique, une mt"ode de tra ail . la fois indi iduelle et de %roupe, une li%ne d/inspiration sur laquelle c"aque intelli%ence doit tra ailler au ni eau de ses possi!ilits. 2ous nous oulons les c"e aliers des aleurs spirituelles. 2ous de rions manifester l/esprit de compr"ension, et l/entraide selon les limites "umaines. $e %rade de - I est le seul %rade, il est accord au3 mem!res qui s/en montrent di%nes. Ce seul %rade confrera le droit et le pou oir d/initier, selon la 5radition. $/ordre comprend pour le reste des ad"rents simples (ou mem!res associs) et des initis. $a femme est le complmentaire de l/"omme, donc son %ale. $e Martiniste consent li!rement . sui re une li%ne de conduite qui permettra le perfectionnement indi iduel et collectif. $/Ordre est fond par Papus. *e nos 0ours, l/Ordre Martiniste a une forme 0uridique r%ie par la loi de <QF< sur les associations . !ut non lucratif. Il est ou ert au3 femmes et au3 "ommes de !onne olont. 5outes les candidatures srieuses sont e3amines attenti ement . $/R%e, les connaissances, l/ar%ent, sont effacs par les <FC

<FN qualits de coeur. 2ous e3i%eons des candidats ce que le !on sens e3i%e de tout indi idu qui eut i re dans un %roupe. 2os portes sont entrou ertes . l/entre' %randes ou ertes pour sortir. 2i secte, ni nou elle reli%ion, nous nous assem!lons pour dcou rir les aleurs d/un rite initiatique qui remonte : . Martine= de Pascually mort en <<BM . -aint *omin%ue' . $ouis Claude de -aint Martin mort en <LFE . 6ulnaye' . Papus ( *octeur +rard ,ncausse), mort en <Q<N . Paris. 2otre initiation se conf&re en E temps forts. 2ous formons : des 6ssoci(e)s' des 6ssocis4initi(e)s' des -uprieurs Inconnus. $/Ordre Martiniste a son si&%e C4B rue de la C"apelle, BCF<L Paris, le secrtariat %nral est au E rue de la +ruerie, Q<<<F +if sur U ette. -on Prsident actuel occupe cette c"ar%e depuis <QBQ date . laquelle le fils de Papus, le *octeur P"ilippe ,ncausse, lui a confi sa succession. 2os %roupes sont composs de personnes enant de tous les "ori=ons. C"acun peut trou er une place dans nos assem!les. 2os runions nous permettent des prises de conscience qui seraient impossi!les . un indi idu isol ou . quelques personnes qui ne pourraient se re%rouper autour d/une tradition initiatique r%uli&re. 2ous ne ous demandons pas ce que ous croye=, ni ce que ous pense= : nous coutons ce que dit otre coeur. 2ous comprenons comment ous a e= t for%, comment ous ous (tes laiss former' nous ous offrons les armes ncessaires pour de enir ce que ous pou e= (tre. #otre opinion nous intresse moins que la mani&re dont ous a e= t amen . (tre certain d/a oir raison. 2ous offrons nos claira%es personnels, nos dmarc"es. #ous de ene= mieu3 apte . ous conna;tre ous4m(me, . comprendre les autres, . accepter, li!re de refuser ... $e tra ail en %roupe est e3i%eant : il se droule selon un rituel prcis, dont le sym!olisme repose sur une tradition assure. $a pense de $ouis4Claude de -aint Martin est rendue accessi!le' le sym!olisme du rituel est e3pliqu. C"acun peut faire part de ses rec"erc"es personnelles' les questions, remarques, commentaires, les c"an%es sont fraternels et respectueu3 des opinions. 2ous ou rons nos coeurs, nos Rmes. 2ous prions. 5ous les participants tra aillent les plans du corps, du coeur et de l/esprit' ils eillent l/6mour, la 2ature #rita!le, la -a%esse, qui permettent l/6ction. */apr&s Papus, l/tude de la composition de l/"omme permet, au -uprieur Inconnu, de d elopper en ce monde les di ers corps qui le constitue, d/amliorer son ,%%r%ore, ce faisant d/amliorer l/e%%r%ore collectif de ses %roupes, famille, socit, et !ut ultime tr&s am!itieu3 d/amliorer l/e%%r%ore de l/uni ers. $/Ordre est construit par les mem!res de l/Ordre et par les entits spirituelles qui se d ouent . inspirer nos actions, . amliorer nos possi!ilits. $e rituel permet d/unir les mem!res isi!les de l/Ordre au3 mem!res naturellement in isi!les. -ocit initiatique, le Martinisme rpartit les connaissances sur trois de%rs : associ, initi, suprieur inconnu' parce que pour apprendre il faut tra ailler, et que nul n/apprend . lire, . crire ou . compter en un 0our. $a dmarc"e du Martinisme est . la fois uni erselle (rites, sym!oles, tradition) et personnelle (le Martiniste n/accepte rien qu/il n/ait cu, compris ou accept li!rement par ses propres capacits, son tra ail). $e Martiniste ressent que sa prsence est ncessaire dans le temple, pour lui m(me et pour les autres' il dsire accder . la tec"nique d/alc"imie spirituelle que l/Ordre mettra . sa disposition pro%ressi ement afin qu/il demeure conscient, afin qu/il puisse accepter les c"an%ements entuels' les %roupes dont il fait parti : profession, amis, famille... ne doi ent pas (tre pertur!s par une admission toutefois ils de raient ressentir un supplment. Il s/efforce de conna;tre ce que l/Ordre tente de lui faire i re. Il s/efforce de s/interro%er sur des cus intenses. Il s/efforce de mettre en pratique ce qu/il a re:u dans sa #I, GIO5I*I,22,. C"aque 0our apporte une pierre au temple intrieur qu/il construit. $/6ssoci tra aille quand il est disponi!le sur les documents qui lui sont remis officiellement et qui sont confis . son "onneur. $/6ssoci doit (tre en r&%le a ec lui m(me, a ec ses %roupes sociau3, a ec l/Ordre, il est respectueu3 des lois "umaines... 2ous respectons les efforts de ceu3 qui ne mna%ent ni leur temps, ni leur sant ou leur ar%ent afin de permettre le d eloppement des aleurs Martiniste. 2ous rendons "omma%e au3 acti its des Ordres Martinistes, qu/ils soient synarc"ique, traditionnel, initiatique, rectifi, de $yon, qui ont permis ou qui permettent au3 c"erc"eurs sinc&res de trou er les <FN

<FB lments qui leur taient ncessaires, ne fut4ce que pour un temps. 2ous com!attons pour que triomp"e la cause de l/6mour, du 8eau et du 8ien... 596#6IZ C"aque associ peut se fi3er une tude particuli&re correspondant . ses possi!ilits. Il peut commencer un ensem!le de rec"erc"es portant sur la compr"ension du rite, des sym!oles, des te3tes de $ C de -aint Martin, Papus, -dir... 6 ceu3 pour lesquels l/tude parait impossi!le, il reste la oie des oeu res i es et du d ouement . soi en premier point, . sa famille en deu3i&me point, . autrui en troisi&me point, . *ieu. $/altruisme lui est important. -,C5, $es familles sont parfois inqui&tes en ce qui concerne l/entre d/une personne dans notre Ordre' elles doi ent sa oir et comprendre que celui qui est admis parmi nous a le de oir de respecter ses c"oi3 antrieurs' notre porte est !asse et troite pour ceu3 qui eulent entrer, elle est lar%ement ou erte . tous ceu3 qui eulent nous quitter (simplement nous sollicitons de moti er le dpart, cela facilite des retours). Il ne peut (tre question d/a!andonner un con0oint, des enfants,... il ne peut, non plus, (tre question de faire des dpenses e3cessi es pour l/Ordre ou dans l/Ordre. $es Martinistes sont des indi idus li!res, ils respectent la pense d/autrui, ils ne sont soumis . aucun ta!ou. $es Martinistes se lient de leur propre et li!re olont . l/"umanit , . la nature, ils prennent conscience de son caract&re sacr quand ils tra aillent en fraternit . consacrer la 5erre et leur acti it initiatique . la 9,I25,+965IO2 par le c"emin de la lumi&re intrieure, . tra ers la qu(te du +966$. $ors d/une assem!le rituelle, seuls, les Martinistes sont accepts' les initiations se re:oi ent selon le mrite' le temps coul, l/anciennet, n/ont aucune aleur' un Martiniste reste discret, soit pour solliciter, soit pour donner' les pro!l&mes de !asse finance sont interdits dans nos temples' le !on sens, la %nrosit, la fraternit, l/amour, r&%nent sur un Martiniste plus que les r&%lements ou la loi Martiniste. Pri&re: $e premier 0our de c"aque mois, . A< "eures, "eure de Paris,o? que le Martiniste soit, seul ou en socit, il se met en rapport, discr&tement, par la pense, a ec son temple' il s/unit, par l/esprit, a ec tous les Martinistes dissmins sur la surface de la terre' il prie en un centi&me de seconde en pu!lic sans que ceu3 qui l/entourent puissent se rendre compte de ce qu/il fait' il peut aussi prier comme il en ressent le !esoin, s/il est seul. Il peut se connecter . la c"a;ne Martiniste c"aque matin . L O et c"aque soir . A< O . E. $es "ommes $e Martinisme est 0alonn par des "ommes respects, dont l/ensei%nement est tou0ours . situer dans un temps particulier et dans le temps de l/"istoire personnelle. $e di34"uiti&me si&cle a ait sap les fondements de la reli%ion clricale par le d eloppement d/une p"ilosop"ie qui cre les conditions d/un monde inquiet et dsa3. $e Martinisme apporte en ce temps une mt"ode de tra ail : connaissance et foi peu ent s/allier. Martine= s/appuie sur la >ranc4Ma:onnerie mais le Martinisme est indpendant de la >ranc4Ma:onnerie. Il n/est pas ncessaire d/(tre Ma:on pour (tre Martiniste. *e nom!reu3 Ma:ons clairs re0oi%nent l/Ordre . certains moments de leur parcours. ,mmanuel -`eden!or% -`eden!or% est un sa ant, un inspir. Il d eloppe une doctrine dans la f2ou elle Drusalem et sa doctrine clestef, dans les f6rcanes clestesf o? il d eloppe une interprtation mystique des li res de la 8i!le. Martine= fut4il son disciple7 $a t"&se est d eloppe dans les annes <QCA et sui antes. Papus affirme que Martine= fut initi par -`eden!or% . $ondres. $e >orestier nie cette filiation. Il y aurait des similitudes de doctrine entre Martine= et -`eden!or%. M695I2,- de Pasqually <FB

<FL -`eden!or% l/a4t4il initi' aurait4il initi le p&re de Martine= . $ondres dans une lo%e ma:onnique7 Papus l/affirme, $e >orestier nie. Point de ue de consultant de l/astral7 contre point de ue d/"istorien. ,ut4il des contacts a ec les rita!les 9ose4croi37 $a culture de Martine= est mdiocre, il prtend que ses connaissances sont d/ori%ine orientale. Guel orient7 l/6ra!ie ou un oya%e en C"ine qu/il prtend a oir effectu en sa 0eunesse. <BNM, oit appara;tre l/Ordre des f,lus4Co"ensf et son pant"isme mystique sduisit !ien des Ma:ons. Il fonde la lo%e ma:onnique f les 0u%es cossaisf . Montpellier et, propa%e ensuite son rit notamment . 8ordeau3, Paris' il meurt . -aint *omin%ue en <BBM, rien ne sem!le lui sur i re. (Pourtant, certains supposent que Ca%net de $eister aurait continu des initiations dans le cadre d/un rite cossais.) $a l%ende Daco!ite affirme que la ma:onnerie cossaise est l/oeu re des -tuarts dtr1ns' Martine= de rait son titre d/cuyer . l/un des -tuarts. ,n <BBF, il "a!ite 8ordeau3 pr&s de la porte de la monnaie. ,n <BB<, il "a!ite l/"1tel des 5rois49ois, rue Montor%ueil. $es arc"i es de l/Ordre des fco"ensf, qui fut prosp&re de <BNF . <BBC, furent dposes dans les arc"i es des P"ilal&t"es. Martine= aurait influenc *on Perneti. Dosep" de Maistre lui doit4il quelques lments . tra ers le syst&me ma:onnique de Hillermo=. $e premier secrtaire de Martine= fut l/a!! >ournier' le deu3i&me $ouis4Claude de -aint Martin a l/aider . finir la rdaction du ftrait de la rint%rationf. -O2 ,2-,I+2,M,25 Il e3iste trois sources: un li re,le trait de la rint%ration' des rituels et catc"ismes des rites ma:onniques des lus4co"ens' les lettres adresses . Hillermo=. $a l%ende eut que les documents de Martine= auraient t acquis par un aJeul mem!re d/un tri!unal de l/inquisition, qui les aurait pris . des "rtiques. $e trait contient la doctrine secr&te: la c"ute, l/"istoire du cosmos et de la terre, le r1le sotrique du Mal et des puissances dmoniaques' la possi!ilit d/un retour de l/"umanit . son premier tat de %loire (la rint%ration). $e trait est considr par des ca!alistes comme un trait de ca!ale. Il r &le des donnes indites m(me dans les commentaires ra!!inique de Cadi3, - ille ... Il s/a%it d/une e3%&se de la 5ora : fDe ous transmets, mes c"ers l& es, ce qui me fut donn par mes ma;tres, tel que la c"ose me fut donne.f $e trait admet le ternaire di in, les personnes di ines, l/manation Il pose en principe l/%alit et la ncessit de la foi et de la connaissance. $a %rRce, pour remplir sa ocation, doit (tre complte par l/action, intelli%ente, compr"ensi e, li!re, de l/"omme. $e caract&re de la doctrine est indiscuta!lement c"rtien : *ieu, l/unit primordiale, a donn une olont propre au3 (tres qu/il a man de lui' $ucifer, par dsir d/e3ercer les pou oirs du crateur, de se su!stituer . *ieu, tom!e ictime de son or%ueil, il entra;ne a ec lui des esprits dans sa c"ute' les re!elles sont prcipits dans un espace matriel circonscrit, cet espace de mati&re leur ser ira de prison' *ieu en oie l/Oomme, 6dam primordial, (tre andro%yne au corps %lorieu3, a ec la mission de %arder les re!elles et de les remettre dans le droit c"emin' l/"omme se laisse sduire par les an%es per ers, il c"ute . son tour et prcipite la nature dans sa c"ute' l/Oomme doit li!rer la mati&re et lui4 m(me de l/tat dans lequel la cata!ole (dou!le c"ute) les a plon%s' l/Oomme y par ient, a ec l/aide du C"rist, en tra aillant . son perfectionnement intrieur, et par des oprations de t"ur%ie que Martine= apporte . ses disciples' la t"ur%ie fait appara;tre des an%es qui se manifestent par des passes flumineusesf' les prsences affirment l/ide que le t"ur%e suit !ien la oie de la rint%ration' elles sont un si%ne tan%i!le de l/e3istence du monde in isi!le. *es (tres intermdiaires e3isteraient entre l/"omme et *ieu' les manifestations attesteraient l/e3istence d/un monde in isi!le dont notre monde est un reflet dform depuis la c"ute. 2otre monde matriel tmoi%ne encore l/e3istence du di in dans certains de ces aspects mal%r le c"aos conscutif au3 deu3 c"utes : des "iro%lyp"es, des si%natures e3istent' l/oeil interne peut les dceler apr&s l/initiation. $e disciple a s/efforcer de conna;tre *ieu, ou plut1t d/ta!lir des liens entre *ieu l/"omme et l/uni ers. $e Monde n/est pas l/oeu re de *ieu en tant qu/6!solu' le domaine matriel est relatif . nos sens, les r%ions spirituelles rel& ent de l/au4del.. $e fcrateurf est le #er!e, ou $o%os, il est nomm par la ca!ale 6dam4 <FL

<FQ _admon. C/est lui qui cre les (tres infrieurs par sa parole en les nommant: +en&se <<,AF 2otre "omme4arc"type est semi4di in, il est issu de la mati&re primordiale, le C"aos, compos de 5erre et d/,au. 6dam et le #er!e Crateur sont sem!la!les mais le #er!e4Crateur et le #er!e49dempteur sont diffrents. Martine= nomme le C"rist 9parateur, il l/affirme *ieu par son ori%ine, "omme par son incarnation. Parall&lement . 6dam4_admon "omme4arc"type ou "omme4cosmique, il e3iste d/autres (tres issus d/une cration antrieure, diffrente de nature et de fplanf, les an%es. $e ciel, lieu des an%es est scind entre les an%es fid&les et les an%es re!elles. *ieu n/a pas tent les an%es apr&s leur manation ni les re0eter apr&s leur in olution. $es an%es, dous de li!re4ar!itre, se sont refuses . rint%rer l/6!solu, le Plan *i in, source du -ou erain 8ien. *es an%es ont prfr le moi, momentan, prissa!le, illusoire, au soi, ternel, rel, imprissa!le. Ils ont prfr i re fen4de"orsf de *ieu, plut1t que de s/y rsor!er, et !nficier ainsi de ses perfections infinies. Ils se sont loi%ns de *ieu par un acte li!re !ien qu/erron. Ce n/est pas *ieu qui les a re0et in0ustement ni qui est la cause de leur e3il. $a rdemption est possi!le d&s que l/entit consent . reprendre le c"emin du di in. *ans l/attente du retour ers la $umi&re et la #rit immanentes, les an%es demeurent re!elles . l/offre permanente de *ieu, %ars puisque en de"ors de leur destin l%itime, per erses puisque i ant en de"ors de *ieu. 5oute c"ose corrompue tend . corrompre ce qui la touc"e' l/en ie, l/or%ueil et l/intelli%ence incit&rent donc 6dam4_admon . franc"ir les !ornes de ses possi!ilits naturelles. 6dam4_admon tait prpos au r1le d/6rc"itecte de l/uni ers, d/un royaume qui n/est pas dans ce monde. -ous l/impulsion des re!elles, il se mue en dmiur%e. Il renou elle la faute des re!elles, il modifie et pertur!e les lois qu/il de ait faire o!ser er. Il tente de de enir crateur et ne russit qu/. modifier les donnes de son destin. $/"omme4arc"type ne russit qu/. o!0ecti er ses propres conceptions et . s/enliser dans le C"aos. *ieu tant, nul nant prala!le ne peut e3ister' pour crer, il a rtract une partie de ses perfections d/une partie de son essence. 6dam o!0ecti e , e "ors de lui4m(me' il la pn&tre pour y crer la ie. $e nou eau domaine d/6dam est notre uni ers matriel : la c"ute. 6 tous ses de%rs, la Mati&re uni erselle est i ante' l/intelli%ence dmiur%ique se manifeste . tra ers les r&%nes, minral, %tal, animal. Cet uni ers de ient le refu%e des an%es re!elles' il est de leur intr(t que l/"omme4 dispers dans la mati&re maintienne le domaine qu/il a cr et qui est de enu le leur. $a mort et les rincarnations sont les moyens par lesquels les re!elles manifestent leur emprise sur l/"omme4 indi idu. $/"omme4arc"type reprendra possession de sa primiti e splendeur et de sa li!ert en se sparant de la mati&re dans laquelle il est en%lu. Pour cela il est ncessaire que les cellules d/6dam4 _admon, les "ommes4indi idus que nous sommes, puissent apr&s leur mort naturelle, reconstituer l/"omme4arc"type en s/y rint%rant dfiniti ement, ils doi ent c"apper au3 cycles des rincarnations. 6ucun culte ne doit (tre rendu au %rand arc"itecte de l/uni ers, il est possi!le de l/in oquer, 0amais de l/adorer. $/"omme4indi idu doit se d%a%er des escla a%es dans lesquels il est tenu ou dans lesquels il se tient' il lui faut s/le er moralement. $es re!elles luttent contre nos tendances . nous parfaire, ils nous proposent des acc&s . des mondes de l/in isi!le afin de conser er sur nous leur emprise. 2ous pou ons lutter en les dmasquant, en les re0etant "ors de notre domaine. $/initiation nous permet de nous relier . la c"a;ne de ceu3 qui se sont li!rs et qui continuent . a%ir pour nous aider les connaissances et la foi nous ensei%nent les moyens de "Rter pour le reste de l/"umanit a eu%le, et par le tra ail indi iduel, l/affranc"issement dfinitif. *es li!rations indi iduelles sortiront la li!ration collecti e qui permettra la reconstitution de l/"omme4arc"type, sa rint%ration dans le di in qui l/mana. $e monde matriel conna;tra la dsa%r%ation. $es (tres, les mondes retourneront en *ieu. $es lus4co"ens utilisent les procds de la ma:onnerie pour r ler cette doctrine' ils ensei%nent aussi des tec"niques qui permettraient . l/"omme de se purifier et de 0ouir de la totalit de ses pri il&%es primitifs. $es trois premiers %rades correspondent au3 %rades de la ma:onnerie !leue (apprenti, compa%non, ma;tre) coiffs d/un quatri&me le ma;tre parfait lu. $es %rades sont ensuite des %rades co"ens : 6pprenti, compa%non, ma;tre co"ens, puis +rand 6rc"itecte, c"e alier d/orient, commandeur d/orient, et conscration supr(me 9au4croi3. Ce dernier %rade est sou ent confondu a ec celui de 9ose4Croi3 $es femmes sont re:ues dans l/Ordre de Martine= apr&s un e3amen s &re de leurs facults supra4"umaines. <FQ

<<F $es lettres ensei%nent la t"ur%ie: le cercle fma%iquef est le sym!ole de l/isolement contre les puissances du Mal' mise en place de lumi&re(s), de "iro%lyp"es' le r%ime de ie se compose de 0eKnes, de pri&res, d/encensements, d/in ocations' le ma%e faisait appel . des entits spirituelles suprieures et les priait de lui accorder un si%ne de leur attention ou de leur condescendance. $e 5ra ail comporte des oprations quotidiennes ... quino3iales' des 0eKnes, des pri&res, une asc&se. $a fCOO-,f... les entits spirituelles in oques pou aient se manifester par des fpassesf, c/tait le si%ne de la rconciliation' la certitude qu/apr&s la mort il serait r%nr en attendant d/(tre rint%r: la passe est %arantie de f-6$I5f. 5,CO2IGI,- ,$I-4COO,2- : (pr(tre !Rtisseur) e3orcismes: 0u%uler l/action des per ers dans le cosmos' entra er leur action sur les "ommes, rompre leur pou oir sur l/adepte, limiter les flau3, anantir la ma%ie noire' con0uration: pour ta!lir un contact a ec le monde an%lique et a ec la communion des saints (nomen)' pri&res: en ue de la rint%ration elles sont adresses . *ieu et . la trinit. $e tout forme un culte en <F points, comple3e, dan%ereu3, redouta!le. *es te3tes auraient t pu!lis par 5"ory7 Ces pratiques mettent4elles . l/a!ri de l/erreur "umaine7 9appelons que Martine= s/est lourdement tromp dans certains c"oi3 qu/il fit. ,n premier lieu, Martine= de ait a oir un caract&re difficile, il se fRc"e a ec la plupart de ses disciples' mais aussi il se trompe lourdement dans certains de ses c"oi3 importants' ainsi fit4il de 8acon de la C"e alerie, qui de int un critique ac"arn. 9appelons aussi l/"istoire de l/6%ent Inconnu qui concerne Hillermo=, -aint Martin ... mais pas Martine= : une entit dicte des r lations e3traordinaires par l/intermdiaire de Marie $ouise de Monspey, Madame de $a #alli&re : les fr&res doi ent diri%er leurs efforts ers la connaissance de la nature des (tres intermdiaires entre *ieu et l/"omme' sur les possi!ilits de communication entre l/"omme et ces (tres' enfin, sur l/o!issance que doi ent les "ommes, les ma:ons, . ces sortes d/(tres. Hillermo= s/aper:oit de la superc"erie lorsqu/il est trop tard. Il rendra . l/a%ent plus de LF ca"iers. $ouis4Claude *, -6I25 M695I2 Il naquit . 6m!oise le <L 0an ier <BME, c/est une seconde m&re qui l/l& e' il tudie le droit, de ient a ocat, puis o!tient par appui un !re et d/officier dans un r%iment de 8ordeau3' il est initi au3 %rades apprenti, compa%non, ma;tre a ant le A octo!re <BNL' au rite des lus4co"ens, M. de 8al=ac, aid de +rain ille, lui transmet les E %rades . la fois, a ant le A octo!re <BNL7' il sert de secrtaire personnel . Martine= 0usqu/en <BB<. $/initiation transmise par Martine= est indi iduelle, l/initi est prsent en lo%e apr&s son initiation. Il sera fait 9au4croi3 le <B a ril <BBA. Il fait la connaissance en septem!re <BBE de Hillermo= a ec lequel il correspondait depuis deu3 ans. Il oya%e en Italie en <BBM a ec le fr&re de Hillermo=. $es lments recueillis a ec l/fa%ent inconnuf lui permettent4ils de rdi%er en <BBC fdes erreurs et de la ritf. -aint Martin c"oisit ses initis, les instruit a ec soin. Ine lettre au *u 8our% affirme qu/il s/arr(te d/initier (. quoi) en <BLM. Il continuera pourtant soit d/(tre initi, soit de participer . des tra au3 d/initiations : l/pisode de fla m&re de *ieuf est pour le moins si%nificatif (-t Martin se serait fait rece oir, comme 9o!espierre7, dans la socit initiatique7 diri%e par une femme que tous surnomment la m&re . Paris, en <BLL7 -aint Martin s/inscrit en <BLM . la socit mise sur pied par Mesmer' il tra aillera a ec Puys%ur. ,n 0an ier <BLB, il est . $ondres' il y rencontre le mystique $a`, et le oyant 8el=. $e AE octo!re <BLB, il se retrou e . 9ome a ec +alit=in. Il sera . -tras!our%, le N 0uin <BLL. -on p&re meurt en 0an ier <BQE. Il sera nomm <<F

<<< commissaire pour la confection du catalo%ue des li res nationau3. Il y dcou re fla ie de la soeur Mar%uerite du -aint4-acrementf. $a c"ute de 9o!espierre le sau e du tri!unal et donc de l/c"afaud. -on district le nomme l& e . l/cole normale en fin <BQM. Il aura la fameuse discussion a ec +arat (Q ent1se). Il re ient dans sa r%ion et pu!lie diffrents ou ra%es, dont les traductions de 8oe"me en <LFA, <LFE. -aint Martin est un no!le, c"e alier de saint $ouis, cat"olique par son ducation' si sa fortune est modeste, elle lui permet de i re en se consacrant . ses tudes' sa ie mondaine et solitaire, sem!le a oir t de %rande douceur. 5out l/oriente ers la oie du coeur, du perfectionnement de l/"omme et de ses fr&res "umains plus que dans une oie d/accumulation des connaissances. Martine= a peu communiqu ses rita!les secrets: quelques trop rares indi idus sont di%nes de telles responsa!ilits' -t Martin roriente l/ensei%nement, il offre la possi!ilit de sui re le c"emin de la lumi&re intrieure. Il y a les fmorts4 i antsf, ceu3 qui i ent d/une ie matrielle, ne pensent qu/au3 ralits tan%i!les et constituent les f"ommes du torrent f dans lequel l/initi doit pc"er les (tres . oluer. Il faut eiller la petite flamme qui sommeille au fond de toute crature, le *ieu intrieur se manifeste, cre l/ent"ousiasme et, l/f"omme de dsirf appara;t, la pri&re est la source de ses pou oirs. fIl n/y a rien de si commun que les en ies, et rien de si rare que le dsirf affirme le p"ilosop"e inconnu. Ce dsir commande toute la dmarc"e et se dfinit par rapport . une perfection perdue, . l/"umiliation de la c"ute, et . la possi!ilit d/une r%nration par l/intermdiaire du fdi in rparateurf. $a pense nourrit le dsir, elle dmontre la nature transcendante de l/"omme' l/asc&se purifie et %uide ers le !ut. 6lors, l/"omme dc"u sent lentement na;tre et s/accro;tre en lui, en des tapes parall&les . la ie du frparateurf, le fruit intrieur de son dsir, le nou el "omme. 6utour de la petite flamme, tout un monde se met en place pour crer un fnou el "ommef. Ce nou el "omme a pour mission de transformer en lumi&re tout ce qui est o!scur en lui' il mane de la !ont comme l/"omme du torrent mane de la c"aleur. 5ra ersant, sans (tre mu, les preu es les plus dures que lui en oie fle prince de ce mondef qui n/aime pas oir son domaine en a"i par des tran%ers enus du plan cleste, ce fnou el "ommef, s/il domine toutes les terreurs et toutes les preu es, conna;t la 0oie de l/union intime a ec le plan di in. Il a !rKl tout ce qui tait tn&!res, et le C"rist peut a%ir . tra ers lui' il de ient un f"omme espritf, il peut %uider les Rmes ers celui qui ne trompe pas. -aint Martin est l/"omme d/une culture, il nous apporte les lments pour entreprendre l/ternelle qu(te de l/"omme face . son destin et face . lui4m(me. $a composition ternaire de l/"omme : corps, Rme, esprit, nous est essentielle' si nous ne possdons pas de partie spirituelle comment pourrions nous entrer en contact a ec l/esprit. -i 0e ne m/occupe pas srieusement de mon corps comment pourrais40e i re ce que 0e dois i re. -i 0e rduis mes acti its . une dissociation Rme corps, 0e spare la science et la foi dfiniti ement. $es lois de l/ olution des animau3 ont leur contrepartie dans une "istoire de fl/"omme4espritf. -i le premier ma;tre de -t Martin fut Martine=, le deu3i&me fut Daco! 8oe"me' a ec lui il amplifie le myst&re qui permet . l/"omme de dsir d/a ancer ers la rint%ration par la r%nration indi iduelle. -aint Martin est un "omme de dsir (stre!en en allemand)' ce dsir qui est un propre de l/"omme, le si%ne de sa mis&re et de sa %randeur. $e dsir est le sentiment douloureu3 de ce qui spare l/e3istence de l/essence, et la ncessit de les unir. -aint Martin est par essence un c"rtien qui eut qu/t"ique et connaissances soient lies : le !ien ne peut (tre cu en fonction de lois e3ternes' l/initi s/l& e . la connaissance de la loi et recre en toute li!ert en toute responsa!ilit le monde des aleurs indi iduelles sans 0amais ouloir les imposer . la socit dans laquelle il it. $e de oir est ce que l/on s/ordonne . soi4m(me en toute connaissance de cause et d/effet. $/effort t"ique de l/initi l/oriente ers la connaissance et la li!ert et lui fait quitter tout domaine moralisateur. $e mystique pur est par essence un "omme qui s/intresse au contact direct a ec le di in, sou ent un *ieu personnel' les moyens lui sem!lent peu importants, il affirme que *ieu ta!lit le contact : c/est l/union mystique. -aint Martin demande au3 "ommes de renouer a ec le di in en recrant l/"armonie entre la nature et l/"omme, en se proccupant de *ieu. Ine telle connaissance n/est accessi!le qu/. ceu3 qui font appel au coeur, au sentiment, . l/Rme, et ne se fient plus uniquement . une raison 6ristotlicienne s/appuyant sur le !inaire de l/e3clusion des contraires, la lo%ique formelle. $e r1le de l/ima%ination selon Paracelse fima%inatio eraf est d/aider l/(tre tout entier . retourner au centre perdu lors de la c"ute. Centre, "armonie, ima%ination (r( e), sont des cls. $/ima%inaire fonctionne misra!lement . partir d/ima%es, de sym!oles, de myt"es' il est polymorp"e et polysmique, m(me quand il est dcrypta!le. Pour reprsenter la rit, l/ima%ination dispose de ressources infinies' elle ou re des possi!ilits, occulte ses sym!oles. $/occultation permet <<<

<<A la r lation. $a qu(te du troisi&me terme permet de retrou er un quili!re. $e troisi&me terme, c/est *ieu, la lumi&re ori%inelle. *&s lors, les myt"es de l/"omme lui permettent de dcou rir l/essentiel, si ce n/est l/a!solu. $a %rande affaire est la rint%ration' le premier tra ail est un tra ail sur soi, dans l/espace intrieur' sur le centre, dcou ert dans l/"omme, il est possi!le de renouer a ec la nature. -aint4Martin mit4il en oeu re, comme l/affirment Papus et C"a!oseau, dans un fpetit %lossairef, un Ordre initiatique, en <BLF, et comportant B %rades : apprenti, compa%non, ma;tre, ma;tre parfait, ,lu, ,cossais, -a%e' cet Ordre aurait t rduit . trois %rades : associ, initi, adepte' les adeptes ou initiateurs prenant le titre de suprieur inconnu. -tras!our% it4il la cration d/une -ocit des Intimes, . la fin du <L si&cle. Ine lettre du <N dcem!re <BLQ, pose la question de sa oir si -t Martin peut participer au3 tra au3 de la -ocits des Initis de $yon sans (tre rest ma:on. $e M 0uillet <BQF, il demande dans une lettre qu/il soit ray des re%istres ma:onniques, . ne pas confondre a ec les re%istres co"ens ou d/autres. -on disciple +il!ert, eut4il pour l& e C"aptal %rand4p&re de *elaa%e7 $,- ,C9I5- *, -5 M695I2 *es erreurs et de la rit <BBC, inspir7 des ca"iers de l/6%ent Inconnu dont il rdi%e quelques ca"iers. 5a!leau naturel des rapports qui e3istent entre *ieu, l/"omme et l/uni ers <BLA $/OOMM, *, *,-I9 <BQF, ,cce "omo, $, 2OI#,$ OOMM, <BQA, le crocodile <BQQ,... -t Martin meurt le <E7, <M <F <LFE . 6ulnaye, pr&s de -ceau3. -ur -aint Martin : Matter $on%uinoff <LMB et mono%rap"ie 2o i@of et le Martiniste de Moscou, Moscou, <LNB imprimerie +ratc"o`. C"e alier 6rson Moreau Hillermo= est officier de nom!reu3 rites ma:onniques... Il russit ses oprations de co"en en <BLC. $/a%ent inconnu fait produire une centaine de ca"iers et, Hillermo= en !rKlera une partie plus tard. Il inscrit -t Martin sur les re%istres ma:onniques de $yon en <BLC. Il le re:oit en lo%e lyonnaise, le M 0uillet LC . C ". Guel rite7 $/a!! >ournier premier secrtaire de Martine=' auteur de Daco! 8oe"me Il est n en <CBC . 6lt4-eiden!er% . deu3 lieues de +jrlit= en O!er4$ausit=. Il confie en <N<A, son manuscrit fl/aurore naissantef . un %entil"omme qui le fait copier et le diffuse. Cela fait fulminer le cur de +jrlit=, +re%orius 9ic"ter. Daco! meurt en no em!re <NAM. <N<L 6urore naissante <N<Q des trois principes de l/(tre di in <NAF, <NA<, <NAA, <NAE, <NAM oit ses oeu res se succder. $e plus simple et le plus clair serait de fl/lection de la %rRcef <NAE pour le reste les !ases de la doctrine sont : *ieu tri4un e3iste de toute ternit' son acti it inpuisa!le en soi, c/est la nature essence qui contient -op"ia, la -a%esse, la 5einture, ... Cette acti it se produit sui ant sept modes, ou formes, et cette "irarc"ie se reproduit dans toute la cration. < : le *sir, qui pro oque : l/Rpre, le dur, le froid, l/astrin%ent, tout ce qui rsiste. A : l/,3pansion, ou mou ement qui a pour effet de multiplier. E : elle donne un !ut et une direction au Mou ement' elle en%endre les instincts et les passions, soit la ie des sens. Ces E sont le fondement de la col&re, source du Mal, de la Mort, et cause de l/,nfer et de la *amnation. M : >eu spirituel, l/effort, l/ner%ie. Doi%ne=4y la -a%esse, ce sera l/6mour. C : la $umi&re ou la -a%esse, qu/on appelle *ieu le fils. N : le -on, soit l/,ntendement ou Intelli%ence. B : mane du -aint ,sprit' c/est la >orme, qui donne . l/e3istence son dernier caract&re. $es B sont toutes ensem!le et . la fois. 6u4dessous de la 2ature ternelle ient la 2ature isi!le, le corps de *ieu. $a c"ute des an%es et la c"ute d/6dam ont t causes par la olont propre' par suite la r%nration de l/"omme s/accomplira en immolant le moi par la pri&re et la c"arit. Mais le dia!le est perdu pour l/,ternit. 5outes les cratures renferment du !ien et du mal, de la col&re et de l/amour : d/o? dcoulent la doctrine des correspondances, celle des si%natures, la possi!ilit des arts occultes et surtout l/alc"imie p"ysique, ima%e de l/alc"imie psyc"ique. $/oeu re offre au3 esprits rudits le rappel de la t"osop"ie !ra"manique . partir de la sp"&re de M6. $/aliment qu/il offre n/est pas !on pour tous et son li3ir n/est pas le seul qui puisse procurer . l/"omme l/immortalit cleste, affirme -dir en <QF<. *ieu est, . la fois, Principe, -u!stance et >in de toutes c"oses. ,n crant le Monde, il n/a fait que s/en%endrer lui4m(me et ou rir en lui toutes les sources de ie. *ieu le fils, c/est la $umi&re qui luit <<A

<<E dans les tn&!res. $a morale est de ne s/attac"er . rien en ce monde, de se dpouiller du sentiment de son e3istence personnelle, de s/a!;mer dans la %rRce, et de "Rter, par la contemplation et la pri&re, l/instant o? l/Rme doit se runir . *ieu. Il con iendrait sans doute mieu3 d/utiliser l/appellation : Monsieur P"ilippe en usa%e de son i ant' ou celle que le peuple lui offrait : p&re des pau res. 2aissance le AC a ril <LMQ de 2i=ier 6nt"elme P"ilippe . $oisieu3 en -a oie, il appara;t tr&s ite comme un t"rapeute spiritualiste, il ne put prendre sa derni&re inscription . la facult de mdecine. Il pouse en <LBB, . l/6r!resle, Deanne Dulie $andar, fille de ric"es industriels lyonnais, elle lui apporte l/aisance, puis A enfants, Deanne #ictoire future pouse de ,mmanuel $alande (Marc Oa en), elle mourra . AN ans en <QFM, et 6l!ert mort . E mois. ,n <LLC, il it au EC de la rue 5(te4d/or . $yon et soi%ne les malades. Il entre en contact par Papus a ec la famille impriale russe (<QFF 4 <QF< 4 <QFA). -es l& es sont Papus, -dir, P"ane%,... Il meurt . l/6r!resle le A aoKt <QFC, il est in"um au cimeti&re de $oyasse . $yon. $es Martinistes consid&rent qu/il est un 6mi de *ieu, un Missionn, un en oy, un ma;tre inconnu, mais aussi un "omme. Il e3erce le minist&re de la %urison et s/entoure de quelques amis pr(ts . s/en%a%er au ser ice des "ommes, il leur ensei%ne l/esprit de l/ an%ile. -on disciple, par lui dsi%n, est Dean C"apas, n . $yon le <A f rier <LNE. Il influence Papus qui, par lui, passe de l/occultisme (apr&s a oir t matrialisteS comme !eaucoup des 0eunes ent"ousiastes de la science de la fin du ZIZ si&cle) au mysticisme c"rtien. Guelques penses permettront de mieu3 le situer : f2ous ne pou ons oluer qu/en parta%eant la souffrance des autres, la puret et la sa%esse enfermes dans une tour d/i oire ne ser ent . rien. Prpondrance de l/esprit sur la mati&re' tolrance en ers tous et pour les dfauts d/autrui' piti pour la douleur des autres' possi!ilit d/une ascension sans limite' perception de la prsence du C"rist' minist&re de la parole, de la pri&re, des soins au3 souffrants' amour des "ommes, nos fr&res' la c"arit ensei%ne la pri&re, en%endre la foi' cl de toute pro%ression spirituelle dans l/amour des autres et le pardon.f fDe ous assure que 0e suis moins qu/une pierre et que tout le mrite en re ient . *ieu qui dai%ne parfois couter les pri&res du dernier de ses enfants...f Papus dans l/un de ces discours rappelle : f0/apprends, par le sacrifice, . n/(tre rienS Ces %urisons, ces assistances dans le dsespoir et ces inter entions dans la douleur se paient dans le monde in isi!le comme nous payons nos ac"ats dans le monde isi!le.f $a monnaie s/appelle pardon des in0ures, souffrance personnelle, "umiliation, c"arit. 9ende= . Csar ce qui appartient . Csar et . *ieu ce qui appartient . *ieu. P6PI- Il s/appelait +rard 6naclet #incent ,ncausse, n le <E B <LNC . la Coro%ne en ,spa%ne de nationalit fran:aise, !aptis le <E B . $a Coro%ne' communion le AN M BB en l/%lise -t Pierre de Montmartre , mari le AE A QC en l/%lise 2otre *ame d/6uteuil' e3communi. Il "a!ite Montmartre, a ca!inet mdical, <N rue 9odier, C rue de -a oie . Paris, <M rue 8al=ac . 5ours. Il effectue son ser ice militaire de LL . Q< au3 E<, <<E, BN 9 I. */une "aute sil"ouette, de forte carrure, o!&se prcoce, face puissante et lonine' re%ard incisif, lumineu3 et fin, parfois r( eur, ne= lar%e au3 narines mo!iles, front aste, sont les traits de son personna%e. I$ est mdecin fils de $ouis ,ncausse dcd . BN ans en <QFB et ori%inaire de #alladolid en ,spa%ne Il est le fr&re de $ouise ,ncausse ne en <LBL' il fit des tudes au coll&%e 9ollin d/o? il est ren oy (!atailleur)' il de iendra officier de sant le AM C <LQ< et !ac"elier es sciences le << N QA' il a t initi par *elaa%e en <LLA et par C"a!oseau en <LLL (a ec lequel il c"an%e les lments de sa propre initiation). ,n octo!re LL il fonde la re ue fl/initiationf' il fut mem!re de la -ocit 5"osop"ique ds octo!re LB, en octo!re LL il est le co4fondateur d/Oerm&s dont il dmissionnera le <Q C QF et sera radi de la -ocit 5"osop"ique le B B QF. -on premier ou ra%e parait en <LLB, il fera para;tre de nom!reu3 li res sur les sciences occultes, le tarot, la ca!ale, la ma%ie, la rincarnation, les nom!res, Martine= de Pasqually, -t Martin, la ma%ie et l/"ypnose... des almanac"s de la c"ance, du ma%iste... il colla!ore ou fonde fl/initiationf, fmystriaf fle oile d/Isisf fle lotusf, fla re ue t"osop"iquef f la re ue spiritef fli%"t of Parisf fla lumi&re d/orientf Papus propose E c"emins : la connaissance de l/"omme (sciences psyc"iques)' la connaissance de la nature (l/alc"imie)' la connaissance de *ieu (la mystique). Pour lui, les mem!res de l/Ordre doi ent : semer, ensei%ner c/est . dire culti er, e3aminer et "irarc"iser c/est . dire rcolter. In Martiniste n/est pas forcment un rudit ou un sa ant' il peut, au contraire, et a ec les m(mes %rades, (tre un actif pur, un semeur de rits, dont le coeur a illumin le cer eau par la pratique du d ouement et de la c"arit. $/Ordre est structur en dl%us, lo%es, %roupes, afin que <<E

<<M l/Rme de l/"omme de dsir trou e un milieu fa ora!le d/ olution et d/assistance fraternelle. $/ensei%nement de la 5radition occidentale relie l/Rme du nop"yte au3 centres i ants de l/in isi!le, il la met . m(me de perce oir la i ifiante action du #er!e di in, du C"rist %lorieu3 dans l/Ini ers. In Martiniste peut (tre rattac" . la premi&re section (propa%ande) et mettre son =&le . fsemerf l/initiation. Il peut entrer dans la seconde section (ensei%nement) et de enir un soldat de la rec"erc"e ou d/une cole. -/il est plac . la t(te d/une r%ion comme f-ou erain dl%u %nralf ou comme f*l%u %nralf, sous le contr1le de sa conscience, il a c"oisir les c"efs de lo%es ou participer . l/e3amen intellectuel ou moral des fr&res placs sous sa responsa!ilit. Certains peu ent synt"tiser les trois fonctions. $e Martiniste reste un silencieu3 et un inconnu' il fait le !ien sans acca!ler le mal"eureu3 de sa Personnalit ou du poids d/une lourde reconnaissance. $es querelles de secte, les contin%ences politiques ne le concernent pas : le d ouement, le tra ail et l/preu e sont de tous les partis et n/e3cluent personne de la participation de leurs effets. $orsqu/en <LQ<, Papus adressa au3 amis littrateurs et p"ilosop"es %roups autour de la re ue fl/initiationf une in itation pour la premi&re runion du supr(me conseil de l/Ordre Martiniste, et que parurent dans cette re ue les premiers si%nes de l/e3istence de l/Ordre, l/a is unanime fut qu/une socit nou elle se formait, or%anise en mmoire et sous l/%ide de -aint Martin : cet Ordre ne paraissait pas a oir d/antcdents directs possi!les. Papus prcisait !ien qu/il possdait cette filiation initiatique, mais on ne croyait pas qu/il a ait e3ist un Ordre Martiniste a ant lui. Oistoriquement qu/en est4il de la tradition des suprieurs inconnus7 $a socit des suprieurs inconnus en <NMN a4t4elle e3ist7 $a -tricte O!ser ance 5empli&re s/est appuye, lors de sa cration, sur la notion des -uprieurs Inconnus. $e fau3 fut prou . In parall&le peut4il (tre ta!li a ec l/O M7 $es filiations sont4elles e3actes ou controu es7 $a tradition des - I est4elle plus antique7 $e nou eau %roupement a ait pour de ise fpour le #er!ef' un sym!ole : un serpent se mordant la queue, au centre de la fi%ure un coeur, autour C %lai es, les pointes diri%es ers l/e3trieur, en !as, . %auc"e la lune, . droite le soleil. $/e3plication : l/amour est le centre de la ie, se renou elant . l/infini, prot% par les C %lai es de l/esprit et de la dfense de la foi, le penta%ramme sacr reprsentant l/"omme parfait, se d eloppant par les -olaria, les oeu res solaires, ou principales et les $unaria, les oeu res lunaires, ou secondaires. ,n <LLQ, Papus se prsente comme f-uprieur Inconnuf des fr&res de la 9ose4Croi3, tra aillant dans le secret impos par leurs initiations, ainsi que comme t"osop"e _a!!alistique, se rattac"ant au3 sources cac"es "!raJques. $a re ue fl/toilef passe une note en f rier <LQF annon:ant la premi&re runion sotrique du nou eau mou ement no4t"osop"ique4@a!!alistique qui se tient . Paris sous la prsidence de Papus. Papus accus d/(tre un c"arlatan par certaines de ses insuffisances rpondait : il faut !ien que quelqu/un se d oue pour ponter sur l/estrade et !attre la %rosse caisseSf Hirt" affirme que Papus a in ent le Martinisme dans un loua!le !ut de propa%ande. $a rencontre a ec Monsieur P"ilippe lui fait ensei%ner la oie du coeur dans les tenues de lo%es Martinistes' il commence . instruire a ec les an%iles les mem!res des lo%es qui o!tiennent ainsi une lumi&re raie pour les %uider dans le c"emin de l/initiation : la mystique est la oie supr(me. $a tom!e de Papus est au P&re4$ac"aise : descendre au mtro +am!etta, entrer par la porte +am!etta (a enue du P&re $ac"aise) une fois la porte franc"ie tourner . %auc"e et sui re la %rande alle. 6 l/intersection des di isions LQ g QE tourner . droite et remonter l/alle centrale en comptant EA tom!es . main %auc"e' passer entre la EA tom!e (famille 6u!ert) et la EE (famille 8eau ais), sui re la petite alle et l/on trou era la tom!e de Papus, . main droite, . la tom!e EL. $ucas auteur de la fmdecine nou ellef et du froman alc"imiquef. Hrons@i auteur de fla cration de la 9alit a!soluef Dean 8ricaud +rand ma;tre de <Q . successeur de f2otice "istorique sur le Martinismef $e Martiniste trou era la psyc"o p"ysiolo%ie qui dtermine le r1le du corps, de l/Rme, de l/esprit. Il sera conduit . la dcou erte d/un esprit recteur, et pour ainsi dire crateur, et d/une mati&re ser ile, simple modalit de l/esprit ncessite par les contin%ences spatiales et temporelles. $/esprit sera la seule ralit et, la mati&re, une apparence destine . se rsor!er lorsque l/esprit n/aura plus !esoin d/un support pour <<M

<<C a%ir et penser. Il 0u%ulera la force centrifu%e et permettra . la force centrip&te de reprendre sa puissance attracti e. 2ous fi3erons la personnalit "umaine dans son centre effectif, l/esprit. Puis, nous reconduirons l/esprit, du monde de l/espace et du temps dans le monde di in, son lieu d/ori%ine. *e m(me qu/un sa ant manie et diri%e les forces matrielles, ainsi le Martiniste op&re a ec les forces spirituelles. Parti de la connaissance e3primentale, il s/ac"emine ers la science intuiti e, ers l/e3tase qui lui ou rira les "ori=ons de l/esprit. *u contin%ent il a ers l/a!solu. #ictor 8lanc"ard ,st dcd le <M mars <QCE . l/R%e de BC ans, en son domicile, NF, a enue de 8reteuil, . Paris. Oomme d/action il a ait mis au point une or%anisation particuli&re du Martinisme. 9o!ert 6m!elain $e 2X< de la re ue l/initiation de <QCC retentit d/un appel au3 mem!res masculins de l/Ordre dsireu3 de mettre en pratique les ensei%nements de Martine= et d/appliquer la t"ur%ie des f,lus4co"enf. 6dresse : <A, square du $imousin, Paris <EX $e Martinisme, "istoire et doctrine (2iclaus)' $e Martinisme contemporain et ses rita!les ori%ines (C"acornac) $ouis +astin Il est n . 6 i%non, il a tra aill . la prfecture du #aucluse. Il monte . Paris, suit les cours de Papus et de *ur ille. Il trou e le c"emin par l/tude de l/"omme, passe son !re et de masseur et retourne en 6 i%non. Il participe au3 acti its de quelques re ues, fl/toilef' il lance le f-p"in3f. Il installe . Paris l/cole Oermtique. Il sera secrtaire de la fdration spirite internationale. Il pu!lie sous le pseudonyme de 5"ot Oermes, d/6rcturus des ru!riques astrolo%iques. Il affirme qu/un astrolo%ue ne peut en aucun cas, prdire un nement. Il peut annoncer un climat, dcrire le temps astral pour une priode dtermine... Il pense que l/occultisme est un fonds commun de traditions dans lequel il y a des points de dpart . %laner. +rard ,ncausse Petit fils de Papus n le <B mai <QMF . AF O . Poitiers. 6 M ans, il rsidait . C"antenay -t Im!ert dans la 2i& re. -a m&re est une a ocate. 7 +rard #an 9i0n!er@ mort le EF septem!re <QCE . BL ans. Mem!re de l/6cadmie 9oyale de Oollande, il fut un fid&le du Martinisme. Il pu!lie un ou ra%e sur Martine= en <QEC4<QEL' en <QMB, 5arot. Oistoire, Icono%rap"ie, ,sotrisme' en <QML, ,pisodes de la ie sotrique(<BLF4<LAM)' en <QCA, les Mtasciences !iolo%iques. Dules 8ouc"er 6uteur du fManuel de ma%ie pratique *er y <QCE nou elle dition, 2iclaus <QM<' o? sont ul%arises des t"ories et des procds suscepti!les de nuire . l/oprateur comme . des tiers... Il est aussi l/auteur de la fsym!olique Ma:onniquef, *er y, <QML, ..., tude centre sur les sym!oles ma:onniques mais dont la lecture est profita!le et accessi!le . tous. Il est n le AL f rier <QFA, il meurt dans la nuit du L au Q 0uin <QFC. Il fut la ictime d/une %ra e attaque cardiaque en <QC< qui le tint loi%n de tous pendant M ans. Il repose au cimeti&re d/I ry4Parisien. Il fut initi . l/alc"imie par >ulcanelli (qui repose au cimeti&re d/6rnou ille4les4+onesses pr&s de Paris). Il fonde l/association pour la rno ation de l/occultisme traditionnel : 6 9 O 5. Il a crit une !roc"ure : *u Martinisme et <<C

<<N des ordres Martiniste ,$es%uer, 9ennes, <QCF Il a mis en oeu re en <QML un Martinisme 9ectifi. Il fut initi ma:on pendant l/occupation. ,mile ,"lers -ou erain dl%u %nral de l/Ordre Martiniste 8el%e est dcd dans la nuit de 2o\l <QCE . l/R%e de NB ans . 8ru3elles. Il a tent a ec un p&re 0suite d/ta!lir une tr( e entre l/%lise et la ma:onnerie. Il tenait li!rairie sotrique au NL, de l/a enue Dean4#olders. ,mile *antinne auteur de fla pense et l/oeu re de Pladanf 8al=ac >ut4il Martiniste, comme un article si%n ,mile >erdar le laissait entendre. >ut4il le fils d/une m&re mystique et m(me Martiniste7 $e possesseur des arc"i es Martinistes dtenait4il des documents forts intressants7 8al=ac Oonor, l/auteur de la comdie "umaine fut4il reprsent d/une fa:on particuli&re, cf p"oto qu/un associ reconna;tra dans tout manuel scolaire7 -i cette p"oto constituait une preu e du Martinisme de 8al=ac, 0/ai quelques autres reproductions de personna%es que tout associ reconna;trait alors pour MartinisteS 8al=ac, fut4il, simplement, suffisamment consciencieu3 pour ne pas ou!lier dans son tude des types "umains les mystiques, les alc"imistes...7 Il cite -aint Martin ... dans f les proscritsf. M. $es %roupes 4 In Martiniste 4 $a science 4 *i ers $,- +9OIP,- M695I2I-5,- selon P"ilippe ,2C6I--, $/Ordre Martiniste a t fond par +rard ,ncausse P6PI-. Il n/y a ait pas d/ordre Martiniste au temps de -t Martin. *e nos 0ours, il y a de multiples %roupements qui se rclament de la mou ance Martiniste. C"aque %roupe qui tra aille a ec sincrit, a ec ardeur, a ec foi . la r"a!ilitation de l/Oomme mrite notre considration et notre respect. 2ous pou ons sou"aiter la runion des %roupements Martinistes sous une seule %ide' toutefois, certains "ommes n/"sitent pas . mettre en doute la fr%ularit de la filiationf des autres' $/Ordre fond par Papus serait un Ordre !RtardS -ans Papus, il n/y a pas d/ordre Martiniste. $a premi&re runion officielle du -upr(me Conseil de l/Ordre Martiniste eut lieu en <LQ<. (<A se runirent' ,2C6I--, +rard, +I6I56, CO6MI,$, $,$OIP, 6*6M, $,D6U, MO25I,9,, 869$,5, 8I9+,5, CO68O-,6I 6u%ustin , 8699,-, P,$6*62) $es sc"ismes sont affaires d/"ommes' l/associ eillera donc . ne pas considrer n/importe qui, n/importe quand, comme son %al en Martinisme' il ne faut pas sous des prte3tes futiles ou srieu3 apporter le trou!le ou le dsordre dans un temple' il est essentiel de prser er ce qui nous fut transmis, sans n%li%er les contraintes de la rit et des ralits "umaines. $/Ordre Martiniste reconna;t la l%itimit des "ommes dont les noms ont succd . la prsidence de l/Ordre: PapusP<Q<N 5,*,9( C"arles *tr <LCC PAN septem!re <Q<L) 89IC6I*(Dean <LL< PA< f rier <QEM) CO,#I$$O2 (Constant <LLF PAC mars <QMM) *IPO25 (C"arles Oenry <LBB P<M octo!re <QNF) ,2C6I--, (P"ilippe A 0an ier <QFN PAA #II <QLM . <B "eures) -,+I9,5 Irne (<QFE PQ mars <QQA 4prsident de <QB< . fin <QBM) ,ncausse (P"ilippe) reprend la prsidence de <QBC . <QBQ l/actuel successeur de Papus est ,milio $oren=o depuis le AB octo!re <QBQ. $a re ue l/initiation conseille au3 mem!res de l/Ordre de se procurer une 8i!le' d/tudier le 5rait lmentaire d/Occultisme de Papus, de lire fr lationsf de Mic"el de -t Martin (entretiens spirituels sur le Ma;tre P"ilippe de $yon' actuellement, il y a d/autres ou ra%es sur Monsieur P"ilippe), d/ac"eter le fsermon sur la monta%nef d/,mmet >o3. I2 M695I2I-5, Ce n/est pas forcment un rudit ou un sa ant adonn . l/tude des forces, des sciences ou des arts occultes, il peut (tre un actif pur, un semeur de rits, un modeste et un "um!le dans la socit <<N

<<B profane, dont le coeur a illumin le cer eau par la pratique du d ouement et de la c"arit. $/Ordre ne fait pas des ma;tres mais des tudiants "um!les et dsintresss. Guand la semence a %erm, il lui faut des soins, c/est la raison d/(tre des %roupes. C"aque Initiateur a pour r1le de fournir . l/Rme de l/"omme de dsir un milieu fa ora!le d/ olution et d/assistance fraternelle. Par l/ensei%nement de la 5radition de l/Occident, l/initiateur relie l/Rme du nop"yte au3 Centres i ants de l/in isi!le' il la met . m(me de perce oir la i ifiante action du #er!e di in, du C"rist... 6pr&s l/ensei%nement, il y a les e3amens du Ciel, les preu es rendent . cette Rme son autonomie et sa puissance' sa li!ert peut se manifester... ,lle peut mettre en action ce qu/elle a re:u. 5outefois, et autant qu/il lui est possi!le, un Martiniste reste un -ilencieu3, un Inconnu, mais surtout il reste discret. $e d ouement, le tra ail, l/preu e, sont de tous les partis, de toutes les confessions. $e de oir n/e3clut personne, quand le discernement s/est e3erc. $/associ se proccupera de sa personnalit raie a ant d/tudier les sciences de l/occulte ou les reli%ions. $a -cience Martiniste ,lle nous permet de remonter ers notre principe d/unit, ers *ieu' pour cela il faut aller ers le C"rist,laisser la pai3 rena;tre dans nos coeurs,y sentir com!ien le sei%neur y est puissant et dou3 pour soula%er des fardeau3. C/est lui seul qui ou re le c"emin. $/oeu re tient en quatre temps: se purifier, demander, rece oir, a%ir. -dir nous mRc"e le tra ail, ainsi que ceu3 qui nous apprennent . mditer les an%iles, . les i re, . les mettre en action' . c"acun de diri%er sa olont et sa li!ert pour aplanir le c"emin et permettre . l/entit de lumi&re de nous ou rir le c"emin du retour selon un processus qui est diffrent dans les formes mais identique dans sa destination. $es rfrences essentielles de cette science sont dans fl/"omme de dsirf c"apitre MC, QQ, <MA, ABM... Il faut rappeler que les anciennes traditions ne se sont pas teintes le 0our o? la politique c"rtienne ou!liant le messa%e du C"rist s/est empar des tr1nes. $/illuminisme, la t"osop"ie prennent leurs racines c"e= 9a!elais, Platon, Pyt"a%ore, les %randes reli%ions o? le *ieu inconnu tait ador. $es "ommes se %roupent, ensei%nent parfois au pril de leur ie le moyen de construire un pont entre la foi et la raison. $a doctrine de la rint%ration des (tres est . la fois une mtap"ysique et une mystique, or toute la difficult est de pou oir passer de la mtap"ysique . la mystique. $e Martinisme est un 0oyau . tra ers lequel la lumi&re s/infiltre, elle claire c"acun selon la splendeur qui lui con ient ou qui lui est supporta!le. Il r &le la science des ,ssences, des (tres, de la ie. $e Martinisme est l/ami des sciences, de toutes les sciences' le pro%r&s ne nous fait pas peur, la rit mrite d/(tre r le. $es sciences laissent l/"omme clat, dis0oint' le Martinisme tente l/union des "ommes, l/union des (tres au i ant, l/union des Rmes . *ieu. $es sciences profanes sont ncessaires au Martinisme, le sym!olisme, la mditation, le pantacle Martiniste, lui sont indispensa!les. $e Martinisme permet l/ou erture de l/esprit et la focalisation spirituelle. -aint Martin a su condenser les donnes de Pyt"a%ore, Platon, Plotin par l/inspiration du C"rist. $e rite, le sym!ole, les sciences, les li res sont nos compa%nons mais plus encore nous sommes notre propre su0et d/tudes scientifiques' partir . la connaissance de soi et donc des autres reste la !ase de toute ralit. 9ien ne ous parle, tant que le coeur n/claire pas ce que ous rece e=. P9O+96MM, */,5I*,Il n/est aucun t"&me qui soit tran%er au Martiniste' toutefois il est ncessaire d/a oir une culture pour comprendre les donnes a ec sa t(te, il est suffisant d/a oir un cu a ec son coeur pour parta%er ses impressions ou ses sentiments. $es deu3 sont apprcis. 2i le corps, ni le coeur, ni l/esprit, ne feront dfaut au Martiniste. -i le tra ail indi iduel reste essentiel, le tra ail en %roupe est indispensa!le. 2os runions se droulent sui ant un rituel prcis, le sym!olisme est efficace. 2ous tudions l/oeu re de -aint Martin, les aspects occultes de nos rituels, nous e3posons nos rec"erc"es. $es c"an%es fa orisent la compr"ension par le coeur plus que la pntration par une des formes de l/intelli%ence. Certes et comme dans toute or%anisation srieuse, nous affirmons que le monde matriel qui s/offre . nos sens et . notre raison it d/un monde in isi!le suprasensi!le dont il est la manifestation. $e Martiniste s/ eille . la connaissance des deu3 mondes : le monde sensi!le et le monde in isi!le. <<B

<<L Certes, les acti its des "umains sont dtermines par l/"istoire des personnes dans un lieu et dans un temps prcis, nous sommes attentifs . l/ olution scientifique des donnes accessi!les . l/"omme au moins autant qu/. la tradition. 2ous refusons pourtant de confondre les oies. 2ous acceptons olontiers d/(tre clair par les flam!eau3 des autres c"emins, mais nous a an:ons sur le c"emin de la lumi&re intrieure. 2ous refusons de re enir . des initiations dites antiques qui ne con iennent plus au3 "ommes du in%ti&me si&cle, de nous adapter . des mt"odes orientales a ant d/a oir utilis nos lments. $e mot de pou oir, ou de facult suprieure est sou ent accol au concept d/initiation' le Martinisme se rf&re en priorit au !on sens, et . la raison. 2ous sa ons que les p"nom&nes psyc"iques sont des processus ner%tiques et qu/ils rpondent au3 lois de conser ation de l/ner%ie. ,n un point de nous m(me nous sommes unis . un %rand "omme comme le laisse entendre -`eden!or%. 2os initiateurs sont la racine des ar!res, et si les %raines sont tom!es du ciel, il n/en est pas moins rai qu/elles poussent dans la terre. 2ous mettons en Ordre le plan p"ysique apr&s l/a oir prpar. $e plan du coeur est nourri de fraternit et d/intelli%ente tolrance. $/intellect est reconstruit par le procd qui ise . l/enric"issement de soi et d/autrui. $a sa%esse appara;t comme le si%ne de la maturation intrieure. $e tra ail indi iduel "armonise les diffrentes composantes de l/(tre "umain. $e tra ail collectif laisse la primaut . la oie cardiaque qui repose sur l/amour, la sa%esse' permet l/union du isi!le et de l/in isi!le afin que la r lation prenne tout son sens : la r lation Martiniste repose sur l/"omme. $e Martiniste met en oeu re une t"ur%ie: $es %estes et les attitudes du rite incantent l/(tre intrieur la !a%uette ma%ique de la fe de ient c"e= lui le er!e intellectuel qui force la rit . se dpouiller des oiles inutiles. $/pe du c"e alier est sa olont qui dissout le mal, et fi3e le !ien qu/elle sert. $e cercle de protection est son esprit impntra!le au3 influences malfiques de la dispersion matrielle. $es parfums du sacrifice sont dans son coeur o? la !raise !rKle en attendant de de enir la flamme que l/"omme ne saurait mettre sous le !oisseau. $e Martiniste colla!ore . la rint%ration de tous les (tres a ec prudence et discrtion, il colla!ore . l/amlioration de l/e%%r%ore de l/uni ers, par son amlioration personnelle. 6dmission dans l/Ordre Martiniste: $es mem!res du C 9 P peu ent s/adresser au -ecrtariat de l/ordre : E rue de la %ruerie' Q<<<F +if sur U ette. $e prdisent du C 9 P rappelle que l/tude sur l/Ordre Martiniste est fournie par le dl%u de la r%ion 2ord4Picardie en fonction en <QQE. $es mem!res du C 9 P ne sont pas o!li%atoirement mem!re de l/association Ordre Martiniste. Cette tude aut par les nom!reu3 pro!l&mes que pose la %estion de tels ordres. -aint4U es */6l eydre l/Ordre Martiniste et la -ynarc"ie ou Politique $a conne3ion entre le Martinisme et la synarc"ie ient de Papus qui considrait -aint4U es comme son ma;tre intellectuel. -aint4U es pu!lie les C li res des missions de <LLA . <LLB' il c"erc"e les principes sur lesquels les institutions d/un tat s/appuieront pour faire pro%resser ne ci ilisation dans une atmosp"&re de pai3 et de 0ustice. $es ensei%nements de l/"istoire sont les rsultats synt"tiques d/e3priences effectues dans le la!oratoire des socits "umaines. Guelles le:ons de sociolo%ie contiennent les li res sacrs de tous les pays7 -ur quels principes sont fonds les ci ilisations7 Guel est l/ori%ine et l/ olution de %rands %roupes sociau37 Gue se passe4t4il derri&re le oile de certains temples7 $a connaissance de ces pro!l&mes et des solutions de rait permettre d/anticiper le futur. $es tats fonds sur des formes d/escla a%e ne sont pas ia!les. $a synarc"ie est le %ou ernement a ec principe, les autres fonctionnent en anarc"ie, c/est . dire sans principes, et l/am!itieu3, le rus s/emparent du %ou ernement sans respect pour la ie, ou les !esoins de l/"omme. $a synarc"ie est une forme de %ou ernement o? les "ommes qui disposent du pou oir sont su!ordonns . ceu3 qui disposent de l/autorit. $/6utorit appartient au3 ensei%nants : reli%ieu3, arme, cole. $e Pou oir est compos de fonctionnaires c"oisis par e3amen, r oca!les. $a synarc"ie parta%e le %ou ernement en trois fonctions : ,nsei%nement, Dustice, ,conomie. (cf un entuel rapport a ec la tripartition de *um=il). Il e3iste E c"am!res lues professionnellement au suffra%e uni ersel' elles sont c"ar%es de la prparation des lois. 6 ces E c"am!res correspondent trois corps politiques c"ar%s de promul%uer les lois formules sous forme de oeu3. $/6utorit ne <<L

<<Q se dl&%ue pas, elle s/e3erce et appartient . celui qui est plus a anc que les autres dans la oie de l/initiation. $/arc"type social d/une ci ilisation mondiale est "irarc"is, les formes dma%o%iques ne sont pas ia!les. $e premier pas consiste . unir les intr(ts conomiques des pays. $e synarc"isme d/empire est une forme criminelle de tentati e de prise du pou oir et n/a rien . oir a ec la synarc"ie de -aint4U es. $es Martinistes sont4ils synarc"istes7 ,n principe, ils peu ent ad"rer au3 no!les penses de -aint4U es. *ans la ralit, c"acun fait ce qu/il eut, et ad"&re au3 principes politiques qui lui sem!lent les moins mau ais, ou les meilleurs. $e %roupe indpendant d/tudes sotriques fond en <LQF par Papus -on acti it est si%nale dans la re ue l/initiation en <QCB, <QCL, il se runissait rue de $a Condamine, B<, !is . Paris Inion des ordres Martinistes $a re ue 2XA de <QCL fait tat d/une runion de tra ail des reprsentants de l/Ordre Martiniste de Papus, P"ilippe ,ncausse, de l/Ordre Martiniste de $yon, C"arles4Oenry *upont, de l/Ordre Martiniste des lus Co"ens, 6m!elain. 9&%lements %nrau3 Premi&re parution dans la re ue de <QCB 2XA: Ine C"am!re de direction : B mem!res (%rands inspecteurs %nrau3) In -upr(me Conseil : <A mem!res In Prsident de l/Ordre et +rand Ma;tre de l/Ordre ad itam. Caract&re sans appel des dcisions de la C * 9%ion : %rand ma;tre pro incial . sa t(te +rands Conseils Pro inciau3 : <M Pro inces : dont >landres 4 6rtois, a ec un Ma;tre Pro incial $e Coll&%e est diri% par un P"ilosop"e Inconnu. $es rituels re us et reconnus comme seuls ala!les pour les initiations sont dsi%ns sous le nom de frituels de <QCBf $es %roupes Martinistes #oici les %roupes cits par la re ue : 2XA <QCL : _osmos, >ides, Papus, Paris' $ouis Claude de -aint Martin, 5oulouse. 6 re oir : $e mot Martinisme est am!i%u, il dsi%ne Martine= de Pasqually, $ouis Claude de -aint Martin, le rite des c"e aliers flu4co"enf, le rite Martiniste de Papus, les centres d/tudes que -aint Martin conseille : temple de 5oulouse, Paris, -tras!our%. Certains parlent parfois du rite Martiniste des francs4ma:ons, il s/a%it normalement du rite fond par Dean48aptiste Hillermo= qui fut un disciple de Martine= de Pasqually et l/ami de $ouis Claude de -aint Martin. $e Martinisme est encore la doctrine de Martine=, que nous appelons Martinsisme. $e trait tait rser au3 seuls 9au34Croi3' c /est un commentaire sotrique et un complment au Pentateuque. $es t"&mes portent sur la Pr arication de certaines essences spirituelles' cration de la mati&re pour former la prison et la punition des esprits per ers.(sp"&re terrestre) $es esprits qui n/ont pas pr ariqu sont di iss en deu3 classes: les esprits suprieurs de la sp"&re surcleste et celle des esprits ma0eurs de la sp"&re cleste. Pour %arder les per ers, *ieu cre le premier Oomme (mineur spirituel) 6dam' tromp par les esprits per ers, il pr arique et sa punition est analo%ue . celle des per ers, il doit quitter la forme %lorieuse, re (tir une forme matrielle passi e et su0ette . la corruption, il est !anni de la sp"&re cleste pour la sp"&re terrestre. $e premier C9IM, est d/a oir oulu crer des cratures qui dpendraient immdiatement de leurs crateurs. *ieu fait a orter cette tentati e. Il y eut un premier pardon, mais le dsir de conna;tre le !ien et le mal, deu3i&me crime, fit e3pulser 6dam et , e de l/,den $a >6I5, fut d/a oir oulu crer non des essences spirituelles selon les intentions de *ieu mais des (tres soumis seulement . leurs crateurs. $a faute d/6dam est analo%ue,il oulut crer des (tres analo%ues . lui4m(me sans se soucier si *ieu tait en 0onction a ec lui' il retire de son opration une forme tn!reuse: l/"ommesse , e. 2os oeu res, nos efforts sont <<Q

<AF ains si *ieu ne nous ient en aide. 6dam re:ut l/Ordre de procrer d/o? C6I2, 68,$,-,5O. $a li%ne de CaJn par C"am est prisonni&re de la mati&re mais la ma;trise. $a postrit de -et" par -em et Dap"et retrou e les connaissances di ines. 6u0ourd/"ui les li%nes sont m(les. Parmi nous i ent les Mineurs lus, des (tres c"ar%s de tra ailler . notre frconciliationf, ceu3 l. se sont incarns olontairement pour aider l/"umanit sur le parcours qui m&ne le Mineur en pri ation (l/"omme ul%aire) . de enir un Mineur rconcili puis un Mineur r%nr, 0usqu/au 0our o? un esprit ma0eur ous remet le si%ne de la rconciliation. #oir aussi : pri&re, rconciliation, r%nration, rint%ration. II)C"apitre A: <. *e l/union des ordres martinistes . l/une des sparations $es li%nes qui sui ent pourront sem!ler !ien inutiles au c"erc"eur d/a!solu' elles sont issues des re ues l/initiation de <QCL . <QNL. C/est . dire de l/union des ordres se rclamant de Martine=, -t Martin, Hillermo=, Papus, M. P"ilippe . une sparation par la mise en sommeil de l/ordre des lus co"ens par Mosca, l/"onn(te "omme. $e martinisme n/est pas un parce que des indi idus, comme tou0ours et comme partout, ont coll leurs prtentions personnelles, leurs compr"ensions troites sur une ide simple : il e3iste une oie initiatique occidentale, l/ordre martiniste est une cole prparatoire . la rencontre a ec la lumi&re, l/6mi... $es li%nes que ous lire= sont su0ettes . modifications : elles refl&tent des points de ue indi iduels, dont 0/ai tent une synt"&se, la plus "onn(te qui soit, mais en prparant le d!oulonna%e des idolRtries. Ceu3 qui cri ent dans la re ue ne sont pas des "istoriens de formation, ni tou0ours respectueu3 des rifications de !ase ou des recoupements. Ce qui m/importe c/est de ous faire %a%ner un temps prcieu3 qui ous permettra d/aller ers l/essentiel : la rencontre sur le c"emin de la lumi&re intrieure. $e pro!l&me de !ase consiste dans une certaine fantaisie : dans les affirmations' les dates sont mlan%es ( oir +uaJta)' les confusions de personnes (8al=ac du <LX, et Oonor de 8al=ac ...)' que dire ou ne pas dire de l/a!sence d/une rita!le rec"erc"e dans les te3tes de -t Martin des lments de la doctrine' comment apprcier le mlan%e d/lments enant de Martine= a ec d/autres issus de la franc4ma:onnerie, des %lises %nostiques' qui peut e3pertiser les propos d/6m!elain, d/6madou. P"ilippe ,ncausse remettait tous les documents d/arc"i es pour analyse . 6madouS 6m!elain affirmait dans fle martinisme contemporainf en mars <QML, pa%e E<, que le martinisme n/a plus de filiation, sauf . la rcuprer dans le rite cossais rectifi (cr par Hillermo=)S quand il de ient sou erain %rand commandeur, possdait4il des arc"i es, des filiationsS */aucuns contestent la ralit des initiations, la ralit des filiations. Ce qui est assur : lorsque des Oommes de !onne olont s/unissent "onn(tement pour fa oriser la qu(te des indi idus, les paroles, les %estes qu/ils utilisent de iennent actifs. Il est tou0ours possi!le de perdre du temps et de l/ar%ent dans la multiplicit des %rades ou de%rs surtout lorsque la compr"ension des lments premiers n/est pas assure. 6pprenons les lettres, formons les sylla!es, pronon:ons les mots, puis les p"rases... Pour le reste les lments qui sui ent doi ent ous clairer et ous iter d/inutiles pertes de temps. A. -aint4Martin <AF

<A< $a famille de -aint Martin a t ano!lie en septem!re <NBA par $ouis ZI# : Dean -aint Martin, sieur de 8orie et du 8uisson, premier 8ri%adier des %ardes, mousquetaire d&s <NEQ dans la compa%nie de +iscarau' il a fait toutes les campa%nes de $ouis ZI# : notamment en >landres, !ataille de $ens' 6rras, !less au si&%e de *ouai... Il re:oit titre et qualit de no!le et %entil"omme, en la qualit d/cuyer, armoiries r%les par le "raut des armes du roi' sans a oir . financer ou indemniser cet ano!lissement. ,n fait un fsoldat du roif est ano!li pour ses "auts faits. 9emarquons qu/il est d0. sieur, c/est . dire sei%neur, de 8orie et du 8uisson. -aint Martin naquit le <L 0an ier <BME . 6m!oise Indre et $oire, il est !aptis le <Q < <BME, en l/%lise -aint >lorentin d/6m!oise. -a m&re est $ouise 5ournyer, fille de Ma;tre >ran:ois 5ournyer, officier de son 6ltesse 9oyale Madame. Il est no!le, %entil"omme, rien de plus' dans l/acte de maria%e de sa soeur, il est qualifi de c"e alier' dans le ta!leau de la lo%e de $yon f la !ienfaisancef il est enre%istr %entil"omme. Certains l/ont fait Marquis (Gurard, ,rsc"), Comte (2etc" olodo`)' aucun titre connu ne le permet. Il entre au coll&%e de Pontle oy, tenu par des !ndictins de la con%r%ation de -aint Maur, . <A ans. $a scolarit est normale pour le temps. Il fait son droit de <BCQ . <BNA. -on P&re Claude >ran:ois de -aint Martin, sa m&re $ouise 5ournyer se marient le Q mai <BEQ' elle meurt en <BMN, MA mois de maria%e, M enfants. $e p&re se remarie, il assume d&s <BNQ, la fonction de maire d/6m!oise 6 A< ans -aint Martin est nomm au prsidial de 5ours, Q aoKt <BNA. Il est dispens de l/R%e requis AC ans un mois quin=e 0ours' il est dclar de !onne ie et moeurs, de con ersation et de reli%ion cat"olique, apostolique et romaine' il e3ercera de l/automne <BNM au mois d/a ril <BNC, il essaiera de se suicider par A fois, puis dmissionnera. 6 AA ans, il o!tient un !re et d/officier, par l/entremise de C"oiseul, au r%iment de >oi3, le AN 0uillet <BNC, il est sous4lieutenant, lieutenant le AE 0uillet <BNQ. 2ous le retrou ons . -aint Omer en dcem!re <BBF' . $ille et 6ire sur la $ys en 0an ier <BB<. Il appartiendra . l/ordre des lus4co"en, et au rite cossais rectifier' il sollicite son admission dans la ZIIX classe des P"ilal&t"es, en <BLA, selon -a alette de $an%es, mais n/appartint 0amais . ce r%ime. #rifier dans 5"ory : 6cta $atomorum, Paris *ufart, <L<C 5 II, p QN. 64t4il appartenu au r%ime fran:ais7 64t4il t re:u apprenti en <BNC dans une lo%e r%imentaire : lo%e fDosuf du >oi34infanterie, par +rain ille, . quel rite7 Il est certain qu/en ce temps de nom!reuses lo%es ne fi%urent pas sur les ta!leau3 des corps constitus comme le +rand Orient. $e capitaine +rain ille le parraine dans l/ordre des co"en. -aint Martin est initi en <BNL . AC ans. Il fut le secrtaire de Martine= 0usqu/en <BBE. $es mt"odes de Martine= ne sont ala!les, selon -aint Martin, que pour ceu3 qui sont dots de pou oirs rels et particuliers. Il se met donc au ser ice d/une tec"nique plus uni erselle pour atteindre la rint%ration. -euls des %rands missionns soutenus par les ,%%r%ores "umains pratiquent ala!lement la t"ur%ie et la ma%ie. Or pour la ma0orit des "ommes le passa%e se fait par le c"a@ra cardiaque. $e c"emin sui it par -aint Martin ne plaisait pas . sa famille, et des dissensions sont mentionnes dans certaines lettres ( oir Papus $ C de -aint Martin CF $ettres) fil croyait . une oi3 intrieure qui lui dfendait ou lui permettait de parlerf fil suffit de prparer l/"omme . de iner les secrets qu/il tait destin . sa oirf f2e doute= pas qu/a ec un =&le sinc&re et la pers rance ous n/a ancie= de plus en plus dans la nou elle route qui s/ou re . otre esprit. C/est *ieu et non une c"ti e crature comme moi qui peut ous diri%er dans la carri&re et ous faire atteindre le !ut.f fCela n/emp(c"e pas les secours fraternels que nous nous de ons les uns au3 autres pour nous encoura%er dans le c"emin...f $a multitude i%norante est retarde sans doute mais elle ne sera pas re0ete' ils font c"acun leur c"emin dans leur oie de r%nration en attendant le 0our final. fl/"omme de rit, l/"um!le disciple de D C se !orne . imiter son di in ma;tre dans la pratique de toutes les ertus an%liques et dans la soumission et la rsi%nation au milieu des tri!ulations de <A<

<AA cette ie' surtout dans la confiance et l/amour de cette source di ine d/o? nous sommes descendus et ers laquelle nous de ons remonter. Il ne s/occupe qu/. se tenir pr(t, laissant . son sou erain le soin de l/appeler quand il lui plaira et . ce qu/il lui plaise. 2ous ne sommes coupa!les en ers ce sou erain que de ce qu/il nous commande : la pit, la foi, la c"arit... 2ous ne rpondons rien que de ces de oirs %nrau3 qui o!li%ent tous les "ommes et en particulier les "ommes de dsir... << Q <LFEf -aint Martin autorisait l/initiation des femmes' ainsi fut4il de Mme Claudine45"r&se Pro ensal soeur de Hillermo=, initie au3 "auts %rades co"ens. Il s/en remettait d/ailleurs . des oprations pour s/assurer de l/autorisation d/initier une femme (cf Mme de $a Croi3) $e r%iment de >oi3 tient ses quartiers au c"Rteau 5rompette . 8ordeau3' le colonel est 6le3andre4 2icolas, comte de Maule rier4$an%eron, R% de EM ans, il commande le r%iment depuis <BNA, il a s0ourn . -aint *omin%ue en 0uillet <BNC $e traitement de -aint Martin est de QFF li res par an. 6 cette poque un capitaine dpense NFF li res pour son au!er%e, ses frais di ers de ECN li res. $e ser ice se fait le matin, presque tous les apr&s4midis sont li!res. $a solde d/un soldat est de cinq sols si3 deniers tous les cinq 0ours. -aint Martin est sous4lieutenant de +renadiers le AN 0uillet <BNC' il passe . une autre sous lieutenance le <L octo!re, il est lieutenant le AE 0uillet <BNQ' il a!andonne en <BB<. Il sera militaire pendant N ans. 2 de 8audry c"e alier de 8al=ac (qui n/a rien de commun a ec Oonor de 8al=ac, et qui ne fi%ure pas sur la liste des officiers du r%iment de >oi3) lui transmet les trois %rades co"en, entre l/t <BNC et l/"i er <BNL. -aint Martin sera commandeur d/orient entre le AC << et le <C <A <BNL. Il de ient 9auPcroi3 entre le AM mars et le <B a ril <BBA, la crmonie a pu occuper E 0ours. $e <C 0an ier <BLB, il fait en 6n%leterre un oya%e de quelques semaines' il rencontre des disciples de $a` dont le comte de *i onne (qui aurait eu des documents pro enant de -aint Martin et de Martines) -aint Martin est enterr . C"atenay. *ans une lettre du AM <A <BQQ, -aint Martin s/informe d/un 0eune "omme qui tait tr&s li a ec une socit en 6llema%ne qui est comme une "riti&re des lumi&res que 8oe"me, +ic"tel et Ie!erfed y ont rpandu. $ettre du AA mai <LFE : f2e doute= pas qu/a ec un =&le sinc&re et la pers rance que peu promettre otre caract&re, ous n/a ancie= de plus en plus dans la nou elle route qui s/ou re . otre esprit et . otre coeur. C/est *ieu seul et non une c"ti e crature comme moi qui peut ous diri%er dans la carri&re et ous faire atteindre le !ut.... Cela n/emp(c"e pas les secours fraternels que nous nous de ons les uns au3 autres pour nous encoura%er dans le c"emin' et 0e crois, %rRce . *ieu, a oir pay dans ce %enre mon contin%ent . l/%ard de mes sem!la!les... la multitude i%norante, mais sans mc"ancet... Ces indi idus4l. sont retards sans doute, et ne seront pas pays comme les ser iteurs' mais ils ne seront pas re0ets comme les coupa!les au premier c"ef, et ils font c"acun leur c"emin dans leur oie de r%nration en attendant le 0our final. $ettre du << septem!re <LFE : fMais l/"omme de rit, l/"um!le disciple de Dsus4C"rist se !orne . imiter son di in ma;tre dans la pratique de toutes les ertus an%liques et dans la soumission et la rsi%nation au milieu des tri!ulations de cette ie' surtout dans la confiance et l/amour de cette source di ine d/o? nous sommes descendus et ers laquelle nous de ons remonter. Il ne s/occupe qu/. se tenir pr(t, laissant . son sou erain le soin de l/appeler quand il lui plaira et . ce qu/il lui plaise. 2ous ne sommes coupa!les en ers ce sou erain que de ce qu/il nous commande. Or, il commande . tous la pit, la foi, la c"arit : oil. ce . quoi nous nous sommes tous en%a%s. -/il 0u%e . propos de nous mettre un 0our au ran% de ces ser iteurs, nous sommes o!li%s de nous conformer alors . tout ce qu/il e3i%era de nous' 0usque l. nous ne rpondons de rien que de ces de oirs %nrau3 qui o!li%ent touts les "ommes et en particulier les "ommes de dsir... -aint Martin a rec"erc" d/autres initiations ou d/autres sa oirs initiatiques : $e M f rier <BLM, il est admis dans la -ocit de l/Oarmonie fonde par Mesmer. <AA

<AE ,n 0uillet <BLC, il est re:u dans la socit des initis. Il fut l/un des fondateurs de la -ocit P"ilant"ropique, en <BLF, a ec -a alette de $an%es, 5a annes, le Camus de Pontcarr, 8lin de -ainmore, +irard, Deanroi. Par l/a%ent uni ersel, le rparateur di in, autres noms du C"rist, l/"omme est de enu capa!le d/oprer sa rint%ration et de tra ailler . la rint%ration de tous les (tres, fdans leurs premi&res proprits, ertus et puissances spirituelles et di inesf. Pour Martine=, la liaison naturelle est coupe au ni eau suprieur' nous a ons la ressource de requrir l/assistance des !ons esprits. $a mt"ode de la rint%ration s/appelle la t"ur%ie, a ec une place particuli&re pour les #ertus et les Puissances intermdiairesf mais pour -aint Martin le tra ail s/effectue au mieu3 dans notre intrieur : tra ail cardiaque par la connaissance (science spirituelle), l/amour (sentiment), forces itales lies au san% (plus particuli&rement Ima%ination : cf finitiation par le r( ef, et ertus de la parole et du %este). Itilisation de la -op"ia dont les pousailles permettent . l/"omme de renforcer le lien du #er!e et des ertus intermdiaires : la t"ur%ie de ient une sop"iur%ieS $/ensei%nement de -aint Martin est de !ouc"e . oreille, mais aussi par courriers sui is, par les li res' runion . "eure fi3e, quelle que soit la distance, pour foprerf (cf lettre du <M N <BQL de _irc"!er%er) : rende=4 ous tous les soirs . L "eures. $/indi idu passe de f,cce Oomof, . fl/"omme de dsir, puis fle nou el "ommef dont la mission est d/assurer fle minist&re de l/"omme4espritf. *ans cette dmarc"e, il n/e3iste rien d/infailli!le' commen:ons par la fC"aritasf. E. *e Hillermo= . -aint4U es d/6l eydre Hillermo= Cr commandeur d/orient en mai <BNB Il cre, le <F a ril <BLC, sur l/ordre de l/6%ent Inconnu la -ocit des Initis o? ne peu ent entrer que des C 8 C -S 6!! >ournier ... ou Pierre >ourni Mort . $ondres, <LAB, ou <LAL7, il se disait successeur de Martine=. $e comte de *i onne se disait le disciple de >ourni. Il rencontre -aint Martin en <BBN. 5ous deu3 seront les secrtaires de Martine=. >ourni officiera pendant < an, mais il est tr&s !rouillon. Il cut des su!sides de ses confr&res en t"ur%ie' on le tonsura en <BB<, mais il ne sa ait pas le latin, et il dut l/apprendre. C/est en <BBN, en mai, qu/il eut des isions dcisi es. ,n <BQN, il tait . $ondres. Il pu!lie, en <LF<, le trait fce que nous a ons t, ce que nous sommes et ce que nous de iendronsf >ut4il capa!le de transmettre des initiations pour assurer de fa:on tr&s normale en cette poque un re enu7 oil. une "ypot"&se ose, qui m/est personnelleS Court de +!elin ,lu4co"en, %a%n . la rint%ration *i onne $ouis Marie >ran:ois de la >orest comte de *i onne, n . *i onne dans l/6in le <F N <BNC. 9e:u au rite des illumins d/6 i%non en <BLQ' il traduit plus ou moins li!rement $a` dans fla oi3 qui crie dans le dsert et la oi3 de la science di inef en <LFC sous le nom de $odoJc@. ,n 6n%leterre, il rencontre >ourni, se rend en 9ussie. -aint4U es d/6l eydre Papus le reconna;t comme son ma;tre intellectuel. $/enfant est un insu!ordonn et ses parents durent le confier, . <E ans, . des professeurs particuliers :>rdric46u%uste de Met= et l/a!! 9ousseau. Il <AE

<AM ira au lyce prparer le !accalaurat de lettres, son p&re le pousse . un en%a%ement militaire. Il part tudier la mdecine na ale . 8rest, contracte la ariole noire et passe sa con alescence . Dersey o? il frquente les e3ils (Pelleport et Ou%o). ,n <LBF, il est encore . Dersey, il re0oint l/arme. Il rece ra un poste au minist&re de l/intrieur en <LB<. ,n <LLF, des amis font des dmarc"es aupr&s du #atican pour lui o!tenir le titre de MarquisS Il fonde, l/un des premiers, le syndicat de la presse professionnelle. M. Papus Papus ou re l/esprit . la connaissance de l/"omme. Il se montre . c"acun selon les aspirations indi iduelles de son interlocuteur. Il %uide, claire et conduit sans 0amais contraindre ni imposer. Cette attitude ne comporte aucune complaisance . l/%ard de l/erreur manifeste et du menson%e inutile. 2ous a ons le de oir de dfendre la rit, nous n/a ons pas le droit de l/imposer . qui ne la oit pas... de la m(me mani&re que nous. Papus n/a 0amais diri% personne, d/autorit, selon une seule formule et par une seule oie. Pendant lon%temps le premier de%r ne pou ait (tre refus . une personne qui se sentait li!re d/a!andonner ses ides, ses croyances pour une plus sKre rit.. Papus demandait par quelle oie l/associ oulait (tre %uid : la oie de la nature, ou e3primentale' c"imie, alc"imie la oie des "ommes, ou mentale' la oie de *ieu, ou cardiaque fle sentiment seul crateur sur tous les plansf. $a oie cardiaque para;t la plus simple : elle ne demande rien . la maison, rien au3 sens' elle e3i%e la frenonciation de soif. $e mot Papus ient du 2uctmron d/6pollonius de 5yane, c/est le nomen mysticum de +rard ,ncausse' fils du c"imiste $ouis, docteur de l/uni ersit de -alamanque, et d/Ir&ne Pre=, espa%nole de #alladolid. Il o!tient son certificat en <LBB, il est !ac"elier es sciences en <LLA, il fonde l/6ssociation des tudiants en mdecine qui de ient l/association %nrale des tudiants. Il soutient sa t"&se de mdecine le B 0uillet <LQM, sur l/anatomie p"ilosop"ique et ses di isions de ant le professeur Mat"ias *u al Il sera c"ef de la!oratoire du professeur $uys, mdecin aliniste, de l/"1pital de la c"arit. C/est un "a!itu du fC"at noirf, il aime s/amuser. 6 l/ensei%nement des t"osop"es orientalisants, Papus rpond par la tradition occidentale ' ,%ypte, +r&ce, et 0udo4c"ristianisme : Pourquoi c"erc"er au3 Indes et dans l/Oimalaya ce que nous possdons en ,urope7 C/est un ami de $on *enis Il prsente . 6natole >rance les e3priences d/"ypnose ralises . l/"1pital... fla r1tisserie de la reine Pdauquef y trou e ses ori%ines. >rance crit un article sur Papus qui est ainsi lanc. *es nom!reuses e3priences a ec mdiums Papus comprend que la pnom!re est ncessaire en certains cas : fil s/a%it d/impressionner nos yeu3 matriels par cette force in isi!le . l/tat normal que nous appelons en occultisme lumi&re astrale et que le mot prisprit traduit asse= !ien en spiritisme. Cette force itale ne peut se d%a%er con ena!lement qu/. l/a!ri des rayons 0aunes et surtout des rayons rou%es du spectre solaire qui a%issent sur elle comme l/eau a%it sur le sucre.f */o? la ncessit d/une lumi&re o? les rayons iolets dominent. Il re:oit patente, a ec 5der, . la suite du con%r&s spiritualiste de <QFL, pour constituer un - + C de Memp"is MisraJm dont les ori%ines remontent au rite des p"iladelp"es cr en <BBQ . 2ar!onne par C"efde!ien. -dir prononce l/adieu . Papus le AL octo!re <Q<N. $es arc"i es de Papus . $yon comprennent les ca"iers de l/ordre (Manuscrit de 8lit= corri% par Papus), dossiers de rituels, dipl1mes, rituel de rosePcroi3, rite s`eden!or%ien, des rites <AM

<AC ma:onniques,... Papus possdait les arc"i es des c"e aliers !ienfaisants de la cit sainte de la lo%e de $yon. C. *e $ouise ,ncausse . 9en +unon $ouise ,ncausse pouse de Pierre *eullin morte le M mai . l/R%e de LM ans *ace , Paul -c"mid ami de Papus, dcd en <QNF. Hrons@i officier d/artillerie . <N ans, astronome . Marseille, lecteur de _ant et 8oe"me' il prtend a oir trou la formule mat"matique de *ieu' il portera le nom d/6dam de Hier=c"o`nia dans la frec"erc"e de l/a!soluf de 8al=ac. ,lip"as $ i 6lp"onse4$ouis Constant, <LFC4<LBC' fils de sa etier n . Paris dans le quartier de l/Odon. -minariste, il quitte l/%lise pour la trop 0eune 6d&le, qu/il laisse pour >lora 5ristan Il fait la connaissance de 8al=ac qui l/immortalise dans fla rec"erc"e de l/a!soluf sous le nom de 8alt"a=ar Cla\s. ,n <LCA, il fait la connaissance de Hrons@i, R% de BM ans, difie son do%me et rituel de "aute ma%ie. <LMN, maria%e forc a ec 2omie Cadiot. ,3il en <LCM, en 6n%leterre, o? 8ul`er $ytton, imperator de la societas 9osicruciana in 6n%lia, lui conf&re le !apt(me de la lumi&re. Il est en contact a ec *elaa%e... Il meurt le E< mai <LBC, est in"um au cimeti&re d/I ry. Paul 6dam <LNA4<QAF' flettres de Malaisief <LQB, la fcit proc"ainef <QFL. Cartomancien, spcialiste du tarot -dir U on $eloup, <LB<4<QAN' employ . la !anque de >rance' il cre en <QAF fles amitis spirituellesf -tanislas de +uaJta <LNF4<LQF7, marquis de no!lesse $om!arde par son p&re, $orraine par sa m&re. <LLL, il lance l/Ordre ca!alistique de la 9ose4Croi3. Il meurt le <Q dcem!re <LQBS et P"ilippe le fait na;tre en <LN<S *ates . rifierS Dosp"in Pladan <LCN ou CL4<Q<L, cat"olique ultra4montain, affirme qu/un roi !a!ylonien a laiss le titre de sRr . sa famille. Il fonde en aoKt <LQF, apr&s s/(tre spar de Papus... en 0uin, la 9ose4croi3 cat"olique du temple et du %raal dont il de ient l/imperator et l/arc"i4ma%e. 8arr&s fonde la re ue : les tac"es d/encre' dispose d/une domestique qui a pour ne eu ,douard Oerriot, lequel ient lui rendre isite certains dimanc"es, alors qu/il est l& e au coll&%e -ainte48ar!e. 8arr&s ne resta pas lon%temps au supr(me conseil de l/O M. <AC

<AN M69C O6#,2 <LNL4<QAN, *r ,mmanuel $alande' n . 2ancy le AM <A <LNL, son p&re est censeur au lyce' <LLB, il ient . Paris faire ses tudes de mdecine, il prsente une t"&se Q ans plus tard sur 6rnaud de #illeneu e. Il frquent la f#ac"ettef le caf des po&tes sym!olistes' <LQ<, il dcou re le cercle de la li!rairie du mer eilleu3, fait la connaissance de Papus, -dir, ... #ictor ,mile Mic"elet <LN<4<QEL, 2antais, s/inscrit . Paris en facult de droit, il pu!lie en <QEB les fcompa%nons de la "irop"anief P"ilippe ,ncausse A 0an ier <QFN <QAM : inter ention de c"irur%ie spirituelleS ralise par M. P"ilippe pour le sau er d/une septicmie. $ucien C"amuel (Mauc"el) fonde a ec Papus la li!rairie du Mer eilleu3 6!! Dulio Dulien4,rnest Ooussay, <LMM4<Q<A, en rupture a ec 9ome depuis <LLC, se rattac"e . l/%lise %allicane de >rance' il est (que selon le rite #ieu34Cat"olique' il consacre en 0uin <Q<< $ouis4 Marie +iraud qui a considrer que l/%lise %nostique est la rita!le continuatrice de l/%lise %allicane. Papus fait de cette communaut reli%ieuse, l/%lise officielle du martinisme. 6!! 6lta pseudonyme de Cali3te Mlin%e, <LMA4<QEE, professeur . l/cole des sciences "ermtiques de Papus Dules *oinel il dcou re une c"arte de <FAA, stipulant que le sacerdoce peut (tre confr par simple influ3 di in. 6ffirme a oir t impos par l/on Dsus, prend le nom de #alentin II, re:oit la conscration r%uli&re d/un (que oriental, consacre trois (ques : #incent (+rard ,ncausse), -ynsius (>a!re des ,ssarts), 8ardesane (C"amuel)' puis 8arlet, $e0ay, >u%airon, Dounet : il impose les mains au3 imptrants a%enouills, les rel& e, les em!rasse, leur fait des onctions d/"uile sainte en forme de tau sur le front, les l& res, le coeur. *oinel de ient apostat, crit f$ucifer dmasquf, o? il r &le le rituel d/armement du C 8 C -. -ynsius $/%lise %nostique de >rance . tendances taoJstes (par Pou our ille dit Mat%ioi) et soufistes (par C"amprenaud dit 5"op"ane) 9en +unon <QFM, il se lie a ec Papus qui le nomme dl%u du $oir et C"er, le re:oit . Memp"is MisraJm -ynsius le fait patriarc"e d/6le3andrie sous le nom de Palin%nius. +unon cre un Ordre du 5emple destin' . ceu3 qui renoncent . l/occultisme a ec des rites des %rades... et se proclame +rand Commandeur. Il reproc"ait . Papus d/(tre C"rtien, rincarnationniste' il sera fait -"ei@" 6!del HR"ed Ua"ia par le soufi C"amprenaud en <Q<A, et il se mariera . l/%lise en <Q<A a ec 8ert"e $oury, institutrice de l/ensei%nement li!reS <AN

<AB N. Dean 8ricaud Il na;t le <<4FA4<LL< . 2eu ille sur 6in (6in). ,mploy du crdit $yonnais d&s ses <N ans, apr&s a oir t destin par les parents . la pr(trise. 6 $yon, il frquente ,lie 6lta (le li!raire 8ouc"et), le spirite et t"rapeute 8ou ier, l/l& e d/,lip"as Dacques C"arrot qui lui ensei%ne ca!ale et p"ilosop"ie occulte. ,n 0an ier <LLQ, il correspond a ec le 8ra"me _opp49o!ur, -a!en, qui le dissuade d/em!rasser une reli%ion inassimila!le par un cer eau occidental. -ynsius lui donne l/in estiture du dioc&se %nostique de $yon +reno!le. <QFB, il se spare de -ynsius' runit les M %lises %nostiques : 0o"annique, carmlienne, no4 alentinienne, %nostique4moderne' fusion et cration de l/%lise %nostique uni erselle dont le c"ef est Dean II 8ricaud. 77consacr par l/ (que #incent (Papus), il se proclame en <QFN patriarc"e d/une partie de l/%lise %nostique sous le nom de Dean II' comme il se rattac"e . l/occident, Papus fait de cette %lise de 8ricaud, l/%lise officielle du martinisme, 8ricaud de ient ma:on du rite de Memp"is MisraJm. Il est aussi un disciple de M. P"ilippe. Il a tudi les rites de Hillermo=' il aide 5der, 8lit=, ce d&s <Q<<, pour pratiquer un recrutement plus ri%oureu3. <Q<A : Monsei%neur +iraud, , (que +allican, l/ordonne pr(tre, le AC 0uillet <Q<A' le A< 0uillet <Q<E il lui donne la conscration piscopale . la Mine -t 6mand, pr&s d/6m!ert (Puy de *1me). *&s lors les %nostiques poss&dent une filiation apostolique aut"entiqueS Il tudie les lus co"ens, la stricte o!ser ance, le rite de Pernety, les P"ilal&t"es, les p"iladelp"es. Il ensei%ne : l/e3istence de dieu, e3istence du monde spirituel, immortalit de l/Rme, ta!lissement du royaume de dieu sur la terre, c"arit' In principio erat #er!um, t"orie de la dispersion, de la li!ration, de la Parousie et du rassem!lement final, les sacrements li!rateurs. ,3plication de l/(tre, ie spirituelle, intellectuelle, matrielle' discrimination du !ien et du mal, aincre le mal, manifester le !ien, rompre le cercle des mtamorp"oses construit par la cata!ole spirituelle pour re0oindre le cercle de l/(tre pur : la rint%ration. ,n <Q<M, 8ricaud lance . $yon le mou ement martiniste sur la !ase des accords de <Q<< et les r&%les de recrutement de Hillermo= et 6ntoine Pont son successeur' lo%e rue confort' 5der nomme 8ricaud l%at de l/ordre pour la pro ince de $UO2. 8ricaud est aussi +rand Ma;tre de Memp"is, de l/ordre martiniste recteur rose croi3, patriarc"e de l/%lise %nostique uni erselle, prsident de la socit occultiste internationale. Il dsi%ne C"e illon pour son successeur en septem!re <QEA' tom!e malade en dcem!re <QEE, meurt le A< f rier <QEM, o!s&ques reli%ieuses le AM . >ranc"e ille4le4"aut pr&s de $yon. $es martinistes pr(tent serment sur cette tom!e . C"e illon qui est accept par le sou erain sanctuaire et re%a%ne Paris o? il tait fi3 depuis <QAB. Il aurait donn l/ordre formel . Paul $au%nie de confrer en 0uin <QEQ, place des 5ernes, le premier de%r d/associ li!re du martinisme . 9o!ert 6m!elain. $e successeur direct, . l/piscopat, de 8ricaud fut #ictor 8lanc"ard, 5ar%elius, consacr le C mai <Q<L selon le pontifical ieu34cat"olique. 6utres successions : 8ricaud consacre C"e illon qui consacre >ayolle qui consacre *upont C"arles4 Oenry. B. Monsieur P"ilippe

<AB

<AL Il est n le AC a ril <LMQ, en -a oie, . $oisieu3 4<QFC' alors que tous se proclament (que ou imperator, il %arde l/apparence d/un "umain parmi ses fr&res "umains, il se met . leur ser ice sans affa!ulation, ni ridicule. Il prend M inscriptions en facult de mdecine . l/officiat de sant, et de no em!re <LBM . 0uillet <LBC, il tra aille . l/O1tel4*ieu' on lui refuse sa cinqui&me inscription, il est %urisseurS $e N octo!re <LBB, il pouse . l/6r!resle Dulie $andar, fille d/un ric"e industriel qu/il a sau e. -es disciples se nomment : Marie _napp, 6lfred Oae"l, P"ane%, C"amuel, et surtout Dean et $ouise C"apas. Papus fait sa connaissance par sa fiance Mat"ilde 5"euriet. Il le roriente ers un c"ristianisme solide. $a re ue, l/initiation, lui consacre, en <LLQ, un article intitul le p&re des pau res. Marc Oa en lui consacre son li re fle ma;tre inconnu : Ca%liostrof <Q<A. P"ilippe ,ncausse est assur que M. P"ilippe, son parrain, est la rincarnation de Ca%liostro d/o? quelques pro!l&mes quand on lui si%nalait les positions de -aint Martin sur fCa%liostrofS Pour %urir, il demande une monnaie dont le cours est le : monnaie d/preu es, de souffrances, de d ouements. $a pri&re de M. P"ilippe : f2otre P&re, %loire . #ous, aye= piti de nousS que #otre di ine olont soit faiteS De dsire a%ir sur tel or%ane.f Il o!tient la %urison en faisant promettre quelque c"ose au malade et en lui donnant une a!solution. Il est l/ami du 8ey de 5unis, du 5sar, du roi d/Italie, de l/empereur d/6utric"e, de +uillaume II. fIl faut s/aimer !eaucoup pour pou oir se taire.f 8ert"ollet : f$a rincarnation d/apr&s le ma;tre P"ilippe, de $yonf $ausanne <QNF7 Certains os&rent affirmer qu/il tait la rincarnation du C"rist' lui prtendait : f0e suis le c"ien du !er%er.f */apr&s les ou ra%es parus sur cet "omme pou ons4nous affirmer qu/il fut un missionn, un %uide, un 6mi de *ieu. Il pr1ne la c"arit, il re0ette l/or%ueil, il nous demande d/(tre petit, de prendre conscience de notre dpendance . l/%ard de *ieu' son alc"imie est sacrificielle : ftoute %urison se paie par soi4m(me ou par autrui se su!stituant . soif. 8ert"ollet rappelle que les pou oirs transcendantau3 ne sont donns au !nficiaire que pour les utiliser en fa eur des autres. -ur ses faits et dire, c"acun y a de son troit point de ue. Gue dire de l/anecdote sui ante : fIn monsieur ient assister . l/une des sances... P"ilippe l/appelle dans une c"am!re . c1t :f-a e=4 ous ce que ous faisie= le AL 0uillet <LLM, . trois "eures du soir7 #ous tran%lie= une femme. 2e crai%ne= rien, moi seul ous est u. $a police ne a pas tarder . ous dcou rir mais, si ous oule= demander pardon . *ieu tout de suite on ne ous trou era pas.f 4 et cet "omme est tom! . %enou3, implorant le pardon du cielfSSS Il est assur qu/il pou ait a oir mieu3 . faire que AF annes en prison pour rparer, mais l/anecdote peut aussi (tre comprise : 0e pille, 0e tue, 0e me repens et le ciel me pardonne, et puisque le ciel pardonne qu/importe les "ommesSSS L. *e P"ane% . Irne -%uret P"ane% +eor%es *escormiers, P"ane%, <LNN4<QMC, fondateur de l/,ntente 6micale , an%lique (dont 8orredon, 6ndr -a oret, Mic"el de -aint4Martin) *e famille !retonne, fonctionnaire des P 5 5, il pu!lie fmt"ode de clair oyance psyc"omtriquef, rencontre Papus fait partie du %roupe indpendant d/tudes sotriques, ensei%ne . l/cole suprieure li!re des sciences "ermtiques' il <AL

<AQ s/entretient pendant une "eure a ec M. P"ilippe et attend pendant <C ans l/ordre de passer . l/action. Il cessa toute acti it lorsqu/il en re:ut l/ordre du ciel. Paul $e Cour <LB<4<QCM' il nous intresse parce que ses tra au3 spirites auraient eus pour or%anisateur $ouis4 Claude de -aint Martin, dcd en <LFE' et que le p"ilosop"e inconnu accompa%nait $e Cour, c"e= Mme >raya et que pour prou er sa prsence il trace la croi3 rou%e du 5emple et des 9oses4Croi3 sur une ta!le' et qu/il affirme se prparer . l/instruire. C/est un occidentaliste : on trou e en Inde les syst&mes les plus opposs : #danta, 2yana, -ams"ya... $/Inde a su!i les influences celtiques, +recques, c"rtiennes. Pour lui, l/initiation s/o!tient par le tra ail personnel. 9e ue 6tlantis 6pollonius de 5yane Mario Meunier aurait crit une !io%rap"ie Irne -%uret >utur +rand Ma;tre de l/ordre' de < < <QB< . <QBA7 Q. Inion des Ordres Martinistes $es statuts de l/union des ordres sont si%ns le AN <F <QCL. $/article < parle des reprsentants qualifis du martinisme de 5radition dont il serait rest en cette anne E courants l%itimes : l/ordre artiniste4martin=iste (succession 5der, 8ricaud, C"e illon, *upont) ' l/ordre martiniste r eill . Paris en <QC< par P"ilippe ,ncausse' l/ordre martiniste des lus4co"en (succession $a%re=e, -a oire, C 8 C -, 6m!elain' r eill en <QMA, et dtenteur des arc"i es du Martin=ismeS). Cette union est compose des - + M et de leurs assistants' elle permet les isites au3 tra au3 normau3 entre %roupes et, entre lo%es. $/article M permettait d/orienter les candidats selon certains crit&res dans la oie cardiaque ou dans la oie oprati e. $/article C rappelle les ori%ines du martinisme : tous les Martinismes dri ent de Papus, assist de C"a!oseau' le Hillermosisme pro ient du r%ime para4ma:onnique des C 8 C constitu, en <BBL, . $yon, par Hillermo=' le martin=isme de l/ordre des c"e aliers ma:ons lus4 co"en, fond en <BCL, par *on Martine= de Pasquallis, . 8ordeau3. 5ous les autres ordres martinistes e3istants dans les autres pays ont leur ori%ine dans l/un de ces trois ordres. *e ce fait l/union prtend au pou oir de constitution de nou eau3 %roupements, et de confirmation des anciensS Cette union affirme, par la seule dtention des arc"i es des E %roupements, s/estimer "a!ilite . eiller au maintien et . la puret des oies cardiaques et oprati es. $a c"am!re de direction se runit M fois l/an, au moins, le premier dimanc"e qui suit un quino3e ou un solstice. ,lle prtend ar!itrer les di er%ences entre les or%anisations martinistes mondiales. $a re ue l/initiation parta%era ses pa%es entre les trois ordres. <F.$e Martinisme $e nX< de <QNF oit la reprise de la l%ende martiniste, structure par Irne -%uret. Il affirme que l/ordre de c"e aliers co"ens lus de l/uni ers s/est perptu 0usqu/. nous depuis Martine=' qu/il constitue un des trois lments traditionnels de fl/union des ordres martinistesff, les deu3 autres tant fl/ordre Martiniste4Martin=istef anciennement connu sous le nom fd/ordre martiniste de $yonf et fl/ O Mf. <AQ

<EF -aint Martin est initi . l/ordre des lus4co"ens. 9odolp"e -al=mann l/a4t4il initi . la f-ocit des P"ilosop"es Inconnusf qui serait une socit rosicrucienne issue des f>r&res d/Orientf, et cela en <BLL. $/ordre des >r&res d/Orient fut4il cr en <FQF . Constantinople par l/empereur 6le3is Comn&s. Cet ordre est4il issu des corporations !y=antines de !Rtisseurs connues d&s le I# si&cle, elles4m(mes relies au3 coll&%es sacerdotau3 et au3 associations de Mtallur%es du -inaJmau Z si&cle a ant D C (5u!alcaJn). 6 ait4elle des attac"es a ec la 9ose4croi3 qui e3isterait depuis <MLM. $a 9ose4croi3 a4t4elle a!sor! l/ordre du c"ardon d/,cosse dit aussi de -aint 6ndr qui remonte . <E<M. Papus et C"a!oseau se dcou rent les derniers lments d/une c"a;ne initiatique' ils c"an%ent leurs initiations respecti es, c"acun apportant . l/autre ce qu/il a ait re:u. #rai, fau37 $e pro!l&me est olontairement pos par quelques uns qui i ent du martinisme. Gu/y a ait4il . %a%ner . crer un ordre initiatique dit martiniste7 Il tait possi!le de racti er des rituels ma:onniques parfaitement ala!le, 0e citerai l/e3emple du fouatarf qui fit re i re dans les annes <QBF le rite dit de -alomon dont la spiritualit est peu conteste' les rites taient disponi!les en ce temps comme ils le sont de nos 0ours. *sirs de %randeurs, or%ueil d/un pape de l/occultisme... ou %oKt pour les pro!l&mes. $o%ique, !on sens et pro!l&mes d/"istorien se rencontrent. 2ul ne conteste le 9 , 9 qui est de la main de Hillermo= comme il l/affirme dans une lettre au prince de Oesse4Cassel. *ans une lettre du <M M <BQL . _irc"!er%er, -aint Martin :fOn m/a fait une esp&ce de de oir de continuer mes traductions de notre ami 8oe"me..f Gui constitue ce fOnf7 $e %nral +7 dont -aint Martin remplit les oeu3 en traduisant l/6urore. $ettre du AL M <BQL de _irc"!er%er Celle du <F B <BQL f... mes traductions qui me retardent dans mon oeu re intrieure... l/ami M...C/est un "omme pur, mais qui n/est pas encore . des %rades minents, ni dans la oie acti e, ni dans la oie de l/instruction i e... il faut a oir le temps de raliser ce qu/on apprend...f $ettre de _irc"!er%er du <Q B <BQL : frien de plus intressant et de plus utile pour l/"umanit qu/une socit d/amis disperss et c"oisis qui se runissent dans leurs pri&res pour un o!0et dont ils sont con enus. Iterum dico o!is quia si duo e3 o!is consenserint, fiet illis a Patre meo qui in coelis est. $a %rande condition est une union parfaite entre les amis des c"oi3.f Comment procder7 f$e san% de notre di in ma;tre, lorsqu/il tom!a sur la terre, fit trem!ler le %lo!e. Par la facult que nous possdons de nous reprsenter les o!0ets, pla:ons4nous au pied de la croi3, et laissons tom!er sur nos coeurs ce san% prcieu3 : dans l/instant m(me il touffera nos ennemis intrieurs.f autrement dit : isualise= ... fMatt"ieu Z#III, <Q 6ussi lon%temps que les amis du %nral + restaient unis, tous les o!stacles disparaissaient. ... $a citoyenne 8... est passe par !ien des feu3 dpuratifs... 0e sou"aiterais de la oir runie en esprit . ous et . os amis.f $ettre du AM <A <BQQ . ,ffin%er f_irc"!er%er m/a parl aussi d/un 0eune tran%er... tr&s li a ec une socit en 6llema%ne qui est comme une "riti&re des lumi&res que 8oe"me, +ic"tel et Ie!erfed y ont rpandues... -i... ous a ie= des rensei%nements... sur ce 0eune "omme et sur la socit...f ,ncausse (<LNC4<Q<N) eut prser er le dp1t de l/illuminisme occidental, il met en route les premi&res initiations indi iduelles en <LLM, fonde une lo%e, prpare des ca"iers d/instruction de <LLB . <LQ<. Il fait de la pau ret matrielle la premi&re r&%le, il demande un tra ail intellectuel rel ou un tra ail fsocialf, il ire les pdants et autres oisifs et ac"eteurs de cordons. <EF

<E< <<.Protocole d/unification des Ordres Martinistes Il est pu!li dans le 2XA de <QNE. $/ordre fond en <LQ< est reconstitu le <E aoKt <QNF par la fusion de l/ordre martiniste dit de Papus (<QCA) et de l/ordre martiniste dit de $yon (filiation 5eder, 8ricaud, C"e illon, *upont)' et l/ordre martiniste des lus4co"ens (issu de l/O M traditionnel et de l/ordre des rosePcroi3 d/orient reconstitu en <QMA (cf description in fle martinismef 9 6m!elain). Cet O M se eut un retour au martinisme de tradition selon les e3poss doctrinau3 des fondateurs du Z#III si&cle. Papus entendait continuer l/oeu re de Martine= cf fMartine= de Pasquallyf, perptuer la tec"nique de la oie cardiaque cf f$ouis Claude de -aint Martinf. Papus aurait re:u la filiation d/une !ranc"e 9ose4croi3, dite 9osePCroi3 d/Orient. Il e3istait une lo%e de Melc"isdec" 2XAFL compose de Papus, 5eder, 5ar%elius (#ictor 8lanc"ard), $i!ra!ius (,rnest $oiselle) qui confrait des de%rs suprieurs . ceu3 du martinisme : royal4initi, parfait4adepte, su!lime4commandeur' les trois dou!ls parall&lement des %rades de l/ordre @a!!alistique de la rose4croi3 : !ac"elier, licenci, docteur en @a!!ale. Ces de%rs taient aussi accessi!le . ceu3 qui a aient re:u le EEX de Memp"is4MisraJm' ma;tre secret MX niniti' %rand pontife ou su!lime cossais <QX n - I' -ou erain %rand inspecteur %nral EEX n -II ou -IM ou adepte li!re. ,cossisme rform dit de -aint Martin : associ n ma;tre parfait' initi n ma:on du secret, apprenti co"en' - I I n %rand arc"itecte. $e protocole affirme que ces "auts %rades taient lis . la %nose c"rtienne et . la @a!!ale, . la ma:onnerie spiritualiste. $/O M conser e des liens a ec l/%lise %nostique apostolique uni erselle (Papus *oinel <LQE'Papus 8ricaud <Q<<' )' a ec l/ordre @a!!alistique de la rosePcroi3 (Papus +uaJta) accessi!le au3 seuls suprieurs inconnus. $e cercle e3trieur est compos de 6, 6I, -I, -IM. $e cercle intrieur: Ma;tre ,lu4Co"en, C"e alier d/Orient, Commandeur d/Orient, 9auPCroi3. $es %rands ma;tres sont ad itam. O M : -ou erain +rand Ma;tre, O M , C: sou erain %rand commandeur des lo%es de perfection et c"apitres martinistes. Ine c"am!re de direction r&%le les pro!l&mes. $e cercle e3trieur assure l/ensei%nement cardiaque et opratif (t"ur%ie martin=iste, @a!!ale pratique, occultisme) et (t"osop"ie c"rtienne, %nose, p"ilosop"ie "ermtique, t"ur%ie, @a!!ale...). $a t(te de l/ordre est compose d/un sou erain directoire compose de L mem!res. $e protocole est si%n du AL <F <QNA. $e E< <A <QNA : AN %roupes' <C cercles. O M -. $a re ue si%nale, en <QNF, l/ad"sion de l/ordre martiniste et synarc"ique . l/union des ordres martinistes : ils s/accordent un droit de isite. Oenry4C"arles *upont 2 le <Q f rier <LBB . Dersey, d/o? sa m&re tait ori%inaire. $e nXE de la re ue de <QNF, fait part du dc&s du tr&s illustre fr&re *upont, patriarc"e de l/%lise %nostique uni erselle, sou erain %rand <E<

<EA ma;tre de l/ordre martiniste4martin=iste, %rand ma;tre ad itam du rite ancien et primitif de Memp"is4MisraJm, c"e alier !ienfaisant de la cit sainte. Il tait mem!re de la lo%e f$i!ert et Pro%r&sf. $e 5 III > est dcd dans la nuit du samedi < au dimanc"e A octo!re <QNF dans sa LM anne. Il tait le successeur de C"e illon depuis le AC mars <QMM, donc, Premi&re lumi&re de l/ordre Il tait l/pou3 de Mar%uerite *upont dcde . Coutances le < N <QN< dans sa BBX anne. <A.C8CHillermo=, par lettre du <A <F <BL<, affirme rece oir dans l/ordre des C 8 C - , ma:ons et autres. $e fait tait confirm par les tr&s r rends fr&res, -a oire, Hi!au3, $a%r&=e. $/ordre est construit . partir des donnes de l/ordre des lus4co"ens, et des rapports %nrau3 du 5emple de Drusalem a ec l/Oomme +nral. Hillermo= affirme (tre le seul auteur et le principal rdacteur des deu3 instructions secr&tes de prof&s et de %rand prof&s ainsi que des statuts, formules et pri&res qui y sont 0ointes. $es rituels sont dposs au fond ma:onnique de la !i!liot"&que nationale, . Paris, par le +rand4Orient et la +rande4 lo%e de >rance, en <QMN. *es correspondances furent ta!lies entre les de%rs pour faciliter les isites ainsi, C 8 C - n EEX In %roupe de martinistes dtenteurs de la filiation des C 8 C - dcide d/en faire un "aut %rade du fMartinisme de traditionf rser . un or%anisme particulier, e3trieur au3 trois ordres martinistes connus et unis. $ors des f(tes de la -aint Dean d/"i er <QCQ, ils ont constitu un +rand Prieur Martiniste, dans lequel se retrou eront ceu3 qui re (tus d/une responsa!ilit et d/une autorit dans un des trois ordres martinistes constitutifs de l/union, sou"aitent tra ailler . cette m(me unit. Ils demandent au C 8 C - de re enir au3 lments de la doctrine diffuse par -aint Martin, C 8 C et +rand Prof&s, et de Hillermo=, fondateur de l/ordre. $/article est si%n de trois ,ques a ... et dat du EF << <QCQ (f(te de la saint 6ndr) +rande $o%e 2ationale fran:aise (Opra) $a respecta!le lo%e f la >rancef . l/orient de Paris, %roupe les fr&res de di erses o!diences, surtout des martinistes' tenues conformes au3 anciens rituels du <LX si&cle' tra au3 sur le mou ement ma:onnique, le martinisme, l/illuminisme, occultiste, les or%anisations initiatiques traditionnelles' pas de tra au3 pratique et opratif des sciences dites occultes. Memp"is MisraJm. 6m!elain EE4QF4QC le <E aoKt <QNF ,ncausse EFX -%uret EAX 6cclamation : f i at... i at... semper #i at..'f anit" de Paris, anit" de Coutances 5r&s c"ers fr&res 5r&s illustres fr&res $o%e, c"apitre, aropa%e, cnacle. $e con ent %nral des lo%es du rite en sa tenue solennelle du AE <F <QNC dcida . l/unanimit a!solue la pu!lication des rituels cou rant les trois de%rs sym!oliques . l/e3ception des si%nes, p"rases, mots et marc"es. On y a0oute les rituels de fla lo%e de ta!lef, de la freconnaissance con0u%alef, du f!apt(me du lou eteauf, de la ftenue fun&!ref. <EA

<EE $e rite est dit fond . #enise en <BLA pour MisraJm, et en <L<C . Montau!an pour Memp"is. $es deu3 rites sont fondus en un seul en <LLF par le %rand ma;tre du %rand orient d/Italie, +iuseppe +ari!aldi qui en de int le premier %rand ma;tre %nral (EE4QF4QB). ,lus Co"en $e lundi <M L <QNB, 9o!ert 6m!elain (6urifer) dsi%ne comme son successeur le fr&re I an Mosca. 6 dater du <M aoKt <QNB, les ordres martinistes, cercle intrieur et cercle e3trieur, sont supprims. Il e3iste . cette date deu3 ordres distincts l/O M et l/ordre des lus co"ens (compos . sa !ase de suprieurs inconnus initiateurs, il a donc aussi qualit pour confrer les de%rs d/associ, d/initi et de suprieur inconnu). $a dou!le appartenance est admise. $e <M L <QNL, dcret ma%istral du sou erain %rand commandeur I an Mosca (Oermete), apr&s sance plni&re du 5ri!unal -ou erain, . Paris, le AA a ril <QNL : Mise en sommeil de l/ordre. 6nnulation des c"ar%es et fonctions "irarc"iques et administrati es. 6rr(t des tra au3 collectifs. ,%lise +nostique 6postolique ,n <QNB, 5 6ndr, 6ndr Mauer de 8esan:on, rappelle que l/%lise %nostique est l/%lise officielle du martinisme depuis le trait de <Q<<. $e < de la re ue de <QNL prcise que les deu3 institutions sont indpendantes. $/%lise %nostique dispose d/un appareil sacramentaire complet, l/ordre martiniste est un ordre initiatique c"rtien dispensant . ses mem!res un ensei%nement inspir, en particulier, de la p"ilosop"ie de -aint Martin. _irc"!er%er fDe me soumets a ec rsi%nation et a ec 0oie au3 dcrets de la pro idence' mais cette m(me pro idence ne nous dfend pas de c"erc"er des moyens pour all%er notre sortf M M <BQL ...nous ne pou ons pas a oir une seule notion 0uste en mati&re reli%ieuse sans le secours de l/esprit de notre -ei%neur... personne n/est forc de lire un crit qui ne lui pla;t pas... B A <BQQ. 2icolas 6ntoine _irc"!er%er est n en <BEQ, il meurt en <BQQ. -es fonctions le mettent en rapport a ec diffrentes personnalits, il rencontre +oet"e, Hieland, 9ousseau, Iselin, $a ater, >Wssli, -tillin%, ,c@arts"ausen, 8ernouilli, de Oaller. $/illuminisme de _ est fondamentalement c"rtien, dans une perspecti e de C"rist de %loire et de rsurrection, plus que celui de la passion et de la croi3. Os`ald Hirt". C aoKt <LNF4Q mars <QME. Constant C"e illon. 9epose au cimeti&re de >ranc"e ille, dans la tom!e de 8ricaud. 6drienne -er entie <EE

<EM C"ef de %roupe, artiste dramatique, pouse le capitaine ,u%&ne $om!ard le <E 0uillet <QNL . Paris QX. Maurice +ay Il est entr dans l/ordre . la fin des annes <QCF' un article en <QNF repris en <QN< f$a oie est simple... prendre conscience de notre nature spirituelle...f. 6ndr 8astien 2 le E< mai <QFL . #incennes. ,tudes d/in%nieur lectricien' ser ice militaire en <QE< et prise en c"ar%e de la famille (p&re de enu a eu%le)' m&re qui meurt A ans plus tard. Mo!ilis, fait prisonnier, ad du camp de 8ar le *uc, rsistant, li r au3 allemands le <A mai <QMM, dport . $o!osit= (5c"coslo aquie). Mari en <QML' sur eillant . fla %rande triadef, nra!le de sa lo%e m&re fles amitis internationalesf' apprenti le << d A d <QEB' compa%non le AFdQdEB' ma;tre le ACdMdEL' MX le AM <A MN' <MX le <N < ML' <LX le <A << <QML' EFX le M C CN' E<X <NdQd<QNF. Il correspond a ec +unon apr&s la %uerre. *cd en <QN<' faisait partie du supr(me conseil de l/ordre en <QCA' (que %nostique (filiation +enty)), C 8 C - au sein du %rand prieur martiniste. 8atterie par N : allusion au3 N penses du crateur par C : . la pr arication de l/"omme Par M : . sa rconciliation <E.6%ent Inconnu In monde in isi!le, un monde d/esprits nous en ironne ' l/"omme pourrait communiquer a ec eu3 et tendre par ce commerce la sp"&re de ces connaissances, si sa mc"ancet et ses ices ne lui a ait pas fait perdre cet important secret. 6le3andre de Monspey, %entil"omme du 8eau0olais, commandeur de l/ordre de Malte, mem!re de la lo%e f$a 8ienfaisancef, a pour soeur $ouise de Monspey, dite Mme de #alli&re, c"anoinesse du c"apitre de 9emiremont, la cinquantaine, qui it a ec lui au c"Rteau familial. *es esprits purs communiquaient a ec elle par criture automatique. 6ucun doute ne sem!lait pou oir (tre mis sur la qualit des rece eurs des messa%es dont la "aute tenue laissait esprer !eaucoup. $ouise de Monspey n/est ni une inspire, ni une crisiaque, ni une personne erse dans les initiations traditionnelles. $es esprits se manifestent par des f!atteriesf ou sensations @inest"siques. -aint Martin : fIne oie particuli&re s/est ou erte . $yon en <BLC. D/y fus appel pour parta%er la rcolte. 6u milieu des nom!reuses ric"esses qu/elle offrait, elle renfermait aussi de la fausse monnaie, et l/on a fini par s/en d%oKter.f $e monde spirituel : fil faut que ces indi idus du monde spirituel ne soient pas %ens en %rande puissance ou intelli%ence, puisqu/ils ne font pas de plus %rands "ommes de leurs !ons amis ici4!as.f ...ceu3 qui communiquent a ec les esprits... faire r%ner la 0ustice, la ertu,... +roupes Martinistes si%nals par la re ue: -e rfrer . la liste qui peut (tre fournie au3 martinistes : +rard _loppel est prsent par P"ilippe ,ncausse comme le prsident du %roupe martiniste f_osmosf. <EM

<EC Inau%uration le <E << <QNF du %roupe fC"arles4Oenry *upontf et le cercle fCaritasf, $yon. <QNF fcercle 6mlie de 8oisse4Mortemartf Paris. O M 5 dont une importante dl%ation e3iste au3 I - 6 en <QNF' cr en <QE< par 6u%ustin C"a!oseau P<QMN. $/ordre Martiniste et -ynarc"ique (+ 8 g I _) ad"&re . l/union des ordres martinistes. Il nous accorde le droit de isite. Ils auraient plusieurs milliers de mem!res rpartis dans EF pays. Il fut cr par #ictor 8lanc"ard (P<QCE) en <Q<L. Ordre martiniste rectifi cr en <QML par Dules 8ouc"er P<QCC. Ordre Martiniste des ,lus co"ens, rsur%ence de <QME par 9o!ert 6m!elainS Inion des ordres Martinistes le AN octo!re <QCL . Paris. $e AL octo!re <QNA . <B "eures l/ O M et l/O M , C de iennent l/ordre martiniste a ec deu3 !ranc"es, l/une dite de -aint Martin (action par la seule Pri&re)l/autre des ,lus co"en (action par l/Oraison et l/Opration). 6u E< <A <QNA, il y a AN %roupes. $es cercles sont au nom!re de <C. ,n <QNL, la re ue si%nale que EC c"efs de %roupes ont re:u un e3emplaire du f5rait lmentaire de -ciences occultesf de Papus. $eruitte 2icolas $eruitte -ou erain dl%u de l/ordre pour la 8el%ique. Pu!lications martinistes si%nales par la re ue. Pu!lication en +rande48reta%ne, en Italie. 5"e Martinist 9e ie` ($ondres et 5oronto) 6dresses : -tr=elc=y@, EBM, 9oyal #or@ 9 - Mimico 5oronto <L Ontario Canada +ordon O -tuart <AM, 2ort" Carson -treet 5oronto <M $es sens de l/criture : < littral, A all%orique, E prop"tique, M "iro%lyp"ique, C par les nom!res, N par l/esprit. <M.-tatuts association loi <QF< -tatuts association loi <QF< $e 0ournal officiel a pu!li le <E L <QNE l/annonce de la cration de l/association : ordre martiniste. 8uts : %rouper les disciples de Papus, et tous ceu3 qui dans le cadre d/une socit initiatique c"rtienne place sous l/%ide de -aint Martin et de son ma;tre Martine= dsirent parfaire leurs connaissances sotriques et s/efforcer de mettre en pratique les ensei%nements du C"rist Dsus. Ma;tres Passs *e l/in isi!le o? ous (tes uni . la communaut des adeptes, rpande= sur nous otre aide et otre protection, afin que s/orientent ers la lumi&re en une ascension constante nos !onnes olonts. Ma;tres qui a e= lutt pour le triomp"e de la rit une, unisse=4 ous . nous, afin que les aspirations de notre coeur dynamises par otre puissance attei%nent . tra ers l/in isi!le 0usqu/au di in Ma;tre dont nous implorons le secours. O Iod "e sc"in a "e, accorde= nous otre assistance afin que nous <EC

<EN puissions dominer cette nature imparfaite qui nous entra;ne en de"ors de la oie de la rit. 6imante= nos olonts, afin qu/elles de iennent dfiniti ement des olonts de lumi&re et que nous puissions atteindre cette rit parfaite, cette olont du p&re , au3quelles nous aimerions consacrer notre ie. 6men P +unon oPar lettre du ANdEd<QFQ , Papus demande au3 martinistes de c"oisir entre le Martinisme et l/ordre du 5emple ima%in par MM +unon et 8lanc"ard. oCeu3 ci a aient donn une c"arte . $ouis +astin. +unon a ait fond l/ordre du temple rno a ec 5"omas, *auriam, *es0o!ert. Ils tra aillaient a ec cercle ma%ique et pes. o$es martinistes ne pratiquaient plus7 la ma%ie crmonielle, d/o? l/interdit de Papus' il considrait l%al d/en faire, il sa ait que cela ne menait . rien' la seule raie ma%ie est la pri&re. 8arlet ofProfesseurf de l/cole Oermtique de la rue -%uier, sa %rande naJ et le conduisait . ad"rer un peu partout. Il fut mem!re de l/ordre de l/toile d/Orient +astin Il a diri% . 6 i%non la re ue fles petites annalesf oOrdre Martiniste o$a sou eraine dl%ation %nrale de l/ordre martiniste et synarc"ique pour le 9oyaume Ini remerciera en <QNE l/O M dont les fr&res d/6!id0an (rpu!lique de la C1te d/i oire) ont aid . l/introduction de l/O M - au 2i%ria. Crpin +eor%es oMem!re de la c"am!re de direction, du supr(me conseil, dcd le 0eudi AC mai <QNA . < " MC du matin . Meau3 dans sa NEX anne. 8ienfaiteur de l/ordre. O!s&ques en la c"apelle de l/"1pital le mardi AQ mai, mis en terre . 8reuil le ert pr&s de Clermont (Oise). Pierre de 9i!aucourt odcd le lundi < mars <QNC' Dules 8ert"elin o*cd le AQ 0an ier <QNE, ce spirite %urisseur, non martiniste, "a!itait rue de l/%alit . 2oeu3 les mines, un peu a ant le cimeti&re en enant de la place de l/%lise -aint Martin. Ine petite rue de la ille lui est ddicace dans la cit >lemin%. $a rue se trou e facilement en se diri%eant ers Oersin, . partir de la place de l/%lise -aint Martin. Il m/a ait soi%n une fois, pour mes sinusites, et 0/a ais r%uli&rement des discussions de 0eune . "omme de sa%esse a ec l/un de ses disciples que ma %rand4 m&re maternelle appelait fpapa $ouisf. o$/ad0oint au maire, Monsieur _ap=ac@, auquel 0e posai la question sur 8ert"elin et le fait que son nom fut donn . une rue me rpondit : fMon dieu, il l/a !ien pay sa rueSf $es dons au3 pau res par la ille a ait, !ien, pay une rueS $ouis Marc"and oMem!re du supr(me conseil dcd . l/R%e de LM ans, compa%non de Papus (re ue A de <QNC). Pierre #ande en odcd dans sa NMX anne, le EF mars <QNC, pou3 de -u=y. Officier au3 nom!reuses dcorations et martiniste o-er ice d/entraide <C septem!re <QNC. oCorrespondance initiatique a ec des mem!res isols, ou des profanes de !onne olont. o6ide au lo%ement, . l/emploi. Conseils 0uridiques, mdicau3, sociau3, familiau3. 6ide au3 personnes en difficult $e ser ice %roupait les rponses et les demandes. 9en Hi!au3 odocteur en mdecine, dcd en no em!re <QNC, sou erain %rand ma;tre de di ers ordres initiatiques, dport4rsistant, martiniste ( pseudonyme D de $uquere). <EN

<EB Pierre de 9i!aucourt <QFF4<QNC. *r ,douard 8ert"ollet o-ou erain %rand ma;tre de l/un des ordres martinistes cr apr&s <Q<N. 6uteur d/un ou ra%e sur M. P"ilippe. oL 0uin <LLE4<E mai <QNC. Il fonde la socit #audoise d/tudes psyc"iques (- # , P) en <QAB. oIl sort de l/ou!li la fi%ure du -Rr Pladan in f$a pense et les secrets du -Rr D. Pladanf' il crit fMyst&re et minist&re des an%esf, fl/"omme et son de enirf. 9aoul >ructus on . l/Isle sur -or%ue #aucluse, le M << <LLM. o>ils de >ortun >ructus, prcepteur des enfants Patiom@ine4+ors@ine puis professeur . l/Isle sur -or%ue et de Claire Pellinq. oIl entre . la mairie de Marseille o? il fera carri&re. Il pouse le <L septem!re <Q<E Marcelle Montant. Mem!re de socits initiatiques, + O , + $ , * O , et Memp"is, Prsident de la socit locale de 5"osop"ie en <QEM' il est arr(t le L mai <QMM par la %estapo . $a Capelle4Mari al. *port, il meurt du typ"us le AN f rier <QMC au camp de 8er%en!elsen. Il fonde un %roupe Martiniste . Marseille en <QEC. Ine di=aine de mem!res se runissant A fois par mois le samedi apr&s4midi c"e= >ructus. Il ne reste aucune arc"i e connue. +endet o,lle pr(te le local ou se runisse les martinistes parisiens. In maria%e dans la famille est si%nal en m(me temps que le maria%e $eruitte4$orp"elin. , elyne Oeuclin oParis, dc&s en <QNL7 6ndr 6delus Paris, mem!re du supr(me conseil, dc&s en <QNL7 $ouis 8ouis Marseille, dc&s en <QNL7 ,d%ard +illes oOaJti, dc&s en <QNL7 9en +russenmeyer o9eims, dc&s en <QNL7 Marcelle +russenmeyer... odcde le lundi L a ril <QNE, a tra aill sous la direction de Constant C"e illon' mem!re du %roupe de 9eims, enterre le 0eudi saint . <N "eures. 5ous ces noms peu ent sem!ler inutiles, mais o? peut4on c"erc"er des arc"i es, si ce n/est c"e= leurs descendantsS $es informations de la re ue comportaient alors un carnet fmaria%e naissance dc&s, et m(me des acti its particuli&res taient si%nals (ca!inet de %rap"olo%ie, maison de retraite)f. -i mlan%e il y a ait, ils taient si%nes de italit dans l/ordre.

III9 #5a'itre C:
<.Introduction . la troisi&me partie $a source essentielle de ce document pro ient des re ues fl/initiationf. $a documentation utilise ne prsente pas toutes les %aranties, ,3: ort"o%rap"e des noms' confusion des dates, de personna%es' imprcisions. ,lle ncessite des rifications que ous fere= au cours de os lectures. 6madou reste <EB

<EL le plus sur en mati&re de faits et de documents, 0e laisse . c"acun la possi!ilit d/apprcier ses opinions personnelles. $e ca"ier contient des donnes selon un c"oi3 personnel. 6 ous de le complter, de demander ... Il ne s/a%it pas d/un monument qu/il faut prser er' c/est un cours qu/il faut amliorer. #ous pou e= reprendre et amplifier toutes les donnes, en tra ail indi iduel ou collectif. , ite= de c"ipoter sur les mots, une ma0uscule, une e3pression, tra aille= pour faire de ce document de tra ail otre affaire. $e martiniste est un (tre li!reS il lit, coute a ec le coeur. -on%e selon ,ncausse et Cardan7 : a ant de se couc"er, mRc"er quelques feuilles de mlisse et se frotter les tempes a ec des !our%eons de peuplier ou de la morelle de 0ardin (frotter aussi le cou et le foie. Pri&re en commun Inion de pri&re . L " du matin et . A< ", un instant peut suffire. A.9o!ert 6m!elain 8ricaud aurait donn fl/ordre formelf . Paul $au%nie de confrer en 0uin <QEQ, place des 5ernes, le premier de%r d/associ li!re du martinisme . 9o!ert 6m!elain. >iliation martiniste de 9o!ert 6m!elain : >iliation re:ue en dcem!re <QMF 5a!leau pu!li dans le 2XE de <QLF : <) Papusd5ederd+eor%es $a%re=e fMi@aelfd6m!elain f6uriferf A) C"a!oseau 6u%ustindC"a!oseau Dean f+alaadfd6m!elain f6uriferf E) C"a!oseau 6u%ustindOenri Meslin fOarmoniusfd6m!elain *onc E initiateurs dans la $o%e f8rocliandef, et deu3 anciens mem!res du supr(me conseil de Papus, dont $a%re=e qui fut inspecteur %nral. $a filiation est incontesta!le, elle aurait eu lieu au sein de l/O M 5. ,lle nous concerne puisque 6m!elain a transmis l/initiation a 9o!ert 6madou fI%niferf' . Dules 8ouc"er fP"al%usf' . tout le supr(me conseil de l/ordre martiniste dans sa rsur%ence de <QCE. $e ta!leau de filiation de l/ordre martiniste pu!li dans le 2XE de <QLA sem!le indiquer une filiation directe en Papus et son fils P"ilippe (il est racont que Papus aurait donn une conscration au tout 0eune P"ilippe, N ans ou B ans7) P"ilippe ,ncausse a re:u la filiation administrati e et rituelle de C"arles Oenry *upont le <E aoKt <QNF. 6m!elain affirmait dans fle martinisme contemporainf en mars <QML, pa%e E<, que le martinisme n/a plus de filiation, sauf . la rcuprer dans le rite cossais rectifi (cr par Hillermo=)S $e 2X< de la re ue l/initiation de <QCC retentit d/un appel au3 mem!res masculins de l/Ordre dsireu3 de mettre en pratique les ensei%nements de Martine= et d/appliquer la t"ur%ie des f,lus4co"enf. 6m!elain est l/auteur de : $e Martinisme, "istoire et doctrine (2iclaus)' $e Martinisme contemporain et ses rita!les ori%ines (C"acornac) ... E.*u Martinisme <4 $e syst&me de Martines de Pasqually dont la doctrine para;t oprer la synt"&se entre la tradition f0ui ef et le c"ristianisme. $e martinisme par Martines e3pose la doctrine de la rint%ration, elle e3pose l/tat primitif de perfection de l/"omme, sa c"ute et le drame qui s/ensuit' la ncessit de re enir . l/tat primitif en recourant au -au eur actif par la fma%ie crmoniellef, la t"ur%ie. Ces pratiques ne sont pas acti es au sein de l/O M. A4 $e syst&me propos par -aint Martin dans son oeu re difficile et !elle, ce n/est pas une mystique douceRtre. ,lu co"en, "omme de lettres, il prsente la doctrine de Martine=, il a appartenu nominati ement au rite cossais rectifi, il n/a fond aucun ordre, 6madou affirme qu/il n/a pas confr d/initiation indi iduelle. De suis con aincu qu/il fensei%naitf, qu/il donnait des le:ons soit au3 <EL

<EQ mem!res de socits constitues ($yon, 5oulouse, -tras!our%, Paris), soit . des indi idus c"oisis selon des crit&res (spirituels7 de types passes7' sociau37 conduite, solidit psyc"olo%ique7) srieu3' il a c"erc", 0usqu/. la fin de sa ie, des sources srieuses d/initiation, n/aurait4il pas offert . ses fl& esf une donne rituelle simple mais efficace qui leur permit le contact a ec le Ma;tre, le rparateur. Il a du e3ister des lecteurs de -aint Martin : personnes se rassem!lant pour mettre en commun leurs flectures de -aint Martinf, discussions de type p"ilosop"ique7 -aint Martin prcise, clarifie la doctrine de Martines, il a!outit . une t"osop"ie, il insiste sur la prsence de *ieu dans la nature et dans c"aque (tre, il nous fait i re une %nose, un illuminisme, il nous marie a ec -op"ia, nous propose la science du fnou el "ommef par l/tude de la nature, de l/"omme et de *ieu. E4 les martinistes du rite de Hillermo=, rite cossais rectifi et syst&me des C.8.C.- fond sur la doctrine de la rint%ration. M4 le martinisme de l/ordre martiniste prpar d&s <LLB et en <LQ<, Papus, son in enteur, son crateur, pou ait constituer son supr(me conseil. ,ffort de rec"erc"es dans l/sotrisme, effort moral et spirituel, la rint%ration par un effort indi iduel ayant trait au3 diffrents plans de l/(tre' un effort pour la rint%ration indi iduelle et collecti e. $e martiniste est un discret fid&le . la foi cue interne (la oie cardiaque) : rec"erc"e intellectuelle, mditation, pri&re, C"arit. $e martinisme est une mani&re d/(tre, le tra ail indi iduel permet de distin%uer le rel et l/illusoire, de rsoudre les pro!l&mes actuels. *octrine de l/effort indi iduel, de la prudence et de la discrtion. $e lien qui nous unit n/est pas un pacte, ni une o!li%ation mais une communaut d/ides, de penses, de sentiments qu/inculque le plus pur Idal. Ceu3 qui nous re0oi%nent le font li!rement, et ils peu ent nous quitter li!rement. 2ous rece ons ceu3 qui peu ent (tre %uids par le rayon de la lumi&re intrieure. $e martinisme ne conf&re pas l/initiation' elle ne se communique pas, l/initiation est personnelle, c"acun la trou e au plus profond de lui4m(me' l/"omme est son seul ma;tre, mais l/In isi!le peut le %uider. *fie4toi de la anit des r lations tmraires et des %loires du monde, les trsors que nous proposons offrent les plus %rands dan%ers . ceu3 dont le coeur n/a pas t pur. $e %ardien du seuil remplit sa fonction, incorrupti!le et farouc"e, arm du %lai e, sur la monta%ne sacre d/o? l/,ternel fait entendre sa #oi3' il ne laisse franc"ir le seuil du myst&re qu/. celui qui sait, qui eut, qui ose et qui se tait. C4 les martinistes des autres ordres martinistes et des di erses socits se rfrant au3 martinismes. Il e3iste des ordres martinistes nationau3 en 6frique, 6mrique latine, 6mrique du sud, 6n%leterre, 8el%ique, Canada, I - 6, Italie, Pays48as, -uisse. Certains diri%eants 0u%ent tout naturel de considrer que la filiation dont ils se rclament est la seule, ala!le, aut"entique, srieuse... *e ce fait les autres filiations seraient irr%uli&res... *ans la r%ion, nous demandons . nos mem!res d/ iter de perdre un temps inutile . d!attre ces questions. *ans la mesure o? les adresses des autres %roupements sont connus nous les communiquons . qui les demande, et laissons c"acun oprer li!rement ses c"oi3. Certains prtendent que le martinisme est un %roupement para ma:onnique. ,ncausse considrait que c/est une erreur %ra e. C"acun a un caract&re particulier qu/il importe de ne point confondre. Il n/est pas indispensa!le d/(tre ma:on pour de enir Martiniste. $a r%ion s/attac"e au3 efforts indi iduels, . la rint%ration' elle n/est pas oriente ers une rec"erc"e de fpou oirsf, de f%radesf. Il e3iste A lo%es ma:onniques . la +rande $o%e de >rance qui font rfrence . Papus : <QCA, cration de la lo%e fPapusf 2XB<Q, et la lo%e f+rard ,ncaussef 2XQFM. M.+roupements ou Ordres $/ordre martiniste dit de $yon est diri% par Dean 8ricaud (filiation Papus, 5eder) en <Q<L. <EQ

<MF $/ordre martiniste et synarc"ique est diri% par #ictor 8lanc"ard (mem!re du supr(me conseil, nra!le de la lo%e Melc"issde@ qui distri!ue les %rades suprieurs) en <Q<L. $/ordre martiniste traditionnel est diri% par 6u%ustin C"a!oseau en <QE< (sa filiation, par 6mlie de 8oisse4Mortemart, est considre par certains comme plus plausi!le que celle de +rard ,ncausse' son fils Dean affirmera, apr&s qu/on lui eut refus la %rande ma;trise de l/O M 5, qu/6u%ustin n/a ait pas de filiation). $/ordre martiniste rectifi est diri% par Dules 8ouc"er en <QML. ,n <QCA, l/ordre martiniste dit de Papus rena;t. On peut si%naler, cration puis dissolution d/6m!elain, l/ordre martiniste initiatique (du 0ournal officiel du <Ed<Fd<QBM, dclaration . la sous4prfecture de Mantes la 0olie. $/association Ordre Martiniste Initiatique dcide sa dissolution. -i&%e social: Moulin de la petite reine, Maule BLCLF) ' 6ssociation fles amis d/,lip"as $ if prside par C"ristiane 8uisset, moulin de la petite reine, Maule, premi&re runion le mardi < a ril <QBC, <E, illa des acacias, QAAFF 2euilly' par lettre du AN aoKt <QBM, 6m!elain, %rand ma;tre de l/O M I (fond en <QNL), informe ,ncausse qu/il a donn son accord pour que cet ordre fut dissous. *issolution ala!le pour la >rance, l/O M I continuant a ec un nou eau +rand Ma;tre en 6mrique du -ud' la filiation martiniste russe (Moscou <BLL, Ptro%rad <LFA, 5c"erni%o <LAF). Cration de Pierre 9ispal, %rand orateur, de l/ordre martiniste, l/ordre martiniste li!re' $/ordre martiniste des lus co"en, diri% par I an Mosca (peintre, n . Parme en <Q<C. l/ordre martiniste uni ersel' l/ordre martiniste des c"e aliers du C"rist' du 0ournal officiel du AM 0uillet <QBM : M 0uillet <QBM. *claration . la prfecture de police : ordre martiniste4martin=iste indpendant. -i&%e social : E< !oule ard 8essi&res, BCF<B. $e AL mars <QLN l/ordre martiniste et synarc"ique cre la f+rande $o%e 2ationale Indpendante de la 8ar!adef. ... 7 5out le monde a raison, de ouloir de enir %rand ma;tre7 d/imposer une ue particuli&re sur un point de dtail particulier7 5u ne fais pas le m(me martinisme que nous, donc tu n/es pas de l/ordre martiniste ... S $/Ordre Martiniste Italien e3isterait depuis la fin de la %uerre de <Q<M4<Q<L. Certains ordres se prtendent martinistes par Martines, d/autres par -t MartinS -i nous itons de perdre du temps . prou er que nous sommes les meilleurs, que nous dtenons les seuls rais rituels, les seuls si%nes, les seuls..., si nous tra aillons rellement . la rconciliation et . la rint%ration, qu/importe la oie qui nous indique le c"emin de la lumi&re intrieure puisque nous ne trou ons la solution qu/en nous. 2os dm(ls ne r0ouissent que les sots, il est !ien domma%e de perdre <FF "eures de tra ail . prou er que ... l/autre . tort et que fO2f a raison' nous pourrions unir nos efforts pour satisfaire ceu3 qui iennent . nous sans pr0u%er pour les satisfaire, leur donner nos points de ue respectifs et respecta!les dans l/"onn(tet d/une dmarc"e d/"omme conscient et de sa %randeur et de ses petitesses. >ace . ces mis&res dues . un !ien4(tre, pour quelques uns, rappelons que le A a ril <QMA fut pu!li au 0ournal officiel le dcret de dissolution de l/ordre martiniste. 6illeurs l/"er!e est plus erteS Il y aura tou0ours des fous pour %ou erner des stupides. 6pprenons la li!ert, la fraternit, i ons une solidarit certaine a ant de i re la fC"aritasf. f2ul n/est initi que par soi4m(me : par li!re correspondance a ec la %rRce' les autres initiations ser ent de !quilles . ceu3 qui ont !esoin d/aide pour marc"er seul' il ient un temps o? les !quilles sont inutiles : ou fl/initif apprend . i re seul et . parta%er ce qu/il it dans un ou plusieurs <MF

<M< %roupements, ou il s/enfonce dans le narcissisme de l/accumulation des %rades, des cordons... *ans la r%ion, nous a ons depuis la prsidence de notre !ien4aim ,u%&ne *oyen, utilis le martinisme comme un le ier de perfectionnement indi iduel. 2om!reu3 taient les ma:ons des f"auts4%radesf qui ne confondaient pas nos tra au3 et ceu3 de la ma:onnerie' la plupart d/entre nous n/acceptait qu/une "irarc"ie indispensa!le . une or%anisation associati e' nous tions tous conscients que l/ olution demeure une affaire indi iduelle. Circulaire OMM4BC $e N f rier <QBC : l/autonomie administrati e pleine et enti&re est accorde . c"acun des %roupements martinistes tran%ers rele ant de l/O M. $a c"am!re de direction reste la seule dpositaire du respect de la tradition spirituelle. $e sou erain %rand dl%u national peut transmettre le %rade et les responsa!ilits d/initiateur, il doit demander l/accord crit de la C * . c"aque nou elle promotion' il ne dli re pas de c"arte en ue de constituer un cercle ou un %roupe ,lus Co"en In con ent mondial sera or%anis en <QBA pour une fraternelle et impartiale tude des documents suscepti!les d/(tre prsents en ue du r eil de l/Ordre. 5ous les fr&res en possession de documents, rituels... sont pris de se mettre en rapport a ec le secrtariat de la re ue (<QB< Oratoire mditation silencieuse, protection par le manteau des assauts de la force infrieure, Prsences des ma;tres passs, union par la c"a;ne d/amour, pri&re, fer eur, et ... rituels. C.9ituels $e te3te d/instruction au de%r pro!atoire adress au3 C"iliens par le prsident de l/Ordre Martiniste est traduit par les fr&res 6nanda et Marcel comporte AM pa%esS $e -upr(me Conseil s/oppose . la modification des rituels puisqu/une circulaire Ordre Martiniste <4 BF de N pa%es donnant les modifications a t en oye . tous les responsa!les. (cette circulaire n/est d/ailleurs plus remise a ec les ca"iers de rituels au3 nou eau3 initiateurs, Ceu34ci n/ont pas connu les rituels de <QCB, ni les ca"iers rituels de la -aint Martin peu ent l%itimement s/interro%er sur des points de dtails dont certaines solutions taient connues par des pratiques antrieures). $es rituels co"en du dossier 5"ory (fonds ma:onnique de la !i!liot"&que nationale) sont imprims en anne3e du li re de 9i!adeau *umas : les ma%iciens de *ieu. 6ppel de Maurice +ay pour aider des -oeurs et des >r&res menacs : Inissons4nous . eu3 par la pri&re, appelons nos fma;tres passsf . se 0oindre . cette c"a;ne. Pour cela allumons nos flam!eau3 et faisons en sorte de reproduire le fmiraclef +no efain du Cier%e teint et rallum. Ceu3 qui ont peur n/ont rien . craindre car cette lumi&re ne menace personne et ne saurait compromettre aucun ordre' elle ne sait que soutenir et confrer la force . ceu3 qui la contemplent. 2XEd<QB< $e 2X de <QBB pr oit une impression tr&s amliore des rituels. $/assem!le %nrale de l/Ordre Martiniste oit l/utilisation d/un rituel remontant . Papus, en octo!re <QBB. ,n <QLM, la mise . 0our de deu3 ca"iers d/instructions (AX g EX) rdi%, . la !ase, par -er%e Outin. Corrections apportes par les di ers prsidents de %roupes et cercles. $e rdacteur de ce ca"ier a particip au3 corrections. +rades <QB<. *e%rs pro!atoires : 6ssoci' associ4initi %rade : suprieur inconnu >onctions : suprieur inconnu initiateur, suprieur inconnu %rand initiateur. $e AF <A <QBC, le %rade administratif de - I + I est supprim, puisque n/e3istant pas au temps de Papus. Ine tude sur l/fassociationf dans le domaine initiatique rappellerait que certains sont atteints de fcordonitef selon la !elle e3pression de P"ilippe ,ncausse. Damais asse= de cordons, de %rades, tou0ours de l/"er!e plus erte ailleurs... In e3emple : en >rance au rite cossais ancien et accept, les EFX peu ent s/affirmer f>ranc4Ma:onsf, ceu3 qui tra aillent au rite de la %rande lo%e d/,dim!our% peu ent le faire d&s qu/ils sont ma;tresS -i l/initiation <M<

<MA d/un pair est impossi!le qui serait l/initiateur de !ase7 $a r%ion s/efforce de d elopper une ide simple : tra aille= sur ce que ous possde= en ous, sur ce que les %roupements d/"ommes ous ont offertS le reste ient par surcro;t. 2e prtende= pas pou oir %urir toutes les personnes qui sont en tat de dtresse morale ou p"ysique' les initis ne sont pas en contact naturel et permanent a ec *ieu ou le monde spirituel. 2ous pou ons demander, offrir, et surtout laisser le fCielf dcider. Pour le reste, nous a ons la supriorit des ,$4I-S des soldats (I n "omme) de *ieu (,$)' *ieu peut nous utiliser comme des outils . condition que nous consentions . cette utilisation. Guand le ciel para;t sourire . nos demandes c/est que nous a ons t suffisamment "um!les pour (tre conscient de ce que nous sommes et de ce que nous demandons. Constant C"e illon 9epose au cimeti&re de >ranc"e ille, dans la tom!e de 8ricaud. Il est n le AN octo!re <LLF . 6nnoire dans le Dura. Il de ient un employ . la !anque fla socit %nralef 0usqu/en <Q<E, puis il entre . la !anque nationale de crdit, ou . la !anque nationale du commerce (inspecteur), o? il tait encore au moment de son arrestation. Il parlait B lan%ues dont l/"!reu. Il est plusieurs fois !less pendant la %uerre de <Q<M4<Q<L. Il est l/auteur de plusieurs ou ra%es : forient ou occidentf, frfle3ions sur le temple socialf, fdu nant . l/(tref... Il est fusill le AC mars <QMM. -tatuts rdaction de <QNE, modification en <QBL. #ie de l/Ordre Martiniste ,n <QNQ P"ilippe ,ncausse pouse Dacqueline 8asse. $e AM octo!re <QBF, il y a MF %roupes ou cercles en acti it' EM mem!res au supr(me conseil. P"ilippe ,ncausse se dmet apr&s <L ans de prsidence, il dsi%ne Irne -%uret comme +rand4Ma;tre et Maurice +ay comme +rand4Ma;tre 6d0oint (administration et %rand orateur)' sui ent les noms de A secrtaires, d/un trsorier, d/un "ospitalier et des dl%us . la re ue, . la >rance d/outre4mer, . l/6frique, ,milio $oren=o appara;t comme dl%u . l/6mrique du -ud. $e si&%e de la re ue et de l/ordre ainsi que les C C P sont spars. Ce m(me 0our le pro!l&me particulier de l/ensei%nement . donner au3 mem!res de l/ordre est pos : il faudra attendre <QQE et les ca"iers prpars sous l/autorit d/,milio $oren=o pour qu/une solution soit apporte. ,n <QB<, le nou eau si&%e de l/ordre est transfr E, rue du Cardinal4Mercier BCFFQ. Pro0ets de tra au3 : o<X Oistorique du martinisme, ma;tres passs, pri&re, an%ile, sym!olisme. oAX 6pocalypse, oeu re de -aint Martin, rincarnation, arc"itecture sacre... oEX 8i!le, 9int%ration, "istoire des reli%ions, les "auts4lieu3 et leurs fonctions, e%%r%ores, c"a;nes, la solitude. $/ordre martiniste et synarc"ique or%anise une tenue initiatique . Paris le AE octo!re <QB<, (lo%e de $ondres f,.O.$.), la soeur fMaria $oren=of7 est dsi%ne comme f%arant d/amitif entre l/Ordre Martiniste et l/Ordre Martiniste -. Irne -%uret et ,ncausse sont in its le A< f rier <QBA . participer . une runion de l/Ordre Martiniste 5 . l/"eptade de Paris, 9aymond 8ernard prsidait l/Ordre Martiniste 5. $e <F mai <QBM la c"am!re de direction nomme trois f+rands Inspecteurs 9%ionau3f. $e AF Q <QBC fut initi le <NFX suprieur inconnu initiateur, en <QBB7 il y aura le <BLX - I I. $e nou eau supr(me conseil approu le AM octo!re <QBN comporte EC mem!res tous - I. $es martinistes dmna%ent en <QBQ au <B, rue 8roc"ant BCF<B Paris. <MA

<ME N.$e Martinisme dit 9usse 4 ,%lise +nostique 6postolique $e Martinisme dit 9usse $a filiation martiniste russe (Moscou <BLL, Ptro%rad <LFA, 5c"erni%o <LAF) : lo%es7 indpendantes7 en 9ussie et en I@raine. 2icolas 2o i@o , illumin et "omme d/action sociale sous le r&%ne de Cat"erine II, a ser i dans la %arde impriale, se rattac"e par filiation directe au prince _oura@ine (en contact direct a ec -aint Martin comme le furent +olit=ine, Horont=off, Mar@o`, aino ie`). 2o i@o est n le B mai <BMM, . 6 dotino, pr&s de Moscou, il y mourra le <A aoKt <L<L . l/R%e de BM ans. Il fonde plusieurs 0ournau3 $e %roupe, <BLF : ($opou@"ine, 5rou!et=@oi, 5atistsc"e , 5our%unie , -c"`art=, +amalei, _"eras@o ...) Proc&s : d!ut <BQ< 6mnistie de Paul I le C <A <BQN $a lo%e f-aint Dean l/ap1tref a transmis l/pe rituelle dite de 2o i@o . +amalei, . Posde , . 6rsenie qui transmet . Pierre _a=natc"e qui de ient en <Q<<, le dl%u %nral pour la 9ussie du supr(me conseil de l/ordre martiniste, les deu3 traditions op&rent alors une fusion. $a lo%e -aint Dean l/ap1tre de Moscou tait diri%e par le p"ilosop"e inconnu _asnatc"e qui a ait aussi le de%r t"orique des 9osePCroi3 d/Or du <LX si&cle. (8ely ami de -teiner, #oloc"ine, 8riousso , _retc"eto , 9yndina, Ouspens@y, et Pierre _a=natc"e le fils). $a lo%e 6pollonius de -aint Pters!our% tait coiff du c"apitre f,mesc" Penta%rammatonf, elle continuera son tra ail 0usqu/en <QAB au moins. $a lo%e -aint 6ndr de _ie a ait pour p"ilosop"e inconnu et dl%u du supr(me conseil pour le sud de la 9ussie, -er%e Marcotoune. $es rfu%is russes et u@rainiens se sont re%roups autour de Marcotoune auquel 8ricaud a ait confirm en <QAA sa dl%ation et la lo%e filiale de -aint 6ndr l/ap1tre fonctionna 0usqu/en <QEQ . Paris. Il e3istait, . la cour, la lo%e martiniste, fla croi3 et l/toilef dont le p"ilosop"e inconnu tait 2icolas 2icolae itc", et dont les f9omanofff taient mem!res. $e fr&re Marcotoune, parti au3 Iles Canaries . -anta Cru= de Peperite, sa lo%e n/a pas repris les tra au3 apr&s la %uerre. $e fr&re Marcotoune, dcd le <C 0an ier <QB< , par lettre du AA 0an ier <QBF, a transmis au fr&re +eor%es 5erapiano la c"ar%e de reprsenter le martinisme russe. $e martinisme russe est autonome. -elon 6m!elain, le martinisme aurait permis d/tudier les sciences occultes et les ensei%nements de -aint Martin' la stricte o!ser ance templi&re permettait la mise en pratique des ensei%nements du martinisme' la rosePcroi3 d/or autorisait l/tude de la %nose ale3andrine, de la ca!ale, du pa%anisme sla e. 2ote personnelle : tou0ours plus de %rades, tou0ours plus de %roupements, tou0ours plus d/o!scuritS ,%lise +nostique 6postolique ,n <QNB, 5 6ndr, 6ndr Mauer de 8esan:on, rappelle que l/%lise %nostique est l/%lise officielle du martinisme depuis le trait de <Q<<. $e < de la re ue de <QNL prcise que les deu3 institutions sont indpendantes. $/%lise %nostique dispose d/un appareil sacramentaire complet, mais n/a pas d/office pu!lic' la filiation remonte . l/%lise d/6ntioc"e : actes des ap1tres : ZIII, <4A. l/ordre martiniste est un ordre initiatique c"rtien dispensant . ses mem!res un ensei%nement inspir, en particulier, de la p"ilosop"ie de -aint Martin. ,n <QBC, le patriarc"e est Pedro >reire du 8rsil, il meurt le AE a ril <QBB . <L ". 6m!elain a eu pour successeur 5au 6ndr alias 6ndr Mauer, en <QBC c/est 5au Pierre, alias ,dmond Za ier Pierre >iesc"i. B.Martines de Pasqually 4 Hillermo= Martines de Pasqually C/est tout d/a!ord sa si%nature la plus frquente' il est n . +reno!le en <BAB7 entre le AQ a ril et le A< septem!re <ME

<MM -on p&re est n . 6licante en <NB<, il aurait re:u de C"arles ,douard -tuart en <BEL, une patente ma:onnique transmissi!le . son fils. Il est dsi%n sous le nom fde $atour de la Casef, une telle famille "a!itait Darnac au Z#IIX si&cle -a m&re -u=anne *umas de 9ainau, de 8ordeau3 AA aoKt <BNB : maria%e, . 8ordeau3, a ec Mar%uerite 6n%lique de Colas ou Collas dont la famille est ori%inaire de Darnac. $e r%iment de >oi3 s0ourne de <BNA . <BNE . -aint *omin%ue, le ma0or Pierre Collas, oncle de Mar%uerite y meurt. $es E !eau34fr&res de Martines sont officiers au r%iment AF 0uin <BNL : 8apt(me de son fils Dean Dacques P"ilippe Doac"im 6nselme n le <B 0uin <BNL . -aint Dean de $u= Commissaire de police en <L<E, nomm . 5oulouse en <LAA, r oqu le Q no em!re <LEF. Duin <BB< : un deu3i&me fils7 C mai <BBA : em!arquement pour -aint *omin%ue. Pour partir il a produit un certificat de cat"olicit dat du AQ a ril <BBA. *onc ni 0uif, ni7 AF septem!re <BBM : mort . Port au Prince. Il est in"um le A< septem!re <BBM : Doac"im dom Martines Pascali *elatour, cuyer, natif de la paroisse 2otre4*ame de +reno!le, pou3 de Mademoiselle Colla. In oya%e en fC"inef demeure possi!le Pas de oya%e . $ondres, pas de contact a ec -`eden!or%7 *e <BCM, ou de <BCL, . <BNF : propa%ande dans le midi de la >rance, . $yon, . Paris. *u AL a ril <BNA, Martines it . 8ordeau3 0usqu/en <BNN >in <BNN, Paris, il y rencontre Hillermo=' printemps <BNB installation du tri!unal sou erain, statuts de l/ordre' d/a ril . 0uin retour . 8ordeau3 <BNL, rencontre a ec -aint Martin <BNQ4<BBF >ourni, secrtaire de Martines, le << 0uillet <BBF annonce du trait sur la rint%ration <BB<4<BBA -aint Martin secrtaire de Martines <BBA4<BBM -aint *omin%ue, Martines y d eloppe l/ordre. -a eu e se remarie a ec le capitaine de aisseau Dean d/Ola!arat ou *ola!arats le <Q 0uillet <BBQ. Dean meurt en f rier <LFL, Mar%uerite le E 0uin <L<E. ,lle tait eu e : Dacques de $yoron $atour de $aca=e Doac"im dom Martines PasqualyS -`eden!or% l/a4t4il initi' aurait4il initi le p&re de Martines . $ondres dans une lo%e ma:onnique7 Papus l/affirme, $e >orestier nie. Point de ue de consultant de l/astral7 contre point de ue d/"istorien. ,ut4il des contacts a ec les rita!les 9osePcroi37 $a culture de Martines est mdiocre, il prtend que ses connaissances sont d/ori%ine orientale. Guel orient7 l/6ra!ie ou un oya%e en C"ine qu/il prtend a oir effectu en sa 0eunesse. <BNM, oit appara;tre l/Ordre des f,lus4Co"ensf et son pant"isme mystique sduisit !ien des Ma:ons. Il fonde la lo%e ma:onnique f les 0u%es cossaisf . Montpellier et, propa%e ensuite son rit notamment . 8ordeau3, Paris' il meurt . -aint *omin%ue en <BBM, rien ne sem!le lui sur i re. (Pourtant, certains supposent que Ca%net de $eister aurait continu des initiations dans le cadre d/un rite cossais.) $a l%ende Daco!ite affirme que la ma:onnerie cossaise est l/oeu re des -tuarts dtr1ns' Martines de rait son titre d/cuyer . l/un des -tuarts. ,n <BBF, il "a!ite 8ordeau3 pr&s de la porte de la monnaie. ,n <BB<, il "a!ite l/"1tel des 5rois49ois, rue Montor%ueil. $es arc"i es de l/Ordre des fco"ensf, qui fut prosp&re de <BNF . <BBC, furent dposes dans les arc"i es des P"ilal&t"es. Martines aurait influenc *on Perneti. Dosep" de Maistre lui doit4il quelques lments . tra ers le syst&me ma:onnique de Hillermo=. $e premier secrtaire de Martines fut l/a!! >ournier' le deu3i&me $ouis4Claude de -aint Martin a l/aider . finir la rdaction du ftrait de la rint%rationf. $ouis +astin

<MM

<MC Il a diri% . 6 i%non la re ue fles petites annalesf Il est n . 6 i%non, il a tra aill . la prfecture du #aucluse. Il monte . Paris, suit les cours de Papus et de *ur ille. Il trou e le c"emin par l/tude de l/"omme, passe son !re et de masseur et retourne en 6 i%non. Il participe au3 acti its de quelques re ues, fl/toilef' il lance le f-p"in3f. Il installe . Paris l/cole Oermtique. Il sera secrtaire de la fdration spirite internationale. Il pu!lie sous le pseudonyme de 5"ot Oerm&s, d/6rcturus des ru!riques astrolo%iques. Il affirme qu/un astrolo%ue ne peut en aucun cas, prdire un nement. Il peut annoncer un climat, dcrire le temps astral pour une priode dtermine... Il pense que l/occultisme est un fonds commun de traditions dans lequel il y a des points de dpart . %laner. Il est mort le AQ 0an ier <QNQ dans sa LCX anne. Il est in"um au cimeti&re ancien d/,n%"ien4les4!ains. Hillermo= -a tom!e se trou e au cimeti&re de $oyasse . $yon pr&s de celle de M. P"ilippe. ,st officier de nom!reu3 rites ma:onniques... Il russit ses oprations de co"en en <BLC. $/a%ent inconnu fait produire une centaine de ca"iers et, Hillermo= en !rKlera une partie plus tard. Il inscrit -aint Martin sur les re%istres ma:onniques de $yon en <BLC. Il le re:oit en lo%e $yonnaise, le M 0uillet LC . C ". Guel rite7 Cr commandeur d/orient en mai <BNB Il cre, le <F a ril <BLC, sur l/ordre de l/6%ent Inconnu la -ocit des Initis o? ne peu ent entrer que des C 8 C -S L. $ouis4Claude de -aint Martin $ouis4Claude de -aint4Martin est n . 6m!oise en <BME. -on p&re le destinait . la ma%istrature, mais les tudes de droit ne l/intressant %u&re, il entra dans l/arme. In ami, qui ser ait dans le m(me r%iment, lui fit rencontrer l/occultiste don Martine= de Pasqually, +rand Ma;tre de la lo%e !ordelaise des fC"e aliers Ma:ons ,lus Co"en de l/Ini ersf. */a!ord tr&s attir par la t"ur%ie de Pasqually et son crmonial ma%ique, le 0eune -aint Martin se tourna ers la pense de -`eden!or% et surtout ers celle de Daco! 8oe"me, plus conforme . son aspiration personnelle. Par la f oie cardiaquef, il c"erc"e la r%nration intrieur qui permet de mieu3 comprendre le di in: f$a seule initiation que 0e pr(c"e et que 0e c"erc"e de toute l/ardeur de mon Rme, est celle par o? nous pou ons enter dans le coeur de *ieu, et faire enter le coeur de *ieu en nous, pour y faire un maria%e indissolu!le qui nous rend l/ami, le fr&re et l/pouse de la *i in 9parateur. Il n/y a pas d/autres moyens pour arri er . cette sainte initiation que de nous enfoncer de plus en plus 0usque dans les profondeurs de notre (tre et de ne pas lRc"er prise que nous ne soyons par enus . en sortir la i ante et i ifiante racine.f -aint Martin est un mystique dont la t"orie est simple: l/"omme dc"u qui a perdu le !on"eur en tom!ant du ciel sur la terre, doit le retrou er par le c"emin qui m&ne . ma r%nration, c/est4.4dire par une intense purification. 2ous retrou ons l. le sc"ma de toute rita!le initiation. 6pr&s a oir dmissionn de l/arme, et si%nant f$e P"ilosop"e Inconnuf, -aint Martin cri it, parmi ses ou ra%es les plus importants: *es ,rreurs et de la #rit (<BBL), $e 5a!leau naturel de rapports qui e3istent entre *ieu, l/"omme et l/Ini ers (<BLF), $/Oomme de *sir (<BQF), ,cce Oome (<BQA), $e Crocodile (<BQQ), *e l/,sprit des c"oses (<LFF), $e Minist&re de l/"omme esprit (<LF<). Par la pri&re et la mditation, $ouis4Claude de -aint Martin a dcou ert en lui4m(me l/essence di ine qui retrou era sa rita!le place au moment de la mort: f$a principale am!ition que 0/ai eue sur la terre a t de n/y (tre plus, tant 0/ai senti com!ien l/"omme tait dplac et tran%er dans ce !as monde.f Pourquoi craindre la mort7 f$a mortS ,st4ce qu/il y en a encore7 ,st4ce qu/elle n/a pas t dtruite 7 ,st4ce que le %rand sacrificateur et le %rand instructeur de la pri&re n/a pas puis toutes les an%oisses de cette mort par son supplice7 ,st4ce qu/il n/a pas souffert la mort de iolence, afin que nous n/eussions plus que la mort de 0oie7 ,st4ce que, depuis qu/il a tout consomm, nous pou ons encore a oir quelque c"ose . souffrir7 2on, la mort n/est plus pour nous que l/entre dans le temple de la %loire. $e com!at a t li r, la ictoire est remporte, nous n/a ons plus . rece oir de la main de la mort que la palme du triomp"e.f <MC

<MN 6pr&s la 9 olution . laquelle il prit part, il se retira dfiniti ement . 6m!oise o? il cri it: fMa tRc"e dans ce monde a t de conduire l/esprit de l/"omme par une ie naturelle au3 c"oses surnaturelles qui lui appartiennent de droit, mais dont il a perdu totalement l/ide, soit par d%radation, soit par l/instruction fausse de ses instructeurs. Cette tRc"e est neu e, mais elle est remplie de nom!reu3 o!stacles' et elle est si lente, que ce ne sera qu/apr&s ma mort qu/elle produira ses plus !eau3 fruits. Mais elle est si aste et si sKre, que 0e dois %randement remercier la Pro idence de m/a oir comme c"ar% de cet emploi que 0e n/ai u 0usqu/ici e3ercer . personne, puisque ceu3 qui on ensei%n et qui ensei%nent tous les 0ours, ne le font qu/en e3i%eant la soumission, ou qu/en racontant des faits mer eilleu3.f $e t"osop"e d/6m!oise s/est dtourn du C"ristianisme officiel pour retrou er le c"ristianisme ori%inel, celui qui tait conforme . la plus pure tradition c"rtienne primiti e. Q. $e marquis 6le3andre -aint U es */6l eydre C"a!oseau. Pierre 6u%ustin C"a!oseau, commandeur de l/ordre de -aint4-a a de -er!ie' ancien conser ateur ad0oint du muse de l/Ile de >rance. *cd le A 0an ier <QMN, dans sa BLX anne . Paris. O!s&ques le C 0an ier <QMN. $e marquis 6le3andre -aint U es d/6l eydre. Dules 8ois :fil m/affirmait... qu/il a ait crit <MFF pa%es en trois 0ours et qu/il communiquait, par tlpat"ie, a ec le %rand lama du 5"i!etf. $a posie de -aint U es est mdiocre' son oeu re en prose est comple3e. $a conne3ion entre le Martinisme et la synarc"ie ient de Papus qui considrait -aint4 U es comme son ma;tre intellectuel. -aint4U es pu!lie les C li res des missions de <LLA . <LLB' il c"erc"e les principes sur lesquels les institutions d/un tat s/appuieront pour faire pro%resser ne ci ilisation dans une atmosp"&re de pai3 et de 0ustice. $es ensei%nements de l/"istoire sont les rsultats synt"tiques d/e3priences effectues dans le la!oratoire des socits "umaines. Guelles le:ons de sociolo%ie contiennent les li res sacrs de tous les pays7 -ur quels principes sont fonds les ci ilisations7 Guel est l/ori%ine et l/ olution de %rands %roupes sociau37 Gue se passe4t4il derri&re le oile de certains temples7 $a connaissance de ces pro!l&mes et des solutions de rait permettre d/anticiper le futur. $es tats fonds sur des formes d/escla a%e ne sont pas ia!les. $a synarc"ie est le %ou ernement a ec principe, les autres fonctionnent en anarc"ie, c/est . dire sans principes, et l/am!itieu3, le rus s/emparent du %ou ernement sans respect pour la ie, ou les !esoins de l/"omme. $a synarc"ie est une forme de %ou ernement o? les "ommes qui disposent du pou oir sont su!ordonns . ceu3 qui disposent de l/autorit. $/6utorit appartient au3 ensei%nants : reli%ieu3, arme, cole. $e Pou oir est compos de fonctionnaires c"oisis par e3amen, r oca!les. $a synarc"ie parta%e le %ou ernement en trois fonctions : ,nsei%nement, Dustice, ,conomie. (cf un entuel rapport a ec la tripartition de *um=il). Il e3iste E c"am!res lues professionnellement au suffra%e uni ersel' elles sont c"ar%es de la prparation des lois. 6 ces E c"am!res correspondent trois corps politiques c"ar%s de promul%uer les lois formules sous forme de oeu3. $/6utorit ne se dl&%ue pas, elle s/e3erce et appartient . celui qui est plus a anc que les autres dans la oie de l/initiation. $/arc"type social d/une ci ilisation mondiale est "irarc"is, les formes dma%o%iques ne sont pas ia!les. $e premier pas consiste . unir les intr(ts conomiques des pays. $e synarc"isme d/empire est une forme criminelle de tentati e de prise du pou oir et n/a rien . oir a ec la synarc"ie de -aint4U es. $es Martinistes sont4ils synarc"istes7 ,n principe, ils peu ent ad"rer au3 no!les penses de -aint4U es. *ans la ralit, c"acun fait ce qu/il eut, et ad"&re au3 principes politiques qui lui sem!lent les moins mau ais, ou les meilleurs. <MN

<MB Papus le reconna;t comme son ma;tre intellectuel. Il tait n le AN mars <LMA, son p&re +uillaume 6le3andre -aint U e est R% de EB ans, il "a!ite Paris rue de l/c"iquier, AE' sa m&re Marie Dosp"ine 6mourou3 est R%e de <L ans (dont le p&re est 6ntoine Dosep" 6mourou3). Il est prnomm Dosep" 6le3andre $/enfant est un insu!ordonn et ses parents durent le confier, . <E ans, . des professeurs particuliers :>rdric46u%uste de Met= et l/a!! 9ousseau. -on p&re tait mdecin aliniste, dsespr de la conduite de son fils, il le place dans fle !a%ne d/enfantsf de Mettray diri% par M de Met= qui lui fait lire Dosep" de Maistre, >a!re d/Oli et, le cardinal 8onald. Il ira au lyce prparer le !accalaurat de lettres, son p&re le pousse . un en%a%ement militaire. Il part tudier la mdecine na ale . 8rest, contracte la ariole noire et passe sa con alescence . Dersey o? il frquente les e3ils (Pelleport et Ou%o)' il ira . $ondres. ,n <LBF, il est encore . Dersey, il re0oint le <B<X !ataillon de marc"e. Il rece ra un poste au minist&re de l/intrieur en <LB<. ,n <LBL7, il rencontre la comtesse _eller ne Marie de 9i=nitc", di orce _eller, dont la tante est , eline 9=e`u=@a4Oans@a pouse de 8al=ac. -aint4U es l/pouse le N septem!re <LBB. Marie est du cercle des intimes de l/impratrice ,u%nie. ,n <LLF, elle o!tient pour son mari un marquisat romain' ou des amis font des dmarc"es aupr&s du #atican pour lui o!tenir le titre de MarquisS Marie, ne . Odessa, le AM dcem!re <LAB, meurt le endredi B 0uin <LQC, -aint4U es se retire . #ersailles o? il la!ore l/arc"om&tre, sous l/inspiration fan%liquef de Marie #ictoire. $a fcommunicationf est o!tenue par la science sur le culte des morts de -aint U es' par un indult de $ouis ZII en date du M aoKt <LQC, il a ait re:u l/autorisation de transformer la c"am!re mortuaire en c"apelle. -aint4U es n/tait pas mdium. -aint4U es est mort . Pau, le C f rier <QFQ . midi, il a ait BF ans. Il est in"um . #ersailles, au cimeti&re 2otre4*ame (canton ", ran% L . %auc"e de l/alle O + AX du ran% entre Moreau et #i%nal). Irne -%uret. ,3pert4compta!le, a%r comme fcommissaire au3 comptesf pr&s de la cour d/6ppel de Paris. +rand Ma;tre de l/ordre de <QB< . fin <QBM :(il est racont qu/il nous a ait quitt pour pouser une dame appartenant . la secte des MormonsS question personnelle : a ait4il la possi!ilit d/e3ercer la c"ar%e comme il l/entendait). Il iendra inau%urer le temple de *ouai +roupe f$ouis Claude de -aint Martin 2XL<. <F.-tanislas de +uaJta, ,lip"as $e y, ,milio $oren=o -tanilas de +uaJta. Condisciple de Maurice 8arr&s au lyce de 2ancy dans les annes <LLF. Il na;t . 6lte ille dans un c"Rteau proc"e de 5arquimpol en <LN<. >amille paternelle d/ori%ine italienne implante en $orraine depuis <LFF. Marquis de no!lesse $om!arde par son p&re, $orraine par sa m&re. 6scendance maternelle : +rand0ean. Il fonde en <LLL l/ordre @a!!alistique de la rosePcroi3 /a ec Papus, 8arlet, Pladan, Paul 6dam, +a!rol, 5"orion puis l/a!! 6lta, Marc4Oa en, -dir, C"a!oseau) ses successeurs furent 8arlet puis Papus. -on utilisation des stupfiants le conduisit . une mort particuli&re en <LQB le <Q dcem!re, il est alors R% de EN ans. Il est in"um au cimeti&re de 5arquimpol, a ec ses parents et son fr&re 6ntoine. $es Martinistes et l/%lise : $/e3communication nous concerne4t4elle7

<MB

<ML *es prlats pensent qu/elle aut tou0ours, d/autres qu/elle e3iste en principe mais n/est plus applique fune rponse : c/est pour ous une affaire de conscience. Il ous appartiendra de oir si otre prsence est compati!le a ec otre foi.f >ran:ois C"arles 8arlet 6l!ert $efauc"eu3. In"um dans le cimeti&re parisien de 8a%neu3' il est n le <A <F <LEL et dcd le AQ <F <QA<, . A< ". -on pouse tait Deanne 8ellc"a!ers <LMM4<Q<M. Pierre 2eu ille. *cd dans la nuit du AE mars <QBA, un article pu!li par lui en <QCA fit na;tre l/ide d/une reconstitution de l/ordre martiniste. ,lip"as $ i. 2 le L f rier, !aptis le << FA, premi&re communion en <LAA, entre au petit sminaire en <LAC <L<F' il rencontre ,u%nie en <LMA, lui fait un enfant en <LMN' en <LMN il se marie, en septem!re <LMB, il a une fille, Marie, qui mourra R%e de B ans. Il est mort en <LBC . NC ans ,n <LCA, il fait la connaissance de Hrons@y' <LCE, il se spare de sa femme (Claude #i%non)' Claude #i%non : ne le <A <A <LEA, dcd le <F FM <LLL . -aint Dean Cap >errat enterre au P&re $ac"aise MNXdi ision' c/est 2omie Cadiot, elle pouse Constant en 0uillet <LML' Constant o!tiendra la nullit du maria%e. <LCE, il fait la connaissance de *es!arolles' <LCM, il part . $ondres pour oir son fils, en 0uillet, il tra aille a ec 8ul`er $ytton au sein d/un ordre "ermtiste dont il rece ra la succession en <LNC. ,nsem!le7 ils dcou rent le 2uctmron. $es tec"niques ont rapport a ec des tudes de ca!ale (sp"er 0etsira, et =o"ar) : 8rc"it et merca a" et, la pratique du tarot et des cla icules. ,n <LN<, ,lip"as est initi apprenti ma:on, le <M mars, . la lo%e du parfait silence' le A< aoKt, il est ma;tre ma:on. *e <L<F . <LEA : famille, cole, sminaire *e AA ans . M< ans : l/"omme social qui pu!lie AA li res *e M< ans . MC ans ' silence 0usqu/en <LCN Dusqu/. NC ans : le ma%e Dean 8aylot. Mort le E f rier <QBN' re:u martiniste par Pierre de 9i!aucourt le <L a ril <QNE dans l/oratoire de P"ilippe ,ncausse (Dacqueline 8asse, + Crpin, Dean de >oucauld, #incent Planque, prsents). ,mile 8esson. Mort le AQ <A <QBC, dans sa Q<X anne, in"um le A 0an ier dans le cimeti&re de l/6r!resle. C"arles de -aint4-a in mort le <E 0uin <QBN, LM ans. Dulien Oer!ut. Coll&%e de 9ouen, dcd le E<:FL:<QBN dans sa BBX anne. Maurice +ay +rand orateur, prsident du %roupe P"ane%, dcd le < a ril <QBN, dans sa CCX anne, in"um au p&re $ac"aise (BEXdi ision, li%ne E, N 2X AB4BM). 6ndr -a oret. Mort le L mars <QBB, . l/R%e de BL ans , . ,pernay. Paul4$ouis4Dean 9ou3 <LLQ4<QBE *essinateur des ftarotsf de -u=y #ande en, secrtaire du %roupe fconstant C"e illonf. <ML

<MQ Dacques 8er%ier. M7 dcd le AE << <QBL dans sa NNX anne 6ry Il"a Za ier *cd le <A a ril <QBL, n le A 0uillet <QEA. Dean de >oucauld Malem!ert mort le AE no em!re <QBL, n en <QFF7 Dosep de #ia. B a ril <LQL4AF mai <QBL' persi al, Dos de #ia i 8assols, n . 8arcelone, enfance . Montserrat, catalan, sou erain dl%u pour l/,spa%ne Maison natale de -aint Martin <N, place 9ic"elieu . 6m!oise, plaque commmorati e. Il y en eut une autre. Celle ci serait la !onne. ,milio $oren=o. #ice4prsident de l/Ordre Martiniste' In%nieur informaticien Il est c"ar% de seconder ,ncausse, il sera paul par Claude Mar%ue et par Maria de #ia $oren=o (%rands secrtaires). P"ilippe ,ncausse renonce . la prsidence de l/ordre martiniste en septem!re <QBQ par messa%e . la c"am!re de direction, messa%e . l/assem!le %nrale du AB octo!re <QBQ. $es candidats sont proposs au ote secret de la c"am!re de direction : $oren=o, prsident' $%er, ice4prsident. $es fonctions ont pour !ut de ser ir, de !ien ser ir l/Ordre Martiniste. ,milio $oren=o est lu par la c"am!re de direction puis, in esti de la fonction. ,MI$IO $O9,2aO P9,-I*,25 *, $/O9*9, *,PII- $, AB OC5O89, <QBQ' ... $es Ordres Martinistes Ine certaine confusion peut e3ister dans l/esprit du profane, en ce qui concerne l/e3istence de di ers Ordres Martinistes. Contrairement . l/ima%e rpandue par les fO!diencesf des rites ma:oniques qui cre des !arri&res parfois insurmonta!les, entre des "ommes et des femmes de !onne olont, ayant pourtant un m(me idal, les Ordres Martinistes n/entrent 0amais en comptition les uns a ec les autres, ils pratiquent tous (. l/e3ception d/un seul d/entr/eu3) l/c"an%e fraternel de isiteurs. $es Ordres Martinistes ont des orientations diffrentes en ce qui concerne leurs tudes et leurs ensei%nements, mais restent tous fid&les . l/unique tradition initiatique occidentale. f$/Ordre Martinistef de Papus (*r +rard ,ncausse), fut cre enin <LLL. Papus en fut le seul +rand Ma;tre de <LLL 0usqu/. sa mort sur enue en <Q<N. $/Ordre resta en sommeil 0usqu/. sa rsur%ence faite par P"ilippe ,ncausse, son fils, en <QCL. ,n <QNF, prenant la succession d/Oenri4C"arles *upont, P"ilippe ,ncausse effectua la fusion de sa rsur%ence a ec l/Ordre Martiniste de $yon, et en de int le +rand Ma;tre. Il occupa cette fonction de <QNF et en dmissionna en <QB<. Irne -%uret lui succda et resta en fonction 0usqu/en <QBM. P"ilippe ,ncausse reprit de nou eau la fonction en <QBC et en dmissiona une seconde fois en <QBQ. ,milio $oren=o diri%e cet Ordre depuis <QBQ. $/Ordre Martiniste si%na une alliance a ec l/,%lise +nostique 6postolique qui faisait de cette or%anisation, l/%lise officielle du Martinisme. P"ilippe ,ncausse, ayant t ordonn . la Pr(trise dans cette %lise, si%na en <QNL, un Protocole confirmant l/alliance de <Q<L, et imposant la t"olo%ie de cette %lise comme l/ensei%nement du Martinisme, et les ser ices de cette %lises de enant le support sacramentel de tous les mem!res de son Ordre Martiniste. 2om!reu3 furent les Martinistes qui le &rent des o!0ections aussi !ien contre l/6lliance, que contre le Protocole, qu/ils considraient comme une atteinte . leur li!ert reli%ieuse. 2om!re d/entr/eu3 simplement dmissionn&rent, d/autres re0oi%nirent deu3 Ordres nou ellement crs: <MQ

<CF f$/Ordre Martiniste 8el%ef, prsid par l/astrolo%ue et cri ain !el%e +usta e4$an!ert 8ra"y, ou f$/Ordre Martiniste des Pays48asf, prsid par Maurice O. Harnon. $es deu3 prsidents ayant t des mem!res du -upr&me Council de l/fOrdre Martinistef. $a fondation de ces deu3 Ordres fut faite . la demande de P"ilippe ,ncausse lui4m(me, dans le !ut d/offrir une alternati e au3 Martinistes de son Ordre, ne dsirant pas s/en%a%er dans la oie de l/%lise %nostique. $a >dration des Ordres Martinistes fut fonde en <QCL et sa prsidence fut assure par P"ilippe ,ncausse, il en fut le seul Prsident 0usqu/. sa mort. Mem!re du Comit Olympique International, ,ncausse !nficiait du respect de tous les Martinistes et son autorit . la t(te de la >dration ne fut 0amais discute. Il a ait une ue lar%e et idaliste en ce qui concerne la ie spirituelle en %nral, et pratiquait la tolrance et la fraternit. $e !ut de cette >dration tait de runir tous les Ordres Martinistes, sans porter atteinte . leur autonomie. $a >dration re%roupait l/Ordre Martiniste de Papus, l/Ordre Martiniste4Martin=iste de $yon, la rsur%ence de l/Ordre Martiniste des f,lus Co"enf de 9o!ert 6m!elain, et l/Ordre Martiniste et -ynarc"ique. $/Ordre Martiniste 8el%e et l/Ordre Martiniste des Pays48as s/y 0oi%nirent . des dates ultrieures. C/est donc . la su%%estion de P"ilippe ,ncausse, en tant Prsident de la >dration des Ordres Martinistes que fut fond en <QBC, l/Ordre Martiniste des Pays48as. f$/Ordre Martiniste4Martin=istef de $yon, fut fond par C"arles *etr en <Q<N. $es +rands Ma;tres successifs de cet Ordre furent: C"arles *etr f5ederf (<Q<N4<Q<L), Dean 8ricaud (<Q<L4<QEM), Constantin C"e illon (<QEM4<QMM). Cet Ordre fut dfiniti ement cl1t par son dernier +rand4Ma;tre Oenri4C"arles *upont, le <M dcem!re <QCL, par sa fusion a ec l/Ordre Martiniste de P"ilippe ,ncausse et a ec l/Ordre Martiniste des ,lus4Co"en de 9o!ert 6m!elain. 5outes ces or%anisation re0oi%nirent la >dration cite ci4 dessus, sous la Prsidence de P"ilippe ,ncausse. f$/Ordre Martiniste et -ynarc"iquef est une !ranc"e de l/ar!re Martiniste ta!lie en +rande 8reta%ne. $es dtails de son "istoire sont peu connus, et ses mem!res pratiquent une %rande discrtion. Plusieurs %roupes de cet Ordre fonctionnent au Canada. f$/Ordre Martiniste des ,lus4Co"en de l/Ini ersf fut fond par *on Martine= de Pasqually in <BNL. Il entra dans l/or%anisation de la Ma:onnerie par son disciple et successeur Dean48aptiste Hillermo=. Il disparut quelques dcades plus tard. Ine rsur%ence fut or%anise par 9o!ert 6m!elain, pendant la seconde %uerre mondiale, puis dfiniti ement cl1t par lui, dans une dclaration officielle pu!lie dans la re ue Martiniste f$/Initiationf, en <QNM. f$/Ordre Martiniste 5raditionnelf fut cr par 6u%ustin C"a!oseau, en parall&le a ec f$/Ordre Martiniste4Martin=istef de $yon, pour succder . l/Ordre Martiniste de Papus. 6u%ustin C"a!oseau a ait t l/un des mem!res du -upr&me Conseil ori%inal de <LLL. -i Papus en fut le c"ef administratif, 6u%ustin C"a!oseau en fut rellement la t(te occulte par ses connaissances et la aleur de ses initiations. 6yant de srieuses o!0ections . l/encontre de l/orientation prise par C"arles *etr, en ce qui concerne l/alliance a ec l/,%lise +nostique, il continua . transmettre les initiation de la tradition Occidentale par sa propre or%anisation. *irectement ou indirectement, il initia la plupart des Martinistes qui poursui irent le com!at pour la li!ert reli%ieuse: Dules 8ouc"er, +usta e $am!ert 8ra"y, Maurice Harnon.

<CF

<C< f$/Ordre Martiniste 5raditionnelf de l/6MO9C est rser au3 seul mem!res de l/f6ncient and Mystic Order of t"e 9ose and t"e Crossf (6.M.O.9.C.) qui fut cr par -pencer $e`is. Cet Ordre dont la alidit repose sur l/initiation de 9alf Ma3`ell $e`is, fils de -pencer, et dsi%n par 6u%ustin C"a!oseau comme -ou erain *l%u +nral pour la Californie et les ,tats4Inis d/6mrique. 9alf $e`is rompit les relation de la dl%ation amricaine d/a ec l/or%anisation parente le <M aoKt <QC<. Il fonda un Ordre spar, reprenant le nom de C"a!oseau et se proclamant son seul successeur l%itime. -on Ordre est le seul . refuser tout contact a ec les Martinistes des autres Ordres, et . ne pas rece oir de isiteurs. f$/Ordre Martiniste Initiatiquef fut cr par Dules 8ouc"er, encore pour s/opposer . l/influence cro;ssant de l/%lise +nostique. Dules 8ouc"er tenta sans succ&s d/allier son Ordre Martiniste a ec la >ranc4Ma:onnerie. $a plupart des Ma:ons fran:ais tant "ostiles au C"ristianisme, n/apport&rent aucun support . ses efforts. $/Ordre Martiniste Initiatique disparut . la mort de son fondateur. f$/Ordre Martiniste 8el%ef, fut cr . la demande de P"ilippe ,ncausse. $es mem!res de son -upr&me Conseil furent +usta e4$am!ert 8ra"y, Pierre4Marie Oermant, -tp"ane 8eu=e, Marc *epourque, 2icolas $eruite, Maurice Harnon qui dmissiona en <QBC pour fonder l/Ordre Martiniste des Pays48as Cette !ranc"e du Martinisme disparut pratiquement a ec son fondateur. -eul 2icolas $eruite poursui it les acti its du seul %roupe sur i ant. f$/Ordre Martiniste des Pays48asf, fut %alement cr . la demande de P"ilippe ,ncausse en <QBC, pour permettre au3 Martinistes qui le dsiraient, de %arder leur li!ert de c"oi3 en mati&re reli%ieuse. $ors de sa fondation, les mem!res du -upr&me Conseil de cet Ordre taient: Maurice Harnon, 6u%ustus +oetma@ers, 8ep +oetma@ers, >em@e I@en, 6nnie I@en, Doan Harnon4Poortman. Cet Ordre est actuellement actif au3 Pays48as, en 8el%ique, en >rance, au Canada, en 6n%leterre et au3 ,tats4Inis d/6mrique.Ce sont les mem!res de cet Ordre qui contri!uent . rpandre le messa%e Martiniste par ce site d/Inter2et. In peu d/"istoire 4 8r& e prsentation. $/Ordre du 5emple $es neuf no!les sans fortune qui eurent l/ide de crer un Ordre de c"e alerie monastique a aient eu pour prdcesseurs fles c"e aliers de -aint Dean de Drusalemf de enus de 9"odes, puis de Malte. $es c"e aliers de -aint $a=are de Drusalem e3istaient aussi. $es ides de milice pour la protection des p&lerins n/taient pas neu es ni uniques. $eur presti%e fut et demeure. $es sou erains cr&rent des ordres de c"e alerie, comme 8onaparte cra la l%ion d/"onneur' les plus illustres sont encore l/Ordre de la 5oison d/or, l/Ordre de -aint Mic"el, l/Ordre de la Darreti&re. $/esprit c"e aleresque se pratique . titre indi iduel, m(me dans les ordres les plus presti%ieu3. $es templiers ont ta!li des r&%les, ils poss&dent des statuts qui seront imits. $, 5,MP$,, $,5,MP$I,9-, deu3 mots ma%iques qui rappellent la l%ende : . c1t de l/Ordre e3otrique, il y aurait eu un Ordre sotriqueS Martine= met dans ses lus4co"ens un c"e alier du temple. $a ma:onnerie prtend dans certains %rades se rattac"er . l/Ordre du 5emple. 2/ou!lions 0amais que si l/Ordre fut interdit au ZI# si&cle au royaume de >rance, il continue . i re en >landres pendant au moins CF ans' il c"an%e de nom, simplement, dans d/autres royaumesS $/ordre du C"rist du Portu%al' ou les !iens, "ommes et domaines sont transfrs . un autre Ordre. $a l%ende eut aussi qu/un f%rand ma;tref se soit rfu%i en ,cosse, ait ser i, a ec ses c"e aliers, le roi qui cra a ec eu3 un nou el Ordre de c"e alerie. $e roi d/,cosse n/a ait pas o!i . l/interdit du Pape. Pourquoi des c"e aliers se seraient4ils rfu%is dans un Ordre artisanal plac sous l/%ide de -aint 6ndr ou de l/Ordre du C"ardon. $e c"e alier du temple consid&re que le roi d/un pays n/est que son administrateur' il est lui4m(me un roua%e de la c"rtient. $e seul c"ef supr(me du templier est le pape. $e 5emple fut le ma;tre d/oeu re de nom!reu3 difices. $e Martiniste essaiera . partir des donnes "istoriques de comprendre le pro!l&me d/un idal c"e aleresque dont le 5emple reste une !elle ima%e. -dir et le %roupe _mris p <BL 2XM <QCE -dir est un fid&le de Monsieur P"ilippe ... <C<

<CA $/Ordre Martiniste $e Martinisme qui nous intresse est le syst&me t"osop"ique de -aint4Martin tel que ses crits nous le font dcou rir. $e mot Martinisme recou re plusieurs autres sens. $es Martinistes sont les mem!res de l/Ordre Martiniste cr par +rard ,ncausse Papus en <LLB. +rRce . l/Ordre les ides spiritualistes %a%n&rent un terrain prcieu3 . une poque o? le Matrialisme donnait l/impression d/(tre sur le point de triomp"er. $e Martinisme permet de raliser les possi!ilits d/altruisme, sau e du doute' il s/efforce de d elopper la spiritualit de ses mem!res' l/e3ercice du d ouement, l/assistance intellectuelle, la cration d/une foi accepte, sont l/affaire des Martinistes. $/o!0ectif de l/Ordre Martiniste est la rint%ration des (tres : il s/a%it de reconstituer l/"omme esprit par l/ olution de l/"omme de dsir, . tra ers l/tat de nou el "omme. $/ensei%nement de l/Ordre propose un tra ail alc"imique respectueu3 de ses mem!res et de leurs familles. $e Martinisme est une socit d/"ommes et de femmes de !onne olont, ce ne sont ni des saints, ni des (tres en c"emin ers la perfection. Ils iennent parta%er ce qu/ils sont et ce qu/ils oudraient (tre au sein d/un %roupe' l/a oir, les !iens, la puissance, la %loire, tout cela ne les concerne %u&re. $/ordre n/impose aucun serment d/o!issance passi e, n/impose aucun do%me' il permet au3 "ommes et au3 femmes de dsir de comprendre les sym!oles, les rituels' il encoura%e celui qui est ardent, dtourne le fai!le. Papus in ente, en <LLB, l/Ordre Martiniste. Il en de ient le premier %rand ma;tre, et le supr(me conseil de l/Ordre Martiniste se runit pour la premi&re fois en <LQ<. 6pr&s sa mort, en <Q<N, le mou ement Martiniste a perdu son unit et une partie de son efficience quelle que soit la personnalit des f%rands ma;tresf des diffrents %roupements. $/impression reste pni!le dans toutes ces discussions autour de la r%ularit des successeurs de Papus. -aint Martin meurt en <LFE sans a oir fond d/ordre, les initiations se transmettaient indi iduellement sur des crit&res de aleur et de tra ail personnel. Il nous laisse un disciple reconnu (+il!ert), des li res, des manuscrits, des amis qu/il aimait conseiller. +il!ert est un "omme de !onne olont, "omme d/ordre mais peu apte . perptuer matriellement la mou ance' le courant. $/initiation se transmettra plus par l/a!! de $a 2oue, la marquise 6mlie de 8oisse4Mortemart, *elaa%e ... ,n <QCE, 2X< de la re ue, affirme l/Ordre ou ert au3 "ommes, comme au3 femmes, de !onne olont' %roupement initiatique, il poss&de une doctrine p"ilosop"ique et mystique, une mt"ode de tra ail . la fois indi iduelle et de %roupe, une li%ne d/inspiration sur laquelle c"aque intelli%ence doit tra ailler au ni eau de ses possi!ilits. 2ous nous oulons les c"e aliers des aleurs spirituelles. 2ous de rions manifester l/esprit de compr"ension, et l/entraide selon les limites "umaines. $e %rade de - I est le seul %rade, il est accord au3 mem!res qui s/en montrent di%nes. Ce seul %rade confrera le droit et le pou oir d/initier, selon la 5radition. $/ordre comprend pour le reste des ad"rents simples (ou mem!res associs) et des initis. $a femme est le complmentaire de l/"omme, donc son %ale. $e Martiniste consent li!rement . sui re une li%ne de conduite qui permettra le perfectionnement indi iduel et collectif. $/Ordre est fond par Papus. *e nos 0ours, l/Ordre Martiniste a une forme 0uridique r%ie par la loi de <QF< sur les associations . !ut non lucratif. Il est ou ert au3 femmes et au3 "ommes de !onne olont. 5outes les candidatures srieuses sont e3amines attenti ement . $/R%e, les connaissances, l/ar%ent, sont effacs par les qualits de coeur. 2ous e3i%eons des candidats ce que le !on sens e3i%e de tout indi idu qui eut i re dans un %roupe. 2os portes sont entrou ertes . l/entre' %randes ou ertes pour sortir. 2i secte, ni nou elle reli%ion, nous nous assem!lons pour dcou rir les aleurs d/un rite initiatique qui remonte : . Martine= de Pascually mort en <<BM . -aint *omin%ue' . $ouis Claude de -aint Martin mort en <LFE . 6ulnaye' . Papus ( *octeur +rard ,ncausse), mort en <Q<N . Paris. 2otre initiation se conf&re en E temps forts. 2ous formons : des 6ssoci(e)s' des 6ssocis4initi(e)s' des -uprieurs Inconnus. <CA

<CE $/Ordre Martiniste a son si&%e C4B rue de la C"apelle, BCF<L Paris, le secrtariat %nral est au E rue de la +ruerie, Q<<<F +if sur U ette. -on Prsident actuel occupe cette c"ar%e depuis <QBQ date . laquelle le fils de Papus, le *octeur P"ilippe ,ncausse, lui a confi sa succession. 2os %roupes sont composs de personnes enant de tous les "ori=ons. C"acun peut trou er une place dans nos assem!les. 2os runions nous permettent des prises de conscience qui seraient impossi!les . un indi idu isol ou . quelques personnes qui ne pourraient se re%rouper autour d/une tradition initiatique r%uli&re. 2ous ne ous demandons pas ce que ous croye=, ni ce que ous pense= : nous coutons ce que dit otre coeur. 2ous comprenons comment ous a e= t for%, comment ous ous (tes laiss former' nous ous offrons les armes ncessaires pour de enir ce que ous pou e= (tre. #otre opinion nous intresse moins que la mani&re dont ous a e= t amen . (tre certain d/a oir raison. 2ous offrons nos claira%es personnels, nos dmarc"es. #ous de ene= mieu3 apte . ous conna;tre ous4m(me, . comprendre les autres, . accepter, li!re de refuser ... $e tra ail en %roupe est e3i%eant : il se droule selon un rituel prcis, dont le sym!olisme repose sur une tradition assure. $a pense de $ouis4Claude de -aint Martin est rendue accessi!le' le sym!olisme du rituel est e3pliqu. C"acun peut faire part de ses rec"erc"es personnelles' les questions, remarques, commentaires, les c"an%es sont fraternels et respectueu3 des opinions. 2ous ou rons nos coeurs, nos Rmes. 2ous prions. 5ous les participants tra aillent les plans du corps, du coeur et de l/esprit' ils eillent l/6mour, la 2ature #rita!le, la -a%esse, qui permettent l/6ction. */apr&s Papus, l/tude de la composition de l/"omme permet, au -uprieur Inconnu, de d elopper en ce monde les di ers corps qui le constitue, d/amliorer son ,%%r%ore, ce faisant d/amliorer l/e%%r%ore collectif de ses %roupes, famille, socit, et !ut ultime tr&s am!itieu3 d/amliorer l/e%%r%ore de l/uni ers. $/Ordre est construit par les mem!res de l/Ordre et par les entits spirituelles qui se d ouent . inspirer nos actions, . amliorer nos possi!ilits. $e rituel permet d/unir les mem!res isi!les de l/Ordre au3 mem!res naturellement in isi!les. -ocit initiatique, le Martinisme rpartit les connaissances sur trois de%rs : associ, initi, suprieur inconnu' parce que pour apprendre il faut tra ailler, et que nul n/apprend . lire, . crire ou . compter en un 0our. $a dmarc"e du Martinisme est . la fois uni erselle (rites, sym!oles, tradition) et personnelle (le Martiniste n/accepte rien qu/il n/ait cu, compris ou accept li!rement par ses propres capacits, son tra ail). $e Martiniste ressent que sa prsence est ncessaire dans le temple, pour lui m(me et pour les autres' il dsire accder . la tec"nique d/alc"imie spirituelle que l/Ordre mettra . sa disposition pro%ressi ement afin qu/il demeure conscient, afin qu/il puisse accepter les c"an%ements entuels' les %roupes dont il fait parti : profession, amis, famille... ne doi ent pas (tre pertur!s par une admission toutefois ils de raient ressentir un supplment. Il s/efforce de conna;tre ce que l/Ordre tente de lui faire i re. Il s/efforce de s/interro%er sur des cus intenses. Il s/efforce de mettre en pratique ce qu/il a re:u dans sa #I, GIO5I*I,22,. C"aque 0our apporte une pierre au temple intrieur qu/il construit. $/6ssoci tra aille quand il est disponi!le sur les documents qui lui sont remis officiellement et qui sont confis . son "onneur. $/6ssoci doit (tre en r&%le a ec lui m(me, a ec ses %roupes sociau3, a ec l/Ordre, il est respectueu3 des lois "umaines... 2ous respectons les efforts de ceu3 qui ne mna%ent ni leur temps, ni leur sant ou leur ar%ent afin de permettre le d eloppement des aleurs Martiniste. 2ous rendons "omma%e au3 acti its des Ordres Martinistes, qu/ils soient synarc"ique, traditionnel, initiatique, rectifi, de $yon, qui ont permis ou qui permettent au3 c"erc"eurs sinc&res de trou er les lments qui leur taient ncessaires, ne fut4ce que pour un temps. 2ous com!attons pour que triomp"e la cause de l/6mour, du 8eau et du 8ien... 596#6IZ C"aque associ peut se fi3er une tude particuli&re correspondant . ses possi!ilits. Il peut commencer un ensem!le de rec"erc"es portant sur la compr"ension du rite, des sym!oles, des te3tes de $ C de -aint Martin, Papus, -dir... 6 ceu3 pour lesquels l/tude parait impossi!le, il reste la oie des oeu res i es et du d ouement . soi en premier point, . sa famille en deu3i&me point, . autrui en troisi&me point, . *ieu. $/altruisme lui est important. <CE

<CM -,C5, $es familles sont parfois inqui&tes en ce qui concerne l/entre d/une personne dans notre Ordre' elles doi ent sa oir et comprendre que celui qui est admis parmi nous a le de oir de respecter ses c"oi3 antrieurs' notre porte est !asse et troite pour ceu3 qui eulent entrer, elle est lar%ement ou erte . tous ceu3 qui eulent nous quitter (simplement nous sollicitons de moti er le dpart, cela facilite des retours). Il ne peut (tre question d/a!andonner un con0oint, des enfants,... il ne peut, non plus, (tre question de faire des dpenses e3cessi es pour l/Ordre ou dans l/Ordre. $es Martinistes sont des indi idus li!res, ils respectent la pense d/autrui, ils ne sont soumis . aucun ta!ou. $es Martinistes se lient de leur propre et li!re olont . l/"umanit , . la nature, ils prennent conscience de son caract&re sacr quand ils tra aillent en fraternit . consacrer la 5erre et leur acti it initiatique . la 9,I25,+965IO2 par le c"emin de la lumi&re intrieure, . tra ers la qu(te du +966$. $ors d/une assem!le rituelle, seuls, les Martinistes sont accepts' les initiations se re:oi ent selon le mrite' le temps coul, l/anciennet, n/ont aucune aleur' un Martiniste reste discret, soit pour solliciter, soit pour donner' les pro!l&mes de !asse finance sont interdits dans nos temples' le !on sens, la %nrosit, la fraternit, l/amour, r&%nent sur un Martiniste plus que les r&%lements ou la loi Martiniste. Pri&re: $e premier 0our de c"aque mois, . A< "eures, "eure de Paris,o? que le Martiniste soit, seul ou en socit, il se met en rapport, discr&tement, par la pense, a ec son temple' il s/unit, par l/esprit, a ec tous les Martinistes dissmins sur la surface de la terre' il prie en un centi&me de seconde en pu!lic sans que ceu3 qui l/entourent puissent se rendre compte de ce qu/il fait' il peut aussi prier comme il en ressent le !esoin, s/il est seul. Il peut se connecter . la c"a;ne Martiniste c"aque matin . L O et c"aque soir . A< O .

<CM

. -ou enirs, ,ds 5ec"ener >ils, Paris <LNL, p.<CC. . 9. 6madou, $ouis Claude *e -aint Martin, ,d. 6dyar, <QMN. iii . I!id. i . Psyc"olo%ia #era, question <4ML, cit par 6. >ai re dans osn ou ra%e : _irc"!er%er et lilluminisme au Z#IIIX sic&le, 6rc"i es internationales d"istoire des ides, Martinus 2i0"eff, $a"aye, <QNN. . 6. >ai re, Op. Cit., p. <NE4<NM. i . P"ilippe ,ncausse, 9sur%ence de lOrdre martiniste, 8roc"ure. ii . $imitationd e Dsus4C"rist, traduit par l6!! >. *e $amennais, 5ours, 6lfred mamme et fils diteurs, <LBE, $ I, i II4<, p.<C. iii . I!id, p. <C.
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